Récits et Poèmes –

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Chemins de vie – Récits et Poèmes – Jean-Jacques Sollier

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Chemins de vie– Récits et Poèmes –

Jean-Jacques Sollier

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----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (130x204)] NB Pages : 336 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,055 mm) = 25.66 ----------------------------------------------------------------------------

Chemins de vie – Récits et Poèmes – Jean-Jacques Sollier

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Poésie

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Avant-propos : AUTOPORTRAIT

Je suis de partout et même d’ailleurs… Mon cœur se trouve dans les Pyrénées, mon esprit dans

la lune, mes pieds traînent toujours dans les nuages… Sincèrement, je le dis : je suis né ainsi !

Après… Comme le blé et le maïs, j’ai poussé… L’eau, la terre et le

ciel me sont nécessaires pour grandir ! Je suis un assoiffé d’amour, un boulimique de la

tendresse et de la douceur et si parfois, mes colères éclatent comme des orages d’été, je parviens toujours à déployer mes arcs-en-ciel en signe de réconciliation et d’apaisement…

La perfidie humaine me tue lentement mais la bonté naturelle du Genre Humain me ravigote !

Les élans du cœur me sont indispensables : c’est mon sang qui circule vivement dans mes veines !…

Ensuite… Je ne vous dirais pas mes travers et quelles « servitudes

honteuses » me briment ! NON ! Comme beaucoup de mes frères humains, je les combats, pied à pied, quotidiennement !

Ainsi va ma vie !…… et je l’aime, comme j’aime la femme qui a su me comprendre et qui m’a tendu la main, il y a maintenant vingt-cinq années !…… PASSIONNÉMENT……

VIVRE POUR AIMER ET ÊTRE AIMÉ…

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Je devais avoir douze ans lors de mon premier poème ! Il

fut écrit pour ma mère (… mais cela manquait d’originalité !) A vingt ans, peut-être un peu plus, je me suis mis en tête

de relire du Victor Hugo… (Là, ce fut de la prétention !) Pour moi, c’était un choc immense d’essayer de « mesurer » l’œuvre de ce géant de la littérature française…

Par la suite, la philosophie et la psychologie ont, tour à tour, imprégné mon existence et m’ont dirigé vers une carrière d’enseignant.

J’écris depuis plusieurs années…… Plus de 160 récits et poèmes (traitant de nombreux thèmes et de vastes sujets !) furent écrits, en prose ou en vers. Tout m’incita à l’ouvrage : l’amour, la nature, les animaux, mes états d’âme, la souffrance, la vie, la mort, les objets et les choses, NOUS, les humains et d’autres événements de la vie… tous ces CHEMINS DE VIE que j’ai parcourus… ce sont bien les miens ! Mais, sont-ce peut-être les vôtres ?…

En 2008, j’ouvris un Blog sur le Web dans lequel de nombreux fans m’incitèrent à persévérer… Actuellement, je possède une « page » sur FACEBOOK et sur GOOGLE + (Poésies & Littérature) pour m’exprimer face « à tous publics » et les « fidèles » qui aiment lire mes articles m’incitent, de plus en plus, à produire et à persévérer !…

Jean-Jacques SOLLIER

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Mes chemins de Vie

C’est :

A I M E R… et savoir se faire aimer.

Respecter et protéger nos amies les bêtes.

Préserver et sauvegarder à tout prix la Nature.

Libérer son empathie et comprendre les divers sens de la Vie.

Posséder une hauteur d’âme dans la souffrance, la vie, la mort.

Être fidèle en tout, même dans les choses les plus humbles !

Positiver l’acceptation de soi… et celle des autres.

Vivre ses élans de joie et de générosité.

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L’amour, toujours l’amour

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Aimer, au juste, c’est quoi ?…

AIMER, c’est observer avec indulgence, C’est tendre la main lorsqu’il y a convergence…

C’est décider d’offrir plus que ravir, C’est savoir plus donner, qu’agir pour asservir…

C’est parfois rester, quand tout le monde part, C’est souvent rire au nez du chagrin, sans rempart…

C’est ne jamais regarder, les yeux pleins de haine, C’est ne pas juger l’autre, quoi qu’il advienne…

C’est rester fidèle pour tout et en tout, C’est respecter toute forme de vie, surtout…

C’est voir le bien ou les autres ne voient que du mal, C’est aussi pouvoir faire le bien pour le mal…

C’est savoir s’aimer soi-même, savoir bien s’estimer, C’est pouvoir donner sa vie pour l’autre, ou une cause proclamée…

AIMER, AIMER, comme c’est compliqué !

