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Collectif Institut Panos Grands Lacs – Association Dushirehamwe

RAPPORT INTERMEDIAIRE P R O J E T S O M A :

SOCIÉTÉ CIVILE ET MÉDIAS POUR L’AMÉLIORATION DE LA PARTICIPATION FÉMININE AUX ACTIONS DE DÉVELOPPEMENT

Juin 2014 > Janvier 2015

http://gc.navista.fr/equipements-dacces/

Liste des acronymes utilisés dans le rapport

- AG : Assemblée Générale- CA : Conseil d’Administration- CEC : Club d’écoute communautaire- DH : Association féminine Dushirehamwe- IPGL : Institut Panos Grands Lacs- OSCAR : Organisations de la Société Civile Appuyées et Renforcées- RC : Radio club - RDC : République Démocratique du Congo- RIU : Radio Ijwi ry’Umukenyezi, en français « La voix de la femme »- SOCIV : Société civile - SOMA : Société civile et médias pour l’amélioration de la participation féminine aux

actions de développement - TEP : Tribune d’expression populaire

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Table des matières

1. Description ……………………………………………………………….…….. 4

2. Evaluation de la mise en œuvre des activités de l’Action …………………. 5

2.1. Résumé de l’Action ……………............................................................................5

2.2. Activités et résultats …………………………………………………………….5

2.2.1. Activités préparatoires de la mise en œuvre de l’Action ………………..5

2.2.1.1. Mise en place d’un dispositif efficace ……………………………………. .5

2.2.1.2. Lancement officielle de l’Action et Journée porte ouverte à RIU ……….5OBJECTIF SPECIFIQUE 1

2.2.2. Activité 1 : Organisation des 2 sessions de formation thématique ……..7OBJECTIF SPECIFIQUE 2

2.2.3. Activité 2 : organisation d’une session de formation et de coaching en techniques de communication …………………………………………….10OBJECTIF SPECIFIQUE 3

2.2.4. Activité 3.1 : Diagnostic de RIU et ses radios clubs ……………………..11

2.2.5. Activité 3.2 : Session de formation des membres de DH chargés du suivi de RIU ………………………………………………………………………..12

2.2.6. Activité 3.3 : Sessions de formation et d’encadrement des radios clubs13

2.2.7.3.3.1. Organisation des quatre sessions de formation …………………...133.3.2. Contenu de la formation de radios clubs dispensée par l’IPGL….14

2.2.7 Activité 3.4 : Echange d’expériences avec la radio Maendeleo de l’Est de la RDC ………………………………………………………………………….16

OBJECTIF SPECIFIQUE 42.2.8. Activité 4.1 : organisation des 3 débats publics

…………………………17OBJECTIF SPECIFIQUE 5

2.2.9. Activité 5.1 : Achat et installation d’un émetteur puissant ………….....25

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Activité 5.2 : Achat et remise des matériels à RIU et ses radios clubs....26 OBJECTIF SPECIFIQUE 6

2.2.10. Activité 6.1 : Première réunion du Comité de pilotage ………………..28 Synthèse des objectifs, des résultats et des activités

………………..30 Des activités mises en œuvre pour quels effets (outcomes) ?

……...31 Un effet global de la mise en œuvre des activités de l’Action

……..32 Changements consécutifs à l’intervention du Collectif IPGL-

DH....33

2.3. Plan d’action ..........................................................................................................39

3. Bénéficiaires/entités officielles et autre coopération …………………….....43

4. Visibilité.…………………………………………………………………………44

1. Description

1.1. Nom du coordinateur du contrat de subvention : Institut Panos Grands Lacs

1.2. Nom et fonction de la personne de contact : Cyprien NDIKUMANA – Directeur Général

Nom du/des bénéficiaire(s) et de l’/des entité(s) affiliée(s) de l’action : Radio Ijwi ry’Umukenyezi (RIU), « La Voix de la Femme », et l’Association Dushirehamwe (DH)

Intitulé de l’action: Société civile et médias pour l’amélioration de la participation féminine aux actions de développement

1.3. Numéro du contrat : OSCAR, 10ème FED, N° d’identification BU/002/10

1.4. Date de début et date de fin de la période de référence : 11 juin 2014 – 31 janvier 2015

1.5. Pays ou région(s) cible(s): Burundi

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1.6. Bénéficiaires finaux et/ou groupes cibles1 (si différents) (y compris le nombre de femmes et d’hommes): Les journalistes burundais

Groupes cibles - Le comité et les membres de l’association Dushirehamwe

- Les points focaux des groupements affiliés à Dushirehamwe

- Personnel de la radio « Ijwi ry’umukenyezi »

- Représentants de l’administration

- La population et les autres ONG de la société civile partenaires de Dushirehamwe

Bénéficiaires finaux Les groupements affiliés à Dushirehamwe Les auditeurs et auditrices de RIU La communauté en général

2. Evaluation de la mise en œuvre des activités de l’Action

2.1. Résumé de l'ActionVeuillez fournir un aperçu d'ensemble de la mise en œuvre de l'Action au cours de la durée entière du projet.

Le présent rapport couvre la période du projet comprise entre le 11 juin 2014, date de la signature du contrat SOMA, et le 31 janvier 2015. Il résume les activités réalisées et les résultats.

Les activités ont démarré par un diagnostic ayant conduit à l’élaboration de la situation de référence de RIU, la photographie de départ. Concernant la formation, 20 acteurs de la SOCIV, parmi eux des membres du Comité exécutif de DH chargés du suivi de RIU ont reçu, de concert avec l’équipe dirigeante de RIU et des membres des RC, un appui méthodologique sur la gestion et le fonctionnement d’une radio communautaire afin de favoriser l’ancrage communautaire de RIU à travers la mise en place des structures adéquates (AG, CA, comité de gestion, etc.). 20 responsables provinciaux de DH ont été renforcés en techniques de communication pour fluidifier la communication interne de leur Association et veiller à son image. Un plan de communication a été accommodé à l’issue de la formation. À Giheta, 2 formations thématiques ayant débouché sur 2 débats publics médiatisés ont été organisées sur la Santé animale et végétale et sur la Santé de reproduction. Mais le tout premier

1 Les «groupes cibles» sont les groupes/entités pour lesquels le projet aura eu un apport direct et positif au niveau de l’objectif du projet, et les «bénéficiaires finaux» sont ceux qui bénéficieront du projet à long terme au niveau de la société ou d’un secteur en général.

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débat, lui, a porté sur la Participation de la femme dans la gouvernance locale. 50 leaders communautaires ont été renforcés et quelque 200 personnes ont participé aux débats publics.RIU a été équipée en matériels : un émetteur de 500 watts et une moto ; bicyclettes, téléphones, postes de radio ont été remis aux RC.La Directrice de la radio Maendeleo de l’Est de la RDC s’est rendue à Giheta pour des échanges d’expériences avec sa collègue de RIU. Enfin, une première réunion du Comité de pilotage s’est tenue fin janvier 2015 au sein de RIU.

2.2. Activités et résultats

Activités préparatoires de la mise en œuvre de l’Action

2.2.1. Mise en place d’un dispositif efficaceAprès la signature du Contrat de subvention, le mercredi 11 juin 2014, entre OSCAR et l’IPGL, le demandeur du projet SOMA, l’IPGL en l’occurrence, a mobilisé le codemandeur, DH et RIU pour des réunions de planifications stratégiques, fin juin, début juillet 2014. Ainsi, des échanges ont été faits sur les activités du projet tout comme sur le cadre logique. Ces échanges ont débouché sur la signature d’un protocole d’accord, une convention pour mieux dire, entre les deux composantes du collectif.

Résultats (outputs) R.1 : Signature d’une convention entre les deux membres du Collectif, IPGL-RIU. R.2 : Recrutement de la Directrice et de la secrétaire-comptable de RIU ainsi que d’un expert

en radio communautaire.

2.2.2. Lancement officiel de l’Action et journée porte ouverte à RIULe lancement officiel du projet SOMA est intervenu le 30 juillet 2014, au chef-lieu de la commune de Giheta, à quelque 250 mètres de la station. C’est le ministre des Télécommunications, de l’Information, de la Communication et des Relations avec le Parlement, Mr. Tharcisse Nkezabahizi, qui a personnellement présidé à cette cérémonie officielle rehaussée de la présence de la quasi-totalité des acteurs du secteur des médias au Burundi (Président CNC, ABR, MPB, CFM, autres opérateurs médiatiques nationaux et internationaux, responsables des organes de presse publics et privés tant de l’audiovisuel, de la presse écrite, que de la presse électronique, OSCAR,…).

A cette occasion, le ministre Tharcisse Nkezabahizi a déclaré : « Dans le Burundi profond, seuls les médias de proximité sont à même de porter véritablement les préoccupations de la population ».

De gauche à droite, Cyprien Ndikumana (IPGL), Thérèse Ndoricimpa (DH), le Gouverneur de Gitega et le Ministre Tharcisse Nkezabahizi

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Le ministre Nkezabahizi a donné sa lecture du projet SOMA : « un complément pour la mise en œuvre de la Politique Nationale de communication en ce qui concerne les réformes visant les médias de proximité et le réformes visant la promotion de la parité Femmes-Hommes dans les médias », la philosophie des radios communautaires étant « de rompre avec la programmation des émissions conçues dans la capitale, de se rapprocher du monde rural et de permettre à la population locale qui fait vivre réellement le pays de s’exprimer ».

