Rencontre autour de - Compte-rendu du 11-05-12

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Compte rendu du 11 mai 2012 Les biographies

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Compte rendu du 11 mai 2012

Les biographies

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Les participantes de « Rencontre autour de » ont évoqué :

Barbara - une si belle histoire Autobiographie

Barbara - Il était un piano noir… Annie et Bernard Réval

ROSA BONHEUR - Liberté est son nom Gonzague Saint-Bris

Philippe V - Duc d’Anjou et Roi d’Espagne , petit fils de Louis XIV Suzanne Varga

Cesaria Evora, la voix du Cap-Vert Véronique Mortaigne

L’africain J.M.G Le Clezio

Vauban Daniel Halevy

Une vie coupée court (Edgar Allan Poe) Peter Ackroyd

La romancière et l’archéologue Agatha Christie

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Cesaria Evora, la voix du Cap-Vert Auteur : Véronique MORTAIGNE Biographie ; Editions Actes sud ; Paru en mars 1997 ; 200 pages. Ce livre est paru dans les années où Césaria Evora était connue dans le monde entier. Jusqu'à la fin des années 1980, à Mindelo, ville principale de l'île de Sao Vicente, la vie de Césaria fut marquée du sceau de la pauvreté. Elle vivotait grâce à la générosité des clients dans les bars, à quelques piécettes versées par la radio nationale, ou à l'obole des notables. Les élites locales méprisaient cette femme allant pieds nus, mais sa voix leur donnait des frissons ! Les temps changent. Aujourd'hui, le gouvernement la proclame "meilleure ambassadrice du Cap-Vert". Avant qu'elle ne fasse succomber le monde à la mélancolie de son blues insulaire, la morna, on ignorait tout de cet archipel aride, battu par les vents, quelques miettes d'Afrique à 500 km au large des côtes de Dakar. Désormais, à travers Cesaria, le nom du Cap-Vert est connu du Japon à la Turquie, d'Israël à Hongkong, autant de pays qu'elle a visités ou bien dans lesquels on peut trouver ses albums. Notamment Miss Perfumado, avec son titre fétiche Sodade, sorti en 1992, son plus gros succès, l'album qui fait d'elle la première femme africaine à vendre autant de disques à travers le monde (plus de 500 000 exemplaires vendus dont 200 000 en France). Véronique Mortaigne, critique musical pour Le Monde, retrace ici l'itinéraire de la chanteuse, mais aussi l'histoire du Cap-Vert, ce petit pays au large du continent africain découvert inhabité par les Portugais en 1434. Ce pays n'est pas vert, il appartient à la zone pré désertique du Sahel. Les Portugais s'y installeront seulement en 1456, quand les caravelles d' Henri le Navigateur l'abordèrent. L'auteur nous le présente dans sa destinée souvent tragique, dans sa singularité insulaire, dans ses chansons et ses musiques. «La Diva aux pieds nus» née le 27 août 1941 est décédée samedi 17 décembre 2011 à Mindelo, au Cap-Vert.

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Philippe V - Duc d’Anjou et Roi d’Espagne , petit fils de Louis XIV Auteur : Suzanne Varga : universitaire, spécialiste du Siècle d’or espagnol. Éditeur : Pygmalion - 2011 572 pages pour évoquer la figure de ce prince bourbon, fondateur de la dynastie encore actuelle. On appréciera, outre le texte, les remerciements, annexes (arbres généalogiques, documents choisis, chronologie, bibliographie et sources, index des noms. et différents portraits de lui-même et de ses proches. indications précieuses sur l’évolution du costume et par delà sur l’influence de la France sur l’Espagne et réciproquement ? Joli portrait en couverture Un ouvrage touffu. Organisé en 5 parties, depuis la naissance en 1683 et l’éducation à Versailles à son très long règne (de 1700 à 1746) et sa disparition brutale le 9 juillet 1746. Touche à tous les domaines :* la personnalité, la psychologie du Roi : sa « mélancolie » * la vie privée de la famille royale (drames, naissances, mariages, alliances, protocole), * l’organisation du territoire (installation du centralisme à la française/ la main mise de Louis XIV, les bâtiments nostalgiques de Versailles *les relations diplomatiques (avec l’Autriche, La France), et la politique de défense (les guerres de succession de la Pologne, d’Autriche, etc) *les personnages influents (Princesse des Ursins, Les Grands d’Espagne, etc). * la puissance économique de l’Espagne devenue une grande puissance maritime capable de rivaliser avec l’impérialisme anglais (jusqu’à Trafalgar) Au total, travail remarquable : richesse et précision de la documentation, une certaine préciosité dans la rédaction qui rend parfois la lecture fastidieuse.et qui fait se poser la question : une bonne biographie, qu’est-ce-que c’est ? Mais on ne saurait conclure sans faire mention spéciale du dernier chapître exceptionnel : intitulé : Epilogue essentiel ou l’ère de Carlo Broschi Farinelli. *Lecture page 492/93…. Signalons par ailleurs un autre intérêt : contemporain de Lesage et de ses écrits « hispaniques »

