REPERTOIRE D'OUTILS À L'ECOLE MATERNELLE. · 3 Globalement, les « outils » sont: des objets...

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1 REPERTOIRE D'OUTILS REPERTOIRE D'OUTILS À À L'ECOLE MATERNELLE. L'ECOLE MATERNELLE. Conférence pédagogique: Conférence pédagogique: des 14 et 28 novembre 2007, des 14 et 28 novembre 2007, M. Burkic IEN, circonscription de Jarny. M. Burkic IEN, circonscription de Jarny. Géraldine Delamarche Coordinatrice REP Géraldine Delamarche Coordinatrice REP

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REPERTOIRE D'OUTILSREPERTOIRE D'OUTILS

À À

L'ECOLE MATERNELLE.L'ECOLE MATERNELLE.

Conférence pédagogique:Conférence pédagogique: des 14 et 28 novembre 2007, des 14 et 28 novembre 2007,

M. Burkic IEN, circonscription de Jarny.M. Burkic IEN, circonscription de Jarny.

Géraldine Delamarche Coordinatrice REPGéraldine Delamarche Coordinatrice REP

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Des outils pour qui?

Outils de élèves

Démarches, choix, stratégies pédagogiques

Travail des élèves

Déclencheurs d'apprentissagesou d'un travail particulier.Approche didactique nouvelle.

COMPETENCE:●Savoirs,●Capacités,●Attitude.

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Globalement, les

« outils » sont: des objets fabriqués

et instruments pour exécuter un travail, réaliser une tâche.

A l'école maternelle,

en fonction de l'âge, il s'agit d'associer les élèves à la constitution de ces outils et de prévoir leurs utilisations.

Que peut-on appeler " outils" à l’école maternelle ?

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Quels types d'outil?➢ Des outils individuels: Classeur, cahier, dossier de « travail », ardoise,

carnet, répertoire, pochette, portfolio,...➢ Des outils collectifs: Album ou classeur de vie de la classe, le tableau

effaçable, les affichages ou accrochages "de longue durée", traces collectives affichées pour une durée variable, horloge, enregistrements sonores, vidéos, cédérom.

➢ Des outils de liaison: Album ou classeur de vie de la classe, cahier de

liaison, affichage « couloir ».

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Mise en lien des outils avec les items du Mise en lien des outils avec les items du réferentiel de pratiques professionnelles en réferentiel de pratiques professionnelles en maternelle.maternelle.

● Le cadre de la classe et le « vivre ensemble »,● La démarche pédagogique, ● Les apprentissages intrumentaux ou tranversaux,

● Les productions,● Le langage au coeur des apprentissages,● Découverte du monde,● La sensibilité, l'imagination, la création,● Agir et s'exprimer avec son corps:● Pour conclure.

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1)Le cadre de la classe et le « vivre ensemble »:

Le « menu pédagogique » est affiché pour la journée, à l'aide de symboles.

● Dans les classes de petits et de moyens , il est difficile de le mettre en place en début d'année.

● Il peut cependant être construit petit à petit, avec les enfants, sous forme de dessins illustrés.

● Chez les grands, en début d'année reprise des dessins qui seront ensuite remplacés par des étiquettes mots.

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Le cadre de la classe et le « vivre ensemble » (suite):

L’emploi du temps :

● Dans les classes de petits et de moyens, il s’agit souvent plus d’un outil de liaison, d’information, d’organisation que d’un outil pour les élèves.

● Il sera construit petit à petit, avec les enfants, sous forme de dessins illustrés puis de tableaux, dans le cadre d’une progression sur la mise en place de la structuration du temps (B.O. page 33).

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Le cadre de la classe et le « vivre ensemble » (suite):

Un tableau des responsabilités (symbolisées), des règles de comportement (illustrées),organisent le « vivre ensemble » de la classe.

● Des symboles et des illustrations de comportement ou d'attitudes attendues seront proposés pour les petits et les moyens, puis accompagnés de séances de langage oral pour en vérifier la compréhension .

● Pour les grands un règlement évolutif peut être proposé.● Étiquettes prénoms

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2) la démarche pédagogique : La maîtresse organise systématiquement un

retour sur activité. Elle utilise efficacement le tableau pour apporter

une visualisaton écrite des explications.

● En Grande Section, une disposition progressive des enfants face au tableau, à la manière de l’école élémentaire, est à envisager.

● Le tableau offre une surface partagée d’écrits ou de dessins et peut être modifiée rapidement.

● Les traces collectives doivent être visibles par tous.

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3) Les apprentissages instrumentaux ou tranversaux:

Lors des regroupements rituels, l'attention, les connaissances mémorisées, le langage de tous les élèves sont mobilisés dans un temps court.

• Utiliser des calendriers variés est recommandé dans les programmes (B.O. page 33).

