Reportage : Les étudıantsne lısent plus ?

Nous pouvons croireque de nos jours leslivres sont de moins enmoins prisés par lajeunesse, ces dernierspréfèrent regarder des

films ou des séries.Mais en réalité d'aprèsune étude du CentreNational du Livreréalisée en 2016, lenombre de lecteurs ne

diminue pas mais aucontraire augmente.

Les jeunes lisent enmoyenne 3 heures parsemaine. Il faut se

pencher sur lesnouvelles façons delire. Contrairement àcette étude, nousavons remarquéqu'autour de nous de

moins en moins dejeunes lisent. Nousavons demandé à desétudiants de GMP ...

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Portraıt :KEVIN LEROY, portaıtd’un alternantÀ 21 ans, Kévin Leroy est un jeune homme qui achoisi sa voie. Nous l’avons rencontré pour parleravec lui de sa scolarité. En effet, il a choisi etmaintenant pour la 2ème année consécutive defaire de l’alternance : une autre façond’apprendre parfois sous-estimée mais quiprend cependant de la place dans le systèmeéducatif Français.

À partir de septembre 2016, Kévin décide dedémarrer l’alternance dans l’entreprise GeorgesRenault où il avait quelques mois auparavantréalisé un stage qu’il avait beaucoup aimé. Il ytravaille toujours. D’après lui : « Le cadre scolaire,au bout d’un moment c’est bien mais [on]apprend beaucoup plus de choses en un moisd’alternance que ce qu’[on] apprend en uneannée de cours. »

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Vendredi 27 avril 201874E ANNÉE– NO 22720

2,60 € – FRANCE MÉTROPOLITAINEDIRECTEUR : Jon Snow

Musıque ArchEnemy :Wıll toPowerEn 23 ans et 11 albums, 3 EPet 5 albums live Arch Enemys’est imposé comme uneréférence du death métalaux inspirations larges, deBlack Sabbath à Pantera enpassant par Iron Maiden,Judas Priest, Manowar,Metallica, Megadeth, Slayer,Carcass, Mercyful Fate…Après la sortie de leur dernieralbum en septembre dernier,Will to Power, ils entamentcette année une tournéemondiale, comportant unedizaine de dates en Francedont le Hellfest à Clisson.

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L’évolutıon de la lecturechez les étudıantsNous pouvons croire que de nos jours les livres sont demoins en moins prisés par lajeunesse, ces derniers préfèrent regarder des films ou des séries. Mais en réalité d'après uneétude du Centre National du Livre réalisée en 2016, le nombre de lecteurs ne diminue pasmais au contraire augmente.

Les jeunes lisent enmoyenne 3 heures parsemaine. Il faut se pencher surles nouvelles façons de lire.Contrairement à cette étude,nous avons remarquéqu'autour de nous de moins enmoins de jeunes lisent. Nousavons demandé à desétudiants de GMP (GénieMécanique et Productique) quiaffirment ne pas aimer lire, lescauses de ce rejet. Léo nousapprend : “Au collège les profsnous obligeaient à lire deslivres qui ne nous intéressaientpas, c’est ce qui m'a dégoûtéde la lecture.” Vincent, quand àlui, affirme : “J’aime lire, mais jepréfère avoir le choix de malecture. Je peux lire duStephen Hawkings etm'ennuyer en lisant du Zola .”

La lecture n’est plusconsidérée comme une ported'accès au savoir. Avant lesfilières prestigieusesnécessitaient une pratiquesoutenue de la lecture, alorsqu’aujourd’hui il n’est pasobligatoire de lire pour deveniringénieur. Pourtant, la lectureest une activité bénéfique. Enplus de divertir à moindrecoût, elle permet de travaillerla concentration, développersa réflexion et sesconnaissances dans tous lesdomaines possibles. Que cesoit en lisant un livredocumentaire, une biographieou tout simplement un romanretraçant l’histoire d’unepersonne à une certaineépoque, le livre nous apprendet nous fait découvrir des

