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Madagascar s’est embarqué sur le chemin de la transformation avec sa vision

« Madagascar naturellement ». L’environnement de Madagascar sera respecté,

protégé et utilisé d’une manière responsable pour promouvoir le développement du

pays.

Madagascar Action Plan comporte 8 engagements et que l’environnement fait l’objet

d’un engagement à part entière. L’engagement 7 : « Prendre soin de

l’Environnement » : Madagascar deviendra une nation prospère et aura une

économie à forte croissance et participera avec succès à la concurrence sur le

marché international. La croissance économique de Madagascar sera basée sur nos

ressources naturelles uniques et sur la transformation de ses produits naturels. 

En tant que Président de la République de Madagascar, je m’engage à fournir le

leadership requis pour la mise en œuvre du Madagascar Action Plan (MAP) afin de

contribuer au développement rapide et durable du MAP.

Le Président de la République de Madagascar

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Le Madagascar Action Plan, politique adopté par

l’Etat Malgache, comporte 8 engagements et que

l’environnement fait l’objet d’un engagement à part

entière. Engagement 7 : « Prendre soin de

l’environnement ».

Le Ministère de l’Environnement des Eaux et

Forêts et du Tourisme s’engage à prendre soin de

l'environnement unique et de la richesse de

Madagascar pour les générations actuelles et

futures, pour que notre pays devienne un leader

mondial dans le développement et l’utilisation des

meilleures approches pour la protection de

l’environnement.

La gestion des systèmes d’informations

environnementales est la base de suivi évaluation de

la réalisation de nos défis sur l’augmentation des

aires protégées pour la conservation et la

valorisation de la biodiversité terrestre, lacustre,

marine et côtière, la réduction du processus de

dégradation des ressources naturelles, le

développement du réflexe environnemental à tous

les niveaux et le renforcement de l’efficacité de

l’administration forestière.

La mise en place du réseau national des

informations environnementales verticales et

transversales fait partie de nos grandes ambitions,

car nous sommes persuadés que les informations

environnementales sont des outils et instruments

pour savoir les tendances positives ou négatives del’état de l’environnement et aider les autorités

gouvernementales, régionales, locales à prendre

une décision pour la meilleure gestion des

ressources naturelles.

Une meilleure gestion de l’environnement n’est

possible qu’en tenant compte des effets des forces

politiques, économiques et sociales sur l’utilisation

et la surexploitation des ressources naturelles, mais

aussi des répercussions que cet appauvrissement

des ressources a à son tour sur ces composantes dela société humaine.

Madagascar, représenté par mon Département

ministériel a été mandaté par le Programme des

Nations Unies pour l’Environnement à mettre en

œuvre la deuxième phase du projet «Réseau

Africain des Informations Environnementales »

dans la région de l’Océan Indien.

J’ai le plaisir de présenter le Rapport sur l’Etat del’Environnement de Madagascar (REEM) 2007,

finalité dudit projet, publié sous l’égide de mon

département et l’Office Nationale pour

l’Environnement. Le REEM analyse l’évolution de

l’état de l’environnement dans le temps et dans

l’espace et intègre la dimension du Développement

Durable, pour déterminer les actions futures à

entreprendre pour la préservation de notre unique et

richesse megabiodiversité.

J’espère que ce rapport sera utile pour s’informer del’état et des tendances de l’environnement de

Madagascar actuel et se faciliter la prise en compte

des considérations environnementales dans les

divers secteurs.

J’adresse mes plus sincères remerciements

particulièrement :

−  au Programme des Nations Unies pour

l’Environnement, d’avoir choisi Madagascar

comme pays pilote de la deuxième phase du

projet et de leur appui financier pour la mise en

place et la mise en œuvre dudit projet ;

−  à l’équipe de l’Office National pour

l’Environnement ;

−  à l’équipe de l’Association des Réseaux des

Systèmes d’Informations Environnementales ;

−  aux experts des Systèmes d’Informations

Environnementales des Organismes Nationaux

ou internationaux et des Institutions publiques

œuvrant dans l’environnement

−  aux Directeurs des Systèmes des Informations

des départements ministériels ;

− aux Points Focaux Nationaux des conventionsinternationales ratifiées par Madagascar

−  Aux institutions publiques et privées

fournissant les informations environnementales

dans leurs activités respectives, permettant

d’achever ce présent rapport ;

−  au Point Focal National du Réseau Africain des

Informations Environnementales ;

−  à tous ceux qui ont contribué de près et de loin

à la réussite de ce rapport.

Le Ministre de l’Environnement, des Eaux et

Forêts et du Tourisme

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SOMMAIRE

Messages de SE Monsieur Le Président de la République de Madagascar : MarcRAVALOMANANA

Message de Monsieur Le Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du TourismeListe des SommairesRemerciemmentIntroduction

ivSECTION A : SITUATION DES INDICATEURS DE TABLEAU DE BORD

ENVIRONNEMENTAL NATIONAL

vi

SECTION B : ETAT ET TENDANCE DE L’ENVIRONNEMENT DE MADAGASCAR 4

CHAPITRE 1: ENVIRONNEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT 5

1.1.  L’économie malagasy et la protection de l’Environnement 5

1.1.1.  Les hypothèses fondamentales régissant les actions environnementales à Madagascar 5

1.1.2.  L’Economie et l’Environnement 5

1.2.  Environnement et Pauvreté 6

1.2.1.  Interaction entre l’environnement et pauvreté 6

1.3.  Résultats 7

1.3.1.  Résultats significatifs efforts à amplifier 7

1.3.2.  Les actions environnementales face aux attentes économiques et sociales 9

1.3.3.  Les impacts économiques des actions environnementales en cours 10

SECTEUR B : ETAT ET TENDANCES DE L’ENVIRONNEMENT DE MADAGASCAR 11

CHAPITRE 2 : ATMOSPHERE 12

2.1. Introduction 12

2.2. Qualité de l'Air ambiant 12

2.2.1. Principales causes des pollutions de l'Air 12

2.3. Conséquences de la pollution de l’Air 132.3.1. Pour l'environnement 13

2.3.2. Pour l’humanité 13

2.3.3. Pour l’économie 14

2.4. Climat et Changement climatique 14

2.4.1. Le climat de Madagascar 14

2.4.2. Les avantages tirés du climat 15

2.4.3. Les contraintes liées au climat 15

2.4.4. Les effets de la variabilité et du changement climatique 17

CHAPITRE 3 : EAUX 18

3.1. Etat des ressources en Eau 18

3.1.1. : Eaux continentales : Lacs, fleuves et rivières 18

3.1.2. : Les apports pluviométriques 23

3.1.3. : Les Eaux souterraines 24

3.1.4. Eaux thermo minérales 26

3.1.5. Période d’inondation et de pénurie d’eau 26

3.2. Qualité de l'Eau 26

3.2.1. Qualité des eaux de surface par région 27

3.2.2. Qualité des Eaux souterraines 27

3.3. Pression sur les eaux 283.3.1. Pollution de l’eau 28

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3.3.2. Consommation d’eau 29

3.3.3. Evolution de la production et de vente d’eau 29

3.3.4. Prélèvement par les différents secteurs 30

CHAPITRE 4. SOL 31

4.1. Introduction 31

4.2. Types de sol de Madagascar 31

4.3. Pressions sur le Sol 34

4.3. Dégradation du sol : Phénomène d’érosion 34

SECTEUR C : ECOSYSTEME TERRESTRE, COTIER ET MARIN 42

CHAPITRE 5: ECOSYSTEME TERRESTRE 43

5.1. FORETS 43

5.1.1. Territoire phytogéographiques et couverture végétale 43

5.1.2. Situation de la couverture forestière à Madagascar 44

5.1.3. Etat des Forêts de Madagascar 46

5.1.4. Pressions sur les Forets de Madagascar 52

5.2. BIODIVERSITE 62

5.2.1. Etat de la méga biodiversité de Madagascar 625.2.2. Pression sur la biodiversité 63

5.2.3. Conséquences pour l'environnement et la socio-économie 68

5.3. BIODIVERSITE DANS LES ZONES HUMIDES 81

5.3.1. Etat de connaissance sur la biodiversité des Zones Humides 86

5.3.2. Pressions sur les zones humides 87

5.3.3. Conséquences sur l’environnement et la socio-économie 88

5.3.4.  Impacts environnementaux et socio-économiques de la conservation à Madagascar enmatière de développement et la lutte contre la pauvreté 88

CHAPITRE 6 : ECOSYSTEME MARIN ET COTIER 92

6.1. : Situation et enjeux environnementaux dans les zones côtières et marines 92

6.2. : Etat des écosystèmes marins et côtiers 94

6.2.1. : les Récifs coralliens 94

6.2.2. : Les Mangroves 100

6.2.3. : Les Forêts littorales 101

6.2.4. : Les baies et les estuaires 102

6.2.5. : Îles et Ilots 104

6.2.6. : Les autres écosystèmes106105

6.3. : ETAT DES RESSOURCES MARINES 105

6.3.1. : Les ressources halieutiques exploitées par les pêches maritimes 1056.3.2. : Les espèces phares, les tortues marines, les mammifères marins, les baleines, les dauphins,les dugongs 105

6.3.3. : Les autres espèces de la flore et de la faune 107

6.4. : QUALITE DE L’EAU DE MER 107

6.4.1. : Généralités sur l’eau de mer 107

6.4.2. : Importance de la qualité de l’eau de mer 107

6.4.3. : Altération de la qualité de l’eau de mer 107

6.5. : PRESSION ET DANGER SUR L’ENVIRONNEMENT MARIN ET COTIER 107

6.5.1. : Pression et danger sur l’environnement marin et côtier 107

6.5.2. : Surexploitation des ressources 108

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6.5.3. : Pollution d’origine anthropique 109

6.5.4. : Pression et danger dus aux cataclysmes naturels 1146.5.5. Impacts environnementaux et socio-economiques de la conservation à Madagascar en matièrede développement et la lutte contre la pauvreté 118

CHAPITRE 7 : ENVRONNEMENT SOCIAL 121

7.1. DIMENSION HUMAINE 121

7.1.1. : Information sur la population Malagasy 126

7.1.2. : Conséquence de la croissance démographique 1277.2. ETAT DE LA SANTE HUMAINE 127

7.2.1.: Introduction 127

7.2.2. : Evolution du taux sur les infections Réspiratoires Aigües 128

7.2.3. : Pression sur la Santé Publique 132

7.2.4. Evolution de l'Etat de Santé de la population 137

7.2.5. : Impacts de la dégradation de l’environnement à la santé publique 138

7.3. TOURISME 139

7.3.1.Diversité culturelle 141

7.3.2. : Sites touristiques et culturelles 141

7.4. JEUNESSE ; SPORTS ET LOISIRS 150

7.4.1. : Caractéristiques de la jeunesse Malagasy 151

7.4.2. : Pression sur la jeunesse Malagasy 152

7.5. TRANSPORTS PUBLICS 1537.5.1. : Situation des routes à Madagascar 153

7.5.2. : Pressions causées par le transport 153

7.6. EDUCATION 153

7.6.1. : L'Education formelle, 154

7.6.2. : L’Education non formelle 155

7.6.3. : Pressions à l’Education 156

7.7.SECURITE 156

7.7.1. : Indicateurs de la sécurité publique 157

7.7 .2. : Conséquences 157

CHAPITRE 8 : ENVIRONNEMENT URBAIN 158

8.1. COMMUNAUTE URBAINE ET LE DEVELOPPEMENT ENVIRONNEMENTAL 158

8.1.1 Introduction 158

8.1.2. Les déterminants de l'environnement urbain à Madagascar 158

8.1.3. Etat des infrastructures (Habitat, Assainissement, Routes…) 1598.1.4. Environnement urbain et dégradation de la qualité de vie 162

8.2.GESTION DES DECHETS SOLIDES A MADAGASCAR 162

8.2.1 Introduction 162

8.2.2. Pression sur la gestion municipale des déchets solides à Madagascar 162

8.2.3. Recyclage des déchets industriels et menagers 163

8.3. GESTION SURE ET ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DECHETS

RADIOACTIFS 163

8.3.1. Les sources radioactives 163

8.3.2 . Les différents types de déchets radioactives 1638.3.3. L'Autorité Nationale de Protection et de Sureté Radiologique ANPSR 163

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CHAPITRE 9. ENVIRONNEMENT RURAL 163

9.1. AGRICULTURE 165

9.1.1. Introduction 165

9.1.2. Les caractéristiques de l'Agriculture Malagasy 1779.1.3. Culture selon le mode de fertilisation, riziculture irriguée selon le mode de culture etexploitation par région selon la méthode culturale 177

9.1.4. L'adoption de Technique agro-écologique 177

9.1.5. Les plantes sauvages apparentées ( PSA) aux plantes cultivés 1789.1 .6. Plantes aromatiques et médicinales forestières 181

9.1.7. Vitrine Agricole et le Ministère de l’Agricole, de l’Elevage et de la Pêche 183

9.2. ELEVAGE 189

9.2.1. Introduction 189

9.2.2. Type d'élevages à Madagascar par cheptel et par Région 189

9.2.3. Taux de prévalence et évolution des maladies animales existantes à Madagascar 193

9.2.4. Situation des vaccinations contre les différents types des maladies animales à Madagascar 198

9.3 PECHE 198

9.3.1. Introduction 198

9.3.2. Statistiques sur les petits matériels et les activités de pêche artisanale, traditionnelle etindustrielle par Région 198

9.3.3. Données sur les ressources halieutiques exportées 212

CHAPITRE 10 : GESTION DES CATASTROPHES NATURELLES ET DE LA

VULNERABILITE DE LA POPULATION 217

10.1.GESTION DES CATASTROPHES NATURELLES 217

10.1.1 Introduction 217

10.1.2. Etat des cyclones et inondation 21710.1.3. Conséquences sur l’environnement et la vulnérabilité de la population 224

10.1.4. : Les sécheresses 226

10.1.4. Les inondations 226

10.1.5. Les invasions acridiens 227

SECTION E : MESURES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT MALAGASY 228

Chapitre 11 : Mesures prises 229

11.1. Economie et l’environnement 229

11.2 Atmosphère 230

11.2.1 Air 23011.3 Eau 233

11.3.1 Outils juridiques pour la gestion durable de l’eau 233

11.4 Sol 239

11.5 Ecosystème terrestre, marin et côtier 239

11.5.1 Création des systèmes d’aires protégées à Madagascar 239

11.5.2 Zones humides 245

11.6 Ecosystèmes marin et côtier 255

11.6.1 Efforts dans les mesures de conservation 255

11.7 Environnement social 258

11.7.1 Population 258

11.7.2 Santé 259

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11.7.3 Sécurité 270

11.8 Environnement urbain 271

11.8.1 Les actions entreprises pour l’environnement urbain 271

11.8.2 Face au défi le plus signifiant à la gestion des déchets solides 272

11.9 Environnement rural 272

11.10 Vulnérabilité de la population et les catastrophes naturelles 274

11.10.1 Mise en œuvre de la stratégie de gestion des risques et de protection sociale 274

11.10.2 Mesures alternatives et adaptation (réponses) 275SECTION F : L’AVENIR DE L’ENVIRONNEMENT DE MADAGASCAR POUR UN

DEVELOPPEMENT DURABLE 277

Chapitre 12 : Options Futures 278

12.1 L’Environnement pour le Développement 278

12.1.1 Défis et Objectifs Economiques 278

12.1.2 Options, Scénario et Alternatives 279

12.1.2.1 Le Financement des Actions Environnementales 279

12.1.2.3 Motivation et Bonne Gouvernance 280

12.1.2.4 Mesures d’accompagnement, Mesures de Sauvegarde 280

12.1.2.5 Besoin en compatibilité environnementale 280

12.2 Atmosphère 281

12.3 Eau 283

12.4 Sol 283

12.5 Ecosystème terrestre, marin et côtier 284

12.5.1 Ecosystème terrestre 28412.5.1.1 Options Futures de la biodiversite et systeme des aires protegees de madagascar pour undeveloppement durable 284

12.5.1.3 Enjeux socio economique des AP 284

12.5.2 Zones humides 285

12.6 Ecosystèmes marin et côtier 28612.6.1 Vision et Objectifs de la politique de developpement durable des zones cotieres et marines deMadagascar 28612.6.2 Les instruments de mise en œuvre de la politique de developpement durable des zonescotieres et marines. 290

12.7 Environnement social et le changement de l’environnement 292

12.7.1 Population 292

12.7.2 Santé 292

12.7.3 Jeunesses et sports 293

12.7.4 Education 293

12.7.5 Transport 29412.7.6 Tourisme 294

12.8 Environnement urbain 295

12.8.1 Face à la gestion des déchets solides 295

12.8.2 Alternatives de l’environnement urbain 295

12.9 Environnement rural 297

12.9.1 Lancer une révolution verte durable 297

12.9.2 Promouvoir les activités orientées vers le marché 297

12.9.3 Diversifier les activités agricoles 297

12.9.4 Accroître la valeur ajoutée agricole et promouvoir l’agrobusiness 297

12.9.5 Résultats attendus du master plan du MAEP (2004-2009) 297

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12.9.6 Les nouvelles perspectives de bvpi 298

12.10 Vulnérabilité de la population et les catastrophes naturelles 299

12.10.1 Lutte contre la désertification 299

Liste des tableaux 

Liste des graphiques

Listes des cartes

Encadré

Annexe 

Liste des lois sur l’environnement

Liste de décrets relatifs à l’environnement

Listes des Arrêtés

Listes des ordonnances

Les intervenants

Les Conventions Internationales ratifiées par Madagascar

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LISTES DES TABLEAUX PAGES

CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT

Tableau 1.1. : Evolution de la pauvreté à Madagascar  7

Tableau 1.2. : Taux de croissance par secteurs d’activités (variation annuelle en %) 9

Tableau 1.3. : Contribution de l’écotourisme dans l’économie nationale 10

CHAPITRE 2: ATMOSPHERE

Tableau 2.1. : Le taux de plomb réparti dans les différents types de particules exprimé en µ.m

-3

dans quelquesquartiers de la capitale. 13

Tableau 2.2. : La distribution des masses PM 2,5, PM 2,5-10 et PM 10 exprimé en µ.m-3  13

Tableau 2.3. : Résultat des contrôles effectués, pourcentages d’inaptes en 2003 et 2004. 13

Tableau 2.4. : Evolution du taux de prévalence sur les Infections Respiratoires Aigues à Madagascar 14

Tableau 2.5. : Secteurs utilisant les ressources climatiques 15

CHAPITRE 3: EAUX 18

Tableau 3.1. : Les principaux lacs continentaux de Madagascar 19

Tableau 3.2. : Les principaux plans d’eau artificiels 19

Tableau 3.3. : Les principaux fleuves et rivières 20

Tableau 3.4. : Evolution mensuelle de la pluviométrie par la région climatique en 2003 24

Tableau 3.5. : Les différents types de nappe et les types d’alimentation dans les zones hydrogéologiques de

Madagascar 24Tableau 3.6. Données sur la disponibilité en eaux, aussi bien souterraine que surface en million de m3 par an 26

Tableau 3.7. : Pression sur les ressources en eau d’après les enquêtes sanitaires par Région 28

Tableau 3.8. : La consommation en eau de la Jirama en Million de m3 29

Tableau 3.9. : Evolution des abonnés en eau de la JIRAMA 30

Tableau 3.10. : Taux de conformité des eaux distribués dans les chefs lieux de Régions 30

CHAPITRE 4: SOL 31Tableau n°4.1 : Les types de sol cristallin. 31

Tableau n°4.2 : Les types de sol du domaine sédimentaire. 32

Tableau n°4.3 : Les types de sol du domaine volcanique. 32

Tableau n°4.4 : Les types de sol du domaine alluvial et éluvionnaire. 33

Tableau n°4.5 : Pourcentage de commune selon la perception du nombre de lavaka par Région 35

Tableau n°4.6 : Erosion potentielle des sols à Madagascar. 36

Tableau n°4.7 : Effet de la pente sur le ruissellement et l’érosion. 37

Tableau n°4.8. : Relation entre couverture végétale et érosion dans la zone de l’Est. 38

Tableau n°4.9 : Quelques résultats de mesure d’érosion sous des différentes cultures. 39

Tableau n°4.10. : Estimation des sédiments partants des cultures sur tanety. 39

Tableau n°4.11. : Estimation des érosions sous culture par utilisation des coefficients de Wishmcier à

Madagascar. 39

Tableau n°4.12. : Les variations de l’érosion selon les pratiques, culturales. 40

SECTION C : ECOSYSTEME TERRESTRE , MARIN ET COTIER 42

CHAPITRE 5 : ECOSYSTEME TERRESTRE 43

Tableau 5.1. : Statistique par classe d’occupation du sol IEFN 2000 (toutes formation forestières végétales 44

Tableau 5.2. : Statistiques de la couverture forestière 47

Tableau 5.3. : Taux de déforestation 48

Tableau 5.4. : Couverture forestière par types de forêts (1990 – 2000- 2005) 49

Tableau 5.5. : Taux de déforestation par type de forêts 49

Tableau 5.6. : Couverture forestière par tranche d’altitude 49

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Tableau 5.7. : Taux de déforestation par tranche d’altitudes 49

Tableau 5.8. : Permis notifiés 51

Tableau 5.9. : Lots invendus 51

Tableau 5.10. : Lots forestiers inventoriés 51

Tableau 5.11. : Lots Adjugés 51

Tableau 5.12. : Lots en cours de lancement 52

Tableau 5.13. : Transferts de Gestion 52

Tableau 5.14. : Données statistiques sur les feux de brousse par type de forêts 53

Tableau 5.15. : Superficies touchées par l’incendie (1980 à 2006) 55Tableau 5.16. : Tableau récapitulatif des résultats des CIREEFs période 2007-2008 Résultats obtenus avant 05

février 08 55

Tableau 5.17. : Evolution des nombres de plants et des superficies reboisés de 1983 à 2007 56

Tableau 5.18. : Evolution sur les surfaces défrichées en ha par Faritany 61

Tableau 5.19. : Evolution du nombre d’espèces animales endémiques connues 63

Tableau 5.20. : Evolution du nombre d’espèces animales menacées selon la catégorisation UICN 64

Tableau 5.21. : Evolution nombre d’espèces végétales menacées selon la catégorisation UICN 64

Tableau 5.22. : Occupation du sol 65

Tableau 5.23. : Liste des espèces phares des sites identifiés dans le cadre de AZE 65Tableau 5.24. : Les superficies officielles des Aires Protégées du réseau des Parcs Nationaux et Réserves de

Madagascar. 66

Tableau 5.25. : Les Nouvelles Aires Protégées du SAPM 67

Tableau 5.26. : Résumé de la diversité faunistique 71

Tableau 5.27. : Résumé de la diversité floristique 71

Tableau 5.28. : Richesse spécifique faunistique des parcs nationaux 71

Tableau 5.29. : Evolution de la superficie des écosystèmes protégés 76

Tableau 5.30. : Liste des espèces phares des sites identifiées dans le cadre AZE 77

Tableau 5.31. : Evolution du nombre des visiteurs des Aires Protégées 78Tableau 5.32. : Les recherches génétiques 79

Tableau 5.33. : Nombre d’espèces endémiques par famille et leur répartition par Région 81

Tableau 5.34. : Statut et habitat des espèces 82

Tableau 5.35. : Statut et Distribution des tortues d’eau douce 83

Tableau 5.36. : Statut et Distribution des Astacoides 84

Tableau 5.37. : Etat de connaissance de groupe d’insectes aquatiques connus 85Tableau 5.38. : Richesse spécifique des plantes aquatiques de Madagascar de la classe des liliopsida et des

magnoliopsida 86

Tableau n°5.39. Extension des AP formelles  89

CHAPITRE 6 : ECOSYSTEME MARIN ET COTIER 92Tableau n°6.1. : Superficie des récifs coralliens 96

Tableau n°6.2. : Couverture des coraux et des algues (%) dans les sites de surveillance de Madagascar 99

Tableau n°6.3. : Nombre d’îlots par groupe 104

Tableau n°6.4. Inventaires de la situation des épaves 110

Tableau n°6.5. Extension des AP formelles (avec AP marines) 119

SECTION C : ENVIRONNEMENT SOCIAL ET LE CHANGEMENT DE L’ENVIRONNEMENT 120

CHAPITRE 7 : ENVIRONNEMENT SOCIAL 121

7.1. POPULATION 121

Tableau n°7.1 : Evolution du nombre de la population par sexe 121Tableau n°7.2 : Taux de croissance démographique annuelle de la population 2000-2006 121

Tableau n°7.3 : Taux d’urbanisation 2000-2004 121

Tableau n°7.4 : Répartition des chefs de ménages par sexe 122

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Tableau n°7.5 : Taille moyenne de ménages 2002-2005 122

Tableau n°7.6. : Evolution du taux de chômage 122

Tableau n°7.7. : Pourcentage des communautés étrangères 122

Tableau n°7.8 : Evolution du ratio de pauvreté en milieu urbain et rural. 123

Tableau n°7.9. Taux d’indice de pauvreté en 2005 (%) 124

Tableau n°7.10. : Evolution ratio et intensité de pauvreté 124

Tableau n°7.11. : Niveau de vie au cours de l’année 2004(%) 125

Tableau n°7.12. : Evolution des Indicateurs de Développement Humain 125

Tableau n°7.13. : Comparaison de l’IDH de Madagascar (%) à d’autres pays 126

7.2. SANTE 127

Tableau n°7.14. : Evolution de taux de prévalence sur les Infections Respiratoires Aigues. 127

Tableau n°7.15. : Evolution de taux de prévalence du Paludisme1998-2006. 127

Tableau n°7.16. : Evolution de taux de prévalence de diarrhée 1998-2006. 129

Tableau n°7.17. : Taux de prévalence de l’IST 1998-2006. 130

Tableau n°7.18. : Evolution du taux de prévalence de l’Infection du VIH/SIDA 1983-2006 131

Tableau n°7.19 : Taux prévalence au niveau mondial selon les données de l’UNAIDS 131

Tableau n°7.20. : Taux de prévalence par groupe des pays de l’Afrique 131Tableau n°7.21. : Evolution du taux de desserte en eau potable (%) 133

Tableau n°7.22. : Taux de desserte en eau potable en milieu rural par Région en 2006 135

Tableau n°7.23. : Répartition de la population selon le type de toilette par milieu (%) 135

Tableau n°7.24. : Evolution du taux d’assainissement (%) par milieu (1999 – 2005) 136

Tableau n°7.25. : Quelques indicateurs des ressources 1997-2004 136

Tableau n°7.26. : Evolution sur l’espérance de vie à la naissance 137

Tableau n°7.27. : Etat de santé des enfants 137

Tableau n°7.28. : Etat de santé de la mère 137

Tableau n°7.29. : Evolution des intoxications alimentaires à Madagascar de 2002 à 2005. 1387.3. TOURISME 139

Tableau n°7.30. : Evolution des arrivées des visiteurs non résidents aux frontières 140

Tableau n°7.31. : Nombre des visiteurs à Madagascar (1995 – 2004) 141

Tableau n°7.32. : Evolution des emplois directs générés par le secteur tourisme (1999-2006) 142

Tableau n°7.33. : Evolution de l’offre 142

Tableau n°7.34. : Répartition par pays d’origine en % 142

Tableau n°7.35. : Comparaison des nombres d’arrivées d’autres pays d’Afrique 143

Tableau n°7.36. : Motifs de visite 143Tableau n°7.37. : Activités touristiques 143

Tableau n°7.38. : Les axes les plus fréquentées 144

Tableau n°7.39. : Sites Touristiques existants à Madagascar 144

Tableau n°7.40. : Circuits Touristiques 145

Tableau n°7.41. : Parcs et Réserves 148

Tableau n°7.42. : Nombre d’entrée par aire protégée (1992 – 2006) 148

Tableau n°7.43. : Evolution des recettes en devises 149

Tableau n°7.44. : Répartition des chambres par catégories. 150

Tableau n°7.45. : Le développement de l’infrastructure hôtelière de 1997 à 2006. 150Tableau n°7.46. : Entreprise de voyage et d’animations touristiques (1999 – 2006) 150

Tableau n°7.47. : Effectifs totaux des jeunes malagasy 151

Tableau n°7.48. : Niveau scolaire des jeunes de 15 à 25 ans 151

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Tableau n°7.49. : Situation des routes de Madagascar 153

7.6. EDUCATION 153

Tableau n°7.50. : Evolution des taux de scolarisation du primaire (%) (2000-2006) 153

Tableau n°7.51. : Evolution des résultats à l’examen (2000/01 – 2004/05) 153

Tableau n°7.52. : Taux de redoublement en primaire (2006 – 2007) 153

Tableau n°7.53. : Evolution du taux de redoublement 153

Tableau n°7.54. : Taux d’achèvement du primaire. 153

Tableau n°7.55. : Taux d’ alphabétisation des individus de 15ans et plus par Région. 153

Tableau n°7.56. : Taux d’analphabétisation 2001 - 2005. 153

Tableau n°7.57. : Indicateurs d’allocation des ressources. 153

Tableau n°7.58. : Taux d’indicateurs de scolarisation et d’alphabétisation 156

7.7. SECURITE 156

Tableau n°7.59. : Nombre d’habitants selon le nombre de police et de la gendarme 156

Tableau n°7.60. : Indicateurs de sécurité publique 157

CHAPITRE 8 : ENVIRONNEMENT URBAIN 158

Tableau n°8.1.: Normes fixés par l’OMS 158

Tableau n°8.2.: Distribution des normes de PM2, 5, PM2, 5 -10 et PM10 159Tableau n°8.3.: Répartition de la population selon le type de logement occupé 159Tableau n°8.4.: Répartition de la population urbaine selon la principale source d’eau à boire 166Tableau n°8.5. : Production par jour des ordures ménagères dans les 10 villes principales ayant un plan

d’urbanisme directeur 161

Tableau n°8.6 : Répartition des ménages selon le mode d’évacuation des ordures ménagères 161

Tableau n°8.7. : Type des maladies en milieu urbain 161

CHAPITRE 9 : ENVIRONNEMENT RURAL 165

9.1. AGRICULTURE 165

Tableau n°9.1 : Population agricole et population rurale durant la campagne 2004 - 2005 166

Tableau n° 9.2 : Superficie agricole. 166

Tableau n° 9.3 : Superficie rizicole totale (en ha) selon le type de riziculture (Campagne agricole 2004 – 2005) 167

Tableau n° 9.4 : Répartition des superficies cultivées en (ha) cultivées en tubercules et en racines par Région 167

Tableau n°9.5 : Répartition des superficies cultivées en légumineuses par Région 168Tableau n° 9.6 : Répartition des superficies en (ha) cultivées en céréales autres que le riz 168

Tableau n ° 9.7 : Répartition des superficies en (ha) des cultures industrielles temporaires par Région 169

Tableau n° 9.8 : Répartition des superficies en (ha) des cultures industrielles permanentes par Région 170

Tableau n° 9.9 : Superficie physiques des exploitations en (ha) selon l’emplacement des parcelles par Région 170

Tableau n° 9.10 : Petits matériels agricoles utilisés durant la campagne agricole par Région 171

Tableau n° 9.11 : Evolution de la production en (1000 t) 172

Tableau n°9.12. : Evolution des production des principaux produits agricoles 2005 - 2007 173

Tableau n° 9.13 : Perception de la fréquence des maladies phytosanitaires par Région entre 1999 et 2001 174

Tableau n°9.14 : Superficie physique cultivée selon la mode de fertilisation en (ha) par Région. 175

Tableau n° 9.15 : Superficie rizicole irriguée selon le mode de culture en (ha). 176

Tableau n°9.16 : Répartition de la superficie physique exploitée par Région selon la méthode culturale. 176

Tableau n°9.17 : Les périodes d’opération de diffusion des différents organismes par zone 176Tableau n°9.18 : Les surfaces et les nombres de paysans ayant adopté les systèmes SCV durant les campagnes. 176

Tableau n°9.19 : Espèces forestières prioritaires 182

9.2. ELEVAGE 189

Tableau n°9.20 : Espèces animales élevées 189

Tableau n°9.21 : Répartition par Région des exploitants agricoles pratiquant l’élevage 189

Tableau n°9.22 : Productions animales. 190

Tableau n°9.23 : Effectifs des animaux des petits élevages par Région. 190

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Tableau n°9.24 : Répartition par région du cheptel bovin. 190

Tableau n°9.25 : Répartition par région du cheptel porcin. 191

Tableau n°9.26 : Effectif et Capacité des installations fixes par Région. 193

Tableau n°9.27 : Evolution des maladies jugées prioritaires. 193

Tableau n°9.28 : Situation des vaccins (situation 2006 – 2007) par type des vaccins. 196

Tableau n°9.29 : Déparasitage et interventions cliniques diverses. 197

Tableau n°9.30: Lutte contre la Fasciolose. 197

Tableau n°9.31: Lutte contre la Rage. 197

Tableau n°9.32. : Situation des vétérinaires par région 197

3.3. PECHE 198

Tableau n° 9.33 : Evolution des produits halieutiques par catégorie de pêche 198

Tableau n°9.34 : Equipement de pêche par Région. 199

Tableau n°9.35 : Produits et matériels saisis(2003). 199

Tableau n°9.36 : Etat des Infractions et amendes recouvrés par secteurs année 2003. 200

Tableau n°9.37 : Produits et matériels saisis (2004 200

Tableau n°9.38 : Etat des Infraction en 2004. 200

Tableau n°9.39. : Contrôle des normes sanitaires : EIE 205Tableau n°9.40 : Situation des produits de pêche exportés année2001-2004 207

Tableau n°9.41 : Evolution de l’exportation des produits de pêche de 1990 en 2005. 207

Tableau n°9.42 : Evolution de l’exportation des produits de pêche marine et d’eaux douces (de 1995à 2006). 208

Tableau n°9.43 : Quantité totale des produits halieutiques par province, par établissement (année2005). 209

Tableau n°9.44. : Valeur totale des produits halieutiques par établissement (Année 2006) 210

Tableau n°9.45. : Quantité et valeur des produits halieutiques par pays par importateurs 211

Tableau n°9.46 : Quantité totale des produits par pays importateurs (année 2005). 212Tableau n° 9.47 : Quantité et Valeur totale des produits halieutiques exportés par province, par établissement

(année 2006). 213

CHAPITRE 10. VULNERABILITE DE LA POPULATION ET LA CATASTROPHE NATURELLE 217Tableau n°10.1. : Saison cyclonique et les noms des perturbations 218

Tableau n° 10.2 : Les zones influencées pendant les zones cycloniques de 2004-2006 219

Tableau n°10.3 : Bilan des dégâts après le passage du cyclone Jaya 222

Tableau n°10.4 : Bilan des dégâts, suite au passage de l’Indlala 222

Tableau n°10.5 : Les épisodes de sécheresse ayant frappé le pays de 1966 à 1999 226

Tableau n°10.6 : Valeurs de l’indice d’aridité de quelques localités 226

Tableau n°10.7 : Les inondations ayant affecté Madagascar de 1968 à 1999. 226

Tableau n° 10.8. :Perception de la fréquence d’attaque de criquet au niveau communal entre 1999 et 2001 227

CHAPITRE XI : MESURES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT MALAGASY

Tableau 11.1. Résultats des contrôles systématiques de fumées émises par des véhicules automobiles au centre

sise à Nanisana – Antananarivo

230

Tableau 11.2. Norme de potabilité malagasy 234

Tableau 11.3. Situation du plan d’Occupation locale Foncière en 2006 235

Tableau 11.4.Liste des Réserves foncières de Reboisement en cours d’identifications 236Tableau 11.5. Superficie physique des exploitations agricoles selon le mode de faire valoir durant la campagne

2005-2006 238

Tableau 11.6. Répartition des AP par Faritany et par catégorie  240

Tableau 11.7. : Etat d’avancement des Nouvelles Aires Protégées : Zones humides 247

Tableau 11.8.. : Situation du Transfert de Gestion des Ressources halieutiques continentales 248

Tableau 11.9. : Superficie des transferts par type de ressource 248

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Tableau 11.10. : Répartition des contrats par type de transfert (GELOSE; GCF, autres, NR) et parprovince 249

Tableau n°11.11. : Transferts de gestion appuyés par institution 249

Tableau n°11.12. : Années de signature de contrats depuis 1999 249Tableau 11.13 : Nombre d’espèces dans la liste CITES

250Tableau 11.14. Listes des communes bénéficiant les primes  251Tableau n°11.15. : Taux de prévalence et taux de couverture contraceptive

261Tableau n°11.16.: Objectifs de développement du tourisme à Madagascar (modèle ambitieux)

262Tableau n°11.17. : Récapitulatif des stratégies de développement à Madagascar

265Tableau n°11.18.. : Evolution de l’entretien et la réhabilitation des routes à Madagascar

266

Tableau 11.19. : Formations réalisées (2004 – 2007) 268

Tableau n°11.20.: Les interventions de l’ARPEGE COI 269Tableau n°11.21. : Education environnementale au sein de l’ANGAP

272

Chapitre XII : OPTIONS FUTURES279

Tableau n°12.1 : Récapitulatif des financements en millions de $292

Tableau n°12.2. : Objectifs du MAP293

Tableau n°12.3. : Estimation du taux de scolarisation des enfants moins de 18 ans dans les 5 ans à

venir294

Tableau n°12.4. Indicateurs du MAP sur la réhabilitation, la construction et l’entretien des routes294

Tableau n°12.5. : Objectifs de développement du tourisme à Madagascar294

Tableau n° 12.6. : Superficie des sites de décharges : Horizon 2023294

Tableau n°12.7. : Alternatives de l’environnement 296

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LISTE DES CARTES PAGES

CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT E

CHAPITRE 2 : ATMOSPHERE 12

Carte 2.1. : Tendances moyennes annuelles 16CHAPITRE 3 : EAUX

Carte 3.1. : Répartition des rivières et quelques lacs importantes 21

Carte 3.2. : Les fleuves de Madagascar 22

Carte 3.3. : Les apports pluviométriques 23

Carte 3.4. : Zonation hydrogéologique et localisation des nappes 25

Carte 3.5. : Fréquence des inondations 26

Carte 3.6. : Fréquences des sécheresses 26

CHAPITRE 4 : SOL 31

Carte 4.1. : Pédologie de Madagascar 33

Carte 4.2. : Perméabilité du sol de Madagascar 37Carte 4.3. : Perception du problème d’ensablement des bas fonds 41

Carte 4.4. : Evolution de la fertilité des rizières 41

Carte 4.5. : Evolution de la fertilité des tanety 41

CHAPITRE 5 : ECOSYSTEME TERRESTRE, 43

Carte 5.1. : Couverture forestière (1990 – 2000 – 2005) 47Carte 5.2 : Répartition géographique de la couverture forestière nationale et

régionale pendant les 30 dernières années (1975 et 2005) 57

Carte 5.3. Répartition des Aires Protégées 69Carte 5.4 : Les sites d’interventions de DWCT et les espèces objets de

conservation 75

Carte 5.5. : Les interventions de MBG à Madagascar 77

CHAPITRE 6 : ECOSYSTEME MARIN ET COTIER 92

Carte 6.1. : Localisation des pentes externes de Dzamandzar, Tanikely, Foulpointe

et platier Antrema 99

Carte 6.2. Les principales mangroves de la Côte Ouest 101

CHAPITRE 8 : ENVIRONNEMENT URBAIN 158

Carte 8.1 : Carte des zones sensibles d’Antananarivo 159

CHAPITRE 9: ENVIRONNEMENT RURAL 165

Carte 9.1 : Répartition des régions adoptant la technique agro écologique 178

CHAPITRE 10 : GESTION DES CATASTROPHES 217

Carte 10.1. : Saison cyclonique 2006 -2007 218

Carte 10.2. : Répartition géographique sur les impacts des cyclones Indlala 220Carte 10.3. : Répartition géographique sur les dégâts cycloniques saison 2006-

2007 sur les réseaux routiers, suite au passage des cyclones : Anita, Bondo,,

Clovis, Gamede, Indlala, Jaya 221

Carte 10.4. : Régions touchées par le cyclone Indlala en 2007 225Carte 10.5. : Perception de la fréquence d’attaque de criquet au niveau communal

entre 1999 et 2001 227

CHAPITRE 11 : MESURES PRISES 228

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Carte 11.1. Les sites potentiels hydroélectriques 235

Carte 11.2. : Gestion Foncière décentralisée. Situation fin décembre 2006.

236

Carte 11.3. Répartition du RFT  236

Carte n° 11.4. Zones Prioritaires pour les AP et Sites Koloala

254

Carte n°11.5.: Formation des formateurs 267

Carte n° 11.6. : Répartition des Kits Pédagogiques 267

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LISTE DES GRAPHIQUES PAGES

SECTION A

CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT POUR LE DEVELOPPEMENT

Graphique 1.1. : Interaction entre Economie et Environnement 5Graphique 1.2. : Evolution comparée du PIB – du taux de pauvreté rurale et des efforts de

protection de l’environnement 8Graphique 1.3. : Emploi par secteur d’activité (%) 9

SECTION B : ETAT ET TENDANCES DE L’ENVIRONNEMENT DE MADAGASCAR 

CHAPITRE 2 : ATMOSPHERE

Graphique 2.1. : Evolution des taux de prévalence IRA  13

Graphique 2.2. : Evolution des températures 16

Graphique 2.3. : Moyenne des Températures de l’air en surface 16

Graphique 2.4. : Montée récente du niveau des océans 16

Graphique 2.5. : Moyenne des précipitions 16

CHAPITRE 3 : EAUX 18Graphique 3.1 : Qualité des eaux de surface  27

Graphique 3.2. : Qualité des eaux souterraines 27

CHAPITRE 5 : ECOSYSTEME TERRESTRE 43

5.1. FORETS 43

Graphique 5.1. : Superficies touchées par l’incendie (1980 à 2006) 55

Graphique 5.2. : Evolution sur les surfaces défrichées en ha par Faritany de 1984 à 2005 62

Graphique 5.3. : Statistique des visiteurs par type 79

CHAPITRE 6 : ECOSYSTEME MARIN ET COTIER 92

Graphique 6.1. : Pourcentage des coraux dans le benthos. Cas de laa baie de Ranobe ( août et

Octobre 98) 97

Graphique 6.2. : Pourcentage des coraux dans la couverture de benthos de Nosy Tanikely (juillet

98 et août 00) 97

Graphique 6.3. : Pourcentage des coraux dans le benthos /Cas Dzamandzar (septembre 1998 et

vril 1999) 97

Graphique 6.4. Pourcentage des coraux dans la couverture de benthos de Nosy Antafana (février

98) 98

6.5. Pourcentage de corail dans la couverture de benthos de Nosy Antafana (février 1998), au

niveau des pentes externes 98CHAPITRE 7 : ENVIRONNEMENT SOCIAL 120

7.1. POPULATION 121

Graphique 7.1 : Taux de croissance démographique annuel de la population. 121

Graphique 7.2. Taux d’urbanisation 122

Graphique 7.3. Répartition des chefs de ménages par sexe 122

Graphique 7.4. Pourcentage des communautaires étrangères 123

Graphique 7.5. : Evolution des Indicateurs de Développement Humain 126

7.2. SANTE 127Graphique 7.6 : Evolution du taux de prévalence sur les Infections Respiratoires Aigües. 128

Graphique 7.7.: Evolution du taux de prévalence de Paludisme 1998-2006. 129

Graphique 7.8. : Evolution du taux de prévalence de diarrhée. 129

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Graphique 7.9 : Evolution des cas de tuberculose bacillifère dépistée à Madagascar. 130

Graphique 7.10 : Taux de prévalence de l’IST. 130

Graphique 7.11 : Evolution de prévalence de l’Infection VIH/SIDA. 131

Graphique 7.12. : Habitudes alimentaire des patients atteints par la Cysticercose 132

Graphique 7.13 : Professions des patients atteints par la Cysticercose 132

Graphique n°7.14 : Analyses du Coûts – Bénéfices du projet de lutte contre la cysticercose 132

Graphique 7.15. : Evolution du taux de desserte en eau potable (%) 133

Graphique 7.16 : Evolution du taux d’Assainissement (%) par milieu

136

Graphique 7.17. : Evolution sur l’espérance de vie à la naissance

137

Graphique 7.18.. Evolution des Intoxications alimentaires à Madagascar

139

4.3. TOURISME 139

Graphique 7.19. Evolution des arrivées des visiteurs non résidents aux frontières 141

Graphique 7.20. Nombre des visiteurs à Madagascar (1999-2004) 142

Graphique.7.21. Evolution des emplois directs générés par le secteur tourisme (1999-2006) 142

Graphique 7.22. Evolution de l’offre 142

Graphique 7.23. Répartition par pays d’origine 143

Graphique 7.24. Comparaison du nombre d’arrivées d’autres pays de l’Afrique 143

Graphique 7.25. Motifs de visite 143

Graphique 7.26. Activités touristiques 144

Graphique 7.27. Les axes les plus fréquentées 144

Graphique 7.28:Nombre total des entrées dans les Aires Protégées 149Graphique 7.29 : Evolution des recettes en devises 149

Graphique 7.30 : Développement de l’Infrastructure hôtelière de 1997 à 2006 150

CHAPITRE 8 : ENVIRONNEMENT URBAIN 158

Graphique 8.1 : Consommation d’eau potable dans les centres urbains au niveau national 160

CHAPITRE 9 : ENVIRONNEMENT RURAL 165

9.1. AGRICULTURE 165

Graphique 9.1 : Evolution du nombre de la population rurale et agricole. 165

Graphique 9.2 : Proportion de superficie par type de culture. 170

Graphique 9.3 : Pourcentage des superficies physiques des exploitations selon l’emplacement desparcelles. 171

Graphique 9.4 : Evolution de la production agricole en 10 ans. 172

Graphique 9.5 : Fréquence des maladies phytosanitaires 1999-2001. 175

3.2. ELEVAGE 189

Graphique 9.6. : Evolution des maladies animales jugées priorités. 194

3.3. PECHE 198Graphique 9.7 : Evolution de l’exportation des produits de pêche de 1990 à 2005. 207

Graphique 9.8. : Evolution de production des produits de pêche maritime et d’eau douce de 1995

à 2006. 207

Graphique 9.9. : Taux des produits halieutiques exportés 214

CHAPITRE 10 : GESTION DES CATASTROPHES NATURELLES ET DE 217

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VULNERABILITE DE LA POPULATION

Graphique 10.1. : Perception de la fréquence d’attaque de criquet au niveau communal entre

1999 et 2001 227

CHAPITRE 11 : MESURES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT MALAGASY 228Graphique 11 :1. % Superficie physique des exploitations agricoles selon le mode de faire valoir

durant la campagne 2004 – 2005 (ha) 238

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Encadré 1.1. Madagascar naturellement

Encadré 6.1. : Les zones côtières et marines de Madagascar en quelques chiffres

Encadré 12.1 Madagascar naturellement

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LISTE DES ABREVIATIONS

ACP : Afrique Caraïbe PacificACSQDA : Agence de Contrôle de la Sécurité et Qualité des Denrées Alimentaire.ACT : Artemesinin Combination TherapyAFI : Alphabétisation Fonctionnelle IntensiveAGERAS : Appui à la Gestion Régionalisée du Plan d’Action Environnemental et à l’Approche Spatiale.

AIEA : Agence Internationale de l’Energie AtomiqueAJE : Association des Journalistes de l’Environnement.AMSA /DMSA :ANAE :Association Nationale d'Actions EnvironnementalesAND : Autorité Nationale Désignée.ANDEA : Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainisment,ANGAP: Association Nationale de Gestion des Aires Protégées.ANPSR : Autorité Nationale de Protection et de sureté Radiologique.AP: Aires Protégées.APCSD:Adoption du Plan Cadre Stratégique Décennal 2008-2018.APM : Aires Protégées Marines

APMF: Agence Portuaire Maritime et FluvialeARM: Autorité Routière de Madagascar.ARPEGE: Appui Régional à la Promotion d'une Education pour la Gestion de l'Environnement

ARSIE : Association du Réseau des Systèmes d'Information Environnementale.ASGIPC: Approche Stratégique de la Gestion Internationale des Produits Chimiques.ASH: Autorité Sanitaire Halieutique.ATM : Accord –Type de Transfert de Matériel.ATT: Agence de Transports TerrestresAZE: Alliance for Zero Extinction

BAD : Banque Africaine de Développement.BCH : Biosafety Clearing-House

BF:Bornes FontainesBGCI: Botanic Gardens Conservation InternationalBIT : Bureau International du TravailBNGRC : Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes.BNO : Bureau National Ozone.BP: Branchement ParticulierBPEE: Bureau du Programme Education EnvironnementaleBPGRM : Base de Données Pour la Gouvernance des Ressources MinéralesBTP: Batiment et Travaux PublicsCAC: Centre d'Appui aux Communes.CAFN : Coefficient d’Activité de Feux de Nuit.

CB : Convention de Bâle.CCEE: Centre Culturel et Educatif à l'Environnement.CDB : Convention sur la Diversité BiologiqueCDC : Cahier Des ChargesCDT: Centres de Diagnostic et de Traitement.CEPF : Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques.CFAMA : Centre de Formation de Machinisme d’AntsirabeCGU: Grand Centre UrbainCHM : Clearing House MechanismCHU-HJRA : Centre Hospitalier UniversitaireCI : Conventions Internationales

CIDST : Centre d'Information et Documentation Scientifique et TechniqueCILCDH: Conventions Internationales sur la Lutte Contre les Deversements des Hydrocarbures en mer.CIM : Centrum für Internationale Migration und Entwicklung.

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CIMAD : Conservation Internationale Madagascar.CIP : Communication InterpersonnelleCIRAD: Centre de Cooperation International en Recherche Agronomique pour le Développement.CIREEF : Circonscription Régional de l’Environnement, des Eaux et ForetsCIRSTA : Circonscription Régionales de la Statistique Agricole.CIRVA : Circonscription Régionale de la Vulgarisation Agricole.

CITES : Convention sur le Commerce International des Espèces menacées d'extinction.CNFTP : Centre Nationale de Formation Technique et ProfessionnelleCNRE:Centre National de Recherche EnvironnementalesCNRIT :Centre National de Recherche Industrielles et TechnologiquesCNUCC : Convention des Nations Unies sur le Changement Climatique.CNUED : Conférences des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement.COAP: Code des Aires Protégées

COBA: Communauté de BaseCOI : Comission de l’Océan IndienCOP : Conférence des Parties.COVI : Communauté Villageois.

CPC: Corps de la Protection Civil.CR : Commune RuraleCSP: Centre de Surveillance de Pêche.CTE : Cellule Technique EnvironnementalCTFT : Centre Technique Forestier TropicalCTHA: Centre Technique et Horticole d'Antananarivo.CUA: Commune Urbaine d'Antananarivo.CWR / PSPC : Crop Wilde Relatives / Parents Sauvages des Plantes CultivéesDAS: Détachement Autonome de Sécurité

DDR :Direction du Développement RégionalDDSF: Direction des Domaines et des Services Forestiers

DDSS: Direction de la Démographie et de la Statistique Sociale.DGEEF : Direction Générale de l'Environnement, des Eaux et Forets.DIED: Développement Industriel Ecologiquement Durable.DIP : Document d’Idée de Projet.DR : Développement Rural.DRDR : Direction Régional de Développement RuralDREEFT : Directions Régionales de l'Environnement, des Eaux et Forêts et du TourismeDRST : Direction de la Recherche Scientifique et Technique.DSI: Direction des Systèmes d'InformationDSRP : Document Cadre de Réduction de la Pauvreté.DTS : Droit de Tirage Spécial.

EES :Evaluation Environnementale StratégiqueEF : Education Formel.EIE : Etudes d’Impacts EnvironnementauxEIF: Education InformelleENF: Education Non Formelle.ENO : Equipe Nationale Ozone.EOB: Engrais Organico - Biologique.EPIC : Établissement public à caractère industriel et commercialEPM : Enquête Près des MénagesEPT : Education pour TousERI : Programmes Initiatives Eco-Régionales.

ETP : Evapotranspiration Potentielle.ETR : Evapotranspiration RelativeFAO : Food and Agriculture Organization

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FAPBM : Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de MadagascarFBCP:Formation Brute de Capital Fixe.FEM / GEF : Fonds Environnemental Mondial / Global Environmental FundFFEM: Fonds Français Environnement Mondial.FIPOL : Fonds International d’Indemnisation de 1992 pour les dommages dus à la Pollution par les hydrocarbures.FNRE: Fonds National des Ressources en Eaux.

FOFIFA : Centre National de Recherche Appliquée au Développement Rural.FPMH: Forage munis de Pompe à Motricité HumaineFTM : Foibe-Taosaritany- Madagasikara.GDRN : Gestion Durable des Ressources Naturelles.GELOSE :Gestion Locale Sécurisée .GES : Gaz à Effet de Serre.GIEC : Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du ClimatGIRE: Gestion Integrée et participative des Réssources en Eaux.GN: Gendarmerie Nationale

GPE: Gestion des Plaintes Environnementales.GRDRN:Gestion Responsable et Durable des Réssources Naturelles.

GTC : Groupe de Travail Centraux.GTDRs : Groupe de Travail pour le Développement RuralGTZ : Deutsche Gesellschaft Für Technisch Zuzammenarbeit.HIMO : Haute Intensité de la main d’œuvre.IAC : Intoxication Alimentaire CollectiveICAM : Intoxication Par Consommation d’Animaux MarinsIDH : Indice de Développement Humain.IEFN : Inventaire Ecologique et Forestier NationalININFRA : Institut national des InfrastructuresINSPC : Institut National de Santé Publique et CommunautaireINSTAT : Institut National de la Statistique.

INSTN : Institut National des Sciences NucléairesIPGRI: International Plant Genetic Resources InstituteIRA: Infection Respiratoire Aigüe.IRSM : Institut de Recherche Scientifique de Madagascar.ISTA : International Seed Testing AssociationKP: Kit Pédagogique

MAP : Madagascar Action Plan.MCC : Millenium Challenge Corporation.MDP : Mécanisme de développement propre.MECIE : Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement.MEEFT : Ministère de l’Environnement des Eaux et Foret et du Tourisme.

MIARO :MICET: Madagascar Institut pour la Conservation des Ecosystèmes Tropicaux.MISONGA : Managing Information and Strengthening Organizations for Networked Governance ApproachesMIT: Moyens Intermédiaires de TransportMSBP : Millenium Seed Bank ProjectNE- SW : Nord -Est ; Sud -WestNEPAD : Nouveau Partenariat pour le Développement de l'AfriqueNORAD:Cooperation Norvegienne.OCDE : Organisation de Coopération et de Développement EconomiquesOCGDR : Office Centrale de Gestion de Déchets Radioactifs.ODSONET : Ozone Depleting Substances Officers Network

OLEP : Organe de Lutte contre l'Evenement de Pollution marine par les Hydrocarbures.OMI : Organisation Maritime Internationale.OMNIS : Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques.

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ONE : Office National pour l’Environnement.ONUDI : Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel.ORPC:ORSTOM : Office de la Recherche Scientifique et Technique d'Outre-MerOTR : Organe Technique de Radioprotection.PACP : Planification d’un grand Projet d’Appui aux Communauté Pêcheurs.

PADR : Plan d’Action de Développement Rural.PAE:Plan d'Action Environnementale;PAGS:Plan d'Aménagement et de Gestion Simplifié.PAM : Programme Alimentaire à MadagascarPANA : Plan d’Action National d’Adaptation au Changement Climatique.PANGD:Plan d' Action National pour le Genre et Développement.PAS : Plan d’Aménagement Simplifiée.PBZT : Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza.PC : Produits ChimiquesPCB : Substances chimiques Industrielles : biphénylespolychlorés.PCD : Plan de Développements Communaux.

PCDI: Projet de Conservation et de Développement IntégréPDO: Eaux provenant d'un Point d'eau controléPE (I ;II ;III ): Programme EnvironnementalPE: Permis EnvironnementalPEE-PRE:PEE-RIM:PEE-RS:PF RAIE : Point Focal du Réseaux Africains des Informations Environnementales.PF : Plates Formes.PGEF : Plan de Gestion et Elimination Finale des CFCs.PGEF: Plan de Gestion et d'Elimination Finale.

PGRA : Plan de Gestion des Réfrigérants Actualisé.PGS : Plan de Gestion Simplifiée.PHPA: Pays à Haute Potentialité Agricole.PIB: Produit Intérieur BrutPIC :Pôle Integré de CroissancePLAE : Programme de Lutte Anti Erosive.PN : Parc National.PN: Parcs Nationaux

PNAE : Plan National d’Activité Environnementale.PNARS : Plan National d’Action pour le Redressement Social.PNAT : Politique Nationale de l'Aménagement du Térritoire.

PNDR : Politique Nationale de Développement RuralPNE: Politique Nationale pour l'Environnement.PNEG : Politique Nationale de l'E- GouvernancePNF: Programme National Foncier

PNM : Plan National de la Mise en œuvre de la convention.PNPRI: Plan National de Prévention et de Répressionde l'Insécurité

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement.PNUE: Programme des Nations Unies pour l'Environnement.POA : Plan Opérationnel Annuel.POLFOR : Politique et Législation ForestièrePOPs : Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants.

PPA:Peste Porcin AfricainePPC: Peste Porcin ClassiquePPMH: Puit munis de Pompe à Motricité Humaine

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PPTE: Pays Pauvres Très EndettésPR: Permis de RecherchePRD : Plan de Développements Régionaux.PRDR : Plan Référentiel pour le Développement RuralPRE: Permis Réservé aux Petits ExploitantsPREE : Programme d’Engagement Environnementa

PSA: Plantes Sauvages ApparentéesPSDR : Programme de soutien au Développement Rurale.PSE : Plan de Suivie-Evaluation.PTA : Plan de Travail Annuel.QMM : Qit Mineral Madagascar.RAP : Rapid Assessment Program.REDD: Reducing Emissions from Deforestation and Forest DegradationRFR : Reserve Foncière pour le Reboisement.RFT : Réserves Foncière Touristique.RN : Reserve National.RNI: Réserves Naturelles Intégrées

RNR : Ressources Naturelles Renouvelables.RPGAA: Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture.RS : Réserve SpécialeSAGE : Service d'Appui de la Gestion Environnementale.SAICM : Approche Stratégique de la Gestion Internationale des Produits Chimiques.SAO : Substances Appauvrissant la couche d’Ozone.SAP : Système d’Aires Protégées.SAPM : Système d’Aire Protégée de Madagascar.SBV : Sous Bassin VersantSCAC : Services de coopération et d'action culturelleSE : Secrétaire Exécutif.

SGNRC : La Stratégie Nationale pour la Gestion des Risques et CatastrophesSIRSA : Système d’Information Rurale et de Sécurité AlimentaireSNEFM : Syndicat National des Exploitants Forestiers de MadagascarSNGF : Silo National des Graines ForestièresSNGF : Silo National des Graines ForestièresSNLCP : Stratégie Nationale de Lutte Contre la Pauvreté.SOREA: Organisation Régulateur du Service Publique de l'Eau et de l'Assainissement.SP: Sulfadoxine -Pyriméthamine.SRPRH : Service Régional de la Pêche et des ressoures Halieutiques de Toliara.SSEE : Système de Suivie de l’état de grands Ecosystèmes.SSPA : Stratégie Sectorielle et Plan d’Action.

TBE: Tableau de Bord Environnemental.TBEN: Tableau de Bord Environnemental National.TBER: Tableau de Bord Régional

TGRN : Transfert de Gestion des Ressources Naturelles.TIAC: Toxi-Infection Alimentaire Collective.TIC : Techniques d’Information et de Communication.TIRPGAA : Traité international sur les Ressources Phytogenetiques pour l'Alimentation et l'Agriculture.TPI : Traitement Présomptif Intermittent.TPP:Thretned Plants Project.UICN : Union Internationale pour la conservation de la NatureUICN: Union Internationale pour la Conservation de la Nature

UNEP: United Nations Environmental ProgramUSAID :U.S.Agency for International DeveloppementVOI: Vondronolona Ifotony

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WCMC: World Conservation Monitoring CenterWCS : Wildlife Conservation Society.

WTM: World Travel Market.

WWF : World Wide Fund for nature.

ZAAP : Zones d’Appui aux Aires Protégées.ZAC : Zone d’Aménagement Concerté.

ZCIT : Zone de convergence IntertropicaleZCIT: Zone de Convergence InterTropicaleZEE : Zone Economique Exclusive.

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GlossaireEnvironnementOn entend par environnement l’ensemble des éléments qui conditionnent et déterminent

l’activité humaine et notamment,

•  l’entourage biologique : l’homme, la flore, le faune

•  l’entourage physique : Air, Eau, Sol, Climat, ressources naturelles non renouvelables

•  l’entourage socio-culturel : le patrimoine matériel ou culturel engendré par la nature

ou crée par l’homme, l’organisation sociale

•  l’interaction de ces différents éléments.

(Source : charte de l’Environnement)

Dégradation de l’EnvironnementToute action entrainant directement une exploitation abusive des richesses naturelles

renouvelables par rapport à leur capacité de régénération ;

Toute croissance directe ou indirecte engendrée par une exploitation abusive de

l’environnement

Politique Nationale de l’Environnement (PNE)Ensemble des mesures qui déterminent les orientations des actions de protection de

l’environnement.

Plan d’Action Environnementale (PAE)Ensemble des mesures adaptées en vue de la mise en œuvre de la PNE. Des mesures

nouvelles ont été prises pour gérer et conserver le domaine forestier national pour lutter contre

la destruction lelte du sol et pour engager une véritable lutte contre la dégradation des

écosystèmes de production.

AgrobiodiversitéL'agrobiodiversité est la composante de la biodiversité qui a trait à la production alimentaire

et agricole; elle englobe toute la variété et la variabilité d'animaux, de plantes et de micro-

organismes qui servent directement ou indirectement à l'alimentation et l'agriculture,

notamment les cultures, les animaux d'élevage, les forêts et les pêches. Elle renferme la

diversité de ressources génétiques (variétés, races) et d'espèces utilisées pour l'alimentation

humaine et animale, les fibres, le carburant et les produits pharmaceutiques. Elle comprend

également la diversité des espèces non récoltées dont dépend la production (micro-organismes

des sols, prédateurs, pollinisateurs), et les espèces présentes dans le milieu naturel qui servent

de soutien aux agro-écosystèmes (agricoles, pastoraux, forestiers et aquatiques) ainsi que la

diversité des agro-écosystèmes eux-mêmes. (Source: FAO). L'éloignement et l'isolement,

outre la diversité culturelle dans les zones de montagne, ont aidé à conserver une riche

agrobiodiversité.

BiodiversitéVariabilité présente au sein des organismes vivants appartenant à toutes les sources -entre

autres, terrestres, marines et autres écosystèmes aquatiques- et les complexes écologiques

dont ils font partie. Ceci comprend la diversité au sein des espèces, entre les espèces et celle

des écosystèmes. (Source: PNUE-WCMC). Les versants abrupts et l'isolement écologique des

montagnes favorisent une plus grande diversité d'écosystèmes et un plus grand pourcentage

d'espèces endémiques qu'ailleurs. Les montagnes sont par conséquent des noyaux debiodiversité mondiale.

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Changement climatiqueLe changement climatique indique tout changement du climat dans le temps, qu'il soit dû à la

variabilité naturelle ou aux activités humaines. Cet usage diffère de celui adopté par la

Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC) qui définit le

'changement climatique' de la façon suivante: "un changement de climat imputabledirectement ou indirectement à l'activité humaine, qui modifie la composition de l'atmosphère

du globe et qui s'ajoute à la variabilité du climat naturel observé sur des périodes temporelles

comparables ". (Source: FAO). Les régions de montagne sont particulièrement sensibles aux

changements dus à l'homme, y compris les modifications de l'utilisation des terres et de la

couverture végétale, les dépôts acides, les concentrations croissantes de CO2 et le changement

climatique. En raison de leur fragilité et de leur diversité, les écosystèmes de montagne

subissent le contrecoup des changements environnementaux à l'échelle de la planète plus tôt

et de façon plus marquée que les systèmes de plaine.

Climat

La synthèse des conditions météorologiques d'une zone donnée, caractérisée par desstatistiques à long terme (valeurs moyennes, variances, probabilités de valeurs extrêmes, etc.)

des éléments météorologiques de cette zone. (Source: The National Snow and Ice Data Center

- NSIDC).

ConservationGestion de l'utilisation humaine de la biosphère afin qu'elle puisse donner des avantages

pérennes aux générations présentes tout en préservant son potentiel pour satisfaire les besoins

et aspirations des générations futures. La conservation est par conséquent positive, et englobe

la sauvegarde, l'entretien, l'utilisation durable, la restauration, et l'amélioration du milieu

naturel. (Source: PNUE-WCMC).

Conservation de la biodiversité

Gestion des interactions humaines avec les gènes, les espèces, et les écosystèmes, afin que les

générations présentes en tirent le maximum d'avantages tout en conservant leur potentiel pour

satisfaire les besoins et les aspirations des générations futures. La conservation comprend des

aspects de sauvegarde, d'étude et d'utilisation de la biodiversité. (Source: WCMC-PNUE)

Culture"La culture est l'ensemble des caractéristiques spirituelles, matérielles, intellectuelles et

émotionnelles qui distinguent une société ou un groupe social. Elle comprend non seulement

les arts et les lettres, mais aussi les modes de vie, les droits fondamentaux de l'homme, lessystèmes de valeurs, les traditions et les croyances." (Déclaration de Mexico 1982, Source:

UNESCO)

DéforestationLa déforestation est définie comme la conversion des forêts à d’autres utilisations des terres

ou la réduction à long terme de la frondaison en deçà du seuil minimum de 10% (Source:

FRA; FAO).

EcologieL'écologie est une branche de la science qui s'occupe des relations réciproques des organismes

avec leur environnement. (Source: PNUE-WCMC).

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EnergieLes montagnes sont sources de multiples formes d'énergie. L'énergie hydroélectrique assure

19% de l'alimentation électrique du monde, dont une part importante est fournie par les

montagnes. Le bois, la principale source d'énergie des montagnards, sert à la cuisson et au

chauffage, mais aussi à l'artisanat et aux petites industries. Dans de nombreuses régions de

montagne, la demande de bois de feu dépasse l'offre durable, ce qui entraîne la déforestation.Il faut des technologies modernes pour tirer avantage de l'énergie solaire et éolienne afin de

remplacer le bois de feu, et préserver les forêts de montagne et leurs fonctions de protection

déterminantes.

Genre

Correspond aux rôles sociaux distincts des femmes et des hommes (pas au sexe biologique).

Ces rôles sont fortement liés à l'organisation sociale, politique, culturelle et économique d'une

société et varient au sein de cette société en fonction du statut familial, économique et

politique, de l'ethnicité, de la caste, de la religion, etc. Chaque individu "apprend" et adapte

constamment son rôle sexuel. Les rôles peuvent être remis en question et évoluer d'unegénération à l'autre. Ils sont chargés de valeur car ils se rattachent aux droits, à l'accès aux

ressources, aux possibilités de faire des choix et de prendre des décisions, etc. Dans la plupart

des sociétés, la répartition de ces droits, ressources, etc. se fait à l'avantage des hommes.

(Source: Centre pour le développement et l'environnement - CDE, Université de Berne,

Suisse).

Gestion durable des ressourcesLa gestion durable des ressources veille à ce que les effets des actions de l'homme ne

réduisent- ou même n'augmentent, la qualité de la vie dans sa relation avec l'environnement

pour le bien des générations présentes et futures. Avec la gestion durable des ressources, on

met l'accent sur le comportement humain qui encourage les activités de conservation des

ressources et les activités de gestion des ressources qui préservent les ressources naturelles et

le fonctionnement constant de l'écosystème dont elles sont tirées. La gestion durable des

ressources se concentre sur les pratiques de production physique qui encourageraient

l'utilisation des ressources de manière à permettre à l'humanité d'exploiter ces ressources

indéfiniment. Elle requiert des décisions à court comme à long terme qui veillent à la

protection et à l'amélioration des bassins versants, des plantes, de la faune sauvage, des

populations, et des systèmes économiques et sociaux pour le bien des générations futures.

(Source: Auduboninternational.org).

InfrastructuresEquipements de base, services, et installations nécessaires au fonctionnement d'une

communauté ou d'une société, comme les systèmes de transport et de communications,

l'alimentation en eau et en énergie, ainsi que les institutions publiques, notamment les écoles,

les bureaux de poste et les prisons. (Source: Banque mondiale). Du fait de leur éloignement et

leur accès difficile, les habitants des montagnes sont souvent économiquement et

politiquement marginalisés et n'ont guère d'accès aux infrastructures modernes.

Insécurité alimentaireSituation existant lorsque les êtres humains n'ont pas un accès sûr à une nourriture saine,

nutritive et en quantité suffisante pour leur permettre une croissance et un développement

normaux et une vie saine et active. Peut être causée par un manque de nourriture, un pouvoird'achat insuffisant, une mauvaise distribution, ou l'utilisation inadéquate de la nourriture au

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niveau des ménages. L'insécurité alimentaire, les piètres conditions sanitaires et hygiéniques

et les pratiques incorrectes de soins et d'alimentation sont les causes principales du mauvais

état nutritionnel. L'insécurité alimentaire peut être chronique, saisonnière ou temporaire.

(Source: SOFI, FAO 2000). Il est avéré que les habitants de la montagne sont plus exposés à

l'insécurité alimentaire et à la malnutrition

MalnutritionCondition physiologique anormale résultant d'une insuffisance, d'un excès ou d'un

déséquilibre énergétique, protéique et/ou d'autres nutriments. Il est avéré que les habitants de

la montagne sont plus exposés à l'insécurité alimentaire et à la malnutrition que les habitants

des plaines.

Moyens d'existence durables"Les moyens d'existence comprennent les individus, leurs capacités et leurs ressources, y

compris la nourriture, les revenus et les biens. Les biens tangibles sont les ressources et les

magasins, tandis que les biens intangibles sont les créances et l'accès. Les moyens d'existence

sont écologiquement durables lorsqu'ils conservent ou renforcent les biens locaux etmondiaux dont ils dépendent, et ont des effets bénéfiques nets sur d'autres moyens

d'existence. Les moyens d'existence sont socialement durables lorsqu'ils ont une capacité de

régénération en cas de stress ou de chocs, et subviennent aux besoins des générations

futures.'(Source: FAO; UK Department for International Development-DFID).

Patrimoine naturelLe patrimoine naturel est constitué de formations physiques et biologiques ou groupes de

formations, ayant une valeur universelle remarquable d'un point de vue esthétique ou

scientifique. Les patrimoines naturels comprennent les formations géologiques et

physiographiques et les zones circonscrites avec précision qui constituent l'habitat d'espèces

d'animaux et de plantes menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle d'un point de

vue de la science ou de la conservation; et des sites naturels ou des zones naturelles délimitées

avec précision ayant une valeur universelle remarquable du point de vue de la science, de la

conservation ou de la beauté naturelle. (Source: UNESCO). De nombreux sites du Patrimoine

naturel de l'UNESCO sont situés dans des zones de montagne, par ex. le Parc national du

Mont Kenya (Kenya); le Parc national de Simen (Ethiopie); Jungfrau, Aletsch et Bietschhorn

(Suisse); et le parc national des Great Smoky Mountains (Etats-Unis).

Pauvreté

La pauvreté est une condition humaine caractérisée par la privation prolongée ou chronique de

ressources, capacités, choix, sécurité et pouvoir nécessaires à la jouissance d'un niveau de vieadéquat et autres droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux. (Source:

UNHCR). Les montagnards sont parmi les populations les plus pauvres et les plus

défavorisées au monde.

Paysages culturaux

Les paysages culturaux représentent les "travaux conjugués de la nature et de l'homme "(...).

Ils illustrent l'évolution de la société et des établissements humains dans le temps, sous

l'influence des contraintes physiques et/ou des opportunités qu'offre leur environnement

naturel et des forces sociales, économiques et culturelles successives, aussi bien externes

qu'internes. (...) Le terme "paysage culturel" embrasse toute une gamme de manifestations de

l'interaction entre l'humanité et son environnement naturel. (Patrimoine mondial, UNESCO1996).

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Point chaudUn "hot spot" ou point chaud est une zone du globe renfermant une concentration

exceptionnelle d'espèces, dont beaucoup sont souvent endémiques à la zone. En raison de

leurs pentes abruptes et de leur isolement écologique, les montagnes sont souvent des points

chauds de biodiversité. Les Andes tropicales, par exemple, sont une des régions les plus richeset les plus variées de la terre: elles abritent environ un sixième de toute la vie végétale en

moins d'un pour cent de la superficie émergée de la planète. (Source: Conservation

International).

Populations indigènesPopulations dont les ancêtres ont habité un lieu ou un pays lorsque des personnes d'une autre

culture ou origine ethnique les ont conquises et dominées en s'établissant sur place (ou par

d'autres moyens) et qui, aujourd'hui, vivent davantage en respectant leurs propres coutumes et

traditions sociales, économiques et culturelles que celles du pays dont ils font désormais

partie. Les montagnes sont des lieux de riche patrimoine culturel, de diversité, de langues et

de savoirs indigènes, et elles renferment un pourcentage plus élevé de peuples indigènes qued'autres zones.

Produits forestiers non ligneux

Les forêts de montagne fournissent aux ruraux une vaste panoplie de produits forestiers non

ligneux (PFNL). Les PFNL ont été définis comme "tous les biens d'origine biologique autres

que le bois sous toutes ses formes, ainsi que les services dérivés de la forêt ou de toute terre

réservée à un usage analogue." Des exemples de PFNL sont les fruits, les baies, les noix, le

miel, le gibier, les champignons, le fourrage et les espèces fourragères (pâturage et parcours)

(Source: FRA, FAO). Dans de nombreuses parties du monde, en particulier en montagne, ces

produits jouent encore un rôle biologique et social important pour les systèmes locaux

d'alimentation. Ils peuvent contribuer pour beaucoup à la nutrition, soit dans le cadre d'un

régime alimentaire familial, soit comme moyen d'atteindre la sécurité alimentaire des

ménages. Ils peuvent aussi améliorer la santé grâce à la prévention et au traitement des

maladies. (Source: ES; FAO).

Renforcement des capacitésConcerne les efforts visant à valoriser les compétences humaines ou les infrastructures

nécessaires au sein d'une communauté ou d'une organisation pour réduire le niveau de risque.

Autrement dit, il comprend également le développement des ressources institutionnelles,

financières, politiques et autres (par exemple, technologiques) à différents niveaux et secteurs

de la société.

Ressources naturellesDans son glossaire de termes sur l'environnement, le PNUE fait la distinction entre ressources

naturelles renouvelables et non renouvelables. Les ressources naturelles renouvelables sont

définies comme des ressources (ex. biomasse des arbres, eau douce, poisson) dont la source

ne peut se tarir, généralement parce qu'elle fait l'objet d'un processus de production continu.

Les ressources non renouvelables sont des ressources naturelles qui ne sont pas naturellement

reconstituées une fois qu'elles ont été récoltées. Elles peuvent être utilisées jusqu'à épuisement

ou jusqu'à un point où il devient économiquement impraticable d'en tirer quoi que ce soit. Les

combustibles fossiles et les minerais sont des exemples de ressources non renouvelables que

l'on trouve en montagne. (Source: Glossaire des termes de l'environnement, PNUE).

Page 33: rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 33/410

Risques naturelsLes risques naturels sont des processus ou phénomènes naturels ayant lieu dans la biosphère

et pouvant constituer des événements préjudiciables. Les risques naturels peuvent être classés

selon leurs origines géologiques, hydrométéorologiques ou biologiques. (Source: United

Nations Integrated Regional Information Networks- IRINNEWS.org). Les montagnes sont

des zones sujettes aux risques naturels, tels que séismes, éruptions volcaniques, glissementsde terrain et avalanches.

Savoirs indigènesLes savoirs indigènes sont les savoirs locaux - c'est-à-dire des connaissances particulières à

une culture ou à une société donnée. Les savoirs indigènes s'opposent aux systèmes de

connaissances internationaux créés par les universités, les institutions de recherche et les

firmes privées. Ils forment la base des décisions locales concernant l'agriculture, les soins de

santé, la préparation de la nourriture, l'éducation, la gestion des ressources naturelles, et toute

une gamme d'autres activités que pratiquent les communautés rurales. (Warren 1991) (Source:

Banque mondiale, http://www.worldbank.org/afr/ik/basic.htm). Jusqu'à récemment, les

zones de montagne étaient moins exposées au monde extérieur du fait de leur éloignement etde leur accès difficile. Dans de nombreux sites, les savoirs indigènes sur les systèmes

d'utilisation des terres, les pratiques agricoles et la médecine traditionnelle sont encore

transmis de génération en génération.

Sécurité alimentaireOn parle de sécurité alimentaire lorsque tous les individus ont, à tout moment, un accès

physique et économique à une nourriture suffisante et nutritive leur permettant de satisfaire

leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. (FAO 1996)

Utilisation durable

Utilisation d'un organisme, d'un écosystème ou d'une ressource renouvelable dans les limites

de sa capacité de renouvellement. 

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 34/410

REMERCIEMMENTS

:

-  Mme RALALAHARISOA Edmée, DDRE/MEEFT

-  Mme RASOAVAHINY Laurette, DSAP/MEEFT

-  Mme RAHARIMANIRAKA Lydie,

DVRN/MEEFT

:

-  NOASILALAONOMENJANAHARY Ambinintsoa Lucie,

PFN RAIE

-  RAKOTOARIJAONA Jean Roger

-  RAHARIMALALA Voahangy,

-  RAZAFINAKANGA,

-  LAIVAO OMER,

-  RABEFITIA Zo,

-  TODIARIVO Pierre,

-  Mme HANTARIMINO

-  Mme SALINE Fanjanirina

-  Mr RAKOTOARIVELO Bruno

-  Mr RAHAGALALA Pierre

MEEFT, RBG Kew, CI, ICTE, WWF, CITES, PFN CDB, SAGE, MBG,

CNARP, INSTN, PEREGRINE FUND, MTPM, JIRAMA, ANDEA,

MEM, TOURISME, MENRES, MINSANPF, DURELL, ANAE, CNRO,

OLEP, IHSM PBZT, CWR, CAS, CNRE, FTM, METEO, REBIOMA,

ERI, ARSIE, VOARISOA, CNRIT, ANGAP, ONESF,COMDOE/SJD,

PFN CCCC, CLD, RIO, FISC, Stockholm, TIRPAA, Mercure, ARPEGE,

SNGF, CCEE, WCS, INSTN, ONE, DSIE, E ui e du RAIE !

-  Mr LAIVAO Michel Omer, SSCC, MEEFT

-  Mr RAKOTOARIJAONA Jean Roger, DIE/ONE

-  Mme RAHARIMALALA Voahangy, CUSIE/ONE

-  Mme RANAIVOSON Eulalie, ISPM

-  Mme RAHANITRINIAINA Volatiana, DGEEF

-  Mme RAKOTOBE Zo Lalaina, CI

-  Mme ANDRIAMARO Luciano, CI

-  RARIVOSON Mamy, INSTN

-  Mr ANDRIAMISANDRATRA Michel, ANDEA

-  Mr RALISO Ravelison Charles, MAEP

-  Mr RABEFITIA Zo, DGM/MTPM

-  Mr RATSIMBAZAFY Rémi, WWF

-  Mr TODIARIVO Pierre, CNRO

-  Mr ANDRIAMAMPIANINA Lanto, WCS

-  Mr ANDRIANTAHIANA Manantsoa, ONESF

Le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et

du Tourisme (MEEFT) et le Programme des Nations

Unies pour l’Environnement tiennent à remercier les

nombreuses personnes et les institutions qui ont

contribué à ce Rapport sur l’Etat de l’Environnement de

Madagascar.

Une liste complète des noms des collaborateurs de la

rédaction de ce rapport figure dans les dernières pages

de ce rapport. Des remerciements spéciaux sont adressés

aux : 

:

-  Mr RATSIRARSON Joelisoa, DIRCAB/PRM

-  Mr RAKOTOBE Tovondriaka, SG/MEEFT

-  Mme NOASILALAONOMENJANAHARY AL, PFN RAIE

-  Mr RAMAROLAHIVONJITIANA Fréderic, DSI

-  RAZAFIMAHEFA Luciano, Webmaster

-  RAKOTONINDRAINY Liva Rémi , Développeur

-  RAKOTOARIMANANA Andry, Développeur

-  RAKOTONANDRASANA Rijamalala Livasoa

:

-  Le Ministère de l’Environnement, des Eaux et forêts et du

Tourisme

-  Le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

-  Le Ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection

Sociale

-  Le Ministère du Transport Public et de la Météorologique.

-  Le Ministère de l’Education Nationale et des Recherches

Scientifiques

-  L’Institut National de la Statistique

-  Institut National des Sciences et des Techniques Nucléaires

-  Conservation International

-  Association Nationale de la Gestion des Aires Protégées

-  Office Nationale pour l’Environnement

-  Association des Réseaux des Systèmes d’Informations

Environnementales

-  World Conservation and Security

-  World Wildlife Fund

-  JIRAMA

-  SAGE

-  DURELL

-  SNGF

-  Réseau de la Biodiversité de Madagascar

-  Office nationale du Tourisme

-  Commandant de la Gendarmerie

-  ICTE

-  GTZ - Programme de Gestion Durable des Ressources Naturelles

-  Convention Changement Climatique

-  Organisme de Lutte Contre la déversement des Hydrocarbures

-  Convention CITES,

-  Convention RAMSAR

-  Convention TIRPA

-  Convention Biosécurité

-  Convention Diversité Biologique

-  Convention RIO

-  Convention Stockholm

-  Convention Rotterdam

-  Convention de Nairobi

Directeur général du Tourisme-  Directeur du Développement du réflexe

environnemental

-  Directeur du Système des Aires Protégées

-  Directeur de la Valorisation des Ressources

Naturelles

-  Directeur du Système d’Information

-  Directeur Général de l’ONE

-  Directeur Général de l’ANGAP

-  Directeur Général CI

-  Représentant Résidant WWF

-  Directeur du PGDRN- GTZ

-  Directeur Exécutif du SAGE

-  Directeur de l’ONESF

-  Directeur du SNGF

-  Directeur Général du CNRE

-  Directeur Général de l’OLEP

-  Directeur Exécutif du MBG

-  Directeur Général de l’ANAE

Sources de financement :

Le Programme des Nations Unies pour

l’Environnement

:

-  ANDRIAMANGA Tiana, UID/ANGAP

- NOASILALAONOMENJANAHARY A.L. PFN RAIE

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 35/410

Superficie de Madagascar : 590.000 km2 Population Malgache : 17 Millions à un taux de

croissance démographique de 3, 03%

L’île aux conditions agroécologiques variées…

« l’Ile continent » est localisée entre les 43° et 51°de longitude Est, et 12° et 26° de latitude Sud.

Au coeur de l'Océan Indien, Madagascar estune île à part à de nombreux titres : 

- Ile "afro-asiatique", unie par une langue etune culture commune, elle se compose de 18ethnies, 

- La majeure partie de sa faune et sa flore estendémique et a évolué indépendamment du

continent africain, 

- Paradis des naturalistes, ses paysages sontd'une variété exceptionnelle : forêts tropicales,déserts d'épineux, formations rocheuses,mangroves, lagons... ses climats permettentdes cultures d'une grande diversité (kiwis,mangues, litchis, vanille, fraises, poires,pommes...), 

4ième ile du monde par sa superficie,Madagascar ne se "fait" pas comme on "ferait"les Etats Unis, le Canada ou d'autres pays,

cette île montre ses vrais visages à ceux quisont prêts à oublier leurs conforts et leurshabitudes, près à l'aventure, près auxrencontres et à l'imprévues.http://zafro.free.fr/mada/frame_acceuil.html 

Les précipitations à Madagascar varient de

350 millimètres sur la côte Sud-Ouest à près de

4000 millimètres dans la baie d’Antongil et le

massif de Tsaratanana.

Le nombre moyen de jours de pluie estcompris entre 30 et 250 jours par an. Sur la côte et

le versant Ouest ainsi que sur les plateaux, 90 à

95% du total annuel tombent d’Octobre à Avril. Surla côte et versant Est, il n’existe pas de saison sèche

bien définie, mais seulement une diminution des

précipitations en Septembre et Octobre.

Concernant la température, les moyennes

annuelles sont comprises entre 14°C et 27,5°C. Surle littoral, elles dépendent de la latitude et varient

de 27°C à 23°C du Nord au Sud. La côte Ouest est

plus chaude que la côte Est de 1°C à 3°C. Sur les

plateaux, les températures moyennes annuelles sont

comprises entre 14°C et 22°C. La température

moyenne atteint son minimum en Juillet sur

l’ensemble du pays ; le maximum a lieu en Janvier

et Février pour la plupart des régions, sauf enquelques lieux des Hauts-plateaux et sur la région

Nord-Ouest où il est observé en Novembre.

Source : Brochure Changement Climatique à Madagascar de la

 Direction Générale du METEO 

 Régime de pluie de Madagascar 

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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Avec de nombreux écosystèmes…

Outre le nombre élevé des écosystèmes malgaches

ainsi que la richesse en biodiversité qu’ils

regorgent, au fil des temps et grâce au progrès

permis par la science et la technologie, la diversitéde ces écosystèmes ne cesse d’être « revisitée »pour mieux rendre compte de leur complexité d’une

part, et expliquer leur dynamique d’autre part.

Biodiversité malheureusement menacéeCette riche diversité biologique classée « hotspot »

n’est pas à l’abri d’une menace, surtout d’origine

humaine. Les superficies forestières décimées par

les feux avoisinent les 200.000 hectares par an. Une

déforestation très spectaculaire dans la mesure où la

couverture forestière qui était de 0,25% en 1950 ne

représente plus actuellement – année 2000 – que

0,16% de la superficie nationale ; les conséquences

néfastes d’une telle destruction dépasseraient de

loin le cadre de la flore et de la faune. Ces preuves

ne sont pas du tout rassurant et l’homme en est

désigné responsable par les activités qu’il mène,

activités jugées destructrices des ressources

naturelles. C’est le fond du débat entre discours sur

l’homme prédateur, ne prenant pas soin de la nature

d’une part, et celui de l’homme aménageur de

l’espace, territorialisant son milieu d’autre part.

Les écosystèmes malgaches dans leur globalité

EcosystèmesTerrestres 

* Forêts primaires* Forêts secondaires

* Cultures et plantations

Zones humides  * Fleuves et rivières

* Lacs

* Marais d’eau douce et

marécages

* Tourbières

Ecosystèmes Côtiers  * Mangroves

* Forêts littorales

* Lagunes

* Estuaires* Plages sableuses

* Dunes* Affleurements rocheux

Ecosystèmes Marins  * Récifs coralliens

* Récifs rocheux

* Prairies marines

* Ilots

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http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 37/410 

vi 

Photo source : http://www.atimoo.com/plongee.php?madagascar=galeries&deb=0 

Page 38: rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 38/410 

vii

INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES

Situation des indicateursEfforts à

poursuivreAlarmante Critique

S1.1 Indice de pauvreté

S1.2 Indicateur de Développement Humain

S1.3 Répartition des principales sources d’énergie

S1.4 Revenu par habitant

S1.5 Santé

S1.6 Accès à l’eau potable et à l’assainissement

S1.7 Niveau d’instruction

S1.8 Communication et information

S1.9 Sécurité

S1.10 Taux de chômage

CONTEXTE MACRO-ECONOMIQUE

S3.1 Production

S3.2 Structure de l’économie

S3.3 Exportation

S3.4 Dette extérieure de Madagascar

S3.5 InvestissementS3.6 Tourisme

S3.7 Budget alloué à l’environnement

S3.8 Infrastructures routières

S3.9 Microfinance

CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUESETAT

C1.1.Phénomènes météorologiques extrêmes

C1.2 Régime climatique

C1.3 Phénomène de réchauffement

C1.4 Phénomènes de désertificationC1.5 Maladies liées aux changements climatiques

C1.6 Elevation du niveau de la mer

C1.7 Avancement des dunes

PRESSION

C2.1 Emission de gaz à effet de serre

C2.2 Vent dominant

C2.3 Variation de saisons

REPONSE

C3.1 Projets liés à la convention sur les changements

climatiques

C3.2 Exploitation des énergies nouvelles et alternatives

C3.3 Lutte contre la désertification

EAUX CONTINENTALES

ETAT

O1.1 Ressources en eau

O1.2 Qualité de l’eau

PRESSION

O2.1Consommation en eau

O2.2 Pollution de l’eau

O2.3 Ensablement, changement de lit et tarissement des sources

O2.4 Dégradation des bassins versantsO2.5 Occupation des berges et des lacs

REPONSE

O3.1 Outils juridiques pour la gestion durable de l’eau

O3.2 Mesures Economiques pour la Gestion Durable de l’Eau

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 39/410 

vii

O3.3 Les Mesures Institutionnelles Pour La Gestion Durable de

l’Eau

O3.4 Les Mesures Techniques Pour La Gestion Durable de

l’Eau

SOL ET COUVERT VEGETAL ETAT

F1.1 Couverture forestière

F1.2 Typologie des formations végétales

F1.3 Classification des solsF1.4 Erosion

F1.5 Susceptibilité des sols à l’érosion

F1.6 Ensablement des rizières

F1.7 Fertilité du sol

F1.8 Situation foncière

PRESSION

F2.1 Incidence du tavy

F2.2 Déforestation

F2.3 Feux de brousse

F2.4 Exploitation forestière

F2.5 Exploitation des terresF2.6 Superficies cultivées par rapport aux surfaces

potentiellement cultivables

F2.7 Quantité d’engrais utilisés

F2.8 Rendement moyen des principales cultures

REPONSE

F3.1 Classement/Aménagement et zonage forestier

F3.2 Textes et législations forestières

F3.3 Schéma d’aménagement du territoire

F3.4 Reboisement

F3.5 Taux d’adoption des techniques culturales améliorées

F3.6 Taux d’adoption de techniques améliorées autres que

culturales

F3.7 Taux d’utilisation de méthode anti-érosive

F3.8 Redevances forestières

PRESSION DEMOGRAPHIQUE

S2.1 Population

S2.2 Population urbaine

S2.3 Population agricole

S2.4 Population des zones côtières

S2.5 Migration

BIODIVERSITE

ETAT 

B1.1 Superficie des écosystèmes/habitats naturels

B1.2 Espèces endémiques

B1.3 Espèces menacées

B1.4 Espèces phares

PRESSION

B2.1 Espèces envahissantes

B2.2 Espèces introduites

B2.3 Cataclysmes naturels autres que météorologiques

B2.4 Exploitation de la biodiversité

B2.5 Quantité de pesticides importés / utilisés

REPONSE

B3.1 Conventions internationales et / ou protocoles d’accord

internationaux relatives à l’environnement

B3.2 Superficie des Aires protégées (SAPM)

B3.3 Ecosystèmes naturels / habitats représentés dans les Aires

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 40/410 

ix 

protégées

B3.4 Espèces menacées présentes dans les Aires protégées

B3.5 Gestion des Aires Protégées

B3.6 Espèces conservées dans les Banques de gènes

B3.7 Valorisation de la biodiversité

LITTORAL

ETAT

L1.1 Etat des récifs

L1.2 Mangroves

L1.3 Stocks halieutiques / Milieu marin

L1.4 Courant marin

PRESSION

L2.1 Pollution marine

L2.2 Exploitation halieutique

L2.3 Activités portuaires

L2.5 Exploitation des mangroves

L2.6 Occupation de l’espace

REPONSE

L3.1 Outils et infrastructures techniques et scientifiquesL3.2 Structures institutionnelles opérationnelles dans la gestion

durable du littoral

L3.3 Application et suivi de la législation sur la gestion du

littoral

L3.4 Dépense en protection du littoral

ENVIRONNEMENT URBAIN

ETAT

U1.1 Les réseaux d’égouts

U1.2 Nuisance sonore

U1.3 Les déchetsU1.4 Qualité de l’air

U1.5 Sécurité Urbaine

U1.6 Qualité de l’habitat et du paysage urbain

PRESSION

U2.1 Pollution de l’air

U2.2 Consommation d’énergie

U2.3 Unités industrielles dont les rejets dépassent les normes

REPONSE

U3.1 Plan d’urbanisme

U3.2 Service de voiries

U3.3 Espaces vertsU3.4 Eclairage public

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 41/410 

PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL

ETAT

PA.11 Superficie de nouvelles aires protégées créées

PA.12 Nouveaux mécanismes de financement

PA.15 Stratégie d’écotourisme

PA.211 Inventaire des ressources naturelles

PA.212 Sites de Gestion Forestière Durable

PA.213 Transfert de gestion des ressources naturelles

PA.23 Lutte contre les feux et les défrichements

PA.25 Recherche et développement par le secteur privé

PA.31 Compensation pour la biodiversité

PA.32 Cadre de prévention des nuisances environnementales et

intégration de la dimension environnementale des autres

secteurs

PA.33 Evaluation environnementale

PA.34 Intégration de la dimension environnementale dans les

plans de développement, d’aménagement et d’urbanisme

PA.35 Education environnementale

PA.41 Renforcement de capacité de l’administration forestière

PA.42 Contrôle forestier et veille informationnelle

PA.43 Mise en œuvre de gestion forestière durable

PA.44 Recettes fiscales forestières

PA.45 Coordination des activités environnementales

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 42/410

 

SECTION B

L’ENVIRONNEMENT POUR LE

DEVELOPPEMENT

Page 43: rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

http://slidepdf.com/reader/full/rapport-sur-letat-de-levironnement-madagascravers6 43/410

 5 

L’environnement est la source de vie, d’alimentation, de santé, d’hygiène, de loisir, d’éducation, de

l’exploitation, de revenus. Il assure le développement du bien-être humain.

La Vision nationale : Madagascar naturellement dit que : « Madagascar deviendra une nation prospère et nous

aurons une économie à forte croissance et participerons avec succès à la concurrence sur le marché 

international. L’environnement de Madagascar sera respecté, protégé et utilisé d’une manière responsable pour 

 promouvoir notre développement. Notre croissance économique sera basée sur nos ressources naturelles

uniques et sur la transformation de nos produits naturels. Le peuple Malagasy, tant en milieu rural qu’urbain,

sera en bonne santé et aura succès à une éducation de qualité. Nos citoyens seront des participants actifs au processus de développement et bénéficieront de leurs travails dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et 

les prestations de services… » Source : MAP page 005.

Ce chapitre traitera l’économie malgache et la protection de l’environnement, l’interaction de l’économie etl’environnement, l’environnement et la pauvreté, les résultats, les défis et les mesures prises et leur efficacité.

.

1.1.  L’ECONOMIE MA LGACHE ET L A PROTECTION DE

L’ENVIRONNEMENT

1.1.1.  LES HYPOTHESES FONDAMENTA LES REGISSANT L ES ACTIONS

ENVIRONNEMENTALES A MADAGASCAR

Les coûts liés aux dégradations environnementales à Madagascar ont été estimés à plus de 5% duproduit intérieur brut à la fin des années 1980. Ce constat a amorcé la prise de conscience par rapport aux liens

entre économie et environnement à Madagascar. La Conférence de Stockholm en 1970 et la stratégie mondiale

de conservation et de développement durable en 1980 ont déjà sonné l’alarme sur la nécessité d’intégrer les

projets de conservation de la nature dans les politiques économiques. Mais c’est le rapport Meadows (dont le

titre est traduit en français comme « halte à la croissance ») qui interpelle quand aux impacts sur

l’environnement de la croissance (l’existence d’une courbe de Kuznets pour l’environnement). Le sommet de la

terre (Rio1992) et le sommet mondial pour le développement durable (Johannesburg 2002) le confirment en

précisant et opérationnalisant le concept de développement durable.

Le plan d’action environnementale malgache (PNAE) a été conçu au début des années 19901 comme un

des trois piliers de la politique de développement global de Madagascar avec le programme social de lutte contre

la paupérisation et l’ajustement structurel. Ainsi, l’action environnementale est inséparable des actions pour un

développement économique et social durable du pays, en d’autres termes la protection de l’environnement devait

contribuer à la réduction de la pauvreté et nourrit et « durabilise » la croissance économique. C’est ainsi que lesprincipaux objectifs de la politique environnementale malgache ont une connotation sociale ou

économique comme « améliorer le cadre de vie », « développer les ressources humaines », « résoudre les

problèmes fonciers », « maintenir l’équilibre entre croissance de la population et développement des

ressources »…

Cette partie du rapport sur l’état de l’environnement de Madagascar tente d’évaluer la situation et le

progrès réalisé par le pays sur ces trois fronts du développement durable.

 

Graphique 1.1. : Interactions entre économie et environnement 

L’économie et l’environnement sont étroitement reliés entre eux. L’économie utilise des ressources et desservices environnementaux tels que les matières premières, les bois, la terre, l’eau ou l’énergie. Elle déverse

1 Cf. la charte de l’environnement de Madagascar

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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 6 

également ses déchets ou provoque des dégradations dans l’air, l’eau et le sol. Une représentation simplifiée des

interactions complexes entre l’économie et l’environnement est donnée par la figure ci-dessous.

La boucle classique (simplifiée) de l’économie est donc complétée par des flux physiques allant vers

l’environnement (externalités), tels que le rejet des déchets et les autres  nuisances liées aux activités

économiques ainsi que des flux physiques provenant de l’environnement tels que  l’exploitation des ressources

naturelles. Ces flux sont particuliers puisqu’ils sont physiques et non monétaires. Ils permettent d’effectuer des

liens entre l’économie et l’environnement.

Face aux dégradations, l’économie doit aussi être capable de générer des ressources, notamment

financières, pour appuyer les actions environnementales. Ainsi, la problématique environnementale vue sous

l’angle économique peut être représentée par l’existence de conflits dans l’utilisation des ressources aussi bien

environnementales que financières. Ces conflits, généralement nés de l’accès libre aux ressources de la nature oudu flou dans les notions de propriété, opposent les acteurs de différents secteurs, de différents niveaux, de

différentes catégories, ou de différentes générations.

1.2.  ENVIRONNEMENT ET PAUV RETE

La pauvreté est un état de privation qui empêche une personne de manière durable de vivre comme elle

a raison de souhaiter. Cette définition comporte une partie plutôt relative mais le dénominateur commun des

pauvres est l’incapacité de subvenir aux besoins élémentaires considérés comme fondamentaux. Peuvent-être

donc classés comme pauvres ceux qui ne peuvent pas se nourrir, s’habiller ou se déplacer convenablement, ceux

qui ne peuvent pas aller consulter un médecin une fois malades, ceux qui n’ont pas la possibilité d’aller à l’école

ou poursuivre des études comme ils auraient voulu et ceux qui sont privés des autres droits fondamentaux (la

libre expression et circulation, la participation citoyenne dans les différentes décisions, les droits à l’information,

au respect…).Le développement comme il est défini par le Système des Nations Unies à travers les objectifs du

millénaire pour le développement (OMD) englobe toutes ces notions de pauvreté en y ajoutant des dimensions

supplémentaires comme le genre et surtout l’environnement. Le droit relatif à l’environnement renvoie à la fois -

au droit de vivre durablement dans un environnement sain et sécurisé et de bénéficier des ressources de la nature

combiné et - aux obligations de laisser le capital naturel assurant la satisfaction des besoins des générations

futures.

Encadré 1.1. Les Objectifs Millénaire pour le Développement

1 – Réduire l’extrême pauvreté

2 - Assurer l’éducation primaire pour tous

3 - Promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes

4 – Réduire la mortalité infantile5 – Améliorer la santé maternelle

6 – Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies

7 – Assurer un environnement durable

8- Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

 

La réduction de la pauvreté et la protection de l’environnement sont donc parmi les principales composantes du

développement ; la pauvreté et l’environnement sont aussi liés inextricablement dans le fameux cercle vicieux.

D’un côté, les pauvres sont souvent caractérisés par leur vulnérabilité face non seulement aux fluctuations

économiques mais aussi aux dégradations et changements et environnementaux. Ils subissent les premières

conséquences de la destruction de l’environnement du fait qu’ils n’ont pas le moindre filet de sécurité, c’estgénéralement le cas dans les pays en développement et surtout parce qu’ils tirent généralement leur subsistance

des ressources naturelles. De plus, les dégradations environnementales accentuent les inégalités entre riches et

pauvres.

D’un autre côté, les principales raisons des

dégradations sont d’origine anthropique et les pauvres sont

souvent désignés comme les premiers acteurs des pressions sur l’environnement. L’idée qui sous-tend cette

La dégradation de l’environnement, la pollution de l’air,

de l’eau, du sol, la pollution industrielle provoquent une

altération de la santé. Les pauvres n’ont pas la possibilité

de se traiter et leurs capacités de production sont

affaiblies, les autres sont infirmes et ils ne pourront plus

travailler pour accroître leurs revenus quotidiens ou

mensuels et leurs besoins calorifiques en alimentation ne

seront pas atteints. Le schéma à gauche nous montre le

cercle montrant l’environnement, la santé et la pauvreté.

Source : Cellule environnementale du secteur Santé 

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 7 

affirmation est que les pauvres s’abattent sur les ressources naturelles pour trouver leurs subsistances et qu’ils

exploitent les ressources d’une manière non durable sans considération de long terme. Cependant, cela ne veut

pas forcément dire que l’on peut attribuer aux pauvres toutes les causes de la dégradation environnementale.

Ce sont ces hypothèses qui conduisent à dire que l’on ne peut protéger l’environnement sans lutter au

préalable contre la pauvreté. Ainsi, ceux qui ont pour mission de réduire la pauvreté se doivent de résoudre les

graves problèmes de pauvreté tout en veillant  au respect de l’environnement et aux intérêts des générations

futures, tandis que ceux qui ont des objectifs environnementaux doivent préalablement à toute action de

conservation faire face à la pauvreté des acteurs sans se contenter de dire que la protection de l’environnement

est de fait une lutte contre la pauvreté. Ensuite, il s’agit de faire à ce que les pauvres profitent de ces actions et de

leurs impacts.

Le World Resources 20052 identifie quatre étapes vers des revenus de l’environnement plus importants

au bénéfice des pauvres :

(1) plus de revenu grâce à une meilleure gestion des écosystèmes ;

(2) instauration de la bonne gouvernance : responsabiliser les pauvres pour qu’ils tirent profit de la nature ;

(3) commercialiser les produits et services d’origine écosystémique ;

(4) accroissement du flux de revenus de la nature : rendre les services de l’environnement payants. On verra

dans le cas de Madagascar lesquelles parmi ces étapes ont été franchies et avec quel succès.

1.3. RESULTA TS

1.3.1.  RESULT ATS SIGNIFICAT IFS MAIS AU SSI DES EFFORTS A AMPLI FIER

Sur le plan environnemental, les actions entreprises à tous les niveaux depuis l’avènement de la chartede l’environnement ont certainement beaucoup de succès sur plusieurs plans. A titre d’exemple, on peut citer la

diminution de la déforestation, l’augmentation de la superficie des aires protégées, la limitation des impacts des

investissements sur l’environnement, la gouvernance locale de l’environnement et la participation citoyenne.

Des améliorations substantielles ont été constatées ces dernières années. L’accroissement du taux decroissance de l’économie se poursuit pour arriver à 6,3%3 en 2007 (provisoire), en particulier on a enregistré une

hausse continue de l’indice de production agricole au cours de la période 2002-2006 ; le taux d’incidence de la

pauvreté a régressé en passant de 71,3% en 1999 à 67,5% en 2006 (cf. tableau ci-dessous), son intensité a

sensiblement diminué de 2001 à 2006 ; le taux net de scolarisation est passé de 65% en 2001 à 98,5% en 2006.

La déforestation a diminué si l’on compare la décennie 1990-2000, pendant laquelle le taux moyen annuel de

déforestation a été de 0,82%, à la période de 2000 et 2005 où le même taux est évalué à 0,55% 4. Près de 3

millions d’hectares de nouvelles aires protégées ont créées depuis 2005. L’indicateur de développement humain

(IDH) est passé de 0,493 en 2000 à 0,533 en 2005, le pays se glisse ainsi au 143 rang, ce qui le catégorise parmi

les pays à IDH moyen5.

Tableau n°1.1. Evolution de la pauvreté à Madagascar 

Ratio de pauvreté Intensité de la pauvreté

Année 2001 2002 2004 2005 2006* 2001 2002 2004 2005 2006*

Urbain 44,1 61,6 53,7 52 50,3 18,3 20,2 19,3 18,6

Rural 77,1 86,4 77,3 73,5 72,3 39,8 34,8 28,9 28

Ensemble 69,6 80,7 72,1 68,7 67,5 34,8 47,6 31,6 26,8 25,9

* Estimation utilisant les taux de croissance économique et démographique

Source : INSTAT, Rapport annuel de mise en œuvre du DSRP, 2006  

Malgré ces récentes améliorations, des efforts considérables sont encore à déployer si l’on étudiel’évolution de la situation à partir de 1990, année de lancement du PNAE et de la charte de l’environnement. En

effet, le Programme Environnement a réussi à diminuer la déforestation mais n’a pas pu à faire reculer la

pauvreté ; Les résultats sont mitigés sur les trois fronts des piliers du développement de Madagascar :

l’économie, le social et l’environnement. -  La croissance économique est restée en dessous de 10% annuel. Les chiffres de ces dernières années ne

donnent pas encore de signes de décollage économique. Ainsi, le taux de croissance moyen entre 1990  et 2005 est de -0,7%6, le déficit de la balance commerciale s’est accentué avec 396 millions DTS en 2005 contre 296 en 20047. Le taux de croissance dans le secteur primaire est de 2,2% en moyenne

annuelle au cours de la période 2003-20068. Le rapport économique et financier estime aussi que

2 WRI, PNUD, PNUE, Banque Mondiale (2005), “The wealth of the poor : managing ecosystems to fight poverty”.3 Loi de finances 20084 Consortium Conservation International, JARIALA, ONE, FTM, ESSA Forêts, 20075 Rapport Mondial sur le Développement Humain, 2007-20086 Rapport Mondial sur le Développement Humain, 2007-20087 Rapport Economique et Financier 2005-20068 Rapport annuel de mise en œuvre du DSRP, 2006

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 8 

l’économie malgache reste toujours sensible aux chocs exogènes (Accord Multifibre, délestages, hausse

des prix de l’énergie et du pétrole, cyclones et inondations…).

-  La pauvreté persiste. A titre d’illustration, le taux de pauvreté rurale en 2006 est au même niveau qu’en

1993 ; De surcroît, une enquête basée sur l’approche par l’opinion révèle que plus de la moitié de la

population malgache déclarent encore être en difficulté 

-  La déforestation s’avère difficilement réductible. Le taux moyen actuel de déforestation est encore élevé

eu égard ce qui se passe au niveau mondial et surtout par rapport aux pertes écologiques et économiques

que cela entraîne. 

Graphique 1.2. Evolution comparée du PIB - du taux de pauvreté rurale – et des efforts de protection

de l’environnement 

Source : INSTAT, MEFB, ONE

On peut toutefois s’interroger sur le rôle de la dégradation de l’environnement dans ce bilan : La dégradation de

l’environnement a-t-elle contribué à freiner la croissance économique et la lutte contre la pauvreté ou en est-elleles conséquences ? Sans doute, elle a joué dans les deux sens mais dans quelle mesure ? Qu’en serait-il s’il n’y

avait pas le Programme environnement ? Le PNDR9 identifie la dégradation de l’environnement parmi les six

principaux facteurs déterminants de la pauvreté rurale.

9 Politique nationale de développement rural

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 9 

1.3.2.  LES ACTIONS ENVI RONNEMENTAL ES FACE AUX ATT ENTES ECONOMIQUES

ET SOCIALES

Il est fréquemment reproché aux projets environnementaux l’absence d’impact direct au niveau de

l’économie nationale et au niveau socio-économique. Les raisons avancées sont multiples.

D’abord, la pauvreté est essentiellement rurale : elle est plus forte et plus persistante à ce niveau où les

populations tirent essentiellement leur moyen de subsistance des ressources naturelles. Ensuite, les bénéfices de

l’écotourisme s’avèrent insuffisants par rapport aux attentes et les peu de bénéfices générés sont relativement

mal répartis.

Graphique 1.3. Emploi par secteur d’activité (%)

La bioprospection a aussi été avancée comme source de valeur de l’environnement. Elle a été

insuffisamment exploitée et aucun impact n’est pour l’instant décelé. En outre, la forêt défrichée est remplacée

pour des cultures à faible rendement. L’objectif de mettre sous protection les 10% du territoire a été salué par la

communauté internationale; mais en réalité, même s’il est en cohérence avec les objectifs de la Convention sur la

Diversité Biologique, il ne se base pas sur des fondements économiques.

De même, les impacts des actions environnementales sur les systèmes de production agricole ne sont pas

tangibles, alors que l’archaïsme de ces systèmes a été clairement identifié parmi les causes fondamentales de la

dégradation de l’environnement à Madagascar. Les alternatives proposées sont manifestement insuffisantes et

dans la plupart des cas elles s’avèrent inefficaces. Après une décennie et demie de plan d’actionenvironnementale des réponses décisives n’ont pas encore été trouvées vis-à-vis du tavy10.

L’exploitation des produits ligneux est illicite dans sa grande majorité, surtout pour le bois d’œuvre et

de construction. Les pertes sont estimées à 45% dans les exploitations traditionnelles pour le bois rond (œuvre et

construction). Plus d’une trentaine d’autres espèces ont des caractéristiques adéquates d’utilisation mais ne sont

pas reconnues par le marché. En fait, cette défaillance du marché est encore plus accentuée si l’on considère les

valeurs de la biodiversité de Madagascar car l’absence d’un marché réel de la biodiversité prive le pays d’un

revenu important. D’une manière générale, les trafics illicites des ressources forestières, halieutiques et minières

gangrènent l’économie malgache et leurs conséquences sont considérables.

La question est toutefois de savoir dans quelle mesure les actions environnementales entreprises à

Madagascar ont effectivement cherché à atteindre ces trois objectifs de manière simultanée et quels étaient les

véritables liens établis entre les trois aspects (environnement-socio-économique). Est-ce qu’il est légitime

d’attendre des impacts immédiats en termes socio-économiques d’un plan d’actions environnementales ?

Tableau 1.2. Taux de croissance par secteurs d’activité (variation annuelle en %)

Secteur 2003 2004 2005 2006

provisoire

2007

Provisoire

Secteur primaire 1,3 3,1 2,5 2,1 1,9

Secteur secondaire 14,5 6,6 3,0 4,7 9,0

Secteur tertiaire 10,6 6,0 6,1 6,2 8,3

Source : Rapport économique et financier 2005-2006, Loi de finances 2008

10 Culture sur brûlis

Structure de l'économie

Secteur

Primaire

Secteur

Secondaire

Secteur

Tertiaire

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 10 

En conséquence,

•  Les systèmes de production agricole restent archaïques et incompatibles avec le respect de l’environnement

faute d’incitations économiques

•  Les maladies liées à l’environnement ont tendance à se multiplier, en genre et en nombre de cas, car le rejet

des déchets nuisibles n’est pas découragé, les alternatives coûtent trop cher

•  Le gaspillage des ressources continue notamment en ce qui concerne l’énergie et l’eau

•  La pauvreté tend à persister (cercle vicieux)

• L’accès aux ressources est de plus en plus réduit et restreint. Soit les ressources s’amenuisent soit elles

s’éloignent

•  Les populations sont de plus en plus vulnérables face aux chocs économico-financiers et aux dégradations del’environnement, notamment aux effets des changements climatiques.

•  Et à la limite cela pourrait aboutir à leur démotivation si les résultats continuent à se faire attendre.

1.3.3.  LES IMPACTS ECONOMIQUES DES ACTIONS ENV IRONNEMENTA LES EN

COURS

Une étude sommaire a été effectuée avant le début du Programme Environnemental phase III (PE3). Il

s’agit d’une évaluation des coûts et bénéfices du Programme. Cette évaluation économique existante avait pour

but essentiellement de justifier la rentabilité économique du Programme. Elle a été basée essentiellement surtrois composantes en ce qui concerne les bénéfices, à savoir (1) les avantages liés à la protection des bassins

versants, ie les services écologiques de l’eau notamment pour l’agriculture, (2) les consentements à payer pourprotéger la biodiversité et (3) les bénéfices de l’écotourisme. Par contre, du côté des coûts, la prise en compte des

coûts d’opportunité n’était pas complète car dans les hypothèses les auteurs n’ont pas considéré les autres

alternatives d’utilisation des sols comme l’exploitation minière ou pétrolière.

La protection de l’environnement génère des emplois. Il n’y a pas de statistique officielle mais on peut

dire qu’ils sont nombreux. De plus, ces emplois sont en majorités des emplois qualifiés. En effet, les actions

environnementales s’accompagnent généralement de renforcement de capacités et le secteur sert de canal de

transmission des nouvelles technologies. C’est le secteur environnement par exemple qui a vulgarisé l’utilisation

des SIG à Madagascar, la plupart des meilleurs spécialistes de télédétection travaillent directement ou

indirectement pour la protection de l’environnement.

Concernant le tourisme, une forte augmentation du nombre de touristes et des recettes du secteur a étéenregistrée traduisant un impact incontestable au niveau macroéconomique. Il faut noter que le regroupement du

secteur tourisme et celui de l’environnement au sein d’un seul ministère traduit la volonté de l’Etat malgache à

aller dans le sens de l’exploitation de l’écotourisme comme levier du développement ; Mais Madagascar présente

encore un handicap majeur qu’il faut surmonter : sa cherté. En effet, une étude commanditée par le ministère

chargé de l’économie a révélé que Madagascar demeure l’une des destinations les plus chères du monde11.

Tableau 1.3. Contribution de l’écotourisme dans l’économie nationale

Année 2002 2003 2004 2005

Recettes au titre du tourisme

(DTS)27,8 54 104 124

Recettes au titre du tourisme

(Milliard d’Ariary)

1 755 1 735 2 766 2 899

Nombre de touristes 21 344 88 159 101 102 106 692Source : Banque Centrale, Ministère de la Culture et du Tourisme, ANGAP

11 FTHM Conseils, Politique commerciale de Madagascar : diagnostic de la compétitivité générale.

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  11 

CHAPIT RE II : AT MOSPHERECHAPIT RE II I : SOL

CHAPITRE IV : EAU

CHAPIT RE V : ECOSYSTEME TERRESTRE, MARIN ET COTIER

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12

Le réchauffement global est effectif au niveau mondial. Il se manifeste principalement par l’augmentation de la

température moyenne, l’élévation de la mer, la fonte des glaciers. Tous les secteurs d’activités sont concernés et lechangement climatique aura des effets négatifs principalement sur la santé, la production agricole, la sécurité

alimentaire, les ressources en eaux, l’équilibre de l’écosystème terrestre, marin et côtier. Les conséquences seront plus

importantes si des stratégies de mitigation et d’adaptation ne sont pas développées et mises en œuvre dès à présent.

Faire face au changement climatique est un défi que l’humanité et tous les pays doivent relever pour garantir ledéveloppement durable.

Le changement de la composition de l’atmosphère (augmentation des gaz à effet de serre) est la principale cause du

changement climatique. En plus, il y a aussi la dégradation de la qualité de l’air qui est un élément vital pour

l’écosystème. Depuis une décennie, la qualité de l’air, notamment en milieu urbain, ne cesse de se dégrader à cause

d’une démographique galopante, des feux de brousse, de l’augmentation de trafic urbain et du développement

industriel. Actuellement, la lutte contre la pollution environnementale constitue un impératif pour assurer le

développement durable. Selon les informations du PNUE plus de 2 millions de personnes sont mortes prématurées

chaque année à cause de la pollution de l’air.

La qualité de l’air est caractérisée par plusieurs paramètres : les matières particulaires en suspension dans l’air, les

métaux lourds, les gaz organiques et inorganiques, la radioactivité. Elle définit les limites admissibles, afin deminimiser les risques liés à la pollution de l’air. Pour Madagascar, il n’existe pas encore des normes nationales

concernant la pollution de l’air dans le milieu ambiant (Source : INSTN).

Par ailleurs, l’étude de la pollution de l’air a commencé en 1996 sous l’initiative de l’Institut National des Sciences et

Techniques Nucléaires (Madagascar-INSTN). Cette étude a été effectuée sur quelques sites à haut trafic automobile de

la ville d’Antananarivo. Les résultats obtenus ont montré que la concentration du plomb et des matières particulaires de

dimension inférieure à 10µm dans l’air dépassent respectivement les valeurs recommandées par l’Organisation

Mondiale de la Santé (OMS) 0,50µg/m3 et 0,07 mg/m3 dans quelques sites étudiés.

Par le biais d’une coopération avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA-Vienne), le volet pollution

de l’air est un thème à étudier au niveau du projet régional par l’utilisation des techniques nucléaires et apparentées.

Dans le cas de Madagascar, seule la ville d’Antananarivo a des problèmes aigus.

Accroissement de la pollution dû aux gaz d’échappement des moteurs diesel / DGSR

Les paramètres mesurés sont : HC, CO2, CO, O2, CO corrélative.

 A Madagascar, la pollution de l’air a été liée essentiellement au :

  Secteur : transport.

L’étude de la pollution de l’air a commencé en 1996 sous l’initiative de l’Institut National des Sciences et Techniques

Nucléaires (Madagascar-INSTN). Elle a été effectuée sur quelques sites à haut trafic automobile de la ville

d’Antananarivo. Les résultats obtenus ont montré que la concentration du plomb et des matières particulaires de

dimension inférieure à 10µm dans l’air dépassent respectivement les valeurs recommandées par l’Organisation

Mondiale de la Santé (OMS) 0,50µg/m3 et 0,07 mg/m3 dans quelques sites étudiés.

Source : INSTN  

La vétusté du parc automobile constitue une des sources de la dégradation de l’air en milieu urbain car en 2004, 80%

des voitures importées avaient plus de 8 ans (accroissement du parc de véhicules individuels constitués en majorité devoitures d’occasion provenant de l’île de la Réunion et de l’Europe).

  Secteur : industrie,

Fumées épaisses : mauvaises odeurs, particules en suspension, CO, CO2, NOx, SOx

  Déchets urbains,

  Utilisation et production d’énergie dans les ménages,

  Feux de brousse : CO, CO2 et des particules en suspension dans l'air

Pour le cas de Madagascar, les facteurs pertinents qui sous-tendent la qualité de l’air sont :

Gaz d’échappement des voitures

Gaz d’échappement des voitures :

CO, CO2, NOx, SOx

 Diverses substances chimiques

:benzène, plomb 

Fumées épaisses venant de

certaines usines

Feux de brousse aux

alentours de la ville  Décharge d’Andralanitra 

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13

 Facteurs politiques : Ils constituent essentiellement un problème majeur dans les pays en voie de développement car la

pollution de l’air n’est pas la priorité des priorités des décideurs en Afrique. De ce fait, il n’existe pas une politique

nationale y afférente et des structures fiables et pérennes pour gérer la pollution de l’air en général. Source : INSTN 

 Facteurs juridiques : L’existence des textes réglementaires (voir cadre juridique) est un pré-requis pour la gestion de

la pollution de l’air. Néanmoins, l’application effective de ces textes joue un rôle important pour la meilleure gestion de

la pollution de l’air.

 Facteurs techniques : La disponibilité des infrastructures adéquates et des ressources humaines pluridisciplinairesqualifiées en la matière sont à renforcer.

Tableau 2.1. : Le taux de plomb réparti dans les différents types de particules, exprimé en µ g.m-3 à dans quelques

quartiers de la capitale. 

Concentration

Lieu PM 2,5 PM 2,5-10 PM 10 Valeur

guide

Avaradoha 350 15 365

Soarano 1 268 523 1 791

Ampasamadinika 1 035 38 1 073 500

Ambohidahy 537 10 547

Route Digue 142 10 152

Source : Madagascar-INSTN, 2003

Tableau 2.2.: La distribution des masses de PM2,5, PM2,5-10 et PM10 , exprimée en µg.m-3

ConcentrationLieu

PM 2,5 PM 2,5-10 PM 10 

Valeur guide

en PM10 

Caractéristique de

la zone

Avaradoha 38 6 44 A surveiller

Soarano 85 19 104 Saturée

Ampasamadinika 48 21 69 Latente

Ambohidahy 62 18 80 Saturée

Route Digue 27 14 41

70

A surveiller

Source : Madagascar-INSTN, 2003

Tableau 2.3.: Résultat des contrôles effectués - pourcentages d’inaptes en 2003 et 2004

Années Pourcentage de véhicules

inaptes dans la catégorie

des

Moins de 3.5 T

Pourcentage de véhicules inaptes

dans la catégorie des

Plus de 3.5 T

Année 2003 9.92 % 22.5 %

Année 2004

(Janv – Sept)

19,06 % 42,61 %

Source : INSTN  

 -  Contamination des éléments physiques de l’environnement : pluies acides

-  Dégradation d’éléments physiques du patrimoine paysager et culturel :

-  Destruction des couches d’ozone

-  Augmentation des effets de serre

-  Apparition ou migration d’espèces en relation ou non avec de nouvelles maladies dans de nouveaux sites :

objet de recherche

 Hormis des conséquences sur la flore, la faune et la couche d’ozone, l’impact de la pollution de l’air est directement

visible à travers de la recrudescence des maladies liées à la respiration telles que l’asthme, tuberculose et de

l’augmentation des dépenses y afférentes. Environ 12% des Malgaches ont des problèmes d'allergie et l'allergie

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14

respiratoire est devenue un problème de santé publique à Madagascar, la rhinite allergique et l'asthme étant les formes

les plus fréquentes.

-  Augmentation des maladies liées à la mauvaise qualité de l’air augmentent

-  Augmentation des maladies liées à l’amincissement de la couche d’ozone

-  conditions de vie plus mauvaises

Tableau n° 2.4. : Evolution du taux de prévalence sur les Infections Respiratoires Aiguës à Madagascar.

Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Taux deprévalence(%)

23,3 22,7 21,3 21,6 25,7 23,5 22,1 22,2 19,8

Graphique 2.1. : Evolution des taux de prévalence IRA

Taux de prévalence IRA(%)

0

5

10

15

20

25

30

1998 1999 2000 2001 2002 2004 2005 2006

Année

Taux de prévalence

IRA(%)

 Source : SISG / TBS 2002 Secteur Santé : Données statistiques 2006, Ministère de la santé et du planning familial 

 -  Augmentation des dépenses sur la sécurité sociale

-  Augmentation des dépenses sur les traitements des maladies comme le cancer, tuberculose, maladies

respiratoires, asthme,

Remarques

-  Insuffisance (inexistence même) de données sur l’air

-  Données sur liens Santé – qualité de l’air ? Insuffisance des études épidémiologiques relatives à la qualité de

l’air (CSB Tanjombato, INSPC)

  

Le climat est sans aucun doute l’une des ressources naturelles les plus importantes pour Madagascar. Sa situation

géographique, la forme de ses reliefs, l’influence maritime et le régime des vents sont les causes des conditions

climatiques très variées que l’on rencontre sur l’île. On distingue principalement à Madagascar deux saisons: la saison

sèche, de Mai à Octobre et la saison pluvieuse de Novembre à Avril. Deux courtes intersaisons d’une durée chacune

environ un mois séparent ces deux saisons.

De mai à Octobre, le principal centre d’action est constitué par la ceinture anticyclonique tropicale qui dirige surMadagascar un régime d’alizé du Sud-Est. Au cours de cette saison, la partie Est de l’île jouit d’un climat humide « auvent », tandis que la partie Ouest subit la sécheresse d’un climat « sous le vent ». Le climat des hautes terres est tempéré

par l’altitude.

Pendant la saison chaude, l’anticyclone océanique du Sud-Est de l’Océan Indien s’affaiblit et la Zone de Convergence

InterTropicale (ZCIT) étend son influence sur Madagascar. Le régime d’alizé devient moins régulier et une instabilité

orageuse se développe presque quotidiennement en toutes régions. C’est au cours de cette saison que les dépressions ou

cyclones tropicaux peuvent se produire dans le Sud-ouest de l’Océan Indien. Normalement, 3 à 4 perturbations

tropicales peuvent intéresser Madagascar au cours de la saison.

 La grande diversité climatique constitue un atout pour Madagascar. La phytogéographie, la répartition spatiale de la

population, l’agriculture à Madagascar sont par exemple directement liées au climat. Les avantages que l’on peut tirerdes ressources climatiques sont multiples. Les informations climatologiques sont souvent utilisées comme outils d’aide

à la prise de décision. Les valeurs qui sont généralement utilisées sont des moyennes climatologiques ; ellesreprésentent les conditions atmosphériques moyennes en un lieu donné. Le tableau ci-dessous donne un aperçu de

l’importance du climat dans de nombreux secteurs d’activités.

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15

 Tableau 2.5. : Secteurs utilisant les ressources climatiques 

Secteurs utilisant lesressources climatiques

Activités

Agriculture

- Choix des variétés culturales et régions à exploiter

- Agriculture pluviale ou irriguée

- Prévision des rendements.

Tourisme - Ecotourisme et tourisme climatique ( soleil et vent)

Production d’énergie - Electricité d’origine hydraulique, solaire et éolienne

Santé - Lutte contre les maladies périodiques liées au climat : IRA, diarrhée,…- Sécurité alimentaire

Bâtiments et TP - Normes de construction et entretien

Enseignements - Calendrier scolaire et absentéisme

Gestions des risques et

catastrophes

- Protection des personnes et des biens

- Pré positionnement en fonction des risques- Réduction des risques 

Env i ronnement- Reboisement, lutte contre la désertification,

- Lutte contre les pollutions

- Gestion des eaux usées et des eaux de pluies

- Lutte contre les feux de brousse

Transports - Sécurité de la navigation aérienne et maritime

Population - Sécurité et bien-être

Autres - alerte précoce, Assurances, …

Sources : Direction Générale de la Météorologie

 Ces dernières années, les éléments climatiques ont tendance à s’écarter des valeurs moyennes et présentent de grandes

variabilités. 

a.  La var iabi l i t é c l imat iqueSi l’on considère des précipitations d’un endroit donné durant la saison pluvieuse, le régime pluviométrique normal peut

être perturbé. Une année de sècheresse peut être suivi d’une année très arrosée et inversement. Ce sont les

manifestations de la variabilité climatique, composante fluctuante du climat. Généralement, la population (et surtout les

agriculteurs) est habituée à ce genre de situation et dispose de stratégies d’adaptation. Les phénomènes météorologiques

extrêmes peuvent cependant avoir des conséquences catastrophiques sur l’économie et l’environnement. La variabilité

climatique à Madagascar peut se manifester par la succession ou l’alternance : de débuts tardifs de la saison pluvieuse,

de saisons cycloniques actives, d’inondations, de sécheresses, de températures très basses durant la saison fraîche, desépisodes de grêle, d’importantes activités orageuses.

b.  Le changement c l im at iqueLe réchauffement global est un phénomène planétaire faisant suite au renforcement de l’effet de serre naturel de

l’atmosphère. Le réchauffement climatique. Le responsable de ce réchauffement est l’augmentation de la

concentration des gaz à effet de serre en relation avec les activités de l’homme. L’élévation du niveau de la mer et la

perturbation du système climatique sont les principaux effets du réchauffement global. Les réponses du système

climatique à ce réchauffement global se manifestent sous forme de changements climatiques perceptibles à l’échelle

globale et locale. La communauté scientifique attribue à ce réchauffement global une origine humaine . C'est le Groupe

d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) qui détermine ce consensus scientifique. En effet, les

manifestations du changement climatique ne seront pas identiques pour tous les endroits du globe.

A Madagascar, le réchauffement global est cohérent avec la tendance mondiale; l’augmentation de la température

moyenne est d’environ au cours des cinquante dernières années. En considérant les moyennes annuelles des

températures, ce réchauffement se traduit par une augmentation simultanée des températures minimales et maximales.

Les observations montrent également que durant la saison de pluie, les épisodes secs deviennent de plus en plus longs et

fréquents et perturbent les activités agricoles. Sur les Hautes-Terres, les parties Nord-Ouest, Ouest et, les précipitations

deviennent plus intenses causant des inondations. Sur la côte Est de Madagascar, les précipitations liées au régime

d’alizé ont tendance à diminuer surtout de juillet à septembre.

Concernant le climat futur, toutes les projections de températures (sous différents scénarios) indiquent la poursuite de

l’augmentation des températures moyennes à Madagascar. Augmentation maximale de la température moyenne jusqu'à

1°C en 2025. Vers 2050, l’augmentation de la température à Madagascar serait comprise entre 1°C et 2,6°C. Pour

l’horizon 2100, les modèles climatiques donnent en générale une augmentation maximale de la température moyenne de

la saison chaude jusqu'à 4°C. Ces augmentations de la température moyenne ne sont pas uniformes pour toutes lesrégions de Madagascar (plus importante dans la partie Sud de Madagascar).

