Rapport Stage DESS ACG

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Audit en milieu informatisé Cédric ANDRIEU Page 1 sur 1 Audit légal en milieu informatisé : Présentation d’un logiciel d’audit AuditCAC © Septembre 2003 Cédric ANDRIEU DESS Audit des systèmes d’information comptable et financier IAE de Toulouse Université des Sciences Sociales Toulouse

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Transcript of Rapport Stage DESS ACG

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    Septembre 2003

    Cdric ANDRIEU DESS Audit des systmes dinformation comptable et financier

    IAE de Toulouse Universit des Sciences Sociales Toulouse

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    Remerciements Je souhaiterais avant de prsenter mon rapport, remercier toutes les personnes qui, par leur accueil et leurs conseils, mont aid bien comprendre le fonctionnement du droulement de la mission lgale du commissaire aux comptes et pouvoir accomplir efficacement le travail qui ma t confi. Je remercie particulirement Monsieur Jean Franois LAFFONT, expert comptable et commissaire aux comptes, ainsi que lensemble des associs pour laccueil au sein du cabinet qui ma t rserv. Mais aussi pour lintrt du travail qui ma t confi. Je remercie galement lensemble des collaborateurs du cabinet ACG pour leur grande gentillesse, pour leur disponibilit ainsi que pour laide prcieuse quils mont apporte tout au long de ces quatre mois de stage.

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    Sommaire

    Introduction____________________________________________ 5

    Liste des abrviations_____________________________________ 7

    1 Prsentation de lentreprise _____________________________ 8

    1.1 Le groupe ACG _________________________________________ 8 1.1.1 Historique _________________________________________ 8 1.1.2 Les activits________________________________________ 8 1.1.3 Les missions _______________________________________ 9

    1.2 Droulement du stage____________________________________ 9

    1.2.1 La participation aux phases de la mission daudit lgal ________ 10 1.2.1.1 La mise jour du plan de mission____________________ 10 1.2.1.2 La cration du dossier avant lintervention _____________ 10 1.2.1.3 Le contrle des comptes___________________________ 11 1.2.1.4 Les travaux de fin de mission_______________________ 12

    1.2.2 Missions gnrales __________________________________ 12 1.2.3 Une Mission spcifique : conception dun logiciel ____________ 13

    2 LAudit ralis dans un milieu informatique _________________ 14

    2.1 La mission du commissaire aux comptes face au milieu informatis des entreprises audites_________________________________________ 14

    2.1.1 Normes CNCC 2-302 : Audit ralis dans un environnement informatique .___________________________________________ 14

    2.1.1.1 la mthodologie adopter _________________________ 15 2.1.1.2 les dossiers thmatiques __________________________ 16 2.1.1.3 les techniques daudit assistes par ordinateur __________ 16

    2.1.2 Les techniques dAudit _______________________________ 17 2.1.2.1 La technique des Sondages ________________________ 17 2.1.2.2 Les attentes de la profession _______________________ 18

    2.2 AuditCAC, un logiciel daudit assist par ordinateur ____________ 20

    2.2.1 Lutilisateur dun tableur ______________________________ 20 2.2.1.1 Les exports de donnes ___________________________ 20 2.2.1.2 Les fonctions usuelles utilises en Audit _______________ 21 2.2.1.3 Les macros ____________________________________ 22

    2.2.2 Cration dun logiciel daudit ___________________________ 24 2.2.2.1 Lobjectif du logiciel _____________________________ 24 2.2.2.2 La conception & fonctionnement_____________________ 26 2.2.2.3 Les fonctions complmentaires dveloppes ____________ 28

    Bibliographie __________________________________________ 30

    Conclusion ____________________________________________ 30

    Annexe ______________________________________________ 34

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    Introduction Le droulement de la mission lgale du commissaire aux comptes ne cesse dvoluer et les auditeurs doivent sans cesse prendre en compte ces changements lors de la ralisation de leurs audits. Le commissaire aux comptes doit lors de ses interventions, que ce soit des missions normalises ou des missions non normalises dfinies contractuellement, intgrer ces changements en adaptant sa dmarche de contrle des comptes ou dvaluation du contrle interne de lentit. Lvolution des mthodes de travail et lavnement de lre informatique obligent lauditeur prendre en compte lenvironnement informatique de la socit audite. Il est donc ncessaire de mettre en place et dappliquer une dmarche suivre pour laudit des systmes dinformation. En effet, lenvironnement informatique peut avoir une influence sur la dmarche de lauditeur pour acqurir une connaissance suffisante des systmes comptables et de contrle interne, sur la prise en compte du risque inhrent et du risque li au contrle permettant dvaluer le risque daudit, et, enfin, sur la conception et lexcution de tests de procdures et de contrles substantifs ncessaires pour atteindre lobjectif daudit. Les contrles substantifs sont les procdures visant obtenir des lments probants afin de dtecter des anomalies significatives dans les comptes ; ils sont de deux types :

    a) contrles portant sur le dtail des oprations et des soldes, b) procdures analytiques.

    Le commissaire aux comptes (comme lexpert comptable) doit possder une connaissance suffisante du systme dinformation pour planifier, diriger, superviser et revoir le travail effectu afin davoir une dmarche efficace. Cette prise de connaissance se fait en trois temps : comprhension des systmes dinformation et du contrle interne, valuation du risque gnral et tests des procdures. Ainsi, depuis quelques annes maintenant, des techniques daudit assist par ordinateur ont t mises en place par les auditeurs dans le but daccrotre lefficacit des procdures daudit, et de permettre lauditeur dappliquer certaines procdures lensemble dune population de comptes ou dopration un moindre cot. Linformatique est aujourdhui un formidable outil pour tout auditeur qui souhaite raliser des tests daudit.

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    Il est donc intressant de sinterroger sur la dmarche et sur la nature des tests informatiques mettre en place par lauditeur afin que ce dernier puisse se faire une opinion sur les comptes de lentit audite. Au cours de mon stage, il ma t demand de prendre en compte cette volution en laborant de nouvelles techniques adaptes lvolution des nouveaux systmes dinformation. En effet, la rcupration des donnes comptables sous format informatique auprs des socits clientes permet lauditeur de raliser des tests sur son propre micro-ordinateur. Un logiciel, baptis AuditCAC, a ainsi t cr destination des cabinets de petite taille ou de taille moyenne membres du rseau France Defi, permettant dautomatiser un certain nombre de tests et de slections dont lobjectif est daider le commissaire aux comptes dans sa dmarche daudit. Nous allons donc tudier dans ce rapport, dans un premier temps, une rapide prsentation du cabinet dans lequel le stage a t ralis ainsi que les missions qui mont t confies, avant daborder ensuite une rflexion autour de laudit men dans un environnement informatique partir des prescriptions de la compagnie avec une prsentation du logiciel tel quil a t conu.