choses. On donne à la lecturebeaucoup de bienfaits commepar exemple un accroissementdu vocabulaire et de la qualitéde rédaction. On dit aussi quelire permet de diminuer lestress, de développer sacapacité d’analyse etd'accroître sa mémoire. Autantde raisons qui nous fontcomprendre que lire ne peutqu’être bénéfique.On entend souvent dire queles filles sont plus nombreusesà lire que les garçons, celan’est pas une certitude etdépend grandement du milieusocial et de l’éducation. Onassocie très souvent les filles àla lecture car ces dernièressont majoritaires dans lesfilières littéraires alors que lesgarçons sont eux plus souventtournés vers les filièresscientifiques et techniques.Cela s’explique par l’histoire etles coutumes. En effettraditionnellementsociologiquement la femmerestait cantonnée à lamaison às’occuper des enfants, etquand elle voulait s’instruire,cette dernière se tournait trèssouvent vers la lecture et lesfilières littéraires.

Témoıgnage d’undocumentalıste

Pour Diego Nunez, qui estgérant au CDI de l’IUT deCarquefou, la fréquentation duCDI reste stable, mais laplupart des jeunes viennentprincipalement utiliser lesordinateurs. Les documents lesplus empruntés sont les livrestechniques, les DVD et les

romans. Pour lui l’un desprincipaux dangers de lalecture est le “zapping”. Eneffet, pour Diego, le fait de lireun livre et de ne pas le finir, oude lire des “bouts d'articles” estune pratique dangereuse, caron survole la lecture sansrentrer dans les détails et lasubtilité de cet art. Cettepratique peut laisser au lecteurune mauvaise image de lalecture. Il est cependantcontent de certains médiascomme Télérama, unmagazine qui parle de sortieslittéraires, d’art ou encore decinéma, et de certainesémissions télévisées telles queLa grande librairie, uneémission littéraire qui attire unlarge public et qui conseille denombreux lecteurs.

Monsieur Nunez nous conseillepour commencer de lire depetits livres accrochants telsque Voyage autour de machambre qui interpelle lelecteur par son originalité.En 2017 au CDI de l’IUT 674livres ont été empruntés, cequi n’est pas négligeable. Eneffet l’IUT de Carquefou est unlieu plutôt technique et peutourné vers le littéraire etfréquenté exclusivement parles étudiants de lUT. Lenombre d'emprunts dans lesbibliothèques universitaires estquand à lui beaucoup plusélévé (plus d’une centaine delivres empruntés par jour), celadémontre que la lecture n’estpas délaissée entièrement auprofit d’autres moyensd’information ou dedivertissement.

L’évolutıon de lalecture autravers desnouvellestechnologıes

De nos jours tout le monde estconnecté, les hommesinteragissent les uns avec lesautres par le biais d’internet.Or la lecture est une activitélongue et solitaire, ce qui neconcorde pas vraiment avecnotre mode de vie actuel.D’autres moyens existent pourse cultiver tels que les vidéosqui remplacent peu à peu les

livres. Mais il y a égalementune vague de nouveauxlecteurs qui prennent le tempsde lire pour se déconnecter dece monde ultra-connecté danslequel nous vivons. Certainsfilms adaptés de livres peuventdonner envie aux jeunes de lirepour revivre le film mais d’uneautre façon.

Récemmentà Paris sedéroulait leSalon du Livre (du 16 au 19mars), on pouvait retrouver denombreux lecteurs de tousâges. Parmis tous ces lecteurs,

on pouvait observer un grandnombre d'adolescents friandsde lecture. Les romans les plusen vogue en ce moment sontceux qui ont été récemmentadaptés au cinéma, comme LeHobbit ou 50 Nuances de Grey.Ces livres rencontrent unénorme succès car les jeunes

peuvent mieuxs’imaginer lespersonnages, lesdécors et ilspeuvent aussi

comparer les différences entrele livre et l’adaptation surgrand écran. Ces adaptationsnous montrent un nouveau

visage des aventures surpapier, et surtout il y en a deplus en plus : Le Labyrinthe,Hunger Games (souvent destrilogies) et plus récemmentReady Player One. Ces films etcette croissance des lecturesde romans adaptés au cinémaest très tendance, DiegoNunez cite : “J’ai commencé àlire grâce à d’autres médias.” Ilexplique qu’il a commencé àlire un livre d’un auteur enregardant une de ses oeuvresd’art.