Avant d’inviter les partenaires de son ministère à « continuer à soutenir les médias de proximité dans tous leurs efforts de consolidation institutionnelle, une des garanties de leur viabilité », Tharcisse Nkezabahizi a expliqué au public venu nombreux pour la circonstance que le projet SOMA « permettrait à la radio de dépasser le stade de l’actualité et du journalisme d’investigation en faveur du journalisme de développement ».

Le lancement officiel du projet était jumelé à la « journée porte ouverte à RIU ». Les membres de DH ont fait des expositions révélatrices de leur savoir-faire. De plus, des explications étaient fournies aux visiteurs et visiteuses sur la vision/mission de RIU, son fonctionnement et sa gestion. Une visite guidée de tous les services de la radio était organisée (service accueil, Télécentre polyvalent, cabine technique, studio d’émission, émetteur, salle de réunion et formation).

Stand : Paniers traditionnels fabriqués par les femmes de l’Association DH

Résultats (outputs)

R.1 : Renforcement de la visibilité de RIU et ses partenaires (UE, OSCAR, IPGL, DH) R.2 : Consolidation de la synergie RIU – Autorités publiques – population de Giheta

OBJECTIF SPECIF IQUE 1

Renforcer et diversifier les connaissances thématiques des membres de DH, des leaders locaux et des membres des radios clubs afin de les doter d’outils leur facilitant une bonne compréhension de leur situation et des options de changement qui s’offrent à eux.

DÉR O UL EMEN T DE S A CTI VI TÉS

ACTIVITÉ 1. : Organisation des 2 sessions de formations thématique

Mise en œuvre

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La session thématique inaugurale était organisée au sein de RIU, du 8 au 9 octobre 2014. Elle a porté sur un thème vital et technique pour la contrée, à savoir : la santé animale et végétale. Le thème était choisi par les radios clubs, à la venue de la saison culturale, pour aider la population paysanne à avoir de bonnes productions dans le secteur agro-pastoral et lutter in fine contre la pauvreté.

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Au total, 25 participants, dont 13 femmes et 12 hommes, provenant tous des trois Zones de Giheta (Kiriba, Kabanga et Giheta) et représentant, pour la plupart, des associations agro-pastorales, ont suivi avec une attention soutenue des modules pratiques, bien calibrés sur la santé des bêtes domestiques (ovins, bovins, caprins, porcins et lapins) et sur la protection végétale pour tenter d’accroître la production agricole d’une population qui vit dans une très large proportion (90%) de l’agriculture et de l’élevage.

Des moniteurs agricoles collinaires, des assistants collinaires de santé animale et des membres des radios clubs ont suivi cette formation dispensée dans la langue du terroir, le kirundi en l’occurrence, par des compétences locales pour des solutions locales pratiques.

Le Révérend Frère de Saint Joseph, Bizimana Jean, Ingénieur zootechnicien, a planché sur la santé animale. Il a expliqué en des termes simples comment éviter et faire soigner des morbidités courantes qui terrassent les animaux domestiques.

Pour sa part, l’Agronome communal de Giheta, Ir. Nyabenda Joseph, a expliqué aux participants des réalités du microcosme agricole en leur apprenant des techniques culturales adéquates pour avoir de bonnes récoltes pour les cultures les plus courantes pratiquées à Giheta (banane, maïs, manioc, légumes, etc.).

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Le formateur Joseph Nyabenda en pleine activité Une vue des participants pendant la formation

Une variété de bananier vulgarisée à Giheta

Une visite des champs modèles a permis aux participantes de palper du doigt les avantages de savoir bien cultiver.

Les participants ont suivi des explications sur le « kitchen garden » »

Pour sa part, M. Ndayizigiye Luc-Jérôme, vulgarisateur-facilitateur des CEP, les « Champs Ecole Paysan », a expliqué aux participants la notion de champ école paysan moins répandue au Burundi, mais qui est en train d’être vulgarisée à l’intention des ménages pour le bonheur du monde rural. Comme avec les deux autres formateurs, il a rassuré d’accompagner les participants, de travailler de concert avec eux sur le développement du champ école paysan dans la Commune de Giheta. La deuxième formation organisée à la station, du 19 au 20 novembre 2014, a porté sur la Santé de la Reproduction. Les participants, 13 femmes et 12 hommes, ont suivi les méthodes naturelles et artificielles auxquelles on recourt pour avoir des naissances désirables. Cette formation était assurée par un natif de Giheta, Dr Niyonkuru Prosper, assisté de la Directrice de RIU et de l’infirmière titulaire du Centre de Santé de Giheta.

Il sied de signaler que la formation des journalistes/animateurs/ bénévoles prévue dans le projet était confiée à un autre opérateur, la Deutsche Welle Akademie.


R1 : 2 sessions de formations ont été organisées au profit de 50 membres de la communauté évoluant dans des associations agro-pastorales.

R2 : Les participants ont convenu de créer une pharmacie pour les animaux à Giheta.

Statistiques de réalisation

Prévus Réalisés Total Nombre de sessions de formation

4 2 4

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Rapport activités réalisées / activités à réaliser


Renforcer les capacités de communication et de plaidoyer de DH et de ses membres

ACTIVITÉ 2. : Organisation d’une session de formation et de coaching en techniques de communication

DÉR O UL EMEN T DE L ’ A CTI VI TÉ

Mise en œuvre

Du mardi 27 au jeudi 29 janvier 2015, l’expert média de l’IPGL a animé, à Gitega, un atelier de formation sur les techniques de communication à l’intention du Comité Exécutif, des responsables provinciaux de DH et de leur chargée de communication. Cette formation a été rehaussée de la présence de la Représentante légale de DH, Mme Thérèse Ndoricimpa, qui y a participé personnellement. La Directrice de RIU et son Chef des programmes y ont également pris part.

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REALISESRESTANTS

TOTAL REALISES RESTANTS0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

4

4.5

Fo r m ati o n s t h é ma ti q u e s

TOTAL REALISES RESTANTS

4 2 2

Une formation dédiée aux responsables provinciaux du Réseau Dushirehamwe

Ainsi que les participantes étaient toutes des responsables qui font du plaidoyer leur pain quotidien, la formation, sur leur demande, était axée sur les techniques de communication, mais aussi sur la vie associative de la radio communautaire, son fonctionnement, sa gestion, son financement. C’était l’occasion de parler également des spécificités de la radio communautaire avec les décideurs de l’Association DH.

L’atelier a donc permis de sensibiliser les responsables du Réseau DH aux techniques de communication, aux différentes stratégies de gestion d’une radio communautaire (programmation, financement, fonctionnement). Les participantes ont accru leurs connaissances en matière de gestion (participation) d’une radio associative ou communautaire pour contribuer efficacement à la communautarisation de « La voix de la femme » et, par ricochet, au développement de la commune de Giheta notamment par le biais de RIU. Cet atelier a, par ailleurs, permis d’analyser et de valider la charte et l’organigramme de RIU proposés par les radios clubs et les membres de DH à Giheta au cours d’un précédent atelier. Il était, en sus, prévu de suivre de près le plan de communication de l’Association Dushirehamwe en cours d’élaboration.

Résultats (outputs) R2.1 : 1 session de formations organisée pour les responsables de DH R2.2 : 1 plan de communication élaboré par DH R2.3 : l’organigramme de RIU validé au premier degré par DH R2.4 : la charte de RIU est validée au premier degré par DH

Statistiques de participation Femmes Hommes Total

Nombre de participants 19 1 20

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Renforcer les capacités des organes dirigeants de RIU et ses radios clubs

ACTIVITÉ 3.1 : Diagnostic de RIU et ses radios clubs


Mise en œuvre Le diagnostic de RIU était la première tâche accomplie le 18 juillet 2014 par l’expert média de l’IPGL chargé du suivi de RIU. Celui-ci a d’abord conféré avec le Directeur Exécutif de l’IPGL et la Chargée des Programmes de DH. Puis, pour analyser les forces et faiblesses de RIU, des entretiens ont été menés au sein de l’équipe de DH précisément auprès des membres évoluant à Giheta, mais aussi auprès des agents et cadres de la radio, des autorités locales et des membres des radios clubs existants.

Le diagnostic a porté, en substance, sur le fonctionnement de la radio et de ses radios clubs ; les activités des radios clubs et leur « impact » ; la qualité des productions de la radio et leur « impact » ; la perception de RIU par les citoyens de Giheta, les autorités, la société civile, les bailleurs de fonds. Il a abouti à l’élaboration de la situation de référence concoctée au démarrage du projet.


R3.1.1 : La situation de référence de RIU est établie R3.1.2 : Les défis majeurs de RIU sont identifiés :

o renforcement en gestion, management, viabilité économique, journalisme, organisation et animation des CEC ;

o son ancrage communautaire traduit par la participation tous azimuts ;

o problème technique : acquisition d’un émetteur de grande puissance 500 watts.