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Peut-on trouver des couleurs qui riment avec l’amour ? J’ai trouvé les miennes et je vous en fais part…

Couleurs d’amour

ROSE, Comme cette rose

Nouvellement éclose Qui embaume si délicatement…

BLEU, Comme les yeux langoureux

De cet amoureux Qui soupire si tendrement…

BLANC, Comme ce beau vêtement

Fuseau enveloppant Qui te sied si merveilleusement…

VERT, Comme cet humble parterre Écrin de fleurs printanières

Que je t’offre si timidement…

JAUNE D’OR, Comme cette pierre d’aurore

Gage d’un amour fort Qui pare ton doigt si superbement…

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ROUGE, Comme mon cœur qui bouge

En émoi, te l’avoue-je Et qui bat la chamade si fortement…

MAUVE, Comme une chatte tu te loves

Dans mes bras en alcôve Pour faire l’amour si câlinement…

TERRE, Comme la jolie bergère

Tu sais garder tes mystères Même après un abandon si charmant…

CIEL, Comme Cupidon aux cheveux de miel

Lachant son trait, à tire-d’aile Dans l’âme éprise de tous les amants…

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Premières amours

J’avais peut-être neuf ans, elle en avait peut-être huit, Nous nous regardions comme on regarde dans le miroir Son image. Avec une saine curiosité, sans faire-valoir, Sans que les beaux sentiments ne s’ébruitent ! Timidement, toujours, elle prenait ma main Et nous marchions vivement tous les deux, Moi, le nez au sol et elle le nez dans les cieux… Sans se préoccuper de ce que sera demain ! Elle s’appelait Violette, elle était brune, Ses cheveux, sa peau, son visage, Elle sentait bon l’herbe et les fleurs sauvages Et son sourire semblait un blanc croissant de lune ! Au pays, on la disait fille du Gitan… Mais elle était la fille d’un humble berger Qui vivait dans le vallon. Il était aussi fromager Quand l’hiver venait, pour occuper son temps ! La mère haranguait de blondes et blanches chèvres, Les trayait, les soignait, comme elle les aimait ! La vie était paisible. Nous, on attendait l’été… Où nous jouions comme des fous atteints de fièvre ! Nos cœurs battaient la chamade, à l’unisson Et dans nos courses folles, dans un chemin boisé, Ma brune Violette me vola un baiser… Ce fut pour moi, le plus beau et le plus fort des frissons !

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Mais l’été touchait à sa fin et nos escapades effrénées aussi ! L’école reprit et ce fut bien long de revoir l’été prochain… Et là ? Plus de bergerie, plus de Violette, plus rien ! Ils avaient quitté le vallon, et les chèvres aussi ! Personne ne savait ! Pourtant, tout ici me racontait ! Le chemin, les arbres, l’herbe et les papillons, Le ciel, les nuages, le torrent et le vallon ! Personne n’a su ! Et pourtant, tout me parlait ! J’ai su, dix ans après ! L’eau avait passé sous le pont… Violette avait grandi, et moi aussi ! Deux jeunes gens qui avaient bien réussi ! Mais, de leurs rencontres d’enfants, jamais ils n’oublieront… Qu’ils ont eu, ensemble, le même et plus beau frisson !

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J’ai aimé !

J’ai aimé… comme un enfant sait aimer ! Par ce besoin constant de me sentir protégé ! Par ces paroles d’amour qui m’ont charmé, Ces gestes câlins qu’on a pu échanger !

J’ai aimé… comme un adolescent qui s’enflamme ! A cœurs perdus, car la raison ne suivait pas ! A corps perdus, comme des mots d’épigramme Qui essayaient de se joindre même en contre-pas !

J’ai aimé… comme un amant qui courtise, Emprunté et timide comme un jouvenceau, Cette belle à qui j’ai dit quelques sottises En lui volant un baiser près du ruisseau !

J’ai aimé, comme un père, du plus profond de moi-même, Lorsque mes enfants parurent et illuminèrent ma vie, Bien sûr et même si, parfois, il y eut jours de Carême Au milieu de tout ce bonheur qui m’a été servi…

Les femmes de mes beaux jours, je les ai fortement aimées ! J’en aime encore une qui me suivra dans mes vieux jours ! La lumière, dans nos regards, est toujours allumée… Je l’accompagnerai sûrement jusqu’au bout du parcours !

