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| 14 | RÉCIT PHOTO Jeudi 9 et vendredi 10 janvier, la croisière en bateau-mouche et le déjeuner dansant offerts par la Ville ont rassemblé près de cinq cents retraités ravis. Seniors sur Seine février 2020 | n° 304 Photographie Kevin Gouttegata | 4 | DÉCEMBRE De Noëll à Noël | 9 | BUDGET PARTICIPATIF Record battu | 10 | FINANCES PUBLIQUES Stabilité et transition pour 2020 | 16 | ORCHESTRES Nouveau chef

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Jeudi 9 et vendredi 10 janvier, la croisière en bateau-mouche et le déjeuner dansant offerts par la Ville ont rassemblé près de cinq cents retraités ravis.

Seniors sur Seine

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Jeudi 9 et vendredi 10 janvier, la croisière en bateau-mouche et le déjeuner dansant offerts par la Ville ont rassemblé près de cinq cents retraités ravis.

Seniors sur Seine

février 2020 | n° 304

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| 4 | DÉCEMBREDe Noëll à Noël

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FÉVRIER 2020

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INSCRIPTION SUR LA LISTE ÉLECTORALE Pour voter aux élections municipales

(premier tour le 15 mars, deuxième tour le 22 mars), l’inscription sur la liste électorale de la commune est

ouverte jusqu’au 7 février. L’inscription peut être effectuée à l’accueil de la mairie

ou en ligne sur le site Service-public.fr. On peut vérifier son inscription (et retrouver ainsi son bureau de vote)

sur le site Service-public.fr à l’adresse suivante : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/

services-en-ligne-et-formulaires/ISE.

ANC/Arcueil notre citémensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex, Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51Courriel : [email protected] de la publication : Christian Métairie, maire d’Arcueil Directeur de la communication / Rédacteur en chef : Laurent de Villepin Ont collaboré à ce numéro : Sandra Deruère, Tristan Gaguèche, Colline Gori et Kevin GouttegataUne : photographie Kevin GouttegataGraphisme/mise en page : Gilles Vérant Photos : la rédaction et Éric Demare Secrétariat : Murielle Lemerle Régie publicitaire : Micro5 06 25 23 65 66 [email protected] Impression : Imprimerie de Compiègne (Groupe des Imprimeries Morault) Distribution : Proximes communication

Distribution de la plaquette des séjours vacances dans les écoles et au collège : jeudi 6 février Ouverture des préinscriptions : lundi 24 février (au service enfance)

Vues – In situHommage à Georges Noëll | 4Exposition d’Élisabeth Véron Larcher et de Pierre Recule | 4Fête des solidarités | 5Session Lego à « Kergo » | 5Concert du nouvel an | 6Label citoyen trois étoiles pour le Cosma basket | 6Cérémonie des vœux de la municipalité | 7

ActualitésLe cordonnier de la rue de Stalingrad tire le rideau | 8La maison de la presse de la rue Émile Raspail change de propriétaire | 8Restaurant sous verre à la Vache-Noire | 8

748 votants pour le budget participatif 2019 | 9Budget primitif de transition | 10

Double pageDéjeuner dansant des retraités | 14

DécouvertesAuteurs arcueillais | 12Noël solidaire | 13William Le Sage, nouveau chef des orchestres du conservatoire | 16Jeux | 20

Le fil d’ArcueilMount Batulao, conte musical pour le jeune public | 17Angelo Debarre, guitariste d’exception | 18

Romain Slocombe, star du polar | 18Calendrier complet | 19Au cinéma Jean Vilar | 19

Infos pratiquesPharmacies de garde, numéros utiles… | 21

Expression des groupesTextes des groupes politiques municipaux | 22

C’est vous qui le ditesHommage à « Petit Soleil » | 25Soirée au Billard Club | 25

Infos derComment faire sauter les bouchons ? | 2621 632 habitants | 26« Culture Truck » | 26

Samedi 1er février à 20h30

Faïza Kaddour chante Colette MagnyThéâtre de l’Épopée Au Bahut des créateurs de culture (18 avenue du Président Salvador Allende)

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CARNET DE ROUTE

Lundi 25 novembre | Installation par le Territoire Grand-Orly Seine Bièvre de la commission intercommunale du loge-ment. Objectif : avoir une vision et des orientations cohérentes sur la politique du logement entre nos vingt-quatre villes. Je fais part de mon accord de principe en demandant que le travail de cette commission permette de préserver les principes adoptés à Arcueil pour la gestion du parc social.

Rencontre avec les résidents de la rue Germaine Tailleferre qui ont souhaité discuter des questions de sécurité. Un représentant des forces de l’ordre est présent et les échanges permettent de poin-ter des pistes pour améliorer la situation actuelle. Il faut maintenant suivre leur mise en œuvre.

Mardi 26 novembre | Réunion de lancement du pro-gramme de réussite éducative avec nos partenaires de l’Éduca-tion nationale, des services de l’État et du Département ainsi que les délégués de parents d’élèves. Les échanges portent sur la mise en œuvre de ce projet qui doit permettre de soutenir les enfants d’Arcueil qui en ont besoin.

Mercredi 27 novembre | Avec Francine Ketfi, adjointe au maire chargée de la restauration scolaire, rencontre avec les parents du collectif Arcueil, bien dans mon assiette pour faire le point sur les engagements pris dans le cadre de la démarche Mon restau responsable. La sortie des contenants en plastique va être expérimentée avec le Siresco à l’école Louise Michel d’ici l’été, et l’expérimentation d’une gamme de vaisselle en fibres végétales sera menée dès janvier à l’école Kergomard.

Lundi 2 décembre | Le bus affrété par le Conseil dépar-temental pour recueillir des signatures pour un référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris fait escale à la Vache-Noire. Comme ailleurs dans le département, de nombreux citoyen·ne·s viennent participer à cette consultation. Je suis assez fier qu’Arcueil compte parmi les premières villes du Val-de-Marne en pourcentage de signataires..

Jeudi 5 décembre | Première journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites qui sera suivie par plusieurs autres. J’apporte mon soutien à celles et ceux qui se battent pour la défense d’un système décent et pour s’opposer à une réforme profondément néfaste. Dans cet esprit, j’ai présenté lors du conseil municipal de décembre un vœu demandant le retrait du projet de réforme des retraites, vœu qui a été adopté à l’unanimité.

Vendredi 6 décembre | J’assiste à l’un des spectacles de Noël offerts par la Ville aux enfants de nos écoles. Quel plaisir de voir nos petit·e·s écolier·e·s subjugué·e·s par le spectacle !

Comme chaque année, un dîner en faveur du Téléthon est donné au collège Dulcie September. Les participants sont toujours aussi nombreux à déguster un excellent repas préparé et servi grâce à l’engagement d’enseignant·e·s et collégien·ne·s.

Mercredi 11 décembre | Suite à l’agression subie par l’une d’entre eux, rencontre avec les commerçants de la rue Émile Raspail en présence de la commissaire de police adjointe. La discussion permet de faire le point sur ce qu’il est possible et nécessaire de de faire pour prévenir ce genre de problème

Jeudi 12 décembre | Comme chaque année, plus de mille retraité·e·s arcueillais·se·s viennent chercher leur colis de Noël offert par la Ville. C’est l’occasion pour moi d’avoir de nombreux échanges souvent très conviviaux avec les séniors arcueillais.

Samedi 14 décembre | Fête des solidarités organisée par le Conseil départemental en partenariat avec des associations. Avec Anne-Marie Gilger, adjointe au maire chargée des solidarités, et plusieurs autres élu·e·s, nous parcourons les allées du gymnase Jean-Pierre Ducasse à la rencontre des très nombreux participants.

Samedi 21 décembre | Au gymnase Jean-Pierre Ducasse, remise du label citoyen trois étoiles de la Fédération française de basket-ball au Cosma basket. Encore une fierté pour Arcueil puisque ce club qui compte quatre cents adhérents est le premier d’Île-de-France à recevoir cette distinction pour ses engagements dans la citoyenneté.

Lundi 23 décembre | Avec Sophie Lericq, adjointe au maire chargée de l’éducation, visite à l’école Kergomard où des parents d’élèves et des animateurs de l’accueil de loisirs ont décidé d’organiser un Noël pour les enfants et familles logés dans un hôtel social à proximité de l’école. Félicitations pour cette magni-fique initiative solidaire !

Lundi 30 décembre | L’Insee transmet les données du recen-sement qui, compte tenu de sa méthode, fixe le chiffre officiel de la population comptabilisée en 2017, soit 21 632 Arcueillais·e·s., chiffre qui indique une grande stabilité de notre population depuis deux ans.

Jeudi 9 et vendredi 10 janvier | Traditionnel déjeu-ner-dansant offert aux retraités. Ils sont plus de cinq cents à y participer dans une ambiance des plus conviviales et tout le monde apprécie de se retrouver sur un bateau-mouche.

Jeudi 16 janvier | Je participe au Conseil d’administration d’Airparif, l’organisme chargé du contrôle de la qualité de l’air en Île-de-France. À l’ordre du jour, la présentation d’un nouvel indice sur la teneur en particules fines (inférieures à 2,5 mm) qui concerne la santé publique. Les nouvelles règles le prendront en compte, ce qui permettra de mesurer de façon plus précise et réaliste l’évolution de la qualité de l’air. J’en profite pour dire que l’on peut retrouver chaque jour sur le site Internet d’Airparif l’in-dice de la qualité de l’air dans notre région.

« L’Insee recense 21 632 Arcueillais·es, ce qui indique une grande stabilité de notre population depuis deux ans. » Christian Métairie, maire d’Arcueil, vice-président du Conseil départemental D

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13/12 AccordésHOMMAGE À GEORGES NOËLLŒUVRES CROISÉES D’ÉLISABETH VÉRON LARCHER ET DE PIERRE RECULEVendredi 13 décembre, l’association les 3A, qui fêtera ses cinquante ans en mai prochain, organisait le vernissage de l’exposition rétrospective de Georges Noëll (1933 - 2015) à la galerie municipale Julio González. Un vrai cadeau de Noëll en forme d’hommage à l’un des fondateurs des 3A, constitué de pièces créées de 1953 à 2015 dont soixante-deux huiles sur toile ou sur bois et gouaches ainsi que huit sculptures de modèles vivants. « J’ai cherché à couvrir la totalité de ce qu’il savait faire », souligne son fils Pierre qui a restauré certaines œuvres datant des années cinquante. Diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, où son professeur de peinture n’était autre que Marcel Gromaire, Georges Noëll dirigeait un bureau d’études en architecture quand il n’animait pas d’ateliers aux 3A. « L’urbanisme était une de ses passions majeures et il était très impliqué dans le plan local d’urbanisme », rappelle Daniel Breuiller, ancien maire d’Arcueil et actuel vice-président de la Métropole du Grand Paris, louant par ailleurs sa générosité comme sa grande modestie.