• Prévoir des rituels, dans le premier temps de regroupement de la journée en MS et GS.

• Réfléchir à l’efficacité et aux implications de cette activité: les repères temporels exprimés en graphique, symbolisés, matérialisés, apparaissent évidents aux adultes mais pas pour les enfants.

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• Manipuler des calendriers et la date doit donc correspondre à un besoin de repérer, de comprendre un événement qui s’inscrit dans les rythmes de vie de l’enfant..

• Eviter une manipulation quotidienne, hasardeuse et dénuée de sens.

• Faciliter la mise en place de la structuration du temps par le langage, le dialogue didactique, la compréhension de récits.

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Les apprentissages instrumentaux ou transversaux (suite):

Les enfants mémorisent des poèmes, des comptines, des éléments sonores (syllabes...), des mots, chaque semaine.

● Le cahier de poésie est un outil qui existe dès la moyenne section.

● Son but: partager et mémoriser.● Instrument utile à la constitution d’une première

culture poétique à l’école maternelle.● Le cahier de poésie peut être un "lieu" privilégié

pour l’entrée littéraire évoquée dans les

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programmes de janvier 2002 (pages 21,22 du B.O.).

• L’illustration est un moyen de faire ressortir un personnage ou un type de personnage, un lieu, un thème évoqué ou associé au poème.

• Dans ce cahier: des poèmes " classiques " et contemporains, des œuvres issues de différentes cultures sur une même idée ainsi que, bien entendu, les bouts rimés et "morceaux poétiques " créés par les enfants.

• Un classement par thème et par genre (comptine, poèmes, chants…) sera nécessaire.

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4) Les productions:

Les productions sont consignées au moyen d'outils adaptés (cahier, classeur, carnet, répertoire, pochette, boîte, portfolio, cédérom), en fonction de l'âge des enfants et des domaines d'activités.

Classeurs, cahiers, dossiers de « travail », ardoise, carnet, répertoire, pochette, portfolio, cédérom...

* Y seront rassemblés les écrits de l’élève, les fiches d’exercices, les comptes-rendus d’expérience, les évaluations…

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* Des dossiers regroupant les traces écrites d’un seul projet, ou celles qui accompagnent une activité sur une période sont sans doute à privilégier ( rien n’empêche de relier ces dossiers entre eux plus tard, pour constituer une mémoire de l’année scolaire).

* La pédagogie globale de la maternelle ne prévoit pas d’établir de cahiers par discipline, mais peut privilégier une entrée par type d'activité.

* Privilégier des outils de taille raisonnable pour en faciliter la manipulation par les enfants.

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Les productions (suite):

La part des polycopiés y est raisonnable.La Photocopie:● Ne doit pas être utilisée comme base de l’activité, et se

substituer aux séquences didactiques indispensables. Ne pas négliger la phase manipulatoire.

● Devra nécessairement amener une verbalisation,un échange oral avec l’enseignant.

● Implique de prendre du temps pour faire parler les enfants, pour dialoguer avec eux.

L’usage du photocopieur reste cependant, un précieux moyen de reproduction pour partager des écrits.

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Le traitement de texte:● la dictée à l'adulte est un vecteur indispensable à

la mise en place du comportement d'écrivain.● la possibilité de donner à chacun un exemplaire

du texte produit ensemble, du poème appris ou inventé, du plan réalisé par un groupe…

● un bon moyen de motiver les élèves, d’aider à découvrir le pouvoir et le plaisir des mots.

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Les productions (suite):

Des traces des projets de la classe sont présentés dans le classeur de vie collectif ou cahier de vie individuel:

● Comme d’autres outils, il a une fonction de mémoire interne à la classe qui peut également être sollicitée pour des temps de rappel, de bilan.

● Moyen d’information et d'intéraction présenté ou prêté aux familles, aux autres classes, aux correspondants ...

● Comptes-rendus d’activités ou d’évènements particuliers, illustrés de photos et de dessins choisis avec les enfants.

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Attention:

s’il est le reflet seulement des moments un peu exceptionnels ou particuliers, il aura moins de sens dans l’information aux familles et pourra tomber dans un genre de communication superficielle. D’autre part il va devenir rapidement " intransportable " s’il comporte beaucoup d’informations sur les activités quotidiennes.

Autres outils: "Le cahier mémoire de l'entrée dans l'écrit": GS● Outil qui aide chaque élève à construire ces représentations de

l'écrit si essentielles à l'entrée au CP.● Centré sur la progression des apprentissages de chacun, il garde

la trace du parcours de chacun.● Différencié selon les choix et le rythme de l'enfant.● Contenus: répertoire des écrits de l'année: messages adressés

aux parents,à d'autres interlocuteurs,comptines, chants, poésies,lectures, écrits des élèves.....