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    Liste des abrviations AG Assemble Gnrale CA Conseil dadministration CAC Commissaire aux comptes CCI Chambre de Commerce et dIndustrie DE/DA Dossier de lexercice ou Dossier Annuel DP Dossier permanent PGI/ERP Programme de gestion intgr SEM Socit dEconomie Mixte

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    1 Prsentation de lentreprise

    1.1 Le groupe ACG

    1.1.1 Historique Le cabinet ACG Audit & Contrle de gestion - est une socit dexpertise comptable et de conseil cre en 1989 par Jean Franois Laffont et Jean Pierre Clot. La SARL C&L (Cost & Leverage) est une socit de management cre par les mmes associs en 1990. Cette structure propose des services de contrle de gestion et dveloppe son activit dans le domaine de la sous-traitance des dcisions financires des socits clientes (fonction quivalente une fonction de Directeur Gnral ou encore Corporate Finance). Enfin une troisime structure, ACG Audit Consulting Group dont les grants sont Jean Chnebeau, Jean Franois Laffont et Rmi Popoff, exerce lactivit dexpertise comptable et de commissariat aux comptes. Le stage sest droul dans cette troisime structure. Le cabinet ACG appartient au rseau France Defi qui est un groupement dexperts comptables indpendants rassembls au sein dun rseau non capitalistique. Jean Franois Laffont est lanimateur de cette structure pour la rgion Toulouse - Midi-Pyrnes et accueille au sein de ses locaux lactivit centralisatrice du rseau au travers de France Defi MP dont la grance est actuellement occupe par Jean Michel Moreau. Cette dernire structure est spcialise dans la comptabilit publique et les collectivits locales ou associatives. Au total, le groupe ACG emploi treize personnes dont 5 experts comptables et 8 collaborateurs. Jean Franois Laffont occupe depuis le dbut de lanne 2003 le poste de Prsident du Conseil Rgional de lOrdre des Experts-Comptables de la Rgion Toulouse Midi-Pyrnes.

    1.1.2 Les activits Lactivit du cabinet ACG est exerce essentiellement auprs de PME-PMI denvergure rgionale ou nationale. Au del des missions traditionnelles qui lui sont confies, le cabinet est spcialis dans un certain nombre de domaines :

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    Expertise comptable Rvision lgale Valorisation et transmission dentreprise Assistance la cration dentreprise Gestion : conseil, tableau de bord, business plan, analyse de cots,

    De plus, au travers de la structure de France Defi MP, lactivit de lentit concerne les collectivit locales aussi bien pour apporter des conseils dans la gestion quotidienne des structures locales que pour assurer le contrle lgal des comptes des organismes consulaires (CCI par ex.). Cette complmentarit dactivit fait la richesse de ce cabinet o les missions sont varies et enrichissantes.

    1.1.3 Les missions Les principales missions concernent :

    les missions daudit lgal/contractuel et de conseil les missions de gestion dlgue les missions de rvision comptable et de tenue les missions de paye et de secrtariat juridique

    1.2 Droulement du stage Le stage ralis dans le cadre de la formation du DESS Audit des Systmes dInformation Comptables et Financiers de lIAE de Toulouse sest droul de janvier avril 2003. Le stage a consist la participation aux diffrentes missions de contrle lgal des comptes de socits denvergure nationale ou rgionale dans diffrents domaines dactivit :

    transporteurs routiers traitement du bois import/export marchandises grande distribution avec les socits du groupe Intermarch diverses activits industrielles et commerciales collectivits locales (CCI, SEM, )

    Intgr au sein des quipes de contrleur lgal, ma participation aux divers travaux danalyse et de contrle des comptes a permis dapprhender le droulement de la mission dans ses moindres dtails mais aussi de juger du caractre significatif des oprations ralises dans les socits audites. Cette exprience ma permis de me faire une ide approfondie du mtier dauditeur. De plus, des missions de rvision ou dtablissement des comptes mont t confies afin de me faire une ide de la nature du mtier dans son ensemble.

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    1.2.1 La participation aux phases de la mission daudit lgal Le stage stant droul durant la priode de contrle lgal des comptes, nous allons tudis successivement les diffrentes phases de la mission daudit lgal.

    1.2.1.1 La mise jour du plan de mission Avant de commencer un nouveau dossier, il est ncessaire de raliser au pralable la mise jour du plan de mission. Il sagit dans un premier temps, aprs un entretien avec les dirigeants de la socit audite, de modifier les lments de la situation dune socit qui ont connu des changements depuis la mission prcdente :

    montant du capital social (augmentation ou baisse de capital), adresse du sige social (dmnagement), lactivit mme de

    lentreprise (extension dobjet social), le conseiller juridique ou lexpert-comptable, les principaux

    actionnaires (sortie ou entre dun nouvel actionnaire), les membres du conseil dadministration (terme dun mandat et dbut

    dun nouveau) Il faut ensuite reporter les points suivre qui ont t mentionns dans la note de synthse de lexercice prcdent, de faon ne pas omettre de les contrler sur le nouvel exercice. A partir de la formule communique par le CNCC et en fonction du profil de lentit, lauditeur calcule le volume horaire de la mission. Le plan de mission tabli comprend la ventilation horaire prvisionnelle des diffrentes tches raliser par chaque collaborateur.

    1.2.1.2 La cration du dossier avant lintervention Avant chaque intervention lauditeur cr le nouveau dossier de lexercice, plus communment appel le DE, afin dy placer un jeu intercalaire et autres tiquettes. Cest dans ce document que seront stockes les diffrentes pices de contrle selon un systme de fonctionnement structur suivant les recommandations de la CNCC. Dautre part, tous les dossiers sont actuellement composs dun second module lectronique, dans lequel lauditeur retrouvera les feuilles de travail, qui lassistera tout au long de la mission. Le cabinet ACG fonctionne partir dun logiciel LOGICAC dvelopp en interne (diffus en partie au sein du rseau France Defi). Il sagit dune application utilisant toute la souplesse du logiciel MS Excel en proposant des feuilles de travail avec tableurs pour chaque cycle. Les feuilles de travail du support papier sont issues ce logiciel. Le dossier lectronique de chaque mission est ensuite archiv sur le serveur du cabinet pour faciliter le travail des diffrents collaborateurs du cabinet.