Les jeunes peuvent donctoujours lire et s'instruire que

ce soit grâce aux adaptationsou bien encore grâce auxnouvelles technologies. Ilspeuvent aussi se cultiver grâceaux aides de l'Etat, notammentavec le pass 18-25 dans larégion, qui offre la possibilitéde faire des sorties culturellesou d’acheter des livres.Souvent on peut aussi trouverdans les lycées et IUT desjournaux gratuits. On va doncvers une évolution de la lecturechez les jeunes malgré lesidées reçues qui tendent à direque la lecture se meurt. Cetteévolution peut susciter desréactions mais elle est bien

réelle, il y a de nos jours biend’autres moyens de s’instruireque la lecture de livres.

Roman de science fiction écrit parErnest Cline, il est adapté au cinémapar Steven Spielberg et sorti fin mars2018 en france

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par Tom Girard / Marcus Chevalier

“J’aı commencé àlıre grâce à

d’autres médıas.”

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KEVIN LEROY, portaıt d’un alternantÀ 21 ans, Kévin Leroy est un jeune homme qui a choisi sa voie. Nous l’avons rencontré pour parler avec lui de sascolarité. En effet, il a choisi et maintenant pour la 2ème année consécutive de faire de l'alternance : une autrefaçon d’apprendre parfois sous-estiméemais qui prend cependant de la place dans le système éducatif Français.

Né le 4 janvier 1997, il vitson enfance à Cordemais.C’est dans cette ville qu'il iraplus tard au collège PaulGauguin en 2008. Aux fil dutemps, un profil commence àse dessiner chez lui et ilintègre en septembre 2012 lelycée Jacques Prévert àSavenay. Il y obtiendra sonBaccalauréat Scientifiqueoption Sciences del’Ingénieur en 2015.

Cette même année, il entreen DUT Génie Mécanique etProductique à Carquefou où ilcommence à consacrer plusde temps à son travailpersonnel. Le résultat estpayant car il finit 29ème de sapromotion à la fin de son 4ème

semestre. Par la suite, il entreen licenceprofessionnalisante IPP(industrialisation produitprocess) basée sur la maîtrisedes processus de productionet plus particulièrement surles processus d’usinage, lesgammes de fabrication etl’optimisation de process, àl’aide entre autres de la FAO(fabrication assistée parordinateur).

À partir de septembre 2016,Kévin décide de démarrerl’alternance dans l’entrepriseGeorges Renault où il avaitquelques mois auparavantréalisé un stage qu’il avaitbeaucoup aimé. Il y travailletoujours. D’après lui : « lecadre scolaire, au bout d’unmoment c’est bien mais [on]apprend beaucoup plus dechoses en un moisd’alternance que ce qu’[on]apprend en une année decours ». De plus il al’impression d’avoir plus deliberté en entreprise qu’àl’IUT.

« J’aı plusıeurs projetsen parallèle »

Durant cette période enentreprise, c’est-à-dire de sonstage à maintenant, il aréalisé un bon nombre deprojets. À la fin de sapremière année de bac+1, il aeu pour mission de travaillersur les techniques d’usinagece qui lui a beaucoup plu. Il adonc décidé de rester danscette entreprise pour réaliserson année d’apprentissage.Durant cette période, il adéveloppé un logiciel enVisual Basic permettant degérer l’outillage del’entreprise ainsi que de

passer des commandesautomatiques.

Actuellement, il a « plusieursprojets en parallèle » : ildéveloppe un systèmed’ébavurage de pièce qui seréalise pendant l’usinage (caractuellement, cette tâche sefait uniquementmanuellement). Cela grâce àun programme complexe enVisual Basic utilisant unebase de données Access.

De plus, l’entreprise vainvestir dans un logiciel deGPAO (gestion de productionassistée par ordinateur) cequi est en lien avec sadeuxième tâche. En effet, il vachoisir, commander etimplanter dans toutel’entreprise le logiciel deGPAO. Il servira donc à gérerles devis liés aux ordres defabrication, gérer les gainesde fabrication, gérer les fluxde matière, les prévisions surce qu’il faut commander enavance, etc…

« Ils m’ont dıt qu’ılsauraıent dû faıreAlternance »

A la fin de sa première annéede DUT, Kévin a dû faire lechoix entre réaliser un projetou travailler en entreprisepour sa seconde année.D’après lui, la pratiquel’intéressait plus que lathéorie, qui serait de toutefaçons vue en cours.