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5)Le langage au coeur des apprentissages:

La maîtresse enregistre les paroles des enfants, les siennes, puis exploite cette trace sonore (réécoute active et travail sur l'énoncé oral).

● Enregistrement sonore au cours d'échanges avec les enfants autour de thèmes variés: raconter un album lu, dire une poésie, une comptine, expliquer une règle du jeu, une recette...

● Réinvestissement de l'enregistrement au travers d'activités orales: rechercher de rimes, des sons, expliquer des mots, redire un mot /une phrase entendus...

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Le langage au coeur des apprentissages (suite):

La découverte, la lecture, l'exploration régulière d' albums de littérature de jeunesse sont programmées au cours de chaque période.

● Une liste affichée des titres d' albums lus ensemble dans la classe ou dans la BCD

● Cette liste correspond également à une progression du travail de classement et d’écriture.

● Ce classement, instrument essentiel pour l’intertextualité, prendra en compte les thèmes et les genres de livres.

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Les albums peuvent d’abord être conservés et valorisés sur un présentoir.

Puis affichage d' une photocopie de la couverture.

Puis une liste écrite peut être réalisée.

Une image ou un dessin " symbolique " du livre peut être associé au titre écrit.

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Le langage au coeur des apprentissages (suite):

En GS, les élèves disposent d'un premier cahier de mots connus (prénoms, mots appris, mots outils, mots réguliers, mots fréquents) qui feront l'objet d'exploitations variées(réalités sonores, images orthographiques, familles de mots,...)

● Dictionnaires, imagiers, " banques " ou " collections " de mots.

● Outils fabriqués avec les élèves. ● La création d’un lexique, expliqué ou illustré, est une

pratique courante dans les classes de moyenne et grande section.

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Ces finalités ne sont pas exclusives l’une de l’autre mais déterminent des conditions d’utilisation, donc des natures et des formats adaptés.

L’objectif principal est de constituer les premiers champs lexicaux fondamentaux: à propos du corps, du temps, de l’espace…

Il faut prendre le temps de réfléchir à l’utilisation que l’on veut en faire:

- garder le souvenir de mots nouveaux dont le sens pourra être illustré,

- disposer de la forme écrite de mots plus usuels qui pourront être nécessaires aux premiers essais d’écriture et de lecture,

- parvenir en fin de GS à un classement des mots par "lettre son" ou classement alphabétique.

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Le langage au coeur des apprentissages (suite):

Les enfants disposent d'un cahier d'activités graphiques ou d'un répertoire de traces et de formes, puis d'un cahier d'écriture (GS, qui atteste du contrôle progressif de l'enfant de ses tracés et de sa dominante motrice sur l'outil scripteur

● Outil incontournable de la Grande Section.● Une progression de l’entrée dans l’écriture du jeune

élève devra être établie avec deux exigences :

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● Une rigueur d’exécution des séances d’écriture (observation, analyse, reproduction avec la vigilance du maître qui surveillera, corrigera les gestes)

● Un contexte sensé indispensable à la motivation des enfants et à l’émergence chez eux, d’une représentation positive de l’acte d’écrire. (On peut d’ailleurs se demander si à ce niveau, la reproduction de lettres cursives isolées est justifiée.)

● Ce cahier ne constitue pas une simple suite d’exercices comportant modèle et reproduction par l’enfant, il s'agit véritablement d'un cahier d'écriture au sens large.

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* Occasion de présenter et de mettre en relation les différentes polices d’écritures : majuscules d’imprimerie, " script ", cursive (sachant que les nouveaux programmes confirment l’inutilité d’un apprentissage du tracé des minuscules "script").

* Souvent les modèles donnés aux enfants sont écrits avec l’ordinateur .

* Inquiétude quant à la disparition du modèle écrit par le maître et à la proposition d’un modèle " imprimé " dont l’imitation semblera forcément inaccessible aux enfants.

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6)Découverte du monde:

Les enfants disposent d'un premier cahier d'expériences.

● Dans la conduite des séquences d’apprentissage, les premières représentations, les propositions, les hypothèses, les choix faits, doivent laisser des traces écrites reconsultables.

● Importances de celles-ci pour la logique des séquences pédagogiques mais aussi pour la compréhension des fonctions de l’écrit par les élèves non lecteurs.

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Des comptes-rendus définitifs affichés ou reliés en "albums " doivent, eux, garder une trace des connaissances établies.

Les différents compte-rendu d’activités du domaine "Découvrir le monde " peuvent se présenter sur le modèle du "cahier de sciences ":

* sur la page de gauche: les traces des recherches menées,

* sur la page de droite: des traces didactiques adaptées à l’âge des enfants.

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Découverte du monde (suite):

● La file numérique ou un calendrier permet d'établir une première correspondance entre désignations orales et écritures chiffrées.

● En GS, les élèves disposent d'un premier cahier « des nombres » auquel ils pourront régulièrement se référer.

