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Evaluation interne des effets de la formation en gestion intégrée de la production et des déprédateurs du cotonnier à travers les champs écoles des producteurs au Burkina Faso Rapport Final Novembre 2015 Réalisée par : Tikô HEMA, FAO/ Chargé de suivi-évaluation et formation du Programme GIPD Athanase YARA, UNPCB/ Point focal Bonnes Pratiques Agricoles ©FAO/Photographer Name

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Evaluation interne des effets de la formation en gestion intégrée de la production et des déprédateurs du cotonnier à travers les champs écoles des producteurs

au Burkina Faso

Rapport Final Novembre 2015

Réalisée par : Tikô HEMA, FAO/ Chargé de suivi-évaluation et formation du Programme GIPD

Athanase YARA, UNPCB/ Point focal Bonnes Pratiques Agricoles

©FA

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hoto

grap

her N

ame

2

Sommaire

Sigles et abréviations .................................................................................................................... 3

1. RAPPEL DES TERMES DE REFERENCE DE L’EVALUATION ................................................... 4

1.1. Contexte ................................................................................................................................. 4

1.2. Objectifs de l’évaluation .......................................................................................................... 5

2. METHODOLOGIE......................................................................................................................... 5

2.1. Echantillonnage ...................................................................................................................... 5

2.2. Collecte des données ............................................................................................................. 6

2.3. Traitement et analyse des données ........................................................................................ 7

3. RESULTATS DE L’EVALUATION ................................................................................................. 8

3.1. Caractérisation des échantillons de producteurs .................................................................... 8

3.2. Gestion de la fertilité des sols ................................................................................................. 9

3.3. Gestion des ravageurs et des risques des pesticides ........................................................... 13

3.4. Gestion de la qualité du coton graine ................................................................................... 15

3.5. Productivité et revenus ......................................................................................................... 16

3.6. Avis des producteurs formés ................................................................................................ 17

3.7. Connaissance de la GIPD par les producteurs non formés................................................... 20

4. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ................................................................................. 20

5. ANNEXES .................................................................................................................................. 22

5.1. Test de comparaison des moyennes avec S-PLUS .............................................................. 22

5.2. Equipe d’évaluateurs ............................................................................................................ 25

5.3. Plan d’échantillonnage ......................................................................................................... 26

5.4. Planning de la conduite de l’évaluation ................................................................................. 27

5.5. Questionnaire d’enquête ...................................................................................................... 28

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Sigles et abréviations

AAES Analyse de l’agro-écosystème

BPA Bonnes Pratiques Agricoles

CC Coton Conventionnel

CEP Champ Ecole Paysan ou Champ Ecole des Producteurs

CGM Coton Génétiquement Modifié

COGES Conseillers en Gestion

EPI Equipement de Protection Individuelle

FAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

GIPD Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs

GPC Groupement de Producteurs de Coton

INERA Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles

IPG Inspecteur en Gestion

JAL Jour Après Levée

MO Matière Organique

SOFITEX Société Burkinabé des Fibres et Textiles

UNPC-B Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina

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1. RAPPEL DES TERMES DE REFERENCE DE L’EVALUATION

1.1. Contexte Le coton est une source importante de recettes d’exportation pour le Burkina Faso et une source de moyens de subsistance pour de milliers d’agriculteurs et leurs familles. Il est également un moteur essentiel du développement rural et agricole avec un effet catalyseur sur les autres secteurs. Il est par conséquent un secteur clé de la lutte contre la pauvreté.

Cependant, la filière cotonnière burkinabé fait face à de sérieuses difficultés liées à des facteurs externes défavorables : volatilité des prix, fluctuations des taux de change et distorsions du marché. Du côté de la production, les rendements en coton graine sont faibles. Les rendements moyens varient entre 650 et 950 kg/ha, en fonction des zones cotonnières, contre un rendement potentiel de plus de 2000 kg/ha. Par ailleurs, on note une trop grande dépendance de la production aux pesticides, ce qui alourdit les coûts de production et constitue un risque important pour la santé des producteurs, des communautés et pour la stabilité des écosystèmes.

Depuis 2005, la FAO accompagne les acteurs de la filière cotonnière pour le développement des capacités en gestion intégrée de la production et des déprédateurs en vue de favoriser une intensification agricole durable, réduire les risques liés aux pesticides et améliorer les conditions de vie des producteurs.

Le renforcement des capacités techniques des cotonculteurs se fait à travers l’approche champs écoles des producteurs (CEP). Les CEP diffusent des paquets technologiques élaborés dans le cadre d’une initiative dite « Bonnes Pratiques Agricoles (BPA) » dans les systèmes de production coton, céréales, élevage. L’initiative BPA a été développée en 2005 par plusieurs partenaires techniques et financiers à savoir l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le Ministère en charge de l’Agriculture, l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) et l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPC-B). Le paquet technologique BPA inclut l’approche de gestion intégrée de la production et des déprédateurs.

De 2005 à nos jours, trois projets, sous la tutelle de la FAO ont financé la formation des cotonculteurs en BPA dans les systèmes de production coton, céréales, élevage. Il s’agit de :

x GCP/RAF/009/NET financement Pays-Bas: phase 1 (Juillet 2001 à décembre 2005, phase 2 (décembre 2006 à juin 2011) ;

x Programme « Tous ACP relatif aux produits de base agricoles » (AAACP) conduit de 2007 à 2012, financement Union Européenne ;

x GCP/RAF/482/EC: Programme d'Appui à la Consolidation du Cadre d'Action pour le Partenariat UE-Afrique sur le Coton de 2012 à 2016, financement Union Européenne.

En dehors des résultats des études menées dans les champs écoles des producteurs, peu d’évaluations structurées ont été menées pour mesurer le niveau d’adoption et l’effet de la formation dans les exploitations des producteurs formés. La présente évaluation vise à combler ce gap. Elle est cofinancée par le projet GCP/RAF/482/EC et le projet GCP/INT/130/EC « improving Global governance for hunger reduction », dans sa composante 3.6 « Leçons et généralisation des approches d’appui à l’Intensification Durable ».

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1.2. Objectifs de l’évaluation L’évaluation interne vise à donner des éléments préliminaires pour mesurer les effets de la formation en gestion intégrée de la production et des déprédateurs du cotonnier sur la gestion des exploitations agricoles des producteurs formés pendant les campagnes 2009, 2010 et 2011. Ces producteurs ont été formés dans le cadre du programme AAACP volet coton, financé par l’Union Européenne. Les objectifs spécifiques de l’évaluation interne sont de tester une méthodologie d’enquête simple permettant de :

x Apprécier la gestion de la fertilité des sols par les producteurs formés x Apprécier la gestion des ravageurs par les producteurs formés x Apprécier la gestion des risques des pesticides de synthèse et la gestion de la qualité du coton

graine par les producteurs formés x Apprécier le niveau d’amélioration de la productivité et des revenus des producteurs formés x Recueillir l’avis des producteurs sur la formation reçue et ses effets/impacts sur leurs

exploitations

2. METHODOLOGIE

2.1. Echantillonnage L’évaluation a consisté à comparer un échantillon de producteurs formés avec un échantillon de producteurs non formés pris dans trois régions administratives du Burkina Faso, couvertes par la Société burkinabé des Fibres et Textiles (SOFITEX): La Boucle du Mouhoun, les Cascades et les Hauts-Bassins. Les échantillons de producteurs à comparer ont été tirés dans les mêmes départements et quelquefois dans les mêmes villages. Il faut signaler que certains producteurs exploitent des terres hors de leurs villages d’habitations. Pour un groupe de producteurs, appartenant au même groupement de producteur de coton (GPC) et habitant le même village, leurs exploitations sont le plus souvent disséminées dans plusieurs autres villages du même département ou de départements voisins. Le tirage des villages, des GPC et des producteurs a été fait de façon aléatoire grâce à la fonction « Alea » de microsoft Excel.