ACTIVITÉ 3.2 : Session de formation des membres de DH chargés du suivi de RIU


Mise en œuvre

Après l’élaboration du chronogramme des activités SOMA, une session de deux jours était organisée du 30 au 31 juillet 2014 à Giheta, au sein de RIU. C’était le tout premier atelier animé par l’expert média de l’IPGL pour renforcer non seulement les capacités des membres de DH chargés du suivi de RIU, mais aussi celles des organes dirigeants de RIU et des radios clubs existants. Les membres du comité exécutif de DH évoluant à Giheta et directement impliqués au suivi de RIU ont ainsi reçu une formation sur l'ensemble des dossiers de la radio et de sa gestion.

Le niveau des connaissances des participants en matière de gestion et de fonctionnement d’une radio communautaire a été évalué avant et après la formation. Ce qui a permis de comprendre que la notion approfondie de radio associative et/ou communautaire était quasi incomprise, moins élucidée, peu maîtrisée par les acteurs-clés de la radio.

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R3.2.1 : Sensibilisés aux caractéristiques et fonctions d’une radio communautaire, les organes dirigeants de DH et de RIU prennent leurs responsabilités à bras-le-corps.

R3.2.2 : Le niveau des connaissances des membres de l’équipe de RIU et des représentants des radios clubs, s’est accru en matière de gestion (planification, programmation, financement) et de fonctionnement d’une radio communautaire.

R3.2.3 : Une ébauche de charte de RIU est rédigée. R3.2.4 : Une ébauche d’organigramme de RIU élaborée.

Témoignage de RIU sur la formation dispensée :

« C’est une formation capitale qui nous a permis d’appréhender les spécificités, la philosophie, la vie associative et démocratique, la gestion, le

fonctionnement, le financement des radios communautaires ainsi que l’approche radio club. Je sais désormais comment je vais m’y prendre parce que je suis renforcée ». Extrait de la fiche d’évaluation de la Directrice

de RIU, Isabelle Rusuku

ACTIVITÉ 3.3 : Sessions de formation et encadrement des radios clubs

DÉR O UL EMEN T DE S A CTI VI TÉS

Mise en œuvre

La formation de RC va être présentée en deux points. Le premier point concerne l’organisation et le déroulement de la formation tandis que le second point, lui, est dédié au contenu même de cette formation assurée par l’expert médias de l’IPGL assisté de la Directrice de RIU.

Il faut entendre par radio club (RC) ou club d’écoute communautaire (CEC), un groupement ou une association volontaire d’individus (hommes, femmes, jeunes) désireux de lire, écouter, débattre,

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Nombre total de participantsFemmes Hommes Total

15 5 20

discuter et agir pour le développement endogène de leur organisation et, partant, de leur communauté, afin d’amener cette dernière vers le progrès social, le bien-être communautaire en milieu rural ou semi-rural. C’est donc un groupe d’hommes, de femmes et de jeunes, juridiquement autonome qui, s’identifiant à une radio, participe à la vie associative, démocratique de cette dernière. Le groupe accepte de soutenir la radio par une participation significative (collaboration étroite dans la programmation, l’animation et la production des émissions, participation à la gestion et au contrôle de la radio communautaire …).

3.3.1. Organisation des quatre sessions de formation

L’accompagnement de l’IPGL vise la restructuration profonde de RIU, notamment à travers l’ancrage de la radio dans la communauté. L’IPGL s’est intéressé à la redynamisation de l’approche radio club pour booster de manière optimale la participation communautaire des habitants de la Commune de Giheta. En effet, renforcer la dynamique de proximité avec les auditeurs est une gageure pour la radio communautaire « La voix de la femme » résolument engagée sur la voie d’une communautarisation profonde, l’enjeu principal étant de faire participer activement son bassin d’écoute à la vie de la radio à travers des activités qui mobilisent la communauté.

L’approche radio club a beaucoup intéressé les participant(e)s

La première formation était organisée du 28 au 29 aout 2014, à l’intention des membres des radios clubs existants. Elle s’est tenue dans l’enceinte du Centre Professionnel de Giheta situé à quelque 150 m de RIU, à environ 50 mètres du bâtiment administratif de la commune de Giheta. Comme c’était le cas pour toutes les quatre sessions, la formation s’est étalée sur deux jours, avec 20 participants dont 16 femmes et quatre hommes.

Le deuxième atelier de formation était organisé du 16 au 17 octobre 2014 à l’intention des membres des radios clubs et des leaders communautaires intéressés par l’approche radio club. Tout comme pour la première formation, la deuxième formation s’est déroulée dans la Zone de Giheta, sur la colline de Ruhanza, mais dans l’enceinte de RIU.

Après ces deux formations, RIU a décidé de délocaliser ses ateliers, en se rendant sur le terrain pour former les membres de la communauté dans leurs zones respectives. La troisième formation s’est ainsi tenue, du mardi 11 au mercredi 12 novembre 2014, dans la Zone de Kabanga, à la Paroisse catholique de Murayi éloignée de plus de dix kilomètres de la station de RIU. Les participants sont provenus de 8 collines : Kibogoye, Gisuru, Muremera, Korane, Gishuha, Kiriba, Kabanga et Bihororo.

La dernière formation s’est déroulée du 13 au 14 janvier 2015, au chef-lieu de la Zone de Kiriba. Elle a permis d’implanter huit radios clubs. Les participant(e)s sont venu(e)s de huit différentes collines

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de Kiriba : Gisarara, Kamonyi, Rubarari, Kiriati, Gasunu, Kibande, Kiriba et Kiriba 2. Ce sont tous des membres des associations opérationnelles à Kiriba. L’Association des Batwa y était aussi représentée.

Photo de famille des participants à l’atelier de Kabanga

3.3.2. Contenu de la formation de radios clubs dispensée par l’IPGL

L’atelier de formation des RC a visé la mise en place et la redynamisation des CEC pour leur permettre de jouer pleinement aussi bien leur rôle de véritables structures de développement, de progrès social, enclines à l’écoute individuelle et collective des émissions, que celui d’outils communautaires stimulant la mobilisation, le dialogue, le partage d’expériences et surtout l’action entre acteurs du développement endogène.

La formation de radios clubs dispensée a comporté deux parties. La première partie était théorique. Participative, elle s’est déroulée sous forme de session de formation, dans une salle. La seconde partie, elle, était pratique. Elle a consisté à faire, avec les participant(e)s, des exercices sur l’animation d’un CEC et des simulations de création des RC avant d’envisager des descentes sur le terrain, sur des sites collinaires.

Le formateur et sa co-formatrice ont convenu de démarrer la formation par une introduction générale sur la radio communautaire. A ce niveau, un accent était porté sur les spécificités de la radio communautaire, ses traits pertinents, c’est-à-dire les caractéristiques qui la distinguent des autres types de radio tels que la radio privée, la radio commerciale ou la radio publique. L’objectif poursuivi était de faire mieux comprendre aux futurs membres des radios clubs la philosophie et l’orthodoxie des radios associatives et communautaires avant d’aborder l’« approche radio communautaire » proprement dite. Concrètement, lors des quatre formations dispensées, les stagiaires se sont appesantis sur les points ci-après présentés sous forme de questionnement : Qu’est-ce qu’un RC ? Quels sont les objectifs des RC ou CEC ? Quelle est la vision/mission RC ? Quelles sont ses fonctions ? Quelles activités développer au sein du RC ? Comment crée-t-on un CEC ? Comment sont organisés les CEC (leur structure) ? Quelle relation (rapport) existe entre les RC et la station mère à laquelle ils s’identifient ?

La démarche participative suivie pendant les ateliers de formation a consisté notamment à aborder, avant la descente sur les sites collinaires, l’ensemble des principes relatifs au fonctionnement et à la gestion d’un CEC. Une technique adoptée pour favoriser l’intériorisation de l’« approche radio club » à la fois au sein de RIU et de ses RC.

Des certificats de participation ont été remis aux 80 formés des 4 sessions organisées.

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Résultats (outputs) En cinq mois d’appui, la formation des RC a débouché sur un bilan éloquent puisqu’avant l’intervention de l’IPGL-DH, RIU n’en comptait que 5 dont 4 opérationnels sur l’ensemble des 31 collines de la commune de Giheta.

- R3.3.1 : Les dirigeants de RIU ainsi que les responsables et membres des radios clubs ont la même compréhension du RC.

- R3.3.2 : La prise de conscience des responsables et membres des RC est aiguisée. - R3.3.3 : Le niveau des connaissances des membres de l’équipe de RIU (directrice et

responsable des radios clubs) ainsi que des représentants des radios clubs, s’est accru en matière de gestion et de fonctionnement d’un CEC.

- R3.3.4 : Galvanisés, les membres des RC se sont engagés à participer à la prise en charge de leur radio (notamment à travers l’élaboration des programmes, la production des émissions, le développement des AGR).

