Rapport sur les Hydroïdes

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IV. Rapport sur les Hydroi’des. Par ARMAND BILLARD (Projbsseur b la Facultt? des Sciences de Poitiers).

[Reoeived June 14, 1926 : Read November 16, 1926.1

(TEXT-FIGURES 8-10.)

LA collection d’Hydroi’des rkcoltbe dans le canal de Suez aux triois d’octobre- DBcembre 1924 compreud 19 espBces et variktbs, dont une esphce et une variktk nouvelles. Y’en donne ci-dessous la liste, en indiquant pour chaque esphce si elle existe soit dans la Mer Rouge, soit dam la MBditerranBe, soit dam les deux, sinon j e donne le trait intkressant de sa distribution gkographique ; quand elle est B l’btat de reproduction je fais suivre le nom d’espkce du symbole (G).

ESPECES TROUV~ES DANS LE CANAL MEME.

Dendroclava dohrni Weism. MdditerranBe. Corydendrium parasiticum (L.). MBditerranBe. Bougainvillia ramosa muscus Allm. ? Eudendrium capillare Alder. MBditerranBe. Eudendrium raceniosum mucronatum, var. n. (G) . Pennaria disticha australis Bale (G).

Tubularis Zarynz Ell. et Solander (G). Obelia dichotoma (L.) (G). MQditerranBe. Obelia geniculata (L.). MQditerranBe. Orthopyxis lennoxensis (Jiiderh.). Se

trouve en particulier dans 1’Atlantique. Dynamena cornicina McGrady. MBditerran6e (forme simple). Ocean Indien (forme

ramifiBe, comme celles du Canal de Suez). Kirchenpaueria halecioides Ald. MBditerranBe. Lytocarpus philippinus (Kchp.).

M6di terranee, Mer Rouge.

MQditerranhe. Indo-Pacifique (la forme typique existe dans la

MQditerranee. MBditerranBe).

Ni dans la MBditerranBe, ni dans la Xer Rouge.

MBditerranBe, Mer Rouge.

ESPECES TROUV~ES EN DEHORS DU CANAL. Cuspidella grandis Hcks.

Clytia (?) foz i , sp. n, Thyroscyphus oitiensis Markt.

1’0c6an Indien. Dytamena crisioides Lamx. (G). Plumularia setacea (Ellis). Esphce cosmopolite. Aglaophenia pluma (L.).

Xi dans la MBditerranke, ni dans la Mer Rouge. Se trouve en particulier dans 1’Atlantique.

Ni dans la MBditerranBe, ni dans la Mer Rouge, mais dans

Mer Rouge.

Mhditerranbe (esphce rhcoltbe seulement B Port-Said).

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11 parait probable que les espkces suivantes : Dendroclaun dohmi, Cor,ydendrium parasiticum, Eudendriuna raceniosum naucronatuna, Ttibularia larynx, Obeliu dicho- tonau, 0. .qeniculata, Kirchenpnueria hnlecioides, ont p6n6trk dans le Canal de Suez par la MBditerranke, tandis que les Pennaria disticha australis, Dynarneltn cornicina, Lytocarpus philippinus auraient kmigr6 de la Mer Rouge ; pour le Bougainvillia ramosn museus il existe un doute sur le gens de la migration, qui a pu s’effectuer par l’une 011 l’autre mer-il en est cle mBme pour 1’Eudendriurn cupillare, dont la d4termination n’est d’ailleurs pas absolument certaine ; quant B l’0rthopyxi.s leniioxensis sa distribution gkcgraphique ne peut indiquer sa voie de migration, cependant il est possible que ce soit par la MckIilerranBe, mais comine cette espGce n’a pas 6t6 signal& dans cette mer, il subsiste un doute.

11 est cuiieux de constater une lacune importante, c’est l’absence de documents sur la Mkditerran6e orientale qui, B ma connaissance, n’a pas 6t6 explor6e au point de vue de la faune des Hydroi’deq.

0 1 1 sait que les Bougainvillia ramosa nzuscus, 06elia dichotoma, 0. gefiiculata donnent naissance A t!es M6clnses, le Pennarin disticha australis donne des m6dusoides B courte vie libre, le Tubzdaria larynx donne des larves (Actinuln) marcheuses, mais pouvarit aussi flotter passivement ; chez les autres espkces les larves ne sont pas toutes connues, inais pour la plupart il doit y avox des larves (Planulrr) cili6es et nageuses.

La dispersion gbographique des Hydroides ne se fait pas seulement par des larves, par des Mpduses ou par des propagules, mais elle dbpend en outre d’un autre facteur : le transport par la coque des navires sur laquelle ces animaux peuvent se fixer; de cette f q o n les colonies d’Hydroides peuvent Btre transportkes B de grandes distances de leur lieu d’origine, si ellea resistent B ces conditions sp6ciales de vie ; mais l’ktude des Hydroides fixes sur la carkne des navires, et ainsi v6hicul6sY n’a pas encore 6t6 faite d’une faqon systkmatique.

Je I ais maintenant donner quelques dktails siir les diflkrentes espkces I$colt6es, e t sur leur distribution gkographique, mais j e ne tloniierai qu’une bibliographie r6duite e t j e renvoie B des memoires plusktendua et surtout B BEDOT (1901, 1905, 1910, 1912, 1916, 1918, 1925).

rani. CLAV1D.X. DENDROCLAVA DOHRNI Weismann.

Lkndroclava dollmi WEISMANN (lS83), p. 26.

Station : H. 5 *. Les coloiiies r6colt6es sont petites (7-8 mm.), mais posskdent un hydrocaule

fascicul6 ; on n’observe pas de bourgeons mdduso‘ides, mais il semble bien que l’on ait affaire i% l’espkce de WEISMANN. Beaucoup d’hydranthes sont rabougris, et ces

Une description ddbill6e dee stations est dollnee dans le General Part, pp. 45-62.