Vues IN SITU

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Ce même soir, le centre Marius Sidobre proposait le vernissage des œuvres croisées de deux plasticiens arcueillais, la sculptrice Élisabeth Véron Larcher et le créateur de totems Pierre Recule. Assistante sociale à la retraite depuis cinq ans, la première présentait trente-six pièces en terre patinée dont neuf bustes. « J’ai toujours adoré la sculpture. Ma fille s’appelle Camille », confie l’élève de Pierre Mouchet au Centre d’animations, d’expressions et de loisirs de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine). Cette première exposition personnelle s’accordait parfaitement avec les quinze pièces boisées et colorées de Pierre Recule. « La vie est faite de fragments que je tente de reconstituer sur un objet afin qu’ils prennent sens », décode ce technicien retraité du service bâtiments de la Mairie d’Arcueil, animateur depuis cinq ans d’ateliers de création tous publics. ■ CG

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L’église Saint-Denys, l’ancienne mairie

et un aperçu des sculptures de

Georges Noëll.

Terre pour Élisabeth Véron Larcher, bois pour Pierre Recule.

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14/12 FamilialeFÊTE DES SOLIDARITÉSLa traditionnelle Fête des Solidarités organisée par le Département du Val-de-Marne, en partenariat avec la Ville d’Arcueil et de nombreuses associations, s’est déroulée le samedi 14 décembre dans le gymnase Jean-Pierre Ducasse. Pour cette trente-quatrième édition placée sous le double signe du développement durable et de la fête foraine, pas de sapin géant comme à l’accoutumée mais un numéro de cirque des Frères Kazamaroffs. Tandis que les agents du secteur social de la Mairie distribuaient boissons et gâteaux, la Maison des Solidarités passait la trente-quatrième pour créer l’ambiance dans une salle où les familles ne cessaient d’affluer. Par ailleurs, grâce à un photomaton, chacun pouvait prendre la pose avec divers accessoires de fête et repartir avec un petit souvenir joyeux. Sur scène, quelques associations arcueillaises de danse et de capoeira se sont produites par intermittence, offrant la palette bigarrée de leurs talents à un public conquis d’avance. ■ CG (avec LdV)

13/12 ÉdifiantLEGO À « KERGO » AVEC 2020 BRIQUESVendredi 13 décembre, un judicieux partenariat entre l’école maternelle Pauline Kergomard, son accueil de loisirs, les parents d’élèves et la Mairie permettait à enfants, parents, enseignantes et animatrices de partager un après-midi des plus joyeux au sein de l’école. Avec la complicité de la municipalité, le père Noël (le vrai !) a offert en avance un petit livre à chaque écolier, plus ou moins impressionné par le personnage. Les animateurs de COM j’aime proposaient ensuite aux enfants de participer à une grande session Lego, mettant à leur disposition deux mille vingt pièces multicolores. Un vrai bonheur pour ces bâtisseurs en herbe qui

ont remis le couvert par la suite en compagnie de leurs parents. « Comment fait-on des constructions solides ? », demanda un responsable de l’association. « Bah, avec les mains ! », répliqua un

futur ingénieur des BTP. Un mot d’enfant à l’image de cet événement chaleureux. Également en partenariat avec les familles, l’accueil de loisirs dirigé par Magali Ricros poursuit son projet annuel sur

le thème des cinq continents. Une initiative pluriculturelle destinée à valoriser la différence et favoriser le respect de chacun. ■ CG

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12/01 TranscendantCONCERT DU NOUVEL ANL’année culturelle 2020 a débuté par le traditionnel concert du nouvel an à l’église Saint-Denys. Dimanche 12 janvier, l’orchestre à cordes La Camerata Schoenberg a interprété un divertimento de Mozart, une suite d’Arnold Schoenberg, la Symphonie n° 10 de Félix Mendelssohn ainsi que le célèbre Adagio pour cordes de Samuel Barber. « Je ne manquerais ce concert pour rien au monde, confie Christiane, une Arcueillaise. Je découvre toujours de nouvelles œuvres, de nouveaux compositeurs. Cette année, j’ai particulièrement aimé la suite d’Arnold Schoenberg, qui me semble cependant très difficile à jouer ; mais comme toujours, les musiciens nous ont offert une magnifique prestation. » Son amie ajoute : « Et l’Adagio de Barber, j’en ai des frissons à chaque fois que je l’écoute, il est transcendant ! » Des appréciations partagées par l’ensemble du public à la sortie du concert. ■ SD

Vues IN SITU

21/12 PrestigieuxLABEL CITOYEN TROIS ÉTOILES POUR LE COSMA BASKETDécerné en mai dernier par la Fédération française de basket-ball, le label citoyen trois étoiles a été remis officiellement le 21 décembre à la section basket du Cosma par les responsables de la fédération. Au centre sportif François-Vincent Raspail, l’ex-internationale Françoise Amiaud a remis le diplôme à Dang Duc Minh, président de la section, en présence de Christian Misser, président du comité départemental du Val-de-Marne, du maire et de l’adjointe

chargée du développement sportif. Cette distinction, la plus haute, vient couronner l’engagement du club dans la mise en place d’une démarche citoyenne en matière d’éthique et de respect, de lutte contre les incivilités, de transition écologique et développement durable, de féminisation, de lutte contre le racisme et les discriminations. Premier club francilien à être ainsi labellisé, le Cosma basket, créé en 1973, compte dix-sept groupes ou niveaux regroupant quatre cents

adhérents. Autres particularités : il est le seul en Île-de-France à posséder une école de basket à trois (3X3) ; il est affilié à la Fédération française de sport adapté ; il propose des formations pour jeunes arbitres et aux premiers secours ; il comprend un atelier pour les 4-5 ans ; et il participe à l’opération Parraine ta copine qui permet à chaque marraine et à chaque filleule de gagner un ballon. ■ CG

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25/01 MusicaleRÉCEPTION DES VŒUX DU MAIRE ET DE LA MUNICIPALITÉComme chaque année, tous les Arcueillais étaient conviés à la réception des vœux du maire et de la municipalité qui s’est tenue le samedi 25 janvier. Parmi les quatre cents personnes ayant répondu à l’invitation, le maire a particulièrement salué la sous-préfète de L’Haÿ-les-Roses, les parlementaires, les maires des villes voisines et les représentants des Conseils départemental et régional. Mais il a d’abord félicité les vingt-sept élèves de la classe de l’école élémentaire Aimé Césaire engagés dans le dispositif « Un orchestre à l’école » à qui il avait proposé l’année dernière de venir donner un petit concert pour ouvrir cette réception et qui ont relevé ce défi sous les applaudissements. Ce projet « Un orchestre à l’école » permet un apprentissage collectif de la musique sur un cycle de trois ans, les élèves étant accompagnés par des musiciens professionnels de l’Édim (École de musiques actuelles, basée à Cachan) à raison d’une heure et demie par semaine.

« Je crois d’un bon citoyen de préférer les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent »Christian Métairie a introduit son discours (1) en rappelant la proximité des élections municipales qui interviendront les 15 et 22 mars ; il s’est donc abstenu, comme la loi le stipule, de présenter le bilan des projets réalisés en 2019. Il a cependant tenu à remercier les conseillers municipaux pour leur engagement ainsi que les agents communaux et les deux cents

collectifs et associations qui « participent à la vie démocratique de la ville avec des apports et des interventions qui nous amènent souvent à bouger nos lignes ». Et de citer cette phrase de l’Athénien Démosthène : « Je crois d’un bon citoyen de préférer les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent. » Cela afin de remercier « celles et ceux qui s’emparent des outils démocratiques innovants et singuliers qui existent à Arcueil ».Le maire a poursuivi en évoquant la situation sociale : « Aujourd’hui, notre modèle social est en train de basculer vers moins de solidarité mais plus d’individualisme. » Autres sujets de préoccupation : « Les tristes records qui témoignent du drame planétaire du dérèglement climatique. Jamais la terre n’aura été si chaude et un exemple en est le record de température de 42,6° à l’ombre atteint le 25 juillet dernier à Arcueil. Mais 2019, c’est aussi l’espoir avec ces jeunes qui se sont mis en marche pour le climat, avec Greta Thunberg, cette jeune fille devenue un symbole qui a su poser les bonnes questions et déclencher la colère contre elle du président Trump. » La conclusion de Christian Métairie – avant qu’il ne proclame les résultats du vote du budget participatif 2019(2) – : « Espérons donc que 2020 saura marquer non pas une prise de conscience mais un vrai premier pas en avant pour changer ce modèle productiviste et capitalistique insensé. » ■ LdV(1) L’intégralité du discours du maire est consultable sur Arcueil.fr.

(2) Lire p. 9.

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Le cordonnier de la rue de Stalingrad tire le rideauIl comptait parmi les plus anciens et les plus connus des artisans-commerçants de la ville. Tout a une fin et à 74 ans Jacques Bennoit tire le rideau de la cordonnerie qu’il occupait depuis trente ans au 57 de la rue Stalingrad après trente autres années passées déjà à réparer des chaussures dans la boutique de son père au numéro 17 de la même rue.« Je n’ai jamais manqué de travail », raconte-t-il, et pour-tant il se souvient du temps pas si lointain où il n’y avait pas moins de sept cordon-niers à Arcueil. Aujourd’hui, puisqu’il y a fort peu de

chances que sa boutique soit reprise par un cordonnier, on n’en trouvera plus qu’un seul (au centre commercial Forum 20) ; c’est la marque d’un temps où « certains jeunes ne savent pas que des chaus-sures, ça se répare ».Mais assez parlé chaussures ; pour Jacques Bennoit, l’im-portant a toujours été « les gens » : « Être au service des clients, c’est toute ma vie ; ce sont eux qui m’ont fait vivre et ils vont me manquer. Je n’ai pas trop le moral de fermer, ce sera plus dur pour moi que pour vous. » De fait, il était rare que l’on pousse la porte de son échoppe sans

y retrouver un voisin ou une connaissance, venus juste pour parler.De quoi laisser une trace, un souvenir fort comme celui entretenu par Romane Schim et Magalie Fouquet, deux jeunes Arcueillaises, étudiantes en cinéma, qui se sont rappelé leur enfance pour réaliser en 2011 un émouvant court métrage, Le Cordonnier de la rue de Stalingrad, sur ce fou de tra-vail et de contacts humains, « témoin d’un artisanat qui tire peu à peu sa révérence et confident de tout un quartier ».■ LdV

Charbel Dagher est le nouveau propriétaire de la Maison de la Presse de la rue Émile RaspailAprès trente ans de bons et loyaux services et trois ans de recherche, Kamel Rouabhi a finalement trouvé un repre-neur digne de la Maison de la Presse de la rue Émile Raspail, précieux commerce de proxi-mité et efficace tisseur de liens sociaux, installée face à l’église Saint-Denys depuis 1960. Mi-novembre, il a passé définitivement le relais au jeune Arcueillais Charbel Dagher, ancien libraire et res-ponsable de salle d’un restau-rant gastronomique à Paris. Si les grèves ont fait chuter de 35 % le chiffre d’affaires de décembre, l’enthousiasme de ce futur papa reste intact. Il prévoit d’agrandir prochai-nement le rayon papeterie et d’installer le PMU plus en retrait, au calme. Première nouveauté : une imprimante couleur (en plus de la pho-tocopieuse) pour des impres-sions via une boîte mail ou une clé USB. Également point relais pour les colis et détail-

lant de la Française des Jeux, la Maison de la Presse offre un large choix de journaux, magazines, cartes postales (y compris des vues anciennes d’Arcueil), fournitures sco-laires et papeterie. Livres et papeterie diverse sur com-mande. ■ CG> Maison de la Presse : 57 rue Émile Raspail ; du lundi au vendredi de 6h15 à 20h30, samedi et dimanche de 7h15 à 20h.