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ROSA BONHEUR - Liberté est son nom Gonzague Saint-Bris - Robert Laffont (228 pages) Marie-Rosalie Bonheur dite Rosa Bonheur est née le 16 mars 1822 à Bordeaux. Sa mère Sophie Marquis née de père inconnu est adoptée par un riche financier Bordelais, Jean-Baptiste Dublan de Lahet. Rosa vit ses premières années au Château de Grimont où elle a la réputation d’être un garçon manqué. Son père Raymond Bonheur est peintre. Il encourage ses enfants dans cette voie (Rosa l’aînée, Auguste sera portraitiste puis peintre animalier, Isidore sculpteur et Juliette peintre). L’instruction de Rosa s’avère terriblement difficile car formidablement vivante, Rosa est aussi très indisciplinée, autoritaire et déterminée. Elève de son père, Rosa va se former très jeune à la peinture animalière. A une époque soucieuse des conventions, cette jeune femme anticonformiste va devoir demander une autorisation préfectorale pour s’habiller en homme car elle fréquente les foires à bestiaux et les abattoirs où elle passe de longues heures. Elle expose au Salon en 1841. Elle obtient une médaille de 3ème classe en 1845, une médaille d’or en 1848. Travailleuse acharnée, méthodique, fine observatrice de la nature au cours de ses nombreux déplacements, son œuvre est considérable. On peut citer : le Labourage Nivernais (Musée d’Orsay), le marché aux chevaux (the Metropolitan museum of Art), La fenaison en Auvergne, Tigres furieux, Béliers en Ecosse … et en 1889, à l’occasion de l’exposition internationale elle se lie d’amitié avec le célèbre Colonel William F. Cody dit Buffalo Bill dont elle réalise le portrait en pied. Elle fut aussi une femme très avisée. Délaissant son atelier parisien, elle s’installe en 1859 à By sur la commune de Thomery en Seine et Marne où elle aménage son atelier et un espace pour ses animaux. Sa notoriété est particulièrement grande en Angleterre où la reine Victoria l’apprécie, et aux Etats-Unis. En Europe et en France elle recevra d’innombrables hommages ; elle sera la première femme artiste à être nommée Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur, distinction remise par l’Impératrice Eugénie. Rosa Bonheur a vécu deux passions : l’une pour Nathalie Micas peintre comme elle avec laquelle elle vivra 40 ans, l’autre après le décès de Nathalie pour l’américaine Anna Klumpke également peintre qui sera sa légataire universelle. Elle décède le 25 mai1899 et est inhumée au Père Lachaise auprès de Nathalie Micas. Tout comme George Sand, elle a assumé l’aventure de sa vie et fut une figure du début du féminisme.

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Barbara - Il était un piano noir… Mémoires interrompues de Barbara Fayard - 230 pages « Plus jamais je ne rentrerai en scène Je ne chanterai jamais plus… Un soir de 1993, au Châtelet, mon cœur, trop lourd de tant d’émotions, a brusquement battu trop vite et trop fort, et, durant l’interminable espace de quelque secondes où personne, j’en suis sûre, ne s’est aperçu de rien, mon corps a refusé d’obéir à un cerveau qui, d’ailleurs, ne commandait plus rien. J’ai gardé, rivée en moi, cette panique fulgurante pendant laquelle je suis restée figée, affolée, perdue. J’ai dû interrompre le spectacle pendant quelque temps, puis définitivement…. Durant deux ans, j’ai fait le deuil d’une partie de ma vie qui venait brusquement de se terminer. Ecrire aujourd’hui est un moyen de continuer le dialogue ». Barbara, 27 avril 1997 Monique Serf naît le 9 juin 1930 à Paris, près du square des Batignoles. Décès, mardi 25 novembre 1997 à 23 heures à l’Hôpital Américain de Neuilly. Ses frères et sœur : Claude - Régine - Jean. Précy, sa maison. Phrases du livre : « J’ai appris à connaître tous les menus bruits, les différentes senteurs de la terre à chaque heure du jour.. Tout mon sang bat au rythme profond qui monte du sol. Une si grande paix se dégage de cet endroit qu’il me paraît souvent injuste et douloureux que l’univers entier ne la partage pas. Une paix intérieure que me procure le fait d’avoir pu m’octroyer pour le reste de mes jours ce « tout petit morceau de France ». Les voyages, les exodes, les fuites de 1939 à 1945 n’ont pas rendu ma vie douloureuse, la faim ne m’a jamais vraiment tenaillée, je n’ai jamais été trop longtemps séparée de ma mère, nous n’avons jamais porté l’étoile jaune, aucun de nous n’a été déporté ». Granny, sa grand mère, avec laquelle elle eut une grande complicité - elle vient d’avoir quinze ans - elle prend des cours de chant avec Madame Thomas-Dusséqué . Granny s’est endormie. Ma Granny nous a quittés- c’est un immense chagrin. Je suis restée quelques mois à Mogador - Violettes Impériales - j’étais choriste. Ensuite elle chante à l’Ecluse -1959. Mort de son père à Nantes. Ce n’était pas qu’il fût mort qui me révoltait le plus, mais qu’il ne vit plus ni la mer, ni le ciel. J’ai tellement reçu d’amour, tellement ! Et toute cette énergie qui m’a fait avancer, chanter, qui m’a permis de faire ce métier comme j’entendais le faire : ne jamais perdre espoir - vouloir recommencer - avoir peur mais avancer toujours. J’étais une femme heureuse.