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    Le cabinet ACG rentre aujourdhui dans une logique du zro papier , exprimente aussi par dautres cabinets : le dossier est dans ce cas entirement lectronique, et les quipes partent en mission avec un scanner pour capturer toutes les pices dont ils ont besoin ou dont ils jugent quil est opportun de garder une copie. La numrisation des dossiers courants ou anciens est en cours dexprimentation. Le stage a aussi consist tablir une nouvelle procdure de numrisation partir des outils rcemment disponibles dans le cabinet. Ladoption de cette mthode permettrait de rsoudre les problmes de stockage et de conservation des donnes. Lavenir de cette mthode repose sur la fiabilit du systme informatique et sa capacit gnrer des sauvegardes compltes et rgulires. Avant le dbut de la mission, lauditeur doit veiller ce que le dossier permanent (DP) de la socit audite soit bien mis jour, cest--dire qu linstar du plan de mission, il devra tenir compte de tous les changements intervenus dans la situation dune socit (avec les nouveaux statuts sil y a lieu). Il devra comporter, encore, tous les procs verbaux (PV) dassemble gnrale (AG), ou de conseil dadministration (CA) et leurs rsums. Lactualisation du dossier se fait tout au long de lanne ds lors quune modification intervient au cours de celle-ci, quun article est publi sur la socit et son environnement ou encore quune disposition lgale la concernant est adopte par le lgislateur. Tout au long de sa mission lauditeur doit rajouter au DP les pices nouvelles engageant lentreprise vis vis de son environnement, tels les emprunts par exemple.

    1.2.1.3 Le contrle des comptes Lors dun audit lgal, le contrle des comptes occupe une partie importante du temps de travail de la mission. Cest au cours de cette phase que lauditeur va rentrer dans sa phase dinvestigation afin de comprendre les variations des postes du bilan et du compte de rsultat et ainsi se forger une opinion sur les comptes de lentit. Le cabinet ACG a adopt une mthode de travail prconise par la CNCC dont la mthodologie vise prsenter clairement le contrle des comptes. Cette organisation se fait au travers dun numrotation par cycle tel que :

    E : oprations financires F : immobilisations G : stocks H : achats / fournisseurs IJ : ventes / clients KL : social M : Etat / impts et taxes N : autres comptes de bilan P : autres produits et charges Q : annexes

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    Pour chaque cycle, sont dfinis les objectifs atteindre et les principaux contrles mis en uvre pour les atteindre. Lauditeur doit formaliser chaque stade de la mission tous les contrles quil a ralis ; ladoption dune mthode de travail rigoureuse est ncessaire afin dapporter aisment la preuve de laccomplissement des diligences prescrites par les diffrentes normes. Globalement, ltude de chaque cycle se traite de manire similaire avec tout dabord une revue analytique des postes concernant le cycle afin dtudier les variations au cours de lexercice. Cette premire tude va guider lauditeur dans sa dmarche en lui rvlant les postes auxquels il doit attacher une plus grande importance ; lauditeur, dans un second temps, procdera ltude approfondie de certains postes en accentuant les contrles et explications des comptes ayant connu les plus grandes variations. Nous limiterons notre prsentation ces quelques explications gnrales. Une tude plus dtaille cycle par cycle aurait pu tre ralise, mais non justifie dans le cadre de ce rapport o seule la comprhension gnrale de la mission est ncessaire.

    1.2.1.4 Les travaux de fin de mission Au terme de la mission lgale, cest dire en gnral aprs le contrle des comptes, lauditeur procde aux travaux de fin de mission. Il sagit de rdiger la note de synthse, le rapport gnral et les rapports spciaux. Lauditeur fera une synthse de toutes les informations et lments rencontrs au cours de la mission concernant lactivit de la socit afin de les prsenter au commissaire aux comptes titulaire du dossier pour que ce dernier puisse le plus facilement possible donner une opinion sur les comptes. Au cours de mon stage, il ma t demand de prparer certains de ces travaux concernant les cycles sur lesquels javais travaills. Sur dautres dossiers (holding immobilire essentiellement), jai mme eu loccasion de raliser lintgralit des contrles et des travaux de fin de mission avant de faire valider le dossier par mon chef de mission.

    1.2.2 Missions gnrales De plus, lors de certaines missions, le chef de mission ma confi lvaluation du contrle interne de la structure audite en raison de ma comptence dans ce domaine depuis un stage ralis dans une grande socit toulousaine et dautre part sujet de mon rapport de stage pour le DESCF. Cette valuation a consist sassurer que le cheminement de linformation se fait correctement au sein de lentit, en fonction des recommandations faites par le CAC lors des exercices prcdents ou lors de missions connexes. Lvaluation du contrle interne fait partie dune des phases les plus importantes de laudit au mme titre que le contrle des comptes. En effet, cest au cours de cette phase que lauditeur va se

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    forger une opinion sur la scurit des systmes dinformation mis en place et sur lexhaustivit des informations comptables. Mon intervention a consist mettre jour le descriptif de ce contrle interne, en sassurant que les lments du dossier taient encore valables la date dintervention. Des schmas prsentant la circulation de linformation au sein des entits ont t raliss afin de prsenter de manire synthtique le fonctionnement de la socit audite. Le stage na pas uniquement consist faire de laudit mme si celui-ci a occup la majorit du temps pass au sein du cabinet. De plus, sur certaines oprations il ma t demand de raliser un certain nombre doprations concernant la clture des comptes (rvision comptable) comme par exemple : le rglement de problme dans ltat de rapprochement bancaire dun Intermarch, la dclaration fiscale dune activit BNC, diffrents travaux de saisie, dclaration de TVA, Ces activits nont t que marginales, cest pourquoi elles ne seront pas dveloppes dans ce rapport. Mais il est toutefois important de noter que la participation ces tches a t profitable pour mieux comprendre et apprhender ltablissement des comptes annuels, indispensable pour mener au mieux un contrle des comptes lors de la mission lgale. La complmentarit de ces activits est ncessaire pour toute formation dun bon auditeur. Comme dit ladage mieux vaut savoir faire pour bien contrler .

    1.2.3 Une Mission spcifique : conception dun logiciel Paralllement aux missions classiques dcrites ci-dessus, il m a t confi par mon matre de stage Jean Franois Laffont, la cration et le dveloppement dun logiciel daide laudit dans un environnement informatis, pour le compte du cabinet qui sera diffus, dans un second temps, au sein du rseau France Defi. Lobjectif est darriver partir dexport de donnes, depuis la comptabilit des clients audits, sassurer de lexhaustivit des informations prsentes. La suite de ce rapport traitera de ce thme dont nous tudierons successivement les diffrentes tapes du droulement de cette mission aprs avoir prsent les prescriptions de la compagnie.

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    2 LAudit ralis dans un milieu informatique Le dveloppement de linformatique dans le domaine comptable a profondment modifi lintervention du commissaire aux comptes lors des missions daudit. Aujourdhui il est indispensable dadapter son intervention un environnement informatique. Cest pourquoi nous allons tudier dans un premier temps les prescriptions de la compagnie des commissaires aux comptes (CNCC) afin de prsenter les enjeux de cette volution, puis nous prsenterons dans un second temps une solution qui peut tre apporte par la mise en place dune application spcifique daide laudit.