Actualités

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EN COURT

Jacques Bennoit portait toujours le vieux tablier usé qu’il avait confec-tionné à l’âge de quinze ans sous la conduite de son cordonnier de père.

Restaurant sous verre à la Vache-Noire : c’est signé !C’est un projet spectaculaire qui restait en suspens depuis 2016 ; le pavillon en meulière à la pointe de la Vache-Noire (la « Maison Soulas ») doit être transformé en un restaurant inséré dans un cube de verre (1). L’investisseur immobilier Gidec a mis du temps pour consolider ses intentions, l’enseigne italienne de restauration Fuxia qui devait initialement s’y installer étant finalement rem-placée par un restaurateur français indépendant qui pos-sède déjà un établissement à Montrouge (Le Physalis). L’acte de vente de la maison a été signé fin décembre. « Avec cette signature, ce projet que nous portons depuis des années va voir le jour et permettre ainsi l’achève-ment de la rénovation du quartier de la Vache-Noire », se réjouit Max Staat, adjoint au maire chargé du déve-loppement et du renouvellement urbains. Le lancement des travaux est prévu dès ce printemps pour une livraison attendue durant l’automne 2021. ■ LdV(1) Lire dans ANC/Arcueil notre cité n° 265 mars 2016, p. 13.

La Maison Soulas sera insérée dans un cube de verre et abritera un restaurant.

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ActualitésCITOYENNETÉ

Budget participatif 2019 Les projets lauréats1 047 votes au total : le record a été battu pour cette troisième édition du budget participatif à Arcueil. Une enveloppe de 190 000 euros permettra de réaliser les six projets gagnants dans les quartiers et un septième à l’échelle de la ville dans son ensemble.

LES PROJETS ADOPTÉS

●Projet pour l’ensemble de la villeDes passages piétons sécurisés en trompe-l’œil aux abords des écoles (60 % des votes).

Projet non retenu : des casiers pour partager des objets et des livres (40 %).

●Quartier LaplaceUne fontaine à eau pour le city-stade près de l’école Aimé Césaire (63 %).

Projet non retenu : une signalétique artistique de la biodiversité (37 %).

●Quartier BarbusseUne fresque sous le pont du RER Laplace (64 %).

Projet non retenu : réhabilitation du regard de l’aqueduc romain rue de Stalingrad (36 %).

●Quartier Jules FerryDe la verdure, de la culture et des jeux d’enfants dans la rue Germaine Tailleferre (73 %).

Projet non retenu : une fresque par anamorphose sur l’escalier menant à l’Espace Jean Vilar (27 %).

●Quartier Jean MacéSécuriser la traversée des piétons rue du Colonel Fabien.

Il n’y avait pas d’autre projet soumis au vote dans ce quartier.

●Quartier Joliot-CuriePlus de verdure place de la Vache-Noire (63 %).

Projet non retenu : une fontaine à eau sur la promenade des aqueducs (37 %).

●Quartier KergomardPlantation citoyenne d’arbres contre le dérèglement climatique.

Il n’y avait pas d’autre projet soumis au vote dans ce quartier.

L’intérêt des Arcueillais pour le budget participatif ne se dément pas et on peut même dire qu’il se renforce d’année en année. Ainsi, pour cette troisième édition, une cinquantaine de proposi-

tions ont été déposées par des habitants au printemps dernier. Après la phase de l’ana-lyse règlementaire et technique, puis celle de la discussion au sein des collectifs de quartier pour fusionner les suggestions qui pouvaient l’être et sélectionner les plus pertinentes, les habitants étaient appelés à voter au mois de décembre pour départager douze projets en lice.

748 votants ont été enregistrés (soit 2 % de plus qu’en 2018 et 13 % de plus que lors de la première édition en 2017). Comme chacun avait la possibilité de choisir à la fois un projet pour l’ensemble de la commune (financé à hauteur de 70 000 €) et un projet pour son quartier de résidence (financé à hauteur de 20 000 €), le total des votes s’établit à 1 047 et dépasse le score des deux précédentes éditions.

Une quatrième édition ?À cause d’un engorgement des services

techniques devant instruire tous ces projets et piloter leur exécution en tenant compte des délais de procédure de passation des marchés publics, la réalisation effective de certains pro-jets adoptés les années précédentes a pris du retard. Par conséquent, la municipalité s’en-gage à ce que les projets adoptés cette année soient mis en œuvre entre la fin de l’année 2020 et la fin de l’année 2021. Par ailleurs, les élec-tions municipales se tenant en mars prochain, le cycle du budget participatif s’interrompt en 2020 et il reviendra à la nouvelle équipe muni-cipale de décider de le reconduire avec ou sans changement des règles existantes.En attendant, nous présenterons dans les prochains numéros d’ANC/Arcueil notre cité des projets nouvellement aboutis, comme le parcours sportif désormais implanté dans le parc du Coteau, et ceux en cours de finalisation, tels les abris à vélos et trottinettes dotés de bornes de réparation, les jeux pour enfants place du Docteur Conso, la fresque au-dessus du jardin partagé rue Cauchy ou encore le kiosque sur la placette près d’Anis Gras. ■ LdV

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10 | ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020

Actualités

Un budget 2020 stable et de transition avant les élections municipalesL’examen du dernier budget de la mandature était à l’ordre du jour de la séance du conseil municipal du 20 décembre.

C’est Ludovic Sot, adjoint au maire chargé des finances, qui a exposé les principaux éléments du budget 2020 de la Ville d’Arcueil proposé par la municipalité, budget qui a

été adopté à l’unanimité des conseillers présents.

M. Sot a fait remarquer qu’il s’agis-sait du dernier exercice budgétaire de la mandature 2014-2020 et qu’on pouvait le qualifier de « budget de transition, dans l’attente des orientations de la nouvelle municipalité qui sera élue en mars ». Le contexte est marqué par la suppression de la taxe d’habitation (suppression com-plète pour 80 % des contribuables en 2020 et progressive de 2020 à 2022 pour les 20 % les plus aisés). Il a souligné que si la suppression de cette taxe « devait norma-lement être compensée par des dotations équivalentes de l’État, elle représentait une perte d’autonomie fiscale dommageable pour la commune ».

La DGF encore et toujours en baisseCette année encore, la huitième depuis

2012, la dotation globale de fonctionne-ment (DGF) allouée par l’État à la com-mune est en baisse (moins 25 % par rap-port à 2019). En huit ans, le montant de la DGF attribuée par l’État à Arcueil a été divisé par six, soit une perte supérieure à trois millions d’euros par an pour le budget de la Ville. En 2020, on observe que le montant de la DGF perçue par Arcueil (630 000 €) est équivalent à sa contribution aux fonds de péréquation au bénéfice des communes les plus pauvres (640 000 €), même si cette contribution diminue cette année de 21 % grâce à la prise en compte pour son calcul de nouveaux indicateurs sociaux moins défavorables à Arcueil.

Retour à une épargne positiveL’adjoint aux finances a poursuivi en

relevant un bon résultat malgré la perte que représente la baisse continue de la DGF : « L’effort de rigueur budgétaire entrepris

avec le concours des services municipaux aboutit à une épargne nette positive de 250 000 € alors que cette épargne était nulle l’année dernière. L’enjeu pour les années à venir est d’augmenter cette épargne pour permettre le financement de nouveaux projets. »

Parmi les actions engagées qui ont porté leurs fruits, M. Sot a pointé la dimi-nution des charges à caractère général (moins 3,7 %) et le montant des intérêts de la dette (moins 25 %). Il a indiqué que le travail de bonne gestion devait « se poursuivre pour contenir la hausse des charges de personnel (plus 1,1 %) et des autres charges courantes, ainsi que les actions engagées pour développer les bases fiscales et optimiser les recettes de fonctionnement ». ■ LdV

FINANCES PUBLIQUES

Les chiffes clés (M€ : millions d’euros)

Recettes de fonctionnement 39,95 M€ * ⬈ +0,97 %

Dépenses de fonctionnement 37,97 M€ * ⬈ +0,48 %

Dotation globale de fonctionnement 0,63 M€ ⬊ -25,00 %

Contributions aux fonds de péréquation 0,64 M€ ⬊ -21,00 %

Charges à caractère général 8,41 M€ ⬊ -3,78 %

Charges de personnel 25,1 M€ ⬈ +1,10 %

Épargne de gestion 2,01 M€ ⬈ +13,60 %

Épargne nette 0,25 M€ ⬈ vs 0,0 €

Dépenses d’investissement 2,16 M€ ⬊ -32,00 %

Recettes d’investissement 1,75 M€ ⬈ +31,00 %

Intérêts de la dette 0,29 M€ ⬊ -25,00 %

*Hors transferts financiers avec la Métropole du Grand Paris et le Territoire Grand-Orly Seine Bièvre.

Principales subventions et participations913 000 € : subvention au Centre communal d’action sociale (CCAS), dont financement des prestations à domicile.

341 000 € : subvention au budget de l’Espace Jean Vilar.

209 000 € : subvention à la Maison des Solidarités.

194 000 € : subvention au Cosma.

70 000 € : subvention à la crèche parentale Arc en ciel.

8 % Solidarités

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ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020 | 11 ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020 | 11

42 % Éducation et sport • 247 000 repas servis dans les écoles ;

• 25 équipements sportifs couvrant

31 000 m² ;

• 124 enfants accueillis dans les crèches

communales ;

• 11 écoles accueillant

1 227 élèves en élémentaire et

848 en maternelle ;

• 358 enfants et jeunes partis

dans les séjours vacances ;

• 197 élèves en étude surveillée du soir…

27 % Administration • 844 actes administratifs en 2019 ;

• 2 719 cartes nationales d’identité et

3 794 passeports délivrés ;

• 551 attestations d’accueil ;

• 221 livrets de famille ;

• 20 000 visiteurs uniques par mois

sur Arcueil.fr ;

• 700 téléchargements de l’appli mobile

Ville d’Arcueil en six mois…

13 % Développement urbain et cadre de vie • 7 kilomètres de rues nettoyées quoti-

diennement ;

• 23 hectares d’espaces verts soit 10 % de

la superficie de la commune ;

• 1 374 tonnes d’encombrants et dépôts

sauvages ramassées ;

• 2 630 interventions techniques sur les

bâtiments et l’espace public ;

• 5 promenades ;

• 3 parcs ;

• 11 jardins ou squares ;

• 7 écoles équipées de composteurs ;

• 11 000 équivalents logements raccordés

à la géothermie ;

• 47 permis de construire et

152 autorisations de droit des sols délivrés.