L’échantillon de producteurs formés a été prélevé dans la population des producteurs formés en 2009, 2010, 2011, dans le cadre du programme AAACP volet coton. Sa taille représente 5% de la population de producteurs formés (au total 2 618 producteurs ont été formés) dans les trois régions pendant la période concernée.

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Tableau 1 : Présentation des échantillons de producteurs

Région Province Département Nb village

Nb. GPC Producteurs formés

Producteurs témoins

Boucle du Mouhoun Banwa Solenzo 2 2 15 15 Kossi Nouna 2 2 5 5 Mouhoun Bondokuy 1 2 9 9

Cascades Comoé

Sidéradougou 2 2 11 11 Tiéfora 2 2 9 9

Léraba Dakoro 1 2 7 7

Hauts-Bassins

Houet

Bama 1 2 11 11 Bobo-Dioulasso 2 2 11 11 Fô 1 2 6 6 Karangasso Sambla

2 2 10 10

Koundougou 1 2 8 8 Padéma 2 2 7 7 Péni 2 2 6 6 Satiri 2 2 7 7 Toussiana 2 2 5 5

Kénédougou Kayan 1 2 6 6 Total 7 provinces 16 départements 26 32 133 133

2.2. Collecte des données En lien avec les objectifs spécifiques visés par l’étude, un questionnaire d’enquête a été élaboré pour la collecte des données. Ce questionnaire a été harmonisé et validé au cours d’un atelier sous-régional tenu du 24 au 29 novembre 2014 et ayant regroupé les acteurs des filières cotonnières (organisations des producteurs, égreneurs) du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. Il a permis de collecter des données sur :

x Les caractéristiques socio-économiques des exploitations : la taille des exploitations, la taille des ménages, le niveau d’équipement, le cheptel, etc. ;

x La gestion de la fertilité des sols : les pratiques d’assolement/rotation, le travail du sol, les pratiques de fertilisation organique et minérale ;

x La gestion des ravageurs et des risques des pesticides : les méthodes de lutte contre les ravageurs, les pratiques de stockage des pesticides, l’utilisation des pesticides, etc. ;

x La gestion de la qualité du coton graine : les pratiques pendant la récolte et le stockage du coton graine ;

x La productivité et le revenu des producteurs : le rendement et la qualité du coton graine, les coûts de production, les marges financières.

x L’auto-évaluation de la formation par les producteurs : les forces et les faiblesses de la formation ; les contraintes à l’adoption des bonnes pratiques agricoles, les effets/impacts de la formation, etc.

La collecte des données proprement dite a été réalisée par 16 enquêteurs qui sont des conseillers en gestion (COGES) de l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) présents dans chaque département de la zone cotonnière. Chaque COGES, dans son département d’affectation, a enquêté aussi bien les producteurs formés que les producteurs témoins. Le choix

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des COGES pour la conduite des enquêtes tient de leur proximité (gage de confiance) d’avec les producteurs concernés par l’enquête, au regard de la confidentialité des données à collecter.

La supervision de la collecte des données a été assurée par 03 superviseurs qui sont des inspecteurs en gestion (IPG) de l’UNPCB. Pour limiter la variabilité (biais) liée à la collecte des données, les enquêteurs et les superviseurs ont été formés sur leurs différentes tâches, au cours d’un atelier tenu 10 février 2015.

2.3. Traitement et analyse des données La saisie des données a été effectuée par 02 opérateurs à l’aide d’un masque de saisie conçu avec le logiciel CSPro. La conception du masque de saisie a intégré un programme de contrôle automatique pour assurer un traitement de premier niveau en évitant les erreurs élémentaires lors de la saisie. Le traitement et l’analyse des données ont été effectués par Microsoft Excel et le logiciel S-PLUS pour la comparaison des moyennes.

Les données du présent rapport provisoire seront présentées à un atelier de validation rassemblant les parties prenantes du projet pour permettre d’éclairer ou interpréter certains résultats sur la base de la connaissance du terrain par les acteurs.

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3. RESULTATS DE L’EVALUATION

3.1. Caractérisation des échantillons de producteurs L’analyse des paramètres socio-économiques des deux groupes de producteurs indique qu’ils sont quasi-identiques. Cette homogénéité est renforcée par le fait qu’ils sont tous issus des mêmes départements voire des mêmes villages. Ils évoluent tous dans les mêmes environnements agro-écologiques et socio-économiques. Nous pourrions raisonnablement attribuer les différences éventuelles dans les résultats à l’effet de la formation. Tableau 2 : Caractéristiques socio-économiques des échantillons

Paramètres Producteurs formés Producteurs témoins 1. Sexe

Homme Femme

100%

0%

100% 0%

2. Age Moins de 30 ans Entre 30 et 50 ans Plus de 50 ans

20% 63% 17%

10% 73% 17%

3. Niveau d’instruction Primaire Secondaire Supérieur Coranique Alphabétisé Non alphabétisé

23% 7% 0%

14% 23% 33%

13% 9% 0% 13% 20% 45%

4. Nombre d’année moyen de production cotonnière

17 ans 16 ans

5. Responsabilité dans l’exploitation agricole Chef d’exploitation Actif principal (chef des travaux) Actif simple Chef d’exploitation et actif principal

44% 19% 4%

33%

50% 14% 01% 36%

6. Formations reçues Conseil à l’exploitation familiale Coton biologique Entrepreneuriat agricole

27% 3% 4%

7% 5% 4%

7. Exploitation agricole Propriétaires des terres cultivées Taille moyenne de l’exploitation

85% 12 ha

82% 11 ha

8. Superficies cultivées en coton Moins de 5 ha Entre 5 et 10 ha Plus de 10 ha

62% 34% 5%

74% 23% 3%

9. Possession de bovins Moins de 10 têtes Entre 10 et 30 têtes Plus de 30 têtes

83% 15% 2%

77% 18% 5%

10. Equipement et infrastructures Possession de tracteurs Possession de multiculteurs Possession de charrettes Possession de charrue Possession de fosses fumières Possession de magasins

0,75% 14% 74% 92% 52% 62%

0,75% 13% 75% 85% 38% 60%

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3.2. Gestion de la fertilité des sols La gestion de la fertilité des sols est appréciée à travers les pratiques d’assolement/rotation, de travail du sol, de la fertilisation organique et minérale.

3.2.1. Assolement/Rotation

a. Types de coton cultivé

Contrairement aux bonnes pratiques agricoles qui exigent la production du coton conventionnel et du coton génétiquement modifié (CGM) concomitamment dans la même exploitation, à des proportions recommandées de 20% CC (zone refuge) et 80% CGM, les producteurs ont tendance à se spécialiser dans la production de l’un ou l’autre type de coton. En effet, chaque producteur a la liberté de choisir le type de coton qu’il veut produire même si une promotion spécifique est faite du CGM par la SOFITEX. Cela justifierait la prédominance de la culture du CGM par les deux groupes de producteurs.

La superficie moyenne emblavée en coton par les producteurs formés est de 4,5 ha et de 3,8 ha pour les producteurs non formés.