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Graphique 2.2. : Evolution des températures Graphique 2.3. : Moyennes des températures de l’air en surface (°C de 1901 – 2000)

T°C : moitié Sud T°C : moitié Nord Source : GEO 4

Les changements futurs des précipitations sont plus difficiles à modéliser à cause de leur très grande variabilité dans le

temps et dans l’espace. On peut cependant avancer que vers le milieu de ce XXIè siècle les précipitations

augmenteraient (jusqu’à plus de 10%) sur une grande partie de Madagascar durant la saison pluvieuse. Dans les régions

où il pleut toute l’année (partie Est de Madagascar), des diminutions (jusqu’à 20%) des précipitations de juillet à

septembre sont retenues par une majorité de modèles climatiques. Les analyses des résultats sur les changements de

précipitations suggéreraient que l’augmentation des précipitations est à attribuer aux fortes précipitations durant lasaison pluvieuse pouvant engendrer des inondations. Des épisodes sèches pourraient cependant se manifester durant

cette saison.Graphique 2.4. Montée récente du niveau des océans Graphique 2.5. Moyennes des précipitations (mm/mois) de 1901 – 2000)

 

Précipitation : Moitié Sud Moitié NordSource : GEO4 Source : p.16 du CCM –DG METEO Source: p.16 du CCM – DG METEO

Selon le quatrième rapport d’évaluation du Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat (GIEC,

2007), l’augmentation du niveau moyen de la mer projetée pour l’ensemble du globe et qui pourrait aussi être observée

sur les régions côtière de Madagascar est comprise entre 18cm et 59cm vers la fin du 21è siècle (élévation par rapport

au niveau moyen calculé sur la période 1980-1999).

Concernant les cyclones tropicaux, les rapports scientifiques (GIEC, 2007) s’accordent sur la possibilité

d’intensification de ces météores dans le futur. Les pluies et vents accompagnant les cyclones tropicaux seraient plus

importants. Le changement au niveau de la fréquence de cyclones tropicaux ne serait pas significatif mais des zonesauparavant faiblement touchées seraient de plus en plus concernées.

 Le réchauffement global de la Terre est sans équivoque. Il y a eu une élévation discernable de la température moyenne

pendant les 40 dernières années et cette élévation ne peut pas être expliquée si l’on ne tient pas compte des effets des

activités humaines. Cependant, la Distribution régionale des augmentations de la température n'est pas uniforme car

certaines régions ont éprouvé un plus grand réchauffement que d'autres, particulièrement l'intérieur des régions

continentales telles que l'Afrique australe.

De plus, ces changements de la température moyenne sont associés aux diminutions des situations extrêmes froides

accompagnées par des augmentations des situations extrêmes chaudes. En outre, la température moyenne globaleprésente un taux de changement croissant. L’élévation de la température a été la plus importante durant la dernière

moitié du XXe siècle. On s'attend à ce que cette augmentation du taux d’élévation de la température globale continue en

engendrant des changements plus rapides du climat à l'avenir. Source : Brochure « Le Changement Climatique à Madagascar (CCM)»DG METEO

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 Toutes les activités des malagasy (surtout dans les milieux ruraux) sont réglées par le climat. Au fil du temps, des

stratégies d’adaptation aux variabilités naturelles du climat ont été adoptées. Le calendrier cultural, les variétés de

cultures, les types de semences, les pratiques agricoles et même le flux migratoire sont des formes d’adaptation à la

variabilité climatique naturelle. Toutefois, ces stratégies d’adaptation s’avèrent déficientes lors des manifestations des

phénomènes climatiques extrêmes (cyclones, inondations, sécheresse, grêle…). Ces phénomènes extrêmes font

cependant partie de la variabilité naturelle du climat à Madagascar. Statistiquement, on peut citer (variable selon les

régions) :

- en moyenne 3 à 4 cyclones par an touchant le pays (dégâts matériels et pertes en vies humaines)

- durant chaque saison des pluies : fortes précipitations liées à la Zone de Convergence Intertropicale (inondation)

- des débuts tardifs de la saison de pluie (mauvais rendement)

- occurrences d’épisodes secs durant la saison pluvieuse (diminution de la production)

- Manifestation de grande sécheresse (durée de retour de 7 à 10 ans)- Chute importante de grêle (importants dégâts sur l’agriculture dans certaines régions)

Sans mesures préventives et stratégies d’adaptation, le changement climatique annoncé auront des conséquences plus

grave que celles relatives à la variabilité climatique naturelle citées plu haut. Tous les domaines sont concernés par le

changement climatique mais l’agriculture, les infrastructures, la santé figurent parmi les secteurs qui seront les plus

touchés.

Carte 2.1. Tendances moyennes annuelles

(a)  (b) (c) (d) (e)

Parmi les manifestations et conséquences directes ou collatérales du changement climatique, on peut citer :

- la perturbation du régime hydrologique (tarissement, inondation)

- la recrudescence des maladies phytosanitaires (chenilles, criquets, champignons,) 

- la perturbation du calendrier culturel- le changement des habitudes alimentaires

- le changement de la vocation agricole

a)  T°C minimales journalières, p.14 du CCM

b)  T°C maximales journalières, p.14 du CCMc)  Nombre maximale de jour secs consécutifs (jour/an). Tendances de hausse statistiquement significatif sont indiquées par : +, p.19

d)  Moyennes journalières des précipitations (mm/jour/an), p.19 du CCM

e)  Intensités journalières moyennes des précipitations (mm/jour/an). Les tendances à la hausse/baisse statistiquement significatives

sont indiquées par +/-. p.19 du CCMSource : Brochure « Le Changement Climatique à Madagascar (CCM)»DG METEO

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Les trois grandes ressources en eau de la Grande Îles sont constituées par :-  Eaux continentales : lacs, fleuves, rivières-  les apports pluviométriques,-  les eaux souterraines.

Les eaux continentales sont divisées en deux grandes catégories fondamentales : les milieux lotiques et les milieux

lentiques.

 Les milieux lotiques

Les milieux lotiques correspondent aux milieux d’eau courante tels les fleuves, les rivières et les ruisseaux. Le

réseau hydrographique de Madagascar couvre une longueur totale de plus de 3000 km, subdivisée en cinq versants

d’importances très inégales :

−  Versant du Nord-Est et de la montagne d’Ambre (Mahavavy, …)

−  Versant de Tsaratanana (Sambirano, Bemarivo,...)−  Versant Est (Mangoro, Maningory, Mananara,...)

−  Versant Ouest (Betsiboka, Mahavavy, Mahajamba,...)

−  Versant Sud (Mandrare, Menarandra).

A cause de leurs itinéraires plus ou moins accidentés, les fleuves et rivières Malagasy ne sont navigables que dans

leur cours inférieur

 Milieux lentiques

Ce sont des milieux d’eaux stagnantes ou dormantes avec plus de variantes par rapport aux milieux lotiques. Ils sont

constitués par les lacs, les lagunes, les marais, les marécages, les étangs et les tourbières.

Les lacs : Les principaux plans d’eau douce stagnante sont formés essentiellement par les lacs continentaux et leslacs littoraux, ils occupent une superficie totale d’environ 2000 km². Il y a environ 1 300 lacs (avec les lagunes)recensés sur le territoire malgache.

Les principaux lacs littoraux sont localisés dans la région orientale de l’île. Il s’agit d’un chapelet de lacs réunis pardes canaux artificiels qui constitue tout au long de la côte, sur une distance de plus de 600 km, le canal desPangalanes.

−  Lacs tectoniques sont dûs à des accidents tectoniques, se présentant généralement sous forme de failles, comme

le cas du lac Alaotra (220 km2). Ce type de lac est généralement de forme allongée.

−  Lacs de plaines sont localisés surtout dans la partie Ouest de Madagascar. Ils sont caractérisés par leur faible

profondeur et se rencontrent dans des zones où le drainage est mal assuré. Leur superficie varie suivant lessaisons (saison sèche et saison de pluie). Cas des lacs Bemamba, Bemarivo, Kimanomby, Iboboka, Hima, ...)

−  Lacs volcaniques sont des lacs formés dans des cratères. Ils sont généralement de forme arrondie ou ovale, de

superficie relativement faible et de profondeur souvent élevée. Ils forment plusieurs chapelets dans des zones

volcaniques. Cas des lacs du moyen ouest (Itasy, Andranotoraha, Amparihikisoa,...), de la montagne d’Ambre

(Grand lac, petit lac,...) de la région du Vakinankaratra (Tritriva, Andraikiba...), Nosy be (avec 12 petits lacs).

Lac Tritriva Lac AndraikibaPhoto source : DTEFVakinankaratra

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−  Les lacs de barrage naturel sont piégés dans des vallées ou des bas-fonds par de vastes éboulis ou alluvions.

Cas du lac Ihotry et du lac Kinkony.

−  Lacs et réservoirs d’eau artificiels sont des lacs aménagés à des fins hydroélectriques (Mantasoa,

Tsiazompaniry,...), pour l’irrigation des zones agricoles comme dans la région de Marovoay, ou pour

l’approvisionnement en eau des villes comme le lac de Mandroseza.

Tableau 3.1 : Les principaux lacs continentaux de Madagascar

Lacs Superficie (km2)Alaotra 220Kinkony 139Anketraka (Nord de Mandrozo) 124,38Ihotry 97Itasy 35Tsimanapetsotsa 30Mahajery 20,16Bemamba 16Mandrozo 14,71Mantasoa 17,8Tsiazompaniry 32,7

Source : ONE 

 

Les plans d’eau artificiels sont constitués par des lacs et réservoirs utilisés principalement pour la productiond’électricité et l’irrigation.

Tableau 3.2. : Les principaux plans d’eau artificiels 

Nature / utilisation du plan d’eau

artificielLocalisation / Région

Barrages hydroélectriques -  Mantasoa (17,8 km²), Région d’Analamanga-  Tsiazompaniry (32,7 km²), Région d’Analamanga-  Antelomita dans la région d’Analamanga ;-  Andekaleka et Mandraka dans la région Est ;-  Namorona dans la région de Vatovavy Fitovinany

Irrigation -  Dans la cuvette d'Alaotra et les plaines d'Andilamena (Sahamaloto,Antanifotsy, Maromandia, Bemaitso, Ambodovato),

-  Dans la région de Marovoay ( Amboromalandy, Ampijoroa…),-  Dans la région de Manakara (réseau des marais d’Ambila)-  Dans la région d’Antananarivo (lac d’Ambohibao)

Ils sont constitués par des espaces où s’accumulent d’une manière plus ou moins permanente des

masses d’eaux peu profondes provenant de nappes phréatiques, de sources, de ruisseaux ou

d’eau de ruissellement. Ces marais et marécages occupent une place importante parmi les zones

humides en raison de leur grand nombre et de leur superficie.

 

Lac MantasoaSource Photo: MEEFT- Noasilalao

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La Grande Île possède un réseau hydrographique important. La longueur totale des cours d’eauà Madagascar s’élève à 3000 km si l’on ne prend en compte que des fleuves et des rivières ayantdes largeurs supérieures à 10 m.

Tableau 3.3. : Les principaux fleuves et rivières 

VersantPrincipaux

Fleuves et rivières

Longueur(Km)

Superficie dedrainage

(km2)

Saharenana,

Irodo

Nord Ouest et

Montagned’Ambre

Besokatra

11 200

Tsaratanana Mahavavy 160 3 270

Sambirano 124 2 950

Maevarano 203 5 360

Bemarivo 140 5 400

Lokoho

Total Tsaratanàna 20 000

Est Maningory et bassin du

lac Alaotra

385 12 645

Ivondro 150 3 300

Rianila 134 7 820

Mangoro 300 17 175

Mananjary 212 6 780

Namorona 103 2 150

Faraony 150 2 695

Matitanana 4 395

Manampatrana 4 050

Mananara 16 760Manampaniry

Total Est 150 000

Ouest Sofia 27 315

ensemble Betsiboka -Mahajamba

63 450

Mahavavy du Sud 410 18 500

Manambolo 370 13 970

Tsiribihina 525 49 800

Mangoky 304 55 750

Onilahy 400 32 000

Total Ouest 365 000

Sud Mandrare 270 12 570

Manambovo 165 4 450

Menarandra 235 8 350

Linta 173 5 800

Total Sud 44 000

Source photo : MEEFT- Andry

Fleuve Manapatrana

Source photo : MEEFT Noasilalao -  

Fleuve Betsiboka :

Source photo : MEEFT Noasilalao

Fleuve Sofia

Source photo : MEEFT: Andry 

Canal de Pangalanes :

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Carte 3.1. Répartitions des Rivières et quelques lacs importants

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Carte 3.2. : Les fleuves de Madagascar

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En moyenne, il y a 1500 mm de pluies par an sur tout le territoire national1. Il faut toutefoisnoter qu’une forte disparité existe entre les régions en matière de précipitations et que certainsendroits de l’île souffrent d’insuffisance de pluies.

Carte 3.3. : La pluviométrie moyenne de Madagascar 

1 Source : "Rapport sur l'état de l'environnement à Madagascar" édition 1999

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Processus de recharge et de minéralisation des eaux souterraines (Source : Madagascar INSTN)

Par application de la technique isotopique, nous avons trouvé les résultats suivants :

Tableau 3.4. : Evolution annuelle moyenne de la pluviométrie par région climatique

STATION METEOROLOGIQUE Moyenne 2001 Moyenne 2002 Moyenne 2003

Côte Est 

Nombre de jours de pluie 15,6 16,7 17,0Pluviométrie en mm 202,5 234,1 219,4 Plateaux 

Nombre de jours de pluie 10,2 11,5 9,9Pluviométrie en mm 112,5 88,7 83,9Versant Ouest 

Nombre de jours de pluie 6,3 10,3 71,4Pluviométrie en mm 111,9 306,8 55,8Côte Ouest 

Nombre de jours de pluie 7,0 6,3 5,5Pluviométrie en mm 83,8 82,4 86,1

Source : Service météorologique, Ampandrianomby

- les eaux souterraines sont activement rechargées de façon homogène par la précipitation locale avec un tauxde recharge moyen de 4 mm.a-1 correspondant à une recharge de

60.000.000 m3.a-1 pour toute la zone étudiée [1]. Seuls les forages captant des eauxsalées ne sont pas rechargées.

-  pour les eaux fortement minéralisées, l’écoulement de fluide salin, probablement d’origine marine, le longdes zones de cisaillement de direction NE-SW, jouerait un rôle majeur dans la salinisation des eauxsouterraines [1].

- -  pour les eaux fortement minéralisées, la salinisation serait due à l’intrusion marine résultant de la baisse du

niveau piézométrique par évaporation [1].-  pour les eaux dont la minéralisation est plus faible, c’est la dissolution des évaporites, en particulier du

gypse, qui serait responsable de la salinisation [1]. 

3.1.3.3.   

Dans cette zone, les eaux souterraines superficielles sont des eaux jeunes, qui sont rechargées activement parla précipitation locale. Les eaux souterraines profondes sont rechargées, soit latéralement d’Est en Ouest, doncbeaucoup plus anciennes, soit verticalement par les eaux superficielles évaporées [2].

Les eaux souterraines superficielles sont en général plus minéralisées que les eaux souterraines profondes.Les deux types d’eau acquerraient leurs minéralisations par le même  processus, qui est la dissolution des minérauxsilicatés et carbonatés [3]. La minéralisation élevée des eaux souterraines superficielles dans certains sites pourraitêtre expliquée par la présence d’un autre processus qui est le lessivage des aérosols marins présents sur la surfacepar la précipitation locale [3], [4], [5], [6].

Tableau 3.5.: Les différents types de nappe et les types d’alimentation dans les zones hydro-géologiques deMadagascar 

Zones Types de nappes Types d’alimentation

Les Hauts Plateaux - Nappes d'alluvion de faible profondeur- Nappes d'arène- Nappes de fissure et les terrains volcaniques

alimentés par les nappes d'arène.

-Les sources des nappes d'arène-Les puits des nappes d'arène-Les puits dans les nappes alluviales

-les eaux de surface-les forages dans les nappes de fissure

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Zones Types de nappes Types d’alimentation

La partie sud des HautsPlateaux

-Les nappes d'alluvion-Les nappes d'arène-Les nappes de fissure dans le socle.

-Les puits dans les nappes de fissure-Les puits dans les nappes de sousEcoulement, eaux de surface

Le bassin sédimentaire del’extrême sud

-Les nappes d'alluvion-Les nappes de sable blanc de Beloha etd'Ambondro

-Les puits dans les nappessuperficielles-Les puits dans les nappes de sousEcoulement, impluvium

-Les puits dans les nappes de fissure-Les camions citernes-Les eaux de surface-Les forages dans les nappes defissure.

Le bassin sédimentaire deToliary

-Les nappes d'alluvion de profondeur jusqu'à 20mètres-Les nappes de sable de plage-Les nappes de sable argileux supérieur

-Les puits dans les nappessuperficielles-Les puits dans les nappes alluviales-Les puits dans les nappes calcaires del'Eocène-Les puits dans les nappes de sablecôtier-Les eaux de surface

-Les forages dans les nappes profondesLe bassin sédimentaire deMorondava

-Les nappes sont les mêmes que celles de Toliary -Les puits dans les nappessuperficielles-Les puits dans les nappes alluviales-Les puits dans les nappes calcaires del'Eocène-Les puits dans les nappes de sablecôtier-Les eaux de surface-Les forages dans les nappes profondes

Le bassin sédimentaire deMahajanga

-Les nappes d'alluvion-Les nappes de sable de plage-Les nappes de sable argileux supérieur.

-Les puits dans les nappessuperficielles-Les puits dans les nappes alluviales-Les puits dans les nappes de sablecôtier-Les eaux de surface-Les forages dans les nappes calcaires

Le bassin sédimentaired’Antsiranana

-les nappes d'alluvion-les nappes de sable de plage-les nappes des terrains volcaniquesQuaternaires

-Les puits dans les nappes alluviales-Les puits dans les nappes de sablecôtier-Les eaux de surface-Les sources dans les nappesvolcaniques

Le bassin sédimentaire del’Est

-Les nappes d'alluvion-Les nappes de sable de plage

-Les nappes de sable argileux supérieur

-Les puits dans les nappes alluviales-Les puits dans les nappes de sable

côtier-Les eaux de surface

Source : Rapport sur l'Etat de l'Environnement, édition 1999

Carte 3.4. Zonation hydrogéologique et localisation des nappes

- - 

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- On trouve quelques Sites thermales dans les régions de Vakinankaratra (Antsirabe), de Vatovavy Fitovinany(Ranomafana), d’Atsimo : Andrefana (Bezaha), de Melaky (Besalampy) et d’Itasy . Ci-dessous, quelques photos deRanomafana. 

Ranomafana : Photos source : Noasilalao - MEEFT Ranomafana : :

Chaque année, Madagascar est frappé par des tempêtes tropicales qui occasionnent les inondations dans zones ourégions à faibles pentes.Par ailleurs, certaines villes souffrent l’insuffisance de pluviométrie telles que : Ampanihy, Ambato- Boeny, Port-Bergé, Moramanga, Antanifotsy, Maevatanana, Mandritsara, Morafenobe, Bekily

Carte 3.5. Fréquence des inondations Carte 3.6. Fréquence des sécheresses

Madagascar possède une norme de potabilité qui a été publiée en 2004 sous un décret n°2004-635. Cette norme estbasée sur les caractéristiques microbiologiques et physico-chimiques. La société nationale des Eaux et d’Electricitémalgache (JIRAMA) exploite :

 44 eaux superficielles et 89 eaux souterraines

Source : Rapport JIRAMA_Dexo_MEEF

Selon la dernière estimation, il ya environ 14.1011 m3 d’eau disponible par an sur le territoire national

Tableau 3.6. : Données sur la disponibilité en eaux, aussi bien souterraine que surface en million de m3 par an: 

Nature Quantité disponible(en million de m3)

Pluie 900 000

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  27 

Eaux de surface 355 000

Eaux souterraines 140 000

Source : Min. Energie et Mines/ DAE 

Dans le cadre d'auto-surveillance au niveau de la JIRAMA, la fréquence d'échantillonnage pour les eauxsouterraines et eaux de surface est fixée :

-  par trimestre pour l'analyse physico-chimique

par semestre à annuel pour l'analyse bactériologique-  pour la surveillance de la qualité des eaux distribuées, les fréquences d'échantillonnage sontproportionnelles au volume d’eau produite et au nombre de population desservie, en se référant aux normesfrançaises

Les données au cours des années 2006 à 2007 ont permis d'établir le rapport sur la classe de la qualité de l'eau ci-présent.

Durant l'année 2006-2007, la qualité globale des eaux de surface surveillées a été bonne pour les 62 % des points d'eau et moyenne au niveau de 23 %. Par contre, elle a été dégradée au niveau de 13 %.

Graphique 3.1. : Qualité des eaux de surface

2%

62%

23%

11%

2%

EAUDE SURFACEen %

Excellent

Bonne

Moyenne

Mauvaise

Très mauvaise

 Source : Rapport JIRAMA _DEXO_MEEFT 

Les ressources à qualité dégradée sont celles qui sont affectées par les rejets domestiques tels que les rivières àMaevatanana , Mandritsara, Port Bergé et Morafenobe.

Pour la même période, la qualité globale des nappes d'eau souterraine a été bonne au niveau de 52 % des ressources, moyenne sur les 13 % et dégradée sur les 16 %.

Graphique 3.2.  : Qualité des eaux souterraines

19%

52%

13%

14%

2%

EAU SOUTERRAINE en %

Excellent

Bonne

Moyenne

Mauvaise

Très mauvaise

 Les paramètres responsables de cette dégradation sont la forte minéralisation et la présence élevée de matièresorganiques.La répartition de la qualité par région présente que

 les eaux souterraines de bonne qualité se trouvent dans les régions d’Alaotra Mangoro, Itasy, Boeny,Menabe, Atsimo Andrefana.

 Les plus mauvaises sont rencontrées dans les régions : Androy, Anosy, Boeny par suite de la structurenaturelle de l'eau elle-même (eau très profonde dans un climat semi-aride).

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  28 

  

En général, les activités qui polluent l’eau sont : les activités industrielles, les rejets (eaux usées, ordures ménagères…). Faute d'assainissement (traitements collectif ou individuel) au niveau de toutes les régions, ces rejetscontribuent à la contamination bactériologique des eaux, à l'accumulation des matières organiques et matièresazotées dans les eaux en aval.De plus, il y a d’autres pressions qui pèsent sur les ressources en eaux et ces pressions pourraient avoir des impactssur leurs qualités.

Tableau 3.7 : Pressions sur les ressources en eaux d’après les enquêtes sanitaires par Région 

REGIONS CENTRES PRESSIONS SUR LES RESSOURCES

1 ANALAMANGAMandroseza (S)Vontovorona (S)

Sources polluantes: Eaux de ruissellementbassins versants immédiats, lavandières

2 ITASYMiarinarivo (S, P), Soavinadriana(S, P),Analavory (S).

Dégradation de l'environnement par feu debrousse, coupe d'arbres, déviation eau de larivière pour l'agriculture

3 VAKINANKARATRAAntsirabe (S), Antanifotsy (S),

Ambatolampy (S).

Dégradation des bassins versants par feu de

brousse, coupe d'arbres, présence de lavandières

4 BONGOLAVA

Tsiroanomandidy (S), Mahasolo(S).

Dégradation de l'environnement par feu debrousse, coupe d'arbres, déviation eau de larivière pour l'agriculture, installation barrage enamont captage entraînant perturbation qualitéeau

5 BOENY Mahajanga (P) Envahissement par des tiers

6 SOFIAMampikony, Port-Bergé (S),Mandritsara (S, P).

Tarissement ressource par feu de brousse,culture aux alentours immédiats du captage

7 MELAKYMaintirano, Antsalova,Morafenobe, Besalampy,Madirovalo.

Enquête sanitaire non effectuée

8 BETSIBOKA Maevatanana Inondation répétitive, Infiltration rivière Ikopa

9 SAVA

Sambava (S), Vohemar (S),Andapa (S) Dégradation de l'environnement par feu de

brousse, coupe d'arbres, envahissement par destiers

10 DIANAAntsiranana (S) Problème d'agriculture: piquage tout le long de

la conduite d'adduction

11 VATOVAVY FITOVINANYManakara (S), Vohipeno (S),Mananjary ( S, P).

Implantation d'une nouvelle exploitationforestière ( fabrication huile essentielle)

12 ATSIMO ANTSINANANAFarafangana (S), Vangaindrano

(S)

Riziculture aux alentours immédiats captage

13 HAUTE MATSIATRAFianarantsoa (S) Dégradation de l'environnement par feu de

brousse, coupe d'arbres, perturbation des maraispar l'agriculture

14 IHOROMBE Ivohibe Enquête sanitaire non effectuée

15 AMORON'I MANIAAmbositra (S) Déviation eau de rivière pour l'agriculture

16 MENABEMorondava (P), Mahabo (P),Belo / Tsiribihina (S).

Erosion le long de la rivière, aux alentoursimmédiats du captage

17 ANOSY

Tolagnaro ( S) Dégradation de l'environnement des bassins

versants par feu de brousse, coupe d'arbres,présence de lavandières

18 ANDROYTsihombe, Bekily, Betioky Sud,Bezaha

Sources polluantes:ordures ménagères

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REGIONS CENTRES PRESSIONS SUR LES RESSOURCES

19 ATSIMO ANDREFANA Toliary (P) Installation avec centrale thermique

20 ANALANJIROFOSoanierana Ivongo (S), FeneriveEst (P)

Dégradation de l'environnement par feux debrousse, coupe d'arbres

21 ATSINANANAToamasina (S), Vatomandry (P),Mahanoro (P).

Extension de l'agglomération urbaine

22 ALAOTRA MANGOROMoramanga (S),Ambatondrazaka (S). Dégradation de l'environnement par feu debrousse, coupe d'arbres, perturbation des marais

par l'agriculture

S : Eaux de surface - P : Eaux souterraines : Source :Jirama

Tableau 3.8. : La consommation en eau de la JIRAMA (en millionsde m3)

Années 2004 2005

Production 93,29 95,90

Consommation 61,56 63,76

Particuliers 

Petits consommateurs 30,94 32, 96

Gros consommateurs 4,45 4,71

Total Particuliers  35,39  37, 67 

Administration 

Petits consommateurs 5,54 6,18

Gros consommateurs 5,66 5,95

Total Administration  11,20  12,13 

Collectivité 

Services communaux 0,56 0,52

Bornes fontaines 10, 02 9,18

Autres installations 1,20 1,13

Total Collectivité  11,78  10,83 

Usages spéciaux 

Usage port 0,45 0,47

Chantier de construction 0,01 0,01

Total Usages spéciaux  0,46  0,48 Agent JIRAMA 1,69 1,64

Cession interne 0,77 0,71

Cession activité Elec 0,29 0,32

Total Agents JIRAMA  2,75  2,67 

Source : site web JIRAMA - 2007 

La consommation d’eau à usage agricole est de 13 000 Millions de m3/an pour l’ensemble du pays ; celle de laconsommation d’eau à usage industriel, n’est pas disponible. 

Source : meteo-vegetation-feux-cartes

En 2002, 58 millions de m3 d’eau sont vendus à 109 604 compteurs d'abonnés, soit environ 530 m3 par an parabonné

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  30 

Tableau 3.9. : Evolution des abonnés en eau de la JIRAMA

ANNEE 2003 2004 2005

Particulier 104 896 111 083 116 455Administration 3 532 3 567 3 425Collectivité 4 126 4 138 4 347Autres 4 468 4 586 4 558Total 117 022 123 374 128 785

Source : site web JIRAMA - 2007 

Pour 2006, la capacité de production de la Jirama est de 300 000m3 par jour (Siteweb Jirama) 

Eaux pour les irrigations  

Au niveau national, la consommation d’eau à usage agricole s’élève à 13 000 Millions m3/an pour l’ensemble dupays.Source : meteo-vegetation-feux-cartes, p.98

Eaux pour les Industries : nd

Tableau 3.10 : Taux de conformité des eaux distribuées dans les chefs lieux de Région

Diana Sava Boeny Sofia Betsiboka MelakyAtsina-nana

Analan- jirofo

AlaotraMangoro

AtsimoAtsinanana Anosy

92,8 92,65 93,14 91,18 96,15 93,94 97,08 98,11 96,59 92,13 98,12

 

MenabeBongolava

Analamanga

Vakinankaratra

Amoron'iMania Itasy

HauteMatsiatra

VatovavyFitovinany

AtsimoAndrefana Ihorombe Androy

97,40 96,38 97,60 94,62 95,83 92,95 98,43 87,59 96,54 97,87 76,32Source : Jirama

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 Parc National Andasibe Source Photo : MEEFT- Noasilalao

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Les forêts de Madagascar renferment une biodiversité très riche et unique. Par ailleurs, les forêts ont uneimportance capitale dans le maintien de l’équilibre écologique et jouent un rôle important dans le développementdurable du pays.

 

(Source : Inventaire Ecologique Forestier National, 1996)

Les forêts de Madagascar sont constituées par 2 grandes régions de part les types de végétation et de la flore.Sur la base des conditions bioclimatiques prévalentes, les deux régions peuvent être subdivisées en les domainesphytogéographiques et les étapes de végétation suivants :

  Région orientaleo  Domaine de l’esto  Domaine du Sambiranoo  Domaine du Centre :

étage de moyenne altitude- pente orientaleétage de moyenne altitude- pente occidentaleétage des montagnes

  Région occidentaleo  Domaine de l’Ouesto  Domaine du Sud

5.1.1.1.  Domaine de l’EstCe domaine s’étend du littoral de l’Océan Indien jusqu’à une altitude d’environ 800 m au flanc du versantoriental de l’île, depuis les collines qui bordent le bassin du Manambato au nord de Iharana jusqu’aux dernierscontreforts des montagnes qui limitent à l’ouest la baie de Ranofotsy au sud-Ouest de Taolagnaro. Il jouit d’unclimat sub-équatorial de basse altitude caractérisé par des températures et des précipitations (dont 3/5 tombent ensaison chaude) élevées ainsi que l’absence d’une saison sèche.

La végétation primaire y est constituée de forêts denses humides sempervirentes de basse altitude àMyristicaceae et Anthostema, ainsi que, sous des conditions stationnelles particulières, des forêts de cimes, desforêts littorales, des forêts marécageuses, de marais herbeux ainsi que des forêts ripicoles et des alluvions.

5.1.1.2.  Domaine du SambiranoCe domaine s’étend du littoral du centre de Mozambique jusqu’à une altitude avoisinant 800 m, depuis la baied’Ambaro au Nord d’Ambanja jusqu’à la baie de Sahamalazo à la hauteur de Maromandia, englobant l’aire dedrainage de Sambirano, la presqu’île d’Ampasindava ainsi que les îles de Nosy Be et de Nosy Komba. Il jouitd’un climat tropical caractérisé par des températures et des précipitations (dont 4/5 tombent pendant la saisonchaude) élevées ainsi qu’une saison sèche de 3 à 4 mois.

La végétation primaire y est constituée de forêts denses humides sempervirentes de basse altitude àSarcolaneaceae, Myristicaceae et Anthostema, ainsi que, sous des conditions stationnelles particulières, des boisdes collines et des forêts ripicoles et d’alluvions.

5.1.1.3.  Domaine du CentreCe domaine comprend tous les territoires situés au dessus d’environ 800m d’altitude, en l’occurrence l’ensembledes hautes terres centrales et des massifs montagneux émergeants, qui s’étendent sous forme d’une bandecontinue, rétrécie au niveau des seuils de Mandritsara et de Soakibany, du Nord au Sud sur plus de 1300 km,ainsi que quelques îlots isolés, notamment le massif de la montagne d’Ambre dans l’extrême nord et quelquessommets dans l’extrême Sud. Vu les conditions climatiques variées qui y règnent en fonction de l’exposition etde l’altitude, auxquelles correspondent d’ailleurs des végétations primaires différentes, ce domaine est divisé entrois secteurs, à savoir d’est en Ouest les pentes orientales de l’étage moyenne altitude, l’étage des montagnes etles pentes occidentales de l’étage de moyenne altitude 

-   Etage de moyenne altitude- pentes orientales

Ce secteur comprend l’ensemble des pentes exposées à l’est de l’étage de moyenne altitude compris entreenviron 800 m et 1800 m d’altitude du domaine du Centre. Il jouit d’un climat tropical de moyenne altitude,caractérisé par des précipitations élevées (dont la majorité tombe pendant la saison chaude), une saison sèche de1 à 4 mois atténué par des brouillard et précipitation occultes, ainsi que des températures abaissées sous l’effetde l’altitude, entraînant un arrêt marqué de la végétation de mai à septembre.

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La végétation primaire y est constituée de forêts denses humides sempervirentes de moyenne altitude àTambourissa (Monimiaceae) et Weinmannia (Cunoniaceae).

-   Etage de montagne

Ce secteur discontinu regroupe l’ensemble des territoires du domaine du Centre situés au- dessus environ 1 800m d’altitude. Il jouit d’un climat rude de haute altitude, caractérisé par des variations brusques et importantes dela température et de l’état hygrométrique, avec des gelées nocturnes intenses pendant l’hiver austral.

La végétation primaire y est constituée de forêts denses sclérophylles de montagne et de fourrés sclérophylles demontagne ainsi que, sous des conditions stationnelles particulières, des prairies altimores.

-   Etage de moyenne altitude- pentes occidentales

Ce secteur comprend l’ensemble des pentes exposées à l’Ouest de l’étage de moyenne altitude compris entreenviron 800 m et 1 800 m d’altitude du domaine du Centre. Il jouit d’un climat tropical de moyenne altitudeplus sec, plus lumineux et plus tempéré que celui du reste du domaine, caractérisé par des précipitations de plusde 1 000 mm, une saison sèche de 5 à 6 mois quelque peu atténuée par des brouillards, et une températuremoyenne annuelle comprise entre 10° C et 20°C.

La végétation primaire y est constituée de forêts denses sclérophylles de moyenne altitude à Uapaca bojeri (Euphorbiaceae) et Sarcolaneaceae.

5.1.1.4. Domaine de l’OuestCe domaine comprend le vaste territoire s’étendant du littoral jusqu’à une altitude d’environ 800 m du flanc duversant occidental de l’île, depuis la limite méridionale du domaine du Sambirano au Nord jusqu’à la limiteseptentrionale du domaine du Sud, ainsi qu’un secteur plus restreint dans l’extrême Nord de l’île, limité au Sudpar les Domaines de l’Est, du centre et du Sambirano. Il jouit d’un climat tropical de basse altitude, caractérisépar une saison sèche de 5 à 8 mois, des précipitations entre 1 600 mm au Nord et 500 mm au Sud (amenées parla mousson estivale), et une température moyenne annuelle élevée, supérieure à 20° C.

La végétation primaire y est constituée de forêts denses sèches décidues à  Dalbergia (Leguminoseae),Commiphora (Burseraceae) et  Hidelgardia (Sterculiaceae) ainsi que, sous des conditions stationnellesparticulières, des forêts marécageuses, des marais herbeux , de forêts ripicoles et des alluvions et des mangroves.

5.1.1.4.  Domaine du Sud

Ce domaine s’étend au Sud du Mangoky le long de la côte sur une bande de largeur variable, relativement étroiteentre Morombe et Toliara, plus large ensuite jusqu’au cap d’Andavaka, comprenant le plateau calcaire duMahafaly et le massif volcanique de l’Androy, du niveau de la mer jusqu’à environ 400 m d’altitude, àl’exception de quelques secteurs plus élevés dans le massif de l’Androy. Il jouit d’un climat sub-aride àproximité de la côte et semi-aride à l’intérieur, caractérisé par une saison sèche de plus de 7 mois, desprécipitations très irrégulières et inférieures à 500 mm, une température moyenne annuelle élevée, supérieure à23° C, des amplitudes thermiques journalières très importantes ainsi qu’un degré hygrométrique élevé, engénéral supérieur à 60%.

La végétation primaire y est constituée de forêts denses sèches décidues à Didieraceae , de fourrés xérophiles àDidieraceae et Euphorbia (Euphorbiaceae) dans les stations particulièrement sèches, ainsi que de forêts ripicoles

et des alluvions.

5.1.2. 

 La Direction Générale des Eaux et Forêts a procédé en 2000 à l’évaluation de la couverture végétale àMadagascar sur la base des images satellites 1999- 2000. Après analyse des résultats, on a obtenu les résultatsstatistiques ci-après :

Tableau 5.1. Statistique par classe d'occupation du sol IEFN 2000 (toutes formations forestières confondues)

Nomenclature Sur face en Hectare

Forêts littorales, humides, sèches, ripicoles, mangroves (denseset dégradées)

1 2 0 7 5 8 6 4

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Forêts artificielles (pins,eucalyptus,peuplementsmélangés,anacardiers)

2 1 5 1 8 8

Mosaïque de cultures 4 7 0 8 3 5 8

Savanes avec éléments ligneux 9 7 4 1 0 1 9

Savanes sans éléments ligneux 2 7 5 5 2 2 3 8

Formations marécageuses 5 6 0 8 9 0

Rizières 8 9 0 2 1 5

Canne à sucre 2 8 4 9 7

Sisal 2 0 2 2 9

Palmier à huile 0

Girofle 7 2

Cacao 3 7 5 6 0

Autre ou mélangées 3 5 4 8 4

Sols nus et sables 2 0 9 4 2 7

Plan d'eau 8 5 0 1 5 4 7

Surfaces bâties 1 6 0 6 7

Non c lass i f i ée 1 630 310

Forêts littorales (1) 5 2 2 6 0

Forêts humides sempervirentes (2) 4 0 7 9 2 3 1

Forêts humides sempervirentes dégradées et/ou secondaires (3) 2 6 3 1 1 6

Mosaïque de cultures, jachère, lambeaux forestiers (4) 4 7 0 8 3 5 8

Prairies côtières, savanes avec éléments ligneux (5) 9 7 4 1 0 1 9

Prairies côtières, savanes sans éléments ligneux (6) 2 7 5 5 2 2 3 8

Forêts denses sclérophyles (7) 1 3 5 9 9 7

Forêts denses sclérophyles dégradées et/ou secondaires (8) 1 1 1 5 6

Fourrés sclérophyles (9) 1 0 5 7

Forêts denses sèches série à Dalbergia,Commiphora etHildegardia (10)

2 5 7 9 9 4 6

Forêts sèches série à Dalbergia,Commiphora et Hildegardiadégradées (11)

8 5 8 1 5 3

Forêts denses sèches série à Didiereaceae (12) 5 9 1 3 8 9

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Forêts denses sèches série à Didiereaceae dégradées et/ousecondaires (13)

2 6 9 4 4 4

Fourrés xérophyles (14) 9 2 7 1 9 1

Fourrés xérophyles dégradées et/ou secondaires (15) 5 6 8 2 9 1

Mangroves (16) 3 0 3 8 1 7

Forêts ripicoles et/ou alluvions (17) 1 4 3 4 8 1 6

Formations marécageuses (18) 5 6 0 8 9 0

Peuplements d'anacardiers (19) 8 7 2 3

Peuplements d'Eucalyptus (20) 8 1 0 9 9

Peuplements de Pins (21) 1 1 8 3 8 3

Peuplements melanges (22) 6 9 8 3

Rizières (23) 8 9 0 2 1 5

Canne à sucre (24) 2 8 4 9 7

Sisal (25) 2 0 2 2 9

Palmier à huile (26) 3 6 6 1

Girofle (27) 7 2

Cacao (28) 3 7 5 6 0

Autre ou mélangées (29) 3 5 4 8 4

Sols nus et sables (30) 2 0 9 4 2 7

Plan d'eau (31) 8 5 0 1 5 4 7

Surfaces bâties (32) 1 6 0 6 7

Non c lassi f i ée (3 3) 1 6 3 0 3 1 0

La carte de la Couverture des Forêts Naturelles 1990 – 2000 – 2005 permet d’avoir une information précise surla distribution des forêts restantes et l’évolution de la déforestation dans le temps. Elle est le fruit d’unecollaboration entre la Direction Générale de l’Environnement, des Eaux et Forêts (DGEEF) et l’USAID à traversle projet Jariala, et la Conservation International. Elle est basée sur l’interprétation des images satellitaires de cesdeux dernières décennies. Cette carte peut-être utilisé pour évaluer les pressions et impacts qu’exerce ladéforestation sur la biodiversité et peut servir d’outil de suivi de la déforestation sur le territoire national.

Ces cartes est le résultat de l’interprétation des images Landsat 1990, 2000 et 2005 et met en évidence ladéforestation dans tout le pays dans les forêts naturelles. 

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Carte 5.1. : Couverture forestière (1990 – 2000 – 2005) 

Tableau 5.2. : Statistique de la couverture forestière

Régions Surface régions(ha)

Forêt 1990(ha)

Forêt 2000(ha)

Forêt 2005(ha)

Sava 2 379 557 918 685 882 940 843 512

Diana 2 036 252 664 796 617 857 589 091

Itasy 649 364 628 69 44

Analamanga 1 736 130 62 665 53 260 45 096

Vakinankaratra 1 805 139 37 471 26 854 11 318

Bongolava 1 796 044 8 586 8 584 8 561

Sofia 5 141 981 870 322 779 277 761 177

Boeny 3 031 115 456 691 414 198 403 960

Betsiboka 2 961 604 72 047 66 665 65 186

Melaky 4 084 521 577 096 556 118 537 720

Alaotra-mangoro 2 741 279 560 980 502 630 468 754

Atsinanana 2 210 263 416 125 354 312 327 445

Analanjirofo 2 193 766 1 203 640 1 110 666 1 092 415

Amoron'i Mania 1 655 218 61 902 44 814 37 662

Haute Matsiatra 2 089 450 77 358 59 801 57 764

Vatovavy-Fitovinany 2 076 357 233 958 168 157 152 219

Atsimo-Atsinanana 1 654 777 338 991 281 525 253 591

19902005

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Ihorombe 2 611 339 156 925 152 834 130 464

Menabe 4 901 473 958 788 906 159 874 915

Atsimo-Andrefana 6 672 411 2 034 131 1 790 209 1 702 795

Androy 1 865 736 500 119 469 015 453 561

Anosy 2 969 782 534 499 509 361 476 987

National 59 263 558 10 746 403 9 755 305 9 294 237

Tableau 5.3. : Taux de déforestationRégions base 90

(ha)Perdue

90-00 (ha)% par an base 00

(ha)Perdue

00-05 (ha)% par an

Sava 770 435 23 815 0,31 787 733 4 692 0,12

Diana 643 135 40 014 0,62 602 171 15 675 0,52

Itasy 262 196 7,49 66 22 6,66

Analamanga 51 078 8 571 1,68 47 577 2 481 1,04

Vakinankaratra 36 771 10 012 2,72 14 228 2 910 4,09

Bongolava 8 578 0 0,00 8 584 22 0,05

Sofia 717 784 74 898 1,04 676 479 10 110 0,30

Boeny 454 437 41 235 0,91 413 665 8 366 0,40

Betsiboka 69 785 3 111 0,45 66 156 970 0,29

Melaky 569 631 12 784 0,22 542 116 5 410 0,20

Alaotra-Mangoro 544 502 52 720 0,97 471 418 8 669 0,37

Atsinanana 381 838 43 049 1,13 326 970 9 216 0,56

Analanjirofo 571 441 33 667 0,59 599 477 4 199 0,14

Amoron'i Mania 61 705 17 070 2,77 40 688 3 029 1,49

Haute Matsiatra 76 714 17 045 2,22 57 977 213 0,07

Vatovavy-fitovinany 195 398 29 273 1,50 153 232 1 839 0,24

Atsimo-Tsiranana 288 279 28 963 1,00 244 010 6 638 0,54

Ihorombe 139 930 3 809 0,27 132 056 1 592 0,24

Menabe 956 927 49 274 0,51 901 514 26 867 0,60

Atsimo-Andrefana 2 032 104 241 895 1,19 1 790 209 87 415 0,98

Androy 499 835 31 042 0,62 469 015 15 453 0,66

Anosy 516 955 24 258 0,47 499 999 25 416 1,02

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National 9 587 525 786 700 0,82 8 845 339 241 204 0,55

5.1.3.2. Résultats par types de forêt 

Tableau 5.4. : Couverture forestière par types de forêts Types de forêt Forêt 1990

(ha)Forêt 2000

(ha)Forêt 2005

(ha)

Autres 2 936 2 140 2 247

Humide 5 254 306 4 538 649 4 489 248

Epineuse 2 413 283 2 148 214 2 028 798

Sèche 2 828 960 2 611 790 2 539 319

Mangrove 264 613 252 405 252 405

 

Tableau 5.5. : Taux de déforestation par types de forêtsTypes de

forêt

base 90

(ha)

Perdue

90-00 (ha)

% par an base 00

(ha)

Perdue

00-05 (ha)

% par an

Autres 1 999 34 0,17 1 982 50 0,50

Humide 4 133 374 326 835 0,79 3 870 076 67 978 0,35

Epineuse 2 412 790 264 697 1,10 2 148 089 119 388 1,11

Sèche 2 801 609 195 307 0,70 2 593 159 53 939 0,42

Mangrove 255 760 4 361 0,17 250 114 0 0,00

5.1.3.3. Résultats par tranches dʹaltitudes 

Tableau 5.6. :Taux de déforestation par tranche d’altitudesAltitude Forêt 1990

(ha)Forêt 2000

(ha)Forêt 2005

(ha)

0 - 400m 5 741 549 5 136 988 4 954 414

400 - 800 1 705 244 1 403 121 1 434 006

800 - 1200 2 122 105 1 907 966 1 893 967

1200 - 1600 881 021 809 161 741 366

1600 + 197 706 188 107 177 067

Tableau 5.7. : Taux de déforestation par tranche d’altitudesAltitude base 90

(ha)Perdue

90-00 (ha)% par an base 00

(ha)Perdue

00-05 (ha)% par an

0 - 400m 5 488 507 498 797 0,91 5 026 425 185 782 0,74

400 - 800 1 317 224 134 451 1,02 1 208 716 18 654 0,31

800 - 1200 1 693 452 83 327 0,49 1 619 960 23 443 0,29

1200 - 1600 803 583 61 153 0,76 719 239 10 807 0,30

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1600 + 192 127 7 841 0,41 178 049 1 840 0,21

Il y a plusieurs menaces distinctes pesant directement sur le fonctionnement des écosystèmes et sur la diversitédes espèces à Madagascar, dont:• L’expansion agricole;• L’exploitation du bois;• La pâture du bétail non contrôlée;• La collecte de bois de feu/la production de charbon;• La chasse;• L’extraction minière à petite échelle et à l’échelle de corporations;• Les plantes d’ornement et la collecte d’animaux• L’introduction d’espèces exotiques.•  Les feux de brousseLes estimations de la destruction des forêts indiquent, que plus de 80% de la couverture forestière originelle deMadagascar a disparu au cours des 1500 à 2000 ans depuis l’arrivée de l’homme.La population humaine compte actuellement 15 millions d’habitants et croît de 3% par an (doublant tous les 20-25 ans), et Madagascar est l’un des pays les économiquement faibles du monde.

5.1.4.1. Expansion Agricole

A Madagascar, la production de riz, de café, de vanille et d’épices représente environ 80% de l’économienationale, et ceci exerce une pression continuelle sur les zones forestières restantes. La plupart des sols en latéritede faible fertilité ne sont pas bien adaptés à de telles activités agricoles et subissent de forts niveaux d’érosionchaque année.Selon les estimations de la Banque Mondiale, de 100 à 300 millions de dollars de potentiel agricole est perduchaque année à cause de l’érosion du sol à Madagascar.La culture du riz est la première source de revenu pour 70% de la population du pays. Les Malgaches ont mêmele plus fort taux de consommation de riz par habitant de tous les pays dumonde. Les rizières se trouvent dans les vallées et les basses plaines dans certains centres agricoles majeurs etreprésentent presque les 3/4 de la production nationale du riz. Le riz sec, bien qu’il ne représente que moins

d’1/3 de la production annuelle, est produit dans tout le pays et souvent sur des pentes déboisées dans les zonesplus montagneuses.Selon le processus normal de ‘tavy’ (culture sur brûlis) dans la culture du riz sec, la végétation naturelle estcoupée et brûlée. Les cendres ainsi générées produisent assez de nutriments aux sols sinon pauvres pourpermettre une saison ou deux de production. Après quoi, le sol s’épuise et le fermier cherche une nouvelleparcelle, laissant le lopin originel en jachère se régénérer. Malheureusement, le temps de jachère habituel dans lamajorité du pays est bien moindre que celui nécessaire à la régénération des nutriments, et ceci a pour résultatune perte nette de la végétation originelle et de la terre arable. Les estimations actuelles nationales de pertesforestières dues à la culture itinérante à Madagascar sont de l’ordre de 2 000 km2 par an.L’utilisation des feux est pratique dans la vie quotidienne des paysans Malagasy. Ils pratiquent les feux pournettoyer les parcelles de cultures, pour renouveler les pâturages et pour étendre les parcelles de cultures par ledéfrichement et la mise à feux. Par ailleurs, les feux sauvages dus aux feux non contrôlés détruisent une bonnepartie de la forêt.

Les pertes en forêts sont estimées à 200 000 ha par an.

5.1.4.2. Explo i t a t ion Forest ière

Actuellement, l’exploitation forestière est une menace relativement mineure pour les écosystèmes forestiersrestants à Madagascar, car elle se pratique traditionnellement avec une faible mécanisation. Les scies électriquessont rarement employées, et le transport dans la forêt se fait généralement par traction humaine ou animale.Toutefois, si on permet à des compagnies étrangères d’acquérir des concessions ou si les bailleurs de fondsinternationaux accroissent leur soutien pour une gestion durable des forêts à Madagascar, l’exploitationforestière pourrait rapidement devenir une menace majeure.

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5.1.4.2.1. Informations sur l’adjudication

Tableau n° 5.8. : Permis notifiés

LOCALISATION N°

CIREEF Lot Forestier FKT CommuneRurale

District Région

Adjudicataire Superficie _Ha

Datenotification

DateExpiration

Marivolanotra Ambodilaingo Beparasy Moramanga AlaotraMangoro

RANOROMALALA Elysa 300 06/03/07 06/03/10 01/07//

Antenimbao &

lavitrony

Antanambao

Ifasina

Ampasimane

va

Moramanga Alaotra

Mangoro

RAMANAMAHEFA

Roussel

50 11/07/07 11/01/09 04/07//

Beanana Ambodimanga Ambohibary Moramanga AlaotraMangoro

Société AZ'EXPORT 65 05/06/07 05/06/08 03/07//Moramanga

Vohimoka Ampitamalandy Antandrokomby

AnosibeAn'Ala

AlaotraMangoro

RAOELINA Léoncine 230 30/07/07 30/01/08 02/07//

Haute-Matsiatra

C15 àMandaratsy

VohibatoOuest

FianarantsoaII

HauteMatsiatra

RAVAOARINIVOPiaraide Yvette

36 17/09/07 13/09/10 165/07/MI

Betainomby Betainomby Ambalanjanakomby

Maevatanana Betsiboka ABAD 120 09/05/07 18/01/09 01/MINEN

Analabe Mahamavo Marokoro Maevatanana Betsiboka RAFARAHANTARISOAMarcelline

100 06/08/07 06/02/09 02/MINEN

Betsiboka

Masiaposa Masiaposa Tsiafabositra Maevatanana Betsiboka RASOLOFOTIANAEtienne

100 14/09/07 14/03/09 03/MINEN

Source : DVRN- MEEFT 1 001

Tableau n°5.9. : Lots Invendus LOCALISATION

CIREEFLot Forestier FKT CR District Région

Sup

Maintirano Reharaka Ankazomanambao Ankisatry Maintirano Menabe

Source : DVRN- MEEFT 

Tableau n°5.10. : Lots Forestiers inventoriés LOCALISATION

CIREEF Lot Forestier FKT CR District Région

Sup

Herea (04 lots de 100 Ha) Besavoa Amboronabo Sakaraha Atsimo Andrefana Toliara

Ankoabe (03 lots de 100Ha)

Ampandra Behisatra Beroroha Atsimo Andrefana

Source : DVRN- MEEFT 

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Tableau n°5.11. Lots Adjugés LOCALISATION

CIREEF

Lot Forestier FKT CR District Région

Ad

Lot n°1-Amberobe Amberobe Berenty Ankazoabo Atsimo Andrefana RAHELIARISToliara

Lot n°2-Amberobe Amberobe Berenty Ankazoabo Atsimo Andrefana Etablissemen

Ambodimadiro-Beandrarezona

Ambodimadiro Antananivo Haut Bealanana Sofia Sté PRONATSofia

Marotolana Marotolàna Bealanana Sofia Sté PRONAT

Andranofotsy Sahavaina Antanambe Sahavaina Andrebakely Nord Amparafaravola Alaotra Mangoro SOCL Ambatondrazaka

Andrebakely Antanambe Sahavaina Andrebakely Nord Amparafaravola Alaotra Mangoro RAZOELIMAL

Iamboala/Mahanoro Atsinanana E/se HANITRAtsinanana

Iamboala/Mahanoro Atsinanana RAKOTOMAN

Maintirano Mahasevoka Ankazomanambao Ankisatry Maintirano Menabe RAZANADRA

Fénérive-Est Malamavato Anandrivola Maroantsetra Analanjirofo

Source : DVRN- MEEFT 

Tableau n°5.12. : Lot en cours de lancement : Source : DVRN- MEEFT LOCALISATION

CIREEF

Lot Forestier FKT CR District Région

Sup

Betsifo Ambararatabe-Nord Ambararatabe-Nord Bealanana Sofia

Ankelimahia Ambararatabe-Nord Ambararatabe-Nord Bealanana Sofia

Andohan'Ankarahara Ambararatabe-Nord Ambararatabe-Nord Bealanana Sofia

Antsohihy

Ampidiranala Ambararatabe-Nord Ambararatabe-Nord Bealanana Sofia

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Tableau n° 5.13. : Transfert de GestionNature des activités Situation actuelle Travaux en cours Régions Superficie en

Création de nouveauxcontrats de TG

39 600 ha BETSIBOKA

ALAOTRA MANGORO

HAUTE MATSIATRA

ATSINANANA

SAVA

6000

4850

7150

4500

17100

Etude juridique sur lestextes de TG

02 produitslivrables validés

Validation propositiond’amendements

Fin janvier 2008

Formation en système deS/E et mis en place BD

02 CIREEFsformées

ANDROY et ANOSY

Evaluations de contratsde TG 15 contrats BOENY

Renouvellements decontrats TG

15 contrats BOENY

Source : DVRN- MEEFT 

5.1.4.3. La Pât ure de Bét ai l Non Contrôl ée

Ceci pose un problème à Madagascar, où la tradition d’élevage de bétail est venue voici des siècles d’Afrique de l’Est. Aujourd’hui il y a d’habitants. La pâture du bétail affecte les écosystèmes forestiers naturels par le débroussaillage, le ‘tavy’ (brûlis) annuel pour encourager lpâtures en général. Ces problèmes se rencontrent principalement dans l’ouest et le sud, où le bétail est la principale source de richesse.

5.1.4.4. Col lec te de Boi s de Feu/Product ion de Charbon

Chaque année, de vastes zones de forêt naturelle à Madagascar sont détruites pour fournir du bois de feu et du charbon comme source d’éneforêts de déserts d’épineux du sud, là où on voit communément le long des routes des étals de charbon qui permettent de fournir du combust

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5.1.4.5. Explo i ta t ion min ière à pet i te éc hel le et à l ’échel le c orporat ive

Madagascar est riche en minéraux et pierres précieuses de valeur. Ses ressources en titanium ont donc attiré l’attention descompagnies étrangères qui exploitent ce minéral à l’échelle commerciale. Les richesses du sous-sol ont aussi attiré desmineurs itinérants en quête d’or, de saphirs et autres pierres précieuses. Ces événements ont eu un impact sérieux dans deszones telles que la Daraina (site d’une zone protégée prévue) et dans des parcs et réserves existant tels que la RéserveSpéciale d’Ankarana.En plus des menaces de proximité décrite ci-dessus, il existe un certain nombre de menaces indirectes mais tout aussisérieuses pesant sur les fonctions des écosystèmes et la diversité desespèces, en particulier à Madagascar qui est le point focal de cette étude. On compte parmi celles-ci:

• L’élaboration de politiques de gestion;• La gouvernance et l’état de droit;• La formation et la capacité;• Les informations limitées sur la biodiversité;• Les effets perturbateurs de la fragmentation forestière et• Le manque de bénéfices de préservation pour les communautés locales.

5.1.4.6. L’Elaborat ion de Pol i t ique s de Gest ion

Dans les parcs et secteurs forestiers, l’élaboration de politiques de gestion du gouvernement malgache menace unepréservation efficace. L’Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées (ANGAP) n’a aucun mandat légal pourgérer les 46 Parcs et Réserves du pays, qui couvrent environ 17 187 km 2, soit 3% du pays. C’est le Ministère des Eaux etForêts et du Tourisme qui a cette responsabilité et il s’intéresse principalement à la gestion de l’extraction forestière dansl’important système national comprenant plus de 250 forêts classées et réserves forestières, couvrant environ 40 000 km2, soit

7% du pays. Celles-ci abritent sans aucun doute autant de biodiversité de Madagascar que le réseau géré par ANGAP, ycompris un certain nombre de plantes et animaux menacés qui ne font actuellement l’objet d’aucune protection. Certainsbailleurs de fonds bilatéraux ont encouragé le Ministère, chargé des Eaux et Forêts (MEF) à générer les ressources ensoutenant une exploitation forestière plus commerciale, un scénario désastreux dans une région où il reste si peu d’habitat etoù on trouve tant d’autres menaces. Une autre stratégie serait pour le MEF de transformer ses Réserves Forestières de plusforte priorité en Réserves de Préservation de la biodiversité (ZODECOs) en échange de ressources fournies par les ONGsinternationales pour financer cette conversion et pour gérer ces zones protégées à long terme. Des lois en cours d’étude ayantpour objectif de changer le MEF d’un ministère de l’extraction forestière en une force plus puissante pour la préservation dela biodiversité devrait permettre de faire avancer ce processus.

5.1.4.7. Gouvernanc e et Et at d e Droit

Les services du gouvernement sont inadéquats dans de vastes régions de Madagascar. Lorsque le gouvernement est présent, il

manque souvent de fonds, si bien que la législation concernant la gestion des ressources, en particulier l’interdiction du‘tavy’ (culture sur brûlis) et des feux de brousse reste en grande partie lettre morte. L’application inégale des lois existantespeut provoquer la colère des communautés et avoir des effets contraires à ceux prévus dans la législation.Dans le domaine des zones protégées et des activités forestières, des politiques de gestion ambiguës peuvent menacer unepréservation efficace. Comme l’ANGAP n’a aucun mandat formel légal pour intervenir dans les parcs et les réserves, lestentatives des ONGs pour améliorer la gestion des zones protégées ont eu pour conséquence une confusion de rôles et deresponsabilités. Cette situation illustre le besoin d’un soutien plus ciblé des efforts des ONGspour renforcer les zones protégées.

5.1.4.8. Format ion et Capaci t é

On trouve peu de personnel et de biologistes ayant reçu une formation formelle à Madagascar. Donc, la plupart du travail depréservation est réalisé par des expatriés. Ce problème peut toutefois être perçu comme l’occasion de forger des partenariatsentre les scientifiques malgaches et les expatriés qui continuent à travailler à des projets de préservation à Madagascar.

5.1.4.9 In format ions L imi t ées sur la Biodiversi t é

Une communauté scientifique locale réduite et des facilités limitées pour mener des recherches sur le terrain affectent lacollecte et le traitement des données importantes de biodiversité à Madagascar. La plupart des formations de forêts naturellesrestantes dans le pays se trouvent dans des zones isolées, dont l’accès est limité, cher, et exige beaucoup de temps. Ceciexplique que les processus d’inventaire les plus simples ont tardé après la planification de préservation.Les informations tirées d’études écologiques de long terme sont encore plus limitées.

5.1.4.10. Effets Per turbant s de la Fragment at ion Forest ière

Le processus global et l’étendue de la fragmentation de la forêt représentent en eux-mêmes une menace pour la biodiversitéde Madagascar. Plusieurs forêts du pays sont déjà si fragmentées que leur contribution à long terme au fonctionnement del’écosystème et à la diversité des espèces est remise en question

5.1.4.11. Manque de Bénéf ices de Préservat ion pour les Comm unautés Loc ales

Le manque de bénéfices tangibles pour les communautés locales des activités de préservation en cours affecte en fin decompte le succès à long terme de ces activités. Certaines des entreprises les plus profitables, y compris par exemple le

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tourisme naturel ou le commerce de plantes médicinales, profitent largement ou uniquement aux entrepreneurs étrangers.Sans modèles appropriés pour l’intégration de la communauté et le partage des bénéfices, le soutien local pour des projets depréservation est peu probable.

5.1.4.12. Les feux de brou sse

Tableau n° 5.14. : Donnees statistiques sur les feux de brousse (2002-2006)

par types de forêts

 ANNEE TANETYFORETS

NATURELLES REBOISEMENT

2002 657 165 15 572 7052003 525 731 17 163 3 3942004 36 150 4 328 1 3262 005 517 155 10 377 27 5032 006 445 945 7 423 2 222

Source : Service de la Conservation et de la Biodiversité 

Tableau 5.15. : Superficies touchées par l’incendie (1980-2006)

Graphique 5.1. : Superficies touchées par l’incendie (1980-2006) 

Source : Rapports provenant des CIREEFs, CEEFs et Brigades des feux 

Annee Superficies incendiées (ha)

1980 293 287

1981 1 039 300

1982 921 571

1983 3 420 146

1984 1 111 114

1985 734 548

1986 958 640

1987 785 350

1988 374 666

1989 581 109

1990 242 079

1991 109 947

1992 239 390

1993 410 069

1994 551 676

1995 1 238 125

1996 1 197 314

1997 654 201

1998 821 110

1999 1 282 189

2000 963 266

2001 817 002

2002 673 442

2003 546 294

2004 39 327

2005 555 938

2006 455 815

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5.1.4.13. Etat sur le reboisement  

Tableau n°5.16. Tableau récapitulatif des résultats des CIREEFs

période 2007-2008 Résultats obtenus jusqu'au 15 février 2008

CIREEF Production de plants Plantation (ha)

Ambatondrazaka 2 334 000 1167

Ambovombe 64 600 32,3

Bongolava 2 109 650 1086

Mananjary 300 000 150

Maevatanana 278 466 139,23

Morondava 770 000 385

Ihosy 304 000 152

Manakara 910 500 455,25

Ambositra 250 000 110

Toamasina 258 000 129

Antsirabe 600 000 300

Ambovombe 85 700 32,3

Antananarivo 1 285 764 642,882

Antalaha 1 600 000 660

Fianarantsoa 59 022 22,0132

Analanjirofo 350 000 175

Tulear 150 000 75

Antsohihy 1 104 000 552

Miarinarivo 876 000 1212

Maintirano 0 96,25

Fort Dauphin 41 500 20,75

Antsiranana 258 000 160

Farafangana nd nd

Moramanga nd nd

TOTAL 13 989 202 7753,9752

 

Tableau n° 5.17. : Evolution des nombres de plants et des superficies reboisées de

ANNEE Nb/Plants Sup (ha)

1983-1984 3479380 1766

1984-1985 3721057 1862

1985-1986

11864175 5932

1986-1987 14915767 7458

1987-1988 14282633 7141

1988-1989 13131918 6566

1988-1990 8894129 4449

1990-1991 9404247 4700

1991-1992 5586705 2795

1992-1993 4596343 2297

1993-1994 3154966 1576

1994-1995 4358962 2907

1995-1996 4002864 2000

1996-1997 4472234 2236

1997-1998 4525665 2263

1998-1999 9478200 4638

1999-2000 10125000 5062

2000-2001 11655000 5827

2001-2002 609210 318

2002-2003 6500000 3250

2003-2004 8072000 4036

2004-2005 nd 5000

2005-2006 nd 30505

2006-2007 nd nd

2007-2008 13 989 202 7763,97

 

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1983 à 2007 (situation avant 15 février 2008) 

Carte 5.1. : Répartition géographique de la couverture forestière nationale et régionale pendant les 30 dernières années(en 1975 et en 2005).

REGIONS 1975 2005

SAVA

Superficie Région :2379557 haCouverture ForestièreEn 1990 : 918685ha, 38,61%En 2000 : 882940ha, 37,10%En 2005 : 843512ha, 35,44%DéforestationPerdue 90-00 : 23815ha, 0,31%Perdue 00-05 : 4692ha, 0,12% 

DIANA

Superficie Région :2036252 ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 664796ha, 32,65%En 2000 : 617857ha, 30,34%En 2005 : 589 091ha, 28,93%

DéforestationPerdue 90-00 : 40014ha, 0,62%Perdue 00-05 : 15675ha, 0,52%

ITASYSuperficie Région : 649364ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 628ha, 0,0009%En 2000 : 69ha, 0,0001%En 2005 : 44ha, 0,00006%

DéforestationPerdue 90-00 : 196ha, 7,49% Perdue00-05 : 22ha, 6,66% 

ANALAMANGASuperficie Région1736130ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 62665ha, 0,36%En 2000 : 53260ha, 0,030%En 2005 : 45096ha, 0,025%

DéforestationPerdue 90-00 : 8571ha, 1,68% Perdue00-05 : 2481ha, 1,04% 

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VAKINANKARATRA

Superficie Région1805139ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 37471ha, 0,02%En 2000 : 26854ha, 0,01%En 2005 : 11318ha, 0,0006%

Déforestation

Perdue 90-00 : 10012ha, 2,72%Perdue 00-05 : 2910ha, 4,09% 

BONGOLAVASuperficie Région1796044haCouverture ForestièreEn 1990 : 8586ha, 0,004%En 2000 : 8584ha, 0,004%En 2005 : 8561ha, 0,004%

DéforestationPerdue 90-00 : 0ha, 0,31%

Perdue 00-05 : 22ha, 0,05% 

SOFIASuperficie Région5141981haCouverture ForestièreEn 1990 : 870322ha, 0,16%En 2000 : 779277ha, 0,15En 2005 : 761177ha, 0,14% 

DéforestationPerdue 90-00 : 0ha, 0,31%Perdue 00-05 : 22ha, 0,05% 

BOENY

Superficie Région3031115ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 456691ha, 0,15%En 2000 : 414198ha, 0,13%En 2005 : 403960ha, 0,13% 

DéforestationPerdue 90-00 : 41235ha,0,91%Perdue 00-05 : 8366ha, 0,4%

BETSIBOKASuperficie Région2961604haCouverture ForestièreEn 1990 : 72047ha, 0,02%

En 2000 : 66665ha, 0,02%En 2005 : 65186ha, 0,02% Déforestation

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Perdue 90-00 : 3111ha, 0,45%Perdue 00-05 : 970ha, 0,29%

MELAKY

Superficie Région4084521ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 577096ha, 0,20%En 2000 : 556118ha, 0,18%En 2005 : 537720ha, 0,17% 

DéforestationPerdue 90-00 : 12784ha, 0,22%Perdue 00-05 : 5410ha, 0,20%

 ALAOTRA-MANGORO

Superficie Région2741279ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 560980ha, 0,20%En 2000 : 502630ha, 0,18%En 2005 : 468754ha, 0,17% 

DéforestationPerdue 90-00 : 52720ha,0,97%Perdue 00-05 : 8669ha,

0,37%

 ATSINANANA

Superficie Région2210263ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 416125ha, 0,18%En 2000 : 354312ha, 0,16%

En 2005 : 327445ha, 0,14% 

DéforestationPerdue 90-00 : 43049ha,1,13%Perdue 00-05 : 9216ha,0,56%

 ANALANJIROFO

Superficie Région2193766haCouverture Forestière

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En 1990 : 1203640ha, 0,54%En 2000 : 1110666ha, 0,50%En 2005 : 65186ha, 0,49% DéforestationPerdue 90-00 : 336671ha, 0,59%Perdue 00-05 : 4199ha, 0,14%

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 AMORON'I MANIA

Superficie Région1655218ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 61902ha, 0,03%En 2000 : 44814ha, 0,02%En 2005 : 37662ha, 0,02% 

DéforestationPerdue 90-00 : 17070ha, 2,77%Perdue 00-05 : 3029ha, 1,49% 

HAUTE MATSIATRASuperficie Région2089450haCouverture ForestièreEn 1990 : 77358ha, 0,03%

En 2000 : 59801ha, 0,02%En 2005 : 65186ha, 0,02% DéforestationPerdue 90-00 : 17045ha, 2,22%Perdue 00-05 : 213ha, 0,07%  VATOVAVY-FITOVINANYSuperficie Région2076357haCouverture ForestièreEn 1990 : 233958ha, 0,11%En 2000 : 168157ha, 0,08%

En 2005 : 152219ha, 0,07% 

DéforestationPerdue 90-00 : 29273ha, 1,5%Perdue 00-05 : 1839 ha,0,24%  ATSIMO-ATSINANANASuperficie Région :1654777haCouverture Forestière

En 1990 : 338991ha,0,20%En 2000 : 281525ha,0,17%En 2005 : 253591ha,0,15% DéforestationPerdue 90-00 : 28963ha, 1%Perdue 00-05 : 6638ha,0,54%

Ihorombe

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Superficie Région2611339haCouverture ForestièreEn 1990 : 156925ha, 0,06%En 2000 : 152834ha, 0,05%En 2005 : 130464ha, 0,04% DéforestationPerdue 90-00 : 3809ha, 0,27%Perdue 00-05 : 1592ha, 0,24% 

MenabeSuperficie Région4901473ha

Couverture ForestièreEn 1990 : 958788ha,0,19%En 2000 : 906159ha,0,18%En 2005 : 874915ha,0,17% 

DéforestationPerdue 90-00 : 49724ha,0,51%Perdue 00-05 : 26867ha, 0,6%

Tableau n°5.18 : Evolution sur les surfaces défrichées en hectares par Faritany de 1984 à 2005 

 ANNEE ANTANANARIVO ANTSIRANANA FIANARANTSOA MAHAJANGA TOAMASINA TOLIARA TOTAL

1 984 312,00 26864,00 6882,00 5646,00 2946,00 42650,00

1 985 1047,00 27984,00 6832,00 1825,00 1449,00 39137,00

1 986 457,00 23675,00 4182,00 1030,00 1701,00 31045,00

1 987 498,00 2339,00 5898,00 2207,00 18236,00 378,00 29556,00

1 988 444,00 10146,00 5610,00 1627,00 1500,00 798,00 20125,00

1 989 167,00 12334,00 1262,00 304,00 850,00 5788,00 20705,00

1 990 407,00 6180,00 5466,00 765,00 613,00 236,00 13667,00

1 991 565,00 2351,00 80,00 739,00 63,00 3798,00

1 992 262,00 5174,00 6013,00 12316,00 480,00 42,00 24287,00

1 993 36,50 16782,50 3731,95 795,75 2690,96 273,45 24311,11

1 994 nd 15555,94 1971,00 2525,39 20895,11 2134,03 43081,47

1 995 437,70 10165,00 330,00 859,75 28126,10 162,50 40081,05

1 996 459,00 10964,00 592,00 3422,00 8890,00 232,00 24559,00

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1 997 35,00 8907,00 22,00 1064,00 11860,00 135,00 22023,00

1 998 468,70 10946,00 113,00 3720,00 12836,00 4421,00 32504,70

1 999 768,00 8616,00 3510,00 3156,00 14110,00 3131,00 33291,00

2 000 301,00 8682,00 9209,00 708,00 8768,00 957,00 28625,00

2 001 637,00 5167,00 2903,00 613,00 5895,00 809,00 16024,00

2 002 949,00 6051,00 218,00 779,00 706,00 739,00 9442,00

2 003 403,00 264,00 1113,00 975,00 1085,00 31,00 3871,00

2 004 900,00 324,00 121,15 102,54 237,10 2,51 1687,30

2005 2,00 654,00 43,00 81,00 120,00 5 905

Graphique 5.2. : Evolution sur les surfaces défrichées en hectares par Faritany de 1984 à 2005 

•  Changement climatique•  Inondation•  Erosion•  Pollution de l’air et de l’eau•  Service écologique (tarissement de l’eau de JIRAMA)•  Ensablement•  Disparition des plantes médicinales, des espèces endémiques végétales et animales•  Infertilité du sol•  Déséquilibre de l’écosystème terrestre•  Insuffisance de l’O2•  Perte de l’habitat des faunes•  Emission de CO2 dans l’atmosphère•  Taux élevé de prévalence de maladies•  Fréquence accrue du délestage•  Insécurité sociale, administrative•  Diminution des recettes fiscales forestières 

•  Le taux global de déforestation à Madagascar est de 0,82 % par an pendant les années 1990. Ce taux global estdescendu à 0,55 % par an pendant 2000 – 2005.

•  Le taux de déforestation est le plus élevé dans la forêt épineuse avec un taux de 1,1 % par an pendant les années1990 et après 2000.

•  Dans la forêt humide, le taux est de 0,79 % en 1990 et a diminué jusqu’à 0,35 % par an après 2000.

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•  Le taux dans la forêt sèche a également diminué après 2000, de 0,70% à 0,42% par an. Le taux de la déforestationest le plus important, environ 1% par an dans les forêts inférieures à 800m d’altitude.

•  Le taux a ralenti dans toutes les tranches d’altitudes après 2000. Même si le taux global de déforestation a diminué,la distribution est généralement le même. La déforestation est observée dans une certaine mesure partout dans l’île.La déforestation est la plus importante dans la forêt épineuse. C’est très encourageant de voir la diminution de lavitesse de déforestation. Cependant, dans beaucoup d’endroits, des habitats critiques continuent d’être rongé par ladéforestation et l’augmentation incessante de la fragmentation menace beaucoup la biodiversité à Madagascar.

Madagascar est situé approximativement à 400 kilomètres de la côte EST de l’Afrique et, on estime que le processus desplaques tectoniques l’a isolé d’autres masses terrestres depuis plus de 160 millions d’années. Cette isolation a provoqué ledéveloppement de filières évolutionnaires distinctes et de forts niveaux d’endémisme parmi les groupes de plantes etd’animaux qui vivaient dans cette zone avant la séparation de Madagascar ou qui ont colonisé la “nouvelle” île plus tard.On trouve des hauts niveaux d’endémisme et de diversité biologique à Madagascar, non seulement au niveau des espècesmais aussi au niveau des genres et des familles. Selon les estimations actuelles, on compte de 10 à 12 000 espèces de plantesà Madagascar, dont plus de 80% (de 8 à 9000, soit 3,2% du total de la Terre) sont endémiques. Ces espèces représentent de160 à 181 familles dont dix sont endémiques (Asteropeiaceae, Bembiciaceae, Didiereaceae, Didymelaceae,Diegodendraceae, Kaliphoraceae, Melanophyllaceae, Physenaceae, Sarcolaenaceae et Sphaerosepalaceae).A Madagascar, la diversité globale d’oiseaux est relativement faible (on ne compte que 250 espèces), mais 115 (46%) sontendémiques. De plus, il y a un fort taux d’endémisme au niveau des familles avec cinq familles d’oiseaux(Brachypteraciidae, Leptosomatidae, Mesithornidae, Phillepittidae et Vangidae) qu’on ne trouve que dans l’île.L’analyse globale des espèces d’oiseaux à aire réduite réalisée par BirdLife International souligne l’importance de la zoneprioritaire de Madagascar et des Iles de l’Océan Indien dans son identification des 11 Zones Endémiques d’Oiseaux (EBAs),dont six sont reconnus au niveau critique:−  Les Forêts Sèches de l’Ouest de Madagascar, avec 8 espèces à aire réduite (3 endémiques et 4 menacées);−  Les Forêts Humides de l’Est de Madagascar, avec 23 espèces à aire réduite (20 endémiques et 14 menacées);−  Les Zones Humides de l’Est de Madagascar, avec neuf espèces à aire réduite (6 endémiques et 4 menacées, y compris 3

en situation critique);−  Les Zones Humides de l’Ouest de Madagascar, avec 7 espèces à aire réduite (4 endémiques et 5 menacées, y compris 2

en situation critique);−  Les Forêts Epineuses du Sud de Madagascar, avec 10 espèces à aire réduite (8 sont endémiques et 2 menacées);Parmi les oiseaux en situation critique à Madagascar figurent l’aigle serpentaire de Madagascar ( Eutriorchis astur ), le grèbe

de roussâtre (Tachybaptus rufolavatus), le fuligule de Madagascar ( Aythya innotata), le Pygargue de Madagascar ( Haliaetusvociferoides), et le râle d’Olivier ( Amaurornis olivieri).Parmi les 300 espèces de reptiles à Madagascar, 274 (91%) sont endémiques, ainsi que 36 des 64 genres (56%).Les grenouilles sont les seuls amphibiens de Madagascar. Seules deux ou trois des 178 espèces de l’île ont été introduites,99% sont endémiques.La diversité des espèces de petits mammifères à Madagascar n’est pas exceptionnelle, 78 des 117 espèces sont endémiques,soit 67%; exception faite des chauve-souris et des espèces introduites, le niveau approche les 100%.Bien que Madagascar ne soit qu’un des 92 pays du monde possédant des populations de primates sauvages, elle représente21% (14 sur 65) de tous les genres de primates et 29% (5 sur 17) des familles de primates (Cheirogaleidae, Lemuridae,Megaladapidae, Indriidae et Daubentoniidae), ce qui fait d’elle la zone à plus forte priorité du monde pour la préservation dela diversité des primates. Toutes les espèces de primates recensées sont endémiques à l’île, deux espèces ont trèscertainement été introduites par l’homme dans les Comores voisines. Le lémur à collier blanc ( Eulemur fulvus albocollaris),le lémurien flavifrons ( Eulemur macaco flavifrons), l’hapalémur doré ( Hapalemur aureus), l’hapalémur du Lac Alaotra

( Hapalemur griseus alaotrensis), le grand hapalémur ( Hapalemur simus), le lémur vari rouge (Varecia variegata rubra), lepropithèque soyeux (Propithecus diadema candidus), le propithèque à diadème (Propithecus diadema diadema), lepropithèque de Perrier (Propithecus diadema perrieri), le propithèque de Tattersall (Propithecus tattersalli), et lepropithèque couronné (Propithecus verreauxi coronatus).

Tableau 5.19.: Evolution du nombre d’espèces animales endémiques connues

Groupes taxonomiques 2003 2007

Amphibiens 215/221 328/3329

Invertébrés 4 976/5 808 4 976/5 808

Mammifères 119/131 152/190

Oiseaux 128/298 128/298

Poissons d’eau douce 93/154 93/154Reptiles 314/346 314/346

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Sources: Goodman et al 2003, Raxworthy 2003; Hawkins et Goodman 2003; Eger et Mitchell 2003; Mittermeier et al 2004, Mittermeier 

et al 2006, Oryx Vol.39 No1, 2005; Sinclair, Ian and Olivier Langrand, 2003, Glaw et Vences 2007 

5.2.2. PRESSIONS SUR LA BI ODIVERSIT EToutes les actions de l’homme qui dégradent et perturbent l’habitat constituent des menaces pour les espèces animales etvégétales : les feux de brousse, les défrichements, l’exploitation illicite, les exploitations minières, introduction d’espècesexotiques…

5.2.2.1. Chasse et Comm erce

La viande de brousse est une menace majeure à Madagascar, surtout pour un certain nombre d’espèces plus grandes. Certains

lémuriens tels que les lémurs Vari (Varecia spp.), les Eulémurs ( Eulemur spp.) et les propithèques (Propithecus spp.) sontparticulièrement touchés et même les espèces plus petites telles que les tenrecs, les petits carnivores, et une gamme d’oiseauxsont aussi chassés. La tortue radiée, qui est protégée par un tabou dans la culture locale est expédiée en grandes quantités àTuléar et envoyée illégalement à La Réunion, où sa chair est très recherchée. La grande tortue à cou latéral de Madagascar,

que l’on ne trouve que dans les rivières et lacs de la côte ouest a disparu de plusieurs régions à cause de la chasse. Dansl’ensemble, la chasse devrait probablement être considérée comme une plus grande menace que le commerce d’animauxsauvages, car elle affecte plusieurs des espèces plus grandes et plus menacées.

5.2.2.2. Plantes d ’Ornement et Col lect e d ’Animaux Sauvages

Le biote unique de Madagascar suscite un commerce illicite et illégal de plantes et animaux indigènes. Parmi les vertébrés,les reptiles et les amphibiens sont ceux qui sont le plus victimes du braconnage, et on évalue ce commerce en millions dedollars annuellement.

5.2.2.3. In troduc t ion d ’Espèces Exot iques

L’introduction de plantes et d’animaux envahissants est de loin la menace la plus sérieuse pour la faune et flore indigènesdans les petites îles de cette zone prioritaire. Des animaux féraux introduits et des espèces de gibier ont fait beaucoup dedommages à la flore des îles qui n’ont aucune défense contre les cochons (Sus scrofa), chèvres, vaches, daims (Cervus

timorensis), lapins et lièvres (Oryctolagus cuniculus et Lepus nigricollis), rats ( Rattus rattus), singes ( Macaca fascicularis) etescargots terrestres géants d’Afrique ( Achatina fulica et  Achatina panthera) qui les dévorent ou les piétinent. Les forêtshumides semblent plus souvent victimes que les forêts sèches de l’invasion et la dégradation par des espèces exotiques.

Tableau 5.20. : Evolution du nombre d’espèces animales menacées selon la catégorisation UICN

Groupe taxonomique Statut de conservation 1996 2000 2003 2004 2006 2007CR na na na 9 9 9

EN na na na 21 21 21Amphibiens

VU na na 2 25 25 25

CR 0 0 0 0 0 0

EN 2 2 2 2 2 2Crustacés

VU 1 1 1 1 1 1

CR na 3 3 3 3 3

EN 4 10 14 14 14 14Gasteropodes

VU 2 5 7 7 7 7CR 1 1 1 1 1 1

EN 0 0 0 0 0 0Insectes

VU 3 3 5 5 4 4

CR 3 3 7 7 6 6

EN 5 9 17 17 16 16Mammiferes

VU 8 12 26 25 26 25

CR nd nd 5 3 3 3

EN nd nd 6 12 12 12Oiseaux

VUnd nd

16 21 21 20Poissons CR 1 1 5 14 13 13

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Groupe taxonomique Statut de conservation 1996 2000 2003 2004 2006 2007

EN nd nd 1 14 15 16

VU 1 3 9 38 44 44

CR 1 1 1 1 1 2

EN 5 5 6 6 6 7Reptiles

VU 11 11 11 11 11 11

CR : En danger critique d’extinction ; EN : En danger ; VU : Vulnérable ; nd : non disponible

Source : UICN Listes Rouge 1996 à 2007 

Tableau 5.21.: Evolution du nombre d’espèces végétales menacées selon la catégorisation UICN 

Statut de conservation 1996 2000 2003 2004 2006 2007

CR nd 1 34 61 60 62

EN 62 62 66 98 96 101

VU 61 61 63 117 118 117CR : En danger critique d’extinction ; EN : En danger ; VU : Vulnérable ; nd : non disponible

Source : UICN Listes Rouge 1996 à 2007 

Divers groupes de chercheurs participent à l’évaluation des espèces selon les critères de l’Union Internationale pour la

Conservation de la Nature permettant ainsi de prioriser leur conservation. Les résultats ont été utilisés pour la priorisation dessites en vue de la mise en place du Système d’Aires Protégées de Madagascar (SAPM).

5.2.3. CONSEQUENCES POUR L’ENVI RONNEMENT ET LE SOCIO-ECONOMIE

La richesse en biodiversité implique la présence d’habitats diversifiés et spécifiques

Tableau 5.22: Occupation du sol en 2005

Type de végétationSuperficie totale

(ha)% de la couverture

terrestre

Mosaïque formation herbeuse - formation herbeuse boisée de plateau 24 668 700 41,67

Formation herbeuse boisée - formation buissonnante 13 573 900 22,93Forêt humide dégradée 5 805 800 9,81

Forêt humide 4 773 700 8,06

Forêt sèche de l'Ouest 3 197 000 5,4

Cultures 2 352 200 3,97

Forêt-fourré sèche épineuse du sud-ouest 1 835 500 3,1

Sols nus / rochers 569 700 0,96

Zones humides 553 900 0,94

Forêt sèche épineuse dégradée du sud ouest 542 700 0,92

Forêt sub-humide de l'ouest 401 000 0,68

Eau 339 700 0,57

Mangroves 243 300 0,41

Formation buissonnante côtière du sud-ouest 176 100 0,3

Forêt de Tapia 131 900 0,22Forêt littorale 27 400 0,05

Forêt humide de l'ouest 7 200 0,01

Source : Atlas de végétation de Madagascar - 2007 

La dégradation de l’environnement entraîne une disparition des espèces

Tableau 5.23 : Liste des espèces phares des sites identifiés dans le cadre de AZE

Nom du site Groupe Famille Nom scientifique Observation

RS Ambohitantely Amphibiens Microhylidae Stumpffia helenae

Forêt AmpitambeMammifères Nesomyidae

 Eliurus penicillatus

Zone nonprotégée

PN Andohahela Amphibiens Mantellidae  Mantidactylus microtis

PN Andringitra Amphibiens Mantellidae  Mantidactylus madecassusMammifères Nesomyidae  Macrotarsomys ingensPN Ankarafantsika (et SF

Ampijoroa) Mammifères Cheirogaleidae  Microcebus ravelobensis

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Nom du site Groupe Famille Nom scientifique Observation

Amphibiens Mantellidae Boophis williamsi

Zone nonprotégéeMassif Ankaratra

Amphibiens Mantellidae  Mantidactylus pauliani

Anosy MountainsAmphibiens Microhylidae

 Anodonthyla rouxae

Zone nonprotégée

PN Baie de Baly Reptiles Testudinidae Geochelone yniphora

Forêt de DarainaMammifères Indriidae

Propithecus tattersalli

Zone nonprotégée

Forêt de Fierenana Amphibiens Microhylidae Scaphiophryne boribory

Amphibiens Mantellidae Mantella expectata

Zone nonprotégéePN Isalo

Amphibiens Microhylidae Scaphiophryne gottlebei

Oiseaux Podicipedidae Tachybaptus rufolavatusLac AlaotraOiseaux Anatidae  Aythya innotata

Mammifères Muridae  Hypogeomys antimena

Amphibiens Mantellidae  Aglyptodactylus laticepsForêt de Menabe

Reptiles Testudinidae Pyxis planicauda

PN et RS Montagne d'Ambre Oiseaux Muscicapidae  Monticola erythronotus

Amphibiens Microhylidae Platypelis alticolaZone de TsaratanànaAmphibiens Microhylidae Plethodontohyla guentherpetersi

RNI Tsimanampetsotse Mammifères Eupleridae Galidictis grandidieri

 AZE : Alliance for Zero Extinction, Source : http://www.zeroextinction.org/ 

Les sites identifiés dans le cadre de AZE sont des sites protégés qui constituent les dernières refuges à une ou plusieursespèces catégorisées dans la liste rouge UICN (critères 2004) comme étant en danger ou en danger critique d’extinction.Les services fournis par les écosystèmes et notamment la biodiversité sont divers et ont été pratiqués par la société depuis desmillions d’années. Malheureusement, ils ont été sous-évalués par la société. En effet, la majorité de ces services ne sont pasofficiellement commercialisés. Les changements ne sont donc pas alarmants.L’homme a toujours utilisé directement les organismes qui vivent en milieu sauvage. La plupart d’entre eux sontcommercialisés.En général les services des écosystèmes et notamment la biodiversité supportent la vie notamment par la détoxification etdécomposition des déchets, la pollinisation, la dissémination des graines, la maintenance de la biodiversité…Les études et recherches effectuées ont montré que 236 espèces de plantes sont utilisées à Madagascar. Les principales

utilisations sont la consommation (107 espèces), les bois d’œuvre et de construction (81 espèces), une vingtaine d’espècespour les huiles essentielles et huiles végétales… (Source : http://database.prota.org/ ) 

 

Tableau 5.24: Les superficies officielles des aires protégées du réseau des parcs nationaux et réserves de Madagascar

N° Région Nom Date de création Catégorie Superficieofficielle (ha)

PARCS NATIONAUX

Anosy Andohahela 07.08.97 II 76 020Haute Matsiatra Andringitra 19.10.98 II 31 160Boeny Ankarafantsika RNI : 01.06.66 II 130 026 Boeny Baie de Baly 18.12.97 II 57 142Melaky Bemaraha partie Sud 07.08.97 II 72 340 Ihorombe Isalo 19.07.62 II 81 540Menabe Kirindy - Mitea 18.12.97 II 72 200Analanjirofo Mananara-Nord 25.07.89 II (VI) 24 000Alaotra Mangoro Mantadia 11.01.89 II 15 500 Sava Marojejy 19.05.98 II 60 050Sava, Analanjirofo Masoala 02.03.97 II 210 000 Atsimo Atsinanana Midongy du sud 18.12.97 II 192 198Diana Montagne d'Ambre 28.10.58 I a 18 200Vatovavy Fitovinany,Haute Matsiatra

Ranomafana 27.05.91 II 41 000

Atsimo Andrefana Tsimanampetsotsa RNI : 01.06.66 I a (II) 43 200Boeny Tsingy de Namoroka RNI : 01.06.66 I a (II) 22 227 Analanjirofo, Alaotra Zahamena 07.08.97 II 42 000

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N° Région Nom Date de création Catégorie Superficieofficielle (ha)

MangoroAtsimo Andrefana Zombitse/Vohibasia 18.12.97 II 36 030

RESERVES NATURELLES INTEGRALES

Melaky Bemaraha partieNord

01.06.66 I a 85 370

Atsinanana Betampona 31.12.97 I a 2 228Diana Lokobe 31.12.27 I a 740Diana Tsaratanàna –

Manongarivo31.12.27 I a 48 620 

Analanjirofo, AlaotraMangoro

Zahamena 01.06.66 I a 22 000

RESERVES SPECIALES

Analanjirofo Ambatovaky 28.10.58 IV (I a) 60 050Melaky, Menabe Ambohijanahary 28.10.58 IV 24 750Analamanga Ambohitantely 12.02.82 IV 5 600Alaotra Mangoro Analamazoatra 21.06.70 IV (II) 810Diana Analamerana 20.02.56 IV 42 000Menabe Andranomena 28.10.58 IV 6 420Sava Anjanaharibe-Sud 28.10.58 IV 32 090Diana Ankarana 20.02.56 IV (II) 18 225Melaky Bemarivo 10.09.56 IV 11,570

Atsimo Andrefana Bezaha Mahafaly 04.06.86 IV 600Sofia Bora 20.02.56 - 4 841Androy Cap Sainte Marie 24.10.62 IV 1 750Diana Forêt d'Ambre 28.10.58 II 4 810Ihorombe, Anosy Kalambatritra 24.04.59 IV 28 255Betsiboka Katsijy 10.09.56 IV 19 800Atsinanana Mangerivola 28.10.58 IV 11 900Melaky Maningoza 20.02.56 IV 7 900Atsimo Atsinanana Manombo 05.12.62 IV 5 320Diana Manongarivo 20.02.56 IV 32 735Sofia Marotandrano 20.02.56 IV 42 200Analanjirofo Nosy Mangabe 14.12.65 IV (II) 520Ihorombe Pic d'Ivohibe 16.09.64 IV 3 453Sofia Tampoketsa

Analamaitso28.10.58 IV 17 150

Source :ANGAP 

Remarque : Les superficies des PN Masoala et Mananara Nord comprennent également celles des Parcs marinsSuperficie totale des AP avec Parc Marin (Ha) : 1 699 589

Tableau 5.25 Les Nouvelles Aires Protégées du Système d’Aires Protégées de Madagascar

Nom du site Superficie (ha) Date de signature arrêté

 IRES PROTEGEES DU RESEAU ANGAP

 IRES PROTEGEES BENEFICIANT DE DECRET DEFINITIF

Iles Radama/Sahamalaza 25 973 Mars 2007 IRES PROTEGEES BENEFICIANT DE PROTECTION TEMPORAIRE

Mikea 371 340 Année 2007 IRES PROTEGEES EN COURS D'EXTENSION 

Extension PN Tsimanampetsotsa 61 000 Année 2007Extension Beza Mahafaly 4 000 Année 2007Extension PN Kirindy Mitea 80 000 Année 2008Extension Anjanaharibe 17 000 Année 2008 IRES PROTEGEES HORS DU RESEAU ANGAP

 IRES PROTEGEES BENEFICIANT DE PROTECTION TEMPORAIRE

Lokia- Manambato 70 837 Juin 2005Makira 371 217 Décembre 2005

Ankeniheny-Zahamena 425 000 Décembre 2005Anjozorobe Angavo 52 200 Décembre 2005Menabe Central 125 000 Mars 2006

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Nom du site Superficie (ha) Date de signature arrêté

Ankodida 10 744 Mars 2006Nord Ifotaka 22 256 Mars 2006Ambatotsirongorongo (Forêt de transition) 833 Mars 2006Ambato Atsinanana (Sainte Luce) 747 Mai 2006Mandena 230 Mai 2006Tampolo 675 Juillet2006Bongolava 60 589 Septembre 2006Analalava Forêt, Foulpointe 204 Septembre 2006Corridor Fandriana- Vondrozo 499 598 Septembre 2006

Montagne des Francais 6 092 Septembre 2006Amoron'Onilahy 52 582 Janvier 2007Complexe Andreba 32 Janvier 2007Mahavavy-Kinkony 268 236 Janvier 2007Lac Alaotra 42 478 Janvier 2007 IRES PROTEGEES BENEFICIANT DE PROTECTION TEMPORAIRE EN 2007 

Mahabo Forêt 2 580 Année 2007Ranobe- PK32 148 000 Année 2007Ibity 5 700 Année 2007Massif Vohimena (Tsitongabarika) 80 000 Année 2007FC Tsinjoarivo 13 000 Année 2007

Plateau d'Andatabo 13 000 Année 2007Pangalana Sud 13 000 Année 2007Ambalabe 2 324 Année 2007Angavo 15 000 Année 2007Complexe Zone humide Mangoky Ihotry 297 000 Année 2007 IRES PROTEGEES A CREER EN 2008

Ambodivahibe 14 400 Année 2007/2008Andavakoera- Andrafiamena- Ambohipiraka 80 000 Année 2007/2008Ramainandro 35 000 Année 2007/2008Baie d'Ambaro 89 000 Année 2007/2008Orangea 2 500 Année 2007/2008Ambohijanahary Soaloka 6 170 Année 2007/2008Sud- Ouest Ifotaka 10 000 Année 2007/2008Behara- Tranomaro 56 000 Année 2007/2008Tranomaro- Ambatoabo (corridor entre parcelle 1 et 2Andohahela)

30 000 Année 2007/2008

Petriky 170 Année 2007/2008Complexe Tsimembo Manambolomaty 50 840 Année 2007/2008Bealanana Année 2007/2008Manambolomaty Site Ramsar- 7 491 Année 2007/2008Tambohorano wetlands and Nosy Vao Annee 2007/2008Site Ramsar Torotorofotsy- 9 993 Année 2007/2008Ekintso Ouest Tranomaro 45 000 Année 2007/2008

Tsikoroka 2 000 Année 2008Anadabolava y compris Vohitsomby 7 580 Année 2008Foret Anosibe an'ala 100 000 Année 2008Foret Classee de Manombo 10 650 Année 2008Ankaratra 7 800 Année 2008Analavelona 4 528 Année 2008Foret Littorale de Tampina-Vohibola 2 385 Année 2008Betandraka Année 2008BV Manambolo Année 2008Tsitondroy 5 000 Année 2008Corridor Andohahela- Midongy du Sud 150 000 Année 2008Analamary 1 500 Année 2008Vohitsiandrina 280 Année 2008Itremo 36 040 Année 2008

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Nom du site Superficie (ha) Date de signature arrêté

Vohindefo 12 000 Année 2008Marojejy -Anjanaharibe Sud-Tsaratanana corridor 260 000 Année 2008

UTRES ZONES PRIORITAIRES

Crateres et lacs de Nosy beAntanifotsy 1 127 MBG (2008-orphan sites)Ouest d'Andarafia madinika 1 147 MBG (2008-orphan sites)Pointe a Larree 1 633 MBG (2008-orphan sites)Anjombalava 1 122 MBG (2008-orphan sites)Makirovana 5 417 MBG (2008-orphan sites)

Baie de Mahajamba 119 211 MBG (2008-orphan sites)Angodoka 11 463 MBG (2008-orphan sites)Middle Mangoky 54 878 MBG (2008-orphan sites)Sorata 28 436 MBG (2008-orphan sites)Fanambana 3 982 MBG (2008-orphan sites)Vohipaho 3 977 MBG (2008-orphan sites)Marovoalavo 105 000Ampasimamitaka 2 000Vohimena 10 000Forêt littorale d'Antaimby-AmbahyNosy Varika 1 922

Ampasindava 352cpx Baie de Rigny 9 400Sahafary 1 209Ambohipiraka 538Ilevika 1 054Ile Sainte-Marie 1 185Mahatsara 293Antetezana 507Bobakindro 6 118Ampasindava presqu'ile 56 521Tsitanandro 8 027Ambereny 20 987Kamoro 5 521Ambatofinandrahana 37 341Herea 11 835Besanira 58 394Anena 23 502Ampamalora 18 296Ambalimby Menabe partie Nord 93 035Ambila Lemaitso 1 303Nankinana 2 196Ambatobiribiry 622Ambanitazana (table basaltique) 247

Anivorano Brickaville 1 779Maniry 1 118Source : DGEEF 

La superficie des nouvelles aires protégées terrestres mises en place jusqu’en 2007 (y compris les sites avec arrêtétemporaire) est de 2 241 860 ha, celle des zones humides est de 677 812 ha et la superficie des aires protégées marines misesen place jusqu’en 2007 est de 14 400 ha

Carte 5.3 : Répartition des Aires Protégées

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Parmi les 47 Parcs Nationaux au service du tourisme durable et gérés par ANGAP, les 10 PNimportants seront présentés dans ce rapport.

Le PN Andasibe Mantadia :

Localisation : Le PN Andasibe se trouve dans la Région Alaotra Mangoro de Longitude 48°24' et latitude 18°46Le parc est constitué par deux aires protégées, la Réserve spéciale d'Indri d'Analamazaotra et le Parc National de Mantadia.Le tout couvre une superficie de plus de 15.500 haFaune : 11 espèces de lémuriens diurnes et nocturnes dont l'Indri Indri, une variété monogame, des oiseaux, des tenrec, et descaméléons et des grenouilles qui sont uniquesFlore et végétation : plusieurs types de forêts de moyenne altitude sont observés. La végétation luxuriante sont à stratessuccessives et se présente sous forme de strates successives : de grands arbres jusqu'à 30m de hauteur, de fougèresarborescentes, de lichens, d’orchidées épiphytes, de plantes médicinales et lianes sacrées.Attractions touristiques :

  Dans le Parc et Réserve : circuit Indri I, circuit Indri II, circuit Aventure  Dans la Zone périphérique : Réserve Privée de Vakona, Musée Rural d'Andasibe, La Forêt de Maromizaha  Hors zone périphérique : Mausolée à Moramanga, Mausolée à Moramanga, Musée de La Gendarmerie Nationale à

Moramanga, Réserve Privée de Pereiras à Marozevo (élevage de reptiles, insectes, ...), Manambato (Farniente): sitebalnéaire

Le PN Masoala – Nosy Mangabe :

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C'est le plus grand parc de Madagascar, avec une existence de Parc marin et de Réserve spéciale. Sa superficie est de 230 000haLocalisation : Le PN Masoala se trouve dans la Région Analanjirofo dans la presqu’ïle de MasoalaFaune : elle est très variée. On y trouve 10 espèces de lémuriens, 7 espèces de carnivores, 10 espèces d'insectivores, 9espèces de rongeurs, 14 espèces de chauves souris, 90 espèces d'oiseaux terrestres, 60 espèces de reptiles, 44 espèces debatraciens, plus de 500 espèces d'insectes, 23 espèces de poissons d'eau douce et 135 espèces de papillons diurnes. Parmi lesoiseaux, Madagascar serpent eagle (Aigle serpentaire), Red oil (Chouette rouge) et Helmet vanga sont très rares.Flore et végétation : Avec une végétation typique de forêt tropicale humide sempervirente, une mangrove et une forêtpluviale, on y trouve plus de 2400 espèces de plantes. Le Nepenthès est la plus rare.Attractions touristiques :Dans le Parc : cascade, riche en biodiversité faunistique et floristique

Dans la zone périphérique : Site sacré ou lieux de cultes ancestrales (Ambatomasina, Anjanaharibe), Marché artisanale(Vannerie de Maroantsetra), Observation des baleines à bosseDans la RS Nosy Mangabe : Chute d'eau, Ecritures hollandaises, Tombeau Betsimisaraka, Biodiversités faunistiques etfloristiques

Le PN Ankarafantsika :

A l'origine, il était formé de deux Aires Protégées avec une superficie de 61.120 ha, située à l'Ouest et en partie à l'Est de laRN4, la Réserve Forestière d'Ankarafantsika d'une superficie de 75.000 ha. Dans la Réserve Forestière se trouve la StationForestière d'Ampijoroa.

Localisation : Le PN Ankarafantsika se trouve au nord ouest de Madagascar dans la Région BoenyFaune : Ankarafantsika est fortement réputé par sa richesse ornithologique et ses gecko. On dénombre 129 espèces d’oiseaux

(74% d’espèces endémiques), 70 espèces de reptiles (87% d’espèces endémiques), 22 espèces de mammifères (74%d’espèces endémiques).Il existe dans la station forestière d'Ampijoroa un élevage en captivité des tortues rares en voie de disparition: Rere( Erymnochelys madagascariensis), Angonoka (Geochelone yniphora), Kapidolo (Pyxis planicauda) en collaboration avecDWCT

Flore et végétation : La flore du parc est fortement dominée par une végétation de forêt humide et une végétation de forêtsèche. 92,3% des espèces d'arbres sont endémiques contre 84,4% des espèces herbacées. Les deux genres ligneuxprédominants sont Stereospenum et Dalbergia (palissandre). Pachypoduium et autres xérophytes se rencontrent dans deszones sableuses. Les savanes herbeuses situées à l'intérieur de la forêt.

Le PN Andringitra :

Localisation : Le PN Andringitra se trouve en grande partie dans la Région MatsiatraAmbony et une partie dans la Région IhorombeFaune :

Tableau 5.26: Résumé de la diversité faunistique

Classe  Nombre de famille  Nombre de genre  Nombre d’espèce Crustacées  3 3 7Insectes  21 58 genres déterminés

3 genres indéterminés205

Amphibiens  5 10 55Reptiles  5 11 34Mammifères  14 33 54Oiseaux  43 83 106Total  91  201  461 Source : http://www.parcs-madagascar.com/andringitra/index.htm  

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Flore et végétation : Les communautés de plantes du PN d'Andringitra sont exceptionnelles dans la mesure où elles couvrenttrois distinctes zones floristiques : 1) le Domaine de l'Est, ou forêt humide de basse altitude, 2) le Domaine du Centre, ouforêt de montagne, qui se réfère aussi à la forêt de moyenne altitude, et 3) le Domaine des Hautes Montagnes, ou florerabougrie et végétation ouverte de montagne (Humbert 1955)Approximativement 1000 espèces de plantes ont été inventoriée à l'intérieur du parc. Ce chiffre inclut 184 espèces deptéridophytes, parmi lesquelles 38 % sont endémiques de Madagascar. 631 espèces de dicotyledones, 240 espèces demonocotyledones et 2 espèces de gymnospermes sont enregistrées dans le parc (Roger 1996; Lewis et al. 1996)

Tableau 5.27.: Résumé de la diversité floristique

ClasseNombre de

famille Nombre de

genre Nombre d’espèce 

Pteridophyta 24 57 184Pinopsida(gymnospermes)

2 1 2

Liliopsida(monocotylédones)

19 90 240

Magnoliopsida (dicotylédones) 85 226 genresdéterminés37 genres

indéterminés

631

Total 130  411  1057 

Source : http://www.parcs-madagascar.com/andringitra/index.htm  

Attractions touristiques :Dans le parc : circuit asaramanitra (chute d’eau et grotte), circuit diavolana (habitat de Lemur catta), circuit Imarivolanitra(plus haut sommet accessible de la grande île), circuit imaitso (Lémuriens et oiseaux rares), circuit isahavato (pamiers rares,piscine naturelle)En dehors du parc : production de papier antaimoro, grand marché de zébu à Ambalavao, forêt d’Anja (gestioncommunautaire), montagne d’Ambondrombe, champs de vignoble.

Le RS Ankarana :

Source photo : http://www.parcs-madagascar.com/.  

Localisation : La RS Ankarana se trouve au Nord ouest de Madagascar dans la Région Diana.Faune : On y trouve 10 espèces de lémuriens. Entre autres les primates :  Eulemur fulvus,  Lepilemur septentrionalis et

Hapalemur, puis 92 espèces d'oiseaux dont 54 sont endémiques à Madagascar. Le Mesire Varié est un des oiseaux les plusrares du monde. Il y a également 13 espèces de chauve souris, des caméléons, et des crocodiles. Le taux d’endémicité est de2%Flore et végétation : la végétation est typique des plateaux karstiques, avec une forêt sèche saisonnière sur sol basaltique, etune forêt sur sol calcaire et basaltique mélangé, d'une prairie et des plantes envahissantes.Des espèces endémiques comme la famille de Bombacaceae abondent dans cette réserve spéciale. On y trouve desPachypodium, des Euphorbia, Andasonia perrieri, et des Hildegardia. Le taux d’endémicité est de 1%Attractions touristiques :Dans la réserve : La faune et la flore assez riches en espèces ; Le tsingy, résultat combiné de la structure calcaire et del'érosion causée par la pluie (affleurement rocheux en pic) ; Les grottes avec leurs concrétions pittoresques ; Le "Lac Vert" etses tsingy ; La "Perte des rivières" où se perdent les quelques cours d'eau avoisinants en traversant le massif de l'Ankaranad'une manière souterraine pour se déboucher quelque part dans le versant Ouest ou dans le Canal de Mozambique et lesanimaux du monde obscur (chauve-souris, poissons aveugles et autres...)Dans la zone périphérique : Faune, flore à espèces diverses et le tsingy ; La valeur culturelle et histoire du RoyaumeAntakarana

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Hors zone périphérique : Les Antakarana et leur façon de vivre ; La valeur culturelle et l'histoire du peuple Antakarana ; Lesdifférents rites Antakarana (Le "Tsangan-tsaina", renouvellement du mât et du drapeau du royaume Antakarana tous les 5 ans- Le "Ziara", cérémonie de visite des tombeaux royaux similaire à celui des musulmans tous les ans - Le "Fisehana" ou"Bain royal" à forte ressemblance à celui pratiqué par les Sakalava du Menabe tous les ans)Sites culturels : Grottes des Rois qui servaient de refuge pour la famille royale fuyant la tentative de l'unification entreprisepar le Roi Merina Radama I ;

Le PN Isalo :

Localisation : le Parc national Isalo est situé au sud ouest de Madagascar dans la Région Ihorombe, entre 22°22 et 22°40latitude sud et 45°11 et 45°23 longitude Est

Source photo : http://www.parcs-madagascar.com , et http://www.minenvef.gov.mg  

Faune : On y trouve 82 espèces d'oiseaux, 33 espèces de reptiles, 15 espèces d'amphibiens, 14 espèces de mammifères dont 7primates entre autres, le Lemur Catta " Maky ", le Propithecus verreauxi " Sifaka ", Eulemur fulvus rufus " Varika ".Flore et végétation : La végétation rupicole abondante sur l'ensemble du parc avec des espèces de pachypodes, d'aloès etd'euphorbes. Les autres types de formations végétales sont la forêt ripicole, la forêt sclérophylle et la forêt sèche sur solsalluvionnairesOn dénombre 99 familles avec 220 genres et 340 espèces. 2 familles endémiques de Madagascar sont identifiées dans laRégion : Sarcolaenaceae (6 genres) ; Sphaerosepalaceae (1 genre et 3 espèces). Au total 238 sur les 340 espèces végétales

identifiées sont endémiques (70%). Le genre Tapia, Uapaca bojeri est aussi trouvé dans le Parc

Attractions touristiques :Dans le parc : circuit piscine naturelle ; circuit les canyons des rats et des makis ; circuit namaza ; circuit le malaso ; circuit lagrotte des portugais et la forêt de SahanafaDans la zone périphérique : rivière Ihazofotsy avec ses caïmans ; Ilakaka avec l'exploitation de saphir ; les villages lors desphénomènes de possession (bilo) ou autres cérémonies traditionnelles telle que la circoncision

Le PN Andohahela :Localisation : le Parc national Andohahela est situé au sud Est de Madagascar dans la Région Anosy

Faune : Les espèces de lémuriens diurnes dominent dans cette région, dont le Propithecus verreauxi verreauxi ,  Eulemur 

 fulvus collaris,  Hapalemur griseus meridionalis et  Lemur catta. Pour les espèces nocturnes, il y a les Microcebus, les

Lepilemur, le Cheirogaleus major , l' Avahi laniger , et le Daubentonia madagascariensis.Flore et végétation : Deux types de formations générales distinctes avec à la partie Est la forêt pluviale et la partie ouest lebush épineux sub-aride. Entre les deux parcelles, une formation forestière de transition. Il a été noté une espèce floristiqueendémique de la Région, Dypsis decaryi (palmier trièdre)

Attractions touristiques :Dans le parc : site de Tsimelahy, site de Malio, site d’Ihazofotsy, site de MangatsiakaDans la zone périphérique : manifestations socioculturelles, produits artisanaux, ethnotourisme, centre d’interprétationHors zone périphérique : plage, forêt littorale, sites culturels (stèles Antanosy, tombeaux Antandroy, fabrication d’armestraditionnels, vente de bijoux en argent)

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Source photo : http://www.parcs-madagascar.com  

Le PN Tsimanampetsotsa :

Localisation : le Parc national Tsimanampetsotsa est situé au sud Ouest de Madagascar dans la Région Atsimo Andrefana

Source photo : http://www.parcs-madagascar.com.  

Faune : environs 122 espèces ont été inventoriées dans le PN. Les espèces endémiques du PN sont Typhleotris

madagascariensis (vivant dans les grottes), Charadrius thoracicus ou gravelot de Madagascar et Galidictis grandidieri 

Tableau 5.28: Richesse spécifique faunistique du PN Tsimanampetsotsa 

ESPECES  NOMBRE 

Lémuriens  03 Petits mammifères  09 sanglier  01 Chauves souris  01 Oiseaux  72 Reptiles  34 Amphibiens  01 Poisson  01 Source http://www.parcs-madagascar.com/tsimanampetsotsa/climat.htm#faunist   

Flore et végétation : Les types de formation végétale dans le PN Tsimanampetsotsa sontLe fourré xérophile à  Alluaudia comosa et Euphorbes coralliformes sur le plateau calcaire, formant une végétation denseinextricable avec beaucoup d'espèces buissonnantes microphiles et à rameaux courts

La forêt dense sèche décidue à  Didierea madagascariensis sur sables roux, comportant une strate supérieure atteignant 10 à12 m de haut .Le fourré xérophile à Euphorbia stenoclada sur sables dunaires, formation arbustive dense de 3 à 4 m de haut, avec beaucoupd'autres espèces épineuses Fourré à  Alluaudia montagnacii et  Adansonia fony,  Didierea trollii, Pachypodium lamerei,

 Euphorbia plagiantha,  Tetrapterocarpon geayi, Kalanchoe beharensis, Commiphora monstruosa,  Euphorbia millii, Xerophyta dasylirioides, Acacia sp, Dichrostachys sp, Croton sp, Lemuropisum edule, AcanthaceaeAttractions touristiques :Dans le Parc : circuit Tsiamaso, circuit emande, circuit Andalamaike, circuit AndakaDans la zone périphérique : plage d’Ambola, avens d’AnataikeSites culturels : tombeaux, système funéraire tanalana

Le PN Ranomafana :

Localisation : le Parc national Ranomafana est situé au sud Est de Madagascar dans la Région Vatovavy FitovinanyFaune : La faune et la flore du Parc National Ranomafana sont parmi les plus diverses et uniques du monde. Le Parc présenteun taux d’endémisme élevé, non seulement au niveau générique et spécifique mais quelquefois au niveau des familles.

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Ils sont composés de Mammifères (12 espèces de lémuriens, 6 espèces de carnivores, 11 espèces d’insectivores, 8 espèces deChiroptères, 6 espèces de rongeurs), 114 espèces d’oiseaux, 36 espèces de reptiles, 41 espèces d’amphibiens, 6 espèces dePoissons

Source photo : http://www.parcs-madagascar.com

Flore et végétation : La forêt de Ranomafana est du type forêt pluviale. Avant la création du Parc elle a fait encore l’objetd’une exploitation forestière de type sélectif. Seule la partie Est, éloignée de l’axe routier, est encore considérée comme de laforêt primaire. La strate arborée est caractérisée par de nombreuses plantes de la famille des Apocynaceae, Euphorbiaceae etRubiaceae, Dypsis sp et Phloga sp de la famille des Palmae sont également fréquents. Les épiphytes les plus communs sont

 Asplenium nidus de la famille des Aspleniaceae et des orchidées des genres Bulbophyllum et Eulophiella. De vastes zones deforêt secondaires sont occupées par Psydium cattleyanum de la famille des Myrtaceae.

Attractions touristiques :Dans le parc : circuit varibolo (complexe Edena, complexe Varibolomena), circuit des varijatsy (complexe Vatoharanana,complexe Vohibato), circuit Sahamalaotra, circuit Vohiparara (complexe Kidonavo, complexe Andranonaito), circuitSoarano (complexe Ranomena, complexe Vohimeva)Dans la zone périphérique : Centre d’interpétation environnementale et du Kianja Maitso, lieu d’éducation pratique surl’environnement à Ranomafana ville – points de vue autour de Ranomafana : Andriamamovoka, Riana vue, Cascade view …- Circuits ethnotouristiques – Station thermale de Ranomafana …

Le PN Bemaraha :C'est un Parc national, classé patrimoine mondial de l'UNESCO en 1990

Source photo : http://www.parcs-madagascar.com.

Localisation : Le PN Bemaraha se trouve à l’ouest de Madagascar dans la Région MelakyFaune : on dénombre au moins 11 espèces de Lémuriens dont le Sifaka ou Propithecus verreauxi deckeni,  Lemur fulvus

rufus, le tilitilivaha ou  Microcebus murinus, le aye-aye – deux espèces de « fosa » et des chauve-souris – 140 espècesd’oiseaux résidents ou migrateurs – 13 espèces d’Amphibiens – une cinquantaine d’espèces de reptiles dont les Uroplatus etles Brookesia, les crocodiles du Nil ou Crocodylus niloticus Flore et végétation : L’allure générale de la végétation est celle d’une forêt dense sèche entrecoupée de savanes. Les types devégétation peuvent être très sèches sur les dalles calcaires ou humides dans les canyons et en bordure de cours d’eau. La flored’Antsingy typiquement tropophile appartient à la série à Dalbergia, Commiphora et HildegardiaOn dénombre 430 espèces végétales dans le parc dont 85% sont endémiques. Un inventaire floristique dans la forêt deTsimembo a permis de dénombrer 261 espèces dont Hazomalania voyroni. 7 espèces de mangroves ont été inventoriées

Attractions touristiques

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Dans le parc : les circuits d’Andoany et d’Ankeligoa, le circuit des gorges de la Manambolo, le circuit d’Anjohimanintsy, lecircuit d’AndamozavakyAux alentours des aires protégées : le paysage, les barea, les sépultures, le tromba, le moraingyLa mise en place de ces aires protégées permet la conservation des habitats et des espèces faunistiques et floristiques dans cessites. Ainsi, l’analyse des résultats des inventaires effectués par groupe taxonomique a permis de dénombrer 248 espècesendémiques présentes dans les aires protégées (Source : Groupe taxon / SAPM)

Carte 5.3: Les sites d’intervention de DWCT et les espèces objets de conservation

Source : DWCT 

▲AmpijoroaBaly Bay▲ 

Menabe wetlands▲ 

▲ 

▲ 

▲Lake Alaotra

Bandro - Alaotran gentle lemur

Angaka- Meller’s duck

endemic fish  

Varijatsy – black and white ruffed

lemur

White collared lemur

Angonoka – plowshare tortoise

Rere – side-necked turtle

Mireha – Madagascar teal

Lake Ambondrobe

Lake Begogo - Maombe

Vositse – giant jumping rat

Kapidolo – flat tailed tortoise

Central Menabe

PN Kirindy

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Tableau 5.29: Evolution de la superficie des écosystèmes protégés

Type de végétationSuperficietotale (ha)

Superficieprotégéeavant 2002(ha)

Superficieadditionnelleprotégée à partir de2006 (ha)

Superficietotale protégée(ha)

Superficieprotégéeavant 2002(%)

Superficieadditionnelleprotégée à partirde 2006 (%)

Supetotale(%)

Mosaïque formation herbeuse -formation herbeuse boisée de

plateau 24 668 700 206 100 92 200 298 300 0,84 0,37 1,21 Formation herbeuse boisée -formation buissonnante 13 573 900 197 000 250 600 447 600 1,45 1,85 3,3

Forêt humide dégradée 5 805 800 45 200 97 200 142 300 0,78 1,67 2,45

Forêt humide 4 773 700 796 200 1 063 500 1 859 700 16,68 22,28 38,96

Forêt sèche de l'Ouest 3 197 000 324 800 222 400 547 200 10,16 6,96 17,12

Cultures 2 352 200 35 000 75 500 110 500 1,49 3,21 4,7 Forêt-fourré sèche épineuse dusud-ouest 1 835 500 26 400 55 400 81 800 1,44 3,02 4,46

Sols nus / rochers 569 700 10 400 23 600 34 000 1,82 4,15 5,97

Zones humides 553 900 4 900 39 700 44 500 0,88 7,16 8,04

Forêt sèche épineuse dégradéedu sud ouest 542 700 26 400 9 100 35 500 4,87 1,68 6,55

Forêt sub-humide de l'ouest 401 000 27 600 0 27 600 6,88 0 6,88

Mangroves 243 300 4 500 34 000 38 500 1,85 13,97 15,83

Formation buissonnantecôtière du sud-ouest 176 100 900 0 900 0,53 0 0,53

Forêt de Tapia 131 900 27 200 0 27 200 20,6 0 20,6

Forêt littorale 27 400 200 3 600 3 800 0,77 13,06 13,83

Forêt humide de l'ouest 7 200 0 0 0 0,3 0 0,3

Source :  Atlas de végétation de Madagascar, 2007 

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Carte 5.5: Les interventions de MBG à Madagascar

Les sites identifiés dans le cadre de AZE sont des sites protégés qui constituent les dernières refuges à une ou

plusieurs espèces catégorisées dans la liste rouge UICN comme étant en danger ou en danger critiqued’extinction selon les critères UICN 2004

Tableau 5.30: Liste des espèces phares des sites identifiés dans le cadre de AZE

Nom du site Groupe Famille Nom scientifique Observation

RS Ambohitantely Amphibiens Microhylidae Stumpffia helenae

Forêt Ampitambe Mammifères Nesomyidae  Eliurus penicillatus Zone non protégée

PN Andohahela Amphibiens Mantellidae  Mantidactylus microtis

PN Andringitra Amphibiens Mantellidae  Mantidactylus madecassus

Mammifères Nesomyidae  Macrotarsomys ingensPN Ankarafantsika (et SFAmpijoroa) Mammifères Cheirogaleidae  Microcebus ravelobensis

Amphibiens Mantellidae  Boophis williamsi Zone non protégéeMassif AnkaratraAmphibiens Mantellidae  Mantidactylus pauliani

Anosy Mountains Amphibiens Microhylidae  Anodonthyla rouxae Zone non protégée

PN Baie de Baly Reptiles Testudinidae Geochelone yniphora

Forêt de Daraina Mammifères Indriidae Propithecus tattersalli Zone non protégée

Forêt de Fierenana Amphibiens Microhylidae Scaphiophryne boribory

Amphibiens Mantellidae  Mantella expectata Zone non protégéePN IsaloAmphibiens Microhylidae Scaphiophryne gottlebei

Oiseaux Podicipedidae Tachybaptus rufolavatusLac AlaotraOiseaux Anatidae  Aythya innotata

Mammifères Muridae  Hypogeomys antimena

Amphibiens Mantellidae  Aglyptodactylus laticepsForêt de MenabeReptiles Testudinidae Pyxis planicauda

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Nom du site Groupe Famille Nom scientifique Observation

PN et RS Montagne d'Ambre Oiseaux Muscicapidae  Monticola erythronotus

Amphibiens Microhylidae Platypelis alticolaZone de TsaratanànaAmphibiens Microhylidae Plethodontohyla guentherpetersi

RNI Tsimanampetsotse Mammifères Eupleridae Galidictis grandidieri

 AZE : Alliance for Zero Extinction

Source : http://www.zeroextinction.org/ 

5.2.4.7.3. Promotion de l’Ecotourisme

Les Aires Protégées du Réseau des Parcs Nationaux de Madagascar et gérés par l’ANGAP sont des sitesécotouristiques. L'ANGAP restitue les 50% des Droits d'Entrée dans les Aires Protégées (DEAP) perçues àl'entrée des Parcs pour les communautés de la Zone Périphérique sous forme de financement de micro-projets.Ces fonds constituent une opportunité considérable pour véhiculer l'importance de la conservation du ParcNational et le développement des communautés locales.Pour chaque site, des espèces cibles de conservation font l’objet de suivi écologique

Tableau 5.31: Evolution du nombre de visiteurs des Aires Protégées 

AnnéeTouristesétrangers

Touristesnationaux Efts & élèves Total Cinéastes-chercheurs-étudiants Total

1992 4619 1050 104 5773 125 5898

1993 10985 2851 779 14615 347 14962

1994 12702 3411 731 16844 574 17418

1995 20747 8033 1439 30219 6206 36425

1996 25366 10890 2532 38788 3146 41934

1997 31055 11008 1270 43333 7007 50340

1998 41356 15380 3104 59840 10167 70007

1999 49848 16406 4007 70261 10499 80760

2000 51956 17115 3683 72754 13654 86408

2001 60549 17930 4903 83382 16398 997802002 8119 6059 1863 16041 5303 21344

2003 44049 17365 4959 66373 21786 88159

2004 57190 20900 4615 82705 18397 101102

2005 71526 19201 15965 106692 0 106692

2006 76876 22522 8896 108294 0 108294

2007 20944 9051 1878 31873 0 31873Source : ANGAP

Graphique 5.3. : Statistique de visiteur par type par année

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CONTRIBUTION A LA CONSERVATION DES RESSOURCES GENETIQUES D’ESPECES ET DE

VARIETES DE LA FLORE, DE LA FAUNE, DES SEMENCES LOCALES L’agriculture peut contribuer à la conservation de la biodiversité en entretenant des variétéssauvages particulières de faune ou de flore qui n’ont pas tous uniquement une valeuréconomique ou scientifique, mais également des atouts récréatifs comme les fermes d’élevagede crocodiles ou de tortues ou les jardins de collection botanique privées.Des recherches génétiques en vue d’amélioration variétale sont effectuées par le Centre

National de Recherches Appliquées au Développement Rural. Tableau 5.32. : Les recherches génétiques

Spéculations Produits de la rechercheAvantage par rapport àl'existant

Impact sur le développement

ArachideVariétés améliorées (Fleur11)

Résistante à la sécheresseAugmentation de la productiondans les régions à sécheresse(semi-arides).

Au niveau de certainesspéculations

Des référentiels techniquesd’analyse-diagnostic etéconomique des régions

Disponibilité desinformations sur l’évolutionde la situation socio-économique régionale

Des outils d’aide à la décisionrelevant des informations axéessur : le court terme, le moyenterme, le long terme

Bovins

Méthode de fabrication deblocs mélasses-urée pourl’alimentation des vacheslaitières en saison sèche.Race laitière Manjan’i Boinapour les régions de bassealtitude

L’utilisation des blocsmélasses urée encomplément dansl’alimentation des vacheslaitières permet un gain de 2à 3 l de lait/j et un gainpondéral, en saison sèche,période pendant laquelle lepâturage est de mauvaisequalité et insuffisant.

Augmentation de la productionen saison sèche. Augmentationdu revenu. Augmentation de laproduction

Canne à sucre / Fabrication d’alcool debouche traditionnel.

Technologie de fermentationet de distillation

- Normalisation de la qualité

de l’alcool de bouchetraditionnelle. -Augmentation de laproduction d’alcool éthyliquepour les besoins médicaux

idem

Coton D 388-8Bon producteur dans le SudOuest de Madagascar

Augmentation de 2 à 3 pointsdu rendement à l’égrenagepermet un gain de plusieurscentaines de tonnes de fibres

Coton -Sicacala SJ1 Meilleur rendement en fibre

Augmentation de 2 à 3 pointsdu rendement à l’égrenage

permet un gain de plusieurscentaines de tonnes de fibres

Coton - CS 50Qualité exceptionnelle de lafibre

Augmentation de 2 à 3 pointsdu rendement à l’égrenagepermet un gain de plusieurscentaines de tonnes de fibres

FlemingiaCulture en banquettes entreles lignes de caféiers

Faible coût d'entretien. Pasbesoin d'apport de fertilisants

Augmentation du revenu despaysans par réduction du coûtde production

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Spéculations Produits de la rechercheAvantage par rapport àl'existant

Impact sur le développement

Foresterie

• Lexique des espècesforestières de valeuréconomique : nomsvernaculaires et utilisation

des bois

• Promotion des espècesforestières inconnues oudélaissées par les utilisateursde la ressource (exploitants etconsommateurs).• Filièresprofessionnalisées pour les

"produits bois et produitssecondaires" et "non ligneux"- Économie dans latransformation

• Atténuation significative del'écrémage des formationsnaturelles. • Protection,conservation et exploitation desressources forestières assurées .

• Développement forestierdurable

Foresterie• Verger à graines d'espècesforestières sélectionnées

• Espèces adaptées auxconditions locales dereboisement

• Développement forestierdurable

Foresterie• Techniques agro-forestiersd'aménagement des bassinsversants

• L'aménagement des tanetyest précédé d'unembroussaillement ligneux(acacias arborescentsaméliorateurs de la fertilitédes sols)

• Conservation des sols contrel'érosion et mise en valeurdurable des sols des tanety(pour cultures vivrières et

agroforestières)

Foresterie

• Techniques nouvelles deproduction de plantsforestiers pour lereboisement des tanety etsavanes

Plants prêts à planterrobustes et résistant à laconcurrence des herbacéespar rapport aux petits plantsen boulettes d'argile et engodets plastiques

• Recouverture rapide etassurée des sols non boisés -augmentation de la surfaceforestière productive

Foresterie• Techniques de gestion desplantations privéesd'eucalyptus

• Doublement du rendementaprès recépage des hautes etvieilles souchestraditionnelles

• Pérennisation du rendementdes plantations pour boisénergie et de service pourl'approvisionnement desagglomérations urbaines

Foresterie

• Techniques dereconstitution du combustible"charbon de bois" à partir dedéchets de carbonisation

• Augmentation durendement de la productiondu charbon de bois

• Couverture des besoinsurbains en combustiblesligneux, assurée

Foresterie

• Techniquesindustrialisables derécupération et detransformation des sous-produits de bois de pin etd'eucalyptus

• Récupération des sous-produits de bois industriels(gemme - jus pyroligneux)

• Réduction de l'importationdes matières premières pourl'industrie de la colle ou de lacosmétique

HaricotVariétés améliorées aunombre de trois (03) adaptéesaux régions Hautes terres

Rendement plus élevé (30%que les variétéstraditionnelles)

Apport protéinique

Haricot

Variétés tolérantes auxmaladies Carioca, Ikinimba,Bico de Ouro, XAN 78,GLPX 92, Goiano précoce,Carioca, Nain de Kyondo

Plus productif, (rendement de1,2 t à 1,7 t/ha contre 600 à800 kg/ha pour les variétéslocales)

Apport protéinique

Source : http://www.fofifa.mg/resultats.php 

Le projet de conservation in-situ des parents sauvages des plantes cultivées grâce à unemeilleure gestion de l’information et à des actions sur terrain permettra dans le futur la prisede décision pour des actions de conservation et de développement durable. Ainsi le projettravaille actuellement sur 12 genres dont 5 prioritaires (Dioscorea, Musa, Vanilla, Oryza,Coffea) et environ 118 espèces en traitant et en spatialisant les données relatives aux

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descripteurs biologiques mais aussi les descripteurs relatifs à la conservation ex-situ,l’utilisation, les menaces et les législations.

 

 

L’ichtyofaune Malagasy est caractérisée par un nombre d’espèces relativement faible. Un total d’environ 230espèces a été recensé dans toute l’île incluant les espèces dulçaquicoles, marines et côtières. Les donnéesrelatives au statut et à la distribution des poissons Malagasy sont encore très limitées et de plus, leurs exigencesécologiques sont en générales inconnues. Les poissons restent les groupes de vertébrés les moins étudiés àMadagascar alors qu’ils sont parmi les plus exploités. 64 familles de poissons sont répertoriées dans les zoneshumides Malagasy dont 23 sont communes à celui du continent africain. La distribution des genres et desespèces de poissons à Madagascar est mal connue, plusieurs espèces ayant été découvertes depuis 1989 et desespèces déjà connues ayant été rencontrées en dehors des aires de répartition connues précédemment. Ceslacunes dans la connaissance de l’état actuel du patrimoine piscicole laissent supposer que des populations nonrelevées ont pu disparaître sans laisser de traces.En excluant les espèces marines, euryhalines et exotiques, l’ichtyofaune Malagasy est très riche en formes

endémiques. Le degré d’endémicité est très élevé, environ 97 %, avec deux familles endémiques (Anchariidae etBedotiidae), 13 genres endémiques et 43 espèces spécifiques de Madagascar regroupées en huit familles. Pourla famille des Cichlidae, 9 espèces regroupées dans neuf genres sont endémiques dont deux espèces sont limitéesà quelques localités seulement, Oxylapia polli et Paretroplus maculatus. Pour la famille des Eleotridae, deuxespèces cavernicoles sont très localisées, Typhleotris madagascariensis et Typhleotris  pauliani.