10 % Citoyenneté, culture et vie associative • 51 représentations de spectacles vivants

en 2018 ayant accueilli

6 115 spectateurs, dont

4 963 enfants et adolescents ;

• 6 parcours artistiques et culturels pour

59 classes élémentaires et maternelles ;

• 2 271 adhérents actifs à la médiathèque

pour 84 015 prêts ;

• 30 conférences de l’Université populaire

d’Arcueil fréquentées par

2 500 auditeurs ;

• 5 festivals et 31 693 entrées au cinéma

municipal Jean Vilar ;

• 12 réunions de quartier par an ;

• 47 idées proposées pour la troisième

édition du budget participatif…

8 % Solidarités • 35 850 actes médicaux au centre

municipal de santé ;

• 2 133 bénéficiaires d’aides financières

en 2017 ;

• 151 personnes domiciliées au CCAS ;

• 7 925 heures d’intervention auprès

des retraités ;

• 836 courses de l’accompagnateur social ;

• 15 264 repas livrés au domicile

des retraités ;

• 6 730 aides alimentaires d’urgence…

RÉPARTITION DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

42 % Éducation et sport 27 % Administration

13 % Développement urbain et cadre de vie

10 % Citoyenneté, culture et vie associative8 % Solidarités

FINANCES PUBLIQUES

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Découvertes LIVRES

Auteurs d’âme et d’espritArcueil a été dans le passé le domicile de la vie littéraire, de la Pléiade à Voltaire. La vie artistique continue d’y foisonner. Moins visibles, les auteurs arcueillais, solitaires, œuvrent dans leur bureau. Rencontre avec deux écrivains contemporains qui livrent leur regard sur l’écriture et sur leur monde intérieur.

François Thiéry, alias François Mourelet, alias Paul Ferris

« La littérature autorise des rapprochements étranges »

Au commencement de François Thiéry, 67 ans, il y eut un jeune homme féru de voile et avide de découvrir le monde. Il s’installe au Liban et accepte un poste de journaliste local, presque par hasard. « Je ne savais rien faire. Pourtant on m’a tout de suite confié des responsabilités. J’écris depuis toujours, mais à ce moment-là j’ai découvert la rigueur. » Il assiste au déclen-chement de la guerre en 1975 puis rentre en France en catastrophe. Il devient pro-fesseur de français après des études de lettres qui exercent une nouvelle fois sa plume. « À la fac, on décortique les géants. On découvre des écritures dans lesquelles on peut puiser. Écrire est un métier qui s’apprend. »

À partir du milieu des années quatre-vingt, plusieurs écrivains cohabitent dans le même auteur. Paul Ferris, le journaliste, signe des articles spécialisés en thérapies naturelles et plantes médicinales et rédige de nombreux ouvrages. François Thiéry, romancier, crée et dirige une collection de livres-enquêtes pour la jeunesse (1). Enfin François Mourelet écrit depuis quelques années des livres humoristiques, du théâtre, des nouvelles et des romans noirs. « L’écriture est un jeu avec le lecteur. On l’amène à un point de bascule qu’il n’a pas prévu. Le vrai polar vous donne tous les éléments, mais vous ne savez pas où vous allez. Pourtant le suspense n’est qu’un support de pensée. »

Un meurtre en primeConvaincu qu’il faut vivre les choses

pour les raconter, François Mourelet a publié récemment La Langue de Tamanoir. À travers le discours d’un éminent médecin se dévoile la violence des laboratoires pharmaceutiques que Paul Ferris a côtoyés. « Il faut se servir de ce que l’on constate sur le terrain. Le regard journalistique permet d’anticiper des événements qu’on ne peut pas deviner

derrière son bureau. La littérature quant à elle possède une liberté qui permet d’ana-lyser plus finement les choses. Elle autorise des rapprochements étranges et brasse les sentiments, la psychologie. Avec le roman, les gens s’identifient davantage. J’essaie de donner un éclairage sur des points du monde que je maîtrise. Et puis j’ajoute un meurtre. » ■ Kevin Gouttegata(1) Grâce à un passionné qui a remonté sa trace, douze livres-jeux (dont deux inédits) seront réédités en mars prochain sous le nom de François Thiéry.

BibliographieSous le pseudonyme de François Mourelet :La Langue de Tamanoir, Sans Escale, 2018 ;La Machette rouge, Unicité, 2018 ;Zoé et la fumée, L’Échappée belle, 2017 ;Les Cynophiles, L’Échappée belle, 2015 ;L’Astrologie des insectes, Éditions Atlande, 2015.

Liste non exhaustive d’ouvrages sous le pseudonyme de Paul Ferris chez Marabout :Le Guide des fleurs de Bach ;Les Remèdes de santé d’Hildegarde de Bingen ;Purins d’ortie et soupes de sorcières ;Les Meilleurs Alicaments naturels ;J’aime les mauvaises herbes ;Jardiner avec la lune …

Colline Gori « Comme on s’aime, on sème »

Colline Gori, 61 ans, écrit depuis tou-jours, d’abord de la poésie, puis des nou-velles. Son premier roman, L’Arc-en-ciel, est sorti en juin dernier. « J’ai une famille très littéraire. J’avais besoin de trouver ma forme propre. Le conte, la magie, cela n’appartient qu’à moi. » Entre nature et spiritualité, son univers se construit autour des mots avec lesquels elle adore jouer. Comme « Comme on s’aime, on sème ».

Au centre de son œuvre, il y a ces liens, que ses personnages tissent entre eux et Colline avec le monde. « La société est violente. Elle cherche à nous opposer. Au lieu de nourrir ce qui nous sépare, je choisis ce qui nous lie. Tout est un même si l’on ne s’en rend pas compte. Il y a des différences entre nous mais pas de sépa-ration. » Lire Colline, c’est accepter de se laisser entraîner dans une dimension où les étoiles chantent et les personnages se transmutent. « C’est purement sensitif. C’est mon âme qui s’adresse à celle du lec-teur. Il vaut mieux lire mes bouquins avec

KG

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la peau qu’avec son cerveau. Certains se laissent embarquer quand d’autres passent à côté. »

La Turquie, la photographie et l’absolu

Née à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), Colline monte à Paris à vingt ans et se frotte aux planches. « Être comédien, c’est fabuleux. On vit plusieurs vies. » Malheureusement les rôles ne s’accordent pas avec son cœur de jeune première. Elle quitte

la scène et travaille avec plusieurs magazines avant d’écrire des années plus tard dans les colonnes d’ANC/Arcueil notre cité, avec lequel elle collabore depuis plus de seize ans. « Cela m’a rassurée de savoir que je pouvais avoir un joli brin de plume. Et puis je suis une vraie solitaire mais très sociable. Être pigiste, c’est un équilibre entre le lien et la part de solitude dont j’ai besoin. »

Cela lui laisse également le temps de visiter réguliè-rement la Turquie, son pays de cœur, et de se consacrer à son autre passion, la pho-

tographie. « C’est devenu un langage à part entière. Les mots peuvent être interprétés. La photo se suffit à elle-même. L’aboutissement ultime, c’est le silence. Ne rien dire, ne rien vouloir, être dans l’absolu. » ■ KG

BibliographieRencontre d’âmes, Artistfolio, 2008 ;Vivre d’aimer, Little Moon, 2012 ;L’Arc-en-ciel, Little Moon, 2019.Site Internet : Collinegori.com.

Noël solidaire

Lundi 23 décembre, l’accueil de loisirs de l’école maternelle Pauline Kergomard fêtait Noël dans un élan de solidarité. À l’hôtel Stars qui héberge des familles en difficulté, les conditions de vie se sont détériorées ces derniers mois. La chaudière tombe en panne le 20 octobre. L’eau ne chauffe plus et le froid gagne les murs. L’électricité va et vient. Les enfants qui y sont logés continuent de fréquenter les écoles. Lorsque d’autres parents apprennent la situation, la solidarité s’installe. On accueille, on chauffe des biberons, on fournit quelques litres d’eau chaude, on charge des téléphones portables… Dans le même temps la municipalité décide d’héberger en urgence les familles au gymnase Lucien Dimet pour quelques nuits. Certaines sont également relogées ailleurs. Chaudière et électricité sont rétablies et les résidents regagnent l’hôtel. Mais la mobilisation ne faiblit pas. Avec l’appui du centre de loisirs, Noël s’installe à l’école Kergomard le 23 décembre : le magicien fait son show, goûters et sucreries apparaissent sur les tables, des vêtements sont donnés et des cadeaux distribués. « Nous avons fait la quête auprès des commerçants de la ville qui ont été touchés par la cause, expliquent Dounsa Benlem Qawanssa Aouziou et Audrey Goncalves, deux mères organisatrices de la soirée. Cela a permis d’offrir, notamment aux enfants, un moment de gaité et de répit. » ■ KG

Stage de théâtre et de comédie musicaleLa Compagnie d’Ophée propose aux 10-16 ans un stage de théâtre et de comédie musicale du lundi 10 au vendredi 14 février de 14h à 18h30 au Bahut, 18 avenue du Président Salvador Allende. Renseignements et inscriptions : tél. 01 46 65 90 37 ; compagnie.ophee @laposte.net ; Ophee.fr

Atelier de sophrologie et de gymnastique douceL’association Expressions propose un atelier de stretching, sophrologie et auto-massage un samedi sur deux de 14h à 16h au préau de l’école Jules Ferry (tarif : 20 €). L’atelier est animé par Jeanne Maximovitch, titulaire d’un master de sophrologie, méthode Cacaydo ; elle propose également un cours de gymnastique douce et de sophrologie le samedi de 10h à 11h25 au gymnase Lucien Dimet (tarif : 5 €). Contact : 06 20 79 60 02.

EN BREF

ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020 | 13

Jean-Jack Lamouille sur les traces d’un condamné à mortArcueillais depuis quinze ans, Jean-Jack Lamouille vient de publier un essai de cinq cents pages sur l’histoire d’Eugène Weidmann (1908 - 1939), qui a commis six crimes en six mois au cours de l’année 1937. Il est le dernier condamné à mort à avoir été exécuté en place publique en France. L’exécution intervint à Versailles le 17 juin 1939.Tout a commencé en 1992 lorsqu’un un ami de l’auteur découvre par hasard aux puces de Vanves des lettres écrites en allemand par ce sextuple criminel et qu’il les remet à Jean-Jack qu’il sait friand de manuscrits et d’histoire. Il s’agit de lettres d’amour poignantes écrites jour après jour jusqu’à l’aube de sa mort. De quoi éveiller

la curiosité de l’auteur au point de l’engager sur les traces du personnage.Pendant plus de vingt ans, il va enquêter, s’immerger dans les archives publiques et la presse de l’époque, se faire ouvrir les archives les plus secrètes, recueillir le témoignage des contemporains de l’affaire, s’allier les services d’une psychiatre criminologue, rencontrer des personnalités étonnantes, arpenter les lieux de vie et de la mort du criminel.