Graphique 1 : Types de coton cultivé

b. Cultures en assolement avec le coton

Les producteurs cultivent, en plus du coton, essentiellement des céréales (maïs, mil, sorgho, riz), des légumineuses (arachide, niébé, soja, pois de terre), des oléagineuses (sésame, tournesol).

Ces cultures entrent en rotation avec le coton, ce qui favorise une meilleure gestion de la fertilité des sols. Le plan de rotation généralement appliqué est le suivant : coton-céréales-oléagineuses-légumineuses.

La diversification des cultures de l’exploitation permet également d’atténuer les conséquences d’une mauvaise récolte ou d’une mévente de l’une ou l’autre de ces cultures.

Graphique 2 : Cultures en assolement avec le coton

Les deux groupes de producteurs emblavent les mêmes superficies en céréales (4 ha) et en légumineuses (1,2 ha). La superficie moyenne en oléagineuses est de 1,8 ha pour les producteurs formés et de 2,1 ha pour le groupe témoin. On constate qu’un plus grand nombre de producteurs formés suivent les recommandations de cultiver aussi des légumineuses et oléagineuses que dans le groupe des producteurs non formés.

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

27 30

68 67

5 3

CC CGM CC&CGM

100

68 73

100

58 57

Céréales Légumineuses oléagineuses

%Producteurs formés %Producteurs témoins

10

3.2.2. Travail du sol

Il n’y a pas de différence dans le travail du sol entre les deux groupes de producteurs. Ils pratiquent majoritairement le labour à plat ou le billonnage.

La zone de l’étude fait partie des zones les plus arrosées du pays, avec une pluviométrie moyenne annuelle atteignant 900 mm. La forte pluviométrie s’accompagne généralement d’un développement excessif de mauvaises herbes en début d’hivernage.

Le labour et le billonnage constituent des moyens efficaces auxquels les producteurs ont recours pour gérer ces adventices. Les méthodes d’agriculture de conservation (zéro labour, semis sous couverture végétale, scarifiage) sont très peu utilisées.

Graphique 3 : Types de travail du sol

3.2.3. Fertilisation organique

Un plus grand nombre de producteurs formés (21% de plus que le groupe témoin) utilisent la matière organique pour amender leur sol. Les résultats de l’évaluation selon lesquels 61% des producteurs témoins utilisent de la matière organique, contredisent les données de référence qui indiquent qu’en zone cotonnière SOFITEX, seulement 4,5% des cotonculteurs utilisent la matière organique pour l’amendement des sols. Ce point devra faire l’objet de discussion avec les parties prenantes, lors de l’atelier de validation des résultats de la présente étude.

Les doses de matière organique apportée sont légèrement en dessous de la recommandation de 5 000 kg/ha.

Graphique 4 : Taux d’utilisation de la matière organique Graphique 5 : Dose d’utilisation de la matière organique

Les producteurs utilisent majoritairement du fumier de bétail ; ils ont aussi recours au compost et aux ordures ménagères pour l’amendement des sols. Ils déclarent épandre couramment la matière organique avant le labour, conformément aux bonnes pratiques recommandées.

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

3 6 1 0 3 1

41 41

52 53

Aucun labour SCV Scarifiage

Billonnage Labour plat

82

61

4,5

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

Référence

Utilisation de MO

4200 4100 5000

Producteurs formés

Producteurs témoins

Norme

Quantité de MO (kg/ha)

11

Graphique 6 : Types de matière organique utilisée Graphique 7 : Période d’utilisation de la matière organique

3.2.4. Fertilisation minérale

Tous les producteurs utilisent le NPK et l’Urée dans la fertilisation de leurs parcelles de coton. Les producteurs formés utilisent plus le KCl comparativement à ceux non formés. En effet, le KCl n’est pas encore intégré dans les plans de fertilisation vulgarisés par les sociétés cotonnières. Il reste d’utilisation volontaire par les producteurs. Grâce aux expérimentations conduites dans les champs écoles paysans, les producteurs formés sont convaincus de la plus value de la fertilisation potassique ce qui se traduit par cette tendance à l’adoption de cet engrais. L’indisponibilité du KCl sur le marché constitue le principal obstacle à son utilisation.

Les deux groupes de producteurs utilisent plus ou moins les doses recommandées pour les trois types d’engrais. Ces données corroborent celles de la situation de référence qui indiquent une tendance à l’application des doses requises par les producteurs de la zone SOFITEX.

Ces résultats ne sont pas surprenants. De nombreuses sensibilisations et formations sont réalisées depuis longtemps en zone SOFITEX, et la grande majorité des cotonculteurs maitrisent les éléments de base de la fertilisation.

Graphique 8 : Taux d’utilisation des engrais Graphique 9 : Dose d’utilisation des engrais

a. De l’utilisation du NPK

Majoritairement les producteurs apportent tardivement le NPK, entre le 15ème et le 30ème jour après levée (JAL) ; il est recommandé d’apporté le NPK au plus tard le 15ème JAL. Ce retard de l’avis des producteurs est tributaire à la forte charge de travaux champêtres mais aussi à l’indisponibilité des

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

52 57

26 27 22 16

Fumier de bétail Compost

Ordures ménagères

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

92

99

8

1 0 0

Avant labour Après labour Après levée

100 100

38,34

100 100

11,27

Utilisation NPK Utilisation Urée Utilisation KCl

%Producteurs formés %Producteurs témoins

148

52 51

145

51 53

150

50 50

Quantité NPK (Kg/ha)

Quantité d'urée (Kg/ha)

Quantité de Kcl (Kg/ha)

Producteurs formés Producteurs témoins Norme

12

engrais ou l’absence des pluies au moment opportun. Aussi, pour réduire la charge de travail, les producteurs retardent volontairement l’épandage du NPK pour en faire le mélange avec l’urée.

Les deux groupes de producteurs observent les bonnes pratiques d’épandage du NPK en l’apportant dans les poquets et en l’enfouissant par un sarclo-binage ou le buttage.

Graphique 10 : Périodes d’épandage du NPK Graphique 11 : Méthodes d’épandage du NPK

b. De l’utilisation de l’urée

Contrairement au NPK, l’urée est épandue précocement par les deux groupes de producteurs. Il est recommandé d’apporté l’urée à partir du 45ème JAL. Cette précocité dans l’apport de l’urée se justifie par la tendance qu’ont les producteurs à mélanger l’urée et le NPK pour l’épandage.

L’urée est apportée aux pieds des plants et est enfouis grâce au buttage, conformément aux bonnes pratiques recommandées.

Graphique 12 : Périodes d’épandage de l’urée Graphique 13 : Méthode d’épandage de l’Urée

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

0 1 40 36

55 53

5 10 0 0

Au semis Entre 0-15 JAL

Entre 15-30 JAL Entre 30-45 JAL

Après 45 JAL

13

86

2

74

29

9

86

5

68

29

Epandage à la volée

Epandage localisé

Epandage à la raie

Enfouis Mélange d'engrais

%Producteurs formés %Producteurs témoins

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

0 1 2 3 23 6

54 68

22 22

Au semis Entre 0-15 JAL

Entre 15-30 JAL Entre 30-45 JAL

Après 45 JAL

14

72

14

71

8

20

63

17

68

12

Epandage à la volée

Epandage localisé

Epandage à la raie

Enfouis Mélange d'engrais

%Producteurs formés %Producteurs témoins

13

3.3. Gestion des ravageurs et des risques des pesticides

3.3.1. Méthodes de lutte contre les ravageurs

Majoritairement les producteurs, formés et non formés, utilisent la méthode de lutte calendaire contre les ravageurs du cotonnier. Environ 15% des producteurs des deux groupes appliquent la lutte sur seuils. L’étude montre que 4% des producteurs formés ont adoptés l’analyse de l’agro-écosystème (AAES) comme approche de prise de décision dans la gestion des ravageurs.

