recherche d’une stratégie de restructuration d’un...

123
directeur pédagogique professeur maître epfl expert étudiante patrick mestelan jean-claude bolay jérôme chenal françois laurent aline vollmer recherche d’une stratégie de restructuration d’un quartier précaire de la région de dakar aux abords du lac thiouroure, wakhinane-nimzatt, guédiawaye énoncé théorique janvier 09, projet de master 08/09, epfl

Transcript of recherche d’une stratégie de restructuration d’un...

Page 1: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

directeur pédagogique

professeur

maître epfl

expert

étudiante

patrick mestelan

jean-claude bolay

jérôme chenal

françois laurent

aline vollmer

recherche d’une stratégie de restructuration d’un quartier précaire de la région de dakar

aux abords du lac thiouroure, wakhinane-nimzatt, guédiawaye

énoncé théorique janvier 09, projet de master 08/09, epfl

Page 2: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

2

Page 3: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

3

table des matières

1_prologue 7

1.1_introduction 9

1.1_introduction 9

1.1.1_motivation 9

1.1.1_motivation 9

1.1.2_problématique 11

1.1.3_objectifs 11

1.2_contexte géographique de Guédiawaye 13

1.2.1_topographie 13

1.2.2_climat 14

1.2.3_hydrographie 16

1.3_contexte historique et urbanistique de Guédiawaye 19

1.3.1_genèse 19

1.3.2_morphologie du tissu urbain 23

2_diagnostic 31

2.1_contexte socio-économique de Guédiawaye 33

2.1.1_démographie 33

2.1.2_données de l’enquête socio-économique 34

2.2_contexte infrastructurel 49

2.2.1_voiries 49

2.2.2_transports 50

2.2.3_infrastructures 53

2.3_contexte résidentiel et équipements 63

2.3.1_habitat 63

2.3.2_équipements 81

Page 4: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

4

3_perspectives 87

3.1_bilan 89

3.2_ stratégie de restructuration 95

3.3_intentions du projet 99

4_bibliographie 105

4.1_ouvrages 105

4.2_articles 105

4.3_rapports 106

4.4_sites internet 107

4.5_sources graphiques 107

5_annexes 109

5.1_quelques chiffres 109

5.2_questionnaire de l’enquête 111

5.3_données de l’enquête 119

5.3.1_concessions 119

5.3.2_ménages 121

Page 5: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

5

liste des acronymes

Agence de Développement Municipale

Agence Française de Développement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie

Afrique Occidentale Française

Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar

Droit de Superficie

Institut Africain de Gestion Urbaine

Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains

Permis d’occuper

Programme de Renforcement et d’Equipement des Collectivités Locales

Sénégalaise Des Eaux

Service Régional de la Statistique et de la Démographie

Société Nationale des Eaux du Sénégal

Titre Foncier

ADM

AFD

ANSD

AOF

ASECNA

DS

IAUG

PHUEH

PO

PRECOL

SDE

SRSD

SONES

TF

Page 6: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.
Page 7: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

1_prologue

Page 8: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

8 _prologue

Page 9: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

9

1.1_introduction

1.1.1_motivation

1.1_introduction

1.1.1_motivation

Souvent développées à partir d’un noyau colonial placé de manière économiquement

stratégique, les grandes agglomérations africaines actuelles connaissent un

taux de croissance extrêmement élevé dès la fin des années 1950. Dakar est l’une

d’entre elles. Ville portuaire, ancienne capitale de l’AOF, elle est aujourd’hui

celle de la République du Sénégal. Elle absorbe une grande partie de l’explosion

démographique générale des villes sénégalaises : la proportion de la population

urbaine du pays passe de 25% en 1960 à 41% en 2002 et la région de Dakar en

regroupe les 52,8% sur un territoire qui ne représente que 0,28% de la superficie

nationale (ANSD, 2007).

La capitale sénégalaise ne peut endosser cette croissance galopante, due à

la combinaison de l’exode rural et d’un taux de natalité élevé, et assiste au

développement de quartiers irréguliers à sa périphérie. Les déguerpissements

d’habitations spontanés du centre ville, sans qu’une zone soit automatiquement

aménagée pour un relogement, accélèrent encore le processus et participent à la

prolifération d’habitations précaires et illégales représentant aujourd’hui plus de

30% de la superficie habitée de l’agglomération dakaroise (PHUEH, 2004). Leur

particularité réside dans le fait que ce sont pour la plupart des constructions en

dur, destinées à durer.

Peu abordée dans le cadre du cursus d’étude en architecture, la problématique

de l’habitat précaire touche pourtant entre 60 et 80% des habitants des villes

africaines et 76% au Sénégal (UN-HABITAT, 2001). Le projet de Master se présente

pour moi comme l’opportunité d'étudier ce thème afin de répondre à l’envie de

comprendre quels en sont les enjeux. La région de Dakar propose un cadre adapté

pour développer un tel cas d'étude.

Page 10: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

10 _prologue

Page 11: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

11

1.1.2_problématique

1.1.3_objectifs

L’énoncé théorique se penche sur la ville et département de Guédiawaye, l’une

des villes nouvelles de la région de Dakar. Celle-ci est concernée par un projet de

tronçons routiers intercommunaux intégrant et élargissant le tracé existant, et

surtout, traversant un quartier construit de manière spontanée. C’est cette portion

de ville en particulier qui fait l’objet du travail de Master. Il s’agit, dans un premier

temps, de cerner les caractéristiques géographiques, historiques et urbanistiques

générales afin de comprendre ce qui a engendré la formation de ce quartier. Une

analyse plus ciblée s’intéresse ensuite à sa population, aux bâtis existants et aux

équipements de la zone étudiée en vue d’en dégager les besoins.

Les objectifs sont, une fois les besoins du quartier établis, de comprendre quels sont

les enjeux à prendre en compte lors d’une restructuration. Prenant le projet de

tronçon de route comme une donnée de la problématique, il s’agit alors de formuler

une stratégie d’aménagement de la zone qui tienne compte des réinstallations que

ce tronçon implique, ainsi que des espaces libres à aménager qu’il engendrera.

Le projet architectural pourra s'appuyer sur cette stratégie de restructuration

pour le développement ultérieur d’un morceau de quartier et d’une proposition

d’habitats.

Page 12: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

12 _prologue

basaltessables dunairessables marins

dakarpikinerufisqueguédiawaye

Page 13: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

13

1.2_contexte géographique de Guédiawaye

1.2.1_topographie

Dakar et sa région se situent sur la presqu’île du Cap Vert, constituant le point le

plus occidental du Sénégal et du continent africain. C’est une région de failles, mais

aussi une zone volcanique dont les dernières manifestations remontent à environ

800’000 ans. Les deux volcans inactifs, appelés « les Mamelles », se sont mis en place

au Quaternaire au Nord de la presqu’île, ces deux monts constituent les points

culminants de la région, le plus haut s’élevant à 105 mètres. Bien que le relief soit

généralement bas, l’extrémité Ouest est relativement élevée (10 à 20 mètres au dessus

du niveau de la mer) formant des falaises sur la ligne de rivage. La côte Nord quant

à elle est constituée de dunes se trouvant sur des sables essentiellement d’origine

marine fixés par les coulées volcaniques (IAGU, 2007). Elles sont orientées Nord-

Est, Sud-Ouest et plantées de filaos1 sur le littoral afin de retenir l’avancée de la

mer. Des dépressions inter-dunaires appelées « Niayes » aux sols hydromorphes à

halomorphes partiellement argileux, offrent un cadre propice au développement

d’une végétation naturelle importante ainsi qu'à des aménagements agricoles.

Le département et ville de Guédiawaye se situe au centre de la région métropolitaine

de Dakar, à quelques 13 kilomètres au Nord-Est et sont donc constitués de cette

zone dunaire. Guédiawaye est limitée au Nord par l’Océan Atlantique, au Sud par

la Grande Niaye et la ville de Pikine, à l’Ouest par la route de Cambérène, une

route départementale.

1 Pins plantés comme brise-vents en bord de mer.

Page 14: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

14 _prologue

1.2.2_climat

Par sa position avancée dans l’Atlantique, la région de Dakar bénéficie d’un

microclimat de type côtier tempérant la chaleur et la sécheresse à l’intérieur

du pays. Les températures moyennes varient entre 17 et 25°C en période froide

allant de novembre à février et de 25 à 35°C en période chaude, soit de mars à

octobre. Cette position en bord de mer et les flux qui la balaient favorisent un taux

d’humidité relative élevé (62 à 91%).

Une année compte deux saisons principales selon le critère pluviométrique. La

saison sèche s’étend de novembre à mai, elle est relativement fraîche et humide.

L’Alizé maritime souffle de décembre à mars, du Nord au Nord–Est. Ce vent, issu

de l'anticyclone des Açores, humide et frais, a une influence sur la température.

Il n’engendre pas de précipitations mais peut déposer de la rosée. Il provoque la

migration des dunes littorales et par conséquent l’ensablement des routes.

L’Harmattan est un autre type d’Alizé provenant du Sahara. De direction Nord-Est

à Est, ce flux sec souffle de décembre à février, frais la nuit mais chaud le jour, il est

souvent chargé de fines particules de sable et de poussières. Les valeurs d’humidité

relative les plus faibles sont ainsi observées aux alentours d’octobre-décembre et

avril. L’insolation atteint son maximum au mois d’avril.

La saison des pluies, ou hivernage, s’étend de juin à octobre, elle débute avec

l’arrivée de la mousson, provoquée par la venue de l'Alizé issu de l'anticyclone de

Sainte-Hélène dans l'Atlantique Sud. Ce courant atmosphérique de direction Sud-

Ouest parcourt un très long trajet maritime le rendant particulièrement humide

et le chargeant donc d’abondantes précipitations atteignant leur maximum au

mois d’août (les mesures annuelles des pluies étant comprises entre 500 et 600mm

et les valeurs journalières généralement entre 0,1 et 50mm). À cette période

correspondent également les valeurs maximales de température et d’humidité

relative, alors que l’ensoleillement est minimal.

C’est dans ce laps de temps que des orages violents sont souvent à l’origine de crues

importantes. Vitales pour la recharge de la nappe et pour végétation de la zone,

celles-ci occasionnent cependant de nombreuses difficultés dues aux inondations qui

paralysent le fonctionnement urbain et dégradent les habitations, particulièrement

Page 15: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

15

depuis les années 2000.