    2.1 La mission du commissaire aux comptes face au milieu informatis des entreprises audites

    2.1.1 Normes CNCC 2-302 : Audit ralis dans un environnement informatique .

    Lutilisation dun ordinateur modifie la saisie et le processus de traitement, la conservation des donnes et la communication des informations financires, et peut avoir une incidence sur les systmes comptables et de contrle interne de lentreprise. En consquence, un environnement informatique peut avoir une influence sur :

    la dmarche suivie par le commissaire aux comptes pour acqurir une connaissance suffisante des systmes comptable et de contrle interne

    la prise en compte du risque inhrent et du risque li au contrle permettant dvaluer le risque daudit

    la conception et lexcution de tests de procdures et de contrles substantifs ncessaires pour atteindre lobjectif daudit

    La nature des risques dans un environnement informatique est lie aux spcificits suivantes :

    le manque de trace justifiant les oprations qui entrane un risque plus important de non-dtection des erreurs contenues dans les programmes dapplication ou les logiciels dexploitation

    la sparation insuffisante des tches qui rsulte souvent de la centralisation des contrles

    le risque d'erreurs et d'irrgularits qui peut provenir soit d'erreurs humaines dans la conception, la maintenance et la mise en uvre plus importantes que dans un systme manuel, soit d'utilisateurs non autoriss qui accdent, modifient ou suppriment des donnes sans trace visible.

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    Par ailleurs, la possibilit de dtection de ces erreurs et irrgularits est affecte par le fait qu'elles sont souvent intgres lors de la conception ou de la modification des programmes d'application ou de logiciels d'exploitation et sont aussi difficilement identifiables dans le temps. Les spcificits prendre en compte : La norme 2-302 met l'accent sur certaines spcificits prendre en considration par le commissaire aux comptes pour atteindre l'objectif de l'audit. Ces spcificits concernent essentiellement :

    les comptences du commissaire aux comptes et de son quipe au regard de la complexit de l'environnement informatique de l'entit ;

    la planification des aspects de l'audit susceptibles d'tre influencs par l'environnement informatique de l'entit, en particulier l'importance des diffrentes assertions sous-tendant l'tablissement des comptes affects par le traitement informatis d'une application comptable complexe

    l'apprciation du risque inhrent et du risque li au contrle dans un environnement informatique utilisant des systmes importants et complexes

    l'utilisation par le commissaire aux comptes de techniques d'audit assistes par ordinateur.

    L'audit ralis dans un environnement informatique peut poser au commissaire aux comptes des difficults de mise en uvre en termes d'approche, de nature des contrles raliser et d'exploitation des rsultats obtenus l'issue de ces contrles. L'mergence des nouvelles technologies de l'information ainsi que la complexit croissante des systmes d'information automatiss ont conduit la CNCC laborer un guide (dont la prsentation est faite ci-dessous) destin aider lauditeur dans sa dmarche et privilgier les aspects oprationnels.

    2.1.1.1 la mthodologie adopter

    Les spcificits de lenvironnement informatique sont prises en compte dans les principales tapes de la dmarche daudit : Orientation et planification de la mission : Lapprciation de lincidence informatique ncessite notamment :

    la prise de connaissance de linformatique dans lentreprise et de son incidence sur la production de linformation comptable et financire

    lidentification des principales composantes du systme dinformation et de son niveau de complexit

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    Evaluation des risques : Prise en compte de lenvironnement informatique sur le risque inhrent et sur le risque li au contrle. Elle intervient pour prparer et allger les contrles mens la clture des comptes et reprsente la phase la plus consquente de la mission. Obtention dlments probants : Le CAC partir des lments vrifis lors de lvaluation des risques, se concentre sur les risques de niveau modr ou lev afin de dterminer :

    la nature et ltendue des contrles substantifs mener la pertinence du recours aux techniques daudit assistes par

    ordinateur A partir de ces contrles le commissaire aux comptes peut mettre une opinion sur les comptes de lentreprise en fonction des anomalies releves.

    2.1.1.2 les dossiers thmatiques Cette partie du guide dapplication dveloppe des lments thoriques et des concepts lis des situations particulires. Les sujets suivants sont abords :

    lorganisation de la fonction informatique dans lentreprise les organisations rglementaires les particularits en environnement progiciel de gestion intgr (PGI) les particularits dun environnement Internet les risques lis lexistence dun projet informatique

    2.1.1.3 les techniques daudit assistes par ordinateur Ces techniques sont utilises pour valuer les risques et pour obtenir les lments probants. Elles utilisent des programmes dinterrogation des fichiers pour mettre en oeuvre des contrles comme par exemple :

    la vrification des calculs et additions les comparaisons de fichiers et dextractions danomalies les extractions dchantillons le tri des fichiers selon des critres prdfinis

    A noter quil est ncessaire de mettre en place des techniques rationnelles dinterrogation de fichiers lors de la mise en place de lorganisation de laudit.

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    Enfin, linterrogation des fichiers des clients ne modifie pas la dmarche daudit mais ncessite dintgrer cette technique lors de chaque tape de la mission. Elle doit bien videmment tre complte par le contrle des rgles de bases fixes par le code du commerce.

    2.1.2 Les techniques dAudit Afin doptimiser leur intervention dans lentreprise au cours du contrle des comptes, les auditeurs possdent des techniques permettant de rduire le nombre de contrles raliser et consacrer davantage de temps aux oprations plus dlicates traiter. Cest pourquoi, les auditeurs utilisent la technique des sondages que nous allons prsenter ci-dessous, avant de dtailler les attentes de la profession face aux nouveaux outils que constitue la micro informatique.

    2.1.2.1 La technique des Sondages En raison de limpossibilit matrielle de vrifier lexhaustivit des oprations, lauditeur met en uvre tous les moyens qui lui permettent dacqurir une assurance raisonnable. Cest pourquoi le sondage occupe une place primordiale dans le travail de lauditeur. La slection des lments analyser est la fois fonde sur lexprience de lauditeur et la technique de sondage, qui doit sinscrire dans le cadre dune dmarche mthodique. Le sondage consiste appliquer une procdure de contrle une partie limite (lchantillon) dun ensemble dlments (la population). La population peut tre, en audit, un solde de compte ou tout autre catgorie dobjets. Les rsultats obtenus sur lchantillon contrl doivent tre susceptibles dtre extrapols lensemble de la population pour aboutir une conclusion sur le risque derreur. Les sondages sont utiliss dans les deux grandes phases de laudit que sont lvaluation du contrle interne et le contrle des comptes. Chacune de ces phases implique un chiffrage des constats effectus par lauditeur :

    - celui du risque derreur li aux faiblesses releves dans le contrle interne pour traiter les flux,

    - celui du risque derreur dans la valorisation des comptes. La dtermination des chantillons constitue un des points daudit les plus complexe. On distingue deux types de sondages selon lobjectif atteindre :

    - sondage destimation : qui permet de mesurer selon une mthode statistique si les erreurs releves relatives des sries importantes de donnes font courir un risque significatif global,

    - sondage de dtection : qui permet de vrifier si les anomalies apparentes sont relles.