L’AAES est une méthode d’observation et d’analyse (diagnostic) des interactions écologiques entre la culture, son environnement (sol, éléments nutritifs, temps), les déprédateurs (agents pathogènes, insectes, mauvaises herbes) et les ennemis naturels (prédateurs, parasitoïdes). La prise de décision en gestion intégrée de la production et des déprédateurs des cultures (GIPD) est basée sur l’AAES.

La prédominance de la lutte calendaire reflète l’orientation stratégique des sociétés cotonnières burkinabé dans la lutte contre les ravageurs du cotonnier. En effet, la SOFITEX prône la lutte calendaire et expérimente la lutte sur seuils avec certains GPC. Elle ne reconnait pas l’approche de gestion des ravageurs basée sur l’AAES, ce qui rend son adoption difficile par les producteurs bien qu’ils soient convaincus de son avantage.

On note une forte utilisation de produits agro-pharmaceutiques (herbicides, insecticides) par les deux groupes de producteurs. En moyenne tous les producteurs appliquent 6 traitements insecticides pour le coton conventionnel et 2 traitements insecticides pour le coton génétiquement modifié. Ces pratiques sont conformes aux recommandations techniques de la SOFITEX en matière de lutte calendaire.

Les extraits botaniques sont utilisés par 8% des producteurs formés. Les extraits botaniques utilisés sont, par ordre d’importance décroissante : les amandes de neem, les feuilles de neem, les écorces de caïlcédrat. La superficie moyenne traitée par les extraits botaniques est de 1 ha par producteur ; elle représente environ un cinquième de leur superficie emblavée en coton.

Les contraintes à l’utilisation des extraits botaniques sont par ordre d’importance décroissante : l’indisponibilité de la matière première, l’indisponibilité des équipements de fabrication, la méconnaissance des procédés de fabrication, la pénibilité de la fabrication, l’indisponibilité de l'eau, l’inefficacité de certains extraits botaniques.

Graphique 14 : Méthodes de prise de décision Graphique 15 : Moyens de lutte contre les ravageurs

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

80 85

16 15 4 0

Calendaire Seuils AAES

89 99

8

90 100

0

Herbicides Insecticides Extraits botaniques

%Producteurs formés %Producteurs témoins

14

Tous les producteurs reçoivent les pesticides (herbicides et insecticides) des sociétés cotonnières et de l’UNPCB. Cependant, leurs demandes notamment en herbicides sont comblées à travers des achats complémentaires sur le marché local. Ainsi, 2% des producteurs formés contre 5% des producteurs témoins achètent le complément de pesticides sur le marché local. Les pesticides fournis par la SOFITEX (zone de l’étude) n’incluent pas de pesticides botaniques ou de bio pesticides.

Pour le choix et l’utilisation des pesticides, 56% des producteurs formés comprennent les écritures ou les pictogrammes des étiquettes contre 41% de producteurs témoins.

3.3.2. Stockage et utilisateurs des pesticides

Plus de producteurs formés stockent les pesticides dans des lieux sécurisés comparativement aux producteurs non formés. Les lieux de stockage regroupés dans la catégorie « sécurisé » sont : les magasins et les greniers. Les lieux de stockage « à risque » sont : les maisons habitées, les hangars et les cuisines.

Les traitements phytosanitaires sont réalisés essentiellement par les chefs d’exploitation ou des actifs de l’exploitation. Ces traitements sont effectués par des enfants (2%) dans les exploitations n’ayant pas bénéficié de la formation en GIPD.

Graphique 16 : Lieux de stockage des pesticides Graphique 17 : Utilisateurs des pesticides

3.3.3. Equipements de protection et gestion des emballages vides de pesticides

Les producteurs formés sont beaucoup plus sensibles aux dangers des pesticides. Cela se traduit par une plus forte utilisation des équipements de protection individuelle (EPI) pendant les traitements phytosanitaires. Le cache-nez et les bottes sont les équipements les plus couramment utilisés. Certains producteurs enduisent leur corps de beurre de karité avant les traitements phytosanitaires. Les avantages de cette pratique ne sont pas scientifiquement prouvés.

En fonction de leur nature, les emballages sont couramment enfouis sous terre ou brûlés (pratiques non recommandées). En dépit des sensibilisations, certains producteurs continuent d’utiliser les emballages vides de pesticides (bidon) comme récipients alimentaires.

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

89 67

11 33

Securisé A risque

%Producteurs formés

%Producteurs témoins

61 71

39 26 0 2

Chef d'exploitation Actif Enfant

15

Graphique 18 : Utilisation des équipements de protection

Graphique 19 : Gestion des emballages vides de pesticides

3.4. Gestion de la qualité du coton graine

3.4.1. Fréquence des récoltes et matériel de récolte

La récolte du coton est majoritairement fractionnée ; elle se fait le plus souvent en 2 tours. Toutefois, lorsque la première récolte est trop précoce, l’opération peut nécessiter 3 tours. Les producteurs sont conscients des avantages (coton graine propre et pesant) des récoltes précoces ou fractionnées mais les travaux champêtres connexes limitent l’application de ces bonnes pratiques.

La majorité des producteurs utilise les sacs en polypropylène pour la récolte du coton. Grâce à la sensibilisation, certains producteurs sont conscients des risques de contamination de la fibre liés à l’utilisation des sacs en polypropylène. Cependant, l’indisponibilité, la cherté et la fragilité des sacs en coton ne favorisent pas leur appropriation.

Graphique 20 : Fréquence des récoltes Graphique 21 : Matériel de récolte

38 35 26

52

89

23 12 12

33

76

Habits de protection

Gants Lunettes Bottes Cache-nez

%Producteurs formés %Producteurs témoins

8 3

10 11

37

47

6 4

24

4

40 35

Recipients alimentaires

Abandonnés dans la cour

Abandonnés au champ

Jetés dans une poubelle

Enfouis sous terre

Brûlés

%Producteurs formés %Producteurs témoins

%Producteurs formés %Producteurs témoins

17 14

80 74

3 11

1 tour 2 tours 3 tours

%Producteurs formés %Producteurs témoins

8 8

92 92

Sacs en coton Sacs en polypropylène

16

3.4.2. Stockage du coton graine

Avant la vente, le coton graine est couramment stocké dans des maisons habitées, sous des arbres ou à l’air libre. Ces pratiques exposent le coton à la contamination. Les lieux de stockage qui limitent la contamination du coton graine et le protègent plus ou moins des incendies, des pluies, des animaux sont : les magasins, le silo de stockage et les hangars. On note une différence entre les deux groupes de producteurs. Plus de producteurs formés appliquent les bonnes pratiques de stockage. L’adoption des bonnes pratiques de récolte est, sans nul doute, limitée par la faible disponibilité des infrastructures de stockage.

Graphique 22 : Lieux de stockage du coton graine

3.5. Productivité et revenus

3.5.1. Rendement et qualité du coton graine

Le test d’égalité des moyennes montre qu’il y a une différence hautement significative entre les deux groupes de producteurs, en termes de rendement (P value = 0,0014 à 5%).

Les producteurs formés ont amélioré leur rendement de 14% par rapport aux producteurs non formés.