En effet, alors que la région connaît une phase très humide de 1955 à la fin des

années 60, la sécheresse frappe ensuite périodiquement depuis 1968, l'abondance

des pluies exceptionnelles de 1999 par rapport aux décennies antérieures relance

une phase plus pluvieuse jusqu’au cas extrême de 2005, où des pluies diluviennes

s’abattent sur la région et provoquent d’importantes inondations. Depuis, nombre

de quartiers ont les pieds dans l’eau chaque année et des eaux stagnent longtemps

voire constamment à certains endroits.

Page 16: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

16 _prologue

1.2.3_hydrographie

Un système aquifère constitué des sables emprisonnés du Quaternaire, d’alluvions

graveleuses et des sables dunaires fonctionne comme un réservoir. La nappe y circule

librement et forme une multitude de bassins et sous-bassins mais sans écoulement

superficiel vers la mer. Sa profondeur est inférieure ou égale à 1m aux endroits les

plus bas, entre 1 et 2m dans les zones inondables et supérieure à 2m dans les zones pas

ou rarement inondées. Seule la pluie recharge cette nappe largement exploitée pour

l'alimentation en eau potable de la ville de Dakar et sa banlieue. Les précipitations

s’infiltrent dans le sol sablonneux excepté dans les cuvettes inter-dunaires où la

nappe est affleurante ou même superficielle. Ces dépressions correspondent, de ce

fait, aux zones inondables.

La zone à laquelle le présent mémoire propose de s’intéresser se situe dans une

dépression inter-dunaire. Son occupation ne débute qu’avec les sécheresses des années

70, ces terres étant jusqu’à cette période exploitées pour la culture maraîchère. Elle

côtoie par ailleurs une étendue d’eau naturelle, le lac Thiouroure.

hauteur de la nappe phréatique( SONES, 2004, page 5 )

Page 17: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

17

lac thiouroure

Page 18: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

18 _prologue

urbanisation

Page 19: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

19

1.3_contexte historique et urbanistique de Guédiawaye

1.3.1_genèse

Il semble que la première occupation de l’actuel département de Guédiawaye

remonte à 1883, quand la confrérie layenne, crée par le Guide religieux Seydina

Limamoulaye, s’implante sur la colline de Ndingala.

1952 est la seconde date déterminante à laquelle l’Etat crée d’urgence le quartier de

dégagement de Pikine-Dagoudane afin de bloquer l’urbanisation à l’Est de Dakar.

Des habitations spontanées s’établissent dès les années 1960. En 1967, les déguerpis

de plusieurs quartiers centraux de Dakar sont recasés dans la partie Ouest de la

ville appelée aujourd’hui « Premier Guédiawaye ». Des années 1970 aux années

1990, le projet pilote des Parcelles Assainies, ainsi que l’habitat planifié, renforce le

processus d’urbanisation autour de ce premier noyau puis s’étend vers l’Est.

Le 8 octobre 1990, Guédiawaye est reconnue administrativement en tant que

commune, puis en tant que ville dès le 22 mars 1996. Elle est alors divisée en

cinq communes d’arrondissement (Ndiarème-Limamoulaye, Golf-Sud, Sam-

Notaire, Wakhinane-Nimzatt et Médina-Gounass) mais reste encore rattachée

au département de Pikine. C’est en 2002 que la ville de Guédiawaye devient le

quatrième département de la Région, rejoignant Dakar, Pikine et Rufisque.

Ainsi, selon cette répartition actuelle des communes, l’urbanisation du département

de Guédiawaye s’est développée depuis Sam Notaire, gagnant ensuite Médina-

Gounass, premier quartier irrégulier. Sont ensuite habitées les communes de Golf-

Sud et Ndiarème-Limamoulaye et enfin Wakhinane-Nimzatt. Le périmètre faisant

l’objet de ce travail se situe sur cette dernière, il couvre les quartiers de Darou

Rahmane 2, une partie d’Angle Mouss 2 et Nimzatt 2 qui la composent.

Page 20: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

20 _prologue

golf-sud sam-notaire médina-gounassndiarème-limamoulaye wakhinane-nimzatt

guédiawaye

Page 21: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

21

wakhinane-nimzatt

Page 22: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

22 _prologue

Page 23: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

23

1.3.2_morphologie du tissu urbain

Contrairement à un nombre certain de villes de la région de Dakar, Guédiawaye et

par extension Wakhinane-Nimzatt ne se sont pas formées autour d’un village lébou2

traditionnel , mais suite à l’arrivée, par vagues successives, de populations chassées

de la capitale, complétées par l’exode rural. Ceci explique partiellement la relative

orthogonalité des îlots. Comme il a été évoqué, certains secteurs ont fait l’objet

d’une planification alors que d’autres l’ont précédée. Cette rupture foncière n’est

cependant pas si nette en plan. En effet, le maillage que constituent les îlots et les

rues se ressert de manière progressive et témoigne de l’antériorité des habitations

irrégulières.

Un îlot régulier se compose de 6 à 10 parcelles dos à dos, globalement de 10 par 15

mètres. Ces dimensions se réduisent parfois presque de moitié lorsque la division

parcellaire n’est pas officielle mais résulte du morcellement et de la vente de champs

de culture.

Les parcelles sont majoritairement occupées par des habitations en matériaux

durables, quelques baraques représentent actuellement des implantations

ponctuelles. Même si les constructions de plusieurs niveaux tendent à se multiplier,

elles restent placées aux abords des axes bitumés dont le rez comporte généralement

une boutique. En dessus, ces constructions s’élèvent sur un à deux étages. Faisant

face à la grande parcelle carrée de l’ASECNA, quelques habitations nouvelles se

mettent à l’échelle des constructions celle-ci. En effet, ce vaste terrain en plein

développement s’urbanise généralement sur plusieurs niveaux.

Il est constaté que les « vides », abstraction faite des terrains de sports, sont les espaces

de rencontre dégagés aux abords des mosquées. Ils sont les lieux de rassemblements.

Hormis ces espaces, les rues constituent le terrain propice aux échanges, un lieu

public en soi, bien plus qu’une voie de passage.

La dispersion du bâti au centre de la zone d’étude révèle l’ampleur des inondations.

Il est également relevé que les constructions isolées subsistant sont souvent sur

plusieurs niveaux, venant du fait que le rez submergé peut être abandonné.

2 Le peuple lébou est un sous-groupe de l’ethnie Wolof, occupant de la presqu’île du Cap Vert à l’arrivée des premiers colons dans la région.

Page 24: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

24 _prologue

Page 25: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

25

Page 26: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

26 _prologue

Page 27: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

27

diversité du bâti

Page 28: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

28 _prologue

Page 29: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

29

qualités du bâti

«rez + 1»«rez + 0»«rez-de-chaussée»«baraque»

«rez + 2»

«rez + 0» se distingue de «r-d-c» de par sa surface d’occupation plus élevée et sa possible croissance en hauteur.

Page 30: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.
Page 31: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

2_diagnostic

Page 32: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

32 _diagnostic

Page 33: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

33

2.1_contexte socio-économique de Guédiawaye

2.1.1_démographie

Les données démographiques de l’Agence Nationale de la Statistique et de la

Démographie proviennent essentiellement du troisième recensement national de

2002, actualisées par des enquêtes périodiques. La population de la région de

Dakar est estimée en 2006 à 2 498 011 habitants dont la décomposition par tranche

d’âge révèle que plus de la moitié ont moins de 20 ans et que les plus de 60 ans n’en

représente que 5%. Si d’un point de vue surfacique, le département de Guédiawaye

ne constitue que 2,3% de tout le territoire dakarois, il absorbe cependant 285 192

habitants, soit 11,4% du total et se profile ainsi comme le plus dense.

La commune de Wakhinane-Nimzatt s’étend sur quelques 3,6 km2, soit 28%

de Guédiawaye. En 2006, sa population se chiffre à 69 283 habitants dont 35

202 femmes et 34 081 hommes, équivalant respectivement à 50,8% et 49,2%.

Aujourd’hui, les habitants sont estimés à 73 027 (Ingésahel-Urbaplan, 2008)

représentant ainsi une augmentation de 5,4% échelonnée sur deux années.

L’accroissement démographique annuel de la commune d’arrondissement semble

donc être de 2,7%.

Sur la base des ces quelques chiffres, et admettant que la zone d’étude constitue

approximativement le dixième de Wakhinane-Nimzatt, il est approximativement

conclu que le nombre des habitants du périmètre considéré avoisine les 7 000.

Toutefois, cette première estimation est vérifiée ci-après et confrontée aux résultats

recueillis sur le terrain.

Page 34: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

34 _diagnostic

En vue d’améliorer le fonctionnement global des transports de la région de Dakar,

l’ADM projette la réalisation de huit grands tronçons routiers intercommunaux

répartis dans les quatre départements que sont Dakar, Pikine, Guédiawaye et

Rufisque. Financé par l’AFD, le tronçon numéro cinq prévoit d’optimiser la fluidité

du trafic et la desserte de la cité dortoir qu’est Guédiawaye. Il est constitué d’un

premier segment de 2x2 voies quand la largeur actuelle est généreuse et le permet,

puis se réduit à 3 voies le long de la Corniche de Guédiawaye, de la traversée du

tissu d’habitat spontané et se prolonge jusqu’au raccordement à la route de Malika

(ADM, 2006).

Sur appel d’offre international, l’ADM a confié l’étude « Elaboration et assistance

au suivi de la mise en œuvre d’un plan d’action de réinstallation de populations

pour la Route des Niaye-Corniche-Yembeul (Tronçon 5 du PRECOL) » au

Groupement Ingésahel-Urbaplan-Transitec. A la suite d'une identification et d'un

recensement de l’ensemble des habitations situées de part et d’autre du tracé futur,

le Groupement a mené une enquête socio-économique sur un échantillon aléatoire

de parcelles. Ce sondage révèle les conditions de vie de la population des abords du

tronçon de route à venir (Ingésahel-Urbaplan, 2008).

Les données ont été recueillies à travers un questionnaire interrogeant le chef de

concession ainsi que les chefs de ménage sur la constitution du foyer, les équipements

existants et manquants, la gestion des ordures, la mobilité, l’éducation, la santé,

l’activité, les inondations et, pour les riverains du lac Thiouroure, leur rapport à

celui-ci.