    Le sondage est donc un outil constamment utilis dans la dmarche de lauditeur : mise en place de tests dvaluation du contrle interne, slection des tiers circulariser, slection des rfrences dont les comptages seront vrifis au

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    cours de lassistance linventaire physique, calcul de lerreur possible de valorisation des stocks, Lutilisation du sondage intervient lors de la phase de contrle ou de chiffrage de lerreur dcele. En aucun cas, il ne peut sagir dune mthode danalyse. Les sondages apportent une rponse technique une ncessit de valorisation, les auditeurs ne disposant ni du temps, ni des moyens dune reconstitution exhaustive de linformation. Les sondages comportent ncessairement une marge derreur, car ils sont fonds sur lextrapolation ou lestimation. La difficult pour lauditeur est destimer celle-ci afin daboutir une marge derreur acceptable au regard de lobjectif recherch, do limportance du choix de lchantillon slectionn. Il existe diffrentes mthodes statistiques de sondage sur les comptes, dont la description ne sera pas ralise dans ce rapport :

    la mthode de la moyenne la mthode des carts la mthode du quotient la mthode des units montaires

    2.1.2.2 Les attentes de la profession La puissance de linformatique a conduit lauditeur adapter ses techniques de contrle des procdures et facilite ses travaux de contrle. En effet, lexistence au sein de la socit contrle de donnes sur supports magntiques et/ou lectroniques permet lauditeur dcrire lui-mme ses propres programmes quil fera tourner sur les fichiers de lentreprise pour procder un ensemble de vrifications. Linterrogation des fichiers informatiques comptables dun client peut tre mene par lauditeur lui-mme, par un spcialiste informatique auquel il fait appel, ou encore par le personnel de la socit audite partir de requtes prsentes par lauditeur. Les procds sophistiqus autrefois rservs de grands cabinets disposant de spcialistes, laissent la place des procds simples qui permettent la rcupration, la consultation et la vrification des donnes informatiques concourant la production des tats financiers. Aujourdhui linterrogation des fichiers informatiques prend appui sur des techniques et des logiciels suffisamment simples pour tre mens dans la plupart des cas par des auditeurs non spcialiss. A titre dexemple, linformatique pourra permettre de procder des extractions de manire alatoire, gnres par une table de nombre au hasard, afin dobtenir un chantillon pour un sondage. De mme, les rsultats obtenus

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    pourront tre exploits informatiquement, ce qui permettra dviter des travaux de calculs importants. Plus gnralement, lutilisation de linformatique peut permettre lauditeur de vrifier des donnes comptables dcoulant de fichiers importants, pour lesquels ldition sur papier nest plus pratique. Ainsi, la vrification arithmtique par addition (ou retotalisation informatique) de lensemble des donnes chiffres relatives aux crdits accords aux clients, permettra de vrifier ce poste. La ralisation en parallle dun chantillonnage alatoire sur cette mme base de donnes servira vrifier lexistence physique des procdures dengagement des clients. Linformatique peut galement prparer des tris sur les donnes selon des critres fixs par lauditeur (stock en mouvement, comptes clients prsentant un certain nombre dchances impayes, ). Lutilisation de moyen informatique va donc faciliter le reprage, au sein des donnes, dlments a priori anormaux ou atypiques sur lesquels devra soprer un contrle particulier. Par exemple, lauditeur recherchera parmi les factures de ventes de lanne, celles prsentant un taux de remise suprieur une borne donne. Lobjectif de ce rapport est donc de montrer comment dans un cabinet denvergure nationale ou rgionale peuvent tre menes bien des interrogations de fichiers comptables des clients.

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    2.2 AuditCAC, un logiciel daudit assist par ordinateur Dans cette seconde partie, nous allons tudier la conception du logiciel daudit AuditCAC ralis dans le cadre de ce stage. Ce logiciel dvelopp partir dun tableur MS Excel va permettre lauditeur dautomatiser un certain nombre de tests daudit et permettre de dceler rapidement les anomalies rencontres dans les exports de donnes de la comptabilit des clients. Nous allons donc tudier dans un premier temps lutilisation dun tableur qui se rvle un formidable outil pour tout auditeur sachant manier ses diffrentes fonctions. Enfin, nous terminerons par une prsentation du logiciel tel quil a t pens et conu.

    2.2.1 Lutilisation dun tableur

    2.2.1.1 Les exports de donnes La plupart des logiciels comptables du march propose une option pour lexport des donnes de la comptabilit. Ces modules dexport sont plus ou moins sophistiqus mais sont rendus obligatoires par la loi afin de faciliter les contrles lgaux (commissaire aux comptes, administration fiscale, ). Les auditeurs se sont progressivement quips de tous les outils ncessaires pour travailler sur la sauvegarde de fichiers de leurs clients. Il est frquent que les donnes comptables et de gestion de lentreprise audite soient rcupres sous forme de disquette ou de CD-ROM par les auditeurs, afin de travailler ultrieurement directement sur les fichiers de lentreprise. Lauditeur rcuprera les fichiers sous diffrents types de format. Les formats dextraction les plus rpandus sont les fichiers en ASCII, .txt ou .xls . Le fort dveloppement de lutilisation des graveurs sur micro ordinateur permet aux auditeurs de rcuprer aisment toute forme dinformation qui lui est ncessaire pour se forger une opinion sur les comptes de lentreprise. Lutilisation de disquette est toujours possible mais risque dun point de vue de capacit de stockage et de fiabilit du support dans la dure. Le dveloppement dun nouveau support de stockage que sont les cls USB est un formidable outil pour les auditeurs et offre une capacit de stockage comprise entre 64 et 512 Mo. La simplicit de son utilisation en fait un outil redoutable pour tout auditeur. Les donnes de travail des auditeurs sinformatisent de plus en plus et lon peut penser que dans quelques annes, les dossiers de travail se limiteront ldition papier des travaux mens par les auditeurs sur leur micro-ordinateur. Quelque soit le support choisi, lauditeur rcupre les donnes sur son ordinateur afin de retraiter le fichier laide dun tableur (du type de MS Excel) ou de les intgrer dans un logiciel danalyse daudit, tel AuditCAC que nous allons tudier un peu plus loin.