Quant à la qualité du coton graine, tous les producteurs des deux groupes ont produit du coton de « 1er choix ».

Graphique 23 : Rendement en coton graine

3.5.2. Crédits intrants agricoles

Le crédit intrants agricoles inclut les coûts des semences, des engrais et des pesticides (herbicides et insecticides) octroyés par la SOFITEX ou acquis par les producteurs sur le marché. Le test d’égalité des moyennes indique qu’il n’y a pas de différence significative pour ce paramètre (P value = 0,729 à 5%) Ce résultat corrobore ceux relatifs à l’utilisation des engrais et des pesticides. En effet, les deux groupes de producteurs utilisent presque les mêmes doses d’engrais et de pesticides.

Graphique 24 : Crédit intrants agricoles

%Producteurs formés %Producteurs témoins

27 12

73 88

Bonnes pratiques Mauvaises pratiques

1127 986

Producteurs formés Producteurs témoins

Rendement moyen (Kg/ha)

130965 128678

Producteurs formés Producteurs témoins

Crédit intrants (FCFA/ha)

17

3.5.3. Marges brutes

La marge brute correspond au gain financier après remboursement du crédit intrants agricoles.

Le test d’égalité des moyennes montre qu’il y a une différence significative pour la marge brute entre les deux groupes de producteurs (P value = 0,0237).

Les producteurs formés ont amélioré leurs revenus de 22% par rapport au groupe témoin.

Graphique 25 : Marges brutes

3.6. Avis des producteurs formés

3.6.1. Niveau de satisfaction des producteurs formés

L’évaluation révèle que les producteurs formés sont globalement satisfait du contenu et du déroulement de la formation en gestion intégrée de la production et des déprédateurs du cotonnier à travers les champs écoles paysans. Les résultats indiquent que 30% des producteurs formés sont très satisfaits ; 69% des producteurs formés sont satisfaits et 1% des producteurs formés sont peu satisfaits.

3.6.2. Aspects de la formation aimés par les producteurs

Chaque producteur enquêté avait la possibilité de citer trois aspects de la formation en GIPD qu’il a le plus aimés. Au total, 262 réponses ont été collectées.

Le diagramme ci-après indique par ordre d’importance décroissante les éléments de la formation aimés par les producteurs :

x La fertilisation organique: les producteurs ont beaucoup aimé les modules de formation sur l’importance de la fertilisation organique, les techniques de fabrication du compost, les techniques d’épandage de la matière organique.

x La protection phytosanitaire du cotonnier : la reconnaissance des ravageurs du cotonnier, les méthodes d’observation des parcelles, les techniques de fabrication des extraits botaniques, la protection individuelle pendant le traitement, sont des éléments de formation que les producteurs ont aimé. Graphique 26 : Principaux aspects de la formation aimés

x Utilisation des engrais minéraux : les producteurs disent avoir appris, à travers la formation, les périodes, les doses d’épandage du NPK, de l’urée et en particulier du KCl.

127131

104453

Producteurs formés Producteurs témoins

Marge brute (FCFA/ha)

Fertilisation organique ;

26

Protection phytosanitai

re du cotonnier

; 24

Utilisation des engrais minéraux;

20

Bonnes pratiques de

semis; 15

Préparation du sol; 13

Rotation des cultures; 3

18

x Bonnes pratiques de semis : le semis en lignes, les densités de semis sont des pratiques nouvelles que certains producteurs ont apprises à travers la formation.

x Préparation du sol : elle se rapporte à la réalisation du labour à plat. x Rotation des cultures : la rotation des cultures a été développée théoriquement mais aussi

appliquée dans la deuxième année de formation ce qui a permis aux producteurs de mieux appréhender son intérêt.

3.6.3. Aspects de la formation moins aimés par les producteurs

Pour ce point, chaque producteur avait la possibilité de citer trois aspects de la formation qu’il n’a pas aimé. Seulement 19 réponses ont été collectées sur 133 producteurs enquêtés. Par ordre d’importance décroissante, les aspects négatifs de l’avis des producteurs sont :

x Durée de la formation (37%): Certains producteurs trouvent la durée de la formation trop longue. En effet la formation s’étale sur deux campagnes agricoles successives. Ils suggèrent de la circonscrire en une seule campagne.

x Absence de suivi post-formation (16%): Au delà de la formation reçue dans les champs écoles, les producteurs ne bénéficient pas d’un encadrement dans leur propre exploitation pour l’implémentation des acquis.

x Conduite de l’Analyse de l’AgroEcoSystème ou AAES (16%): certains producteurs déclarer que la méthodologie de l’AAES, telle que appliquée dans les champs écoles, est trop fastidieuse. Cela justifierait le faible niveau d’appropriation (4%) de cette approche d’observation, d’analyse et de prise de décision. A noter qu’il s’agit sans doute d’une incompréhension de la part de ces producteurs, l’AAES étant une approche de formation à l’observation, mais n’étant nullement destinée à être répliquée en tant que telle par le producteur dans son champ.

x Fabrication des extraits botaniques (16%) : la pénibilité de la fabrication des extraits botaniques est mise en cause.

x Cultures couvertes par la formation (11%) : Dans le cas singulier du Burkina Faso, la formation en bonnes pratiques agricoles dans les champs écoles paysans intègre trois cultures (coton, céréales, légumineuses) et s’étale sur deux campagnes, ce dans la perspective de mettre en évidence l’importance de la rotation des cultures mais aussi de favoriser l’intégration agriculture-élevage. Certains producteurs suggèrent que la formation soit recadrée sur la culture de coton uniquement.

x Absence d’attestation de formation (5%) : Il est de coutume de délivrer des attestations aux producteurs ayant participé à l’animation des champs écoles. Mais, les producteurs enquêtés n’en ont pas bénéficié.

3.6.4. Changements au niveau de l’exploitation agricole

Pour l’auto-évaluation des effets de la formation dans leur exploitation, chaque producteur avait la possibilité de citer trois changements majeurs induits par la formation. Au total, 282 réponses ont été fournies. Le diagramme ci-dessous présente les principaux changements opérés et leur importance. De l’avis des producteurs, l’augmentation des rendements et la maîtrise des itinéraires techniques des cultures couvertes (coton, céréales, légumineuses) par la formation en CEP constituent les principaux effets.

19

Graphique 27 : Effets de la formation selon les producteurs

3.6.5. Principales contraintes à l’adoption des bonnes pratiques

Chaque producteur avait la possibilité de citer trois contraintes qui limitent l’adoption des bonnes pratiques agricoles dans son exploitation. Au total 218 réponses ont été recueillies. Par ordre d’importance décroissante, les principales contraintes à l’adoption des bonnes pratiques agricoles sont :

x Manque d’équipements agricoles (37%) : le manque ou l’insuffisance de matériel aratoire ou de transport (charrue, charrette), le manque de petits équipements pour la fabrication du compost (brouette, pelle, râteaux) est la première contrainte citée par les producteurs.

x Aléas pluviométriques (26%) : l’installation tardive des pluies et les poches de sécheresse ou les inondations survenant au cours de la campagne constituent des aléas qui influencent la bonne application des itinéraires techniques de production notamment le semis, le sarclage ou l’apport des engrais.

x Manque d’eau (11%) : ce facteur est cité comme limitant la fabrication du compost et dans une moindre mesure la fabrication des extraits botaniques.

x Indisponibilité des extraits botaniques (10%) : l’inexistence de la matière première dans certaines zones mais surtout l’absence sur le marché local, de formulations d’extraits botaniques de fabrication industrielle ou semi industrielle prêtes à l’utilisation, constitue un handicap à l’adoption des méthodes de lutte alternative aux pesticides chimiques.

x Insuffisance des semences et engrais (6%) : la mise à disposition tardive des semences et des engrais, les quantités insuffisantes d’engrais fournies aux producteurs entravent l’application des bonnes pratiques.

x Insuffisance de la main d’œuvre (6%) : avec le développement de l’orpaillage au Burkina Faso, les producteurs ont de plus en plus des difficultés à accéder à la main d’œuvre salariale.

x Indisponibilité de la matière organique (4%): les faibles effectifs de cheptel, le mode d’élevage (type extensif) contrastent avec les besoins en fumier.

x Non maîtrise des techniques de compostage (1%): certains producteurs n’ont bénéficié que d’une formation théorique en techniques de compostage.