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Mais aujourd’hui, j’aime, comme un grand-père Heureux de sa continuité, fier de sa descendance, Et je prends tout cet amour que mon cœur enserre Et qui vient de mes petits-enfants, graines d’innocence…

De mes yeux, je le vois bien, la boucle est bouclée ! Et de tout ceci, ce que beaucoup d’humains ignorent, Affairés qu’ils sont, à se construire un monde pollué, Ne prennent plus le temps d’aimer, encore et encore…

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Amour, quand tu nous tiens… Il n’y a rien de plus fabuleux que de tomber amoureux ! Et cela, à n’importe quel âge… Ne dit-on pas d’ailleurs que l’amour n’a pas d’âge… Pour ouvrir ce ban à l’AMOUR, je voudrais vous dire ce mot d’amour de Paul ÉLUARD :

« Je te cherche par-delà l’attente, Par-delà moi-même Et je ne sais plus tant je t’aime, Lequel de nous deux est absent. »

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Ballade amoureuse

Pour un sourire de toi, Que ne ferais-je pas ? Je décrocherais un long quartier de lune, Blanc croissant dans la nuit brune, En ferais une tendre risette A ma douce Pierrette !

Pour un regard de toi, Que ne ferais-je pas ? Je saisirais la plus brillante des étoiles filantes, En ferais l’anneau et sa pierre scintillante, La mettrais à ton doigt pour ta fête, Ma jolie amourette !

Pour être dans tes bras, Que ne ferais-je pas ? Je découperais un pan de ciel vaporeux, M’en ferais un simple habit tout soyeux, Pour ne point froisser tes atours, Ô mon bel amour !

Pour un baiser de toi, Que ne ferais-je pas ? Je sculpterais un nuage teinté de rose, En ferais deux timides lèvres qui se posent Sur ton émouvant corps de femme Dansant comme la flamme !

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Pour une caresse de toi, Que ne ferais-je pas ? Je m’envelopperais d’une écharpe de zéphyrs, M’en ferais un épiderme de soie et de soupirs Où ta main glisse et erre Comme un esquif vers Cythère !

Pour une vie avec toi, Que ne ferais-je pas ? Je mettrais mon habit soyeux, Ma douce écharpe de soupirs, T’emmènerais sous la lune bleue, Dans son noir écrin constellé de saphirs…

Pour vieillir à tes côtés, Se remémorer les jours d’été, Comme un souffle, chaudement, Mes lèvres te diraient : « Je t’aime ! », Pareil à celui du printemps Qui porte la graine et sème…

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Flamme d’amour ou d’amitié…

Aimer courir après l’argent et l’or, Comme un vrai conquistador… S’emparer d’une once de pouvoir Et le brandir comme un éteignoir… Agrandir son domaine avec des terres Après maintes et maintes guerres…

La flamme d’amour ou d’amitié, allumons ! Qu’importe nos richesses, aimons !

Prendre tout aux autres et ne rien donner, Épuiser les ressources et les condamner… Thésauriser une fortune, Vouloir toujours la lune… Se gorger de biens et de capitaux En faire des éléments fondamentaux !

La flamme d’amour ou d’amitié, avivons ! Qu’importe nos patrimoines, vivons !

Qui vit par la lance et l’épée Par le fer sera frappé ! Qui se vante de son omnipotence Tombera bien vite dans la démence ! Mais celui qui vit par les élans de son cœur Ne verra point ses jours s’éteindre dans la rancœur !

La flamme d’amitié et d’amour, nous répandrons ! Qu’importe la mort… La fin, nous ne craindrons !

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Un très beau cadeau de la vie…

La vie m’a fait un très beau cadeau : elle m’a donné YVONNE, quand je ne l’attendais plus… et quand tout allait mal pour moi… Depuis, je dors toutes mes nuits près d’YVONNE, en sachant que je l’aime et qu’elle m’aime…

Dix fois, notre couple s’est remis en question, dix fois, nous sommes repartis en nous tenant la main… plus forts, à chaque fois, de l’affrontement dont nous sommes sortis tous deux vainqueurs… Elle a dit ce qu’elle avait à dire… J’ai dit ce que j’avais à dire… On l’a dit HAUT ET FORT… aucune raison pour que l’un de nous n’entende RIEN !… On l’a même écrit, avec une plume décapante… Mais nos joutes furent claires et nettes !… sans bavures aucune…

Après un temps d’essoufflement, nous nous sommes redonné la main et nous sommes repartis, ENSEMBLE, nous raccorder sur l’oreiller, avant de s’amender, l’un, l’autre, faire son « MEA CULPA, MAXIMA CULPA » et continuer sur le rude chemin de la vie, NOTRE VIE !

Aujourd’hui, « on ne se fait plus grimper aux rideaux », NON !… on les referme pudiquement sur notre bonheur… A chaque âge, ses exploits… Et l’exploit qu’Yvonne et moi voudrions réaliser, c’est d’aller le plus loin possible, ENSEMBLE, la main dans la main, nos cœurs à l’unisson, nos esprits en parfaite symbiose et nos corps irradiant la chaleur de notre amour… (Pour les rideaux, tant mieux, ils feront plus long usage…).