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Barbara - une si belle histoire Annie et Bernard Réval Préface de Jack Lang - 200 pages - Editions France-Empire Phrases du livre Le temps de Barbara, c’est plutôt celui d’un esprit perpétuellement en action, un au-delà qui s’occupe de ceux qui ont du mal à l’âme. Tant que je chanterai, je serai près de vous, une nomade heureuse. On ne sait pas d’où viennent les mots : quand tu chantes, ils se mâchent, s’allongent, se distordent, se consument, déboulent de ta gorges à tes lèvres, redescendent dans ton corps, dans le pli de ta taille.. J’ai ainsi couru de la lumière à la nuit, du bruit au silence, de l’amour au désespoir, folle de chanter, folle de ce métier qui fût ma manière privilégiée d’aller vers les autres.

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L’africain, J.M.G. Le Clezio L’auteur écrit la biographie de son père. Celui-ci était né à l’Ile Maurice (anglaise). De ce fait, il a fait des études de médecine à Londres. Il a connu son épouse à Paris ou il revenait parfois chez un oncle. Son diplôme en poche il part en Afrique : Cameroun puis Nigéria. Sa femme l’accompagne et ne revient en France que lors des naissances de ses deux fils. JMG nait en 1939. La guerre est déclarée, le père ne peut revenir en France. Sa femme, après la Bretagne, vient à Nice avec ses parents. A 9 ans, J.M. retourne en Afrique avec sa mère et son frère. Le contact des garçons avec leur père sera rude mais l’enfance africaine des 2 garçons est décrite comme une période riche de découvertes (la vie ne brousse et les relations avec les africains). Son père décède dans les années 70 (lorsque le SIDA apparait). L’Afrique est montrée au monde « parce qu’elle meurt ». Après le massacre du Biafra son père « ne rêve plus ». Il entre dans « un mutisme qui l’accompagne jusqu’à la mort ». Point de vue : Les descriptions de JMG Le Clezio sont toujours aussi précises, riches. On vit avec lui sa période africaine, on comprend son amour pour l’Afrique, le précipice qui sépare ce qu’il a vécu et ce qu’est devenu le continent. Son père n’appartenait pas au monde des colons mais à celui des africains et il ne s’est jamais adapté à une autre vie. L’auteur qui me semble le plus proche de Le Clezio dans cette approche de l’Afrique est Karen Blixen qui a écrit « La femme africaine ».

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VAUBAN, Daniel HALEVY Il s'agit ici de la nouvelle édition parue chez "de Fallois" en 2007 de la biographie de VAUBAN de Daniel HALEVY (1872-1936). La première édition date de 1923. Sébastien Le Prestre, plus connu sous le nom de Vauban, fut avec Colbert et Louvois, un des trois grands personnages qui contribuèrent à la gloire de Louis XIV. Daniel HALEVY, historien et philosophe, en dresse un portrait très attachant, truffé d'extraits de ses lettres qui nous fait mieux comprendre l'homme qu'il était. L'auteur dessine le portrait de cet ingénieur et militaire "incomparable en l'art de fortifier et d'attaquer les places", mais c'est à l'homme aux multiples facettes, attentif à préserver la vie de ses troupes, compatissant envers les plus démunis, auquel l'auteur s'attache et qu'il résume ainsi "Vauban n'a pas l'âme féodale, il est dévoué à l'état, il aime le roi en qui l'état s'incarne". Profitant de ses innombrables voyages pendant 50 ans de service, le Maréchal Vauban fut le seul à avoir une vision de la France et celle de ses transformations. Seul contre tous en contre le roi, il aura l'honnête et courageuse lucidité de contester la révocation de l'édit de Nantes. De même, humaniste passionné par la justice sociale, il s'intéressera à la réforme de l'impôt à travers son projet de dîme royale. Au final cet ouvrage n'est pas seulement un éclairage sur l'œuvre de l'architecte, mais plutôt la découverte d'un personnage passionné, réformateur, profondément humain, qui n'attendait pourtant "qu'un peu d'encens de la postérité". Son cœur repose aujourd'hui aux invalides.