NOMBRE DE CEC IMPLANTÉS OU REDYNAMISÉS PAR ZONE

GIHETA KABANGA KIRIBA

11 7 8TOTAL : 26

Nombre total de participantsFemmes Hommes Total

64 16 80

ACTIVITÉ 3.4 : Echange d’expériences avec la radio Maendeleo de l’Est de la RDC


Mise en œuvre

Une première phase d’échanges entre RIU et la radio communautaire Maendeleo émettant de Bukavu, au Sud-Kivu, s’est déroulée à Giheta, du mercredi 21 au jeudi 22 janvier 2015. La Directrice de la radio Maendeleo, Jolly Kamuntu, était invitée à partager l’expérience de sa radio et la sienne propre sur la structuration d’une radio associative et/ou communautaire.

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La formation s’est passée sous forme d’échanges en bilatéral entre les deux directrices, Isabelle Rusuku de RIU et Jolly Kamuntu, de radio Maendeleo à Bukavu.

La formation s’est déroulée dans la convivialité.Isabelle Rusuku de RIU en lunettes et Jolly Kamuntu de Maendeleo

Le contenu a essentiellement gravité, d’après les TDR de cette activité, autour de la vie associative d’une radio communautaire. Les deux directrices ont échangé sur le rôle de chaque organe d’une radio communautaire : l’AG, le CA, l’Exécutif, la Commission de contrôle.

Une mention spéciale a été faite sur les statuts et le règlement intérieur. L’attention était singulièrement focalisée sur la qualité des membres (leurs droits et obligations), les objectifs de la radio et sa mission. Jolly Kamuntu a également insisté sur le rôle de la directrice et la recherche des ressources de la radio.Un clin d’œil était fait sur le manuel de procédure : job description du personnel, compatibilité avec le code de travail en vigueur dans le pays, procédure disciplinaire, organisation des audits interne et externe, rédaction du rapport annuel dans ses aspects narratif et financier, élaboration du plan d’action de la radio, tenue des inventaires, encadrement des radios clubs, actualisation de la grille de programmes, etc.

A l’issue de ces échanges, la formatrice a formulé les recommandations suivantes à sa stagiaire :- Identifier les membres de l’AG de RIU sur base de l’expérience de Maendeleo ;- Planifier la mise en place des structures de RIU d’ici à avril 2015 (identification des

membres de l’AG, rédaction des statuts et règlement intérieur de RIU, légalisation des textes légaux).

La seconde phase d’échanges va consister à envoyer à Bukavu une délégation de RIU (la Directrice et 2 membres de radios clubs) pour aller palper du doigt les réalités de Maendeleo.


R3.4.1. La Directrice de RIU est renforcée dans le mangement d’une radio communautaire partant de l’expérience de Maendeleo.

OBJECTIF SPECIFIQUE 4

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Maximiser les interactions constructives entre RIU et la population en vue d’améliorer l’accès à l’information

ACTIVITÉ 4.1 : Organisation des 3 débats publics


Mise en œuvre Lancé pour dynamiser le débat public et favoriser l’interaction Média- SOCIV – Autorités publiques sur les matières liées aux droits de l’homme et au développement communautaire, les débats ont permis aux organisations de la SOCIV et aux autorités de réagir aux préoccupations de la population, tandis que celle-ci a su profiter de ce face-à-face pour exprimer ses préoccupations. Ainsi des solutions ont été trouvées aux problèmes communautaires posés et/ou soulevés.

Environ 200 personnes, dont 150 femmes, ont participé à cette activité. A la fin d’un premier débat, un sondage du public était fait sur d’autres sujets ou thèmes susceptibles de faire l’objet de conférences- débats ultérieures. Toutefois, la réflexion sur le choix des thèmes de débats était également alimentée par les RC.

Animé par un journaliste expérimenté, le débat public était médiatisé (en direct ou en différé). Il est passé sous forme de tribune d’expression populaire (TEP) où les dirigeants se sont retrouvés en face de leurs administrés pour un dialogue constructif bénéfique à la vie des citoyennes et des citoyens.

Ces rencontres de la population et ses dirigeants sont organisées au niveau local, dans un esprit d’entente mutuelle. Elles font l’objet d’une préparation minutieuse et d’une animation objective. Attendu que la mobilisation citoyenne, d’une part, et la prise d’engagement publique des autorités, d’autre part, constituent des mécanismes démocratiques forts aboutissant à des résultats probants.

Pour la période que couvre ce rapport, trois débats publics sur cinq prévus ont été organisés ainsi que l’indique le tableau ci-dessous :

N° Thèmes des débats Période et lieu

1. Participation de la femme dans la gouvernance locale Vendredi, 18 juillet 14, au sein de RIU (en direct)

2. Santé animale et végétale à Giheta Vendredi 10 octobre 14 (en différé), au sein de RIU

3 Santé de la Reproduction à Giheta Vendredi, 21 novembre 14 (en direct), au sein de RIU

Leçons tirées: Le débat public est une activité phare qui permet à RIU de jouer son rôle en tant que

radio de développement, de s’affirmer comme catalyseur dans la résolution des problèmes communautaires qui se posent avec acuité.

Le débat devrait se tenir dans des lieux publics. Mais les intempéries (la pluie) et la réalisation technique de cette émission n’ont pas permis d’avoir des descentes réussies sur le terrain. Le deuxième débat qui allait, par exemple, se tenir au terrain de football de la Paroisse de Bihororo avait été perturbé séance tenante par une averse qui s’était abattue sur l’ensemble de la province Gitega, 15 minutes après le coup d’envoi.

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Le jour de vendredi, jour de marché sur la Colline de Ruhanza, est bien indiqué pour tenir le débat étant donné la proximité de RIU du marché. Des gros baffles sont orientés vers le marché pour permettre à tout le monde qui est dans ce lieu public de suivre le débat en direct ou en live.

Il est plus avantageux d’avoir le même thème pour la formation thématique et pour le débat. la formation thématique devrait précéder le débat.

Résultats des débats publics organisés

Débat 1 sur la Participation de la femme dans la gouvernance locale La première conférence-débat publique, qui a servi de test pour RIU, a rempli son contrat social : les autorités locales, les associations de la société civile, les partis politiques, les habitants de Giheta, ont répondu à l’invitation leur lancée. La matière prévue a été épuisée, les objectifs globalement atteints.

Cette rencontre a eu le mérite de lancer un signal fort à la communauté locale.

Une vue des participants au débat public organisé au sein de RIU

Concrètement, la conférence- débat publique a permis

1) de mobiliser, de sensibiliser les participant(e)s sur l’irréductible participation de la femme dans la gouvernance locale en aidant les femmes de Giheta à mieux appréhender l’importance de connaître leurs devoirs et de jouir de leurs droits civiques, politiques et économiques ;

2) à la population de comprendre la place de RIU dans le processus de développement de la commune de Giheta et d’accepter, par voie de conséquence, de participer activement aux prochains débats ;

3) aux habitants de Giheta de mieux percevoir le rôle de RIU dans la promotion des droits civils, politiques et économiques des femmes essentiellement ;

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4) de réchauffer, affermir et fluidifier les relations entre RIU, la population de Giheta et les autorités locales ;

5) d’ériger le débat public en cadre de concertation non négligeable pour le développement communautaire de Giheta ;

6) à la communauté de prendre conscience du besoin d’aider les femmes à participer à la gouvernance locale.

Débat 2 sur la Santé animale et végétale à GihetaLe deuxième débat public a réuni les membres des RC, les participants à l’atelier de deux jours clôturé la veille sur le même thème de Santé animale et végétale à Giheta ainsi qu’une frange de la population. « La santé animale et végétale pose-t-elle problème dans la commune de Giheta ? Que faire pour résoudre localement le problème ? ». Voilà les questions qui ont alimenté le débat de ce jour.

Du côté des autorités publiques, le Directeur National de la protection végétale, M. Sakayoya Eliachim, et Mme Ugiriwabo Nahomie, Conseillère à la Direction Générale de l’Elevage, ont rehaussé de leur présence cette conférence- débat publique. La société civile, elle, était représentée par Mme Bwoyero Espérance, Présidente de l’Association GAKWAVU (Le lapin). Les trois invités ont constitué le panel qui a pris part au débat animé par le journaliste Mitterrand Ndayegamiye, chef des programmes à RIU, et auquel s’était joint l’agronome communal de Giheta, M. Nyabenda Joseph.

C’était, une fois de plus, une occasion propice pour RIU de faire interagir en les mettant face à face, la population, les autorités et la société civile ; bref, tout le monde concerné par le problème d’amélioration de la production agro-pastorale à Giheta.

Les échanges faits dans le respect de la dignité humaine ont permis d’identifier les défis majeurs du secteur agro-pastoral au niveau local, à savoir : le problème de surpopulation dans la commune de Giheta, l’étroitesse des lopins de terre arables, la cherté des médicaments pour les bétails, la mise à disposition des semences sélectionnées à la population, le recours irrationnel aux engrais, l’inadéquation des techniques agricoles utilisées par la communauté, le nombre insuffisant

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De gauche à droite : J. Nyabenda, E. Bwoyero, M. Ndayegamiye, N. Ugiriwabo et E. Sakayoya

d’agronomes opérationnels, de moniteurs agricoles et de vétérinaires déployés dans la Commune pour encadrer la population.