* Pour la situation des stations le long du Canal, voir la Table 18, p. 204.

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colonies jeunes d’ailleurs, paraissent s’6tre trouvies dans de mauvaises conditions d’habitat ; de plus, elles sont couvertes de DiatomBes.

p. 541; au large de Cabrera [MOTZ-KOSSOWSKA (1905), p. 631; Amboine: Indes n6erlandaises [PICTET (1893), p. 6, pl. i. figs. 1, 21.

STECHOW (1923), p. 53, tient cette espbce comme identique au Turritopsis nutricola (McCrady) * ; et si cela est bien exact son aire de distribution s’itendrait B la cate atlaritique de l’Am6rique du Nord, aux iles Bahamas, Tortugas, aux Grandes et Petites Antilles.

I1 semble que cette espkce, non siqnalke ni dans la. Mer Rouge ni dans l’Oc6an Indien, a dii p6n6trer dans le Canal de Suez par la Mhditerranee.

DISTRIBUTIOR GfCOQRAPHIQUE.--NapleS (WEISMANN) ; LO BIANCO (1898), p. 459, (1909),

CORYDENDRIUM PARASITICUM (LinuB). Corydendrium parasiticum (Linnh), WEISMANN (18831, p. 34, Taf. xiv., Taf. xv. figs. 1-5,

Taf. xvi. figs. 1, 2, 4.

Station : Port Taufiq (PT. 3). Ides nombreuses colonies rkoltbes, dont la plus grande atteint 15 cm., sont d6pour-

vues de gonophores, mais il s’agit bien de l’espkce d6crite pour la premikre fois par CAVOLINI (1785), p. 181, pl. vi. figs. 8-13, ainsi que j’ai pu m’ea assurer par la comparaison avec des bchantillons provenant de Naples t..

Comme l’a observb WEISMANN, les bourgeons naissent B l’interieur des tubes pbri- sarcaux et, gagnent leur orifice en croissant parallklement aux tubes de coenosarque’ dont ils sont issus, au lieu de sortir directement au dehors; ce processus est particulier B cette espece et determine l’emboitement des tubes perisarcaux.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE.-NapleS (differents auteurs) ; Port de Palma des Mallorca .[MOTZ-KOSSOWSKA (1905), p. 681 ; Adriatique [BABIC (1898), p. 111.

Cette espkce a certainement p6nitr6 dans le Canal de Suez par la Mbditerranke.

Fam. BOUGAINVILLIDE.

BOUGAINVILLIA RAMOSA van Beneden, forme MUSCUS $.

Stations : Kantara (Km. 46), PT. 0. I1 s’agit au Km. 46 de toutes petites colonies fixbes B la base d‘une colonie de

Bougainvillia inuscus ALLMAN (1871-72), p. 317, pl. x. figs. 1-3.

Pennaria disticha australis ; ces colonies n’avaient pas de bourgeons m6dusoides.

* STECHOIT dQsigne cependant cette esgce sous le uom de Turritopsis dohmi. t Je remercie M. Dohrn, Directeur de la Station Zoologique de Naples de m’avoir adress6 ces Qchantillone. 2 J’adopte le point de vue de BRINK (1924) que le B. rnuscus n’est p&s une espece distincte du B. rawsa

van Beneden.

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La colonie unique de la station PT. 0 (Wood 0) atteint 8 mm. et montre deux mkduses prks de se libkrer ; les colonies de la station PT. 0 (Wood 3) ont jusqu’8 11 mm., elles ne sont pas trks bien conserv6es, mais il semble qu’elles possedent aussi des bourgeons de m6duses ; ces diverses colonies pr6sentent une tige supportant de courts rameaux en disposition penn6e ; dans la partie distale de l’unique colonie de la stat, Wood 0 la ramification devient irrkgulikre.

DISTRIBUTION ci&oGRAPHIQuE.-Cette espkce a 6t6 sigiial6e non seulement dans la Manche, la Mer du Nord, la MBditerranbe, mais aussi dans la Mer Rouge (Golfe de Tadjourah) [BILLARD (1904 a), p. 4811.

Fam. EUDENDRLDB. ? EUDENDRIUM CAPILLARE Alder.

Eudendrium capillare Alder, HINCKS (1868), p. 84, pl. xiv. fig. 2.

Stations: El Shatt (Km. 157). Une co1onie.-Port Taufiq (PT. 8). Deux colonies. L’unique colonie de la premihre station est comparable B l’espkce de la Manche et ne

porte pas de gonophores ; la d6termination des deux colonies de la station PT. 8 est douteuse, ces colonies ayant s6ch6 dans l’envoi. En outre, en l’absence des gonophores on ne peut affirmer qu’il s’agisse bien de l’espkce d’ALDER.

DISTRIBUTION GEOGRAPH1QljE.-Cette espkce a 6t6 signalee dans la Manche, la Mer du Nord, le Spitzberg, dans l’atlantique, deyuis 1’Islande jusqu’8 la Mauritanie * sur la cbte E. de 1’Amkrique du Nord, B Beauf’ort [FRASER (1912), p. 348, fig. 6 A-D], B YE. du Canada [FRASER (1917), p. 3391 ; on l’a trouv6e B Cette, Marseille, Villef’ranche, Monaco, Naples ; on l’a indiqu6 mais avec doute B Macalonga [BILLARD (190?), p. 3381, au Japon [STECHOW (1909): p. 301; enfin elle a 6t6 signalee dans le Pacifique, B Vancouver [FRASER (1914), p. 128, pl. v. fig. 131 et avec un point d’intermgation dans l’Antarctique [BILLARD (1906 a), p. 41.

Cette espkce peut done &re consid6r6e comme cosmopolite, elle a pu p6nQtrer dans le Canal de Suez, soit par la MkditerranBe soit par la Mer Rouge ; cependant aucun auteur ne la signale dans la Mer Rouge, e t c’est avec doute qu’elle est connue dans l’OcBan Indien.