Tableau 5.33: Nombre d’espèces endémiques par famille et leur répartition par Région

Familles Nombre d’espècesendémiques

Répartition par Région (nombred’espèces)

E C NW W SWClupeidae 1 1

Ariidae1

Espèce estuarineAnchariidae 2 2 1Atherinidae 2 2Bedotiidae 11 9 1Mugilidae 1 1Aplocheildae 3 1 1 1Cyprinodontidae 1 1Ambassidae 1 1Teraponidae 1 1Cichlidae 9 1 6 1Gobiidae 2 1Kraemeridae 1 1Eleotridae 7 2 1 1 2Nombre total d’espèces par région 30 3 13 3 2 E : Est - C : Central - NW : Nord-ouest - W : Ouest - SW - Sud-ouest 

Source : Conservation International

La côte Est et la côte Ouest sont les régions les plus riches en poisson. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que cesont les zones où la plupart des fleuves et des rivières finissent leur cours. Sur les 230 espèces vivant àMadagascar, 102 sont présentes sur la côte Est, 101 sur la côte Ouest, 2 sur la côte Nord-ouest, 46 dans la régionEst, 30 au Nord-ouest, 31 au centre, 24 au Nord, 13 au Sud-est, 13 à l’ouest, 11 au Sud-ouest, 8 au Nord-est, 6 auSud, une espèce enregistrée sur toutes les côtes de Madagascar et 27 espèces dont la distribution n’a pas étésignalée.

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 AvifauneMadagascar compte 198 espèces d’avifaune nicheuses non introduites. 64 de ces espèces sont liées aux zoneshumides dont 11 fréquentent les milieux ouverts et 10 les milieux pélagiques. L’endémisme est moindre pour lesespèces liées aux zones humides avec 19 espèces seulement. Parmi les 19 espèces d’oiseaux d’eau, 14 sontconsidérées comme espèces menacées

Tableau 5.34.: Statut et habitat des espèces endémiques menacées de Madagascar 

Espèces Niveau de menace Habitats

Tachybaptus rufolavatus Critique LacsTachybaptus pelzelnii Vulnérable Lacs

 Anas bernieri Menacée d’extinction Lacs, marais, mangroves

 Anas melleri En danger Lacs Aythya innotata Critique LacsSarothrura watersi En danger Marais, marécages

 Amaurornis olivieri En danger Marais, marécages Ardea humbloti En danger Lacs, marais, rivières Ardeola idae En danger Lacs, marais, rivièresCharadrius thoracicus Vulnérable Lacs, estuaires

 Haliaeetus vociferoides Critique Lacs, rivières, zones côtières, mangrovesThreskiornis bernieri En danger Lacs, mangroves, rivièresGallinago macrodactyla Presque menacée Marais

 Rallus madagascariensis Vulnérable Marais

Source : BirdLife International 2004

Les milieux lacustres de l’Est sont importants pour certains oiseaux d’eau endémiques: le Fuligule deMadagascar  Aythya innotata, et le Grèbe castagneux Tachybaptus rufolavatus, sont restreints au lac Alaotra.Ces deux espèces sont menacées d’extinction par la pression de la chasse et le braconnage et la transformation deleur habitat originel. Le Râle de Waters Sarothrura watersi, a été enregistré sur quelques sites seulement(Perinet, Torotorofotsy, Marojejy,...). Le Râle de Madagascar Rallus madagascariensis et la Bécassine malgacheGallinago macrodactyla, sont aussi limités aux zones humides de l’Est.Outre leur importance à l’égard de ces espèces nicheuses, les zones humides Malagasy servent aussi de zone depassage de nombreuses espèces migratrices paléarctiques, ce sont en particulier des limicoles de la famille desScolopacidae et des Charadriidae et de Dromadidae. Elles fréquentent principalement les zones humides côtières,au niveau des estuaires, des mangroves, et les lacs non loin des côtes (Hayman et al. 1986). Parmi ces espèces

citons par exemple le Chevalier aboyeur Tringa nebularia, le Bargette de Terec Xenus cinereus, le Bécasseaucocorli Calidris ferruginea (Scolopacidae), le Drome ardéole Dromas ardeola (Dromadidae) et le Gravelot deLeschenault Charadrius leschenaultii. (Rabarisoa 2005) Madagascar fournit également des sites d’accueil pourles espèces migratrices venant d’Afrique telles la Guifette moustac Chlidonias hybridus (Sternidae), les flamantsPhoenicopterus ruber et Phoeniconaias minor (Phoenicopteridae). Cette dernière est classée parmi des espècesmenacées.De plus, les zones côtières Malagasy (lacs côtiers, estuaires, mangroves, îles et îlots) sont fréquentées par descolonies d’espèces marines de la famille des Sternidae (15 espèces) et des Laridae (2 espèces). Certaines desespèces telles la Sterne caspienne Sterna caspia, la Sterne huppée Sterna bergii, la Sterne voyageuse Sternabengalensis, la Sterne fuligineuse Sterna fuscata nidifient au niveau des îlots (Nosy Manitra, N. Ve, N. Fasy, NBarren,...) (ZICOMA 1999).

 Reptiles

Deux groupes de reptiles fréquentent principalement les zones humides à Madagascar, les tortues et les

crocodiles.Tortues d’eau douceQuatre espèces de tortues appartenant à 3 genres de la famille des Pelomedusidae fréquentent les zones humides:Pelomedusa subrufa, Pelusius subniger , Pelusius  castanoides et  Erymnochelys madagascariensus. Cette

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dernière représente un genre monotypique, endémique de Madagascar, le seul représentant de l’ancien monde dela sous-famille des Podocneminae. ( Henkel & Schmidt 2000, Glaw & Vences 1992)Tableau 5.35.: Statut et habitat des tortues d’eau douce de Madagascar 

Espèces Statut Habitats Distribution

 Erymnochelys

madagascariensis Endémique, endangerd’extinction

zones aquatiqueslargement ouvertescours d’eau lents et lacs

Zones humides côtièresoccidentales. 2 spécimensrencontrés dans les hauts plateauxMalagasy

Pelomedusa

subrufa Eau stagnante, temporaire Le long de la côte Sud et Ouest

entre Tolagnaro et Mahajanga

Pelusios subniger   Cours d’eau lents, lacs etrizières

Zones humides du nord-est deMadagascar de Maroantsetra àNosy Varika

Pelusios castaneus  Lacs, bras mort desrivières et eau stagnante

Zones humides de l’OuestMalagasy et entre Taolagnaro etVatomandry

Source : Conservation International

Crocodiles

Un seul représentant de la famille des Crocodylidae est présent à Madagascar Crocodilus niloticus

madagascariensis, une sous-espèce endémique menacée Malagasy. Autrefois, il fréquentait tous les types dezones humides continentales mais suite à d’intensives activités de chasse, pour la commercialisation de sa peauet la collecte des oeufs, il est devenu rare. La population de crocodiles est estimée à 30.000 individus àMadagascar. Cette espèce semble être bien protégée dans certaines Région à accessibilité difficile comme c’estle cas de la rivière Soahanina (Antsalova) et où des systèmes de protection traditionnelle, fady ou tabou, existentencore, cas du lac Anivorano (Ambilobe), cas des lacs volcaniques du Mont Passot (Nosy Be).

 AmphibiensLe niveau d’endémisme des amphibiens atteint 98 % à Madagascar. Les amphibiens sont des groupes liés à laprésence d’un certain niveau d’humidité. Leur peau est très sensible aux variations des conditions osmotiques dumilieu ce qui favorise ce degré élevé d’endémisme. Selon Glaw et Vences, les Amphibiens Malagasy peuventêtre classés en trois groupes:

−  Groupe 1, faiblement diversifié avec des genres non endémiques, en relation étroite avec labatrachofaune d’Afrique très peu spécifique et qui sont probablement des immigrants récents. Le genrePtychadena est le plus commun à Madagascar. Le genre Tromopterna est commun dans l’ouest. Legenre Heterixalus avec 10 espèces connues est le plus diversifié mais les caractères de ces différentesespèces sont étroitement liés et semblent peu différents de ceux du genre Hyperolius d’Afrique.

−  Groupe 2, également peu diversifié mais avec des genres endémiques non liés à ceux d’Afrique. Cegroupe est surtout représenté par deux sous-familles, celle des Discophinae avec le genre  Discophus etcelle des Scaphiophryninae avec le genre Paradoxophyla (1 espèce) et Scaphiophrine (6 espèces).

−  Groupe 3, hautement diversifié avec des genres endémiques à forte radiation adaptative et représentédans la sous-famille des Mantellinae (Ranidae) et des Cophylinae (Microphylidae). Les niches occupéespar ce groupe sont très diverses. L’espèce Mantella aurantiaca fréquente aussi bien les milieux ouverts(tavy ou marécages) que les forêts relativement humides de la partie Est des Hauts plateaux. L’espèce

 Mantella  Crocea est localisée au niveau des tavy et des lisières des forêts humides de la régiond’Andasibe.

Deux espèces sont officiellement considérées comme menacées à Madagascar: Discophus antongilii et Mantella

aurantiaca (Vulnérables).

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 MammifèresLa faune mammalienne liée au milieu aquatique continental est principalement représentée par le Tenrec

aquatique  Limnogale mergulus, une espèce endémique menacée Malagasy classée comme espèce en danger

d’extinction, et par le Lémurien du lac Alaotra  Hapalemur griseus alaotrensis qui fréquente les massifs de

végétation palustre des abords du lac Alaotra.

 Invertébrés aquatiques

Les crustacés dulçaquicoles

Les crustacés sont d’une importance économique capitale à Madagascar. Quatre familles sont parmi les plus

exploitées, les Potamonidae (Crabes), les Parastacidae (Ecrevisses), les Atyidae et les Palaemonidae. Cette

dernière par le genre Macrobrachium fait l’objet d’une exploitation anarchique.

Les Astacoides (Parastacidae)

Les Astacoides vivent dans des eaux fraîches, claires, au pH acide variant de 4 à 6. Elles sont plus abondantes

dans les régions boisées des zones forestières. Elles sont absentes dans les cours d’eau, les rivières aux eaux

turbides et trop chaudes. Les écrevisses Malagasy vivent entre 600 et 1600m d’altitude, essentiellement dans les

cours d’eau de l’Est et dans certains hauts cours des bassins de l’Ouest.

Le genre Astacoides est endémique de Madagascar avec six espèces

Tableau 5.36. : Statut et distribution des Astacoides

Espèces Statut Distribution

 Astacoïdes caldwelli Données manquantes Nord de Madagascar Astacoïdes granulimanus Données manquantes Sud de Madagascar Astacoïdes crosnieri En danger Bassin de Namorona, Mangoky et

Manampatrana Astacoïdes petiti En danger Sud-Est : Bassin de Manampanihy et de

Manampatrana Astacoïdes madagascariensis Données manquantes Nord de Madagascar Astacoïdes betsileoensis Données manquantes Sud de Madagascar

 Astacoïdes hobbsi Données manquantes Corridor Fandriana-MarolamboSource : Conservation International

Les crabes (Potamonidae)

Les crabes d’eau douce Malagasy appartiennent tous à la famille des Potamonidae. Ils se répartissent en trois

sous-familles: Gecarcinucinae, Hydrothelphusinae et Potamoninae. Seule la sous-famille des Hydrothelphusinae

est endémique de Madagascar. Concernant les genres, deux sont endémiques.

La famille des Potamoninae ne comprend, à Madagascar, que 6 espèces et 4 sous-espèces. Toutefois, dans

certaines localités, une sympatrie entre sous-espèces peut être observée, ce qui remet en question leur statut

subspécifique. Des études systématiques complémentaires sont nécessaires pour les crabes d’eau douceMalagasy. Les crabes dulçaquicoles sont largement répandus dans tous les cours d’eau et les eaux stagnantes ou

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semi stagnantes de la Grande île, pourtant très peu de données sont disponibles quant à la distribution

géographique de chaque espèce.

Les crevettes d’eau douce

Les crevettes d’eau douce Malagasy sont regroupées dans deux familles: les Atyidae et les Palaemonidae. La

pêche se fait sans aucune réglementation, ce qui constitue une menace pour le stock.

Pour les Atyidae, elles présentent 5 genres et 23 espèces. Dans les cours d’eau et rivières Malagasy, le genre

Caridina est le plus adapté. Il est représenté par 18 espèces et 2 sous-espèces, qui sont représentées dans toutes

les régions de Madagascar à partir de 1500 m d’altitude. Sur le plan économique, les Atyidae sont comestibles et

se commercialisent à l’état sec. La pêche se fait sans aucune réglementation, ce qui constitue une menace pour le

stock.

Pour les Palaemonidae, le genre  Macrobrachium prédomine avec 9 espèces économiquement importantes en

raison de leur taille. Les espèces de Macrobrachyum sont distribuées dans les région Est, Sud-est et Sud-ouest de

Madagascar à partir de 1200m d’altitude jusqu’à la côte, mais il existe d’autres espèces de petite taille qui

occupent différents plan d’eau.

L’espèce  Macrobrachyum  rosembergii, a été vraisemblablement introduite, et risque de provoquer desperturbations sur les autres espèces autochtones. Les  Macrobrachyum sont riches en protéines et peuvent se

substituer à la viande. Ils sont commercialisés à l’état sec.

Mollusques dulçaquicoles 

Seule la classe des Gastéropodes compose la faune dulçaquicole Malagasy. Sur les 14 familles africaines, 7

familles seulement sont présentes à Madagascar, réparties sur 17 genres. Ces familles appartiennent à deux

ordres, les Basomatophores et les Mesogasteropodes. Les Basomatophores comprennent 4 familles, 7 genres et

13 espèces tandis que les Mesogasteropodes comprennent 3 familles, 10 genres et 19 espèces. Seul le genre

 Melanatria est endémique de Madagascar.

Insectes aquatiques

L’état de connaissance sur les insectes aquatiques est très limité. Des recherches devraient être effectuées dans ce

domaine.

Tableau 5.37. : Etat de connaissance de groupe d’insectes aquatiques connus

Ordres Richesses Endémicité Distributions Observations

Ephémèroptères 10 familles27 genres et 168 espècesrépertoriées

166 espècesendémiques (98 %)11 genresendémiques (55%)

Relativement vaste

Odonates 6 superfamillesrépertoriées19 genres114 espèces

Endémicitéspécifique 90 %Endémicitégénérique 5 %

La plupart desespèces ne sontconnues que dans uneou 2 localités

Plécoptères Groupe relique àMadagascar avec 1 famille1 genre et 12 espèces

Endémicitéspécifique 100 %Endémicitégénérique 100 %

Massifs montagneuxde l’île et côte Est deMadagascar

DiptèresSimuliidae

1 genre, Simulium

20 espècesEndémicitéspécifique 81 %Endémicité

génerique 0 %

Peu abondants

DiptèresTipulidae

s/f Tipulinae, 11 genres et54 espèces

s/f TipulinaeE.specifique 82 %

Forêt de l’Est et demontagne

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Ordres Richesses Endémicité Distributions Observations

s/f Limoninae, 24 genres et175 espèces s/f Limoninae

E. spécifique 91 %

Hautes terres

DiptèresCulicidae / 

2 sous-familles:Anophelinae et Culicinae10 genres et 118 espèces

1 genre endémique: Ravenalites

E. spécifique 64 %

Eaux stagnantes,mares, fagnes, ...

Vecteurs denombreusesmaladies: fièvre jaunes, paludisme,

dengues....Tricoptères 500-600 espèces~50 genres

Endémicitéspécifique 96 %Endémicitégénérique 10 %

Eaux courantes Interviennent à tousles niveaux du réseautrophiques benthiques / bases de laproductivité des eauxcourantes

Mégaloptères 1 famille Sialidae3 espèces

Endémicitéspécifique 100 %

Groupes les plusprimitifs

 Diversité floristique des zones humides

Madagascar compte environ 8 familles aquatiques appartenant à l’embranchement des Ptéridophytes dans lesclasses de Filicopsida, Lycopsyda et Sphénopsida, et à l’embranchement des Spermaphytes dans la classe desLiliopsida et des Magnoliopsida. Dans la classe des Liliopsida, les familles comportent 92 genres et 284 espèces.La famille des Cyperaceae contient le maximum d’espèces aquatiques avec comme exemple Cyperus

madagascariensis.Aucune famille de plantes aquatiques Malagasy n’est endémique. La seule espèce endémique est Scholleropsis

lutea, appartenant à la famille des Pondeteriaceae.  Eichhornia crassipes appartient aussi à cette famille mais parrapport à Scholleropsis lutea, elle diffère par la structure et la couleur des fleurs qui est jaune, est et caractériséepar ses feuilles dimorphes. Elle se rencontre généralement dans les ruisseaux et les étangs de l’ouest deMadagascar.

Tableau 5.38.: Richesse spécifique des plantes aquatiques de Madagascar de la Classe des Liliopsida et desMagnoliopsida

Classes Familles Richesses Endémicité Observations

Liliopsida Cyperaceae 96 espèces pourCyperus

51 espècesendémiques

Utilisation dans l’artisanat pour laconfection de nattes, paniers,chapeaux...

Aponogetonaceae 11 espèces du genre Aponogeton 

Toutesendémiques

Répartition sur tout le territoireMalagasy

Pandanaceae 14 espèces du genrePandanus connues

Touteendémiques

Surexploitation, utilisation dans lavannerie. Répartition dans toutMadagascar

Magnoliopsida Hydrostachyaceae 30 espèces du genre Hydrostachys 

17 espècesendémiques

Plante ayant l’aspect d’unefougère lycopode. Dans les

rivières et cascades.PodostemonaceaeTristichaceae

5.3.2. PRESSIONS SUR L ES ZONES HUMI DESUn grand nombre de zones humides subissent de sévères pressions, spécialement lorsqu’elles sont exploitéespour l’agriculture et, en particulier, la production de riz. L’agriculture et d’autres pratiques d’utilisation desterres créent aussi des problèmes liés à l’érosion et à la sédimentation du sol ainsi qu’à la pollution par lesfertilisants.Les populations de poissons indigènes ont diminué de manière dramatique suite à l’introduction d’espècesexotiques. Celles-ci comprennent des poissons carnivores et herbivores, prédateurs ou compétiteurs, ainsi quel’envahissante Jacinthe d’eau ( Eichhornia crassipes).La chasse constitue également une pression importante. Combinée avec les menaces mentionnées ci-dessus, ellea abouti à l’extinction probable de deux oiseaux endémiques dont la répartition était restreinte au Lac Alaotra età ses lacs satellites.

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Les principales menaces sur la faune aquatique sont les suivantes :

5.3.2.1. Menaces sur l’ichtyofaune endémique MalagasyL’ichtyofaune constitue l’un des groupes les plus menacés à Madagascar par les points suivants:

−  Disparition de l’habitat naturel par la transformation et l’aménagement des cours d’eau et des plansd’eau pour la pratique de la riziculture irriguée.

−  Modification des caractères physico-chimiques des eaux des cours d’eau par le transport de grandesquantités de sédiments générées par un processus d’érosions issu d’un phénomène de déforestation desbassins versants.

−  Introduction de plantes exotiques telles Eichhornia crassipes entraînant l’eutrophisation des milieuxaquatiques et transformant l’habitat dulçaquicole, le rendant souvent inadapté à la faune originelle.

−  Introduction d’espèces de poissons exotiques qui aboutit à la transformation de l’habitat pour lesespèces phytophages telles Tilapia macrochir , Tilapia melanopleura, à la prédation directe par

 Micropterus salmonoides, Ophiocephalus striatus et à la compétition entre Tilapia ssp et les espècesautochtones.

A Madagascar, sur les 23 espèces de poissons introduites, seule 5 ne sont pas acclimatées. Les introductions dela carpe Cyprinus spp, du Tilapia Tilapia ssp, du Cyprin doré Carrassius auratus et Heterotis niloticus sont trèsréussies. Ces espèces introduites de poissons ont peuplé les différents types d’habitat aquatique en affectant celuides espèces autochtones endémiques.

−  Le braconnage, la chasse et la dénicheuse des jeunes et des oeufs constituent les principaux facteurs dudéclin de certains groupes d’oiseaux aquatiques et marins. Cas de l’Ibis falcinelle Plegadis falcinellus qui devient de plus en plus rare depuis une vingtaine d’années suite à l’intensification de ces pratiques,liées à l’augmentation de la pression démographique humaine.

−  L’introduction des poissons exotiques planctophages, herbivores ou carnivores portant préjudice àcertaines espèces de l’avifaune lacustre en transformant le milieu originel et en favorisant certainesespèces d’oiseaux opportunistes. Cas du Grèbe malgache Tachybaptus pelzelnii aux dépens du grèbecastagneux Tachybaptus rufficollis.

−  La prolifération des d’espèces végétales comme  Eichhornia crassipes rendant certains plans d’eauinadéquats pour certaines espèces d’oiseaux d’eau. Cas de l’Erismature à dos blanc Thalassornis

leuconotus.

−  La taille de la population des tortues d’eau douce est encore mal connue. De plus, leurs aires dedistribution sont très localisées ce qui entraîne leur disparition accélérée par l’action accidentelle desfilets de pêche.

−  Crocodylus niloticus madagascariensis est fortement menacée par la chasse intensive pour sa peau etune diminution probable de sa population dans la nature par la collecte des oeufs destinés à l’élevage.

Le Hapalémur du lac Alaotra Hapalemur griseus alaotrensis est menacé par la destruction de son habitat natureldu à l’exploitation des végétations palustres des abords du lac Alaotra pour l’extension des rizières.

Elles sont encore difficiles à évaluer. Cependant, il est probable que les invertébrés peuplant les cours d’eausavanicoles de l’Ouest Malagasy ont plus de chance de survivre que ceux inféodés les cours d’eau des forêts del’Est, qui pourraient disparaître avec la forêt par l’action des tavy...

Considérant les habitats des oiseaux d’eau, seules six parmi les 10 espèces d’oiseaux d’eau endémiquesmenacées sont intégrées dans le système existant d’aires protégées et sites Ramsar cités auparavant: leHéron de Humblot  Ardea humbloti, la Sarcelle de bernier  Anas bernieri, le Pygargue de Madagascar

 Haliaeetus vociferoides, le Gravelot de Madagascar Charadrius thoracicus, le Grèbe malgache Tachybaptus

 pelzelnii et le Flamant nain Phoeniconaias minor . En général, les sites protégés sont insuffisants pourassurer la conservation de ces espèces.

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-  Compte-tenu des différentes pressions sur les zones humides, L’habitat des autres espèces menacéesendémiques de Madagascar telles le Râle d’Olivier  Amaurornis olivieri, le Grèbe de DelacourTachybaptus rufolavatus, le Héron crabier blanc  Ardeola idae, le Fuligule de Madagascar  Aythya

innotata (s’il en existe encore), le Râle de Waters Sarothrura watersi et le Canard de Meller  Anas

melleri n’est pas inclus dans ces existants systèmes. Ces espèces sont menacées de disparition si aucunemesure n’est prise pour la protection de leur habitat.

-  A part les espèces menacées, il est à noter aussi que les Zones Humides sont des sites de passage et defréquentation de nombreuses espèces migratrices, ce sont particulièrement les limicoles (Scolopacidaeet Charadriidae) qui constituent une partie importante de la diversité biologique mondiale. Ces oiseauxsont très vulnérables car leur migration s’effectue sur de longues distances et ils sont dépendants d’unréseau de Zones Humides dont la superficie diminue graduellement. Madagascar fait partie de ce réseauet héberge un nombre significatif de ces espèces, parmi lesquelles le Bécasseau Sanderling Calidris

 ferruginea, la Bargette de Terek Xenus cinereus, le Gravelot de Leschenault Charadrius leschenaultii etle Drome ardéole Dromas ardeola. Ces oiseaux sont concentrés le long des Zones Humides côtières deMadagascar.

-  Les Zones Humides servent aussi d’habitats naturels pour d’autres groupes taxonomiques dont la viedépend étroitement de ce type d’écosystème. Citons comme exemple la grande tortue d’eau douceMalagasy  Erymnochelys madagascariensis, le Hapalemur du lac Alaotra  Hapalemur griseus

alaotrensis, et de nombreuses espèces de poissons-  Les principales fonctions écologiques des zones humides dénotent leur importance vitale dans certaines

situations et leur incapacité à remplir ces fonctions résulteraient inévitablement à des perturbationspouvant être inimaginables sur le plan non seulement écologique mais aussi social et économique. Lescoûts de réparation de certains dégâts écologiques sont très onéreux (ex : rétablissement des dégâts del’érosion) mais certains dégâts sont mêmes irréversibles, dont les conséquences sont définitivementirréparables (des lits de rivière qui dévient, des infrastructures publiques emportées, parfois des villagesentiers engloutis, perte de vies humaines, …). Il en est par exemple les cas de certaines zones humidescomme les lacs de Tsiazompaniry ou de Mantasoa qui jouent à la fois la fonction de bassins de retenue,de protection de la capitale contre les inondations et de bassin hydroélectrique.

-  Les Zones Humides ont une valeur économique non négligeable tant pour les communautés riverainesque pour le pays entier par les ressources qu’elles comportent. Ces ressources peuvent être soit desproduits naturels (poissons, crabes, plantes médicinales, bois de construction,...) soit des produitsprovenant d’une exploitation particulière (aquaculture, pisciculture, pêche industrielle, riziculture,mines, ...).

-  Une zone humide comme le Lac Alaotra assure à la fois plusieurs fonctions économiques : un bassin deretenue, un bassin d’irrigation, un site de pêche continentale.

-  La gestion des zones humides ne peut se dissocier des besoins économiques vitaux des populationsriveraines puisque la nécessité de subvenir aux besoins vitaux (alimentation, énergie, …) engendrentdes comportements nuisibles de la population à la gestion durable des ressources naturelles

 

5.3.4.1.  IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Les nouvelles catégories UICN se soucient notamment de la conservation de l’ensemble de la

biodiversité unique de Madagascar ; de la conservation du patrimoine culturel malagasy. Ellesintègrent en outre la dimension sociopolitique du développement durable en recherchant

l’élimination de la misère, une certaine indépendance des sociétés et des transformations de

structure

5.3.4.2.  IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES

Une étude de rentabilité des Aires Protégées a été effectuée par la Banque Mondiale et l’AFD

en 2003. Mais cette étude évalue seulement la rentabilité économique, c'est-à-dire une

comparaison entre les avantages économiques (monétaire par rapport au fonds apporté par les

bailleurs pour la gestion des AP et non monétaires apportés par les services environnementaux)

et les coûts économiques de la protection des AP.

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L’application du DEAP – Droit d’Entrée dans les Aires Protégées a permis de collecter plus de

1,06 milliards d’Ariary dont 540 millions d’Ariary (environ 540 millions de US$) ont été alloués

à des projets des communautés locales. De plus l’étude des effets induits des AP par Grenfell en

1994 dans la région de Ranomafana a permis de constater que les DEAP ne constituait que

près de 29% des revenus monétaires totaux de la conservation, car il y a en plus des revenus

indirects (visiteurs à séjour 60% du revenu total soit 2,19 milliards d’Ariary et (visiteurs à

journée 10% soit 365 millions d’Ariary) qui ont permis de développer le secteur de l’hôtellerie,

du transport et des services liées au transport (agence de voyages). En plus la conservation a

généré une création d’emploi (non évaluée) et une opportunité de revenu pour les résidents

locaux.

5.3.4.3. ENJEUX SOCIO ECONOMIQUE DES AP

La création d’AP engendre des restrictions d’accès aux ressources naturelles au détriment des

populations riveraines. Les restrictions envisageables peuvent concerner les activités suivantes :

•  Prélèvement de végétation naturelle pour le charbon de bois•  Chasse de gibiers comme le sanglier, la pintade et les petits mammifères•  Récolte de fibres naturelles pour l’artisanat•  Cueillette de plantes pour la médecine traditionnelle•   Approvisionnement en eau potable•  Prélèvement de bois de construction de maisons•  Pêche marine et continentale•  Pâturage des animaux•  Exploitation de fougères pour les pots fangeons•  Etc…..Un recensement préliminaire au niveau des communes a fait ressortir un nombre de population

vivant aux alentours ou à l’intérieur des AP terrestres et marines à 1 500 000 individus ou plus.

Environ 100 000 individus sont particulièrement touchés par la restriction d’accès à ces ressources.

Ces individus sont principalement des paysans qui cultivent le « voly kotra » et le « herana », qui

récoltent du miel, qui font la chasse aux sangliers et les petits mammifères et qui distillent de l’alcool

traditionnel.

Concernant de l’AP de Marolambo, située dans la Région d’Atsinanana et d’Amoron’i mania, 41

communes rurales et urbaines se trouvent au périphérique de l’AP. Environ 140 000 individus

seront touchés de près ou de loin par la restriction d’accès aux ressources naturelles. Ces individus

sont principalement des paysans qui pratiquent les activités similaires. Dans l’AP elle-même vit une

population locale dans des conditions précaires et dépend uniquement de la cueillette (ressources

naturelles de la forêt) et de la chasse (gibier).

Concernant les AP marines (littoral de Toliara, Nosy Ve, Nosy Hara et Sahamalaza/ Iles Radama),

les communautés affectées sont essentiellement de pêcheurs. Environ 80 000 individus risquent

d’être affectés par la restriction d’accès aux ressources marines.

Tableau n° 5.39. : Extension des AP formelles 

Catégorie Nombre

de sites

Superficie

(ha)

Mise en

place

Population

riveraine

estimée

Fokontany

riverains

estimés

 AP ANGAPexistantes début

39 1 612 000 Avant PE3 - -

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PE3

 AP ANGAP

Extension AP

existantes

11 359 000

ha

Pendant PE3 60000 75

Création AP

 ANGAP Mikea

1 371 340 ha Pendant PE3 128 000 160

Création AP

 ANGAP

Marolambo

1 70 000 ha Pendant PE3 112 000 140

Création AP

marines ANGAP

3 288 040 ha Pendant PE3 72 000 90

NAP 2005 4 919 000 ha 2005 183 000 229

NAP 2006 15 1 080 000 ha 2006 268 000 335

NAP > 2007

avec promoteur

47 1 619 000 ha

(estimé)

>2007 496 000 620

NAP > 2007 sans

promoteur

38 595 000 ha

(estimé)

>2007 294 000 368

NAP Marines 4 325 000 ha

(estimé)

>2007 78 000 97

Total 163 7 238 380 ha 1 691 000 2 114

5.3.4.3.  . ZONES HUMIDES

Considérant les habitats des oiseaux d’eau, seules six parmi les 10 espèces d’oiseaux d’eau

endémiques menacées sont intégrées dans le système existant d’Aires Protégées et sites Ramsar cités

auparavant: le Héron de Humblot Ardea humbloti , la Sarcelle de bernier Anas bernieri , le Pygargue de

Madagascar Haliaeetus vociferoides, le Gravelot de Madagascar Charadrius thoracicus, le Grèbe

malgache Tachybaptus pelzelnii et le Flamant nain Phoeniconaias minor . En général, les sites protégéssont insuffisants pour assurer la conservation de ces espèces.

Compte-tenu des différentes pressions sur les zones humides, L’habitat des autres espèces menacées

endémiques de Madagascar telles le Râle d’Olivier  Amaurornis olivieri , le Grèbe de Delacour

Tachybaptus rufolavatus, le Héron crabier blanc  Ardeola idae , le Fuligule de Madagascar  Aythya

innotata (s’il en existe encore), le Râle de Waters Sarothrura watersi  et le Canard de Meller  Anas

melleri n’est pas inclus dans ces existants systèmes. Ces espèces sont menacées de disparition si aucune

mesure n’est prise pour la protection de leur habitat.

 A part les espèces menacées, il est à noter aussi que les Zones Humides sont des sites de passage et defréquentation de nombreuses espèces migratrices, ce sont particulièrement les limicoles (Scolopacidae et

Charadriidae) qui constituent une partie importante de la diversité biologique mondiale. Ces oiseaux

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sont très vulnérables car leur migration s’effectue sur de longues distances et ils sont dépendants d’un

réseau de Zones Humides dont la superficie diminue graduellement. Madagascar fait partie de ce

réseau et héberge un nombre significatif de ces espèces, parmi lesquelles le Bécasseau Sanderling

Calidris ferruginea, la Bargette de Terek Xenus cinereus, le Gravelot de Leschenault Charadrius

leschenaultii et le Drome ardéole Dromas ardeola. Ces oiseaux sont concentrés le long des Zones

Humides côtières de Madagascar.

Les Zones Humides servent aussi d’habitats naturels pour d’autres groupes taxonomiques dont la viedépend étroitement de ce type d’écosystème. Citons comme exemple la grande tortue d’eau douce

Malagasy Erymnochelys madagascariensis, le Hapalemur du lac Alaotra Hapalemur griseus alaotrensis,

et de nombreuses espèces de poissons

Les principales fonctions écologiques des zones humides dénotent leur importance vitale dans certaines

situations et leur incapacité à remplir ces fonctions résulteraient inévitablement à des perturbations

pouvant être inimaginables sur le plan non seulement écologique mais aussi social et économique. Les

coûts de réparation de certains dégâts écologiques sont très onéreux (ex : rétablissement des dégâts de

l’érosion) mais certains dégâts sont mêmes irréversibles, dont les conséquences sont définitivement

irréparables (des lits de rivière qui dévient, des infrastructures publiques emportées, parfois des villagesentiers engloutis, perte de vies humaines, …). Il en est par exemple les cas de certaines zones humides

comme les lacs de Tsiazompaniry ou de Mantasoa qui jouent à la fois la fonction de bassins de retenue,

de protection de la capitale contre les inondations et de bassin hydroélectrique.

Les Zones Humides ont une valeur économique non négligeable tant pour les communautés riveraines

que pour le pays entier par les ressources qu’elles comportent. Ces ressources peuvent être soit des

produits naturels (poissons, crabes, plantes médicinales, bois de construction,...) soit des produits

provenant d’une exploitation particulière (aquaculture, pisciculture, pêche industrielle, riziculture, mines,

...).

Une zone humide comme le Lac Alaotra assure à la fois plusieurs fonctions économiques : un bassin de

retenue, un bassin d’irrigation, un site de pêche continentale.

La gestion des zones humides ne peut se dissocier des besoins économiques vitaux des populations

riveraines puisque la nécessité de subvenir aux besoins vitaux (alimentation, énergie, …) engendrent

des comportements nuisibles de la population à la gestion durable des ressources naturelles

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CHAPITRE 6 : ECOSYSTEMES MARINS ET COTIERS 

Données de base pour la gestion de l’environnement marin et côtier depuis l’année 2000.Madagascar, « île continent », figure parmi les plus grands pays insulaires de la planète. Ses zones côtières, àl’interface terre / mer, concernent plus de 51% du territoire et abritent en 2001 environ 8 993 000 habitants, soitde 65% de la population totale. Avec plus de 5200 km de linéaire côtier, elles sont constituées de milieuxnaturels parmi les plus riches et les plus diversifiés du pays et présentent ainsi un intérêt tant pour laCommunauté Régionale que pour la Communauté Scientifique Internationale (ex : Atlas des mangroves). Leplateau continental malgache, entre –20 et – 250 m, s’étend sur environ 117.000 km² et abrite des écosystèmes etdes ressources d’un intérêt écologique et économique majeur pour les populations côtières et pour l’ensemble dupays. Sa zone économique exclusive est influencée par plusieurs grands courants océaniques bordés au nord etau sud du pays, par deux grands écosystèmes marins particulièrement productifs, celui dit de la « Somalie » aunord et celui d’ « Agulhas » au sud.

Dans l’ensemble, le littoral malgache, et plus spécifiquement pour les originaires du Sud-Est, exerce uneattraction pour les migrants du fait de l’espace apparemment disponible et des fortes potentialités qu’il offre. Sonpouvoir d’attraction augmente encore lorsqu’il y a un projet d’aménagement ou de nouvelles implantationsindustrielles ou touristiques. Malgré les différences culturelles entre les groupes ethniques qui composent cesmigrants, ceux-ci ont trois caractères communs d’une importance majeure pour les zones côtières qui lesaccueillent : la volonté de réussir leur migration, engendrant ainsi un dynamisme et un esprit d’initiativeremarquables, le souci plutôt affirmé de maintenir leur identité et leur cohésion, ce qui les conduit, une foisinstallés, à faire venir des membres de leur famille élargie ou des relations appartenant à leur groupe ethnique.Ces transferts de population, sources de dynamisation de certaines régions représentent également une pressionaccrue sur des zones parfois sensibles.

Les ressources côtières et marines de Madagascar constituent un des piliers de son développement. Les secteursde la pêche et du tourisme ont généré plus de 230 millions de Dollars US en 2001, sans compter les autresactivités telles que le commerce maritime. Elles sont aussi fondamentales pour la survie et le développement descommunautés côtières. Un énorme potentiel reste encore faiblement ou mal exploité : les pêches (industrielle,artisanale et traditionnelle), l’aquaculture, le tourisme, le transport, la construction navale, la production minéraleet pétrolière, les substances médicinales, l’éducation et la recherche, sont autant d’exemples du potentieldisponible. Pour le développer, Madagascar doit accroître ses connaissances, réglementer les activités menéesdans les zones côtières et marines et effectuer la répartition équitable des instruments économiques et financiersappropriés à toutes les communautés concernées.

C'est dans cette zone côtière que les menaces pesant sur l’environnement sont les plus importantes. De nombreuximpacts se font sentir, particulièrement sur les milieux sensibles comme les zones récifales et de mangroves, leszones humides, … etc. Les zones à proximité des grandes villes et des grandes agglomérations souffrent de plusen plus des activités non contrôlées et/ou non réglementées (pêche, exploitation de bois, activités touristiques ouindustrielles). Dans ces espaces de production, les conflits deviennent parfois aigus, comme c’est le cas entre lapêche traditionnelle et la pêche industrielle et artisanale crevettière ou la pêche et le tourisme.

La « gestion intégrée des zones côtières » (G.I.Z.C.) constitue la démarche privilégiée, adoptée partout dans lemonde, pour la mise en œuvre du développement durable des zones côtières et marines. Madagascar s’est dotéed’une expérience appréciable en la matière, suite principalement à la mise en œuvre de la composante« Environnement Marin et Côtier » du PEII, et du programme régional PRE-COI de la zone côtière du Menabe,et aussi par la contribution d’autres intervenants. Depuis 2002, sous la coordination de l’ONE, et grâce à l’appuifinancier des bailleurs de fonds, tels que le PNUD, le GEF, la Banque Mondiale, la consolidation de tous cesacquis est arrivée au stade de la formulation du Livre Blanc de la Politique de Développement durable des ZonesCôtières et Marines de Madagascar. La caractérisation de l’état de l’environnement marin et côtier se réfère auxrésultats mentionnés dans ce document, et à ceux d’autres intervenants, comme les ONGs internationales ounationales.

Ainsi, pour traiter les problématiques et mettre en œuvre le développement durable de l’environnement marin etcôtier, la délimitation suivante a été adoptée pour les zones côtières et marines de Madagascar::

  Du côté terre : la portion du territoire national incluant les communes côtières, les Districts côtiers ;  Du côté mer : le domaine maritime incluant les eaux intérieures, les eaux territoriales (12 milles marins) et

la Zone Economique Exclusive (200 milles marins) ;  La partie de l’atmosphère : se trouvant au dessus de la partie marine et terrestre des zones côtières.

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Le Livre Blanc de la Politique nationale de développement durable des zones côtières et marines de Madagascarsubdivise le littoral en six régions côtières.

•  La région côtière du Nord (Régions Diana et Sava partie Nord)La région comprend 7 districts côtiers, 98 communes, et une population inégalement répartie de 785.000habitants. Région à biodiversité élevée, riche en ressources halieutiques, elle souffre d’enclavement, derisques élevés d’érosion et de pollutions, d’insécurité et d’absence de surveillance et de contrôle maritime.

•  La région côtière du Nord-Ouest (Régions Sofia, Boeny et Melaky)La région comprend 7 Districts, 37 communes, et une population de 445.000 habitants. Région forestière,riche en ressources minières, disposant de plusieurs grandes aires protégées, elle souffre égalementd’enclavement, d’insécurité, d’érosion et de comblement de certaines zones côtières, et d’absence desurveillance et de contrôle maritime.

•  La région côtière du Sud (Régions Androy et Anosy)La région comprend 6 Districts, 76 communes, et une population de 765.000 habitants. Région à faibledensité de population, elle possède des zones littorales biologiquement productives, dotées de ressourcesminières, exploitant l’énergie solaire et éolienne, disposant d’aires protégées, et à fort potentiel touristique.Elle souffre des mêmes problèmes d’enclavement, d’insécurité, de sécheresses périodiques, et d’un faibletaux de scolarisation.

•  La région côtière de l’Ouest (Régions du Menabe et Melaky)La région comprend 8 Districts, 68 communes, et une population de 597.000 habitants. Région possédantdes écosystèmes côtiers et marins très productifs, un fort potentiel de pêche et d’aquaculture et de nombreuxsites touristiques dont certains en aires protégées. Elle souffre de faibles capacités de production, del’enclavement et de l’insécurité, de dégradations environnementales, plus particulièrement des phénomènesimportants d’érosion et d’ensablement des zones de culture et des fleuves.

•  La région côtière du Sud-Est (Régions Anosy partie Nord, Vatovavy Fitovinany, Atsimo Atsinanana)La région comprend 7 Districts, 178 communes, et une population de 1.245.000 habitants. Région à fortebiodiversité, très productive (agriculture, forêts, mines, pêches), dotée de voies navigables, et présentantplusieurs aires protégées. La région souffre d’une forte pression foncière, de risques d’érosion dus auxdéboisements intensifs, de l’enclavement et de l’insécurité, et de l’absence de surveillance et contrôlemaritimes.

•  La région côtière de l’Est (Régions Sava partie Sud et Atsinanana).La région comprend 9 Districts, 116 communes, et une population de 1.650.000 habitants. Région à fortebiodiversité, riche en produits de cultures de rente, en ressources halieutiques, avec un potentielhydroélectrique élevé. Elle dispose de plus d’axes routiers et de voies navigables. Elle possède enfinplusieurs aires protégées. Elle souffre d’une pression foncière forte, de déboisement intensif, d’un relatif enclavement et d’insécurité.

Le découpage du littoral de la Grande Ile en six régions côtières est basé sur une approche éco systémique degestion, qui prend en compte l’intégrité, la continuité et la complexité des écosystèmes dans leurfonctionnement, les interrelations entre leurs composantes, ainsi que sur l’intégration de l’identité territoriale desrégions administratives.Encadré n° 6.1. : Les Zones côtières et marines de Madagascar en quelques chiffres.

Les zones côtières et marines de Madagascar en quelques chiffres.En bref, les zones côtières et marines de Madagascar, c’est :

•  Plus de 5300 km de cotes ;•  51% du territoire ;•  8 930 000 habitants en 2001, soit 65 % de la population totale ;•  230 Millions de dollars US de recettes en devises en 2001, pour les secteurs de la

pêche et du tourisme ;•  Les 5 destinations touristiques phares de la Grande Ile, à savoir, Nosy Be,

Antsiranana, Toliara, Fort-Dauphin, l’ile Sainte Marie ;•  44 districts côtiers ;•  573 Communes littorales ;•  Entre 1000 et 1500km de récifs coralliens, de largeur variable, de 0,5 à 3 km ;•  320 000 ha de mangroves en 1996, et 212 000 ha en 2000 ;•  10 grandes baies et estuaires ;•  251 ilots ; et•  5 es èces de tortues marines.

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6.2.1 LES RECIFS CORALLIENS.

6.2.1.1.- Définition, fonctions écologiques, importance socio-économique.

Les récifs coralliens sont des reliefs sous marins des mers chaudes, construits par accumulation de madrépores.Encadrant des zones peu profondes, les récifs coralliens sont formés d’une accumulation d’exosquelettescalciques de corail, d’algues rouges et de mollusques. Construits par dépôts successifs donnant un aspectrocheux, ils s’élèvent de 1 à 100 cm par an et se développent dans la zone intertropicale, là où la température del’eau de surface n’est jamais inférieure à 16°C et les eaux sont suffisamment claires pour laisser passer lalumière.

Il existe trois types de récifs coralliens : les récifs frangeants, les récifs barrière et les atolls. Les récifs frangeants

s étendent sur les cotes non coralliennes ; les récifs barrière se situent au large de la cote, dont ils sont séparés parun lagon ou un chenal ; les atolls sont des iles coralliennes, formées généralement d’un récif étroit, en forme defer à cheval et au milieu duquel se trouve un lagon peu profond.

Sur le plan écologique, les récifs coralliens constituent une zone d’alimentation, de refuge et d’élevage des jeunes poissons et des invertébrés, et permettent également le développement d’éponges et de coquillages. Ilsprotègent la biodiversité et permettent la création de sables et de sédiments nécessaires à la croissance desprairies marines et des mangroves. Ils favorisent la formation de plages, et jouent un rôle dans la formation et laprotection de petites iles d’atolls et de baies.

Sur le plan socio-économique, les récifs coralliens offrent beaucoup d’opportunités pour le développement descommunautés côtières. Outre l’exploitation des diverses ressources comme les poissons, les coquillages, lesholothuries, les poulpes, les algues, et les coraux, les récifs coralliens attirent les touristes par la plongée sousmarine, et les chercheurs par leur biodiversité.La distribution des récifs coralliens comme celle des autres biotopes est influencée par les fluctuations régionalesdes marées.Les récifs coralliens représentent l'écosystème marin où la diversité en espèces est la plus grande. Cetterichesse, est comparable à celle des forêts primaires tropicales en ce qui concerne les écosystèmesterrestres.

Trois grandes catégories écologiques ont été ainsi définies :

  Les espèces restant en rapport avec le sédiment (terrier ou non), vivent soit dans le sédiment,soit à la surface du sédiment et sont alors benthiques ou nectobenthiques selon qu'elles se posenthabituellement ou non sur le fond.

  Les espèces vivant en rapport avec les formations coralliennes peuvent occuper les cavitésrécifales, habiter à la surface du récif ou bien nager autour des formations construites.

  Les poissons qui évoluent toujours en pleine eau peuvent être récifaux ou péri récifaux ou bienvenir des eaux du large. En nombre d'espèces,

  les herbivores représentent 10% de l'ichtyo faune totale,  les omnivores, 15 %

  et les carnivores 75 %.

6.2.1.2.- Localisation géographique et état actuel des connaissances sur les récifs coralliens deMadagascar.

Sur le littoral occidental  .Le pays est constitué d’une faible pente s’inclinant vers le canal de Mozambique par un plateau continental largede 45 à 100km. Cette large bande est caractérisée par de terrains sédimentaires dont une érosion différentielleattaque progressivement les roches sédimentaires. Il en résulte qu’elle est découpée de bancs de coraux et d’îlessurtout dans le Nord Ouest. Toutefois, elle est composée de deux principaux secteurs littoraux notamment : unecôte basse et régulière, entre le Cap Sainte Marie et le Cap Saint André, bordée par des cordons littorauxsableux ; une côte moins plate s’étire du Cap Saint André au Cap d’Ambre, beaucoup plus découpée et plushumide.

Sur la côte Ouest ( BASTISTINI R., 1960 : CLAUSADE M. et al 1960 ; CROSNIER A. et JOUANIC C., 1973 ;

GUILCHER A., 1956 ), les récifs coralliens sont beaucoup plus développés et s'étendent sur une longueur totaled'environ 1.000 km avec une largeur variant de 0,5 à 3,5 km. Les plus importants longent la côte Sud-Ouest auxenvirons de l'embouchure de la Linta au Sud jusqu'à Morombe au Nord. En raison de l'étroitesse du plateaucontinental, les récifs frangeants sont en alternance avec les récifs barrières avec la présence de petits îlots.

La formation corallienne la plus connue est le Grand Récif (CAYE, 1969 ; WEYDERT, 1973) en face de Toliaras'étendant sur près de 18 km et atteignant 3 km de large. De part et d'autre de Toliara, au Sud, surtout entrel'Onilahy et Lanivato, il existe un récif frangeant avec la présence de récifs à caye, (Nosy Ve, Nosy Tafara), et auSud de Lanivato le récif frangeant d'Itampolo et d'Androka et l'îlot récifal de Nosy Manitse. Au Nord de

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l'Onilahy jusqu'au delta de Mangoky le récif frangeant est interrompu par quelques passes sur presque 80 Km(Carte des récifs).

  Dans la partie centrale de la côte Ouest, seuls deux groupes de récifs du large ont été répertoriés : lebanc de Pracel sur une longueur de 100 km et les récifs des îles Barren sur une longueur de 50 km.(SALOMON J. N, 1980).

  Sur la côte Nord-Ouest, le récif barrière immergé de la bordure externe du plateau continental s'étendsur 600 km. Longeant la côte ou bordant certaines petites îles, il existe une succession de récifsfrangeants sauf près des estuaires et de leurs baies. Au niveau de certaines baies où la sédimentation estfaible, des formations de massifs coralliens existent (Baie de Lotsoina, d'Ampanasina, d'Ambaro etautour de Nosy Be, ces deux dernières zones étant les plus étudiées) (GUILCHER A., 1984, 1959 ;

GUILHER et al, 1958).

Par la diversité des biotopes (substrats durs, sableux, vaseux), les écosystèmes coralliens présentent une trèsgrande richesse faunistique et floristique au point de vue nombre de groupes et d'espèces. Ils contribuent devéritables viviers naturels ( MAGNIER Y., 1981).

Sur le littoral oriental.Un escarpement abrupt descend sur l’Océan Indien jusqu’au niveau d’une plaine côtière, rectiligne. Cette ligneest bordée par des cordons littoraux sableux sans fin et une suite de lagunes partiellement à l’abri de l’influencemarine par la faible amplitude des marées, contrairement à la côte ouest.Sur la côte Est, les formations coralliennes sont peu importantes et encore mal connues. On y rencontreprincipalement des récifs frangeants, au Cap Masoala (entre la Pointe Larrée et Mananara-Nord) et autour de l'îleSainte Marie, des petits îlots au Sud d'Antsiranana ; un récif barrière fragmenté et immergé se rencontre dans larégion de Toamasina ; des récifs frangeants rudimentaires, avec une ligne de dunes côtières isolent des lagonspeu profonds du Canal des Pangalanes.Dans le triangle Masoala-Maroantsetra-Foulpointe, des conditions particulières ont permis le développementd’un système récifal, ainsi que vers l’extrême sud (Taolagnaro-Faux Cap). Du fait du régime des alizés, on y

observe toute l’année une houle d’Est Sud-Est.

Sur le littoral méridional.La côte Est bordée par un important cordon dunaire et est battue tout au long de l’année par une houle d’EstNord-Est à Taolagnaro toujours du fait des alizés.Dans l’ensemble, les marées sont caractérisées par une inégalité diurne, ce qui fait qu’elle est à 0,5 à 1m sur lacôte Est et arrive jusqu’à 4,50m sur la côte Ouest.Les Mangroves vivent dans des conditions spéciales de vases soumises aux battements de la mer et des eauxdouces des fleuves ou des sources de résurgence. Elles ne sont pas riches du point de vue flore, car seules septespèces y subsistent.Les récifs coralliens en tant que niches écologiques, ressources exploitables pouvant subir des diverses pollutionsentraînant leur destruction, figurent aussi parmi les zones sensibles.Au total, les mangroves et les récifs couvrent respectivement une superficie de 85.000Ha et de 2.000Ha.

a.  Les récifs du Nord-Ouest

Le principal édifice corallien de la côte Nord-Ouest est un récif barrière submergé sous 40 m d'eau ( Battistini et al, 1975) et situé à une distance de 10 à 60 Km de la côte. Il n'est interrompu que par quelques larges etprofondes passes semblant correspondre au prolongement des grandes rivières malgaches. Allant du Cap SaintAndré vers Cap d'Ambre, des bancs coralliens bien répertoriés surmontent cette barrière immergée qui sembleêtre constituée essentiellement de sable (Guilcher, 1958). Outre cet édifice géant existent de nombreux récifsfrangeants en annulaires, au niveau de chaque île (Nosy Mitsio, Nosy Sakatia, Nosy-Be, îles Radama, Nosy Hao,Baie d’Ambavatoby, Nosy Hara), du Cap d'Ambre et de la presqu'île d'Ampasindava, sauf devant les deltas où laturbidité de l'eau est grande. Les récifs sont surtout développés face à la houle, c'est à dire entre l'Ouest et leNord.Un total de 323 espèces de coraux répartissant sur 62 genres et 17 familles ont été répertoriées dans les récifs duNord Ouest ( Allen G., 2005) alors que 340 espèces ont été identifiées à l’Est de l’Afrique et à l’Ouest de l’OceanIndien (Veron, 2000). (Veron, J.E.N., 2000. Corals of the world. Australian Institute of Marine Science,

Townsville, Australia).

b.  Les récifs de l'Ouest et du Sud-Ouest

Récifs de l’Ouest.Entre Morondava et Mahajanga, les formations coralliennes sont rarement connues et même peuvent êtreabsents. Toutefois, des formations récifales isolées sont présentes entre autres les îles Barren au Sud et les Bancsde Pracel au Nord.Ces îlots peuvent être émergés à marée basse à l’exception de deux bancs de Pracel qui restent en permanencesous l’eau de mer.A la rade de Mahajanga, les formations coralliennes ne sont pas développées du fait de l’abondance de rejet desédiments terrigènes issus de la Betsiboka. Par contre, des bancs isolés tels que Thetys et Banc de Turquoises’éparpillent au large de cette région (Gabrié et al, 2000).

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Gabrié C., Vasseur P., Randriamiarana H., Maharavo J., Mara E., 2000. The coral reefs of Madagascar. In

coral reefs of the Indian Ocean. Oxford University Press: 411- 449

Sur cette vaste étendue récifale, se présentent divers types de récifs formant le plus bel ensemble de récifscoralliens de Madagascar :

Récifs discontinus et individualisés en mer sur une assez large plate-forme continentale : exemple l'archipel des îles Barren, situé entre 18° et 18°40'S de latitude. Il comprend un grand nombre de récifs à fleur d'eau, etplusieurs îlots. (Guilcher, 1958).

Récifs du Sud Ouest.Sur plus de 1050 km de récif corallien de la côte occidentale de Madagascar, environ 600 km se trouvent dans leSud Ouest. Le long de la côte, il y a une alternance des récifs frangeants avec les récifs barrières. Quelques îlotscoralliens sont éparpillés dans le lagon et au niveau des passes. On y inclut alors le récif de la Baie de Toliara,les récifs littoraux de Fiherenana à Ifaty, les récifs de la Baie de Ranobe , les récifs à caie de Nosy Ve.

Les récifs coralliens de la région de Tuléar sont limités par l’estuaires de Manombo au Nord (latitude 22°38S) etpar l’estuaire de l’Onilahy au Sud (latitude 23°35’S ). Ces récifs se divisent en 3 parties distinctes telles que laBaie de Ranobe au Nord, les récifs frangeants allant d’Ifaty jusqu’à Fiherenana au centre et les récifs de la Baiede Tuléar au Sud. (Gabrié et al, 2000).

Des récifs bien développés existent au sud de la ville de Tuléar : le grand récif de Tuléar long de 18 km et largede 1100 à 2900 m ; il est délimité au Nord par la pointe d’Anosy et au Sud par la plage de la Batterie et de 1100m à Sarodrano. Ce grand récif est caractérisé par divers types d’accidents situés dans la partie Nord, des criquesexternes, des vasques, un lagon de largeur variable (1,3 à 8,5 km) comprenant des bancs coralliens et des récifsinternes. (Océan Consultant, 2000).Océan Consultant, 2000. Diagnostic de la pêche aux poissons de récif dansla région de Tuléar. Rapport N° 1 : pp10-12).. – (Gabrié C., Vasseur P., Randriamiarana H., Maharavo J., Mara

 E., 2000. The coral reefs of Madagascar. In coral reefs of the Indian Ocean.Oxford University Press: 411- 449 )

Les récif-barrières de Morombe et de Toliara. La côte est bordée par une barrière beaucoup moins discontinuequ'immédiatement plus au Nord-Ouest, et beaucoup plus proche de la côte et assez profonde pour que lesgoélettes puissent y circuler ; les eaux sont calmes et claires dans le chenal.

Les récifs frangeants du Sud Cas au Sud d'Anakao (Toliara)

Tableau 6.1. : Superficie des récifs coralliens connus dans le Sud Ouest 

Localisation Longueuren km

Largeur maxen km

Références

Grand Récif corallien d’Androka Ambohibola

Cap AndriamanaoRécif frangeant d’ItampoloRécif de Lanivato à BesamataRécif de Besamata à la baie de Saint AugustinBaie de Saint Augustin au delta du MangokyRécifs coralliens de Belo sur mer :AndriamitorakaMahaloloAngotahokaAndriangoryTaniaGroupe BawdenRécif barrière de la bordure externe du plateau dela côte Nord-Ouest

20

1055453005

1,2512,21,51,3600

Non estimée

--3 au Nord de Beheloka-1,5

0,611,60,40,5-

Battistini

- idem -- idem -- idem -- idem -Solomon, J.N

- idem -- idem -- idem -- idem -- idem -Crosnier, A

1 042,25 0,4 à 3

Source : Monographie Nationale de la Biodiversité, 1997  

Les récifs coralliens sont actuellement menacés par les activités anthropiques. Les poissons et les populationsdes autres espèces marines sont exploités de façon irrationnelle.A cette surexploitation des ressources naturelles, s'ajoutent les problèmes de dégradation liés à l'hyper -sédimentation, due à l'érosion des sols par destruction du couvert végétal et à la pollution de certaines zoneslittorales.Compte tenu de la longueur des côtes de Madagascar et de la superficie des récifs à suivre, des sites de suivi ontété choisis pour servir de témoins.

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Il y a maintenant, 22 stations de suivi répartis sur 11 sites :-  à Tanikely et Dzamandzar, dans le Nord,-  à Ifaty, Grand récifs de Toliara, Belo sur mer, et Antrema dans les Sud et Ouest,-  à Lokaro, Foulpointe, Nosy Antafana, Antanambe et Masoala dans le Sud et Est

Un suivi en 2002 a montré :-  qu’il n’y a pas de changements majeurs sur les pentes du secteur nord et ouest,-  toutefois, il y a eu une dégradation sévère des récifs à Dzamandzar avec seulement 35,8 % de coraux

vivants comparés aux 50% des récifs de Tanikely. Celle ci est en relation avec les pressions del’urbanisation et de l’industrialisation (industrie du sucre).

La collecte des données a été faite par le PRE-COI et ensuite ces données ont été saisies et analysées avec lelogiciel de base de données ARMDES du PRE-COI. Une analyse comparative de l'état des récifs entre 1998 et1999 est représentée graphiquement ci-après.L'état des récifs est représenté par le pourcentage de corail dans la couverture de benthos.Pour les données du secteur N°1, faute de moyens, la comparaison n’a pas pu être faite. De ce fait, les donnéesdisponibles constitueront des données de référence (pente externe et platier de la baie de Ranobe) pour le ditsecteur.

Graphique 6.1. : Pourcentage de coraux dans le benthos / Cas de la baie de Ranobe (aout et octobre 1998)Baie de Ranobe Pente externe 02-oct-98

Algues

42%

Corail

31%

Enalgué

0%Autres

22%

Abiotiques

5%Corail

Algues

Abiotiques

Autres

Enalgué

 

Baie de Ranobe Platier 16-août-98

Enalgué

20%Corail

29%

Algues

8%

Abiotiques

42%

Autres

1%Corail

Algues

Abiotiques

Autres

Enalgué

 

Pour les données du secteur N°2, dont les sites pilotes sont : Nosy Tanikely et Dzamandjar.. Il y a uneaugmentation des taux de couverture corallienne aussi bien au niveau du platier récifal qu'au niveau de la penteexterne (platier : 47% en 1998 contre 66% en 1999 ; pente : 56% en 1998 contre 68% en 1999). A noter queNosy Tanikely est une zone protégée.

Graphique 6.2. : Pourcentage de corail dans la couverture de benthos de Nosy Tanikely (juillet 1998 et aout2000), au niveau des pentes externes. 

Nosy Tanikely Pente externe 23-janv-00

Enalgué

0%

Autres

7%

Abiotiques

25%

Algues

0% Corail

68%

Corail

Algues

Abiotiques

Autres

Enalgué

 

Nosy Tanikely Pente externe 07-juil-98

Enalgué

0%Autres

6%

Abiotiques

38%

Algues

0%

Corail

56%Corail

Algues

Abiotiques

Autres

Enalgué

 

En ce qui est de Dzamandjar, la comparaison concerne uniquement la pente externe car les données concernantle platier n'est pas disponible. Une augmentation du taux de la couverture corallienne a été constatée bien que cene soit pas très important (de l'ordre de 5%) par rapport à l'augmentation observée à Nosy Tanikely.

Graphique 6.3. : Pourcentage de coraux dans le benthos / Cas de Dzamandzar (septembre 1998 et avril1999), au niveau des pentes externes.

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 98 

Dzamandzar Pente externe 07-sept-98

Abiotiques

18%

Autres

22%

Enalgué

0%

Corail

45%

Algues15%

Corail

Algues

Abiotiques

Autres

Enalgué

 

Dzamandzar Pente externe 28-avr-99

Abiotiques

27%

Autres

18%

Enalgué

0%

Corail

51%

Algues4%

Corail

Algues

Abiotiques

Autres

Enalgué

 

Pour les données sur le secteur N°3, les sites pilotes sont : Foulpointe et Nosy Antafana. Pour Foulpointe, le tauxde couverture corallienne est à peu près le même pour les deux années (2% d'augmentation). Par contre, onassiste à une augmentation du taux des "abiotiques" (sables, vases, roches etc…)

Graphique 6.4 : Pourcentage de corail dans la couverture de benthos de Foulpointe (octobre1998 etdécembre 1999), au niveau des pentes externes

Foulpointe Pente externe 07-oct-98

Autres

8%

Enalgué

0%

Corail

33%

Algues

15%

Abiotiques

44%

Corail

Algues

Abiotiques

Autres

Enalgué

 

Foulpointe Pente externe 08-déc -99

Autres

4%

Enalgué

0%

Corail

35%

Algues

7%

Abiotiques

54%

Corail

Algues

Abiotiques

Autres

Enalgué

 

Pour Nosy Antafana, la comparaison n'est pas tout à fait fiable car en 1998, le transect utilisé mesurait 20 mètres,tandis qu'en 1999, le transect était de 60 mètres (trois fois plus). Toutefois, la comparaison a été faite car ellepermet de voir l'impact du blanchissement sur ce site, notamment sur la platier récifal. Le taux de couverturecorallienne était de 46% en 1998 mais en 1999 il est descendu à 27%

Graphique 6.5 : Pourcentage de corail dans la couverture de benthos de Nosy Antafana (février 1998), auniveau des pentes externes

N o s y A n t a f a n a P la t ie r 0 4 - f é v r - 9 8

C o r a i l

4 6 %

A l g u e s

0 %

A b i o t i q u e s

4 8 %

A u t r e s

6 %

E n a l g u é

0 %

C o r a i l

A lg u e s

A b io t iq u e s

A u tr e s

E n a l g u é

 

Résultats :-  à Tanikely, des enquêtes ont montré qu’il n’y a eu que très peu de changements,

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-  à Belo sur Mer, 30 % des coraux ont blanchi, toutefois, la majorité a pu se recouvrer à cause de lapropreté de l’eau et des faibles activités humaines

-  la baisse des surfaces de coraux à Foulpointe (47 % en 1999 et 13% en 2001) est due à la sur-exploitation et l’accumulation de sables dans le lagon

Source : etat_recif_corallien_ocean_indien_2002 p.6 ; 2004

Tableau 6.2. : Couverture des coraux et des algues (%) dans les sites de surveillance de MadagascarSector Sites Cover 1999 2000 2001 2002

North West – Dzamandjar Reef Flat Hard Coral - - - 35.8

Algae - - - 0.5

Hard Coral 50.9 - - 48.2

Nosy Be

Dzamandjar Outer SlopeAlgae 4.0 - - 3.8Hard Coral 30.0 - 56.7 -West – Belo/Mer Belo Outer Slope

Algae - - 14.4 -East – Foulpointe Reef flat Hard Coral 47.1 - 13.0 -Foulpointe Algae 0.5 - 20.8 -

Hard Coral 35.0 - 36.4 -Foulpointe Outer SlopeAlgae 6.7 - 3.2 -

South West – Ifaty Reef flat Hard Coral 25.2 28.8 28.7

Tulear Algae 4.7 26.5 - 37.8

Hard Coral 40.7 41.9 - 42.0Ifaty Outer Slope

Algae 27.5 20.0 - 15.0

Source : etat_recif_corallien_ocean_indien_2002

Entre 2003 et 2004, il n’y a pas eu de changements significatifs des surfaces de coraux. Toutefois les roches nueset gravats ont augmenté, probablement à cause des cyclones.

Figure 1Les récifs sont surtout situés le long de la côte Ouest et s'étendent sur une longueur totale de plus de 2717 km(Cooke et al, 2000). La plupart de ces récifs sont des récifs barrières qui se trouvent à une certaine distance de lacôte et forment des lagons de quelques kilomètres de largeur et d'une dizaine de kilomètres de longueur.

Carte 6.1. Localisation des pentes externes Dzamandzar, Tanikely et platier

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c.  Les récifs de la côte Est

Les récifs de la côte Est se caractérisent par des récifs frangeants rencontrés au niveau de Vohémar, Cap Est,Masoala, Mananara, sainte Marie, Tamatave et Foulpointe (Gabrié et al, 2000). La longueur du récif de la côteest peut être estimée à 611 km allant de Cap d’Ambre à Toamasina (Cokke et al, 2000). La plus grande partie dela côte orientale du pays est constituée par un immense cordon littoral de sable extrêmement rectiligne, aveclagunes de barrage. Il semblerait qu'il n'y ait que des récifs frangeants actuels ou anciens, avec chenald'embarcations actuel ou fossile (ex.: à Toamasina, île Sainte-Marie).

6.2.2 LES MAN GROVES

6.2.2.1. Définition, fonctions écologiques, importance socio-économique.

Les mangroves sont des formations forestières littorales, propres aux rivages vaseux et aux estuaires des régionstropicales et parfois subtropicales. Constituées de palétuviers, caractéristiques des littoraux tropicaux, lesmangroves n’occupent que les zones de littoral recouvertes à marée haute et découvertes à marée basse.

 Les palétuviers ont le même aspect particulier. Ils s’ancrent dans la vase très fine et instable, par trois

sortes de racines : les racines-échasses, les racines-anses et les racines-stalagmites. Les racines –échasses

 partent horizontalement de la base du tronc, puis s’inclinent pour s’ancrer superficiellement dans la vase,

comme des arcs-boutants. Les racines-anses poussent horizontalement dans la et en sortent par endroits sous la

 forme d’anses. Enfin, les racines-stalagmites sont, elles aussi, souterraines, mais produisent des excroissances

verticales qui sortent de la vase et qui peuvent mesurer jusqu’à 30 cm. Les racines, très visibles à marée basse,

donnent cet aspect extraordinaire et fantastique caractéristique de la mangrove. (« Mangrove », Microsoft,

 Encarta 2006 [CD] – Microsoft Corporation : 2005).

Sur le plan écologique, les mangroves servent de frayère et de refuge pour les crabes, les crevettes, les poissonset de zones de nidification pour certains oiseaux (ankoay, …). Les mangroves protègent le littoral contrel’érosion marine par la présence de palétuviers qui fixent le sol et par la réduction de l’énergie de la houle. Ellesprotègent également le large et les récifs coralliens contre les pollutions venant de l’intérieur par la capture dessédiments.

Sur le plan socio-économique, les mangroves sont exploitées en vue du développement des populationsriveraines, pour fournir du bois de chauffe, pour la production de charbon de bois et de bois de construction(maisons, mats de bateau), pour la pêche aux poissons et aux crevettes et la collecte des crabes, pour extraire desproduits de tanneries, pour l’aménagement de salines, pour servir de pâturages dans les tannes herbacées, et pourl’aquaculture crevettière. 

6.2.2.2.- Localisation géographique, et état actuel des connaissances sur les Mangroves de Madagascar.

Les écosystèmes de mangroves ont fait l'objet de nombreux rapports, parmi lesquels on peut citer les travaux deRABESANDRATANA H. D (1970), LEBIGRE (1990), JENKINS (1990), RANAIVOSON J. (1994, 1995),ILTIS (1994, 1995).

Dans l'Océan Indien occidental, Madagascar possède la plus importante surface de mangroves estiméesactuellement aux environs de 3.300 km2.

Les mangroves malgaches sont de deux types :

  Les mangroves d'estuaires rencontrées au niveau des embouchures, des deltas et à l'entrée des baies

  Les mangroves littorales dans les zones à résurgence d'eau douce permanente en particulier dans la région deToliara dans le Sud-Ouest de Madagascar.

Concernant leur localisation, près de 3.200 km² de mangroves soit 98 % de la superficie totale, sont dispersés sur29 sites le long de la côte Ouest dont les principaux sont localisées au niveau des estuaires des grands fleuves duNord-Ouest, pouvant atteindre plus de 700 km2, dont celles de Mahavavy-Nord, Narindra (Loza), Mahajamba,Betsiboka, Mahavavy-Sud, Besalampy, Maintirano, Tsiribihina et Mangoky. La région du Menabe, dans lesenvirons de Morondava, a été étudiée dans le cadre d'un programme Mangroves CNRE/ORSTOM, suivant deuxaxes :

- dynamique de l'état de santé de l'écosystème de mangrove ;

- dynamique des systèmes d'exploitation.Dans cette zone, sur la terre ferme proche, il persiste encore des pans entiers de forêts denses caducifoliéesencore exploitables, ce qui la protège des interventions humaines intempestives. Les arrières mangroves (outannes) sont propices à l'aquaculture notamment à la crevetticulture exploitée à Mahajamba et Tsiribihina,l'ostréiculture à Beloza et l'artémiculture à Toliara et au Nord de Morondava. Sur la côte Est les zones demangroves sont moins abondantes et sont répertoriées dans 11sites dont les plus importants sont ceux deManompana (Sainte Marie), de la baie de Rodo (22,22 km2) de Lokaro et Sainte Luce (Taolagnaro),Actuellement la mangrove de Fitsitika (Manombo/ Toliara) reste la plus belle mangrove de la région du Sud-Ouest avec une superficie de 400 ha. Celle de Bevoalavo est en voie de disparition. Celles des environs de

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Toliary (Sarodrano, Ankilibe, Ankiembe, la Batterie et le Nord Fiherenana) ont pratiquement disparu. Lesmangroves aux abords des grandes villes ou de grandes agglomérations sont menacées, surtout celles d'accèsfacile. (Source : Monographie Nationale de la Biodiversité, 1997) 

La superficie totale de mangroves en 1996 était estimée à : 322 204 ha

Selon l’étude faite par la Conservation International, la superficie de Mangroves à Madagascar en 2000 est de212 000ha avec une déforestation de 5 300ha entre ~1990 - ~2000.

Les zones aménageables pour l'aquaculture sont de l'ordre de 52.000ha (données fournies par la direction despêches Antananarivo - janvier 2001).

Carte 6.2.. : Les principales mangroves de la côte Ouest

.

Les forêts littorales se développent en arrière des mangroves, en arrière des plages, ou directement au bord de lamer.

Sur le plan écologique, les forets littorales servent à fixer le sol, donc à prévenir l’avancée des dunes, l’érosion

marine, et les inondations. Elles servent d’habitats à de nombreuses espèces de faune et de recyclage de lamatière organique.

Sur le plan socio-économique, pour les populations riveraines, les forets littorales constituent des réservoirs debois de chauffe, et de bois d’œuvre, pour la cueillette et la production de miel. Elles fournissent également desplantes médicinales et aromatiques, des espèces de flore et de faune, et d’aliments (plantes (ovy ala), etgibier, ;;;).

Sur la cote EstLes forêts littorales y sont de trois types : les forêts sur sables, les forêts littorales sur sols latéritiques, et lesforêts marécageuses. Les forêts sur sables. Il n’en subsiste plus que des reliques d’une superficie d’environ 48 600 ha. Elles se

rencontrent du Sud au Nord, à Taolagnaro (Mandena), à Farafaangana (Manombo), à Mahanoro, Ambila, SainteMarie, à Antalaha et Sambava. La forêt de Manombo est classée réserve spéciale. Toutes ces forêts subissent desdéfrichements et des tavy en permanence. Les forêts littorales sur sols latéritiques. Semblables à la forêt dense de basse altitude, elles se développent aubord de la mer. Elles se rencontrent dans les zones de cotes abruptes de Mananara et Masoala. Elles sont réputéesde bonne qualité et abritent une biodiversité remarquable (orchidées sur la Cote Est et Sainte Marie). Elles sonttrès dégradées à cause de la pratique du tavy. Les forêts littorales marécageuses, normalement se développent sur les zones humides orientales. Elles onttoutes disparu à cause de la riziculture.

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Sur la cote Ouest.Les forêts littorales y sont également de trois types. : les forêts littorales sur cordon dunaire de l’Ouest et du Sud-Ouest, les forêts denses sèches de l’Ouest et les formations de fourrés xérophiles à Didieraceae. Les forêts littorales sur cordon dunaire de l’Ouest et du Sud-Ouest se rencontrent entre Morondava et Morombeet au Nord de Maintirano. Ces forêts se dégradent, car elles fournissent des essences utilisées traditionnellement(pirogues, bois de sépulture,..) et pour l’ébénisterie (palissandre, ébène, arofy,..). Les forêts denses sèches de l’Ouest, peuvent se développer jusqu’en bord de mer. Les forêts de fourrés xérophiles à Didieraceae se rencontrent dans le Sud et peuvent se développer jusqu’en bordde mer. Pauvres en ressources ligneuses, elles son exploitées pour fournir du bois de chauffe et de caisserie. Uneexploitées, elles ne se renouvellent plus et accentuent la désertification dans le Sud.Ces forêts abritent une grande richesse floristique dotée d’un endémisme élevé (palmiers, Mascarocoffea,…), etde nombreuses espèces d’animaux (lémuriens, reptiles, insectes, amphibiens, oiseaux,…)

Les baies sont de petits golfes, c’est-à-dire de larges avancées de la mer dans le milieu terrestre. Un estuaire estla partie terminale d’un fleuve sur une mer ouverte et où se font sentir les marées. Un estuaire est un écosystèmedoté d’une forte productivité due au mélange de substances apportées par la marée et les courants d’eau douce.

Sur le plan écologique, les estuaires ont un rôle de régulation des flux d’eau. Ils atténuent ainsi l’érosion côtière.A cause de leur salinité changeante et leurs éléments nutritifs, les estuaires constituent des habitats et des lieuxde reproduction pour de nombreuses espèces de poissons, de crustacés, de reptiles et de batraciens.

Sur le plan socio économique : De par leurs positions, et les habitats et les ressources qu’ils abritent, et labeauté de leur paysage, les baies et les estuaires ont une importance socio économique, voire militaireconsidérable. Ils sont en effet propices à l’installation d’agglomérations et d’infrastructures de toutes sortes(portuaires, industrielles, touristiques, bases militaires).

Les cotes de Madagascar sont riches en baies et estuaires, avec plus d’une dizaine, dont la plupart sur la coteOuest.Trois grandes baies sont à citer : la baie d’Antsiranana, réputée la deuxième baie la plus belle du monde aprèscelle de Rio de Janeiro, au Brésil, la baie de Narinda (cote Ouest), la baie d’Antongil (cote Est). D’autres baies,plus petites sont à signaler : la baie d’Ambaro, la baie de Baly, sur la cote Ouest et la Baie de Sainte Luce sur lacote Est.La cote Ouest est parsemée d’estuaires de grands fleuves : estuaires de la Sofia, de la Mahajamba, de laBetsdiboka( la Bombetoka), de la Mangoky, de la Tsiribihina, de l’Onilahy. La cote Est compte trois grandsestuaires dans le Sud Est : estuaire de la Matitanana, de la Manapatrana, de la Managnara. Excepté le cas de labaie d’Antongil, où a été initié récemment un projet de gestion intégrée, aucun de ces baies et estuaires ne faitl’objet, ni d’un projet ou programme d’études, ni d’une gestion communautaire intégrée, en vue de lavalorisation et de la conservation des ressources exceptionnelles qu’ils abritent, et qui sont de plus en plusmenacées, à cause des exploitations anarchiques des habitats et des ressources qui s’y développent. A ce titre, ilimporte de signaler, à titre d’exemple, l’importance, voire la nécessité de protéger le site de l’estuaire del’Onilahy, habitat du célèbre cœlacanthe, avec sa fosse sous marine.

6.2.5. - ILES ET ILOT S.

.

L’étude effectuée par le Bureau d’études « Développement, Environnement, Conseil » en 2002, et intitulée «Proposition de Stratégie de Gestion des Ilots de Madagascar », à la demande de l’ONE, donne les définitions

suivantes, tirées du Code Maritime Malgache.Le code maritime malgache du 3.2.2000 (JO du 8.2.2000) distingue 3 unités:-   Les îles: Etendu naturelle de terre entourée d’eau, qui reste découverte à haute marée.

-   Les rochers: Rochers qui ne se prêtent pas à l’habitation humaine ou à une vie économique

-   Les Hauts-fonds découvrants: Elévations naturelles de terrain entourées par la mer qui sont découvertes à

marée basse et recouverte haute

L’étude citée distingue les 3 catégories suivantes:Les îlots: Toutes les îles de Madagascar selon le code maritime à l’exception

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  des îles qui sont le siège d’une circonscription administrative de niveau départemental (définitiondonnée dans l’arrêté interministériel n°4355-97),

  des îles fluviales et du canal des Pangalanes (sont cependant inclus des îlots des grands estuairescomme la Loza, Mahajamba, Betsiboka,..)

  des îles et bancs vaseux, couverts de mangroves et de forme changeante au front des grands deltasfluviaux et des lignes de côte basses et humides.

Les rochers: Ce sont des petites (< 10 ha) étendus émergeantes de la mer et complètement composé de rochers.L’accès y est impossible ou difficile et il n’y a pas de plages. L’habitation y est impossible et la végétation peutêtre absente ou composé de formations arbustives. Grâce à leur protection naturelle, ce sont souvent des sitesimportants pour les oiseaux de mer. Nosy Kivonjy (Pain de Sucre), les 4 frères des Mitsio, certains îlots Tsingyet dômes volcaniques dans la Baie du Courrier, ainsi que des rochers émergeants au Cap Masoala, à Mananara, àTaolagnaro y sont des exemples.

Les hauts fonds découvrants: cf. Définition Code Maritime. La géométrie et position des hauts-fondsdécouvrants peuvent changer d’année en année. Sur certains platiers coralliens (Groupe Belo sur mer, GroupeBarrens) les hauts-fonds découvrants peuvent devenir des îlots permanents pendant un certain temps et redevenirhauts-fonds après. Ce sont surtout les grands cyclones qui peuvent changer les allures des hauts-fondsdécouvrants. Ils portent souvent des noms significatifs comme Nosy Fasy à Andavadoaka - Morombe, NosyFisaka au Cap St. Sébastien, Nosy Faty dans la Baie du Courrier ou Ilot au Sable à Ste. Marie.

Sur le plan écologique, les fournissent des habitats pour la reproduction des poissons, d’oiseaux de mer, detortues marines et de mammifères marins.

Sur le plan socio économique, les ilots sont utilisés traditionnellement par les pêcheurs comme basetemporaire, et comme refuge pendant les tempetes.Certains des valeurs culturelle et religieuses importantes. Ilspeuvent servirent de tombes ou cimetières (Nosy Satrana) ou de centre pénitencier (Nosy Lava).L’étude de « Développement, Environnement, Conseil » identifie des enjeux de gestion pour les secteurs del’environnement, de la recherche, de la pêche, des aspects socio-culturels, de sécurité nationale et maritime, dutourisme, de l’agriculture et de l’exploitation minière (cf. Introduction 6. Enjeux) et des types d’utilisation des îlots, et propose huit vocations de gestion différentes, incluant diverses activités de gestion, regroupées dans letableau suivant:

Vocations et activités de gestion pour les îlots de Madagascar

Vocation Activités de gestion

Conservation -  Aires protégées nationales

-  Réserves communales et provinciales

-  Visites écotouristiques guidées

-  Recherches environnementales

Investissements touristiques -  Installations hôtelières (bungalows, restaurants)-  Activités sportives et récréatives

-  Aires protégées agrées ou parcs naturels privés (concessions forestières)

Exploitation locale -  Habitation

-  Activités sociales, éducatives et culturelles

-  Activités agricoles (cultures annuelles et pérennes, élevage)

-  Activités de pêche traditionnelle

-  Gestion locale des ressources renouvelables

-  Conservation et régénération locale des ressources

-  Accueil local de visites touristiques

Patrimoine socio-culturel -  Activités cultuelles

-  Protection et entretien des sites socio-culturelles

-  Gestion locale de l’accès et des activités

-  Visites touristiques guidés

Sécurité Nationale -  Installation des postes militaires

-  Installations pénitentiaires

-  Escale et ravitaillement des patrouilles aéronavales

-  Contrôle de l’immigration et des trafics illicites

Campement pour la pêchetraditionnelle migrante

-  Installation temporaire des pêcheurs nomades traditionnels

-  Nuitées des marins des boutres et pêcheurs locaux

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-  Activités de pêche traditionnelle

-  Gestion locale et communautaire des activités et de l’accès

Exploitation minière -  Exploitation industrielle des ressources minières

Sécurité de la Navigation -  Installation et entretien des phares

6.2.5.2. -LOCALISATION GEOGRAPHIQUE ET ETAT ACTUEL DES CONNAISSANCES

SUR LES ILOTS DE MADAGASCAR 

L’inventaire fait état de 251 îlots, rochers ou hauts-fonds cartographiés, dont 36 n’ont pas de nom connuactuellement. Ces 251 îlots sont repartis en 27 groupes d’îlots, dont le nombre d’îlots qui les composent estindiqué en tableau ci- dessous.

Tableau n°6.3. : Nombre d’îlots par groupe 

Groupe d’îlots Nombre d’îlots Groupe d’îlots Nombre d’îlots

Ilots Mitsio 20 Ilots Lokaro 6

Ilots Morombe 19 Ilots Mer Emeraude 6

Ilots Cap St. Sébastien 18 Ilots Cap d’Ambre 5

Ilots Baie de Courrier 17 Ilots Mangabe 5

Ilots Nosy Be 13 Ilots Baie de la Loza 5

Ilots Ankao 11 Ilots St. Luce 4

Ilots Cap Ampasindava 11 Ilots Radama 4

Ilots Barren 10 Ilots Ste. Marie 4

Ilots Cap Masoala 10 Ilots Baie de Boina 3

Ilots Lowry 9 Ilots Ambanja 3

Ilots Baie de Moramba 6 Ilots Atafana 3

Ilots Baie de Diégo 6 Ilots Anakao 2

Ilots Analalava 6 Ilots Tampina 2

Ilots Belo/mer 6

Des 251 unités cartographiés, 7 sont des hauts-fonds reconnus, 25 sont classés Rochers et 219 sont classées îlots.Cette répartition peut changer à fur et à mesure que les connaissances sur les îlots s’améliorent.

Des 251 unités, 54 ont une surface terrestre de moins de 2 ha. De ces 54 plus petites unités, 27 sont des îlots, 24sont des rochers (tous sauf un) et 3 sont des hauts-fonds. 35 unités sont des îlots, rochers ou hauts-fonds connuspar un nom et 19 n’ont pas de nom connu.

Il y a une nette dominance de petits îlots par rapport aux grands. A part les 54 îlots entre 0.3–2 ha de surface, il ya 92 îlots entre 2 et 10 ha, 59 îlots entre 10 et 50 ha, 17 îlots entre 50 et 100 ha et 24 îlots entre 100 et 1000 ha.Les 5 îlots qui dépassent 1000 ha sont Nosy Mitsio 3105 ha, Nosy Lava 3033 ha, Nosy Komba 2449 ha, NosyBerafia 2247 ha et Nosy Faly (Ambanja) 1544 ha.

56 îlots sont très plats ou n’ont pas d’altitude connue. 114 îlots ont une altitude entre 1 et 15m. Les plus hautes îlots sont Nosy Komba 579m, Nosy Mangabe 331m, Nosy Ankarea (Mitsio) 229m et Nosy Mitsio 208m.

155 îlots ont été répertoriés dans la province d’Antsiranana entre les coordonnées Laborde Y de 1'480'000 et1'565'000, 37 îlots dans la province de Mahajanga (830'000 – 1'330'000 Laborde Y), 20 îlots dans la province deToamasina (850'000 – 1'175'000 Laborde Y) et 39 îlots dans la province de Tulear entre les coordonnées de95'000 et 600'000 Laborde Y.

Et total 96 îlots se trouvent sur la côte Est et 155 îlots sur la côte Ouest.

Les îlots de Madagascar constituent des écosystèmes particuliers et spécifiques. Cette spécificité est due à leursuperficie souvent très petite, leur origine géologique corallienne, volcanique ou sédimentaire, leur climat exposéet leur historique d’occupation humaine. La variété des îlots à Madagascar est grande et on y trouve toute unegamme allant des îlots rocheux dans l’extrême SE, aux îlots sédimentaires et coralliens couvertsd’Euphorbiacées du SW, aux îlots coralliens importants pour l’avifaune et aux îlots bas couverts de mangrovesdans l’Ouest, aux îlots volcaniques couvert de forêt humide du NW, aux îlots des tsingy avec une végétation Supprimé :

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xérophytique dans l’extrême Nord, jusqu’aux îlots rocheux couverts de forêt humide et tropicale dans l’Est. Ladiversité en faune et en flore terrestre et marine correspond à cette grande diversité. 

D’autres écosystèmes primaires, à savoir, les zones humides littorales, les plages et les dunes, les affleurementsrocheux et plages de galets, sont présents sur les zones côtières de Madagascar.

Les zones humides littorales.Les zones humides littorales sont des zones de transition entre les systèmes marins et terrestres, dans lesquellesla nappe phréatique est généralement à la surface ou dans lesquelles la terre est recouverte d’eau peu profonde.Sont classées zones humides littorales, les lagunes, les marais, les plaines inondables.

Les zones humides littorales les plus importantes de l’Ile se trouvent sur la cote Est, au niveau du canal desPangalana, ainsi que les zones marécageuses.

Sur la cote Ouest, les zones humides littorales se rencontrent sous forme de ranovory qui sont des plans d’eautemporaires et au niveau de la lagune de la Loza. Les zones humides littorales régulent les flux d’eau douce versles systèmes marins et atténuent l’érosion côtière et stabilisent les cotes. Elles servent de lieux de nidification etde frayère pour de nombreuses espèces aquatiques. Elles fournissent des plantes pour l’artisanat, ainsi que despoissons et du gibier pour les communautés riveraines.

Les plages et les dunes.Les plages sont des accumulations de sédiments déposés par les vagues et les courants sur la zone littorale. Ellessont composées de sables, de rochers et de corail. Les dunes sont des accumulations de matériaux nonconsolidés(sables) qui sont modelés par le vent en des formes qui diffèrent de celles de la topographieenvironnante.

Les plages s’étendent de la limite la plus haute de l’action des vagues à la marque de la marée basse moyenne.De belles plages se rencontrent aussi bien sur la cote Ouest que sur la cote est . Les dunes sont particulièrementdéveloppées sur la cote Sud de Madagascar.

Sur le plan écologique, les plages et les dunes côtières capturent le sable et les sédiments avant qu’ilsn’atteignent les récifs. Elles constituent une protection contre les vagues en cas de tempête.. Elles abritentcertaines espèces de crabes et constituent un lieu de ponte pour les tortues de mer.

Les plages et les dunes attirent les touristes. Elles constituent une source de gravier pour les constructions debâtiments et d’autres besoins de l’homme. Elles servent aussi de débarcadère pour les pirogues.

Les affleurements rocheux et les plages de galets.Les affleurements rocheux sont des cotes rocheuses élevées entre 50 m et 150 m.ils se rencontrentprincipalement au niveau des plateaux de Makira et de Masoala, de l’escarpement calcaire du Cap Sainte Marie,

de la falaise da Bam-Hill et certaines parties de la cote Nord-ouest de Madagascar.

Les plages de galets, localisées au pied des escarpements rocheux, sont rares. Elles se rencontrent au Cap SainteMarie, à la falaise de Bam-Hill et au niveau de quelques affleurements rocheux (Lavanona/ Taolagnaro).

Ces substrats durs forment des écosystèmes benthiques où se développent une faune et une flore variées,notamment les huitres, les moules, les algues, et les éponges. Ils protègent aussi les cotes contre l’érosionmarine.

6.3. ETAT DES RESSOURCES MARINES6.3.1. - LES RESSOURCES HAL IEUTI QUES EXPLOITEES PAR LES PECHES

MARIT IMES (POISSONS, CRUSTACES, CONCOMBRES DE MER,…) (voir chapitre 9.3)

6.3.2. - LES ESPECES PHARES : LES TORTUES MARIN ES, LES MAMM IFERES

MARINS(LES BAL EINES, LES DAUPHINS, LES DUGONGS).

Présentation. (Données non disponibles)

6.3.2.1.- Les tortues marines.

Présentation.Comme les crocodiles, les serpents, les lézards, les tortues marines, appelées par les Malgaches « fano, ou soka-dranomasina », sont des reptiles.Animaux vertébrés, elles diffèrent des mammifères et des oiseaux par leur

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ectothermie. Leur ectothermie, c’est- à dire le fait d’être des animaux « à sang froid », leur donne la capacité defaire varier la température de leur corps, d’une manière biologique, ou d’une manière comportementale. Parexemple, en nageant, une tortue marine élève la température de son corps, et peut ainsi survivre dans les eauxfroides. Elle peut aussi s’entourer d’une épaisse couche de graisse, qui la protège efficacement des différencesthermiques. Enfin, la tortue marine peut adopter différents comportements pour se réchauffer ou pour serafraîchir, aussi bien en milieu aérien qu’en milieu aquatique.

Les tortues marines portent une carapace couverte d’écailles, composée d’une dossière, d’un plastron et de deyuxponts qui les réunissent latéralement, et qui constitue une excellente protection contre les prédateurs et lesvariations de température. Pour se reproduire, les tortues marines pondent des œufs.

Il existe huit espèces de tortues marines, présentées ci-après, identifiées dans le monde.

•  Chelonia mydas, communément appelée « tortue verte, ou encore « tortue franche » , enréference à lacouleur de sa graisse, et non à celle de sa dossière, qui est brune ou beige ou verte. Elle est la plus répandue,la plus connue, la plus exploitée aussi. Elle se rencontre dans toutes les mers du globe. 

•  Chelonia agassizii, appelée aussi « tortue franche » du pacifique, est très proche de la tortue verte. Elle ne setrouve que sur la partie ouest de deux Amérique. 

•  Caretta caretta, appelée « caouanne », connue depuis l’antiquité, fréquente les memes eaux que la tortueverte. 

•   Eretmochelys imbricata, appelée « tortue imbriquée » ou « tortue caret »,( à ne pas confondre avec « Carettacaret »). Ses écailles imbriquées lui ont valu son nom et d’etre très exploitée par l’homme. Elle longe lescotes, dans la partie équatoriale et tropicale des océans. 

•   Lepidochelys olivaea, ou « tortue olivatre » ou « tortue de Ridley ».Elle est plus petite, plus rare,et plusmenacée que les autres espèces.•   Lepidochelys kempi ,ou » tortue de Kemp ». Elle est la plus petite des tortues de mer , et aussi la plus

menacée, à cause de ses effectifs très réduits. Elle ne se rencontre que sur la partie est des Etats-Unis etdu Mexique, et sur la partie occidentale de l’Europe .

•   Naturor depressa, appelée couramment » chelonée à dos plat », ne se truve que dans les eauxaustraliennes.

•   Dermochelys coriacea, ou « tortue luth ». Elle est la plus lourde, la plus migrtrice, la plus largementreprésentée, la plus atypique, la plus belle de toutes, qualifiée de « star » des tortues marines par lesspécialistes. Elle se trove en grand nombre en Guyane, et quelmquefois dans les eaux fraiches despetuis de Charentes.

Tortues marines de Madagascar.

Parmi les huit espèces de tortues marines identifiées dans le monde, cinq se rencontrent dans les eaux tropicalesdu Sud ouest de l’Océan Indien, et donc sur les cotes de madagascar. Il s’agit de la tortue verte ou tortue franche,de la tortue imbriquée ou tortue caret, la tortue olivatre ou tortue de ridley, la tortue caouanne et la tortue luth.Leur présence est observée sur les sites suivants :

  Masoala, au Nord Est ;

  A l’Ikle Sainte Marie, dans l’Est ;  A Ankaramamy, dans le Sud-Est ;  A Ibakoko, dans le Sud-Est ;  A Elodrato dans le Sud-Est, dans le Sud-Est ;  A Antsotso, dans le Sud-Est ;  Dans la Baie de sainte Luce, dans le Sud- Est ;  A Evatraha, dans le Sud-Est ;  A Nosy Ve, dans le Sud-Ouest ;  A Ifaty, dans le Sud- ouest ;et  A Toliara, dans le Sud-ouest.

Les tortues marines font l’objet d’un projet de recherche, dont le point focal est le Directeur du CNRE.Les tortues marines sont des espèces protégées, placées à l’annexe I de la CITES (organisme international derégulation du commerce animal).

6.3.2.2.- Les mammifères marins.

Les mammifères marins sont des animaux « à sang chaud », qui passent la majorité de leur vie dans ou àproximité des mers.Leurs femelles mettent bas, ont des mammelles, allaitent leurs petits.

D’après leurs aires de repartition et leurs habitats, les mammifères marins qui peuvent s’observer au large descotes de madagascar sont des baleines(« trozona »), des dauphins (« petso »), des dugongs(« lambon-driaka »).Ces mammifères marins sont présentés ci-après.

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♦  La baleine à bosse, megaptere, jubarte, megaptera novaeangliae. Des groupes de baleines à bosse sontobservés chaque année au largede l’Ile Sainte Marie, au mois de Septembre, et dont l’observation constitueune attraction touristique majeure pour l’ile. Les femelles viennent dans les eaux chaudes de la région pourmettre bas. 

♦  Le grand dauphin, souffleur nesarnack, tursiops trucantus ;

♦  Le dauphin bleu-blanc , stenella coerulesalba ; ♦  Le dauphin douteux, dauphin tacheté pantropical , stenella attenuata ; ♦  Le dauphin à long bec, stenella longirostris ; ♦  Le dauphin du Cap, delphinus capensis ; ♦  Le dauphin de Bornéo, ou encore dauphin de Fraser, lagenodelphis hosei ; ♦  Le dauphin de Risso, grampus griseus ; ♦  Le dauphin à bec étroit, steno bredanensis ; 

♦  Le dauphin à bosse, sotalie de Chine, sousa chinensis ;et ♦  le dugong, dugong dugong.

6.3 .3- LES AU TRES ESPECES DE LA FLORE ET DE LA FAUN E

MARIN ES (ALGUES, INV ERTEBRES …).

Ces autres espèces de la flore et de la faune marine existent à Madagascar, mais les données de sont pasdisponibles.

 

 

Le milieu marin couvre 71% de la surface de la Terre Le relief sous-marin comporte quatre régions principales :-  le plateau continental : 0 à – 200m de profondeur, qui occupe 7,6% de la surface totale du milieu marin ;-  le talus continental, de –200m à –2000m, 6,5% ; -  la plaine abyssale, de –2000m à –6000m, 82,2% ; -  la zone hadale, 2,1%. 

L’eau de mer contient 13non métaux, 40 métaux et des sels minéraux dissous.Un litre d’eau de mer contient 35g de sels dissous dans les proportions constantes suivantes :-  chlorure de sodium : 77,8% ;-  chlorure de magnésium : 9,7% ; -  sulfate de magnésium : 5,7% ; -  sulfate de calcium : 3,7% ; -  chlorure de potassium : 1,7ù ; -  carbonate de calcium : 0,3%. 

Les paramètres physico-chimiques de l’eau de mer sont la salinité, le pH, la température

 

La pureté, la bonne qualité de l’eau de mer, conditionnent le bon fonctionnement, l’équilibre, et la productivitédes habitats marins. et côtiers. Elle est donc importante pour vie et la diversité des ressources marines et côtières.De ce fait, les activités économiques, telles que les pèches maritimes, l’aquaculture (la crevetticulture), letourisme et les autres loisirs, qui se développent sur les zones côtières et marines dépendent avant tout de labonne qualité de l’eau de mer.

 

La qualité de l’eau de mer peut être affectée par des pollutions d’origine diverses. Les plus importantes sontcelles qui proviennent des décharges d’hydrocarbures, des activités industrielles et portuaires, des activitésd’extractions minières (hydrocarbures et autres), et les pollutions d’origine telluriques, dues aux sédimentsapportés par les fleuves qui provoquent la turbidité de l’eau de mer. La sédimentation observée dans les habitatsmarins et côtiers est due à la déforestation pratiquée par les communautés qui habitent dans les bassins versantsdes fleuves qui se déversent dans la mer.

La défécation humaine qui affecte les plages de certaines régions de l’Ile sont aussi source de pollutions pourl’eau de mer. La pollution de l’eau de mer peut aussi provenir des dégâts causés par les cataclysmes naturels,tels que les inondations, les cyclones, les tsunamis.

 

6.5.1.  PRESSIONS ET DAN GERS D’ORIGINE ANT HROPIQUE.

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Les récifs sont de très importants fournisseurs de produits alimentaires, une source de coquillages ornementauxet de chaux. D'où les menaces de dégradation qui pèsent sur eux. Ces récifs, en fournissant de grandes quantitésde débris et de boues calcaires qui ont une influence non négligeable sur la constitution de substrat de certainsmarais maritimes, sont souvent normalement confrontés aux problèmes de salification et d'acidification des sols,empêchant ainsi ou rendant difficiles les culturesLes zones côtières qui sont devenues réceptrices des mouvements migratoires importants au cours des dernièresdécennies connaissent des problèmes de pollution et de dégradation de leurs écosystèmes particuliers ainsi quedes ressources qu’ils contiennent. On peut citer les mangroves et les récifs coralliens, encore plus vulnérables parles effets en aval de la dégradation du sol et de l’érosion venant de l’intérieurCependant, l’exploitation massive et irrationnelle de ces richesses les a conduites dans une phase relative dedégradation que ce soit par érosion ou par pollution côtières ou marines.Les menaces de dégradation de toute sorte s’accentuent de plus en plus dans ces zones, tant sur le planenvironnemental, humain qu’économique.

Par ailleurs, l’identification des mesures à prendre nécessite tout d’abord la connaissance des sources réelles dela dégradation et des moyens pour la valorisation effective du milieu marin et des zones côtières.

 

6.5.2.1.  Sur Pêche, techniq ues de Pêche dangereus es, déboisement dans les

mangroves .

L’étude des Pressions et des Menaces pour les ressources marines dans la zone d’étude met en exergue unecertaine liaison entre l’effectif de pêcheur et l’importance des pressions. En effet, on constate que les pressionssont plus accrues dans les zones très peuplées comme Anakao et Beheloke par rapport à Itampolo. Parmi lescommunes étudiées, nous pouvons avancer que la Commune Rurale d’Anakao est la plus importante en terme depression dans la mesure où on a pu y inventorier le plus de type de pressions. En effet, les pressions suivantes ysont rencontrées: l’utilisation des harpons et des fusils, la pêche avec des filets moustiquaires et d’autres filets à

petites mailles pour les poissons, la présence des plongeurs avec scaphandre pour les trépangs, le déploiementdes palangres et des filets ZZ pour les requins, le retournement des blocs, l’utilisation du bâton et la pêche àpieds pour le récif corallien et le laro pour toutes les ressources marines. En second lieu, la Commune Rurale deBeheloke demeure une zone où les pressions sont assez importantes mais moindres par rapport à Anakao. EtItampolo semble être la commune où on rencontre le moins de pression pour les ressources marines.Les impacts des pressions se manifestent soit par la baisse de la capture journalière selon l’espèce ciblée soit parla quasi-disparition de certaines espèces comme les requins. Cependant, pour compenser cette baisse deperformance, les pêcheurs de ces localités utilisent d’autres engins et techniques plus performants ou se tournentvers d’autres espèces ciblées. Parmi ces engins et ces techniques, nous pouvons citer les filets moustiquaires, lessennes de plage, l’îlo (technique de pêche de nuit utilisant des branches de Katrafay brûlées) et le laro (technique de pêche par empoisonnement) et les plongeurs avec scaphandre.Les filets moustiquaires et les sennes affectent gravement les  populations des différentes espèces de poissonrencontrées dans le lagon. Ils apportent surtout un effet néfaste sur les juvéniles. Quant au îlo, les pêcheurs seprocurent des branches de Katrafay qui est une espèce d’arbre très menacée pour pouvoir distinguer les trépangsla nuit. Le laro demeure la pression la plus menaçante pour les ressources marines car toutes les espèces marines

de tout âge sont atteintes par le poison utilisé par ses auteurs.Par ailleurs, pour certaines espèces comme les trépangs et poulpes et les requins des pressions surgissent à causedes fortes demandes commerciales qui engendrent souvent la hausse considérable de la quantité prélevée et dunombre d’exploitant.La difficulté causée par l’insuffisance de pluies, pour les populations du littoral, pour pratiquer l’agricultureengendre un effet non négligeable en matière de pression. En effet, nombreux sont les agriculteurs qui, faute depluies, se rabattent sur les ressources marines pour leur survie. Il convient de mentionner que cela ne faitqu’aggraver les pressions sur ces ressources car ces gens recherchent les espèces faciles à capturer comme lespoulpes et les trépangs lors des marrées basses. Par ailleurs, les juvéniles sont très vulnérables vis-à-vis de cespratiques.Cependant, il convient de mentionner qu’excepté les engins destinés à la pêche au requin, ces pressions sontdifficiles à évaluer dans la mesure où leurs auteurs les font d’une manière discrète et souvent dans l’illégalité.

 Niveau de dégradation des ressources marinesLa dégradation des ressources marines peut avoir marins à différentes causes comme la sédimentation terrigène,

le blanchiment de coraux, la sur pêche ou le piétinement des platiers coralliens.Dans la zone Nord, la dégradation des récifs et ressources est déjà avancée. La charge sédimentaire de l’Onilahyn’est guère favorable aux coraux des hauts fonds extérieurs, qui sont couvert d’un tapis d’algues. La hautedensité démographique à Anakao cause également une sur pêche manifeste et un piétinement des coraux. Lapression de pêche semble également importante sur le platier externe de Beheloka.De manière générale, plus qu’on descend vers le Sud, moins de pression de pêche et de sédimentation terrigèneon rencontre. Au Sud de Nosy Satrana les hauts fonds extérieurs ont souvent une diversité de coraux et poissonsacceptable, et la moitié des sites sur la pente externe sont également en bon état.

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Le blanchiment de coraux a fortement contribué à l’état de dégradation actuel. Les récifs frangeants de TuléarSud sont souvent constitués par du substrat corallien ancien, couvert très faiblement par des coraux vivants. Dansles profondeurs d’eau de moins de 15m, le blanchiment des coraux est très présent. Seulement les hauts fondsextérieurs, souvent à des profondeurs > 20m, ont pu échapper à ce phénomène et constituent ainsi des sitesimportants pour la régénération.Malgré la faible densité de population dans le Sud de la zone, l’absence de certaines espèces cibles est frappante.Ainsi il est rare de rencontrer des holothuries (collectés à l’aide de bouteilles de plongée) et des poulpes. Lesrequins sont absents.

  

Bien que Madagascar ne connaisse pas encore de véritable cas de marrée noire, il faut reconnaître que dansplusieurs ports de la grande île, on note des cas de pollution par les hydrocarbures d’envergure variable. Il fautsignaler que la filière hydrocarbure comprend des activités de raffinage à Toamasina, de transport maritime(importation et distribution dans les ports primaire et secondaire), de transport routier et/ou ferroviaire.

Les principales causes de pollution par les hydrocarbures sont les dégazages en mer par les vedettes, les naviresde passage et les chalutiers, ainsi que les vidanges. Cela est surtout dû à l’insuffisance de réglementation, lemanque de système de secours ou aussi par la vétusté des équipements et des infrastructures en ce qui concerneles équipements à terre.

Dans certaines villes côtières, les huiles de vidanges venant des centrales thermiques sont directement déverséesen mer ou sur la plage. C’est par exemple le cas du central thermique (JIRAMA) de Mahajanga dont les rejetssont illustrés (Planches 1,2,3,4). 

Pour la centrale thermique de Taolagnaro qui, pour ses besoins, utilise 19 000m 3 d’eau par an, l’eau résiduaire

est constituée d’eau de lavage de la salle de générateurs et d’huile de vidange dont le lieu d’écoulement finaln’est autre que le port. On note aussi des petites fuites gasoil au niveau des réservoirs de stockage des carburantsdu côté du port.(Photo 8) 

Le lavage des systèmes de tuyauterie du dépôt d’hydrocarbure de Toliara nécessite 2 100m3 d’eau de mer et depluie par an formant la totalité des eaux résiduaires évacuées en mer. Cependant, il faut signaler que l’eau subitde traitement d’épuration avant d’être rejetée. Malgré ce pré-traitement il reste encore quelques fractionsd’hydrocarbure.

Le dépôt d’hydrocarbure du port de Manakara rejète par fuite de tuyaux, une partie de carburant dans les rizièresenvironnantes ce qui dégage une odeur forte due à l’évaporation.

La raffinerie de pétrole est une des activités industrielles importantes de Toamasina.. Le complexe est installé surla branche est du canal de Pangalanes avant le port fluvial. Elle représente un gros utilisateur d’eau prélevée dansle canal et en principe elle ne rejette dans ce dernier que de l’eau déjà filtrée.

Planche 1 : Sorties d’égouts du côté du Port Mahajanga (au niveau de la JIRAMA)Planche 2 : Canaux d’évacuation d’huile de vidange et de déchets divers.

 Photo 1.: sortie d’égout, à côté du port Mahajanga

 Photo 2. : vue du canal d’évacuation des

huiles de vidange de la centrale thermique,

 Mahajanga

Planche 3 : Pollutions par les huiles de vidange et gasoil (Port Mahajanga).

Planche 4: Pollution par les huiles de vidange et gasoil

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 Photo 3. : canal sortant de l’égoût de la centrale thermique, Mahajanga

 Photo 4 : déchets solides et morceau de ferrailles jonchant le fond marin couvert d’huile de vidange

 Photo 5. : Huile de vidange à la surface de l’eau, marée descendante

 Photo 6. : Mélange d’huile, de gasoil et de débris de toutes sortes

Photo 7.: Dépôt de carburant, Port de Taolagnaro 

Inventaire de la situation des épaves

A partir des rapports des événements de mer parvenus à la Direction des Transports Maritimes et Fluviaux, un

inventaire de la situation des épaves sur les côtes malgaches a été effectué. Cet inventaire contient une fiche

donnant les principales informations sur chaque épave et retraçant les mesures prises par l'Administration (nom,

pavillon, caractéristiques du navire, date et lieu d'échouage, observations).

Tableau 6.4. : Inventaire de la situation des épaves

NOM

Caractéristiques

DATE

D’ECHOU

AGE

LIEU

D’ECHOUAGE / 

Région

OBSERVATIONS

1 .ANAÏSTPL : 1198 TLongueur :76,78mLargeur : 11,50mArmateur : Societé Malgache deCabotage

27/02/93 Plage de TolagnaroANOSY

Pas de propagation d’hydrocarbures,mais les marchandises avariées ontémises des odeurs nauséabondes jusqu’à leur pourriture totale.  Actuellement, l’épave est en état

de ferrailles rouillées

2. M/SELENA 02/02/94 à l’embouchure dufleuve Ivoloina

ToamasinaATSINANANA

14.855 tonnes de marchandises àbord dont 13.767 tonnes de ciment et1088 tonnes de fer - 750 t de fuel-oil.Débarquement de6 000 t de cargaison.Un contrat pour enlèvement a étéeffectué entre un opérateur

économique de Toamasina et leMTM. Travaux en cours.

3. WELLBORNTPL : 25.000 tonnesLong : 182 mLarg : 23 m

7 aout1994 Port de Fort-DauphinANOSY

23.750 tonnes de manganèse à bord.Des appels d’offres pourl’enlèvement de l’épave ont étélancés à diverses reprises mais n’ontpas été fructueux .  Un contrat de gré à gré pour

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NOM

Caractéristiques

DATE

D’ECHOU

AGE

LIEU

D’ECHOUAGE / 

Région

OBSERVATIONS

l’enlèvement de l’épave a étésigné entre la SociétéGENERAL MININGCOMPANY et le MTM : débutdes travaux prévvu fin avril1998 . Résilié

  Un contrat de gré à gré avec StéMOUNTASIR & FILS –Resilié

  Un financement pour sonenlèvement pourrait être accordépar la Banque Mondiale

(Le D.A.O a été envoyé à la B .m le30 septembre 1999.Actuellement le MTM est en attentede l’avis de la Banque)

4. M/S AVENTUREJauge brute : 2569,22 txJauge nette : 1535,46 txLong hors tout : 101,12 m

13 mars1995 Actuellement sur laplage de Fort-DauphinANOSY

2.282 t de ciment et de fer à béton55 t de fuel-oil  Après réunion au Bureau du

Fivondronana de Fort Dauphinavec le représentant del’armateur, une lettred’engagement pourl’enlèvement de l’épave et descargaisons avant un délai d’unan avec une caution de 100 000USD à déposer au Trésor Publicde Fort – Dauphin a été signépar ce dernier.

  Actuellement, l’épave est en étatde ferrailles rouillées

5. M/V RAVINALATPL : 1046 TLong : 65,20 mLarg :11,00 mTE : 3,57 m

15 août 1995 Plage de ManakaraVATOVAVYFITOVINANY

Aucune pollution d’hydrocarburesn’a été déclarée car les 18.000 tonnesde gaz – oil ont été pompées avecl’aide de la SOLIMA dès le début ,et que les marchandises à bord (90

tonnes de café ont été débarquées àdos d’hommes)

6. VATSY 4TPL : 1014 TLong : 65,20 mLarg :11,00 mTE :3,57 m

22/05/1995 Nosy MangabeMaroantsetraANALANJIROFO

  Un appel d’offres pourl’enlèvement du navire vientd’être signé par le Ministère desFinances et le MTM

  *(voir astérix au N.B)

7. Vatsy 3TPL : 1014TLong : 77,02 mLargeur : 13,50 m

Chantier de MarolakaPort de MahajangaBOENY

Vendu par l’Etat (Trésor) à MonsieurRAKOTOMALALA Joseph(enlèvement en cours depuisle 07mai 1999 pour une durée de 6 mois)prolongée jusqu ‘au mois d’avril

20008. NOSY KELY VI 1983 Port Saint Louis

DIANA

9. LE REQUIN 1981 Ankify

10. MOUBARAK 03/02/95 Au large deTambohorano

11. HAHDI 13/02/95 Au large d’Antsahanitia

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12. SAMSON Près de Cap St André

13. MENABE I 23/02/93 Près de BesalampyMELAKY

14. ERIC EXPRESSTPL : 250TLongeur : 66,00 mLargeur : 19 m

20/02/89 Au large de Nosy BeDIANA

15. MON ETOILE Au large de MahajambaBOENY

16. BOSY I 23/03/93 Au large d’Ampasimbe

17. EVGENIA Juin 1992 Dans la baie d’Androka

18. Baliseur JASMINE 1985 AntsirananaDIANA

Enlevé par M. AndriamananaArmand

19. SAINT JONES Dans la baie deTaolagnaroANOSY

20. NAM 101 Dans la baie deTaolagnaroANOSY

21. D’ITALY Dans la baie de

TaolagnaroANOSY

22. NUMBOLong : 59 mLarg :11 m 90

Dans la baie deTaolagnaroANOSY

23. BABYTPL 1050 TLong : 65, 20 mLarg : 11,00 m

19/08/88 MananjaryVATOVAYFITOVINANY

24. AQUAMEN VIII 1994 Au sud de VatomandryATSINANANA

25. CROIX IZAN 02/02/94 Au Port de ToamasinaATSINANANA

26. ILDERIMVI (*)TPL : 1250 TLong : 72 mLarg : 10,60 mT.E : 3,76 m

02/02/94 A l’Ile aux Prunes (IleSainte Marie)

27. WUBBINALong :30 m 94Larg :10,60 mT.P.L :225 T

VohémarSAVA

28. HE BEI 504 20/02/94 Sur la plage deToamasinaATSINANANA

29. D.A YUAN YU 111 22/05/94 Sur la plage deToamasina

ATSINANANA30. SEMO 1995 Dans la baie d’Italy

TaolagnaroANOSY

31. VATSYTPL : 1450 TLong : 72 m 54Larg :10 m 72

ToamasinaATSINANANA

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32. VATSY 2TPL : 250 TLong :52 m 30Larg : 9 m

20/06/95 AntsirananaDIANA

33. LCT JOSEPH REMITPL : 150TLong : 42 m 30Larg : 9m 30

Mai 1989 Aranta MahajangaBOENY

34. AKBARYLong : 47 m28Larg :8 m30

J .B : 299 Tx – J.N : 145,89 Tx

03/09/98 Plage de TolagnaroANOSY

35. VILLE DE MANAKARATPL :1820 TLong :69 m 37Larg :11 m50J.B :1400 Tx-J.N : 758 Tx

25/05/98 Quai de CharbonAntsirananaATSINANANA

Abandonné

36. RIANILA Aux abords du ParcMarin de Nosy Antafana

 

Source : Direction des Transports Maritimes et Fluviaux

Illustration par quelques casCas de Tolagnaro

•  29 octobre 1968 à 19 heures : le Saint JohnMonrovia, battant pavillon libérien, de passage dans

la baie de Tolagnaro s’y échouait.

•  à la suite d’une brusque rafale de vent, le M/V Anaïsde la Société Malgache de Cabotage fait naufragedans la même baie le 27 février 1993 à 6 heures 10avec son chargement de pois du cap et de sisal.

Un naufrage qui a valu, 1,910 milliard de Fmg d’assurance à Aro pour ce vieux navire de plus de 30 ans quiavait déjà des anomalies dès son départ de Morombe. 

•  Août 1994, Wellborn, battant pavillon libérien ayant son siège à Hong-Kong, arrivait à Tolagnaro. Unmois après, il s’échouait toujours dans cette même baie avec ses 24 000 tonnes de manganèse.

Son sauvetage devrait coûter 10 millions de dollar américain ; soit le double du prix estimatif duvieux navire de 35 ans.

•  Le 13 mars 1995 fut la quatrième mésaventure pour la baie. M/V Adventure, de nationalitéhondurienne avec un port d’attache en Sud-Afrique, fait naufrage avec sa cargaison de fers blancs, defers ronds, de fers cornières, des fardeaux de tôles et de bobines galvanisées pesant en tout 331 827tonnes.

•  04/02/04 : le « Sprinta », bâtiment ukrainien battant pavillon maltais, s’est échoué avec 500 tonnes deriz qui restaient à débarquer à cause des rafales du cyclone « ELITA »

•  04/02/04 : le « Ilderim VII », navire appartenant au groupe Akesson, échoua aussi à cause du cycloneELITA

Source : Magazine Vintsy N°21, avril 1997  

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6.5.3.2.  Pollutions et impacts dus aux industries.A Madagascar 20% des industries sont implantées en zone littorale. Les industries les plus importantes sontl’agro-alimentaire (23% des entreprises), le textile et la confection (15%)et ensuite on a le cuir, l’industrie dubois, du papier, l’industrie chimique, les produits minéraux et les ouvrages en métaux.

Parmi les industries susceptibles d’être génératrice de pollution marine, on note les usines sucrières à Nosy-be,Ambilobe, Namakia, l’usine de fabrication de conserve de thon à Antsiranana, les usines de traitements decrevette à Nosy-Be et Mahajanga, les fermes acquacoles (baie de Mahajamba, baie de Bombetoka, Morondava).

Les eaux usées et les effluents venant de ces usines sont souvent rejetés dans la mer directement ou dans unerivière sans traitement préalable. Les impacts sur le milieu naturel se manifestent de diverses façons :

dégradation de milieux/peuplements, mortalité de poisson ou d’invertébrés marins ce qui entraîne unediminution de ressources disponibles pour la pêche traditionnelle.

Sur le récif de Dzamandjar, Nosy-Be, le taux de couverture corallienne du platier devient faible à cause desrejets de la sucrerie. Il faut noter que pendant la période d’extraction du sucre, le pH des eaux au niveau de lazone de rejet est très acide (entre 3 et 4,5). Les squelettes calcaires, donc basiques, des coraux ne tolèrent pas cesconditions et finissent par disparaître. Cependant, si on s’éloigne à 500m et à 1200m, le taux de couverturecorallienne augmente. (Cf. Figure 1 et 2).

Les deux courbes illustrent l’effet des déchets de la sucrerie de Dzamandjar sur le récif. Au fur et à mesure quel’on s’éloigne de la sortie de la rivière qui amène les eaux usées venant de l’usine, le pourcentage de couverturecorallienne augmente.

Sur le plan touristique, on peut noter les odeurs nauséabondes causées par les déchets des sucreries (cas deDzamandjar, à Nosy-Be) ainsi que la destruction de l’esthétique des plages qui rendent ces lieux de promenade

hostiles à toutes activités de récréation. Plusieurs hôtels implantés sur le littoral de Dzamandjar se plaignent desmauvaises odeurs causées par les déchets de la sucrerie.

En ce qui concerne la SIRAMA d’Ambilobe, la rivière Andavanemboka dégage une odeur de mélasse et d’alcoolpendant les périodes d’activité de l’usine. Des cas de mortalité massive de poissons ont été déjà notés, mais il estdifficile de confirmer la relation entre cette mortalité et les déchets de l’usine car aucune étude n’a été faite dansce sens.

Enfin, pour la SIRAMA Namakia, l’usine consomme 4. 700 000m3 d’eau par année. La quantité d’eau résiduaireévacuée s’élève à 4 000 000m3 /an. L’eau utilisée provient de la rivière Mahavavy et y est rejetée à 40 km del’embouchure avec un débit de 600m3 /s.

6.5.4.1. L’érosion marine sur les cotes de Madagascar.

Le phénomène d’érosion marine est observé principalement au niveau de quatre villes : Nosy Be, Morondava,Mahajanga et Toamasina. Depuis les dix dernières années, l'érosion marine est un problème croissant dans larégion côtière. Elle menace les écosystèmes productifs et constitue une contrainte importante permanente desvilles côtières.

L’érosion à Nosy BeNosy Be est une petite île au nord de Madagascar. C'est le littoral occidental, qui se compose de belles plages desable, lui faisant un gentil secteur récréationnel. Tous les hôtels ont été déjà construits le long des plages.Quelques secteurs ont un shoreline rocheux particulièrement dans la partie orientale de l'île.Les populations principales vivent dans les secteurs côtiers parce qu'elles comptent sur les ressources côtièrespour la nourriture et les possibilités d'emploi. L'absence de la gestion et la planification côtières de zone avaitmené aux secteurs croissants des récifs et des lits endommagés d'herbe de mer, de l'érosion et de la pollution.L'érosion est un problème croissant dans le littoral de W de NOSY BE. Elle affecte des plages de tous les hôtelsdans l'entourage.

 Les facteurs normaux  causant cette érosion sont :- les courants littoraux- grandes vagues combinées avec la marée haute- les sols sur la roche volcanique sont plus vulnérables à l'érosion.L'érosion a été provoqué par une combinaison des marées élevées et de grandes vagues, le sable étaient érodéesde la plage par la dérive en mer et loin plus loin déposées.

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 Facteurs AnthropiquesExtraction de sable et de gravier pour la construction, le marché de sable est augmentation due à l'hôtel, auxrestaurants et à la construction d'habitat qui en fait, est dans le grand nombre. les emplacements de touristesprincipaux de NOSY BE sont presque situés le long de la côte occidental, où le développement du complexe detouristes sur le littoral mène au déséquilibre du milieu. L'exploitation de sable est une menace pour la questiond'équilibre du matériel dans les matériaux de plage de la côte zone.

La perte de palétuvier pour le bois et le charbon de bois du feu. Les palétuviers de la cote protègent le rivage etcôtiers de l'impact des montées subites de marée d'orage, ils forment également une barrière normale contrel'érosion.

Déforestation des palétuviers pour l'habitat Nosy Be subit un problème important de terre, les terresappartiennent aux fabricants antiques de propriétaire de terre et de canne à sucre, ainsi la ville et les villages nepourraient accomplir aucun progrès. La prolongation de ville va vers les marais et les mangroves.

En fait, l'extraction de sable, la pollution d'eau de mer, l'exploitation excessive des palétuviers et ledéveloppement de tourisme accélèrent l'érosion à Nosy Be.

Nosy Be est plus ou moins abritée par la présence des récifs coralliens diminuant les grandes actions de vagues.

Il est possible de réduire les impacts d'érosions marines en respectant quelques règles environnementales ducomportement:•  Respect de la zone-tampon le long de la côte. La zone-tampon diminuerait l'intensité des activités humaines

dans la zone côtière;•  stabiliser la plage par la végétation normale sur la zone-tampon.

L’érosion à MorondavaDe la même manière, les principales origines de l'érosion côtière sont :- les grandes vagues particulièrement dans des périodes de cyclone.- les courants de marée renforcés par les cyclones ......etc..

Dans ce contexte normal, la problématique de l’érosion côtière de Morondava se produit dans le confluent detrois systèmes physique principaux :-  L'océan et les fonds côtiers entre l'embouchure au nord et les admissions au sud du fleuve de Morondava.-  en second lieu, la plaine continentale et alluviale de Morondava-  troisièmement, réseau hydrographique qui est possible pour être divisé en trois systèmes secondaires;

o  Drainage fluviatile de la branche du nord de Morondavao  Drainage fluviatile de Kabatomena correspondant à la branche du nord de Morondavao  Complexe hydrographique HellotCanal groupant par Betania. Réseau d'admissions de palétuvier

parmi lequel ceux communiquant avec l'estuaire de Kabatomena à Lovobe.

La construction de barrage peut être également la cause de l'érosion lourde observée dans le secteur côtier deMorondava. La vase transportée par le fleuve est emprisonnée derrière le barrage, dérangeant l'équilibredynamique du dépôt de vase et du transport de sable dans le secteur côtier. La force des excès côtiers decourants alors envase des dépôts, menant à échouer l'érosion.

La lutte contre l'érosion des littoraux de ville de système mv est d'une urgence élevée pour réaliser trois issues àmineurs:  limitant ou arrêtant la progression marine et les risques associés (perte de sol, inondation, de contamination

des eaux souterraines littorales)  accorder l'heure pour la restructuration de développement vers d'autres zones  assurant une continuité des activités économiques, (touristiques, portuaires..)

L’érosion à MahajangaEntre la zone étudiée dans Mahajanga est situé le mur de mer de Schneider et embouchure de jetd'Antsahaninbingo, dans le sud de la ville. Les photographies de 1972 à 1994 permettent le contrôle del'évolution de plage et pour situer les secteurs influencés par érosion.Quelques évolutions ont été accordées entre 1972 et 1980. Une flèche littorale a développé vers le mur de merde Schneider de1980. Cette flèche se stabilise en 1985 et n'a pas sensiblement evolué jusqu' à 1994. En 1994, laflèche a commencé à se déplacer vers l'est causant un changement d'érosion de littoral de premières partiescourantes.Les cyclones ont détruit le littoral de Mahajanga.

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L’érosion à Toamasina.L’érosion à Toamasina concerne la zone littorale entre les avances des promontoires de Hastie et de Tanio.La dégradation côtière d'environnement de Toamasina est caractérisée par :- La destruction d'une section importante du mur de mer de Blosset;- Passage fréquent de cyclone- ponçant vers le haut des routes gauches- destruction de promontoire de Tanio.L'érosion globale entre 1986 et 1996 a contribué à la récession en mer de 125m à 160m, ainsi, une érosion

moyenne de à 12.5m par an sur dix ans.Les activités humaines contribuant à l'érosion de Toamasina incluent le rétrécissement du passage du sud et durécif grand, par la prolongation du mur protecteur de mer sur le passage.

6.5.4.2 . CYCLONES TROPICAUX.

6.5 .4.2.1.- Dégâts causés par les cyclones.Les zones côtières et marines sont les plus régulièrement menacées et dévastées par les cyclones tropicaux. Ilsfrappent en premier lieu les zones côtières lors de leur passage sur la terre ferme.Les raz de marée, les vents violents, les inondations qui les accompagnent causent des dégâts considérables, enpertes de vies humaines, en destructions d’infrastructures, et d’habitations.

6.5.4.2.2 ‐ Définition. 

Le « cyclone » est un centre de basse pression, une perturbation atmosphérique qui prend naissance à l’interfaceocéan-atmosphère.

Les cyclones tropicaux appartiennent à la famille des perturbations tropicales ; ils portent des noms différentsselon les régions :•  Typhons en Extrême-Orient ;•   Hurricanes ou ouragans dans l’Atlantique Nord et la mer des Caraïbes et le Nord Ouest de

l’Océan Pacifique ;•  Willy-willy en Australie, baggio aux Philippines ;•  Cyclones dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien et le Pacifique.

Normalement un cyclone se déplace de l’Est vers l’Ouest.

6.5.4.2.3. : Conditions de formation.Plusieurs conditions sont nécessaires pour qu’un cyclone tropical puisse se former :

•  Présence d’une grande quantité d’eau à une température supérieure à 26°C sur une profondeurocéanique de plusieurs dizaines de mètres, produisant un mouvement d’ascendance ;

•  Situation géographique à l’intérieur de la zone intertropicale (30° N ; 25°S) ;•  Convergence de l’air dans les basses couches de l’atmosphère pour alimenter le phénomène ;•  Divergence en altitude pour évacuer les flux des basses couches ;•  Absence de vents forts.

A l’intérieur de la zone intertropicale, les cyclones n’existent pas dans les zones de haute pression subtropicalesstationnaires. Les cyclones tropicaux sont également absents à l’Equateur.

6.5.4.2.4.- Classification des perturbations tropicales.Les perturbations tropicales sont caractérisées par la présence de vents tournants, dits rotationnels. Elles sontclassées par les météorologistes d’après la vitesse du vent soutenu, qui correspond à la vitesse maximalemoyenne des vents rotationnels pour une minute. Trois catégories sont ainsi définies :

•  Les dépressions tropicales, pour une vitesse inférieure à 1 km/mn, c’est-à-dire 60 km/h ;•  Les tempêtes tropicales, pour une vitesse comprise entre 1 km/ mn et 2 km/mn, c’est-à-dire

entre 60 km/h et 120 km/h ;•  Les cyclones tropicaux, pour une vitesse supérieure à 120 km/h.

Il y a lieu de distinguer la vitesse de déplacement de l’ »œil du cy clone », vitesse du cyclone proprement dite

(d’une moyenne de 20 à 30 km/h) de la vitesse des vents rotationnels qui l’accompagnent.

6.5.4.2.5.- Prévision des cyclones, et normes anticycloniques pour les infrastructures et les bâtiments.Pour lutter contre les impacts destructeurs des cyclones tropicaux, et atténuer les dégâts qu’ils causent, deuxstratégies sont généralement mises en œuvre :i/- améliorer et augmenter les capacités des services météorologiques de suivre et prévoir les trajectoires decyclones, en vue de déclencher dans les meilleurs délais la mise en marche des dispositifs d’alerte auxpopulations menacées ;

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ii/- faire adopter des normes anticycloniques pour les constructions d’infrastructures et de bâtiments devantabriter bureaux administratifs, hôpitaux, écoles et les habitations humaines.Dans le monde, dans les pays développés surtout, l’exploitation des séries de données historiques relatives auxcyclones, l’observation directe des océans aux moyens de satellites météorologiques, ont permis d’accroitre lesconnaissances sur les cyclones. Il est désormais possible de prendre des mesures de prévention à long terme.A Madagascar, la Direction Générale de la Météorologie dispose des moyens techniques et humains pourdétecter la formation des cyclones dans l’Océan Indien et le Canal de Mozambique, et suivre l’évolution de leurtrajectoire, pour alerter suffisamment à l’avance les populations concernées par leur passage.Par contre, l’adoption des normes anticycloniques pour les constructions d’infrastructures et les bâtiments estloin d’être généralisée.

6.5.4.3. : ELEVATION DU N IVEAU DE LA MER : RECHAUFFEMENT CLIMA TIQUE ET

TSUNAMIS.L’élévation du niveau de la mer constitue un danger pour les zones côtières et marines, qu’elle se déroulelentement, sur une longue période de temps lorsqu’elle est provoquée par le réchauffement climatique à l’échelleplanétaire, ou lorsqu’elle se manifeste brusquement et avec violence dans une région donnée du globe par untsunami.