Les projets sont des missionsdonnées à l’élève au sein del’IUT soit à la demanded’entreprises, soit

directement par lesprofesseurs.

Après avoir eu un peu derecul sur son année vécue enalternance et d’après lesretours observés par sescollègues en projets, il a punous donner les pour et descontre de ce système.Premièrement, les projetssont contraignants card’après lui, les élèves doiventréaliser ce que veulent les

professeurs, ce qui n'est « pastoujours intéressant » alorsqu’en alternance, c’est à prioribeaucoup plus libre et lesmissions sont pluspassionnantes « si tu as bienchoisi ton entreprise. » Ilaffirme même que certainslui ont dit « qu’ils auraient dûfaire alternance ».

Un préjugé sur l’alternance :elle peut ne pas assez illustrerles différentes matières vuesdurant l’année. Dans son cas,cela ne s’est pas avéré vrai caril a pu mettre en pratique sesconnaissances de fabrication,d’outillage, de gestion deprojet, ou encore de gestiond’équipe. De plus il a insistésur le fait que les alternantson les mêmes cours en plusde l’alternance que ceux quiréalisent des projets. Parconséquent, ils ont tendanceà apprendre plus de choses. Ilprécise qu’à l’IUT, les gens netravaillent pas toujours à fondcontrairement à l’entreprise.

Cependant, il finit parnuancer ses propos sur soncursus en disant que lorsqu’ilétait en deuxième année deGMP, il avait une dose de

travail considérable due aufait qu’il devait réaliser destravaux pendant les vacancesainsi que des rapports surleur apprentissage.

Finalement, il nous affirmeque pour lui, il y a beaucoupplus d’avantages à fairealternance plutôt que projet.Il a donc logiquement choiside continuer l’alternancedurant sa licenceprofessionnalisante.

« Le patron m’ademandé d’aller chezeux après »

D’après lui, l’alternancedurant sa deuxième année àl’IUT ne l’a pas aidé à rentreren licence pro maiscependant, elle constitue unpoint fort qui peut ledifférencier des autres. Unpoint fort qui après un bacplus 5, peut être uneexpérience non négligeablepour un employeur.

À la fin de son année, Kévinnous a précisé qu’il voulaittravailler en bureau desméthodes sur les techniquesd’usinage ainsi que surl’amélioration continue. Parchance, son tuteur actuelaimerait l’employer par lasuite dans l’entreprise. Le seulproblème est qu’il n’est pasresponsable du recrutementétant donné la taille del’entreprise donc rien estencore sûr pour lui.

Kévin s’est donc intéressé àd’autres entreprises etnotamment certaines qui

collaborent avec GeorgesRenault. Il parle entre autresde Delta Meca ou encore deObexto où il affirme pour lesdeux entreprises que « Lepatron m’a demandé d’allerchez eux après » car en effet,le nombre de postes àpourvoir dans ces domainesest plus important que lenombres de personnesformées.

Dans ces entreprises, ildévelopperait des idéesd’optimisation pour lesmettre en place à travers deslogiciels.

« Quand je suıs envacances, je suıs envacances »

Pour finir, nous lui avons poséune dernière question quiparfois ralentit certainespersonnes à se lancer dansl’alternance : le nombre desemaines de vacances est-ilsuffisant ? Premièrement, ilaffirme avoir 5 semaines decongés payés ainsi que deuxsemaines de RTT. Il a donc entout 7 semaines à placerdurant l’année.

De plus il nous dit : « Lesautres qui ne travaillent paspendant l’année travaillentgénéralement l’été alors quetoi tu peux profiter de l’étéqui est quand même lameilleure période pour partiren vacances. » Il nousexplique qu’au final, il al’impression d’avoir plus devacances que ceux ayant unparcours classique.