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    2.2.1.2 Les fonctions usuelles utilises en Audit Comme nous venons de lnoncer ci-dessus, le logiciel MS Excel est un puissant tableur permettant le retraitement des donnes tel que lauditeur souhaite les prsenter ou encore raliser des calculs de contrle. Nous prsentons ici les principales fonctions utilises par les auditeurs et dont la plupart ont t utilises pour la conception du logiciel daide laudit AuditCAC. Fonction TRI Un tableur prsente lavantage dintgrer des fonctions qui vont lui faciliter le tri des donnes grce la fonction tri (comme par exemple trier les factures par numro ou encore par date). Cette fonction permet lauditeur de slectionner lensemble des donnes exportes et de les trier dans un ordre croissant ou dcroissant selon le critre le plus appropri au contrle effectuer. Exemple dapplication : partir dun export de grand livre class par compte, on isole le numro chronologique de lcriture, le plus souvent donn automatiquement par le programme comptable. A partir de celui-ci, on trie le grand livre afin de vrifier quil ny ait pas de rupture dans la chronologie et donc quaucune criture na t efface. On pourra ainsi effectuer des contrles complmentaires afin didentifier les raisons de ces ruptures de squence. Fonction FILTRE Cest, dans le cadre de mon exprience en commissariat, lune des fonctions les plus utilises. Elle va permettre, partir dun journal de vente par exemple, de rechercher rapidement une valeur prcise ou de slectionner un groupe dcritures concernant un compte spcifique ou ayant une valeur minimale. Exemple dapplication : recherche de tous les avoirs reus au cours de lexercice dune valeur suprieure 10 000 pour vrification manuelle de lexercice de rattachement et de la comptabilisation. Fonction SOUS-TOTAUX Cette fonction va tre utilise seule ou le plus souvent en complment des deux premires. Aprs avoir filtr les donnes pour obtenir par sondage un chantillon reprsentatif et les avoir tri sur le critre le plus adapt lobjectif recherch, elle permet dobtenir une somme sur les montants chaque changement du critre slectionn. Exemple dapplication : On effectue un sondage sur un journal de caisse ou de banque, on trie en fonction du numro de compte et on utilise la fonction somme sur tous les dbits et crdits chaque changement de numro de compte. On pourra ainsi vrifier la concordance des soldes de certains comptes et le journal utilis pour les mouvementer.

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    Fonction TABLEAU CROISE DYNAMIQUE Lutilisation de cette fonction est moins systmatique du fait de sa complexit mettre en place, mais se rvle un outil redoutable pour tout auditeur sachant la manier avec efficacit. A partir dun ensemble de donnes, cette fonction va permettre de rcuprer les champs de donnes par catgorie et de les retraiter sa guise en effectuant notamment toute forme de calcul. Cette fonction sert notamment pour vrifier la cohrence des soldes ou encore la constitution des soldes clients partir du grand livre, Lauditeur matrisant cette fonction peut retrouver, en trs peu de temps, toutes les incohrences de solde et justifier les erreurs dceles (ex : dcalage entre le grand livre et les livres auxiliaires).

    2.2.1.3 Les macros Une macro est une srie de commandes et de fonctions stockes dans un module Visual Basic, qui peut tre excute chaque fois que lon doit accomplir cette tche. La macro est enregistre dans le classeur de travail de MS Excel, le logiciel enregistrant les informations relatives chaque commande effectue. Une fois la macro cre il ne reste plus qu lutilisateur dexcuter la macro ds que cest ncessaire. Enregistrement dune macro Avant d'enregistrer ou d'crire une macro, il est ncessaire de planifier les tapes et les commandes que la macro doit effectuer. En effet, si au cours de lenregistrement on commet des erreurs que lon modifie instantanment, ces modifications seront enregistres et sappliqueront lors de lexcution de la macro. Cest pourquoi, il est ncessaire de prciser au pralable toutes les actions raliser pour ne pas gnrer ultrieurement des bugs dans lexcution de la macro. Lorsque lon enregistre une macro, Visual Basic la stocke dans un nouveau module attach au classeur. Par exemple, dans le cadre du logiciel, nous prsentons, titre dexemple, une macro pour slectionner les clients crditeurs dun montant suprieur 1000 . Pour cela partir de la liste des donnes crer un filtre, slectionner les soldes crditeurs suprieur 1000, slectionner les donnes, les copier et les coller vers longlet de travail de synthse o sera prsent les synthses. Cliquer sur OK pour terminer lenregistrement de la macro. Excution d'une macro Lexcution de la macro se fait en slectionnant dans la liste qui se trouve dans la bote de dialogue Macro. Pour excuter une macro lorsque vous cliquez sur un bouton donn ou lorsque vous tapez une combinaison de touches donne, vous pouvez lui affecter un bouton de la barre d'outils, un raccourci clavier ou un objet graphique dans une feuille de calcul.

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    Affichage et modification d'une macro Aprs avoir enregistr une macro, il est possible dafficher le code de cette macro grce au module Visual Basic Editor de MS Excel afin de corriger les erreurs ou de modifier la fonction de la macro. Visual Basic Editor est un programme destin faciliter l'criture et la modification du code des macros pour les dbutants. Il n'est pas ncessaire d'apprendre programmer ou utiliser le langage Visual Basic pour apporter des modifications simples aux macros. Gestion des macros Avec Visual Basic Editor, il est possible de modifier les macros, les copier d'un module ou d'un classeur vers un autre, renommer les modules qui stockent les macros ou renommer les macros elles-mmes. Cration dun bouton avec affectation dune macro La conception du logiciel a impliqu de mettre en place un systme de navigation afin daider lutilisateur se retrouver entre les diffrents modules. De plus, pour aider lutilisateur excuter les macros, la cration de bouton facilite cette tche. En effet, lutilisateur naura plus qu utiliser les interfaces mis sa disposition pour raliser les tests et naura pas rentrer dans les modules de Visual Basic Editor. La cration dun bouton se fait partir de la fentre raccourci boite outils et contrles . On cr le bouton puis on affecte la macro correspondante. La simplicit de lopration permet une large utilisation pour une majorit dauditeurs qui souhaite amliorer leurs travaux routiniers sur MS Excel.

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    2.2.2 Cration dun logiciel daudit

    2.2.2.1 Lobjectif du logiciel Les attentes des membres du rseau Le rseau France Defi a tabli un cahier des charges (cf. annexe I) afin de dfinir les objectifs atteindre. Il a t prvu pour chaque cycle un certain nombre de points dont les contrles doivent tre automatiss. Les CAC cherchent travers cet outil optimiser leur intervention en optimisant leur mthode de sondage. Le logiciel va produire automatiquement les listes de donnes sur lesquels des contrles manuels doivent tre raliss. La conception du logiciel a donc consist dvelopper une application simple dutilisation dans lequel lutilisateur moyen peut facilement se retrouver. Les seules connaissances pralables concernent :

    le retraitement de la prsentation des donnes afin de calibrer les donnes selon le modle dimport propos par le logiciel (cf. annexe III)

    de savoir faire un copie coller des valeurs uniquement de savoir interprter les donnes de synthse correspondant aux

    prescriptions de la CNCC Cahier des charges A partir du cahier des charges ainsi dfini, il a t retenu un certain nombre de points de contrle intgrer dans le logiciel. Les autres aspects ne prsentent pas un caractre suffisamment important pour une automatisation des sondages, notamment pour ceux dans lesquels de simples contrles manuels sont ralisables. Le logiciel va permettre pour chaque cycle de crer des auto-slections pour les points suivants : Cycle client Palmars par masse / solde Anomalies : les clients crditeurs Liste des avoirs mis aprs la clture Liste des factures mises avant la clture Liste des factures sans Bon de Livraison Liste des Bons de Livraison sans facture Liste des factures dont le dlai de rglement est suprieur X jours