6.5.4.1.- Le réchauffement climatique.Le réchauffement climatique est provoqué par l’augmentation constante dans l’atmosphère de la teneur envapeur d’eau, en gaz carbonique, en méthane, en oxyde nitreux, en gaz halogénés (C.F.C., halons, …), dueessentiellement aux activités industrielles. En 100 ans, le dioxyde de carbone a augmenté de 30 %, le méthane de100 %, l’oxyde nitreux de 25 %. L’élévation constante du niveau de la mer qui en résulte, alimentée selon lesspécialistes par la fonte des glaces des hautes montagnes et des pôles, évaluée à 1, 20 m vers le XXII ème siècle,risque de faire disparaitre sous la mer des iles et des ilots des zones côtières et marines. Le phénomène est déjàobservé pour certaines iles du Pacifique.

Le protocole de Kyoto.Pour lutter contre le réchauffement climatique, au niveau international, le protocole de Kyoto (Japon, 1997)concentre son action sur la réduction de l’émission de six gaz à effet de serre (entre autres le dioxyde de carbone,le méthane, l’oxyde nitreux). Il prévoit une réduction globale de 5,2 % de ces gaz vers l’horizon 2008-2012 parrapport à son niveau de 1990, signée par les principaux pays pollueurs. Les pays industrialisés acceptent desréductions supérieures : -8 % pour l’Union Européenne,- 7 % pour les USA, et – 6 % pour le Japon. Les payssous développés n’ont pas d’engagement particulier à remplir.

6.5.4.2.- Les tsunamis.Le 26 décembre 2004, le tsunami le plus meurtrier depuis un siècle (environ 230 000 victimes), s’est produit ausud Ouest des cotes de Sumatra, en Indonésie. Engendré par un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter,ce tsunami, extrêmement violent, a submergé le Sud de l’Asie, et a atteint même les cotes de Somalie et duKenya, situés à plus de 6000 km de son épicentre. Ses manifestations, plutôt atténuées, ont été ressenties sur lacote Est de Madagascar, notamment à Manakara, et à Fort-Dauphin, selon les témoignages de témoins oculaires.

Définition.Terme japonais signifiant « vague de port », le tsunami désigne la succession de vagues de grande amplitude,créées par l’onde de choc d’un séisme sous marin. Un tsunami se distingue d’un raz de marée par le fait qu’unraz de marée peut être provoqué par le vent.

Formation d’un tsunami.Un tsunami se forme lorsqu’un tremblement de terre sous marin déforme ou déplace un compartiment du fondocéanique. Cette secousse sous-marine déclenche le déplacement de la couche d’eau située au dessus de la zonesismique.Il en résulte la formation de vagues de longueur d’onde relativement longue (100 km), mais de très faible hauteur(quelques dizaines de centimètres à peine), animées de très grande vitesse de propagation (800 km/h), c’est-à-dire la vitesse d’un avion de ligne. La vitesse de propagation est d’autant plus grande que la longueur d’onde estgrande, et la couche d’eau épaisse.En arrivant dans les eaux peu profondes des cotes, les vagues ralentissent, se contractent, et prennent rapidementde la hauteur (selon la loi de conservation de l’énergie). Quand elles atteignent les vagues deviennent un mur

d’eau pouvant mesurer plusieurs dizaines de mètres de hauteur, qui déferle et dévaste tout sur son passage. Enl’absence d’obstacles, les tsunamis peuvent s’enfoncer à l’intérieur des terres sur plusieurs kilomètres. Lapremière vague n’est pas la plus forte, Les vagues suivantes peuvent arriver plusieurs minutes, voire une heureplus tard.Une éruption volcanique, un glissement des fonds marins, ou l‘impact d’un météorite peuvent égalementdéclencher la naissance des tsunamis..

Prévision et prévention.Il est impossible de prévoir les tsunamis.

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Dans le but d’informer et d’alerter les populations en cas de danger, un réseau international de surveillance destsunamis (International Tsunami Information Center), a été mis en place en 1965 sous l’égide de l’UNESCO. Lepremier centre de mesures et d’alerte aux tsunamis a été créé en 1949 à Ewa Beach, dans l’archipel d’Hawaï,l’une des régions du globe les plus touchées par les tsunamis.La première mesure de prévention contrer les tsunamis consiste à mettre en place et faire fonctionner dessystèmes d’alerte aux tsunamis. Ces systèmes d’alerte comportent deux volets : un volet sismographique, quiconsiste à analyser les ondes sismiques qui précédent les tsunamis, à l’aide de sismographes ; un voletocéanographique qui consiste à suivre les variations du niveau de la mer, à l’aide de marégraphes.La deuxième mesure de prévention consiste à ériger des barrières de protection des rivages, par la plantationd’arbres, ou par la construction de digues.Le Japon, ayant subi plus de 150 tsunamis durant le XX ème siècle est l’un des pays modèles en matière deprévention des tsunamis.Suite au tsunami dévastateur du 26 décembre 2004, un système international d’alerte aux tsunamis dans l’OcéanIndien se met en place sous l’égide de l’UNESCO, impliquant la plupart des pays riverains, dont Madagascar.Le système national malgache d’alerte aux tsunamis se met également en place. Il implique l’IOGA pour le voletsismographique, et le CNRO pour le volet océanographique. Ce dispositif prévoit notamment l’extension duréseau national de marégraphes. Après celui de Nosy Be, d’autres marégraphes devraient être installés àVohémar, Toamasina, Manakara, Fort-Dauphin, Mahajanga.

 

Les nouvelles catégories UICN se soucient notamment de la conservation de l’ensemble de labiodiversité unique de Madagascar ; de la conservation du patrimoine culturel malagasy. Elles intègrenten outre la dimension sociopolitique du développement durable en recherchant l’élimination de lamisère, une certaine indépendance des sociétés et des transformations de structure

Une étude de rentabilité des Aires Protégées a été effectuée par la Banque Mondiale et l’AFD en 2003. Maiscette étude évalue seulement la rentabilité économique, c'est-à-dire une comparaison entre les avantageséconomiques (monétaire par rapport au fonds apporté par les bailleurs pour la gestion des AP et non monétairesapportés par les services environnementaux) et les coûts économiques de la protection des AP.L’application du DEAP – Droit d’Entrée dans les Aires Protégées a permis de collecter plus de 1,06 milliardsd’Ariary dont 540 millions d’Ariary (environ 540 millions de US$) ont été alloués à des projets descommunautés locales. De plus l’étude des effets induits des AP par Grenfell en 1994 dans la région deRanomafana a permis de constater que les DEAP ne constituait que près de 29% des revenus monétaires totauxde la conservation, car il y a en plus des revenus indirects (visiteurs à séjour 60% du revenu total soit 2,19milliards d’Ariary et (visiteurs à journée 10% soit 365 millions d’Ariary) qui ont permis de développer le secteurde l’hôtellerie, du transport et des services liées au transport (agence de voyages). En plus la conservation a

généré une création d’emploi (non évaluée) et une opportunité de revenu pour les résidents locaux.

La création d’AP engendre des restrictions d’accès aux ressources naturelles au détriment des populationsriveraines. Les restrictions envisageables peuvent concerner les activités suivantes :

•  Prélèvement de végétation naturelle pour le charbon de bois•  Chasse de gibiers comme le sanglier, la pintade et les petits mammifères•  Récolte de fibres naturelles pour l’artisanat•  Cueillette de plantes pour la médecine traditionnelle•  Approvisionnement en eau potable•  Prélèvement de bois de construction de maisons•  Pêche marine et continentale•  Pâturage des animaux•  Exploitation de fougères pour les pots fangeons•

  Etc…..Un recensement préliminaire au niveau des communes a fait ressortir un nombre de population vivant auxalentours ou à l’intérieur des AP terrestres et marines à 1 500 000 individus ou plus. Environ 100 000 individussont particulièrement touchés par la restriction d’accès à ces ressources. Ces individus sont principalement despaysans qui cultivent le « voly kotra » et le « herana », qui récoltent du miel, qui font la chasse aux sangliers etles petits mammifères et qui distillent de l’alcool traditionnel.Concernant de l’AP de Marolambo, située dans la Région d’Atsinanana et d’Amoron’i mania, 41 communesrurales et urbaines se trouvent au périphérique de l’AP. Environ 140 000 individus seront touchés de près ou de

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loin par la restriction d’accès aux ressources naturelles. Ces individus sont principalement des paysans quipratiquent les activités similaires. Dans l’AP elle-même vit une population locale dans des conditions précaireset dépend uniquement de la cueillette (ressources naturelles de la forêt) et de la chasse (gibier).Concernant les AP marines (littoral de Toliara, Nosy Ve, Nosy Hara et Sahamalaza/ Iles Radama), lescommunautés affectées sont essentiellement de pêcheurs. Environ 80 000 individus risquent d’être affectés parla restriction d’accès aux ressources marines.

Tableau n° 6.5. : Extension des AP formelles 

Catégorie Nombre desites

Superficie (ha) Mise en place Populationriveraineestimée

Fokontanyriverainsestimés

AP ANGAPexistantes débutPE3

39 1 612 000 Avant PE3 - -

AP ANGAPExtension APexistantes

11 359 000ha

Pendant PE3 60000 75

Création APANGAP Mikea

1 371 340 ha Pendant PE3 128 000 160

Création APANGAPMarolambo

1 70 000 ha Pendant PE3 112 000 140

Création APmarines ANGAP

3 288 040 ha Pendant PE3 72 000 90

NAP 2005 4 919 000 ha 2005 183 000 229NAP 2006 15 1 080 000 ha 2006 268 000 335NAP > 2007 avec

promoteur

47 1 619 000 ha

(estimé)

>2007 496 000 620

NAP > 2007 sanspromoteur

38 595 000 ha(estimé)

>2007 294 000 368

NAP Marines 4 325 000 ha(estimé)

>2007 78 000 97

Total 163 7 238 380 ha 1 691 000 2 114

Considérant les habitats des oiseaux d’eau, seules six parmi les 10 espèces d’oiseaux d’eau endémiquesmenacées sont intégrées dans le système existant d’Aires Protégées et sites Ramsar cités auparavant: le Héron deHumblot  Ardea humbloti, la Sarcelle de bernier  Anas bernieri, le Pygargue de Madagascar  Haliaeetus

vociferoides, le Gravelot de Madagascar Charadrius thoracicus, le Grèbe malgache Tachybaptus pelzelnii et leFlamant nain Phoeniconaias minor . En général, les sites protégés sont insuffisants pour assurer la conservationde ces espèces.Compte-tenu des différentes pressions sur les zones humides, L’habitat des autres espèces menacées endémiquesde Madagascar telles le Râle d’Olivier  Amaurornis olivieri, le Grèbe de Delacour Tachybaptus rufolavatus, leHéron crabier blanc Ardeola idae, le Fuligule de Madagascar  Aythya innotata (s’il en existe encore), le Râle deWaters Sarothrura watersi et le Canard de Meller Anas melleri n’est pas inclus dans ces existants systèmes. Cesespèces sont menacées de disparition si aucune mesure n’est prise pour la protection de leur habitat.

A part les espèces menacées, il est à noter aussi que les Zones Humides sont des sites de passage et defréquentation de nombreuses espèces migratrices, ce sont particulièrement les limicoles (Scolopacidae etCharadriidae) qui constituent une partie importante de la diversité biologique mondiale. Ces oiseaux sont trèsvulnérables car leur migration s’effectue sur de longues distances et ils sont dépendants d’un réseau de ZonesHumides dont la superficie diminue graduellement. Madagascar fait partie de ce réseau et héberge un nombresignificatif de ces espèces, parmi lesquelles le Bécasseau Sanderling Calidris ferruginea, la Bargette de Terek Xenus cinereus, le Gravelot de Leschenault Charadrius leschenaultii et le Drome ardéole  Dromas ardeola. Cesoiseaux sont concentrés le long des Zones Humides côtières de Madagascar.Les Zones Humides servent aussi d’habitats naturels pour d’autres groupes taxonomiques dont la vie dépendétroitement de ce type d’écosystème. Citons comme exemple la grande tortue d’eau douce Malagasy Erymnochelys madagascariensis, le Hapalemur du lac Alaotra Hapalemur griseus alaotrensis, et de nombreusesespèces de poissons.

Les principales fonctions écologiques des zones humides dénotent leur importance vitale dans certainessituations et leur incapacité à remplir ces fonctions résulteraient inévitablement à des perturbations pouvant êtreinimaginables sur le plan non seulement écologique mais aussi social et économique. Les coûts de réparation decertains dégâts écologiques sont très onéreux (ex : rétablissement des dégâts de l’érosion) mais certains dégâtssont mêmes irréversibles, dont les conséquences sont définitivement irréparables (des lits de rivière qui dévient,

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des infrastructures publiques emportées, parfois des villages entiers engloutis, perte de vies humaines, …). Il enest par exemple les cas de certaines zones humides comme les lacs de Tsiazompaniry ou de Mantasoa qui jouentà la fois la fonction de bassins de retenue, de protection de la capitale contre les inondations et de bassinhydroélectrique.

Les Zones Humides ont une valeur économique non négligeable tant pour les communautés riveraines que pourle pays entier par les ressources qu’elles comportent. Ces ressources peuvent être soit des produits naturels(poissons, crabes, plantes médicinales, bois de construction,...) soit des produits provenant d’une exploitationparticulière (aquaculture, pisciculture, pêche industrielle, riziculture, mines, ...).

Une zone humide comme le Lac Alaotra assure à la fois plusieurs fonctions économiques : un bassin de retenue,un bassin d’irrigation, un site de pêche continentale.

La gestion des zones humides ne peut se dissocier des besoins économiques vitaux des populations riverainespuisque la nécessité de subvenir aux besoins vitaux (alimentation, énergie, …) engendrent des comportementsnuisibles de la population à la gestion durable des ressources naturelles

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Instituteurs dans le District de Marovoay Photo Source : MEEFT- Noasilalao 

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Depuis la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement à Rio en 1992, lasynergie entre croissance économique, progrès social et équilibre écologique apparaît comme une nécessité.L'être humain joue un rôle important dans la dégradation de l'environnement et plus particulièrement dans ledomaine de la pollution et de l'épuisement des richesses naturelles. Ainsi, la libéralisation de l'agriculture (qui apour conséquence une augmentation des monocultures industrialisées) et la privatisation des ressourcesnaturelles (telles que la terre, les forêts et l'eau) conduisent à l'épuisement des ressources naturelles à court etmoyen terme.

Madagascar est entraîné depuis quelques décennies dans une spirale de dégradation de sonenvironnement, lié à la paupérisation de la population. Les formes les plus visibles de cette dégradation sont le

défrichement des terres et l’érosion. L’impact est la perte de la biodiversité endémique de MadagascarLe développement de Madagascar dépend sur les richesses de l’environnement, quand ces impacts

affectent au bien être de la population.Les besoins quotidiens des êtres humains malgaches dépendent aux ressources naturelles renouvelables ou nonrenouvelables.

7.1. POPULATION

Tableau n°7.1. : Evolution du nombre de la population par sexe

 Effectif de la population selon la projection avec la variante moyenne (projection

1993) en milliers

2000  2001  2002  2003  2004

Population de Madagascar 15 085 15 529 15 981 16 441 16 908féminin 7 559 7 778 8 003 8 211 8 461

dont :masculin 7 526 7 750 7 978 8 230 8 447

Population urbaine de Madagascar 3 927 4 122 4 327 4 544 4 770féminin 2 001 2 100 2 203 2 313 2 427

dont : masculin 1 926 2 022 2 124 2 231 2 343Population rurale de Madagascar 11 158 11 407 11 653 11 897 12 138

féminin 5 558 5 679 5 799 5 917 6 034dont :

masculin 5 600 5 728 5 854 5 980 6 104Source : Direction de la Démographie et la Statistique Sociale, INSTAT  Selon les données du Ministère de la population, le nombre de la population en 2004 est de 16 900 000, dont les10% sont handicapés (aveugles, sourds, muets, …)

Tableau n°7.2. Taux de croissance démographique annuel de la population 2000-2006

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Taux de croissance

démographique (%) 3,02 3,02 3,03 3,03 3,03 3,03 3,03Source : CIA World Factbook Version janv 1.2007

Graphique 7.1 : Taux de croissance démographique annuel

Tableau n°7.3 : Taux d’urbanisation 2000-2004

Pays Taux d’urbanisation (%)

2000 2001 2002 2003 2004Madagascar26,03 26,54 27,08 27,64 28,21

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Graphique 7.2. Taux d’urbanisation

En ce qui concerne la répartition spatiale de la population, le niveau d'urbanisation du pays était de26,03% en 2000 et a atteint les 28,21 % en 2004. Cependant, la majorité de la population reste rurale.

Caractéristiques des chefs de ménages

Tableau n°7.4 : Répartition des chefs de ménages par sexe

Sexe Pourcentage

Masculin 84,9Féminin 15,1

Source : INSTAT/DSM, 2001

Graphique 7.3. Répartition des chefs de ménage par sexe

15 % des ménages sont dirigés par des femmes, incluant les situations de divorce, de séparation ou de veuvage.Proportion d’adolescentes de 15 à 19 ayant déjà commencée leur vie féconde est importante : 30% (EDS 97)

Caractéristiques des ménages 

Tableau n°7.5 : Taille moyenne des ménages 2002-2005

2002 2004 2005

Madagascar 5,0 4,9 4,9Source : INSTAT/DSM, 2002, INSTAT/DSM/EPM2004/2005

La taille moyenne des ménages est de 4,9 en 2005.

 Population active

La population active représente 66,5 % de la population. Elle est de 55 % en milieu urbain et de plus de70 % en milieu rural. L'insertion des femmes sur le marché du travail est de 62 % contre 68 % pour les hommes.

Taux de chômageTableau 7.6 .: Evolution du taux de chômage

Genre

Homme % Femme%

Taux de

chômge2004 2005 2004 2005

Ensemble 3,0 2,0 2,4 3,6

source : INSTAT/DSM/EPM2005 

Tel qu’il est défini par le BIT, le taux de chômage à Madagascar est estimé à 2,8% en 2005. Lechômage touche beaucoup plus les femmes par rapport aux hommes. Le taux de chômage est de 3,6% chez lesfemmes et 2,0% chez les hommes en 2005.

Il existe également à Madagascar un certain nombre de communautés étrangères : Française, Italienne,

Allemande, Grecque, Norvégienne, Britannique, Chinoise, Coréenne, Indo-pakistanaise, Africaine, Arabe,Mauricienne, Comorienne.

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Tableau n°7.7 : Pourcentage des communautés étrangèresNationalité Pourcentage

Français 40

Chinois 20

Comoriens 12

Indo-Pakistanais 18

Autres (Britanniques, Africains,Arabes, Mauriciens, Italiens,Norvégiens, Grecs, Allemands,Coréens)

10

Source : Ministère de l’Intérieur et de la Réforme Administrative, novembre 2003

Graphique 7.4. Pourcentages des communautaires étrangères

.  Les premiers habitants du pays étaient les Vazimba. Ceux-ci se sont déplacés des côtes vers le centre de

l’Ile à la suite de l'arrivée de nouveaux immigrants venant soit du Continent asiatique (Indonésiens, Malais), soitdu Continent africain (Africains de l’est, Arabes). D'autres groupes de population sont venus par la suite(Indiens, Chinois, Européens).

Antérieurement à l'arrivée des Européens à Madagascar, plusieurs royaumes se sont formés entre leXVIe et le XIXe siècle.

La France a colonisé l’Ile en 1896 et l’a occupée jusqu’en 1960, année de l’indépendance deMadagascar.

La population malagasy est composée de plusieurs ethnies unies par une même langue officielle, le« Malagasy», avec ses variantes dialectales déterminées par la situation géographique, l'histoire et les fondsculturels.

Les 18 ethnies principales sont : les Antefasy (Farafangana) ; les Antemoro (Sud-Est de Manakara) ;les Antesaka (Sud-Est) ; les Antakarana (Ambilobe, Antsiranana) ; les Antambahoaka (Mananjary) ; lesAntandroy (extrême Sud) ; les Antanosy (Taolagnaro) ; les Bara (d’Ihosy à Mandabe) ; les Betsileo (Sud dufleuve Mania et Matsiatra) ; les Betsimisaraka (d’Antalaha à Mahanoro - littoral est) ; les Bezanozano (Moramanga - région Mangoro) ; les Mahafaly (Ampanihy, Betioky) ; les Merina (province d’Antananarivo) ;les Sakalava (de Morombe à Analalava) ; les Sihanaka (Lac Alaotra) ; les Tanala ou Antanala (d’Ifanadiana àIakora) ; les Tsimihety (la Sofia) ; les Vezo (Toliara).

Au sein de certaines ethnies, il existe des sous-groupes tels que : les Tanalana (chez les Mahafaly) ; lesSara (chez les Vezo) ; les Mikea (chez les Masikoro) ; les Zafimaniry (chez les Tanala) ; les Betanimena (chezles Betsimisaraka) ; les Zafisoro (chez les Antesaka).

Ainsi, la population malgache est le résultat d'un mélange très complexe de races, qui ont subi un brassagecontinu pour conduire à un peuple caractérisé actuellement par une unité linguistique dans une diversité decultures. Chaque ethnie a ses coutumes, ses légendes, ses croyances, ses proverbes.

Situation de la pauvreté :

Les études effectuées depuis 1993 définissent les pauvres, comme étant les individus dont les ressourcessont insuffisantes pour consommer, en plus des éléments non alimentaires indispensables, une ration alimentairede 2133 calories par jour, le minimum censé être nécessaire pour entretenir une vie normale et active.Tableau n°7.8. : Evolution du ratio de pauvreté en milieu urbain et rural

Urbain Rural2002 2004 2005 2006(*) 2002 2004 2005 2006(*)

61,6 53,7 52,0 50,3 86,4 77,3 73,5 72,3

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(*) Estimation, utilisant les taux de croissance économique et le taux d'accroissement démographique.

Au niveau national, la pauvreté a reculé de 13 points entre 2002 et 2006. Sous l'hypothèse d'une croissanceéconomique de plus de 4,7%, une croissance démographique de 2,8% et la maîtrise de l'inflation, notamment lesprix des biens alimentaires en milieu urbain, le ratio de pauvreté se situerait aux alentours de 67,5 % en 2006 s’ilétait de 80.7% en 2002.

Tableau n°7.9.: Taux d’incidence de pauvreté en 2005 (%) 

Régions

Taux d'incidence de la

pauvreté en milieu urbain

Taux d'incidence de la

pauvreté en milieu rural

Taux d'incidence de la

pauvreté

Alaotra Mangoro 59,6 57,4 57,7Analamanga 36,7 47,9 42,9Analanjirofo 71,8 80,3 79,1Androy 82,9 83,4 83,3Anosy 58,8 77,3 73,8Amoron’i Mania 74,9 78,4 78Atsimo Andrefana 61,4 78,4 75,2Atsimo Atsinanana 72,9 85,7 83,9Atsinanana 48,7 87,9 79Betsiboka 56,3 75,5 70

Boeny 24,5 62,9 48,8Bongolava 53 66,8 64,1DIANA 21,4 59,2 49,2Haute Matsiatra 67,8 72,9 72,1Ihorombe 74,9 79,9 78Itasy 49,5 71,4 68,7Melaky 59,4 65,4 62,7Menabe 43,1 66,3 61,7SAVA 53,3 74,5 72,5SOFIA 65,2 82,2 80,7Vakinankaratra 54,9 78,6 74,3

Vatovavy Fitovinany 72 82,4 80,8Madagascar 52 73,5 68,7

Source : Instat/dsm/epm – 2005

Tableau 7.10. : Evolution ratio et intensité de pauvreté

Année Ratio depauvreté

Intensitéde

pauvreté

Observation

1 993 70,4Ratio de pauvreté en milieu rural : 74,1% ; Ratio de pauvreté en milieu urbain : 50,1%;

1 997 73,3 Ratio de pauvreté en milieu urbain : 63,2% ; Ratio de pauvreté en milieu rural : 76% ;

1 999 71,3 32,8Taux d incidence de pauvreté en milieu rural : 76,7% ; Taux d incidence de pauvretéen milieu urbain : 52,1%; Intensité de pauvreté en milieu rural : 36,1% ; Intensité depauvreté en milieu urbain : 21,4 %

2 000 70,2 Intensité de pauvreté : non disponible

2 001 69,6 34,8Taux d incidence de pauvreté en milieu rural : 77,1% ; Taux d incidence de pauvretéen milieu urbain : 44,1% ; Intensité de pauvreté en milieu rural : 18,3% ; Intensité depauvreté en milieu urbain : 39,7%

2 002 80,7 47,6Taux d incidence pauvreté en milieu rural : 86,4% ; Taux d incidence pauvreté enmilieu urbain : 61,6% ; Intensité de pauvreté en milieu rural : 53% ; Intensité depauvreté en milieu urbain : 29,3%

2 003 73,6 40,8Taux d incidence de pauvreté en milieu rural : 80,1% ; Taux d incidence de pauvretéen milieu urbain : 51,8% ; Intensité de pauvreté en milieu rural : 46,1% ; Intensité depauvreté en milieu rural 22,9 % ;

2 004 74,1 41,6Intensité de pauvreté en milieu rural : 47% ; Intensité de pauvreté en milieu urbain :23,4% Taux d incidence pauvreté en milieu rural : 80%Taux d incidence pauvreté en

milieu urbain : 54%

2 005 68,7 26,8Taux d incidence de pauvreté en milieu rural : 73,5 ; Taux d incidence de pauvreté enmilieu urbain : 53 ; Intensité de la pauvreté en milieu rural : 28,9 ; Intensité de lapauvreté en milieu urbain : 19,4

Source : INSTAT/DSM ; INSTAT/EPM 2005 

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Cette évolution du ratio de pauvreté reflète les situations macroéconomiques du pays et les efforts entrepris dansles domaines sociaux, notamment l'éducation et la santé. Le seuil de pauvreté a été évalué à 988.600 Fmg soit197.720 Ariary par an par individu en 2001. Cette valeur a été actualisée avec le taux d’inflation sur les prix à laconsommation pour les années suivantes et est évaluée à 338 272 Ariary en 2006. Par ailleurs, l'intensité de lapauvreté serait de l'ordre de 25,9% en 2006 si en 2002 elle était de 47.6%.

En 2005, les résultats de l’enquête sur l’opinion des ménages sur leurs conditions de vie montrent quepresque la moitié de la population déclarent être en difficulté, le taux décroît selon la taille de la localité derésidence pour se situer à 22% dans la Capitale. Les existences et disponibilité des infrastructures et offres deservices sont probablement les causes de ce fait. Globalement, les ménages malgaches estiment faire partie desclasses moyennes ou pauvres.

De 2001 à 2005, pour Madagascar l’IDH a connu une augmentation significative qui résulte surtout del’amélioration progressive des indicateurs liés à l’espérance de vie et à la scolarisation pour les diverses raisons:US et coutumes, faible scolarisation des filles surtout en milieu rural et influence de la nouvelle technologie(internet, TV…)

Tableau 7.11. : Niveau de vie au cours de l’année 2004 (%) 

Régions Amélioré Stable Détérioré Ne se prononce pas

Alaotra Mangoro 18,6 40 41,4 NSAnalamanga 13,2 46,9 39,8 NSAnalanjirofo 13,1 38,9 47,7 0,3Androy 20 47,2 32,3 0,5Anosy 18,4 37,6 44 NSAmoron’i Mania 12,8 35,4 51,8 NSAtsimo Andrefana 19,8 38,6 41,6 0,1Atsimo Atsinanana 9,7 34,9 55 0,4Atsinanana 13,6 53 33,4 NSBetsiboka 19,2 35,9 44,6 0,4Boeny 12,4 40,5 46,5 0,6Bongolava 21,3 40,2 38,2 0,3DIANA 15,6 31,7 52,7 NSHaute Matsiatra 23 37,3 39,7 NSIhorombe 17,9 46,3 35,7 0,2

Itasy 22,7 53,2 24,1 0,1Melaky 9,5 46,2 43,8 0,5Menabe 6,7 40,1 52,9 0,3SAVA 10,4 27,2 62,3 NSSOFIA 26,5 41,6 31,7 0,3Vakinankaratra 24,7 33,8 41,5 NSVatovavy Fitovinany 15,4 40,1 43 1,4Madagascar 17,2 40,8 41,8 0,2

Source: INSTAT/DSM/EPM 2005

L’IDH, indicateur synthétique compris entre 0 et 1, mesure le niveau moyen auquel se trouve un pays donnéselon trois critères essentiels du développement humain : la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé, lapossibilité de s’instruire et la possibilité de bénéficier de conditions de vie décentes.

Tableau 7.12. : Evolution des Indicateurs de Développement Humain

Année Madagascar

1993 0,3971997 0,4531998 0,4851999 0,4622000 0,4692001 0,483

2002 0,4792003 0,5042004 0,5132005 0,527

Source : INSTAT / D.S.E ; Rapport National sur le Développement Humain 2006/PNUD, CINU, BM 

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Graphique 7.5. : Evolution des Indicateurs de Développement Humain

 Rang de Madagascar par rapport au classement international 

Tableau 7.13 : : Comparaison de l’IDH de Madagascar par rapport à d’autres pays

Pays IDH (1998) Rang/IDH PIB réel/hab.(PPA)(unité) (*)

Norvège 0,942 1 29 918Suède 0,941 2 24 277Canada 0,94 3 27 840Belgique 0,939 4 27 178Australie 0,939 5 25 693Madagascar 0,469 147 840

Burundi 0,313 171 591Niger 0,277 172 746Monde entier 0,722 7 446OCDE 0,905 23 569Pays en Développement 0,654 3 783Afrique subsaharienne 0,471 1 690

Pays moins avancés 0,445 1 216(*) : Parité de Pouvoir d’Achat (Données 2006 PNUD) 

Source : Rapport Mondial sur le Développement Humain 2002 ; PNUD

•  Libertinage précoce

Dans certaines parties du pays, 70 % des filles de 16 ans ont déjà eu un enfant. L’utilisation des méthodescontraceptives a augmenté de manière significative mais la prévalence générale est encore basse.

Le nombre de la population malgache ne cesse d’augmenter, passant de 12 230 000 d’habitants en 1993à 16 908 000 en 2004. Cette croissance démographique a des impacts à la fois sur l’environnement, surl’agriculture, sur l’économie et sur le développement

•  Problèmes d’organisation : circulation, accès à l’eau potable…

La croissance démographique ne se fait pas de manière homogène. Des déserts humains font face à deszones de très forte densité de population comme les littoraux et les alentours des mégapoles. Ces très fortesdensités induisent des problèmes d’organisation (difficulté de circulation, accès à l’eau potable, …) qui nuisentà la santé environnementale et des habitants en multipliant les déchets, la consommation considérée d’énergie… Sources : OCDE, Banque mondiale, ONU (Atlas mondial du développement durable)Atlas mondial du développement durable - Rapport mondial sur le développement humain 2006, PNUDRapport "Planète vivante 2006" du WWF 

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•  La pollution de l’air est due aux problèmes de circulation. (voitures légères, camions, transportspublics).

•  Construction illicite ne respectant pas les normes d’hygiène, d’assainissement et d’habitation

•  Insalubrité publique : La pression démographique pousse à construire à la hâte des quartiers entiers quiseront vite surchargés en hommes, en déchets (solides, liquides, excrétât, agricoles, biologiques, sachetset bouteilles plastiques, ...

•  Terrains cultivés surexploités : l’amélioration globale de l'alimentation n’a été rendu possibleessentiellement que grâce à l’accroissement du rendement agricole ce qui implique une augmentation

des terres cultivables, utilisation des progrès scientifiques (engrais, pesticides, semences, ...) ettechniques (mécanisation, irrigation, transports, industries de transformation, ...).

En outre, l'agriculture intensive favorise l'érosion, la déforestation, le défrichement, conduisant parfois à ladésertification.Les engrais et pesticides chimiques ainsi que les déchets dégradent chaque jour un peu plus la qualité del'eau, de l'air, des sols.

•  Méconnaissance et mépris de Droits de l’Homme : habitat, accès à l’eau potable,….

Au vu de tous ces graves problèmes, présents et à venir, il est clair que moins nombreuse sera lapopulation, plus il sera aisé de satisfaire équitablement les besoins de celle-ci : alimentation, santé,

habillement, logement, chauffage, ....C'est pourquoi, il serait préférable que la population termine le plusrapidement sa phase de transition démographique

Les pays pauvres qui ont déjà du mal à subvenir aux besoins de base de leurs habitants, verront leurpopulation se multiplier, générant ainsi de nouveaux besoins. La promotion du statut des femmes, veiller àce qu’elles puissent choisir librement le nombre de leurs enfants, contribue à diminuer le taux de fécondité(5,4 enfants par femme en moyenne pour les pays les moins avancés, et 2,7 enfants par femme pour les paysen développement) et donc à ralentir la croissance démographique.

Accroissement des processus économiques : Revenus, Consommation, Marché, Commerce, Production,Exploitation et Exportation des Ressources Naturelles.

Problèmes de chômage : Insuffisance des revenus pour satisfaire les besoins salariaux de la population quientraine la pauvreté accentuée.

Absence des stratégies des collectes des redevances sur les ressources naturelles renouvelables ou nonrenouvelable (ressources forestières, ressources minières, ressources halieutiques, ressources animales) au niveaucommunal et régional.

Le développement des infrastructures comme les industries et les transports publics résultent un dégagement desfumées dans l’atmosphère qui altère la santé humaine.

L’exode rural s’est évoluée et le gouvernement a un problème d’infrastructure d’habitation. Heureusement qu’ily a des Associations cultuelles qui hébergent les populations sans abris dans la capitale.

7.2. SANTE HUMAINE

La santé est l’état complet de bien-être physique, mental, émotionnel, spirituel et social et ne consistepas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

« La possession du meilleur état de santé est capable d’atteindre l’un des droits fondamentaux de toutêtre humain, quel que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale ».

Cette phrase tirée du préambule de la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estl’illustration parfaite de la place de la santé dans l’échiquier des facteurs essentiels pour le bien être del’humanité et de son développement intégral.

De même, l’adage malgache « ny fahasalamana no voalohan-karena » (la santé est la première richesse)confirme que la santé est à la fois la base et la finalité du développement d’un pays. L’état de santé de la

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population constitue alors la base de son bien être et de sa capacité à produire. Le secteur santé tient parconséquent une place non négligeable dans le développement social et économique d’un pays.

L’environnement physique (l’Air et l’Eau) est la source de la santé de l’être humain, des animaux et desplantes terrestres ou aquatiques. La nutrition complète assure la santé humaine et la santé animale.L’environnement biologique (les faunes et les flores) fournit aux hommes des vitamines, des éléments minéraux,des glucides, des lipides et des protéines nécessaires pour satisfaire les besoins calorifiques de l’homme.

L’environnement joue un rôle très important pour la santé de la biodiversité.L’environnement sain est pour l’Homme sainA cette fin, le Ministère, chargé de la Santé, en tenant compte de la vision « Madagascar

Naturellement », du DSRP et des OMD a pour mission principale d’améliorer l’accès des Malgaches, plusparticulièrement les pauvres, aux services de santé de qualité tout en les protégeant des maladies transmissibles.

Selon le terme de l'épidémiologie, la prévalence signifie le nombre de personnes atteintes d'une certainemaladie à un moment donné dans une population donnée.

Parmi les dix premières causes de morbidité vues en consultation externe des CSB, les maladiestransmissibles telles que l’IRA, le paludisme et les maladies diarrhéiques demeurent les trois principalespathologies qui touchent la population.

Environ 12% des Malgaches ont des problèmes d'allergie et l'allergie respiratoire qu’est devenue unproblème de santé publique à Madagascar, la rhinite allergique et l'asthme étant les formes les plus fréquentes

Tableau n° 7.14. : Evolution du taux de prévalence sur les Infections Respiratoires Aiguës 

Taux deprévalence

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

(%) 23,3 22,7 21,3 21,6 25,7 23,5 22,1 22,2 19,8

Graphique 7.6 : Evolution des taux de prévalence IRA

Taux de prévalence IRA(%)

0

5

10

15

20

25

30

1998 1999 2000 2001 2002 2004 2005 2006

Année

Taux de prévalence

IRA(%)

 Source : SISG / TBS 2002 Secteur Santé : Données statistiques 2006, Ministère de la santé et du planning familial 

Deux profils épidémiologiques du paludisme sont présents à Madagascar. Dans les régions côtières oùvit plus de la moitié de la population, la transmission du paludisme est stable et pérenne (9.400.000 habitants surune population totale estimée à 17.000.000)

La prémunition dans la population adulte est considérable. Sur les hautes terres centrales (HTC) et dansle Sud sub-désertique, la transmission est instable. L’immunité acquise reste insuffisante et toute la populationest à risque. Les épidémies qui se produisent peuvent avoir un taux de létalité très élevé. 

Tableau n °7.15 : Evolution du taux de prévalence du paludisme 1998-2006Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Taux deprévalence

(%)

19,1 18,4 18,8 19,4 19,5 18,8 18 16,8 15,2

Source : SISG / TBS 2002 Secteur Santé : Données statistiques 2004, Ministère de la santé et du planning familial

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Graphique 7.7: Evolution du taux de prévalence du paludismeTaux de prévalence Paludisme (%)

0

5

10

15

20

25

  1   9   9   8

  1   9   9   9

   2   0   0   0

   2   0   0  1

   2   0   0   2

   2   0   0  3

   2   0   0  4

   2   0   0   5

   2   0   0   6

Taux de prévalence

Paludisme (%)

 Le paludisme représente la deuxième cause de morbidité et la première cause de mortalité à

Madagascar. Selon les données du Système d’Information Sanitaire de routine, le paludisme était, en 1998, lemotif de 19,1% des consultations vues dans les formations sanitaires.Le taux de prévalence reste encore élevé même si on constate une diminution progressive 15,2% en 2006.

L’évolution des maladies diarrhéiques à Madagascar entre 1998 à 2006 a connu une régression malgrél’apparition de la choléra en 1999/2000. Ceci s’explique par l’application consécutive à une intense diffusiondes mesures d’hygiène préventives déjà citées. Ainsi l’accent est mis sur l’amélioration de l’environnement pourdiminuer la prévalence de ces maladies de mettre en œuvre une action préventive afin de réduire le coût curatif 

Tableau n°7.16 : Taux de prévalence de diarrhée 1998-2006

Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006Taux de

prévalence(%)

10,3 10,4 10,4 8,4 7,9 6 5,9 6 5,7

Graphique 7.8. : Taux de prévalence de diarrhée

0

2

4

6

8

10

12

1998 2000 2002 2004 2006

Taux de prévalence Diarrhée (%)

Taux de prévalenceDiarrhée (%)

 

La diarrhée est très fréquente chez l’enfant et elle est une cause majeure de mortalité infanto-juvéniledans les pays en voie de développement. Le taux de prévalence en maladie diarrhéiques diminue presque lamoitié de 1998 en 2006 car il est passé de 10,3% à 5,7%.

La maladie diarrhéique est liée aux problèmes environnementaux, aux excrétas, aux pollutions de l’eauet du sol (pesticides), aux mains sales, aux insectes comme les mouches.

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Pour les maladies liés à l’environnement, les maladies diarrhéiques tiennent la 3 ème place àMadagascar, 2ème cause de mortalité des enfants dans le monde. On peut arrêter la propagation enagissant sur les vecteurs : eau, mouches, sol, mains sales.Ainsi, la lutte contre ce fléau consiste à :

- protéger les points d’eau des souillures- empêcher la dissémination des excrétas en sensibilisant les populations à utiliser les latrines- les mesures d’hygiène appropriée comme : l’accès à l’eau potable et le lavage des mains avec

du savon avant le repas et après défécation et les fruits et les légumes crus.

La tuberculose reste endémique à Madagascar. L’évolution des nouveaux cas bacillifères est passée de6948 à 13536 entre 1995 et 2004. Cette situation résulte de la méconnaissance de la maladie, du manque desspécialistes compétents aux traitements efficaces des tousseurs chroniques, du comportement des tuberculeux etdu manque de coordination des activités.

La tuberculose est une maladie liée aux problèmes environnementaux dus à la pollution atmosphérique.Graphique 7.9. : Evolution des cas de tuberculose bacillifère dépisté à Madagascar

Tableau n°7.17 : Taux de prévalence de l’IST 1998-2006Année 1998 1999 2000 2001 2002 2006

Taux de prévalence(%)

2,6 2,5 2,6 2,8 1,9 0,8

Graphique 7.10. Taux de prévalence de l’IST 

Taux de prévalence IST (%)

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

1998 1999 2000 2001 2002 2006

Taux de prévalence

IST (%)

 Baisse du taux de prévalence de 2,6% en 2000 à 0,8% en 2006, ils peuvent entraîner une évolution explosive duVIH/SIDA.

L’humanité toute entière s’accorde à considérer le VIH/SIDA comme la plus grande tragédie humaine et comme

une menace sur le développement qu’il faut combattre quelque soit le contexte épidémiologique, politique, socialou économique.

Sources : Service de lutte contre la tuberculose, 2006

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Tableau n°7.18 : Evolution du taux de prévalence de l’infection VIH/SIDA 1983-2006Année 1983 1990 1995 1997 1998 2000 2003 2006

Taux de prévalence VIH/ SIDA (%)

0,02 0,05 0,07 0,17 0,3 0,8 0,95 0,5

Sources : Programme VIH/SIDA

Graphique 7.11. Evolution de la prévalence de l’infection VIH/SIDATaux de prévalence VIH/ SIDA (%)

0

0,1

0,2

0,30,4

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

1

1983 1990 1995 1997 1998 2000 2003 2006

Taux de prévalence VIH/ 

SIDA (%)

 

A la lecture de la courbe, on constate que malgré le faible niveau relatif du taux, celui-ci augmente defaçon exponentielle passant de 0,02% en 1983 à 0,95% en 2003 et baisse de 0,5% en 2006. Malgré l’évolutionde l’épidémie du VIH/SIDA pendant 20 ans (1983 – 2003), on constate un résultat plus encourageant en 2006avec une diminution du taux à 0,5%

Par ailleurs, il est à noter que 67,4% des personnes touchées sont de nationalité malgache.L’enquête nationale auprès des femmes enceintes (Source : EDSIII) montre aussi qu’il existe des

disparités géographiques importantes dans les taux de prévalence du VIH/SIDA : les hauts plateaux (Tananariveet Fianarantsoa) sont moins touchés que les zones côtières, les milieux urbains affichent un taux de prévalence

légèrement inférieur à celui des zones rurales. De plus, cette enquête confirme la corrélation entre le niveaud’éducation, le niveau de vie et le taux de prévalence du VIH/SIDA : les populations les plus pauvres et moinséduquées sont plus affectées que les populations riches et éduquées.

Tableau n°7.19 : Taux de prévalence au niveau mondial selon les données de l’UNAIDSREGION 2001 2007

Afrique Sub Sahara 5,8 5Afrique du Nord et Moyen Est 0,3 0,3Sud et Sud Est de l'Asie 0,3 0,3Asie de l'Est 0,1 0,1Océanie 0,2 0,4Amérique latine 0,4 0,5Carribbean 1 1Europe de l'Est et Asie Central 0,4 0,9

Europe central et de l'Ouest 0,2 0,3Amérique du Nord 0,6 0,6Source : http://www.unaids.gov 

Un fait inquiétant est que l'épidémie de sida est toujours à ses débuts. Elle "ne donne aucun signed'essoufflement dans les pays les plus gravement atteints, c'est-à-dire en Afrique Australe...Dans les 45 pays lesplus atteints, si la riposte au sida ne s'intensifie pas, il y aura 68 millions de morts à cause du sida d'ici 2020.C'est en Afrique subsaharienne que le nombre projeté des décès est le plus élevé avec 55 millions de décès.Source : http://www.unaids.gov 

Si on combine le tableau sur l’évolution du taux de prévalence de l’infection VIH/SIDA 1993-2006 duProgramme VIH/SIDA avec celui de l’UNAIDS, Madagascar se trouve dans la dernière colonne « moins de

 2% ». Il a un taux de prévalence minimum (0,95%) par rapport aux pays de l’Afrique.

Tableau n°7.20 : Taux de prévalence par groupe des pays de l’AfriquePourcentage 27 à 36 19 à 26 13 à 25 7 à 12 2 à 0, 95

PaysBotwana,Lesotho

 Afrique duSud,

Namibie,Zimbabwe

Centre Afrique,Kenya,

Mozambique

Côted'Ivoire,

Cameroun,Ouganda

Sénegal,Mauritanie,

Niger

La maladie Cysticercose est liée à la pollution de l’environnement par l’excrétas humaine, consommé par lesporcs. C’est une maladie des mains sales. D’après les résultats de dépouillement des fiches des patients traitésau niveau des 2 grands hôpitaux de la capitale, on a constaté que 42% des patients ont des habitudes alimentairescomme aliments crus, 50% sont des bureaucrates et 70% habitent à Antananarivo.

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Graphique n°7.12 : Habitude alimentaire des patients atteints par la Cysticercose

Graphique n°7.13 : Professions des patients atteints par la Cysticercose

Source : Thèse de Mme Noasilalao du 20 novembre 2002

50% des patients sont des bureaucrates et 42% av les crudités comme des habitudes alimentaires Les normesd’hygiène dans les gargotes ne sont pas respectées.

Evolution du coût du traitement si on ne mettra pas en œuvre une stratégie de lutte contre cette maladie supergrave et super chère. La population, l’Etat, les OSTIE vont payer des frais médicaux en valeur de deuxcentaines des milliards d’Ariary pour le traitement de cette maladie dans 10 ans.

Graphique n°7.14 : Analyses du Coûts – Bénéfices du projet de lutte contre la cysticercose

Source : Thèse de Mme Noasilalao du 20 novembre 2002

Des enfants et des jeunes ne pouvaient plus suivre ses études à cause de la perte de mémoire dues à cette maladiesuper grave.

3% 2%10%

42%

1%7%

30%

5%

Charcuterie Salades Viandes de porcs Légumes Autres Fraises Repas M alagasy Non précisés

50%

0%4%5%4%

18%

6%

9%0%0% 4%

Bureaucrates Enfants Elèves Etudiants

Forces armées Profession libérale Profession à Risque Profession privée

retraités Religieuses Sans profession

-200

0

200

400

600

800

1000

1200

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

   e   n

   m

   i   l   l   i   a   r   d   s

Année Accroissement du coût de traitement (mrd)

Bénéfice de l'Etat s'il y aura projet (mrd) Coût du Projet (mrd)

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 133

 D’après le rapport mondial de l’OMS en juin 2006, 24% des maladies sont causées par des expositions

environnementales évitables. Cette proportion est plus forte dans les pays en voie de développement ainsi quechez les enfants ;

A Madagascar, la plupart des maladies liées à la dégradation de l'environnement apparaît de plus enplus préoccupante du fait de la persistance de certaines maladies infectieuses, de l'aggravation des pollutionsdomestiques et industrielles et de l'apparition de nouveaux agents polluants. Parmi les constats peuvent êtrerelevés les éléments suivants, qui doivent être perçus comme un véritable signal d'alarme:

•  A Madagascar, le paludisme, la cysticercose, la bilharziose, l’asthme, la tuberculose, la bronchite, et lamaladie diarrhéiques contribuent au taux élevé de morbidité, lequel a des effets défavorables surl’économie et sur le secteur santé.

•  La pollution de l’eau ainsi que la défécation humaine éparpillés partout entraîne les diverses maladiescomme la cysticercose, une maladie super grave et super chère comme traitement

•  La pollution de l’air provoque diverses affections respiratoires et autres maladies non transmissibles. Lasituation est très préoccupante car les IRA constituent la première cause de morbidité et de mortalitéchez les enfants de moins de 5 ans.

•  La gestion des déchets solides et liquides est loin d’être satisfaisante à Madagascar.

Ci-dessous un schéma sur l’impact des activités de développement , la dégradation de l’environnement et lasanté humaine

Source : Cellule Environnementale du secteur Santé

L’accès à l’eau potable constitue un élément essentiel de l’indicateur du développement humaindurable. En effet, une grande partie des maladies diarrhéiques, surtout chez les enfants, proviennent del’utilisation des eaux non salubres.

Eau potable : Eau provenant d’un Point d’Eau (PDO) contrôlé, à savoir : Branchements Particuliers(BP), Bornes Fontaines (BF), Forages Munis de Pompe à Motricité Humaine (FPMH), Puits Munis de Pompe àMotricité Humaine (PPMH).

Tableau n°7.21 : Evolution du taux de desserte en eau potable (%)

Localisation 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Milieu rural 22,20 24,04 25,33 27,24 29,47 30,09 31,55Milieu urbain 54,92 56,21 59,45 61,13 61,29 63,49 60,24National 29,41 31,13 32,85 34,71 36,48 37,45 37,87Source :Ministère de l’Energie et Mines

Graphique 7.15. Evolution du taux de desserte en eau potable (%) 

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Evolution taux de desserte en eau potable

0

10

20

30

40

50

60

70

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Milieu rural

Milieu urbain

 

Le taux d’accès à l'eau potable accuse un lent accroissement pour l’ensemble du pays. En effet, aprèsavoir stagné pendant quelques années, il a augmenté de 29,41% à 37,87 % entre 2000 et 2006.

Toutefois la situation montre que le taux d’accès est très faible en milieu rural : en 2006 ce taux est de31,55% contre 60,24% en milieu urbain.

Tableau n°7.22 : Taux de desserte en eau potable en milieu rural par Région en 2006

LocalisationPopulationtotale

FPMH PPMH BF BP Populationdesservie

Taux(%)

Milieu urbain 1 129 402 1 464 59 751 963 510 85,31Milieu rural 1 417 255 3 0 2 849 2 713 170 50,32

Analamanga

Milieuxconfondus

2 546 657 3 0 4 313 59 753 1 676 680 65,84

Milieu urbain 45 222 12 147 4 470 9,88Milieu rural 292 754 6 0 456 0 115 800 39,56

Bongolava

Milieuxconfondus 337 976 6 0 468 147 120 270 35,59

Milieu urbain 71 678 163 2 674 67 490 94,16Milieu rural 649 290 1 0 2 146 0 536 800 82,67

Itasy

Milieuxconfondus

720 968 1 0 2 309 2 674 604 290 83,82

Milieu urbain 346 347 294 6 772 141 220 40,77Milieu rural 1 345 829 1 0 1 548 0 387 300 28,78

Vakinankaratra

Milieuxconfondus

1 692 176 1 0 1 842 6 772 528 520 31,23

Milieu urbain 145 851 163 6 852 109 270 74,92Milieu rural 360 437 0 6 180 32 47 120 13,07

DIANA

Milieuxconfondus

506 288 0 6 343 6 884 156 390 30,89

Milieu urbain 100 869 132 3 597 68 970 68,38Milieu rural 759 809 0 22 537 73 141 580 18,63

SAVA

Milieuxconfondus

860 678 0 22 669 367 210 550 24,46

Milieu urbain 93 840 101 1 638 41 630 44,36Milieu rural 617 068 1 7 1 493 53 376 180 60,96

Amoron’iMania

Milieuxconfondus

710 908 1 7 1 594 1 691 417 810 58,77

Milieu urbain 91 638 100 732 32 320 35,27Milieu rural 574 264 0 24 47 7 19 020 3,31

AtsimoAtsinanana

Milieux

confondus

665 902 0 24 147 739 51 340 7,71

Milieu urbain 222 090 374 5 939 152 890 68,84Milieu rural 973 145 2 2 805 3 202 480 20,81

Haute Matsiatra

Milieuxconfondus

1 195 235 2 2 1 179 5 942 355 370 29,73

Milieu urbain 42 930 41 330 13 550 31,56Milieu rural 158 631 109 2 81 80 54 350 34,26

Ihorombe

Milieuxconfondus

201 561 109 2 122 410 67 900 33,69

Milieu urbain 171 431 101 1 715 42 400 24,73Milieu rural 1 024 802 140 92 448 71 182 310 17,79

VatovavyFitovinany

Milieuxconfondus

1 196 233 140 92 549 1 786 224 710 18,78

Milieu urbain 53 717 52 417 17 170 31,96Milieu rural 186781 19 0 235 0 64 450 34,51

Betsiboka

Milieuxconfondus

240 498 19 0 287 417 81 620 33,94

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LocalisationPopulationtotale

FPMH PPMH BF BP Populationdesservie

Taux(%)

Milieu urbain 217 211 288 9 480 166 800 76,79Milieu rural 335 278 56 5 55 97 33 020 9,85

Boeny

Milieuxconfondus

552 489 56 5 343 9 577 199 820 36,17

Milieu urbain 53 836 34 923 17 730 32,93Milieu rural 182 060 0 0 0 0 0 0,00

Melaky

Milieuxconfondus

235 896 0 0 34 923 17 730 7,52

Milieu urbain 85 338 141 2 493 60 180 70,52Milieu rural 897 729 75 0 638 4 182 040 20,18Sofia

Milieuxconfondus

983 065 75 0 779 2 497 242 220 24,64

Milieu urbain 157 150 150 2 700 64 500 41,05Milieu rural 853 690 0 32 1 475 0 378 350 44,32

AlaotraMangoro

Milieuxconfondus

1 010 830 0 32 1 625 2 700 442 850 43,81

Milieu urbain 161 526 81 553 25 780 15,96Milieu rural 721 736 151 130 493 0 207 550 28,76

Analanjirofo

Milieuxconfondus

883 262 151 130 574 553 233 330 26,42

Milieu urbain 306 797 282 8 735 157 850 51,45

Milieu rural 833 248 8 65 3 0 120 900 14,51

Atsinanana

Milieuxconfondus

1 140 045 8 65 678 8 735 278 750 24,45

Milieu urbain 116 186 32 257 10 570 9,10Milieu rural 409 912 531 0 0 0 159 300 38,86

Androy

Milieuxconfondus

526 098 531 0 32 257 169 870 32,29

Milieu urbain 84 547 97 2 493 49 180 58,17Milieu rural 481 325 214 0 20 300 72 200 15,00

Anosy

Milieuxconfondus

565 872 214 0 117 2 793 121 380 21,45

Milieu urbain 232 062 326 5 765 139 150 59,96

Milieu rural 854 610 935 64 189 185 348 800 40,81

Atsimo

Andrefana Milieuxconfondus

1 086 672 935 64 515 5 950 487 950 44,90

Milieu urbain 94 415 159 3 756 77 310 81,88Milieu rural 302 097 344 50 118 0 147 700 48,89

Menabe

Milieuxconfondus

396 512 344 50 277 3 756 225 010 56,75

Milieu urbain 4 024 071 4 587 127 719 2 423 940 60,24

Milieu rural 14 231 756 2 595 501 14 209 907 4 490 420 31,55

Madagascar 

Milieuxconfondus

18 255 821 2 596 501 18 796 128 626 6 914 360 37,87

Source : Ministère de l’Energie et des Mines- 2006 

Par ailleurs, en matière d’assainissement, les latrines de type traditionnel sont le type de toilette le plus

utilisé par les ménages. Si l’on combine avec les installations plus modernes, on a un taux d’utilisation de latrineou mieux de 51,5% pour 2005. Notons, de plus, que 41,4% de la population ne possède pas d’installation en cequi concerne la toilette. Ce constat est surtout valable dans les régions rurales et les régions sur le long de la côtede Madagascar. On constate aussi un problème culturel sur l’utilisation des latrines, et les conservateurs jettentleurs excréta dans la mer.

Tableau n°7.23 : Répartition de la population selon le type de toilette, par milieu (%)

Type de toilette GCU (Grand

Centre Urbain)

CUS (Centre

UrbainSecondaire)

Rural Ensemble

Latrines modernes 28,2 5,1 2,0 5,0

Latrines traditionnelles 58,3 46,4 45,0 46,5

Tinettes 10,1 2,5 2,1 2,9

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Autres 0,6 4,7 4,7 4,3

Aucune toilette 2,9 41,2 46,2 41,4

Total 100 100 100 100Source: INSTAT/DSM/EPM 2005 

Tableau n°7.24: Evolution du taux d’Assainissement (%) par milieu 1999-2005

Localisation 1999 2004 2005

Milieu urbain 69,40 73,83 68,70Milieu rural 41,20 44,20 47National 50,20 53 52Source : INSTAT/EPM 

0

10

20

30

40

50

60

70

80

1999 2004 2005

Evolution du taux d'assainissement

Milieu urbain

Milieu rural

 Assainissement : on ne considère que l’accès aux latrines Taux d’utilisation de latrines : proportion des ménages disposant de type d’évacuation d’excrétas hygiéniquestels que cabinets avec siège ou avec chasse d’eau, latrines avec dalles, en bois ou en terre. Exclut les ménagesutilisant des tinettes, de simples trous ou ne disposant pas de toilettes.

L’intensification récente de la fréquence et de l’ampleur des catastrophes naturelles (sécheressescycliques, invasions répétées, cyclones, inondations), associées au changement climatique et à la dégradationenvironnementale contribue à l’explosion des maladies liées aux climats et aux pollutions, ainsi quel’accroissement de la vulnérabilité et du risque d’insécurité alimentaire de la population malgache. 

La survenue périodique des perturbations géoclimatiques tels que les cyclones, les inondations et les

sècheresses, expose annuellement 40 districts et 1/3 de la population du pays aux flambées épidémiques et/oufamine post-catastrophe.

Parmi les problèmes de santé dans notre pays, l’inaccessibilité géographique aux centres de santé pour40% de la population, qui vivent à plus de 10 km des structures sanitaires ; constitue un des facteurs de risque etde vulnérabilité.

A la fin de l'année 2000, lors d'une enquête effectuée auprès de toutes les formations sanitaires de l'îlepour l'élaboration de la carte sanitaire, le pourcentage de la population se trouvant à 1 heure de marche ou à5 km d'un Centre de Santé de Base (CSB) a été de 58%. Comme cet indicateur permet d'estimer l'accessibilitéphysique et géographique de la population à une offre de soins primaires, des efforts sont encore à déployer afind’arriver à une couverture acceptable en CSB. Une répartition de cette couverture par province montre une inéquité flagrante.

Il s’agit alors de rapprocher de la population, et en particulier aux plus pauvres, les services de santé etde les rendre plus performants.

Tableau n°7.25 : Quelques indicateurs de ressources 1997-2004Indicateurs 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005Ratiopopulation pourun CSB

ND 1/5502 1/5160 1/5574 1/5549 1/5700 1/6100 1/5625 1/5 787

Ratiopopulation pourun médecinpublic

1/13709 1/11641 1/11528 1/10938 1/6748 1/6900 1/6400 1/5952 Nd

Ratio

population pourun dentistepublic

1/57107 1/18482 1/195196 1/200661 1/128275 1/131866 1/101500 1/102500 1/88656

Ratiopopulation pour

1/3229 1/3425 1/4880 1/4809 1/5569 1/5948 1/6120 1/6400 1/5086

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un infirmierpublicRatio femmeen âge deprocréer pourune sagefemme

1/2130 1/2264 1/2231 1/2320 1/2621 1/1420 1/1420 1/1527 1/ 1 346

Source : Annuaire des Statistiques du Secteur Santé de Madagascar Année 2005, Service des Statistiques Sanitaires/f^INSANPF 

La sécurité alimentaire définie par la FAO, désigne une situation dans laquelle "chacun peut accéder entoute circonstance à une alimentation sûre et nutritive lui permettant de mener une vie saine et active".

Le programme de contrôle de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments est un des programmesinitié par le Ministère de la Santé et du Planning Familial à la fin de l’année 2003 et au début de l’année 2004.

En effet, la sécurité sanitaire des aliments est un problème essentiel de santé publique pour tous lespays. Les problèmes liés à la sécurité sanitaire et la qualité des denrées alimentaires deviennent de plus en pluspréoccupants, surtout dans les régions urbaines et portuaires des pays en voie de développement.

La sécurité sanitaire des aliments tient compte de tous les risques, chroniques ou aigus, susceptibles derendre les aliments préjudiciables à la santé du consommateur et la qualité désigne toutes les autrescaractéristiques déterminant la valeur d’un produit pour le consommateur. La confiance dans la sécurité sanitaireet la pureté de l’alimentation est une exigence importante des consommateurs. Il est à signaler que des centainesde millions de personnes de par le monde sont atteints des maladies transmises par des aliments contaminés(contaminants biologiques et chimiques). Et le tribut payé en vies et souffrances humaines est énorme surtoutchez les nourrissons, jeunes enfants, personnes âgées et les autres groupes vulnérables), ce qui fait peser un lourdfardeau social et économique sur les communautés et leurs systèmes de santé.

Par ailleurs, la diarrhée d’origine alimentaire reste une des affections les plus fréquentes chez l’enfant etune cause majeure de mortalité infanto-juvénile dans le pays en voie de développement.Source : PNS

Tableau n°7.26. : Evolution sur l’espérance de vie à la naissanceIndicateurs 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Espérance de vie à la naissance(%)

54,1 52,3 55,1 55,6 53 53,4 53,8 54,2 54,7

Source : Source RNDH Madagascar 2006 / PNUD/ INSTAT

Graphique 7.17. : Evolution sur l’espérance de vie à la naissance

Concernant l’état de santé de la population en général, il y a surtout de l’amélioration progressive de l’espérancede vie à la naissance 54,1 à 54,7 de 1997 à 2005

Tableau n°7.27. : Etat de santé des enfantsIndicateurs 1997 1998 1999 2000 2001 2003 2004 2005 2006

Taux de mortalité infantile (o /oo) 91 nd nd 85 nd 58 nd nd ndTaux de mortalité infanto-juvénile(°/oo

148 nd nd 136 nd 94 nd 94 nd

Taux de malnutrition aiguë,sévère (0-59 mois) (%)

16,4 nd 13,7 9,1 nd nd nd nd nd

Taux de couverture des enfantscomplètement vaccinés (%)

36,7 nd 32,4 44,4 nd nd nd nd nd

Taux de couverture vaccinale enanti-rougeoleux (%)

46 nd 38,2 55,1 79 nd nd nd nd

Source : TBS 2002/secteur santé EDS II et EDS III

Pour la santé des enfants, on constate des réductions remarquables pour les taux de mortalité infantile(58 pour 1000 naissances vivantes) et infanto-juvénile (94 pour 1000 naissances vivantes). Leur état nutritionnels'est aussi amélioré.

Les couvertures vaccinales se sont améliorées entre 1997 et 2000, après une légère baisse en 1999.

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Cependant, tant que ces couvertures n'atteignent pas les 80% des enfants de 0 à 11 mois, des risquesd'explosion d'épidémie par ces maladies sont toujours à craindre. 

Tableau n°7.28. : Etat de santé de la mèreIndicateurs 1997 1998 1999 2000 2001 2003 2005

Taux de mortalité maternelle pour100000 NV(Naissance vivante) 

488 nd nd nd nd 469 nd

Femmes vues en CPN parpersonnel qualifié

77 nd 68,8 63,1 59,8 nd nd

Taux de prévalence contraceptive, 7,3 nd 13 nd 11,8 nd nd

Source : TBS 2002/secteur santé EDS II et EDS III

On constate une progression lente de l’indicateur donnant le ratio de mortalité maternelle. En effet letaux de mortalité maternelle est passé de 488 à 469 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes de1997(EDS II) à 2003 (EDS III).

La mortalité maternelle reste liée à une insuffisance de suivi de la grossesse. En effet, le suivi de lagrossesse par la consultation prénatale et la maternité sans risque constituent les principales stratégies pour ladiminution de la mortalité maternelle. Pourtant on constate que depuis 1997 jusqu’en 2001 le pourcentage defemmes vues en CPN ne cesse de diminuer, respectivement de 77% à 59,8%.

Le taux d’utilisation de la contraception ou la prévalence contraceptive chez les femmes a augmentéallant de 9,7% en 1997 à 11,8% en 2001. Ce qui montre un impact positif de la contraception.

Source : Cellule environnementale du secteur Santé

Le schéma ci-dessus nous montre les impacts de la dégradation de l’environnement à la santé.

 

Récemment, Madagascar dispose d’une loi alimentaire. La réglementation des produits alimentaires etnon alimentaires (répression des fraudes et contrôle de qualité) qui date de 1905 a été réactualisée.

Depuis la création de l’Agence de Contrôle de la Sécurité et Qualité des Denrées Alimentaires(ACSQDA) en 2002, les responsables ont commencé à constituer une banque de données sur l’IntoxicationAlimentaire Collective (IAC), le Toxi-Infection Alimentaire Collective (TIAC) et l’Intoxication parConsommation d’Animaux Marins (ICAM). Le tableau récapitulatif ci-après montre l’évolution des cas pendantles quatre dernières années (2002 à 2005). 

Tableau 7.29. : Evolution des Intoxications alimentaires à Madagascar de 2002 à 2005Année IAC TIAC ICAM Total cas Décès

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2002 652 0 5 657 132003 734 28 10 772 12004 1109 49 0 1158 02005 788 0 39 827 8Source : ACSQDA 2006

Graphique 7.18.. Evolution des Intoxications alimentaires à Madagascar

0

200

400

600

800

1000

1200

2002 2003 2004 2005

IAC

TIAC

ICAM

 D’après les données, l’IAC représente la pathologie dominante en terme d’intoxication alimentaire (95% descas). Ce phénomène d’intoxication est fréquemment observé dans 11 régions, notamment dans les régionsd’Analamanga et de Vatovavy Fitovinany. Les cas d’IAC n’ont cessé de s’accroître pendant les trois dernièresannées, même si en 2005 une baisse sensible par rapport à 2004 a été enregistrée suite aux campagnes desensibilisation. Il est à remarquer une insuffisance palpable d’inspections et de contrôles, particulièrement auniveau périphérique, en matière de qualité des denrées alimentaires

7.3. TOURISME

Madagascar est connu à travers le mondepour sa méga biodiversité où 95% des espècesanimales et végétales sont endémiques, dont lesplus emblématiques sont les 64 espèces delémuriens et les 7 espèces de baobabs sur les 8existants sur la planète.

Madagascar se caractérise également par

son héritage culturel unique provenant d’horizonsdifférents entre l’Asie, l’Afrique, le Moyen Orientet l’Europe. Les enquêtes auprès des visiteurs ontrévélé un niveau de satisfaction élevé en fin deséjour, grâce à l’accueil des Malgaches (81%), laqualité des sites touristiques (77%), la culture et lestraditions locales (74%) et la qualité de l’artisanat(74%).

Cependant, le nombre de touristes quiviennent à Madagascar est seulement de 150 000par année, à cause du manque d’infrastructures, delogement et de communication entre certainesrégions à forte potentialité touristique, générant une

recette d’environ 200 millions $US. Toutefois,malgré les contraintes, le tourisme figure parmi lesprincipales sources de devises étrangères pourl’économie malgache. Le secteur reste en expansionrégulière avec 19% d’augmentation des recettes en2005.

Le tourisme à Madagascar est uneindustrie en plein essor mais dont les bases restentfragiles : le principal capital touristique de l’île estreprésenté par les ressources naturelles (biodiversitéexceptionnelle, parcs nationaux, paysages, plages,etc.) qui sont menacées par la dégradation del’environnement et les autres activités deproduction. Les ressources humaines font défautpar manque de qualification, et ne permettent pasdes prestations à la hauteur de la qualité des sites.

À un certain niveau, la notion de diversitéculturelle se fonde sur la capacité de cultiver cesdifférences par l'expression créatrice. La création,l'innovation, la production et la consommation de lamultitude de formes d'expression et de médiasculturels, dont la musique, la littérature, les arts

visuels et le patrimoine culturel, sont essentielles àla qualité de vie. Ceci met l'accent sur le rôleparticulier des produits culturels indigènes dans lessociétés, un rôle qui se doit d'être renforcé.

- Un sport d'exception - Le savika 

Madagascar compte un éventail très riche dedistractions et loisirs traditionnels allant desconcours de beauté ou Fampitaha aux arts decombat tels le Moraingy ou le Diamanga enpassant par le Fanorona proche du jeu d’échec.Mais le plus spectaculaire, celui qui commence àfaire courir les touristes est le Savika, unetauromachie typiquement malgache pour laquelle laville d’Ambositra a spécialement construit desarènes de plus de 4.000 places. Il s’agit pour letorero de tenir le plus longtemps possible sur

l’animal en furie, accroché à son cou ou à sa bosseavec tous les risques d’être encorné ou piétiné ! Lescicatrices aux bras, à la cuisse, au ventre ou mêmeau sommet du  crâne sont exhibées fièrement, etsouvent avec un grand éclat de rire. Car le zébu nesera jamais un ennemi, juste un gros joujou qui peutêtre dangereux en cas de mauvaise manipulation. APâques et à la Pentecôte, à Ambositra.

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- Sites et monuments classésMadagascar compte 146 sites et monuments classésdont seulement 27 ont été restaurésà ce jour. Certains font maintenant partie de

l’héritage mondial, comme la colline royaled’Ambohimanga les Tsingy de Bemaraha, les

falaises et grottes d’Isandra, ou l’arrière paysMahafaly. Parmi ces 146 sites et par province. 

- Artisanat

La créativité et le talent de l’artisan malgachesavent tirer le meilleur de tous les matériauxpossibles : la terre, le bois, les fibres, les métaux,les pierres, la peau et la corne de zébu, les tissus… jusqu’aux  boîtes de conserve transformées envoitures plus vraies que nature ! Les  boutiques et marchés artisanaux sont donc des passages obligéspour qui veut ramener un peu du pays dans sesbagages. Des petites villes ou villages ont fini par

s’assimiler à leur spécialité, et il arrive aussi àl’artisanat d’être présent au bord de certainesnationales. Le choix est donc illimité, mais quatrefilières se détachent de la multitude, étant devenuespresque aussi emblématiques de Madagascar queles lémuriens ou les orchidées

 a) Art Zafimaniry

Cet art classé Patrimoine ImmatérielMondial par l’Unesco a été révélé au grandpublic dans les années 50 quand une disetteobligea cette population de forestiers àécouler ses mobilier et sculptures sur lemarché. Ce fut une grande découverte pourle public aussi bien malgache qu’étranger.

Le véritable Art Zafimaniry s’exprime àtravers les objets à usage domestique (pots àmiel, métiers à tisser, tabourets, vaisselle …)ainsi que dans des éléments de construction(portes et fenêtres).Dans le circuit commercial, il est synonymede mobilier haut de gamme, de statuettes etpanneaux sculptés, de jeux de société, maismalheureusement aussi de beaucoupd’imitations. Interrogé sur cette sculpturedont les motifs ne sont pas sans rappeler larosace, la Croix de Saint André au mêmel’Union Jack, le Zafimaniry se contentera derépondre que les ancêtres travaillaient déjà lebois ainsi …

 b) Les papiers Antemoro :Les Antemoro ou « gens des rivages »vivent sur la plaine côtière du Sud Ouestavec pour Ville Sainte Vohipeno. Très versésdans les sciences ésotériques, ils ont associéleur nom aux précieux manuscrits arabico-malgaches « Sorabe » calligraphiés à lapointe de bambou sur un papier fait à based’écorce bouillie, malaxée et lissée. Leprocédé a émigré dans les années 30 àAmbalavao au sud de Fianarantsoa où unatelier lança la production de papier dit «Antemoro », souvent agrémenté de motifsfloraux. Il est utilisé dans la reliure, les carteset albums de luxe, ainsi que dans la tapisserieet les articles d’intérieur. Des ateliers sontparvenus à des versions extra- fines dont labeauté ne peut qu’émerveiller.

 c) Tapis mohair : 

Ampanihy est une petite bourgade isoléedans l’extrême sud entre Tuléar et FortDauphin. Les femmes y travaillent la laine

depuis des générations, et on ne s’étonnerapas que le principal meuble dans beaucoupde foyers soit un métier à tisser. La

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production de tapis d’Ampanihy est à deuxniveaux : l’un familial, effectué pour leurpropre compte par les tisserandes à partir dela laine locale, et l’autre travaillant en atelierde l’angora importé mais avec la mêmemain-d’oeuvre. Les nouvelles techniques

permettent d’obtenir un « noué main » de 70000 noeuds au mètre carré. C’est la garantied’un tapis épais, confortable, agréable àvivre. Les motifs  s’inspirent des culturesMahafaly et Antandroy dans une palette detons bien dans les tendances actuelles, maisen y apportant de temps à autre une touchevenue d’ailleurs. 

 LandibeLa soie sauvage appelée « landibe » n’existequ’à Madagascar, sa chenille se nourrissantexclusivement d’une plante endémique, letapia. Se travaillant en bourre à partir descocons recueillis dans la nature, elle a unetexture rugueuse, et emploie des teinturesvégétales comme le nato pour le rouge,l’indigotier pour le bleu, ou le riz pour leblanc. Jusqu’à un passé encore récent, la soie

sauvage était utilisée uniquement pour leslinceuls. Il a fallu contacter une clientèle,pour qu’elle se désacralise et parte à laconquête de l’univers de la mode. Très prisée

désormais pour la décoration d’intérieur, ellea investi l’habillement : écharpes, gilets,vestes, chaussures, robes de cocktail …Certaines foires internationales ont favoriséla rencontre du « landibe » écru avec la soiefine européenne. Un vrai choc de cultures !Source : Site Office National du Tourisme

Tableau n° 7.30. Evolution des arrivées des visiteurs non résidents aux frontières 

Mois 2002 2003 2004 2005

Janvier 7 174 11 861 12 011 16 590

Février 2 942 9 919 10 019 13 751

Mars 2 743 12 763 12 981 18734

Avril 2 792 9 364 17 062 22 005

Mai 1 761 13 179 21 172 22548

Juin 3 061 12 139 19 473 25 418

Juillet 5 123 15 053 26 970 28 943

Août 6 636 13 953 25 109 27 215

Septembre 6 392 11 707 22 361 27 280Octobre 7 505 10 124 21 568 26 097

Novembre 7 173 10 036 20 489 24 792

Décembre 8 372 9 132 19 569 23 678

TOTAL 61 674 136 230 228 784 277052

 Graphique 7.19. : Evolution mensuelle des arrivées des visiteurs non résidents aux frontières

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 Source : Ministère de la Culture et du Tourisme / Sécretariat d’Etat chargé de la Sécurité Publique / ADEMA 

Augmentation des arrivées: (+)21%Top maximum des touristes à Madagascar : : mois de Juin, Juillet et août : Période de vacancesMois de Décembre, Janvier, Février : Saison des pluies et des cyclones : Baisse des touristes

Tableau n° 7.31.: Nombre de visiteurs à Madagascar, 1995- 2004

Année 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Visiteurs 75.000 91.345 100.762 121.207 138.253 160.071 170.208 61.674 139.230 228.784 277 052 311 730 

Source: Ministère de la Culture et du Tourisme (MCT), 2005.

Graphique 7.20. :  Nombre de visiteurs à Madagascar, 1995- 2004

La crise politique de 2002 a eu des impacts négatifs sur le secteur tourisme mais les efforts entrepris par leGouvernement, ont contribué à une reprise du secteur annonçant des chiffres record pour 2005. Si l’on compare même lesarrivées touristiques des neufs premiers mois 2002 et 2003, le rythme de croissance s’améliore davantage et lesperformances de l’année 2002 ont été largement dépassées.

Toutefois, le nombre des visiteurs accueillis à Madagascar reste modeste en comparaison avec les paysenvironnants et leurs superficies respectives, comme l’indique le tableau ci-dessous.

Tableau n°7.32.: Evolution des emplois directs générés par le secteur 1999-2006Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Hôtels etrestaurants 12 640 13 628 14 010 14 031 14 809 15 906 16 877 17805

EVPT 2 934 3 231 3 554 3 563 3 781 3 939 4 990 4527

TOTAL 15 574 16 859 17 564 17 594 18 69019 845 21 867

22 332Source: Ministère du Tourisme

Graphique 7.21.:. : Evolution des emplois directs générés par le secteur 1999-2006

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Augmentation des emplois directs générés par le secteur tourisme.

Tableau 7.33. : Evolution de l’Offre (cumul)

Nombre 2002 2003 2004 2005

Nombres d’hôtels 717 768 853 937

Nombres d’EVPT 522 553 589 713

Nombre de chambres 8 780 9 325 10 230 10 879

Source : Ministère de la Culture et du Tourisme Guide Tourisme, 2006

Graphique 7.22. : Evolution de l’Offre (cumul) 

 Augmentations des Chambres créées : (+649)Nombre d’hôtels légèrement constant

Tableau 7.34. : Répartition par pays d’origine en % 

PAYS 2002 2003 2004 2005

France 52 58 58 57

Réunion 5 11 10 12

 Amérique 5 3 4 5

 Angleterre 4 2 3 2

Suisse 4 2 2 2

 Allemagne 5 3 4 3

Italie 5 7 7 6 Autres 20 14 12 13

Source : Ministère de la Culture et du Tourisme Guide Tourisme, 2006

Graphique n°7.23 : Répartition par pays d’origine en % 

Les 57% des touristes sont des Français en 2005, 58% en 2004, 58% en 2003 et 52% en 2002 D’après ce graphique, on peut bien constater que les français aiment toujours passer leurs vacances à Madagascar.

Tableau 7.35. : Comparaison du nombre d’arrivées d’autres pays d’Afrique

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Pays Superficie(km2)

Arrivées 2002(en milliers)

Arrivées 2003(en milliers)

 Madagascar 587.000 62 139

Seychelles 410 132 122La Réunion 2.511 426 432Tanzanie 940.000 550 552Maurice 2.040 682 702Kenya 583.000 838 927Zimbabwe 390.000 2.041 2.256Maroc 710.000 4.303 4.552Afrique du Sud 1.221.000 6.550 6.640

Source : Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), 2004

Graphique n°7.24. : Comparaison du nombre d’arrivées d’autres pays d’Afrique

D’autre part, l’accroissement du nombre des touristes exerce un impact positif de plus en plus marqué sur

l’économie du pays. Cette évolution favorise la rentrée des devises au niveau de la balance des paiements.

Tableau n° 7.36. : Motifs de visite

Touristes Taux

Touristes à titre principal 63%

Touristes à titre secondaire 37%

Source : Ministère de la Culture et du Tourisme, 2006

Tableau n°7.37. : Activités

Taux EcotourismeSoleil etplage

 Activitésculturelles

Sports etaventures Autres

% 55% 19% 15% 8% 3%Source : Ministère de la Culture et du Tourisme, 2006

Graphique n°7.26. : Activités touristiques

Les 55% de touristes ont été intéressé par l’Ecotourisme

Tableau n° 7.38 :Les Axes

 les plus fréquentées

 AXES SUD NORD EST OUESTHAUTESTERRES

TAUX 38,40% 21,10% 19,30% 13,90% 7,30%Source : Ministère de la Culture et du Tourisme, 2006

Graphique n°7.27. : Axes les plus fréquentées

L’Axe Sud est la plus fréquentée à 38,40%

Graphique n°7.25. : Motifs de visite

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 Tableau n°7.39 Sites touristiques existants à Madagascar

Région Nom des sites/District/Commune

Alaotra MangoroDistrict Moramanga : Plaine d’Ankay, RN Mantadia-Andasibe, RS Anlamazaotra-Andasibe, Fanalamanga, Grotte de Lakato

Amoron’i Mania

District Ambatofinandrahana : Talatan’ Imbamena, Fenoarivo (CR),Amborompotsy, Ambatofinandrahana, Imody (Fenoarivo)District Ambositra : Fenomanta (Vohidahy), Vohimola III (Ambohimitombo),Andriamanalina-Betsileo, Anapendy, Antety, Faliarivo, Tetezandrotra, Sakaivo Nordet Sud, Tsinjovan’Akanga (Fahizay), Mahazina Ambohipierenana

Analamanga

District Avaradrano : Colline Royale d’Ambohimanga, IlafyDistrict Atsimondrano : Colline Royale d’AntsahadintaDistrict Ambohidratrimo : Colline Royale d’Ambohidratrimo 

District Anjozorobe : Domaine de la Croix VallonDistrict Manjakandriana : Mantasoa, AngavokelyDistrict Andramasina : Lac TsiazompaniryDistrict Ankazobe : RS Ambohitantely

Analanjirofo

District Nosy Boraha : Monuments historiques (Musée), Ilôt Forbans, Ile SainteMarie, 3 Ilôts SablesDistrict Maroantsetra : Ville de Maroantsetra, Nosy Mangabe, Cap MasoalaDistrict Mananara Avaratra : Ville très rocailleuse, Ambitsika, Réserve deBiosphère de Mananara, Tanambe-Sahasoa-SeranambeDistrict Soanierana Ivongo : Ville de Soanierana Ivongo, Manompana, Antsiraka

ou Pointe à Larée, Menatany, AmbatovakyDistrict Fenoarivo Atsinanana : Ville de Fenoarvo, Tampolo-Rantolava, Mahambo,Fort de VohimasinaDistrict Vavatenina : Ville Vavatenina, Zahamena

Anosy

Côte Est : Evatraha, Lokaro, Ste Luce, Manantenina, Domaine de Nahampoana Vers le Centre : Betroka, Réserve de Berenty, PN AndohahelaVers l’Ouest : Faux-Cap, Lavanono Ville de Fort-Dauphin : Plage de Libanona,Pic St Louis 

Atsimo AndrefanaIfaty, Anakao, Beheloka, Itampolo, Androka, Région des sept lacs,Tsimanampetsotsa, Morombe-Andavadoaka, Bezaha

Atsimo Atsinnana

District Farafangana : Paysage de l’Est, Nofy (plage), Andranamby, Rianambo(Anakara), ManomboDistrict Midongy : Ankazovelo, Maliarano

District Befotaka : AntondabeDistrict Vangaindrano : Ampatsinakoho, Lac Masianaka, Sandravinany etMarosondry, Manambondro

Atsinanana

District Toamsina I : Kianjan’I Vavitiana (Place BIEN AIMEE ), PlageDistrict Toamsina II : Foulpointe (Mahavelona), Ambodiatafana, Fasandiana,Ivoloina, Betampona, Mangerivola, Antetezana, Ilôt Prune, MelvilleDistrict Brickaville : Ville de Brickaville, Akaninin’ny Nofy, Ambila Lemaitso,Manambato, Andevoranto, AndavakimenaDistrict Vatomandry : Ville de Vatomandry, Ilaka Est

Haute Matsiatra

District Fianarantsoa I : La vieille ville, Point de vue, Kotrakotraka,Antsahamasina, Maromby, Ilalazana, VohimasinaDistrict Fianarantsoa II : Sahambavy, Itsangana (Volamena), Vatomitantana,IsandraDistrict Ambalavao : Viticulture, Tissage de soie, PN Andringitra, Lomaka,Ambohimananatanana, Itaolana et Soatsihagnino (Ambohimahamasina), Andonaka(Vohitsaoka), Antananarivokely (Vohitsaoka), Morarano et Soavahiny (Vohitsaoka),Vondrony, Anja (Iarintsena), Ambohimahamasina, Ifanadiana, Morafeno (sendrisoa),Vohiboay, Angalampona (Miarinarivo),District Ambohimahasoa : Ialatsara, Ilanjana, Anjom-Isaka

Ihorombe Ranohira-IsaloItasy District Soavinandriana : Ampefy, Chute de la rivière Lilly, Ilôt de la vierge

Menabe

Allée de Baobab, Baobab amoureux, Tombeaux Mpanjaka Vezo, Plage de Kimony,Réserve spéciale d’Andranomena, Kirindy du Nord, La gorge de la Tsiribihina,Gorge de la Manambolo, PN Tsingy de Bemaraha, PN de Kirindy Mite, Belo/mer etses îlots, Manamby, Parc du Menabe, Site balnéaire Betania, Plage de Nosikely,

Cascade d’Angodogodona, Descente de la Tsiribihina

Vakinankaratra

District Ambatolampy : Tsinjoerivo, Station forestière Manjakatompo, AnkaratraDistrict Antsirabe I : Ranovisy, Ranomafana, Parc de l’Est, Andraikiba, Andranobe,Ivohitra, Vélodrome, HippodromeDistrict Antsirabe II : Ibity (Alatsinainy Ibity), Ambohitsimanova, Soamiakatra

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(Antanambao), Ambohibary, Antsampandrano (Ambohibary)District Betafo : Tatamarina, Antafofo, Betafo, Ranomafana, Kitroha, Ranomafana(Andrembesoa), Andranovorona (Andrembesoa), Ankafotra (Mandritsara),Ankabahaba (Mandritsara), Tritriva (Tritriva), Tritrivakely (Ambatonikolahy),Ambohimanambola (Tritriva), MahaizaDistrict Faratsiho :Amparihy, Dangovavy-Dangolahy (Faratsiho), Kitsamby (Ramainandro), Antafofo,Antsiravana (Ramainandro), Vavavato, Nanokely, Ambatondradama et Sasarotra(Vinaninony Sud), FarihimenaDistrict Antanifotsy : Bemasoandro (Antanifotsy), Ambohitompoina(Ambohitompoina), Antsampandrano (Antsampandrano)

Vatovavy Fitovinany

District Ifanadiana : Ranomafana Centre, Namorona, Ambodiriana, Tsaratango,Ambohimaneva, Ambatorakitra (Ifanadiana), Bezavona (Antaretra), Masora(Tsaratanàna), Fenoarivo (Ifanadiana)District Manakara : Ambinany-Managnano, Cité religieuse d’Ambodiriana(Anorombato), Loharano, Trou du commissaire, Ampilao, Ivakoana, Antsary etMangatsitra, Sakafody-Sadialina, Ambodimanga, Ambohomanarivo, Lamboanidy(Mizilo), Loholoka (Vohimasina -Nord)District Manajary : Ambinany, Mahela, Marohita, Ambohitsara, Vatovavy etTsitola (Kianjavato)District Ikongo : Mandriampotsy (Tolongoina), Andranomiditra (Sahalanonana),Mahafaly (Ambatofotsy), Vivy (Ifanirea), Tsialamaha (Ankarimbelo), Mahasoabe(Kalafotsy), Ambohitrandriambavy, Fanidy d’Amoronony / d’Ambolomadinika,Lambohambana, site culturel d’ Ambatolampitsara / Ambalagoavy,

Ambatolampitsara à Ambalagoavy, Andranomieto, Mont d’Ikongo, Fanidyd’Ambolomadinika, Ampasimbola (Vatonandrina)District Vohipeno : Rivière Matitànana (histoire)District Nosy Varika : Ambahy, Sakaleona

Source : Ministère du Tourisme et de la Culture 

  Le nombre total des sites touristiques existants à Madagascar est estimé à 356. 

Tableau n°7.40 : Les circuits touristiques

Région Circuits touristiques/Commune

Boeny

LES CIRCUITS EN VILLE

-0 Plages du Village Touristique et Amborovy-1 Boulevard Marcoz de la Corniche-2 Le port aux boutres et visite des vieilles maisons arabes, indiennes du XVIII

ème siècle-3 Les rues de Mahabibo-4 Les cathédrales, mosquées et églises-5 Visite du Doany

 Les circuits courts -0 Cirque Rouge (commune urbaine de Mahajanga I et commune rurale de

Belobaka)-1 Baignade à Katsepy (commune rurale de Katsepy /s/p Mitsinjo)-2 Le lac sacré de Mangatsa (commune rurale de Belobaka)

 Les circuits de moyenne distance 

-0 Les grottes d’Anjohibe (commune rurale de Mariarano, Mahajanga II)-1 Le Parc National d’Ankarafantsika ( commune rurale d’Andranofasika,Ambato Boeny)

-2 Remontée ou descente du fleuve Betsiboka

BoenySofia

 Les circuits en mer -3 Vers la baie de Narinda et les îles Radama (commune rurale de

Maromandia)-4 Les criques et les Tsingy d’Ambondro-Ampasy (commune rurale

d’Antonibe)-5 Les belles plages de la pointe Maromony-6 Au sud de la baie de Baly : Soalala-7  Soalala 

Boeny

SofiaAnlalnjirofoMelakyMenabe

-0 Mandritsara

-1 Réserve de Biosphère de Mananara – Nord-2 Réserve spéciale d’Ambiniviny près de Marotandrano-3 Tsingy de Namoroka-4 Tsingy de Bemaraha

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 147

-5 Gorge de Manambolo 

-6 Baie de Bombetoka-7 Lac Kinkony-8 Maintirano-9 Antsalova 

DIANA

 DISTRICTS D’ANTSIRANANA I ET II 

-10 D’Antsiranana au cap d’Ambreo Baie d’Antsirananao Cul-de-sac des Galloiso Windsor Castle et Dower castle

o Cap d’Ambreo Cap Diégo (Amponalahimirafy)

-11 Baie des Françaiso Cimetière britanniqueo « Pain de sucre » de Nosy Lonjoo Plage de Ramenao Mer d’Emeraudeo Montagne des Français (Ambohitratsingy)

-12 La côte Nord Esto Baie des dunes et la baie des Pigeonso Baie des Sakalavao Baie des Rigny (Ambolobozokely à 37 km au sud d’Antsiranana)o Joffreville (Ambohitra)o Parc National de la Montagne d’Ambreo Lac Antanavo (lac sacré, à 75 km d’Antsiranana)o Réserve Analamerao Tsingy Rouge

District d’Ambilobe-13 Massif de l’Ankarana-14 Chute de la Mahavavy ou chute d’Andranomamafana-15 Nosy Mitsio-16 Nosy Tsarabanjina-17 Plage d’Ambonio-18 Sources Thermales

District d’Ambanja-0 Anciennes Thermes de Migioko-1 Excursion dans le massif de Tsaratanana-2 Ankify à 25 km d’Ambanja-3 Nosy-Faly à 36 km d’Ambanja-4 Nosy Iranja (Ile aux tortues)-5 Source thermale Andranomandevy-6 Baie des Russes : Amorotsanga-7 Lac sacré Anjavimilay (Matsabory Faly)-8 Réserve spéciale Manongarivo-9 Jardin botanique Maromandia-10 Bezavona-11 Antafondro-12 Haute Ramena

District de Nosy – Be-13 Façade occidentale de l’île

o Plage d’Ambatoloaka et la côte sud ouesto Usine sucrière de Dzamandzaro Plage d’Amporahoo Le mont Passot et les lacso Plages agréables près de Bemoko

-14 A l’est de Hell Villeo Distillerie d’ylang-ylango Musée océanographique du CNROo Ambanoroo Ambatozavavyo Réserve naturelle intégrale de Lokobe

-15 Nosy-Be et les îles environnantes o Nosy Mitsioo Grande Mitsioo Tsarabanjinao Efatra zoky (Les Quatre Aînés)

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o Nosy Komba (Nosy Ambariovato)o Nosy Tanikelyo Nosy Iranjao Nosy Sakatia

-16 Commune Urbaine de Nosy-Beo Vestige du village indien MARODOKAo Cascade ANDROADROATRAo Musée de Nosy-Be à l’Hôtel de la Mer, quartier la Batterie Nosy-

Beo Tombeaux royaux MAHABO (Manongarivo)

SAVA

District Vohimarina

-0 Lac Sahaka à 50 km de Vohémar-1 Lac Antegnina-2 Site culturel où on pourrait voir des lémuriens-3 Cimetière Anjoaty-4 Lac sacré Andranotsara-5 Ambanio-6 Musée Fanambana-7 Forêt de Daraina

District Sambava-0 Plage Ampandrozonana-1 Culture de rente-2 Fleuve de Bemarivo-3 Plantations des cocotiers Soavanio

-4 Lac Antomaro District Andapa

-0 Parc de Marojejy-1 Réserve spéciale d’Anjanaharibe Sud-2 Source thermale de Doany-3 Ranomafana de Marolakana à 40 km d’Andapa dans la partie Sud-4 Andranomafana d’Ambodiasina-5 Sahamazava (Chute d’eau Andohariana)

District Antalaha-0 Cap Est : plage et parc Andranohala-1 Lieu sacré et historique Anjanaharibe-2 Antsirakala-3 Centre de recherche agricole Ambohitsara

-4 Grotte Ampanarihambasy-5 Parc Masoala

Avec ses 5000 km de littoral, l’exotisme est bien évidemment au rendez-vous. Les nombreuses criques, baies, lagons etplages invitent autant au farniente qu’à l’initiation et à la pratique de nombreuses activités comme la pêche, la navigationà voile, la plongée sous marine, ou celle du surf et du windsurf. L’observation des baleines compte, désormais, de plus enplus d’adeptes.

Madagascar offre une nature unique dans un des paysages les plus fascinants au monde. Il n’y a guère d’autres pays aumonde avec une variété comparable de paysages, d’écosystèmes et de biodiversité. La faune de Madagascar est aussiunique étant donné que la majorité des espèces sont endémiques.

Cependant, les ressources naturelles et l’environnement spectaculaire qui aujourd’hui forment la base de l’écotourisme etdes activités tournées vers la nature ont presque été détruites par de sérieuses fautes commises par le passé. Ladésertification pour la culture du riz et l’élevage des bovins par la méthode ‘tavy’ (culture sur brûlis) ont détruit beaucoupde trésors malgaches et ont volé au pays une grande partie de ses ressources les plus précieuses. Plus de 80% des forêtsont été détruites, la moitié depuis la fin des années 50, avec de nombreuses espèces uniques. Suite à cette désertification,de larges régions sont menacées par une érosion massive.

Afin de prévenir des dégâts futurs irréparables et l’usage abusif des ressources naturelles, les différentes aires ont étédéclarées  zones de protection naturelle. Pour préserver ces écosystèmes et leur biodiversité, 46 Aires Protégées et

plusieurs parcs marins ont été établis. L’étendue totale des aires protégées est de 17,103 km2

ou 3% du territoire de l’état.Ces aires protégées sont l’une des attractions principales de Madagascar. Les statistiques officielles présentées parANGAP (Association Nationale pour la Gestion des Aires protégées) montrent qu’un total de 99,722 personnes ont visitéles parcs en 2001.

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ANGAP, Organisme responsable de la gestion des parcs, les divise en trois catégories:

Tableau n° 7.42. Parcs et Réserves 

Catégories Définition

Réserve Naturelle Intégrale Établie pour protéger la flore et la faune en danger d’extinction etles écosystèmes délicats. Les visites n’y sont pas permises.

Parc National Conçu pour protéger les biens culturels et naturels en offrant enmême temps un environnement de loisirs.

Réserve Spéciale Établie pour protéger des écosystèmes entiers.

Tableau n° 7.43.: Nombre d’entrée par aire protégée1992-2006

ANNEE 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2 005 2 006

Isalo 321 1 057 2 041 7 653 11 556 15 000 21 967 23 320 23 904 27 678 4 257 19 324 24 098 29 031 29 078

Andasibe 3 135 6 971 5 977 15 285 14 253 17 203 22 657 25 506 24 408 26 478 6 952 23 257 25 561 24 273 22 110

Ranomafana 649 3 121 3 256 6 245 5 947 8 163 10 796 11 952 13 145 15 668 2 964 11 768 15 613 14 741 16 235

Mont. d'Ambre 1 750 3 498 6 007 6 173 9 316 7 610 7 278 8 112 8 837 8 170 2 129 6 229 7 820 10 105 10 634

Bemaraha 1 566 2 467 2 888 3 351 385 6 731 4 392 6 224 6 894

Ankarafantsika 2 404 4 617 1 440 6 252 8 095 5 951 6 393

Ankarana 856 1 948 3 863 6 096 6 257 6 898 1 171 4 657 5 750 5 869 5 954

Andringitra 154 480 1 495 1 750 304 2 221 2 330 2 940 3 297MasoalaMangabe 183 687 416 1 384 1 936 1 518 1 951 559 1 184 2 246 2 880 3 173

Andohahela 315 533 1 637 331 1 299 1 310 1 336 1 504

Tsimanampets 405 253 481 1 195 1 104 1 012

Zombitse 643 718 591 641

Marojejy 59 186 384 597 259 3 595 831 603 601

Cap Ste Marie 43 21 49 30 2 104 227 50 13 223 329 317

Beza Mahafaly 294 88 173 150 185 22 73 19 37 287 164 123

Mananara-Nord 43 48 65 101 125 103

Andranomena 84 34 16 2 75 62 90

Ambohitantely 90 92 192 149 87 314 326 215 78

Manombo 13 29 23 56 51 128 31

Kirindy mitea 45 4 0 2 6 16

Zahamena 0 82 0 12 0 0 10

Analamera 16 14 18 37 0 7 15 0

Kalambatritra 29 0 0Namoroka/baiedebaly 14 88 0 22 0 0

Midongy du sud 20 0 0

Manongarivo 83 19 16 0 0 0 0

Lokobe 6 0 0 0 0 0

Betampona 56 19 0 0 0

TOTAL 5 898 14 962 17 418 36 425 41 934 50 340 70 007 80 760 86 408 99 780 21 344 88 159 101 102 106 692 108 294

Graphique 7.28. : Nombre total des entrées dans les Aires Protégées

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La crise politique du 2002, les grèves, les barrages vers les Aires Protégées avaient eu un grand impact sur les entrées destouristes à Madagascar. Baisse de 78,6% par rapport aux visiteurs de 2001.

4 ans après la crise, on a constaté une rehausse de 80,3% des visiteurs dans les aires protégées en 2005 par rapport auxvisiteurs de 2002:

 

Les recettes visibles enregistrées par la Banque Centrale, lesquelles représentent le quart des exportations deservices évoluent comme suit :

Tableau n° 7.43. : Evolution des recettes en devises :Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Millions de DTS 72,9 91,9 90,2 27,8 54,0 104,3 124,0 157,7

Taux moyen DTS/FMG(1999-2006) 8 586 8 934 8 376 8 773 8 675 13 828 2 898,9 3 150,70

Milliards FMG (1999-2006) 625,9 821,0 755,5 243,88 468,45 1442,2 343,0 496,7

 En 2005 en Milliard AriarySource: Banque Centrale de la République de Madagascar - Direction des Etudes

Graphique 7.29.. Evolution des recettes en devises :

La contribution du secteur touristique à l’économie malgache ne se limite pas à l’apport en termes de devises. Il s’agitaussi d’un secteur qui attire de plus en plus d’investisseurs également dans d’autre domaines comme l’agriculture,l’élevage, l’artisanat etc. La création d’entreprises hôtelières et touristiques et l’extension des infrastructures d’accueilont amélioré le niveau des investissements même au niveau régional.

L’environnement des affaires dans le secteur ne permet pas encore un réel développement des investissementsmalgré les efforts entrepris et Madagascar ne peut accueillir qu’un nombre limité de visiteurs du fait de ses capacitésd’hébergement et de transport limités. Les opérateurs touristiques actuels sont des pionniers évoluant dans des conditionsdifficiles pour être en mesure d’offrir aux touristes une expérience « inoubliable », comme le confirment toutes lesenquêtes sur le degré de satisfaction des visiteurs.

La concurrence internationale pour attirer les investisseurs touristiques et les touristes est cependant très forte et

Madagascar reste avec moins de 230.000 visiteurs par an.Capacité d’accueil

111 hôtels classés de 1 à 5 Etoiles totalisent 3 040 chambres109 hôtels classés de 1 à 3 Ravinala offrant 1 079 chambres.

Tableau n°7.44. : Répartition des chambres par catégorie

Classement 5E 4E 3E 2E 1E Total 3R 2R 1R Total

Nb. hôtels 2 4 22 38 45 111 42 39 28 109

Nb. chambre 287 243 686 867 957 3 040 538 327 214 1 079Source : Ministère du Tourisme et de la Culture 2002

Tableau n°7.45 : Le développement de l’infrastructure hôtelière de 1997 à 2006

Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 20052006

Nombre d’hôtels 451 482 556 644 695 717 768 853 937 1015

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Nombre de chambres 6246 6637 7207 7779 8435 8780 9325 10230 10 879 11 872Source: Ministère du Tourisme

Graphique n°7.30.: Développement de l’infrastructure hôtelière de 1997 à 2006

Le nombre des hôtels à Madagascar a augmenté de 45% en 2006 par rapport à celui de 1997 et le nombre des chambresà 52% d’augmentation en 2006 par rapport à celui de 1997.

Tableau n°7.46 : Entreprise de voyages et d’animations touristiques 1999-2006Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

EVPT 331 370 413 522 553589 713

755

Source: Ministère du Tourisme

Etant créatrice d’emplois, les entreprises touristiques contribuent énormément à la lutte contre le chômage

7.4. JEUNESSE, SPORTS ET LOISIRS

Madagascar est un pays doté de ressources particulièrement jeunes (environ 66% de sa population). Pourtant, la jeunesse malagasy connaît d’importants problèmes d’insertion sociale, d’identité culturelle et d’intégration au processusde développement économique.

En effet, l’importance politique, économique et culturelle de la marginalisation d’une grande partie de la jeunesse constitue un phénomène sociologique majeur qui interpelle tous ceux qui veulent œuvrer ou développer.

Ainsi, au lieu d’être un vecteur de progrès et moteur de développement, ils deviennent un fardeau pour la société

Structure démographique :

La population Malagasy est caractérisée par sa jeunesse et un fort taux d’accroissement naturel 2,8%. Selon lesstatistiques démographiques, elle est sensiblement constituée pour ses 2/3 des moins de 35 ans. En d’autres termes, les jeunes représentent 2/3 (66%) de la population Malagasy.

Tableau n°7.47. : Effectifs totaux des jeunes Malagasy

Effectif 1996 2000Effectif total des jeunes (ETJ) 8 737 800 10 434 000Jeunes moins de 20 ans 54,9% 4 805 900 5 775 000Jeunes en âge de travailler (de 20 à 34ans) 1/4 de l’effectif total

2 184 500 2 608 500

Effectif des jeunes ruraux (80% ETJ) 6 990 400 8 347 200Source : Ministère de la population, jeunesse et sports

La pyramide des âges présente les caractéristiques suivantes :•  54,9% de l’effectif ont moins de 20 ans•  Les jeunes en âge de travailler (de 20 à 34 ans) forment le quart de l’effectif total•  80% de l’effectif de la population des jeunes sont des ruraux et le reste des citadins•  Le rapport de masculinité et de féminité est de 96 hommes pour 100 hommes

Tableau n° 7.48.. : Niveau scolaire des jeunes de 15 à 25 ans :

Niveauscolaire des

Effectif Analphabètes Etude primaire Etude Secondaire Autres (supérieurtechnique) (%)

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 jeunes

G F G F G F G F26,7 37,48 60 50 12,6 12 0,7 0,6Jeunes ruraux

(80%)6 909 400

32,09% 55% 12,3% 6 à 7 pour 100085 80 75,8 62 15 10Jeunes citadins

(20%)1 747 600

82,5% 68,9% 12,5%Source : Source : Ministère de la population, jeunesse et sports

•  Les jeunes citadins que ruraux ont fait leurs études primaires,•  Si peu de jeunes ruraux ont fait leurs études secondaires (12%) en moyenne ; au niveau urbain par contre une

très forte majorité des jeunes a fait leurs études secondaires•  Très peu de jeunes s’intéressent aux autres formations (formation professionnelle et technique). Toutefois, une

proportion non négligeable, de jeunes citadins (environ 10% garçons et filles confondus) accèdent aux étudessupérieures mais avec un faible taux de réussite au niveau licence)

La population malgache, de par sa jeunesse et la pluralité ethnique constitue pour le pays une richesseinestimable. Les jeunes, catégorie prépondérante de cette population, animés par la diversité socioculturelle, liés parl’unicité des valeurs ethnico-spirituelles malgaches, représentent une force potentielle pour le développement.

Toutefois, la jeunesse malgache se trouve dans une situation conflictuelle provoquée par la distorsionsocioculturelle, de la société traditionnelle face aux principes d’efficacité du modernisme.

Le principe d’autorité établit une structure organisant la famille et la société traditionnelle malgache fondé sur lepouvoir des ascendants. Les jeunes se trouvent, de ce fait, toujours en position d’infériorité.

Le principe d’efficacité valorise les nouvelles acquisitions extrinsèques fondées sur les connaissances et lacompétence technique.

Les deux principes tendent le plus souvent à s’exclure, mettant ainsi les jeunes dans des situations de confusionet de distorsion notamment chez les jeunes citadins. Et ce sont les deux problèmes majeurs de la jeunesse malgaches.

La jeunesse rurale dont la proportion est 80% de la population juvénile, évolue dans évolue dans les valeurstraditionnelles : elle est caractérisée par la démographie galopante, le mariage et procréation précoce, la déperditionscolaire et de l’analphabétisme élevé, le niveau de nutrition, de santé et d’éducation très bas, l’isolement.

•  La jeunesse urbaine par contre, devant le risque de déculturation, et d’autres types de problèmes tels que lechômage, la délinquance juvénile 

•  Manque d’infrastructures sportives•  Diversifications insuffisantes des activités dans les associations de jeunes•  Chômage•  Jeune diplômé en chômage•  Insuffisance des maisons des jeunes, de centre sportif et d’aires récréatives•  Distorsion socioculturelle, de la société traditionnelle face aux principes d’efficacité du modernisme.•  Parents divorcés, alcooliques, pauvres•  Absence parentale ( mère ou père ou les deux à la fois)•  Pauvreté•  Internet – Pornos, alcool, vol•  Manque d’éducation•  Pas d’occupation

 

Les infrastructures routières comportent principalement un réseau routier interurbain peu dense d’environ 38.000 km(dont 5.700 km de routes revêtues) classé actuellement en :

Tableau 7.49... Situation des routes de MadagascarRoutes Longueur (km)Routes nationales 12.000

Routes provinciales 18.000Autres routes 8.000

(y compris les routes communales)Total 38 000

Ce réseau est globalement en mauvais état du fait essentiellement :Des conditions climatiques et topographiques difficiles

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Des capacités limitées des financements, particulièrement des ressources internesDes conséquences antérieures d’insuffisances de suivi et d’entretien

Actuellement, on estime que 28% du réseau des routes nationales est en bon état et que 48 % est circulable toute l’année.Environ 43% des communes sont actuellement desservies par ce réseau routier.

Environnement et route :•  Ignorance ou non considération de la protection de l’environnement•  Protection de l’environnement considérée comme frein à la réalisation des travaux d’infrastructures routières

Le Transport, en général, cause des pressions tant sur le plan environnemental que social. Les impacts dutransport sur l’environnement et le social sont plus ou moins signifiants selon l’ampleur du projet, la sensibilité des zonesaffectées et les différentes phases d’exploitation des infrastructures de transport.

  Gênes causés par les travaux d’infrastructures :Différentes pollutions sont causées par les travaux de construction, de réhabilitation et d’entretien des infrastructures detransport. Notamment, la pollution de l’air due aux émanations de gaz et de poussières, les nuisances sonores provoquéespar la circulation des engins, les risques d’érosion entraînés par les travaux de déblai et de remblai, et les travauxd’extraction de matériaux, la contamination des eaux et de la nappe phréatique déclenchée par les déversements depolluants, la perturbation des zones sensibles durant les travaux.

.

Les travaux d’infrastructures peuvent produire des effets négatifs ou positifs en milieu social, notamment, lesproblématiques du plomb et émission de gaz qui peuvent causer des problèmes de santé à la population, le déplacementéventuel des populations nécessaire à la réalisation des travaux et les problématiques d’ordre social qui en découlent.

Tous les projets d’infrastructure de transport, en général entraînent une immigration de la population auxenvirons des infrastructures nouvellement implantées, durant les travaux et pendant l’exploitation. Ce qui engendre larecrudescence des activités informelles et des maladies transmissibles, particulièrement les MST et le VIH SIDA.Durant l’exploitation des infrastructures de transport, le passage des véhicules de transport routier, des trains, des avionsentraîne des nuisances sonores et des maladies dues à l’émanation des gaz. L’augmentation des trafics suite à l’ouverturedes route entraîne, en outre une un brassage des populations, avec les risques de maladies qui s’en suivent, ainsi que les

problèmes économiques et sociaux provoqués par les phénomènes démographiques y afférents.L’augmentation des risques d’accident est constitue aussi de risque aussi bien durant les travaux que dans la phased’exploitation des infrastructures (routes plus larges…)

-  Sécurité (accidents)-  Augmentation des activités informelles

7.6. EDUCATIONL’éducation fondamentale comprenant :•  dans le cadre informel :

Ce niveau d’enseignement a été placé sous la tutelle du Ministère chargé de la Population , de la Condition Féminine etde l’Enfance. Depuis 2002, il a été mis sous tutelle du Ministère de l’Éducation de Base et de l’Enseignement Secondaire.•  dans le cadre formel 

L’éducation formelle comprend :o le cycle fondamentalo l’enseignement secondaireo l’enseignement et la formation professionnelso l’enseignement supérieur et Recherches Scientifiques

  Troubles sur l’environnement :L’exploitation des infrastructures cause également des troubles surl’environnement, en entraînant l’aggravation de la pollution.Particulièrement, on peut citer, les matières résiduelles des véhicules detransport (huiles usées, batteries usées, etc…) qui nuisent àl’environnement, le transport des matières dangereuses pourraitcontaminer le milieu environnant et le déversement accidentel des cesmatières dangereuses pourrait engendrer des nuisances à l’environnement

  Pollution durant les travaux (environnement physique et

biologique)Pollution atmosphérique causée par les poussières et par les gazd’échappement des voitures 

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•  dans le cadre non-formel :

L’éducation non formelle comprend :o  le niveau préscolaireo  l’alphabétisation fonctionnelle et la formation à la vie familiale et socialeo  l’éducation à la citoyenneté et au civisme

La responsabilité de l’alphabétisation fonctionnelle relève du MINSANPF, alors que la formation à la vie familiale etsociale a été surtout assurée par les ONGs ou autres prestataires de services auprès de la communauté avec l’assistance duFNUAP/BIT.

Evolution des taux de scolarisation du primaire (%) 

Tableau n°7.50.: Evolution des taux de scolarisation du primaire (%) 

Années 2000-2001

2001-2002

2002-2003

2003-2004

2004-2005

2005-2006

2006-2007

Taux brut 102 105,9 123,1 141,9 147,7 137,6

Taux net 66,9 70,1 82,2 96,8 98,2 98,5 96,4

Source : Service Statistique, MENRS-INSTAT Indicateurs de résultats de l'éducation 

Tableau n°7.51. : Evolution des résultats à l’examenAnnées 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

CEPE (%) 63,5 49,1 62,2 59,7 72,7BEPC (%) 50,1 33,9 40,4 50 39,2Admis au Bacc année (n-1) (nombre) 12587 12588 16878 19087 16971Source : Service Statistique, MENRS-INSTAT 

On constate une diminution de la réussite aux examens officiels BEPC de 50,1% à 39,2% et entre 2000 et 2005. 

Tableau n°7.52. :Taux de redoublement en primaire (2006-2007)

Public Privé

Région  Effectif élèvesprimaire

Effectifs redoublantsprimaire

% desredoublants

Effectif élèvesprimaire

Effectifs redoublantsprimaire

% desredoublants

Alaotra Mangoro 173 082 38 860 22,45 22 455 2 016 8,98

Amoron'i Mania 131 498 29 322 22,30 19 969 2 919 14,62

Analamanga 272 424 48 730 17,89 206 012 14 676 7,12

Analanjirofo 230 514 59 229 25,69 10 769 1 523 14,14

Androy 70 350 9 387 13,34 10 047 1 224 12,18

Anosy 73 302 15 661 21,37 12 099 1 739 14,37

Atsimo Andrefana 138 606 25 730 18,56 32 305 4 391 13,59

Atsimo Atsinanana 142 172 21 580 15,18 3 320 194 5,84

Atsinanana 233 331 52 635 22,56 19 823 1 310 6,61

Betsiboka 45 178 10 737 23,77 3 958 425 10,74

Boeny 88 568 17 868 20,17 25 662 1 907 7,43

Bongolava 60 536 11 272 18,62 27 773 3 825 13,77

Diana 93 420 20 407 21,84 32 755 2 898 8,85

Haute Matsiatra 177 038 23 459 13,25 60 651 4 465 7,36

Ihorombe 34 376 7 994 23,25 7 772 1 087 13,99

Itasy 102 281 20 123 19,67 50 662 7 754 15,31

Melaky 24 872 4 710 18,94 2 524 432 17,12

Menabe 70 754 16 906 23,89 9 370 807 8,61

Sava 202 767 52 546 25,91 32 710 3 901 11,93

Sofia 269 254 63 349 23,53 20 422 2 154 10,55

Vakinankaratra 216 789 40 246 18,56 105 155 15 013 14,28

Vatovavy Fitovinany 251 636 52 104 20,71 16 755 2 210 13,19

Ensemble 3 102 748 642 855 20,72 732 968 76 870 10,49

Source : MENRS / Service Statistique ; 2007  

Tableau n°7.53. : Evolution du taux de redoublement :Niveau secteur 2001/02 2002/03 2003/04

Niveau I Public 32 33 20

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Privé 17 16 13Niveau III 16,9 17,7 18,5Source : Service Statistique, Enseignement supérieur / MENRS-INSTAT 

Le rendement a connu une légère amélioration par une diminution quoique timide du taux de redoublement qui restecependant élevé.

Tableau n°7.54. : Taux d’achèvement du primaire

Année %

2001 352002 352003 39,52004 472005 602006 632007 62Source : MENRS

L’abandon scolaire dans le primaire garde un niveau alarmant. La disponibilité des enseignants quoique en légèreamélioration ne suit pas l’augmentation de l’effectif des élèves. Cela affecte la qualité de l’encadrement qui semblemeilleur dans le secteur privé. 

Tableau n°7.55. : Taux d'alphabétisation des individus de 15 ans et plus par Région

Localisation Urbain (%) Rural (%) Ensemble (%)

Alaotra Mangoro 82,4 65,6 68,3Amoron’i Mania 79,3 70,9 72,1Analamanga 85,3 88,5 87Analanjirofo 69 53,5 55,8Androy 24,6 22,9 23,3Anosy 69,4 35,4 41,8Atsimo Andrefana 54,7 30 35Atsimo Atsinanana 68,8 38,8 43,3Atsinanana 80 57,5 63,4Betsiboka 61 55,6 57,2Boeny 85,7 63,4 71,9Bongolava 66,7 60,4 61,7DIANA 81,3 59,8 66Haute Matsiatra 85,5 67,5 70,7

Ihorombe 45,5 39,1 41,6Itasy 79,8 70,9 72,1Melaky 45 36,3 40,2Menabe 80,8 53,2 58,6SAVA 80,6 65,4 66,9SOFIA 74,8 54 56Vakinankaratra 85 64,9 69,1Vatovavy Fitovinany 58,8 41,6 44,3Madagascar 75,9 58,9 62,9

Source : INSTAT/DSM/EPM – 2005

Tableau n°7.56. : Taux d’analphabétisme 2001 au 2005.

Années 2001 2002 2003 2004 2005

Taux d’alphabétisation 68,7 68,7 73,1 73,1 73,1

Tableau n° 7.57. : Indicateurs d’allocation de ressources2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

Ratio élèves / maître (niv I) 54 52 59 57 60Ratio élèves / salle (niv I ) 59 58 64 63 65

Source : Service Statistique, Enseignement supérieur / MENRS-INSTAT

En dépit de l’augmentation de l’effectif total des élèves du primaire, le ratio élèves par maître reste quasiconstant. Le ratio reste au-dessus de la norme qui est de 50 élèves par maître.La cause pourrait être, entre autres l'insuffisance d'enseignants conjuguée à l’absence de gestion rationnelle des ressources

humainesD’une manière générale, le ratio élèves par salles reste élevé, L’insuffisance du budget pour la construction et l’entretienen constitue la principale cause.

Source photo : MAP page 50

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•  Qualité de l’éducation : changement de comportement•  Réalité : Instruction savoir et savoir faire,

L’Éducation Non Formelle (ENF) tient une place importante au sein du secteur éducatif dans la mesure oùles objectifs d’universalisation de l’éducation de base avant l’an 2000 avaient dû être réalisés concomitamment avec laréduction de l’analphabétisme des adultes.

Pour que toute la population puisse satisfaire ses besoins fondamentaux, l’éducation non formelle a étésuggérée comme palliatif de l’Education Formelle pour permettre à toute la population de jouir de ses droitsfondamentaux en matière d’éducation tout au long de la vie.

La loi 2004-04 du 26 juillet stipule en son Titre II, Chapitre II, la principale mission de l’éducation nonformelle.Selon Combs, l’ENF se définit comme « toute activité éducative organisée en dehors du système d’éducation » (source :Plan d’Action Nationale EPT/ENF (2003-2015). CNFTP. 2003. ). Elle est considérée comme un ensemble de moyens en dehors du système scolaire permettant à des sous-groupes depopulation qui ne peuvent pas fréquenter le système d’éducation formel, d’acquérir des connaissances générales ou desqualifications professionnelles en vue de s’insérer dans la vie active.

A Madagascar, l’ENF se présente comme un des moyens de substitution pour les exclus du système éducatif.Concrètement, elle satisfait les besoins éducatifs spécifiques.Les principaux objectifs de l’ENF sont :

•  Entretenir les acquis en lecture, en écriture et calcul afin de pouvoir les réinvestir dans la vie quotidienne etactive ;

•  Éduquer à la vie familiale et sociale afin de compléter et de parfaire la formation civique ;•  Préparer à la vie d’adultes pour devenir des parents responsables, des citoyens éclairés, ouverts et de véritablesacteurs de développement ;

•  Développer les compétences pratiques nécessaires à l’exercice d’un emploi (autonome ou salarié) pouvant luiassurer un revenu suffisant pour la satisfaction de ses besoins et de ceux de sa famille.

En résumé, elle vise donc `a dispenser `a chaque individu (enfants, jeunes et adultes) des savoirs, savoir-être.

•  Le budget familial alloué à l’éducation des enfants est très restreint (beaucoup de familles n’ont pas les moyensd’envoyer leurs enfants à l’école)

•  Insuffisance du budget pour la construction et l’entretien des infrastructures scolaires•  Nombre d’enseignants insuffisants et mal repartis•  La mauvaise condition des routes oblige les enfants des régions rurales à marcher de longues distances•  Les contraintes économiques forcent les familles à envoyer leurs enfants (surtout les filles) au travail pour aider

au soutien de la famille.•  Manque de volontariat des enseignants aux villages enclavés•  Dépenses Publiques pour l’éducation faibles :(18% de la dépense budgétaire de l’Etat).

Tableau n° 7.58. : Taux d’indicateurs de scolarisation et d’alphabétisation

2003 2004 2005 2006 2007Indicateurs

Objectif Réalisé Objectif Réalisé Objectif   Objectif Objectif 

Sources

Taux net de scolarisation(effectif scolaire 6-11 ans /population scolarisable)public et privé

79,5% 82,0% 84,0% 97,0% 97,0% 97,0% 97,0% MENRS/ INSTAT

Taux d’achèvement duprimaire en %

44% 39,5% 49% 47% 53% 60% 66% MENRS/ INSTAT

Taux d’alphabétisation (%des personnes âgées de 15ans et plus qui peuventlire et écrire)

54% 57% 55% 57% 57% 57% 58% INSTAT

Nombre d’enfants 6-10ans scolarisables pour uneEPP opérationnelle

105 106 95 140 95 95 81 MENRS/ INSTAT

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(Source : DSRP mis à jour juin 2005)

•  Zones à forte potentialité économique (vanille, ressource halieutique, ressource forestière, ressource minière)•  Sites touristiques•  Pôle de développement•  Investisseurs

En matière de sécurité publique, les objectifs spécifiques sont d’assurer la sécurité des personnes, de leurs biens et deleurs activités de production et d’améliorer l’image de la police nationale.

L'effectif des forces de l'ordre est en légère régression, par rapport à la population. En effet, en 2006, le rapport effectif des policiers / habitants est de 1 pour 2.514 personnes, contre 1 pour 2.450 pour 2003. En ce qui concerne l'effectif de laGendarmerie, il est passé de 1 pour 1562 en 2003 à 1 pour 1643 en 2006.

Tableau n° 7.59. : Nombre d’habitant par Police et par Gendarme2003-20062003 2004 2005 2006

Nombre d'habitants parpolice

2 450 2 055 2 514

Nombre d'habitants pargendarme

1 562 1 591 1 643

Source : SESP, MDN

Pourquoi l’insécurité ?•  Cadrage sécuritaire insuffisant•  Manque de textes sur les missions relatives aux nouvelles structures administratives

Tableau n°7.60. : : Indicateurs de sécurité publique

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•  Augmentation des crimes,•  Diminution de la productivité,•  Frein aux investissements.•  Insécurité psychologique de la population

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8.1. COMMUNAUTE URBAINE ET LE DEVELOPPEMENT

ENVIRONNEMENTAL

La communauté urbaine vit dans la ville où se trouve la croissance démographique, se consomme l’énergie et où

sont émises les nuisances, la ville constitue également le point de départ de l’activité et de la croissance

économique.De plus, la ville est par excellence, si l’on ose dire, génératrice de toutes sortes de nuisances environnementales.

L’émission des gaz à effet de serre est principalement liée au transport urbain sans cesse croissant. La collecte et le

traitement des déchets ménagers et polluants industriels constituent un défi permanent pour nos villes. Ces

problèmes environnementaux s’accompagnent d’une dégradation de la qualité de l’air et de l’eau avec des impacts

immédiats sur la santé des populations. Il y a lieu de se pencher sur l’environnement urbain.

L’environnement urbain, au sens large, recouvre l’ensemble des aspects touchant l’environnement des villes : la

santé, l’assainissement, les déchets, l’habitat, les transports, l’énergie, l’aménagement de l’espace, les industriesetc…

Cependant, dans le but d’éviter une trop grande dispersion des thèmes du présent document, le rapport traite

principalement, au vu des données disponibles et des textes règlementaires, des aspects suivants : pollution

industrielle, gestion des excrétas, évacuation et traitement des eaux usées, gestion des ressources en eaux, gestion

des déchets solides, chimiques, hospitaliers et dangereux, insuffisance des espaces vertes et des aires de

récréation, pollution de l’air, exploitation et destruction des zones sensibles et approvisionnement en énergiedomestique.

La pollution de l'air rencontrée en zone urbaine est causée par les véhicules et les fumées et/ou odeur dégagées par

certaines unités industrielles. La qualité de l'air est caractérisée par le taux de dispersion de certains éléments

polluants dans l'atmosphère.

Les normes fixées par l'OMS sont présentées dans le tableau suivant :

Tableau 8.1. Normes fixées par l’OMS 

Le dépassement de la norme de dispersion de Monoxyde de Carbone (CO) constitue les principales sources des

maladies respiratoires, de céphalées et de vertiges. Un taux de dispersion élevé d’oxyde de carbone NOx pourraitêtre lié avec la forte proportion de maladies respiratoires, comme l’asthme, les infections bronchiques et

pulmonaires, l’irritation des yeux et de la peau.

Quelques données sur la pollution de l’air

Tableau 8.2. : La distribution des masses de PM2,5, PM2,5-10 et PM10 , exprimée en µg.m-3

ConcentrationLieu

PM 2,5 PM 2,5-10 PM 10 

Valeur guide

en PM10 

Caractéristique de la zone

Avaradoha 38 6 44 A surveiller

Soarano 85 19 104 Saturée

Ampasamadinika 48 21 69 Latente

Ambohidahy 62 18 80 SaturéeRoute Digue 27 14 41

70

A surveiller

Source : Madagascar-INSTN, 2003

Quand la norme est dépassée pour les PM10, cela devient très nocif pour la santé.

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Suivant l’arrêté Interministériel 4355/97, est dite sensible une zone constituée par un ou plusieurs éléments de

nature biologique, écologique, climatique, physico-chimique, socio-économique caractérisée par une valeur

spécifique et une certaine fragilité vis-à-vis des activités humaines et des phénomènes naturels susceptibles de

modifier lesdits éléments et/ou de dégrader, voire détruire la dite zone.

De manière plus précise, sont considérés comme sensibles, à savoir :

•  les récifs coralliens

•  les mangroves

•  les îlots

•  les forêts tropicales

•  les zones sujettes à érosion

•  les zones arides ou semi-arides sujettes à désertification

•  les zones marécageuses

•  les zones de conservation naturelle

•  les périmètres de protection des eaux potables, minérales ou souterraines

•  les sites paléontologiques, archéologiques, historiques ainsi que leurs périmètres de protection.

Carte 8.1. : Carte des zones sensibles d’Antananarivo

Toutes les villes susceptibles de refléter les aspects de l’environnement urbain comportent des zones sensibles. Envoici l’exemple de la ville d’Antananarivo :

La Capitale par exemple est confrontée à de graves problèmes d'évacuation des eaux usées, problèmes liés surtoutà la morphologie du terrain, à l’entretien des infrastructures etc... Les plaines en aval récupèrent les eaux de

ruissellement des collines. Leurs sols sont souvent moins perméables. A chaque saison de pluie, la zone basse se

trouve inondée, ce qui fragilise plus particulièrement les zones d'habitat spontané qui s'y sont implantées, ainsi que

les habitats précaires implantés sur les pentes abruptes des collines.

Tableau 8.3 : Répartition de la population selon le type de logement occupé  Unité en % 

Ville Appartement Studio Chambre Maison individuelle

(type traditionnel)Villa

moderne

Autres Total

Antananarivo 5,4 5,5 24,9 56,8 3,6 3,8 100,0

Grand centreurbain

12 1,6 10,6 70,4 4,2 1,1 100,0

Communeurbaine

secondaire

4,1 0,4 6,3 86,4 1,4 1,4 100,0

Source :INSTAT/DSM/EPM2005 

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160

Un appartement est un local d’habitation intégré dans un immeuble, et formé de plusieurs pièces, toilettes, cuisine,

etc. Un studio est un petit appartement composé d’une seule pièce principale avec, éventuellement, des toilettes et

une cuisine. Une chambre est une pièce d’habitation servant à la fois de séjour et de chambre à coucher ; les

toilettes, et éventuellement, la cuisine peuvent être utilisées en commun avec d’autres occupants. Une maison

individuelle de type traditionnel est un immeuble indépendant, occupée exclusivement par le ménage et

comprenant éventuellement plusieurs pièces. Une villa est un immeuble moderne indépendant.

Assainissement : l’évacuation des eaux usées

La majorité des eaux usées domestiques des agglomérations dans la ville sont évacuées par les canauxd'évacuation collectifs. Certains usagers non branchés aux réseaux collectifs utilisent des fosses septiques ou des

puisards pour leurs eaux usées (cas des maisons individuelles, immeuble, lotissement…). Ces réseaux d'évacuation

acheminent les effluents vers les égouts collectifs qui aboutissent vers les eaux surfaciques les plus proches.

Certains milieux récepteurs tels que les marais ou les rizières ne constituent que des lieux de transit car les eauxfiniront toujours par rejoindre les eaux surfaciques. Les eaux pluviales sont évacuées par ruissellement sur le sol,

par les égouts et les canalisations pour se déverser ensuite dans les eaux surfaciques.

Augmentation des besoins et consommation d’eau, d’énergie …

L’eau est une ressource naturelle limitée, nécessaire à la vie et aux systèmes écologiques, et essentielle pour le

développement économique et social. La consommation et la demande d’eau douce, de même que l’incidence dela pollution de l’eau, ont augmenté du fait de la croissance démographique et de l’expansion des activités

économiques. Au cours des 10 dernières années, l’accès à un approvisionnement en eau salubre et à unassainissement adéquat a à peine suivi le rythme de la croissance démographique et la demande d’eau pour la

production de produits alimentaires et de textiles est en augmentation.

Dans les zones de concentration humaine, une attention particulière doit être portée sur la prolifération des zones

d’habitat insalubre, la faiblesse d’accès à l’eau potable, la négligence significative en matière d’assainissement.

Graphique 8.1. Consommation d’eau potable dans les centres urbains approvisionnés par JIRAMA (niveau

national). 

Source : Tableau de bord social secteur eau et assainissement 2002

Tableau 8.4. : Répartition de la population urbaine selon la principale source d’eau à boire Unité en %

 DESIGNATIONS Grands centres urbains Centre urbain secondairePlomberie intérieure  2,3 1,4

Robinet intérieur 11 ,0 5,4

Robinet privé extérieur 5,0 3,6 

Eau de pluie  N.S 0,2

Vendeur d'eau 1,9 5,5

Service camion citerne  N.S 0,1

Robinet public 63,2 24,7 

Puits avec pompe 6,7 3,0

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Puits sans pompe recouverts 5,7 9,3

Puits sans pompe non recouverts 0,4 8,9

Source protégée ou couverte 1,0 1,7 

Source non protégée 2,2 13,3

Rivière, lac, marée 0,7 22,9

Autres  N.S 0,2

Total 100,0 100,0

Source :INSTAT/DSM/EPM2005 

Complication de la gestion des déchets solides

•  Les ordures ménagères

Tableau 8.5. Production par jour des ordures ménagères dans les dix villes principales ayant un plan d’urbanisme

directeur (PUDI). 

Ville Production en tonne jour

Antananarivo 700

Ambatondrazaka 225

Antsirabe 181

Antsiranana 40

Fianarantsoa 22

Mahajanga 82

Nosy Be 38

Toamasina 56

Tolagnaro 99

Toliara 30

Source :PUDi-ONE –mars 2006 

Tableau 8.6. .Répartition des ménages selon le mode d’évacuation des ordures ménagères

Unité en %

Ville Ramassagepublic

Jetées parle ménage

Brûléespar le

ménage

Enterréespar le

ménage

Autre Total

Antananarivo 37,1 6,4 13,3 2,4 0,8 100,0

Grand centreurbain

14,5 51,2 18,1 14,4 1,7 100,0

Centre urbainsecondaire

3,9 56,5 25,0 12,9 1,6 100,0

Source :INSTAT/DSM/EPM2005 

Dégradation de l’environnement social (insécurité, manque de civisme, squattérisations (voir chapitre IV :

Environnement social)

•  Prolifération de maladies diverses

Tableau 8.7 : Type de maladies en milieu urbainType de maladies Unité en %

Infections respiratoires aigues 7,2

Fièvre ou Suspicion de paludisme 43,5

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162

 

Source :INSTAT/DSM/EPM2005 Ces maladies ne sont pas causées seulement par la dégradation de la qualité de vie, des enquêtes épidémiologiques

auront précisé l’influence de chacune des différentes causes.