Et - chose surprenante - il va finir par s’attacher à ce criminel « aux yeux de jeune fille », beau comme un dieu, au point de s’en faire le défenseur posthume.Cela donne un livre foisonnant au ton original, rempli de photos et de documents d’époque, d’apartés et de digressions, de ruptures de rythme et de ton, tour à tour drôle et sérieux. On peut se le procurer sur commande sur les sites des Éditions Complicités, de la Librairie de Paris (7 place de Clichy, Paris 17e), de Cultura et dans toutes les bonnes librairies au prix de 25 euros. ■ LdV> Eugène Weidmann en toutes lettres ou L’Assassin malgré lui, par Jean-Jack Lamouille (Éditions Complicités).

KG

NOUVEAUTÉ

KGEugène Weidmann en toutes lettres ou L’Assassin malgré lui

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Sous le pont Mirabeau coulent les scènes. Qui ont à la fois pour spectateurs et acteurs cinq cents retraités arcueillais enthousiastes inscrits au traditionnel déjeuner dansant (et voguant cette année). D’abord l’impatience d’embarquer sur les pontons des bateaux-mouches. Puis la croisière commentée du panorama parisien à bord du « Jean Bruel » le 9 janvier et de « La Patache » le 10. Le repas est servi au fil de l’eau sur des notes de piano et de violon, avant qu’une magicienne ne passe et « passe-passe » entre les tables. Et enfin, pendant deux heures, la danse endiablée ! Durant toute l’après-midi, sur les visages, des rires et des sourires. « On vient pour l’ambiance et pour se retrouver entre voisins et amis. On vient depuis cinq ans. C’était super aujourd’hui, le service, le repas… Sur les bateaux-mouches, c’est plus convivial, plus intime », détaille et commente le couple Josiane et Jacques Vitre, 69 et 71 ans. Face à eux, leurs amis, Françoise et Michel Godard, 71 et 76 ans, ajoutent : « On a des voisins sympas. Josiane adore danser, Michel aussi. On se complète bien : eux dansent, nous on papote. On s’est régalé ! » ■ KG

Heureux qui, comme iceux ...DÉJEUNER DANSANT DES RETRAITÉS (1)

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(1) Sur les mille cinq cents retraités âgés de plus de 60 ans inscrits en mairie, près d’un tiers a choisi de participer au traditionnel déjeuner dansant de début d’année. Les autres avaient le choix entre un colis gourmand ou un colis cadeau.

PhotograPhies Kevin gouttegata

Double page

Heureux qui, comme iceux ...DÉJEUNER DANSANT DES RETRAITÉS (1)

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Découvertes MUSIQUE

William Le Sage, déjà maestro ?Depuis la rentrée de septembre, le conservatoire de musique d’Arcueil accueille le nouveau chef de ses orchestres, tout juste diplômé du Conservatoire national supérieur de Paris.

Un jeune professeur a rejoint l’équipe du conservatoire de musique d’Arcueil en septembre dernier. Il s’agit de William Le Sage, 30 ans, chef d’orchestre.

Les parents des élèves ont pu faire sa connaissance lors du concert de Noël.

Originaire du pays d’Anjou, il a com-mencé son apprentissage dans une petite école de musique à l’âge de 5 ans, par de la formation musicale et de la batterie à l’âge de 6 ans, puis du piano un peu plus tard et un peu de violoncelle aussi. « J’ai toujours été fasciné par l’orchestre, confie-t-il. Mais je n’ai pu intégrer une formation en tant que percussionniste que vers l’âge de 13 ans. »

Captivé par les œuvres de Stravinsky, Mozart, Bruckner, Debussy ou encore Chostakovitch, et souhaitant faire de la musique son métier, il entre au conser-vatoire à rayonnement régional (CRR) d’Angers en percussions, tout en pre-nant des cours en parallèle au conserva-toire de Cholet. Il poursuit son parcours au CRR de Lille pendant dix ans, avant d’être accepté en 2010 au sein du très sélectif Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il y

reste pendant neuf ans et y obtient dif-férents masters en culture musicale, en analyse, en écriture et bien sûr en direc-tion d’orchestre, ultime master obtenu en juin dernier.

Découverte et réécritureSa carrière ne fait que commencer, mais

William Le Sage a déjà dirigé de presti-gieux orchestres au cours de sa forma-tion : l’orchestre national d’Île-de-France, le philharmonique de Radio France, de Lyon, de Hongrie, du Venezuela… Une

fois diplômé, il trouve très vite des postes au conservatoire de Nanterre et à Paris 15e, puis à Arcueil sur la sollicitation de l’an-cienne chef qui a déménagé en province.

Durant ses cours, il s’attache à faire par-tager son goût de la musique aux enfants, à travailler dans la bonne humeur, même si une certaine rigueur est indispensable pour jouer ensemble. « C’est passionnant de faire découvrir le travail d’orchestre aux enfants, explique-t-il. J’apprends aux élèves de l’orchestre junior à s’écouter les uns les autres, à me regarder pour partir quand il faut, à garder le tempo et à compter les mesures. Avec celui de cycle II, les bases de jeu d’ensemble étant acquises, on peut aborder un programme du réper-toire, comme un extrait d’une symphonie de Beethoven que nous avons joué au concert de Noël ou encore L’Arlésienne de Bizet que nous jouerons au concert de fin d’année. Je fais également un gros travail de réécriture pour adapter les pièces au niveau des élèves et des effectifs, l’ensemble de cycle II comptant plus de vents que de cordes. » Une expérience enrichissante qui ne pourra que l’aider dans sa carrière en devenir de grand chef d’orchestre.■ Sandra Deruère

« C’est passionnant de faire découvrir le travail d’orchestre aux enfants, explique William Le Sage. D’abord, je leur apprends à s’écouter les uns les autres. »

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Mount Batulao, un voyage vers l’imaginaire

MUSIQUE POUR LE JEUNE PUBLIC

Le service culturel de la Ville d’Arcueil n’oublie jamais les tout-petits. Nouvelle preuve :

en cette fin février, c’est à un conte musical qu’il convie les jeunes spectateurs âgés de six mois

et plus, de même que l’enfant intérieur de leurs parents ou accompagnateurs.

ount Batulao est un spectacle pour jeune public. Mais la montagne Batulao existe vraiment. C’est un volcan inactif des Philippines, pays d’où sont originaires les créatrices Marie-Christine et Marie-Rose Laurel de la compagnie Maryse,

deux sœurs jumelles nées sous le signe de la musique, de la poésie et du chamanisme.

À travers leur duo harpe et violon, Marie-Christine et Marie-Rose proposent un voyage déroutant entre traditions et modernité où se mêlent sons ludiques, voix lointaines et ritournelles ; un excellent moyen de transporter le spectateur vers un ailleurs où berceuses et souvenirs d’enfance se font écho. Mount Batulao, « la montagne lumière sur les roches », ou la fabuleuse alchimie entre batô, la pierre, et ilaw, la lumière, est un véritable concert expérience. Il associe l’univers onirique des deux artistes à celui de la petite enfance, à travers des légendes philippines.

Le duo évolue au milieu du public, dans un désir de proximité sans doute nourri par leur habitude de se produire en appartement ou autres lieux atypiques tels que jardin privé, galerie d’art ou hangar industriel. La musique du spectacle s’inspire du Dunstan Baby Language qui décode le langage des nourrisssons dès leur naissance en définissant cinq sons réflexes de communication, d’onomatopées, de sons ludiques et du quotidien (ustensiles de cuisine, battements du cœur, sons in utero…), d’instruments classiques et contemporains (violon, harpe, jouets pour enfants…).

Le décor interactif basé sur la lumière, la vidéo, les objets et le son s’appuie sur la pédagogie Montessori fondée sur l’observation scientifique du développement cognitif et psychique de l’enfant. La scénographie s’articule autour de trois éléments clés, les nuages, le totem, le mobile lumineux et sonore, et il joue sur les dualités intérieur et extérieur ou rêve et réalité. Combinaison particulièrement adaptée au très jeune public, le spectacle se révèle une formidable ouverture vers l’imaginaire, l’empire des sens et des sensations. La montagne, la lumière sont-elles vivantes ? Et s’il suffisait d’y croire ? ■ Colline Gori

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Le fil d’Arcueil FÉVRIER 2020

> Mercredi 26 février à 10h30 (mardi 25 février à 9h, 10h30 et 14h pour les scolaires)> Espace Jean Vilar, 1 rue Paul Signac> tél. 01 41 24 25 55> Le spectacle est déjà complet

La musique du spectacle s’inspire du Dunstan Baby Language qui décode le langage des nourrissons dès leur naissance.

mais les musiciennes animeront deux ateliers « empreintes, maquillage et portraits à base de peinture comestible » à la crèche municipale Paul Eluard, 73 avenue Laplace, lundi 24 février à 10h et 10h45.

Les sœurs jumelles Marie-Christine (harpe et voix) et Marie-Rose (violon et voix) Laurel, de la compagnie Maryse, sont les créatrices et les interprètes de Mount Batulao.

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Musique du monde

DU JAZZ MANOUCHE EN OR DEBARREVendredi 6 mars à 20h30 – Espace Jean Vilar

L’un des plus talentueux guitaristes de jazz manouche de notre époque fait une halte à Arcueil le 6 mars. Angelo Debarre a baigné dans la mu-sique dès son plus jeune âge. Il a appris la guitare en famille à l’âge de 8 ans et a très vite montré de talentueuses dispositions. Souvent compa-ré à Django Reinhardt, son maître, son idole, il a joué dans le célèbre ca-baret parisien La Roue fleurie avant de participer à de nombreuses tour-nées de musiques manouche et tsigane en France et à l’étranger, au sein de différentes formations.C’est en trio qu’il se produira sur la scène de l’Espace Jean Vilar avec le contrebassiste William Brunard et le guitariste Tchavolo Hassan (ou son fils Raangy Debarre), pour présenter des reprises, notamment de Django Reinhardt, mais aussi ses propres compositions.Même s’il s’est spécialisé dans un style, il reconnaît, dans une interview réalisée par Just Looking Productions, apprécier Bach ou encore la mu-sique country, et a même eu une période très rock dans son adolescence durant laquelle il a délaissé la guitare pour la batterie.Malgré son succès, le guitariste a su rester humble, remettant toujours le « travail sur l’établi ». Sa plus belle récompense ? « C’est lorsque le public applaudit fort et longtemps. » La dextérité de ses doigts sur le manche, son vibrato et son interprétation en font véritablement un musicien d’ex-ception. ■ Sandra Deruère

> 1 rue Paul Signac.> Durée : 1h30.Réservations : tél. 01 46 15 09 77.

Rencontre avec un auteur

ROMAIN SLOCOMBE, STAR DU POLARSamedi 7 mars à 16h – Médiathèque Louis Pergaud

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Angelo Debarre se produira en trio, avec le contrebassiste William Brunard et le guitariste Tchavolo Hassan (ou son fils Raangy Debarre).

En 2016, Romain Slocombe crée le personnage récurrent de l’inspecteur Léon Sadorski, collaborateur et antisémite.