Augmentation des rendements

; 35

Maitrise des itinéraires techniques

; 27

Meilleure planification de la

campagne; 9

Meilleure contrôle des ravageurs; 9

Amélioration du stockage; 7

Application de la fumure organique

; 6

Amélioration de la gestion des

revenus ; 6

20

3.7. Connaissance de la GIPD par les producteurs non formés Dix huit pour cent (18%) des producteurs non formés affirment avoir entendu parler de la GIPD à différentes occasions :

x Au cours des réunions des unions provinciales, des unions départementales et des groupements de producteurs de coton (43%) ;

x Au cours des cérémonies de visites commentées organisées dans les CEP (20%) ; x A travers un producteur ayant bénéficié de la formation en GIPD (17%) ; x Au cours d’une réunion avec la société cotonnière (13%) ; x Au cours d’une réunion avec le programme GIPD de la FAO (3%) ; x Au cours d’une réunion avec un facilitateur de la formation dans les CEP (3%).

Par imitation, des producteurs formés, certains producteurs non formés appliquent certaines bonnes pratiques enseignées à travers la formation en GIPD. Il s’agit entre autres, de :

x L’utilisation de la fumure organique dans la production de coton et du maïs ; x Le semis en ligne et respect des densités de semis ; x La pratique d’épandage localisé et l’enfouissement des engrais ; x La surveillance du champ avant les traitements phytosanitaires

4. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

L’évaluation interne des effets de la formation en gestion intégrée de la production et des déprédateurs du cotonnier à travers les champs écoles des producteurs a été réalisée sur un groupe de 133 producteurs formés et un groupe témoin constitué également de 133 producteurs. Ces deux échantillons sont très proches au regard de leurs caractéristiques socio-économiques et leurs environnements agro-climatiques.

La comparaison des pratiques agricoles et des résultats agro-économiques des deux groupes de producteurs a donné les résultats suivant :

1. Au titre de la gestion de la fertilité des sols, un plus grand nombre de producteurs formés (82%) apportent la fumure organique, contre 61% de producteurs non formés. Les pratiques des deux groupes de producteurs sont similaires en ce qui concerne l’assolement/rotation, le travail du sol et la fertilisation minérale, les pratiques recommandées en GIPD n’étant pas sensiblement différentes des recommandations habituelles ;

2. Les deux groupes de producteurs appliquent presque les mêmes méthodes de gestion des ravageurs du cotonnier, à la différence que 8% des producteurs formés, contre 0% de producteurs témoins, ont recours aux extraits botaniques comme produits alternatifs aux pesticides chimiques ;

3. Les producteurs formés sont beaucoup plus sensibles aux dangers des pesticides que les producteurs non formés. Les premiers ont une meilleure compréhension des étiquettes des pesticides. Aussi les producteurs formés observent mieux les précautions sécuritaires en matière de stockage des pesticides et de protection individuelle pendant l’utilisation des pesticides ;

4. Il n’y pas de différence significative dans la gestion de la qualité du coton graine par les deux groupes de producteurs notamment en termes de matériel utilisé et la fréquence des récoltes. Cependant, les producteurs formés appliquent mieux les bonnes pratiques de stockage du coton graine avant la commercialisation ce qui devrait limiter la contamination de la fibre.

21

5. Il y a une différence hautement significative de rendements en coton graine entre les deux groupes de producteurs. Les producteurs formés ont augmenté de 14% leur rendement en coton graine comparativement aux producteurs non formés, soit respectivement 1 127 kg/ha contre 986 kg/ha.

6. Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes de producteurs en ce qui concerne les crédits intrants agricoles contractés par ha de coton produit. Le crédit intrant agricole par ha est de 130 965 FCFA pour les producteurs formés contre 128 678 FCFA pour les producteurs non formés.

7. La marge brute par ha de coton produit est significativement différente entre les deux groupes de producteurs. Les producteurs formés ont augmenté de 22% leur revenu par rapport au groupe témoin, soit respectivement 127 131 FCFA/ha contre 104 453 FCFA/ha.

8. Les producteurs formés ont exprimé une satisfaction quasi-totale pour la formation. Elle leur aurait permis d’améliorer leurs connaissances mais surtout leurs pratiques en matière de planification des activités de l’exploitation, la gestion de la fertilité des sols, la gestion des ravageurs, la gestion de la qualité du coton graine, toute chose ayant concouru à l’augmentation des rendements et de leurs revenus. Il y a aussi une amélioration de la gestion des revenus de l’exploitation.

9. L’application des bonnes pratiques agricoles et par ricochet l’impact de la formation est freiné par les principales contraintes suivantes : l’absence de suivi post-formation, les recommandations des sociétés cotonnières en matière de gestion des ravageurs qui divergent de celles de la formation GIPD, le manque d’équipements agricoles, les aléas pluviométriques, le manque d’eau, l’indisponibilité des extraits botaniques, l’insuffisances des semences et engrais, l’insuffisance de la main d’œuvre, l’indisponibilité de la matière organique.

10. Il y a une diffusion spontanée des bonnes pratiques agricoles auprès des groupes de producteurs non formés.

En somme, l’évaluation révèle que la formation participative en gestion intégrée de la production et des déprédateurs à travers les champs écoles a été favorablement accueillie par les producteurs. Elle leur a permis de renforcer leurs connaissances mais surtout d’améliorer leurs pratiques, ce qui a impacté positivement la gestion de leurs exploitations agricoles.

En considérant que cette étude est partielle, puisque réalisée seulement dans la zone SOFITEX et sur une seule campagne, en tenant compte des différentes contraintes limitant l’adoption des bonnes pratiques agricoles par les producteurs formés, les évaluateurs recommandent à FAO de:

1. Répéter l’évaluation à la fin de la campagne 2015 en gardant les mêmes échantillons afin de confirmer les résultats de la présente évaluation ;

2. Etendre l’étude aux zones cotonnières de la SOCOMA et de FASO COTON qui ont des caractéristiques agro-écologiques et socio-économiques différentes de la zone SOFITEX ;

3. Prendre en compte les critiques et les contraintes révélées par les producteurs pour une révision des curricula de formation, en y associant les producteurs;

4. Mettre en place un mécanisme de suivi et d’encadrement des producteurs après le cycle de formation dans les champs écoles en vue de faciliter l’implémentation des bonnes pratiques agricoles dans les exploitations;

5. Renforcer la collaboration avec les acteurs de la filière cotonnière (organisations de producteurs, sociétés cotonnières) pour la recherche de solutions durables visant à faciliter l’accès des producteurs aux équipements agricoles et aux intrants agricoles (extraits botaniques, matière organique, engrais).