EUDENDRIUM RACEMOSUM (Cavolini) MUCRONATUM, rar. n.?..

Stations: P. 1. Une colonie fragmentaire de 4 ctn. sans gonophores.-K. 0. Quelques colonies bien conserv6es de 4 B 7 cm., avec gonophores 8 et 9 (type).- Km. 146. Deux colonies de 7 cm. en niauvais Brat, avec gonophores 9 $@s vides.-

* Pour cette locslit6, v. BILLARD (1906), p. 70. t Cette espeue a Bt6 QtudiBe pour la premiere fois par CAVOLINI (1785), p. 160, Tab. vi. figs. 1-7, 14-17,

sous le nom dc Sertolura racemosu et WEISMAXS (1883) en acomplQtk la. description.

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BITLARD-HYDROYDES. 89

Pl’. 0 (Piers). Trois colonies fragmentaires en ma&& Btat, sans gonophores. -PT. 3. Belles colonies de 11-12 cm., dont certaines portent des gonophores 2 .

J’ai compare les colonies du Canal de Suez B celles provenant de Naples * et j’ai constat6 leur identit&, sauf pour un d6tail des gonophores femelles que j e signalerai plus loin.

Dans les exemplaires de Naples, comme dans ceux du Canal de Suez, la tige est fascicul6e B la base: elle ne montre pas en general d’annellations comme chez I ’ E t d d r i u m ram.osum (L.) ; les branches n’en possitdent le plus souvent qu’B leur base et il en existe aussi B la base des rameaux : somme toute, l’hydrocaule dans son ensemble est moins annel6 que celui de 1’3. ramosum.

J e n’ai pas vu les “ cnidophores ” de WEISMANN, signal& chez cette espitce, mais ce sont des organes plut8t Fares, comme l’indique HROCH (1916), p. G O .

WEISMANN a figure des blastostyles allongkv oii les gonophores femelles adultes du premier cycle s’dtagent en une sorte dyepi, tandis que les gonophores jeunes du deuxihme cycle sont group& en un verticille, au-dessous du cercle terminal des tenta- cules rudimentaires. J’ai observe de tels blastostyles dans les colonies provenant de Naples, mais, en outre, il en existe dont les gonophores adultes ne forment qdun unique verticille ; cette dernihre disposition est la seule que j’ai remarquee dans les exemplaires des colonies du Canal de Suez. J’ajouterai que le pedoncule de ces blastostyles est plus ou moins annelk, ce que ne figure pas WEISMANN.

Un dktail est particulier aux gonophores femelles des colonies de Suez ; beaucoup de gonophores, mais non tous, prdsentent un prolongement special (fig. 8, A)-ce prolongement n’existe jamais dans les gonophores de l’esphce typique ; pour cette raison, je propose de faire des formes de Suez une varidte nouvelle, que j’appellerai E. racernosum mucronatzcm. Comme l’a indique et figure WEISMANN (Taf. iii. fig. 3, A, B, C) le spadice, aprits avoir entour6 l’euf, se divise en deux branches, qui se recourbent en corne de belier ; cette dichotomie existe non seulement chez l’espitce typique, mais aussi chez sa varidte (fig. 8, A et B).

Quand le blastostyle est tout B fait Age, il n’y a plus trace de spadice, mais on aperqoit des masses arrondies, fixant les colorants, disposke g6n6ralement en une double rangke (fig. 8, C) ; ces masses, qui rdsultent du dgveloppement de l’ceuf, sont alors entourbes par une enveloppe 6paisse de pdrisarque, presentan t parfois un bec court; souveiit on trouve des formes de passage entre les blastostyles adultes et ces

. blastostyles Ages, en ce sens qu’B la base de certains blastostyles se voient deux ou trois masses colorables entourkes de perisarque &pais, tandis qu’au sommet il existe des gonophores B un stade moins avanck du developpement. Finalement, on rencontre

* Je remercie mon ami le Professeur BBDOT, Directeur du Mus6um d’Histoire naturelle de Gendve, hi. TOTTON du British Muaeum et M. DOHEN, Directeur de la station Zoologique de Naples qui m’ont envoy6 des dchaiitillons de l’espdce typique.

VOL. XXII.-PART I. No. 12.--Uecem6er, 1926. N

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des blastostyles montrant d e s logettes viddes de leur contenu. Les blastostyles bg& sont toujours proximaux par rapport aux blastostyles jeunes. J’ai observe ces faits dans l’esphce typique et dans sa vari6t6.

La taille des colonies, la fasciculation de la tige et surtout la forme des gonophores femelles tle l’esphce ddcrite par KIRKPATRICK (1910), p. 137, pl. vii. figs. 1-3, sous le nom d’Eudendrium curaninyhami, n. sp., me font croire que cette forme provenant de l’ile Ste. H6lhne est identique 1’23. racernosum; KIRKPATRICK pense qu’il s’agit de

Pig: 8.

Eudendrium rmemosuna mucroncttunz, var. n. A. Gonophore Q avec prolongement apical caract6ristique ; anormal, B. Gonophore 2 sans prolongement apical ; C. Blastostyle 0 LgB, Gr. 51, 5 ; D. Blastostyle

Gr. 32.

colonies hermaphrodites, mais les corps qu’il ddcrit et figure comme gonophores males sont cornparables aux gonophores femelles bgds de YE. racernosum et ce fait renforce notre opinion.

Les gonophores mbles sont dispos6s en chapelets, ceux-ci sont group& en ombelle et naissent d’un hydranthe atrophi6, dont les tentacules ne se sont pas form& ; les Qldments sexue’s dkterminent quatre renflenients et parfois cinq. Dans la figure

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BILL ARD-IITDROIDES. 9 1

donnbe par CAVOLINI, les blastostyles sont surmontes de trois courtes saillies, qui feraient croire B l’existence de tentacules atrophibs ; je n’ai observe ce detail ni dans l’esphce typique ni dans sa variht6 ; cependant, parfois au sommet on peut voir, mais rarement, un prolongernent terminal arrondi. Dans le gonophore jeune, sit& % la base, les 616ments sexubs fnrment deux petites masses colorables de part et d‘autre du spadice; dans les gonophores distaux, plus ages, ies 616ments sexubs entourent le spadice comme un manchon et dans le gonophore terminal on n’aperqoit plus la cavite‘ interne, qui est masquee.