On peut dire qu’à soixante-six ans Romain Slocombe a tout fait ou presque. Il est écrivain, réalisateur, tra-ducteur, illustrateur, auteur de bandes dessinées et de livres pour enfants, peintre, photographe… Il a accepté l’invitation de la médiathèque Louis Pergaud pour parler du personnage récurrent qu’il a créé en 2016, l’inspecteur Léon Sadorski, un flic antisémite et « collabo » sous l’Occupation qui dirigeait « le rayon juif » pour les renseignements généraux.La Seconde Guerre mondiale est une période qui sert de théâtre pour bon nombre des romans de Slocombe et notamment le dernier en date, La Débâcle, paru en août 2019 aux éditions Robert Laffont. L’histoire se passe entre le 10 et le 17 juin 1940, quand le gouvernement s’enfuit de Paris et que le maréchal Pétain demande l’armistice aux Allemands. Les échanges avec le public ne se limiteront pas à ces seuls romans ; le prolifique artiste se fera une joie de répondre aux questions concernant ses autres œuvres et ses nombreuses passions. ■ SD

> 1 rue Louis Frébault, entrée libre.> Voir aussi Mediatheque-arcueil.fr.

DR

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Cinéma Jean VilarDu 1er au 4 février• Les Filles du docteur March

(VO et VF)• Séjour dans les monts

Fuchun (VO)• Les Siffleurs (VO)• Je ne rêve que de vous

Du 5 au 11 février• Cuban Network (VO)• K contraire• Selfie

• Douze mille• Ceux qui nous restent :

chronique d’un cinéma en lutte

• On va tout péter• Au bord• L’Extraordinaire Voyage

de Marona (VF)

• Vic le Viking (VF)

PROCHAINEMENT À L’AFFICHE• Atlantique• Pour Sama• Sorry We Missed You• Hors Normes• Adam• Un jour si blanc• L’Esprit de famille

Centre Marius Sidobre 26 rue Émile Raspail

Espace municipal Jean Vilar 1 rue Paul Signac % 01 41 24 25 55 N° de réservation : 01 46 15 09 77

Médiathèque Louis Pergaud 1 rue Louis Frébault % 01 49 08 51 70

Galerie Julio González 21 avenue Paul Doumer % 01 46 15 09 89 / 75

Anis Gras 55 avenue Laplace % 01 49 12 03 29

Maison des Solidarités 102 rue Marius Sidobre % 01 41 24 28 10

Maison de la Bièvre - Maison de l’environnement 66 rue de la Division du Général Leclerc % 01 41 24 32 17

Centre sportif F.-V. Raspail54 avenue François-Vincent Raspail % 01 41 98 38 05

Le fil d’Arcueil FÉVRIER 2020

ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020 | 19

Phot

os D

R

FÉVRIER

SAM

1

De 10h à 11h30VESTIAIRE SOLIDAIRE association

Zig ZagLocal LCR

de la cité Delaune

De 14h à 18hPortes ouvertes

ANIMATIONS POUR TOUS

Espace 10/13 ans Club Guy Môquet

16hConférence de Lisa Toubas :

« MÉTAMORPHOSER LE VIVANT :

LIONEL SABATTÉ ET AUTRES

CURIOSITÉS »

Galerie Julio González

18h30SOIRÉE JEUXTout public,

sur inscription Médiathèque Louis Pergaud

20h30Concert

FAÏZA KADDOUR CHANTE

COLETTE MAGNY

Théâtre de l’ÉpopéeLe Bahut

18 av. du Président Salvador Allende

DIM

216h

Ciné dessiné DESSINE-MOI UN OISEAU

Cinq courts métrages (40 mn)

à partir de 3 ansFestival ciné-juniorEspace Jean Vilar

LUN

320h

EMMANUELLE POUYDEBAT

BIO-INSPIRATION : QUAND LA NATURE

INSPIRE L’INNOVATIONConférence UPA

Anis Gras

JEU

618h30

Conférence histoireLE CHÂTEAU LAPLACE

par Henri ToulouzeMédiathèque Louis Pergaud

19h15Conférence

d’histoire de l’art

LIVRES, LECTEURS ET LECTRICES DANS LES ARTSGalerie Julio González

SAM

8De 13h à 19hLOTO DÉDÉ IFI

École Henri Barbusse16h

Finissage musical de l’exposition

LIONEL SABATTÉ

Galerie Julio González

VEN

2119h

JAM SESSION ÉLECTRIQUE

ET ACOUSTIQUEAtelier musique

Médiathèque Louis Pergaud

SAM

2211h

Atelier numérique(dès 7 ans)

MARIO MAKERMédiathèque Louis Pergaud

MAR

25De 16h30 à 18h

C’EST MARDI GRAS : VIENS FAIRE TA CRÊPE !

Médiathèque Louis Pergaud

MER

2610h30

MOUNT BATULAO

Musique jeune publicEspace Jean Vilar

JEU

27VEN

2819h30

Théâtre

JEUNE HOMME CHERCHE FUSIL

Anis Gras

VEN

2818h30

Vernissage de l’exposition

GRANDIR DE FILIP MIRAZOVIC

Galerie Julio González

SAM

2910h30

BALLON ROUGELes petits contes

du samediMédiathèque Louis Pergaud

De 10h30 à 13hTROC DE GRAINES

Maison des Solidarités

De 14h à 17h1, 2, 3 PARTEZ !

Forum présentation des séjours vacances

Hôtel de ville

16hSHERLOCK JUNIOR (un film de et avec

Buster Keaton) Ciné-concert

Espace Jean Vilar

MARS

DIM

1ER

De 14h30 à 18hLOTO

COTEAU D’ARCUEILÉcole Henri Barbusse

LUN

220h

DANIÈLE MANESSELE FÉMININ

ET LE MASCULIN DANS LA LANGUEConférence UPA

Anis Gras

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MOTS CROISÉS

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Solutions des mots croisés du numéro précédentHorizontalement : 1. Municipale 2. Éna - Amical 3. Rival - Cité 4. Coincé - Dic 5. Engouement 6. Url - Oser 7. Alem (Mêla) - Tn - Si 8. Ii - Aride 9.Réalité - Ou 10. Enregistré.Verticalement : A. Mercenaire B. Union - Lien C. Navigue - Ar D. Anormal E. Calcul – Rig F. Im (mi) - Ed - Titi G. Pic - Mondes H. Acides I. Latines - Or J. Électrique.

Horizontalement : 1. Sortes de demoiselles 2. Sec - Consacré 3. Boîte à idées 4. Paternaliste 5. Assainira l’atmosphère 6. Fera des sauts de chats - Au bout du doigt 7. Service sans retour - Vingt-quatrième heure 8. En pleine addiction - Bleue dans Pinocchio - Précis 9. Participe - Paiement régulier 10. Personnels quand ils ne sont pas spéciaux - Personnel.Verticalement : A. Luminaire B. Début d’irritation - Spontané C. Chapeau pointu turlututu D. Publiés - Presque fané E. À peine F. Nuisibles G. Mauvais tour - Pige H. En relation - Soudés I. Conjonction - Régime obligatoire J. Étoiles filantes. ■ CG

La photo a été prise 10 bis avenue Laplace.Les bonnes réponses sont celles de Corinne Hanquet, Anne-Sylvie Homassel, Jenny Ramaromisa, Marie-Christine Piget, Anne-

Carole Delhommeau-Royon, Moustapha Ghouzam et Françoise Lenoir. Ces lecteurs ont gagné chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

SOLUTION DU CONCOURS

DU N°303

La RUE ÉMILE BOUGARD commence avenue Jean Jaurès et finit avenue Raspail à Gentilly. Le côté droit descendant, jusqu’à la rue Boulineau, est arcueillais, alors que l’ensemble du côté gauche est gentilléen. Anciennement dénommée rue des Chasses, cette voie ancienne porte le nom d’Émile Bougard (1901 - 1974), dont la famille habitait dans cette rue. Ancien adjoint au maire sous les magistratures de Marius Sidobre et Marcel Trigon de 1947 à 1974, il fonda et présida l’office HLM intercommunal Arcueil-Gentilly, aujourd’hui rebaptisé Opaly, qui a fêté ses soixante-dix ans le 30 novembre dernier. Le souvenir de sa sœur morte de tuberculose lui a sans doute inspiré son combat contre les taudis. Jadis, la « voie des Chasses » permettait de rejoindre les prés situés en contrebas, le long de la Bièvre.Question : Quelle ligne de bus passe par cette rue ?Réponse :Sources : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik Satie) ; Arcueilhistoire.fr.

CG

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Jeux

La ligne 57.

Retournez votre réponse en mentionnant vos prénom,

nom et adresse, y compris pour les internautes,

AVANT LE 11 FÉVRIER, à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de

ville, concours photo, 10 avenue Paul Doumer,

94110 Arcueil, ou à [email protected]

(objet : concours photo), ou encore à l’accueil de la mairie.

Dix bonnes réponses tirées au sort seront retenues. Les gagnants,

dont les prénom et nom seront indiqués dans le prochain numéro

d’ANC/Arcueil notre cité, recevront chacun deux places

de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

CG

CONCOURS PHOTO

QU’EST-CE QUE C’EST ?

20 | ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020

CG

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ILS SONT ARRIVÉS Alya Oula • Théo Ciambella • Naïla Samassa • Amadou Bora • Chiara Passieux • Daryl Epalle • Majida Aydin • Kristen Ricou • Naré Traore • Wael El Achagui • Élio Salvatore • Lyne Lazghab • Marty Marin dit Surone • Agathe Riou • Iryna Bethuleau • Safya Moussaoui • Osagbemwenorhue Nataniel • Nadia Allouache • Esther Goldbert • Assil Jlidi • Aya Gherri • Guyliana Nkanu Mafuta • Mélya Ouryamchi • Solenn Dupire • Céline Grine • Valentina Dandan • Yuna Blanc • Kassim Mohamed Ali • Nathan Suarez • Safietou Djigo • Maxence Longuet-Clausier • Ilyana Kermani • Lyana Vibert • Valentin Leconte • Alexandre Dauphin • Mathéo Etienne • Ayoub Merzougui • Joana Da Costa • Lucas Farraudiere • Aya El Harnane • Timothée Van Dorsselaer

ILS SE SONT DIT OUI Ferhat Khennache et Dyhia Si-Ali • Julie Missillier et Boris Esperance • Sâa Tolno et Sarah Waigi

ILS SONT PARTIS Josette Courtais, 74 ans • Michel Roche, 66 ans • Rosita Gomez Sanchez, 74 ans • Josseline Ravier, 88 ans • Mireille Marin, 77 ans • Alfredo Minchella, 85 ans • Ginette Kolb, 89 ans • Alida Crépel, 95 ans • René Aquino, 79 ans • Serge Martial, 85 ans • Denise Bonnot, 89 ans • Claire Bassompierre, 65 ans • Roland Deleu, 81 ans • Alain Renaud, 76 ans • Huguette Ortillion, 94 ans • Jennifer le Bigot, 22 ans • Roger Pouvreau, 72 ans • Henri Ouvrard, 91 ans • Jean Simon, 71 ans • Jean Lafourcade, 91 ans

État civil

PHARMACIES DE GARDE2 février - Pharmacie des Arcades10 rue GuichardCachan - 01 46 65 64 57

9 février - Pharmacie du Parc13 avenue de la Division LeclercCachan - 01 46 64 05 46

16 février - Pharmacie Keou11 avenue Aristide BriandCachan - 01 70 25 51 75

23 février - Pharmacie Levy91 avenue Aristide BriandCachan - 01 46 65 54 62

1er mars - Pharmacie Minier30 avenue CarnotCachan - 01 46 64 05 90

8 mars - Pharmacie Laplace38 avenue LaplaceArcueil - 01 42 53 17 68

CADRE DE VIESVP Cadre de Vie 01 82 01 20 10

Collecte sélective des déchets 01 78 18 22 23

Enlèvement des encombrants01 82 01 20 00

Numéro vert pour les urgences :0 825 00 15 25SOS Médecins : 01 47 07 77 77Pharmacies ouvertes 24h/24h :01 45 62 02 41

COMMISSARIAT DE POLICE 167 rue Gabriel Péri, 94 270 Le Kremlin-Bicêtre. Tél. : 01 45 15 69 00. Email : commissariat- le-kremlin-bicetre@ interieur.gouv.fr

VIOLENCES FEMMES INFO 3919

CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALEGuy Bacheley, vice-président : 01 46 15 09 23

OPALY01 46 15 32 00 51 rue de Stalingrad

SÉCURITÉ SOCIALEUne permanence de la Caisse primaire d’assurances maladie se tient à l’hôtel de ville (service action sociale, au rez-de-chaussée) le lundi de 14h à 16h.