Afin d’établir avec précision la composition et la situation des ménages de la

portion d’habitats irréguliers, il est proposé, ci-après, de mettre en parallèle ses

résultats avec ceux de la commune dans laquelle cette zone se situe et d’en dégager

les similitudes et les dissemblances. Ce chapitre analyse, à cet effet, les réponses

des questionnaires de Wakhinane-Nimzatt et prête une attention particulière aux

foyers sis dans le périmètre étudié. Sont dès lors concernés 101 ménages répartis

entre quelques 96 concessions, parmi lesquels respectivement 44 et 53 trouvent leur

emplacement sur le site délimité.

2.1.2_données de l’enquête socio-économique

Page 35: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

35

Il est toutefois gardé à l’esprit que ces données correspondent à la situation des

foyers des abords de la route à venir, l'enquête n'a donc pas couvert l’ensemble du

secteur pris en compte dans ce mémoire. Elle donne tout de même des indications

sur une portion représentative de celui-ci.

Page 36: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

36 _diagnostic

date d’acquisition de la parcelle

avant 19771977-19861987-1996après 1996

Page 37: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

37

_acquisition de la parcelle

Le questionnaire s’intéresse à la date et au mode d’acquisition ainsi qu’à la

situation foncière. Il apparaît que, parmi les parcelles dont la date d’acquisition est

connue, les deux seules antérieures à 1977 se situent hors de la zone d’étude et en

bordure Sud de la route de la Corniche. L'appropriation des terrains se trouvant au

Nord de celle-ci semble ne pas débuter avant 1987. Sur un point situé en hauteur,

placé entre le lac et la limite Est de la commune, se distingue un noyau de parcelles

acquises entre 1977 et 1986. Le développement des concessions en contrebas, soit

aux abords du lac et actuellement les plus sujettes aux inondations, ne s’amorce

qu’à partir de 1987.

Le mode d’acquisition des parcelles se fait, généralement à Wakhinane-Nimzatt, par

l’achat. Seule une concession a fait l’objet d’un don sur l’ensemble de la commune et

l’héritage n’est que peu représenté. Effectivement, il ne concerne que 8 parcelles au

total dont 2 seulement dans le périmètre étudié. La petitesse de ce chiffre démontre

également la jeunesse de l’urbanisation de ce territoire. Pour les mêmes raisons,

il est alors logique qu'il n'y ait eu, dans 95% des cas, qu'un seul propriétaire par

concession. Lorsqu'il y a des propriétaires multiples, soit entre 2 et 7, au minimum

l’un d’eux réside dans la concession. En revanche, parmi les propriétaires uniques,

si 3 sur 4 habitent leur propriété hors de la zone d’étude, ils sont moins d’un sur 2

dans le secteur concerné. Cela signifie que, en

Page 38: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

38 _diagnostic

mode d’acquisition de la parcelle

achatdonhéritagebaraque

Page 39: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

39

propriéaitaires occupants

plusieurs occupants1 occupant0 occupants

Page 40: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

40 _diagnostic

titre de propriété

permis d’occuperouinoninconnu

Page 41: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

41

Les données exploitées sont uniquement celles de la zone d’étude. Une concession

habitée compte entre 5 et 23 personnes et la moyenne équivaut presque à 12

habitants par foyer. Toutefois, en vue d’estimer la population totale du périmètre

en se basant sur ces données, il serait réaliste de nuancer le résultat en le faisant

correspondre avec le nombre de niveaux des habitations. Néanmoins, la totalité

des concessions de l’échantillon ne s’élevant pas au-delà du rez-de-chaussée à

une exception près, l’approximation de la démographie de la zone peut dès lors

s’appuyer sur cette moyenne et les suivantes.

La moyenne du nombre de ménages par concession habitée est à peine supérieure

à 1, ceci en conséquence du fait que seulement 2 concessions comptent plusieurs

ménages, respectivement 2 et 3. Il semble opportun de relever que ces 5 familles

(2+3) sont incluses dans les 14 locataires comptabilisées dans l’échantillon.

L’examen du statut d’occupation des chefs de ménage dévoile que parmi les 44

recensés, 14 sont donc locataires, 4 sont hébergés et les autres sont propriétaires

résidents. La proportion de ces derniers est alors de 59% et s’avère fidèle aux

statistiques régionales. Les 32% de locataires obtenus sur le terrain s’éloignent en

revanche des 44% de la région de Dakar.

Si 23% des individus à la tête du ménage sont des femmes, les 77% restants sont

donc des hommes (contre 83% pour la capitale et son agglomération). Parmi eux,

2 représentent les seuls célibataires de l’échantillon, les autres étant mariés à 1 ou

2 épouses dont le pourcentage s’élève à respectivement 76% et 24%. Cette part de

bigames permet d’introduire la dimension religieuse et faire le constat que 95% des

chefs de ménages, féminins et masculins confondus, sont musulmans. Quant aux 5%

restants, ils sont le reflet des 2 foyers catholiques. Une question relative à l’ethnie

révèle que la population est majoritairement Wolof, à 42%, suivi de 32% de Peuls,

puis de 16% de Sérères, les 10 restants se répartissant entre Diolas, Manjacks,

Maures, Socés et Soninkés.

Du point de vue de l’éducation, il est préoccupant d’observer que 54% des

responsables de familles n’ont suivi aucun enseignement et que, de surcroit, 32%

n’ont pas poursuivi leur instruction au-delà de l'enseignement primaire. En

revanche, au niveau de la génération suivante, 18 enfants en âge d’être scolarisés sur

_effectifs et profils des ménages

Page 42: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

42 _diagnostic

statut d’occupation

propriétaireslocataireshébergés

Page 43: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

43

les 130 comptabilisés ne le sont pas, soit un peu plus d’un sur 10. Ceci équivaut à

environ 1 pour 2 ménages, le nombre moyen d'enfants par ménage étant de 5,2. Une

certaine réserve est cependant à émettre, puisqu’une centaine d’enfants est écartée

ici, supposant qu'ils sont en bas âge et donc pas encore scolarisables.

Pour résumer, en correspondance avec les moyennes générales des différents individus

composant les ménages, quatre profils différents se dégagent s’illustrant comme

suit et se distinguent bien du foyer-type dakarois caractérisé statistiquement, entre

autres, par une moyenne de 7,6 personnes, 83% de chefs de ménage masculins, 30%

de polygamie et 3,7 enfants par femme.

Selon cette moyenne et compte tenu du fait que le périmètre d’étude dénombre

quelques 890 parcelles occupées, le nombre d’habitants s’élève à plus de 10 000.

2 x

( 5 % )

10 x

( 23 % )

8 x

( 18% )

24 x

( 54% )

moy. 4,1 moy. 5,2

Page 44: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

44 _diagnostic

ethnies

wolofssérèrespeulsautres

Page 45: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

45

_activité professionnelle

L’évaluation du statut professionnel révèle que, proportionnellement, sur 10 chefs

de ménages, presque 6 exercent des activités à leur propre compte, 2 sont salariés

et 2 inactifs. La portion des travailleurs autonomes est constituée, entre autres, de

40% de commerçants et 40% d'artisans. Tous se rendent dans le département de

Guédiawaye ou même à Dakar pour travailler à l’exception d’une commerçante

et de l’unique agriculteur du lot, exerçant à proximité. Parmi les salariés, 8 sont

engagés à plein temps et un seul à temps partiel. Hormis l’un d’entre eux, ils

travaillent généralement dans la capitale. Dans la part inactive des individus à la

tête d’une famille, sont regroupés les personnes au foyer, les retraités et un seul

individu ayant répondu être au chômage. Ces proportions donnent une indication

quant à la répartition des activités de la population, gardant toutefois à l’esprit

que seuls les chefs de ménage sont sondés et que, notamment de ce fait, les 11,7% de

chômeurs des statistiques de la région de Dakar ne sont de loin pas représentés. Ces

résultats confirment toutefois la caractérisation de zone dortoir et démontrent la

prédominance des métiers indépendants.

Page 46: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

46 _diagnostic

priorité 1 priorité 2 priorité 3

voiries 29 5 2adduction eau 3 7 1eclairage public 3 12 6assainissement collectif 4 7 11école 2 2 2terrain de sport 0 1 3poste de santé 0 8 4édicule public 0 0 6équipement culturel 0 0 0marché 2 1 3arbres 1 0 0ramassage ordures 0 1 5

Le questionnaire interroge aussi les habitants sur ce qu’ils considèrent comme

manquant à leur quartier. Il demande quelles sont les trois priorités parmi de

nouvelles voiries, une adduction d’eau, un éclairage public, un assainissement

collectif, des écoles, des terrains de sport, des postes de santé, des édicules publics,

des équipements culturels, des marchés, des plantations d’arbres, un ramassage

d’ordures ou encore s’ils relèvent une autre absence importante.

priorité 1 priorité 2 priorité 3

0 1 0 0 3 49 12 417 8 70 0 00 5 20 3 00 0 01 1 10 0 11 1 92 4 11

Page 47: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

47

Au lieu d’interpréter quantitativement ces données, il s’agit de mettre les priorités

en relation en vue de dégager ce qui prévaut, partant du principe qu’un résident

ne privilégie pas ce à quoi il a déjà accès. Ainsi, le raccordement aux réseaux

semble essentiel en général, d’abord aux voiries et à l’eau mais l’éclairage public

et l’assainissement sont des priorités manifestes. Une fois ces connexions établies,

l’importance est ensuite accordée aux édifices publics, et enfin à l’arborisation.

Les chapitres suivants font donc l’inventaire des infrastructures et équipements et

déterminent où se situent ceux existants et ceux manquants en vue d’énoncer une

stratégie de restructuration.

voiries

éclairagepublic

poste desanté

marché

adductioneau

école

assainissementcollectif

terrain de sport

égliseposte de police arbres

édiculespublics

ramassageordures

Page 48: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

48 _diagnostic

Page 49: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

49

2.2_contexte infrastructurel

2.2.1_voiries

Les limites Nord et Ouest du secteur étudié sont les seules voies bitumées que la

zone compte actuellement. Aux vues de l’importance d’une bonne desserte, tant

pour l’amélioration de la mobilité, du transport de marchandises ou l’évacuation

des déchets, la nécessité de l’aménagement d’infrastructures routières paraît donc

évidente pour son développement.

Se référant au réseau viaire environnant, force est de constater que les voies

quadrillant Guédiawaye s’amoindrissent, voire s’interrompent au contact des

secteurs n’ayant pas fait l’objet d’une planification. Effectivement, certaines

routes trouvent leur aboutissement à l’extrémité Sud-Est de Wakhinane-Nimzatt.