Dans une colonie m&le cle l’E. racernosum mucronatum (Stat. K. 0), j’ai observe des blastostyles mUes anormaux coexistant avec des blastostyles normaux ou % peu prhs, mais les blastostyles anormaux y 6taient en plus grand nombre ; la distribution des gonophores sur ces blastostyles, qui montrent parfois les tentacules de l’hydranthe primitif, est des plus variables : on voit des gonophmes plus ou moins nombreux sur la base renflbe du blastostyle, qui represente le corps de l’hydranthe (fig. 8, D); de cette partie basilaire se detachent des ramifications courtes et contournbes, portant aussi des gonophores ; dam d’autres cas, on aperqoit deux ou Irois chapelets rkguliers de gonophores et au centre des chapelets de gonophores courts et contourn&, parfois ramifibs ; mais on ne peut songer B decrire toutes les dispositions.

DISTRIBUTION GEoGRAPHrQuE..--L’esphce typique a 6t6 sigiial6e par differents auteurs dans la Mbditerranhe occidentale; on l’a rencontrbe dans le Golfe de Gascogne 8 Santander [RIOJA (1906), p. 2771; elle se trouverait 21 Ste. H61hne, s’il est bien dbmontr6 que 1’E. cunninghami Kirkp. doit tomber en synonymie ; enfin STECHOW (1913), p. 63, l’a signalee au Japon. Elle n’est pas signalbe dans l’Oc6an Indien, ni dans la Mer Elouge.

La p6n6tration dam le Canal de Suez a da se faire par la Mbditerranbe et cette variGt6 serait d’origine rkcente.

Fam. PENNARIDB. PENNARIA DISTICHA Goldfuss * AUSTRALIS Bale.

Pennaiia australis Bale (1884), p. 45. Pennam’a cavolinii PICTEF (1893), p. 12, pl. i. figs. 7-9. Pennaria disticha australis RITCHIE (1910), p. 806.

Stations : Kantara. Quelques colonies et des fragments.-El Ferdan. Deux colonies bien conserv6es.-Ismailia (Ferry Post). Un rameau.-K. 9. Quelques colonies en mauvais &at (G).-K. 0. Trois colonies (G).-K. 2. Quelques fragments

* Le type a QtB d6crit par CAVOLINI (17SO), p. 134, pl. v., sous le nom de Sertolarapennaru; c’est B GOLD PUBS (1820), p. 89, que cette esp8ce doit sit d4nomination latine de Pennaricc distichn, nom qui a la priorit6 8ur Pennark cavolinii Ehrenberg (1834), p. 297.

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de colonies (G).-Km. 146. Deux colonies en mauvais &tat (G).-Km. 149 (Kubri). Quelques colonies en mauvais &at (G).-Stat. 152. Un fragment de colonie avec des hydranthes de rkgkn&ation.--PT. 2. Un fragment de colonie en mauvais Btat.-Pl’. 0. Ti ois colonies en mauvais 6tat.-Barge 690. Quelques colonies.

‘l’ous les Bchantillons rBcoltks dans le Canal de Suez appartiennent B la variktk azcstralis, les pBdoncules des hydranthes ne prbsentent que quelgues,annellations B leur base et sont en g6nkral courts.

Chez certaines colonies en mauvais &at les hydranthes n’ktaieiit plus reprksentks que par une enveloppe mince de pkrisarque tout le ccenosarque ayant ktk dktruit, et il est intBressant de signaler l’existence de cette fine pellicule pkrisarcale sur cet Hydrojide gymnoblastique ; les tentacules distaux de ces hydranthes vides ne sont pas renflBs B l’extrkmitk, comme ils le sont B l’ktat frais ; c’est qu’en effet cette extrBmit6 capitBe est fragile et tombe la premikre.

DISTRIBUTION O~OGRAPHIQUE.-cette variktk a k t k rencon trke en Australie (BALE) ; dam les Indes nkerlandaises [PICTET, CAMPENHAUSEN (lS96)l; dans 1’Ockan Indien : c6te de Natal [WARREN (1906), p. 73, pl. ix., sous le nom de Halocordyle cooperi, sp. n., puis Pennaria australis cooperi (1908), p. 2831 ; Ile Christmas [RITCHIE (1910 a), p. 806, et (1910 B ) , p. 8291; Zanzibar et Pemba [JARVIS (1922), p. 3331; au Japon, Mer de Sagami [STECHOW (1913), p. 50, figs. 5, 6, sous le nom de P. cauolilzi]; c’est sans doute cette meme varikt8 que J~DERHOLM signale aussi au Japon, Iles Bonin (1919), p. 3, et entre Batavia et Singapore (1920), p. 3.

I1 est probable que cette variBlx5 a p6nBtrb dam le Canal de Suez par la Mer Kouge.

Fam. TUBULARIDB.

‘I’UBULBRIA LARYKX Ell. et Sol.”. Stat. 152. Une touffe de colonies.-P’r. 11. Un individu jeune. Dans ces Bchantillons provenant du Canal de Suez il n’y a pas d’annellations bien

nettes ; l’hydranthophore est ondulB et simple ; les grappes de gonophores sont courtes et non pendantes, et ces gonophores montrent un tentacule distal ou bien n’en posskdent pas.