A la suite de l’identification des problèmes, des solutions idoines ont été arrêtées localement : Garder les bêtes dans des étables décentes, des cages bien entretenues, pour avoir facilement du fumier, du lait et de la bonne viande ; autrement dit, arrêter d’amener les animaux dans une espèce de divagation institutionnalisée où l’éleveur se voit obligé de faire paître le troupeau sur de longues distances qui fatiguent pourtant les bêtes ; s’adresser à l’agronome toutes les fois que l’on est dans le besoin d’avoir des semences ; plus utiliser des semences sélectionnées et des variétés déclarées améliorées, car elles résistent plus aux maladies et donnent de meilleures productions ; bien suivre les différentes étapes indiquées dans la culture de différents produits agricoles pour avoir de bonnes productions ; faire bon usage du fumier ; ne pas hésiter à s’adresser aux autorités en cas de besoin.

Dans le même ordre d’idée, le Directeur National de la protection végétale, a pris solennellement l’engagement de refaire la ronde de toutes les collines de Giheta pour se rendre personnellement compte de l’évolution, de la mise en pratique du cahier des charges élaboré lors du débat pour un suivi optimal sur le terrain.

Débat 3 sur la Santé de la Reproduction à Giheta

La troisième conférence- débat publique était placée sous le thème de la Santé de la Reproduction : « Quelle attitude adopter vis-à-vis de la Santé de la reproduction dans la commune de Giheta ? ».

Le thème a été proposé par les radios clubs qui ont estimé pertinent d’aborder à la place publique cette question épineuse qui, de quelque manière, freine l’impulsion du développement communautaire notamment avec la recrudescence des cas de grossesses non désirées chez les jeunes et la naissance des enfants que les parents élèvent dans des conditions misérables, infra humaines pour ainsi dire. Cette situation malencontreuse a pour, entre autres corollaires, la déperdition scolaire et la présence accrue des mariages précoces.

Sur le terrain, la communauté de Giheta était écartelée entre deux courants distincts qui influaient à profusion sur la population. Premièrement, des églises marquaient leur présence par un dispositif efficace constitué d’animateurs qui appelaient les fidèles à proscrire le recours aux méthodes de

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planning familial. Car, celles-ci seraient, selon la foi chrétienne, contraires à la volonté divine. Secondairement, l’Etat burundais a placé par le biais du Ministère de la Santé publique, des animateurs de santé publique pour conseiller à la population, entre autres, l’observance heureuse des méthodes mises à sa disposition pour éviter des grossesses non désirées. Ne sachant plus à quel saint se vouer, la communauté s’est sentie partagée entre deux logiques diamétralement opposées. Il n’était donc pas rare, par exemple, de rencontrer des femmes qui étaient courtisées par les deux courants. D’où le dilemme pour la communauté de Giheta confrontée au réel problème de venue d’enfants mal élevés par leurs parents.

A ce débat organisé en direct sur les antennes de RIU, l’Eglise était représentée par l’Abbé Curé de la Paroisse catholique de Bihororo à Giheta et le Révérend Frère Général de la Congrégation Bene Yozefu, « de Saint Joseph ». L’Etat y était représenté aussi bien par les autorités de la Commune et de la Zone de Giheta, que par la Chef collinaire de Ruhanza, l’Infirmière Titulaire du Centre de Santé de Giheta accompagnée d’un Médecin stagiaire natif de Giheta, Dr Niyonkuru Prosper, les médecins du pays ayant été en réunion à Gitega. Plusieurs couples ayant de 0 à 15 enfants, ainsi que les membres des radios clubs et d’autres associations de Giheta ont également participé au débat. La population qui a suivi le débat par la voix des ondes, est intervenue par SMS (texto).

RIU, au travers de cette conférence-débat, a aidé la population à transcender la lancinante dichotomie dans la mesure où l’Eglise et l’Etat ne recherchent que le bien-être de l’être humain, sachant que ni l’une, ni l’autre ne voudrait voir le peuple croupir dans la pauvreté, dans le sous-développement. Mais, chacun de ces deux acteurs détient ses méthodes, ses arguments. L’Eglise insiste sur la foi et l’éthique chrétiennes, tandis que l’Etat fait appliquer une politique de santé publique basée sur des pratiques médicales, des principes scientifiques, rationnels, qui ne seraient pas forcément pernicieux pour la foi (cas des méthodes naturelles de contraception). Au finish, tout le monde a fini par accepter solennellement le consensus selon lequel il n’est interdit, ni par l’Eglise, ni par l’Etat, d’espacer les naissances, de recourir au planning familial, la perception des naissances désirables étant une question d’organisation du couple, de responsabilité et d’ordre éthique. Ainsi le quiproquo a-t-il été levé sur la Santé de la Reproduction à Giheta.


R.4.1 : Les relations entre RIU et la population de Giheta se fluidifient et les pouvoirs publics facilitent davantage l’accès à l’information.

R.4.2 : Des liens de collaboration sont tissés et renforcés entre RIU, les autorités locales et la population.

R.4.3 : RIU enrichit son carnet d’adresses eu égard au traitement des informations relatives au développement de Giheta et ses environs.

R.4.4 : Les groupements membres de DH apprennent à mieux collaborer avec RIU en vue d’assurer une médiatisation optimale des problèmes des communautés et des solutions en-visagées.

e R.4.5 : Des citoyens reçoivent à travers RIU une information diversifiée et pluraliste sur des

thématiques qui les intéressent. problèmes des communautés et des solutions envisagées

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Nombre moyen de participants par débat Femmes Hommes Total

150 50 200

Graphiques sur les formations et débats thématiques

DEBATS PUBLICS PREVUS

FORMATIONS THEMATIQUES PREVUES

TOTAL REALISES RESTANTS TOTAL REALISES RESTANTS8 3 5 4 2 2

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3

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6

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5

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9

Débats publics Formations thématiques

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REALISESRESTANTS

REALISESRESTANTS


Renforcer RIU et ses RC en équipements

ACTIVITÉ 5.1 : Achat et installation d’un émetteur puissant

DÉR O UL EMEN T DE L ’ A CTI VI TÉ Mise en œuvre

Le projet SOMA a prévu de doter RIU d’un émetteur puissant pour élargir sa couverture.

La cérémonie de remise officielle de ce précieux matériel s’est déroulée le mercredi 27 aout 2014 à Giheta, dans l’enceinte même de RIU, devant de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Conseiller Innocent Nkurunziza, représentant personnel du Gouverneur de la province de Gitega ; la Représentante légale de DH, Mme Thérèse Ndoricimpa ; le Chef de la Coopération à l’Ambassade d’Allemagne au Burundi, M. Achim Johannsen ; la Coordinatrice régionale Afrique centrale de la Deutsche Welle Akademie, Mme Carine Debrabandère accompagnée de deux formatrices, Sandra Van EDIG de DW Akademie et Anne Niyuhire d’EIRENE ; le secrétaire communal Noël Niyonkuru représentant l’Administrateur de la Commune de Giheta ; des représentants des églises et des associations de la société civile ainsi que plusieurs membres des CEC.

Le Directeur Exécutif de l’IPGL, Cyprien Ndikumana, a déclaré à cette occasion : « Grâce à l’acquisition d’un émetteur pimpant et puissant (500 watts) qui vient remplacer celui de 80 watts obsolète, miné par les effets dévastateurs de la foudre, et avec l’appui inestimable des bénévoles motivés et équipés en outils de communication et d’information, RIU sera désormais captée un peu plus loin et permettra bien évidemment à l’organisation DH et à la communauté bénéficiaire d’être actives tant dans le développement endogène que dans la promotion positive des droits de la femme ».

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M. Achim Johannsen, Chef de la Coopération à l’Ambassade d’Allemagne au Burundi, contemple le nouvel émetteur remis à RIU par le Directeur Exécutif de l’IPGL

Le Collectif IPGL-DH s’est occupé de l’achat de l’émetteur et RIU de son installation.

Cette remise officielle a coïncidé avec le lancement officiel du projet de la Deutsche Welle Akademie à la radio « Voix de la femme ».

Mme Carine Debrabandère de la DW Akademie en face de Mr Cyprien Ndikumana de l’IPGL, la main au cœur.

Résultats (outputs) R.5.1.1 : RIU est suive sur un rayon de plus de 15 km (à vol d’oiseau) et couvre la commune

de Giheta à travers ses 3 Zones (Giheta, Kabanga et Kiriba), en même temps que les contrées avoisinantes.

R.5.1.2 : La participation communautaire est plus importante.

Statistique d e réalisation :

ACTIVITÉ 5.2 : Achat et remise des matériels à RIU et ses RC


Dans le cadre de la mise en œuvre du projet SOMA, des matériels de communication et des moyens de locomotion ont été mis à la disposition de RIU. Achetés le 26 janvier 2015 à Bujumbura et

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Prévu Réalisé Observation

1 émetteur 1 émetteur L’émetteur acheté a été installé à la radio.