L’irrégularité du tissu urbain engendre des espaces interstitiels carrossables

restreints, compromettant ainsi une perméabilité tant Nord-Sud qu’Est-Ouest.

Quand bien même il serait complexe de relier les axes principaux entre eux alors

que l’urbanisation a précédé l’aménagement des routes, il paraît nécessaire de faire

communiquer cette impasse en direction de Yembeul, de surcroit lorsque le suivi

d’un tracé relativement linéaire existant semble s’y prêter. La limite Est du périmètre

d’étude apparaît alors comme l’opportunité d’établir une connexion transversale

secondaire, raccordant donc l’extrémité Sud-Est de Wakhinane-Nimzatt, la route

actuellement bitumée en bordure Ouest et le futur tronçon 5.

Dans la mesure où le tracé projeté par l’ADM paraît cohérent, il est intégré tel quel

dans les réseaux routiers jugés nécessaires au désenclavement de cette portion de

ville. Il est prévu qu’un premier segment de 2x2 voies se réduise ensuite à 1x3 voies

lorsqu’il rejoint la Corniche de Guédiawaye, traverse le secteur d’habitats précaires

et se poursuit ainsi jusqu’au raccordement à la route de Malika. Compte tenu du

fait que ce nouvel axe tend à être bien plus direct que le contournement à effectuer

pour le moment, il risque d’être très emprunté. La gestion de ces abords va donc

faire l’objet d’une attention particulière et dans l’optique de ce succès, il semble

judicieux de s’intéresser aux possibilités du passage continu de deux voies doubles.

tracé des voiries

voies actuellement bitumées

tronçon intercommunal no5

propositions

Page 50: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

50 _diagnostic

La marche à pied est le premier moyen de déplacement. La palette des modes de

transports collectifs dakarois se compose essentiellement d’autobus. Le réseau

public de bus Dem Dikk, est constitué de lignes desservant le centre-ville et

l’agglomération. A Guédiawaye, la ligne 2 prend son départ à Daroukhane alors

que les lignes 5 et 12 partent depuis le terminus du département. Les arrêts et

les horaires sont généralement fixes et la capacité d’un véhicule est d’environ 80

passagers.

De plus petite taille, les cars rapides sont des minibus artisanalement aménagés

de banquettes. Ils transportent entre 25 et 40 personnes, et parfois un volume

impressionnant de marchandises sur le toit. Ils desservent toute la presqu’île du

Cap Vert, de 6 heures à minuit, suivant des itinéraires relativement constants.

Démarrant leur course le plus souvent lorsqu’ils sont complets et faisant halte à la

demande, les horaires et les arrêts ne sont donc pas précis.

Les taxis officiels circulent dans toute l’agglomération alors que les « clandos », ou

taxis collectifs, opèrent illégalement sur un périmètre plus restreint, d’une station

d’échange à une autre. Ce sont des voitures de particuliers servant au transport de

personnes. Ils représentent le seul mode de transport motorisé et commun à circuler

hors des voies bitumées.

Tractées par un cheval, les calèches sont, elles aussi, en mesure d’emprunter les

pistes de sable. Généralement, le fruit d’une fabrication maison à partir d’un essieu

de voiture, elles sont passe-partout, notamment pour circuler dans les ruelles

étriquées ou lorsque la chaussée est inondée. Les charrettes servent plutôt à la

livraison de marchandises.

Le thème de la mobilité est abordé, lors de l’enquête, selon deux angles différents,

d’une part la desserte par les transports en communs à moins de 300 mètres de

la concession ainsi que la manière dont la population se déplace habituellement,

d’autre part le moyen utilisé par le chef de ménage pour de rendre sur son lieu

d’activité. Il en ressort que, dans le périmètre d’étude, seulement 28% des foyers

ont aisément accès aux services collectifs et recourent majoritairement aux taxis

2.2.2_transports

Page 51: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

51

clandestins, suivi des cars rapides mais très peu, des bus et encore moins des

charrettes, pourtant encore très présentes. Il semble que ces dernières ne soient

utilisées par les habitants que quand ils sont très chargés et servent généralement à

la livraison. Les réponses diffèrent quant au mode requis pour se rendre au travail.

Effectivement, 34% y vont à pied, 28% en car rapide et 25% en bus. Quelques uns

prennent un taxi officiel et l'unique détenteur d’un véhicule l’utilise à cet effet.

Ces quelques données sont l’expression d’une corrélation entre la distance à

parcourir et le mode employé. Les jambes étant de loin les plus sollicitées, le taxi

clandestin est très sollicité pour les petites distances similaires venant du fait que le

principe est de le combler au maximum et de payer un petit forfait pour une petite

course. Les cars rapides sont utilisés pour toutes sortes de parcours puisqu’ils

circulent entre la banlieue et la ville. Ils ont l’avantage pour une grande course

d’être moins onéreux que les bus mais le temps de trajet peut varier. La voiture

particulière, symbole de la réussite, n’est que minoritairement représentée dans

cette zone défavorisée, le vélo est globalement absent en raison du danger et de

l’ensablement des routes.

Page 52: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

52 _diagnostic

gestion des eaux usées

dans le lacdans la ruedans la concession

Page 53: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

53

_eau

Si 80% des concessions enquêtées sont raccordées au réseau d’eau potable, il n’en

demeure pas moins qu’une part minoritaire recourt toujours aux puits et bornes-

fontaines pour s’alimenter, mais le phénomène tend à diminuer tant il est connu

que le degré de pollution est fortement élevé. La population s’accorde à considérer

le lac Thiouroure comme étant très pollué et ne semble pas utiliser son eau à des

fins domestiques. Pourtant, le poisson y est encore pêché et des berges cultivées

le côtoient. Tout ceci n’est certainement pas sans rapport avec le fait que le ¾ des

enquêtés disent être confrontés à des maladies liées au lac mais également aux

tanneries installées sur ses rives.

L’évacuation des eaux usées semble se faire, pour moins d’un tiers, dans la concession

alors que pour les deux autres tiers les eaux sont déversées en dehors. Celles-ci

sont généralement dispersées dans la rue juste devant le domicile ou encore dans

le lac. Elles sont en partie responsables de la pollution grandissante de la nappe

phréatique et de son taux élevé de nitrate. Toutes les habitations disposent en

revanche de toilettes aboutissant à une fosse septique. La vidange de celle-ci n’est

cependant pas évidente et son lien avec les eaux souterraines lors des inondations

contribuent également à la dégradation de la nappe.

2.2.3_infrastructures

Page 54: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

54 _diagnostic

borne-fontaine

puit

Page 55: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

55

eaux grisess

cultures

Page 56: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

56 _diagnostic

inondations

à l’année2-3 mois après hivernagehivernageun peu (quelques jours après les pluies

Page 57: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

57

_drainage

Ou plutôt absence de drainage. De plus en plus de bassins de rétentions voient le

jour aux alentours, mais ils ne concernent pas les eaux du site dont une partie est

naturellement récupérée par le lac tandis que le reste se rassemble aux points les

plus bas et donnent lieu à des étendues stagnantes. Sur l’échantillon sondé, les

concessions les plus touchées par les inondations sont bien entendu les plus proches

de ce lac, situées dans une cuvette affleurant la nappe phréatique. Il est révélé que les

difficultés rencontrées sont principalement la dégradation de la maison suivie des

fosses individuelles. Toujours en lien avec la topographie, la durée de ces inondations

s'étend sur quelques jours après les pluies pour les foyers s’estimant un peu touchés,

alors qu’elle s’étale sur toute la saison des pluies, voire quelques mois au-delà ou

même toute l’année pour les concessions se considérant comme très atteintes.

Si certaines familles sont alors contraintes de déserter leur concession durant

l’hivernage, d’autres essayent d’évacuer l’eau ou de remblayer, avec des végétaux, des

minéraux ou des ordures ménagères. Ces remblais augmentent alors artificiellement

le niveau du sol par endroit et n’aident en rien à l’écoulement des eaux déjà difficile

lorsque la topographie est naturelle. Outre les odeurs nauséabondes que dégagent

ces déchets moisissant, accentuées par le débordement des fosses septiques et le rejet

des eaux usées, ces eaux stagnantes constituent un milieu idéal à la prolifération de

bactéries, parasites et moustiques.

La résorption des problèmes liés aux eaux de pluies et aux inondations est donc une

des données majeure à prendre en considération et constituera une ligne directrice

à l’élaboration d’une stratégie de restructuration.

Page 58: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

58 _diagnostic

remblais

Page 59: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

59

_élécticité

Presque 80% des ménages considérés ont accès à l’électricité et parviennent

donc ainsi à un niveau de confort minimum. Il ressort de l'enquête que, parmi les

concessions raccordées, la télévision est la priorité puisqu’elle en équipe presque les

¾. Plus de la moitié des concessions sont munies d’un ventilateur afin d'affronter

la chaleur et les moustiques, moins d’un tiers possède un réfrigérateur alors qu’un

seul climatiseur n’est recensé. Enfin 16% ont un raccordement téléphonique mais

au moins la moitié des 84% restants semblent disposer d’un mobile.

Si l’éclairage atteint donc un nombre conséquent d’habitations, il n’en va pas

de même dans les rues. Effectivement, des lampadaires sont disposés à intervalles

réguliers le long des voies bitumées et quelques uns ponctuent les ruelles «

importantes ». Cependant la répartition de ces sources de lumière correspond aux

abords de la zone d’étude et néglige son centre. Une distribution plus homogène

pourrait aider à palier le sentiment d’insécurité général.

réseaux

Page 60: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

60 _diagnostic

gestion des ordures

camion / charrettesenfouissementdans le lacdans la rue

Page 61: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

61

La moitié des ordures ménagères des concessions interrogées sont collectées,

généralement par camion, cet état de fait est explicable par le fait qu'il s'agit des

parcelles situées à proximité d'un axe assez large pour en permettre le passage. Peu

de charrettes se chargent du ramassage des ordures et le reste est déversé à hauteur

de 48% dans le lac et de 26% dans la rue ou est enfoui. Certaines aires sont ainsi

progressivement transformées en décharges et coïncident souvent avec les zones

inondables, puisque elles sont désertées et que les déchets ont la capacité de pomper

une partie de l’eau.