22

5. ANNEXES

5.1. Test de comparaison des moyennes avec S-PLUS

Comparaison des rendements *** Summary Statistics for data in: .Save.Rendement.clean.1 ***

Statut:NF Rendement Min: 1.590000e+002 1st Qu.: 7.637083e+002 Mean: 9.989681e+002 Mean and Median very close = good indication data are normal Median: 1.000000e+003 3rd Qu.: 1.230292e+003 Max: 2.656000e+003 Std Dev.: 3.617325e+002 Sum: 1.308648e+005 SE Mean: 3.160472e+001 LCL Mean: 9.364420e+002 UCL Mean: 1.061494e+003 Skewness: 6.537155e-001 Kurtosis: 2.433581e+000 ----------------------------------------------------------------------------- Statut:PF Rendement Min: 3.332000e+002 1st Qu.: 8.728750e+002 Mean: 1.127308e+003 Median: 1.135125e+003 3rd Qu.: 1.312417e+003 Max: 2.397000e+003 Std Dev.: 3.699197e+002 Sum: 1.442955e+005 SE Mean: 3.269659e+001 LCL Mean: 1.062608e+003 UCL Mean: 1.192009e+003 Skewness: 5.548360e-001 Kurtosis: 8.958209e-001

Welch Modified Two-Sample t-Test data: x: Rendement with Statut = NF , and y: Rendement with Statut = PF t = -3.2212, df = 252.225, p-value = 0.0014 alternative hypothesis: true difference in means is not equal to 0 95 percent confidence interval: -227.34640 -54.82657 sample estimates: mean of x mean of y 986.2217 1127.308

23

*** Analysis of Variance Model *** Short Output: Call: aov(formula = Rendement ~ Statut + Credit.ha + Credit.ha * Statut, data = Rendement.clean, na.action = na.exclude) Terms: Statut Credit.ha Credit.ha:Statut Residuals Sum of Squares 1312988 1063445 826206 29675540 Deg. of Freedom 1 1 1 253 Residual standard error: 342.483 Estimated effects may be unbalanced Df Sum of Sq Mean Sq F Value Pr(F) Statut 1 1312988 1312988 11.19393 0.000945266 Credit.ha 1 1063445 1063445 9.06644 0.002866998 Credit.ha:Statut 1 826206 826206 7.04385 0.008457721 Residuals 253 29675540 117295

Comparaison des crédits intrants agricoles

*** Summary Statistics for data in: Rendement.clean.credit *** Statut:NF Credit.ha Min: 11415.000000 1st Qu.: 94880.000000 Mean: 128678.925420 Median: 111246.000000 3rd Qu.: 142320.000000 Max: 397397.500000 Std Dev.: 60729.352113 SE Mean: 5346.921311 Skewness: 1.503456 Kurtosis: 3.748726 ----------------------------------------------------------------------------- Statut:PF Credit.ha Min: 43033.333333 1st Qu.: 102827.500000 Mean: 130965.736335 Median: 122598.083333 3rd Qu.: 146788.964286 Max: 331935.000000 Std Dev.: 43468.140736 SE Mean: 3842.077135 Skewness: 1.395968 Kurtosis: 3.574726

Standard Two-Sample t-Test data: x: Credit.ha with Statut = NF , and y: Credit.ha with Statut = PF t = -0.3469, df = 255, p-value = 0.729 alternative hypothesis: true difference in means is not equal to 0 95 percent confidence interval: -15269.40 10695.78 sample estimates: mean of x mean of y 128678.9 130965.7

24

Wilcoxon rank-sum test data: x: Credit.ha with Statut = NF , and y: Credit.ha with Statut = PF rank-sum normal statistic with correction Z = -1.5341, p-value = 0.125 alternative hypothesis: true mu is not equal to 0

Comparaison des marges brutes *** Summary Statistics for data in: Rendement.clean.marge *** Statut:NF Marge.ha Min: -5.469500e+004 1st Qu.: 5.001300e+004 Mean: 1.044533e+005 Median: 1.004500e+005 3rd Qu.: 1.479636e+005 Max: 4.620570e+005 Std Dev.: 7.602772e+004 SE Mean: 6.642573e+003 Skewness: 9.797132e-001 Kurtosis: 3.134098e+000 ----------------------------------------------------------------------------- Statut:PF Marge.ha Min: -1.825350e+005 1st Qu.: 7.126800e+004 Mean: 1.271313e+005 Median: 1.331714e+005 3rd Qu.: 1.698743e+005 Max: 3.961947e+005 Std Dev.: 8.448612e+004 SE Mean: 7.438588e+003 Skewness: 5.101658e-002 Kurtosis: 1.206243e+000

Standard Two-Sample t-Test data: x: Marge.ha with Statut = NF , and y: Marge.ha with Statut = PF t = -2.2758, df = 258, p-value = 0.0237 alternative hypothesis: true difference in means is not equal to 0 95 percent confidence interval: -42300.440 -3055.473 sample estimates: mean of x mean of y 104453.3 127131.3

Wilcoxon rank-sum test data: x: Marge.ha with Statut = NF , and y: Marge.ha with Statut = PF rank-sum normal statistic with correction Z = -2.6061, p-value = 0.0092 alternative hypothesis: true mu is not equal to 0

25

5.2. Equipe d’évaluateurs Poste Acteurs Tâches Agent enquêteur Conseillers en gestion de

l’UNPCB x Collecter les données auprès des producteurs

échantillonnés x Transmettre les fiches d’enquête renseignées

au superviseur Superviseur Inspecteurs en gestion

de l’UNPCB Points focaux des directions régionales de l’agriculture

x Vérifier la conformité des fiches renseignées par les agents enquêteurs

x Transmettre les fiches d’enquête au chargé d’analyse

Chargé d’analyse Coordonnateur du projet Point focal UNPCB

x Former les agents enquêteurs et les superviseurs

x Centraliser toutes les fiches d’enquête de toutes les zones cotonnières

x Proposer un masque de saisie (le masque pourrait être conçu par un expert pour l’ensemble des pays)

x Choisir un (des) opérateur(s) de saisie x Superviser la saisie des données par le (les)

opérateur(s) de saisie x Traiter et analyser les données x Rédiger le rapport d’évaluation

Opérateurs de saisie

Agents de l’UNPCB Assurer la saisie des données

Superviseur de saisie

Chargé de suivi-évaluation de l’UNPCB

x Former les opérateurs de saisie à l’utilisation du masque de saisie

x Suivre les opérateurs de saisie pendant toute la phase de saisie

26

5.3. Plan d’échantillonnage Statut

Région Province

Département

Village G

PC Code G

PC CO

GES (enquêteurs)