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    Cycle fournisseur Palmars par masse / solde Anomalies : les fournisseurs dbiteurs Liste des avoirs reus avant la clture Liste des factures reues aprs la clture Liste de factures dont le dlai de rglement est suprieur X jours Cycle stocks (respectivement pour les matires premires et les produits finis) Les erreurs de calculs Test par valeur Test par quantit Les anomalies concernant les quantits nulles / ngatives, les valeurs

    nulles / ngatives Contrle de la ralisation de la marge Cycle personnel Recherche des doublons entre les RIB salaris et fournisseurs Recherche des doublons RIB salari Contrle des heures supplmentaires par salari Cycle tat Recherche des factures sans TVA Recherche des anomalies dans le calcul de la TVA Lutilisateur naura plus qu diter les diffrentes feuilles de travail et raliser les contrles manuels des ventuelles anomalies rencontres ou par test partir des palmars obtenus. A noter que pour chaque feuille de synthse, lauditeur aura toujours la possibilit de modifier selon ses souhaits les donnes prsentes afin daffiner les tests (un bouton est prvu cet effet pour chaque point partir de la feuille de tableau de bord). Enfin, il a t prvu sur chaque feuille de synthse, un cadre o lauditeur pourra inscrire les conclusions du test, le cross rfrencement de la feuille de travail, date du contrle, afin de linsrer plus facilement dans son dossier de travail (DE ou DA).

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    2.2.2.2 La conception & fonctionnement Navigation & prsentation du logiciel Le logiciel a pour fonctions principales de :

    intgrer les donnes retraiter les donnes prsenter les donnes

    Cette logique a t respecte tout au long du dveloppement du logiciel. Par souci de simplicit et de fonctionnalit, il a t convenu de proposer une page principale permettant la navigation entre les diffrents modules de lapplication (cf. annexe II). Le fichier Excel tab_bord_audit.xls occupe cette fonction et guide lutilisateur. La page principale rassemble lensemble des boutons permettant de naviguer entre les diffrentes parties. De plus, cette page permet aussi dexcuter louverture de lensemble des autres pages Excel ncessaires au fonctionnement du logiciel. Enfin, avant de commencer tout nouveau sondage, lauditeur devra complter les donnes communes du dossier afin de personnaliser automatiquement les diffrentes feuilles de travail (nom dossier, date clture, date du contrle, nom chef de mission, nom collaborateur, ) Larchitecture du logiciel Le logiciel a t conu partir de plusieurs feuilles de calcul selon le schma suivant :

    On trouve un fichier central tab_bord_audit.xls qui regroupe toutes les fonctions du logiciel, mais aussi les fichiers daide, les boutons de navigation entre les feuilles de travail et les boutons dexcution des tests. Ce fichier constitue le cur du logiciel.

    Tab_bord_audit.xls

    Clients.xls Balance.xls

    Personnel.xls Stocks.xls

    Factures.xls

    Fournisseur.xls

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    Les autres fichiers sont les dossiers de travail dans lesquels seront intgres les donnes et/ou les rsultats de synthse seront enregistrs. Un classeur a ainsi t cr par cycle de travail. A noter que certains cycles nont pas t intgrs en raison du faible intrt que pouvaient en retirer les auditeurs. Normes & logiciel Lintrt de ce logiciel repose sur le fait quil tient rigueur des prescriptions des normes tablies par la CNCC ou dautres organismes professionnels des auditeurs (comme lIAPC1). Les projets en cours de ces diffrents organismes insistent sur la ncessit pour les professionnels daccrotre leur connaissance et leur savoir faire en matire informatique afin de grer le risque daudit. Ce logiciel rpond lvolution de la profession. En effet, la dmatrialisation de linformation et la suppression progressive du support papier rendent obsolte lapproche traditionnelle du contrle interne. Il sagit plutt dune volution plus que dune rvolution du mtier dauditeur qui devra sadapter ces nouveaux outils et utiliser bien videmment linformatique comme outil de contrle. AuditCAC va donc permettre des cabinets de petites taille ou de taille moyenne de raliser des tests daudit en automatisant la slection des chantillons partir de lexport de donnes informatiques de leurs clients. Lintrt de ce logiciel rside dans sa grande souplesse dutilisation et permet lemploi de linformatique pour raliser la slection des pices de contrle. Par exemple, partir de lexport du palmars des clients par solde, lauditeur va pouvoir sassurer avec un fort degr de confiance que les pices des clients les plus importants ont t correctement comptabiliss. Et lauditeur peut se forger une opinion partir de cet extrait. Le logiciel permet, dautre part, de dceler rapidement et de manire systmatique les anomalies et autres incohrences contenues dans la comptabilit audite et fait apparatre les incohrences dans le contrle interne (ex : extrait des clients crditeurs ou encore la comparaison entre les RIB salaris et les RIB fournisseurs). Lautomatisation de ces tches en rendant systmatique certains contrles reprsente un gain de temps consquent pour lauditeur qui pourra ainsi se consacrer dautres tches et points de contrle. Ce qui rduira par consquent le risque daudit.

    1 IAPC : International Auditing Practices Committee

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    2.2.2.3 Les fonctions complmentaires dveloppes Outre les fonctions de base utilises pour traiter les donnes, deux macros complmentaires ont t dveloppes afin de faciliter la dtection danomalies et de sassurer de lexhaustivit des donnes. Ces macros peuvent tre excutes partir dun bouton cr dans la barre des tche du logiciel. Elles ont t conus de telle sorte quelles peuvent tre excutes sur tout ou partie des donnes tudies. Et prsente surtout lavantage de conserver les donnes dorigine et de ne travailler que sur des copies, assurant ainsi lexhaustivit des donnes rcupres. Macro doublon Cette macro a pour fonction de dtecter les doublons dans une liste de donnes. Une interface permet lutilisateur de slectionner la colonne et la ligne partir de laquelle la recherche doit tre excute. Une autre interface offre un choix de prsentation des rsultats. Son fonctionnement consiste trier les donnes puis rechercher si des donnes identiques figurent dans des lignes diffrentes, extraire les doublons vers une nouvelle feuille de travail afin de pouvoir raliser les contrles ncessaires et apporter une rponse ces anomalies. Rupture de squences Toujours dans lobjectif de sassurer de lexhaustivit des donnes, cette macro va permettre de dtecter les ruptures de squence dans une liste de donnes. Diffrentes interfaces vont permettre de dfinir la zone dtude et de choisir le mode de formalisation des rsultats de la requte. Tests & fiabilit du logiciel Le dveloppement de ce logiciel a t ralis tout au long du stage. Des tests ont t raliss au cours de certaines missions afin de faire apparatre bugs et autres dysfonctionnements et ainsi corriger lapplication pour la fiabiliser. Son utilisation sest limite des tests prliminaires et a permis de mettre en exergue son rel intrt pour le mtier dauditeur, notamment en dcelant des anomalies dans le contrle interne de structures relativement importantes (ex : CCI). Les feuilles de travail issues du logiciel ont t insres dans le dossier de lexercice (DE) afin de justifier les contrles raliss ce qui montre son rel intrt dans la mission de lauditeur.