Nuisances diverses : nd

Insuffisance des aires de loisirs : nd

ConclusionLes communautés urbaines subissent les diverses pressions qui varient en fonction du nombre d’habitants, de la

morphologie topographique de leur habitat, des infrastructures et du niveau de développement industriel existant.

Antananarivo est de loin la ville la plus soumise.

Le problème des déchets solides municipaux est l’un des plus cruciaux auxquels sont confrontées les autorités

municipales, ceci s’explique par la complexité du problème de gestion de décharges sauvages et de traitement des

déchets.

Augmentation de la quantité des déchets solides et saturation des sites de décharge existants.

Les produits et les déchets qui résultent de leur utilisation deviennent de plus en plus complexes, de par leur nature

et leur composition chimique. Dans les villes, l’évolution démographique est très élevée (entre 2,4 et 3,7% par an);

elle serait le principal facteur d’évolution du flux de déchets.

Nature et composition chimique complexe des déchets

En plus de cette évolution quantitative, la composition des déchets est hétérogène et évolutive dans l’espace et

dans le temps. Ce caractère hétérogène rend difficile la caractérisation moyenne du flux de déchet et la

généralisation d’un choix de filière de traitement à tous les déchets dans un espace géographique important. Il faut

alors, chaque fois, prendre en compte les particularités locales. Le caractère dispersé des déchets causé par la

multiplicité des producteurs et surtout la probabilité d’y retrouver des substances réputées dangereuses pour

l’environnement rendent le problème de choix de filière de traitement encore plus complexe.

Pour les déchets hospitaliers, en respect des termes de l’arrêté municipal n°391/CUA, tous les hôpitaux possèdentdes « incinérateurs » (en fait, ce sont des fours qui sont appropriés pour le brûlage des déchets biomédicaux par

exemple mais qui ne conviennent pas pour l’élimination de médicaments périmés ou de matériels usés en

plastique).

Pratiques des collectes des ordures ménagères dans les villes et fréquence de leurs enlèvements

La collecte traditionnelle est le système de gestion des déchets le plus fréquent dans les villes.

Par rapport à la pratique de collecte rencontrée dans les villes des pays développés, il faut dire que la pratique de

collecte est assez différente dans ce contexte, en raison du caractère rudimentaire du matériel utilisé. Ceci influe

fortement sur le rendement du service et même sur la nature des pollutions pouvant être engendrées. Les

opérations de collecte, telles que pratiquées actuellement, visent essentiellement à débarrasser les espaces publics

accessibles (rues, places publiques, marchés, etc.) des ordures ménagères que les ménages produisent.

Elle intègre alors deux étapes essentielles: la collecte et le transport ainsi que la mise en décharge. La collectetraditionnelle concerne uniquement les étapes de la chaîne de traitement des déchets solides qui se réalisent dans le

domaine public. Les habitants doivent donc déposer leurs ordures en un endroit où le service municipal pourra les

enlever.

Maladies diarrhéiques 11,5

Infections cutanées 2,3

HTA 4,6

Infections bucco-dentaires 4,9

Toux de + 3 semaines 5,1

Autres 21,9

Total 100,0

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163

La fréquence d’enlèvement laisse à désirer, si bien que des odeurs nauséabondes inondent la proximité des

dépotoirs.

Insuffisance des moyens financiersL’insuffisance des moyens financiers rend difficile l’utilisation de véhicules spécialisés (bennes tasseuses

fermées) qui coûtent cher et qui le plus souvent ne sont pas disponibles sur le marché local. Si par hasard ces

véhicules existaient, ce serait grâce à la coopération avec une municipalité étrangère.

Dépréciation de paysage : nd

Dépréciation de la valeur humaine : nd

Actuellement, seule l’entreprise Vohitra Environnement, appuyée par l’initiative GSB, effectue un véritable trai-

tement des déchets industriels et ménagers à Antananarivo. Cette entreprise ,créée en 2005,est le premier centre de

traitement technique à Madagascar .Elle est spécialisée dans le traitement et stockage des déchets ménagers et

industriels banals. Elle a mis en place une plate forme de tri et effectue également du compostage Elle recherche

des partenariats avec les entités publiques (communes) et les entreprises susceptibles de recycler des déchets.

Les sociétés Société Malgache de Transformation des Plastiques SMTP et Société de Fabrication de l’Océan

Indien SFOI travaillent dans le recyclage des matières plastiques tandis que la société PAPMAD est l’unique

centre de recyclage de papier. Par ailleurs, l’association VOARISOA Observatoire travaille sur un projet de

gestion de piles usagées avec le seul fabricant malgache de piles. Enfin, le recyclage des verres n’est pasnécessaire dans la mesure où les bouteilles sont consignées.

Source : Mission économique Ambassade de France  

8.3. GESTION SURE ET ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLE

DES DECHETS RADIOACTIFSLa mise en place d’une infrastructure de gestion des déchets radioactifs est une des priorités nationales si

on veut avoir une bonne gestion des déchets radiocatifs.

Les déchets radioactifs à Madagascar résultent de l’utilisation des sources radioactives 

•  Dans le domaine médical

o  source de Cobalt 60 en radiothérapie externe,

o  source de Cs 137 ou d’Iridium 192 en curiéthérapie pour le traitement des cancers

o  source non scéllées de Tc 99m et d’Iode 131 pour le traitement et le diagnostic de certaines

maladies utilisées en médecine nucléaire

•  Dans le domaine industriel

o   jauges à radioéléments, la radiographie industrielle pour la détection des soudures

métalliques

o  irradiateur industriel pour la conservation des produits alimentaires et la stérilisation desproduits pharmaceutiques.

•  De la recherche en laboratoire

•  Dans le domaine minier (exploration et exploitation minière)

Les déchets générés par ces activités sont constitués :

•  De sources usagées soumises à des procédures de réexpédition

•  Soit à des entreposages sur place

•  D’autres déchets sont issus de l’exploitation des ressources minières en uranium générant un

certain volume de déblais radioactifs.

Actuellement, 128 différents types de déchets radioactifs scellés et non scellés ont été répertoriés par

l’INSTN, dont les plus importants sont :

•  Les quelques 64 aiguilles de radium conditionnés et 5 non conditionnées auparavant utilisés en

curiethérapie pour le traitement des cancers à l’Hopital CHU-HJRA.

•  Les déchets issues de l’exploitation et de l’exploration des ressources minières en uranium

(Vinaninkarena, Tranomaro, Folakara)

•  Des sources de cobalt 60 usée pour la recherche radio-agronomique et le traitement du cancer.

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164

 

Sur le cadre réglementaire, la mise en place de l’infrastructure de gestion de déchets radioactifs est basée sur

la loi 97-041 du 2 janvier 2002, relatif à la protection contre des rayonnements ionisants et la gestion des

déchets radiocatifs à Madagascar. Cette loi prévoit la création de l’Autorité Nationale de Protection et de

Sureté Radiologique (ANPSR), qui est l’organisme de décision sur la radioprotection et la gestion des déchets

radiocatifs à Madagascar. Cette autorité est la seule compétente pour délivrer les autorisations préalablesrequises par la loi et relative :

•  aux pratiques et activités impliquant une exposition aux rayonnements ionisants

•  aux transports de matières radioactives

•  à la production et à la gestion des déchets radioactifs

•  aux rejets ou à l’élimination des déchets radioactifs liquides ou gazeux de quelques origines que

ce soit.

L’ANPSR (composé d’un comité interministériel), est assistée par deux organes techniques, l’Organe

Technique de Radioprotection (OTR) et l’Office Centrale de Gestion de Déchets Radioactifs (OCGDR). Le

décret n° 2002-569 du 04 juillet 2002 fixe le fonctionnement et les attributions de ces différents organes.L’OCGDR est ainsi chargé de prendre en charge les actions de service public en matière de gestion de déchets

radioactifs (article 21 de décret n°2002-569). Afin de rendre plus efficace cette structure réglementaire, le

décret n°2002/1274 du 16 octobre 2002 fixant les principes généraux de gestion radioactifs a été déjà adopté.

Un des problèmes rencontrés du département de gestion de déchets radioactifs de l’INSTN, (actuellement

nommé office central de gestion de déchets radioactifs à madagascar) est la mise en place d’un centre de

stockage national et de gestion des déchets radioactifs pour le stockage et le conditionnement des déchets

abandonnés ou non rapatriées

L’INSTN, en collaboration avec l’OMNIS contrôle l’impact radiologique sur l’environnement des explorations

et exploitations uranifères des compagnies minières exploitant à Madagascar (URAMAD, PAM Atomique,

Madagascar Mineral Fields, Pencari Mining, MINVEST Madagascar, Red Island Ressource, KOZONE).

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 165

En 2000, le secteur rural est un secteur essentiel de l'économie malgache avec près de 43% du PIB en intégrant

agriculture, élevage, pêche, forêt et les industries agro-industrielles aval. L'agriculture fournit environ 27 % du

PIB, génère 40 % des recettes globales d’ exportations et représente les moyens de subsistance pour 75 % de la

population. Malgré tous les efforts successifs initiés et les signes de reprise constatés, la croissance économique

globale du secteur reste encore insuffisante pour juguler la pauvreté qui sévit surtout en milieu rural. Certains

secteurs ont cependant connu une nette amélioration de leurs performances : secteur de la pêche et de

l'aquaculture, aviculture intensive, etc.

Le Gouvernement, convaincu du rôle primordial que doit jouer le secteur rural dans la stratégie de lutte contre la

pauvreté, assurera une relance de l'Agriculture et fournira aux pauvres les moyens d'avoir des emplois,d'augmenter leur revenu, d'accéder à la terre et au crédit et de leur assurer la sécurisation foncière.

Madagascar est un pays à forte vocation agricole. Son agriculture fournit une part importante dans le PIB et pour

l’exportation. Sa population évaluée à 18,5 Millions d’habitants a un taux de croissance élevé (3%) et plus de

75% de la population demeurent en milieu rural.

Population rurale La population rurale malgache est acteur et bénéficiaire des actions du développement, actuellement caractérisée

par des faits marquants :• famille nombreuse ayant difficilement accès aux services sociaux (santé, éducation),

• niveau d’instruction très bas,

• conditions de production difficiles,

- accès très limité aux moyens et facteurs de production,

- exiguïté et dispersion des parcelles de cultures,

- enclavement des zones à forte potentialité agricole, entraînant l’insécurité alimentaire et la non valorisation des

produits agricoles.

Exploitations agricoles • Superficie réduite,

• Régions difficilement accessibles,

• Pratiques culturales traditionnelles

• Sans utilisation d’intrants (ni engrais, ni semences de qualité),

• Sous – équipées,

- Rendement très faible,

- Et, prix aux producteurs dérisoires. 

Population agricole

Graphique 9.1. Evolution du nombre de population rurale et agricole 

10 000 000

10 500 000

11 000 000

11 500 000

12 000 000

12 500 000

13 000 000

13 500 000

2001 2002 2003 2004

Evolution du nombre de population rurale et agricole

Source : Annuaire statistique agricole 2004 

Population rurale Population agricole

 En 2004, 70% de la population sont des agriculteurs

Population agricole, population rurale durant la campagne 2004-2005

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 166

Tableau n°9. 1. Population agricole et rurale par région et par sexe

Région Pop agri

Masculin

Pop agri

Féminin

Total pop

agri

Taille moy

exploitationsagricoles(personnes)

Effectif de la

populationrurale

Taille

moyenneménage

Analamanga 493 959 535 042 1 029 001 5,11 1 387 528 5,02

Vakinankaratra 587 355 636 862 1 224 217 5,38 1 237 808 5,24

Itasy 285126 302 544 587 671 5,46 600 662 5,31

Bongolava 192857 202 872 395 729 5,56 401 794 5,36Haute-Matsiatra 394 593 405 083 799 676 6,13 809 550 6,11

Amoron' i Mania 282 048 293 899 575 948 5,66 582 229 5,58

Vatovavy-Fitovinany 484 008 561 253 1 045 261 5,63 1 062 292 5,3

Ihorombe 98 481 98964 1 97 445 5,71 210 976 5,5

Atsimo-Antsinanana 260 544 294 530 555 074 6,12 561 542 5,57

Antsinanana 294 479 312422 606 901 5,25 613 848 4,83

Analanjirofo 333 703 349 220 682 924 5,08 691 299 4,59

Alaotra-Mangoro 261 276 273 060 534 336 5,41 582 065 4,88

Boeny 187641 189779 377 420 6,03 383 564 5,02

Sofia 450 775 471 789 922 564 5,41 929 153 5,41

Betsiboka 117285 118130 235 415 5,68 245 996 5,19

Melaky 1 04 527 104858 209 385 5,56 207 828 5,36Atsimo-Andrefana 475 839 522159 997 998 5,69 1 029 971 4,83

Androy 267 630 314889 582 518 6,12 593 450 5,22

Anosy 187903 218285 406 188 5,62 420 844 5,24

Menabe 205 927 209 033 414 961 5,55 421 401 5,05

Diana 1 59 755 167467 327 221 4,87 351 181 4,42

Sava 289 607 318265 607 872 5,04 622 035 4,51

Madagascar 6415319 6 900 406 13 315 725 5,51 13 947 017 5,15Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Tableau n°9. 2. Superficie agricole

Région

Population

rurale

Superficie

cultivable (ha)

Superficie

cultivée (ha) Spéculation ou filière à promouvoir

Analamanga 1 105 911 448 541 146 783 Haricot vert, sériculture, riz

Itasy 515 056 172 709 101 581 Café, pisciculture,

Vakinankaratra 1 196 435 432 078 215 202 Bovin laitier, pomme de terre

Bongolava 204 266 1 475 944 105 225 Bovin laitier, production laitière, maïs

Haute Matsiatra 625 475 116 480 Vigne, apiculture

Amoron'i Mania 472 119 99 340 Agrume, apiculture

Ihorombe 101 154 151 191 103 788 Arachide, riz

Vatovavy Fitovinany 637 590 293 016 Café, letchis, pêche aux langoustes

Atsimo Atsinanana 224 945 212 262 Café, poivre

DIANA 252 501 1 322 639 188 181 Ylang ylang, canne à sucre, cacao

SAVA 527 901 1 311 395 181 412 Vanille,bovin à viande, rizMenabe 176 391 404 300 60 310 Pois de cap, aquaculture, riz

Atsimo Andrefana 565 830 808 532 Pois de cap, coton, riz

Androy 259 234 65 203 64 915 Petit ruminant, pêche aux langoustes

Anosy 232 713 70 493 67 310 Oignon, pêche aux langoustes

Atsinanana 618 090 190 905 Letchis, anguille,

Alaotra Mangoro 347 031 259 833 180 775 Gingembre, riz

Analanjirofo 489 315 223 370 Girofle, riz

Boeny 233 438 73 330 Haricot, crabe, riz

Sofia 615 211 424 483 163 269 Oignon, apiculture, riz

Betsiboka 144 868 30 365 Arachide, maïs

Melaky 129 810 238 050 40 641 Aquaculture, bovin à viande, rizMadagascar 9 675 284 6 776 859 3 666 992

Source : MAEP

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 167

Tableau n° 9.3. Superficie rizicole totale (ha) selon le type de riziculture (campagne agricole 2004 – 2005) par

Région

Type de rizicultureRégion

Irriguée Tanety TavyTotal

Analamanga60 230 2 929 - 63 159

Vakinankaratra53 074 6 543 - 59 617

Itasy43 330 3 097 - 46 426

Bongolava 54 610 8 106 - 62 716Haute Matsiatra

48 491 1 664 - 50 155Amoron'i Mania

36 582 2 356 463 39 401

Vatovavy Fitovinany66 034 1 761 61 071 128 866

Ihorombe16 212 971 - 17 182

Atsimo Atsinanana48 796 2 682 1 947 53 425

Atsinanana24 514 2 793 49 951 77 257

Analanjirofo44 384 5 989 18 606 68 979

Alaotra Mangoro72 918 4 708 8 943 86 569

Boeni56 957 3 811 - 60 767

Sofia95 280 13 523 1 590 110 393

Betsiboka31 760 2 766 184 34 709

Melaky27 258 716 - 27 974

Atsimo Andrefana38 136 1 363 - 39 498

Androy4 546 584 - 5 129

Anosy28 039 3 689 - 31 728

Menabe56 101 9 630 - 65 731

Diana30 532 11 578 1 820 43 931

Sava42 021 13 694 15 521 71 235

Madagascar 979 802 104 950 160 095 1 244 847Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

La superficie rizicole représente les 33,95% des terres cultivées et 18,37% des terres cultivables

Les 12,86% des superficies rizicoles sont pratiqués en « Tavy », dont les 38,15% se trouvent dans la région de

Vatovavy Fitovinany.

Tableau 9.4 .Répartition des superficies (ha) cultivées en tubercules et en racines (2004 – 2005) par Région

Région Manioc PatatePomme de

terreSaonjo Igname

Analamanga19 833 4 490 3 840 1 519 5

Vakinankaratra22 715 15 026 19 753 3 977 15

Itasy 19 001 1 972 5 850 1 390 1Bongolava

19 068 752 200 473 4Haute Matsiatra

19 463 10 192 2 794 327 1Amoron'i Mania

15 513 9 634 4 011 700 14Vatovavy Fitovinany

41 454 4 462 4 170 2Ihorombe

5 437 1 046 - 57 -Atsimo Atsinanana

23 265 6 129 - 265 26Atsinanana

25 330 8 232 56 447 129

Analanjirofo18 395 3 863 76 349 697

Alaotra Mangoro

8 077 2 137 68 143 35Boeni4 063 1 310 - 39 45

Sofia8 316 551 63 91 12

Betsiboka1 816 538 1 33 5

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Melaky7 405 351 9 39 29

Atsimo Andrefana56 607 23 073 - 150 2

Androy31 181 18 595 5 83 -

Anosy17 325 6 078 72 109 -

Menabe14 398 4 470 - 130 -

Diana2 030 302 - 10 45

Sava8 087 713 29 329 100

Madagascar 388 779 123 913 36 830 10 828 1 168

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

 Les 15,31% des terres sont cultivées en tubercules et racines

Tableau 9. 5. Répartition des superficies (ha) cultivées en légumineuses (2004 – 2005) par Région

Région Haricot Voanjobory Pois de capAutres

légumeuses

Analamanga6 024 1 323 2 17

Vakinankaratra19 998 2 672 4 41

Itasy8 669 1 238 6 13

Bongolava 1 601 2 153 - -Haute Matsiatra

5 422 2 481 3 79Amoron'i Mania

6 576 1 314 5 43Vatovavy Fitovinany

6 689 174 - 2 083Ihorombe

284 79 - 3Atsimo Atsinanana

891 111 - 124

Atsinanana2 634 47 39 1 301

Analanjirofo323 5 - 686

Alaotra Mangoro3 178 273 - 1 516

Boeni286 218 70 1 886

Sofia1 645 15 13 3 573

Betsiboka448 344 - 1 726

Melaky - 11 40 54Atsimo Andrefana

3 008 1 782 7 778 15 157Androy

20 2 071 63 15 112

Anosy887 711 5 1 860

Menabe3 177 638 5 657 4 755

Diana680 - 32 65

Sava2 007 - 126 510

Madagascar 74446 17 657 13 842 50 602Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Les 4,2% des terres sont cultivées en légumineuses

Tableau 9. 6. Répartition des superficies (ha) cultivées en céréales autres que le riz (2004 – 2005) par Région 

Région Maïs Blé Autres céréalesAnalamanga

3 741 10 24Vakinankaratra

33 984 265 104Itasy

15 058 - 5

Bongolava

10 635 - 1Haute Matsiatra6 524 - 0,27

Amoron'i Mania11 358 - 72

Vatovavy Fitovinany12 243 - 105

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 169

Ihorombe936 - -

Atsimo Atsinanana842 - -

Atsinanana12 829 - 12

Analanjirofo8 923 - 35

Alaotra Mangoro7 154 - 23

Boeni13 549 - -

Sofia13 180 - 4

Betsiboka 3 363 - -Melaky

4 535 - -Atsimo Andrefana

42 146 - 130Androy

16353 - 517Anosy

5 593 - 397

Menabe16 110 - -

Diana 3 010 - 9Sava

10 771 - 105

Madagascar 252 838 275 1 542Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Les 6,9% sont cultivées en céréales autres que le riz

Tableau 9.7. Répartition des superficies (ha) des cultures industrielles temporaires (2004 – 2005) par Région 

Région Arachide Soja Coton Tabac Canne à sucre

Vakinankaratra3 439 2 677 - 314 152

Itasy2 285 112 - 155 211

Bongolava2 780 27 - 73 599

Haute Matsiatra2 147 53 - 429 306

Amoron'i Mania3 439 198 3 97 791

Vatovavy Fitovinany 460 - - - 8 297Ihorombe

735 9 2 23 257Atsimo Atsinanana

371 - - - 1 380

Atsinanana153 - - - 6 672

Analanjirofo7 - - - 4 750

Alaotra Mangoro2 757 6 - 67 1 559

Boeni10 108 - 156 35 569

Sofia2 196 - 816 702 5 187

Betsiboka1 810 - 289 42 331

Melaky389 - - 58 746

Atsimo Andrefana9 292 1 7 130 89 2 911

Androy6 130 13 - 259 168

Anosy1 290 - - 6 798

Menabe2 695 80 - 787 1 654

Diana135 - 871 84 875

Sava190 - - - 2 321

Madagascar 54 506 3 324 9 266 3 265 40 791Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Les 3,03% des terres sont cultivées en cultures industrielles temporaires

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 170

Tableau 9.8. Répartition des superficies (ha) des cultures industrielles permanentes (2004 – 2005) par Région

Région Café Cacao Poivre Girofle Vanille

Analamanga30 - - - -

Vakinankaratra63 - - - -

Itasy181 - - - -

Bongolava63 - 4 - -

Haute Matsiatra 79 - - - -Amoron'i Mania

323 - - - 21Vatovavy Fitovinany

23 402 - 2 619 1 343 988Ihorombe

24 - - - 81Atsimo Atsinanana

16 555 - 3 104 1671 537Atsinanana

14 845 - 421 2 810 839Analanjirofo

22 485 3 377 28 420 14 553Alaotra Mangoro

1 655 - - - 48

Boeni - - - - -

Sofia5 577 30 1 105 312 1790

Betsiboka 100 - - - -

Melaky - - - - -

Atsimo Andrefana - - - - -

Androy - - - - -

Anosy1 611 - - - 205

Menabe - - - - -

Diana10 633 7 430 1 893 - 2183

Sava17 394 41 863 2 675 42 518

Madagascar 115 020 7 504 10 386 37 231 63 764Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP – 2006  

Les 6,37% des terres sont cultivées en cultures industrielles permanentes

Les principales régions productrices de ces cultures industrielles à Madagascar sont :

•  Vanille : région SAVA à 66,68%

•  Café : Région Vatovavy Fitovinany à 20,34%

•  Cacao : Région Diana à 99,01%

•  Girofle : Région Analanjirofo à 76,3%

•  Poivre : Région Sud Est à 29,88%

Graphique : 9.2. Proportion de superficie par type de culture

Proportion de superficies par type de culture

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – 

MAEP - 2006 

88,75%

0,11%

3,61%

0,08%

2,91%

4,55%

Riz Tubercules et racines Légumineuses

Céréales autres que le riz Industrielles temporaires Industrielles permanentes

 

 Mode d’exploitation des terres

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 171

Tableau n°9.9. Superficie physique des exploitations (en ha) selon l’emplacement des parcelles 2004/05 par

Région

RégionPlaine / 

Bas-fondVallée Plateau Colline

Gradin / 

TerrasseBaiboho Total

Analamanga 260 6 307  1 626  44 049  20 898  23 459 96 599

Vakinankaratra 5 506 1 332 6 146 32 701 19 109 60 487 125 281

Itasy 2 214 8 051 2 459 26 545 15 176 31 798 86 243

Bongolava 517 18 220 780 36 795 8 994 28 106 93 412

Haute-Matsiatra 8 403 6 938 3 295 22 411 18 114 30 280 89 441

Amoron'l Mania 5 945 5 290 4 703 16 914 14 658 28 488 75 998Vatovavy-Fitovinany 516 4 231 97 148 31 215 22 723 28 509 184 342

Ihorombe 1 885 3 399 377 3 398 9 625 7 451 26 135

Atsimo-Atsinanana 1 885 2 088 25 709 24 849 10 261 24 050 88 842

Atsinanana 178 266 36 354 13 063 20 184 58 802 128 847

Analanjirofo 852 247 19 999 15 804 20 155 58 022 115 079

Alaotra-Mangoro 162 4 830 12 906 13 785 62 037 13 433 107 153

Boeny 161 25 071 155 5 633 48 536 8 382 87 938

Sofia 572 33 054 1 499 25 433 71 277 17 647 149 482

Betsiboka 94 16 565 20 14 315 9 859 4 328 45 181

Melaky - 5 996 25 4 853 24 573 5 388 40 835

Atsimo-Andrefana 320 54 448 315 8 234 50 101 32 807 146 225

Androy 83 5 356 5 2 467 6 923 46 561 61 395

Anosy 1 566 4 739 3 123 7 591 14 744 25 588 57 351Menabe - 32 108 - 6 379 40 802 8 684 87 973

Diana 8 1 172 3 422 9 987 30 750 27 996 73 335

Sava 715 1 516 31 966 10 672 34 547 37 088 116 504

National 31 842 241 224 252 032 377 093 574 046 607 354 2 083 591

% National 1,53% 11,58% 12,10% 18,10% 27,55% 29,15%

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP – 2006 

Graphique 9.3.: % Superficie physique des exploitations selon l’emplacement des parcelles 

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP – 2006 

Tableau n°9.10. Petits matériels agricoles utilisés durant la campagne agricole 2004 – 2005 par Région

Type de matériels

Région Pulvérisateur

manuelAlambic Scie Brouette Herse

Charrue à

boeuf Rateau Bicyclette

Batteuse

à pédale

Analamanga 6 917 294 33 617 17 668 61 850 55 667 26 189 48 145 2 202

Vakinankaratra 4 061 61 31 422 18 699 51 159 38 942 33 687 43 930 2 795

Itasy 2 465 173 12 792 5 431 44 392 52 193 6 376 25 618 321

Bongolava 586 115 3 941 2 206 32 776 47 062 1 660 23 902 67

Haute Matsiatra 2 571 687 14 549 4 879 19 340 46 717 3 521 5 341 74

Amoron'i Mania 1 216 - 13 018 5 861 20 920 22 943 8 303 7 681 262

Vatovavy

Fitovinany50 426 6 630 1 896 525 1 195 2 633 2 046 55

Ihorombe 134 122 1 844 507 1 127 5 633 867 6 554 -

Atsimo

Atsinanana- 145 4 014 451 54 511 298 218 -

Atsinanana 35 801 5 528 331 47 113 2 344 1 277 -

Analanjirofo . 2 186 14 777 268 99 - 1 256 6 683 -Alaotra Mangoro 7 805 159 13 766 5 835 44 814 37 011 12 350 32 320 76

Boeni 1 222 84 3 420 1 913 17 917 30 599 4 068 7 580 -

Sofia 1 708 979 8 504 2 323 51 927 75 533 5 327 16 547 -

1,53%11,58%

12,10%

18,10%

27,55%

29,15%

Gradin / Terrasse Baiboho

Colline Vallée

Plaine/Bas-fond Plateau

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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 172

Betsiboka 1 065 - 2 363 301 23 063 31 565 1 085 1 540 45

Melaky 73 - 460 150 2 767 3 592 247 798 -

Atsimo

Andrefana754 47 10 242 772 4 268 40 120 3 202 3 411 123

Androy - - 4 485 935 398 43 026 1 205 5 384 -

Anosy 1 1 601 3 444 1 666 2 392 16 507 2 600 8 800 -

Menabe 211 - 8 768 920 24 784 17 058 3 075 4 316 45

Diana 482 229 5 902 1 471 5 130 16 725 4 093 26 156 -

Sava 153 - 16 285 2 120 8 827 9 296 4 260 9 129 40Madagascar 31 508 8 107

219770

76 602418576

592 008128650

287 377 6 105

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP – 2006 

 ProductionCaractéristiques agricoles par zone

Le riz, le manioc, le maïs et la patate douce sont cultivés partout à Madagascar. D'autres cultures sont plus

spécifiques d'une région.

Les productions agricoles les plus représentatives par zone sont les suivantes :

HAUTS PLATEAUX : Fruits tempérés, maraîchage, thé, pomme de terre.

NORD : Canne à sucre, cacao, vanille, mangue

EST : Canne à sucre, vanille, litchis, banane, café, girofle, poivre

OUEST : Tabac, canne à sucre, oignon, arachide, mangue, noix de cajouSUD : Coton, sisal, haricot, pois du cap, arachide

Tableau n°9.11. Evolution de la production agricole (en 1000 tonnes) (1992 à 2003)

PRODUIT 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998* 1999 2000 2001 2002 2003*

Paddy 2450 2250 2357 2450 2500 2558 2663 2570 2480 2662 2603 2800

Manioc 2280 2350 2360 2400 2353 2418 2404 2461 2463 2510 2366 2366

Maïs 130 165 155 177 180 178 187 170 169 179 171 172

Patate douce 450 500 560 450 500 510 510 522 512 525 493 509

Pomme de terre 275 280 270 275 280 280 280 287 286 294 296 …

Sous total 5585 5545 5702 5752 5813 5944 6044 6010 5910 6170 5929 5847

Café 80 78 70 68 68 55 60 65 58 64 61 61

Vanille (verte) 4 5 4 4,2 4,4 4,8 5 5,4 4,4 4,5 4,3 4,4

Girofle 11,5 16,5 14 13 13 15;5 16,5 12, 4 11,8 11,8 11,7 11,7

Poivre 2 2,3 2,4 2 2,1 1,5 1,7 1,6 1,5 1,6 1,6 1,6

Cacao 4 4,5 3 4 4,3 4,3 4,3 4,3 4,4 4,4 4,4 4,4

Sous total 104,5 106,3 93,4 91,2 91,8 65,6 87,5 76,3 80,1 86,3 83 83,1

Pois du cap 3 5 5 7,8 7,8 8 8 8 7,5 7,4 7,1 7,2

Sisal 10 18 17,2 16,3 17 18 18 17 17 17,1 17,1 17,2

Coton (graine) 20,2 25,4 27,3 24,3 27,5* 27 27 34,6 27,4 26,5 8,1 …

Canne à sucre 1900 1950 2166 2100 2150 2160 2180 2180 2188 2208 2223 2236

Tabac 1,5 2,4 5,2 4 3,7 Nd Nd 1,5 2,2 1,4 1,3 …

Haricot (sec) 73,1 73,1 58,5 69 68,5 70 72 73,9 74 75 70,3 70,4

Arachide 22,5 32 28 30 36,2 35,8 34 34,5 35 35,2 35,4 35,6

Sous total 2030 2105 2307 2251 2283 2318 2329 2349,5 2351,1 2370,6 2362,3 2366,4

TOTAL 7716 7757 8102 8094 8188 8328 8470 8435,8 8341,2 8626,9 8374,3 8296,5

(*) : Provisoire

Source : in Enquêtes agricoles 95/96 - Service des Statistiques (DISE/MAEP)

Graphique : 9.4. Evolution de la Production agricole en 10 ans

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 173

-  Les productions de canne à sucre, de paddy ont été évoluées

-  Les productions des haricots verts, des arachides, des maïs, des patates douces, du sisal, des pois du cap,

du cacao, du poivre, du vanille (verte), étaient plus ou moins constantes.

-  Les productions de tabacs, café, coton (graine) étaient en baisse,

-  Les données sur les pommes de terre en 2003, les tabac en 1987-1988, les cotons en 2003  n’étaient pas

disponibles. Source : in Enquêtes agricoles 95/96 - Service des Statistiques (DISE/MAEP)

Tableau n°9.12. Evolution des productions des principaux produits agricoles de 2005 à 2007 

unité:To nne

Produit 2005 2006* 2007*

Paddy3 392

4603 485

000 3 595 760

Maïs grain sec 390 902 373 300 403 160

Haricot grain sec 78 175 87 500 92 170

Pois du Cap grain sec 17 181 17 800 18 440

Manioc frais2 963

9452 358

775 2 573 550

Patate douce 878 539 869 000 643 633

Pomme de terre fraîche 214 652 220 600 325 208

Arachide en coque 61 018 61 380 61 740

Canne à sucre2 446

2592 690

885 2 935 500

Letchis 169 500 180 200 185 000Café 55 474 61 635 68 480

Poivre noir sec 1 369 1 390 1 410

Girofle clou 9 873 9 900 9 930

Vanille verte 7 979 7 680 7 390

Sisal fibre 2 800 2 810 2 820

Cacao en fève 6 470 6 500 6 520

Tabac 6 814 6 525 6 650

Coton graine 12 271 13 310 13 690

Thé 340 380 430

Source : Service des Statistiques agricoles/DMEC/MAEP

(*) Données agricoles estimées

Les principales maladies phytosanitaires inventoriéesCultures fruitières

•  L’oïdium du pommier

•  Citrus fruit rot - disease watch

•  La mouche des fruits Bactrocera invadens

•  Les acariens du fraisier

•  Les insectes piqueurs du fraisier : pucerons, thrips

•  La pourriture grise du fraisier

•  La maladie des taches noires du manguier

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 174

•  Les mouches des fruits

•  Le charançon noir du bananier

•  Le longicorne

Cultures maraîchères

•  Les crinivirus de la tomate (ToCV, TiCV)

•  Le dépérissement bactérien de l’oignon

•  Le virus des taches jaunes de l’Iris (Iris yellow spot virus)

•  Chancre bactérien de la tomate

•  Mildiou de l’oignon

•  Le cigarier du haricot

•  La hernie des crucifères

•  La chenille

•  Les vers gris

•  Les mouches mineuses de feuilles

  Le mildiou des cucurbitacées•  Le virus de la mosaïque jaune de la courgette

•  La mouche des semis

•  Le thrips de l'oignon

•  Les aleurodes des cultures maraîchères

•  Les acariens

•  La chenille de la tomate Helicoverpa armigera

•  La mouche du melon

•  Les mouches des légumes

•  La maladie de nervation noire (black rot) des crucifères 

Cultures aromatiques : La cochenille de la vanille

Tableau 9.13. Perception de la fréquence des maladies phytosanitaires par Région entre 1999 et 2001

Régions 0an 1 an 2 ans 3 ans Total enquêtées

Alaotra Mangoro 20 8 3 40 71

Amoron'i Mania 16 8 4 25 53

Analamanga 65 9 9 41 124

Analanjirofo 13 2 5 33 53

Androy 9 1 1 34 45

Anosy 27 3 1 27 58Atsimo Andrefana 19 4 7 56 86

Atsimo Atsinanana 58 3 1 24 86

Atsinanana 8 7 9 57 81

Betsiboka 9 21 30

Boeny 26 17 43

Bongolava 10 3 1 10 24

Diana 18 33 51

Haute Matsiatra 28 3 4 41 76

Ihorombe 9 1 14 24

Itasy23

6 117 47

Melaky 5 2 21 28

Menabe 12 4 6 29 51

Sava 24 7 1 43 75

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 175

Sofia 35 1 2 53 91

Vakinankaratra 25 2 3 36 66

Vatovavy Fitovinany 71 4 1 46 122

Total 530 78 59 722 1385

Source : FOFIFA / INSTAT / Cornell -2001

Graphique 9.5. Fréquence des maladies phytosanitaires (1999-2001)

Fréquence de maladies phytosanitaires entre 1999 et 2001

Sources : FOFIFA / INSTAT / Cornell - 2001

38,27%

5,63%4,26%

52,13%

0an 1 an 2 ans 3 ans

 

Les efforts entrepris concernent essentiellement :

  L’utilisation de fertilisants

  L’adoption de système rizicole irrigué

  La diversification de culture sur une même parcelle agricole

Tableau 9.14. Superficie physique cultivée selon le mode de fertilisation (ha) par Région

Région Total cultivé Organique Minéral Mixte

Analamanga 96 097 44 734 1 402 5 224

Vakinankaratra 123 874 70 847 1 211 11 830

Itasy 84 638 31 064 806 1 383

Bongolava 90 600 10 415 369 342

Haute

Matsiatra 88 695 32 349 1 759 5 797

Amoron'i

Mania 74 947 32 812 358 723

Vatovavy

Fitovinany 182 197 1 716 313 422

Ihorombe 25 177 269 24 11

Atsimo

Atsinanana 87 809618 837 87

Atsinanana 127 427 761 105 72

Analanjirofo 112 450 487 443 238

Alaotra

Mangoro 106 31918 897 8 484 4 946

Boeni 86 155 948 1 247 417

Sofia 146 937 889 1 026 79

Betsiboka 44 213 1 002 111 176

Melaky 40 202 91 2 40

Atsimo

Andrefana 140 400 833 5 578 731

Androy 59 886 265 89 94

Anosy 55 913 2 830 93 112

Menabe 87 231 1 257 658 169

Diana 72 304 788 809 241

Sava 114 043 585 442 288Madagascar 2 047 513 254457 26167 33421

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

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 176

Tableau 9.15. : Superficie rizicole irriguée selon le mode de culture (ha)

Mode de cultureRégion

Semis directRepiquage en

fouleRepiquage en

ligneSRI

Total

Analamanga 5 335 41 540 12 993 363 60 230

Vakinankaratra 1 324 27 780 23 878 92 53 074

Itasy 334 22 410 19 898 688 43 330

Bongolava 552 45 908 8 103 48 54 610

Haute Matsiatra 757 42 424 5 165 145 48 491

Amoron'i Mania 328 31 795 4 271 187 36 582Vatovavy Fitovinany 1 580 63 228 1 147 79 66 034

Ihorombe 793 15 337 82 - 16 212

Atsimo Atsinanana 1 446 47 112 238 - 48 796

Atsinanana 793 23 586 134 - 24 514

Analanjirofo 309 43 474 496 106 44 384

Alaotra Mangoro 22 819 45 650 4 238 211 72 918

Boeni 8 446 47 124 1 187 200 56 957

Sofia 34 009 60 736 535 - 95 280

Betsiboka 10 239 21 183 325 13 31 760

Melaky 747 26 175 336 - 27 258

Atsimo Andrefana 580 34 668 2 866 22 38 136

Androy 347 4 177 21 - 4 546

Anosy 2 707 24 584 717 30 28 039

Menabe 2 059 51 373 2 631 38 56 101Diana 22 603 7 862 66 - 30 532

Sava 5 920 33 219 2 770 112 42 021

Madagascar 124 026 761 345 92 097 2 335 979 802

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Le repiquage en foule prédomine pour le mode de culture de riz

Tableau 9.16. Répartition de la superficie physique exploitée par région selon la méthode culturale (campagne

2004 – 2005)

Méthode culturaleRégion

Pure Associé Mixte Total JachèreTotal

Analamanga87 929 7 591 577 96 097 502 96 599

Vakinankaratra 85 927 35 519 2 428 123 874 1 407 125 281Itasy

74 409 9 745 484 84 638 1 605 86 243Bongolava 85 045 4 261 1 294 90 600 2 812 93 413Haute Matsiatra

79 172 9 002 521 88 695 746 89 441Amoron'i Mania

61 371 12 549 1 027 74 947 1 052 75 998Vatovavy Fitovinany

135 013 43 618 3 566 182 197 2 144 184 341Ihorombe

23 886 955 336 25 177 958 26 135Atsimo Atsinanana 70 924 15 022 1 863 87 809 1 034 88 843Atsinanana

85 586 36 453 5 388 127 427 1 419 128 847Analanjirofo

60 521 44 038 7 890 112 450 2 630 115 080

Alaotra Mangoro 95 707 8 986 1 625 106 319 834 107 153Boeni

77 043 8 578 533 86 155 1 783 87 938Sofia

133 699 10 902 2 335 146 937 2 545 149 482Betsiboka

41 853 2 109 251 44 213 968 45 182Melaky 37 543 2 354 305 40 202 632 40 834Atsimo Andrefana

86 846 52 716 839 140 400 5 824 146 224Androy

30 150 29 644 68 59 861 1 508 61 370Anosy

48 739 6 577 596 55 913 1 438 57 351Menabe 71 818 14 396 1 017 87 231 742 87 973Diana

63 090 8 577 636 72 304 1 032 73 336Sava 73 905 35 899 4 239 114 043 2 460 116 503

Madagascar 1 610 178 399 491 37 844 2 047 513 36 077 2 083 590

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

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Pure : les surfaces physiques ont fait l'objet d'une seule culture au cours d'une campagne rizicole.

Associé : les surfaces physiques ont fait l'objet de deux ou plusieurs cultures en même temps au cours d'une

campagne rizicole.

Mixte : les surfaces physiques ont fait l'objet de deux cultures successives au cours de la même campagne

rizicole.

La méthode pure prédomine pour la méthode culturale 

Objectif : Assurer la diffusion des techniques agroécologiques par un important effort de formation des diffuseurs

et de consolidation des acquis. A moyen terme le projet devrait permettre de toucher 30 000 exploitations agricoleset une superficie d'application d'environ 3 000 hectares, alors qu'actuellement on estime le nombre d'exploitations

pratiquantes à environ 3 000 et la surface concernée à 300 hectares.

Stratégie :

-  Recherche thématique : FOFIFA / Université / Cirad

-  Recherche appliquée et adaptation de systèmes de cultures : TAFA

-  Formation : TAFA, FAFIALA, Autres opérateurs de formation

-  Diffusion : ANAE, FIFAMANOR, BRL, autres opérateurs de diffusion et projets de développement rural

-  Adoption et adaptation par les paysans

LocalisationQuatre grandes zones agroécologiques à Madagascar : sud-est (climat tropical humide), sud-ouest (climat semi-

aride), moyen-ouest et Lac Alaotra (climat de moyenne altitude avec longue saison sèche) et hauts plateaux

(climat tropical d'altitude).

Tableau 9.17. Les périodes d’opérations de diffusion des différents organismes par zone

Dates des opérations de diffusion financées Zone Début dela miseau pointdessystèmes

TAFAterroirs

ANAE (1) BRL FIFAMANOR VSF Inter-aide

FAFIALA(2)

MdP

Hautsplateaux

1991 /92 Depuis2000 /01

1998/99

à

2001/02 

1998/99

à

2000/01 

1996/97

à

2000/01 Sud-

Ouest

(Tulear) 

1995/96  Depuis

2003/04 1998/99

à

2001/02 

Depuis

2002/03 Depuis

1998/99 

(Morondava)  1998/99  Opérations de diffusion des SCV extrêmement limitées dans la zone Lac

Alaotra

et Moyen

– Ouest 

1998/99  Depuis

2002/03 1998/99

à

2001/02 

Depuis

2000/01 Depuis

2001/02 

Sud-Est

(Manakara) 1998/99  Depuis

2002/03 1998/99

à

2001/02 

Depuis

2000/01 Depuis

2001/02 Depuis

2001/02 

(1) ANAE : Opérations de sensibilisation et démonstrations ponctuelles, touchant un grand nombre de paysans (près de 20 000) mais sans

 financement pour la suite - (2) FAFIALA : Pré-diffusion et formation en parallèle aux tests de fourrages et plantes de couverture.

Source : GSDM – 2004

Tableau 9.18: Les surfaces et les nombres de paysans ayant adopté des systèmes SCV durant la campagne 2003-04 

Zone TAFA BRL *FIFAMANOR VSF Inter-aide TOTAL

Vakinankaratra

et Moyen

Ouest

22.0 ha

60 paysans

23.4 ha > 45 ha

Sud-Ouest 10.0 ha

29 paysans

> 10 ha

Lac Alaotra 45.8 ha

120 paysans

74.1 ha

583

paysans

>125 ha

Sud-Est 10.2 ha

33 paysans

12.6 ha

172

paysans

8.1 ha

172

paysans

11.8 ha >40 ha

TOTAL 88.0 ha

242 paysans

86.7 ha

755

paysans

23.4 ha 8.1 ha

172

paysans

11.8 ha > 220 ha

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* FIFAMANOR : Diffusion du paillage simple dans la plupart des cas. Pas ou très peu de financement après 2001

Source : GSDM – 2004

Carte 9.1. Répartition des régions adoptant la technique agro-écologique

Le but principal du projet est de mettre en place dans le secteur agricole un environnement juridique et

réglementaire sain, capable de s’adapter au marché, et en particulier sur le plan du régime foncier et des services

agricoles, ce qui aidera le pays dans ses efforts de réduction de la pauvreté. Ce but général ainsi défini, le principal

objectif du projet est d'améliorer l'accès des ruraux pauvres aux ressources en terre et en eau, en vue d'optimiser la

production agricole et de garantir une progression durable de leurs revenus, tout en limitant l'exode vers les centres

urbains.

Les objectifs spécifiques du projet sont de:

a) appuyer les politiques, processus et mesures visant à garantir la bonne gouvernance locale, la sécurisation

foncière et les droits d'exploitation de la terre, grâce à la mise en place d'un cadre juridique et réglementaire

approprié, tant au plan national (conformément au Programme national foncier - PNF), qu’au plan régional (dontl’application sera assurée par la Direction des domaines et des services fonciers – DDSF – et les guichets fonciers

communaux), dans le cadre de la structure d'aménagement décentralisé du territoire, compétente à la fois en

matière d’exploitation directe (droits fonciers primaires) et d’exploitation indirecte (par des non-propriétaires,

droits fonciers secondaires);

b) promouvoir la mise en valeur durable de la base productive agricole des ruraux pauvres, grâce à la conservation

et la gestion des vallées et des petits bassins versants de l’intérieur du pays, l'application de mesures de lutte contre

l'érosion, la gestion durable de la fertilité des sols fondée sur une approche systémique de l'exploitation, l’usage

d’engrais et d’intrants organiques, et le renforcement des capacités des bénéficiaires par la prestation d’une

formation et de services techniques et financiers adaptés aux besoins de la population rurale concernée.

Le projet se déroulera sur une période de huit ans comportant deux phases de quatre années chacune. Durant la

première phase, des activités de mise en valeur seront entreprises dans 12 communes. L’expérience, les

connaissances et la compréhension acquises au cours de la première phase sous-tendront l’extension des activités à

neuf communes supplémentaires, y compris celles de la région de Melaky pendant la phase suivante. Cetteseconde phase servira à consolider les résultats de la première, à soutenir et développer les activités à long terme et

à préparer une stratégie de désengagement du projet. Ce dernier prévoit le financement de trois composantes

étroitement liées les unes aux autres

Les plantes sauvages apparentées (PSA) sont des espèces, appartenant au même genre que les plantes cultivées,

qui ont évolué jusqu’à nos jours sans être passée entre les mailles de la domestication. Elles contiennent

généralement des gènes potentiellement utiles, « perdus » par les plantes cultivées (gènes de résistance aux

parasites, gène d’adaptation à des conditions de milieux particulières, gènes de qualités organoleptiques,…) ; ou

ont acquis au cours de leur évolution des caractères nouveaux (absence de caféine dans les graines des caféiers

sauvages de Madagascar, accumulation de protéines dans les tubercules de manioc sauvage éthiopien).

Intervenant : PSDR (national) – BVPI (Lac Alaotra – Itasy –

Marovoay) –BV Melaky et du Menabe –

PPRR (Analanjirofo) –

JICA – GSDM (Hautes Terres, Moyen Ouest, Sud Est, Sud Ouest) –

Projet de mise en valeur du Bassin du Haut Mandrare

PROJET D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DE MENABE ET

MELAKY

Zone du projet: la zone du projet, qui comprend quatre districts et 21

communes des régions du Menabe et du Melaky, est située dans la

partie centrale de la côte occidentale de Madagascar. La zone du

projet, au climat tropical unimodal, comporte des vallées, forêts et

pâturages qui conviennent à la fois à l'agriculture et à l'élevage. Les

communes rurales de la zone du projet, regroupées en cinq ensembles

de 177 petites communautés villageoises. Environ 200 000 habitants

(soit 40 000 ménages) bénéficieront directement du projet. 

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 179

Ces types de plantes ne se rencontrent généralement que dans certains recoins des pays en voie de développement

qui n'ont pas subi l'influence néfaste de la révolution verte. Cependant, à cause du peu d’importance qu’on leur

accorde, elles sont actuellement fortement menacées de disparition (l'UICN et le WWF estiment que 60 000

espèces de plantes vont disparaître dans le monde d'ici le milieu du XXI ème siècle si la destruction de la nature

continue au rythme actuel).

Leur contribution à la sécurisation alimentaire a pourtant été prouvée maintes fois dans l’histoire de l’agriculture

mondiale : Les paysans du Nord ont pu constater les dangers dramatiques de l'uniformité génétique lors de

l'épidémie de mildiou de la pomme de terre survenue en Irlande en 1845. La production irlandaise de pomme de

terre, alors très uniforme génétiquement, a été anéantie. Plus d'un million d'habitants sont morts de faim dans les

années suivantes et 1,5 millions ont quitté le pays. Pour lutter contre le mildiou, les sélectionneurs ont commencé àcroiser des parents sauvages de la pomme de terre avec les formes cultivées dans les années 1890, à une époque où

la majorité des chercheurs étaient sceptiques sur la valeur des espèces sauvages. Mais de nouveaux cultivars

résistants au mildiou et aux maladies virales en ont été élaborés. De même, le problème du nanisme du riz,

provoqué par un virus disséminé par la ciccadelle en Asie du Sud et du Sud-Est, n'a été résolu qu'à partir de

l'utilisation en croisement de l'espèce sauvage, Oryza nivara. Il y a bien d'autres utilisations des plantes sauvages

apparentées. Ainsi, la bonne valeur nutritive des nouvelles variétés de tomate actuellement mises sur le marché enEurope est due en partie à sa teneur élevée en vitamines qui provient d'un gène d'une espèce sauvage rare du

Pérou.

De par sa particularité, la flore malgache recèle une multitude de plantes spontanées souvent endémiques de

Madagascar. A titre d’exemple on peut citer :

-  les caféiers sauvages Mascarocoffea (une soixantaine d’espèces appartenant au genre Coffea),

-  les ignames (une trentaine d’espèces de Dioscorea),

-  les vanilliers (6 espèces de Vanilla),

-  les poivriers (6 espèces de Piper ),

-  les tacca (8 espèces Tacca),

-  les riz spontanés (2 espèces, Oryza longistaminata et O. punctata),

-  les bananiers (3 espèces, Musa nana, M. perrieri, M. sapientum),

-  d’autres plantes fruitières comme Uapaca bojeri ou les baobab ( Adansonia spp.)

-  les Canellacées (3 espèces, Cinnamosma fragrans, C. macrocarpa, C. madagascarensis),

-  un sorgho sauvage (Sorghum verticiflorum),

-  des plantes à fibre comme Raphia ruffia, 

Dix années sont passées depuis l’établissement du premier rapport national sur les RPGAA, signalant l’importance

et les menaces pesant sur les plantes sauvages apparentées. Madagascar a entre temps adopté le Plan d’Action

Mondial pour la Conservation et l’Utilisation durable des Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et

l’Agriculture, mais très peu d’études ont été consacrées aux PSA ; et aucune mesure de préservation sérieuse les

concernant n’a été entreprises jusqu’à maintenant au niveau national.

Signalons tout de même les travaux de recherche menés par les chercheurs du FOFIFA sur les riz sauvages,

lesquels croisés avec des riz cultivés engendrent des lignées résistantes au virus RYMV. Ce virus cause

actuellement des dégâts importants sur les plantations de riz des régions Ouest et Sud Est et continue de se

propager partout dans l’île. L’application rapide de ces résultats de recherche est la meilleure solution pour

éradiquer ce fléau car elle permettra de réduire la dépendance aux produits chimiques coûteux et potentiellement

nuisibles. Ceci illustre une fois de plus l’immense bénéfice que peut apporter les PSA pour l’amélioration des

plantes cultivées, et donc pour la sécurisation alimentaire.

Une autre utilisation des PSA concerne l’expérimentation menée par FOFIFA sur des extraits de tubercules deTacca en tant que liant pour la fabrication de boulettes de charbon. Ces plantes sauvages fournissent une excellentematière première pour la fabrication de ce type de combustible. Le développement future de cette technique

nécessiterait la mise en culture des Tacca et donc de leur préservation.

Enfin, notons qu’un projet co-financé par le GEF-PNUE intitulé « Conservation in situ des parents sauvages desplantes cultivées grâce à une meilleure gestion de l’information et à des applications sur terrain » a été également

lancé en 2004. Ce projet rassemble cinq pays (Arménie, Bolivie, Madagascar, Sri Lanka, Ouzbekistan) et cinq

agences internationales de conservation (FAO, BGCI, UNEP-WCMC, IUCN, ZADI). Il est mis en exécution au

niveau international par l’IPGRI et au niveau national par le FOFIFA en partenariat avec le MENRS, le

MINENVEF, le SNGF, l’ANGAP, l’ONE, le SAGE, l’ARSIE, l’Université d’Antananarivo, le PBZT, le MBG, le

RBG Kew, la FAO, et se poursuivra jusqu’en 2009. Les cinq pays impliqués dans le projet sont parmi les points

chauds (hot spot) de la biodiversité et les zones qui ont une forte concentration de biodiversité unique sur la

planète et malheureusement aussi les zones à hauts risques de perte de la diversité.

Le projet a comme objectifs de :

  développer des systèmes d’information au niveau national pour les PSPC par la mise en commun des

informations de sources nationales en incluant les aspects de la biologie des espèces, l’écologie, l’état de

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 180

conservation, la distribution, la potentialité de production de la plante cultivée, l’utilisation par les

communautés locales, et l’existence des actions de conservation.

  mettre en commun les informations provenant des sources nationales et internationales sur l’identité,

l’état de distribution et l’utilisation potentielle des PSPC dans les cinq pays.

  créer un système d’information international accessible par l’Internet (World Wide Web) pour lier les

ressources en information nationales et internationales et qui permettra de déterminer l’état de

conservation et les besoins pour les PSPC spécifiques.

  explorer et optimiser les procédures pour lier les informations sur la distribution des espèces, les données

spatiales et les informations obtenues par des relevés éco-géographiques de manière à renforcer la prisede décision de conservation de ces espèces.

  identifier les actions de conservation pour les espèces et les populations indiquées comme ayant une haute

priorité pour les interventions et développer les plans nationaux pour la conservation des PSPC.

  développer des plans d’action pour la conservation in situ des PSPC en impliquant les communautés

locales pour combiner la sauvegarde des PSPC avec l’amélioration de l’utilisation et des bénéfices pour la

population locale.

  sensibiliser le public sur l’importance des PSPC et leur valeur pour l’amélioration de la production

agricole.

D’une manière participative, les membres du Comité Technique du projet ont depuis :

o  Adopté la liste des descripteurs des PSPC, ceci dans le but de standardiser les données de base à êtreprésentées dans les systèmes d’information nationaux.

o  Identifié cinq taxons prioritaires (annexe 1) pour les actions de conservation, à savoir : Coffea, Dioscorea,

 Musa, Oryza, Vanilla. Le choix de ces taxons a été basé sur plusieurs critères :

  Le nombre d’espèces connues pour chaque taxon ;

  L’endémicité du taxon ;

  L’utilisation en alimentation ;

  La contribution à la sécurisation alimentaire ;

  La valeur commerciale du parent cultivé ;

  L’utilisation en tant que source de gènes spécifiques ;  Le degré de menaces pesant sur le taxon ;

  La carence en information sur le taxon ;

o  Délimité dans un premier temps les zones d’interventions selon les connaissances acquises sur la

répartition des taxons :

  Les écosystèmes humides des forêts de l’Est et du Nord ;

  La région d’Ambatondrazaka ;

  L’Ouest ;

  Le Sud

Ce projet fait partie intégrante des vingt activités du Plan d’Action Global de la FAO pour la Conservation etl’Utilisation Durable des Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture, qui pour sa part

contribue aux initiatives pour la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB).

Il n’existe pas encore de plan ou programme établis pour la conservation in-situ des PSA à Madagascar. Celles qui

poussent dans les aires protégées (certains caféiers sauvages, ignames et Canellacées) profitent évidemment des

mesures de conservation appliquées à ces formations forestières.

Les deux espèces de riz sauvages (O. longistaminata et O. punctata) ont été récemment introduites dans la banquede gènes du FOFIFA. Les  Mascarocoffea ont été depuis une quarantaine d’années conservées sous forme de

collection vivante en parc à bois et sous couverture d’une forêt naturelle aménagée à la station FOFIFA deKianjavato. Signalons toutefois que la duplication de la collection de caféiers sauvages d’Ilaka Est n’a pas

survécue aux passages fréquents de cyclones aggravés par le manque d’entretien, faute de budget. Enfin, le

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Département de Botanique de l’Université d’Antananarivo possède une petite collection de quelques espèces

d’igname

9

A Madagascar, une forte proportion de la population essentiellement rurale a encore recours au traitement

traditionnel basé sur l’utilisation des plantes médicinales. On remarque également que les initiatives privées visant

à valoriser ces ressources par le biais de leurs transformation locales ne cessent de croître ces derniers temps.

Parmi les espèces forestières, des endémiques à potentiel économique reconnu sont exportées; elles appartiennentaux genres Cedrelopsis, Ravensara, Vepris, Canarium, Uncarina, Hernandia, Moringa, etc… Beaucoup d’autres

sont utilisées localement : Prunus africana, Harungana madagascariensis, Ficus baroni, etc…

Quant à l’usage comme espèces aromatiques, les espèces les plus courantes sont :  Ravensara  aromatica,

Cinnamomum camphora, Enterospermum madagascariense, Zanthoxylum sp,…

Les espèces sollicitées par les animaux sauvages (lémuriens et oiseaux) sont entre autres :  Hyphaene coriacea,

 Rhopalocarpus similis,  Dalbergia greveana, Strychnos  madagascariensis,  Diospyros cupilifera, Terminalia

taliala, Astrotrichilia asterotricha,…

Les arbustes forestiers appartenant à la famille des légumineuses sont les plus connus comme utilisés en

alimentation des herbivores. Citons entre autres :  Leucaena leucocephala, Calliandra callothyrsus,  Albizzialebbeck ,…

Dans la région sud, suite à la difficulté de s’approvisionner en eau, les bétails se nourrissent une grande partie de

l’année de feuilles d’espèces persistantes : Poupartia caffra,  Euphorbia tirucalli, Psorospermum androspermum,

Trema orientalis, Rhopalocarpus,…

Vers la fin des années 60, de vastes opérations de reboisement ont été entreprises à Madagascar. Les

essences utilisées sont essentiellement exotiques : Pinus kesyia, P. patula, P. caribea, P. oocarpa,  Eucalyptus

robusta et  E. grandis. Plus récemment,  Acacia spp vient s’ajouter aux espèces de reboisement. Les produits de

reboisement fournissent actuellement la majeure partie des besoins de la population en bois de construction et en

bois de chauffe.Des espèces introduites sont devenus envahissantes : Grevillea banksii et Grevillea  robusta pour la

couverture de zones fortement savanisées ; le Niaouli pour les zones marécageuses à nappe phréatique

superficielle. Mais la colonisation des espaces stériles qu’elles occupent s’avèrent bénéfiques (protection contre

l’érosion, plantes mellifères, pharmacopée, cosmétique, bois de chauffe, bois de construction,…).

Pour la protection des bassins versants, beaucoup d’arbres et d’arbustes forestiers introduits sont utilisés

en association avec des plantes cultivées : Terminalia spp,  Albizzia spp, Crotalaria spp,  Leucaena spp,

Cinnamomum camphora, Flemingia congesta,… Albizzia lebbeck, A. stipulata, Samnea saman, Flemingia

congesta servent également d’ombrage pour les plantations de culture de rente comme le caféier ou le cacaoyer.

Des espèces exotiques comme Cinnamomum camphora, Terminalia spp dont T. superba et Tectona

grandis ont été utilisées pour l’enrichissement de forêts naturelles ou en agroforesterie.

Enfin signalons les initiatives récentes prônant la culture en grande surface de  Jatropha spp destinée à la

production de bio-carburant. Dans ce cadre, La société britannique D1, spécialiste de biodiésel , en partenariatavec Bamex démarre la plantation de Jatropha. Elle appuie les producteurs locaux en fournissant les semences, en

assurant l’encadrement technique et en les aidant à créer des pépinières. D’ici trois ans, 24 000 tonnes de graines

seront attendues sur 5000 ha de production. Une telle initiative est salutaire pour l’économie de Madagascar qui

importe ses besoins en pétrole dont le prix ne cesse d’augmenter.

Parallèlement aux besoins considérables occasionnés par l’installation des grands périmètres de reboisement

industriel, un programme d’amélioration génétique coordonné par FOFIFA a été mis en œuvre à partir du début

des années 70 avec l’appui de la FAO. La stratégie générale d’amélioration se résume :

- à la sélection des peuplements à graine (à travers les différents périmètres de reboisement),

- à l’étude des provenances (comparaison de provenances locales avec des provenances introduites),

- à la sélection d’arbres « plus » et- à la création de vergers à graines.

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Les travaux d’amélioration génétique réalisés à Madagascar concernent en grande partie les espèces

introduites de reboisement : Pinus kesyia, P. elliottii, P. patula, P. caribea, P. oocarpa,  Eucalyptus robusta et E.

grandis.

Avec l’appui de la Coopération helvétique, le Silo National des Graines Forestières (SNGF) a collaboré

avec le DRFP-FOFIFA a intégré dans le programme d’amélioration génétique Khaya madagascariensis. Cette

espèce, bien qu’originaire de zones limoneuse et rupicole de type tropical humide s’adapte bien sur les terrains

ferralitiques des hauts plateaux.

Récemment, l’Unité de Recherche en Partenariat, URP Forêt-Biodiversité, groupant le DRFP-FOFIFA, le

Département de Botanique et Ecologie Végétale de l’Université d’Antananarivo, le CIRAD-Forêt, a été montée à

Madagascar avec l’appui de l’Union Européenne. L’objectif principal du projet est de « Renforcer par la recherchescientifique les bases et les modalités de gestion de la biodiversité forestière malgache afin de concilier durabilité

écologique, viabilité économique la qualité sociale ». Toutes les plantes forestières valorisables (endémiques ou

non) sont ciblées par le projet. Les premières priorités ont été réservées à  Ravensara aromatica, Cinnamosa

 fragrans, Centella asiatica, Dalbergia spp, Adansonia za, A. rubrostipa, A. suarezensis,  A. madagascariensis, A.

 perrieri, A. grandidieri et A. digitata (la seule espèce de baobab non endémique concernée par le projet).

En outre, le DRFP en collaboration avec divers partenaires conduit actuellement d’autres essais dedomestication sur Dalbergia spp, Canarium madagascariense et Ocotea spp. 

Les semences que le SNGF propose aux usagers concernent différentes catégories d’espèces :

agroforestières et d’embroussaillement, autochtones, Eucalyptus, feuillues de grande production, pins et résineux,

ornementales.

Les utilisateurs des semences évoluent. Au début (1986-1990), 90% des clients sont représentés par

l’Administration Forestière. De 1991 à 1995, les projets bilatéraux et les ONG ont été les principaux demandeurs.

Actuellement, les privés et les particuliers constituent 60% de la clientèle du SNGF.

Les espèces les plus demandées sont celles utilisées en agroforesterie et en embroussaillement. Viennent

ensuite les espèces exotiques (Eucalyptus et Pinus) pour le reboisement La réticence du public pour les espèces

autochtones est observée étant donné leur relatives faibles croissances et leurs exigences écologiques particulières.

Néanmoins, quelques espèces telles que Khaya madagascariensis et Terminalia mantaly commencent être adopterpar les reboiseurs.

Dans le cadre de l’élaboration du Plan National Stratégique de Gestion des Ressources Phytogénétiques

Forestières, ceci pour une période quinquennale de 2000 à 2004, une liste des espèces prioritaires a été dressée. Le

choix des espèces a été basé sur leur importance économique et leur surexploitation. La liste (tableau 3.1.19) a étéfixée de manière participative par tous les intervenants du secteurs (forestiers, écologistes, conservateurs,opérateurs privés, universitaires, bailleurs de fonds, ONG,…).

Tableau 9.19. : Espèces forestières prioritaires

Espèces Familles Aire originelle Usage

 Evodia belahe

Baill.

Rutacées Côte Nord-Est et Sud-

Est

Ferment de rhum

traditionnel

 Dalbergia baroni

Baker

Fabacées Région orientale de

Sambava à

Farafangana de basse àmoyenne altitude

Bois d’œuvre, de

marqueterie et de

parqueterie

 Dalbergia greveana

Baill.

Fabacées Région occidentale

allant d’Antsiranana àTuléar

Bois d’œuvre, de

construction et desculpture ; écorce à usage

médicinal

 Dalbergia monticola

Bosser & Rabevohitra

Fabacées Région orientale de

moyenne altitude

Bois d’œuvre et

d’ébénisterie

 Diospyros perrieri

Jumelle

Ebénacées Région du Boina et

Androy

Bois d’ébène de sculpture

et de menuiserie

Khaya madagascariensis

Jumelle & Perrier

Méliacées Région du Sambirano Bois rouge de menuiserie

et d’artisanat, gomme de

résine

Ocotea cymosa

Palacky

Lauracées Côte Est Bois dur de charpenterie

et de menuiserie

Phyllarthron madagascarienseK. Schum Bignoniacées Haut Plateau central Bois d’artisanat etfeuilles à vocation

médicinale

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FARITANY ANTANANARIVO 

REGIONS  ANALAMANGA  ITASY  VAKINANKARATRA  BONGOLAVA  HAUT

- Population rurale  1.105.911 515.056 1.196.435 204.266

- Superficie cultivable 448.541 Ha 172.709 Ha 432.078 Ha 1.475.944 Ha

- Superficie cultivée 146.783 Ha 101.581 Ha 215.202 Ha 105.225 Ha

Haricot vert : Production Nationale:

2500 t

Source : FAO

Café : Superficie : 228 Ha

Production : 73 t

Rendement : 0,32 t/Ha

Bovin laitier : Disponibilité en pâturage

naturel :

16.372 Ha

Culture fourragères :

1.616 Ha

Bovin laitier : Existence de pistes

laitières

Initiation à l'utilisation

de la technique de

conservation du lait

(lactopéroxydase)

Vigne : Superfic

Producti

Rendem

Sericiculture : Zone de production

Marovantana.

Existence d'organisme

d'appui dans la filière.

Pisciculture : Possibilité d'élevage en

cage

Production Itasy : 120t

Rendement: 43Kg/Ha/an

Pomme de terre : Superficie : 29.550 Ha

Production : 377.000 t

Rendement : 13 t/Ha

Production laitière : 8.000.000 litres

Sources DAPAN

ApicultuProducti

t/An (mi

Source :

SPECULATION OUFILIERE A PROMOUVOIR 

Riz : Superficie : 77.395 Ha

Production : 193.487 t

Rendement : 2,5 t/Ha

Maîs : Superficie : 5.050 Ha

Production : 100 t

Rendement : 2t/Ha

Disponibilité en pâturage

naturel : 146.000 Ha

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FARITANY FIANARANTSOA 

REGIONSAMORON'I MANIA  IHOROMBE 

VATOVAVYFITOVINANY AT

- Population rurale  472.119 101.154 637.590

- Superficie cultivable 151.191 Ha

- Superficie cultivée 99.340 Ha 103.788 Ha 293.016 Ha 2

Agrume : Production nationale 97.900 t

Source : FAO 2001

Rendement : 22 à 27 t/Ha

Source Valy Agri

Développement

Arachide : superficie : 615 Ha

Production : 595 t

Rendement : 0,97 t/Ha

Bovin à viande :

Nombre de têtes de bovins :

474.700

Nombre d'Eleveurs : 46.369

Café : Superficie : 43.265 Ha

Production : 15.440 t

Rendement : 0,36 t/Ha

Superf

Prod

Rende

Apiculture : 

Production estimée :130 t/An (miel)

Source : DAPAN 2003

Riz :

Superficie : 21.260 HaProduction : 31.510 t

Rendement : 1,5 t/Ha

Letchis : Production : 41.216 t

Source : Enquête annuelle de

la P° Agricole DSSE 2003

(MAEP)

SupeProd

Rende

Source : An

SPECULATION OU FILIERE A

PROMOUVOIR

Pêche aux langoustes : Production de collecte : 39 t

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FARITANY ANTSIRANANA 

REGIONS 

DIANA  SAVA 

- Population rurale  252.501 527.901

- Superficie cultivable 1.322.639 Ha 1.311.395 Ha

- Superficie cultivée 

188.181 Ha

181.412 Ha

Ylang Ylang : Superficie : 2.225 Ha

Production : 1.162 t

Rendement : 0,52 t/Ha

Vanille: Superficie:24.000Ha

Production:10.500t

Rendement : 0,44 t/Ha

Canne à sucre : Superficie : 14.325 Ha

Production : 582.950 t

Rendement : 40,7 t/Ha

Bovin à viande : Nombre de bovidés 380.000

Surface paturée : 223.500

SPECULATION OU FILIERE APROMOUVOIR 

Cacao : Superficie : 1.800 Ha

Production : 760 tRendement : 0,42 t/Ha

Riz : Superficie : 76.060 Ha

Production : 136.200 t

Rendement : 1,79 t/Ha

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FARITANY TOLIARA 

REGIONS  MENABE  ATSIMO ANDREFANA ANDROY  ANO

- Population rurale  176.391 565.830 259.234 232

- Superficie cultivable 404.300 Ha 65.203 Ha 70.49

- Superficie cultivée  60.310 Ha 808.532 Ha 64.915 Ha 67.31

Pois de Cap : Superficie : 1.105 Ha

Production : 2.285 t

Rendement : 2,07 t/Ha

Pois de Cap : Superficie : 3.425 Ha

Production : 5.020 t

Rendement : 1,477 t/Ha

Petit ruminant : Nombre de cheptel :

39.200 (Ovins/Cprins)

Oign

Producti

(Production zone

PHB

Aquaculture : 5 Sites aquacoles identifiés

Superficie de bassins :

1.252 Ha

Potentiels de production :

5.634 t

Coton : Superficie : 17.929 Ha

Production : 8.817 t

Rendement : 0,49 t/Ha

Pêche aux langoustes : Production de collecte (Anosy

et Androy) : 300 t

Production nationale : 436 t

Pêche aux lProduction de co

Androy

Production na

SPECULATION OU FILIERE APROMOUVOIR 

Riz : Superficie : 38.505 Ha

Production : 65.570 t

Rendement : 1,70 t/Ha

Riz : Superficie : 34.215 Ha

Production : 41.475 t

Rendement : 1,21 t/Ha

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FARITANY TOAMASINA 

REGIONS  ATSINANANA  ALAOTRA MANGORO  ANALA

Population Rurale 

618 090 347 031 489

Superficie Cultivable  259 833 Ha

Superficie Cultivée  190 905 Ha 180 775 Ha 223

Letchi : Production =16 446 tGingembre : 

Superficie : 347 Ha

Production : 10.410 tRendement : 30 t/Ha

GirSuperficie

Productio

Rendemen

Anguille : Production : 51.070t

Exportation à l'état vivant 2 tonnes

Oie :Elevage Oie : 25.668 têtes

ApicProduction est

Sourc

Spéculation ou Filière à Promouvoir

Riz : Superficie : 143.030 Ha

Production : 374015 t

Rendement : 2,60 t/Ha

RSuperficie

Productio

Rendemen

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FARITANY MAHAJANGA 

REGIONS  BOENY  SOFIA  BETSIBOKA  ME

- Population Rurale  233.438 615.211 144.868 1

- Superficie cultivable  424.483 Ha 238

- Superficie cultivée  73.330 Ha 163.269 Ha 30.365 Ha 40

Haricot : Superficie : 295 Ha

Production : 354 t

Rendement : 1,2 t/Ha

Oignon : Production nationale

Production : 5.800 t

Arachide : Superficie : 1.020 Ha

Production : 810 t

Rendement : 0,79 t/Ha

Aqu5 sites aqu

Superficie

Superficie d

Potentiels

1

Crabe : Potentiel exploitable 7.500 t

Apiculture : Nombre d'Apiculteurs : 6.145

Nombre de ruches : 23.615

Maïs : Superficie : 3.130 Ha

Production : 3.050 t

Rendement : 0,97 t/Ha

Filière porcine : 23.600 têtes

Bovin550

Nombre d

Sourc

Mainti

Spéculation ou Filière àPromouvoir

Riz : Superficie : 54.140 Ha

Production : 135.965 t

Rendement : 2,5 t/Ha

Riz : Superficie : 115.590 Ha

Production : 308.350 t

Rendement : 2,67 t/Ha

Source : Recensement

Administratif 2002Superfic

Product

Rendem

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 189

Quant à l’élevage, les bovins en constituent un symbole. Ils s’intègrent rationnellement à l’agriculture et – comme le riz

– revêtent une valeur dépassant le cadre purement économique ; diverses facettes de la vie des sociétés en sont la

preuve.

Malgré cette place incontestable de l’élevage bovin, d’autres espèces d’animaux sont exploitées de diverses manières,

contribuant ainsi à la reproduction des systèmes.

Tableau n°9.20 :: Espèces animales élevées, leur effectif et les pratiquants en 1999

Espèces Effectif (année 1999) Nombre de Propriétaires

Bovins 10.353.000 752.246

Porcs 1.500.000 264.294

Poules 19.000.000 1.211.717

Dindes 1.900.000 81.322

Canards 3.700.000 453.182Oies 2.900.000 176.549

Lapins 110.000 39.411

Autruches 517 3

Source : Rakotondravao et al. ; 2003

Tableau n° 9.21 : Répartition par région des exploitations agricoles pratiquant l'élevage

Région Bovins Porcins Ovins Caprins Volailles Lapins Abeilles Vers à soie Poissons

Analamanga 91 147 72 354 1 561 172 157 195 24 132 6 110 518 16 172Vakinankaratra 116 544 105 498 1 959 642 178 115 20 675 2 735 709 25 505

Itasy 58 960 44 190 670 - 64 639 2 325 525 - 22 272

Bongolava 41 308 26 114 - 509 52 620 1 141 59 - 14 673

Haute Matsiatra 72 214 56 085 2 102 69 109 785 1 798 7 035 63 12 669

Amoron'i Mania 51 430 53 902 1 157 - 89 736 21 991 4 309 - 14 485

Vatovavy Fitovinany 47 785 35 871 76 97 171 906 787 11 789 119 4 794

Ihorombe 17 666 1 326 93 85 24 237 75 153 - 54

Atsimo Atsinanana 34 533 11 535 - - 80 104 - 3 554 57 627

Atsinanana 26 171 23 666 - - 104 179 803 9 948 - 5 443

Analanjirofo 41 243 4 427 - - 106 324 776 7 340 79 7 240

Alaotra Mangoro 41 077 18 623 1 915 - 76 658 1 977 6 557 - 4 184Boeni 47 753 5 210 902 2 482 50 614 1 431 - -

Sofia 110 864 9 839 551 35 754 129 878 37 10 231 - 1 156

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 190

Betsiboka 28 528 12 833 663 725 33 820 - 99 - 574

Melaky 24 933 1 900 - 919 29 126 - 37 - -

Atsimo Andrefana 106 057 12 391 32 970 82 567 124 882 - 289 39 47

Androy 62 134 1 242 31 884 68 743 74 674 130 10 813 - -

Anosy 41 725 11 688 7 159 11 523 52 556 46 3 614 52 100

Menabe 42 261 6 793 486 5 980 43 985 123 250 - 69

Diana40 256 3 112 558 4 955 48 664 63 227 - 69

Sava 43 745 8 423 60 1 733 85 388 121 4 629 175 4 283

Madagascar 1 188 332 527 021 84 766 216 953 1 889 085 77 000 90 734 1 812 134 417

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Tableau n°9.22. Productions animales

Année BOVINS PORCINS OVINS CAPRINS Ovins/Caprins VOLAILLES ASINS EQUINS AUTRUCHES

2002 7 877 073 530 892 654 535 1 231 469 55 990 26 060 000 39 703 252

2001 7 646 227 461 905 633 207 1 179 752 24 051 000 39

2000 7 402 442 431 976 598 426 1 037 529 23 440 300 38

Tableau n°9.23. Effectif des animaux des petits élevages par région (2004) 

Région Ovin Caprin Poulet Canard Oie Dinde Lapin Ruche

Analamanga 6 820 1 120 2 542 378 405 023 73 632 17 535 184 616 19 632

Vakinankaratra 8 909 1 717 2 021 953 183 739 9 563 26 384 143 913 6 064

Itasy 7 129 - 728 982 49 474 4 423 7 475 15 584 1 296

Bongolava - 3 162 583 955 38 948 1 661 8 877 7 473 236

Haute Matsiatra 17 931 103 1 653 999 419 948 20 294 64 385 8 598 33 645

Amoron'i Mania 5 808 - 1 332 607 302 106 8 074 23 993 152 345 35 228

Vatovavy Fitovinany 153 824 2 370 542 267 165 11 673 27 555 7 837 42 419

Ihorombe 2 255 43 333 721 33 176 12 319 7 988 275 420

Atsimo Atsinanana - - 977 614 87 347 6 689 17 634 - 6 782

Atsinanana - - 1 426 538 170 826 20 636 33 874 4 684 36 514

Analanjirofo - - 1 066 832 212 233 48 487 7 594 2 745 16 087

Alaotra Mangoro 17 239 - 1 081 042 125 402 189 278 6 731 9 391 19 987

Boeni 18 693 16 420 643 608 257 868 10 518 25 541 2 549

Sofia 5 298 119 981 1 465 931 323 849 90 332 2 489 112 49 065

Betsiboka 5 965 3 719 415 895 55 504 35 618 4 709 - 622

Melaky - 7 712 344 930 102 605 1 640 7 066 - 73

Atsimo Andrefana 291 340 512 227 1 350 749 145 797 7 776 84 978 - 484

Androy 239 009 398 021 723 157 16 145 2 621 152 084 1 240 72 863

Anosy 66 921 119 350 628 844 20 660 9 991 12 691 137 10 505

Menabe 6 068 44 287 563 085 151 178 2 973 10 808 607 1 009

Diana 3 446 15 094 979 484 167 917 11 650 3 716 132 1 990

Sava 357 5 446 1 207 655 286 194 36 879 4 598 872 9 132

Madagascar 703 343 1 249 227 24 443 503 3 823 105 616 727 558 705 540 564 364 600

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Tableau n°9.24. Répartition par région du cheptel bovin (2004)

Bovins mâles Bovins femelles

RégionTotal des

bovinsTotal

dont bovinsde trait

Total dont laitières

Analamanga273 810 176 581 138 857 97 229 30 193

Vakinankaratra350 270 194 819 134 754 155 450 47 033

Itasy216 308 143 838 107 949 72 470 22 354

Bongolava229 813 153 027 100 183 76 786 14 094

Haute Matsiatra359 578 234 333 114 590 125 245 23 708

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 191

Amoron'i Mania243 894 149 376 77 508 94 518 16 695

Vatovavy Fitovinany208 294 78 163 33 056 130 131 11 791

Ihorombe523 472 217 399 88 759 306 073 78 293

Atsimo Atsinanana200 065 74 570 24 682 125 495 9 433

Atsinanana101 920 35 901 6 932 66 019 7 376

Analanjirofo

127 27445 472 9 569 81 801 4 905

Alaotra Mangoro267 274 151 341 110 912 115 933 7 647

Boeni697 697 302 727 128 456 394 970 17 488

Sofia1 094 979 543 485 323 408 551 495 53 771

Betsiboka322 372 166 107 92 246 156 265 30 038

Melaky586 098 264 671 101 462 321 427 60 759

Atsimo Andrefana1 387 720 617 966 238 083 769 754 148 642

Androy763 459 366 728 140 263 396 731 100 629

Anosy629 644 268 085 92 970 361 559 91 989

Menabe490 694 237 390 109 073 253 304 42 800

Diana 362 185 170 262 95 750 191 922 41 730Sava

250 525 122 092 49 653 128 432 21 474

Madagascar 9 687 342 4 714 334 2 319 115 4 973 008 882 840

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Tableau n°9.25. Répartition par région du cheptel porcin (2004) 

Région Porcins mâles Porcins femelles Total

Analamanga 78 371 87 939 166 310

Vakinankaratra 85 695 102 504 188 199

Itasy 42 705 48 478 91 183

Bongolava 32 748 34 419 67 168

Haute Matsiatra 51 910 60 665 112 576

Amoron'i Mania 58 093 56 149 114 242

Vatovavy Fitovinany 38 335 45 549 83 884

Ihorombe 2 580 2 590 5 170

Atsimo Atsinanana 9 760 13 583 23 343

Atsinanana 24 563 27 221 51 784

Analanjirofo 4 004 3 913 7 917

Alaotra Mangoro 22 830 22 372 45 202

Boeni 16 885 18 059 34 944

Sofia 21 989 27 542 49 531Betsiboka 21 550 26 966 48 515

Melaky 2 051 2 888 4 939

Atsimo Andrefana 28 512 31 074 59 586

Androy 3 122 4 715 7 837

Anosy 17 598 17 567 35 165

Menabe 15 396 15 736 31 132

Diana 9 310 10 711 20 021

Sava 10 963 13 035 23 997

Madagascar 598 969 673 677 1 272 646

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

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 192

Tableau n° 9.26. Effectif et capacité des installations fixes par région

Magasin Grenier Etable Porcherie

RégionNombre

Capacité(Tonne)

NombreCapacité(Tonne)

NombreCapacité

(Nombre detête)

NombreCapacité(Nombrede tête)

Analamanga 2 977 976 430 30 320 41 373 51 430 383 460 55 718 231 759

Vakinankaratra1 031 179 171 3 846 8 159 10 035 50 439 7 970 46 802

Itasy 533 969 868 13 340 16 953 11 736 184 521 12 935 79 652

Bongolava 19 6 884 4 680 1 332 123 5 289 592 5 012

Haute Matsiatra 573 443 530 78 858 110 697 53 500 1 623 435 49 138 258 237

Amoron'i Mania 1 108 3 373 017 33 763 51 448 29 594 813 636 28 680 170 811

VatovavyFitovinany

1 269 97 125 69 746113 204

15 388 1 003 854 3 361 36 481

Ihorombe 301 761 537 9 691 10 894 8 253 1 868 368 847 9 773

Atsimo Atsinanana 282 1 467 14 663 18 989 2 664 152 922 663 6 111

Atsinanana 398 19 152 56 554 91 130 3 104 135 944 2 557 15 414

Analanjirofo 718 196 303 40 119 45 043 1 062 260 443 856 3 484

Alaotra Mangoro 170 1 031 314 16 485 36 585 13 287 496 235 8 271 42 625

Boeni 2 543 30 355 3 698 4 770 3 360 470 3 639

Sofia 526 3 611 42 903 95 924 10 495 887 620 2 522 41 696

Betsiboka 218 1 336 2 985 10 893 - - - -

Melaky 64 375 10 329 25 689 1 867 173 849 143 1 249

Atsimo Andrefana 88 330 160 90 200 6 526 141 1 297

Androy - - 4 476 10 613 - - - -

Anosy 344 503 996 10 450 15 744 8 030 1 526 677 637 7 914

Menabe 43 301 90 11 321 24 891 145 2 311

Diana 53 1 141 8 899 14 654 368 314 762 34 672Sava 219 32 820 18 984 21 284 613 15 804 70 282

Madagascar 13 477 8 630 063 475 037 745 477 222 072 9 929 034 175 750 965 219

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

(Tableau 9.26 : suite)

Chèvrerie Poulailler Basse-courAire de séchage

(vanille/café)

Région

Nombre

Capacité

(Nombre de

tête)

Nombre

Capacité

(Nombre de

tête)

Nombre

Capacité

(Nombre de

tête)

NombreCapacité

(Ha)

Analamanga 377 4 693 34 130 2 413 555 16 450 844 845 - -

Vakinankaratra 274 2 755 12 013 281 313 891 51 337 - -

Itasy 260 7 388 12 555 290 000 3 576 122 348 - -Bongolava - - 500 4 050 815 51 889 - -

Haute Matsiatra 909 17 301 34 748 1 541 567 40 055 2 021 083 - -

Amoron'i Mania 484 7 697 18 687 790 420 25 401 1 089 120 - -

Vatovavy Fitovinany 103 6 145 23 420 1 459 796 11 435 473 824 1 229 25

Ihorombe 27 2 684 6 885 277 518 5 805 213 349 - -

Atsimo Atsinanana - - 4 438 142 852 937 25 338 323 4

Atsinanana 50 3 007 13 778 713 311 5 201 380 470 - -

Analanjirofo - - 11 438 478 397 7 508 243 445 84 4

Alaotra Mangoro 675 16 563 13 832 305 562 10 862 456 858 - -

Boeni 47 2 465 2 426 77 124 1 661 50 847 - -

Sofia 3 349 67 857 27 798 1 313 640 11 749 409 584 - -

Betsiboka - - 969 31 112 376 18 331 - -Melaky - - 1 562 49 965 666 18 235 - -

Atsimo Andrefana 1 100 162 2 956 - - - -

Androy - - 910 3 724 226 11 295 - -

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 193

Anosy 300 9 773 4 298 198 372 4 207 166 059 - -

Menabe - - 242 13 555 88 5 253 - -

Diana - - 2 484 92 187 429 34 159 - -

Sava 29 5 752 4 796 189 213 5 540 173 302 1 173 2

Madagascar 6 884 154 180 232 071 10 670 188 153 879 6 860 970 2 810 34

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

- L’évolution des maladies jugées prioritaires, ayant des impacts économiques graves

pour Madagascar (de 2001 à 2006 ) :

- Les maladies charbonneuses :

. Charbon bactéridien

.Charbon symptomatique

-Dermatose nodulaire

-Peste Porcine Africaine (P P A )

- Peste Porcine Classique ( P P C )

-Maladie de Marek 

-La Rage- Comme stratégie nationale de lutte contre les différents types de maladies animales à Madagascar, une

convention entre la Direction de la Santé Animale et du Phytosanitaires et les vétérinaires sanitaires a été mise

en place pour :

o  L’application des mesures de police sanitaire ;

o  L’application de la prophylaxie des maladies animales ;

o  L’intervention clinique en cas de maladie animale.

La vigilance et surveillance aux niveaux de toutes les frontières (aéroports et ports) de Madagascar sont

assurées par des vétérinaires officiels.

Le diagnostic et la confirmation de maladie animale se font au niveau du Laboratoire Nationale de Diagnostic

Vétérinaires Malagasy ou des laboratoires de référence.

Cette mesure de lutte est basée sur les textes réglementaires compilés dans un CD contenant une base de

données juridique sur l’élevage intitulée KARODALANA 1.0 qu’on a mis à la disposition de tous les Ministères.

Tableau n°9.27. Evolution de maladies jugées prioritaires

CHARBON SYMPTOMATIQUE DERMATOSE NODULAIRE CUTANEE

ANNEES

NOMBRE

MALADE

NOMBRE

MORT ANNEES

NOMBRE

MALADE

NOMBRE

MORT

2001 7 281 1 780 2001 4813 407

2002 3322 684 2002 1612 218

2003 4606 792 2003 2909 397

2004 738 111 2004 1291 52

2005 304 54 2005 834 20

2006 1114 111 2006 1395 119TOTAL 17 365 3 532 TOTAL 12854 1213

CHARBON BACTERIDIEN  PESTE PORCINE AFRICAINE

ANNEES

NOMBRE

MALADE

NOMBRE

MORT ANNEES

NOMBRE

MALADE

NOMBRE

MORT

2001 29 6 2001 1411 609

2002 526 43 2002 83873 41768

2003 371 46 2003 8620 4288

2004 57 20 2004 1558 692

2005 0 0 2005 815 390

2006 23 0 2006 422 211

TOTAL 1006 115 TOTAL 96699 47958

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 194

PESTE PORCINE CLASSIQUE MALADIE DE MAREK 

ANNEES

NOMBREMALADE

NOMBREMORT ANNEES

NOMBREMALADE

NOMBREMORT

2001 2676 1313 2001 0 0

2002 1025 403 2002 0 0

2003 1212 618 2003 0 0

2004 705 315 2004 6000 3000

2005 78 36 2005 1200 200

2006 393 167 2006 5 2

TOTAL 6089 2852 TOTAL 7205 3202

 RAGE 

ANNEE

NOMBRE

MALADE

NOMBRE

MORT

2001 35 13

2002 205 80

2003 369 196

2004 38 10

2005 0 02006 22 11

TOTAL 669 310

Graphiques 9.6. : Evolution des maladies animales jugées priorités

Page 226: rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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 195

Les nombres des malades et les nombres des morts sur les maladies suivantes ont été très élevées en 2001 : Dermatose

Nodulaire Cutanée, Peste Porcine Classique, Charbon Symptomatique,

En 2002 : Peste Porcine Africaine, Fièvre charbonneuse

En 2003 : Rage canine,

En 2004 : Maladie de Marek 

Page 227: rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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Tableau n°9.28. : Situation des vaccinations (situation 2006-2007 selon le type de vaccin)

VACCINS BICHARcoli BICHAR BESOROvax CAPRichar AVICHOL PESTAVIA VARAVIA RAM

ANNEE 2 006 2 007 2 006 2 007 2 006 2 007 2 006 2 007 2 006 2 007 2 006 2 007 2 006 2 007 2 006

Diana 532 200 106 250 244 100 0 0 0 120 60 4 050 9 150 2 500 15 050 250 50 0

Sava 26 000 31 500 130 200 169 000 0 0 0 0 10 500 9 650 850 2 650 0 50 10

Sofia 551 250 616 150 32 350 13 700 0 0 0 0 48 400 53 200 26 250 20 150 650 150 50

Betsiboka 153 700 253 500 2 000 4 000 0 0 40 0 1 500 2 800 550 1 500 0 0 0

Boeny 79 250 61 650 171 300 188 850 0 21 500 0 200 3 750 3 900 1 350 200 400 0 660

Melaky 92 500 118 100 0 5 000 100 0 0 0 1 100 450 200 250 50 0

Alaotra Mangoro 397 300 317 600 0 0 0 0 0 0 194 100 172 050 162 050 158 400 11 250 1 850 160

Atsinanana 31 550 5 750 0 0 0 0 0 0 4 600 2 250 3 900 2 700 150 50 110

Analanjirofo 10 250 21 850 0 0 0 0 0 0 18 500 18 050 16 350 12 650 250 0 0

Analamanga 532 200 493 650 244 100 180 700 22 950 50 360 640 737 650 683 400 500 250 445 350 195 150 6 400 13 070

Itasy 318 250 351 850 43 050 59 200 0 0 60 180 191 700 189 900 116 700 120 900 850 900 1 160

Bongolava 269 850 226 100 0 0 800 0 0 0 54 950 63 700 43 950 46 550 550 1 800 710

Vakinankaratra 452 600 440 650 90 450 48 000 405 350 415 900 0 0 170 950 194 750 115 200 139 100 4 850 3 350 10 100

Amoron’i Mania 144 750 154 650 0 10 000 0 0 0 0 77 850 73 800 62 200 46 800 0 0 630

Haute Matsiatra 314 600 328 300 0 26 100 0 0 0 0 108 200 98 750 89 100 72 900 900 300 1 990

Vatovavy Fitovinany 39 800 38 900 0 0 0 0 0 0 8 000 6 400 4 300 1 750 100 200 0

Atsimo Atsinanana 0 50 000 0 0 0 0 0 0 1 000 4 000 1 000 3 000 0 0 0

Ihorombe 252 500 297 250 5 000 0 50 0 0 0 1 250 2 650 300 350 0 0 30

Menabe 12 400 6 000 48 100 67 700 0 0 0 40 3 000 1 000 750 750 0 0 250

Atsimo Andrefana 0 0 417 400 269 500 0 0 200 100 7 150 2 750 2 750 1 000 0 0 130

Androy 0 0 135 400 167 800 0 0 0 0 0 200 0 200 0 0 0

Anosy 0 0 171 850 184 200 0 0 0 0 3 750 1 150 0 250 0 0 0

Source : IMVAVET 

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 197

Tableau n°9.29. Déparasitages et interventions cliniques diverses

Type Année Bovins Porcins Ovins Caprins Volailles Carnivores Lapins Asins Equins

2004 113 409 59 074 10 066 12 020 78 355 3 483 157 0 0

2003 94 194 49 268 38 992 9 358 99 477 3 720 0 5 0

2002 70 447 48 089 4 818 73 638 14 812 1 532 58 1 0

Déparasitage externe

2001 79 343 44 247 46 810 6 782 26 499 3 069 117 10 02004 271 683 148 351 16 403 11 643 1 108 002 5 839 1 034 0 0

2003 318 305 106 755 54 708 10 038 207 636 9 361 13 16

2002 175 052 89 552 9 149 41 702 56 755 3 214 110 1  

Déparasitage externe

2001 255 704 99 211 44 478 7 040 250 588 9 879 306 39  2004 83 872 27 058 3 719 1 326 24 910 1 713 85 0 2

2003 35 967 22 502 3 635 554 94 314 2 528 27 6 0

2002 53 173 19 468 1 086 2 898 15 199 1 120 175 0 0

Interventionscliniques diverses

2001 66 062 29 935 6 966 1 188 66 250 2 359 42 3 0Source : SRSAPS

Tableau n°9.30. Lutte contre la fasciolose 

TRAITEMENTS FOIES SAISISAnnée BOVINS OVINS CAPRINS BOVINS OVINS CAPRINS

2004 427 653 7 381 2 045 70 488 1 126 0

2003 558 819 130 607 1 738 27 479 0

2002 362 219 4 294 30 810 9 537 19 0

2001 551 621 41 101 1 258 34 132 827 0Source : SRSAPS

Tableaun° 9.31. Lutte contre la rage 

Année Foyers – District Animaux mis en observation Vaccination antirabique Abattages chiens

2004 24 416 1470 10472003 10 1279 5410 32072002 5 1193 1317 13182001 15 1636 7154 2703

Source : SRSAPS

Tableau n°9.32. Situation des vétérinaires par Région (2007)Région Nb Vétérinaire

Diana 2

Sava 3

Boeny 7

Betsiboka 2

Sofia 8

Melaky 1

Atsinanana 1

Analanjirofo 2

Alaotra Mangoro 12

Haute Matsiatra 4

Amoron’i Mania 2

Vatovavy Fitovinany 1

Ihorombe 2

Analamanga 15

Itasy 5

Vakinankaratra 12

Bongolava 5

Atsimo Andrefana 7

Menabe 5

Anosy 2

Androy 2Source : SRSAPS

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 198

 

La pêche traditionnelle occupe au moins 71 000 exploitations dont 32 700 comme activité principale et 38 200 en tant

qu’activité secondaire.

La proportion d’exploitation exerçant l’activité de pêche reste inférieure à 2% dans les provinces d’Antananarivo et

Fianarantsoa. Par ailleurs, les provinces de Toliara et de Toamasina regroupent plus de la moitié des pêcheurs (53%).

(Source : http://www.maep.gov.mg).

Tableau n°9.33. Evolution des produits halieutiques par catégorie de pêche (tonnes)

PRODUITS 2000 2001 2002 2003

PECHE INDUSTRIELLE 22 571 24 663 26 638 26 949

Crevettes 8 303 7889 9207 9370

Poissons 4 268 4517 3175 3238

Crevettes d'eau profonde 130 99 101

Poissons de fond 2 127 4 157 4 240

Thons 10 000 10 000 10 000 10 000

PECHE ARTISANALE 587 620 667 705

Crevettes 412 437 467 494

Poissons 175 183 200 211

PECHE TRADITIONNELLE 70 501 70 552 76 922 72 763

Crevettes 3 412 3 450 3 450 3 450

Crabes 1 030 1 347 1 428 1 509

Langoustes 329 359 402 436

Trepangs 838 851 708 669

Algues 5 792 5 045 2 909 1 699

Poissons 55 000 55 000 55 000 55 000

Autres 4 100 4 500 13 025 10 000

AQUACULTURE MARINE 4 800 5 399 5 566 6 021

Production d'eaux douces 32 300 32 350 32 400 32 400

Pêche continentale 30 000 30 000 30 000 30 000

Pisciculture en etangs 800 850 900 900

Rizipisciculture 1 500 1 500 1 500 1 500

PRODUCTION TOTALE 130 759 133 584 142 193 138 838

Source : MAEP – Service statistique Pêche

La production de la pêche crevettière a légèrement diminué en 2001 par rapport à l’année 2000, avant d’augmenter de

+11,1% entre les années 2002 et 2001 selon les statistiques du ministère de tutelle. Cette hausse est plus importante

dans le secteur de la pêche crevettière industrielle avec un taux de croissance de +16,7% contre +6,9% pour la pêche

crevettière artisanale et une stagnation pour la pêche crevettière traditionnelle. 70,1% du tonnage global de la

production maritime sont assurés par la pêche traditionnelle, contre 24,3% par la pêche industrielle et 5% parl’aquaculture marine.

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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 199

Cette dernière ne cesse de se développer quoique sa croissance soit amortie au fil des années :

+12,5% en 2001 contre +3,1% en 2002.

Tableau n°9.34. Equipement de pêche par Région (2004)

Type de matériels

Région Filetmaillant

Filetsenne

Filetépervie

r

Casierà

langouste

Casierà

poisson

Balance(langoustes/crabes

)

Ligne HarponBac deséchag

eFumoir

Claiede

séchage

PirogueHorsbord

Analamanga 2 247 2 177 2 210 252 20 907 - 37 199 147 - - 55 947 -

Vakinankaratra

1 538 188 320 - 3 964 - 18 073 787 - - - 178-

Itasy 5 077 865 2 278 40 15 688 - 31 552 520 37 - - 1 242 -Bongolava 176 125 803 - 2 458 - 16 688 1 199 - - - 117 -

HauteMatsiatra

192 634 642 - 1 190 - 5 238 416 44 71 - 218-

Amoron'iMania

535 399 639 - 1 435 - 14 746 720 - - - 342-

VatovavyFitovinany

9 570 4 340 2 067 4 846 11 404 101 12 162 2 222 - 113 - 7 326-

Ihorombe 191 84 531 - 1 501 - 486 153 180 - - 43 -

AtsimoAtsinanana

3 246 2 573 2 666 4 737 559 - 8 683 410 - - - 2 958-

Atsinanana 10 082 4 816 2 323 649 13 879 590 15 028 1 230 82 82 217 6 997 -

Analanjirofo 6 053 2 372 1 175 853 6 313 - 13 218 2 411 40 32 90 4 335 116

Alaotra

Mangoro22 183 4 547 4 914 199 89 271 - 63 494 2 493 - - 228 5 545

65Boeni 3 393 3 405 3 171 - 3 945 319 25 963 1 394 98 29 272 5 006 -

Sofia 3 384 5 326 4 739 - 576 135 18 566 2 874 261 230 1 047 5 533 120Betsiboka 1 391 400 1 340 - 632 - 5 629 670 - - 91 619 -

Melaky 2 030 1 300 89 - - 37 9 435 159 172 305 173 2 152 -AtsimoAndrefana

6 589 5 051 2 503 1 490 460 94 13 363 10 504 137 - - 10 175275

Androy 2 090 1 117 761 20 107 52 491 3 833 489 1 226 - - 870 -

Anosy 3 086 2 812 3 040 25 470 4 649 455 5 243 1 265 - - 72 4 322 -

Menabe 6 588 3 605 2 335 - 757 178 5 010 3 624 364 - - 5 448 -

Diana 7 468 6 782 2 505 136 3 780 202 9 967 1 702 310 164 1 078 6 678 157

Sava 2 358 1 293 353 - 1 384 - 1 581 403 - - - 837 -Madagascar 99 466 54 212 41 401 58 780 184 803 2 602 335 154 35 791 2 953 1 026 3 323 71 885 733

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Tableau n°9.35. Produits et Matériels saisis (2003)

Inspection et contrôle  Produits saisis  Matériels saisis 

Véhicules  156  Langouste  1862  Filets  36 

Bateaux  145  Poissons  2311  Eperviers  4 

Vedettes  23  Crevettes  3510  Bateaux  2 

Pirogues  250  Trépangs  1542  Vedettes  1 

Villages etcommunes 

185  Crabes  1750  Pirogues  6 

Collecteurs etmareyeurs 

134 Chair decrabes 

100  Pagaies  17 

Usines  23  Requins  0  Casiers  67 

Poissonneries  4  Camarons  113 Bouteilles deplongée 

283 

Restaurants  41  Ecrevisses  2  Compresseurs  6 

Lacs  8  Autres  Détendeurs  2 

Aérodromes  2  Glacière  3 

Etablissements  14  Moteur hors bord  2 

Autres 

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 200

Tableau n°9.36. Etat d'infractions et amendes recouvrées par secteurs (année 2003) 

Secteur Nombres

d'InfractionsAmendes recouvrées

(en FMG) Amendes recouvrées

(en ARIARY) 

Pêche continentale  17  1 250 000  250 000 

Collecte Produitsmarins 

75  105 703 250  21 140 650 

Pêche industrielle

nationale 

10  200 000 000  40 000 000 

Pêche industrielleétrangère 

4  1 839 875 900  367 975 180 

Pêche artisanale  1  0  0 

Aquaculture  1  0  0 

Détentions enginsprohibés 

1  5 570 000  1 114 000 

Usage d'enginsprohibés 

3  8 898 000  1 779 600 

TOTAL  112  2 161 297 150  432 259 430 

Tableau n° 9.37. Produits et Matériels saisis (2004) 

Inspection et contrôle  Produits saisis  Matériels saisis Véhicules  880  Langouste  957,5  Filets  36 Bateaux  88  Poissons  91859,5Eperviers  4 Vedettes  0  Crevettes  2745,2 Bateaux  8 Pirogues  521  Trépangs  3311,5 Vedettes  0 Villages etcommunes 

314  Crabes  309  Pirogues  0 

Collecteurs etmareyeurs 

287  Chair de crabes  0  Pagaies  0 

Etablissements  42  Cigales de mer  435  Casiers  0 

Poissonneries  0  Camarons  1045  Bouteilles deplongée 

93 

Restaurants  52  Ecrevisses  0  Compresseurs  5 Lacs  36  Autres  2010,5 Détendeurs  2 

Aérodromes  4  Glacière  3 

Moteur hors bord  2 

Autres 

Tableau n°9.38. Etat des infractions en 2004

Dossier 

Types

d'Infractions 

Date

d'infraction

N° et

Date P.V

Sanctions appliquées Observations 

1 Pêche avec enginprohibé(filet avecmaillage nonconforme) (lackikony)

01.07.04 

193 du01.07.04

Engins detruits le22.10.04 en applicationde la DécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

Engins détruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

2 Pêche avec enginprohibé(filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

01.07.04  194 du01.07.04

Saisie de l'engin : 1 filet(400 m) 

Engins détruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

3  Pêche avec enginprohibé(filet avec

01.07.04  194 du01.07.04

Saisie des engins : 2filets (500 m en tout) 

Engins détruits le22.10.04 en

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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 201

maillage nonconforme)(lackikony). 

application de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

4 Pêche avec enginprohibé (filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

01.07.04  192 du01.07.04

Saisie de l'engin : 1 filet(100 m en tout) 

Engins détruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du

19.10.04 5 

Pêche avec enginprohibé(filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

01.07.04  191 du01.07.04

Saisie de l'engin : 1 filet(100 m) 

Engins détruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

6 Pêche avec enginprohibé (filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

01.07.04  189 du01.07.04

Saisie des engins : 2filets (600 m en tout) 

Engins détruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

7  Collecte depoissons de taillenon réglementaire. 

02.07.04  190 du02.07.04

Saisie de produits: 500kg de poissons séchéssuivie de leur vente1.500.000 Fmg 

Recettes versées autrésor Public. 

8 Collecte depoissons de taillenon réglementaire. 

02.07.04  195 du02.07.04

Saisie de produits: 150kg de poissons séchéssuivie de leur vente450.000 Fmg 

Recettes versées autrésor Public. 

10 Collecte depoissons de taillenon réglementaire. 

02.07.04  055 du02.07.04

Saisie de produits: 350kg de poissons séchéssuivie de leur vente1.050.000 Fmg 

Recettes versées autrésor Public. 

11  Collecte depoissons de taillenon réglementaire. 

02.07.04  188 du02.07.04 Saisie de produits: 500kg de poissons séchéssuivie de leur vente1.250.000 Fmg 

Recettes versées autrésor Public. 

12 Collecte depoissons de taillenon réglementaire. 

02.07.04  188 du02.07.04

Saisie de produits: 300kg de poissons séchéssuivie de leur vente900.000 Fmg 

Recettes versées autrésor Public. 

12 Collecte depoissons de taillenon réglementaire. 

02.07.04  188 du02.07.04

Saisie de produits: 300kg de poissons séchéssuivie de leur vente900.000 Fmg 

Recettes versées autrésor Public. 

13 Pêche avec enginprohibé(filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

09.07.04  056 du

09.07.04

Saisie des engins : 2

filets (150 m en tout) 

Engins détruits le

22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

14 Pêche avec enginprohibé(filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

09.07.04  197 du09.07.04

Saisie de l'engin : 1 filet(400 m) 

Engins détruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

15  Détention d'enginprohibé(filet avec

maillage nonconforme)(lac

09.07.04  199 du09.07.04

Saisie de l'engin : 1 filet(200 m) 

Engins détruits le22.10.04 en

application de laDécision

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 202

kikony).  N°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

16 Pêche avec enginprohibé(filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

09.07.04  198 du09.07.04

Saisie de l'engin : 1 filet(200 m) 

Engins détruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

17 

Collecte delangoustes de taillenon réglementaire 

09.07.04  131 du

09.07.04

Saisie des produits :

1,2 Kg de langoustessuivie de la vente decelles :conformes(1,100 kg) :22.000 Fmg. 

Recettes versées au

trésor Public 

18 Pêche avec enginprohibé(filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

10.07.04  201 du10.07.04

Saisie des engins : 2filets (400 m) 

Engins detruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

19 Pêche avec engin

prohibé(filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

10.07.04  196 du10.07.04

Saisie de l’engin : 1filet (200 m) 

Engins detruits le22.10.04 en

application de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

20 Pêche avec enginprohibé(filet avecmaillage nonconforme)(lackikony). 

10.07.04  209 du10.07.04

Saisie de l’engin : 1filet (200 m) 

Engins detruits le22.10.04 enapplication de laDécisionN°120/04/MAEP/Mi du19.10.04 

21 

Collecte de

langoustes de taillenon réglementaire 

16.07.04  133 du16.07.04

Sasie des produits : 7,2Kg de langoustessuivie de la vente decelles :conformes(2,200 kg) :55.000 Fmg. 

Recettes versées autrésor Public 

22 Collecte depoissons de taillenon réglementaire 

17.07.04  208 du17.07.04

Sasie des produits :514 Kg de poissonsséchés suivie de leurvente : 2.570.000 Fmg.

Recettes versées autrésor Public 

23 Collecte depoissons de taillenon réglementaire 

17.07.04  207 du17.07.04

Sasie des produits :200 Kg de poissonsséchés suivie de leurvente : 1.000.000 Fmg.

Recettes versées autrésor Public 

24 Collecte illicite de

produitshalieutiques 

17.07.04  200 du

17.07.04

Sasie des produits : 35

Kg de poissons(frais etsecs) suivie de leurvente : 164.000 Fmg. 

Recettes versées au

trésor Public 

25  Collecte deproduits d’eaudouce sansautorisation 

23.07.04  202 du23.07.04

Sasie des produits :1953 Kg de poissonssechés suivie de leurvente : 2.859.000 Fmg.

Recettes versées autrésor Public 

26 Collecte deproduits d’eaudouce sansautorisation 

23.07.04  203 du23.07.04

Sasie des produits :4103 Kg de poissonssechéssuivie de leurvente : 20.515.000Fmg. 

Recettes versées autrésor Public 

27  Collecte de

produits d’eaudouce sans

23.07.04  204 du

23.07.04

Sasie des produits :

928 Kg de poissonssechés suivie de leur

Recettes versées au

trésor Public 

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7/13/2019 rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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 203

autorisation  vente : 4.640.000 Fmg.

28 

Détention d’enginsprohibés(bouteilles)pour la collecte detrépangs 

27.07.04  93 du27.07.04

Sasie des engins : 04Kg bouteilles, 01compresseur, 01moteur hors bord etdes produits (200 kg detrépangs) suivie de lavente des trépangsconforme 3.750.000

Fmg et destruction deceux en état deputréfaction(46 kg). 

Les engins ont étégardés au magasin destockage de MajungaRecettes versées autrésor Public 

29 Pêche illicite dansla ZEE malgache(2 navires) 

27.07.04  27.07.04 Proposition pour unetransaction. 

L’armateur a étéconvoqué pour latransaction(N°458/MAEP/SG/Midu 14.09.04) 

31 Collecte delangoustes ovéeset de taille nonréglementaire 

27.07.04  134 du27.07.04

Saisie des produits : 70kg de langoustes suiviede la vente de cellesconformes (40 kg) :1.000.000 Fmg. 

32  Collecte delangoustes ovéeset de taille nonréglementaire 

28.07.04  132 du28.07.04

Saisie des produits : 23kg de langoustes suiviede la vente de cellesconformes (20 kg) :500.000 Fmg. 

Recettes de ces 2infractions versées auTrésor 

33 

Collecte delangoustes ovéeset de taille nonréglementaire 

29.07.04  70 du29.07.04

Saisie des engins : 11bouteilles, 01détendeur, et desproduits (2 pièces detrépangs). 

Les engins on étégardés au magasin destockage de Majunga.Dossier transmis autrbunal de 1

èreinstance

de Morondava le04.09.04(446) 

34 

Collecte detrépangs de taillenon réglementaireet sans permis

30.07.04  108 du30.07.04

Saisie des produits :191,5 kg de trépangssuivie de vente de ceuxde taille réglementaire(05 kg) : 320.000 Fmg 

Recettes versées auTrésor PublicLes produits de taillenon réglementaire ontété incinérés le22.10.04 enapplication de laDécisionN°121/04/MAEP/Mi du19.10.04 

35 

Collecte detrépangs de taillenon réglementaire 

01.08.04  25 du01.08.04

Saisie des produits :449 kg de trépangssuivie de vente de ceux

de taille réglementaire(199 kg) : 10.875.000Fmg 

Recettes versées auTrésor PublicLes produits de taille

non réglementaire ontété incinérés le22.10.04 enapplication de laDécisionN°121/04/MAEP/Mi du19.10.04 

36 Collecte illicite deproduitshalieutiques(anguisses) 

03.08.04  111 du03.08.04

Saisie des produits : 60kg environ d’anguisseset de 40 kg de poulpessuivie de vente :640.000 Fmg et de laglacière 

Recettes versées auTrésor Public 

37  Collecte detrépangs de taille

03.08.04  111 du03.08.04

Saisie des produits :31,2 kg de trépangs

Recettes versées auTrésor Public

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 204

non réglementaire  suivie de vente de ceuxde taille réglementaire(17,2 kg) : 627.000Fmg 

Les produits de taillenon réglementaire ontété incinérés le22.10.04 enapplication de laDécisionN°121/04/MAEP/Mi du19.10.04 

38 

Collecte illicite deTrépangs 

06.08.04  116 du

03.08.04

Saisie des produits :

37,5 kg de trépangsenviron suivie devente : 1.300.000 Fmg 

Recettes versées au

Trésor PublicTrésor Public(lettreN°468/04) 

39 

Collecte delangoustes ovées 

10.08.04  135 du10.08.04

Saisie des produits : 9kg de langoustes suiviede vente de celle detaille réglementaire(8,7kg) : 261.000 Fmg 

Recettes versées auTrésor Public 

40 

Collecte delangoustes ovées 

10.08.04  135 du10.08.04

Saisie des produits : 7kg de langoustes suiviede vente de celles :conformes(6,7 kg) :167.500 Fmg 

Recettes versées auTrésor PublicTrésor Public(lettreN°468/04) 

41 

Collecte deTrépangs de taillenon réglementaire 

11.08.04  110 du11.08.04

Saisie des produits :243 kg de Trépangssuivie de vente de ceuxtaille réglementaire(180 kg) : 8.710.000Fmg 

Recettes versées auTrésor PublicLes produits de taillenon réglementaire ontété incinérés le22.10.04 enapplication de laDécisionN°121/04/MAEP/Mi du19.10.04 

42 Collecte illicite decrevettes 

11.08.04  Sans N°du

11.08.04

Saisie des produits : 28kg de crevettes suiviede leur vente : 350.000Fmg 

Recettes versées auTrésor Public 

43 Collecte deproduits sanspermis valide 

13.08.04  212 du13.08.04

Saisie des produits : 8kg de poissons suiviede leur vente : 104.000Fmg 

Recettes versées auTrésor Public 

44 

Collecte depoissons de taillenon réglementaire 

15.08.04  426 du15.08.04

Saisie des produits :195 kg de poissonssuivie de la vente deceux de taille conforme(176 kg) : 704.000 Fmget de destruction deceux non réglementaire

(19 kg) 

Recettes versées auTrésor Public 

45 

Collecte illicite deproduits d’eaudouce et avec detaille nonréglementaire 

15.08.04  427 du15.08.04

Saisie des produits :31,5 kg de poissonssuivie de la vente deceux de taille conforme(30 kg) : 90.000 Fmg etde destruction de ceuxnon réglementaire (1,5kg) 

Recettes versées auTrésor Public 

CONTROILE DES NORMES SANITAIRES : : ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX (EIE)

14 Etablissements agrées en Aquaculture ont fait des Etudes d’Impacts Environnementaux et un seul en Pêche.

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Tableau n° 9.39.. Situation des produits de pêche exportés : Année 2001 - 2004

Nature desproduits 2001 2002 2003

CREVETTE Quantité

Valeur enmillier fmg Quantité

Valeur enmillier fmg Quantité

Valeur en millierfmg Q

Entière 10 957,10 545 434 118 12 294,90 643 503 474 13 145,00 680 167 300 11

Etêtée 3 396,80 166 249 130 2 372,40 115 176 704 1 613,70 71 782 400 1 6

Décortiquée 839,9 65 614 090 437,2 25 145 151 470,4 23 485 200 6

Tête 79,8 284 001 34,9 123 616 26,5 107 700

CRABE

Entière 52,7 799 159 40 1 252 094 1,4 47 700

Morceau 462,7 6 115 176 420,1 5 815 244 490,6 7 855 300 8

Décortiquée 6,2 64 966 27,8 481 242 0,3 17 400

Pince 0,08 3 537 0,37 14 663

LANGOUSTE

Entière 227 16 056 401 269,9 23 240 871 363,1 28 758 100

Queue 29,2 3 565 927 31,4 4 440 530 19,5 2 399 000 1

Décortiquée 0,4 7,6

26 922 555 357

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Tête 0,05 3 350

poisson 6 332,50 58 787 477 2 882,2 12 431 780 2 795,80 13 296 300 8

cephalopode 1 092,70 10 766 336 1 752,90 18 648 792 999,2 12 330 200 1 6

chevaquine 4,5 30 464

algue 827,1 4 585 782 596,3 4 709 212 986,9 19 592 727 3

trepang 355,2 9 818 117 204,5 5 942 300 299,9 16 313 000

bichique 8,8 450 883 1,5 67 235 12 142 900

coquillages 32,1 248 223 26 197 340 193,6 684 800

cigale de mer 0,2 11 479 0,3 33 836 0,6 26 900

anguilles 2,7 123 089 0,9 83 548 2,2 115 100

aileron de requin 14,9 2 191 387 20,1 803 782 18,4 1 002 800

civelles 6,8 637 584 5,9 357 597 11,8 2 094 200

farine depoissons 37,5 273 558 93,3 680 908

conserve dethon 10 386,30 166 578 912 13 062,00 209 311 692

requins 14,7 82 452

crevettes d'eaudouce 2,8 73 552 0,2 865 511

geniteurs

escargot 45,6 3 105 252

autres 99,1 2 205 255 0,6 22 462 17,2 1 900 800

Total Quantitéen tonnes 35 300,73

866 388

193

586

979,47

1 029 650

584

21

561,40

831 617

900 03

Valeur enmillier Ariary

173 277

639

205 930

116,8 166323580 Source : Annuaire statistique agricole- MAEP

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Tableau n°9.40. Evolution de l’exportation des produits de pêche de 1990 en 2007

Produits 1990 1 991 1 992 1 993 1 994 1 995 1 996 1 997 1 998 1 999 2 000 2 001 2 002 2

Crevettes 5 975 6 708 4 988 7 239 8 050 7 883,70 8 030,30 8 013,50 11 683 12 250 12 666 15 274 15 139 15

Crabes 500 287 252 499 415 335,5 317 306,4 383,8 260,6 577,5 521,619 488 4

Langoustes 143 247 184 192 244 222,4 109 216,2 224,2 199,5 258,3 256,678 309 3

Source : ASH 

Graphique 9.7.. Evolution de l’exportation des produits de pêche de 1990 en 2007

Tableau n°9. 41. Evolution de production des produits de pêche maritime et d’eau douce (de 1995 à 2006)

Productions 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Production

maritime 87 962  86 227 88 318 87 396 91 497 98 459 101 233 102 726 105 475

Aquaculture marine 1 535 2 425 2 477 2 492 3 486 4 800 5 399 6 628 8 920

Production d'eaux

douces 33 177 32 650 32 650 32 011 31 560 32 300 32 350 32 400 32 450

Production totale 120 139 118 877 120 968 119 407 123 057 130 759 133 583 135 126 137 925 Source: Direction de la Pêche et des Ressources Halieutiques (D.P.R.H)

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Graphique 9.8. : Evolution de Production des produits de pêche maritime et d’eau douce

;

 La production

 La production

1995 à 2003

6,5% de 200

 L’aquaculture

442% d’aug

18,55%

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 208

Tableau n°9.42. : Quantité totale des produits halieutiques par province, par établissement et par produit (Année

2005)

SITE ETABLISSEMENTS PRODUITS EXPORTESQUANTITE TOTALE(kg)

HIP LEE Anguilles

MANDA Bichiques

SEA REINE Calmars

SEPHAL Cigales

ANALAMANGA SEPROMA Crabes 643 726,00SICOCEAN Crevettes

SININDO Langoustes

TANJONA Poissons

TNT Poulpes

LONG FE Trépangs

TROPIC MARINE Ailerons de réquin

SAN PINVessies natatoires depoisson

LAW FRERES Conserves de thon

LGA Crabes

DIANA PFOI CrevettesMADASURGEL Langoustes

MAHAMODO Poissons 25 965 114,86

PECHERIE D'IHARANA Poulpes

PECHERIE DE NOSY BE

MADAPECHE Cigales

MARTIN PECHEUR Crevettes

SOIEXT Langoustes 262 310,95

ANOSY TROATSE Poissons

EMI Ailerons de réquin

KALETA

VATOVAVYFITOVINANY« Manakara » IOS Civelles

SMPM Crevettes 32 541,10

Langoustes

Poissons

VATOVAVYFITOVINANY Bichiques

« Mananjary » CAPTAIN PABLO Civelles 20 819,00

MADAGASCAR PESCA Crevettes

Langoustes

MENABE SOPEMO Crevettes 1 004 311,70

AQUAMEN EF Crabes

AQUALMA BESAKOA

AQUALMA BESALAMPY

AQUAMAS

CRUSTA PECHE Crabes

PECHEXPORT Crevettes 6 782 675,15

BOENY REFRIGEPECHE OUEST Poissons

SOGEDIPROMA Poulpes

MELAKY SOMAPECHE Langoustes

SOMAQUA

PMM

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 209

Crevettes

EST REFRIGEPECHE EST Poissons

Calmars 1 009 249,40ANALANJIROFO« Sainte Marie » SPSM Langoustes

Poulpes

Calmars

Crabes

COPEFRITO Crevettes

SUD OUEST MERCURY Langoustes 1 080 328,50

MUREX Poissons

SIN HING Poulpes

SOPETO Trépangs

TULEAR PECHE PROFONDE Ailerons de réquin

Vessies natatoires de poisson

TOTAL 49 établissements agréés 14 types de produits 36 801 076,66

Source :  Autorité Sanitaire Halieutique –ASH- DSAPS-MAEP

36 801,1 tonne de 14 types des produits halieutiques ont été exportés par 49 établissements agréés àMadagascar l’année 2005.

Tableau n°9.43.. : Quantité totale des produits halieutiques vers les pays importateurs (Année 2005)

PRODUITSQUANTITE

TOTALE(kg) PAYS IMPORTATEURS

Anguilles 6 061,00 Chine, Hong Kong, Réunion

Bichiques 11 375,00 Maurice, Réunion

Calmars 108 025,00 Egypte, France, Maurice, Réunion

Cigales 366,00 Réunion

Civelles 5 556,80 Espagne, Taïwan

631 250,65Bankok,Comores, Corée du Sud, Danemark,Egypte, Espagne, France,

Crabes Hong Kong, Maurice, Réunion, Singapour

11 195 462,00Corée du Sud, Comores, Egypte, Espagne,France,

Crevettes Italie, Japon, Maurice, Réunion, Russie,Thailande, Etats-Unis

Langoustes 277 739,80Emites Arabes Unis, Corée du Sud, Egypte,France, Japon,

Maurice, Réunion

Poissons 830 618,15France, Hong Kong, Malaisie, Maurice,Réunion, Singapour

Poulpes 988 357,00Grèce, France, Italie, Maurice, Pays-Bas,Réunion

Ailerons de réquin 32 922,00 Canada, Hong Kong, Singapour, MalaisieConserves dethon 22 395 358,46

Allemagne, Belgique, France, Italie, Finlande,Danemark, Espagne

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 210

Trépangs 246 985,00Canada, Corée du Sud, Hong Kong,Singapour, Thailande

TOTAL 2006 36 730 076,86

Tableau n°9.44.. Valeur totale des produits halieutiques par province et par établissement (Année 2006)

SITE ETABLISSEMENTS

PRODUITSEXPORTES

QUANTITETOTALE (kg)

VALEUR TOTALE(Ariary)

FAIR MADAGASCAR Anguilles

MANDA Calmars

SEA REINE Cigales

SEPHAL Crabes

ANALAMANGA SEPROMA Crevettes 565 436,68 5 846 160 069,00

SICOCEAN Langoustes

SININDO Poissons

TANJONA Poulpes

TNT Trépangs

LONG FE Ailerons de réquin

TROPIC MARINE

Vessiesnatatoires depoisson

LAW FRERES

Conserves dethon

LGA Crabes

PFOI Crevettes

MADASURGEL Langoustes 22 075 013,18 155 073 696 989,24

DIANA MAHAMODO PoissonsPECHERIED'IHARANA Poulpes

PECHERIE DE

NOSY BEMADAPECHE Cigales

MARTIN PECHEUR Crevettes

ANOSY SOIEXT Langoustes 234 672,00 9 099 338 857,16

TROATSE Poissons

EMI Ailerons de réquin

KALETA

IOS CivellesVATOVAVYFITOVINANYMANAKARA MSP Crevettes 11 354,75 189 842 192,00

SMPM LangoustesPoissons

BichiquesVATOVAVYFITOVINANANYMANANJARY CAPTAIN PABLO Civelles

MADAGASCARPESCA Crevettes 30 182,40 455 743 260,00

Langoustes

Poissons

MENABE SOPEMO Anguilles

AQUAMEN EF Crevettes 1 136 682,00 11 392 404 931,22

Crabes

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 211

AQUALMABESAKOA

AQUALMABESALAMPY

AQUAMAS

BALT MAD Crabes

CRUSTA PECHE Crevettes

BOENY EXPOLMA Poissons

FAIR MADAGASCAR Poulpes 8 451 042,76 160 631 738 478,45

MELAKY PECHEXPORT Trépangs

REFRIGEPECHEOUEST Ailerons de réquin

SANTI IMPORTEXPORT

Vessiesnatatoires depoisson

SOGEDIPROMA

SOMAPECHE

SOMAQUA

PMM

CrevettesEST Poissons

REFRIGEPECHEEST Calmars

ANALANJIROFO SPSM Cigales 734 778,74 23 062 650 602,27

Langoustes

Poulpes

Calmars

Crabes

COPEFRITO Crevettes

SUD OUEST MERCURY Langoustes 1 275 896,80 10 538 685 619,00

MUREX Poissons

SIN HING Poulpes

SOPETO Trépangs

FIA - FY Ailerons de réquinVessiesnatatoires depoisson

TOTAL54 établissementsagréés

14 types deproduits 34 515 059,31 376 290 260 998,34

Source :  Autorité Sanitaire Halieutique –ASH- DSAPS-MAEP

En 2006, les 34 515 059 kg des ressources halieutiques, exportés par 54 établissements agrées, ont étévalorisées à 376 290 260 998,34 Ariary.

Tableau n°9.45. . Quantité totale des produits par pays importateurs (Année 2006)

PRODUITSQUANTITE

TOTALE (kg)VALEUR TOTALE

(en Ariary) PAYS IMPORTATEURS

Anguilles 7 550,00 180 894 219,50 Afrique du Sud, France, Réunion, Singapour

Bichiques 8 702,00 80 992 500,00 Réunion

Calmars 84 343,80 1 111 667 324,98 Espagne, France, Maurice, Réunion

Cigales 636,00 34 441 936,63 Réunion

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 212

Civelles 4 580,40 238 395 120,00 Espagne, Taïwan

Allemagne, Bankok, Belgique, Espagne,France, Grèce, Guadeloupe,

Crabes 775 226,68 4 938 638 515,83Hong Kong, Italie, Martinique, Maurice,Comores, Réunion, Singapour, Suisse,

ThailandeBelgique, Comores, Emites Arabes Unis,Egypte, Espagne, France,

Crevettes 12 217 857,46 231 676 498 249,53Hong Kong, Inde, Italie, Japon, Maurice, Pays-Bas, Portugal, Réunion,

Etats-Unis, Viet Nam

Langoustes 221 487,00 10 638 256 358,80Emites Arabes Unis, Egypte, Espagne, France,Italie, Japon,

Maurice, Réunion, Singapour

Poissons 1 317 192,59 14 142 043 953,44Côte d'Ivoire, France, Ghana, Hong Kong,Mayotte, Maurice, Réunion,

Singapour, Taïwan, Thailande

Poulpes 1 152 743,70 9 308 984 049,51Espagne, France, Inde, Italie, Maurice, Pays-Bas, Portugal, Réunion

Ailerons deréquin 26 079,70 837 793 226,12

Canada, Corée du Sud, Hong Kong, Singapour,Thailande, Emites Arabes Unis

Conserves dethon 18 455 298,18 99 955 823 777,00

Allemagne, Belgique, France, Italie, Finlande,Danemark, Espagne

Trépangs 243 361,80 3 145 831 767,00Canada, Corée du Sud, Hong Kong, Singapour,Thailande

TOTAL 2006 34 515 059,31 376 290 260 998,34Source :  Autorité Sanitaire Halieutique –ASH- DSAPS-MAEP

Tableau n°9.46. : Quantité et Valeur totale des produits halieutiques exportés par établissement agréé et par Région

(Année 2007)

SITE ETABLISSEMENTQUANTITE

EXPORTEE (kg) VALEUR (Ariary)

ANTANANARIVO FAIR MADAGASCAR 23 034,89 1 300 037 151,00

LONG FE 40,00 4 000 000,00

MANDA 69 730,00 500 139 410,00

SEA REINE 78 162,70 1 231 835 800,00

SEPHAL 4 490,00 113 698 116,00

SEPROMA 3 419,00 88 029 400,00

SICOCEAN 368 101,50 2 428 611 686,00

SININDO 2 080,00 265 815 200,00

TANJONA 139 680,00 1 558 997 400,00

TNT 3 661,10 93 487 220,00TROPIC MARINE 620,00 25 100 000,00

TOTAL ANTANANARIVO 693 019,19 7 609 751 383,00

ANTSIRANANA LAW FRERE 206 863,00 986 129 385,48

LGA 926 199,40 19 520 125 655,13

MADASURGEL 15 908,00 104 284 912,75

PFOI 11 686 673,45 74 752 203 187,97

TOTAL ANTSIRANANA 13 332 643,85 95 362 743 141,33

FORT-DAUPHIN EMI 3 890,00 7 164 446,00

MADAPECHE 74 480,00 1 592 240 921,40

Martin Pecheur 148 670,70 3 898 572 904,08

SOIEXT 19 290,00 477 197 087,71

TROATSE 730,00 8 012 340,00

TOTAL FORT-DAUPHIN 247 060,70 5 983 187 699,19

MAHAJANGA AQUALMA BSK 3 152 499,63 99 106 531 957,95

Page 245: rapport sur l'état de l'evironnement - madagascra_vers6

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 213

AQUALMA BSLP 1 707 535,11 40 268 210 458,21

AQUAMAS 697 336,00 13 255 873 732,01

BALT MAD 38 154,70 412 439 747,56

CRUSTA PECHE 190 237,00 2 617 704 242,71

EXPOLMA 163,00 159 192 450,00

FAIR MADAGASCAR 19 467,00 139 290 606,00

PECHEXPORT 745 184,76 6 465 508 232,66

REFRIG OUEST 521 817,00 6 690 154 795,64

SANTI IMPORTEXPORT 14 147,00 212 238 085,19

SOGEDIPROMA 161 667,83 2 697 517 250,38

SOMAPECHE 747 603,00 11 197 498 444,31

SOMAQUA 523 143,90 7 193 443 244,75

TPE 16 000,00 16 419 792,00

TOTAL MAHAJANGA 8 534 955,93 190 432 023 039,37

MAINTIRANO PMM 663 744,04 12 470 683 158,77

MANAKARA IOS 15 932,80 186 734 900,00

MSP 16 700,00 207 831 250,00

SMPM 7 750,4 122 828 775,00

TOTAL MANAKARA 40 383,25 517 394 925,00MANANJARY CAPTAIN PABLO 35 870,00 527 739 540,00MADAGASCARPESCA 917,00 80 914 680,00

TOTAL MANANJARY 36 787,00 608 654 220,00

MORONDAVA AQUAMEN EF 467 814,80 4 128 548 539,09

SOPEMO 466 277,60 3 701 015 425,80

TOTAL MORONDAVA 934 092,40 7 829 563 964,89

NOSY-BE PNB 1 509 843,16 28 307 804 744,18

SAINTE MARIE SPSM 361 849,99 5 283 354 372,22

TOAMASINA REFRIGEPECHE EST 574 331,68 23 208 174 195,53

TULEAR COPEFRITO 598 360,26 3 684 232 848,55

MERCURY 49 039,90 220 445 717,00MUREX 415 460,00 2 159 281 835,49

SIN HING 98 431,80 1 091 054 908,00

SOPETO 189 690,00 2 791 616 771,00

TOTAL TULEAR 1 350 981,96 9 946 632 080,04

TOTAL EXPORTATION 50 établissements 28 279 693,15 387 559 966 923,52Source :  Autorité Sanitaire Halieutique –ASH- DSAPS-MAEP

En 2007, les 28 279 693,15 kg des ressources halieutiques, exportés par 50 établissements agrées, ontété valorisées à 387 559 966 923,52 Ariary.