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Une vie coupée court, de Peter Ackroyd Edgar ALLAN POE - (19.01.1809 – 07.10.1849) Archétype du poète maudit, romancier, nouvelliste, critique littéraire et éditeur, il est considéré comme l’un des précurseurs de la littérature de science-fiction et de romans policiers. Il naît dans une famille de comédiens ambulants, ses parents sont pauvres, tuberculeux et son père alcoolique. Il se retrouve orphelin à 2 ans. Ce drame l’a marqué à vie. Il fut adopté par Mr et Mme ALLAN et prit le nom de Edgar ALLAN POE. Son frère de 4 ans et sa sœur de 1 an furent recueillis de leur côté. A 6 ans, il part avec les ALLAN en Angleterre puis revient aux USA à 11 ans. Il fréquente la Richmond Academy où il est brillant élève. Il entre à l’Université à 16 ans. C’est à ce moment-là qu’il commence à avoir des dettes de jeu et ses relations avec son père adoptif se dégradent. Il quitte la maison et s’engage dans l’armée. Il publie son premier recueil de poèmes (TAMERLAN). Il entre à West Point deux ans plus tard mais s’en fait sortir en 1831. Il passe en cour martiale accusé de « négligence patente de son devoir et de désobéissance aux ordres ». Il va habiter chez une tante, Maria CLEMM, mère d’une fillette de 9 ans, Virginia, qu’il épousera 5 ans plus tard. Il collabore à une revue de Richmond et écrit des nouvelles qui sont publiées, ce sont des récits d’épouvante teintés de surnaturel (contes de l’Arabesque). Il gagne un prix avec « Manuscrit trouvé dans une bouteille ». Son talent est enfin reconnu. En 1834, il devient rédacteur du Messenger, mais en raison de son comportement caractériel et de ses excès de boisson, cette collaboration va s’arrêter. Il s’installe à New-York avec sa tante et Virginia. Réduit à la pauvreté, il continue d’écrire des contes. En 1839, les Histoires Extraordinaires lui apportent une certaine notoriété. En 1845, son poème « le Corbeau » lui vaut enfin le succès. Virginia meurt en 1847. Il boit de plus en plus. Pendant les deux dernières années, il mène une existence instable, les dettes et l’alcool le plongent dans la déchéance. Il est retrouvé dans une auberge complètement inconscient en proie à une crise de delirium tremens. Il meurt 4 jours plus tard à l’hôpital de Baltimore le 7 Octobre 1849. Il a 40 ans… Charles BAUDELAIRE, autre poète maudit, a traduit l’œuvre d’Edgar POE. Ils ont une même conception de l’Art littéraire ainsi qu’une fascination pour la perversité.

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La romancière et l’archéologue par Agatha Christie MALLOWAN Agatha Christie est née en 1891 au Royaume uni ; elle se marie une première fois avec le colonel Archibald. Dont elle a une fille Rosalie ; elle devient célèbre en 1926 en publiant son roman : le meurtre de Roger Ackroyd. Elle divorce en 1928, se remarie en 1930 avec l’archéologue Max Mallowan âgé de 26 ans (elle a 41 ans) : « épouser un archéologue, plus vous vieillirez, plus il vous aimera ».

Ce livre est paru en Angleterre en 1946 mais a été publié en France en 2005, il relate ses aventures au Moyen orient entre 1930 et 1939 : ils ont voyagé dans l’Orient express fouillent en Irak, Syrie, campent dans le désert… « Pour dépoussiérer les objets les plus fragiles elle utilisait une aiguille à tricoter et un pot de crème pour le visage ». Ses voyages lui ont inspiré ses romans les plus célèbres : Mort sur le Nil, crime de l’orient express, meurtre en Mésopotamie. Ce livre n’est pas un ouvrage d’érudition c’est un livre fourmillant de détails et d’évènements quotidiens, plein d’humour et d’autodérision : c’est une femme charmante, bonne compagne de voyage ….