En dehors du projet SOMA, IPGL a remis, hormis l’émetteur, une photocopieuse neuve, pimpante (Canon RUNNER 2420L) à RIU, le 8 octobre 2014.

acheminés à Giheta, ces matériels étaient officiellement remis à RIU, le vendredi 30 janvier 2015, en marge de la réunion de pilotage juste après la remise des certificats de participation aux membres des radios clubs formés au cours des 4 sessions organisées. Il s’agit de:• 20 téléphones Techno, série T240

• 10 radios Sonitech, série ST 4848

• 4 microphones, série PG28A

• 4 câbles pour micro, « Kepu Mic Cable »

• 1 moto TVS STAR HLX 125CC + 2 casques

• 2 vélos Ambika, série C 97 48 01

• 1 amplificateur de casque, série Alto HPA

Statistiques de réalisation:Prévus Réalisés Observation

- 20 téléphones

- 10 postes de radio

- 10 bicyclettes

- 2 motocyclettes

- 5 enregistreurs

- 20 téléphones, Techno, série T240

- 10 radios Sonitech, série ST 4848

- 4 microphones, série PG28A

- 4 câbles pour micro, « Kepu Mic Cable »

- 1 moto TVS STAR HLX 125CC + 2 casques

- 2 vélos Ambika, série C 97 48 01

- 1 amplificateur de casque, série Alto HPA

Le taux de matériels acquis est évalué à 80%. Il s’applique sur la nature de matériels qu’il était prévu de payer : téléphones, radios, vélos, motos et enregistreurs numériques.N.B :• Seuls les Zooms n’ont pas été

achetés.

En revanche, le nombre de vélos et de motos a été revu à la baisse compte tenu de la fluctuation des prix sur le marché.

Comme pour satisfaire à la demande criante de RIU, 4 micros assortis de câbles et 1 amplificateur ont été achetés.


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Assurer le suivi-évaluation de l’action à mi-parcours

ACTIVITÉ 6. : Première réunion du Comité de pilotage


La première réunion du Comité de pilotage s’est tenue le vendredi 30 janvier 2015 dans l’enceinte de RIU. Une dizaine de personnages y ont participé : la Représentante légale du Réseau DH et son Chef des Programmes ; la Coordinatrice provinciale de DH à Gitega ; le Directeur Exécutif et l’Expert médias de l’IPGL ; le Régisseur et le Chargé de communication du Projet OSCAR ; le Secrétaire Exécutif de l’ABR, Association burundaise des radiodiffuseurs, en sa qualité d’expert externe ; la Directrice de RIU et son Chef des programmes ; une représentant de la communauté de Giheta issu de l’Eglise catholique (Frère Bone Yozefu) .

Présidée conjointement par le Chef des programmes de DH, Mme Goretti Ndacayisaba, et le Directeur Exécutif de l’IPGL, M. Cyprien Ndikumana, la réunion de ce jour était convoquée pour évaluer à mi-parcours la mise en œuvre du projet SOMA. Ce qui a permis de connaître l’état d’avancement de ce projet, en ce compris les résultats (outputs) et les effets (outcomes) obtenus à mi-parcours.

De manière globale, le Comité de pilotage s’est déclaré très satisfait du projet dont plus de la moitié des activités ont été mises en œuvre avec des résultats et effets palpables et encourageants.

A l’issue de la réunion, des recommandations ont été formulées à l’endroit des parties prenantes au projet pour une fin honorable :

Pour l’Expert médias de l’IPGL et Chef de projet SOMA évoluant de concert avec la Directrice de RIU :

Réfléchir sur un consortium IPGL- ABR – RIU et répondre à l’appel à proposition de l’UE pour une extension du Projet SOMA.

Travailler en profondeur avec les RC devant être regroupés dans une plate-forme. Planifier les prochains débats en impliquant également l’Association DH dans le choix

des thèmes. Faire diffuser les portraits vidéo réalisés sur la RTNB et REMA TV. Il s’agirait de les

proposer, en outre, à d’autres associations qui pourraient s’intéresser à leur diffusion.

Au projet OSCAR : Faire le plaidoyer auprès des autres partenaires pour obtenir un SOMA 2. Inviter IPGL et DH à l’étude préconisée pour un 11ème FED.

A l’endroit de RIU : Mettre en œuvre son plan du marketing social (voir Leo et autres partenaires

potentiels). Créer un partenariat avec l’Unicef pour les enfants journalistes (surtout les filles). Penser à nouer des partenariats avec d’autres médias. Anticiper l’adoption du numérique au détriment de l’analogique. Mettre en place avec l’appui de l’IPGL les structures de la radio partant de l’AG de la

radio.

Au collectif DH - IPGL :

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Poursuivre le partenariat et décrocher d’autres financements pour RIU.

Résultats (outputs) R.6.1 : Le suivi et l’évaluation de l’action sont réalisés à mi-parcours. R.6.2 : Des recommandations sont formulées à toutes les parties prenantes pour une fin ho-

norable du projet.

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Nombre de participants à la réunion du Comité de pilotage Femmes Hommes Total

4 7 11

Synthèse des objectifs, des résultats et des activités

Objectif spécifique 1 : Renforcer et diversifier les connaissances thématiques des membres de DH, des leaders locaux et des membres des radios clubs afin de les doter d’outils leur facilitant une bonne compréhension de leur situation et des options de changement qui s’offrent à eux .

Résultat attendu 1 : Leurs compétences renforcées, DH et ses membres, les leaders locaux et les RC mettent en place des outils adéquats sur des théma-tiques de développement communautaire.

Activité 1 : Organisation des 2 sessions de formations thématiques. Objectif spécifique 2: Renforcer les capacités de communication et de plaidoyer de DH

et de ses associations membres. Résultat attendu 2 : DH dispose d’un plan de communication et une action de

communication/plaidoyer en phase avec ses thèmes de travail est réalisée. Activité 2 : Session de formation et de coaching en techniques de

communication Objectif spécifique 3 : Renforcer les capacités des organes dirigeants de RIU et des ra-

dios clubs. Résultat attendu 3 : Renforcée, RIU se dote d’organes dirigeants appropriés.

Activité 3.1 : Diagnostic de RIU. Activité 3.2 : Session de formation des membres de DH chargés du

suivi de RIU, des leaders communautaires membres de RC. Activité 3.3 : Formation et encadrement des RC Activité 3.4 : Echanges d’expériences avec la radio Maendeleo de la

RDC Objectif spécifique 4 : Maximiser les interactions constructives entre RIU et la popula-

tion en vue d’améliorer l’accès à l’information Résultats attendus 4 :

Résultat 4.1 : Les relations entre RIU et la population de Giheta se fluidi-fient et les pouvoirs publics facilitent davantage l’accès à l’information

Résultat 4.2 : Des liens de collaboration sont créés et renforcés entre RIU, les autorités locales et la population

Résultat 4.3 : RIU enrichit son carnet d’adresses eu égard au traitement des informations relatives au développement de Giheta et ses environs

Résultat 4.4 : Les groupements membres de DH apprennent à mieux colla-borer avec RIU en vue d’assurer une médiatisation optimale des pro-blèmes des communautés et des solutions envisagées

Résultat 4.5 : Des citoyens reçoivent à travers RIU une information diver-sifiée et pluraliste sur des thématiques qui les intéressent Activité 4.1 : Organisation de 3 débats publics

Objectif spécifique 5 : Renforcer RIU et ses RC en équipements Résultats attendus 5 : RIU dispose d’un émetteur puissant (500W) et ses RC

bénéficient d’un appui en matériels Activité 5.1 : Achat et installation d’un émetteur puissant Activité 5.2 : Achat et remise des matériels à RIU et ses RC

Objectif spécifique 6 : Assurer le suivi-évaluation de l’action à mi-parcours Résultats attendus 6 : Le suivi-évaluation de l’action est fait à mi-parcours

Activité 6.1 : Tenue de la première réunion du Comité de pilotage

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Des activités mises en œuvre pour quels effets (outcomes) ?

Dans le cadre de sa stratégie d’intervention, IPGL, en tant qu’opérateur spécialisé dans le domaine des médias, développe systématiquement un dispositif de suivi-évaluation, le DIME : « DEVELOPMENT INFORMATION MONITORING EVALUATION ».

Le DIME intervient dès la formulation du projet et de façon continue lors de sa planification, sa mise en œuvre et ceci jusqu’à son évaluation finale. Le dispositif intègre plusieurs niveaux d’observation et d’analyse qui sont néanmoins très fortement liés : le suivi-évaluation des résultats et des effets du programme et le suivi-évaluation des activités du programme. Ce suivi-évaluation est fondamentalement axé sur l’observation des changements auxquels contribuent les projets menés par l’IPGL.

L’observation de ces changements s’appuie dans la mesure du possible sur les points de vue des différents acteurs impliqués (les partenaires, les bénéficiaires directs, l’équipe de l’IPGL, etc.).