Tableau n°9.47. Quantité et Valeur totale des produits halieutiques vers les pays importateurs Année 2007 :

PRODUITS QUANTITE (kg) VALEUR (Ariary) DESTINATION

Anguilles 7 689,00 427 828 836,00

Corée, France, Hong Kong,Maurice, Réunion, Singapour,Taîwan

Bichiques 15 824,00 185 578 681,60 Réunion

Calmars 67 094,90 998 494 426,32France, Japon, Maurice,Portugal, Réunion

Cigales 555,00 20 061 757,17 Réunion

Civelles 4 597,00 245 371 180,00 Espagne, Hong Kong

Crabes 987 242,89 7 336 510 848,54

Algérie, Allemagne, Belgique,Danemark, E Arabes Unis,Espagne, Maurice, Russie

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 214

France, Grèce, Guadeloupe,Hong Kong,Italie, Martinique,Potugal, Réunion, Suisse

Crevettes 12 494 118,00 262 532 635 128,90

Afrique du sud, Belgique, EArabes Unis, Egypte, Espagne,Inde, Maurice, Russie, USAFrance, Japon, Mayotte, Italie,Pays-Bas, Potugal, Réunion,Royaumes Unis, Seychelles

Hippocampes 0,80 - Hong Kong

Langoustes 284 343,59 7 415 701 426,70

E Arabes Unis, Egypte,Espagne, France, Japon, Italie,Maurice, Réunion, Russie

Poissons 1 130 316,51 22 563 038 494,23

Afrique, Chine, Comores, EArabes Unis, France, Maurice,Réunion, Russie

Poulpes 1 265 806,21 6 861 817 202,90

E Arabes Unis, Espagne,France, Inde, Japon, Italie,Maurice, Réunion, Portugal,Pays-Bas

Requins 37 892,70 914 068 499,19

Canada, Hong Kong,

Singapour

Thons 3 993 853,38 74 752 203 187,97

Allemagne, Belgique,Danemark, France,Gabon,Italie, Pays-Bas, RoyaumesUnis

Trépangs 293 500,10 3 234 581 133,00

Canada, Hong Kong,Singapour, Corée, Malaisie,Taîwan

Vessies natatoires 4 039,00 72 076 121,00 Hong Kong, Singapour

TOTAL EXPORTATION 28 279 693,15 387 559 966 923,52Source : Autorité Sanitaire Halieutique –ASH- DSAPS-MAEP

Graphique n°9.9 : Taux des produits halieutiques exportés

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Tableau n°9.48. Production par Etablissement (année 2007) 

SITE ETABLISSEMENTQUANTITE PRODUIT(kg) VALEUR (Ariary)

ANTANANARIVO FAIR MADAGASCAR 23 034,89 1 300 037 151,00

LONG FE 40,00 4 000 000,00

MANDA 69 730,00 500 139 410,00

SEA REINE 78 162,70 1 231 835 800,00

SEPHAL 4 490,00 113 698 116,00SEPROMA 3 419,00 88 029 400,00

SICOCEAN 368 101,50 2 428 611 686,00

SININDO 2 080,00 265 815 200,00

TANJONA 139 680,00 1 558 997 400,00

TNT 3 661,10 93 487 220,00

TROPIC MARINE 620,00 25 100 000,00

TOTAL ANTANANARIVO 693 019,19 7 609 751 383,00

ANTSIRANANA LAW FRERE 222 503,00 986 129 385,48

LGA 926 199,40 19 520 125 655,13

MADASURGEL 20 480,00 104 284 912,75

PFOI 12 183 673,45 74 752 203 187,97TOTAL ANTSIRANANA 13 352 855,85 95 362 743 141,33

FORT-DAUPHIN EMI 4 886,00 21 420 446,00

MADAPECHE 74 520,00 1 592 240 921,40

Martin Pecheur 149 269,05 3 898 572 904,08

SOIEXT 20 290,00 477 197 087,71

TROATSE 1 090,00 8 012 340,00

TOTAL FORT-DAUPHIN 250 055,05 5 997 443 699,19

MAHAJANGA AQUALMA BSK 3 270 406,63 100 508 170 040,81

AQUALMA BSLP 1 710 437,11 40 278 049 625,37

AQUAMAS 697 336,00 13 255 873 732,01

BALT MAD 38 154,70 412 439 747,56

CRUSTA PECHE 190 237,00 2 617 704 242,71

EXPOLMA 163,00 159 192 450,00

FAIR MADAGASCAR 93 173,00 437 325 048,00

PECHEXPORT 751 291,91 6 472 700 632,66

REFRIG OUEST 817 942,45 6 705 675 795,64SANTI IMPORTEXPORT 14 147,00 212 238 085,19

SOGEDIPROMA 183 795,33 2 701 986 631,57

SOMAPECHE 747 603,00 11 197 498 444,31

SOMAQUA 524 343,90 7 220 443 244,75

TPE 16 000,00 16 419 792,00

TOTAL MAHAJANGA 9 055 031,03 192 195 717 512,58MAINTIRANO PMM 663 744,04 12 470 683 158,77

MANAKARA IOS 15 932,80 186 734 900,00

MSP 16 700,00 207 831 250,00

SMPM 7 750,45 122 828 775,00

TOTAL MANAKARA 40 383,25 517 394 925,00

MANANJARY CAPTAIN PABLO 35 870,00 527 739 540,00

MADAGASCAR PESCA 917,00 80 914 680,00

TOTAL MANANJARY 36 787,00 608 654 220,00

MORONDAVA AQUAMEN EF 467 814,80 4 128 548 539,09

SOPEMO 534 567,40 4 282 495 184,04

TOTAL MORONDAVA 968 264,20 8 107 560 522,99NOSY-BE PNB 1 509 961,16 28 307 804 744,18

SAINTE MARIE SPSM 389 647,89 5 283 354 372,22

TOAMASINA Entreprise JAONINA 45 224,00

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REFRIGEPECHE EST 844 605,88 23 361 182 163,53

TOTAL TOAMASINA 889 829,88 23 361 182 163,53

TULEAR COPEFRITO 598 360,26 3 684 232 848,55

MERCURY 49 039,90 220 445 717,00

MUREX 415 460,00 2 159 281 835,49

SIN HING 98 431,80 1 091 054 908,00

SOPETO 205 911,00 2 877 127 221,00

TOTAL TULEAR 1 367 202,96 10 032 142 530,04

TOTAL PRODUCTION 29 580 287,50 392 181 641 230,25Source : Autorité Sanitaire Halieutique –ASH- DSAPS-MAEP

Graphique n°9.10 : Pourcentage des produits halieutiques exportés par Régions

Les 98,82% des produits halieutiques produits par les 51 établissements agrées par l’Etat malagasy ont été

exportés.Au total ,les produits halieutiques rapportent 392 181 641 230, 25 Ariary.

Antsiranana et Boeny prennent les 2 premières places d’exportation des produits halieutiques, dont 52,48% desproduits proviennent de la région de DIANA et 30,18% de la région de Boeny.Les valeurs des crevettes et les thons exportées représentent une valeur significatives de la valeur totale des

produits halieutiques exportés. Crevettes : 67,74% et thons : 19,29%.

Graphique 9.11..: Valeur totale de l’exportation des produits halieutiques

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CHAPITRE 10. GESTI ON DES CATA STROPHES NAT URELLES ET DE

LA VULN ERABIL ITE DE LA POPULAT ION

Notre planète s'échauffe anormalement, avec de très graves perturbations à l'avenir si nous ne réagissons pas : canicules etdésertifications, inondations et tempêtes, disparition des glaciers et de la banquise, montée du niveau des mers... un milliond'espèces animales et végétales pourraient disparaître en 50 ans et des millions de personnes seront affectées.

Ces changements sont dus à l'industrialisation de la planète et à l'utilisation massive d’énergies fossiles. Alors que leschangements climatiques naturels se font sur de très longues périodes, ce qui implique une certaine adaptation des espècesanimales et végétales, les changements anthropiques sont très rapides et par conséquent menacent énormément les écosystèmessouvent fragiles.

C'est l'accumulation dans l'atmosphère des gaz à effet de serre qui perturbe le climat de la Terre. Ces gaz proviennent notammentde la plupart des activités humaines : transports, industrie, agriculture, production d'énergie, chauffage …. L’environnement etl’économie des pays sous-développés sont vulnérables aux impacts des changements climatiques engendrés par l’émission de gazà effet de serre. Leur capacité à réagir face à la rudesse des catastrophes naturelles est très limitée. Vingt fois plus de perte

engendrée par les aléas climatiques dans les pays en développement que dans les pays industrialisés. La vulnérabilité des pays duSud est beaucoup plus conséquente face aux aléas climatiques.

Au cours de ces trois dernières décennies, les catastrophes naturelles ont été cinq fois plus fréquentes et ont tué soixante dix foisplus de personnes ou menacé leur vie. La fréquence d’un tel phénomène induit un changement successif du mode vie sur une oudeux générations.

Les pays en voie de développement, en particulier, souffrent des effets prévisibles des changements climatiques jusqu’à enaffecter de la vie de la population. A long terme, le phénomène peut provoquer une diminution de la production agricole dans lesrégions à basse altitude. Et ce, accompagné d’une élévation du niveau de la mer, soit une menace pour les grandes villes. A celas’ajoute la destruction des récifs coralliens, la disparition des espèces végétales et animales….

A la racine de tels phénomènes, les gaz à effets de serre émis par les pollutions urbaines et la déforestation. Parmi les pays duSud, Madagascar est le plus grand vecteur de gaz à effet de serre à cause de la déforestation, une des causes déterminantes des

changements climatiques.Il est impératif de changer nos modes de vie et de nous développer autrement pour réduire drastiquement ces gaz polluants etrétablir l'équilibre du climat.

Madagascar est situé dans la zone de convergence inter tropicale où l’influence des cellules de basse pression intertropicaleamène la mousson du Nord-0uest à chaque saison chaude. Ces cellules de basse pression sont à l’origine de dépressions et decyclones tropicaux lorsque la cellule anticyclonique au Sud des Mascareignes est absente.

Toutes les zones littorales sont sensibles aux dépressions et aux cyclones, mais à des degrés différents. Les zones d’impact lesplus fréquents sont :

-  le Centre-Ouest : Région Melaky (Besalampy) ; Région Sofia (Maromandia et Analalava) ; Région Boeny(Soalala) ;-  l’Est entre Fénérive-Est et Nosy Varika (Régions Analanjirofo, Atsinanana et Vatovavy Fitovinany) ;-  le Nord-Est : Région SAVA, entre Sambava et Vohimarina.

Les perturbations issues de l’Océan Indien peuvent traverser le pays et ressortir par le littoral Ouest, soit pour mourir dans leCanal de Mozambique, soit pour y reprendre de l’énergie et se représenter sous une forme nouvelle. Si elles traversent l’extrêmeNord de l’île, elles s’incurvent dans le Canal de Mozambique en direction du Sud et peuvent toucher le Centre-Ouest et même lelittoral méridional.

Les cyclones issus du Canal de Mozambique sont en général plus petits et affectent le Centre-Ouest ou plus rarement le Sud-Ouest.

Par ailleurs la zone Sud-Sud-Ouest de Madagascar est soumise à un climat de type semi-aride, faisant qu’elle est sujette à desrisques élevés de sécheresse. Au Sud de Toliary, les bassins de la Linta et de la Mandrare sont caractérisés par des lignes deprécipitations annuelles comprises entre 400 et 600 mm.

Entre 1980 et 1993, seulement 1 cyclone sur 20 (Kamisy en 1984) a amené des vents supérieurs à 200 km/h sur la Grande Île. Apartir de 1994, les cyclones de forte intensité deviennent plus fréquents. Madagascar a subi des cyclones d’intensité identique au

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cyclone tropical Geralda (1994) presque tous les 2 ans. Ces cyclones intenses constituent 9 des 24 cyclones tropicaux ayanttouché le pays.

En somme, bien que le nombre de cyclones qui touchent le pays annuellement (toutes intensités confondues) n’a pas changé ces25 dernières années. Le nombre de cyclones intenses touchant Madagascar a nettement augmenté de 1994 à 2005.

Cette tendance se retrouve aussi dans l’Océan Indien. Entre 1990 et 2004, les cyclones Dans le sud de l’Océan Indien, dans lescatégories les plus intenses, ont doublé en nombre et en pourcentage par rapport à la période de quinze années auparavant

Comme les cyclones les plus intenses durent généralement plus longtemps et se déplacent sur de plus longues distances, etcomme Madagascar se trouve le long de leurs trajectoires, il est normal que nous observions une intensification des cyclones surla Grande Île.

Carte 10.1. Saison cyclonique 2006-2007

8.2.3 : Stratégies de gestion des cyclones

Tableau 10.1. Saison cyclonique et les noms des perturbations 

Saison cyclonique Nom des perturbations Dates de passage1986 CT Honorinina 09/02/86 au 23/03/861988 CT Calidera 14/01/88 au 18/01/881990 CT Alibera 27/12/89 au 07/01/90

CT Daisy 07/01/94 au 17/01/94CT Géralda 26/01 au 09/02/94

1994 CT Litanne 07/03 au 19/03/94CT Bonita 31/12/95 au 15/01/96

1996 CT Edwige 18/02 au 29/02/961997 TT Fabriola 25/12/96 au 09/01/97

CT Eline 04/02 au 23/02/2000TT Gloria 29/02 au 05/03/2000

2000 CTTI Hudah 25/03 au 08/04/2000FTT Cyprien 01/01 au 03/01/022002 CT Kesiny 03/05 au 11/05/022003 TTM Fari 23/01 au 01/02/03

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Tableau 10.2. Les zones influencées pendant les zones cycloniques de 2004 à 2006

Saison cyclonique Nom desperturbations

Dates depassage

Zones influencées Vent maxinstantané

CT Manou 03/05 au10/05/03

Atsinanana, Vatovavy Fitovinany,Atsimo Atsinanana

2004 CT Cela 04/12/03 au22/12/03

Diana, Sofia, Boeny 169km/h

FTT Elita 24/01/04 au13/02/04 Sofia, Menabe, Melaky, Betsiboka,Diana, Atsinanana, Alaotra Mangoro,Boeny

169km/h

CTTI Gafilo 01/03 au18/03/04

22 régions 326km/h

2005 CTI Ernest 16/01 au25/01/05

235km/h

TTM Felapi 26/01 au03/02/05

Androy, Anosy, Atsimo Andrefana,Menabe 91km/h

2006 CT Boloetse 20/01 au06/02/06

Vatovavy Fitovinany, Anosy,Androy, Atsimo Andrefana

221km/h

Anita 26/11 au04/12/06

Bondo 15/12 au28/12/06 Boeny, Sofia, Melaky

Clovis 29/12/06 au04/01/07

Vatovavy fitovinany, Atsinanana,Atsimo Atsinanana

Dora 26/01 au13/02/07

Enok 06/02 au13/02/07

Humba 21/02 au28/02/07

Indlala 09/03 au19/03/07

Analanjirofo, Sava, Diana, Sofia,Boeny, Betsiboka, Alaotra Mangoro,Atsinanana, Vatovavy Fotivinany,

Atsimo Atsinanana

2007

Jaya 26/03 au07/04/07

Sava, Sofia, Analanjirofo

Le Cyclone Indlala a ravagé tant d’équipements, cases d’habitations, infrastructures routières, hôpitaux, écoles, bâtimentsadministratifs, décès, blessés des populations …

La répartition géographique des impacts sur l’humanité et sur l’environnement a été illustrée par les cartes ci-dessus.

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Carte 10.2. : Répartition géographique sur les impacts du cyclone Indlala

Source : BNGRC-2007 

NOMBRE DES DISPARUS : 30nombre des sinistrés ; 188 331Cases d’habitation touchées : 54

Equipements touchés : 713 Rizières détruites en ha : 54 062

nombre des sinistrés ; 188 331

Equipements touchés : 713Equipements touchés : 713

RNOMBRE DES DISPARUS : 30Cases d’habitation touchées : 54 485

Rizières détruites en ha : 54 062

Nombre des sinistrés ; 188 331 R

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 221

 Carte 10.3. : Répartition géographique sur les dégâts cycloniques saison 2006-2007 sur les réseaux

routiers, suite au passage des cyclones : Anita, Bondo, Clovis, Gamede, Indlala, Jaya.

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Tableau 10.3.: Bilan des dégâts après le passage du cyclone Jaya : (Source : BNGRC : Année 2006)

REGIONS EtDISTRICTS HUMAINS HABITATIONS INFRA . AGRICULTURE

Décèdés Disparus Blessés Sinistrés Sansabris

Casesd'habitation

Équipementstouchés

Rizièredet.(Ha) Champ

dét.(Ha

SAMBAVA 1 0 2 7 972 7 972 2 887 59ANDAPA 35 35 906 28

TOTAL : 1 0 2 8 007 8 007 3 793 87 0

ANTSOHIHY 8 8 3 7

TOTAL : 0 0 0 8 8 3 7 0 0

1 0 2 8 015 8 015 3 796  94  0

Équipements touchés : Ecoles + Hôpitaux + Marchés + Bureaux adm. + logements adm. + travaux publiques + eaux et électricitérurales

Tableau 10.4. : Bilan des dégâts suite au passage d’INDLALA (Source : BNGRC : 10 sept 07)

REGIONS Et DISTRICTS HUMAINS HABITATIONS INFRA. AGRICULTURE

Décédés Disparus Blessés Sinistrés Sansabris

Casesd'habitation

Équipementstouchés

Rizièredét.(Ha)

Champdét. (Ha

ANDILAMENA 0 0 0 0 0 0 1

AMBATONDRAZAKA 0 0 0 1 541 529 134 8 18

TOTAL : 0 0 0 1 541 529 134 9 18 0

MAROANTSETRA 5 7 98 45243 27808 38 203 229 4 000 MANANARA-AVARATRA 3 21 14 4 421 1 863 454 38 20

SOANIERANA-IVONGO 0 0 0 24 0 46VAVATENINA 0 0 0 0 0 0 2FENOARIVO-ATSINANANA 0 1 0 1 703 0 2 460

TOTAL : 8 29 112 51 391 29 671 41 117 315 4 020 0

VONDROZO 0 0 0 1 800 0 7 1 300

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FARAFANGANA 2 0 0 4 200 0 32 8 900

MIDONGY-ATSIMO 0 0 0 1 506 0 3 8 897

VANGAINDRANO 3 1 0 3 000 0 12 5 400

BEFOTAKA 0 0 0 1 794 0 2 600

TOTAL : 5 1 0 12 300 0 0 56 25 097 0

ANTANAMBAO-MANAMPOTSY 0 0 0 150 0 3

TOTAL : 0 0 0 150 0 0 3 0 0

TSARATANANA 0 0 0 0 0 0 3

TOTAL : 0 0 0 0 0 0 3 0 0

MAHAJANGA II 0 0 0 0 0 0 2 0

TOTAL : 0 0 0 0 0 0 2 0 0

AMBILOBE 0 0 0 830 0 170 6 2 000

AMBANJA 29 0 0 29 305 0 5 712 30 1 780

TOTAL : 29 0 0 30 135 0 5 882 36 3 780 0

SAMBAVA 0 0 0 0 0 0 4

ANTALAHA 2 0 14 9 697 863 1 735 34

TOTAL : 2 0 14 9 697 863 1 735 38 0 0

ANALALAVA 42 0 0 9 156 0 3

BEALANANA 13 0 0 4 285 0 1 935 120 7 976 777

ANTSOHIHY 5 0 0 28 419 0 2 323 54BEFANDRIANA-AVARATRA 1 0 0 10 547 0 2

BORIZINY (Port-Berger) 43 0 0 3 444 0 205 17 397.5 MANDRITSARA 2 0 0 4 716 322 1 154 27 9 713 6 683.5

MAMPIKONY 0 0 0 22 550 0 20 150

TOTAL : 106 0 0 83 117 322 5 617 243 18 087 7 610.5

VOHIPENO 0 0 0 0 0 0 8 3 600

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TOTAL : 0 0 0 0 0 0 8 3 600 0

150 30 126 188 331 31 385 54 485  713 54 602 7 610.5

Équipements touchés : Ecoles + Hôpitaux + Marchés + Bureaux adm. + logements adm. + travaux publiques + eaux et électricités + télécommunications + infrastructu

Les équipements touchés sont les écoles, les hôpitaux, les marchés, les bureaux administratifs, les logements administratifs, les travaux pubet les infrastructures rurales.

o  Destruction/modification de l’habitat naturel (faune et flore) ;

o  Perte de couvertures végétales terrestres et marines ;o  Ensablement et inondation des terrains de cultures ;o  Ensablement et envasement des rivières ;o  Glissement des terrains ;o  Pollution de l’eau.

 Les dégâts sur les agricultures et élevage :

-  Champs détruits : 7 610,5 ha-  Rizières détruites : 54 602 ha-  Stocks détruits : 1 507 t-  Cheptels bovins: 2 548-  Volailles : 54 675-  Porcins : 201

b. 

 Les dégâts sur les habitations et infrastructures :-  Cases d’habitation touchées : 58 281

-  Bâtiments administratifs endommagés : 155-  Ecoles endommagées : 287-  Hôpitaux endommagés : 75-  Ponts endommagés : 103-  Sinistrés :196 346

 Les dégâts humains : Décédés : 151, Disparus : 30, Blessés : 128 Sans abris Habitation touchées Ro

endom

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a. Conséquences sur l ’envi ronnement : : Régions

o  Destruction/modification de l’habitat naturel (faune et flore) ;

o  Perte de couvertures végétales terrestres et marines ;o  Ensablement et inondation des terrains de cultures ;o  Ensablement et envasement des rivières ;o  Glissement des terrains ;

o  Pollution de l’eau.

 Les dégâts sur les agricultures et élevage :

-  Champs détruits : 137 000 ha-  Riz perdus : 125 000 000t-  Stocks détruits, Cheptels bovins, Volailles , Porcins : (données disponibles Année 2006 – 2007)

 

 Les dégâts humains : 

-  Décédés : 1365 -  Disparus : 30,-  Blessés : 962 

 Les dégâts sur les habitations et infrastructures : (données 2006 – 2007)-  Cases d’habitation touchées, Bâtiments administratifs endommagés , Ecoles endommagées : ,-  Hôpitaux endommagés, Ponts endommagés : 103(années 06 et 07)-  Sinistrés : 649 091

-  Valorisation des riz perdus : 625 Milliards de $ US

-  Dommage : 1,2 Milliards de $US

Source : EM-DAT : the OFDA/CRED Internationale Disaster Database

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 226

Tableau 10.5. : Les épisodes de sécheresse ayant frappé le pays de 1968 à1999

 L’UNESCO (1979) considère le rapport (pluviométrie / évapotranspiration potentielle) pour distinguerdifférentes zones d’aridité :

Zone hyper aride, P/ETP < 0,03Zone aride 0,03 < P/ETP < 0,20Zone semi aride 0,20 < P/ETP < 0,50Zone sub humide 0,50 < P/ETP < 0,75

Source : Extrait du « Bilan et évaluation des travaux et réalisations en matière de conservation des sols à

 Madagascar, 3.1 Lutte contre l’érosion éolienne », FOFIFA / CRR, Jean Louis Rakotomananana, Mars 1997  

Tableau 10.6. : Valeurs de l’indice d’aridité de quelques localités

MOIS JANV FEV MARS AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC Moy / an

Morombe 1,30 1,01 0,03 0,82 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,00 0,00 2,40 0,47Ranohira 1,84 0,52 1,60 0,43 0,36 0,00 0,00 0,00 0,10 0,13 2,06 0,64Toliara 0,80 0,23 0,13 0,18 0,00 0,03 0,02 0,00 0,00 0,01 0,05 0,08 0,13

Sainte Marie 5,69 4,62 3,68 5,12 2,22 4,42 3,56 1,59 1,72 0,22 0,96 2,01 2,98Source : météo- végétation -feux-cartes 

Tableau 10.7. : Les inondations ayant affecté Madagascar de 1968 à 1999

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 227

 Source : madag_dis_strat 

Tableau 10.8 : Perception de la fréquence d’attaque de criquet au niveau communal entre 1999et 2001

PaysNb. de

communes nontouchées

Nb. de

communestouchéesen 1 an

Nb. de

communestouchéesen 2 ans

Nb. de

communestouchéesen 3 ans

Nb. total decommunesenquêtées

Madagascar 626 514 164 81 1385

% National 45,20 37,11 11,84 5,85 100Source : FOFIFA / INSTAT / Cornell - 2001 

Graphique 10.1. Perception de la fréquence d’attaque de criquet au niveau communal entre1999 et 2001

Communesnon tochées :

45,2%

Communestouchées en 1

an : 37,11%

Communestouchées en 2

ans : 11,8%

Communestouchées en 3

ans : 5,8%

 Carte 10.5 . Perception de la fréquence d’attaque de criquet au niveau communal entre 1999 et 2001

Entre 1999 et 2001, 37,11% des communes ont été touchées en 1 an d’attaque de criquet. Cette situationconcerne toutes les Régions de Madagascar. L’invasion en deux ou trois ans successifs touche surtout lesRégions d’ Itasy, de Vakinankaratra, de Bongolava, d’ Amoron’i Mania, de Haute Matsiatra, d’ Atsinanana d’

Ihorombe, d’ Androy, d’ Alaotra Mangoro, de Sofia, de Betsiboka, de Boeny, d’ Atsimo Andrefana, de Menabe,de Melaky, d’ Anosy, de DIANA et de SAVA.

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 229 

On ne peut pas dire qu’il y a eu une véritable approche économique de la gestion de l’environnement àMadagascar jusqu’à maintenant. De même, les décisions économiques n’ont pas toujours intégré lesconsidérations environnementales. Mais quelques mesures allant dans ce sens peuvent être énumérées :

•  Une taxe sur les hydrocarbures est entrée en vigueur depuis 2000 (1 ariary par litre). Cependant, sonobjectif environnemental n’est pas clairement identifié et l’utilisation des ressources financièresdégagées n’est pas planifiée initialement (double dividende).

•  La collecte des redevances forestières a accusé une nette amélioration en termes de recouvrement. Sonutilisation continue toutefois d’être problématique faute d’une politique claire de décentralisation desmoyens au niveau de l’administration forestière

•  Le crédit carbone est une source de financement encore mal exploitée à Madagascar, malgré qu’il soit présenté, il y a trois ans, comme une opportunité pour financer le développement durable dans la lettrede politique sur le mécanisme du développement propre (MDP) de Madagascar 1. Dans certains paysd’Amérique latine pourtant, une grande partie des fonds utilisés dans la gestion de l’environnement proviennent de cette source. Tandis qu’au niveau mondial, le marché a représenté quelques 30milliardsde US dollars en 20062, Madagascar a vendu au total 40000 unités de crédit3 ayant généré 200000$ àraison de 5$ la tonne dans le cadre d’un marché volontaire pour la mise en place de la nouvelle aire protégée Makira (suivant le concept de déforestation évitée, hors MDP). D’autres ventes sont ennégociation. Le projet de reforestation du corridor, correspondant à 3020 Ha de reboisement censérétablir la connectivité des corridors de l’Est, devrait générer autour de 1 million de $ avec un premier  paiement en 2009 ; le gouvernement de Madagascar compte également vendre 9 millions de tonnes decarbone sur 30 ans en contrepartie de la protection du Corridor Ankeniheny-Zahamena.

•  La valorisation des ressources naturelles, c.-à-d. leur exploitation de manière à générer durablement desrevenus pour les populations et l’économie nationale, a été initiée travers le développement des filières,l’écotourisme, l’exploitation des plantes médicinales ou aromatiques, autres produits forestiers ligneuxou non ligneux, le commerce régi par la CITES,… Mais comme il a été dit plus haut, ni les revenus

générés ni les emplois créés ne sont pas assez pour dissuader les pratiques hostiles à l’environnement.•  Afin de réduire les pressions sur les ressources naturelles et encourager la participation des

communautés locales dans la gestion et la conservation des ressources naturelles, près de 1 million d’hade forêts et d’autres ressources environnementales ont fait l’objet de transfert de gestion. Le transfert degestion des ressources naturelles se base essentiellement sur l’hypothèse que les communautés une foisreconnues comme gestionnaires des ressources naturelles environnantes seront motivées pour leur conservation. Il y a toutefois un problème lié à leur capacité et surtout concernant les motivationséconomiques. Les populations ne sont pas motivées pour gérer les Ressources naturelles dans un butuniquement de conservation. Ce qui est tout à fait légitime ! L’étude réalisée en 2004 sur l’évaluationdes transferts de gestion4 confirme en effet que le niveau d’engagement de la part des communautésdépend principalement de l’importance du bénéfice économique qu’elles peuvent tirer de la valorisationdes ressources dont la gestion leur est confiée.

•  L’ANGAP remet les 50% des droits d’entrée dans les Aires Protégées (50% DEAP) aux communautésriveraines pour que celles-ci réalisent des microprojets de développement en faveur des populationsriveraines des Aires Protégées.

•  Conservation et Développement Intégrés : L’approche PCDI qui consiste grosso modo à traiter dans unseul projet les actions de protection de l’environnement et les actions de développement, a étéabandonnée pour son coût jugé trop élevé. Alors qu’actuellement on a tendance à y revenir. Leshypothèses de base consiste à dire qu’il n’y a pas de conservation possible sans développement etinversement. Il est donc important d’inventer des modes d’exploitation et de protection qui tendent àdémontrer la compatibilité entre la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.

1 Ministère de l’Environnement, des eaux et forêts, juin 2005, Stratégie du mécanisme de développement propre.2

Word Watch, State of the world 20083Une unité de crédit de carbone équivaut à l'émission d'une tonne de dioxyde de carbone. Les crédits sont attribués aux Etats ou auxentreprises qui participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La mise en place des crédits de carbone devait aider les payssignataires à respecter leurs engagements vis à vis du protocole de Kyoto. Il permet à son détenteur d'émettre autant de gaz à effet de serreau-delà du taux fixé par ledit protocole.4 RESOLVE – PCP – IRD, Evaluation et perspectives des transferts de gestion des ressources naturelles dans le cadre du PE3, 2004

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•  Une tentative est entreprise par l’ONE dans la mise en œuvre d’outils incitatifs. C’est le cas de laclassification des entreprises. Il s’agit de disséminer sur l’internet la liste et les rangs des entreprisesselon la prise en compte de l’environnement dans leurs activités. C’est un outil puissant qui pourrait provoquer des comportements positifs des entreprises vis-à-vis de l’environnement mais commel’utilisation de l’internet est encore relativement restreinte à Madagascar, il ne donne pas encore lesimpacts attendus.

Les mesures prises par les différents responsables pour la lutte contre la pollution de l’air présentent deuxaspects : les aspects administratifs et les aspects techniques.

Cadre juridiqueDes textes réglementaires, (conventions internationales, Lois, Décret, Arrêtés,…) relatifs à la qualité de l’air dans les différents secteurs concernés (industries, transports,…), ont été publiés :-  Existence de critères officiels relatifs à la régulation et au suivi de la qualité de l’air ainsi que de normes

d’émissions officielles des véhicules motorisés-  Dans le but de limiter la pollution due aux fumées des véhicules automobiles, il a été promulgué l’arrêté

interministériel n° 6941/2000 du 06 Juillet 2000, fixant les émissions de fumées relatives aux gaz

d’échappement des véhicules automobiles. Cet arrêté fixe ainsi les limites d’émission admissibles.Selon le mode de carburation du moteur (diesel, essence) la mesure de l’émission est effectuée aumoyen d’un OPACIMETRE XR 743 NF ou analyse des gaz d’échappement / analyseur de gaz XR 842 

-  Arrêté 6941/2000 du 26 mars 2000 fixant les émissions de fumées relatives d’échappement desvéhicules. (Annexe 1)

-  Arrêté N° 8913/2002/MEM, du 31 Décembre 2002 fixant les caractéristiques du « supercarburant sans plomb 95 ». 

-  Arrêté n° 155 /2006/MEM, du 31 janvier 2006 fixant les spécifications de « l’essence sans plomb 91 ». -  Arrêté N° 24.539/2004/MEM, du 21 Décembre 2004 : spécifications techniques pour le gasoil (diesel).-  Existence d’un plan d’action national et de priorités en matière d’amélioration de la qualité de l’air en

milieu urbain : en cours d’élaboration suite à l’atelier en 2005.Source : « Etat des lieux et réglementation du contrôle de la pollution de l’air en milieu urbain a Madagascar », MEEF, 2006 

La gestion de la pollution de l’air ne repose pas seulement sur l’existence de textes réglementaires mais surtoutsur la disponibilité des infrastructures adéquates et des ressources humaines pluridisciplinaires qualifiées en lamatière. Ainsi, la mise en place des structures et des infrastructures cohérentes est un moyen efficace et efficient pour le suivi et le contrôle de la pollution de l’air dans le temps et dans l’espace d’une part, et de faire uneévaluation d’impact de la pollution de l’air tant sur la santé humaine que l’environnement d’autre part.Parmi ces aspects techniques et scientifiques :

-  Dotations en équipements de contrôle d’émission de gaz d’échappement au centre vérificateur àAntananarivo réalisées :

Tableau 11.1. Résultats des contrôles systématiques de fumées émises par des véhicules automobiles au centresise à Nanisana – Antananarivo Mars 2008 :

 Nombre Nombre d’Inaptes Pourcentage d’inaptes (%)Moins de 3,5t Plus de 3,5t Moins de 3,5t Plus de 3,5t Moins de 3,5t Plus de 3,5t251 149 39 23 15,48 15,44

-  Production des statistiques sur l’aptitude des véhicules par type (DGSR)-  Mesures de la qualité de l’air effectuées à quelques endroits de la ville d’Antananarivo (capitale de

Madagascar) par l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN),-  Modélisation de la qualité de l’air à partir des résultats de ces mesures et de volumes de trafics

automobiles.-  Renforcement des compétences nationales en matière de pollution de l’air, exemple : l’insertion du

module relatif à la pollution de l’air pendant la formation des étudiants en 3ème cycle option Physique Nucléaire, Physique Théorique et Physique Appliquée au Département de Physique à la Faculté desSciences de l’Université d’Antananarivo

-  Plans Directeurs d’Urbanisme de quelques villes de Madagascar élaborés en 2005.Les mesures prises pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air peuvent être groupées entrois aspects: les aspects administratifs, les aspects relatifs à l’adaptation et les aspects techniques.

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La gestion changement climatique et de la pollution de l’air ne repose pas seulement sur l’existence de textesréglementaires et des mesures d’adaptation mais aussi sur la disponibilité des infrastructures adéquates et desressources humaines pluridisciplinaires qualifiées. Ainsi, la mise en place des structures et des infrastructurescohérentes est un moyen efficace et efficient pour le suivi du climat, du changement climatique et le contrôle dela pollution de l’air dans le temps et dans l’espace.

Parmi ces aspects techniques et scientifiques:

-  Observation systématique du climat par la Direction Générale de la météorologie. La dégradation du

réseau d’observation météorologique risque d’handicaper le suivi de l’évolution du climat.-  Publication des résultats de recherche sur le changement climatique par la Direction Générale de laMétéorologie

-  Dotations en équipements de contrôle d’émission de gaz d’échappement au centre vérificateur àAntananarivo réalisées

-  Production des statistiques sur l’aptitude des véhicules par type (DGSR)-  Mesures de la qualité de l’air effectuées à quelques endroits de la ville d’Antananarivo (capitale de

Madagascar) par l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN),-  Modélisation de la qualité de l’air à partir des résultats de ces mesures et de volumes de trafics

automobiles.-  Renforcement des compétences nationales en matière de recherche sur le changement climatique et de

 pollution de l’air : l’insertion du module relatif au climat, l’océanographie physique et à la pollution del’air au Département de Physique à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo

-  Plans Directeurs d’Urbanisme de quelques villes de Madagascar élaborés en 2005.

Des projets sur la lutte et l’adaptation au changement climatique sont actuellement en cours dans le cadre duMécanisme de Développement Propre (MDP) du protocole de Kyoto. L’intégration du changement climatiqueet de l’adaptation dans les différents projets ou activités est en phase de devenir une priorité.

Concernant la qualité de l’air, des recommandations de l’atelier sur la qualité de l’air en 2005 proposent :  une étude économique de la qualité de l’air dans les grandes villes (coût/bénéfices)  la mise en place d’un Observatoire de la qualité de l’air à Antananarivo  l’évaluation des impacts de la pollution de l’air sur la santé publique  l’amélioration des transports urbains (fluidité des circulations – parcs automobiles – cahiers des

charges des transports urbains)

  la révision des législations nationales  le renforcement de l’IEC et formations des conducteurs d’autobus et des camionneurs

Source : atelier sur la qualité de l’air (spécifications techniques des carburants – autres mesures à prendre)

réalisé en 2005 avec la Banque Mondiale à Antananarivo.

La stratégie nationale en matière énergétique, s'articule comme suit :-  à court terme sur un développement rapide de microcentrales hydroélectriques à travers le pays,

accompagné par diverses sources alternatives;-  à long terme sur la mise en place progressive d'un réseau électrique national. Ce réseau sera

approvisionné par des installations hydroélectriques de moyenne et grande puissances, mises en placeen fonction de la dynamique de développement propre à chaque région.

Energies Nouvelles et RenouvelablesL’exploitation des énergies nouvelles et renouvelables est une des réponses aux pollutions atmosphériques.

•  Survol de la situation

Madagascar présente les caractéristiques communes aux pays en développement. Le bilan énergétique estnettement dominé par les énergies traditionnelles : les produits pétroliers représentent une part non négligeablede la consommation énergétique, entièrement importés ils pèsent lourds dans la balance des paiements; les autresformes d’énergie, dont les énergies renouvelables, occupent une position marginale. Les potentiels en énergiesrenouvelables sont pourtant réels.On peut citer :

  le potentiel hydraulique, existant presque partout à Madagascar   le gisement éolien, exploitable sur une période assez importante de l’année, surtout dans le nord et dans

le sud  le gisement solaire, globalement élevé pour l’ensemble de l’île  les déchets de l’agriculture

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  le potentiel géothermique / Il est aussi question d'énergie géothermique, au moins dans les provinces deToamasina, Fianarantsoa, et Antananarivo. Toutefois aucune étude (ni projet) ne semble très avancéeaujourd'hui dans ce sous-secteur.

  Le charbon de la Sakoa

Au titre de la Recherche Appliquée, on peut citer :

  des séchoirs solaires polyvalents : modulaires, semi-industriels  des chauffe-eau solaires : type individuel, type collectifs;  des distillateurs solaires;  des réfrigérateurs solaires;

  des installations photovoltaïques de pompage exhaure, d'électricité rurale, de réfrigération;  des biodigesteurs. La production de biogaz à partir de déchets animaux et végétaux est une technologie

facile à mettre en œuvre en zone rurale,  Le biocarburant fait l'objet d'un début de développement dans plusieurs régions. Il est envisagé une

 production sur la base des plantations de canne à sucre (éthanol), ainsi que sur les Jatropha, arbustesendémiques malgaches réputés utilisables dans cette filière. On peut rappeler ici que les usines de sucre peuvent également fournir de l'énergie électrique commercialisable grâce à la combustion de la bagasse(chaudières + turbines + générateur).

Les plus importantes de ces réalisations sont :

  le chauffe-eau solaire collectif (9.000 litres) du Centre de Rééducation Motrice de Madagascar àAntsirabe;

  le séchoir solaire pour plantes médicinales au Centre National de Recherche Appliquée Pharmaceutiqueà Ivandry;

  le réfrigérateur solaire de la FOFIFA à Kianjasoa.Source : IME 

Pour l'I.M.E, la valorisation des différentes filières des Energies Nouvelles et Renouvelables ne peut plus êtreséparée de la notion plus opérationnelle d'économie d’énergie. Il s'oriente donc désormais vers la Maîtrise del'Energie en insistant sur son rapport avec l'Environnement dans le cadre d'un "développement durable".Source : IME / Université Antananarivo

Les potentialités de l'énergie solaire sont élevées (en moyenne 2000 kWh/m2/an sur le territoire) et, même si lesusages actuels restent limités, le solaire progresse. Les principales application de l’énergie solaire sont :

-  les panneaux photo-voltaïques dans les établissements publics en milieu rural (écoles, hôpitaux);-  le pompage de l'eau,;-  le séchage de produits agricoles;-  des équipements autonomes pour opérateurs privés ou publics en milieu urbain ou sub-urbain

(télécommunication);-  diverses utilisations privées individuelles.-  L'énergie passive est utilisée pour le chauffage de l'eau dans le secteur privé et l'hôtellerie en milieu

rural et urbain.

Photo : Illustrations de quelques applications de l’énergie solaire

 Electrification à partir de l’énergie solaire à

 Ihorombe

Séchoir solaire, ADES, Toliara : Source : ONE 

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Le potentiel de l'énergie éolienne est considérable, bien que la situation ne soit pas partout aussi favorable. Lesmeilleurs gisements éoliens se trouvent principalement dans le Nord et l’Est de la Grande Ile, avec desconditions de vent moyennes comprises entre 6m et 6,5m/s à 50m de hauteur et des vents maxi de 8 à 9m/s.

Bien que la dimension environnementale ait été prise en considération dans les politiques sectorielles et lesactivités de projet, on constate que les objectifs ne sont pas atteints. Il est donc nécessaire d’intégrer d’autres paramètres dont l’adaptation au changement climatique dans les activités préconisées dans les orientationsstratégiques des politiques sectorielles, ainsi que dans celles de projet de développement déjà mises en œuvre

dans le pays.La répartition spatiale des projets et les activités y afférentes est déterminée suivant les besoins spécifiques des12 régions concernées.

Liste des Outils Juridiques :

  Ordonnance N° 60.099 du 21 Septembre 1960 réglementant le domaine public, modifié par l’ordonnance N° 62.035 du 19 Septembre 1962, notamment en ses articles 4 a), 4 b), 4 c) et 5.

  Loi N° 90.033 du 21 décembre 1990 portant charte de l’environnement notamment en ce qui concernel’ obligation d’ organiser la surveillance sur l’ activité des établissements qui peuvent amener 

nuisances ou des risques, provenant des déchets produit ou traités.  Loi N° 97.017 du 16 Juillet 1997 portant révision de la législation forestière, notamment en son titre II.  Loi N° 98.029 du 20 Janvier 1999 portant code de l’eau ;  Loi N° 90.016 du 20 Juillet 1990 relative à la gestion, à l’entretien et à la police des réseaux

hydroagricoles.  Loi N° 95.035du 3 Octobre 1995 autorisant la création des organismes chargés de l’assainissement

urbain et fixant les redevances pour l’assainissement urbain, en ses dispositions non contraires au codede l’eau.

  Décret N° 2003/191portant création des agences de bassin et fixant leur organisation attributions etfonctionnement

  Décret n°2003/192 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement  de l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA)  Décret n°2003/193 portant fonctionnement et organisation du service public de l’eau potable et de

l’assainissement des eaux usées domestiques.  Décret n°2003/791 portant réglementation tarifaire du service public de l’eau et de l’assainissement.  Décret n°2003/792 relatif aux redevances de prélèvements et de déversements  Décret n°2003/794 fixant la procédure d’octroi des autorisations de prélèvement d’eau  Décret n°2003/939 portant organisation, attribution, fonctionnement et financement de l’Organisation

Régulateur du Service Public de l’Eau et de l’Assainissement (SOREA)  Décret n°2003/940 : relatif aux périmètres de protection  Décret n°2003/941 relatif à la surveillance de l’eau, au contrôle des eaux destinées à la consommation

humaine et aux priorités d’accès à la ressource en eau  Décret n°2003/942 relatif à l’utilisation hydroélectrique de l’eau  Décret n°2003/943 relatif aux déversements, écoulements, rejets,dépôts directs ou indirects dans les

eaux superficielles ou souterraines  Décret n°2003/945 relatif à l’organisation administrative de l’eau et au transfert de compétences entre

les différentes collectivités décentralisées  Décret n° 2003/464 du 15/04/03 portant classification des eaux de surface et réglementation des rejets

d’effluents liquides  Décret n° 2003/941 relatif à la surveillance de l'eau, au contrôle des eaux destinées à la consommation

humaine et aux priorités d'accès à la ressource.  Décret n°2003/791 portant réglementation tarifaire du service public de l’eau et de l’assainissement.  Décret n°2003/792 relatif aux redevances de prélèvements et de déversements  Ordonnance n° 75-024 du 17/10/75 portant création de la JIRAMA  Circulaire interministérielle N°1 MBDPA-MEM/ DG déc. / SG du 20 Août 1998 du Ministère de

Budget et du Développement des provinces autonomes et du ministère de l’Energie et Minesréglementant les modalités de fixation et de gestion des taxes communales et surtaxes sur l’eau etl’électricité.

  Circulaire interministérielle N° 2 MBDPA-MEM Min. ATV/ SG / DG- Déc. du 25 septembre 1998 duministère du Budget et du développement des provinces autonomes, du ministère de l’Energie et desMines et du Ministère de l’aménagement du territoire et de la ville fixant le modèle de convention à passer entre la commune et l’organisme en charge de la distribution de l’eau prévue à l’article 9 de laloi N°95.035 fixant les redevances pou l’assainissement urbain.

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  Délibération N° 22/03 du 20 Octobre 2003 portant application du code l’eau.  Décret N°2004-635 du 15.06.04 modifiant le décret N°2003-941 relatif à la surveillance de l'eau, au

contrôle des eaux destinées à la consommation humaine et aux priorités d'accès à la ressource en eau pour les normes de potabilité de la République de Madagascar.

  Décret N°89-3 du 3 Janvier 1989 relatif aux destinées à la consommation humaine de la RépubliqueFrançaise concernant les fréquences d'échantillonnage.

La principale est la création de l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA) dont les missionssont :

•  d’assurer la bonne gouvernance de l’eau selon le processus de la Gestion Intégrée,indépendante (non liée aux utilisateurs) et participative des Ressources en Eau GIRE•  développer un système intégré d’informations•  gérer le Fonds National des Ressources en Eaux (FNRE)•  Suivre l’élaboration des Schémas Directeurs préparés par les Agences et Comités de Bassins•  Suivre les normes de potabilité selon le décret n°2004-635 du 15/06/04

Tableau n°11.2. : Norme de potabilite malagasy (Décret 2004-635 du 15/06/04) PARAMETRES ORGANOLEPTIQUES NORME

Odeur Absence

Couleur Incolore

Saveur désagréable Absence

PARAMETRES PHYSIQUES UNITE NORME

Température °C <25Turbidité NTU <5

Conductivité µS/cm <3000

pH 6,5 - 9,0

PARAMETRES CHIMIQUES UNITE MINIMA MAXIMA

Admissible Admissible

ELEMENTS NORMAUX 

Calcium Mg/l 200

Magnesium Mg/l 50

Chlorure Mg/l 250

Sulfate Mg/l 250

Oxygène dissous % de saturation % 75

Durete TH Mg/l en caco3 500

ELEMENTS INDESIRABLES 

Matieres organiques Mg/l 2 (milieu Alcalin)

5 (milieu Acide)

Ammonium Mg/l 0,5

Nitrite Mg/l 0,1

Azote total Mg/l 2

Manganese Mg/l 0,05

Fer total Mg/l 0,5

Phosphore Mg/l 5

Zinc Mg/l 5

Argent Mg/l 0,01Cuivre Mg/l 1

Aluminium Mg/l 0,2

Nitrate Mg/l 50

Fluore Mg/l 1,5

Baryum Mg/l 1

ELEMENTS TOXIQUES 

Arsenic Mg/l 0,05

Chrome total Mg/l 0,05

Cyanure Mg/l 0,05

Plomb Mg/l 0,05

Nickel Mg/l 0,05

Polychloro-biphenyl PCB Mg/l 0

Cadmium Mg/l 0,005

Mercure Mg/l 0,001

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Carte 11.1. :. Les sites potentiels hydroélectriques 

Un plan d’occupation de sol a été sorti par le gouvernement :

-  Occupation Locale foncière-  Gestion foncière décentralisée-  Réserves Foncières Touristiques-  Réserves Foncières pour le Reboisement

Tableau 11.3. : Situation du Plan d’Occupation Locale Foncière en 2006

Communes *Couverture

Miadanandriana 85%Ankilizato 2%Faratsiho 31,76%Amparafaravola 100%Ambatondrazaka 100%Ampasina - Maningory 6,31%Mahabo 100%Itremo 100%

Fenoarivo Atsinanana 100%Ambondromisotra 100%Soavina 100%Ambatomifanongoa 100%

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Ambatofinandrahana 100%Soavinandriana 31%

Source : PNF 2007* Couverture par rapport à l’occupation pour l’agriculture

Carte 11.2. : Gestion Foncière décentralisée. Situation fin décembre 2006.

Carte 11.3. :Répartition du RFT

La loi n°95-017 du 25 août 1995 portant code du tourisme définit les zones d’intérêt touristique comme desétendues de terrains délimitées destinées à l’implantation des entreprises touristiques. Les RFT constituent ainsi

les zones d’intérêts touristiques importantsLes RFT sont créées afin de faciliter et d’accélérer l’accès des investisseurs à des biens fonciers sur lesquelsleurs droits sont garantis par l’EtatLes RFT sont généralement constituées sur les biens immobiliers du domaine privé national, du domaine publicou de terrains cédés par l’Etat ou par les collectivités décentralisées.Jusqu’à présent les RFT sont créées par arrêté du Ministère chargé des Domaines et font l’objet de pland’aménagement approuvé par décret interministériel du Ministère chargé du Tourisme et du Ministère chargé desDomaines. Les lots formés à l’intérieur des RFT feront l’objet d’appels d’offres ou de cession à l’amiable le caséchéant. La décision d’attribution des lots est soit par location, bail emphytéotique ou autorisation d’occuper selon le cas, soit par vente.Un plan d’aménagement doit accompagner les documents d’appel d’offres. En effet, le plan d’aménagementcomprend l’aménagement physique, le lotissement, l’infrastructure et le cahier des charges.Le plan d’aménagement mentionne les règles d’occupation du sol, la présentation de l’ensemble des parcelles ou

lots et l’indication des infrastructures.Le cahier des charges comporte les prescriptions architecturales, les prescriptions environnementales et le projetde contrat.

Tableau 11.4 : Liste des réserves foncières de reboisement (RFR) en coursd’identification sur 90 communes

Région Districts  Communes 

Vakinankaratra  Faratsiho Vinaninony Nord

Ambatolampy Ambatondrakalavao

Itasy  Arivonimamo Miantsoarivo

Miarinarivo Sarobaratra Ifanja

Analamanga Manjakandriana AlarobiaAntananarivo Atsimondrano Ambalavao

Anjozorobe Alakamisy

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Région Districts  Communes 

Ankazobe Antotohazo, Talata/Angavo, Kiangara

Sava  Antalaha Ampahana Ampohibe

Vohémar Tsarabaria

Andapa Ambodiangezoka

Sambava Andratamarina

Vatovavy Fitovinany  Ikongo Ifanirea, Ankarimbelo

Vohipeno Ankarimbary

Ifanadiana FasintsaraManakara Sud Mitanty, Vohimasina sud, Sakoana, Mizilo Gara

Mananjary Namorona, Marokarima, Ankatafana

Haute Matsiatra  Ambohimahasoa Morafeno

Fianarantsoa II Alakamisy Itenona, Vohitrafeno

Amoron’i Mania Ambositra Fahizay, Imerin' Imady

Fandriana Milamaina

Atsimo Atsinanana FarafanganaMahabo manarivo, Vohimasy, Anosy Tsararafa,Vohitromby, Anosivelo

Vondrozo Mahavelo, Mahatsinjo, Karianga

Ihorombe  Ihosy Ambia, Zazafotsy, AndiolavaMenabe  Belo-Tsiribihina Ankolalabe, Tsimafana, Antsoha

Miandrivazo Ambatolahy

Morondava Bemanonga, Belo sur Mer 

Mahabo Ankilizato

Androy  Tsihombe Marovato, Antaritarika

Ambovombe Erada, Jafara

Bekily Belindo, Beraketa

Beloha Tranovaho, Marolinta

Atsimo Andrefana  Toliara II Tsianisiha

Morombe AntanimievaSakaraha Andamasiny/Vineta

Anosy  Betroka Isoanala

Amboasary Sud Behara, Sampona

TolagnaroMandromodromotra, Manantenina, Manambaro,Ranopiso

Sofia  Befandriana Nord Antsakabary

Bealanana Ambalaromba, Marotolana

Boeny  Mahajanga II Mahajamba Usine, Andranoboka

Mitsinjo Ambarimaninga

Ambato Boeni AndranofasikaBetsiboka  Maevatanàna Mahatsinjo

Tsaratanàna Keliloha

Marovoay Marosakoa, Marovoay Banlieu

Alaotra Mangoro  Anosibe An’Ala Marosangy

Amparafaravola Antanambe, Ranomainty, Ambohimandroso

Analanjirofo  Mananara Nord Ambatoharanana

Soanierana Ivongo Manompana

Atsinanana  Vatomandry Amboditavolo

BrickavilleAmbalarondra, Ranomafana Est, Mahatsara,Ampasimbe

Vavatenina Maromitety

Source : siteweb du Ministère chargé de l’Environnement, des Eaux et Forêts – 2007 

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3,20% 3,50%

6,93%

8,28%

78,09%

Fermage Métayage

Occupation gratuite Propriétaire avec titre

Propriétaire sans t itre

Les techniques d’aménagement des parcelles peuvent être artificielles ou biologiques. Pour la premièrecatégorie, il s’agit des systèmes d’ouvrages tels que les digues, les banquettes, les murs de rétention, etc... Ilssont installés en amont des périmètres pour stopper le ruissellement. Ces techniques sont coûteuses et ne permettent de réduire que moyennement les sédiments en aval. Les aménagements physiques comme lesterrassements, les cultures suivant les courbes de niveau, etc… sont plus efficaces et notamment lorsqu’ils sontcomplétés par des reboisements et des plantations des espèces herbacées.L’ANAE a pour rôle de vulgariser ces techniques de conservation des sols à Madagascar ; elle a mené desexpériences dans le site d’Ambatomanga dans la province d’Antananarivo en faisant varier les traitements d’une parcelle expérimentale.- année 1 : exploitation des parcelles sans aucun dispositif de lutte anti-érosive,- année 2 : aménagement physique avec des canaux de protection,- année 3 : aménagement biologique, renforcement des canaux et culture de haies vives,- année 4: renforcement des haies vives avec des graminées à enracinement profond : vétiver, bracharia,- année 5 : mise en valeur par la technique du semi-direct.Les pertes en terre ont nettement diminué de 8t/ha au départ à 1,6 t après 5 ans mais cette diminution a été progressive.Superficie Physique des exploitations agricoles selon le mode de faire valoir durant la campagne 2004-2005 (ha)au niveau national :

•  Fermage : 3,20%•  Métayage : 3,50%•  Occupation gratuite : 6,93%•  Propriétaire avec titre : 78,09%

Tableau 11.5. : Superficie physique des exploitations agricoles selon le mode defaire-valoir durant la campagne 2005-2006 par Région

Région Fermage Métayage Occupationgratuite

Propriétaire avectitre

Propriétaire sanstitre

Total

Analamanga 3 861 9 731 9 659 11 873  61 475 96 599Vakinankaratra 1 854 1 340 9 929 16 336 95 823 125 282Itasy 6 327 1 641 6 891 8 609 62 776 86 244Bongolava 3 019 2 245 6 753 2 811 78 585 93 413Haute-Matsiatra 909 317 2 896 14 323 70 995 89 440Amoron'l Mania 1 703 299 1 827 21 909 50 260 75 998Vatovavy-Fitovinany 2 177 540 5 821 8 686 167 117 184 341Ihorombe 119 195 1 018 825 23 979 26 136Atsimo-Atsinanana 166 59 5 022 2 242 81 353 88 842

Atsinanana 1 249 241 4 242 7 340 115 775 128 847Analanjirofo 5 173 1 732 13 100 6 428 88 647 115 080Alaotra-Mangoro 11 613 13 550 9 680 12 930 59 361 107 134Boeny 5 313 9 382 5 116 7 461 60 665 87 937Sofia 7 969 2 364 13 374 3 545 122 230 149 482Betsiboka 2 765 2 196 3 487 1 559 35 174 45 181Melaky 700 952 707 1 478 36 997 40 834Atsimo-Andrefana 3 301 9 122 3 594 12 963 117 244 146 224Androy 282 45 1 544 1 243 58 280 61 394Anosy 273 137 3 015 2 223 51 704 57 352Menabe 2 277 2 931 2 390 3 639 76 736 87 973Diana 2 589 8 694 12 249 18 913 30 891 73 336Sava 3 104 5 186 22 056 5 098 81 060 116 504

Madagascar 66 743 72 899 144 370 172 434 1 627 127 2 083 573% Madagascar 3,20% 3,50% 6,93% 8,28% 78,09%

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006 

Graphique 11.1. . : % Superficie physique des exploitations agricoles selon le mode de faire-valoir durant la campagne 2004-2005 (ha). Source : Direction des Systèmes

d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP - 2006

-  Approche du Plan de Lutte Anti Erosive à Marovoay Cadre logique d'intervention du PLAEProtection des bassins versants de la plaine rizicole de Marovoay. Mise en place de systèmes argo-sylvo-pastoraux durables avec la participation de la population 

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Objectifs Global du PLAE : La pérennité des Sous Bassins Versant (SBV), des rizières et des réseauxhydrauliques périphériques est assurée. C’est un Projet de 6 ans: Du fait de la réduction de l'érosion desSBV sélectionnés, l'ensablement des rizières et des canaux est réduit. Résultats :

-  Organisation paysanne-  Application des mesures anti-érosives-  Gestion et amélioration du pâturage-  Appui à la sécurisation foncière

 Zone d'intervention : 15.000 haPlus de 10.000 familles d'exploitants où l'érosion a des répercussions directes sur les rizièresPlus de 60.000 ha de SBVGroupes cibles :Les utilisateurs des Sous bassins versants :- les bénéficiaires directs : riziculteurs intéressés, agriculteurs des tanety, les éleveurs (pasteurs),- les bénéficiaires indirects : occupants non agriculteurs, les écoles, la population urbaine (quartiersensablés).Cadre institutionnel 

Le maître d'œuvre : DIRDR MahajangaLes partenaires institutionnels, dans la protection des bassins versants : ANGAP, Projet BasseBetsiboka, … Approche :

Décentralisation de la responsabilisation jusqu'au niveau de la populationPromotion de la structuration socialeDéfinition du sous bassins versant comme unité de travailReproductibilité des mesures du programmeTechniques adaptées, reproductibles et efficientesDispositif mécanique : Fascines simples ou doubles, et cordons de paille ou de pierresDispositif biologique : Plantation de haies vives, cultures liées à la Lutte anti-érosive. Expériences Extension de la zone d'intervention, Promotion de l'organisation sociale, Développement de la participation et Développement des mesures anti-érosives: fascines, cordons et plantations.

Chaque année, l'eau du fleuve Betsiboka déborde de son lit principal et inonde toute la plaine rizicole dela zone de Madirovalo dans la région de Mahajanga. Cette inondation serait bénéfique aux sols car elleapporte des alluvions relativement fertiles. Cependant, des dunes se déplacent de plus en plus de la rivedu fleuve vers les rizières et entraînent la perte progressive de superficies cultivables. Ce phénomène estdû à la dégradation de la couverture végétale du milieu. Face à ce problème, les objectifs des paysansriziculteurs consistent à rechercher des solutions permettant à la fois de stabiliser les dunes et de laisser les alluvions se déposer dans les rizières. Le phragmite (Phragmites communis) et le vétiver (Vetiveriazizanioides) ont été plantés en bandes alternées de 20 m de large sur la berge. La structure biologiqueest disposée parallèlement à la rive du cours d'eau pour que celle-ci soit efficace contre le déplacementdes dunes. Cette technique a permis de stopper l'érosion de 1,25 ha de berge et de sauvegarder 350 ha

de rizières menacées par l'ensablement. Actuellement, la pratique est dupliquée dans d'autres zones

 pour protéger des plaines de 400 ha.

Le vétiver ou « Vetiveria zizanoides » est une plante herbacée vivace à vocation fixatrice etamélioratrice de sols pour contribuer à la lutte anti-érosive et à la production agricole.  Impacts Changements du comportement de la population vis-à vis des Bassins versantsAppropriation de l'approcheExtension progressive des zones d'intervention.

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Lors du congrès Mondial sur les Parcs Nationaux à Durban, en septembre 2003, le Son Excellence Mr LePrésident de la République de Madagascar a prit l’engagement de tripler la superficie des Aires protégées àMadagascar, en portant cette superficie de 1,7 millions d’hectares en 2003 à 6 millions d’hectares en 2012, enréférence aux catégories des aires protégées de l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN).Pour ce faire le Groupe Vision Durban s’est formé et s’est attelé pour la création de nouvelles aires protégées

avec le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme et le Ministère de l’Agriculture, del’Elevage et de la Pêche. C’est ainsi qu’après des travaux de réflexions au niveau de ce groupe et à la suite de lavisite des experts de l’UICN en mars 2005 à Madagascar, le Groupe Vision Durban a décidé de mettre en place àMadagascar un « Système d’Aires Protégées (SAP)» constitué d’un éventail complet de catégories et de typesde gouvernances, ainsi que le cadre juridique correspondant.Un Système d’aires protégées est un ensemble représentatif d’aires protégées qui comprend :

-  Tous les habitats majeurs (par exemple d’un pays ou d’une région) ;

-  Des habitats assez larges, capables de soutenir des populations viables de flore et de faune

-  Des habitats bien connectés, pour permettre les échanges génétiques nécessaires à la stabilité desespèces.

Dans cette optique, toutes les aires protégées anciennes ou à créer font maintenant partie de ce qui est appelé le

Système des Aires Protégées Malgaches (SAPM). Dans ce SAPM, se distinguent deux catégories :-  Les Aires Protégées (AP) qui font partie du Réseau National des AP et sont gérées par l’Association National pour la Gestion des Aires Protégées (ANGAP) :

o  RNI ou Réserves Naturelles Intégrales,o  PN ou Parcs Nationauxo  RS ou Réserves Spéciaux

Ce réseau contient les catégories I, II et IV de l’UICN.-  Les Nouvelles Aires Protégées ou NAP, qui seront amenées à faire partie des 4millions d’ha d’ici 2010

ou NAP, sont gérées par des structures autres que celle de l’ANGAP selon différentes formes degouvernance. Les NAP appartiennent aux catégories III, V et VI de l’IUCN,

Il existe actuellement 47 AP dans le réseau de l’ANGAP dont la répartition par province et par catégorie estdonnée dans le tableau suivant :Tableau n° 11.6 : Répartition des AP par Faritany et par catégorieProvinces Parcs Nationaux Réserves Spéciales Réserves Naturelles Total

Antananarivo 0 1 0 1Fianarantsoa 4 3 1 8Toamasina 4 4 2 10Toliary 4 3 0 7Mahajanga 4 7 1 12Antsiranana 2 5 2 9Total 18 23 6 47

Source : DSAP-DGEEF 

Les catégories d’écosystèmes qui sont couvertes par le réseau de l’ANGAP sont : la forêt dense humide de bassealtitude, la forêt dense humide de moyenne altitude, la forêt dense humide de montagne, les forêts sèches sur sables ou sur relief karstique, les fourrés xérophiles.

Surface totale : 4 119 514 Ha, dont 47 AP gérées par Angap et 24 Nouvelles Aires Protégées (NAP)Evolution :Par rapport aux 6 millions d’ha prevus pour 2012 : 4 119 514 ha crées en 2007 soit 66%Habitats représentés parmi les 4 119 514 ha

•  Biômes représentés :•  Forêts : bien représentées•  Zones Humides : peu représentées•  Zones marines et côtières : faiblement représentées

La mise en place du SAPM permettra d’offrir plusieurs opportunités :-  d’étendre la couverture totale des AP dans le pays

-  d’améliorer la représentativité des écosystèmes protégés

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-  d’améliorer la connectivité biologique au niveau de paysage terrestre et marin

-  de renforcer les liens positifs entre conservation terrestre et marine

-  d’impliquer et d’obtenir l’appui de la société entière de conservation

-  d’accroître la flexibilité des modes de gestion

-  d’instaurer de façon durable la notion de conservation dans le pays

-  d’augmenter la capacité des écosystèmes à répondre aux perturbations à grande échelle (telles que lechangement climatique)

-  d’offrir des opportunités économiques pérennes pour le développement national et régional

Ces différents opportunités relatives au SAPM sont favorables pour le développement des objectifs 2 et 5 de lastratégie Globales pour la Conservation des Plantes. 

-  Les AP et PCDI –Projet de Conservation et de Développement Intégrés (1990 – 1995) :Le principalLe principal instrument de gestion des AP étaient le PCDI. En plus de la délimitation d’une zone etd’en interdire l’exploitation, tels les parcs crées sous la colonie, ce concept ajoute l’AP une zonetampon, exploitée sou contrôle du ministère, chargé des Eaux et Forêts avec la participation des populations limitrophes.

-  Les modèles de conservation de la biodiversité dans les politiques malgaches entre 1990 et 2006L’émergence d’un réseau de politique environnementale à Madagascar remonte à la fin des années1980. Le Gouvernement se voit octroyer des financements extérieurs importants pour investir, selon laformule Banque Mondiale des Plans d’Actions Environnementaux qui a ensuite été étendue à d’autres pays africains, dans un « secteur environnemental » alors inexistant (Falloux et Talbot, 1992).

-  Corridors biologiques et transfert de gestion (1996 – 2002)La conservation « intégré » se distingue de la « conservation » par deux considérations supplémentaires.

La première est le constat des généticiens et écologistes que le cantonnement de la biodiversitédans les AP pouvait avoir des effets indésirables pour la conservation, puisqu’il empêchait la migrationdes espèces menacées et le maintien de paysages diversifiés par lesquels elles pouvaient transiter pour  passer d’une aire à une autre. C’est ainsi qu’est née la notion de corridor de la biodiversité.

La deuxième est liée à la réduction pauvreté. Etant donné que l’environnement représente une

valeur pour les populations locales, la conservation ne devait plus se concevoir hors des espaceshumanisés, mais au sein même de ces espaces. Mise au point au début des années 1990 dans le cadrerestreint des PCDI, mais reprise à une échelle plus large par la politique de « transfert de gestion »,l’approche intégrée étend la protection de la nature aux terres forestières jusqu’ici susceptiblesd’appropriation coutumière

-  Stratégie de mise en œuvre de la Gestion des Aires protégéesDepuis la mise en œuvre du PNAE, la politique de conservation sur les AP étaient centrées sur unensemble de stratégie dont :

o  Le transfert de mandat de gestion de certains domaines privés de l’Etat (RN, RS et PN) de laDirection des Eaux et Forêts à l’ANGAP

o  Le développement de l’approche PCDI de certains domaines privés de l’Etato  La motivation économique pour la conservation des APo  La sécurisation foncière autour des APo  Le transfert de droit aux communautés

-  Procédure de la création des AP à MadagascarLa procédure de la création des AP à Madagascar est développée d’une part dans les articles 6 etsuivants du décret n°2005/013 du 11 février et dans les articles 11 à 22 du décret n°2005-848 du 13décembre 2005 d’autre part. Ce processus de création comprend également le respect des prescriptionsdu décret modifié n° 99-954 du 15 décembre 1999 relatif à la mise en compatibilité desinvestissements avec l’Environnement (décret MECIE)

Le Plan formule des propositions pour optimiser la représentation de la biodiversité par le Réseau et définit desstratégies de gestion pour la période 2001 - 2006, en vue de la pérennisation

Le Code des Aires Protégées (COAP) offre un cadre juridique cohérent et pratique assurant une gestion efficacedes parcs et réserves de Madagascar.

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Le COAP définit une AP comme « un territoire délimité, terrestre, côtier ou marin, eaux larges saumâtre etcontinentales, aquatique, dont les composantes présentent une valeur particulière et notamment biologique,naturelle, esthétique, morphologique, historique, archéologique, cultuelle ou culturelle et qui de ce fait, dansl’intérêt général, nécessite une préservation contre tout effet de dégradation naturelle et contre toute interventionartificielle susceptible d’en altérer l’aspect, la composition et l’évolution ». Les AP offrent ainsi de nombreuxavantages environnementaux, économiques et sociaux. Toutefois, il faut tenir compte du fait que d’une manièregénérale, les principales menaces à la conservation se trouvent à l’extérieur des AP, le défi consiste alors nonseulement à la conservation de ces dernières, mais plutôt de tenir compte des questions dans leur ensemble.

Les principes stratégiques de gestion définis dans le COAP : ils constituent les objectifs des AP et sont définis demanière très large. Ils comprennent :

  La conservation, la recherche et la valorisation du patrimoine naturel et culturel, basées sur lesmeilleures connaissances disponibles et sur un large éventail de recherches dont les conditionsd’utilisation et les bénéfices sont définies avec soin,

  L’éducation, pour que le public apprécie davantage la richesse du patrimoine naturel malgache etadopte des pratiques respectueuses,

  La contribution au développement économique et social durable, en particulier à travers la promotion del’écotourisme sans déculturation.

Chaque AP doit être dotée d’un plan de gestion comprenant un plan de zonage et un règlement intérieur. Le plande gestion constitue la base des actions du gestionnaire opérationnel. Il est élaboré en collaboration avec toutesles parties concernées et fait l’objet de la publicité la plus large possible.Après avoir décrit le contexte biologique, démographique, culturel et socio-économique dans lequel se placentAP, le plan doit définir les objectifs visés de manière assez exhaustive et spécifier précisément :

  Le type et le degré des mesures prévues pour assurer la protection et la valorisation des ressourcesnaturelles et culturelles du site,

  Le type, la nature et, éventuellement, l’emplacement des services et des activités mis en œuvre.

Le COAP sera amendé, car les catégories I, II, et IV du réseau national de l’ANGAP sont très bien définiesdans le COAP, et les catégories IV, V et VI des NAP qui se veulent être plus souples, plus flexibles et moinscoûteux, et avec une autre forme de gouvernance et de gestion où il va falloir définir dans le projet de loi, lesrôles et responsabilités de toutes les parties prenantes ou futures cogestionnaires. Et surtout, afin de pouvoir fairede nos AP un outil qui participera directement ou indirectement au développement durable et à la réduction de la pauvreté de la population locale.En effet, le Décret n° 2005-013 organisant l’application de la loi n° 2001-005 du 11 février 2003 portant Code degestion des aires protégées en date du 11 janvier 2005 et le Décret n° 2005-848 appliquant les articles 2 aliéna 2,4, 17, 20 et 28 de la loi n° 2001/005 portant Code de gestion des aires protégées en date du 13 décembre 2005 ne

concernent que la mise en œuvre de la création temporaire, et ne relèvent ni la création définitive, ni la futuregestion des sites. C’est donc une des principales lacunes à compléter dans l’amendement.

: chaque AP vise à mettre en œuvre un ensemblede mesures de conservation adaptées à l’évolution des conditions écologiques et des menaces régionales etlocalesObjectif stratégique : assurer le maintien effectif de la biodiversité et des processus écologiques au sein duRéseau National des Aires Protégées Axes opérationnelsAu sein de chaque aire protégée, mettre en œuvre :

  Un zonage répondant au contexte écologique et socio-économique du site  Un ensemble de mesures de conservation adaptées aux besoins spécifiques du site  Des activités de restauration, si cela s’avère nécessaire

Au-delà des limites des aires protégées, participer à la mise en œuvre de programmes éco-régionaux alliantconservation et développement durable

 : La recherche et lesuivi écologique doivent constituer des outils de gestion fiables pour les différents niveaux de Parcs NationauxMadagascar et leurs partenaires en conservation et en développementObjectif stratégique : Utiliser la recherche et le suivi écologique pour renforcer la gestion de chaque aire protégée et celle du Réseau dans son ensemble 

 Axes opérationnels

  Assurer l’intégration systématique de la recherche et du suivi à tous les stades du processus de gestion  Renforcer la capacité en matière de planification de la recherche et de gestion des données  Renforcer les structures et procédures de gestion des données pour clarifier les rôles et s’assurer que les

informations sont fiables et vérifiables  S’assurer que la mise à disposition d’informations est adaptée aux besoins des utilisateurs au sein de

Parcs Nationaux Madagascar et en dehors (décideurs, animateurs du développement durable, acteurs duPNAE, etc.)

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  Promouvoir les aires protégées comme sites de recherche fondamentale afin d’accroître les connaissan-ces sur la biodiversité de Madagascar, de mettre en place une base solide d’informations sur les parcs etréserves et de fournir aux scientifiques et étudiants l’occasion de mener des recherches et de se former 

  S’assurer que la recherche contribue à la pérennisation

s :

Objectif stratégique : Promouvoir des attitudes favorables à la conservation des aires protégées à traversl’information, l’éducation et la communication (IEC)  Axes opérationnels

  Identification de thèmes prioritaires

  Identification et focalisation sur des publics cibles  Appropriation et adaptation aux réalités régionales et locales  Recherche de synergie et partenariats  Mise en œuvre d’une stratégie d’intervention adaptée aux besoins

Les Aires Protégées et le développement durable : En plus des microprojets financés autour des aires protégées, Parcs Nationaux Madagascar appuie activement les programmes écorégionaux de conservation et dedéveloppement durableObjectif stratégique : Assurer que le Réseau National constitue un facteur significatif de développementéconomique au niveau local, régional et national Axes opérationnels

  Intervenir dans les zones périphériques des aires protégées par la mise en place de microprojets  Participer à la mise en œuvre de programmes éco régionaux de conservation et de développement

L’utilisation durable des ressources naturelles renouvelables à travers l’exercice du droit d’usage traditionnel, autravers d’activités qui apportent des bénéfices directs aux communautés locales, telles que le prélèvement deforestiers, la pêche traditionnelle, la recherche et le tourisme, est compatible avec toutes les catégories nouvellesd’AP. Cette utilisation durable est permise sous certaines conditions :

-  Elle doit compatible avec les objectifs fondamentaux de conservation conformément au statut de l’AP-  Elle se fait selon les prescriptions des plans d’aménagement de la ressource et de gestion de l’AP

(zonages et règles d’utilisation). La mise en œuvre de plan d’aménagement des ressources concernéesdoit être défini dans un cahier des charges établi et approuvé par les parties prenantes (les autoritéscompétentes et les communautés locales) ;

-  Elle doit faire l’objet d’une évaluation de stock et d’une étude d’impact environnemental comprise dansle processus ou exploitation de création de l’AP ;

-  Aucune activité minière, pétrolière ou forestière n’est permise dans aucune des catégories d’AP àMadagascar sauf dans les catégories V et VI conformément aux articles 7,8,9,10 du décret n°2005-848du 13 décembre 2005 ;

-  Toute activité liée au prélèvement de ressources génétiques devra s’assurer d’un partage équitable des bénéfices sur une base contractuelle négociée entre les parties prenantes, en attendant l’avènement dela législation y afférentes ;

-  Les activités économique compatibles aux objectifs de gestion d’une AP sont encouragées et promuesdans les zones tampons (ZOC, ZUC, Zone de Service), et si approprié, dans la zone périphérique ;

-  Les normes et les règles traditionnelles qui sont compatibles avec les objectifs de gestion de l’APdevront être préservées et valorisées

La gouvernance d’une AP se définit comme était l’ensemble des interactions entre les structures, les processus etles traditions qui déterminent la façon dont l’autorité est exercée, les responsabilités réparties, les décisions prises et les citoyens et autres acteurs, en relation avec uneAP appliquée¨

11.5.1.6.1. La charte de l’environnementLa charte de l’environnement est régie par la Loi n°90-033 du 21 décembre 1990 modifiée par les lois n°97-012du 06 juin 1997 et n°2004-015 du 19 août 2004.

La Politique Nationale de l’Environnement (PNE) : elle détermine l’ensemble des orientations à donner ànotre environnement ainsi que les principes qui doivent être respectés pour sa mise en œuvre.L’ambition de la PNE est de réconcilier l’Homme avec son environnement physique pour les amener à unesymbiose, dont ses principaux axes :Axe 1 : Développer les ressources humaines. Le Malgache reste le pivot de la PNE. Pour cela, il est nécessairede :

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o  Renforcer la sensibilisation et la formation des populations ;o  Susciter la participation de la population notamment en renforçant les mouvements associatifs pour 

compléter, soutenir ou parfaire la capacité de gestion publique ;o  « Moraliser la vie publique » par rapport à la culture, la législation, les besoins de développement, etc.o  Renforcer le thème « environnement » dans les programmes d’éducation générale et développer les

filières de formation et de recherche ;o  Exploiter et développer toute forme de vecteur pour passer le message « environnement » ;

Axe 2 : Promouvoir un développement durable, équitable et bien réparti sur le territoire national en mieux gérantles ressources naturelles. Il s’agit à la fois :

o  D’inventorier les ressources naturelles pour les gérer et planifier judicieusement leur utilisation ;o  D’économiser les ressources naturelles partout et sous tous les aspects (économie de combustible

ligneux, de carburants importés, de bois pour la construction, d’eau, en agissant sur l’offre comme sur la demande, etc.) ;

o  De mieux valoriser les ressources naturelles localement (reboisement, agroforesterie, conservation dessols, réduction de la pollution des eaux, etc.) ;

o  De réhabiliter et / ou maintenir la fertilité naturelle du milieu et stimuler sa capacité de résistance auxmaladies et parasites en favorisant d’une part les plantes et arbres améliorant, l’emploi des produitsfertilisants localement et, d’autre part, les méthodes douces de lutte phytosanitaire intégrée ;

o  De mettre un accent particulier sur les zones peu peuplées à fort potentiel pour pouvoir décongestionner  progressivement celles où la pression démographique sur les ressources est particulièrement forte ;

o  De référencer les investissements pour que ces derniers assurent la pérennité du développement sans porter préjudice aux ressources naturelles.

Axe 3 : Réhabiliter – conserver et gérer le patrimoine malgache de biodiversité qui est unique au monde etappuyer le développement d’un tourisme original écologique en :

o  Créant et gérant des aires protégées et développant les zones périphériques sur le plan économique ;o  Réhabilitant et en protégeant partout le milieu naturel ;o  Coordonnant conservation et tourisme divers (de découverte, de pêche et de chasse, de santé, balnéaire,

etc.).Axe 4 : Améliorer le cadre de vie des populations rurales et urbaines, ce qui suppose :

o  D’aider au renforcement des services techniques locauxo  De développer et améliorer les équipements collectifs ainsi que leur gestion

Axe 5 : Veiller à maintenir l’équilibre entre croissance de la population et développement des ressources. Il fautmaîtriser le taux de croissance démographique par une politique dynamique de population en association avecune bonne distribution des activités économiques entre les Régions de Madagascar 

LE PLAN D’ACTION ENVIRONNEMENTALE (PAE)

Le PAE est l’ensemble des dispositions adoptées en vue de la mise en œuvre de la PNE. C’est un plan à longterme exécutable sur au moins 15 ans compte tenu du fait que le renversement des tendances environnementalesaccumulées depuis des siècles ne saurait se faire en un plan quinquennal.C’est un plan finançable dans sa plus grande partie par des donateurs internationaux et plus marginalement par des crédits contractés par l’Etat malagasy FinalitéEnrayer la spirale de la dégradation en réconciliant la population avec son environnementObjectifs

Il n’est de réussite d’un programme de conservation que si la population, actrice de la dégradation, accepte dechanger ses habitudes La stratégie d’approche et de mise en œuvre du PAE

La stratégie du PAE est celle adoptée par le Gouvernement en 1984 avec quelques ajustements et compléments.Elle insiste à juste titre sur l’homme dans sa biosphère, l’accroissement de son savoir, sa sensibilisation et

l’impact escompté de son changement de comportement vis-à-vis de son environnement. Elle s’appuie sur lamobilisation et la participation des principaux acteurs de la vie sociale, économique et politique avec un accent particulier sur les communautés de base devant prendre en charge la protection et la gestion de leurs propresterroirs.Stratégies régionales du PAE

Globalement, Madagascar est subdivisé en six écosystèmes principaux ayant chacun ses caractéristiques propres.Hautes terres centrales – Est – Les zones intermédiaires de l’Ouest – La région côtière de l’Ouest – la région Nord – la région du Sud.Stratégie opérationnelleCompte tenu des différents stades auxquels se trouvent les divers secteurs qui composent la vie nationale, la miseen œuvre de la PNE requiert selon les cas des actions qui peuvent être de sauvegarde, de réhabilitation ou decréation ou d’innovation

Programme Environnement I ou PE I (1991 à 1995)

Mission  Coordination des actions en cours et réorientation de ces actions le cas échéant

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  Dynamisation des institutions existantes  Mise en place de cadre institutionnel  Mise en place de crédits

Etablissement des procédures de normes et de critères de performance  Mise en place de cadre législatif et notamment les études de « référenciation » des investissements

(Mise En Compatibilité des Investissements avec les normes Environnementales - MECIE) ;  Mise en place de tableaux de bord de gestion de l’environnement  Mise en œuvre de diverses opérations du projet  Poursuite d’opérations-pilotes ou actions-recherches

 Programme Environnement II ou PE II (1997 à 2002)

L’objectif du PE II consiste en une optimisation de la gestion des ressources naturelles pour les besoins dedéveloppement de l’être humain.Le cadre général d’exécution de la politique environnementale dans sa seconde phase est axé principalement versl’intensification des actions plus concrètes de terrain. Programme Environnement III ou PE III (2004 à 2009)

La finalité du PE III est la conservation et la valorisation de l’importance et de la qualité des ressourcesnaturelles pour permettre une croissance économique durable et une meilleure qualité de la vie. Les objectifs stratégiques du PE III sont :

-  L’adoption par les populations des modes de gestion durable des ressources naturelles renouvelables etde conservation de la biodiversité

-  L’assurance de la pérennisation de la gestion des ressources naturelles environnementales au niveaunational

 Les objectifs spécifiques du PE III 

-  Des actions de développement durable sont mises en œuvre-  Des écosystèmes forestiers (naturels et artificiels), les zones humides et les réserves d’eau sont gérés de

manière durable ;-  Les écosystèmes sensibles de Madagascar sont conservés et valorisés au niveau des aires protégées et

sites de conservation-  Les potentialités des écosystèmes marins et côtiers sont gérées de manière durable ;-  Un changement de comportement positif vis-à-vis de l’environnement est observé-  Les bases de financement durable d’actions de gestion rationnelle des ressources naturelle et de

l’environnement sont établies-  Une meilleure gouvernance environnementale est mise en place

Les trois objectifs de la CDB ratifiée par Madagascar en août 1995 sont la conservation de la biodiversité,l’utilisation durable de ses ressources et le partage équitable des bénéfices issus de l’utilisation des ressourcesgénétiques. Axe d’orientation 1 : Conservation de la biodiversité Objectif 1 : Conservation des écosystèmesObjectif 2 : Conservation des ressources génétiques d’origine sauvageObjectif 3 : Conservation des ressources génétiques de l’agrobiodiversité Axe d’orientation 2 : Valorisation durable de la biodiversité Objectif 1 : amélioration des connaissances sur les valeurs économique, écologique et socioculturelle desressources de la biodiversitéObjectif 2 : dynamisation des filières des produits de la biodiversité sous valorisés et sous utilisésObjectif 3 : développement de l’écotourisme Axe d’orientation 3 : réduction des pressions sur les ressources de la biodiversité 

Objectif 1 : amélioration du comportement de la population vis-à-vis des ressources de la biodiversitéObjectif 2 : application des législations et des réglementations en vigueur Objectif 3 : développement d’alternatives à la destruction des ressources naturelles et ligneusesObjectif 4 : réduction des risques biotechnologiques et développement de la Biosécurité

L’écotourisme pour la conservation et le développement durable : La viabilité écologique et économique del’écotourisme repose sur des services variés de qualité offerts dans un nombre restreint de sites au potentiel réelObjectif stratégique : Développer et rentabiliser l’écotourisme dans certains sites sélectionnés dont le potentielest porteur   Axes opérationnels

  Promouvoir les partenariats pour mettre en oeuvre dans les sites ciblés un ensemble de mesures permettant d’offrir une gamme de services adaptés au type et nombre de visiteurs escomptés

  Assurer la qualité des services

La contribution aux engagements internationaux sur la conservation : La contribution effective auxengagements internationaux sur la conservation est un facteur clé de crédibilité au regard des décideurs et de lacommunauté financière. Ces conventions sont notamment : la  Convention Africaine sur la Conservation de la

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 Nature et des Ressources Naturelles (Alger, 1968), la Convention sur les Zones Humides d’ImportanceInternationale (Ramsar, 1971), la CITES (Washington, 1973), La Convention sur la Diversité Biologique (Rio,1992), la Convention sur la protection du Patrimoine Culturel et Naturel Mondial, les Conventions relatives à la protection des ressources côtières et marines, le Programme Homme et Biosphère de l’UNESCO (MAB - Manand Biosphere)

Les zones humides de Madagascar, et non seulement les forêts, représentent des foyers de la biodiversité riche etendémique qui font la renommée de Madagascar. Quelques Zones Humides sont touchées par des dispositifs de protection. Certaines font parties du système d’aires protégées de Madagascar, d’autres sont inscrits sur la liste

Ramsar.

La stratégie nationale pour la gestion durable des zones humides est en cours de finalisation. Le but de cette

stratégie nationale est de Promouvoir la conservation des Zones Humides de Madagascar par leur utilisation

durable en préservant leurs fonctions naturelles dans le but de contribuer au développement socio-économique

du pays, de garantir la survie des écosystèmes et de lutter contre la pauvreté.

Les objectifs de la stratégie nationale de gestion des Zones Humides malgaches sont de :−  Améliorer la connaissance des Zones Humides−  Promouvoir l'intégration des Zones Humides dans la définition des priorités nationales en matière de

 biodiversité, d'environnement et de développement.−  Promouvoir des modes de gestion rationnelle et durable des Zones Humides.

En 1998, Madagascar a ratifié la Convention de Ramsar sur les zones humides. Cette convention vise laconservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.Les zones humides de cette convention sont des sites qui, à l’échelle mondiale, régionale ou nationale,contribuent au maintien de la diversité biologique et des fonctions naturelles de nos écosystèmes aquatiques précieux.Six (6) sites de Madagascar d’une superficie totale de 787 555 ha sont actuellement inscrits sur la liste deszones humides de cette convention Lac TsimanampetsotsaL’inscription du Lac Tsimanampetsotsa comprend la Réserve naturelle intégrale de Tsimanampetsotsa et la zone

située à l’ouest du lac sur une superficie de 45.604 hectares. Il s’agit du premier site Ramsar du type de zonehumide ajouté à la Classification Ramsar par la Résolution VI.5 (1996) sur les zones humides karstiquessouterraines. Il est situé dans la Région Atsimo Andrefana de Madagascar à proximité du littoral sud-ouest etnon loin d’Efoetse. Ce site est bordé de falaises calcaires contenant des grottes et des rivières souterraines d’eaudouce où l’on trouve, entre autres, une espèce vulnérable de poisson aveugle, « Typhleotris madagascariensis ».La grotte « Mitoho » est un lieu sacré.Complexe des 4 lacs de ManambolomatyLe "Complexe des lacs de Manambolomaty" comprend les lacs Soamalipo, Befotaka, Ankerika, et Antsamaka. Ilcouvre quelque 7.491 ha dans la Région de Melaky dans le centre-ouest de Madagascar, non loin du districtd’Antsalova. (Ankerika se trouve dans la Commune d’Antsalova, les 3 autres dans la commune de Masoarivo).On y trouve 10% de la population mondiale du pygargue de Madagascar,  Haliaeetus vociferoides, espèceendémique et «en danger critique d’extinction», de même que la tortue d’eau douce endémique,  Erymnochelys

madagascariensis, que le Comité national Ramsar de Madagascar a estimé être l’une des plus importantes de

cette espèce en voie de disparition rapide dans l’Ouest de Madagascar.

 Manambolomaty Complex Ramsar site – © Martin Nicoll 

 Le Lac Alaotra et ses bassins versants d’une superficie de 722 500 ha a été désigné le 9 septembre 2003. Le sitecomporte un grand lac d’environs 20 000 ha, entouré de 23 500 ha de marais et 117 000 ha de rizières, etcomprend plus de 500 000 ha de bassin versant environnant et de cours d’eau, entre 750 et 1 250 m d’altitude.L'eau du lac est fortement chargée de sédiments à cause de l'érosion intense des bassins versants. Le milieuoriginel est menacé par la riziculture, le drainage et le braconnage généralisé. C'est un site important pour l'avifaune aquatique de l'Est et des Hauts Plateaux, et en particulier pour le Grèbe de Delacour (dit aussid'Alaotra) "Tachybaptus rufolavatus" mais aussi pour le Fuligule de Madagascar, " Aythya innotata", deux

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espèces endémiques dont l'aire de distribution est limitée au Lac Alaotra, et qui sont au seuil de l'extinction. Toutcomme le poisson "Besisika" à cause d'une surexploitation des ressources naturelles, le "Bandro" ("AlaotranGentle Lemur") et le "Onjy", canard plongeur presque disparus à cause de l'ensablement de l'habitat dû àl'érosion des bassins versants.

Lac Alaotra Photo source : MEEFT –Noasilalao 

 Marais de Torotorofotsy avec leurs bassins versants d’une superficie de 9 993 ha a été désigné le 2 février 2005.Le site est composé de marais permanents et temporaires. Les marais sont entourés de forêts denses humidessempervirentes qui sont découpées par des zones agricoles et des forêts dégradées. Il a été constaté la présencede plusieurs espèces menacées Mantella auriantiaca, Mantella crocea ainsi qu’au moins 40 espèces endémiquesd’amphibiens. Ce site est l’un des deux habitats connus abritant Sarothura watersi. C’est le niche de  Anas

melleri, Eutriorchis astur et Tyto soumagnei, qui sont aussi des espèces rares. 4 espèces de Lémuriens en danger ont été inventoriées. Le site joue un rôle hydrologique important dans le contrôle des inondations aux environsd’Andasibe. Un projet minier aux environs du site et ensablement des marais constituent les principales menacesdu site. Parc Tsarasaotra (5 ha) a été désigné le 9 mai 2005. Il est situé très proche du centre ville de la capitale deMadagascar, Antananarivo. Le lac est une zone exceptionnelle au milieu d’un environnement urbanisé, servant àla reproduction et au refuge des oiseaux d’eau, en particulier des hérons et des canards qui se trouvent sur lesHauts plateaux. Le lac est un refuge particulièrement important pendant la saison de chasse. Situé au milieu descamphriers et des eucalyptus centenaires, avec une bordure de Graminées, des Cyperus et Juncus spp ; le lacabrite 14 espèces et sous-espèces endémiques des oiseaux d’eaux. Trois de ces espèces sont globalementmenacées, parmi elles figurent le Canard de Meller ( Anas melleri) qui est en danger et le Grèbe malgache(vulnérable). Ce lac est le seul endroit connu qui concentre une population de hérons crabiers de Madagascar 

 Ardeola idae (en danger) sur les hauts plateaux malagasy. Zones humides de Bedo d’une superficie de 1 962 ha a été désigné le 12 mai 2007. Le complexe de zoneshumides est composé du lac Bedo peu profond entouré de marais qui sont riches en végétation aquatique et unerivière permanente qui alimente le lac. Le site abrite au moins 34 oiseaux d’eau, des tortues et des poissons. Le

lac fournit de l’eau durant la saison des pluies et reçoit l’eau des collines pendant la saison sèche. Le site est unesource majeure de protéines et matériaux de construction pour la population riveraine. DWCT effectue desrecherches sur les espèces menacées ainsi que le suivi d’oiseaux d’eau deux fois par an.

Source Photo : Lac Bedo  www.parcs-madagascar.com 

4 zones humides d’une superficie totale de 363 328 ha sont sous protection temporaire depuis janvier 2007.3 sites d’une superficie de 314 484 ha sont en cours de mise en place.

Tableau n°11.7.: Etat d’avancement des nouvelles Aires Protégées : Zones humides Nom du site Région Superficie (ha) Statut Opérateur 

Amoron’Onilahy Atsimo Andrefana 52 582 Protectiontemporaire (janv2007)

FSP - WWF

Complexe Andreba Analanjirofo 32 Protection WCS

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 Nom du site Région Superficie (ha) Statut Opérateur temporaire (janv2007)

Mahavavy Kinkony Boeny 268 236 Protectiontemporaire (janv2007)

BirdLifeInternational,GouvernementBritanique, CI

Lac Alaotra Alaotra Mangoro 42 478 Protectiontemporaire (janv2007)

DWCT, WWF, CI

ManambolomatySite Ramsar- Melaky 7 491 En cours Peregrine Fund,WWF, ProjetBemaraha

Site Ramsar Torotorofotsy-

Alaotra Mangoro 9 993 En cours ONG Mitsinjo,SAGE

Complexe Zonehumide MangokyIhotry

Atsimo Andrefana,Menabe

297 000 En cours BIMP, WCS,ANGAP, WWF,SAGE

Source : DSAP/ DGEEF 

Tableau n°11.8. : Situation du transfert de gestion des ressources halieutiquescontinentalesRessources transférées Superficie

totale (ha)Pourcentage Nombre Superficie moyenne

(ha)Ressources halieutiquescontinentales

4 653 1,70% 13 358

Ressources forestières ethalieutiques

837 0,31% 3 279

Source : Tanteza – Le transfert de gestion à Madagascar, dix ans d’efforts - 2007 

Sur les 220 000 ha de plans d’eaux continentales, seule la gestion de 4 653 ha a été confiée aux VOI, soit 2,1%

Tableau 11.9. : Superficie des transferts par type de ressourceRessource transférée Superficie

totale (ha)Pourcentage Nombre Superficie

moyenne (ha)

Forêt 214 443 78,32% 157 1 366Forêt et pâturage 1 545 0,56% 1 1 545Forêt, pêche 837 0,31% 3 279Mangrove 3 046 1,11% 10 305Pâturage 3 798 1,39% 1 3 798Pêche cont. 4 653 1,70% 13 358Pêche Marine 8 777 3,21% 4 2 194Non renseigné 36 722 13,41% 30 1 224Total 273 820 100,00% 219 1 250

Source : Tanteza – Le transfert de gestion à Madagascar, dix ans d’efforts - 2007 

Les 219 contrats de transfert de gestion où la surface transférée est renseignée totalisent près de 274 000 ha. En

considérant la surface moyenne par transfert de 1 200 ha, on pourrait estimer grossièrement la surface totaletransférée à 5:342 TG * 1 200 ha = 410 000 ha

Dans les contrats de transfert de gestion où la surface transférée n'est pas renseignée, on retrouve la plupart descontrats qui concernent les ressources halieutiques marines. Il est possible que dans le cas de ces contrats, lasurface transférée soit plus difficile à quantifier qu'ailleurs. Il faut noter que la moitié des contrats GELOSE nesont pas renseignés en surface.

Au delà des surfaces moyennes, on peut avoir une image du nombre de contrats de transfert de gestion par classede superficie transférée. On remarque alors une bonne proportion de contrats qui ont des surfaces comprisesentre 100 et 500 ha.Source : Tanteza – Le transfert de gestion à Madagascar, dix ans d’efforts - 2007 

5 Sous réserve qu'il n'y ait pas de confusion entre surface des ressources transférées et surfaces des terroirs 

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 249 

La distribution par type de transfert et par province est récapitulée dans le tableau suivant :

Tableau 11.10. : Répartition des contrats par type de transfert (GELOSE; GCF, autres,NR) et par province

Province GCF GELOSE GPF NR* Total

ANTSIRANANA 12 25 4 41

FIANARANTSOA 17 17 2 36MAHAJANGA 14 39 1 54

TOAMASINA 54 44 4 102

ANTANANARIVO 4 24 5 33

TOLIARA 35 29 4 8 76

Total 136 178 4 24 342

*NR : Non renseigné Source : Tanteza – Le transfert de gestion à Madagascar, dix ans d’efforts - 2007 

Le type de contrat de transfert n'est pas renseigné pour 24 d'entre eux.Parmi ceux où le type de contrat est renseigné, les "GELOSE" sont les plus nombreux (plus de 60%).La province de Toamasina abrite le plus de contrats transferts de gestion (presque le 1/3 des contrats recensés).Les contrats élaborés selon les procédures du décret GCF y sont majoritaires.

On trouvera plus loin une illustration de la combinaison entre type de contrat et date de signature.

On a regroupé sous une même appellation les contrats de transfert de gestion encadrés par sous-projet d'unemême institution (cas du WWF, du PSDR ou de LDI par exemple).

Pour 131 contrats, l'organisme d'appui n'est pas renseigné, ce qui ne veut pas forcément dire que ces transferts degestion aient été mis en place par les communautés elles mêmes.Tableau n°11.11. : Transferts de gestion appuyés par institution

Organisme d'appui Nbre de TG

Non Renseigné 131WWF 47

FAO 396 SAGE 23MAEP 22PEDM 21PSDR 14MIRAY 12LDI 11SAHA 8ANGAP 4PDFIV 4GTZ 3PEREGRINE 2

Autre Ong 1Total 342

Source : Tanteza – Le transfert de gestion à Madagascar, dix ans d’efforts - 2007 

Il n'y a que 165 transferts de gestion où cette donnée est renseignée directement ou peut, par exemple, êtredéduite à partir d'une date de ritualisation (lorsque celle-ci figure dans les informations fournies alors que la datede signature n'y figure pas, on peut estimer qu'elle est antérieure). Là où aucune date ne figure, il a fallunéanmoins considérer que le TG concerné était bien officiel. Pour trancher, il aurait fallu avoir un numérod'enregistrement officiel par exemple au niveau des services techniques concernés.

Tableau n°11.12. : Années de signature de contrats depuis 1999Année signature 1999 2000 2001 2002 2003 S/Total NR* Total

6 La plupart des sites FAO, si non 100%, sont des sites SAGE/FAO

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GELOSE 1 19 23 8 40 91 87 178

GCF7  1 4 20 27 21 73 67 140

Non Renseigné 1 1 23 24

Total 2 23 44 35 61 165 177 342

* NR : Non renseigné Source : Tanteza – Le transfert de gestion à Madagascar, dix ans d’efforts - 2007 

La progression dans le temps des signatures marque une pause en 2002 du fait des événements. Il est normal devoir les contrats GELOSE commencer avant les contrats GCF.Les pics peuvent correspondre à des signatures groupées à l'occasion par exemple de cérémoniesd'officialisation.

 Neuf champs dans la base permettent de répertorier la présence ou l'absence d'un certain nombre de"documents techniques" (y compris les Dina) : PAS (Plan d’Aménagement Simplifié), Zonage, PTA (Plan deTravail Annuel), PGS (Plan de Gestion Simplifié), POA (Plan Opérationnel Annuel), PSE (Plan de Suivi-Evaluation), CDC (Cahier Des Charges), etc.

Il n'est pas aisé d'interpréter la numérisation des TG où ces documents sont présents pièce par pièce ouensemble. Tout d'abord pour le sens de cette numérisation, mais aussi parce qu'on ne sait pas à quel moment la prise de données a été faite (au moment de la signature, après une période indéterminée de mise en œuvre). Iln'est pas sûr non plus que la signification des sigles soit comprise de la même façon par tous. Enfin, lorsque lechamp n'est pas renseigné, cela veut-il dire que le document n'existe pas ?

On peut néanmoins retenir les points suivants concernant les outils de mise en œuvre des contrats de

TGRN :•   Dina : le champ est renseigné sur 200 TG et sur ceux là, le dina est noté présent sur 193 TG.•  Cahier des charges. Il est présent sur 169 TG et noté absent sur 12 TG.•  Règlement d'exploitation. Il est présent sur 29 TG, ailleurs le champ n'est pas renseigné. Ce sont sur ces

mêmes 29 TG qu'est noté présent un plan de zonage.•  PTA. Un Pta est noté présent sur 5 TG seulement. Sur 7 autres, le Pta est noté absent. Ailleurs, le champ

n'est pas renseigné.Résumé:342 TG dont 178 contrats GELOSE et 136 contrats GCF27000 ménages dans 1400 villages de 90 communes80% des TG transfèrent des ressources forestières et 20% des TG transfèrent des ressources halieutiquesLa surface totale transférées représentent 400000 ha14 organismes d’appui ont encadré la plupart des TG

Evaluation des espèces menacées (Réf TBE) – Projet MARISLA (MBG)Implémentation de la stratégie de conservation des plantes : Aires Prioritaires (APAPC / MBG)Source : Tanteza – Le transfert de gestion à Madagascar, dix ans d’efforts - 2007 

Ratification de la Convention sur la Diversité Biologique en 1995 (voir chap XII) selon :La Loi n° 95-013 du 9 août 1995 autorisant la ratification de la Convention sur la Diversité Biologique ( J.O. n°

2317 du 21.08.95, p. 1909 vf )Le Décret n° 95-695 du 3 novembre 1995 portant ratification de la Convention sur la Diversité Biologique ( J.O.

n° 2746 du 20.11.95, p. 3608)

Convention CITESComme le commerce international des plantes et des animaux sauvages dépasse le cadre national, sa

réglementation nécessite la coopération internationale pour préserver certaines espèces de la surexploitation.La convention CITES a été adoptée à Washington le 03 mars 1973 et mise en vigueur en 1975. Madagascar aratifié la convention par l’ordonnance N° 75-014 du 05 août 1975. Les populations cibles de la convention sonten général les opérateurs en faune et en flore, les chasseurs et collecteurs, les services techniques (DGEEF,CIREEF, CEEF, Douanes, Gendarme, Police)Les redevances perçues sur les commerces d’espèces sauvages dans le cadre du CITES s’élèvent à Ar 63 903 132,10 en 2007

Tableau 11.13 : Nombre d’espèces dans la liste CITES

Groupe Supprimé Annexe I Annexe II Annexe III

Faune   11 85 608 14

Flore

 22 30 353

Source : http://www.cites.org/eng/resources/species.html 

7 Les 4 contrats "Gpf" ont été englobés dans les contrats GCF 

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Pour lutter contre les feux de brousse le Gouvernement a adopté un système de prime de 800 000 Ariary pour les communes à zéro feu .Selon le résultat de l’évaluation des communes par les comités de suivi évaluation au niveau des district dans lecadre de la campagne de lutte contre les feux de brousse et de forêts 2006 – 2007, la liste des communes ci-dessous ont bénéficié les primes.

Tableau 11.14. Listes des communes bénéficiant les primes

PROVINCESDISTRICTS/ COMITES DE SUIVI

EVALUATIONCOMMUNES VERTES/

KAOMININA MAINTSO  

A primerFARITANY DISTRIKA

Mahazo valisoa     N   b  r  e

PRIME 

ANTANANARIVO AVARADRANO Ankadinandriana 1 800 000

Bongatsara 1 800 000ANTANANARIVOATSIMONDRANO Ambalavao, 1 800 000

FARATSIHO Andranomiady 1 800 000

Betafo, 1 800 000

Mandoto, 1 800 000BETAFO

Mandritsara 1 800 000

Arivonomamo II 1 800 000ARIVONIMAMO

Morafeno, 1 800 000

Betoko, 1 800 000

Ambohitrony, 1 800 000

Manjakandriana 1 800 000MANJAKANDRIANA

Ambatomanga, 1 800 000

Anosibe /Trimoloharano, 1 800 000ANDRAMASINA

Alarobia/vatosola, 1 800 000

Antsoatany, 1 800 000ANTSIRABE II

Vinanikarena 1 800 000

Ambodifarihy, 1 800 000

Antanimasaka, 1 800 000

Morarano, 1 800 000

ANTANANARIVO

AMBATOLAMPY

Andranovelona, 1 800 000

SOUS TOTAL 21 16 800 000 

Tsarabaria 1 800 000

, Ampanefena, 1 800 000Ambalasatrana, 1 800 000

VOHEMAR

Andrafainkona 1 800 000Antombana, 1 800 000

Ambinanifaho, 1 800 000

Ambohitralanana 1 800 000ANTALAHA

Ambalabe 1 800 000

Ankarongana, 1 800 000ANTSIRANANA II

Ramena, 1 800 000

Ambodimanga I, 1 800 000ANDAPA

Ambodiangezoka 1 800 000

NOSY BE Nosy be Urbaine 1 800 000

Ankingameloko 1 800 000AMBANJA

Antranonkarany 1 800 000

Marojala, 1 800 000

Antsambaharo 1 800 000

ANTSIRANANA

SAMBAVA

Bemanevika 1 800 000

SOUS TOTAL 18 14 400 000 

Tolongoina 1 800 000IKONGO

Ikongo, 1 800 000

Ifatsy 1 800 000VOHIPENOVohitrindry, 1 800 000

Betampona, 1 800 000

Nosiala, 1 800 000Ambohitsara, 1 800 000

Mitanty, 1 800 000

MANAKARA

Sakoana 1 800 000

FIANARANTSOA

MANAJARY Ankatafana 1 800 000

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 252 

,Andonabe, 1 800 000Marokarima, 1 800 000

Vohilava, 1 800 000

Morafeno, 1 800 000AMBOHIMAHASOA

Kalalao, 1 800 000

Marosoa 1 800 000AMBOSITRA

, Ivony Miara-miasa 1 800 000

NOSY VARIKA Vohilava 1 800 000

Lopary 1 800 000

Fenoambany 1 800 000

VANGAINDRANO

Marokibo- 1 800 000Iamonta, 1 800 000

Manambidala 1 800 000VONDROZO

Mahavelo 1 800 000

Maroharatra, 1 800 000

Ifanadiana, 1 800 000

Antaretra, 1 800 000

Ranomafana 1 800 000

,Ambohimiera, 1 800 000

IFANADIANA

Androrangavola, 1 800 000

SOUS TOTAL 30 24 000 000 

BENENITRA Emara 1 800 000

BETIOKY- SUD Betioky-Sud 1 800 000

Marovato, 1 800 000TSIHOMBEImongy 1 800 000

Maroalomainty, 1 800 000

Maroalopoty 1 800 000

,Erada, 1 800 000

Analamary, 1 800 000

TOLIARY

AMBOVOMBE/ANDROY

Ambonaivo, 1 800 000

SOUS TOTAL 9 7 200 000 

MAHAJANGA II Mariarano, 1 800 000

TSARATANANA keliloha 1 800 000

MAEVATANANA Mahatsinjo 1 800 000

Ambodiadabo 1 800 000

Ambalaromba 1 800 000

Ankazotokana 1 800 000

BEALANANA

Anjozoromadosy 1 800 000

Antanambaon'Amberina 1 800 000MANDRITSARA

, Antsiatsiaka 1 800 000

Ankaramy, 1 800 000

MAHAJANGA

ANALALAVA

Maromandia, 1 800 000

SOUS TOTAL 11 8 800 000 

Mananara 1 800 000MANANARA NORD

Imorona, 1 800 000

AMBATONDRAZAKA Bejofo, 1 800 000

AMPARAFARAVOLA Andrebakely Sud 1 800 000

SAINTE MARIE SAINTE MARIE 1 800 000Maintinandry 1 800 000

Ambalabe, 1 800 000

, Niarovana /Caroline 1 800 000

Tanambao/Mahatsara 1 800 000

VATOMANDRY

Ifasina I 1 800 000

TOAMASINA

VAVATENINA Anjahambe 1 800 000

SOUS TOTAL 11 8 800 000 

TOTAL GENERAL A PRIMER  100 80 000 000

Source : DVRN - MEEFT

••  EEnnr r aayyeer r llee p pr r oocceessssuuss ddee ddééggr r aaddaattiioonn f f oor r eessttiièèr r ee 

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-  Loi 97 017 du 08 Août 1997 et décret 98-781 du 16/09/98 portant création révision de la législationforestière

-  Décret n°98/782 du 16/09/06 relatif au régime de l’exploitation forestière-  Arrêté 12702/ du 20 novembre 2000 portant suspension de l’instruction de dossier de demande et

délivrance de nouveau permis de coupe à titre onéreux-  Arrêté n°13855/2001 du 13/11/01 portant approbation des cahiers de charges à l’octroi de permis par 

voie d’adjudication forestière.

La mise en place des aires protégées marines et côtières concerne l’objectif 5 de la politique, « Maintenir la biodiversité côtière et marine et l'intégrité écologique des écosystèmes marins et côtiers ».A ce titre, avec l’appui de ses partenaires financiers et techniques, l’ONE a conçu et mis en œuvre « un manuelde procédure de création de Aires Protégées marines côtières ».Ainsi, la mise en place des quatre APMC suivantes se trouve actuellement à un stade avancé. Il est envisagéd’attribuer à certaines le statut de Réserve de Biosphère Marine (R.B.M.). Il s’agit de Sahamalaza, NosyRadama, Nosy Hara, et Nosy Ve Toliara Sud.A titre d’illustration, est décrite ci-après la contribution de WWF dans mise en place de l’APM de Toliara Sud,mettant en exergue les différentes étapes et les connaissances qui découlent de la gestion d’une APM.

Contribution de WWF dans la mise en place de l’APM Toliara Sud.La prévision du WWF quant à la délimitation de l'APM Toliara Sud va nous servir ici à définir géographiquement cet état de l'environnement. Cette APM devrait s’étendre sur la côte sud-ouest de Madagascar sur une longueur Nord-Sud d’environ 120 km. Elle commence à 35 km au Sud de la ville de Toliara, dans lazone du village de Soalara et couvre la côte jusque dans la localité de Itampolo entre les coordonnées Laborde150'000 et 280'000. Son étendu Est-Ouest est beaucoup plus limité, elle suit la côte et s’entend en moyenne entre3-4 km en mer.L'environnement marin de Toliara Sud comprend divers habitats, qui sont souvent en relation directe avec lerelief. Elle comprend ainsi des récifs frangeants, composés de platiers coralliens internes, de passes et de pentesexternes. Entre la pente externe des récifs frangeants et le tombant continental se situent des fonds moyennement profonds parsemés de hauts fonds coralliens. Une zone de mangrove complète l’ensemble des habitats. Lelittoral, dominé par une végétation arbustive et des dunes de sables, sont des habitats importants pour desoiseaux, reptiles et les plages sont des sites de ponte des tortues marines.Le littoral est constitué de grès calcaires et de sables dunaires du pléistocène, dominé à l’intérieur par un talusabrupt par le plateau Mahafaly, un plateau calcaire du éocène (tertiaire). La pluviométrie moyenne annuelle esten dessous de 300 mm et le climat semi-aride. La température moyenne est de 24°C. La végétation naturelle estun fourré sec en mosaïque avec du sol nu sur le plateau calcaire. La zone est dépourvue de cours d’eau permanents et de sources. Les rares pluies s’infiltrent dans le système souterrain du plateau calcaire de Mahafaly. Néanmoins, deux grandes rivières se déversent en mer au Nord (Onilahy) et au Sud (Linta) de l’APM ToliaraSud. La charge sédimentaire de l’Onilahy en saison de pluies exerce des pressions écologiques sur les récifscoralliens à l’extrême Nord de l’APM, mais pour la grande majorité de l’APM, la sédimentation terrestre ne pose pas une menace significative.

De la ville de Toliara, l’accès en bateau rapide vers Anakao au Nord de l’APM dure environ 2 h et jusqu’àItampolo au Sud une dizaine d’heures. L’accès par route prend également une journée entière. Cet enclavement,combiné au fait que l’eau potable est rare, a maintenu la densité de la population à des faibles niveaux. Lescommunes rurales touchées par l’APM affichent une densité moyenne de 4-10 habitants par km2. Les villagessont petits et éparpillés, les communautés des pêcheurs Vezo vivent sur le littoral, tandis que les communautésdes éleveurs Mahafaly habitent à l’intérieur des terres. Pour les communautés au littoral, la pêche constituel’activité principale de génération de revenus et d’auto-subsistance.Les carreaux miniers ne se superposent pas directement avec l’APM, vu que celle-ci est principalement dans ledomaine maritime. Cependant les activités miniers peuvent avoir des impacts négatifs sur le milieu marin, soit par la sédimentation et le dépôt de déblais, soit par la pollution chimique ou encore par le trafics maritimetransportant les minerais. L’APM Toliara Sud est voisine de carreaux miniers attribués dans sa partie Nord. Lescarreaux de Dynatec dans l’embouchure de l’Onilahy portent un risque moindre d’impact sur l’APM, tandis queles carreaux de Madagascar Minerals and Resources sont à seulement 3km de distance de la parcelle Beheloka

de l’APM. Dans le Sud, la société Gold Sand a déposé trois demandes de carreaux directement sur le littoral,dont celui d’Itampolo touche directement les récifs coralliens et la parcelle APM proposée pour Itampolo.

Étant donné que la pêche crevettière se pratique sur le plateau continental et en priorité dans des fonds à faible profondeur 10-25m, elle entre potentiellement en conflit avec la création des APM. Le raclage des fonds marins

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 peut entraîner en effet des impacts négatifs (turbidité de l’eau, sédimentation des coraux, destruction des habitatsmarins) qui sont difficiles à estimer actuellement. Il existe des données SIG précises des positions des bateaux de pêche crevettière, ce qui permettrait d’analyser le potentiel de conflit d’intérêt entre l’APM et la pêchecrevettière. Cependant, ces données sont confidentielles et non communiquées pour l’instant. Il s’agira alors de prendre contact directement avec le SRPRH et les sociétés de pêche crevettière de la zone C Sud pour obtenir lesinformations. En principe, la nature des fonds marins de l’APM et notamment les hauts fonds coralliens ne se prête guère à la pêche crevettière, qui se pratique plutôt devant des estuaires et sur fonds sablo-vaseux.L’APM est une zone d’activités des sociétés de collecte de Toliara (Copefrito, Murex, …), qui sont constituéesformellement et disposent de licences de collecte. Il s’agit ainsi de filières formelles. Les sociétés opèrent par collecte terrestre (camions), par collecte maritime (vedettes), et par la mise à disposition de matériel (glacières,etc.). Pour les communautés locales, cette filière constitue pratiquement la seule source de revenus, d’où leur importance. Pour cela l’APM doit considérer les sociétés de collecte comme des partenaires dans un but dedéveloppement local et gestion durable des ressources, car malgré leur importance, des doutes sont permisesconcernant la durabilité de la filière. Même si les sociétés se conforment généralement aux règles en vigueur (taille, saisons de fermeture), celles-ci semblent insuffisant et surtout elles ne se basent pas sur une évaluationdes stocks et de la reproduction. Il y a ainsi un réel risque que le système de collecte, en toute légalité, détruit lesstocks et entraîne la perte des revenus locaux et de sociétés de collecte mêmes. L’APM aura ainsi à mener unlobbying auprès du SRPRH et des opérateurs concernant i) des études approfondies des stocks et de larégénération des produits collectés, ii) l’adaptation de la réglementation, et devra chercher un collaboration avecles mêmes partenaires concernant iii) le suivi quantitatif des produits collectés et iv) un suivi permanent desressources marines.Les seules mangroves de la zone d’étude se trouvent au Sud de Nosy Satrana et s’étendent sur 100-150ha dansun rayon d’environ 2km. Le peuplement est encore en assez bon état et les pressions de défrichement ne sont pasencore importantes. Il est proposé d’inclure les mangroves dans la parcelle AP Nosy Satrana.La zone de l’APM Toliara Sud est caractérisée par un récif frangeant qui longe tout le littoral. Sur une longueur de côte étudiée de 80 km, environ 12’600ha de formations coralliennes ont été cartographiés. Le récif frangeantest composé du platier corallien interne et externe (5’973ha ou 46%), de la pente externe, divisée en criqueexterne, éperons et sillons et glacis (3’699 ha ou 29%), et en dépression arrière récif (2936 ha ou 23%).Globalement un peut distinguer trois zones.

La zone Nord englobe les récifs de Anakao et Nosy Ve. Le récif frangeant occupe 946 ha, ce qui signifie unelargeur moyenne de 1000m, dont 212m de dépression arrière récif, 638m de platier corallien et 186m de penteexterne. La zone est aussi doté d’une une caye corallienne (Nosy Ve) de 1306 ha, dont la plus grande superficieconstitue le platier corallien (614ha), suivi de la pente externe à l’Ouest (458 ha) et une pente interne de 234 ha.

La zone au milieu s’étend de Nosy Satrana à Beheloka et comprend sur 35km 7’532ha de formations

coralliennes. La dépression arrière récif a une largeur moyenne de 642m, le platier corallien de 853m et la penteexterne de 644m. Dans cette zone l’ensemble du récif frangeant a une largeur de 2155m grâce à d’importantes baies et une pente externe qui est environ 3 fois plus large que dans les deux autres zones.

La zone Sud s’étend jusqu’à sur 36km au Sud de Beheloka. Le récif frangeant devient nettement plus minceavec une largeur totale de 794m. En moyenne, la dépression arrière récif n’a qu’une largeur de 71m, le platier corallien de 494 m et la pente externe de 227 m. L’ensemble du récif corallien couvre 2952 ha.Par manque de cartes marines détaillées, cette analyse ne comprend pas les fonds extérieurs entre la penteexterne et le tombant continental et parsemés par des hauts fonds coralliens de 25-20m de profondeurs. Par rapport à la pente externe, le tombant continental se situe au large à environ à 2000m au Sud, à 1000-1500m aumilieu et entre 3-10km au Nord. On peut ainsi estimer les fonds et hauts-fonds extérieurs à 10’000ha dans lazone Nord, à 2000 ha dans la zone au milieu et à 8000 ha dans la zone Sud.Les transects n’ont pas été étudiés en détail, mais en général, les dépressions arrière récif ne dépassent pas 2m

de profondeur d’eau, tandis que les platiers coralliens sont à peine couvert d’eau à marée basse. L’ensemble du platier frangeant est ainsi très plat et peu profond. Les passes eux-mêmes ne dépassent pas 4-5m de profondeur.Sur la pente extérieure, le récif tombe très rapidement à 15-20m de profondeur et se termine sur un fonds sableuxet plat. Les hauts fonds extérieurs se trouvent sur un plateau d’environ 30-45m de profondeur et remontent jusqu’à 20m. Ils sont alignés parallèle à la côte à une distance d’environ 1750m du platier et forment probablement une ancienne barrière corallienne.

CorauxSur les 29 sites de plongée (33 stations) un total de 134 espèces de coraux a été inventorié. L’aplatissement de lacourbe site-espèces à partir de la station 26 montre que l’inventaire a été assez exhaustif sur les unitésgéomorphologiques étudiés (platiers, pente externes, hauts fonds). L’annexe présente un tableau d’absence présence des espèces par site (cf. rapport diagnostic).Les sites les plus diverses comprennent jusqu’à 58 espèces de coraux et se situent sur des hauts fonds extérieurs

à des profondeurs >20m. Epargnés du blanchiment des coraux, ces sites peuvent jouer un rôle de pôle derecolonisation des coraux. Les pentes externes, notamment les formations d’éperons - sillons à une profondeur entre 5 et 15 m ont probabalement le plus souffert du blanchiment de corail. Auparavent ces formationsmontraient une couverture de corail vivant assez élevé, tandis qu’actuellement, la majorité des coraux sontmorts, même si la structure et l’architecture corallienne est encore en place. Les sites les plus pauvres comptent

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moins que dix espèces et se trouvent souvent sur le platier ou sur un glacis externe pelé. Ainsi, en moyenne leshauts fonds extérieurs sont les plus riches en coraux avec 40 espèces par site, suivi des pentes externes avec 34espèces par site, tandis que sur le platier interne seulement 22 espèces de coraux ont été relevées par site (cf.rapport diagnostic).Il apparaît que les récifs et coraux en bon état sont particulièrement bien représentés au Nord et au Sud deBeheloka et dans l’extrême Sud. Les récifs au Sud de Anakao sont par contre particulièrement pauvres.

Diversité des Poissons coralliensLa diversité des poissons corallien a été étudie sur 20 des 29 sites dans l’APM Tulear Sud. Un total d’environ234 espèces de poissons a été répertorié dans les 20 sites. La courbe site espèces monte de 49 espèces au premier site à 234 espèces cumulées au 20me site. La suite de la courbe comprend les observations à Salary Nord, ce quiexplique également la convexité de la courbe à ce niveau.Les espèces ont été groupées en 14 familles de poissons, plus un 15ème groupe des familles des balistes, coffresetc. Toutes les autres espèces ont été classés en ‘Autres familles’. Les familles avec le plus d’espèces sont lesLabridaes (34), les Pomacentridae (22), les Acanthuridae (20), les Serranidae (16) et les Chaetodontidae (18).La moyenne globale d’espèces par site s’élève à 40,8 espèces/site. Les sites les plus diverses comptent 59espèces de poissons (site 5 et 9), tandis que les sites le plus pauvres ne comptent que 10 ou 13 espèces (site 4 et16). Les deux sites les plus riches sont tous les deux des hauts fonds extérieurs à 20-25m de profondeur, tandisque les deux sites pauvres sont sur le platier. L’annexe montre le tableau d’absence-présence des espèces par site.Dans la zone Sud, tous les six sites riches de > 50 espèces se trouvent devant ou au Sud de Beheloka. Au Nordde Beheloka, les sites ont souvent une diversité entre 39 et 47 espèces. Il apparaît ainsi que les pressionshumaines, de pêche, du tourisme et probablement aussi des sédiments de l’Onilahy dans la zone Anakao – NosyVe ont mené à une réduction de la diversité des poissons. Par contre, dans la zone Beheloka – Ambola, la faible présence humaine et la faible pression de pêche ont permis de maintenir une bonne richesse de poissons. Le sitele plus au Sud est une illustration pour ce constat. Même si ce n’est pas le site le plus riche en poissons, il adonnée l’impression d’une santé générale de récif que les autres sites plus au Nord n’ont plus. Et selon desinformations d’autres plongeurs, les récifs deviennent d’avantage riche plus qu’on avance vers le Sud versItampolo.Un autre constat intéressant dans le Sud est qu’il n’y a pas de différence significative matière de diversité de poissons entre les sites des hauts fonds extérieurs et les sites sur la pente externe du platier.Les espèces les plus fréquentes (présents à plus de 50% des sites) sont en ordre décroissant. Il faut icispécifiquement mentionner que nous n’avons observés aucun requin, ce qui anormal et indique une sur pêcheimportant des requins.Les espèces phares ou espèces porteurs de sympathie ou d’intérêt sont importants pour les aires protégées. Pour 

l’APM Tulear Sud, on peut mentionner la présence de petites rayes manta ( Mobula thurstoni) en surface sur leshauts fonds extérieurs de Anakao. Il était cependant évident que les pêcheurs locaux n’attendaient que le départdes chercheurs pour les harponner. Dans la partie Beheloka-Ambola, une bonne diversité de murènes attirel’attention des plongeurs.

Biomasse des Poissons commerciaux71 espèces de poissons commerciaux appartenant à 16 Familles ont été enregistrées dans les 29 sites étudiés. Les pourcentages des espèces enregistrées par famille et donne une idée concernant l’importance de chaque familledans les différents sites de la zone d’étude.Parmi les familles les plus importantes, on a les Serranidae (19%), les Scaridae (13%), les Lutjanidae (12%), lesMulidae (12%) et les Lethrinidae (9%). La dominance relative des espèces prédatrices qui constituent les principales cibles de la pêche semble montrer que, malgré les efforts de pêche qui s’exerce dans la région, il restedes endroits où on trouve encore des populations importantes de poissons commerciaux comme les mérous, les

capitaines et les lutjans. Cette situation est surtout valable pour les hauts fonds situés au large, assez éloignés dela côte sauf pour le cas du site n°15 qui n’est pas très éloigné de la côte et peu profond mais très bien préservé etriche en poissons.On constate, à partir de la comparaison, que les biomasses moyennes enregistrées au niveau de la zone nord-ouest de Madagascar (région de Nosy-Be) et la zone sud-ouest (zone sud de Toliara) sont égales. Cela semblenormal dans la mesure où ces deux zones constituent les zones récifales coralliennes les plus développées de lagrande île et qui ont à peu près les mêmes conditions écologiques (conditions hydrologiques, amplitude desmarées, plateaux continental, existence de banc coralliens qui constituent des habitats idéal pour les poissons, productivité etc.). Par contre, si on se déplace vers la côte Est, la biomasse de poissons commerciaux de récifscoralliens diminue (89,97 tonne/km2). La côte ouest de Madagascar est donc plus riche que la côte est.Si on compare la zone sud de Toliara avec d’autres régions du globe, on note qu’elle est en deçà de le région duRajat Ampat (Indonésie), égale à la province de la baie de Milne en Papouasie-Nouvelle Guinnée et surpasse lesîles de Toggean et Bangai (Indonésie) et les îles Calamianes des Philippines.

Il faut cependant noter que certains sites dépassent largement la moyenne et constituent de véritables viviers de poissons commerciaux contenant des espèce nobles appartenant à des familles comme les Lutjanidae,Lethrinidae et Serranidae.

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Enfin, la biomasse est influencée par le nombre mais surtout par la taille des individus. Une biomasse élevée estsurtout liée à des individus de grosses tailles qui signifie, dans une certaine mesure, une relative faiblesse del’effort de pêche qui s’exerce sur le site.L’évaluation des stocks de poissons commerciaux dans la zone d’étude a permis de conclure que l’écart entre lessites est très grand. Cela reflète l’effort d’exploitation qui s’exerce sur les différents endroits en relation avecl’accessibilité des sites. Comme le montre la carte de distribution géographique de la biomasse des poissonssuivante, les zones les plus riches comme certains sites se trouvent soit plus au sud donc plus éloignés d’Anakaosoit au large et en profondeur (haut fonds). Ces endroits assez riches qui méritent d’être protégés constituent lessites potentiels d’APM, mais le choix de ces derniers ne dépend pas uniquement de la biomasse des poissonscommerciaux. Il doit aussi tenir compte des autres résultats concernant le benthos, la sensibilité et vulnérabilitédes sites, la diversité des poissons coralliens et des Mollusques, etc.

•  Elaboration et mise en œuvre de la Stratégie de la Réduction de la Pauvreté•  Mise en œuvre du Madagascar Action Plan•  Instruments juridiques : Texte, accord et traités, conventions, déclarations universelles, protocoles•  Planifications : PUDI, Plan d’urbanisme, …•  Intégration de la femme à la réduction de la pauvreté, à la protection de l’environnement et à la

croissance économique

Les premiers programmes de lutte contre la pauvreté ont été mis en œuvre vers la fin des années 80 envue d’atténuer les effets pervers de l’ajustement structurel ce, dans le cadre des programmes de dimensionssociales de l’ajustement. Des mesures ciblées à l’égard des pauvres ont été ainsi entreprises à travers les filets desécurité, des fonds sociaux et des programmes spécifiques. Ces programmes n’ont pas été soutenus par unevéritable stratégie d’ensemble de lutte contre la pauvreté si bien que les impacts et les résultats acquis aient ététrès limités, le taux de pauvreté passait de 47% à 70% au cours de la période 80-93.

SNLCP :Des tentatives pour la mise en place d’une Stratégie Nationale de Lutte Contre la Pauvreté (SNLCP) ont

été menées au cours des années 90 mais celles-ci n’ont pas abouti, quant à son appropriation. L’aspect «restructuration de l’économie » a été beaucoup plus privilégié.PNARS :

Il en est également un Plan National d’Action pour le Redressement Social (PNARS) adopté en 1994 et plus tard du Plan National d’Action pour le Développement Social proposé à l’occasion du Sommet Mondial pour le Développement Social de Copenhague, qui eux, étaient trop centrés sur les aspects sectoriels.DSRP : (Source : DSRP, juin 2005)

Vers le début des années 2000, Le Gouvernement a pris la décision d’élaborer le Document de Stratégiede Réduction de la Pauvreté (DSRP). La finalisation du Document intérimaire a permis à Madagascar de bénéficier du premier lot de financement de l’Initiative PPTE au cours des années 2001-2002. Le Gouvernementactuel s’est engagé fermement à réaliser un développement rapide et durable. Pour ce faire, les priorités seront la bonne gouvernance, le développement des infrastructures, la santé, l’éducation, l’appui au secteur privé. Un plan de redressement de l’économie couvrant la période 2002-2005 a été établi à cet effet.