Aux abords du lac, des tanneries informelles se sont établies sur ces rives afin de

profiter de la proximité de l’étendue d’eau, indispensable à leur fonctionnement.

Il résulte du traitement des peaux d’animaux un jus crasseux et des monticules de

poils ne faisant l’objet d’aucun ramassage, s’accumulant alors sur les berges. Outre

l’odeur particulière et les rebuts de matériaux produits, ces tanneries se situent dans

l’emprise du futur tracé de voirie intercommunale et méritent donc une réflexion

quant à leur déménagement.

_collecte des déchets

tanneries

Page 62: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

62 _diagnostic

la pièce

«durcification»

Page 63: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

63

2.3_contexte résidentiel et équipements

2.3.1_habitat

Les réponses données par les ménages interrogés lors de l’étude socio-économique

ont permis de comprendre leurs compositions et leurs conditions de vie au sein

de cette portion d’habitats irréguliers. Pour compéter la compréhension, il s’agit

maintenant de porter un regard sur les typologies de logements, d’en saisir le

fonctionnement et le mode de construction.

Dans l’éventail des typologies suivant, il est proposé de commencer par la plus

petite unité recensée sur le terrain, une petite baraque de bois de tout au plus trois

mètres par trois. Elle représente la cellule minimum ou l’urgence de s’abriter. Elle

est aussi la première composante d’une habitation. Dès qu’une maison compte

plusieurs pièces, elles sont d’abord disposées les une à côté des autres. Cette

configuration longitudinale se place souvent contre la limite la plus longue de

la parcelle. Leur nombre dépend non seulement des moyens économiques mais

aussi de la situation matrimoniale de ses occupants. En effet, dans un contexte

majoritairement musulman et potentiellement polygame, cette dimension

culturelle engendre une répartition des pièces bien précise. Ainsi, chaque femme

doit avoir son espace, les filles et les garçons également. Dans la mesure du possible,

l’époux a aussi une chambre qui lui est propre. Le salon peut être un autre élément

composant l’habitation. Celui-ci constitue la pièce où l’on reçoit, les repas n’y sont

qu’occasionnellement partagés. En effet, les membres de la famille se réunissent

généralement autour d’un plat unique (ou deux : un pour les hommes et un pour

les femmes) dans un espace communautaire distributif. Qu’il s’agisse d’une cour

extérieure, intérieure, couverte ou non, ce lieu est le centre de l’habitation. La

cuisine est souvent contenue dans un corps de bâtiment séparé. Les sanitaires sont

_typologies

Page 64: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

64 _diagnostic

Page 65: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

65

Page 66: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

66 _diagnostic

croissance

Page 67: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

67

Page 68: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

68 _diagnostic

également tenus à l’écart, dans l’angle de la parcelle, à l’opposé de l’entrée.

Lorsqu’une dalle s’étend sur l’ensemble de la parcelle, soit une cour intérieure

généreuse continue d’organiser l’habitation, soit cet espace central est couvert.

Dans ce cas, ce sont de petites courettes qui ventilent et illuminent la concession.

En effet, du fait qu’une parcelle est entourée d’autres constructions sur trois de ses

côtés, les fenêtres ne peuvent que peu s’orienter sur l’extérieur et s’ouvrent alors sur

ces percées vers l'intérieur de la parcelle. Ces ouvertures donnant dans le logement

font ressentir l’autonomie de chacun des blocs fonctionnels, comme si chaque

élément se glisse finalement entre deux dalles.

Lorsque la toiture est accessible, elle est utilisée pour s’y tenir les soirs de grande

chaleur et surtout pour y étendre le linge. Il n’est pas rare que les ferrures des

poteaux structurels en béton dépassent de la dalle longtemps, en vue de la

réalisation potentielle d'un étage supplémentaire. Côté rue, la dalle se prolonge

souvent d’environ un mètre, formant ainsi un avant-toit. Dès que la construction

s’élève au dessus du rez-de-chaussée, cet élément en saillie est alors généralement un

balcon filant sur la longueur de la façade unique.

Lorsque les constructions gagnent de la hauteur, elles sont parfois habitées d’une

famille nombreuse, mais il est plus fréquent que le ou les niveaux supérieurs soient

loués. C’est alors généralement au ménage du rez que profite principalement la

cour.

De ce bref éventail des types et modes d’habitations de la zone d’étude, il est

surtout retenu que chaque configuration paraît être l’adaptation de la précédente.

Le rapport au sol et à la cour est une donnée très importante et un élément autour

duquel la vie quotidienne semble majoritairement s'organiser. De ce fait, extruder

un volume bâti et répéter un modèle d’habitat sur plusieurs niveaux ne paraît pas

être une solution idéale lorsque cela implique la superposition de familles différentes

car en ne pouvant jouir de la cour elles perdent le rapport au sol.

Page 69: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

69

_quelques exemples

«rez + 0»

Page 70: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

70 _diagnostic

«rez + 1»

Page 71: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

71

«rez + 2»

Page 72: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

72 _diagnostic

_matériaux

le pneu

Page 73: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

73

la brique

Page 74: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

74 _diagnostic

le crépi

le carrelage

Page 75: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

75

le béton

Page 76: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

76 _diagnostic

_ matériaux le bois

Page 77: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

77

le roseau

plastique

Page 78: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

78 _diagnostic

le métal

Page 79: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

79

Page 80: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

80 _diagnostic

Page 81: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

81

2.3.2_équipements

Le relevé des équipements présents signale qu’il s’agit d’un secteur essentiellement

résidentiel. En effet, dans ce tissu urbain encore plus dense que ses alentours, que très

peu de place leur est accordé. De plus, leur emplacement semble révéler la situation

foncière du secteur. Quelques institutions religieuses et écoles sont ponctuellement

implantées. Il apparaît que les alentours comptent plusieurs complexes scolaires

dont la densification semble possible.

Un seul poste de santé est présent dans un large périmètre incluant le périmètre

étudié, ceci indique qu’il y a là un manque et qu’un centre supplémentaire s’avère

nécessaire.

En mettant en relation ces constats avec les priorités exprimées par les habitants,

il apparaît que les besoins et les manques concordent. Les équipements nécessaires

sont alors liés à la santé, l’éducation et le commerce.

institutions religieuseséducationéquipememnte publics

Page 82: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

82 _diagnostic

mosquées

Page 83: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

83

écoles

Page 84: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

84 _diagnostic

marchés

Page 85: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

85

terrains de sport

Page 86: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.
Page 87: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

3_perspectives

Page 88: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

88 _perspectives

ancien terrain de l’ASCECNA

Page 89: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

89

3.1_bilan

La première composante et ligne directrice dans l’énonciation d’une restructuration

du périmètre d’étude est l’inondation. En effet, il apparaît que les surfaces

submergées s’étendent et, en vue des changements climatiques actuels, il semble

raisonnable de considérer qu’elles peuvent encore s’étaler. La zone d’étude est

généralement confrontée à ce problème d’inondation et les deux aires les plus

critiques identifiées, se révèlent être les points topographiquement les plus bas.

En conséquence, il paraît raisonnable de rendre cette zone inondable à son

exploitation antérieure, à savoir l’agriculture. La réimplantation de cette activité

est par ailleurs un moyen de doter les environs d’une ressource économique

supplémentaire et constitue donc un moyen de contribuer au développement local.

A partir de cette proposition de départ et suivant ce parti pris, la première nécessité

en vue d’une restructuration de ce secteur consisterait à déplacer les habitations

fréquemment inondées en lieu sain. L’intention serait alors d’opérer cette

délocalisation de manière douce, c’est-à-dire de déplacer les habitants à intérieur

d’un périmètre relativement proche de leur habitat initial. Les espaces d’accueil

pourraient être, dans un premier temps, les parcelles inoccupées ou laissées à

l’abandon dans les alentours du périmètre d’intervention. Dans un second temps,

l’ancien terrain avoisinant de l’ASECNA est définit comme lieu de réinstallation

annexe, tout en ayant conscience du fait que les réalités foncières constituent un

obstacle à cette supposition. En effet, cette vaste parcelle a été morcelée puis vendue

selon un plan de lotissement établi et voit son occupation s’intensifier de jours en

jours. Même si l’urbanisation de cette étendue est déjà largement amorcée, il n’en

reste pas moins qu’elle n’est pas encore terminée et définitive. Cette hypothèse

impliquerait donc des implantations ponctuelles s’accompagnant de la volonté de

conserver un lien avec le site actuel et de se référer au lac Thiouroure comme élément

central. Ce lac est effectivement considéré comme un élément important dans la

mise en place des habitats et, dans l’optique d’une restructuration, il est estimé que

celui-ci nécessite une valorisation.

Page 90: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

90 _perspectives

points critiques

Page 91: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

91

Page 92: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

92 _perspectives

Page 93: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

93

L’énoncé s’écarte volontairement de la dimension politique et administrative

qui accompagne une restructuration. En partie parce qu’elle a longtemps figé la

réflexion et qu’elle n’est pas entièrement maîtrisée, mais aussi parce que la dimension

théorique de ce travail est l’occasion de se détacher quelque peu des considérations

politiques et administratives afin de pouvoir s’affranchir des barrières théoriques

qu’elles imposent sur le territoire physiques et ainsi de formuler une stratégie

cohérente prenant l’ensemble de la zone étudiée comme un tout.

eau

marché

terrain de sport

habitat

cultures

équipement publics

artisanat

Page 94: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

94 _perspectives

Page 95: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

95

3.2_ stratégie de restructuration

Suite aux analyses qui ont fait l’objet de ce mémoire, plusieurs lignes directrices

complémentaires se profilent. Il s’agit bien entendu d’un scénario « idéal » faisant

parfois volontairement abstraction de certaines contraintes. En effet, il paraît

important, afin de parvenir à élaborer une stratégie de restructuration, de se

détacher de l’affect néanmoins bel et bien présent.

Ainsi, dans une approche consciemment candide, s’appuyant cependant sur

les réalités du site, un périmètre dès lors inhabitable est déterminé. Dessiné en

fonction des constructions endommagées et de la topographie, il implique alors

le déplacement de familles de nombreuses concessions. Comme énoncé plus haut, il

s’agit autant que possible d’occuper des espaces les plus proches. Il est ainsi admis

que ces aires potentielles d’accueil sont les vides qu'offrent les parcelles entamées

par le tracé de la route, la fourrière municipale et, dans un futur proche, quelques

terrains assainis. En vue de l’insuffisance probable de ces surfaces, il est alors

envisagé que quelques habitations gagnent l’ASECNA.