Pendant la rencontre avecKévin, il a précisé qu’il n’avaitpas fait les projets et doncqu’il n’était pas forcémentbien situé pour comparerl’intérêt pédagogique desdeux formations, ce quiexplique un avis plutôtobjectif de sa part.

Cependant l’avis qu’il nous adonné a été construit grâceaux différents retoursentendus et observationsextérieures qu’il a pu faire.

par Marc Lemaistre

« Mal nommer les choses,c’est ajouter au malheur dumonde. » disait Camus.Aucun problème avec ArchEnemy, pur Death MétalMélodique (mélodeath pourles intimes) au chant guttu-ral tout droit sorti des enfers.Formé en 1995, le groupecomposé de Michael Amott(guitare électrique), SharleeD'Angelo (basse), DanielErlandsson (batterie) et JeffLoomis (guitare électrique)s’est frayé un chemin sur laroute du succès à grandrenfort de riffs saturés etrefrains entêtants.

C’est en 2001 que le groupeperce véritablement avecl’arrivée de la chanteuseallemande Angela Gossow,

qui fut l’une des premièresfrontwomen dans unemusique extrême (avecNightwish et Lacuna Coil),ouvrant la voie à denombreux groupes actuelscomme Royal Thunder, ThePretty Reckless, Halestorm ouencore The Agonist, groupequébécois fondé par AlissaWhite-Gluz, qui deviendra lanouvelle chanteuse d’ArchEnemy en 2014, lorsqu’AngelaGossow arrête le chant pourdevenir manager du groupe.

En 23 ans et 11 albums, 3 EP et5 albums live Arch Enemys’est imposé comme uneréférence du death métal auxinspirations larges, de BlackSabbath à Pantera enpassant par Iron Maiden,

Judas Priest, Manowar,Metallica, Megadeth, Slayer,Carcass, Mercyful Fate… Aprèsla sortie de leur dernieralbum en septembre dernier,Will to Power, ils entamentcette année une tournéemondiale, comportant unedizaine de dates en Francedont le Hellfest à Clisson.

Avec cet album, Alissa White-Gluz s’est aussi remise auchant clair, notamment sur lesingle Reasons to Believe,une ballade qui tranche dansun album death métalaffirmé tout en restant dansl’esprit du groupe. Mais si ontrouve quelques nouveautésà l’écoute de Will to Power,on peut toutefois luireprocher une certaineredondance. Le groupesemble eneffet resterdans sa zonede confort,ce quin’altère enrien la cohérence del’ensemble mais pourrait à lalongue décevoir certains fans.

En plus de la qualitéirréprochable des albumsstudios, la bande sedémarque par sesperformances en tournée, etfont fleurir les Mosh pits,crowd surfing, wall of deathet autres circle pits à chaqueperformance live.

Engagement :

Le point commun deschansons d’Arch Enemy estqu’on y retrouve un fortengagement, ayant à la fois

un but cathartique etdénonciateur. Les parolesdénoncent l’oppression soustoutes ses formes, racisme,politique, guerre, religion,inégalités sociales ou encorecause animale avec le clipchoc Cruelty Without Beauty.Pêle-mêle quelques titresévocateurs : The Race, WarEternal, Not long for ThisWorld, Under Black Flags WeMarch, No Gods No Masters,Bloodstained Cross,Revolution Begins…Angela Gossow et AlissaWhite-Gluz sont toutes lesdeux végétaliennes etfortement impliquées dans laprotection animale. Legroupe s’est plusieurs foisassocié à L’ONG AmnestyInternational lors de sestournées. Pour conclure un

extrait d’uneinterviewd’AngelaGossow en 2011à ce sujet1 :

« Nous espérons qu’un jourtout le monde aura lapermission de dire librementce qu’il pense. Aucungouvernement n’a le droit depunir et tuer ceux qui ne seconforment pas et ceux quioppressent les massesdoivent affronter la Justice.Ce sera une longue et durebataille mais c’est un objectifqui vaut le coup de la livrer.La scène métal est non-conformiste, alternative etrévolutionnaire – Nous savonscomment pratiquer ce qued’autres prêchent. Doncsortons dehors et soutenonsla cause ! »

C'est donc dix-huit ans après le

dernier tome de La Croisée des

Mondes et onze après le film que

Philip Pullman s'est enfin décidé a

nous en dire plus sur ce magnifique

univers en sortant le premier livre

d'une trilogie dite "de la poussière".