Déchèterie mobile tous les samedis matin Une déchèterie mobile, où l’on peut déposer gravats, encombrants, appareils électroménagers, etc., est installée tous les samedis, de 9h à 13h, sur le parking de la mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer. Le déposant doit présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile.

MAIRIE 01 46 15 08 [email protected] 10 av. Paul Doumer.Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30.Fermeture le jeudi matin.

CENTRE DE SANTÉCentre municipal de santé Marcel Trigon 13 avenue du Chaperon-Vert 01 46 15 08 09

URGENCESEn cas d’urgence médicale grave : SAMU : 15 Pompiers : 18

Infos pratiques

Vos élusPour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun.

Christian MétairieMAIREVICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL DÉPARTEMENTALSur rendez-vous au 01 46 15 09 00

ADJOINTS AU MAIRE

Anne-Marie Gilger-TrigonPremière adjointeVie associative Solidarités Affaires sociales Relations internationales Développement sportifVice-présidente du Territoire Grand-Orly Seine Bièvre01 46 15 09 23

Max StaatDéveloppement et renouvellement urbains01 46 15 08 96

Carine DelahaieSantéTravail de mémoire01 46 15 08 96

Antoine PelhucheRetraitésLutte contre l’isolement01 46 15 09 23

Juliette MantDéveloppement culturel et éducation populaire01 46 15 08 96

Jean-Michel ArberetCadre de vieHandicapPetite enfanceSystème d’information01 46 15 08 96

Anne RajchmanPersonnelSuivi et évaluation des services publics locaux01 46 15 09 00

Sophie LericqÉducation01 46 15 08 96

Sylvie SapovalPréventionMédiationSécurité01 46 15 08 96

Hélène PeccoloDémocratieCitoyennetéQuartiersJeunesse01 46 15 08 96

Simon BurkovicTransition écologiqueEspaces verts Nature en ville01 46 15 08 96

Ludovic SotFinances01 46 15 09 23

Francine KetfiEnfanceRestauration scolaire et pause méridienne01 46 15 08 96

CONSEILLERS MUNICIPAUX DÉLÉGUÉS

Constance BlanchardModernisation et transparence de la vie publique01 46 15 09 00

Alain Chaumet HabitatLogement01 46 15 09 23

François DoucetÉconomie sociale et solidaire01 46 15 09 23

Christiane RansayPolitique de la villeTravaux - Bâtiments communauxAccueil et état civil01 46 15 09 23

Maryvonne Rocheteau-LegourdDevenir de la Maison du projet du Chaperon-Vert01 46 15 09 23

Kamel RouabhiCommerce01 46 15 09 23

Kévin VédieÉgalité entre les femmes et les hommes01 46 15 08 96

Daniel BreuillerVICE-PRÉSIDENT DE LA MÉTROPOLE DU GRAND PARIS01 46 15 09 00

Albane GaillotDÉPUTÉE1er et 3e vendredi de chaque mois de 8h30 à 10h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil, sur rendez-vous au 01 40 63 95 15 ou par courriel : albane.gaillot@ assemblee-nationale.fr Toute saisine de l’administration par voie électronique doit être effectuée uniquement à

l’adresse : [email protected]. Pour toute demande ou question concernant vos données personnelles, merci d’écrire à l’adresse : [email protected] ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020 | 21

Rendez-vous aussi sur la pageet sur le site Arcueil.fr

Pour s’informer, signaler, partager

Application mobileVille d’Arcueil

Affiche appli.indd 3 19/11/2019 16:05

ERRATUMSuite à une erreur inexpliquée de transcription, l’état civil du mois de décembre mentionnait le décès de Victor Ferreira (44 ans) à la place de celui de son fils Nathanaël Ferreira (4 ans). Que la famille veuille bien accepter nos excuses et recevoir nos condoléances (lire p. 25).

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Expression DES GROUPES La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

groupe Arcueil Écologie [email protected]

LA RESPONSABILITÉ DES TEXTES DES GROUPES POLITIQUES MUNICIPAUX

INCOMBE À LEURS AUTEURS.

Fusion d’Opaly : le préfet a émis un avis favorable L’année 2019, a été marquée par la

décision du CA d’Opaly de fusionner avec les offices de Cachan et du KB. Cette décision a été prise suite à la pro-mulgation de la loi ELAN imposant la fusion des OPH d’un même territoire au 1er janvier 2021, il s’agit, pour nous, du territoire du Grand- Orly Seine Bièvre.

Les histoires de nos trois OPH, sont enracinées dans celles des villes, qui leur ont donné naissance avec une volonté commune de :

porter des valeurs de solidarité, de partage,

lutter pour la conquête du droit au logement,

contribuer à la construction de nos villes.

Les villes de Cachan, d’Arcueil, de Gentilly, du KB partagent la volonté de créer un partenaire public local, inter-communal. Notre projet de fusion a été

transmis au Préfet, qui a rendu un avis favorable à cette fusion il y a quelques jours au regard de la démarche déjà engagée. C’est une très bonne nouvelle. Enfin, l’ensemble des interlocuteurs auxquels la direction et la présidence d’Opaly ont présenté les éléments clefs de la fusion ont souligné la solidité de notre projet, et sa faisabilité financière avérée.

Dans le cadre de sa mission de service public, la préoccupation première et la vocation de cet office sera de continuer à placer la mission sociale au centre de sa politique de logement, ses projets et de sa relation avec les locataires. Opaly loge aujourd’hui 3 500 familles à Arcueil et au total ce sont presque 10 000 familles logées par les trois OPH sur nos 4 villes avec une obligation d’atteindre 12 000 logements au 1er janvier 2023. Cela se fera par quelques nouvelles construc-

tions en cours, mais aussi par l’acqui-sition de patrimoines déjà existant ainsi que par la construction sur d’autres villes qui n’ont pas d’office public et recherche nos compétences.

Mais en parallèle de ce processus de fusion, les missions de service public quotidiennes d’Opaly doivent continuer à être exercées avec les mêmes moyens : le gouvernement qui a fait voter cette fusion ne nous a donné aucun moyen supplémentaire.

Nous devons tous nous engager et nous appuyer les uns sur les autres, locataires, agents de services publics, élu.e.s. Ce n’est que collectivement que nous réaliserons ce beau projet.

Île de France mobilité a délibéré pour fixer une sub-vention possible pour l’acquisition d’un vélo à assis-tance électrique: jusqu’à 500€ par personne résidant en IDF.

Cette aide valable pour un achat postérieur au 1er

décembre 2019 pourra être sollicitée à partir du 20 février sur une plate-forme dédiée et fait l’objet de quelques conditions supplémentaires: ne pas dépasser 50% du coût d’achat, s’engager à ne pas revendre le vélo..

Attention : elle est hélas plafonnée à 12 millions d’euros soit de quoi financer entre 20 000 et 26 000 demandes.

C’est une mesure que les écologistes avaient demandé

depuis plusieurs années. Nous nous félicitons de son entrée en vigueur alors que la grève contre la réforme des retraites nous a conduit à chercher des modes alternatifs de déplacement, révélant au passage l’uti-lité et même la nécessité de pistes cyclables aménagées et sécurisées et sans discontinuité.

C’est la prochaine étape : un RER Vélo qui tracera des circuits continus et facilement identifiables pour traverser tout ou partie de la métropole.

Les modes actifs de déplacement (la marche, le vélo...) doivent devenir une priorité pour toutes les collectivités

Les élus du Groupe Arcueil Écologie

Aide à l’achat d’un vélo électrique

22 | ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020

Carine Delahaie,présidente du groupe

Front de gauche

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■ Notre groupe d’action France Insoumise Arcueil devient Citoyens insoumis d’Arcueil. Il continue ses actions et sa présence auprès des Arcueillais. ■ Notre article de septembre dernier : le béton, jusqu’où ? a cheminé dans les esprits et les réflexions. C’est devenu un point très important à l’ordre du jour. Tout nouveau projet doit tenir compte des enjeux du dérèglement climatique et montrer une volonté de stopper l’artificialisation du sol. Les habitants devront être consultés et entendus pour les projets impactant sur leur vie quotidienne.

Contact : [email protected] Gauche citoyenne et Citoyens

NOUS DEMANDONS LE RETRAIT DU PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES : POURQUOI ?

Le régime de retraite qu’il soit à points ou non, au fond ce n’est qu’un choix technique.

Par contre, les questions que nous nous posons légitimement c’est de savoir qu’allons-nous y gagner ou perdre ? Faudra-t-il travailler plus longtemps avant de bénéficier de nos droits ?

Sur les années prises en compte, le projet du gouvernement est opaque et mauvais.

Mauvais, parce qu’il prend en compte toute la carrière et non plus les meilleures années. Les accidents de carrière, les périodes de chômage ou de temps partiel ne seront pas pris en compte pour le calcul des pensions de retraites. La pénibilité est à peine évoquée.

Opaque, car il refuse de clarifier ce que signifie une carrière complète et ne présente aucune simulation permettant à un·e salarié·e d’évaluer la réalité de sa future retraite.

Sur le montant des pensions, le projet du gouvernement est également opaque et mauvais

Mauvais, puisque la valeur du point est soit disant garantie alors qu’elle sera soumise au vote des parlementaires à la hausse 

mais aussi pourquoi pas à la baisse comme cela s’est produit déjà dans d’autres pays européens.

Opaque pour les fonctionnaires : soit-disant les primes seront intégrées mais quid des fonctionnaires qui touchent très peu de primes comme les enseignants à qui on promet des hausses de salaires sans dire combien; sans compter également les incerti-tudes sur les pensions de réversion.

Ce projet non seulement risque d’accroitre davantage les iné-galités mais surtout il impose de travailler plus longtemps (avec ou sans âge pivot) alors que le taux de chômage des séniors et des jeunes demeure important.