Le cœur de la zone, une fois vidé de toute habitation, doit faire l'objet un

assainissement. Le sol est alors remodelé afin que les eaux ruissellent à nouveau

naturellement en direction du lac Thiouroure. A l’image des zones environnantes,

un bassin de rétention est créé permettant de récolter, dans un premier temps, les

eaux de l’extrémité Sud. Un canal est également imaginé, dans le but de relier ce

bassin au lac et de drainer les cultures plantées de part et d’autres de celui-ci.

Les abords de cet aménagement constitueraient le lieu de commerce et de loisirs des

alentours, organisant dans une première ceinture des équipements, tel un marché,

des surfaces artisanales et un terrain de sport. Ce scénario découle de l'idée d'animer

ces berges mais également de l’éventualité de précipitations extrêmes, puisque tous

ces programmes sont dans un sens submersibles.

Page 96: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

96 _perspectives

Page 97: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

97

marché / artisanatculturesvides

public

En définitive, la restructuration donne lieu à un plan dont le cœur est constitué

d’un bassin de rétention d’eau, d’un canal et du lac. Une organisation radiale

s’opère ensuite générant une programmation de l’intérieur vers l’extérieur, des

zones agricoles, des lieux de vie et enfin des habitations dans la zone désormais

sèche. Le projet routier du tronçon 5 prolonge l’actuel marché Khelcom et l’étend

jusqu’aux abords du bassin. Il est aussi la connexion directe entre le lotissement

de l’ASECNA et le périmètre étudié, entretenant ainsi un lien entre les familles

délocalisées et leur ancien quartier. C’est pourquoi cette composante contextuelle

retient notre attention et mérite d’être mise en exergue.

Page 98: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

98 _perspectives

Page 99: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

99

liaisons

3.3_intentions du projet

Dans cette logique radiale mise en place, l’intention principale est de requalifier les

berges du lac qui seraient alors prolongées par le canal puis par le bassin de rétention.

Dans un contexte où les surfaces libres sont les grandes absentes, il est proposé de

densifier le tissu urbain en général qu’il s’agisse d’équipements ou d’habitations.

S’appuyant sur le fait que les constructions en cours des parcelles de l’ASECNA

s’élèvent déjà sur plusieurs niveaux, il apparaît que c’est une réponse incontestable

au manque chronique d’espace causé par une trop forte occupation du sol. Le projet

approfondira alors la recherche de solutions de logement dans cette optique tout

en respectant traditions et les modes de vie locaux. Il s’intéressera particulièrement

à la capacité d’accueils qu’offrent les parcelles « entamées » par l’emprise du futur

tracé routier, la fourrière municipale et autres surfaces inoccupées.

Page 100: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

100

Page 101: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

101

remerciements

L’ensemble du groupe de suivi M. Mestelan, M. Bolay, M. Chenal et M. Laurent

pour leurs précieux conseils.

Urbaplan pour le choix du site, les informations et les données.

Monsieur Mamadou Somé et Ingésahel pour leur accueil et leur disponibilité, les

informations et les données.

Papa Ameth Keita pour sa générosité, son hospitalité, ses suggestions et ses

enseignements.

Mouhamed Diop pour son escorte sur le terrain, son coaching, ses explications et

le matériel graphique.

Sadou Diallo pour la base de données.

Amina, Alassane et Papa pour leur accueil chaleureux, les bons petits plats et le

ditakh.

Eglantine et Sonad pour leur soutien, leur aide et leur présence.

Nathalie et Sophie parce que toujours.

François-Lionel, Marie-Christine et Nadine pour la relecture.

Mannick pour ses petites attentions et son aide.

Fatoumata, Khoudjedji, Ismaïla, Youssoupha.

Page 102: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.
Page 103: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.
Page 104: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

104 _bibliographie

Page 105: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

105

4_bibliographie

4.1_ouvrages

Diop Momar Coumba. Gouverner le Sénégal: entre ajustement structurel et développement durable. Editions Karthala,

2004.

Godard Xavier. Les transports et la ville en Afrique au sud du Sahara : Le temps de la débrouille et du désordre inventif.

Editions Karthala et INRETS, 2002.

Salem Gérard. La santé dans la ville, Géographie d’un petit espace dense : Pikine (Sénégal). Editions Karthala-Orstom,

1998.

4.2_articles

Coquery-Vidrovitch Catherine. Villes coloniales et histoire des africains. Vingtième Siècle. 1988, volume 20, no 1.

Salem Gérard. Crise urbaine et contrôle social à Pikine, Bornes-fontaines et clientélisme. Politiques africaines. 1992,

n°45.

Seye Assan. Département de Guédiawaye, Atouts et limites d’une ville émergente soucieuse de réussir son positionnement

économique dans le contexte régional de Dakar. Message. novembre 2008, no 19.

Vernière Marc. Campagne, ville, bidonville, banlieue : migrations intra-urbaines vers Dagoudane Pikine, ville nouvelle

de Dakar (Sénégal). Migrations et déséquilibres villes-campagne, Cahiers ORSTOM. 1973, Série Sciences Humaines,

n°10.

Vernière Marc. Pikine,"ville nouvelle" de Dakar, un cas de pseudo-urbanisation. Espace Géographique. 1973, n°2.

Page 106: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

106 _bibliographie

4.3_rapports

ADM. PRECOL, Projets intercommunaux, Evaluation économique. Mai 2006.

ANSD. Résultats du troisième recensement général de la population et de l’habitat, rapport national de présentation.

Décembre 2006.

ANSD, SRSD Dakar. Situation économique et sociale de la région de Dakar, année 2006. Octobre 2007.

IAGU. Stratégie de développement urbain du Grand-Dakar, Diagnostic Territorial, Rapport Consolidé. Mai 2007.

Ministère de l’habitat et de la construction. PNUED, Etude sur la sécurité de l’occupation foncière et immobilière et

la bonne gouvernance, rapport final. Avril 2004.

SONES. Projet eau à long terme, Etude d’impact de l’arrêt des forages de Thiaroye sur les zones basses. Janvier 2004.

UNEP, UNESCO, UN-HABITAT, ECA. Aquifère superficiel et pollution urbaine en Afrique de l’Ouest, Rapport

d’Avancement du Sénégal. Décembre 2003.

Urbaplan-Ingésahel. Pikine Irrégulier Sud, Diagnostic actualisé de la situation. Mars 2007.

Urbaplan-Ingésahel-Transitec. Etude socio-économique de référence, Elaboration et assistance au suivi de la mise en

œuvre d’un plan d’action de réinstallation de population (PAR) pour la route des Niayes-Corniche-Yembeul. Décembre

2008.

Page 107: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

107

4.4_sites internet

4.5_sources graphiques

http://www.gouv.sn

http://www.au-senegal.com

http://www.rts.sn

http://www.villedeguediawaye.sn

http://fr.wikipedia.org

http://www.unhabitat.org

http://earth.google.fr

Fichier dwg Dakar. Urbaplan-Ingésahel, 2008:

Couverture aérienne Guédiawaye. ADM, février 2008

Page 108: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

108 _annexes

Page 109: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

109

5_annexes

5.1_quelques chiffres

Population (estimation 2007) 2 564 891 11 343 328 habitants

Taux d’accroissement 1976-1988 3,88 2,73 %

Taux d’accroissement 1988-2002 2,52 2,46 %

Superficie 550 196 712 km2

Densité 3 963 50 habitants/ km2

Taux d’urbanisation 97,2 40,7 %

Age moyen 23,6 22,03 ans

Espérance de vie à la naissance - 54 ans

Polygamie 30,1 40 %

Taille moyenne d’un ménage 7,6 9,7 personnes

Nombre d’enfants par femme 3,7 4,9 à 6,7 personnes

Nombre moyen par pièce 2,4 2,5 personnes

Ménages propriétaires 41,8 67,2 %

Ménages locataires 49,4 19,1 %

Alimentation en eau 89,9 59,7 %

Alimentation en électricité 85,7 40,9 %

Taux d’analphabétisme 25,2 40,9 %

Taux d’activité 51,1 45,1 %

Taux de chômage 11,7 6,0 %

Indépendants 43,7 51,4 %

PIB - 4 846,44 milliards CFA4

PIB par tête - 437 562 CFA

3 ( ANSD, 2006 ).4 1 franc suisse correspond environ à 400 francs de la Communauté Financière Africaine.

3

Page 110: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

110 _annexes

Page 111: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

111

5.2_questionnaire de l’enquête

1

PAR DU PROJET DE MISE EN ŒUVRE DE LA ROUTE DES NIAYES-CORNICHE-YEUMBEUL

ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE ET URBAINE

FICHE CONCESSION

1. INFORMATIONS INTERNES Prénom et Nom Dated’enquête Signature

1.1. Enquêteur

1.2. Contrôleur

1.3. Opérateur de saisie

2. LOCALISATION DE LA CONCESSION

2.1. Commune d’arrondissement

Wakhinane Sam Notaire Wakhinane Nimzat

Ndiarème Limamoulaye Yeumbeul Nord Golf Sud

2.2 Numéro du segment 1 2 3 4 5 2.4. Numéro de la concession |__|__|__|__|

2.2. Quartier

3. PROFIL DE L’INTERVIEWÉ (E)

3.1. Statut de l’interviewé (lien avec le chef de concession)

3.2. Prénom et Nom

3.3. Sexe de l’interviewé(e) F M

3.4. Age de l’interview é(e) |__|__|

3.5. Nature et numéro de la pièce d’identification

carte nationale d’identité numéro : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|

passeport numéro : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|

permis de conduire numéro : |__|__|__|__|__|__|

autre pièce (à préciser) numéro : |__|__|__|__|__|__|

5

5 ( Urbaplan-Ingésahel, 2008).

Page 112: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

112 _annexes

2

4. CARACTÉRISTIQUES DE LA CONCESSION

4.1. Nombre de propriétaires |__|__|

4.4. Situation d’occupation

Occupant(s) : |__|__|

Non occupant(s) : |__|__| 4.5. Mode d’acquisition

4.2. Nom du propriétaire principal Héritage Achat Don Autre

4.3. Année d’acquisition |__|__|__|__|

Nom du responsable (si propriétaire absent) : …………………………………………………………………………..