DISTRIBUTION GEoc+RAPHIQuE.-C’est~ line espkce qui a btk trouvke dans presque toutes les mers, si Yon admet la synonymie &endue ktablie par FENCHEL. E n particulier, on l’a signalbe en diffkrents points de la Mkditerranie occidentale, dans la Manche, dans la Mer du Nord ; elle n’est pas connue dam l’OcBan Indien, ni dans la Mer Rouge et sans doute est-elle 6migr6e de la Mkditerrande dans le Canal de Suez ?

* Consulter 8ur cette esphce le travail de PEBCHEL (1905) et de P ~ R E Z (1925)’ p. 186.

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Fam. CAMP14NULARIDB. CLYTIA (t) FOXI, sp. n.*.' Station: PT. 0 (Wood C). Quatre petites colonies de 3, 5 B 5 mm. Ces petites colonies possedent une tige non fascicu16ey faiblement g6nicul6e, annel6e

Q la base (6 B 8 annellations) et au-dessus de l'insertion des hydranthophores (3 annellations) ; cette tige ne porte pas de branches, mais simplement des hydrantho- phores assez longs, anneles sur toute leur longueur et terminbs par des hydrothkques,

Fig. 9.

Clytiu ( ? ) f o z i , sp. n. A. Partie de colonie, Gr. 64, 5 ; B. Hydroth6que plus grossie, Gr.: 120.

allong6esy subcylindriques (fig. 9, A, B), dont le bord prdsente seize dents (du moins dans les hydrotheques qui sout iiitactes, ce qui constitue l'exception) ; ces dents sont mousses et B peine plus larges h, la base qu'au sommet ; vues B un fort grossissement elles apparaissent aplaties dans le sen5 radial ; les hydrothhques prbsentent quelques stries longitudinales peu marqu6es.

* Je suis heureux de dbdier cette espl.ce au uaturaliste qui I'a re'colte'e.

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Ii n’y a pas de gonothhques, aussi l’attribution au genre CZytia n’est-elle pas

Dimensions :- cer taine.

Longueur des hydrothhques ................................................ 500-560 p Largeur des hydrothsques (& l’orifice) ................................. 150-200 p Longueur des hydranthophores *, ......................................... 315-410 p

Longueur des entre-nceuds f- ............................................. 145-710 p

Cette espBce ressemble au Clytia alternata HARGITT (1924), p. 483, pl. ii. fig. 7, mais outre qu’elle est de taille plus faible, ses hydrothhques sont plus allongkes, comparativement ii leur largeur, elles ne prbsentent pas de plis aussi marques et les dents sont plus nombreuses ; elle diffkre aussi de l’ObeZia (1) oxydentata STECHOW (1914), p. 131, fig. 7, qui a des hydranthophores plus courts et des dents plus aigues.

OBELIA DICHOTOMA (L.).

Stations : P. 1. Nombreuses colonies de 1.5 cm. (G).-Km. 5. Plusieurs touffes de petites colonies (3 cm.), dont une touffe surune coquille de Mytilus.-Km. 82. Colonies jeunes sur le Dynarnena cornicina.

Les colonies des deux premieres stations montrent des rameaux stoloniques qui assurent, comme sur les cbtes de la Blanche, la multiplication de cette esp&ce. Ces colonies sont plus gr6les que celles de la Manche ; les hydrothhques ont des parois plus minces ; aussi le bord des hydrothhques vides n’est-il pas toujours entier, mais on peut rnettre en evidence ses decoupures caractBristiques, et quand l’orifice est vu de face il apparait polygonal.

DISTRIBUTION GgOGRAPIIIQUE.-cette espkce est repandue dans la Mediterranee, la Manche, la Mer du Nord, l’atlantique, on la trouve jusque dans l’Oc6an glacial arctique [THOMPSON, D’ARCY (1887), p. 911, elle a kt6 rencontrke dans l’Alaska [NUTTING (1901), p. 1731 et sur la c6te de Californie, B San Pedro [TORREY (1902), p. 571 ; mais elle n’a pas 6tk signalee dans la Mer Rouge ni dans l’Oc6an Indien, aussi est-il tr&s probable que cette esphce a 6migrB de la MBditerranee dans le Canal de Suez, d’ailleurs elle se trouve B son debouch6 m6diterraneen B Port-Said m6me.

Obelia dichotoma (L.), HINCKS (1868), p. 156, pl. xxviii. fig. 1.

OBELIA.GFENICULATA (L.). Obelia geniculata (L.), HINCKS (1868), p. 149, pl. xxv. fig. 1.

Port-Said : Quelques colonies ; Km. 72 : Un fragment. Les colonies de Port-Said atteignent 2 cm. et sont simples, cependant on voit ii

la base la trace d’insertion de rameaux cass6s B leur origine; ces colonies ont des

* Pour un hydranthophore cette longueur n’atteint que 130 p.

t Intervalle de deux insertions conshtives d’hydranthophores Bur la tige.

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entreneuds en g6n6ral plus allonges que dans les formes ramifikes de nos cates ; l’bpaississexnent du perisarque est B peine marque et la tige est faiblement g6niculBe ; les hydranthophores sont assez longs dans la region proximale ( 6 0 0 ~ ) et courts dans la partie distale (IOOp), oii ils sont entiGrement anneI&, tandis que dans la partie proximale il s’intercale ixne courte partie lisse.

DISTRIBUTION okocRAPmQvE.-Cette esphce se rencontre dans presque toutes les mers *, cependant on ne l’a pas signalee encore dans l’Oc6an Indien ni dam la Mer Rouge.

L’expkdition du Canal de Suez a r6colt6 cette espkce B l’entr6e et du cat6 de la Mediterranke et aussi B une certaine distance de cette mer, d’oii elle provient sans doute.

ORTEJOPYXIS LENNOXENSIS (Jaderholm).

Station : K. 0. Rampant B la base du Dynamenn cornicina McCrady. J’attribue ces formes k l’espkce de JADERHOLM, parce que les dents sont plus marq&es

que chez 1’ Ortlzopyxis crenata (Hartl.) t et ensuite parce que l’hydranthe est entihre- ment retractile dans I’hydrothhque; mais cependant il existe c8te B c8te des hydrothkques B parois epaissies, conformes au type (fig. 10, E) et des hydrothhques

Campanularia lerinoxensis JADERHOLM (1903), p. 368, Taf. sii. 6gs. 4-5.