Le DSRP complet a été finalisé au mois de juillet 2003 pour tenir compte des grandes orientations duGouvernement et pour traduire en termes opérationnels la volonté politique du Gouvernement de mettre enœuvre le plan de redressement et par-là réduire le taux de pauvreté de moitié en 10 ans. La stratégie est

ambitieuse mais réaliste. A cet effet, elle privilégie le principe de « Partenariat Public-Privé », s’appuie sur uneanalyse objective et sur des critères précis Cette stratégie est en outre nationale car elle est le fruit d’uneconcertation de tous les segments de la société. Elle s’articule autours des objectifs des conventionsinternationales auxquelles Madagascar a souscrit : Déclaration du Millénaire, NEPAD, Sommet Mondial duDéveloppement Durable… La présentation du DSRP à l’ensemble des partenaires techniques et financiers deMadagascar au mois d’Août 2003 a permis à Madagascar d’atteindre le point d’achèvement au mois d’octobre2004, entraînant une annulation importante du stock de la dette du pays. Le premier rapport de mise en œuvre duDSRP a chevauché sur deux années budgétaires de juillet 2003 à juin 2004. Pour l’élaboration du deuxièmerapport, il a été jugé important et plus pertinent de faire coïncider la période couverte avec une année budgétaire permettant ainsi d’améliorer le suivi sur des réalisations et des résultats concernant une année complète.

Objectifs de base du DSRP1. Réduction de la pauvreté par 50% en 2015

2. Etat de droit et une société en bonne gouvernance3. Sécurisation humaine et matérielle et protection sociale élargie4. Protection de l'environnementObjectifs économiques généraux du DSRP

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1. Taux de croissance de 8 à 10 %2. Taux d'investissement de 20%3. Participation du secteur privé de 12 à 14 % au taux d'investissement4. Ouverture de l'économie malgacheObjectifs économiques généraux(a) Passage d'une économie de subsistance à une économie de marché(b) Prolongement de l’économie rurale vers l’économie industrielle : agro-industrielle alimentaire et autres(pharmaceutique, cosmétique, textile, transformation des produits miniers) et l'économie de services (tourisme,crédit agricole, etc.)(c) Augmentation des exportations

Le DSRP est excellent mais il manque une vision puisque réduire la pauvreté est un objectif mais nonune vision. La nécessité de définir un objectif commun et de partager une vision commune est née.

La dégradation de l'environnement a un impact sur la vie quotidienne des populations locales dans les pays en développement. Celui-ci n'est toutefois pas le même pour les femmes et les hommes. En effet, dans la plupart de ces pays, ce sont les femmes qui sont responsables de l'approvisionnement en nourriture, en eau et encombustible. Elles exercent, cependant, peu de contrôle sur ces ressources. Par exemple, en comparaison auxhommes, les femmes travaillent des terres plus petites, moins fertiles et qui souvent ne leur appartiennent pas.Lorsque l'environnement se dégrade, les tâches journalières des femmes prennent plus de temps. Elles sont alorsmoins disponibles pour les activités productives et les tâches communautaires. Ainsi, par exemple, lorsque l'eauvient à manquer, les femmes et les enfants des zones rurales doivent parcourir de longues distances pour trouver les quantités d'eau nécessaires. Les femmes (ou enfants) de zones urbaines sont amenées à faire la file pendant

des heures devant des points d’eau collectifs. Les femmes ayant généralement peu de contrôle sur les richessesnaturelles, sont rarement impliquées dans leur gestion.

Source : Photos du MAP ( pages 10 et 113) 

Rôle de la femm e sur la prot ect ion de l ’env i ronnementPar la nature transversale de l’approche Genre et des questions relatives à la gestion des ressources naturelles, la

situation des femmes dans ce domaine transparaît dans tous les domaines. L’environnement assure le bien-être de toutesles activités des femmes urbaines et rurales.

Même avec les lacunes en matière de données désagrégées par sexe, il était déjà bien établi que les femmesétaient incontournables dans les problèmes liés à l’environnement. La tendance fondamentale confirmée par les étudesgéo-localisées ou sectorielles de la description des tâches des femmes, dans leur gestion des ressources et le prospectionet gestion de l’environnement, est le  professionnalisme : elles s’investissent dans les activités génératrices de revenu,répondent aux sollicitations des marchés et donc monétarisent de plus en plus leur temps.

Pour les femmes qui s’engagent dans la progression de leur contribution matérielle et de leurs capacités decontrôle dans le ménage et la famille, elles influencent l’amélioration de l’éducation des enfants et des filles en particulier, de manière significative.

La question Genre et Environnement engrange ainsi des résultats positifs, qui méritent de figurer dans lesrapports nationaux.Gender and access to land, FAO, 2002, p.9)Taux de participation de la femme dans la protection de l’environnement 

Afin d’améliorer l’état de santé de la population, l’accent sera mis principalement sur les axes stratégiquesdéveloppées ci-après :

•  Renforcement du système de santé•  Survie de la mère et de l’enfant.•  Lutte contre les différentes maladies liées à la dégradation de l’environnement et aux différentes

 pollutions (Cysticercose, maladies diarrhéiques, paludisme, bilharziose, toxoplasmose, IST, VIH SIDA,IRA, …)•  Sécurité alimentaire•  Installation des latrines•  IEC en matière de la santé et sur l’utilisation des latrines

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•  Planning familial, médecine curative (traitement des maladies), médecine préventive (vaccination),médecine promotive (IEC, CCC), médecine réadaptative (rééducation)

•  Approvisionnement en eau potable•  Approvisionnement en médicament essentiel•  Accès de la population au CSB•  Amélioration des travaux d’assainissement

•  décentraliser le système de santé et organisation/gestion des différents niveaux. Le but estl’autonomie des structures intermédiaires et périphériques,

•  améliorer la couverture sanitaire et la qualité des services, afin de rapprocher les services de santé àla population et en particulier aux plus pauvres,

•  développer les ressources humaines, pour assurer la couverture en ressources humaines de qualitéqui sont capables d’améliorer l’état de santé de la population et d’améliorer leur répartition.

•  Renforcer les capacités du personnel médical•  décentraliser les Centres de Diagnostic et de Traitement (CDT) et les centres de microscopie,•  développer la participation communautaire dans la mobilisation sociale et le renforcement du suivi

et de l’évaluation des activités constituent les mesures prises pour redresser la situation.

Pour permettre à la femme enceinte de traverser la période de la grossesse, de l’accouchement et de sessuites en toute sécurité, il importe que les soins maternels et néonataux soient renforcés et améliorés.

Pour la santé de l’enfant, il s’est révélé prioritaire de contribuer à la survie de l’enfant dans le respect deses droits en santé les efforts à mener visent à réduire les taux de mortalité infanto juvénile et infantile.

Environ 25% de tous les décès hospitaliers sont dus aux maladies transmissibles en 2003. Et étant donnéque Madagascar est un pays tropical et que les maladies transmissibles restent un problème de santé publiqueAinsi, parmi les différentes maladies posant un problème de santé publique à Madagascar nous avons retenu particulièrement la lutte contre celles qui se rapportant aux maladies infectieuses et tropicales (maladiesvectorielles).

  Stratégie de lutte contre le paludisme :Outre les campagnes d’aspersion d’insecticides intra domiciliaires des Hautes Terres, les mesures préventives dans la lutte contre le paludisme incluent l’utilisation des moustiquaires imprégnées pour les enfantsde moins de 5 ans et les femmes enceintes (en 2003 : 39% des ménages dorment sous moustiquaire, la plupart nesont pas imprégnées d’insecticides), et le début du Traitement Présomptif Intermittent (TPI) chez les femmesenceintes avec le Sulfadoxine-pyriméthamine (SP). Depuis la découverte d’une certaine résistance à lachloroquine, le pays est entrain d’opter pour des traitements alternatifs : Sulfadoxine-pyriméthamine etamodiaquine d’une part, et l’Artemesinin Combination Therapy (ACT) d’autre part.

Prévention du Paludisme : « 1 moustiquaire = 1 vie »Public visé : les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 ans.

Par ailleurs, 15 décembre 2006, Lors du sommet de la Maison Blanche sur le Paludisme, le PrésidentBush a déclaré que, Madagascar est le nouveau pays d’intervention de l’Initiative Présidentielle contre le

Paludisme (IPP), une initiative dotée de 1,2 milliards de dollars étalée sur une période de cinq ans afin de lutter contre le paludisme dans 15 pays africains les plus touchés.

Cette initiative du Président Américain contre le Paludisme (PMI) ciblera 30 millions de personnes pour sa deuxième année consécutive. Madagascar est sélectionné parmi les pays bénéficiaires. Le programmecommunautaire de lutte contre le paludisme appuiera les efforts des communautés et des organismes locaux.

•  Lutte contre la tuberculose :Les données récentes disponibles ont montré un taux de dépistage de 62%, un taux de guérison de 72%,

un taux de perdus de vue de 17%, et l’incidence annuelle de la maladie atteint 20.062 cas.Les stratégies adoptées sont les suivantes :- Renforcement des actions de prévention de la Tuberculose au niveau de la population,- Amélioration de la prise en charge de la Tuberculose,

•  Stratégies de lutte contre l’ IST/VIH/SIDA- Amélioration de l’accès aux informations et le renforcement de la communication par l’intermédiaire de la prévention primaire ;

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- Assurance de la qualité de services (individus, familles, communautaire et institutions) par une meilleuredisponibilité de kits de traitement IST.- Dépistage systématique de la syphilis par le test RPR pendant la consultation prénatale et traitement de lafemme enceinte et de son conjoint.- Renforcement du dépistage des produits transfusés et par la mise en place d’un programme d’élimination desdéchets médicaux (stockage aiguilles contaminées, incinérateurs)- Extension de la couverture des centres de dépistage de test et conseil volontaire en priorité dans les zonesurbaines

•  Mise en place du Télémédecine•  Mise en œuvre du santenet•  Sensibilisation de la population en matière de santé et sur l’utilisation des latrines•  Education sur la santé au niveau de différentes cibles•  Partage d’informations sur la santé

La politique nationale en Santé de la reproduction vise à promouvoir la planification familiale et reçoit l’appuides hautes autorités du Pays.

Tableau n°11.15. : Taux de prévalence et taux de couverture contraceptive

Indicateurs 1992 2003 2005 2006Taux de prévalence contraceptive (%) 5 18Taux de couverture contraceptive (%) 5,6 15,2

Source : EDSIII 

Le taux de prévalence contraceptive a gagné 13 points de pourcentage entre 1992 et 2003, passant de5% à 18% pour les méthodes modernes de contraception. La prévalence contraceptive augmente en parallèleavec le niveau d’instruction, le nombre de la parité de la femme et le niveau de bien être. Ce résultat vient del’amélioration de l’accessibilité aux produits contraceptifs modernes et de l’augmentation des sites PF. L’indicesynthétique de fécondité est de 5,2 selon l’EDS III.

Afin d’instaurer le bien-être individuel et social, il y a lieu de veiller à collaborer avec l’ensemble dessecteurs concernés pour éliminer les sources de pollution et de maladies liées à l’eau, aux excrétas, à l’habitat et

à l’environnement.Pour cela, les actions doivent être orientées vers:

-  la réhabilitation et la rénovation des systèmes existant d’approvisionnement en eau et d’assainissement,-  l’amélioration de l'environnement sanitaire des établissements de soins (eau, assainissement et

traitement des déchets) et normalisation des équipements correspondants.-  le renforcement du rôle des personnels de santé dans la promotion de l'hygiène et l'adoption de

comportements favorables à la santé.-  la création d'une filière de techniciens supérieurs du génie sanitaire,-  la collaboration entre l’ensemble des secteurs concernés et le développement du partenariat public privé,-  le renforcement du rôle du Ministère de la Santé et du Planning Familial dans l'animation et la mise en

œuvre des activités de promotion des changements de comportement en matière d'eau, d'assainissementet d'hygiène (initiative WASH),

-  l’amélioration du dispositif de suivi des taux de prévalence des maladies d'origine hydrique ourespiratoires en liaison avec les taux d'accès aux équipements (eau, assainissement), la mesure de polluants (qualité de l'eau, pollution atmosphérique) ou la modification des comportements (hygiène,modes de vie),

-  l’élaboration de standards en matière d’eau, d’assainissement, d’habitat et d’environnement, et lasurveillance continue ainsi que la recherche opérationnelle sur les niveaux de couverture, la santé etl’environnement.

Le système actuel de réapprovisionnement des médicaments au niveau des formations sanitaires est pérennisé grâce à l’utilisation des fonds recueillis à partir des paiements directs effectués par les ménages.

Le Centrale d’achats SALAMA est une structure d’approvisionnement en médicaments, consommablesmédicaux et réactifs de laboratoire. Elle a pour vocation de ravitailler les structures sanitaires des secteurs public

et privé à but non lucratif. Le suivi de cet approvisionnement est assuré par la Direction de la Pharmacie, duLaboratoire et de la Médecine Traditionnelle, au sein du Ministère de la Santé et du Planning Familial. CetteDirection est également chargée du contrôle de drogues illicites. La disponibilité des médicaments traceurs de1997 à 2005 montre un taux de couverture de 90%. Mais la gamme des produits offerts par la Centrale d’Achats

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SALAMA est restreinte, et ne permet pas de satisfaire les besoins des Centres Hospitaliers de Référence, d’où lanécessité de l’extension de cette gamme.

Le recouvrement des coûts en santé, dénommé « FANOME » ou « Fandraisan’Anjara NO M baEntiko» en malagasy et « Financement pour l’A pprovisionnement NOn-stop des Médicaments » en français, estun mécanisme de financement communautaire pour la santé adopté à Madagascar. Au niveau des CSB, lerecouvrement des coûts intéresse les médicaments et les frais inhérents à leur gestion.Le mécanisme, basé sur l’ «Entraide pour la Santé », prévoit l’accessibilité des démunis aux soins.

Il s’agit :- d’assurer la disponibilité permanente en médicaments dans les formations sanitaires publiques ;- de faciliter l’accessibilité aux soins même aux démunis;

- de rendre effective la participation communautaire dans la gestion, suivant les principes de ladécentralisation et de la transparence.

(source : rapport annuel DSRP 2006)

Dans le domaine de la santé infantile, les résultats sont satisfaisants pour le taux de couverture vaccinalegrâce notamment, à l’approche Initiative des Résultats Rapides et à l’inexistence de rupture des stocks.

Pour l’amélioration de la performance du système de santé, le taux de couverture de personnel des CSB1 etCSB2 réalisé au cours de l’année est de 92% sur un objectif de 100. Ce taux reste stationnaire par rapport à celuiréalisé en 2005. Par contre, les résultats en matière de taux de consultation en médecine curative dans les CSBsont encore faibles. Ce faible taux de consultation se pose en termes de fonctionnalité des CSB nouvellementconstruits, notamment au niveau de l’insuffisance en personnel et à l’insuffisance de postes budgétaires.

Les objectifs en matière de taux de disponibilité des médicaments sont en majorité atteints.Pour la promotion de la maternité à moindre risque (MSR) et concernant le taux d’accouchement avecassistance professionnelle dans les CSB, celui-ci demeure encore insuffisant. Pour le planning familial , en matière de taux de couverture contraceptive les objectifs fixés pour 2006 sontatteints à 78% et le taux réalisé (15,2%) est en forte progression par rapport à celui réalisé en 2005 (5,6%). Dans le cadre de la lutte contre le VIH / SIDA, la réalisation des actions de sensibilisation des leaders par communes a été effectuée de manière satisfaisante. Quant à la mise en place des CLLS, les objectifs sont presqueatteints. Les résultats sont effectifs en matière d’émissions d’informations et de sensibilisations télévisées et lesobjectifs en matière de pourcentage des poches de sang testé sont atteints. Le taux de prévalence du SIDA parmiles femmes enceintes, reste toujours inférieur à 1%. Pour le programme d’amélioration de l’accès à l’eau potable et assainissement, au niveau de l’objectif visant àaméliorer l’accès en eau potable, le taux de desserte en eau potable réalisé en 2006 (39,6%) reste au mêmeniveau que celui en 2005. En ce qui concerne l’assainissement, des réalisations significatives ont été effectuées

dans la construction de latrines. 

(Source : MAP)

Madagascar sera une destination privilégiée pour toutes catégories de tourisme, particulièrementl’écotourisme. Les grandes chaînes hôtelières internationales seront suscitées pour investir à Madagascar, en vuede remédier à l’insuffisance d’infrastructures d’accueil. Les exploitants individuels seront incités à se coordonner et à se professionnaliser pour répondre aux normes internationales. Madagascar figurera parmi les pays pilotesen Afrique Sub-saharien et dans l’Océan Indien en termes de promotion de l’écotourisme haut de gamme.

Pour l’année 2006, le secteur du Tourisme poursuit comme objectifs spécifiques de :1.  Diversifier, valoriser les produits touristiques et vulgariser la destination Madagascar pour convaincre

les prescripteurs de voyage et le public international,2.   Normaliser, contrôler et assurer le suivi des activités, établissements, produits et sites touristiques et les

rendre compétitifs,3.  Rendre saine la destination Madagascar par la lutte contre les fléaux touristiques : tourisme sexuel,

drogue, pédophilie, sida, etc…4.  Rendre sûre la destination Madagascar par la maîtrise des activités touristiques à risques pour l’homme

et l’environnement,5.  Appuyer les investisseurs touristiques au choix de leur lieu d’implantation et mettre les réserves

foncières touristiques et les sites viabilisés à leur disposition,6.  Assurer la bonne gouvernance dans le secteur tourisme,

Tableau n°11.16. : Récapitulatif des stratégies de développement à Madagascar Court terme Moyen terme Long terme

- Renforcement des infrastructuresde base au niveau global- Amélioration de l’accès aux

- Focalisation du développementsur les sites et axes accessibles- Meilleure gestion du flux

- Diversification des produitstouristiques au fur et à mesure del’accessibilité des sites

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 principaux sites touristiquesexistants- Amélioration de la qualité desservices touristiques : mise auxnormes et programme de formation

touristique sur les sites prioritaireset augmentation de la durée deséjour - Renforcement et diversificationdes modes de transport (public etindividuel)

- Augmentation des revenus issusdu tourisme

Source : GATO AG (PDT)

(source : rapport DSRP 2006)

Le secteur tourisme a affiché une nette progression suite aux efforts de promotion de la destinationMadagascar et à l’ouverture de nouvelles lignes aériennes depuis l’année 2004. En 2006, 311 730 touristesétrangers ont été dénombrés contre 193 230 en 2003.

En effet, les résultats enregistrés au cours de l’année sont positifs grâce à la redynamisation du dispositif de promotion (opérationnalisation des ONT/ORT dotés de taxes vignettes pour leur fonctionnement) ; la promotion de la destination Madagascar (participation à des manifestations internationales et régionales, organisation d’éducateurs, réédition de 10.000 cartes touristiques), et à l’identification de 9 nouveauxsites touristiques dans les régions de Vatovavy Fitovinany, Analamanga et Boeny.

Le montant des recettes en devises s’est accru de l’ordre de 44% par rapport à celui de 2005. Toutefois,l’objectif de l’année n’a pas été atteint.

Le résultat en matière de création d’emploi dans le secteur tourisme a été positif pour l’année 2006. Cerésultat s’explique par l’accroissement significatif des chambres opérationnelles, des établissementsd’hébergement et de restauration, la mise à disposition des investisseurs de 5 RFTà Isalo, Nosy Be et Anakao etl’identification de 13 nouveaux sites touristiques prioritaires favorables aux investisseurs.

Engagement du Ministère chargé du Tourisme :-  développer les capacités humaines et institutionnelles pour la prise en compte de la dimension culturelle

du développement par le biais de la formation, la recherche et la mise en réseau des produits culturels ettouristiques

-   promouvoir la diffusion et l'échange d'informations, la sensibilisation publique dans le domaine de laculture et du tourisme

-   promouvoir le pluralisme culturel et développer la coopération culturelle internationale-   promouvoir un développement touristique et éco touristique qui protège et sauvegarde l'environnement

naturel et l'identité socioculturelle du citoyen Malagasy-  faire du tourisme un levier de développement durable au bénéfice direct des communautés villageoises-  assainir et augmenter les recettes du tourisme auprès de tous les acteurs concernés-  encourager la relance des activités touristiques-   promouvoir la destination Madagascar. 

Sensibilisation sur la lutte contre le tourisme sexuel et le VIH/SIDADes actions de sensibilisation sur la lutte contre le tourisme sexuel et le VIH/SIDA ont été menées

durant les manifestations culturelles et touristiques dans 12 localités (festivals Batrelaky, Donia, Dolapaka,Volambetohaka, Kidodo, Talango Harea, Makamba, Takombitsika, Sambiravo, Tsimiroro, Vasiambe et Basesa). Par ailleurs, l’identification des sites faisant l’objet des activités à risques ont été réalisée à Sainte Marie et àMahajanga pour la surveillance des plages et au sein de 4 établissements hôteliers (1 à Antananarivo, 2 àMahajanga, 1 à Antsiranana) pour la surveillance des piscines.

Le but de la Politique Nationale de Jeunesse est d’avoir une vision de jeunesse ayant une grande performance pour le développement, éprise des valeurs morales universelles et de l’identité culturelle malgache,garantissant une vision de société ouverte, pluraliste, respectueuse de la diversité et à forte cohésion sociale.

a) rendre les jeunes dynamiques, intellectuelles, créatifs, constructifs, aptes à faire face aux exigencesd’une société moderne en perpétuelle évolution b) amener les jeunes à se prendre en charge en développant des programmes d’auto-assistance etd’assistance mutuelle

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c) prévenir les jeunes contre toute forme d’exploitation et d’exclusion et tout facteur de déviancesociale, contre toutes activités qui pourraient compromettre leur santé ou retarder leur croissance physique ou mentale, et leur développement en tant que citoyen.d) rendre les jeunes capables de jouir et d’exercer pleinement leurs droits et d’assumer leur devoir e) développer l’altruisme chez les jeunesf) promouvoir une éthique nationale de comportement par le développement chez les jeunes d’uneattitude d’appropriation et d’internalisation de l’authenticité des valeurs morales et culturellesmalgaches, notamment le fihavanana.

Amener les jeunes à acquérir les qualités inhérentes au modèle de jeunesse préconisé en inculquant chezeux les valeurs véhiculées à travers les loisirs ainsi que les activités culturelles et sportives, afin de les préparer àfaire face aux exigences et contraintes d’une société moderne en perpétuelle évolution.- Mobilisation des jeunes à participer aux activités culturelles, sportives et aux loisirs en tant que besoinsfondamentaux assurant leur épanouissement.- Rationalisation de la gestion des temps libres des jeunes par la promotion et le développement des sports demasse, des activités sportives traditionnelles et des sports de proximité.- promotion et organisation des échanges interculturels des jeunes par le développement des mouvementsassociatifs ou organisationnels- création au niveau des structures de jeunesse de chaque collectivité territoriale décentralisée d’un systèmed’informations et de documentation- élaboration d’une politique d’infrastructures culturelles, sportives et de loisirs

La dégradation de l’environnement provoque le déséquilibre écologique et menace perpétuellementl’avenir de l’humanité. Madagascar n’est pas exclu de ce fléau. La sauvegarde, la préservation et la gestion del’environnement devrait être la préoccupation majeure de tout un chacun, notamment des jeunes : il s’agit ainsid’inciter leur prise de conscience et de responsabilité.

→ L’objectif c’est de réconcilier les jeunes avec leur environnement.

Stratégie d’action :a)   promotion d’une approche intégrée de développement au niveau des jeunes, b)  intégration des jeunes aux activités touchant l’environnement en les incitant à travailler avec les

départements et les organismes concernés

c)  Contribution à la vulgarisation des techniques et pratiques de protection de l’environnement par l’intermédiaire des structures d’information sur et pour la jeunesse

d)  Elaboration d’une convention sur l’environnement pour les jeunese)  Montage des cellules des jeunes volontaires par la protection, l’entretien et la préservation de

l’environnement dans les communautés de base

Efficacité :Dans le domaine de la jeunesse et des sports, l’adoption d’un comportement responsable chez les jeunes

vulnérables est actuellement constatée. Concernant l’objectif spécifique sur la promotion du sport pour tous et la pratique sportive traditionnelle, 100% des objectifs sont réalisés pour la construction des 5 plateaux sportifs.

•  DISE : intégration•  Manuel de procédure•  Formation des acteurs sur l’environnement•  Guide route / Bailleurs

Les programmes formulés dans le DSRP:Au niveau des infrastructures routières, les réseaux structurants et les réseaux de routes rurales seront

interconnectées afin d’assurer une circulation fluide entre les campagnes et les villes, et un total désenclavementdes populations rurales. L’aménagement, la réhabilitation, l’entretien périodique et l’entretien courant desinfrastructures constituent la priorité 8:

8 Données mises à jour suivant le PMO MAP

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-  7.800 km de routes nationales primaires et secondaires devront être réhabilitées et entretenu entre 2007et 2011

-  10.000 km environ de routes rurales de désenclavement et de desserte devraient être aménagés,réhabilités ou entretenu entre 2007 et 2011

-  12.000 km de routes nationales et rurales feront annuellement l’objet d’entretien courant entre 2007 et2011Au niveau de l’Administration, la restructuration et le renforcement de sa capacité de remplir ses

missions :-  de conception et d’élaboration de politique et de stratégies,-  de coordination et de planification des investissements,-  de contrôle et de régulation des diverses activités économiques sont poursuivis et déjà opérationnels.

L’Etat se désengage de ses activités productives et délègue certaines de ses attributions de maître d’ouvrage àdes agences d’exécution :

-  l’Autorité Routière de Madagascar (A.R.M.) est déjà opérationnelle-  l’Agence des Transports Terrestres (A.T.T.) est déjà constituée-  l’Agence Portuaire, Maritime et Fluviale (APMF) est déjà mise en place-  le Fonds d’Entretien Routier (F.E.R.) est en pleine fonction et est renforcé au niveau de sa gestion et des

ses ressources financières. A moyen terme, le F.E.R devrait être capable d’assurer entièrement lefinancement des programmes d’entretien périodique.

Au niveau de l’exécution, des actions de renforcement des capacités des PME du secteur BTP et des bureaux d’études locaux sont poursuivies, et des actions seront menées pour attirer les grosses entreprises àinvestir et s’installer à Madagascar.

Pour le transport routier, des activités spécifiques sont programmées ou sont déjà en application :-  la mise en œuvre d’un vaste programme de sécurité routière-  l’appui à la professionnalisation du métier de transporteur -  la réduction de l’impact des transports routiers sur l’environnement-  l’aménagement et la construction d’infrastructures connexes (plates-formes multimodales, gares

routières, aires de stationnement,…)-  l’amélioration des conditions fiscales-  la promotion des moyens intermédiaires de transports (M.I.T.) (charrettes, bicyclettes,…)-  la révision et l’application des textes réglementaires régissant les véhicules importés

Pour le transport ferroviaire, le programme de réhabilitation de l’ensemble des infrastructuresferroviaires se poursuit (voies, ouvrages d’art, ouvrage de drainage)

Concernant les Ports et Transports maritimes, des importants programmes d’investissements sontcommencés en vue des aménagements et réhabilitation des ports principaux et secondaires, ainsi que la dotation

en matériels pour une efficacité des systèmes portuaires (matériels de manutention, réhabilitation des phares et balises, enlèvements des épaves au voisinage des ports, aménagement de ports de plaisance).Le développement du transport fluvial, notamment sur les fleuves Sofia et Tsiribihina est déjà programmé encomplément des programmes routiers de désenclavement des zones rurales.

Pour les aéroports et transport aérien, les priorités en matière d’investissement portent sur :-  l’amélioration des conditions de sécurité des trafics aériens-  l’amélioration de la sûreté dans les aéroports internationaux-  l’aménagement, la réhabilitation et l’extension des infrastructures aéroportuaires selon les niveaux de

trafics

Les efforts entrepris par l’Etat en matière d’infrastructures routières dans le but de désenclaver les zones

à forte potentialité économique ont permis de faciliter l’accès au marché ou la collecte des produits agricoles,d’augmenter les prix au producteurs et donc la rentabilité des activités de l’agriculture. Selon les indicateursrecueillis, le taux d’enclavement s’est fortement diminué depuis 2003. Il est passé de plus de 59% en 2003 àmoins de 31% en 2006. Si, en 2003, moins de 1850 km de routes seulement ont été entretenues ou réhabilitées,elles dépassent les 8600 km en 2004 et plus de 9500 km en 2006. L’amélioration de la qualité des infrastructuresroutières ont fait baisser les prix des transport de marchandises, malgré des hausses consécutives des prix descarburants : entre 2005 et 2006, la baisse enregistrée atteint -25%.

Tableau n°11.17.. : Evolution de l’entretien et la réhabilitation des routes à Madagascar 

Années 2003 2004 2006

Routes entretenuset réhabilités (km) 1850 8600 9500

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•  Instruction civique pour améliorer le changement de comportement

•  Existence d’une politique nationale relative à l’environnement

•  DSRP : Développement du niveau éducatif de la population Objectif global : Universaliser l'Education Fondamentale et améliorer sa qualité et sa pertinence pour répondreaux besoins socio-économiques du paysObjectifs spécifiques : Améliorer la qualité et l'efficacité de l'Education FondamentaleAssurer l'équité et l'accès à l'Education Fondamentale

Les difficultés économiques ont un impact très néfaste sur le secteur éducatif du pays. Madagascar est l’un des pays les moins développés au monde, classé 147e sur les 173 paysdans l’index de développement humain (IDH)9. Le dilemme est que les facilités éducatives ne peuvent plusabsorber la population croissante éligible pour l’école et que beaucoup de familles n’ont pas les moyensd’envoyer leurs enfants à l’école.

Environ 33% de la population est donc analphabète. En comparaison du reste du continent africain où jusqu’à 50% de la population est analphabète, ce taux ne semble pas très élevé. Dans les pays d’Europe,l’analphabétisme adulte est à moins de 10%.

Pour remédier à cette situation, le gouvernement a déclaré l’éradication de l’analphabétisme commel’un des premiers objectifs de la politique de développement national. Il est admis que la croissance économiquene pourra se faire que si la population est alphabète et en donnant à tous les enfants de 6 à 14 ans l’accès à uneéducation universelle. Le bien-être du pays entier en dépend et il est clair que l’amélioration du système éducatif fournira un terrain apte au développement de l’industrie du tourisme.

Quelques démarches pour améliorer le niveau éducationnel sont déjà en cours. Un certain nombre de programmes ont été lancés au début des années 90 pour éliminer l’analphabétisme adulte, y compris un plan de 5ans pour créer et renforcer les centres de ressources polyvalents dans tout le pays.

La PNUD gère un programme d’Alphabétisation Fonctionnelle Intensive (AFI) avec une ONGlocale Malagasy Mahomby. La méthodologie de l’AFI a démarré au Burkina Faso. C’est une méthode rapide,efficace et peu chère. Il y a actuellement 138 centres de formation pour 6,000 étudiants à Madagascar.

 Néanmoins, comme nous l’avons déjà dit, les frais directs (par ex. l’inscription, les livres etc) et les fraisindirects (perte de revenus) restent trop élevés pour beaucoup de familles. Ce qui fait que le taux de présence est

 bas et le taux d’abandon relativement élevé. La conscience du bienfait est amoindrie par le fait que les écoleselle-mêmes sont mal-équipées et ne peuvent compenser l’investissement humain.

Les contraintes économiques forcent les familles à envoyer leurs enfants (surtout les filles) au travail pour aider au soutien de la famille. De plus, un nombre insuffisant d’écoles – auquel on doit ajouter la mauvaisecondition des routes – oblige les enfants des régions rurales à marcher de longues distances. Par conséquent il y aun écart considérable entre le niveau d’éducation de la région centrale à dense population et les régions côtières.

Le gouvernement malgache a fixé la Politique Nationale d’Education relative à l’Environnement sur ledécret n° 2002 -751.

L’article 4 de ce décret dit que la gestion de la Politique Nationale d’Education Relative à l’Environnement

relève du Ministère chargé de l’Environnement et du Ministère chargé de l’Enseignement Secondaire et del’Education de base avec les ministères concernés par la Loi n° 94-033, appuyées par un conseil national pour lesuivi de la mise en œuvre de l’ERE (CNERE) dont la composition et les attributions seront fixées par voieréglementaire.

Une réunion de partage d’informations et d’échanges d’expériences des différentes institutions oeuvrantdans l’éducation environnementale ont été réalisées !

Tableau 11.18. : Formations des formateurs réalisées (2004 – 2007)

Année 2004 2005 2006 2007

Sessions de 5 8 9 4

.

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formation

KitPédagogiques

(produits)

5 10 6 2

Toutes les sessions de formation ont été réalisées par BPEE (contrat annuel) sauf les deux premières par uneéquipe de l’ONE en 2004.

Source : ONE 2007 

Carte n°11.5.: Formation des formateurs Carte n° 11.5. : Répartition desKits Pédagogiques 

Des modules de formation et d’assistance pratique répondant à la demande ont été développés et proposés par des prestataires de services et des écoles.

-  Une prestataire de services a proposé 6 modules de formation ERE (Education Relative àl’Environnement) dont la « Notion de gestion durable des ressources naturelles », les « Problématiquesenvironnementales », la « Conduite de leçons axées sur l'utilisation de Matériels didactiques », la« Créativité de figurines en papier mâché », l’ « Utilisation du KIT MAD'ERE en Education informelleet non formelle », et la « Confection du KIT MAD'ERE ».

-  170 enseignants des 30 écoles dans lesquelles le Programme est intervenu, comprennent le matérieldéveloppé et l’appliquent.

Source : PGDRN-GTZ 

Intitulé du projet : Ny Voaary VintsyDate de début des activités relatives à l’éducation environnementale : 2003Type d’éducation environnementale réalisé : Formation des enseignantsThème traité et/ou thème privilégié : Education environnementale en milieux scolairesActivités d’accompagnement réalisées :

  Création de cellules environnementales  Edition des magazines

Cible : EnseignantsZones d’intervention : 48 Districts des régions : Analamanga, Itasy, Diana, Sava, Haute Matsiatra, VatovavyFitovinany, Ihorombe, Betsiboka, Boeny, Atsinanana, Analanjirofo, Alaotra Mangoro, Androy, Anosy, AtsimoAndrefana.

Modalité d’intervention : Formation en cascade

En réponse aux problèmes engendrés par la carence en matière de gestion durable de l’environnementdans un contexte de dégradation permanente et alarmante de l’environnement, les quatre pays ACP membres dela COI (Comores, Madagascar, Maurice et Seychelles) ont jugé utile de mettre en place un projet pilote d’AppuiRégional à la Promotion d’une Education pour la Gestion de l’Environnement (ARPEGE).

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 268 

L’objectif global du projet est de contribuer à la sensibilisation des jeunes de 9 à 13 ans des pays ACPde la COI à la protection et à la gestion durable de leur environnement. Son objectif spécifique est ledéveloppement et la validation, au niveau d’institutions pilotes, d’une méthodologie et d’un outil pédagogiqueadaptés (du type « malle pédagogique »).Démarrage : Janvier 2003, clôture : Décembre 2006

A Madagascar, 42 écoles (à Antsiranana : 3 EPP et 2 écoles privées ; à Mahajanga : 13 écoles de la CISCO deMahajanga I et 5 EPP à Marovoay ; à Toamasina : 4 EPP et 1 école privée ; à Antananarivo : 3 EPP et 2collèges ; à Fianarantsoa : 5 EPP ; et à Tuléar : 3 EPP et 2 écoles privées) ont reçu l’appui du projetARPEGE.COI.

Tableau n°11.19.: Les interventions de l’ARPEGE COI

Région  Ecoles Objectif Activité

DIANA EPP Morafeno, EPPMahatsara, EPPAntorikahely, Ecole privée « La promotion» et EPPAntanamintarana

- Transformer le comportement des élèves etdes enseignants vis-à-vis des déchets- Apprendre aux enfants les techniques de plantation des fleurs, de plantes ou d’arbres àfruit et de pouvoir aisément la transférer dans leur milieu.- Sensibiliser les élèves aux problématiquesde la prévention contre l’érosion des sols.- Faire participer les élèves à l’aménagementd’une clôture de la cour de l’école et à leur sécurisation. Introduire par ce biais deséléments de biodiversité- Sensibiliser les élèves à la protection dessols dans l’enceinte du domaine scolaire etles faire participer à son aménagement

- Mise en place d’unefosse à ordure- Amélioration de laqualité del’environnementscolaire- Plantations devétivers et deflamboyants (oud’autres plantesidentifiées par lestechniciens) pour lutter contre l’érosion- Réalisation d’uneclôture

Boeny EPP de Ampijoroa,EPP de Amparihilava,Ecole Privée SaintJoseph – Ankazomborona,Collège Saint Mauriceet EPP de Tsararano,

- Sensibiliser et mobiliser les élèves pour l’entretien et la protection du puit.Promouvoir des comportements visant àgérer rationnellement l’eau- Faire participer les élèves à l’aménagementd’une clôture et d’un verger afin qu’ilscomprennent les moyens de prévention quel’on doit avoir si on veut diminuer l’érosiondes sols et la nécessité du reboisement- Aménager la cour de l’école de façon àobtenir un ombrage dans les classes surtout,mais aussi pour les moments de récréation- Apprendre aux élèves les moyens de luttecontre l’érosion hydrique

- Assainissement du puit- Aménagement d’uneclôture de haie vive etd’un verger dans lacour de l’école- Plantation d’arbres

Atsinanana EPP d’Anosimanasa,EPP de Maintinandry,EPPd’Ambodivoananto,EPP NiarovanaCaroline et EPP de

Tsivangiana

- Sensibiliser les enfants à la problématiquede l’érosion des sols et de la déforestation- Sensibiliser les enfants à la problématiquede la déforestation par la protection dudomaine scolaire- Sensibiliser les enfants sur les dangers

apporté par la saleté du corps et contribuer àl’amélioration de la santé des élèves- Contribuer à l’amélioration de la santé desélèves

- Confection d’uneclôture en végétauxmorts et plantationd’une haie vive en parallèle- Installation d’une

douche

Analamanga Ecole EF1.C deTsarahonenana, EcoleE.F.1.C. de Firavahana,EPPAmbohidranomanonga,Ecole FJKM deFenoarivo et Collègede Mahitsy,

- Prendre connaissance des différents problèmes générés par l’érosion des sols et yremédier. Améliorer la sécurité etagrémenter le domaine scolaire- Faire prendre conscience aux élèves qu’on peut compenser des problèmes demalnutrition en cultivant son propre jardin.A travers cet objectif, le sensibiliser à la problématique de la protection des sols

contre l’érosion- Assainir le lieu de rassemblement desélèves et effectuer les liens entreenvironnement et santé

- Réalisation d’uneclôture et panneaux desensibilisation de la population- Extension du jardinscolaire en utilisant destechniques de protection des sols- Assainissement de

l’endroit- Plantations d’arbresfruitiers

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Région  Ecoles Objectif Activité

HauteMatsiatra

EPP de Moravano,EPP Besavoa, EPP deAnkily, EPP deAnkadilanambe, EPPAnarafanja

- Aménager la cour de l’école de façon àobtenir un ombrage dans la cour derécréation- Sensibiliser et mobiliser les élèves pour l’entretien et la protection du point d’eau.Promouvoir des comportements visant àgérer rationnellement l’eau- Réaliser une clôture du domaine scolaire età travers cette activité sensibiliser les élèves

à la problématique de l’érosion des sols- Apprendre aux enfants à avoir une actionsur leur milieu de vie pour pouvoir l’améliorer 

- Plantation d’arbres- Adduction d’eau- Aménagement d’un point d’eau- Clôture de l’école- Amélioration desinfrastructures

AtsimoAndrefana

Ecole primaire publique de SaintAugustin, CollègePrivé Luthérien,Collège Privé La pépinière, Ecole primaire publique deToliara Centre I etToliara Centre II et

Ecole primaire publique deTsienengea

- Lutter contre la malnutrition et lesdéficiences alimentaires par apport en fruitset légumes- Développer chez les élèves le respect de la propreté et la motivation à améliorer leur espace de vie- Rendre l’environnement scolaire plus propre et attrayant afin de favoriser lesapprentissages et d’habituer les élèves à

évoluer dans un environnement plus sain- Transformer le comportement des élèves etdes enseignants vis-à-vis des déchets etentretenir les espaces mis à leur disposition

Protection du jardin potager (des bananiers,des « rotra », duvétiver, des orangers,dattiers et autres arbresfruitiers)

Source : Site Web ARPEGE - 2007 

-  07 Animateurs Régionaux formés-  80 Enseignants formés, 32 écoles pilotes-  05 sessions de formations réalisées

-  170 cadres Intermédiaires formés (Inspecteurs et Conseillers pédagogiques, Directeurs et chefs CIREFAgents ANGAP et ONG) sur 06 ateliers provinciaux pour la pérennisation de la méthodologie

ARPEGE ;-  02 réunions du Comité Consultatif de Coordination-  Un atelier de validation Régional COI de la malle-  Un atelier de formation régionale COI des AR -  Envoi des fiches des Réalisations effectives à l’Administration du Ministère MINENVEF-  Participation de Madagascar au symposium du 29 au 31 mai à l’île Maurice pour le partage des

 pratiques pédagogiques mettant en œuvre les interrelations entre l’Environnement, culture,développement : 28 participants malgaches ( SG/MINENVEF et MENRS,DGANGAP, Directeur Centre médiateur Environnement Fianarantsoa , ONE, WWF,UNESCO Patrimoine, SAGE ,AR,Conseillers et Inspecteurs pédagogiques, AR,PFN, ONG).

Tableau n°11.20. : Education environnementale au sein de l’ANGAP

Libellés  OBJ PE3  RES 2004  RES 2005 RES2006 

Ecolessensibilisées

831 125/128 120/119 201/141

Villagessensibilisées

1653 1010/1105 312/130 386/346

Pour l’éducation fondamentale, les objectifs fixés pour le ratio élève instituteur, le taux d’achèvement etle taux net de scolarisation ont été dépassés. Malgré la réalisation d’actions de renforcement de capacité et

d’équipement des structures de proximité, l’objectif sur le pourcentage de redoublement n’a pas été atteint.Le taux net de scolarisation dans l’enseignement primaire atteignait 82% en 2003, dépassait 96% en2004, 98% en 2005 et de 98.5% en 2006, s’il n’était que de 65% en 2001. Cette évolution positive en quantité aété suivie d’une amélioration de la qualité et de l’efficacité interne de l’éducation. Le taux d’achèvement du primaire est toujours en augmentation au cours de la période 2002 à 2006 : 35% en 2001 et 63% en 2006.

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Les actions mises en oeuvre telles que la distribution des kits scolaires aux élèves et la prise en charge par l’Etat des frais de scolarité ont produit des effets palpables dès l’année 2003. La quasi-totalité des enfants ontaccès à l’éducation primaire en 2006.

Au niveau de l’augmentation de la capacité d’accueil, il est à noter la faible performance réalisée dans laconstruction de nouvelles salles de classe (42%). Dans le développement des compétences dans le monde dutravail, les résultats obtenus sont satisfaisants dans la formation et le perfectionnement technique des jeunes ettechniciens. Il est constaté la réalisation des certains travaux préparatoires pour le basculement vers le systèmeLMD par l’acceptation des différents partenaires publics et privés du nouveau système.

 Néanmoins, les infrastructures de l’éducation sont encore loin d’être suffisantes et beaucoup de cheminreste à parcourir. Si, en 2001, un établissement scolaire primaire est en moyenne pour près de 128 enfantsscolarisables, le rapport est de 142 enfants scolarisables pour un établissement scolaire primaire en 2006. Le partdu budget alloué à l’éducation est toujours en baisse depuis 2004, même si le niveau absolu augmente.

En matière d’Education non formelle, de bons résultats ont été obtenus dans l’augmentation de l’effectif des alphabétiseurs (135%), du nombre d’éducateurs spécialisés formés et du nombre d’adolescents alphabétiséset éduqués (88%). Pour la prise en compte de la dimension Population/Genre/Environnement dans les stratégieset programmes, les objectifs sont réalisés à 81% sur le nombre de responsables et techniciens formés en matièrede population et de planification de développement.

Le SADC a formé les deux représentants de Madagascar sur la mise en œuvre du REEP –RégionalEnvironmental Education Programme ) . 

•  Mise en œuvre de la politique de sécurité de proximité : création nouvelles des GN en rapport avec ledécoupage administratif actuel (Région = Groupement ; District = compagnie ; commune = brigade ;

FKT = Poste avancé)•  Renforcement en effectif des GN•  Mobilisation des moyens disponibles•  Réglementation des actions•  Conventions, protocoles d’accord avec différents ministères

Dans le cadre du renforcement de la sécurité publique, le document du Plan National de Prévention etde Répression de l'Insécurité (PNPRI) et des atteintes à l'ordre public a été finalisé. L’informatisation de lagestion des autorisations de détention d’armes et la mise en cohérence des Dina avec le droit positif sont encours. Une réduction des actes de banditisme en milieu rural, y compris les vols de boeufs, a été observée grâce à

la maîtrise du circuit des vols de boeufs, au quadrillage des zones rouges, au contrôle de l’exploitation illicite des produits halieutiques et à la surveillance des grands axes.En effet, tous les objectifs de l’année 2006 en matière de nombre de TPG, de villages sensibilisés et

visités, de DAS mis en place ont été atteints, voire dépassés. Par ailleurs, le nombre des Dahalo arrêtés s’estaccru de l’ordre de 83% par rapport à celui de 2005 et 101 cachés de bovidés ont été démantelés durant l’année.

Il a été enregistré en matière de sécurité urbaine une diminution de 08% des accidents de la Circulation,et une réduction de 22,30% des crimes et des délits par rapport à l’année 2005. Ces résultats ont été obtenusgrâce à une augmentation de 62,82% du nombre de contrôles routiers installés en partie et de 40,35% des rondeset de patrouilles par rapport à 2005. Par ailleurs, une diminution nette du phénomène de kidnapping sur l’ensemble de l’île (2 contre 3 pour 2005) et des infractions de droit commun commises a été constatée grâce,d’une part, aux fruits des mesures correctives lancées depuis 2005 et à la lutte contre les confections artisanalesd’arme à feu, et d’autre part à l’amélioration des modes d’opérations et au renforcement de la capacitéopérationnelle de la police scientifique et technique et de la police de proximité.

Malgré tous ces efforts, une augmentation des vols en bande à main armée a été enregistrée durantl’année. Concernant l’amélioration de l’image de marque de la Police Nationale, les objectifs en matièred’effectifs de policiers à recruter sont réalisés à 65% et de nouveaux matériels de communication ont été acquis.Les objectifs en matière de couverture spatiale en commissariat sont réalisés à hauteur de 75% et cela malgré lesrestrictions budgétaires.

Des actions de renforcement des capacités ont été également réalisées pour les officiers, inspecteurs, brigadiers enquêteurs de la police judiciaire.

Les réalisations suivantes méritent d’être soulignées en matière d’immigration et émigration où on a pud’une part enregistré une diminution de 20% du nombre d’enquêtes relatives aux faux documents et autres et de15,53% du nombre de passeports malagasy délivré et d’autre part une augmentation de 11,11% du nombred’expulsés et de 36% du nombre de contrôle en général des étrangers.

Dans le cadre de la lutte contre la drogue et les substances psychotropes, une réduction de l’offre destupéfiants et d’alcool frelaté a été enregistrée grâce à l’organisation rationnelle de la lutte contre les plantations,

la commercialisation de « Rongony » par des opérations en synergie avec les collectivités décentralisées. C’estainsi que les saisis de cannabis et d’alcool frelaté ont augmenté respectivement de l’ordre de 162% et de 23% par rapport à 2005.Les leçons à tirer sont :

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(i)  la collaboration avec les partenaires et les élus au niveau des régions s’avère indispensable pour lequadrillage des zones rouges ;

(ii)  la fluidité de la circulation a des effets pervers car elle engendre des excès de vitesses.

De ces leçons découlent les recommandations suivantes :-  il s’avère utile d’insérer dans tous les projets de développement un volet sécurité ;-  chaque commune devrait avoir un plan de sécurité ;-  Il est recommandé de multiplier les mesures préventives et de restaurer la Police de proximité dans les

quartiers chauds ;-  la sensibilisation de la population pour la mise en place du système d’autodéfense villageoise devrait se

faire.

Dans le domaine de la Défense, deux objectifs spécifiques sont visés :-  Revaloriser l’appareil « Défense » garant de la souveraineté nationale-  Renforcer la contribution des forces et armées aux actions de développement socio-économique

Efficacité des mesures :Un développement de la célérité d’activité administrative de l’armée a été constaté grâce à la

normalisation des régimes de stage. De grands efforts ont été entrepris dans le cadre de l’amélioration de lasécurité et de la participation de l’armée au développement socio-économique du pays. La sécurisation deslittoraux s’est renforcée.

Concernant la valorisation de l'appareil défense garant de la souveraineté nationale, les réalisationsont porté essentiellement sur :

1.  la redéfinition de l’organisation, des missions et des structures des Forces Armées,2.  la normalisation des régimes de stage,3.  l’informatisation de la gestion des personnels civils et Militaires,4.  le développement de la capacité opérationnelle des Officiers Malgaches en matière de maintien

de la paix5.  le renforcement de la capacité opérationnelle des Forces Armées. Un développement de la

célérité d’activité administrative de l’armée a été constaté grâce à la normalisation des régimesde stage. Le niveau de stage de l’année 2005 a été dépassé de l’ordre de 35% pour les stagesinternes et de l’ordre de 900 % pour les stages externes. Par ailleurs, 44 formations dont 31intérieures et 13 extérieures ont été réalisées.

Toutefois, la durée des formations a été très réduite et les stages ont été dépendants des offres des paysamis et du crédit alloué à la formation.

Un développement de la capacité opérationnelle des Officiers de la GN en matière de maintien de la paix a eu lieu grâce à l’envoi de 08 GN Observateurs à l'élection présidentielle aux Comores. Pour lerenforcement de la capacité opérationnelle des Forces Armées, la Manœuvre bilatérale, Franco-Malgache a étéréalisé avec la participation de 440 malagasy.L’analyse et la conception d'un logiciel de gestion de base des données sont réalisées en matièred’informatisation de la gestion des personnels civils et militaires.Par ailleurs, 26 Unités ont été équipées de postes HF/BLU.

Dans le cadre du renforcement de la contribution des Forces Armées aux actions de développementsocio-économique, la mise en place de 196 Détachements Autonomes de Sécurité (DAS) dans les zones productrices de riz ont eu pour effet l’amélioration de la confiance des opérateurs.La sécurisation des littoraux s’est renforcée grâce à une augmentation de 30% du nombre de sorties en mer (143 jours de sorties en mer en 2006 contre 110 jours de sorties pour l’année 2005).

Le renforcement des Unités de Monitorat Agricole en moyens personnels et matériels a amélioré la productivité des exploitants agricoles.

Toujours dans le cadre du renforcement de la contribution des Forces Armées aux actions dedéveloppement socio-économique, des actions pertinentes ont été menées notamment la remise à niveau duCorps de la Protection Civile (CPC), la participation effective des Forces Armées à la lutte contre ladéforestation, la sensibilisation de 92 % des membres des Forces Armées en matière de VIH/SIDA, le déblayageet le dégagement des routes dans les zones sinistrées.

Pour conclure on peut noter que des grands efforts ont été menés par le Ministère de la Défense Nationale dans le cadre de l’amélioration de la sécurité de proximité et de sa contribution au développementsocio-économique du pays. Aussi, est-il recommandé d’intégrer le volet sécurité dans le cadre des projets initiés par le PIC et le MCA pour améliorer d’avantage les résultats obtenus.

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- L’arrêté interministériel n° 6941/2000 du 06 Juillet 2000, fixant les émissions de fumées relatives auxgaz d’échappement des véhicules automobiles. Cet arrêté fixe ainsi les limites d’émission admissibles. Selon lemode de carburation du moteur (diesel, essence), la mesure de l’émission est effectuée au moyen d’un

OPACIMETRE XR 743 NF ou analyse des gaz d’échappement / analyseur de gaz XR 842 - la Politique Nationale de l’Aménagement du Territoire (PNAT) en juillet 2006 : ainsi, les 6 grandesvilles de Madagascar avec 4 autres villes secondaires dont Antsirabe, Fort Dauphin, Nosy Be, etAmbatondrazaka ont été dotées de Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi) validé au niveau du gouvernementdepuis 2006

- Arrêté n° 8913/2002/MEM, du 31 Décembre 2002 et n° 155 /2006/MEM, du 31 janvier 2006, fixantles caractéristiques du supercarburant sans plomb 95 et de l’essence sans plomb 91 

- Dotations en équipements de contrôle d’émission de gaz d’échappement au centre vérificateur àAntananarivo réalisées

- Production des statistiques sur l’aptitude des véhicules par type (DGSR)

Graphique 11.2. Pourcentage sur l’aptitude des véhicules par type DGSR

Aménagement d’espaces verts : ndPromotion de foyer amélioré, ampoule économique : nd

Renforcement de la valorisation normative des déchets et création d’emplois récents-  Elaboration, finalisation et mise en vigueur de la politique nationale sur l’assainissement et la gestion

des déchets ainsi que les lois et textes règlementaires y afférents.-  Les caractéristiques des ordures ménagères produites dans nos villes et des déchets solides en général et

les contraintes socio-économiques de ces villes, montrent que l’incinération des déchets, pratiquée dansla plupart des villes des pays riches ne peut être appliquée avec efficacité à Madagascar. Les filières detraitement biologique et les différentes filières de récupération matière restent alors les seulesalternatives à envisager.

-  Politique Nationale de l’Aménagement du territoire PNAT-MPDRAT-Juillet 2006-  Plans d’Urbanisme Directeurs –Prescriptions environnementales-ONE –Mars 2006

Tableau 11.21. Effort pour la Révolution verteALAOTRA MANGORO Districts Communes Superficie

Périmètres concernés

BESOMANGANA Amparafaravola Ampasikely 700 Remise en étatCurage mécanique du canal

principal sur 500 m ;Construction d'un déssableur

RANOFOTSY Amparafaravola Andilanantoby 850Travaux deconstruction

Construction de canal deréalimentation en perré maçonnéde 200 m ;

RANOFOTSY Amparafaravola Andilanantoby 850Travaux deréparation

Réparation vanne

ANONY Amparafaravola Ambohijanahary 7 000Travauxd'urgence sur ladigue RD

Réhaussement digue sur RDcomblèment de brèche : 2km etremplacement de 3 vannes ,curage mécanique de drain

9 , 9 22 2 , 5 19,06

4 2 , 6 1

0

50

inf 3,5T >3,5T

Augm. du % de v oit inaptes

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IVAKAKA AmparafaravolaMoraranoAvaratra

1 900Travaux deremise en état

Reconstruction du canal revêtu :50 m , prolongement du canalavec soutènement en gabions,rectification du talus contrel'éboulement

VOHIDIALA AmbatondrazakaManankambahiny

Ouest1 000

Travaux deremise en étatet deconstruction

Construction de barrage ;réhabilitation du déversoir ;remplacement vanne

Sous Total superficiesconcernées

11 450 

BOENY

MAHAJAMBA Mahajanga II Mahajamba 1 400Travaux deremise en état

Curage mécanique du canalprincipal sur 5 km ; curagesiphon; démollition etconstruction d'un partiteur en BA;Réparation des cinqs vannes deprise ; protection en BA de laprise au fil de l'eau

Sous Total superficies concernées 

1 400

VAKINANKARATRA

MORARANO III Antanifotsy Antanifotsy 85 

Travaux deréhabilitation dela digue deprotection :travaux enHIMO

Comblement des brèches sur1500m ;Curage manuel duruisseau sur 1500m ; Protectiondes berges par engazonnementsur 1500m

Sous Total superficies concernées 

85 

ANOSY

MANAMBARO Taolagnaro Taolagnaro 350Travaux deréhabilitation

Curage canal principal sur 6 700ml ; Réhaussement par remblaicompacté des berges du canalprincipal sur 15 ml ; réhabiltationdu siphon

Sous Total superficies concernées 

350

DIANA

AMBILOBE Ambilobe Ambilobe 6 000Travaux demise en place

du barrage

Barrage en épi de sable sur la

rivière Mahavavy

ANALANJIROFO

IAZAFO Vavatenina 3760Etuded'aménagementde la plaine

Préparation d'étude APS

Sous Total superficies concernées 

6 000

TOTAL SUPERFICIESCONCERNEES

19 285

Source : Direction du Génie Rural

Au titre de sa mission et en étroite collaboration avec les autres Services du Ministère chargé de la pêche, le CSPassure:

  l'inspection des navires, des engins de pêche et équipements relatifs au secteur ;  le contrôle des zones de pêche ;  le respect de la réglementation de pêche et de l'aquaculture ;  le contrôle des captures, transbordements et suivi des débarquements ;  les communications entre le CSP, les stations côtières, les unités de surveillance et les navires ;  l'application des dispositions des Accords de pêche ;  la gestion et la supervision des observateurs embarqués à bord des navires ;  la coordination des activités des Comités locaux de surveillance en liaison avec les stations secondaires

;  la supervision des activités des agents de contrôle et de surveillance en liaison avec les stations

secondaires ;  la supervision des activités des agents de contrôle et de surveillance et du personnel affectés au CSP,

des stations secondaires et des unités de surveillance ;

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  la participation, avec les autres départements techniques du Ministère chargé de la pêche, à l'élaborationdes plans de gestion et d'aménagement des pêches ainsi que des dispositions juridiques relatives ausecteur ;

  l'éducation et la sensibilisation des pêcheurs au respect des dispositions législatives et réglementaires enmatière de pêche et d'aquaculture ;

  toutes les activités qui se rapportent à la surveillance de la pêche et de l'aquaculture ;

La Stratégie de gestion des risques et de protection sociale n’a pas pour objet de pallier aux faiblesseséventuelles des politiques de développement nationales. Elle vient au contraire en complément de politiquesvigoureuses et efficaces de réduction de la pauvreté.Ces politiques sont une condition nécessaire pour une stratégie efficace de gestion des risques et de protectionsociale. Cependant, elles ne sont pas une condition suffisante pour permettre aux populations les plus vulnérables

de faire face, sans pertes excessives, aux risques auxquels elles sont exposées.

Il est important de souligner que les moyens à mettre à disposition de la protection sociale ne doivent pas aboutir à priver les secteurs essentiels à la croissance et à la réduction de la pauvreté des ressources nécessaires.

D’autre part, la stratégie devrait susciter une discussion plus approfondie sur les politiques macro-économiqueset sectorielles à mettre en place afin d’assurer une intégration efficace des risques et des chocs dans la politiquenationale.

L’objectif de la Stratégie de gestion des risques et de protection sociale est d’aider les ménages à mieux

gérer les risques qui mènent au décès ou à des pertes irréversibles en capital et de favoriser l’accès aux

services sociaux de base pour les couches les plus vulnérables de la population. 

 Domaines d’intervention prioritaires de la Stratégie

  Développement des outils et stratégies de ciblage pour une meilleure allocation des dépenses.  Efforts complémentaires pour renforcer le capital humain des groupes vulnérables :

   La priorité de protection sociale en matière d’éducation est de permettre aux ménages de scolariser 

tous leurs enfants et d’éviter qu’ils ne quittent l’école avant d’avoir achevé le cycle primaire. Dans lecourt terme, le programme prioritaire de protection sociale gardera les cantines scolaires qui opèrentdans la province de Toliara, mais à un coût administratif réduit, car elles sont particulièrement utiles en période de soudure.

Plus important encore, le programme de nutrition scolaire qui s’attaque aux déficiences enmicronutriments doit et peut être répandu plus facilement à l'ensemble du pays. Un programmeconditionnel de transfert de fonds pour les familles dont les enfants en âge d’être scolarisés ne le sont pas devrait être considéré. Les enfants quittent l’école car leurs parents ont besoin d’eux comme maind’œuvre supplémentaire et ne peuvent pas payer les frais de scolarité, en particulier pendant les périodes d’activité agricole intense. Pour régler ce problème, des versements d’espèces pourraient êtremis en place en échange de la présence à l’école.

   En santé, le système de couverture de soins de santé de base pour les plus défavorisés n’est pas encore

vraiment opérationnel. Trois niveaux d’intervention devraient être envisagés : (i) le développement àmoyen terme de programmes permettant de stabiliser le niveau de consommation des populations à

revenu limité, reposant sur l’épargne (prépaiement) et le crédit, telles les mutuelles (assurances à basecommunautaire) ; (ii) des programmes à l’intention des indigents qui reposeraient essentiellement sur des subventions, à la demande de l’Etat, pour leur permettre d’avoir accès aux services de santé de base.

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 275 

Ces financements permettraient soit de subventionner les services pour les rendre accessible aux plus pauvres (financement indirect de la demande) soit d’effectuer des transferts monétaires aux individusqui leur permettant l’accès aux services (financement direct de la demande).Parmi les mécanismes de financement indirect de la demande la SGRPS devra soutenir ledéveloppement et l’amélioration du fonds d’équité FANOME (et un éventuel complément definancement par l’Etat), ou le financement par l’Etat d’un paquet minimum de services. Les transfertsd’espèces conditionnels pourraient être développés comme systèmes de financement direct de lademande. Enfin, (iii) des assurances à base plus large couvrant les risques à conséquencescatastrophiques financées ou subventionnées par des fonds publics. L’évaluation et l’éventuelle

reproduction des expériences pilotes prometteuses de fonds d’équité pour les hôpitaux au niveau desdistricts doivent être envisagées, en particulier dans la mesure où les dépenses en cas d’hospitalisation peuvent avoir un effet dévastateur sur les pauvres.

   L’impact positif des programmes de nutrition communautaires est indéniable et leur groupe cible est 

considéré extrêmement prioritaire. En conséquence, le développement de ce type d’interventions constitue une des priorités de la SGRPS.Un programme de dépenses à moyen terme, sous la tutelle de l’ONN (Office National de la Nutrition), prévoit notamment d’accroître considérablement la couverture des populations cible dans le cadreconsolidé d’un programme national de nutrition communautaire (PNC). L’expansion du PNC est de première importance. Son impact sur l’amélioration du statut nutritionnel des bénéficiaires s’inscrit à

long terme (plutôt que les programmes HIMO et CRENI qui sont réactifs) et vise précisément lescommunautés vulnérables à la pauvreté et à la malnutrition.En particulier, la distribution de nourriture par le programme SEECALINE sous différentes formes(notamment le Programme de sécurisation nutritionnelle PSN / HIMO) bien qu’importante en temps decrise devra être modérée en temps normal car elle nuit au bon déroulement du PNC. Etant donnél’avantage comparatif de l’ONN en matière de nutrition communautaire, il est donc recommandéd’utiliser les fonds IPPTE pour le PNC plutôt que pour le PSN/HIMO.

  Prévention, atténuation et réponse face aux catastrophes naturelles.

  Augmenter les revenus des groupes vulnérables. Une étude visant à clarifier la politique du

gouvernement pour les travaux HIMO est prévue en 2007 avec l’appui de la Banque mondiale et dugouvernement japonais.

  Déployer des efforts particuliers pour intégrer les plus vulnérables dans la croissance économique et laréduction de la pauvreté.

  Promotion des mécanismes de gestion des risques à base communautaire, privés et formels.

En outre, la Stratégie de Gestion des Risques de Protection Sociale devrait chercher à développer un systèmedurable d’assurance sociale et de retraite.Le but à plus long terme serait de mettre en place une série de prestations de sécurité sociale de base (vieillesse,invalidité, etc….) pour répondre plus efficacement aux besoins des travailleurs des secteurs publics et privéformel, puis mettre au point des systèmes pour le secteur informel.

Sujet à plusieurs catastrophes telles que les cyclones, les inondations, la sécheresse et les incendies, et conscientdes effets néfastes de ces catastrophes sur le bien-être socio-économique de ses populations, Madagascar aadopté en Janvier 2005, parmi 168 pays, un plan décennal, le cadre de Hyogo, pour réduire les impacts descatastrophes naturelles.

Madagascar a accompli de nombreux efforts pour mettre en application le cadre d’action d’Hyogo. Le pays a misen place la Stratégie Nationale de Gestion des Risques et des Catastrophes ainsi que la Plateforme Nationale deGestion des Risques et des Catastrophes composée de la Primature, des ministères de l’éducation, de la santé,des travaux publics, de la communication, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche,de l’environnement, des bailleurs de fonds, des agences onusiennes et des ONG nationales comme internationales. Madagascar a

également établi des comités de gestion des risques et des catastrophes à tous les niveaux de structuresdécentralisées ; élaboré des plans de gestion des risques et des catastrophes dans 96 communes à risques ; aconçu le Système d’Alerte Précoce au niveau national, régional et communal ; intégré la gestion des risques et

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des catastrophes dans le plan d’action national Madagascar Action Plan (prévision météorologique opportune et plus précise, amélioration de l’accès et de distribution d’information météorologique fiable dans tous le pays).

Madagascar Action Plan 2007-2012 :

 Engagement 2 ; Défi 6 : « Meilleur système de prévision Météorologique et d’information sur les cataclysmesnaturels comme les cyclones ».

-  Taux de satisfaction des principaux usagers : 80% en 2012-  Fiabilité des prévisions météorologiques haute en 2012-   Nombre de stations d’observations météorologiques opérationnelles : 300 en 2012

-  Campagne de sensibilisation sur les dispositions à prendre pendant les périodes cycloniques ;-  Construction des maisons résistantes aux cyclones ;-  Vulgarisation des techniques préventives des glissements de terrains ;-  Restauration des zones dégradées après le passage de cyclone ;

 -  Campagne de lutte contre les invasions acridiennes (Utilisation de pesticides).

-  Renforcement des digues (fleuves)-  Protection des bassins versants-  Application des textes sur les zones inondables-  Infrastructures d’accueil des sinistrés-  Renforcements des systèmes de communication-  Aménagement des zones de déplacement des populations exposées à l’inondation-   Normes d’habitations-  Système d’assainissement des réseaux d’évacuation d’eau à renforcer 

-  Renforcement du reboisement-  Construction de silos de stockage de denrées alimentaires et sanitaires-  Intensification des forages d’adduction d’eau potable-

-  Construction de pipe-line pour le transport des eaux destinées à la culture et à l’élevage

-  Renforcement des systèmes de communication-  Mise en place de CSB dans les zones exposées-  Renforcement des systèmes de capacité en matière de protection sociale

-  Sécurité intégrée-  Recherche et développement en matières d’essences adaptées à la sécheresse 

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L’AVENIR DE L’ENVI RONNEMENT DE MADAGASCAR

POUR U N DEVELOPPEMENT DURAB LE

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La vision Madagascar naturellement, qui fixe comme horizon l’année 2020, ambitionne de transformerMadagascar en une nation qui profite énormément de ses richesses naturelles tout en la préservant pour les générationsfutures. Cette vision est caractérisée, dans sa façon de traiter l’environnement par le dépassement de la conservationpure pour migrer vers la valorisation à outrance et de manière durable. Elle est basée sur une augmentation très forte dela production et l’exportation agricole ainsi que du nombre de touristes respectivement de 200, de 150 et de 500 pourcent en 10 ans (voir encadré).Encadré n° 12.1. Madagascar naturellement

Le MAP (ou Madagascar action plan) est la déclinaison de cette vision sur le moyen terme. Le MAP table surune économie à forte croissance avec un taux de croissance atteignant entre 7% et 10% jusqu’en 2012. Il comporte 8engagements associés à des stratégies et projets visant une réduction effective de la pauvreté et une améliorationtangible de la qualité de vie des malagasy. L’engagement environnemental concerne l’utilisation des meilleuresapproches pour la protection de l’environnement l’utilisation à bon escient des ressources et la garantie d’un capitalnaturel pourvoyeur des services environnementaux nécessaires au développement du pays.

Quatre défis sont lancés à savoir (défi 1) augmenter la superficie des aires protégées jusqu’à 6 millionsd’hectares et promouvoir la valorisation de la valorisation de la biodiversité, (défi 2) réduire les processus dedégradation des ressources naturelles en diminuant par exemple les superficies incendiées de 70%, (défi 3) développerle reflexe environnemental en augmentant significativement le pourcentage des investissements se soumettant auxexigences du décret MECIE jusqu’à 70% et (défi 4) renforcer l’administration forestière en faisant passer la traçabilitédes produits forestiers de 5% à 90%.

La Révolution verte vise l’augmentation substantielle de la production agricole Elle consiste à augmenter laproductivité des fermiers pour éliminer la famine grâce à une récolte abondante qui répondra aux besoins locaux et à

ceux des exportations. Jusqu’en 2006, Madagascar était un pays importateur de riz. Au cours des prochaines années,Madagascar deviendra un pays exportateur de riz et d'autres produits agricoles. Pour faciliter la révolution verte, legouvernement assurera que les semences, les engrais, et la formation nécessaires sont fournis aux agriculteurs, et denouveaux processus coopératifs seront établis pour aider dans la collecte et la distribution des récoltes.

Le PGE 2008 retient trois priorités à savoir une forte croissance économique, développement rural et luttecontre la pauvreté. Le but est ‘atteindre un taux de croissance de 7,3% en 2008 avec 3,2% pour le secteur secondaire.

Madagascar NaturellementVision 20201. Les paysages, villes et villages florissants2. Une nature protégée et valorisée par l‘homme3. Une population vivant et travaillant en paix dans des conditions humaines4. Un pays reconnu dans le monde pour ses produits naturels et sa biodiversité5. L‘homme, acteur principal, au centre des toutes les délibérations6. Le développement rural incontournable en vue de :

•  la réduction de la pauvreté

•  l‘amélioration de l‘éducation et de la santé

•  l‘égalité des chances pour les jeunes

•  la diminution du clivage villes/monde rural7. Les citadins profitant aussi du développement ruralObjectifs économiques spécifiques  Augmentation de la production agricole (riz,manioc, ...) de 100 % en 5 ans et 200 % en 10 ans  Augmentation des exportations agricoles (vanille, girofle,crevettes, …) de 100% en 5 ans et 150 %

en 10 ans  Développement de la production agro-industrielle alimentaire (conserves de fruits, sucre, rhum, …)

de 50% en 5 ans et de 150% en 10 ans  Développement de la production agro-industrielle non-alimentaire (huiles essentielles, matières

textiles, …) de 50% en 5 ans et 200 % en 10 ans  L‘augmentation de la production de pierres transformées (précieuses et non précieuses) de 50% en 5

ans et de 200 % en 10 ans  L‘augmentation de la production textile industrielle de 50% en 5 ans et de 200 % en 10 ans  L‘augmentation du nombre annuel des touristes (2003 : 160.000) à 400.000 en 5 ans et à 800.000 en

10 ans

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12.1.2.1. LE FINANCEMENT DES ACTIONS ENVIRONNEMENTALES

Les coûts du reboisement sont prohibitifs et les bénéfices correspondants doivent être attendus dans le long terme. Uneétude réalisée en 2001 montre qu’il est plus rentable d’utiliser la terre dans la production de manioc que dans lereboisement d’eucalyptus1. Il faudrait donc apporter des innovations en matière d’incitation économique pour lereboisement.L’environnement dans le budget général de l’Etat reste faible. Alors que l’environnement pourrait générer des bénéficesévalués entre 30 et 40 millions de dollars US par an, l’Etat contribue seulement en hauteur de 5 millions par an.Le réseau d’Aires Protégées actuel fonctionne principalement sur la base des financements de projet dans le cadre duPlan d’Action Environnementale. Ainsi, le mode de son financement en l’absence de Programme Environnementaln’est pas encore complètement identifié. Un fonds judiciaire a été mis en place pour être opérationnel après le PE3 etdevra générer 5 millions de US$ par an à partir de 2009. Sur la base d’un coût de gestion de 5$/ha/an, ce montant estmanifestement insuffisant et encore faut-il avoir réuni le montant du fonds permettant ces intérêts. En tous cas, lessources de financement considérées comme durable identifiées jusqu’à maintenant ne couvrent pas le tiers des besoins(cf. tableau 10.1). Seulement le financement du PE3 jusqu’en 2009 est couvert par les sources de financement actuelles.La partie du MAP au-delà du PE3 est encore déficitaire et devra faire l’objet de recherche de financement.

Tableau n°12.1 : Récapitulatif des financements (Millions de US$) 

Année 2007 2008 2009 2010 2011 total

Budget du Ministère chargé de l’environnement 5 5 5 5 5 25

Contrats de désendettement développement 5 5 5 5 5 25

Bailleurs de fonds (PE3) 26 26 4 4 4 62

Financement considéré comme « durable » 4 5 6 6 7 28

Total 40 41 20 20 21 141

Dont biodiversité 11.9 12.5 13.1 13.3 13.6 64.4

GAP (Financements – Coûts) +14.6 +8.9 -17.2 -21.9 -24.2 -41

Dont biodiversité +2.2 -1.1 -3.5 -6.6 -9.6 -18.6

Source : JC Carret et C Ramarolahy, Octobre 2006

Concernant les actions de développement, le tableau du financement potentiel n’est pas moins sombre. En effet, lesactions de développement au niveau communautaire sont essentiellement financées par des projets qui se préoccupentgénéralement de la pérennisation des impacts de leurs investissements mais ne peuvent pas assurer les financements desactions futures. On peut imaginer qu’il y aura toujours des projets mais seront-ils complémentaires et en synergie avecles actions environnementales ? En tous cas, le fait est qu’une enquête par focus-group2 effectuée en 2001 révèle quel’environnement est le dernier souci des interrogés, derrière dans l’agriculture, le transport, la sécurité, la santé,

l’éducation et l’eau. Deux pourcent des communes enquêtées priorisent l’environnement.

12.1.2.2. UTILISATION INEFFICACE DES RESSOURCES

Il n’y a pas d’utilisation efficace des ressources sans la mise en œuvre d’instruments économiques appropriés.

En effet, l’origine des pressions sur les ressources n’est pas uniquement liée à la rareté des ressources mais elle reposeaussi sur une mauvaise utilisation. Il est temps qu’on introduise des instruments économiques parmi les outils de gestionde l’environnement à Madagascar. On peut citer l’exemple du paiement des services environnementaux qui est outillargement utilisé en Amérique latine et qui a fait ses preuves pour motiver les acteurs dans la conservation. Latarification de l’eau est liée à cette question.

Les ressources financières disponibles ne satisferont pas tous les besoins du secteur environnement, d’autantque l’épargne intérieure reste insignifiante. Un système de priorisation doit être érigé en vue d’une allocation efficacedes ressources.

Les problèmes environnementaux à Madagascar résultent souvent de l’existence de conflits pour l’utilisationdes terres : l’exemple classique mais qui explique toujours les raisons de la déforestation est celui entre les agriculteurset les éleveurs. D’autres conflits ont surgi et se posent en terme intersectoriel : mine et forêt ; pétrole et Aires Protégées; pêche et Aires Protégées marines. Les tentatives entreprises ont surtout consisté à régler les différents plutôt que derésoudre les problèmes en amont. Ainsi, l’insécurité foncière constitue encore une des causes fondamentales despressions sur l’environnement.

Une des motivations des acteurs de la gestion durable des ressources naturelles concerne l’espoir de larépartition équitable des bénéfices de l’utilisation durable de la biodiversité. Aucun mécanisme ou instrument

1 USAID, Stocktaking, 20012 Programme ILO, Cornell University, FOFIFA, INSTAT, « Recensement des communes 2001 »

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économique dans ce sens n’a été encore mis en place. Cette répartition équitable est pourtant cruciale si l’on veut laparticipation soutenue des acteurs exposés aux restrictions d’accès aux ressources.

L’absence de bonne gouvernance des ressources naturelles accentue les pressions sur les ressources naturelleset risque de démotiver les acteurs.

Environnement, économie et social sont étroitement liés au point que la tendance est d’exiger des programmeset projets environnementaux de résoudre tous les problèmes socio-économiques des localités où ils interviennent et ainside s’attendre dans le court terme des impacts des actions sur les conditions de vie des populations environnantes. D’uncôté, c’est une revendication légitime d’autant que la finalité ne peut viser leur bien être d’une manière pérenne.Cependant, ces projets ont aussi des objectifs spécifiques et des moyens bien délimités et il est de règle de ne pas les

confondre avec un programme de développement simple ? D’un autre côté, du moment que des droits qui leurs sontreconnus avant la mise en œuvre des projets (notamment de création d’aires protégées) sont remis en cause, on ne peutles leur priver sans compensation pour sauvegarder au moins l’équivalent des intérêts perdus.

Une meilleure gestion suppose une bonne connaissance des entités gérées ainsi que de leurs stocks et fluxd’entrée et de sortie dans son patrimoine. C’est également le cas quand il s’agit de l’environnement et des ressourcesnaturelles. Les ressources de l’environnement doivent être rigoureusement inventoriées, recensées et évaluées afin depermettre de contrôler la disponibilité et la pérennité des stocks, suivre les destinations et l’utilisation, et réguler leurexploitation. Les principaux agrégats économiques doivent tenir compte de la dépréciation des capitaux naturels. Unerécente évaluation3 dénombre une cinquantaine de pays mettant en œuvre un programme de comptabilité nationaleverte, pendant qu’une autre vingtaine est en phase de planification pour le faire. Madagascar peut-il encore se permettrede payer le luxe de se passer de comptabilité environnementale et ainsi de continuer à « dépenser sans compter » lesressources naturelles?

Les cinq étapes des scénarios proposées, sont confrontées à la vision « Madagascar Naturellement ! », la déclaration de

Durban4

sur l’extension des superficies sous protection, les appels aux investissements à travers le MAP5

ainsi que lescampagnes de promotion de Madagascar comme destination touristique. Ces opportunités devront souteniréconomiquement les actions de gestion de l’environnement à Madagascar.

D’autres facteurs doivent être pris en compte, entre autres, la globalisation, l’intégration économique deMadagascar au niveau de la sous-région, l’accroissement démographique et la ruée vers les grandes villes. Mais leprincipal handicap réside dans l’insuffisance de l’épargne interne qui oblige le pays à être tributaire des apportsextérieurs de financement pour son développement. A ce propos, le programme environnemental est l’archétype desprogrammes « donnor driven ».

Les externalités aussi bien négatives que positives doivent être évaluées et mises en exergue afin d’y remédierefficacement ou en profiter plus amplement. Les informations qui en découlent peuvent être d’une utilité cruciale dansles actions de sensibilisation.

Options futures pour gérer économiquement l’environnement

Prendre en compte les aspects économiques des changements climatiquesRenforcer les capacités de tous les acteurs potentiels, y compris les couches les plus pauvres de la population, pour leurpermettre de participer au actions de conservation et de profiter davantage des revenus de la valorisation de la nature, et

partant d’instaurer une meilleure gouvernance environnementale à leur niveau.Susciter et faire prendre les décisions respectueuses de l’environnement au niveau macroéconomique et de tous lesautres secteurs d’activités.Utiliser des méthodes standardisées d’évaluation économique de l’environnement pour inciter au raisonnementéconomique dans la gestion de l’environnement.Intégrer l’environnement dans toute planification de court ou de moyen terme. Les évaluations environnementalesstratégiques des politiques, plans et programmes se présentent comme des instruments adéquats dans ce cadre et doiventêtre promues.Intensifier les actions tendant à valoriser durablement l’environnement et les ressources naturelles : bioprospection,écotourisme, filières, exploitations rationnelles des produits forestiers non ligneux, plantes médicinales…Evaluer et les coûts des maladies causées par les problèmes environnementaux. Les éléments qui en découlent peuventservir d’excellents moyens de sensibilisation que ce soit au niveau des décideurs ou du citoyen lambdaRenforcer l’évaluation environnementale stratégique et les études d’impact environnemental afin de permettred’atténuer les effets inflationnistes des grands projets et des projets de développement sur les populationsConsidérer la protection de l’environnement comme un facteur de relance de l’économie et non comme un frein à la

croissance. Il s’agit en fait de traduire concrètement la vision « Madagascar naturellement » qui préconise l’exploitationdes importances ressources naturelles du pays tout en les préservant

3 Word Watch, State of the world 2008

4 Par laquelle Madagascar s’engage à tripler la superficie sous protection de 2003 à 20095 Madagascar Action Plan

Supprimé :

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Diversifier et pérenniser les sources de financement des actions de protection de l’environnementCompléter les calculs d’évaluation des impacts économiques du Programme Environnement pour prendre en comptetous les coûts d’opportunité : pétrole, mines… Cela permettrait en particulier d’intégrer la gestion de l’environnementdans le cadre plus global de l’aménagement du territoire

Le climat de demain, notre but pour aujourd'huiDes adaptations sont nécessaires dans de nombreux domaines : celui de la protection contre les crues, celui dessystèmes d'alerte, de l'agriculture, de la foresterie ou du tourisme. Cette évolution ne fait pas que des perdants. Unnouveau domaine d'activité s'ouvre par exemple pour l'agriculture et la foresterie avec la production de biomasse.Toutefois, ces adaptations ont besoin de temps pour se faire. Comme de nombreuses mesures consistent en

modifications des infrastructures, on doit commencer à les planifier dès aujourd'hui. Selon Wolfgang Seiler, desexpériences montrent que les projets d'infrastructure prennent souvent 30 ans, de leur planification à leur achèvement.Pour pouvoir mieux maîtriser les conséquences du changement climatique dans 30 ans, nous devons agir aujourd'hui.

Des succès sont possibles dans la protection du climatLa protection du climat doit comprendre toute une série de mesures. Le plus grand potentiel réside dans les économiesd'énergie. La modification des systèmes d'encouragement financiers est une méthode élégante qui a l'avantage de nerien coûter à l'état. Beaucoup de lois, dispositions et règlements n'impliquent aujourd'hui aucune incitation à économiserl'énergie. Wolfgang Seiler voit notamment des potentiels de changement en Allemagne dans le droit du bail, la taxe surles véhicules à moteur, le règlement en matière de protection thermique, le forfait d'élimination ou la réglementationrelative aux honoraires des architectes et ingénieurs.En outre, il est nécessaire de remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables et neutres sur le plan duCO2. Cette adaptation est possible dans le contexte actuel, comme le montre l'exemple de la commune deWildpoldsried, qui a fait l'objet d'une excursion lors de la Conférence annuelle de la CIPRA. Grâce à de nombreusesinstallations décentralisées - éoliennes, hydrauliques, solaires et à biogaz - cette commune produit 2.5 fois plusd'électricité qu'elle n'en consomme (voir aussi interview du maire de la commune dans le présent numéro).

Les mesures de politique de l'environnement peuvent être très utiles, comme le prouvent les succès obtenus au niveaudes pluies acides, des CFC, des eaux usées ou des déchets. "Toutes les conditions techniques sont réunies pour atteindreles objectifs de protection du climat que nous nous sommes fixés", selon Wolfgang Seiler. "Pourquoi n'aboutirions-nouspas aux mêmes succès dans le domaine du CO2 ?"

-  Réviser, renforcer les structures des contrôles de voitures existantes

-  Autoriser l’importation des voitures d’occasion à condition qu’elles soient munies de pot catalytique

-  Sensibiliser, et informer le public en fonction des données réelles

-  Insister sur l’entretien des véhicules avec contrôle dégressif suivant le bon état des véhicules

-  Tenir compte du paramètre qualité d’entretien des véhicules dans les études futures de la pollution de l’air

-  Planification des espaces urbains

-  Révision et application effective, systématique du code de la route relatif a l’émission des gaz d’échappement

-  Prise en charge des études sur la pollution par la Banque Mondiale à condition qu’elles soient suivies derecommandations concrètes

-  Mener des études (pluridisciplinaires) sur les effets polluants de l’utilisation des moteurs à deux temps etsensibiliser les importateurs et les utilisateurs pour leur contribution à la lutte contre la pollution urbaine

-  Préconiser l’installation des stations mobiles et fixes pour le contrôle de la qualité de l’air

Autres options

-  Juridiques : améliorer la qualité carburants,pots catalytiques (réduction de 90%)

-  Institutionnel : identifier l’Institution dotéedes compétences, moyens et ressources pourcoordonner la « qualité de l’air »,

-  Mettre en place le Groupe de travailmultisectoriel sur la qualité de l’air,notamment l’instauration d’un partenariatentre chercheurs et pétroliers

-  Renforcer les données sur AIR : études,système d’informations …

-  Faire le Plan d’urbanisme (zones industrielles,

circulation …)-  Instaurer les mesures contre vetusté du parc

auto : fiscalité-  Renforcer les capacités techniques,

matérielles, humaines et financières-  Sensibiliser, et informer les décideurs en

fonction des données réelles

PROJETS PREVUS :

Des recommandations de l’atelier sur la qualité de l’airen 2005 proposent :

  Une étude économique de la qualité de l’airdans les grandes villes (coût/bénéfices)

  La mise en place d’un Observatoire de laqualité de l’air à Antananarivo

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  L’évaluation des impacts de la pollution del’air sur la santé publique

  L’amélioration des transports urbains(fluidité des circulations – parcs automobiles– cahiers des charges des transports urbains)

  La révision des législations nationales  Le renforcement de l’IEC et formations des

conducteurs d’autobus et des camionneursSource : atelier sur la qualité de l’air (spécifications techniques des

carburants – autres mesures à prendre) réalisé en 2005 avec la

 Banque Mondiale à Antananarivo.

Les étapes suivantes sont à considérer dans ladémarche d’intégration des informations climatiquesdans le processus de développement :

  Analyse des ressources climatiques deMadagascar (Potentialité, aléas climatiques etchangement climatique).

  Analyse de la vulnérabilité de la population etdes différents systèmes par rapports aux aléaset aux changements climatiques.

  Valorisations des techniques d’adaptationexistantes et recherche de nouvelles stratégiesd’adaptation pour faire face aux contraintesclimatiques (variabilité, aléas et changementclimatiques)

  Mise en place d’une coordination nationale

des activités de mitigation (Energies nouvelleet renouvelables, efficacité énergétique,séquestration de carbone…).

Carte 12.1. : Projection de Changement de température en 2025 et en 2100 (moyenne de référence 1961 -1990 (Source

: Direction de la météorologie et de l'hydrologie)

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Carte 12.2. : Projection de changement de précipitation en 2025 et en 2100 (moyenne de référence 1961 – 1990)Source : Direction de la météorologie et de l 'hydrologie

Gestion intégrée des ressourcesPrincipe pollueur - payeur

-Madagascar s’engage dans le MAP de promouvoir lereboisement et la restauration des habitats dégradés et àmaintenir ses 9 000 000ha de superficie de forêts etzones humides pour la conservation de ses richessesnaturelles et l’utilisation durable de ses ressources.-Mettre en place un système de contrôle de l’érosion(éolienne et hydraulique) du sol par la plantation decoupe-vent et de couverture végétale.

-Améliorer la fertilité du sol par des systèmesagroforestiers, des couvertures végétales et laprotection des plans d’eau et nappes phréatiques.

Futur plan d’actionDans le futur, on doit renforcer les activités déjàentamées en élargissant les zones d’actions pour la luttecontre l’érosion. Les principales activités suivantes

sont :-  Régénération naturelle des pâturages-  Gérer le défrichement de la couverture végétale et

les dommages causés par feu-  Promouvoir le reboisement et la restauration des

habitats dégradés-  Campagne de sensibilisation sur la lutte contre les

feux de brousse-  Campagne de sensibilisation sur l’importance du

reboisement-  Partage du savoir-faire dans le cadre d'un

programme élargi au niveau national :-  Consolidation des actions-  Développement de la Lutte Anti Erosive.

MESURES ALTERNATI VES

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Réactualiser les résultats des études des paramètres de l’érosion (redynamisation des stations d’observation et derecherche)Mettre en cohérence les actions entreprises par les intervenants

- Déclaration de Durban : Son Excellence, Monsieur le Président de la République de Madagascar s’est engagé à porterla superficie de ses Aires Protégées de 1 700 000 ha à 6 000 000 ha. Ceci correspond à l’objectif assigné par l’UnionInternationale pour la Conservation de la Nature (UICN) qui est de 10% du territoire national pour favoriser un

équilibre écologique.- Vision Madagascar naturellement : l’environnement sera respecté, protégé et utilisé d’une manière responsable pourpromouvoir le développement de Madagascar. La croissance économique sera basée sur les ressources naturellesuniques et sur la transformation des produits naturels- Défi N°1 de l’engagement 7 du Madagascar Action Plan : Augmenter les aires protégées pour la conservation et lavalorisation de la biodiversité terrestre, lacustre, marine et côtière- Mise en place de progr national de restauration écologique- Mécanisme de compensation pour la biodiversité

12.5.1.1. OPTIONS FUTURES DE LA BIODIVERSITE ET SYSTEME DES AIRES PROTEGEES DEMADAGASCAR POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE

12.5.1.1.1 : Sur l’ environnement

Les nouvelles catégories UICN se soucient notamment de la conservation de l’ensemble de la biodiversité uniquede Madagascar ; de la conservation du patrimoine culturel malagasy. Elles intègrent en outre la dimension

sociopolitique du développement durable en recherchant l’élimination de la misère, une certaine indépendance dessociétés et des transformations de structure

12.5.1.1.2 : Sur le socio-économie de la conservation a Madagascar en matière de développement et la luttecontre la pauvreté.

Une étude de rentabilité des Aires Protégées a été effectuée par la Banque Mondiale et l’AFD en 2003. Mais cetteétude évalue seulement la rentabilité économique, c'est-à-dire une comparaison entre les avantages économiques(monétaire par rapport au fonds apporté par les bailleurs pour la gestion des AP et non monétaires apportés par lesservices environnementaux) et les coûts économiques de la protection des AP.L’application du DEAP – Droit d’Entrée dans les Aires Protégées a permis de collecter plus de 1,06 milliards d’Ariarydont 540 millions d’Ariary (environ 540 millions de US$) ont été alloués à des projets des communautés locales. Deplus l’étude des effets induits des AP par Grenfell en 1994 dans la région de Ranomafana a permis de constater que lesDEAP ne constituait que près de 29% des revenus monétaires totaux de la conservation, car il y a en plus des revenusindirects (visiteurs à séjour 60% du revenu total soit 2,19 milliards d’Ariary et (visiteurs à journée 10% soit 365millions d’Ariary) qui ont permis de développer le secteur de l’hôtellerie, du transport et des services liées au transport(agence de voyages). En plus la conservation a généré une création d’emploi (non évaluée) et une opportunité de revenupour les résidents locaux.

12.5.1.3. ENJEUX SOCIO ECONOMIQUE DES AP

La création d’AP engendre des restrictions d’accès aux ressources naturelles au détriment des populations riveraines.Les restrictions envisageables peuvent concerner les activités suivantes :

•  Prélèvement de végétation naturelle pour le charbon de bois•  Chasse de gibiers comme le sanglier, la pintade et les petits mammifères•  Récolte de fibres naturelles pour l’artisanat•  Cueillette de plantes pour la médecine traditionnelle•   Approvisionnement en eau potable•  Prélèvement de bois de construction de maisons•  Pêche marine et continentale•  Pâturage des animaux•  Exploitation de fougères pour les pots fangeons•  Etc…..

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Un recensement préliminaire au niveau des communes a fait ressortir un nombre de population vivant aux alentours ouà l’intérieur des AP terrestres et marines à 1 500 000 individus ou plus. Environ 100 000 individus sont particulièrementtouchés par la restriction d’accès à ces ressources. Ces individus sont principalement des paysans qui cultivent le « volykotra » et le « herana », qui récoltent du miel, qui font la chasse aux sangliers et les petits mammifères et qui distillentde l’alcool traditionnel.Concernant de l’AP de Marolambo, située dans la Région d’Atsinanana et d’Amoron’i mania, 41 communes rurales eturbaines se trouvent au périphérique de l’AP. Environ 140 000 individus seront touchés de près ou de loin par larestriction d’accès aux ressources naturelles. Ces individus sont principalement des paysans qui pratiquent les activitéssimilaires. Dans l’AP elle-même vit une population locale dans des conditions précaires et dépend uniquement de lacueillette (ressources naturelles de la forêt) et de la chasse (gibier).Concernant les AP marines (littoral de Toliara, NosyVe, Nosy Hara et Sahamalaza/ Iles Radama), les communautés affectées sont essentiellement de pêcheurs. Environ80 000 individus risquent d’être affectés par la restriction d’accès aux ressources marines.

Mesures alternatives :-  Renforcer les activités de développement économique-  IEC plus harmonisée-  Renforcer le PPP-  Renforcer la décentralisation de la gestion : implication de la population locale-  Mettre en œuvre la Politique nationale de l’énergie renouvelable-  Résoudre les problèmes d’arbitrage (projet et conservation de la biodiversité et exploitation minière/pétrolière) :

ex : QMM,-  Mettre en œuvre les Programmes de restauration écologique-  Renforcer l’Indicateur de Développement Humain (IDH)

La stratégie nationale de la gestion des zones humides a permis de retracer la vision en ce qui concerne la gestion deseaux continentales. La vision en ce qui concerne les zones humides est l’amélioration de leur gestion qui doit tenir

compte de leurs intérêts multiples dont aucun ne devrait être minimisé :des intérêts économiques : zones favorables à l'agriculture, en particulier à la riziculture, la pêche, la chasse (survie,commerciale et sportive), le pâturage, les ressources forestières (mangroves, eucalyptus, niaouli, forêts galeries, raphia),écotourisme (bird watching, admiration de paysages, plages, loisirs aquatiques, attractions culturelles et cultuelles),voies de transport, les salines, production d'algues, source de matières premières pour l'artisanat, aquaculture(crevetticulture, pisciculture…), source d'aliments (crabes, anguilles, coquillages, huîtres, concombre de mer, plantesaquatiques, œufs d’oiseaux ou de tortues), commerce des espèces rares, source de revenus pour la collectivité locale(taxes…), commerce de plantes médicinales et des produits d'animaux, système d’irrigationdes intérêts écologiques : habitats de faune et flore spécifiques à endémicité diverse, ressources et retenue d’eau,régulation de régime hydrique, épuration d’eau, zones vitales au développement de certaines espèces (zone de nurserydes crevettes, poissons, oiseau d'eau locaux et migrateurs), habitat de faune (poissons, oiseaux, amphibiens, autresespèces) et de flore sauvage, centre de biodiversité endémique, élément de réseau trophique, maintien de la productivitépour le riz et les poissons, protection contre l'érosion (des végétations, des mangroves de zones côtières, des marais etforêts galeries …)des intérêts cultuels et culturels : Protection et conservation par le biais de caractères sacrés des lacs, sites et decertaines espèces végétales et animales (komanga, voay, etc., …) grâce aux références historiques, tourisme, sites decultesdes intérêts scientifiques : écosystèmes rares et endémiques, recherches biologiques, écologiques, historiques, socio-économiques, paléontologiques, archéologiques, …

-  Adoption et application effective de la politique de GIZC-  Meilleure considération de l’environnement marin et côtier dans le programme environnemental et dans la

politique gouvernementale-  Mise en place d’un mécanisme de financement durable du programme marin (trust fund)-  Mise en adéquation de la MECIE aux spécificités des zones marines et côtières-  Mise en cohérence des textes sectoriels

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Dans le cadre de la Commission de l'Océan Indien (COI) au sein de laquelle Madagascar est membre avec lesSeychelles, l'île Maurice, l'île de la Réunion et les îles Comores, l'application de la Gestion Intégrée des Zones Côtières(GIZC) à Madagascar émane des engagements politiques dans des accords régionaux et internationaux suivants :- La Déclaration de Mahé- La Résolution d'Arusha- La Convention de Nairobi pour la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières del'Afrique de l'Est- La Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer (UNCLOS)- La Convention internationale des zones humides

Tous les droits et devoirs stipulés dans les Conventions et Accords internationaux signés et/ ou ratifiés par Madagascarsont pleinement reconnus et respectés dans la Politique de Développement Durable des Zones Côtières et Marines deMadagascar.

A Madagascar, plusieurs départements ministériels et agences sont impliqués dans la gestion des zones côtières etmarines par le biais de politiques, de programmes, de services ou de règlements. Ces derniers concernent notammentl’exploitation et la conservation des ressources naturelles, l’encadrement de l’urbanisation et du tourisme, la lutte contreles pollutions, l'exploitation des mines.

Les différents niveaux de gouvernance institués par les lois sur la décentralisation et les affaires propres des Régionscorrespondent à des niveaux d’organisation nationale, régionale et locale. L’Etat a un rôle fondamental en matière degestion des zones côtières et de leurs ressources, mais les structures décentralisées sont également investies deresponsabilités et de rôles déterminants. Il appartient aux Régions d’établir le plan d’aménagement de leur territoire etle développement de leurs côtes. Les communes quant à elles, sont au centre des décisions en matière de gestion localedes ressources naturelles renouvelables.

A travers une vaste consultation régionale et nationale, les Malgaches ont exprimé leur vision et leur intérêt à participerplus activement à la gestion des zones côtières "qui sont nanties d’une grande diversité, traduite par des ressources

 abondantes et variées, mais fragiles. Elles constituent un patrimoine national commun, hérité des générations

 passées, une garantie de l’unité, une promesse d’un avenir meilleur, une bénédiction de Dieu qui appelle notre

 reconnaissance et la reconnaissance de nos responsabilités envers les générations présentes et futures….."

Pour parvenir à cet idéal, la Politique de développement durable des zones côtières et marines de Madagascar se basesur un certain nombre de principes se référant aux concepts de la Constitution de la République de Madagascar :

  Un patrimoine national : Les zones côtières constituent un patrimoine national commun. Il est du droit inaliénablede chaque malgache d' avoir accès aux ressources côtières et d' en tirer profit.

  Un développement économique optimal : Les opportunités de développement offertes par les zones côtièresdoivent être exploitées de manière optimale en vue de satisfaire les besoins fondamentaux et de promouvoir lemieux être de l'homme.

  Le respect des valeurs socioculturelles : Les actions de gestion des zones côtières doivent être menées dans lerespect des valeurs culturelles, de la justice sociale et de la dignité humaine.

  La conservation de l'intégrité écologique : Dans tout projet de développement et d’aménagement, la diversité, lasanté et la productivité des écosystèmes côtiers doivent être conservées.

  Une approche écosystémique : Les zones côtières et marines constituent un système cohérent. Les actions degestion, d' exploitation des ressources et des milieux doivent être entreprises en tenant compte des inter-relations au

sein et entre les écosystèmes constitutifs de cet ensemble terre-mer, dont l’homme est partie intégrante.

  Un devoir de précaution : La gestion des zones côtières nécessite et implique un partage des responsabilités,prises individuellement et collectivement. Chaque acteur, chaque groupe d' acteurs, chaque communauté a undevoir de précaution vis à vis des ressources naturelles et de leur environnement, pour éviter de causer des risqueset des dommages irréparables pour eux et les générations futures.

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A cet effet, l’obligation de réalisation d’une étude d’impact environnemental pour les projets d’investissement dans leszones côtières et marines doit être consacrée et acceptée par tous les acteurs concernés tant au niveau des institutions,des promoteurs privés, que par le biais de la participation du public.

Coordination et intégration : Les initiatives de gestion côtière doivent être coordonnées et intégrées, et menées demanière ouverte et transparente.

La Politique offre la possibilité de réaliser cette vision en permettant à tous de participer davantage et plus directementaux décisions stratégiques et de gestion qui ont un impact sur leur vie. Les communautés côtières participerontactivement à la mise au point, à la promotion et à l’exercice des activités durables sur leur propre territoire dans le cadrede l’élaboration et de la mise en œuvre des plans de gestion intégrée des zones côtières.

Elle tend à :  promouvoir le développement de normes et de partenariats privés et publics afin d’appuyer les industries existantes

et futures du secteur maritime (pêche, aquaculture, tourisme, transport maritime, activités portuaires, constructionmaritime, prospection et exploitation des ressources pétrolières et minières, etc.) tout en assurant la conservation etla durabilité des ressources côtières et marines ;

  encourager la participation active des organisations non gouvernementales, des différents groupes d’intérêt et desscientifiques, tous détenteurs de connaissances et d’expertise en vue de sa mise en œuvre et de son évolution dansle futur.

En tant que cadre stratégique, la Politique de développement durable des zones côtières et marines de Madagascar viseessentiellement à assurer un développement économique et social durable en faisant en sorte que la nature et l’échelledes activités n’excèdent pas la capacité de résistance et de renouvellement des écosystèmes côtiers. Elle servira de cadrecontextuel pour la coordination et la gestion des activités côtières et marines pour laquelle tous les niveaux degouvernance agissent selon leur autorité et leurs responsabilités.

L’application de ces démarches repose sur un ensemble de connaissances traditionnelles et scientifiques. Ces dernières,nécessaires à la prise de décisions en matière de gestion des zones côtières et marines, englobent les dimensions dessystèmes naturels et humains. Elles sont alimentées par les nombreux programmes mis en œuvre par les institutions derecherche malgaches en partenariat avec la société civile nationale et les partenaires étrangers.

Le principe du développement durable reconnaît la nécessité d’intégrer les aspects sociaux, économiques et écologiquesdans le processus décisionnel. Tout développement actuel et futur doit être entrepris avec précaution, sanscompromettre la capacité des générations futures de la population malgache à satisfaire leurs besoins. Ce principeapplicable à toutes les questions de gestion des zones côtières et marines d’un point de vue opérationnel engage leGouvernement malgache à l’appliquer par le biais du processus de planification propre à la démarche de gestionintégrée des zones côtières.

La politique de développement durable des zones côtières et marines de Madagascar vise six grands objectifs tirés desdifférents diagnostics réalisés sur les côtes malgaches et de la vision qui s’est dégagée des débats tenus lors desconcertations régionales et nationale.

Objectif 1 : Améliorer les conditions de vie des communautés littorales et participer au développementéconomique du pays.

La zone côtière malgache comprend un ensemble d’écosystèmes très diversifiés et productifs présentant un intérêtécologique et économique majeur pour le devenir des populations côtières et des activités maritimes. Parmi cesécosystèmes, les récifs coralliens et les mangroves offrent une grande biodiversité et sont particulièrement productifs,tout en ayant un rôle déterminant de protection physique de la côte, zone d’habitation des communautés littorales. Sur leplan local, les ressources naturelles de la zone côtière sont ainsi vitales pour les populations côtières qui viventprincipalement des activités de la pêche traditionnelle. L’amélioration du niveau de vie des pêcheurs traditionnels quiconstituent plus de 97% de l’effectif global des pêcheurs professionnels et réalisent plus de 80% de la productionhalieutique totale, doit se traduire par l’augmentation de leur revenu grâce à l’accroissement de leurs captures, ciblantdes ressources peu ou non exploitées et une meilleure valorisation des prises à travers toute la filière decommercialisation et par la création d’un environnement social décent dans leur village (accessibilité à l’eau potable, àl’électricité, aux infrastructures de base sanitaires et éducatives…).

La santé des zones côtières est inextricablement liée à la durabilité des moyens de subsistance des communautéscôtières. Pour ces dernières, ces moyens ne se trouvent pas uniquement en mer mais également à terre, par l’exploitationdes forêts littorales et des sols pour les cultures de rente et les cultures vivrières. Dans ce sens, la Politique et son pland’action seront exécutés en étroite coordination avec les autres politiques et programmes de développement durable encours dans le pays.

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Par ailleurs, l’exploitation des ressources et espaces côtiers constitue l’un des atouts majeurs pour l’économie nationaledu pays, en offrant des opportunités de développement pour des activités pourvoyeuses de devises (pêche etaquaculture, tourisme, culture de rente, mines, transport…) en plus des activités de subsistance des populations locales.L’appui aux perspectives économiques durables implique notamment le développement d’une base de connaissancesscientifiques des ressources côtières et marines et des impacts du développement. Le Gouvernement malgache coopèreavec tous les partenaires de la Politique et plus particulièrement les industries maritimes pour constituer cette base deconnaissances et pour évaluer le potentiel de développement économique.

La conservation et l’utilisation durable des ressources halieutiques constituent l’un des buts principaux de cet objectif,de même qu’un développement aquacole favorisant le développement local et la compétitivité de l’industrie. Lesgestionnaires de l’industrie de la pêche et les scientifiques redéfinissent actuellement leur approche de gestion en alliant

conservation et techniques de pêche selon une approche écosystémique, ce qui implique une collaboration plus étroiteavec les détenteurs de permis commerciaux et les flotilles pour promouvoir une responsabilité et un engagement accruspour la gestion rationnelle des opérations.

L’industrie du transport maritime qui est une activité traditionnelle à Madagascar devrait être appelée à se développerconsidérablement, tant les besoins sont importants face à l’enclavement des régions côtières mais aussi du fait de laposition géographique de Madagascar pour développer régionalement et internationalement ses activités commercialespar voie maritime, à partir de ses villes portuaires.

L’industrie du tourisme qui, malgré le coup d’arrêt qu’elle a subi récemment, devrait reprendre son essor dans lesannées qui viennent, pour peu que les structures locales de gestion l’intègre dans leurs plans de développement. Plusspécifiquement, en dehors des sites les plus fréquentés, l’écotourisme devrait avoir un bel avenir dans des zones moinsconnues mais écologiquement riches comme le cas des aires protégées côtières et marines.

Le développement des ressources énergétiques et minérales offre également des potentialités, en contribuant nonseulement au développement économique de la région mais aussi du pays.

De nombreux services du secteur tertiaire, entre autres dans les domaines de la cartographie des côtes, destélécommunications maritimes et de la gestion des données, représentent un important potentiel économique et cognitif au service de la gestion des zones côtières et marines. Les retombées de l’ensemble de ces industries et de la gestion desconnaissances montrent clairement la nécessité d’une approche intégrée appuyée par des accords de partenariat tels quepromus et encouragés par la Politique de développement durable des zones côtières et marines de Madagascar, dans lerespect des principes et des objectifs qui y sont définis.

Objectif 2 : Améliorer le contexte de gestion des zones côtières et marines en vue d’assurer la durabilité dans lescapacités de gestion et dans l’exploitation des ressources renouvelables

Les bases scientifiques de la gestion sont importantes pour la délimitation des limites des écosystèmes, la définitiond’objectifs pour leur gestion et d’indicateurs de leur état de santé. La gestion intégrée dépend de l’intégration desdonnées sociales et environnementales pour permettre de mieux prendre en compte l’activité humaine dans la prise dedécision rationnelle.L’industrie des pêches et les connaissances écologiques traditionnelles des populations côtières représentent des sources

complémentaires d’informations déterminantes. L’intégration d’informations hétérogènes et complexes contribue à lapromotion et à la gestion des ressources côtières et marines. Le partage de ces connaissances avec tous les acteursconcernés facilite leur sensibilisation et leur mobilisation.

Les politiques de gestion des activités qui relèvent de l’exploitation des ressources renouvelables mais non inépuisables,sont cependant restées sectorielles, malgré les nouvelles politiques écologiquement durables mises en œuvre danscertains secteurs économiques. Elles tiennent trop peu compte des équilibres naturels et des populations qui vivent desmilieux côtiers et marins. Depuis six ans, dans le cadre du PEII, l’Etat malgache a mis en œuvre une politique dedéveloppement durable qui privilégie les systèmes de gestion communautaire notamment à travers les programmesGELOSE marine et AGERAS, aujourd’hui réunis au sein de SAGE, et les initiatives d’associations d’utilisateurs déjàopérationnelles.

Pour renverser la tendance actuelle de la dégradation des ressources et de leurs habitats par une exploitation anarchique,il est vital de procéder à l’application pour et avec les communautés de base, de mécanismes de gestion intégrée desressources les plus menacées et des activités spécifiques qui priment dans la zone côtière, sur la base de stratégiesd’accès aux ressources et aux espaces de production intégrant des instruments de gestion économiques et financiersadaptés. Au-delà de la création de nouveaux programmes, cette approche implique de développer de nouvelles pratiquescommerciales pour les utilisateurs des ressources côtières et marines, ainsi que l’engagement actif des communautés,des organisations et de la société civile. Ces aspects sont traités de façon plus détaillée dans la section intituléegouvernance des zones côtières et marines.

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Objectif 3 : Désenclaver les zones côtières et accroître la complémentarité entre les zones urbaines et rurales

Une des problématiques cruciales des zones côtières est leur enclavement, entraînant leur saturation démographique etle développement anarchique d’activités économiques dans les villes et les grandes agglomérations, mettant en relationimmédiate l’homme avec les impacts négatifs (pollutions, dégradations…) que subissent les ressources et les habitatscôtiers et marins, avec tout ce que cela implique sur le plan socio-économique (conflits d’usage et d’accès, santé,éducation…). Cette situation est commune aux six grandes régions côtières définies dans le cadre du plan d’action de laPolitique (ces régions sont brièvement décrites dans la section ayant trait aux Orientations stratégiques). Une répartitionéquitable des terres et une meilleure planification de l’occupation de l’espace, accompagnées d’un système d’incitationpour l’occupation des zones encore peu habitées et exploitées, favorisera la déconcentration des populations côtières etdes activités vers de nouvelles zones de développement.

La réhabilitation et l’extension des infrastructures portuaires actuelles des grands centres urbains, ainsi quel’amélioration et la création d’infrastructures routières et de services de transports terrestres, maritimes et fluviaux,permettront le désenclavement des zones côtières, en permettant l’écoulement des produits mais aussi en favorisant leséchanges intra et inter-régions et au-delà, condition indispensable pour donner aux zones côtières les moyens pour leurdéveloppement économique et social.

Objectif 4 : Assurer la prévention et la réduction des pollutions marines et des effets de l’érosion et de lasédimentation

La zone côtière constitue un espace favorable à l’installation humaine. C’est là que s’inscrivent les activités majeures dedéveloppement du littoral mais aussi toutes les formes de pressions et d’impacts sur les différents milieux. Aujourd’hui,de nombreux secteurs de la côte sont sujets à :

-  une érosion côtière intense due aux alternances répétées d’immersion et d’exondation provoquées par lesmarées et des conditions climatiques et hydrologiques changeantes. Cette situation est accrue du fait que lesécosystèmes marins tels que la mangrove et les récifs sont souvent fortement dégradés ou ont quasimentdisparu, n’assurant plus ainsi leur rôle de protection des côtes ;

en sens inverse, une forte sédimentation de certaines zones, en particulier les estuaires , du fait des pratiquesforestières et agricoles en amont, sur les bassins versants ;

-  des pollutions urbaines, industrielles et des grandes plantations ;-  des risques de pollution liés au transport des hydrocarbures et autres produits toxiques en haute mer, et aux

dégazages aux abords des ports.La protection de l’environnement côtier et marin est le corollaire d’une meilleure connaissance de son fonctionnement.Avant que la capacité de résistance et de renouvellement des écosystèmes côtiers ne soit largement dépassée, et sur labase d’une meilleure connaissance des risques et des phénomènes, il convient d’encourager les actions d’information àl’endroit de tous les acteurs concernés, la mise en place de réglementations et de normes de rejet et de leur traitementselon des coûts partagés, et la mise en œuvre systématique des études d’impact environnemental pour tout projetd’exploitation en zone côtière. C’est au prix de la préservation non seulement de l’environnement côtier et marin maisaussi des zones amont (bassins versants) qui l’affectent, que les potentialités et les atouts économiques de la zonecôtière pourront être pleinement développés.

Objectif 5 : Maintenir la biodiversité côtière et marine et l'intégrité écologique des écosystèmes marins et côtiers

Madagascar possède un patrimoine biologique unique au monde. L’île est renommée mondialement pour la grandediversité de ses écosystèmes naturels dont les écosystèmes côtiers et marins, le taux élevé d’endémisme et la présenced’espèces archaïques que l’on attribue à l’isolement ancien de l’île qui aurait permis aux espèces en place, avant qu’il yait séparation des continents, de se diversifier intensément. Pour la préservation de ce patrimoine biologique, laPolitique s’appuie particulièrement sur un de ses principes qu’est l’approche écosystémique et dont les fondementssont :

-  tous les éléments (physiques, chimiques et biologiques) d’un écosystème étant interdépendants, les ressourcesdoivent être gérées comme des systèmes dynamiques et intégrés plutôt que comme des éléments distincts. Enpratique, chaque intervenant doit pouvoir comprendre les conséquences de ses gestes sur la durabilité desécosystèmes. L’attention est donc davantage portée sur les interrelations des différents éléments d’unécosystème, ce qui favorise leur gestion intégrée ;

-  la nature dynamique et complexe des écosystèmes nécessite que l’approche écosystémique soit souple etévolutive. L’accent est mis sur les questions à long terme ou à grande échelle, ce qui permet d’adopter une

stratégie davantage orientée vers « l’anticipation et la prévention » plutôt que la méthode la plus courante de« réaction et de correction » ;

-  la complexité des problèmes et des enjeux soulevés au sein d’un écosystème ne peut être abordé que parl’intégration des préoccupations scientifiques, sociales et économiques, pour lesquelles la recherche, laplanification, la communication et la gestion environnementale doivent devenir encore plus interdisciplinaires.Plus particulièrement, cette approche offre un mécanisme d’intégration des sciences et de la gestion.

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Le plan social, culturel et économique. A ce titre, la Politique soutient le développement du réseau national des airesprotégées marines et la création de directives pour le maintien de leur intégrité, comme celle des zones sensibles oudégradées qui nécessitent une protection particulière et des initiatives de restauration.

Objectif 6 : Assurer les moyens de pérennisation des pratiques de gestion intégrée à tous les niveaux de décision

Objectif transversal à tous les autres, il couvre les aménagements nécessaires des textes juridiques en relation avec lesConventions internationales ratifiées par Madagascar et l’adéquation des droits moderne et coutumier, l’institution despratiques de bonne gouvernance (comme développé dans la section qui suit), le développement des bases deconnaissance, l’aménagement des territoires côtiers, la surveillance des côtes et le contrôle des activités en mer, et enfinles instruments et mécanismes de financements pour la pérennisation des activités aux niveaux national, régional et

local.

Les instruments de mise en œuvre de la Politique sont le Plan d’Action et le cadre institutionnel à mettre en place à ceteffet, dénommé « Comité National Zones Côtières et Marines ».

Le Plan d’Action national Zones Côtières et Marines.

Progressivement et dans le respect des prérogatives des différents décideurs et opérateurs, la Politique et son Pland’action national ont pour objet de mettre en cohérence dans le temps et dans l’espace l’ensemble des activités menéessur les différents territoires côtiers et marins, dans le cadre des autres Le Plan d’action national zones côtières est basésur l’approche de gestion intégrée des zones côtières qui constitue le fondement de la mise en œuvre de la Politique dedéveloppement durable des zones côtières et marines de Madagascar. Cette démarche s’applique aux objectifs suivants :

1.  Améliorer les conditions de vie des communautés littorales et participer au développement économique dupays.

2.  Améliorer le contexte de gestion des zones côtières et marines en vue d’assurer la durabilité dans les capacitésde gestion et dans l’exploitation des ressources renouvelables

3.  Désenclaver les zones côtières et accroître la complémentarité entre les zones urbaines et rurales4.  Assurer la prévention et la réduction des pollutions marines et des effets de l’érosion et de la sédimentation5.  Maintenir la biodiversité côtière et marine et l’intégrité écologique des écosystèmes marins et côtiers6.  Assurer les moyens de pérennisation des pratiques de gestion intégrée à tous les niveaux de décision

Sur la base de la vision et des principes fondateurs de la Politique, le Plan d’action national zones côtières et mariness’applique de manière coordonnée et réciproquement complémentaire aux niveaux national, régional et local pour unedurée de dix ans.Progressivement et dans le respect des prérogatives des différents décideurs et opérateurs, la Politique et son Pland’action national ont pour objet de mettre en cohérence dans le temps et dans l’espace l’ensemble des activités menéessur les différents territoires côtiers et marins, dans le cadre des autres politiques sectorielles, environnementale et

d’aménagement du territoire, avec le soutien des différents programmes en cours (le Document Stratégique deRéduction de la Pauvreté (DSRP)), le Plan d’Action pour le Développement Rural (PADR), la politique forestière(POLFOR), l’aménagement et le développement intégré du littoral (PADIL), les Zones d’Aménagement Concertéesentre pêche industrielle et pêche traditionnelle (ZAC), la Surveillance des zones côtières, le développement du tourisme,ou encore les aménagements des ports et des infrastructures routières. Il est clair que c’est au niveau des différentesunités territoriales de gestion que cette intégration pourra être négociée le plus efficacement.Selon le principe d’adaptation de la Politique, le contenu du Plan d’action zones côtières et marines reste ouvert auxcommentaires et aux suggestions relatives à l’intégration d’activités susceptibles d’être mises en œuvre conjointementpar les autorités régionales, les administrations municipales, les organisations régionales (CRD) et privées, lescommunautés riveraines des zones côtières, les industries maritimes telles que les pêches, les transports maritimes, lesintérêts du secteur des hydrocarbures et des mines, les organismes à vocation environnementale et les organisations nongouvernementales, ainsi que tout autre partenaire ayant un intérêt dans la gestion des zones côtières et marines et lamise en œuvre de la Politique de développement durable des zones côtières et marines de Madagascar.Par ailleurs, Le Plan d’action national Zones Côtières et Marines précise le champ d’application constitué par les sixgrandes régions côtières.Il indique les différents partenaires pour sa mise en œuvre, à savoir, l’Etat et les collectivités territoriales, les institutionstechniques d’appui, les communautés de zones côtières, les opérateurs industriels, les ONG, la société civile.

Le cadre institutionnel de mise en œuvre : le comité National des Zones Côtières et Marines.

La coordination de la mise en œuvre des objectifs du Plan d’action zones côtières et marines, est assurée par le ComitéNational des Zones Côtières et Marines, placé sous tutelle du Ministère chargé de l’Environnement. Il est composé des

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représentants de l’ensemble des départements ministériels concernés par la gestion intégrée des zones côtières, duParlement, des Provinces Autonomes, des Comités régionaux et communaux de développement du littoral, desopérateurs économiques et des organisations non gouvernementales, et fonctionne selon les modalités prévues dans ledécret portant création du cadre institutionnel de la mise en œuvre de la Politique de développement durable des zonescôtières et marines de Madagascar.

Le Comité National des Zones Côtières et Marines a essentiellement un rôle de coordination de l’ensemble despartenaires concernés par la gestion intégrée des zones côtières, et de suivi de l’exécution cohérente du Plan d’actionaux différents niveaux de gouvernance, dans le cadre défini par la Politique de développement durable des zonescôtières et marines de Madagascar.

Les activités elles-mêmes sont mises en œuvre par les différents opérateurs, qui relèvent de l’Etat, des collectivités

territoriales, des acteurs économiques, et de la société civile, selon les cadres et les instruments définis par la loi auxdifférents niveaux de gouvernance (national, régional, local).L’avancement des activités nécessite d’être appuyé à différents niveaux. Pour certaines, particulièrement sur le planlocal, il suffira de poursuivre les programmes déjà en cours en les resituant dans des cadres de planification plus vastes,régional et national. Pour d’autres, il faudra s’assurer d’une formalisation politique ou d’aménagements juridiques etréglementaires.

-  préserver les écosystèmes (ne serait-ce que sous forme d’échantillons), de leur valeur culturelle et économique-  préserver et reconstituer les stocks-  diversifier et augmenter les sources de revenus des communautés-  diversifier les sources de protéines d’origine animale-  contribuer à la santé humaine (spiruline, flore …)-  développer le réflexe de préservation-  valoriser l’exploitation de certaines ressources (sources de revenus)

augmenter la spirale de dégradation localisée, risque de perte de portions d’écosystèmes majeurs (Grand Récif de Toliara)

-  augmentation de la vulnérabilité du littoral (risque d’érosion, inondation)-  raréfaction de certaines espèces phares (dugong, Charonia tritonis, tortues marines, requins …)-  diminuer la productivité de certains écosystèmes : précarité des conditions de vie en zone côtière-  augmenter des risques d’apparition d’espèces exotiques envahissantes nuisibles pour l’environnement et la

santé humaine (méduses …)-  risque de contamination des espèces comestibles / consommées déséquilibre écologique

• 

Mise en œuvre du Plan d’Action National pour le Genre et le Développement•  Intégrer la dimension genre dans le développement•  Honorer les femmes en tant que source de la vie•  Protection juridique des groupes vulnérables notamment les femmes et les enfants•  Favoriser l’accès des femmes aux opportunités économiques•  Mise en œuvre de la Politique Genre et Environnement•  Mise en application des textes règlementaires

En novembre 2004, la vision nationale « Madagascar  Naturellement  » a été définie. Pour promouvoir ledéveloppement du pays, le Gouvernement malgache a élaboré et mis en œuvre des divers programmes. En vued’accélérer et de mieux coordonner le processus de développement et de faire un saut qualitatif, le Plan d’Action pourMadagascar ou MAP a été élaboré. Le MAP est un plan d’action ambitieux, qui définit la feuille de route et les prioritésde la nation malgache de 2007 à 2011. Le MAP décrit les engagements, les stratégies les défis et les actions quiconduiront à une croissance économique rapide, contribue à la réduction de la pauvreté, et permet au pays de tirer

d’avantage des défis de la mondialisation, conformément à la vision nationale - « Madagascar Naturellement » et auxObjectifs du Millénaire pour le Développement.

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Les grands objectifs du MAPTableau n°12.2 : Objectifs du MAP- population

Indicateurs 2005 2012

Taux de pauvreté(Pourcentage de la population vivant avec moins de 2USD par jour) 

85,1%(en 2003) 

50% 

Taille de la famille (Indice de fécondité)  5,4  3 à 4 

Espérance de vie  55,5  58 à 61 

Taux d’alphabétisation  63%  80% 

Pourcentage des élèves ayant terminé l’école secondaire  CEG: 19%Lycée: 7% 

CEG: 56%Lycée: 14% 

Le huitième engagement du MAP « Solidarité Nationale » continue à forger une identité nationale forte et unifiée quirespecte et valorise la multitude de cultures et de traditions de tout le peuple malgache et promeut la participation et lepartenariat. La population malgache sera fier de son identité, pourra faire face aux défis de notre ère et participerapleinement au développement de Madagascar.

Les défis de l’engagement 8 sont :-  Honorer la diversité culturelle, la compréhension et le respect mutuel-  Développer une confiance sociale et promouvoir la participation citoyenne-  Promouvoir l’identité, la solidarité et la fierté nationales-  Améliorer l’appui aux très pauvres et vulnérables.

Une population en bonne santé pourra contribuer au développement de la nation et mener de longues etfructueuses vies. Les problèmes de malnutrition et du paludisme seront résolus. La tendance de la propagation duVIH/SIDA sera inversée, l’eau potable deviendra accessible, et la taille moyenne de la famille malgache sera réduite,grâce à l’éducation et la fourniture de services de santé.

En se référant aux différents défis de l’engagement V du Madagascar Action Plan (MAP), qui est un planaudacieux pour le développement rapide du pays, contribue à la réalisation des engagements internationaux et nationaux(OMD, Vision Madagascar Naturellement) en vue de la réduction de la pauvreté, le Ministère de la santé doit ainsi :

•  Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous

•  Eliminer les principales maladies transmissibles

•  Gagner la lutte contre le VIH et SIDA

•  Mettre en œuvre une stratégie efficace de planning familial

•  Réduire la mortalité infanto-juvénile

•  Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire

•  Approvisionner la population en eau potable et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires

Une population en bonne santé pourra contribuer rentablement au développement économique de la nation et de sonfoyer en travaillant 8heures par jour.

Approvisionner la population en eau potable et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires.Sensibilisation et éducation de la population sur la protection de l’environnement et les pratiques hygiéniques etsanitaires.

Source : Photo du MAP (page 106)

Développer les capacités et l’attitude mentale et psychologique des jeunes par les sports et la participation à la viecivique (Engagement 3, défi 7) 

L’esprit et la mentalité forgés par l’éthique sportive et les activités extrascolaires mèneront à un meilleur mode devie chez les jeunes Malgaches. La participation des jeunes dans les associations de jeunes, les programmes sportifs etles organisations communautaires contribueront à faciliter leur entrée dans la vie active, leur stabilité professionnelle et

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leur sens de la responsabilité civique. L’éthique sportive favorisera le sens de la compétition saine et constructive, danstous les domaines de la vie de la nation (politique, économie et société).

1. Formuler une stratégie nationale du sport.2. Encourager la participation aux sports de compétition aux niveaux local, régional, national et international.3. Elaborer un programme de sports de masse pour maximiser la participation aux activités sportives.4. Construire davantage de Maisons des Jeunes, de centres sportifs et d’aires récréatives.5. Former des enseignants et des cadres pour les activités sportives et de jeunesse.6. Déterminer les sports prioritaires pour les compétitions régionales et internationales.7. Promouvoir les sports traditionnels.8. Elargir les activités des Maisons des Jeunes dans les zones rurales pour y inclure les pratiques entrepreneuriales.9. Assurer que les filles/femmes reçoivent la même attention que les garçons/hommes et soient encouragées àparticiper aux sports et aux activités de jeunesse.

10. Assurer que les hommes et les femmes qui se sont distingués, qui ont réussi, deviennent des modèles pour les jeunes. 

Un système éducatif de normes internationales en terme de qualité et d’efficacité, qui stimule la créativité et aide nosapprenants à transformer leurs rêves en réalité, et qui fournit à Madagascar les ressources humaines nécessaires pourdevenir une nation compétitive et un acteur performant de l’économie mondiale.Source : MAP

Objectifs1. Tous les enfants malgaches bénéficieront d’une éducation primaire en 7 ans.2. La consolidation et la durabilité des connaissances, des compétences acquises ainsi que de l’alphabétisation serontgaranties.3. Les écarts entre les genres, les catégories sociales, les régions, ainsi que les milieux urbain et rural, seront réduits.4. Le taux d’achèvement de l’école primaire passera de 57% à 85%.

Tableau n°12.3. : Estimation du taux de scolarisation des enfants moins de 18 ans dans les cinq années à venir.TAUX 2005 2012

Taux d’achèvement de l’éducationprimaire

57% 85%

Pourcentage de redoublement 20% 10%

Taux d’achèvement dans les collèges 19% 56%

Taux d’achèvement (pourcentage de jeunes de la tranche d’âge 15-18 ansterminantle secondaire) dans l’enseignementsecondaire général

7% 14%

Le SADC lance un Programme de formation des 52 participants des pays de l’Afrique et de l’Asie sur l’EducationEnvironnemental pour le Développement Durable. Deux participants de Madagascar ont été sélectionnés pour êtreformés à Suède.L’Education pour le développement durable devra focaliser sur les 4 secteurs : Pauvreté, Dégradation del’environnement, Altération de la Santé et la Sécurité alimentaire.

Le MAP (Engagement 2, défis 1 à 3 pour le secteur Travaux Publics et Transport) a formulé pour le secteur transportune infrastructure reliée.

Le développement du réseau de transport à Madagascar s’est nettement amélioré ces dernières années avec uneattention particulière à la construction de routes nationales et rurales. Toutefois, la planification devrait être plusfocalisée sur le développement du réseau et des corridors. Tous les moyens de transports devraient être intégrés dans lesystème national et les plateformes multimodales devraient être explorées. Un meilleur système de circulationd’informations et de communication améliorerait d’une manière significative lagestion des chaînesd’approvisionnement.

Objectifs1. Une culture d’entreprise en gestion des chaînes d’approvisionnement qui promeut un développement continu etl’utilisation effective des nouvelles technologies.2. Création d’un environnement compétitif florissant doté d’une réputation de fiabilité et de services.3. Une circulation efficace et efficiente des biens et des personnes plutôt qu’une existence physique de l’infrastructure.

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4. Mise en place d’un système de transport durable, qui prendrait en considération les impacts environnementaux etéconomiques et qui inclurait des programmes de formation et de renforcement des capacités

Tableau n°12.4. : Indicateurs du MAP sur la réhabilitation, la construction et l’entretien des routes.

Routes construites, entretenues et réhabilitées 2005 2012

Kilomètres de routes nationales construites et/ou réhabilitées  805 Km  7.800 Km 

Kilomètres de routes rurales construiteset/ou réhabilitées 

977 Km  12.000 Km 

Kilomètres de routes nationalesentretenues (entretien courant) 

5.700 Km  12.000 Km 

Kilomètres de routes rurales/en gravierentretenues (entretien courant) 

1.300 Km  18.000 Km 

Ces objectifs priorisent :- le développement d’infrastructures routières pour les zones à forte potentialité (défi 1), et- l’amélioration des conditions de circulation et de services (défis 2 et 3).

La stratégie qui consiste à poursuivre la logique d’aménagement des réseaux structurants du centre vers lespériphéries (maillage) intégrant la desserte des pôles de développements économiques est reformulée en insistant sur larentabilité des investissements et la rationalité de la gestion intermodale.

Les stratégies de promotion du secteur privé sont renforcées par l’approche participative dans laprogrammation et le principe de partenariat public privé, les dispositifs de renforcement de capacité devenant uneconstante institutionnelle.

Dans la suite logique du processus institutionnel de désengagement de l’Etat, d’externalisation de ses fonctionsopérationnels et de recentrage vers les missions régaliennes, le MAP renforce la formulation des dispositifs liés àl’efficacité opérationnelle et à la qualité des services.