Changements liés à la mise en œuvre du projet : effets immédiats relevés

Activités Effets immédiats

Lancement officiel SOMA et journée porte ouverte

Renforcement de la visibilité de RIU et de ses partenaires (OSCAR et UE)

Considération de RIU dans le paysage médiatique du Burundi

Débats publics Dynamisation du débat public : rapprochement Population – Autorités locales (TEP)

Prise de conscience du leadership des femmes en perspective des élections 2015

Notoriété de RIU au travers de la synergie RIU- Société civile et Autorités locales

Prise de conscience sur l’égalité des droits hommes – femmes s’installant doucement mais sûrement à Giheta

Formation de Radios clubs Enclenchement du processus de communautarisation de RIU : Ancrage communautaire

Participation communautaire : appropriation de RIU (productions des émissions, réflexion sur les besoins de la communauté et des femmes, participation aux activités de la radio, soutien à la radio)

Formation thématique Identification et réponses aux besoins communautaires : semences améliorées, kitchen garden, usage du fumier animal et végétal, cultures des bananiers, projet de création dune pharmacie pour les animaux

Tolérance par rapport à la Santé de la Reproduction et vulgarisation du planning familial

Techniques de communication Mise en place d’un plan de communication à DH

Autonomisation et responsabilisation

Enclenchement du processus de mise en place des structures de RIU (AG, CA, Commission de contrôle,

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etc.) Achat et installation de l’émetteur Augmentation de l’audimat de RIU

Achat et distribution des matériels (motos, vélos, téléphones)

Sentiment d’appartenance à RIU aiguisé : plus d’enthousiasme dans l’engagement des radios clubs aux activités de RIU

Les violences faites aux femmes sont dénoncées plus vite par la communauté dotée de téléphones portables

Un effet global de la mise en œuvre des activités de l’Action : la synergie IPGL – Deutsche Welle Akademie

A RIU, l’IPGL et la DW Akademie travaillaient déjà en synergie, dans une certaine complémentarité. Le premier était chargé de la redynamisation des radios clubs, de l’équipe dirigeante de RIU et de l’Association Dushirehamwe, tandis que le second avait pris en charge la formation des journalistes et des correspondants collinaires ainsi que les aspects Management & Marketing.

Cependant, au-delà de la répartition concertée de ces deux champs d’intervention, l’IPGL, en tant qu’opérateur actif des médias en Afrique centrale en général et dans la région des Grands Lacs en particulier, a reçu de la Deutsche Welle Akademie, grâce à la bonne mise en œuvre et aux résultats éloquents du projet SOMA à mi-parcours, la mission d’assurer les formations sur le renforcement en management et en marketing (fin octobre – décembre 2014) de la radio communautaire de Giheta. L’implication de l’IPGL a abouti à de très bons résultats à la grande satisfaction du commanditaire et du bénéficiaire, RIU.

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Changements consécutifs à l’intervention du collectif IPGL - DHDomaine de changements Effets constatés Commentaire Observations

Gestion des ressources humaines

Présence d’un personnel RIU Avec l’accompagnement de l’IPGL, RIU dispose d’un personnel opérationnel (Directrice, chef des programmes, chef technique, responsable du Télé centre communautaire, comptable, journalistes, animateurs, producteurs, techniciens, veilleur ; bref, des salariés et bénévoles.

Division du travail, organisation du travail

Chaque membre du personnel de RIU sait ce qu’il doit faire, ce que la radio attend de lui. Néanmoins, il reste à formaliser le tout par la rédaction des fiches de poste, la signature des contrats en bonne et due forme par tous les agents, le cahier des charges de chacun étant connu.

Les conférences de rédaction se tiennent régulièrement. Ici, il est un lien à faire avec DW Akademie qui a formé des journalistes et membres des RC pour collecter des infos des collines à diffuser

Les dossiers sont en cours de constitution

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Une équipe dynamique et consciencieuse

Les salaires de l’équipe dirigeante de la radio sont pris en charge par le projet SOMA. Par conséquent, RIU dispose d’une équipe enthousiasmée, motivée.

Organisation de la radio en tant qu’entreprise de presse

Auto prise en charge de RIU Prise en charge partielle du fonctionnement : avec les recettes du Télé Centre, RIU achète du papier, des stylos, des cartouches…, sans recourir forcément à Dushirehamwe (DH).

L’IPGL a doté RIU d’une nouvelle photocopieuse, 1 mois après la perte de sa photocopieuse obsolète. Or, la photocopieuse est la source principale d’entrée des recettes à RIU. La photocopieuse neuve et pimpante a redonné à la radio une nouvelle bouffée d’oxygène. De plus, les recettes générées servent, entre autres, à rémunérer la sentinelle (au lieu de recourir à DH).

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Motivation des bénévoles fidèles : Grâce toujours aux fonds perçus, une petite somme est remise aux bénévoles qui prêtent main forte à la technique et à la production/animation (40 000 FBU/mois). Le gros des recettes devra être logé dans un compte.

Participation communautaireCommunautarisation perceptible, bonne entame de l’ancrage de la radio

La formation des membres de DH chargés du suivi de RIU et celle assurées aux radios clubs, ont permis non seulement de déclencher le processus de communautarisation de la radio, mais aussi l’identification de la population à sa radio.

Un éveil de conscience s’observe : la population comprend que RIU est aussi sa propriété. Les habitants de Giheta - surtout les membres des radios clubs - participent librement aux activités à caractère communautaire qu’organise la radio (présence aux conférences-

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débats publiques, puisage d’eau pour les installations de la radio, etc.).

La population, par les biais des radios clubs, comprend aussi l’utilité pour elle d’être membre de la radio et représentée dans les organes dirigeants de celle-ci (AG, CA, Comité de gestion, commission de contrôle …)

Des bénévoles motivés pour une radio en reconstruction

L’accompagnement de l’IPGL a permis de sensibiliser la communauté à travers les radios clubs dont les membres ont compris que la radio communautaire est caractérisée, entre autres, par un régime partiel: le salariat et le bénévolat.

Plus de participation dans le développement endogène

La radio sensibilise et mobilise fortement la communauté pour le développement communautaire à telle enseigne que la population a découvert l’intérêt de suivre RIU qui booste le développement local. La formation et le débats organisés en constituent une illustration éloquente

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(formation et débat sur la santé animale et végétale à Giheta). Il est également dans la grille de RIU, des émissions de développement.

Grande couverture et plus d’audience

L’émetteur de 500 watts neuf et pimpant apporté par l’IPGL permet d’arroser un plus grand rayon. Les 3 zones de Giheta et les communes environnantes savent capter la radio et s’y intéressent notamment à cause de la proximité et surtout de la spécificité de RIU en tant que média de développement. Mais il faudrait monter en hauteur, avec un pylône de 40 mètres et des antennes dipôles pour avoir de bons résultats.

Synergie Média – Société civile - Autorités

Crédibilité de la radio auprès des autorités locales

Les autorités locales s’intéressent à RIU qu’elles associent à toutes leurs activités pour une couverture médiatique (visibilité de leurs activités, moyen d’approcher les administrés). L’Administrateur communal et son équipe, les chefs des zones et les responsables

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collinaires suivent la radio pour avoir des infos locales (les nouvelles des collines).

C’est dans ce cadre que la Directrice de RIU, comptée parmi les notables de la Commune, a été reçue par le Président de la République, S.E. Pierre Nkurunziza, lors de sa visite de travail à Giheta.Le Chef de l’Etat a promis du ciment, des barres de fer et des tôles pour la construction de l’édifice personnel devant abriter la radio « Voix de la femme » qui, à ce jour, est encore locataire.

Implication spontanée des autorités locales aux activités de RIU

Les autorités n’hésitent plus à se présenter à RIU lorsqu’elles sont invitées. Même celles qui travaillent à Gitega se présentent facilement à RIU quand celle-ci les invite. Elles ont, en effet, compris la nécessité d’avoir une radio de développement qui crée davantage de proximité entre les autorités et la population.

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Participation des organisations de la société civile

Les OSC s’intéressent à la radio. Les associations ont, en effet, compris que la radio, en tant qu’outil de développement, actrice et vectrice de démocratie et de paix, aide aussi la société civile. Ainsi, les OSC participent quasi spontanément aux activités de la radio à travers les émissions, les débats, la programmation, la prise d’initiatives de développement (telle que la création d’une pharmacie pour acheter et vendre des produits des bétails).

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2.3. Veuillez fournir un plan d’action mis à jour2

Semestre 1 Semestre 2Activité Mois 1

Juin

2

Juillet

3

Aout

4

Sept.

5

Oct.

6

Nov.

7

Déc.

8

Janvier

Organisme de mise en œuvre

Exemple exemple ExemplePréparation Activité 1Activités préparatoires de la mise en œuvre du projet

IPGL, DH

ExécutionActivité 1 Activités préparatoires de la mise en œuvre du projet

IPGL, DH

Préparation Activité 2 Elaboration de la situation de référence à travers un diagnostic effectué sur DH, RIU et ses radios-clubs

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 2 Elaboration de la situation de référence à travers un diagnostic effectué sur DH, RIU et ses radios-clubs

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 3Conférence-débat publique 1 :

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 3 Conférence-débat publique 1 :

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 4Lancement du projet SOMA couplée à laJournée porte-ouverte à RIU et exposition des œuvres de DH et RIU

IPGL, DH et RIU

Activité Mois 1

Juin

2

Juillet

3

Aout

4

Sept.

5

Oct.

6

Nov.

7

Déc.