Fig. 10.

Orthopyxis Zennoxensis (Jaderh.). Hydrotheyues montrant la variabilit6 de formes, Gr. 78.

parois minces (fig. 10, F, G). Cette particularit6 se rencontre aussi dans les formes que f a i sttribu6es antkrieurement B 1’EucopeZZa crelznta Hartl. $, mais je pense maintenant qu’on doit les attribuer B l’espkce de JADERHOLM, en raison de la forme des dents et de la retractilite de l’hydranthe dans I’hydrothGque ; BALE (19241, p. 252,

* V. NUTTING (1915)’ p. 73, pl. xviii. figs. 1-5. ‘t HABTLAUB (1901)’ p. 364, Taf. xxii. figs. 27-31 et 33-35 sous le nom d’&copelZa orenuta. $ v. BILLAan (1906)’ p. 71, figs. i.-iV. 6 STBCHOW (1914), p. 134, a ritison de considkrer la forme decrite par HBTLAUB (1905), p. 568, fig. &I,

80~8 10 nom d’Eucopch crtnata, mmme Orthopp+s lcnnoxemis, qu’il laisse d’ailleurs dam le genre Campanularia.

Page 12: Rapport sur les Hydroïdes

96 CAMBRIDGE EXPEDITION TO THE SUEZ CANAL, 1624.

admet B tort ma premihre d6termination pour cette forme de Mauritanie, mais non pour la forme du ‘Talisman‘ que j’ai appel6e Eucopella crenatn Hartlaub * : dans ce dernier cas il a raison, car un nouvel examen de ma pr6paration m’a montr6 qu’il s’agit, en effet, de l’esphce si rkpandue Clytia johnstoni Alder, dont les dents sont un peu plus arrondies et les hydrothhques un peu plus larges qne dans Z’espBce des c6tes de la MManche.

Les dimensions des forrnes d u Canal de Suez sont presque identiques B celles de l’espkce typique ; celles des formes de la c6te W. d’Afrique sont un peu plus grandes et leurs variations plus Btendues : -

Echantillons du Echantillons Canal de Suez. de Mauritania

Longueur des hpdrothkques ............... 345-365 p 365-460 p

Largeur des hydrothBques .................. 230-245 p 280-365 p

DISTRIBUTION GfioGRAmIQuE.-Ile Lennox, Patagonie (JADERHOLM) ; Slid de la Terre de Feu, B l’Ouest de Puerto Paritalon (HARTLAUB) ; C6te de Mauritanie (BILLARD); Rio de Janeiro (STECIIOW).

Cette esphce n’a donc 6t6 encore trouv6e iii dans la MBditerran6e ni dans la Mer Rouge, et il est diffioile de dire par oti elle a pknktr6 dans le Canal de Suez.

Fam. CAMPANULINIDB.

CUSPIDELI~A GRANDIS EIcks. Cuspidella grandis HINCKS (1868), p. 210, pl. XI. fig. 4.

Station : PT. 3. Sur Algue. Quelques hydrothhques ayant les caracthres de l’esphce e t naissant d’un stolon qui

court sur une Algue (en compagnie de 1’Eudendrium racernosum mzccronatum). DISTRIBUTION ~ f i o c i ~ s ~ r r ~ ~ u ~ . - C e t t e espkce est connue dans la Mer du Nord, dans

l’Atlantique N., dans le Golfe d e Gascogne, dans la region de Vancouver et aussi en Patagonie, mais elle n’a 6t6 signalbe ni dans la M6diterranBe ni dans la Mer Rouge.

THYROSCYPHUS VITIENSIS Markt. Thyroscyphus vitiensis MARKTANNER (1890), p. 210, Taf. iii. fig. 10.

Stations : PT. 0. Une colonie fragmentaire (3 cm.) rameuse.-PT. 11. Une colonie fragmentaire en mauvais &at (3 cm.).

Les hydrothhques de ces kchantillons montrent 1’6paississement caracteristique ; l’opercule B quatre valves est consew6 B l’orifice des hydrothhques des colonies de la premiGre station.

* BILLABD (1906 b), p. 170, fig. 3.

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BILLARD-HYDRO~ES. 97

DISTRIBUTION GfiOGRAPHIQUE.-IleS vi ti ( MARETANNER) ; Zanzibar, Mozambique, Tull6ar [BILLARD (1907), p. 343, fig. ii.] ; Ceylan [THOBNELY (1904), p. 113, figs. 1-3, et pl. i. figs. 1, 1 6 , sous le nom de Campanularia juncea Allm.]; Iles Andaman [RITCHIE (1910), p. 71; Archipel Mergui [RITCHIE (1910a), p. 8121; Amirante, Pemba, Zanzibar (JARVIS (1922), p. 3381.

En r6sum6, c’est une espke Indo-Pacifique et elle a dti p6n6trer dans la Mer Rouge comme elle a p6n6tr6 dam le Golfe Persique, oii la Mission Bonnier-P6rez l’a r6colt6e.

Fam. SERTULARIDA.

DYNAMENA CRISIOIDES Lamouroux. Uynamena tubuliformis MARKTANNER (1890), p 238, pl. iv. fig. 10. Dynaniena crisioides Lamx., BILLARD (1925), p. 181, fig. xuxvi. et pl. vii. fig. 21.

Station: R. 6. Quelques colonies (G). Ces colonies appartiennent B la forme typique, DISTRIBUTION GE0GRAPHIQUE.-La repartition de cette esphce est tr&s &endue, comme

je l’ai montr6 dans un travail recent (1925), on l’a rencontr6e en diffdrents points du Pacifique et de l’atlantique, dans l’Oc6an Indien, B l’entr6e de la Mer Rouge (Obock) ; dans cette mer (Djeddah ou Dschidda) et jusque dans le Golfe de Suez, oh l’Exp6dition du Canal de Suez l’a retrouvee, mais non dans le Canal.