4.6. Type d’occupation de la concession

Terrain construit et habité Terrain construit abandonné à cause des inondations Terrain construit et abandonné pour d’autres causes (préciser les causes)………………………………...……Construction inachevée et inhabitée Construction inachevée et habitée Terrain nu

4.7. Situation foncière

4.7.1. Disposez-vous d’un titre de propriété pour votre parcelle ? Oui Non

4.7.2. Si Oui, ce titre de propriété est-il :

4.7.3. un titre foncier collectif (global) Oui Non Si Oui, quel est son numéro? ……………....………. 4.7.4. un titre foncier individuel : Oui Non Si Oui, quel est son numéro?……………………...... 4.7.5. un permis d’occuper? Oui Non Si Oui, quel est son numéro? ……….....…………… 4.7.6. un droit superficie (DS) Oui Non Si Oui, quel est son numéro?………………….....….

4.7.7. De quel autre papier votre parcelle dispose -t-elle ?

Acte de vente Aucun Acte administratif

5. EQUIPEMENTS EXISTANTS AU NIVEAU DE LA CONCESSION

5.1. Branchement à l’eau : Oui Non 5.2. Puits 5.3. Branchement à l’électricité : Oui Non 5.4. Branchement au téléphone : Oui Non 5.5. Evacuation des eaux usées dans : la Rue la Concession Autres (à spécifier) :………...……………………………......……………. 5.7. Toilettes : Oui Non Si Oui : 5.7.1. Fosse septique : Oui Non 5.7.2. Latrines : Oui Non 5.7.3. Abri : Oui Non 5.7.4. Autres (à spécifier) :………...…………………………………………………………………………..

Page 113: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

113

3

6. EQUIPEMENTS MANQUANTS AU NIVEAU DU QUARTIER

(Indiquer trois equipements: marquez 1, 2, 3 en fonction des priorités)

Voiries Adduction eau Eclairage public Assainissement collectif

Ecole Terrains de sport Poste de santé Edicules publics

Equipements culturels Marché Plantations d’arbres Ramassage ordures

Autres propositions (à préciser): ….……………………………………………………….…………….........................

7. ACCESSIBILITÉ ET STATIONNEMENT

7.1. Votre concession est-t-elle desservie par au moins un service de transport collectif (arrêt à moins de 300 m) ?

Oui Non

7.2. Si oui, par quel type de service de transport public (plusieurs réponses possibles) ?

Taxi clando Taxi officiel Car rapide / Ndiaga Ndiaye Bus Charrette / Calèche

8. EAUX PLUVIALES / INONDATIONS

8.1. Subissez-vous, dans votre concession des inondations?

Beaucoup Un peu Pas du tout allez à 9

8.2. Quelles sont les dommages causés ?

Maison dégradée Biens endommagés

Difficultés pour creuser une fosse septique Autres à préciser :..............................................................

8.4. Quelle est en général la durée de l'inondation ?

Quelques jours après les pluies Pendant tout l’hivernage

2 à 3 mois après l’hivernage Toute l’année

9. GESTION DES ORDURES MÉNAGÈRES

9.1. Existe-t-il un service de ramassage des ordures ménagères dans votre quartier ? Oui Non

9.2. Si oui, comment les ordures ménagères sont collectées ? collecte par camion collecte par charrette benne de ramassage déposée dans le quartier autres, à préciser :……………………………………………………………………………………………...........

9.3. Si non, comment procédez-vous pour vous débarrasser de vos ordures ? vous les gardez au sein de la concession vous les jetez/déversez dans la rue vous les enfouissez vous les incinérez autres (à préciser) :………………………………………………………………………………………….............

Page 114: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

114 _annexes

4

10. M

ÉNAG

ES D

E LA

CON

CESS

ION

N° d’ordre

Nom

et p

réno

ms

du c

hef d

e m

énag

eS

exe

Situ

atio

nm

atrim

onia

le

Eth

nie

Rel

igio

n

Sta

tut

d’oc

cupa

tion

Niv

eau

de s

cola

rité

du C

hef

de M

énag

e

Nbre d’épouses dans la concession

Nbre d’enfants dans la concession

Nbre d’hébergés du Ménage dans la concession

Nbre Total de Pers. dans la concession

Propriétaire

Locataire

Hébergé(e)

aucun

primaire

secondaire

supérieur

1

F

M

Mar

Cél

ibat

aire

V

euf(v

e)

Div

orcé

(e)

|_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

|

2

F

M

Mar

Cél

ibat

aire

V

euf(v

e)

Div

orcé

(e)

|_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

|

3

F

M

Mar

Cél

ibat

aire

V

euf(v

e)

Div

orcé

(e)

|_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

|

4

F

M

Mar

Cél

ibat

aire

V

euf(v

e)

Div

orcé

(e)

|_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

|

5

F

M

Mar

Cél

ibat

aire

V

euf(v

e)

Div

orcé

(e)

|_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

|

6

F

M

Mar

Cél

ibat

aire

V

euf(v

e)

Div

orcé

(e)

|_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

|

7

F

M

Mar

Cél

ibat

aire

V

euf(v

e)

Div

orcé

(e)

|_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

| |_

_|__

|

TOTA

L|_

_|__

|

Page 115: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

115

5

11. E

DUCA

TION

ET

SANT

E DE

S EN

FANT

S DU

MEN

AGE

mén

ages

1

2 3

4 5

6 7

11.1

. Nom

bre

d’en

fant

s fré

quen

tant

le c

ycle

form

el :

11.2

. Nom

bre

d’en

fant

s fré

quen

tant

le c

ycle

info

rmel

:

11.3

. Nom

bre

d’en

fant

s no

n sc

olar

isés

en

âge

de l’

être

:

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

|__|

__|

11.4

. Tou

s le

s en

fant

s so

nt-il

s ré

guliè

rem

ent v

acci

nés

? O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

12. N

IVEA

U DE

CON

FORT

DU

MÉNA

GE

mén

ages

1

2 3

4 5

6 7

12.1

. Cui

sini

ère

élec

triqu

e ou

à g

az

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

12.2

. Tél

évis

eur

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

12.3

. Réf

rigér

ateu

r O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

12.4

. Clim

atis

eur

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

12.5

. Ven

tilat

eur

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

12.6

. Moy

en d

e lo

com

otio

n

Si o

ui, p

réci

ser :

Oui

N

on

……

……

……

……

Oui

N

on

……

……

……

……

Oui

N

on

……

……

……

……

Oui

N

on

……

……

……

……

Oui

N

on

……

……

……

……

Oui

N

on

……

……

……

……

Oui

N

on

……

……

……

……

Page 116: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

116 _annexes

6

13. N

ATUR

E DE

L’A

CTIV

ITÉ

DU C

HEF

DE M

ÉNAG

E m

énag

es

1 2

3 4

5 6

7 13

.1.

Que

lle e

st v

otre

act

ivité

?

(pré

cise

r)

……

……

……

….

San

s ac

tivité

……

……

……

. S

ans

activ

ité

……

……

……

….

San

s ac

tivité

……

……

……

. S

ans

activ

ité

……

……

……

….

San

s ac

tivité

……

……

……

. S

ans

activ

ité

……

……

……

….

San

s ac

tivité

13.2

. Q

uel e

st v

otre

sta

tut p

rofe

ssio

nnel

?

Trav

aille

ur a

uton

ome

Sal

arié

à p

lein

tem

ps

Sal

arié

à te

mps

par

tiel

Chô

meu

r E

tudi

ant

Per

sonn

e au

foye

r R

etra

ité

13.3

. Vot

re a

ctiv

ité e

st im

plan

tée

à: P

roxi

mité

Gué

diaw

aye

D

akar

et a

utre

s

Pro

xim

ité

G

uédi

away

e

Dak

ar e

t aut

res

Pro

xim

ité

G

uédi

away

e

Dak

ar e

t aut

res

Pro

xim

ité

G

uédi

away

e

Dak

ar e

t aut

res

Pro

xim

ité

G

uédi

away

e

Dak

ar e

t aut

res

Pro

xim

ité

G

uédi

away

e

Dak

ar e

t aut

res

Pro

xim

ité

G

uédi

away

e

Dak

ar

13.4

. Que

l mod

e de

tran

spor

t util

isez

-vou

s en

gén

éral

pou

r alle

r au

trava

il ?

1. à

pie

d un

ique

men

t 2.

Vél

o / M

oto

uniq

uem

ent

3. V

oitu

re d

u m

énag

e 4.

Tax

i offi

ciel

5.

Tax

i cla

ndo

6. C

ar ra

pide

/Ndi

aga

Ndi

aye

8.

Bus

9.

Cal

èche

/ C

hare

tte

13.5

. Com

bien

de

tem

ps fa

ut-il

en

moy

enne

aux

mem

bres

act

ifs d

e vo

tre m

énag

e po

ur re

join

dre

leur

lieu

de

trava

il ?

- moi

ns d

e 15

min

utes

- e

ntre

15

min

utes

et 1

heu

re

- plu

s d’

une

heur

e

13.6

. Pou

r ceu

x qu

i util

isen

t un

trans

port

publ

ic p

our s

e re

ndre

au

trava

il, C

ombi

en c

oûte

en

moy

enne

un

traje

t sim

ple

entre

le d

omic

ile e

t le

lieu

de tr

avai

l ?

mén

ages

1

2 3

4 5

6 7

mon

tant

__

____

CFA

__

____

CFA

__

____

CFA

__

____

CFA

__

____

CFA

__

____

CFA

__

____

CFA

Page 117: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

117

7

14. N

B : P

OUR

LES

RIVE

RAIN

S DU

LAC

THI

OURO

URE

m

énag

es

1 2

3 4

5 6

7 14

.3. U

tilis

ez-v

ous

l’eau

du

Lac

à de

s fin

s do

mes

tique

s ?

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

14.4

. Si o

ui, à

que

lle fi

n ?

vai

ssel

le

lin

ge

boi

sson

A

utre

s :

......

......

......

......

.

vai

ssel

le

lin

ge

boi

sson

A

utre

s :

......

......

......

......

.

vai

ssel

le

lin

ge

boi

sson

A

utre

s :

......

......

......

......

.

vai

ssel

le

lin

ge

boi

sson

A

utre

s :

......

......

......

......

.

vai

ssel

le

lin

ge

boi

sson

A

utre

s :

......

......

......

......

.

vai

ssel

le

lin

ge

boi

sson

A

utre

s :

......

......

......

......

.

vai

ssel

le

lin

ge

boi

sson

A

utre

s :

......

......