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    Mais nous ne sommes pas encore tout fait dans lre de le-dossier1, comme nous lavons vu plus haut, car le logiciel nest pas encore totalement fiabilis. AuditCAC reste un outil complmentaire daide de lauditeur dans sa dmarche. Il ne peut se suffire lui-mme, mais combin dautres applications telles que Logicac et avec la numrisation des documents rcuprs lors de laudit, ce logiciel sintgre dans une suite logique. Cependant il semble encore ncessaire de faire voluer cet outil pour ladapter au mieux aux attentes de la profession.

    1 e-dossier = dossier lectronique

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    Conclusion Les techniques du mtier de commissaire aux comptes ou dauditeur connaissent des volutions permanentes dues aux changements que connat lenvironnement des entreprises. Le dveloppement des systmes informatiques a pouss les professionnels adapter leur dmarche pour faire face aux nouvelles contraintes lies la dmatrialisation de linformation au sein de lentreprise. Cest pourquoi, comme nous lavons prsent, la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes a cr un ple de rflexion dans ce domaine et tabli un guide pratique afin daider les auditeurs mener bien leurs missions de certification de linformation financire et comptable produite par lentreprise. Une approche approfondie du systme dinformation est ncessaire lauditeur qui prouve de plus en plus de difficults se forger une opinion. La souplesse et lvolution des outils mis la disposition de lentreprise vont contraindre les auditeurs porter un contrle de plus en plus permanent en cours dexercice, face au risque de changement de mthodes ou de rgles de gestion. Cependant, il nest sans doute pas ncessaire dtre un spcialiste de linformatique pour raliser ce type dinvestigation. Il est certain, en tout cas, que lauditeur devra disposer dune culture informatique suffisante pour pouvoir apprhender efficacement cette volution des systmes dinformation. Heureusement, lauditeur va pouvoir mettre au point ou disposer doutils performants pour en vrifier le fonctionnement en utilisant des logiciels daudit spcialiss, tel quAuditCAC ou grce aux fonctions daudit intgres dans les progiciels (ERP ou PGI). La mise au point lors de mon stage dun tel outil aura t une formidable exprience pour me rendre compte des enjeux actuels de lvolution du mtier dauditeur. Dautre part, cela ma permis dapprendre mettre au point et utiliser les outils informatiques pour amliorer linterrogation des donnes lors des diffrentes phases de contrle des comptes. Il est important aussi noter de lintrt port par les entreprises lors des tests du logiciel AuditCAC au cours des missions, du fait des dysfonctionnements que cette application peut faire apparatre et dont les responsables financiers nont dans la plupart des cas pas eu connaissance au pralable en raison de lautomatisation des oprations. Comme nous lavons vu dans ce dossier, les volutions nen sont qu leur prlude. Lavenir repose sans doute sur le dossier lectronique de lauditeur. En tout cas, un chose reste certaine : lhomme reste indispensable tout contrle.

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    Bibliographie v Danile BATUDE, Laudit comptable et financier , Nathan Universit,

    1997, 128 pages v Alain MIKOL, Le contrle interne , PUF collection Que sais je, 1997,

    127 pages. v Mmento Pratique Francis Lefebvre Comptable, 2001, 1500 pages.

    v Revue Franaise de Comptabilit, Missions informatiques : audit &

    conseil , n 316, Novembre 1999, 99 pages. v CNCC Recueil des normes professionnelles et code de dontologie :norme

    2-302 Audit ralis dans un environnement informatique mis jour en juillet 2002

    v ECM/ CNCC Edition : Laudit en milieu EDI publi en 1997

    v CNCC collection guide dapplication : prise en compte de lenvironnement

    informatique et incidence sur la dmarche daudit , ractualisant en avril 2003 la note dinformation CNCC n25 intitule La dmarche du commissaire aux comptes en milieu informatis publie en 1995

    v http://www.ifaci.com

    v http://www.finances.gouv.fr/reglementation/avis/avisCNCompta/

    v http://www.qualite-comptable.com/

    Rappel des textes de rfrence :

    Art. 103 de la loi de finance pour 1990 Contrle des comptabilits informatises.

    Loi du 10 mai 1994 Programmes dvelopps par des prestataires. Arrt du 13 septembre 1991, pris pour l'application de l'article L. 47 A du

    livre des procdures fiscales fixant les normes de copies de fichiers produites sur support informatique modifi par l'arrt du 31 dcembre 1996.

    Instruction du 14 octobre 1991 Contrle des comptabilits informatises (BOI 13 L-6-91).

    Instruction du 24 dcembre 1996 Contrle des comptabilits informatises (BOI 13 L-9-96).

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    Annexes

    Annexe I Cahier des charges du logiciel tabli par le rseau France Defi MP Annexe II Tableau de Bord du logiciel AuditCAC Annexe III Copie cran de la feuille de prsentation intgr au logiciel Annexe IV Copie de la liste des donnes rcuprer avant lintgration des

    donnes Annexe V Copies cran exemple de feuille de travail dimportation des donnes Annexe VI Copies cran exemple des rsultats de synthse

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    Annexe I : Cahier des charges du logiciel tabli par le rseau France Dfi Midi Pyrnes

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    Annexe II : Tableau de Bord du logiciel AuditCAC

    Feuille principale du logiciel partir de laquelle lutilisateur saisira les donnes rcurrentes du dossier (A), intgrera les donnes dans les feuilles de travail (B), exploitera les rsultats des requtes ou modifiera la prsentation des synthses (C).

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    Annexe III : Copie cran de la feuille de prsentation intgr au logiciel

    Fichier daide lutilisateur prsentant les caractristiques gnrales du logiciel.

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    Annexe IV : copie de la liste des donnes rcuprer avant lintgration des donnes

    Fichier accessible depuis le tableau de bord disposition de lutilisateur pour laider dans ses retraitements pralables limport des donnes vers le logiciel.

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    Annexe V : copies cran de feuilles de travail dimportation de donnes

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    Annexe VI : copies cran exemple des rsultats de synthse

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