DYNAMENA CORNICINA McCrady.

Stations : Km. 82. Quelques colonies fragmentaires sans branches, dont i l manque la base (4 cm.).-Km. 87. Quatre grandes colonies (max. 12 cm.) sans branches.- K. 9. Quelques grandes colonies sans branches (max. 12 cm.) et quelques petites colonies.-K. 0. Deux grandes colonies de 8,5 et 13 cm. avec branches.

Parmi ces colonies du Canal de Suez il y en a qui sont comparables aux colonies ramifi6es r6colt6es par le ‘ Siboga,’ mais d‘autres sont un peu diffkrentes: d‘abord elles sont plus grandes, leur tige est plus large B la base (jusqu’B 675 ,a), leur ramification est plus abondante ; en effet, la tige porte des branches que j e n’ai pas observ6es dans les spdcimens du ‘ Siboga ’ ; les ritmeaux sont gknbralement alternes, mais parfois on voit partir du m8me point de la tige deux et trois rameaux, ou bien un rameau et une branche, souvent B la base d‘une branche naissent deux rameaux oppos6s ; une autre difference consiste dans le fait que l’article basal des rameaux est plus court (330-495 p),

au lieu de 740-900 p * ; comme dans les formes du ‘ Siboga,’ il est support6 par une apophyse caulinaire, il est limit6 par une articulation transverse proximale et une

* Lea largeurs correspondantes sont de 165-200 p et 100-165 p.

Dynawiena cornicina McCrady, BILLAKD (1925), p. 188, fig. XI. et pl. vii. fig. 23.

VOL. XXI1.-PART I. NO. 13.--December 1926. 0

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98 CAMBRIDGE EXPBDITXON TO THE SUEZ CANAL, 1924.

articulation fortement oblique tlistale ; parfois on trouve deux B trois articles basaux, mais cette anomalie rksulte de cassures suivies de rkg6nhration.

Le cenosarque des branches est form6 aussi d’un tribe principal et de tubes anastornos& en r&ean, qui sont branch& sur le tube principal. Le cenosarque des tiges n’est pas vieib1e.B cause de leur opacit6. mais il est certainement semblable B celui des branches.

DISTRIBUTION GE0GRAPHIQUE.-cette espitce se trouve dans les Oc6ans Atlantique, Pacifique et Indien et aussi dam la Mktliterran6e, car j e pense que le Byfiarnena densa Stechow [STECHOW (1919), p. 93, fig. J] est la m6me espBce non ramifike ; ces formes simples existent exclusivement dans l’atlantique et la MBditerran6e ; les formes rami- fikes se trouvent en compagnie des formes simples dans les Oc6ans Pacifique et Indien.

J’incline B penser que les formes ramifiees, qui se rencontrent maintenant dam le Canal de Suez, ont dii pknetrer par la Mer Rouge.

Pam. PLUMULBRIDIZE. PLUMULARIA SETACEA (Ellis).

Station : P T . 0 (Wood D).-Plusieurs colonies (G) de 2 cm. environ. Ces colonies sont en tout comparables aux colonies qui se trouvent sur nos c6tes

et qui ne sont pas fix6es sur d’autres Hgdroides; la tige d’une de ces colonies se termine par un stolon ramifik.

DISTRIBUTION ctkoaRAPnIQuE.--Cette espitce est cosmopolite et elle a dt6 signalke en particulier dans la M6diterranke, I’Adriatique e t aussi dans la Mer Rouge, B Khor Dongola [THORNELY (1908), p. 841.

Plumularia setacea (Ellis), H~NCKS (1868): p. 296, pl. lxvi. fig. 1.

KIRCHENPAUERIA HALECIOIDES Alder. Plumularia halecioides Alder, H~NCKS (1868), p. 306, pl. lvii. fig. 2. Kirchenpaueria halecioides Alder, BEDOT (1923), pp. 227 et 232.

Stations : P. 1. Deux colonies.-P. 0. Quelques touffes de colonies ( 3 cm.).-Lac Menzaleh. Une co1onie.-Km. 72. Petites colonies jeunes.-Km. 82. Jeunes colonies sur le Bynamena cormiczna.-K. 0. Quelques colonies (G‘L-K. 12. Une co1onie.- K. 2. Deux colonies (G).-PT. 0 (Wood C). Une colonie de 13 mm.

Ces colonies diffkrent un peu de celles des c6tes de la Manche (St. Vaast), dont j’ai Btudik les variations (1904), p. 180, figs. 54-68 ; leurs hydroclades sont pour ainsi dire dkpourvus d’articles intermediaires et quand il y en a ces articles sont en g6n6ral situ6s B l’extrkmitk distale des hydroclades ; cependant, on trouve des colonies o h les

Page 15: Rapport sur les Hydroïdes

BILL ARD-HYDROYDEY. 99

articles intermediaires existent sur toute la longueur des hydroclades, la longueur de ces articles intermediaires est de 150 B 245 p , celle des articles hydrothecaux en presence d’articles intermediaires varie de 330 p B 410 p et en leur absence elle est de 510-610 p *, soit environ la somme des deux : art. intermddiaire+art. hydrothecal ; quand l’article intermediaire n’existe pas il est confondu avec la base de l’article hydrothkcal q u i est alors allongk d’autant; c’est ce qui se prksente aussi dans la forme de St. Vaast, comme chez celle d’Alger ; c’est ii cette dernihre que les colonies du Canal de Suez ressemblent le plus par ses dimensions et par la frkquence moindre des articles intermediaires.