......

......

.

14.5

. Ete

s-vo

us c

onfro

ntés

à d

es

mal

adie

s lié

s à

l’eau

du

lac

? O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

O

ui

Non

14.6

. Ete

s-vo

us c

onfro

ntés

à, d

es

mal

adie

s lié

es à

la p

rése

nce

des

tann

erie

s ?

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

Oui

N

on

14.7

. Com

men

t jug

ez-v

ous

le L

ac e

t ses

riv

ages

?

pol

lué

très

pol

lué

pas

pol

lué

pol

lué

très

pol

lué

pas

pol

lué

pol

lué

très

pol

lué

pas

pol

lué

pol

lué

très

pol

lué

pas

pol

lué

pol

lué

très

pol

lué

pas

pol

lué

pol

lué

très

pol

lué

pas

pol

lué

pol

lué

très

pol

lué

pas

pol

lué

15. IN

FORM

ATIO

N SU

R LE

PRO

JET

15.1

. Ave

z-vo

us é

té in

form

é du

pro

jet d

e m

ise

en œ

uvre

de

la ro

ute

de 6

,7 k

ilom

ètre

s re

liant

le c

rois

emen

t BE

THIO

TH

IOU

NE

à la

rout

e de

YE

UM

BE

UL,

dén

omm

ée

« R

oute

des

Nia

yes-

Cor

nich

e- Y

eum

beul

» qu

e se

pro

pose

de

réal

iser

l’AD

M ?

mén

ages

1

2 3

4 5

6 7

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

15.2

. Si o

ui, p

ar q

uel b

iais

?

……

……

……

….

……

……

……

….

……

……

......

......

……

……

……

….

……

……

……

….

……

……

......

......

……

……

……

….

……

……

……

….

……

……

......

......

……

……

……

….

……

……

……

….

……

……

......

......

……

……

……

….

……

……

……

….

……

……

......

......

……

……

……

….

……

……

……

….

……

……

......

......

……

……

……

….

……

……

……

….

……

……

......

......

Page 118: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

118 _annexes

Page 119: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

119

5.3_données de l’enquête

5.3.1_concessions

nbr % nbr % nbr % 53 55% 43 45% 96 100%

10.1 ménages/concession 1.27 0.87 1.04 10.2 personnes/concession 9.27 9.75 9.54 4.3 acquisition avant 1977 0 0% 2 5% 2 2% 1977 à 1986 8 15% 10 23% 18 19% 1987 à 1996 21 40% 8 21% 29 30% après 1996 7 13% 4 9% 11 11% inconnu 17 37% 19 44% 36 42%4.5 achat 31 58% 32 74% 63 66% héritage 2 4% 6 14% 8 8% don 0 0% 1 2% 1 1% inconnu 20 38% 4 9% 24 25%4.7 titre propriété oui 1 2% 18 72% 19 24% non 42 79% 5 20% 47 60% inconnu 10 19% 2 8% 12 15%5.1 eau oui 35 80% 40 98% 75 88% non 9 20% 1 2% 10 12%5.2 puits oui 0 0% 0 0% 0 0% non 31 58% 36 84% 67 70% inconnu 22 42% 7 16% 29 30%5.3 électricité oui 34 79% 40 98% 74 88% non 9 21% 1 2% 10 12%5.4 téléphone oui 7 16% 25 63% 32 39% non 36 84% 15 38% 51 61%5.5 eaux usées concession 13 29% 18 43% 31 36% rue 26 58% 24 57% 50 57% lac 6 13% 0 0% 6 7%5.7 toilettes oui 43 81% 41 95% 84 88% non 1 2% 0 0% 1 1% inconnu 9 17% 2 5% 11 11% fosse septique oui 43 80% 38 88% 81 84% non 11 20% 5 12% 16 16% laterines oui 0 0% 0 0% 0 0% non 53 100% 53 100% 106 100% abri oui 0 0% 0 0% 0 0% non 53 100% 53 100% 106 100%

6

6 calculées à partir de la base de données de l’enquête socio-économique (Urbaplan-Ingésahel, 2008).

Page 120: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

120 _annexes

7.1 transports oui 15 28% 41 95% 56 58% non 38 72% 2 5% 40 42%7.2 clando oui 12 23% 41 95% 53 55% non 41 77% 2 5% 43 45% taxi oui 7 13% 40 93% 47 49% non 46 87% 3 7% 49 51% car rapide oui 8 15% 41 95% 49 51% non 45 85% 2 5% 47 49% bus oui 4 8% 39 91% 43 45% non 49 92% 4 9% 53 55% charrette/calèche oui 1 2% 2 5% 3 3% non 52 98% 41 95% 93 97%8.1 inondations pas du tout 36 68% 33 77% 69 72% un peu 7 13% 6 14% 13 14% beaucoup 10 19% 4 9% 14 15%8.2 dommages aucun 36 68% 33 77% 69 72% biens 1 2% 1 2% 2 2% fosse 4 8% 0 0% 4 4% maison 12 23% 9 21% 21 22%8.4 durée qlques jours après pluies 9 56% 10 100% 19 73% tt l'hivernage 1 6% 0 0% 1 4% 2-3 mois après hivernage 3 19% 0 0% 3 12% toute l'année 3 19% 0 0% 3 12%9.1 collecte ordures oui 23 50% 39 93% 62 70% non 23 50% 3 7% 26 30%9.2 si oui camion 22 96% 39 100% 61 98% charrette 1 4% 0 0% 1 2%9.3 si non concession 0 0% 1 33% 1 4% enfouissement 6 26% 1 33% 7 27% lac 11 48% 0 0% 11 42% rue 6 26% 1 33% 7 27%

Page 121: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

121

5.3.2_ménages

nbr % nbr % nbr % 44 23% 57 11% 101 16%

10.3 sexe femme 10 77% 6 89% 16 84% homme 34 86% 47 81% 81 83%10.4 situation marié 38 5% 46 11% 84 8% célibataire 2 9% 6 2% 8 5% veuf 4 0% 1 7% 5 4% inconnu 0 41% 4 38% 4 39%10.5 ethnie wolof 18 16% 21 13% 39 14% sérère 7 32% 7 18% 14 24% peul (pular) 14 2% 10 5% 24 4% soninké (sarakholé) 1 2% 3 11% 4 7% manjack 1 2% 6 5% 7 4% socé (mandingue) 1 2% 3 0% 4 1% diola 1 2% 0 0% 1 1% maure 1 0% 0 2% 1 1% non sénégalaise 0 0% 1 7% 1 4% inconnu 0 95% 4 81% 4 87%10.6 religion musulmane 42 5% 46 11% 88 8% catholique 2 0% 6 2% 8 1% protestante 0 0% 1 7% 1 4% inconnu 0 59% 4 53% 4 56%10.7 statut propriaitaire 26 32% 28 36% 54 34% locataire 14 9% 19 11% 33 10% hébergé 4 5% 6 26% 10 17%10.8 niveau de scolarité supérieur 2 9% 15 16% 17 13% secondaire 4 32% 9 19% 13 25% primaire 14 55% 11 28% 25 40% aucun 24 0% 16 11% 40 6% inconnu 0 6 6 10.9 épouses 0 11 76% 15 76% 26 76% 1 25 24% 32 19% 57 21% 2 8 0% 8 5% 16 3% 3 0 0% 2 100% 2 100% épouses 0.95 0.93 0.94 10.1O enfants 3.63 5.2 4.31 10.11 hébergés 1.89 4.14 2.87 10.12 personnes/ménage 7.42 11.3 9.11 11.1 enfants cycle formel 2.4 2.34 2.34 11.2 enfants cycle informel 0.16 0.2 0.18 11.3 enfants non scolarisés 0.19 0.42 0.29

Page 122: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

122 _annexes

11.4 enfants vaccinés oui 40 93% 41 79% 81 85% non 1 2% 0 0% 1 1% inconnu 2 5% 11 21% 13 14%12.1 cuisinière oui 11 26% 19 37% 30 32% non 32 74% 33 63% 65 68%12.2 téléviseur oui 32 74% 48 84% 80 80% non 11 26% 9 16% 20 20%12.3 réfrigérateur oui 14 33% 30 55% 44 45% non 29 67% 25 45% 54 55%12.4 climatiseur oui 1 2% 2 4% 3 3% non 42 98% 54 96% 96 97%12.5 ventilateur oui 23 53% 26 49% 49 51% non 20 47% 27 51% 47 49%12.6 locomotion oui 1 2% 7 12% 8 8% non 42 98% 50 88% 92 92%13.2 statut professionnel autonome 25 58% 27 50% 52 54% plein temps 8 19% 13 24% 21 22% temps partiel 1 2% 4 7% 5 5% au foyer 5 12% 3 6% 8 8% retraité 3 7% 6 11% 9 9% étudiant 0 0% 1 2% 1 1% chômeur 1 2% 0 0% 1 1%13.3 à proximité 2 6% 15 32% 17 21% guédiawaye 12 35% 5 11% 17 21% dakar 20 59% 27 57% 47 58%13.4 mode transport à pied 11 34% 14 31% 25 32% vélo/moto 0 0% 0 0% 0 0% voiture 1 3% 5 11% 6 8% taxi 3 9% 5 11% 8 10% clando 0 0% 1 2% 1 1% car 9 28% 8 18% 17 22% bus 8 25% 12 27% 20 26% charrette/calèche 0 0% 0 0% 0 0%13.5 temps transport < 15min 6 20% 15 36% 21 29% entre 15min et 1h 9 30% 17 40% 26 36% > 1h 15 50% 10 24% 25 35%13.6 coût transport cfa/trajet 202 213 207 14.3 eau du lac fins dom. oui 0 0% 0 0% 0 0% non 41 93% 1 100% 42 93% inconnu 3 7% 0 0% 3 7%14.4 maladies lac oui 30 73% 0 0% 30 71% non 11 27% 1 100% 12 29%14.5 maladies tanneries oui 29 74% 0 0% 29 73% non 10 26% 1 100% 11 28%14.6 état du lac pas pollué 0 0% 0 0% 0 0% pollué 1 2% 0 0% 1 2% très pollué 40 98% 1 100% 41 98%

Page 123: recherche d’une stratégie de restructuration d’un …archivesma.epfl.ch/2009/072/vollmer_enonce/vollmer_aline_enonce.pdf · DS IAUG PHUEH PO PRECOL SDE SRSD SONES TF. 1_prologue.

123