Dans ce livre on ne retrouvera pas

l'habituelle protagoniste Lyra Parle-

d'or mais des personnages tout

autant attachants le tout dans un

univers complexe et dangereux. Au

final on a tout ce qu'on peut

attendre d'un aussi bon écrivain que

M. Pullman.

Vous voici dans ce jeu vidéo en tant

que barman dans un monde

futuriste. En plus vous êtes réputé

comme le meilleur, faisant des

cocktails pouvant faire varier

l’humeur de vos clients. Mais au-delà

de vos talents de barman vous êtes

aussi un revendeur d’informations en

échange d’autres informations. Ce

jeu est immersif, avec des

graphismes minimalistes. Il vous

demande quand même beaucoup

de concentration, que ce soit pour

poser la bonne question selon le

verre que vous venez de servir ou

pour tout simplement répondre

selon votre objectif aux questions

que l’on vous pose. Allez-vous laisser

l'Etat créer un manipulateur

d'humeur ou aiderez-vous les

révolutionnaires ? Vivez une grande

aventure,mais depuis votre bar !

Voici Kill la Kill, une série d'animation

japonaise créée par le studio Trigger

et totalement déjantée. Elle nous

présente une adolescente, Matoi

Ryuko, qui arrive dans une ville pour

venger son père. Mais la ville est

régie par l'école et Ryuko doit donc

s'attaquer a sa directrice. Cet animé

est vraiment incroyable, que ce soit

pour ses dessin anticonformistes,

pour ses costumes, pour ses

personnages et même pour son

scénario (une invasion extra-

terrestre de vêtement), Kill la Kill

vaut le détour !

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Arch Enemy :Wıll to Power

"Nous savonscomment pratıquer

ce que d’autresprêchent"

1 : Amaury Blanc, "ARCH ENEMY s’associe avec Amnesty International", radiometal.com. http://www.radiometal.com/article/arch-enemy-sassocie-avec-amnesty-international,42012 [site consulté le 18/04/2018]

par Clément Gourlaouen

par Marcus Chevalier

par Marcus Chevalier

Crédits photos : Kostas Tsotsanis, arch-enemy-wacken-2014-0029, 17 janvier 2017

par Marcus Chevalier

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Vertıcal :

1. Procédé d'usinage consistant à enlever dela matière dans une pièce en utilisant desdécharges électriques2. Titre du journal, prix, date et numéro3. Une seule couleur employée avec des tonsdifférents

Horızontal :

4. Filetage intérieur d'un trou cylindrique5. Science de lamorale6. Altération d'un matériau par réactionchimique avec un oxydant7. Théorie de la lecture, de l'explication et del'interpretation des textes

Vous êtes gros. Faites un régime.N'envoyez plus la totalité devotre argent dans le Nutella.

Ne foncez pas tête baissée, sivotre patron vous propose dejouer votre augmentation à Yu-Gi-Oh, n'oubliez pas votre deckbêtes ailées.

Pour votre sécurité, évitez dedemander une chocolatine à laboulangerie.

Arretez de fumer ou sinon vousrisquez d'en choper un.

Ne perdez pas espoir, vousl'aurez votre stage.

Pour vous, tout va bien, dumoins je crois, enfin vous verrezbien.

Le triangle des astres etl'alignement de Saturne avec St-Père-en-Retz sont formels : Vousallez échouer.

Certes vous avez eu un 3 enmathémathiques, mais plusieursséances de yoga, de tir au lance-roquettes et la prise massive destupéfiants vous aideront aoublier.

Il s'agirait de vous taire.

Si vous aviez voté JacquesCheminade vous liriez peut êtrecet horoscope depuis Mars. Maisrassurez vous, il se représenterabientôt.

Recto

Le saviez vous : si vous envoyezvotre adresse et vos dates devacances au 06 07 08 09 010(appel non surtaxé), vouspasserez des vacancesinoubliables.

Mots Croısés

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