Tableau n°12.5.: Objectifs de développement du tourisme à Madagascar (modèle ambitieux) 

Année 2001 2004 2009 2014Taux de croissance 6% 64% 15% 12%

Nombre de visiteurs 160.071 228.784 342.500 620.000

Nombre de chambres6 3.374 4.100 9.610 20.000

Nombre d’emplois directs 17.564 19.845 23.571 42.857

Nombre d’emplois indirects 52.692 59.535 70.714 128.571Source : GATO AG, Plan Directeur pour le Tourisme de Madagascar. 

Création de décharge contrôlée des déchetsLa mise en décharge est l’étape pendant laquelle le déchet est le plus en contact avec le milieu naturel. Pour cette raison,des précautions doivent être prises pour minimiser leur impact sur le milieu naturel. Les modes de mise en décharge desdéchets qui existent visent principalement cet objectif. Malheureusement, l’insuffisance des moyens financiers obligesouvent les usagers à avoir recours à des décharges sauvages, dans lesquelles le contact avec le milieu environnant n’est

pas protégé.On rencontre deux types de décharges: la décharge contrôlée qui est un lieu où il est admis ou toléré de déposer desdéchets.Tableau 12.6. : Superficie des sites de décharges : Horizon 2023

Grande Ville Site de déchargehorizon 2023

Antananarivo Un site de 100ha

Antsirabe Un site de 18ha

Ambatondrazaka Un site de 7ha

Antsiranana Un site de 13ha

Fianarantsoa Un site de 13ha

Mahajanga Un site de 19ha

NosyBe Un site de 5ha

Toamasina Un site de 20ha

Tolagnaro Un site de 7ha

Toliary Un site de 17haSource :PUDI-ONE-mars 2006 

La décharge sauvage est une décharge qui se crée sans aucune autorisation de l’administration.

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Dans le contexte des villes des pays en développement, la notion de décharge sauvage renvoie aux tas de déchets quisont constitués de manière spontanée par les ménages à des endroits non accessibles. Contrairement à une déchargesauvage, une décharge contrôlée est implantée sur un site approprié après autorisation de l’administration (MECIE).Cette autorisation ne doit être accordée qu’après une étude approfondie de son impact sur l’environnement et enparticulier de tous les dangers de pollution pouvant en résulter.Si la mise en décharge contrôlée des déchets constitue un défi le plus signifiant à la gestion des déchets solides, unevalorisation de ces derniers autant que faire se peut semble tout à fait indiquée.En dehors de la collecte traditionnelle que nous avons décrite précédemment, on observe ici et là des expériences devalorisation des ordures ménagères dans les villes, sans que cela soit systématiquement organisé. Les expériences lesplus développées sont relatives à la récupération, au recyclage et au compostage.

La récupération et le recyclage

La récupération est la séparation d’un ou de plusieurs composants des déchets à des fins de commercialisation ou deréutilisation. La finalité est la vente des produits récupérés à des tiers pour une transformation ultérieure. Le recyclageconsiste en l’introduction d’un composant récupéré dans un cycle de production, où il se substitue intégralement oupartiellement à une matière première vierge. Les produits et les matériaux les plus intéressants quant à leur valeuréconomique sont traditionnellement récupérés à la source, c’est-à-dire au niveau du producteur ou fabricant. Larécupération de cette fraction intéressante s’accompagne éventuellement de l’achat à son détenteur.Au niveau des ménages, les gisements les plus convoités sont des résidus de commerces et ceux des quartiers riches.Dans la plupart des cas, la récupération se déroule au niveau du producteur de déchet (ménage,entreprise, commerce), des points de regroupement des déchets, pendant la collecte et enfin lors de la mise en décharge.Le système informel de récupération, qui ne draine qu’une faible partie des flux des déchets ménagers est souventcomplété par les systèmes de traitement comme le compostageLa pratique du compostage des ordures ménagèresLe compostage peut être défini comme un procédé biologique contrôlé de conversion et de valorisation des substratsorganiques (sous-produits de la biomasse, déchets organiques d’origine biologique, etc.) en un produit stabilisé,hygiénisé, semblable à un terreau et riche en composés humiques. Toutes ces techniques contribuent à réduire lesdéchets à la source.

Au vu des nombreuses pressions sus-citées, les communautés malagasy sont condamnées à relever des défis relatifs àl’environnement urbain, garant de leur survie et de leurs générations futures. Sept défis sont décrits pour chaque villedans le tableau ci-après.

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Ville Reboisementnécessaire en ha

Combustible desubstitution

Energienouvelle et

renouvelables

Eaux uséesindustrielles

Protection deressources en

eaux

Protection deszones sensibles

Espacesverts en

2015

Antananarivo 31 150 national Solaire Mise enconformité

environnementale

Protection bergesIkopa

+reboisement

Mesuresparticulières

72 ha

Antsirabe 10 000 idem néant Mise enconformité

environnementale

Périmétre de 50m interdit autour

sources

Mesuresparticulières

16 ha

Ambatondrazaka 3750 idem néant Mise enconformité

environnementale

Périmètred’interdiction

Mesuresparticulières

6ha

Antsiranana 3300 idem néant Mise enconformité

environnementale

Périmètred’interdiction

Mesuresparticulières

5ha

Fianarantsoa 7400 idem néant Mise enconformité

environnementale

Périmètred’interdiction

Mesuresparticulières

12ha

Mahajanga 10 400 idem néant Mise enconformité

environnementale

Périmètred’interdiction

Mesuresparticulières

16ha

NosyBe 2500 idem Solaire Mise en

conformitéenvironnementale

Périmètre

d’interdiction

Mesures

particulières

6ha

Toamasina 8000 idem néant Mise enconformité

environnementale

Mesuresparticulières

Mesuresparticulières

13ha

Tolagnaro 2200 idem néant Mise enconformité

environnementale

Mesuresparticulières

Mesuresparticulières

4ha

Toliary 5 330 idem néant Mise enconformité

environnementale

Périmètred’interdiction

Mesuresparticulières

15ha

Source :PUDi-ONE-mars 2006  

Tableau 12.7. : Alternatives de l’environnement urbain 

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Les défis de l’engagement 4 du Madagascar ActionPlan (MAP) détermine l’option future dudéveloppement rural jusqu’à 2012

Objectifs : La mécanisation agricole sera élargie et desnouvelles techniques agricoles seront appliquées.L’augmentation substantielle de la production et cellede la productivité assureront la sécurité alimentaire etdégageront des surplus exportables. La révolution vertepermettra d’améliorer les domaines non productivistesdu monde paysan, et une amélioration des niveaux derevenus. 

Stratégie :1. Intensification : amélioration de la productivité.2. Extension : augmentation des surfaces cultivées.3. Fourniture et assistance en semences et engrais.Indicateurs :Production de riz : de 3 420 000 en 2005 à 7 000 000en 2012

Productivité (rendement moyen à l’hectare : de 1,8 -2,57 en 2005 à 3 – 5 en 2012

Objectifs : Les informations sur les opportunitésoffertes par le marché seront disponibles et accessiblespour mieux guider les initiatives de développement. Larentabilité de toutes les parties prenantes dans lessystèmes d’agriculture, élevage et pêche sera optimiséeà travers les échanges intra et inter régionaux. Lesopérateurs bénéficieront d’infrastructuresd’exploitation comme les abattoirs, les chaînes de froid

et les maisons de stockage ainsi que de marchés leurpermettant de maîtriser leurs activités.Stratégies1. Développer un système de diffusion d’informationsur le marché.2. Renforcer les échanges intra et inter régionaux.3. Développer les infrastructures pour un meilleuraccès au marché.4. Améliorer l’équité et la fluidité du marché.Indicateurs : Indice synthétiques de développement dela commercialisation : 100 en 2005 et 300 en 2012

Objectifs : Les producteurs auront l’occasiond’améliorer leur revenu. Le développement des filièrespotentielles dans chaque région constituera le pilier desa croissance.Stratégies1. Mener des recherches sur les produits potentiels etles opportunités de marchés.

2. Encourager la diversification des activités pour desrevenus additionnels en vue de réduire la vulnérabilitécausée par les fluctuations des prix mondiaux et desmauvaises conditions climatiques.3. Développer et mettre en oeuvre une stratégie pourl’agriculture biologique.4. Identifier et développer des spécialisation-filièresrégionales.5. Promouvoir les activités secondaires : artisanat,écotourisme, etc.Indicateurs : Revenu moyen des ménages ruraux (enUSD/an) 123 en 2005 et 370 en 2012

Objectifs : Les producteurs s’organiseront en vue defournir aux marchés des produits mieux transformésrépondant aux besoins des consommateurs finaux. Unegrande partie du processus de transformation desproduits à l’exportation sera effectuée localement. Lesproducteurs locaux s’agripperont aux chaînes de valeurinternationales et amélioreront leur part de marché auniveau de ces chaînes.Stratégies1. Développer et coordonner la chaîne de valeur

agricole : de la production à la transformation.2. Mettre en place des centres d’agrobusiness pourformer et appuyer les paysans dans la production, lemarketing et l’approvisionnement de la chaîne devaleur.3. Promouvoir des systèmes modernes de production(normes et qualité).4. Développer l’agriculture contractuelle : entreprisesagroindustrielles en partenariat avec les producteurslocaux.

Réalisations globales au bout de cinq ans:• 700.000 ménages ruraux (3,5 millions de personnes)vont sortir du seuil de pauvreté pour rejoindre unmilieu alimentaire garanti;• 350.000 ménages (1,75 millions de personnes) vontêtre engagés dans des systèmes alimentaires plusformels, reposant sur le marché, augmentant ainsi lerevenu de leur ménage de 100 pour cent (doublementdes revenus).

Réalisations spécifiques :• 1.000 nouvelles entreprises agricoles rentables établiset/ou développés, créant ainsi 10.000 nouveauxemplois et offres d'emplois rémunérés;• 350 nouvelles coopératives rentables (17.500

personnes) établies et 500 associations existantes(5.000 personnes) fortifiées, qui auront un accès directaux marchés, aux intrants et aux services;• 50 millions de dollars de nouveaux investissementsen capitaux attirés par les systèmes alimentaires,agricoles et de entreprises agricoles locales, assurant

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ainsi la viabilité et croissance continue bien au-delà dela période de cinq ans de ce plan• Utilisation accrue de pâturages libres, croissanceparmi les troupeaux de bétail et de petits ruminants;• Les systèmes de marché pénètrent plus profondémentdans les zones rurales; réduction des coûts de livraisondes intrants et d'évacuation des produits;• Terres disponibles pour soutenir l'accroissement deproductivité;• Augmentations notables au niveau de l'étatnutritionnel des enfants des établissements scolairesprimaires, des taux de présence et de la demande pour

des aliments produits localement, en dehors de l'école;• Nombre plus élevé de fournisseurs d'intrants et deprestataires de services livrant des quantités supérieuresd'intrants aux agriculteurs à des prix plus bas;• Industries agro-alimentaires formelles gagnant uneplus grande part du marché, part de marché del’entreprise informelle, non réglementés.• Au moins 40 diplômes de niveau maîtrise enagroalimentaire reçus par des membres dugouvernement et des entrepreneurs du secteur privé;• Plus de 80 stages suivis et complétés par desmembres du gouvernement et des entrepreneurs dusecteur privé;• Plus de 3.500 membres du gouvernement et dusecteur privé formés en techniques de marché, encommerce, en développement commercial decoopératives et en d'autres domaines clés;• Plus de 300 ONG représentant 500.000 agriculteursformés selon la nouvelle approche d'extension;• Des institutions de recherche appliquée collaborentefficacement sur la transmission d'intrants etd'informations techniques avec 300 ONG et industriesagro-alimentaires.• Au moins 50 millions de dollars en ressources deprogrammes et transactions commerciales.

12.9.6. LES NOUVELLES PERSPECTIVES

BVPI

La nouvelle vision BVPILa stratégie de lutte contre la pauvreté préconise laréduction de la pauvreté à 1/3 de la population d’ici2015. Or, la pauvreté à Madagascar est principalementun phénomène rural, par conséquent sa réduction passenécessairement par l’amélioration de la productionagricole : productivité, diversification, valeur ajoutée etaccès au marché, tout en préservant les ressourcesnaturelles. A cet égard, les BVPI sont appelés à devenirdes moteurs de croissance économique partagés.La stratégie recherche également l’équité dans larépartition des fruits de la croissance économique, enparticulier celle du secteur agricole. La populationrurale doit ainsi avoir accès aux infrastructures hydroagricoles et y trouver son intérêt de manière à enassurer la pérennité. La politique BVPI cherchera enmatière d’infrastructures un système d’allocation deressources plus orienté vers le développement rural.

 Les objectifs globaux de la politique de développementdes BVPI visent l’amélioration durable des conditionsde vie et des revenus des populations rurales dans lesbassins versants intégrant les périmètres irrigués, ainsiqu’une meilleure valorisation et préservation desressources naturelles au profit de tout le pays.

 

– Accroître la productivité sur les périmètres irrigués etdans les bassins versants environnants,– Améliorer la rémunération du travail des producteurset développer des sources alternatives de revenus,– Exploiter d’une manière durable les infrastructures etles ressources en sols et en eau.

 

Au moyen de cette nouvelle politique BVPI,–  La productivité agricole et notamment rizicole se

trouvera fortement accrue par actiond’intensification et maîtrise de nouvellessuperficies,

–  Les revenus des producteurs seront améliorés soitdirectement par valorisation des récoltes obtenuessoit au moyen des sources complémentaires oualternatives de revenus,

–  Les parties prenantes seront mieuxresponsabilisées sur les rôles qui leur incombent,mieux mobilisées pour des actionscomplémentaires et fortement interdépendantes, etmieux conscientisées sur l’essor attendu de ceszones à haut potentiel,

–  Les investissements réalisés soit en amont soit enaval, tant individuels que collectifs, serontpleinement rentabilisés,

–  L’utilisation des ressources en eau et en sols seraoptimisée à la satisfaction générale.

Méthode culturale moderneBeaucoup de programme mondial ou régional tel que laFAO vise à accroître la production vivrière des pays àhaute potentialité agricole. Les progrès des centres derecherche des sciences agricoles obtenus ces 30dernières années contribuent largement à cetaccroissement que les agriculteurs peuvent bénéficier.Les résultats de ces progrès encouragent lesgouvernements à donner aux agriculteurs la possibilitéde bénéficier les pratiques culturales améliorées. Parmices pratiques on note :

- l'utilisation de matériel génétique améliorépour les plantes et les animaux;la meilleure pratique culturale dontl'utilisation d'engrais organiques et minérauxpour améliorer la fertilité des sols souventdisponibles;

- la lutte intégrée contre les facteurs nuisibles- l’utilisation rationnelle de l'eau d'irrigation- la mécanisation appropriée de techniques.

Toutefois l’approche par l’intensification à elle seulene suffise pas. Voilà pourquoi d’autres mesuresd’accompagnements physiques, politiques, sociales etéconomiques sont adoptées par le MAEP pourencourager les agriculteurs à adopter les techniquesaméliorées de manière durable.

Par l’utilisation des techniques modernes, les résultatsde recherche en matière de riz visent à obtenir desrendements annuels jusqu’à 15 t/ha. Alors si laproduction habituelle en riz à Madagascar se situe dansles 2,7 t/ha avec une moyenne mondiale de 3,5 t/ha,pourquoi hésiter à améliorer nos techniques culturales.En matière de manioc par exemple, si tous les paysans

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malgaches se permettent de préparer un trou de60x60x60 pour chaque plant de manioc planté (avectous les conseils de fumure technique nécessaire) laproduction de manioc de Madagascar sera multipliéepar 10 pour une seule campagne. C’est juste unequestion de décision et de volonté de la part de chaqueacteur pour que ce pays puisse arriver à sa vision 2012.De ce fait les impacts de la révolution verte ne se

 justifient pas seulement au niveau économique maissocial également car il y aurait suffisamment d'alimentspour nourrir tous ceux qui en souffrent

Equipements modernes et promotion de lamécanisation agricoleIls font recours à la mécanisation des travaux àmoyennes et grandes superficies, et par l'utilisation desmotoculteurs pour les sols de petite surface.Actuellement, le Service de la Promotion de laMécanisation Agricole du MAEP assure ledéveloppement de la mécanisation agricole àMadagascar par ses activités de suivi, de formation etd'information afin d'améliorer la qualité et quantité desproductions selon les objectifs du secteur

Agriculture. Dans le cadre du partenariat privé public,des organismes tels que SECAM, MATERAUTOparticipent activement à la matérialisation des objectifsdu pays pour 2009 et 2012.Des exploitants agricoles malgaches locauxactuellement convergent vers cette approche de lamécanisation et d'utilisation de machines modernes. Cf l'exploitation des 160ha du jeune Toky à KiangaraTampoketsa Ankazobe, DRDR Analamanga.

Irrigation bien entretenuePour accéder à cette voie d’intensification agricole,l'irrigation par gravitation tiendra une place importantedans la course. Sans besoin de pompage, elle est unedes plus rentables ressources pour produire, avec sescoûts relativement bas et pas sensible au prix desfacteurs externes tels que pétrole ou prix des machines.Mais vu l’état de l’existant actuel, à lui seul ce systèmen’arrive pas à assurer notre objectif d’intensification de

la vision 2012. Pour assurer l’objectif de produire plus,il faut prendre recours à d’autres systèmes d’irrigation.Diverses mesures ont été prises :

-  utiliser à la fois de l’agriculture biologique, parl’utilisation des engrais organiques en complémentdes engrais chimiques

-  nettoyer et assainir périodiquement les systèmes dedrainage et d’irrigation

-  assurer une bonne maîtrise de l’eauPar ailleurs, le CFAMA ou Centre de Formation deMachinisme Agricole d’Antsirabe, (comme beaucoupd’autres projets acteurs de la révolution verte àMadagascar), participe activement dans la mise enœuvre de la diversification de système d’irrigation parpompage manuel à moindre coup. Des programmessont actuellement en cours…

MESURES ALTERNATI VES

Renforcement des réglementationsRenforcer les réglementations sur les captures desressources halieutiques et la gestion rationnelle desressources naturelles

Gérer rationnellement les espaces ruralesPréserver la qualité et les stocksUtiliser les engrais biologiques et organophosphorésFaciliter les accès aux intrants agricoles au niveau despaysans (fertilisants, semences améliorées,équipements…)Appuyer l’Etat pour la valorisation des filièresporteuses au niveau international (agribusiness)

-  Stratégies de Gestion des Risques et desCatastrophes (SNGRC)la mise en œuvre de mécanismesinstitutionnels pour la GRC;

•  le renforcement des capacités à longterme pour la gestion des risques etdes catastrophes aux niveauxnational, provincial, local etcommunal;

•  le développement d’un systèmed’information exhaustif;

•  le développement des mécanismesfinanciers à long terme;

•  réduction globale des risques et de lavulnérabilité;

•  coopération régionale etinternationale.

-  Recherche de méthodes alternatives de luttecompatibles avec les exigences depréservation de l’Environnement et de labiodiversité (PLPA)

Le Plan National de Lutte contre ladésertification (PAN)

a)  L’objectif global

Le PAN a pour objectif global d'améliorerl'état du capital productif des ressources en eau, desressources naturelles et des sols, pour permettre undéveloppement durable du pays à travers laparticipation de tout un chacun dans la lutte contre ladésertification, des administrations centrales auxpopulations de base en passant par les Provincesautonomes, les collectivités décentralisées, la SociétéCivile, les ONGs et les groupes locaux de mobilisation.

b)  Les objectifs spécifiques

Le PN a pour objectifs spécifiques d’ acquérir

une meilleure connaissance du phénomène desécheresse et du processus de désertification dans lepays afin de mettre en place un système de suivi etd'évaluation rapproché constituant un instrumentefficace d'aide à la décision, de promouvoir une gestiondurable des ressources naturelles en particulierforestières, des eaux et des sols, de promouvoir

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300 

l'adoption par les paysans d'itinéraires techniques deproduction plus adaptés et plus respectueux del'environnement, de promouvoir une utilisation et unegestion rationnelle des parcours et des troupeauxassociée à une politique d’hydraulique pastoraleappropriée et de mettre en place un environnementréglementaire et financier approprié et incitatif auxinitiatives des communautés et du secteur privé pourl'efficacité de la mise en œuvre du PAN.

c)  Aperçu des plus grandes actions

menées dans le pays et qui touchent ouont touché à la désertificationSource : Plan National de lutte contre la désertification

La Stratégie de réduction contre la pauvreté :« La mise en œuvre du DSRP et sa traduction enactions pratiques pour le Gouvernement, devrait aiderbeaucoup plus les pays et les populations des zonesd'actions prioritaires en général, à mieux participer à lalutte contre la désertification »

La décentralisation : « Une décentralisationeffective obligerait les populations à prendre en main ladestinée de leurs localités, de leurs régions etprovinces, donc à mieux gérer la mise en œuvre de lalutte contre la désertification. »

Le Plan D’Action Environnementale (PAE) :« Le PAE est évidemment le plus grand programme surlequel le PAN pourra s’appuyer méthodologiquementet sur les principes. Le PAE assure un cadre global decohérence et de mise en œuvre pour le PAN. »

Le Plan d'Action de Développement Rural(PADR) : « De par son caractère novateur, lesstructures régionales mises en place par le PADRconstituent des bases solides et efficaces pour lacoordination de la mise en œuvre du PAN dans lesrégions. »

La nouvelle politique forestière (décret 97-1200 du 02 Octobre 1997)

Le Projet de partenariat entre le secteur publicet le secteur privé et Gestion de l’Information pour le

Développement Régional ou PGIDR est un projetrécent mis en œuvre au sein du Ministère del’Aménagement du Territoire et de la Ville dans le butd’aider le Gouvernement et les Régions à concevoir desméthodologies et des outils pour la promotion dudéveloppement et à élaborer des schémas ou cadres dedéveloppement ; et faciliter la programmation desinvestissements :

La Recherche : « La recherche constitueévidemment un des principaux piliers pour unemeilleure connaissance du phénomène dedésertification. C’est sur la base de la qualité de sesrésultats que les décisions sur les activités àentreprendre s’amélioreront au fur et à mesure. »

La Stratégie Nationale de Gestion de la

Biodiversité : « La mise en œuvre de cette stratégienationale de gestion de la biodiversité contribuera à lalutte contre la désertification par la prise de conscienceet l'amélioration du comportement de la population vis-à-vis des ressources de la biodiversité. »

La mise en œuvre de la Convention Cadre surles Changements Climatiques : « Le Plan d’ActionNational relatif à cette Convention … devraitcertainement avoir des relations avec le présent PANsur la désertification qui implique la sécheresse donc leclimat. »

Stratégie sectorielle et plan d’action pour lesecteur eau et assainissement :

La Stratégie Sectorielle et Plan d’Action(SSPA,) pour le secteur Eau et Assainissement vers ledébut des années 90, a permis d’élaborer le Code del’Eau et de créer l’Autorité Nationale de l’Eau et del’Assainissement (ANDEA) en 2001. Une des missionsde l’ANDEA est d’exécuter les plans d’urgence pour laprévention et la lutte contre les inondations et lasécheresse.

La Stratégie Nationale pour la Gestion desRisques et Catastrophes (SGNRC) : « Avec sonapproche « tous risques », la Stratégie Nationale pourla Gestion des Risques et Catastrophes (SNGRC)récemment élaboré avec l’aide du PNUD prend encompte la sécheresse. Dans la mesure où cette dernièrecontribue à l’évolution d’une désertification quis’annonce, la SNGRC devrait jouer un rôle importantdans les actions de prévention relatives à la lutte contrela désertification. »

Les principaux acteurs du développementrural qui de par leur mission ont œuvré et œuvrent dansla lutte contre la désertification

d)   Autres actions de lutte contrela désertification

Le projet actuellement en cours dans le grandsud pour la sécurité alimentaire et où figure plusieursvolets tels que la lutte contre l’érosion éolienne,l’amélioration de l’accès à l’eau … Ainsi, à partir de cenovembre 2007, « le sorgho va être planté sur 15000 hades régions sud de l’île à savoir l’Atsimo Andrefana,l’Anosy et l’Androy. 60000 familles victimesdernièrement de la crise alimentaire seront ainsiciblées » (Midi Madagasikara, octobre 2007). 

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CONCLUSION

La source de vie de l’Homme dépend de l’environnement. Ceci est critique sur le

développement et le bien-être de l’humanité. Les ressources naturelles, humaines, matérielles etfinancières sont les fondations de la richesse des pays.

 A cet effet notre Président de la République de Madagascar a déclaré lors du lancement de

Madagascar Action Plan que : « Madagascar deviendra une nation prospère et aura une

économie à forte croissance et participera avec succès à la concurrence sur le marché

international. La croissance économique de Madagascar sera basée sur nos ressources

naturelles ».

Selon les principaux indicateurs environnementaux de Madagascar :

Efforts à poursuivre : Le taux global de déforestation à Madagascar est de 0,82% par an

pendant les années 1990. Ce taux global est descendu à 0, 55% par pendant 2000 -2005.

Les superficies incendiées ont été diminuées de 100 000ha par rapport à 2005.

Etat critique : ensablement des rizières, espèces envahissantes, Espèces introduites,

Exploitation de la biodiversité, Exploitation des mangroves, Qualité de l’habitat et du paysage

urbain

Etat alarmante : Répartition des principales des sources d’énergie, Taux de chômage,maladies liées aux changements climatiques, Avancement des dunes, Emissions de gaz à effet

de serre, variations de saisons, projets liés à la convention sur les changements climatiques,

Exploitation des énergies nouvelles et alternatives, Ensablement, changement de lit et

tarissement des sources, Dégradation des bassins versants, Occupation des berges et des lacs,

Erosion,, Susceptibilité des sols à l’érosion, Fertilité du sol, rendement moyen des principales

cultures, Classement/ Aménagement et Zonage forestier, Superficie des écosystèmes /

habitats naturels, Espèces conservées dans les banques de gènes, Etats des récifs, Pollution

marine, Exploitation halieutique, Occupation de l’espace, Structures institutionnelles

opérationnelles dans la gestion durable du littoral, Application et suivi de la législation sur lagestion du littoral, Dépenses en protection du littoral, Réseaux d’égouts, Gestion des déchets,

Pollution de l’Air, Consommation d’Energie, Unités industrielles dont les rejets dépassent les

normes, Eclairage public.

Le taux de prévalence du VIH / SIDA à Madagascar a été diminué de 0,95 en 2005 à 0.5%

en 2006.

Le changement de l’environnement affecte la sécurité, la santé, la relation sociale et les

besoins matériels et financières de la population!

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Des efforts ont été entrepris par le gouvernement malagasy, pour protéger l’environnement de

Madagascar pour le développement durable.

Les objectifs du 7ème engagement de Madagascar Action Plan est notre ambition pour protéger

la richesse des ressources naturelles de notre pays.

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1 Loi du 28 Juillet 1912

2Loi du 25 Juin 1936 tendant à la définition légale et à la protection du cuir et à la répression de la fraude dans la ventede cuir et des produits œuvrés en cuir.**********

3

Loi n° 60-004 du 15 Février 1960 relative au domaine privé national, modifiée par ordonnance n° 62-047 du 20Septembre 1962 et par la loi n° 64-026 du 11 Décembre 1964 et par la loi n° 67-029 du 18 Décembre 1967 et parl’ordonnance n° 72-031 du 18 Septembre 1972) (JO n°88 du 27.02.60, p. 411,)

4 Loi n° 60-025 du 13 Août 1960 relative au bail emphytéotique.

5Loi n°61-034 du 15 Novembre 1961 réglementant la réalisation des travaux exécutés par les particuliers en vue del’irrigation des rizières et des terrains de culture

6Loi n° 62-006 du 06 Juin 1962 fixant l’organisation et le contrôle de l’immigration modifiée par Loi n°95-020 du 27-11-95 et la Loi n°2003-028 du 27 Août 2003

7Loi n° 66-025 du 19 Décembre 1966 tendant à assurer la mise en culture des terres à vocation agricole (JO n° 512, du24.12.66, p. 2525)

8Loi nº 70-004 du 23 juin 1970 autorisant la ratification de la convention africaine pour la conservation de la nature etdes ressources naturelles, Alger, 1968 (JO du 27.06.70 – p. 1358), décret de ratification : (non trouvé)

1

 Loi n°71-006 du 30 mars établissant un droit de sortie sur les animaux sauvages et es orchidées. (JO du 03.07.1971,

 p.1304)

9Loi 86 – 002 du 10 Juin 1986 portant ratification de la convention pour la répression de la capture illicite d’aéronefssignée à la Haye du 16 décembre 1970.

10Loi n° 89-027 du 29 Décembre 1989 relative au régime de zone franche à Madagascar, modifiée par loi n°91-020 du 12

 Août 1991)

11 Loi n°90-016 du 20 Juillet 1990 relative à la gestion, l’entretien et la police des réseaux hydro agricoles

 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

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 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

12

Loi n° 90-033 du 21 Décembre 1990 relative à la Charte de l'Environnement Malagasy (JO n° 2036 du 21 .12.90 p.2540),modifiée par loi n°97-012 du 6 juin 1997 (JO n°2436 du 09.06.1997, p.1171), et loi n° 2004-015 du 19 Août 2004 (JO n°2925 du 06.09.2004 p.3107)

2

 Loi n°91-008 du 25 Juillet 1991 relative à la vie des animaux (JO du 12.12.1991, P. 1836) dont certaines dispositions

modifiées par Loi 2000-021 du 29 Août 2000 et par Loi 2005-018 relative aux commerces internationales des faunes

et flores

13Loi nº 94-021 du 19 Janvier 1994 autorisant la ratification du Protocole de Montréal relatif aux substances qui

appauvrissent la couche d'ozone, Montréal, 198914 Loi n° 94-007 du 05 Avril 1994 relative aux pouvoirs, compétences des collectivités décentralisées

15Loi n° 94-008 du 26 Avril 1994 relative à l'organisation, au fonctionnement et aux attributions des collectivitésterritoriales décentralisées

16Loi nº 94-022 du 17 Novembre 1994 autorisant la ratification de la Convention Cadre de Vienne pour la protection de lacouche d'ozone, Vienne, 1985

17 Loi n° 94-027 du 17 Novembre 1994 portant code d’hygiène, de sécurité et d’environnement du travail

18 Loi n° 94-038 du 03 Janvier 1995 relative à la législation semencière

19Loi n°94-010 du 26 Avril 1995 portant statut particulier des communes urbaines de Nosy-Be et de Sainte Marie. (JOn°2304 du 05.06.95 p.1259)

20 Loi n°94-007 du 26 Avril 1995 relative aux pouvoirs, compétences et ressources des Collectivités territorialesdécentralisées (JO n° 2304 du 05.06.95 p.1241)

21Loi 94-009 du 26 Avril 1995 portant statut particulier de la ville d’Antananarivo, capitale de Madagascar (JO n°2304 du05.06.95 p.1257)

22Loi nº 95-013 du 9 Août 1995 autorisant la ratification de la Convention sur la diversité biologique, Rio, 1992 (JO n°2317 du 21.08.95, p. 1909)

23 Loi n° 95-017 du 25 Août 1995 portant Code du tourisme. (JO n° 2346 du 05.02.96 p.181)

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 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

24 Loi n° 95 – 029 du 18 Septembre 1995 portant organisation générale des transports terrestres et fluviaux.

3  Loi n°95-028 du 26 Septembre1996 portant création des Fondations à Madagascar ( JO du 18.12.95 p 3714)

25Loi n° 95-035 du 3 Octobre 1995 autorisant la création des organismes chargés de l’assainissement urbain et fixant lesredevances pour l’assainissement urbain.

26Loi n° 95 034 du 30 Octobre 1995 autorisant la création des organismes chargés de la protection contre les inondationset fixant les redevances pour la protection contre les inondations (JO du 06.11.95 - p 3566)

27Loi 95 – 038 du 22 Février 1996 autorisant la ratification des amendements de 1993 à la convention portant création del’OMI (Organisation Maritime Internationale)

28Loi n° 96-015 du 13 Août 1996 portant abrogation de la loi n°89-026 du 29 Décembre 1989 relative au code des

investissements à Madagascar.

29 Loi 96-016 du 13 Août 1996 portant modification de certaines dispositions de l’ordonnance 62-064 du 27.09.62

30

Loi nº 96-023 du 04 Septembre 1996 autorisant la ratification de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre ladésertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et, ou la désertification, en particulier en Afrique (JOdu 23.09.96 – p. 1074)

31 Loi n° 96-018 du 04 Septembre 1996 portant Code pétrolier

32 Loi nº 96-025 du 30 Septembre 1996 relative à la gestion locale des ressources naturelles renouvelables

4  Loi n°96-030 du 14 Août 1997 portant régime particulier des ONG à Madagascar

33 Loi 96 – 033 du 12 Septembre 1997 sur la libération du transport aérien à Madagascar.

34 Loi n° 97-017 du 8 Août 1997 portant révision de la législation forestière

35Loi n°97-024 du 14 Août 1997 portant régime national de la normalisation et de la certification des produits, biens etservices

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 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

36 Loi n°97-015 du 14 Août 1997 portant autorisation de la ration de l’accord international de 1994 sur le café.

37Loi n°97-041 du 25 Novembre 1997 relative à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants et à la gestiondes déchets radioactifs à Madagascar

38 Loi n° 97-035 du 1er Décembre 1997 portant création du fonds d'entretien routier (FER)

39Loi nº 98-003 du 19 Février 1998 autorisant la ratification de la Convention de RAMSAR relative aux zones humides

d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, Iran, 1971

40

Loi n° 98-004 du 19 Février 1998 autorisant la ratification de la Convention de Nairobi pour la protection, la gestion etla mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la région de l'Afrique Orientale, Nairobi, 1985 (JO du 02 mars1998 – p. 626), décret de ratification : (non trouvé)

41Loi nº 98-020 du 02 Décembre 1998 autorisant la ratification de la Convention Cadre des Nations Unies sur leschangements climatiques - CNUCC, Rio, 1992

42 Loi n°98-032 du 20 Janvier 1999 portant réforme du secteur de l’électricité

43 Loi n° 98-029 du 20 Janvier 1999 portant Code de l’Eau (JO n° 2557 E.S. du 27.01.99, p.735)

44 Loi n° 98-026 du 20 Janvier 1999 portant refonte de la Charte routière

45

Loi n° 98-022 du 20 Janvier 1999 autorisant la ratification de la Convention sur le contrôle des mouvementstransfrontières de déchets dangereux et de leur élimination (Convention de Bâle) (JO n° 2557 – Édition Spéciale du27Janvier 1999, p. 361)

46Loi n° 99-010 du 17 Avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval, modifiée par la Loi n° 2004-003 du 23Juin 2004

47 Loi n°99-013 du 02 Août 1999 portant code des assurances

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 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

48Loi n° 99-023 du 19 Août 1999 réglementant la maîtrise d'ouvrage public et la maîtrise d'œuvre privée pour des travauxd'intérêt général

49 Loi n° 99-021 du 19 Août 1999 sur la politique de gestion et de contrôle des pollutions industrielles

50Loi n° 99-022 du 19 Août 1999 portant code minier modifiée par Loi n°2005-021 du 17 Octobre 2005 (JO n° 2595 E.S.du 30.08.99, p. 2006)

51 Loi n° 99-028 du 3 Février 2000 portant refonte du Code maritime (JO n° 2625 E.S. du 08.02.2000, p. 526 )

52Loi n°2000 – 020 du 28 Novembre 2000 autorisant la ratification de la Convention des Nations Unies de 1982 sur leDroit de la mer - UNCLOS, Montego Bay, 1982 (JO – Edition spéciale du 30.11.2000)

53

Loi n° 2001-013 du 11 Septembre 2001 autorisant la ratification de la Convention internationale de 1992 portantcréation d'un fonds international d'indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (FIPOL,1992) (JO n° 2734 du 17.09.2001 – p.2343)

54

Loi n° 2001-012 du 11 Septembre 2001 autorisant la ratification de la Convention internationale de 1992 sur laresponsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (CLC, 1992) (JO n° 2734 du 17.09.2001– p. 2343)

55

Loi n° 2001-011 du 11 Septembre 2001 autorisant la ratification de la Convention internationale de 1990 sur la

préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (OPRC, 1990) (JO n° 2734 du17.09.2001 p. 2343)

56

Loi n° 2001-004 du 25 Octobre 2001 portant réglementation générale des « dina »en matière de sécurité publique (J.O.n° 2746 du 19.11.2001, p. 3047)

57Loi n° 2001-020 du 12 Décembre 2001 portant création d'une aquaculture de crevettes responsable et durable (JO n°2752 du 17.12.2001, p. 3620 à 3622)

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 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

58 Loi n° 2002-001 du 7 Octobre 2002 portant création du Fonds National de l'Électricité (FNE)

59Loi n° 2001-031 du 8 Octobre 2002 établissant un régime spécial pour les grands investissements dans le secteur miniermalagasy modifiée par Loi n°2005-022 du 17 Octobre 2005

60 Loi n° 2001-005 du 11 Février 2003 portant Code de gestion des aires protégées.

61

Loi n° 2003-012 du 27 Août 2003 autorisant l’adhésion de Madagascar à la Convention de 1979 sur la protectionphysique de matières nucléaires, décret de ratification : (non trouvé)

62Loin°2003-029 du 27 Août 2003 relative au régime foncier de l’immatriculation (ordonnance n°60-146 du 03 Octobre1960)

63Loi n° 2003-009 du 03 Septembre 2003 autorisant la ratification du Protocole de Kyoto de la convention Cadre desNations Unies sur les Changements climatiques

64  Loi n° 2003 – 025 du 05 Septembre 203 portant statuts des ports.

65

Loi n° 2003 – 035 du 30 Janvier 2004 autorisant la ratification de l’accord entre le gouvernement de la République deMadagascar et le gouvernement de la République de Namibie sur les services aériens entre et au-delà de leurs territoiresrespectifs.

66Loi n° 2003-032 du 20 Novembre 2003 autorisant la ratification du protocole de Cartagena sur la prévention desrisques biotechnologiques relatif à la Convention sur la diversité biologique

67 Loi n° 2004-001 du 11 juin 2004 relative aux régions

68

Loi n° 2004-003 du 24 juin 2004 portant libéralisation du secteur pétrolier aval et modifiant certaines dispositions de laloi n°99-010 du 17 Avril 1999 régissant les activités du secteur pétrolier aval (JO n° 2925 du 06 Septembre 2004,p.3107)

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 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

69

Loi n° 2004-008 du 28 Juillet 2004 autorisant la ratification de la Convention de Rotterdam sur la procédure deconsentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux quifont l’objet d’un commerce international

70

Loi n° 2004-019 du 19 Août 2004 portant mise en œuvre des conventions internationales relatives à la protection del'environnement marin et côtier contre la pollution par les déversements des hydrocarbures (JO n° 2952 du 24.01.2005,p.2236)

71

Loi n° 2004-015 du 19 Août 2004 modifiant et complétant certaines dispositions de l’annexe à la loi n° 90-033 du 21Décembre 1990 portant Charte de l’Environnement Malgache et de la loi n° 97 – 012 du 06 juin 1997 : instituant lesOffices et Agences ci-après en tant qu’institutions environnementales du programme environnemental Phase III(PEIII) : Agence Nationale pour la Gestion des Forêts (ANGEF) – Office National pour l’Environnement (ONE) – Serviced’Appui à la Gestion de l’Environnement (SAGE) – Association Nationale d’Actions Environnementales (ANAE)

72Loi n° 2004 – 027 du 09 Septembre 2004 portant Code Malgache de l’aviation civile.

73Loi n° 2004-031 du 30 Septembre 2004 relative aux sanctions et constatations des infractions aux lois sur les activitésdu secteur pétrolier aval

74

Loi n° 2004-037 du 08 Novembre 2004 autorisant la ratification de la Convention Internationale de 1973 pour la

prévention de la pollution par les navires (MARPOL 73.78) et ses annexes (JO n° 2945 du 13.12.2004, p. 4992)

75 Loi 2005-018 du 27 Juillet 2005 sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvage.

76Loi n°2005-019 du 17 Octobre 2005 fixant les principes régissant les statuts des terres. (JO n° 3000 du 14 .11.2005,p.5275)

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 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

5  Loi n°2005-020 du 17 Octobre 2005 portant Loi sur la concurrence

77Loi n° 2005-025 du 02 Novembre 2005 autorisant la ratification de l’adhésion de Madagascar à la ConventionInternationale de la protection des végétaux – CIPV (JO n° 3021 du 27.03.2006, p. 1874)

78 Loi 2006-031 du 17 Juillet 2006 fixant le régime juridique de la propriété privée non titrée

79 Loi n° 2006-002 du 24 Juillet 2006 portant ratification de la convention de Bonn sur la conservation des espècesmigratrices a artenant à la faune sauvage (Convention AEWA)

80 Loi n°2006-030 du 24 Novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar

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J

O Arrêtés : numéro- date - titre- référence au journal officiel

6  Arrêté n° 2915/87 du 07 Septembre 1987 portant conduite de l'exploitation des produits accessoires de forêts (JOdu 07 Septembre 1987, p 2098-2098)

26  Arrêté n°2290-88 du 05 Mai 1988 portant organisation de la rizerie et de la décortiquerie x

27  Arrêté interministériel n° 6022/90 relatif à la réglementation de la circulation sur le canal de Pangalanes et ses biefs. x

28 Arrêté n°290-91 du 18 Janvier 1991 portant établissement et approbation du cahier des charges de prescriptions généralestypes relatif à la gestion, l’entretien et la police des réseaux hydro agricoles x

7 Arrêté interministériel n°679-91 du 08 février 1991fixant la liste des substances minérales protégées (JO du 25 

 Février 1991, p 289)

8 Arrêté n°680/91 MIEM/DMG du 08 février 1991 fixant la liste des substances minières (JO du 25 Février 1991 p

 302)

9

 Arrêté interministériel n°682-91 du 08 février 1991 réglementant l'exportation des substances minérales (JO du

25 Février 1991, p 287)

29 Arrêté n°4132-91 du 05 Juillet 1991 portant création du Comité Scientifique pour la Recherche environnementale (J.O n° 207du 22.07.1992, p.1157).

30 Arrêté n°3976 -92 du 9 Juillet 1992 portant approbation du contrat-type de bail emphytéotique pour les terrains domaniaux ouimmatriculés au nom de l’État Malagasy  x

31  Arrêté n°7450-92 du 14 Décembre 1992 portant modalités de contrôle et d’échantillonnage des produits agro pharmaceutiques. x

32 Arrêté n°7451-92 du 14 Décembre 1992 portant normalisation de l’étiquetage des emballages des produits agrpharmaceutiques x

33 Arrêté n°7452-92 du 14 Décembre 1992 réglementant le stockage et le reconditionnement des emballages des produits agrpharmaceutiques x

34 Arrêté n°0467-93 du 03 Février 1993 réglementant l’importation, la fabrication, la commercialisation et la distribution de

produits agro pharmaceutiques. x35

 Arrêté interministériel n°3097-93 du 06 Juillet 1993 fixant l’attribution et les conditions d’assiette et de recouvrement de la taxparafiscale dénommée « vignette touristique » x

36 Arrêté n°6137-93 du 26 Novembre 1993 portant publication de la liste des produits agro pharmaceutiques en vente àMadagascar x

37  Arrêté N° 2592-94 du 14 Juin 1994 portant création des commissions régionales de réorganisation foncière et duremembrement et fixant leur composition et leurs règles de fonctionnement (J.O n° 2449 du 25.08.94, p. 1717)

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J

O Arrêtés : numéro- date - titre- référence au journal officiel

84  Arrêté n°1706-98 du 09 Mars 1998 fixant les mesures de lutte contre la peste porcine classique x85  Arrêté n°1707-98 du 09 Mars 1998 fixant les mesures de lutte contre la maladie de Teschen x

86  Arrêté n°1708-98 du 09 Mars 1998 fixant les mesures de lutte contre la maladie de wewcasltle x

87  Arrêté n°1709-98 du 09 Mars 1998 fixant les mesures de lutte contre le charbon symptomatique x

88  Arrêté n°1710-98 du 09 Mars 1998 fixant les mesures de lutte contre le choléra aviaire (pasteurellose aviaire) x

89  Arrêté n°1711-98 du 09 Mars 1998 fixant les mesures de lutte contre la dermatose modulaire bovine (lumpy skin disease) x

90  Arrêté n°1713-98 du 09 Mars 1998 fixant les mesures de lutte contre la variole aviaire. x

91 Arrêté n° 2097- 98 du 29 Mars 1998 fixant les normes d’organisation générale des transports routiers publics en commun de

 voyageurs dans les régions, suburbaines et urbaines. x

92  Arrêté interministériel n°9235 du 27 Octobre 1998 portant fixation des redevances en matière de collecte des produitshalieutiques d’origine marine, modifié par arrêté interministériel n°32112004 du 27 Janvier 04 x

93  Arrêté interministériel n°0322-99 du 08 Janvier 1999 portant identification de l’origine des bovidés en transactions. x

94 Arrêté interministériel n°395-99 du 13 Février 1999 portant application des mesures sanitaires pour la protection des zonesindemnes de peste porcine africaine x

95  Arrêté n°3482-99 du 12 Avril 1999 fixant les mesures de lutte contre la rage x

96  Arrêté n°3483-99 du 12 Avril 1999 relatif à l’observation des animaux mordeurs x

97  Arrêté interministériel n°4911-99 MCC du 12 Mai 1999 fixant la norme malagasy sur la vanille. x

98  Arrêté n°4942-99 du 14 Mai 1999 fixant le niveau et la durée du gel de l’effort et les conditions de retrait de licences de pêchecrevettière à Madagascar x

99 Arrêté n° 5978-99 du 21 Juin 1999 portant mise à disposition gratuite au profit de l’association pour l’accueil et la réinsertiondes sans abris (JO du 19 Juillet 2099, p. 1554)

100 Arrêté n°11098-99 du 23 Octobre 1999 fixant les mesures relatives à la pêche en eaux profondes complété par arrêté n°16122002 du 31 Juillet 2002 x

101 Arrêté interministériel n°11968-99 du 15 Novembre 1999 rendant obligatoire l’application de mesures de prophylaxie médicalecollective sur les animaux d’élevage x

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J

O Arrêtés : numéro- date - titre- référence au journal officiel

128  Arrêté interministériel n°7134-2001 du 04 Juillet 2001 fixant les montants de redevance des stations piscicoles mises en locatiogérance. x

129 Arrêté n° 7538 - 01 du 13 Juillet 2001 relatif à la délivrance de certificat de navigabilité national aux hélico MILM 18….*********** x

130

 Arrêté n°8383-2001 du 30 Juillet 2001 portant réglementation des conditions d’hygiène applicable aux établissement dpréparation, transformation, conditionnement, entreposage ou distribution des denrées alimentaires animales ou d’origineanimale destinées au marché local. x

131Arrêté n° 11838- 2001 du 03 Octobre 2001 portant création de zones réglementées relatives aux chefs lieux des provinceautonomes. x

132  Arrêté n°11864-2001 du 04 Octobre 2001 relatif aux documents d’accompagnement des porcs en circulation. x

133  Arrêté n° 12804-2001 du 21 Octobre 2001 fixant les droits d’inscription aux divers examens pour l’obtention des brevets et licences du personnel de l’aviation civile, les taux d’indemnités alloués pour leur organisation. x

134  Arrêté n° 12803 -2001 du 25 Octobre 2001 fixant les droits l’homologation des aérodromes à usage privé. x

135

  Arrêté n° 12801-2001 du 25 Octobre 2001 fixant les droits d’immatriculation de aéronefs, droits d’admissiontemporaire, droit de délivrance de toutes autorisations particulières et les droits de délivrance ou derenouvellement des permis d’exploitation. x

136 Arrêté n° 12802-2001 du 25 Octobre 2001 fixant les rémunérations des prestations des experts de l’ACM à la demande depropriétaires et des exploitant d’aviation civile. x

137  Arrêté n°14892-2001 du 04 Décembre 2001 portant institution de groupement de défense sanitaire. x

138  Arrêté interministériel n°15292-2001 du 13 Décembre 2001 portant institution de la carte d’éleveur de porcs x

139  Arrêté n° 15657- 2001 du 21 Décembre 2001 modifiant certains articles de l’arrêté n° 1176 du 25-05-62 fixant les règleapplicables en matière de nourriture des marins. x

140  Arrêté n° 482-2002 du 15 Janvier 2002 fixant les taux de redevances sur la distribution des carburants aviation. x

141 Arrêté n° du 31 Juillet 2002 portant adoption d’un système de suivi satellitaire à bord de tout navire opérant dans lesecteur de la Pêche. x

142  Arrêté interministériel n°2525-2002 du 22 Août 2002 portant interdiction de l’exportation des bœufs sur pied x

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J

O Arrêtés : numéro- date - titre- référence au journal officiel

196  Arrêté n°2908-2007 du 12 Février 2007 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux produits de la pêche destinésl’exportation x

197 Arrêté n°2909-2007 du 12 Février 2007 fixant les teneurs maximales en sulfite dans les produits de la pêche destinésl’exportation x

198 Arrêté n°2910-2007 du 12 Février 2007 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires d’origine animale spécifique aux produits dla pêche destinés à l’exportation x

27 Arrêté n° 8361-2007 – MdM du 01er juin 2007 fixant la date de clôture de la période de recevabilité des

demandes de permis minier x

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Décrets : numéro- date - titre- référence au journal officiel

 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

20

Décret n° 62 – 360 du 13-07-62 portant réglementation des passages à niveau X

21 Décret n° 62-634 du 31 octobre 1962 relatif aux acquisitions d'immeubles par les agents des services publics et les officiers etsous-officiers des forces armées abrogé et remplacé par décret n° 70. 22 du 28 Juillet 1970 (J.O du 08 août 1970, p.1723)

22 Décret n° 63-030 du 16 Janvier 1963 fixant les modalités d'application de l'ordonnance n° 62-023 du 19 Septembre 1962relative à l'expropriation pour cause d'utilité publique, à l’acquisition à l’amiable de propriété immobilière par l’État ou lescollectivités publiques secondaires et aux plus-values (J.O. du 26 janvier 1963, p. 248)

23 Décret n° 63-256 du 09 Mars 1963 fixant la composition et le fonctionnement des commissions prévues par les articles 20 et27 de la loi n° 60-004 du 15 février 1960 (J.O.RM du 18 mai 1963, p .1199)

24

Décret n° 63-192 du 27 Mars 1963 fixant le Code de l’urbanisme et de l’habitat (J.O du 291 du 31 mai 1963 p 1265)

25Décret n° 63-285 du 22 mai 1963 réglementant le mode commun d’application de l’ordonnance n° 62-042 du 19 septembre1962, fixant les règles générales applicables aux aires de mise en valeur rurale, modifié par décret n°74-042 du 15 février 1974)(J.O n° 292 du 1.6.63, p. 1337) (J.O n° 996 du 9.3.74, p. 730)

26 Décret n°63-352 du 13 Juin 1963 organisant l’insémination artificielle. X

27

Décret n° 63-353 du 13 Juin 1963 portant réglementation de la monte publique dans les zones d’action des centred’insémination artificielle des bovins X

28 Décret n°63-443 du 11 Juillet 1963 rendant obligatoire l’abattage des chiens errants sur toute l’étendue du territoire de laRépublique de Madagascar. X

29 Décret n°64-050 du 12 Février 1964 portant interdiction de l’utilisation de certaines substances dans l’alimentation X

30 Décret n° 64-205 du 02 Mai 1964 réglant les modalités d'application de la loi n° 60-004 du 15 février 1960 relative au domainprivé national modifiée par l'ordonnance n° 62-047 du 30 septembre 1962 (J.O n°356 du 30 mai 1964, p 1036).

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Décrets : numéro- date - titre- référence au journal officiel

 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

183Décret n° 2002-1005 du 11 Septembre 2002 fixant les attributions, l'organisation et le fonctionnement des ComitéProvinciaux et du Comité National des Mines. (CPM, CNM) X

184 Décret n° 2002-1196 du 7 Octobre 2002 portant refonte statuts ENEAM. X185 Décret n°1198-2002 du 07 Octobre 2002 portant création de la Chambre d’Agriculture de Madagascar X

186 Décret n° 2002-1550 du 03 Décembre 2002 Instituant l’Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER) X

187 Décret n° 2003-784 du 08 Janvier 2003 fixant les conditions d'application de la Loi n° 2001-031 du 08 Octobre 2002établissant Régime Spécial pour les Grands Investissements dans le Secteur Minier Malagasy  X

188 Décret n° 2003 – 098 du 11-02-03 portant organigramme du vice-premier ministre chargé des programmes économiques,

ministre des transports, des travaux publics et de l’aménagement du territoire. X

189 Décret n° 2003-170 du 04 Mars 2003 portant réglementation de l’importation et de l’utilisation des substances appauvrissantla couche d’ozone X

190Décret n° 2003-194 du 04 Mars 2003 modifiant le décret n° 2001-803 du 19 septembre 2001 précisant l’organisation et lfonctionnement de l’Organisme Régulateur du Secteur de l’Électricité X

191Décret n° 2003-199 du 11 Mars 2003 portant élaboration du Programme national de lutte contre la désertification. X

192Décret n° 2003-410 du 27 Mars 2003 portant approbation de la convention de concession de gestion et d’exploitation duRéseau Ferroviaire Nord de la République de Madagascar. X

193Décret n° 2003-439 du 27 Mars 2003 instituant une Cellule Environnementale au sein de chaque ministère (J.O n° 2839 d

09.06.1993, p. 2675)194

Décret n° 2003-453 du 08 Avril 2003 fixant le statut du Bureau Programme Éducation Environnementale (BPEE) et soorganisation. X

195 Décret n°2003-454 du 08 avril 2003 relative à la grille salariale X

196Décret n°2003- 510 du 22 Avril 2003 modifiant le décret n° 2002-1550 du 3 décembre 2002 instituant l’Agence dDéveloppement de l’Electrification Rurale (ADER) X

197Décret n° 2003-511 du 23 Avril 2003 portant modification de certaines dispositions du décret n° 99-279 du 21 avril 1999portant application de la loi n°99-010 du 17 avril 1999 régissant le secteur pétrolier aval. X

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Décrets : numéro- date - titre- référence au journal officiel

 En bleu : Textes additionnés à l'inventaire

30 Décret n° 2006-541 du 24 Juillet 2006 portant ratification de la convention de Bonn sur la conservation desespèces migratrices appartenant à la faune sauvage (Convention AEWA)

238 Décret n°2006-617 du 22 Août 2006 portant organisation du " Centre de Formation et d’Appui d’Ambatofotsy" X

239 Décret n°2006-618 du 22 Août 2006 relatif aux organismes chargés de la mise en œuvre de la politique semencière. X

240Décret n°2006-644 du 05 Septembre 2006 portant création et institutionnalisation du “Programme National Bassins VersantPérimètres Irrigués (PNBV/PI) X

241 Décret n°2006-835 du 06 Novembre 2006 relatif à la collecte et au traitement du miel X

242 Décret n°2006-834 du 06 Novembre 2006 portant institution du centre de services agricoles et adoption de ses statuts

X243 Décret n°2006-842 du 14 Novembre 2006 portant refonte de l’organisation du “ Fonds de l’Élevage ” X

244Décret n°2007-086 du 12 Février 2007 fixant les attributions du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts ainsi qul’organisation générale de son ministère X

31 Décret n° 2007-088 du 12 Février 2007, fixant les attributions du Ministre des mines ainsi que l'organisationgénérale de son Ministère X

245Décret n°2007-186 du 27 Février 2007 portant attributions du Ministre de l’Agriculture de l’élevage et de la pêche ainsi quel’organisation de son ministère. X

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x : Référenc

: Le texte e

: Le texte

1 Ordonnance n°60.004 du 15 Février 1960 relative au domaine privé national et ses modificatifs x

2Ordonnance n°60-056 du 09 Juillet 1960 réglementant la production et la consommation de la

 vanille x

3

Ordonnance n° 60-099 du 21 Septembre 1960 réglementant le domaine public, modifiée par l'ordonnance n° 62-035 du 19 Septembre 1962) (J.O n°122, du 24.9.60, p.1909) ; (J.O n° 244, du28.9.62, p. 1975)

1

Ordonnance n° 60-111 du 29 Septembre 1960 relative au village et à l'habitat rural (JO du 08.10.60,

 p 1996

4

Ordonnance n° 60-121 du 1er Octobre 1960 visant à réprimer les atteintes portées à la propriété(modifiée par la loi n° 66-025 du 19 Décembre 1966) (J.O n° 125 du 8.10.60, p. 2025) (J.O n° 512 du24.12.66, p. 2525)

5 Ordonnance n°60-133 du 03 Octobre 1960 portant régime général des associations x

6Ordonnance n°60-126 du 03 Octobre 1960 relative à la chasse, de la pêche et de la protection de lafaune (JO du 15.10.1960 p.2060)

2

Ordonnance n° 60-127 du 03 Octobre 1960 fixant le régime des défrichements à Madagascar (JO n°

du 15.10.1960, p.2069), modifiée par Ordonnance n° 62-121 du 1er Octobre 1962 (JO du 26.10.1962)

et par ordonnance 72-039 du 30 Octobre 1972 (JO du 02.12.72, p. 3212), abrogeant l'article 25 de

l'Ordonnance 60-127, et par ordonnance n° 75-028 du 22 Octobre 1975 (JO du 01.11.1975, p.2796) et  par Ordonnance n° 6-030 du 21 Août 1976 (JO du 27.08.76, p.212) édictant des mesures

exceptionnelles pour la poursuite des auteurs de feux sauvages.

3

Ordonnance n° 60-128 du 03 Octobre 1960 fixant les procédures applicables à la répression des

infractions à la législation forestière de la chasse, de la pêche et de la protection de la nature (JO

n°127 du 15.10.1960,p.2072) modifiée par Ordonnance n°62-085 du 20 Septembre 1962 (JO du

12.10.1962), et par Ordonnance n°83-010 du 05 Mars 1983 (JO du 2.04.83,P 803)

Ordonnances : numéro- date - titre- référence au journal officiel

 En Bleu : Textes additionnés à l'inventaire

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: Le texte e

: Le texte

Ordonnances : numéro- date - titre- référence au journal officiel

 En Bleu : Textes additionnés à l'inventaire

7Ordonnance n°60-167 du 3 Octobre 1960 relative à l’urbanisme (J.O n°131 du 05.11.60 p 233),modifiée par la loi n° 92-033 du 17 juillet 1992 x

8Ordonnance n° 60-146 au 3 Octobre 1960 relative an régime foncier de l’immatriculation (J.O du 22Octobre 1960, p. 2205), modifiée par ordonnance n° 62-036 du 19 Septembre 1962 (J.O du 28Septembre 1962. p.1976). certaines dispositions modifiées par la Loi n° 2003- 029 du 27 Août 2003

4

Ordonnance n°62-020 du 18 Août 1962 sur la détention des lémuriens (JO du 8.09.62, p.1812)

9 Ordonnance n°62-060 du 18 Juillet 1962 relative à la coordination des transports x

10 Ordonnance n°62-042 du 19 Septembre 1962 fixant les règles générales applicables aux Aires de Miseen Valeur Rurale (AMVR), modifiée par Ordonnance n° 74-006 du 15 Février 1974 x

11

Ordonnance n°62-023 du 19 Septembre 1962 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique,à l’acquisition amiable des propriétés immobilières par l’État ou les collectivités publiquessecondaires et plus values foncières (J.O n°244 du 28.09.62 p.1951)

12

Ordonnance n° 62-064 du 27 Septembre 1962 relative au bail emphytéotique (J.O n° 131 du 12

Octobre 1962, p. 2225) modifiée par la loi n° 96- 016 du 13 Août 1996 (J. O n° 2381 du 26 Août 1996,p 1862)

13 Ordonnance n° 62 – 066 du 27 Septembre 1962 relative à la police de la circulation routière (en coursd’abrogation). (JO E.S du 8.03.1963 )

14Ordonnance n°62-072 du 29 Septembre 1962 portant codification des textes législatifs concernant lasanté publique x

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x : Référenc

: Le texte e

: Le texte

Ordonnances : numéro- date - titre- référence au journal officiel

 En Bleu : Textes additionnés à l'inventaire

5Ordonnance n° 62-079 du 29 Septembre 1962 établissant un droit de sortie sur les animaux 

sauvages. (JO n° 12.10.62, p.2259)

15

Ordonnance n° 62-087 du 29 Septembre 1962 réglementant l’abattage de femelles domestiques et des jeunes animaux des espèces bovine et ovine et caprine (abrogé par la loi n°2006-030 du 24 Novembre2006 relative à l’élevage à Madagascar) x

16Ordonnance n° 62-123 du 01 Octobre 1962 sur le classement en zones à vocation forestière, pastoraleou agricole sur les terres de Madagascar x

17

Ordonnance n° 62-115 du 1er Octobre 1962 relative aux permis de construire des bâtiments et delotissement (J.O n°246 du 05.10.62, p.2042)

18

Ordonnance n° 62-110 du 01 Octobre 1962 sanctionnant l’abus de droit de propriété et prononçant letransfert à l'État des propriétés non exploitées (J.O du 26 Octobre 1962, p. 2495) modifiée par la loin° 62 -035 du 27 Décembre 1962 (J.O du 18 janvier 1963, p 89. édition spéciale) modifiée etremplacée par l'ordonnance n°74-021 du 20 Juin 1974.

19 Ordonnance n°62-075 du 12 Octobre 1962 relative à la gestion de la trésorerie x

20 Ordonnance n° 62-092 du 01 Octobre 1962 réglementant l’insémination artificielle et la monte desanimaux (abrogé par la loi n°2006-030 du 24 Novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar) x

21Ordonnance n° 72-048 du 18 Décembre 1972 portant réglementation des substances explosives etdétonantes (J.O n° 886 du 13.1.73, p.91)

22Ordonnance N° 73-073 du 1 Décembre 1973 portant orientation du développement rural (J.O n° 955du 4.12.73, p. 3978)

23Ordonnance n° 74-002 du 04 Février 1974 portant orientation de la politique de l’eau et del’électricité (J.O. n° 968 du 09.02.74, p. 438) (Extrait)

24

Ordonnance n°74-021 du 20 Juin 1974 portant refonte de l’ordonnance n° 62-110 du 1er Octobre1962 sanctionnant l’abus de droit de propriété et prononçant le transfert à l’État des propriétés nonexploitées (J.O n° 996 du 22.6.74, p. 1682, Édition spéciale)

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x : Référenc

: Le texte e

: Le texte

Ordonnances : numéro- date - titre- référence au journal officiel

 En Bleu : Textes additionnés à l'inventaire

25

Ordonnance n° 74-022 du 20 Juin 1974 définissant les orientations du régime foncier et précisant lesconditions générales d’exécution de travaux d’aménagement foncier en milieu rural (J.O n° 955 du4.12.73, p. 3978)

26

Ordonnance nº 75-014 du 5 Août 1975 autorisant la ratification de la Convention sur le commerceinternational des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction - CITES, Washington,1973 (J.O du 16.08.75, p. 2108), décret de ratification : (non trouvé)

6Ordonnance nº 76-030 du 21 Août 1976 édictant des mesures exceptionnelles pour la poursuite des

auteurs de feux sauvages x

27Ordonnance n° 82-029 du 6 Novembre 1982 sur la sauvegarde, la protection et la conservation dupatrimoine national (J.O n°1525 du 6.12.82, p .2513)

28

Ordonnance n° 83-008 du 5 Mars 1983 portant attribution au président du comité exécutif ayant uneou des Zones d’Aménagement Foncier (ZAF) dans les limites de sa circonscription, des fonctions decommissaire aux affaires immobilières, ratifiée, après amendement, par la loi n°83-014 du 30 Juin1983 (J.O n°1568 du 4.7.83, p. 1521)

29Ordonnance n° 83-030 du 27 Décembre 1983 tendant à renforcer la protection, la sauvegarde et laconservation du domaine privé national x

30 Ordonnance n° 85-013 du 16 Septembre 1985 fixant les limites des zones maritimes (mer territoriale,plateau continental et zone économique exclusive) de la République Démocratique de Madagascar x

31 Ordonnance n°86-013 du 17 Septembre 1986 relative à la législation phytosanitaire à Madagascar x

32 Ordonnance n°88-015 du 01 Septembre 1988 relative à la politique d’exportation x

33Ordonnance n°89-019 du 31 Juillet 1989 instituant un régime pour la protection de la propriétéindustrielle x

34

Ordonnance n° 90-007 du 20 Août 1990 modifiant et complétant certaines dispositions del’ordonnance n° 74-002 du 04 Février 1974 portant orientation de la politique de l’eau et del’électricité xPage 4

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: Le texte e

: Le texte

Ordonnances : numéro- date - titre- référence au journal officiel

 En Bleu : Textes additionnés à l'inventaire

35Ordonnance n° 92-026 du 08 Juillet 1992 autorisant la ratification de l’accord aérien entre laRépublique de Madagascar et la République de Singapour. x

36

Ordonnance n° 92-033 du 17 Juillet 1992 portant modification de certaines dispositions del’ordonnance n°60-167 du 03 Octobre 1960 relative à l’urbanisme (J.O n° 2147 du 26 Octobre 1992, p2454)

37 Ordonnance n°93-005 du 09 Février 1993 portant Loi des Finances (art 25 : création de la vignette

touristique) x

38 Ordonnance n°93-021 du 04 Mai 1993 portant restructuration de la Chambre de Commerce,d’Industrie, d’Artisanat et d’Agriculture x

39 Ordonnance N°93-022 du 04 Mai 1993 portant réglementation de la pêche et de l’aquaculture (JOn°2199 du 09 Août 1993, p 1871).

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ANNEXE : LES INTERVENANTS 1.  DIRECTION DES SYSTEMES D’INFORMATIONS DU

MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DES EAUX ETFORETS ET DU TOURISME

 La mission principale de la DSIEFT est de fiabiliser et d’accélérer la collecte, le traitement et la diffusion desinformations environnementales. Pour cela, la DSIEFT est tenu de rationaliser et d’informatiser les activitésadministratives du MEEFT pour éliminer les dysfonctionnements et les lourdeurs bureaucratiques du Ministère.Aussi, la DSIEFT est le responsable de la mise en œuvre du PNEG.

 La disponibilité en temps réel des différentes informations environnementales ;La possession d’un système décisionnel efficace permettant d’agir rapidement ;La communication fiable et permanente entre les différents acteurs du Système d’Information du Ministère(en interne ou avec l’extérieur) ;La sécurisation du Système d’Information du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et duTourisme;La normalisation des traitements des informations ;

La motivation et l’épanouissement du personnel tout en lui offrant des moyens de traitements à jour,ergonomiques, adaptés aux besoins.La mise en place du réseau africain des informations environnementalesRenforcement de capacités des agents du Ministère en matière TIC

 □  Assistance et formation aux utilisateurs en technologies de l’information et de la communication ;□  Développement d’applications informatiques ;□  Formations des utilisateurs sur les applications développés□  Administration et maintenance des systèmes informatiques ;□  Actualisation du site web du ministère ;□  Faire sortir les informations géographiques sur les couvertures forestières et les situations des feux par 

Région□  Promotion et sensibilisation des acteurs du MEEFT sur le partage d’Informations environnementales etforestières pour tous

□  Développement des réflexes environnementaux par l’intermédiaire de la Communicationenvironnementale

□  Développement des outils de communication environnementale□  Réalisation de la stratégie de communication pour toutes les cibles□  Développement de l’e-Education Environnementale□  Uniformisation du Système d’Informations Environnementales et forestières□  Mise en place du Réseau National des Informations Environnementales et forestières□  Mise en place du Réseau National des Journalistes Environnementales□  Déploiement des applications intranet au niveau des régions□  Conception et réalisation de base de données thématiques et spatialisations□ 

Sécurisation du système (Physique et logique)□  Finalisation et mise en œuvre du Plan Directeur du Système d’Information.□  Recherche de financement sur l’appui de la mise en place des antennes ou les Vsat dans les 22 Régions et

les Districts.□  Mise en place des réseaux locaux (au niveau central et régional)□  Interconnexion des sites

2.  ASSOCIATION NATIONALE POUR LA GESTION DESAIRES PROTEGEES (ANGAP)

L'ANGAP est une association de droit privé, créée en 1990 et reconnue d'utilité publique par le décret n°91-592du 4 décembre 1991.

 L’ANGAP est chargée de mettre en oeuvre l'animation et la gestion d'un programme pour la conservation de la

 biodiversité malgache. Sa mission consiste essentiellement à établir, conserver et gérer de manière durable unréseau national de parcs et réserves représentatif de la diversité biologique et du patrimoine naturel propres àMadagascar.

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A partir du PE II, la mission de l'ANGAP concerne 5 volets : (i) préservation des écosystèmes, (ii) rechercheappliquée sur la biodiversité et suivi écologique, (iii) éducation environnementale valorisant la spécificité desaires protégées, (iv) développement de l'écotourisme comme forme de gestion durable de la biodiversité et (v)appui aux activités de développement des zones périphériques et de la Région

 Les écosystèmes sensibles de Madagascar sont conservés et valorisés au niveau des aires protégées et aires deconservation, en coopération avec la population concernée.

 □  Assurer la représentativité des écosystèmes dans le réseau par la recherche et la création des nouvelles

aires protégées représentatives (Marin côtier et Terrestre)□  Assurer le maintien de la biodiversité et des processus écologiques en effectuant les suivis écologiques,

 patrouilles, promouvant les transferts de gestion et les évaluations de la santé des aires protégées□  Développer l’écotourisme au niveau des aires protégées et les rentabiliser avec le secteur privé pour 

dégager des fonds pour financer la conservation□  Assurer la pérennisation et la stabilité de la capacité des ressources humaines du réseau en partenariats

avec les organismes techniques spécialisés□  Soutenir directement à travers les 50% DEAP et indirectement avec les partenaires la mise en œuvre des

actions du développement durable et d’éducation civique à l’environnement dans le cadre des PCDhttp://www.parcs-madagascar.com/ 

3.  OFFICE NATIONAL POUR L’ENVIRONNEMENT (ONE)

L'ONE est un établissement public, créé en 1995 par le décret n° 95-312 et révisé par le décret n°95-607 du 19septembre 1995

 La mission de l’ONE est de veiller à ce que les activités économiques et de développement ne se fassent audétriment de l’environnement :□  Développement et gestion du système MECIE, gestion et prévention des pollutions□  Gestion, production et diffusion des informations environnementales, des Tableaux de Bord

Environnementaux et des outils d’éducation et de communication

 □  Gérer les tableaux de bord environnementaux au niveau national, décentralisé et faciliter les échanges

d’information□  Assurer le suivi des écosystèmes marins et terrestres et la gestion des données sur la biodiversité malagasy□  Améliorer les connaissances sur l’environnement : promotion de contenu et de paquet de communication□  Appuyer la communication environnementale□  Appuyer l’éducation et la formation environnementale□  Assurer la compatibilité des investissements avec l’environnement

http://www.pnae.mg

4.  SERVICE D’APPUI A LA GESTION DEL’ENVIRONNEMENT (SAGE)

SAGE Fampandrosoana Maharitra est une association qui contribue d'une manière active au développementlocal axé sur la gestion des ressources naturelles. Elle contribue aux côtés d'autres programmes dedéveloppement et acteurs au développement régional, local. Gérer de manière durable les ressources naturelles terrestres et marines au niveau local SAGE a pour mission d'intégrer la dimension environnementale dans le processus de développement national,régional et local. Par ailleurs, il a reçu du Ministère de l'Environnement, des Eaux et Forêts, le mandat de

 promouvoir la gestion locale des ressources naturelles.

 □  Planification participative avec la promotion de structures de concertation qui sont des plateformes dans

lesquelles sont représentées les différentes catégories d'acteurs régionaux et locaux.□  Le transfert de gestion et la valorisation durable des ressources naturelles renouvelables qui disposent

d'outils éprouvés par SAGE dans le cadre du Programme Environnemental

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□  Le renforcement de capacités et la communication sociale qui constituent des garanties d'une prise enmains efficace et effective de la gestion durable par les acteurs et particulièrement les communautéslocales.

http://www.madagascar-sage.org/ 

5.  ASSOCIATION NATIONALE D’ACTIONSENVIRONNEMENTALES (ANAE)

L’ANAE est une association régie par l’ordonnance n°60/133 du 03 octobre 1960, crééeet administrée par différents organismes professionnels, confessionnels,semi-publics et associatifs.Son statut a été déposé à Antananarivo, suivant récépissé n°90/355-FAR/ANT/AT/ASS du 13 novembre 1990. □  Promouvoir des techniques d’aménagement et d’exploitation des sols respectueuses de l’environnement.□  Encourager la rationalisation de l’occupation et de l’utilisation des sols□  Promouvoir la maîtrise et la gestion des ressources naturelles par la population;□  Soutenir l’augmentation de la production et des revenus agricoles;□  Appuyer les populations de pêcheurs pour une gestion durable des ressources

aquatiques et marines □  Conservation des sols : gestion des bassins versants, reboisement, aménagement

des tanety, correction de lavaka, amélioration de la fertilité, etc.□  Techniques agroécologiques : semis direct, écobuage, gestion de fertilité.

Les techniques agro-écologiques de Semis Direct sur Couverture Végétale Permanente (SCV) ouvrent denouvelles perspectives pour lutter contre la pauvreté rurale en protégeant le capital productif : la terre et leseaux.

□  Elaboration de dossier de projet□  Suivi-évaluation des projets : mettre en place un système de suivi performant alimenté par tous les réseaux

impliqués dans les actions.□  Protection des forêts naturelles par la mise en place et appui à l’opérationnalisation des

équipes de patrouille, appui à l’élaboration de dina pour la gestion et la protection des forêts, formation sur la lutte active contre les feux de forêt et feux de brousse ;

□  Appui à la production : cultures maraîchères, pisciculture, apiculture, arboriculture, petit élevage.□  Appui aux collectivités selon les besoins locaux□  Programmes sociaux : adduction d’eau potable, puits, foyers améliorés, combustibles

à base de déchets végétaux.□  Renforcement de capacité : selon les projets et les besoins des (paysans, collectivités, ONG, associations

locales, services techniques, établissements scolaires, compagnies militaires, …). Sa structure opérationnelle, ayant à sa tête une Direction Générale, est constituée d'un bureau central et de 2antennes régionales installées dans les Régions de l’Alaotra Mangoro et de Haute Matsiatrahttp://www.anae-mg.org/ 

6.  OBSERVATOIRE NATIONAL DE L’ENVIRONNEMENT

ET DU SECTEUR FORESTIER (ONESF)Institué par le décret N°2007-091 du 12 février 2007, l'ONESF est un outil de suivi de la bonne gouvernance des programmes et actions environnementaux, ainsi que des activités forestières publiques ou privées.

 Constituer une « structure indépendante de veille et d’information, devenant une référence de notoriété nationaledans l’appréciation de la gouvernance de l’environnement et du secteur forestier ».

 Rendre transparentes les activités de l’administration forestière et environnementale dans les domaines de :□  Exploitation des ressources forestières et gestion des redevances diverses□  Transfert de gestion des ressources naturelles□ 

Suivi de la gestion et mise en œuvre des conventions internationales relatives à l'environnement ratifiées par Madagascar (CITES et autres…)□  Suivi de l'évolution du couvert forestier □  Environnement marin, terrestre et urbain□  Ecotourisme□  Suivi de la mise en compatibilité des investissements avec l'environnement (MECIE)

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Faire appliquer les textesConcrétiser la volonté des gouvernants de rendre compte aux administrés et aux différents acteurs du secteur  L'ONESF procède à la collecte, au recoupement, à l’exploitation et à l’analyse des données recueillies, puis à ladiffusion et au suivi de l'évolution des informations et données environnementales et forestières.L’ONESF produit ainsi des rapports et publications :□  Rapports bisannuels sur la gouvernance forestière et environnementale□  Rapports d'observation et d’audit sur la gouvernance forestière et environnementale

En cours de préparation, aux fins d’être publiés et diffusés sous peu : Site web - Bulletin flash

7.  ASSOCIATION DU RESEAU DES SYSTEMESD’INFORMATION ENVIRONNEMENTALE (ARSIE)

Mise en place en 1999, l’ARSIE, une association régie par l’ordonnance N°60 133 du 15 octobre 1960,rassemble les organisations ou les personnes ressources disposant ou utilisant les informations relatives àl’environnement.

 L’ARSIE s’est assignée comme mission d'accompagner les acteurs de l'environnement à Madagascar, membresdu réseau, pour faire connaître l'information régionale et nationale sur l'environnement et la rendre accessible au

 public, principalement à l'aide de son site web.

 □  Faciliter et dynamiser la circulation des informations et données fiables concernant l'environnement à

Madagascar.□  Contribuer à une vision élargie des problématiques environnementales cohérente avec les impératifs du

développement durable.□  Rassembler les organisations et personnes ressources produisant, disposant ou utilisant des informations

relatives à l'environnement.□  Développer des stratégies de mise en réseau des SIR (systèmes d'information environnementale).□  Faire connaître ce qui existe à Madagascar en terme de données, de compétences et d'expériences sur 

l'environnement.

 Depuis sa création, l’ARSIE s’est efforcée de promouvoir sa mission et a entrepris des activités concrètesmettant en évidence la pertinence de ses objectifs. Ceci s’est fait à travers i) la parution régulière de son bulletintrimestriel « Fehy » relatant la vie de l’association sur les plans technique, communication, juridique, finances etformation, ii) l’animation de son site web mettant en ligne ses principaux résultats tangibles, en particulier les 10000 métadonnées en lignes iii) la constitution progressive de sa base de métadonnées alimentée par les membresavoisinant les 24 000 iv) le renforcement de capacités de ses membres en matière de gestion de l’informationenvironnementale, v) la mise en œuvre conceptuelle et organisationnelle des systèmes d’information dans 5régions vi) l’adoption de la charte ARSIE de gestion et de diffusion de l’information environnementale marquantd’une manière décisive le rôle de plate forme joué par l’association, et vi) l’appui à ses membres dansl’élaboration de leur politique de gestion et de diffusion de l’information par la mise à disposition d’un guideméthodologique.http://www.arsie.mg 

8.  SILO NATIONAL DES GRAINES FORESTIERES (SNGF)Statut : EPIC sous tutelle du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts ;

 Produire et diffuser des graines forestières ; contribuer dans la gestion durable des ressources phytogénétiquesforestières

 □  Produire et vulgariser des semences forestières (graines et plants) de qualité (physiologique et génétique)

et en quantité suffisante suivant des normes internationales sur les matériels forestiers de reproduction(système OCDE et règles de l’ISTA) ;

□  Promouvoir les plantations forestières au niveau des Communes ;□  Développer des activités de recherche appliquée en matière d’amélioration génétique des arbres forestiers

et de la physiologie de semences forestières.

 

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□  Renforcement des capacités techniques et scientifiques du SNGF ;□  Sensibilisation, communication et diffusion ;□  Récolte et stockage de graines ;□  Production de plants en pépinière ;□  Approvisionnement des Communes en intrants pour leurs activités de reboisement ;□  Encadrement et conseils techniques aux Communes sur le reboisement notamment dans la plantation de

ravintsara et de jatropha;□  Recherche en amélioration génétique et en physiologie de semences ;□  Publication de résultats de recherche ;□  Etude et expertise en matière de foresterie et d’environnement.

Le SNGF effectue en collaboration avec RBG Kew la collecte et la conservation des espèces malgaches dans lecadre du Millenium Seed Bank Project (MSBP).

9.  ONG FANAMBYOrganisation Non Gouvernementale oeuvrant dans le domaine de l’Environnement, créée en 1997, par un groupede scientifiques et d’experts en conservation et développement malgache.

 Fanamby est fortement convaincu que la préservation des ressources naturelles est tributaire de l’implication et

de la responsabilisation de tous les acteurs et les concernés, notamment les communautés de base, dans tout le processus de gestion durable et du développement local.

 Face à l’urgence de la conservation de la biodiversité et de la lutte contre la pauvreté à Madagascar, Fanambys’engage à octroyer un statut d’Aire Protégée, suivant les gradients de conservation qui englobent les activités de

 préservation et de développement, à ses sites d’intervention et de dynamiser le développement local et régional par la mobilisation et la participation de toutes les entités concernées.Fanamby entend sécuriser les habitats uniques et la biodiversité de ses sites d’intervention par la mise en placed’Aires Protégées suivant un processus dynamique de concertation et en conformité aux politiques nationales.

 □  Meilleure connaissance et compréhension des facteurs biologique, social et économique affectant les

écosystèmes menacés□  Développement et mise en œuvre de plans régionaux d’aménagement, comprenant des zones prioritaires

de conservation et des zones à usage multiple□  Développement des capacités locales et régionales pour une gestion durable du terroir □  Développement de programmes d’Information – Communication□  Appui au Service des Eaux et Forêts dans ses objectifs de bonne gouvernance□  Partenariat avec le secteur privé et les projets/programmes sectoriels nationaux pour le développement

(écotourisme, activités génératrices de revenu) □  Daraina (Région Sava): le territoire de développement et de conservation de la Loky – Manambato

(250.000 ha, dont 70.000 Ha de forêts et de lacs abritant une biodiversité étonnante – 4 communesrurales).

□  Anjozorobe (Région Analamanga) : le Couloir forestier d’Anjozorobe Angavo (environ 125.000 Ha, dont50.000 Ha de forêts et d’espaces utilisés par les communautés – 13 communes). □  Menabe (Région Menabe) : couvre une superficie d’environ 235.000 Ha, dont 125.000 Ha de forêt dense

sèche, de mangroves et de zones humides - 4 communes. http://www.fanamby.org.mg/ 

10. PARC BOTANIQUE ET ZOOLOGIQUE DE TSIMBAZAZA(PBZT)

Le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza est un lieu d’éducation à la conservation de la diversité biologique à Madagascar et de développement de la recherche scientifique.Arrêté créant à Madagascar un jardin botanique situé à Tananarive. In: Journal Officiel de Madagascar etDépendances n°2055, 5 Septembre 1925, p. 766

18 Septembre 1990 : Décret n°90-426 portant création et fixant les statuts du Parc Botanique et Zoologique deTsimbazaza. In: JORDM, n°2021, 8 octobre 1990, pp. 1828-183331 Mars 1993 : Décret n°93-162 portant refonte du décret n°90-426 du 18 Septembre 1990. In: JORM, n°2194,12 septembre 1993, pp. 1719-1724 

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□  Conservation du patrimoine culturel et naturel malgache□  Conservation ex situ des espèces animales et végétales malagasy menacées de disparition□  Education du public pour la conservation de la diversité biologique□  Création et enrichissement de collections scientifiques relatives à l'environnement culturel et naturel de

Madagascar □  Recherche sur l'environnement□  Récréation □ 

Département Flore s’occupe des plantes (collections mortes et vivantes)1.  La division Herbier 2.  La division Jardin3.  La division Serre-pépinière

A ce département est rattachée la section phytosanitaire.

□  Département faune : prend soin du jardin zoologique. Il est chargé de montrer au public le patrimoinefaunistique de Madagascar et de le conserver hors de son habitat naturel (ex-situ)

1.  La division Entomologie2.  La division Herpétologie3.  La division Oiseaux4.  La division Mammifère5.  La division des collections mortes

A ce département sont rattachées la section vétérinaire et la section nutrition□  Département Education à la conservation environnementale tient un rôle important dans la promotion du

 parc1.  La division Education2.  La division Musée et Culture3.  La division Documentation

Divers organismes nationaux- malgaches ou étrangers- et internationaux travaillent en partenariat avec le PBZT pour la réalisation de ses activités

11. SOCIETE FANJARIAN’ALA AMBATONDRAZAKAMORAMANGA (SOCIETE FANALAMANGA)

La Société dénommée Fanjarian’Ala – Ambatondrazaka – Moramanga « FANALAMANGA » a été créée en

1975 pour gérer le projet de reboisement industriel du Mangoro.Auparavant, elle avait un statut d’une Société d’Economie Mixte, mais ce statut a été changé en SociétéAnonyme depuis le mois de Mars 2005. Son capital est de 7.849.488.000 Ariary. Son Siège Social est àAntsirinala – Moramanga.La Société est sous la tutelle technique du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme, ettutelle financière du Ministère des Finances et du Budget.L’Etat détient 99,9% des actions de la Société tandis que 0,01% restante appartient à SONAPAR (Société

 Nationale de Participation).

 Production de bois à usages multiple pour approvisionner les marchés local et régional.

 □  Gérer une forêt de pin de 60.000 ha et d’eucalyptus de 3.000 ha :

1.  Aménagement sylvicole ;2.  Exploitation forestière ;3.  Protection contre les feux ;4.  Replantation ;5.  Entretiens sylvicoles ;6.  Transformation ;7.  Commercialisation.

□  Pérenniser la forêt : replantation systématique après coupes rases des parcelles de plantation ;□  Promouvoir la transformation et la commercialisation des produits issus de cette forêt ainsi que leurs

dérivés.La potentialité de la plantation est une production optimale annuelle de bois sans appauvrir la forêt avec unerotation de 25 ans :□  360 000 m3 de bois de sciage de diamètre fin bout de 14 à 25cm□  24 000 m3 de bois de trituration de diamètre fin bout inférieur à 14cm

 

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Les plantations de la FANALAMANGA sont réparties en trois régions (Sud, Centre et Nord) et sont situées dansla région Alaotra-Mangoro. L’essence plantée est essentiellement le genre Pinus avec 4 espèces.

12. CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLEFORESTIERE (CFPF)

 □  Contribuer à la professionnalisation de la filière bois□  Elaborer des stratégies visant au développement des Communautés Villageoises pour une gestion

responsable et durable des ressources naturelles□  Développement de l’écotourisme□   □  Professionnalisation de la filière bois□  Recherche□  Développement des Communautés villageoises (COVI) pour une Gestion Responsable et Durable des

Ressources Naturelles□  Mise en œuvre de la POLFOR □  Développement de l’écotourisme□ 

Formation

13. EQUIPE PERMANENTE DE PILOTAGE – PLAND’ACTION POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL (EPP /PADR)

 Contribution à la réduction de la pauvreté par l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménagesAmélioration de la prise de décision en matière de politique de sécurité alimentaire et de développement rural

 □  Assurer une mission de conseil d'aide à la décision, poursuivre la mission du SIRSA et préparer son

extension sur, l'ensemble du pays□  Suivre et mesurer les impacts des effets de mesure de politique inscrit dans le MAP et le PNDR sur les

ménages ruraux à travers le ROR □  Alimenter en information les acteurs de la filière Riz□  Animer les GTDRs en vue d'harmoniser les interventions des acteurs de DR □  Appuyer les Plates Formes (PF) filières□  Développer des stratégies régionales liées à la révolution verte (engrais ...)□  Identifier les thèmes prioritaires liés à la révolution verte à partir des grandes questions du Rural-Structurer 

et animer des Groupe de Travail Centraux (GTC) autour de ces thèmes□  Préciser le positionnement du pays sur les questions agricoles dans les enceintes de négociations

commerciales multilatérales□  Opérationnaliser le système de Suivi Evaluation du PNDR et des PRDR □  Développer et mettre en œuvre une stratégie de communication

14. CONSERVATION INTERNATIONAL MADAGASCAR(CIMAD)

Conservation International (CI), organisation non gouvernementale, dont le siège est à Virginia Arlington (Etats-Unis), est présente à Madagascar depuis 1990. L’accord de siège signé entre le Ministère des Affaires Etrangèreset Conservation International en vue de l’installation d’une représentation de CI à Madagascar en juin 1990 estrégulièrement renouvelé pour des périodes de deux ans.Vu son domaine d’intervention, CI Madagascar est sous tutelle du Ministère de l’Environnement, des Eaux etForets et travaille en étroite collaboration avec tous ses organismes rattachés comme ANGAP, ONE, SAGE, etc.Il va de soi que les activités menées ont été et sont parfaitement en phase avec la politique environnementale del’Etat, telle que reflétée dans le Plan Nationale d’Action Environnementale (PNAE) et les différentes phases decelui ci (PE2/PE3).

 

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La mission de CI est de conserver les écosystèmes et la diversité biologique ainsi que le processus écologiquequi régit et soutient la vie sur la planète, et de démontrer que les sociétés humaines peuvent vivreharmonieusement avec la naturePendant deux décennies, CI a travaillé avec ses partenaires pour protéger la vie sur terre. Ainsi, certains des sitesles plus critiques (terrestres et marines) – plus de 200 millions d’hectares sont protégés.

 □  A travers le Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF) : La stratégie d’investissements

des fonds du CEPF à Madagascar est basée sur la planification de préservation et les efforts d’applicationentrepris durant les dix dernières années. La distribution des fonds du CEPF à Madagascar est focalisé sur les thèmes stratégiques suivants :

1.  L’intégration des groupes d’individus locaux dans la gestion des aires protégées et desréserves

2.  Les initiatives de préservation du secteur privé3.  La préservation de la biodiversité et le renforcement de capacité de gestion4.  Les fonds d’Action pour la Biodiversité5.  La création d’un réseau de surveillance et de coordination

http://www.cepf.net/xp/cepf/project_database/madagascar.xml □  A travers le Fonds Mondial pour la Conservation (GCF) : financement des activités liées aux trois priorités

de CI : Centre de biodiversité (hotspot) – Zones à haute biodiversité sauvage – zones marines. Les appuisconcernent la mise en place de nouvelles aires protégées ou extension d’aires protégées ainsi que la

fondation pour biodiversité (Trustfund) : Forêt de Vohimana, Daraina, Station forestière de Makira(371 000 ha), Station forestière de Menabe (125 000ha), Station forestière de Loky-Manambato(72 000ha)

http://web.conservation.org/xp/gcf/where/africa.xml □  Protection des océans : étudier les océans en vue des adaptations aux changements climatiques : évaluation

à Madagascar en vue de déterminer la vulnérabilité du pays (sol et eau) face aux changements climatiques.Les résultats de l’évaluation serviront de base pour les futures initiatives

□  Stabilisation du climat (Projet carbone) : en sauvegardant les forêts1.  Projet du Forêt Makira en collaboration avec l’Etat et le Wildlife Conservation Society

(WCS) pour réduire la déforestation d’une zone de 4 600 km22.  Projet du Corridor Mantadia en collaboration avec l’Etat et la communauté locale en vue

de protéger plus de 425 000 ha de forêt dense humide et de reboiser avec des arbresfruitiers et des arbres autochtones 5 000 ha de zones dégradées et très endommagées

http://www.conservation.org/learn/climate/Pages/projects.aspx □  Alliance pour Extinction Zéro (AZE) : aide à prévenir l’extinction des espèces en identifiant et en

 protégeant des sites prioritaires où les espèces sont menacées d’extinction. Le projet vise à restaurer l’habitat pour permettre l’accroissement des populations d’espèces. 23 espèces ont été identifiées àMadagascar 

http://www.zeroextinction.org/index.htm 

15. WORLD WILDLIFE FUND FOR NATURE (WWF) 

Stopper la dégradation de l’environnement naturel de la planète et construire l’avenir pour que l’Homme puissevivre en harmonie avec la nature en :□ 

Conservant la biodiversité biologique de la planète□  Assurant la durabilité de l’utilisation des ressources naturelles renouvelables□  Promouvant la réduction de la pollution et le gaspillage de la consommation

 Sa stratégie de conservation concerne 3 biomes : écosystèmes forestiers, écosystèmes marins, écosystèmes d’eaudouce.  □  Changement climatique□  Avertissement global□  Forets□  Eau douce□  Environnement marin□  Biodiversité / Espèces□  Durabilité/agriculture/ macroéconomiques□  Commerce et Investissement

http://www.panda.org/about_wwf/where_we_work/africa/where/madagascar/wwf_madagascar__our_solutions/projects/index.cfm 

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16. INSTITUTE FOR THE CONSERVATION OF TROPICALENVIRONMENTS (ICTE)

ICTE a été établi à l’Université de Stony Brook par le Docteur Patricia Wright. Il a été l’opérateur du Parc National Ranomafana entre 1991 et 1998. Par la suite il a appuyé la construction et le développement du Centrede Formation International pour la Valorisation de la Biodiversité (Centre ValBio) qui est le nouveau centre derecherche et de formation situé à proximité du PN Ranomafana

Madagascar Institute for the Conservation of Tropical Environments (MICET) travaille avec ICTE pour faciliter les services de recherche et de formation des scientifiques nationaux et internationaux.

 Encourager et promouvoir des recherches scientifiques, des formations et conservation au niveau des tropiques et

 plus spécialement à Madagascar. Il initie des projets qui améliorent les efforts de conservation et d’éducationainsi que les découvertes scientifiques

 Les projets en cours permettent d’accroître la capacité de recherche à Madagascar, améliorer la compréhensionde la biologie dans les tropiques et aider à préserver l’unique et merveilleux habitat

 □  Coordonner et établir des catalogues des travaux de plus de 300 scientifiques effectués dans le PN

Ranomafana et dans les autres parties de Madagascar □  Organiser et mener des études sur la biodiversité ainsi que des suivis écologiques des écosystèmes

tropicaux□  Former les scientifiques à tous les niveaux à travers des pratiques sur terrain, partenariat et échanges

académiques□  MICET met en œuvre des programmes d’éducation sanitaire et environnementale pour les villageois aux

environs du PN RanomafanaLes initiatives de l’ICTE□  Le Centre ValBio : remplace la station de recherche du PN Ranomafana□  Projet de découverte de médicaments et conservation de la biodiversité à Madagascar en collaboration

avec International Cooperatives Biodiversity Groups (ICBG) : ce programme fournira des bénéfices

économiques et contribuera à la conservation de la biodiversité dans les forêts humides aux environs duPN Ranomafana dans la partie Sud Est de Madagascar □  Appui aux étudiants nationaux pour l’obtention de diplômes universitaires□  Projet Packard (Intégration dynamique de l’utilisation des ressources par l’homme et leurs effets sur les

forêts humides de Madagascar) : efforts multidisciplinaires pour éviter la destruction des forêts tropicalesen combinant 4 paramètres (anthropologie, biologie, statistiques, modélisation) et en les spatialisant lesinformations

□  Projet Peretti (Le futur des Lémuriens et des enfants) : éducation environnementale au niveau scolaire etavec les médias

□  Projet de tissage par les femmes : production de produits touristiques par les femmes des environs du PNRanomafana

□  Etude de la biodiversité : accroître la compréhension de la diversité des habitaux, des animaux et des plantes de la forêt humide du Sud Est de Madagascar en effectuant des études des zones inexplorées. Les

résultats des études seront partagés avec les institutions nationales□  Appui aux étudiants étrangers à venir à Madagascar pour effectuer des recherches dans le Centre ValBio□  Projet de reforestation : appui au reboisement de plantes autochtones par la population locale et les élèves

aux environs du PN Ranomafana□  Contribution au réseau international de suivi de la biodiversité et le changement climatique global : cas des

Lémuriens pour Madagascar 

 □  Parc National de Ranomafana et ses zones périphériques□  Sud Est de Madagascar 

http://icte.bio.sunysb.edu/ 

17. CARE INTERNATIONALCARE est un organisme humanitaire apolitique qui lutte contre la pauvreté globale. Elle opera tous les ans dans

 plus de 65 pays en Afrique, en Asie, en Amérique latine, le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est, atteignant plus de50 millions de personnes défavorisées, plus spécialement les femmes. CARE s’est établie à Madagascar en 1992au moment où le pays éprouvait une crise économique grave.

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   CARE cherche un monde d’espoir, de tolérance et de justice sociale, où la pauvreté a été surmontée et les gensvivent dans la dignité et la sécurité. CARE sera une force et un associé global de choix dans un mouvementmondial consacré à éliminer la pauvreté.

 La mission de CARE est de servir les individus et les familles dans les communautés les plus faibles dans le

monde. A partir du constat de diversité, ressources et expérience globales, CARE favorise les solutionsinnovatrices et sont des avocats pour la responsabilité globale. CARE favorise le changement durable en :□  Renforçant la capacité afin de rendre autonome□  Fournissant des opportunités économiques□  Appuyant les cas d’urgence□  Influençant les décisions politiques à tous les niveaux□  Evitant toute forme de discrimination

 □  Cas d’urgence : CARE est un des premiers à répondre aux urgences telles que les catastrophes naturelles

ou les conflits civils. Les projets aident directement les survivants par la fourniture de nourriture, d’abri

 provisoire, d’eau propre, de services d’hygiène, de soins médicaux, de planification familial, des semenceset des équipements□  Agriculture et ressources naturelles : CARE aide les familles à produire plus de nourriture et à augmenter 

leur revenu tout en gérant les ressources naturelles et en préservant l’environnement pour les futuresgénérations.

□  Education : CARE promeut l’éducation de base pour tous□  Santé : concerne la mère et l’enfant qui sont vulnérables aux maladies et à la malnutrition. Les projets

concernent également à augementer la capacité à fournir des services de santé de bonne qualité□  HIV / SIDA : fournit les informations et les services aux groupes vulnérables tout en évitant les facteurs

fondamentaux qui conduisent les personnes à faire les choix qui les mettent en danger de l’infection. Le programme a un lien avec les autres secteurs, y compris la santé, l’éducation et le développementéconomique. Par ailleurs, par ce programme les communautés sont aidées à s’occuper des enfantsorphelins qui sont vulnérable au HIV/SIDA

□  Nutrition : Les projets visent à éduquer sur les techniques et les pratiques qui aident à éviter lamalnutrition.

□  Développement économique : Appuyer les familles défavorisées en supportant des activités génératricesde revenu notamment celles opérées par les femmes afin d’augmenter leur revenu

□  Eau, hygiène et santé environnementale : CARE aide les communautés à construire et maintenir dessystèmes d’eau propre et latrines. Les projets comprennent également l’éducation de la population aux

 bonnes pratiques d’hygiène qui réduisent les risques de maladie.

 CARE appuie le transfert de gestion des ressources marines dans la région de SAVA, District d’Antalaha, pour les communes d’Ambohitralanana, Ampanavoana et Vinanivao, le long de la côte corallienne de la presqu’îleMasoala, aux environs immédiats des parcs marins de l’ANGAP (non dans la Baie d’Antongil ou c’est plutôtWCS l’acteur principal).

CARE intervient en Agriculture dans la Région Anosy (Districts de Tolagnaro et Amboasary), ainsi que dans lesRégions Analanjirofo (Districts de Fenoarivo Atsinanana, Soanierana Ivongo et Vavatenina) et Atsinanana(Districts de Mahanoro, Antanambao Manampotsy, Vatomandry et Brickaville).http://www.care-international.org/ 

18. ROYAL BOTANIC GARDENS Kew (RBG Kew)

 RBG Kew est un organisme à but non lucratif. Il a pour mission d’inspirer et fournir une base scientifique pour la conservation des plantes dans le monde entier afin d’améliorer la qualité de la vie.

 Son but est de produire une information de base sur les plantes et mycètes, et de les appliquer, gérer etcommuniquer à toutes les parties prenantes. Ce but est attaint par le biais des recherches en systématique,interactions biologiques, botanique économique, conservation et en horticulture.

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 □  Recherche : Nombreuses études sur la flore malagasy ont été menées depuis 1986.

1.  Diffusion des résultats des études menées : Palms of Madagascar en 1995 – Orchids of Madagascar en 1999 – Legums of Madagascar en 2002

2.  Diverses constructions d’infrastructures au sein des jardins, parcs publics et privés□  Conservation :

1.  Millenium Seed Bank Project (MSBP) en partenariat avec SNGF : collecte des graines des

10% de la flore des régions sèches de Madagascar (environ 1000 espèces)2.  Projet sur les plantes menacées de Madagascar ou Threatened Plants Project (TPP)

concerne 3 palmiers, 7 orchidées et 10 plantes succulentes malagasy en voie de disparitiondans leur milieu naturel

3.  Projet de cartographie de la végétation de Madagascar en collaboration avec CI et MBGen vue de mettre à jour la carte de végétation de Madagascaren faisant appel aux dernièrestechnologies et méthodologies en matière de télédétection

4.  Projet pilote sur les ignames de la forêt humide du corridor Ranomafana-Andringitra encollaboration avec le Feedback Madagascar, Ny Tanintsika et l’Université d’Antananarivo

□  Renforcement de capacité : des chercheurs des institutions de recherche et étudiants.

19. WILDLIFE CONSERVATION SOCIETY (WCS)

 Le Programme mondial de conservation de WCS s’est fixé comme mission de sauvegarder la faune et la floreainsi que les étendus naturels à travers la comprehension des problèmes critiques, l’élaboration d’une solution

 basée sur des connaissances scientifiques et la mise en oeuvre d’actions de conservation qui seraient bénéfiquesà l’homme et à la nature En 2016, WCS assurera la conservation des espèces emblématiques et vulnérables dans un ensemble de 60 sites

 parmi les plus importants qui restent encore dans le monde et abritant au moins 25% de la biodiversité mondialeterrestre et marine.WCS va augmenter sa portée en forgeant des alliances pour relever 4 défis de la conservation au niveau mondial: l’extraction des ressources naturelles – l’interaction entre la conservation, le développement durable et le

niveau de vie de l’homme – la santé de l’ensemble des ecosystèmes naturels – le changement climatique □  La stratégie d’intervention de WCS à Madagascar est

1.  Le renforcement de capacité à travers un appui à long terme des institutions nationals, lesassociations communautaires, les ONGs locales et les scientifiques nationaux

2.  La fourniture des appuis techniques aux communautés, le gouvernement pour planifier etmetre en oeuvre les actions de conservation et l’utilisation rationnelle des ressourcesnaturelles

3.  L’appui à la conservation de la biodiversité à travers les aires protégées4.  Le développement de mécanisme de financement durable et à long terme pour les

communautés et les institutions nationales□  Les zones d’intervention de WCS à Madagascar sont

1.  Le Parc National de Masoala2.  Le site de conservation de Makira3.  La région de la baie d’Antongil avec un projet de gestion intégrée d’une zone côtière4.  La Réserve de Biosphère marine de Sahamalaza / Radama et baie d’Antongil dans le cadre

du programme marin5.  Le projet de conservation des poissons d’eau douce

http://www.wcs.org/international/Africa/madagascar/ 

20. ECOREGIONAL INITIATIVES PROGRAM (ERI)

 Le programme des Initiatives Eco-Régionales ou ERI est un programme de 4 ans financé par l’USAID deMadagascar et s’insère dans l’Objectif Stratégique 6 (SO6) de l’Environnement et le Développement Rural. Le

 programme est exécuté par Développement Alternatives, Inc. (DAI), une firme basée à Bethesda, Maryland,USA.Le but du SO6 est de conserver la biodiversité des écosystèmes forestiers critiques et prioritaires. Le programmeERI joue le rôle d’interface avec d’autres mécanismes financés par USAID, ainsi qu’avec un large éventail de

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 partenaires publics et privés aux niveaux provincial, régional et communal des écorégions prioritaires. Laméthode de conservation et de liaison des habitats critiques de la biodiversité implique une gestion desressources naturelles à plus grande échelle pouvant influencer positivement les moyens d’existence des

 populations cibles.

 L’objectif du programme ERI est de promouvoir la gestion des ressources naturelles dans les systèmes agro-écologiques pour le bien-être social et économique des populations rurales, et la conservation des habitats dans

les corridors forestiers.

 □  Promotion d’une approche écorégionale au développement et à la conservation des écorégions prioritaires□  Amélioration et extension de la gestion communautaire des ressources naturelles pour protéger les

corridors forestiers□  Développement d’un système d’exploitation intégré durable et rentable pour remplacer les pratiques de

« tavy » à l’échelle du terroir □  Renforcement des capacités des organisations et des Communes rurales du point de vue financier et

organisationnel pour avoir la notoriété dans leurs localités□  Développement d’une communication et d’une éducation stratégique pour promouvoir une large adoption

des nouveaux concepts et pratiques

 Le programme intervient dans deux écorégions prioritaires autour du corridor Ranomafana-Andringitra(Fianarantsoa) et autour du corridor Zahamena-Ankeniheny (Toamasina).

21. DURRELL WILDLIFE CONSERVATION SOCIETY(DWCT)

DWCT s’est établi à Madagascar en 1980 qui est actuellement son plus vaste zone de programme

 La mission de DWCT est de sauver les espèces menacées d’extinction

 Pour tous les projets, les activités sont essentiellement le renforcement de capacité de la communauté pour gérer les actions de conservation ainsi que l’utilisation rationnelle des ressources naturelles. Ceci est réalisé

 principalement par la formation et le renforcement de capacité des communautés locales et en fournissant l'appui pour la gestion menée par la communauté.

 □  Conservation de la forêt de Menabe incluant la protection du lac Bedo qui a été récemment déclaré site

Ramsar □  Conservation des zones humides autour du lac Alaotra incluant la protection de l’hapalémur de l’Alaotra,

 Hapalemur alaotrensis □  Suivi des espèces notamment deux espèces de lémuriens en danger, le vari noir et blanc ou Varecia

variegata variegata et le lémurien à collier blanc ou  Eulemur albocollaris et conservation des forêts deManombo.□  Conservation des espèces autour de la baie de Baly incluant la tortue à soc ou Astrochelys yniphora □  Conservation de 19 espèces endémiques de Poissons trouvées dans la rivière de Nosivolo par la

communauté□  Conservation de la grande tortue d’eau douce ou Erymnochelys madagascariensis et la sarcelle de Bernier 

ou Anas bernieri dans les zones humides à l’Ouest de Madagascar http://www.durrell.org/Conservation/Where-we-work/Madagascar/ 

22. THE PEREGRINE FUND (TPF)TPF a démarré ses activités à Madagascar en 1990 pour aider à la conservation des birds en prey qui sont endanger ainsi que de leur habitat. Il a ainsi développé des capacités nationales pour la conservation à travers desformations individuelles ou destinés aux étudiants

 La mission de TPF est d’empêcher l’extinction des raptors en danger, aider dans la conservation des habitatsessentials et developer la capacité locale pour la conservation en utilisant les birds of prey rare et en danger comme base

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   Centre ouest de Madagascar : Madagascar fish eagle et un projet communautaire de conservation de zoneshumides centré sur 3 lacs à Manambolomaty□  Transfert de gestion des lacs à deux communautés de base et renforcement de capacité des communautés□  Etude des oiseaux et suivi écologique qui s’est étendu au sud du lac (Région Menabe) et au nord (District

Maintirano) Nord Est de Madagascar (Péninsule de Masoala) : Redécouverte de Madagascar Serpent-Eagle and Madagascar 

Red Owl.□  Appui à la création d’aires protégées à prédominance de forêt humide□  Appui l’ANGAP dans ses efforts de conservation

Au niveau national : Recherche sur Madagascar Harrier qui est une espèce en danger dont l’habitat (marais) esttransformé en rizièrehttp://www.peregrinefund.org/conserve_category.asp?category=Madagascar%20Project 

23. DEUTSCHE GESELLSCHAFT FÜR TECHNISCHEZUZAMMENARBEIT (GTZ) Gmbh ET LACOOPERATION GERMANO-MALGACHE

Fondée en 1975 en qualité d’entreprise de droit privé (d’utilité publique), la   Deutsche Gesellschaft für Technische Zuzammenarbeit (GTZ) Gmbh, est une Entreprise Fédérale opérant sur tous les continents. Elle

travaille pour le compte du Gouvernement Fédéral Allemand, ainsi que pour d’autres clients nationaux etinternationaux des secteurs publics et privés (le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et duDéveloppement: BMZ, et autres Ministères Fédéraux, Gouvernements d’autres pays, Commission Européenne,

 Nations Unies, Banque Mondiale). Les premiers accords bilatéraux ont été signés le 06 juin 1962 par le Gouvernement de la République Fédéraled’Allemagne et le Gouvernement de la République de Madagascar. Des arrangements ont été signésultérieurement.Le Programme Protection et Gestion Durable des Ressources Naturelles (PGDRN,) a été mis en œuvre depuis2005.

 La GTZ / Gmbh :□  Soutien avec succès une coopération internationale apte à promouvoir un développement durable dans le

monde□  Renforce sa position sur le marché mondial des services de la coopération internationale

 La GTZ / Gmbh :□  Œuvre à la promotion du développement politique, économique, écologique et social partout dans le

monde, afin d’améliorer les conditions de vie des populations concernées□  Fournit des services contribuant à soutenir des processus de développement et de réforme complexe 

A Madagascar, les domaines d‘intervention prioritaires concernent « la politique de l’environnement » et « la

 protection et la gestion durable des ressources naturelles ». Les autres domaines sont « la santé » et« l’assainissement et le développement de l’infrastructure urbaine ».En transversale se trouvent « la lutte contre le VIH/SIDA » et « la bonne gouvernance accompagnée de la luttecontre la corruption ».Le Programme Protection et Gestion Durable des Ressources Naturelles (PGDRN) :□  Politique Environnementale et Forestière, et Gestion décentralisée des Ressources Naturelles□  Gestion locale et régionale des Ressources Naturelles, et Appui communal dans les Régions Androy,

Ihorombe et Atsimo Andrefana□  Gestion rationnelle de l’Energie et de l’Environnement dans la Région de Diana□  Formation et Education Environnementale□  Projet Pilote REDD/FORECA (Réduction des Emissions par la déforestation et la Dégradation – Forêts

engagées comme Réservoir de Carbone)Les zones d’intervention du PGDRN sont les Régions : Diana, Boeny, Vakinankaratra, Amoron’i Mania,

Ihorombe, Atsimo-Andrefana et Androy http://www.gtz.de 

24. MISSOURI BOTANICAL GARDEN (MBG)MBG est installé à Madagascar depuis 1984

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Découvrir et échanger la connaissance sur les plantes et leur environnement dans le but de préserver et enrichir la vie

 □  Explorations et recherches botaniques : environs 20000 collections botaniques et environs 5000 références

 bibliographiques – 8 sites pour plots permanents – environ 125 publications sur des guides, étude de la

végétation, traitement floristique, révisions taxonomiques…□  Formation et renforcement de capacité : chercheurs botanistes – étudiants – collecteurs locaux□  Appui et collaboration avec les institutions locales□  Application des informations botaniques à la conservation : évaluation des aires prioritaires pour les la

conservation des plantes – bulletin d’informations□  Conservation des aires prioritaires pour la conservation des plantes et conservation des espèces végétales

cibles (Forêts de Mahabo, Analalava et Ambalabe)

25. MADAGASCAR FAUNA GROUP (MFG)

 En 1987, le gouvernement malgache a lancé une invitation à la communauté des parcs zoologiques et lesinstitutions connexes en vue de le supporter dans ses efforts de conservation sur l'Île. Le Madagascar FaunaGroup fut fondé l'année suivante.

 Les activités ont débuté avec l'amélioration de la conservation des lémuriens et elles se sont rapidement étenduesaux domaines de l'éducation, de l'agriculture, du reboisement et plus encore.□  Support technique pour le Parc Ivoloina (petit zoo et centre d’éducation)□  Renforcement de la protection des parcs et des réserves naturelles incluant la Réserve Naturelle de

Betampona. Réintroduction de l’espèce Varecia variegata variegata dans l’habitat sauvage□  Promotion et financement des recherches sur terrain relatives aux animaux, les plantes et les habitats□  Programmes de reforestation□  Promotion de plan de conservation avec l’état et les groupes intervenant dans le domaine de la

conservation□  Education des visiteurs de zoo

http://www.savethelemur.org/ 

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 CONVENTIONS INTERNATIONALES RATIFIEES PAR MA

Nom de la Convention Historique etMission

Activités réalisées, Activités de mise en œuvreAvantages

1.  Convention de RIO

Développement durable

Date deratification : 1995L’Agenda 21 estun programmed’actions visant àrendre ledéveloppementdurable sur le plansocial, économiqueetenvironnemental,.

Il est composé de40 chapitres.

  Elaboration d’un Guide d’élaboration de la stratégie natidéveloppement durable

  Mise en place d’un Comité National de pilotage de l ’Agenda développement durable.

  Nomination d’un point focal national de la mise en œuvre de l ’Aet du développement durable et une assistante

  Production du Profil national de la mise en œuvre de l’Agenda 2Sommet Mondial de Développement Durable

  Production des rapports nationaux à communiquer à la CommDéveloppement Durable (CDD) de l’ONU, l’organe mis sur pied du Sommet de Rio, en 1992, dans le but de superviser la mise

Action 21  Appui à la formulation de certains plans de développement com

(PCD)•  Contribution à l’examen des progrès accomplis et des obstacles re

par pays et mise en exergue des expériences de Madagascarthèmes choisis par la commission à chaque session

•  Contribution à la prise en compte du développement durable différentes politiques et les plans nationaux tels que : L« engagement 7 », la vision claire du Ministère chl’Environnement, la PNDD et la politique de l’Aménagemterritoires, …

•  Contribution à la formulation de la Stratégie de développemen

de l’aquaculture, Stratégie Nationale de la Gestion de la Biologique, Stratégie Nationale de la Gestion des sites Ramsar, Nationale de la Gestion Durable de Montagne, Polidéveloppement durable des zones côtières et marines, Stratégie Nde Reboisement, Stratégie régionale de conservation des cétacés,

•  Renforcement de capacité des parties prenantes au proce

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Biosécurité.

6.  Convention sur le

commerce international

des especes de faune et de

flore sauvages menacées

d’extinction ou CITES

Historique :

signée àWashington le 3Mars 1973.Entrée en vigueur :1er Juillet 1975après sa 10ème ratification.Ratification :ordonnance 75-014du 5 Août 1975 ;

Activités réalisées :

- Mise en place des Autorités Scientifiques représentées par le Dépde Biologie Animale de l’Université d’Antananarivo pour la fauDépartement de Biologie et Ecologie Végétale pour la flore.- La Direction Générale de l’Environnement, des Eaux et Forêts assude l’organe de gestion et administre ainsi le système de permis CITES- Elaboration d’un plan d’action pour la réforme de la CITES poquatre domaines dont :•  La Politique nationale à propos de l'usage et de la conserva

espèces sauvages ainsi que la législation et règlementation conccollecte et le commerce des espèces sauvages

•  La contribution scientifique dans le processus de prise de

concernant la collecte et le commerce des espèces sauvages•  Les procédures opérationnelles concernant la gestion du commespèces sauvages, du prélèvement à l’exportation 

•  La mise en application des contrôles et du suivi.•  Elaboration de la législation sur la gestion du commerce•  Production d’un CD sur Madagascar et la CITES

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•  Elaboration d’un guide sur les caméléons•  Détermination des processus de travail des Autorités Scientifique•  Détermination des espèces prioritaires pour les études•  Mise en place du Secrétariat permanent CITES•  Elaboration de fiches d'identification pour les espèces

commercialisées•  Etude sur terrain des plusieurs espèces•  Système de fixation des quotas•  Base de données et site web sur la CITES à Madagascar (ww

madagascar.mg)•  Mise en place de mécanisme de suivi du plan d'action•  Manuel de procédure sur la filière commerce des espèces sauvage•  Système de suivi des stocks des opérateurs•  Formations régionales aux services concernés (Douanes, f

l'ordre, autres services techniques et les autorités locales).•  Mise en place d’un comité national pour le suivi de la mise en

plan d’action CITES7.  Convention de Nairobi :

Convention pour la

protection, la Gestion et la

mise en valeur du milieu

marin et des zones cotières

de la Région de l’Afrique

Orientale

Historique :- 1974:Démarragedu Programme« Mers régionales »au PNUE

- 1985, adoption dela Convention deNairobi par les 9États de l’Afrique

de l’Est

- Mai 1993:réunion desMinistres del’Environnement

Activités réalisées :

-  Revue et mise à jour de la Convention et de ses deux protocoles par des experts régionaux et internationaux et du personnel desUnies) ; à présenter à la COP 5 – le groupe de travail tech

 juridique national a revu la proposition-  Elaboration d’un 3ème Protocole sur les activités de source terrest

d’Impact Environnemental) à présenter pour adoption par les Mla COP 5. Le groupe de travail technique et juridique national proposition.

-  Elaboration du Rapport National en cours de finalisation-  Mise en œuvre du projet de démonstration pour Anakao - N(Toliara) ayant pour titre : « Développement des activités de rédupression exercée sur l’écosystème du Parc Marin du Littoral de en cours

-  Analyse physico-chimique des sédiments dans la région d

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Arusha qui a misen exergue lavaleur des ZonesCôtières et marines

- 1996: Conférencesur la Politique degestion des ZonesCôtières des Étatsinsulaires del’Afriqueorientale ;

- Mars 1997 : 1èreConférence desParties (COP) ;- En décembre

2001, tous les paysde l’EAF ont ratifiéla Convention deNairobi.- L’Afrique duSud y a accédé enMai 2003.

(IHSM) à démarrer-  Détermination des zones de pollution par les métaux lo

échantillonnage (CNRE) ; fait.-  Elaboration des Rapports national sur l’état de ratification des con

internationales relatives au milieu marin et côtier (fait).-  Rapport national sur la législation nationale régissant le milieu

côtier (fait).-  Rapport national sur les déchets en milieu côtier et marin (fait) ;-  Centre d’échange sur la Convention de Nairobi (CHM) mis en

collecte de données en cours.

Projet de WIO LAB :-  Réduire la pression exercée sur l’écosystème en améliorant la q

l’eau et des sédiments;

-  Renforcer la réglementation régionale afin d’empêcher la proliférsources de pollution issues des activités terrestres;

-  Développer les capacités régionales pour un développement dmoins polluant. 

Ce projet à été lancé à Madagascar en Juillet 2004 au cours de la COP

Projet de Démonstration :

- développer des activités de réduction de pression exercée sur l’écdu futur parc marin du Littoral de Toliara tout en développant les oppécotouristiques de Nosy Ve/ Anakao qui attirera les touristes afin ddes sources de revenus pour la gestion et le fonctionnement du parc esurtout pour l’amélioration de la qualité de la vie des populations rive

 Atténuation de l’impact néfaste des activités terrestres sur l’enviro

 marin et côtier de l’Océan Indien Occidental ).

8.  Traité International sur

les ressources

Historique :Mise en vigueur :

Activités réalisées :-  Désignation du Point Focal National du Traité en octobre

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Phytogénétiques pour

l’alimentation et

l’Agriculture

30 octobre 2002 àRomeLe traité est entréen vigueur le 29

 juin 2004

Ratification : 13mars 2006

Après sept ans denégociations, laConférence de laFAO lors de sa31ème session ennov 2001 aapprouvé par laRésolution 3/2001.

Le TraitéInternational sur lesRessourcesPhytogénétiquespour l’Alimentationet l’Agriculture(TIRPGAA)

-  Réalisation d’un atelier sur les RPGAA dont l’objectconnaître les propositions de Madagascar sur le règlement intl’Organe Directeur, le mécanisme d’application du Traité, les gestion financière de l’Organe Directeur et la stratégie de financl’Organe Directeur.

-  Contribution au budget administratif de base, strafinancement, application de l’article 6.1 du traité relatif à la conet utilisation durable des RPGAA….)

- Participation à la 1ère et 2ème session de l’Organe Directeur à M juin 2006 et Rome en novembre 2007. 

9.  Convention de Stockholm

sur les polluants

organiques persistants

(POPs)

Ratification :Décret n° 2005 -512 du 03 août

2005

Activités de la mise en œuvre

- Etudes sur les inventaires des POP avec évaluation de la cap

infrastructures et cadre institutionnel à gérer les POP : pesticides, DDDioxines et furannes- Etude sur les effets et incidences des POP sur la santé hul’environnement- Etude sur l’évaluation des impacts socio- économiques de l’utilisaréduction des POPs.

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- Elaboration du Profil national POP- Etude sur la définition des priorités des pays- Etude sur la détermination des objectifs nationaux du pays- Elaboration d’une stratégie nationale d’échange d’informations, d’édu public, de communication et de sensibilisation.- Elaboration des outils de sensibilisation :

o  CD Rom et brochures contenant les objectifs, les tenants et abde la convention de Stockholm

o  Un film documentaire d’information et de sensibilisation sur et leurs effets ;

o  Deux affichettes sur les POPs : Informationnelle et éducation

o  Version Malagasy de la visite guidée de la convention de Stsur les POPs

o  Etude sur l’analyse des opportunités économiques de l’élimremplacement des POP (outil d’aide à la décision pour les déc

- Activités de sensibilisation :o  Organisation des ateliers de sensibilisation sur les PCBs, Di

furannes, pesticides POP, et DDT

o  Descente sur terrain pour sensibiliser les autorités locales

o  Diffusion des outils de sensibilisation.

o  Point de presse pour les journalistes : émission de sensibilisradio et articles dans les journaux

- Elaboration d’un document de plan d’action national de mise en œuconvention. Ce document comprend six plans d’action spérenforcement de capacité, sensibilisation et information, PCB, DDT, POP et dioxine et furanne.

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 10. Convention de Rotterdam

sur la procédure de

consentement préalable en

connaissance de cause

applicable à certainsproduits chimiques et

pesticides dangereux qui

font l’objet d’un

commerce international

(Procedure PIC).

Historique :

Entrée en vigueur :24 Février 2004

Ratification :Loi N° 2004-008du 28 Juillet 2004autorisant laratification deRotterdamDécret N° 2004-771 du 03 Août2004 portantratification de laConvention de

Rotterdam.

Activités réalisées :

•  Elaboration du draft d’un plan national de mise en œuvre•  Elaboration du draft du document d’un projet sur « l’évaluation

générée par des produits chimiques couverts par ladite Con

(draft)•  Activités sur terrain pour répondre aux importateurs des chimiques inscrits à l’annexe III de la convention et aux demconsentement préalable formulées par des exportateurs et importaproduits chimiques.

Activités prioritaires dans la mise en œuvre :•  Elaboration d’un Plan National de mise en œuvre 

11. Convention de Bâle sur le

contrôle des mouvements

transfrontières de déchet

dangereux et de leur

élimination

Historique :Ratification :Loi 99 022 du 20

 janvier 1999Décret 99 141 du22 février 1999

Activité de mise en œuvre :D’ordre administratif sur le Contrôle des mouvements transfrontétude technique et scientifique des documents du mouvement desdangereux en transit sur le territoire nationale.

•  Contrôles des mouvements transfrontières de déchets dangereuxadministratif systématique.

•  Mise en place d’un Bureau National de la Convention de Bâle.

•  Mise en place d’un Comité National de mise en œuvre de la Code Bâle.

•  Demande de financement auprès des ambassades du pays d

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(Norvège,…).

•  Elaboration d’un projet national sur l’unité de contrôle des moutransfrontières de déchet dangereux.

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12. Approche Stratégique dela Gestion Internationaledes Produits Chimiques(ASGIPC) ou StrategicApproach toInternational ChemicalsManagement) SAICM

Historique :Elaborée et adoptéeen février 2006 àDubaï par lesmembres desNations unies

Activités de démarrage rapide :Les trois éléments du programme de démarrage concernent:Le Profil National de Gestion des Produits Chimiques (PCdétermination des besoins en matière de renforcement de capacité

- La mise en place et le renforcement des institutions, des plans,ou programmes nationaux visant les bonnes gestions des PC en coravec les accords internationaux y afférents ;

- La réalisation d’activité liées à la coordination inter institutioà la participation du public ou privé en matière de gestion des chimiques.

13. Convention de Vienne

pour la protection de la

couche d’Ozone.

Protocole de Montréal , relatif à des SubstancesAppauvrissant la couche

Historique :

RatificationDécret 95 032 du11 janvier 95 relatif à la convention deVienne

Activités de mise en œuvre :

•  Campagne annuelle de communication, d’information et de médet célébration de la Journée Mondiale pour la protecl’environnement.

•  Enquêtes périodiques sur l’utilisation et la consommation des SA•  Établissement des Rapports périodiques des activités du BNO,•  Formation des formateurs des techniciens frigoristes dans le

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d’Ozone (SAO). Décret 96- 321 du02 mai 1996, relatif au Protocole deMontréal

Madagascar aratifiél’amendement deLondres (1990),l’amendement deCopenhague(1992),l’amendement deMontréal (1997) etl’amendement deBeijing (1999) le23 octobre 2001

l’application du Plan de Gestion des Réfrigérants (30 formateurs)•  Formation et recyclage des formateurs des techniciens frigorist

bonnes pratiques en réfrigération en vue de sauver la couche d’Oz•  Formation des douaniers et du personnel en charge du con

importations de substances réglementées par le protocole de Mon

formés),•  Formation des techniciens frigoristes aux bonnes pratiques en mréparation, de maintenance et en manipulation des équipemrécupération et de recyclage (200 formés),

•  Acquisition des matériels de formation, de recyclage et de récud’identificateur des SAO, des équipements de formation pour lede méthyle et ses alternatives

•  Mise en place des réseaux de récupération et de recyclage d(Antananarivo, Tuléar, Antsiranana ).

•  Pays hôte de la 10eme réunion conjointe des pays africains anglofrancophone en 2006(ODSONET/AF)

•  Pays hôte du premier atelier régional des pays membre de la C

sur la réglementation régionale e sur les SAO

14.  Les conventions

internationales de

1990 sur la

préparation, la lutte

et la coopération en

matière de pollution

par les

hydrocarbures(ORPC)

Historique :Ratification :Loi 2001 – 011 du11 sept 2001Décret 2OO1 – 896du 11 Oct 2001

15. Convention Historique :Ratification :

Ces trois Conventions Internationales relatives à la protel’environnement marin et côtier contre la pollution par les déversem

hydrocarbures ont été mises en œuvre par la Loi n° 2004 - 019 du2004 qui a abouti à la création de l’Organe de Lutte contre l’EvènPollution marine par les Hydrocarbures (OLEP) par le décret n° 20026 octobre 2004. dont la mission est la préparation et la coordinopérations de lutte contre l’évènement de pollution par les hydrocarmilieu marin et côtier ;

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Internationale de

1992 sur la

responsabilité civile

en cas de dommages

causes par lapollution

d’hydrocarbures par

les navires (CLC) 

Loi 2001- 012 du11 sept 2001

Décret 2001-897du 11 Oct 2001

16.  Convention

internationale de

1992 portant

création d’un fond

internationald’indemnisation (FC

92)

Historique :Ratification :

Loi 2001- 013 du11 sept 2001

Décret 2001 –898 du 11 Oct2001

17. Conventions

Internationales sur la lutte

contre les déversements

des Hydrocarbures en mer

(CILDH)

Historique :Entrée en vigueur :en vigueur le 24mai 2002 

Par ailleurs, conformément aux dispositions du protocole signé par l’Organisation Maritime Internationale et le Programme deUnies pour l’Environnement pour la dynamisation de la ConveNairobi en matière de préparation et de lutte pour faire face à la marine accidentelle dans la région de l’Afrique Orientale suivie d’uneentre les deux parties à Mozambique en 2001, d’une par

recommandation de la réunion entre l’Organisation Maritime Internala Commission de l’Océan Indien qui s’est tenue à Maurice en 200part, un plan d’urgence sous-régional en cas d’évènement majeur de dans la zone de l’Océan Indien Occidental a été mis en place depuis 2la mise en œuvre a été confiée au Ministère chargé de l’Environneme

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Madagascar dispose à présent de 14 centres de stockage de de lutte contre les déversements des hydrocarbures en mer dont sept opérationnels depuis 2001 à savoir Toamasina, Antsiranana, MToliara, Manakara, Tolagnaro, et Sainte-Marie, deux depuis Morondava et Nosy-Be, et cinq qui viennent d`être mis en place cettAntalaha, Vohémar, Antsohihy, Mananjary et Maintirano. Et également quinze plans de lutte dont un plan national, neufs plans rpour les Régions et cinq plans locaux pour les Districts. 

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CONCLUSION

La source de vie de l’Homme dépend de l’environnement. Ceci est critique sur le

développement et le bien-être de l’humanité. Les ressources naturelles, humaines, matérielles etfinancières sont les fondations de la richesse des pays.

 A cet effet notre Président de la République de Madagascar a déclaré lors du lancement de

Madagascar Action Plan que : « Madagascar deviendra une nation prospère et aura une

économie à forte croissance et participera avec succès à la concurrence sur le marché

international. La croissance économique de Madagascar sera basée sur nos ressources

naturelles ».

Selon les principaux indicateurs environnementaux de Madagascar :

Efforts à poursuivre : Le taux global de déforestation à Madagascar est de 0,82% par an

pendant les années 1990. Ce taux global est descendu à 0, 55% par pendant 2000 -2005.

Les superficies incendiées ont été diminuées de 100 000ha par rapport à 2005.

Etat critique : ensablement des rizières, espèces envahissantes, Espèces introduites,

Exploitation de la biodiversité, Exploitation des mangroves, Qualité de l’habitat et du paysage

urbain

Etat alarmante : Répartition des principales des sources d’énergie, Taux de chômage,maladies liées aux changements climatiques, Avancement des dunes, Emissions de gaz à effet

de serre, variations de saisons, projets liés à la convention sur les changements climatiques,

Exploitation des énergies nouvelles et alternatives, Ensablement, changement de lit et

tarissement des sources, Dégradation des bassins versants, Occupation des berges et des lacs,

Erosion,, Susceptibilité des sols à l’érosion, Fertilité du sol, rendement moyen des principales

cultures, Classement/ Aménagement et Zonage forestier, Superficie des écosystèmes /

habitats naturels, Espèces conservées dans les banques de gènes, Etats des récifs, Pollution

marine, Exploitation halieutique, Occupation de l’espace, Structures institutionnelles

opérationnelles dans la gestion durable du littoral, Application et suivi de la législation sur lagestion du littoral Dépenses en protection du littoral Réseaux d’égouts Gestion des déchets