Bande numérique :● Comme les mots, les nombres doivent pouvoir être

retrouvés, utilisés quand cela est nécessaire.

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* La file collective affichée se doublera donc utilement d’une file individuelle de format raisonnable.

* La simplicité de cet outil permettra de le faire évoluer au fur et à mesure des connaissances et des besoins.

* différentes représentations des nombres connus sont:- répertoriées dans des cahiers, - contenues dans des boîtes,- ou affichées

* à la disposition de l'élève et du groupe et consultées en de nombreuses occasions.

* cahier de construction des quantités.

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Découverte du monde (suite):

Par des manipulations et des jeux variés fréquents, les enfants distinguent divers types de critères de reconnaissance d'objets (forme, taille, masse, contenance,...) et se livrent à des classements et des rangements.

Le répertoire de formes et de volumes : ● Les formes de base découvertes peuvent faire l’objet

d’un classement, d’un affichage, d’une collection de représentations.

● Des volumes évoqués lors des activités (bloc de motricité, jeux de construction…) peuvent également être répertoriés.

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Outils de repérage dans l’espace :● des plans de la classe, de l’école du quartier…● souvent construits à un moment ou un autre de la scolarité

maternelle.● permettront de retrouver des parcours et des lieux proches

puis de plus en plus éloignés.● doivent être accessibles et consultables;● d’autres outils, plus rares à l’école maternelle, peuvent

trouver leur place dans la classe : espaces paysagers;● permettront de situer des lieux évoqués dans les lectures,

les discussions et participeront à la construction des premières représentations du " monde " plus éloigné.

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7) La sensibilité, l'imagination, la création.

Les productions sont valorisées. La classe et les alentours (couloirs, hall...) deviennent progressivement un véritable petit musée des réalisations artistiques des élèves.

Le musée de la classe:● Il relève d’une finalité et d’un fonctionnement assez

semblable au musée individuel et il est également évoqué dans les programmes (B.O. page33).

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* La démarche collective autour des collections qui sont rassemblées et exposées* est une occasion de partage au sens strict et au sens figuré du terme: les enfants pourront, en effet choisir un écrit, une image, un objet pour le faire figurer dans le musée collectif.

* Ils seront amenés à partager également leurs impressions et leurs émotions face aux pièces de ce musée.

* Par ailleurs, les activités d’étiquetage, d’écriture de légendes, de classements sont des occasions de travail écrit et oral qui se révèlent sensés et fructueux.

* Rappelons, à l’occasion, l’importance de cette étape d’exposition qui est la phase finale, indispensable, d’une démarche créatrice et de valorisation des productions.

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La sensibilité, l'imagination, la création (suite).● Puis elles sont réunies, selon les cas, sous la forme

d'un dossier, d'un cahier, d'un cédérom, d'un carnet de voyage ou d'un portfolio.

● Des albums « d'images à parler » peuvent être fabriqués avec les enfants.

* La constitution de collections personnelles, est évoquée dans les programmes (B.O. Pages 36,37).

* Ces " recueils " d’images, de photos, de mots, d’objets peuvent prendre la forme d’un album, d’une pochette, d’un simple sac ou d’une boîte, d'un dossier, d'un cahier, d'un cédérom, d'un carnet de voyage, d'un portfolio....

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* L'intérêt est suscité si ces « objets » correspondent aux choix de l’enfant et s’ils permettent des échanges, des explications, des temps d’expression sensible.

* En Petite Section, cette collection personnelle peut être un levier intéressant dans la liaison entre la maison et l’école.

* Cette activité donnera lieu à de nombreuses tâches possibles à ce niveau:

-dessin et peinture, - collages d’éléments collectés, - écriture de légendes, -recueil de matériaux dans de petits sacs étiquetés (le sable de la cour, les cailloux du jardin…).

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7) Agir et s'exprimer avec son corps:

● Réalisation de photos, vidéos, affiches commentées (règles du jeu)...

● Ces « recueils de données », fixes ou mobiles permettront de comprendre,d'expliquer, d'anticiper ou de rappeler comment exécuter une action, un mouvement, participer à un jeu....

● Serviront de points d'appui ou de rappel à une séance motrice.

● Les démarches d'éducation motrice valorisent les liens interdisciplinaires.

● Le vocabulaire spécifique est anticipé et travaillé oralement au cours de l'activité.

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Pour conclure

Cette liste n'est pas exhaustive. Si elle est fortement recommandée, elle n'est pas applicable à la lettre. Elle doit demeurer un guide pour l'enseignant de maternelle.

Ce document de travail doit pouvoir s’enrichir des idées, des nuances, des propositions que chacun voudra y apporter.

Jean-Paul BURKIC,IEN,Circonscription de JarnyGéraldine DELAMARCHE, Coordinatrice REP, Circonscription de Jarny.