8

Janvier


2

Ce plan couvrira la période financière se situant entre le rapport intermédiaire et le prochain rapport.

sur 47

Exécution Activité 4 Lancement du projet SOMA couplée à laJournée porte-ouverte à RIU et exposition des œuvres de DH et RIU

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 5Formation des membres de DH chargés du suivi de RIU

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 5 Formation des membres de DH chargés du suivi de RIU

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 61ère Session de formation thématique

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 61ère Session de formation thématique

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 7Conférence-débat publique 2

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 7Conférence-débat publique 2

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 8 1ère Session de formation des radios clubs

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 8 1ère Session de formation des radios clubs

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 9 2ème session de formation des radios clubs

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 92ème Session de formation des radios clubs

IPGL, DH et RIU

Activité Mois 1

Juin

2

Juillet

3

Aout

4

Sept.

5

Oct.

6

Nov.

7

Déc.

8

Janvier


sur 47

Préparation Activité 102ème session de formation thématique

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 102ème session de formation thématique

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 11Session de formation et de coaching des responsables de DH en techniques de communication

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 11 Session de formation et de coaching des responsables de DH en techniques de communication

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 12 Achat et remise d’un nouvel émetteur à RIU

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 12Achat et remise d’un nouvel émetteur à RIU

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 13 Achat et remise équipements : motos, vélos, téléphones, postes récepteurs

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 13Achat et remise équipements : motos, vélos, téléphones, postes récepteurs

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 141ère Réunion du Comité de pilotage

IPGL, DH et RIU

Exécution Activité 141ère Réunion du Comité de pilotage

IPGL, DH et RIU

Préparation Activité 15 Réalisation des portraits vidéo pour 4 femmes leaders communautaires

IPGL, DH et RIU

Activité Mois 1

Juin

2

Juillet

3

Aout

4

Sept.

5

Oct.

6

Nov.

7

Déc.

8

Janvier


sur 47

Préparation Activité 16Conférence-débat publique 3Exécution Activité 16Conférence-débat publique 3Préparation Activité 19Echange d'expériences avec la radio communautaire Maendeleo dans l’Est de la RDC, à Bukavu Exécution Activité 19Echange d'expériences avec la radio communautaire Maendeleo à Giheta Préparation Activité 20 Echange d'expériences avec la radio communautaire Maendeleo, RIU à Bukavu Préparation Activité 223ème session de formation radios clubsExécution Activité 223ème session de formation radios clubsPréparation Activité 25 4ème session de formation radios clubs Exécution Activité 254ème session de formation radios clubs

3. Bénéficiaires/entités affiliées et autre coopération

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3.1.Comment évaluez-vous les relations entre les bénéficiaires/entités affiliées de ce contrat de subvention (c.-à-d. ceux qui ont signé le mandat du coordinateur) Veuillez fournir des informations spécifiques pour chaque bénéficiaire/entité affiliée.

Les relations entre les membres du Collectif chargés de la mise en œuvre du projet SOMA sont au beau fixe. L’action est développée de manière concertée. IPGL intervient en appui méthodologique, notamment en ce qui concerne la planification, le suivi-évaluation, la gestion budgétaire du projet et l’animation de la réflexion stratégique. Elle s’occupe également de l’animation des ateliers de formation et des conférences-débats publiques. DH veille singulièrement à la mise en œuvre opérationnelle des activités, la coordination des ateliers de formation, la sensibilisation de la population sur l’essence et l’incidence du projet ainsi que sur l’animation du comité de pilotage du projet aux côtés de Panos. Elle s’est, en plus, occupée de contacter les autorités locales, les membres des radios clubs et le staff de RIU pour la mise en œuvre des activités du projet. Pour sa part, RIU a pris en main l’organisation logistique des activités se tenant à RIU. Elle participe à la sélection et à l’évaluation des reportages et émissions qui alimentent l’action. Il s’agit des reportages, portraits vidéo et sketchs projetés avant les débats publics, des portraits vidéo à réaliser sur des femmes leaders dans la communauté...

3.2. Comment évaluez-vous les relations entre votre organisation et les autorités publiques dans les pays de l’action? Comment ces relations ont-elles affecté l’action?

Les relations entre le Collectif IPGL – RIU et le Conseil National de la Communication et même le Ministère en charge de l’information sont très bonnes.A toutes les occasions notamment lors des cérémonies de lancement officiel et de journée porte ouverte à RIU, les autorités du Ministère de l’Information, de la Communication et des Relations avec le Parlement, celles du Conseil National de la Communication (CNC) et des autres institutions de l’Etat ont toujours marqué leur présence. La cérémonie de lancement officiel du projet SOMA était présidée par le Ministre ayant dans ses attributions la communication et l’Information. Les autorités locales s’intéressent également à RIU qu’elles associent à leurs activités pour une couverture médiatique locale. L’Administrateur communal et son équipe, les chefs des Zones et les responsables collinaires travaillent étroitement avec RIU pour être nourris en informations locales et participer au développement endogène de la commune. RIU figure, par voie de conséquence, dans le plan communal de Giheta. C’est à ce titre que le Président de la République a reçu la Directrice de la Radio de Giheta lors de sa visite officielle à Giheta en janvier 2015.

3.3.Le cas échéant, décrivez vos relations avec toute autre organisation prenant part à la mise en œuvre de l’action:

Associé(s) (si existant) Sous-traitant(s) (si existant) Bénéficiaires finaux et groupes cibles

Autres tiers concernés (incluant les autres donateurs, autres agences gouvernementales ou unités gouvernementales locales, ONG, etc.).

La Deutsche Welle Akademie intervient également à RIU à travers son projet d’appui aux médias burundais articulé autour des deux principaux axes d’intervention : l’accompagnement en zones

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rurales des radios communautaires « La Voix de la Femme » à Giheta, au centre du pays, et RPA Ngozi à Ngozi, dans le Nord ; puis l’éducation aux médias et à l’information réalisée à Bujumbura en collaboration avec Free Presse Unlimited et le Lycée du Saint-Esprit en faveur des 20 élèves participant tous les vendredis et samedis aux activités du Club média mis en place pour leur épanouissement.

L’IPGL, en tant que tête de série du projet SOMA, a conféré avec la Coordinatrice Afrique centrale de la Deutsche Welle Akademie. A l’issue de cette concertation, les deux opérateurs ont convenu d’évoluer dans une certaine complémentarité. L’IPGL était chargé de la mise en place et la redynamisation des radios clubs, de l’accompagnement de l’équipe dirigeante de RIU et de DH et de l’interaction Média – SOCIV – Autorités publiques. De son côté, la Deutsche Welle Akademie avait pris en charge la formation des journalistes et des correspondants collinaires ainsi que les aspects liés au Management & Marketing de RIU.

3.4.Le cas échéant, décrivez les liens et les synergies que vous avez mis en place avec d’autres actions.

Au-delà de la répartition concertée de leurs champs d’intervention, l’IPGL et la Deutsche Welle Akademie ont convenu de travailler en synergie. L’IPGL, en tant qu’opérateur actif des médias en Afrique centrale en général et dans la région des Grands Lacs en particulier, a reçu de la Deutsche Welle Akademie, fin octobre – décembre 2014, la mission d’assurer les formations dédiées au renforcement en management et en marketing de RIU au travers d’une intervention in situ. L’implication de l’IPGL a abouti à de très bons résultats, à la grande satisfaction du commanditaire et du bénéficiaire, RIU.

Si votre organisation a reçu précédemment d’autres subventions de l’UE ayant comme objectif d’appuyer le même groupe cible, dans quelle mesure cette action a-t-elle pu renforcer/compléter la/les précédente(s)? (Énumérez toutes les subventions antérieures de l’UE pertinentes).

IPGL n’a pas précédemment reçu de l’UE d’autres subventions pour l’appui de RIU.

4. Visibilité

Comment la visibilité de la contribution de l’UE est-elle assurée dans l’action?

Il est à noter la systématisation de la juxtaposition du logo de l’UE à ceux d’OSCAR, DH et IPGL sur l’ensemble des documents et supports produits dans le cadre du projet : documents didactiques, affiches, banderoles, bandes d’annonce des activités.

A chaque formation ou toute autre activité du projet tel que le débat public qui draine une présence significative de la population, il est systématiquement fait mention de l’UE. Il en de même pour tous les articles rédigés diffusés dans le site de Panos ou publiés par d’autres organes de presse. Le projet européen OSCAR était invité et présenté au lancement du projet SOMA.

La Commission européenne pourrait souhaiter publier les résultats des actions. Auriez-vous des objections à la publication de ce rapport sur le site Internet d'EuropeAid? Si tel est le cas, veuillez exposer vos objections.

Il n’est aucune objection de publier les résultats de cette action, pour peu que la Commission européenne s’y intéresse.

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Nom de la personne de contact pour l’action: Cyprien Ndikumana – Directeur Exécutif

Signature :

Localité : Bujumbura

Échéance prévue du rapport : le 28 février 2015

Date d’envoi du rapport :

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RAPPORT INTERMEDIAIRE PROJET SOMA : SOCIETE ... · Web viewL’IPGL, en tant qu’opérateur actif...

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