Une  réforme  progressiste  nécessite  de  partager  le  travail plutôt que d’imposer un départ retardé à des travailleurs·euses usé·e·s et à des citoyen·ne·s aspirant à profiter d’une nouvelle vie à la retraite.

« La retraite ne doit pas être l’antichambre de la mort ». Ambroise Croizat

Les élu.e.s du groupe gauche citoyenne et Citoyens

ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020 | 23

GROUPE BELLE ALLIANCE CITOYENNE, SOCIALISTE ET ÉCOLOGISTE

Retraites : d’autres choix sont possibles

L a mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit et nous la soutenons. Pour une simple et bonne raison : cette

réforme est injuste ! Elle ne repose pas sur une répartition équitable, elle ne tient pas réellement compte de la pénibilité des métiers, elle ne com-pense pas les inégalités des carrières entre les femmes et les hommes.

La situation est inédite. Professionnels de santé, de l’enseignement, de la culture, avocats, personnels navigants, agents de police, de la RATP, de la SNCF, et plus encore, tentent de faire entendre leur voix depuis plusieurs semaines et le gouvernement reste mutique et inébranlable. Le 8 janvier, 61% des français soutenaient la mobilisation et 64% refusaient l’âge pivot à 64 ans. Là où l’on attendrait une écoute et une réelle prise en compte des attentes des citoyens, le gouvernement regarde de haut et laisse peser un climat lourd dans le quotidien des français.

Car le quotidien, notamment des franciliens, n’est pas simple actuellement. Et que l’on ne s’y trompe pas, il n’y a pas d’un côté des engagés

qui manifestent pour un avenir meilleur et de l’autre ceux qui subissent au quotidien, comme on voudrait nous le faire croire. Au contraire, une initiative commune de toute la gauche vient d’être lancée, pour proposer une autre voie pour notre système de retraites et prouver que d’autres choix sont possibles.

L’enjeu n’est pas un âge pivot qui consa-crerait la garantie d’un modèle économique qu’il faudrait préserver et sacraliser au nom de la croissance comme seul indicateur de nos sociétés, mais bien la capacité à en consi-dérer d’autres, tel que celui du bien être par exemple. Cette intention de réforme représen-tait une opportunité pour poser un nouveau modèle d’une société en grand changement, confrontée à des crises majeures, dont celle du réchauffement climatique. Les nombreux mois de concertation devaient constituer un terreau pour proposer une vision commune et ensuite poser le cadre du financement. Cela n’a pas été le cas et conduit à la colère et la défiance que nous connaissons.

Il faut rester vigilant, ne laisser personne décrocher face aux difficultés crées par cette situation. Des solidarités doivent s’initier pour se soutenir, se relayer pour la garde des enfants, pour les déplacements et montrer comment la résilience s’installe et marque la volonté portée par les citoyens de mettre en place d’autres modèles de société.

Nous vous souhaitons, ainsi qu’à vos proches, une très belle année 2020

et tous nos vœux de bonheur et de réussite !

[email protected] www.socialistes-arcueil.com

Citoyens Insoumis d’Arcueildémocratie écologie citoyenneté

Juliette Mant

Ludovic SotSophie Pascal-Lericq

Constance Blanchard

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Expression DES GROUPES La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

24 | ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020

Conformément aux articles L 2121-27-1, L 3121-24-1 et L 4132-23-1 du Code général des collectivités territoriales, les propos tenus dans l’espace réservé aux conseillers municipaux ne doivent pas répondre à des fins de propagande électorale. Si le directeur de publication ne peut pas intervenir sur le contenu des articles qui n’engage que leurs auteurs,

ceux-ci peuvent faire l’objet de poursuites et de sanctions dans le cadre d’une action en contestation de l’élection.

Karim Baouz NOS ANNÉES DE GALÈRE CONTRE LEURS ANNÉES DE CARRIÈRE!Notre ville est malade et c’est à nous de la soigner ! Le Peuple doit faire barrage aux méthodes des partis politiques qui veulent conserver leur pouvoir au détriment des citoyens !Nous, notre légitimité ce sont nos années de terrain, et pas nos années de carrière !Perchés bien haut dans leur tour d’ivoire à la mairie, aveuglés par l’optimisation budgé-

taire plus personne chez eux ne nous écoute. - Qui écoute le Peuple d’Arcueil quand il dit stop au béton dans nos rues, stop à la pollu-tion et au bruit, stop à l’abandon de la jeu-nesse ?- Qui écoute le Peuple d’Arcueil quand il a besoin du retour de la Valouette V1 (plus de 350 signatures à notre pétition) ?- Qui écoute le Peuple d’Arcueil quand il veut

vivre dans une ville propre en sécurité ?C’est tellement facile d’avoir des trémolos dans la voix quand on parle de la réforme des retraites et d’ignorer les légitimes reven-dications quotidiennes du Peuple d’Arcueil !Il est nécessaire que le Peuple d’Arcueil soit acteur de son avenir contre les businessmen de la politique.

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ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020 | 25

« C’EST VOUS QUI LE DITES », C’EST VOTRE PAGE ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et [email protected].

C’est vous QUI LE DITES

« Petit Soleil »Hommage à Nathanaël Vincent Ferreira né le 22 mai 2015 et décédé le 16 octobre 2019Nathanaël Vincent Ferreira était un petit garçon aimant et aimé de tous. Il nous a quittés sans préavis le 16 octobre 2019 à l’âge de quatre ans et demi, et laisse un vide immense derrière lui. Il faisait la joie de sa famille, mais également celle de ses amis, de tout son entourage… Personne n’oubliera jamais quel enfant lumineux il était. Un véritable petit Soleil. Il avait un mot pour chacun, une chanson, une danse ou bien une blague… Il aimait tout le monde, il aimait la vie plus que quiconque. Il n’y a pas un jour, pas une heure ni une minute où nous ne pensons pas à toi. Nathanaël, tu étais le Soleil qui nous a illuminés de ta merveilleuse vie… Aujourd’hui un nuage t’a emporté, mais ton souvenir éternel et joyeux restera vivant en nos cœurs pour toujours.

Tes parents et tous ceux qui t’aiment très fort et ne t’oublieront jamais

Roger Bessières

DR

Soirée « carrément monumentale » au Billard ClubUn soir de novembre, au centre Marius Sidobre, notre Billard Club recevait adhérents et amis… et Alexis Rouaud [photo ci-contre], jeune joueur classé « 3 bandes », tout billard et billard artistique, élève de Bruno et Marc lorsqu’ils jouaient dans leur ancien club de L’Haÿ-les-Roses.Le silence s’installe autour du tapis vert… Nous sommes prêts pour sa démonstration. Sa jambe est pliée et posée sur le pourtour du billard… Le joueur est souriant mais concentré et tient la queue de billard verticalement au-dessus des billes (la blanche ou la jaune, la rouge attendra la collision suivante). Les figures aux noms divers se succèderont : « Le Grand Rétro », « Le Coup de libre », « Le Fouetté rétro », « La Recherche de l’américaine » et son point de croix ! De la précision avant tout, de la souplesse, rien n’est forcé ! À cet instant même, nous sommes tous les observateurs émerveillés de ces astres sphériques soumis à la loi de la gravitation. De temps en temps, les billes se cognent et rebondissent les unes contre les autres dans un mouvement de rotation. C’est la valse des planètes !Merci à tous pour cette soirée particulièrement sympathique et conviviale qui autour d’une truffade auvergnate a su réunir notre Billard Club.Merci à Bruno, l’initiateur généreux de ce moment sympa et à toute l’énergie qu’il a dépensée. Merci à Marco, Jean-Claude, Michel, Patrice, Gilles et la bande (car j’en oublie certainement).Merci mille fois à tous ceux qui se sont investis dans cette soirée carrément monumentale – avant, pendant et… après par la remise en état des lieux nettoyés, briqués et rangés.Merci à toi Alexis pour ta démonstration de billard artistique, pour ta gentillesse et ta bonne humeur. Ça fait tellement du bien !

DR

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ARCUEIL FEV 20_ARCUEIL 24/01/20 15:11 Page1

INFOS der

26 | ANC / Arcueil notre cité n° 304 février 2020

Recensement

21 632 habitants : la population arcueillaise se stabilise en 2019Au 1er janvier 2020, l’Insee décompte officiellement 21 632 Arcueillais, soit 78 de moins qu’un an auparavant. Cette légère baisse de 0,3 % en 2019 succède à une petite hausse de 0,7 % en 2018, ce qui témoigne d’une stabilité de la population de la ville depuis deux ans. Avec du recul, et pour tenir compte des aléas de la méthode du recensement, on observe qu’Arcueil a connu une croissance démographique modérée au rythme moyen de 1 % par an durant la décennie 2010-2019.■ LdV

Quartier Jean Macé

Drôle de Truck !

Le 15 janvier, Anis Gras – Le lieu de l’autre et la compa-gnie Pris dans les phares, en résidence depuis 2018 dans l’espace culturel du 55 avenue Laplace, inauguraient leur « Culture Truck » dans le quartier Jean Macé. À la fois lieu de création et de dif-fusion artistique, ce centre culturel mobile, lauréat du label action innovante du Grand-Orly Seine Bièvre, se veut aussi un lieu d’échanges

et de partage tout public. En partenariat avec le Biomonde de Cachan, il devient aussi commerce de proximité le mercredi et propose un assortiment de produits frais (paniers de légumes, fruits, œufs, pains). Tous issus de l’École supérieure des comé-diens par l’alternance (ESCA), les artistes de ce drôle de Truck organisent également un samedi par mois un atelier de pratique artistique (photo,

écriture, radio, théâtre…) gra-tuit et sans inscription préa-lable. Pendant les vacances de février et de Pâques, ils animeront également un stage destiné aux membres du club Guy Môquet. Chaque mercredi de 17h à 19h, la camionnette s’installera à un emplacement différent, à découvrir sur Culturetruck.fr. ■ CG

Circulation

Comment faire sauter les bouchons ?Près d’une heure pour parcourir les deux kilomètres qui vont de la sortie de l’auto-route jusqu’à la Vache-Noire, une file inin-terrompue de voitures à touche-touche sur l’avenue Jean Jaurès : c’est ce que l’on a pu constater aux heures de pointe certains jours de décembre et janvier, la grève à la RATP accentuant le phénomène d’engor-gement de la circulation dans Arcueil déjà sensible en temps normal. Cet engorge-ment concerne principalement les axes de transit est-ouest, les avenues Paul Vaillant-Couturier, Paul Doumer, Laplace et Jean Jaurès, qui sont des routes départemen-tales. Le maire a donc décidé de saisir les

services techniques du Conseil départe-mental pour leur demander de chercher des moyens pour réduire ces bouchons.Première piste : une meilleure harmonisa-tion des feux tricolores et un réglage de leur cycle d’allumage qui tienne compte des flux de circulation. Deuxième piste : revoir certains aménagements routiers peu satisfaisants (par exemple le tourne-à-droite en remontant l’avenue Laplace vers l’avenue Jeanne d’Arc que les bus et les camions ont du mal à emprunter). Enfin, le plan de circulation actuel mérite d’être réexaminé pour être mieux adapté à la réa-lité des flux. ■ LdV

CG

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