DISTRIBUTION GfioGRAPHIauE.-Cette esphce se rencontre dam l’Oc6an Atlantique, la Manche, la Mer d u Nord, la Mediterranee, et PICTET l’a m6me trouvke B Amboine. Elle a certainement p6n6tr6 par la Mdditerranee, car on la trouve depuis l’entr6e de Port-Sai‘d; de plus ces formes sont voisines de celles qui sont trouvkes dans la Mbditerranke, & Alger.

LYTOCARPUS PHILIPPINUS (Kchp.).

Stations: K. 13. Colonies fragmentaires (max. 6 cm.).-R. 5. Une touffe de colonies ramifikes (6 cm.) et des fragments.-R. 6. Deux colonies (max. 4,5 cm.) et petites colonies sur le Dyuamena crisiomdes Dragueur No. 8, coul6 le 4. ii. 24 B Km. 146 et mis en cale s k h e le 6. i. 25 B Port-Said (Rdcolte du 6. i. 25).

Les caracthres microscopiques des hydrothhques sont ceux des formes qiie j’ai ddcrites et figurees dans rnon premier memoire sur les Hpdroides du ‘ Siboga’ (1913)’ p. 78, fig. lxiii.: le repli intrathecal m6dian est large, triangulaire et se continue par la dent mkdiane, comme dans la varikt6 dkcrite par MARKTANNER (1890), p. 2’74, Taf. vi. fig. 15 ; tandis que dans la forme dkcrite par BALE (1884)’ p. 155, pl. xiv. fig. 6, sous le nom d‘AgZaqhenia urens Kchp. puis (1888), p. 786, pl. xxi. figs. 5-7, sous le nom cette fois d e Lytocnrpus philippinus, de meme que par MARKTANNER (1890)’ p. 275, Taf. vi. fig. 16, le repli intrathkcal est mince et lindaire et la. paroi ventrale forme un sillon au niveau de ce repli intrathkcal. On pourrait croire yu’il y a deux esphces distinctes ou tout au moins m e espkce e t sa vari6t6, comme le pensait MARKTANNER, mais en rdalitd il n’y a 18 qu’une seule et m6me espkce, avec deux aspects diffkrents des hydrothhques, suivant le mode de conservation, comme j’ai pu m’en rendre compte exp6rimentalement. J’ai 6t6 mi8 sur la voie par l’observation des colonies + qui avaient db subir un commencement de dessication et dont les hydrothhques montraient un

Laytocarpus philippinus (Kchp.), BILLARD (1913), p. 78, fig. lxiii.

* A l’exclusion de l’article hydrothdcal proximal.

-f Celles provenant du dragueur No. 8.

Dam mon travail de 1904, pp. 184 et 185, j’ai Qcrit par erreur articles hydrocladimx au lieu d‘articles hydrothCcaux.

0 2

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100 CAMBRIDGE EXPEDITION TO THE SUEZ CANAL, 1924.

repli intrathhal de largeur intermkdiaire. Alors j'ai fait s4cher perdant 48 heures un fragment d'une colonie, aprits avoir v6rifi6 que le repli intrathecal 6tait Qpais, ensuite j e l'ai place dans l'eau et la s&ie des alcools (30°, 50°, 70"), puis j'ai observe dans la glycdrine des hydroclades detach& ; j'ai constat6 alors que le repli intrathhcal etait devenu, sous l'action de la dessication, mince et linkaire ; la preuve 6tait faite que ce caracthre d6pendait de l'6tat de conservation.

I)ISTRIBUTION GEOGRAPH1QUE.-c'est une esphce dont la distribution ghographique est trits &endue et qu'on trouve dans YAtlantique, le Pacifique, l'Ochan Indien et d'apr8s MARKTANNER jusque dans la Wditerranee, cependant cet auteur ne precise pas le lieu et elle n'a jamais 6t6 rericontree ni signalke dans cette mer depuis. Dans ces conditions et 6tant donne que cette espkce ne remonte au plus haut que ju squ l Kabret, elle doit &re krnigr6e de la Mer Rouge.

sGLAOPHENIA PLUMA (L.). Aglaophenia pluma (L.), HINCKS (1868), p. 286, pl. lxiii. fig. 1.

Stations: Port-Sa'id, E. Jetty. Une petite cnlonie de 2 cm. (G).-I?. 1. Une petite colonie sans corbule.

Ces colonies sont plus gr6les que celles de la Manche, les corbules sont comparables, mais la partie frontale des hydrothhques, comprise entre la dactylothhque m6diane et la dent mkdiane, est plus haute que dans les hydrothGques des colonies de la Manche.

DISTRIBUTION GEoGRAPmQuE.--Cette esphce a une aire de distribution trhs 6tendue et elle se trouve dam presque toutes les rners et en particulier dans la Mediterrande, mais l'Exp6dition du Canal de Suez n'en a pas r6colt6 B l'interieur du Canal et seulement B Port-Said.

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8", 395 pp., 24 Taf.

Appendix t o the Report on the Hydroids. By H. MUNRO Fox.

Eleven species of hydroids were found within the Canal, one of them being a new variety (Etdendriurn racernosurn var. mucr.onattm). Further, one Mediterranean species (Corydendriui~~ parasiticurn), which has evidently passed through the Canal, was found at Suez. I t is remarkable that no hydroids were found in Lake Timsah, with the exception of a few at T. 9, a t the southern extremity of the lake. Table 18 (p. 104) shows the distribution of species in the Canal.

I n addition, Aglaophenia plunia was taken at Port Said, and Dynaniena crisioides, !i%yroscyphus vitiensis, Cuspidella gmndis, and Plumulnrin setacea were found at Suez, together with a new species, Clytia (?)fomz. These forms have not penetrated into the Canal.

Addendum. After Prof. Billard's Report had gone to press a fragmentary hydroid colony from

Station K. 0 was sent to him for identification, this specimen having been included in error among the collection of algae. Prof. Billard has now identified the specimen as l'hyroscyphus wifiensis (Markt.). This Indo-Pacific species bas thus penetrated into the Bitter Lakes.-H. M. Fox.