Echantillon 2010

Boucle du mouhoun

Banwa

Solenzo D

aboura Tuansi

O

UATTAR

A Abdou Karim

15 nf

Boucle du mouhoun

Banwa

Solenzo M

oussakongo Sininasigui

03313P 15

2009 Boucle du M

ouhoun Kossi

Nouna

Nouna

Dara

SEN

DE Soum

aïla 5

nf Boucle du M

ouhoun Kossi

Nouna

Soa Faso D

jigui 03751P

5 2011

Boucle du Mouhoun

Mouhoun

Bondokuy Bondokuy

Benkadi

SOM

A Mariam

9

nf Boucle du M

ouhoun M

ouhoun Bondokuy

Bondokuy G

natamou

03798P 9

2010 C

ascades C

omoé

Sidéradougou G

uandougou Benkadi

SAN

OU

Daouda

11 nf

Cascades

Com

oé Sidéradougou

Dergoue

Wendnougw

ogman

10473P 11

2011 C

ascades C

omoé

Tiéfora Soum

ougou Sababougnoum

a

TRAO

RE Julien

9 nf

Cascades

Com

oé Tiéfora

Sokoura Benkadi

09448P 9

2010 C

ascades Léraba

Dakoro

Dakoro

Niangolosso

SO

UR

ABIE Fousseni 7

nf C

ascades Léraba

Dakoro

Dakoro

Kadadi 10223P

7 2011

Hauts-Bassins

Houet

Bama

Badoville G

nissanet

OU

ATTARA Bengaly

11 nf

Hauts-Bassins

Houet

Bama

Soungalodaga W

endpanga 02064P

11 2011

Hauts-Bassins

Houet

Bobo-Dioulasso

Dingasso

Zerela 1

DJIR

E Binta 11

nf H

auts-Bassins H

ouet Bobo-D

ioulasso Kouentou

Kuinima

00526P 11

2009 H

auts-Bassins H

ouet Fô

Daw

era W

alaga

YARO

Séraphin Roger

6 nf

Hauts-Bassins

Houet

Fô D

awera

Pissila 02085P

6 2009

Hauts-Bassins

Houet

Karangasso Sam

bla Tiara

Yèrègnini

SANO

U Abdoul Kader

10

nf H

auts-Bassins H

ouet Karangasso Sam

bla Souroukoudinga

Ben Nafakassia

00812P 10

2009 H

auts-Bassins H

ouet Koundougou

Koundougou Zooléla

O

UED

RAO

GO

A. W. Eléonore

8 nf

Hauts-Bassins

Houet

Koundougou Koundougou

Lablango 01037P

8 2009

Hauts-Bassins

Houet

Padéma

Flasso Faso D

jigui

CO

ULIBALY M

oussa 7

nf H

auts-Bassins H

ouet Padém

a Zongom

a Yiriw

ale 01235P

7 2009

Hauts-Bassins

Houet

Péni G

nafongo Tikalon Kôkô

TR

AOR

E Daouda

6 nf

Hauts-Bassins

Houet

Péni M

oussobadougou R

akistaba 02422P

6 2009

Hauts-Bassins

Houet

Satiri W

éro W

éro I

TRAO

RE Sy Bruno

7 nf

Hauts-Bassins

Houet

Satiri Balla

Kouroudia 02147P

7 2009

Hauts-Bassins

Houet

Toussiana Toussiana

Winssinsso

KO

NKO

BO Zalissa

5 nf

Hauts-Bassins

Houet

Toussiana Badougouya

Signon Yakadi 01401P

5 2011

Hauts-Bassins

Kénédougou Kayan

Kayan R

elwendé

TR

AOR

E Maham

adou 6

nf H

auts-Bassins Kénédougou

Kayan Kayan

GV M

issirila 01513G

6

3 régions de SOFITEX

7 provinces 16 départem

ents 28 villages

32 GPC

16 enquêteurs

266 producteurs

27

5.4. Planning de la conduite de l’évaluation Période

Activités Acteurs

Lieu O

bservations 24 au 29 novem

bre 2014

Atelier sous-régional x

Formation en analyse des données d’enquête avec le logiciel EXC

EL x

Harm

onisation de l’approche méthodologique

x Validation du questionnaire d’enquête

Equipes du Burkina Faso, M

ali et Sénégal Som

one (Sénégal)

Burkina Faso représenté par le coordonnateur, le point focal et 03 IPG

de l’UN

PCB

15 décembre 2014

au 15 janvier 2015 Etablir le plan de sondage et proposer un budget x

Etablir le répertoire des GPC

formés par zone et par année

x Etablir le répertoire des G

PC non form

é par zone x

Echantillonner les GPC

formés et non form

és à enquêter x

Etablir la liste des producteurs par GPC

échantillonné x

Déterm

iner l’échantillon de producteurs à enquêter par GPC

x

Proposer un budget à partir du plan de sondage

Cellule BPA/U

NPC

B IPG

C

OG

ES Points focaux Facilitateurs C

TN/G

IPD

R

encontre d’information avec

l’ensemble des acteurs à

l’atelier bilan et de program

mation 2014/2015,

prévu le 19 décembre 2014 à

Bobo-Dioulasso

16 au 25 janvier 2015

Mettre en place les équipes d’évaluation

x R

ecrutement des agents enquêteurs

x R

ecrutement des superviseurs

x R

ecrutement des opérateurs de saisie

x R

ecrutement /identification des chargés d’analyse

Cellule BPA/U

NPC

B C

TN/G

IPD

A priori, C

OG

ES=agents enquêteurs, IPG

ou points focaux=Superviseurs C

hargé d’analyse=CTN

ou cellule BPA

12 février 2015 O

rganiser un atelier national de formation des équipes d’évaluation

Tous les acteurs im

pliqués dans l’étude Bobo-D

ioulasso

16 février au 15 m

ars 2015 Collecte des données x

Conduite des enquêtes auprès des producteurs échantillonnés

x C

entralisation des fiches au niveau des superviseurs x

Centralisation des fiches au niveau du chargé d’analyse

Enquêteurs et superviseurs

16 au 31 mars 2015

Saisie des données x

Conception d’un m

asque de saisie x

Saisie des données

Chargé de d’analyse

Opérateurs de saisie

Faire concevoir le m

asque de saisie par un expert

1er au 30 avril 2015

Traitement, analyse des données et rédaction du rapport

Chargé d’analyse

15 et 22 mai 2015

Ateliers nationaux de restitution C

hargé d’analyse C

ellule BPA/UN

PCB

Bobo-D

ioulasso Tenkodogo

La restitution couplée aux ateliers de recyclage décentralisés

28

5.5. Questionnaire d’enquête I. IDENTIFICATION DU QUESTIONNAIRE

I.01 Code région : I___I I.05 Code du superviseur: I___I I.02 Code province: I___I I.06 Code de l’agent enquêteur: I___I___I

I.03 Code département: I___I___I I.07 N° du questionnaire/N° d’ordre: I___I___I

I.04 Code village: I___I___I I.08 Date: I___I___I / I___I___I / I___I___I

A. INFORMATIONS SUR LE PRODUCTEUR

A.01.1 Nom du producteur : _____________________________________A.01.2Téléphone : ___________

A.02 Sexe: I___I A.03 Age : I___I___I (1 Masculin ; 2 Féminin) A.04 Niveau d’instruction : I___I (1 Primaire ; 2 Secondaire ; 3 Supérieur ; 4 Coranique ; 5 Alphabétisé en langue locale ; 6 Non alphabétisé)

A.05 Nom du GPC : ________________________________________________________

A.06 Code du GPC: I___I___I___I___I___I___I

A.07 Le producteur est-il : I___I (1 Chef d’exploitation ; 2 Actif principal (chef des travaux) ; 3 Actif simple ; 4 chef d’exploitation et actif principal)

A.08 Le producteur produit le coton depuis combien d’années ? I___I___I

A.09 En quelle année le producteur a été formé en BPA? I___I___I___I___I

A.10 Le producteur a-t-il bénéficié d’autres types de formation ? A.10.1 Conseil à l’exploitation familiale (1 Non; 2 Oui) I___I A.10.2 Coton biologique (1 Non; 2 Oui) I___I A.10.3 Entrepreneuriat agricole (1 Non; 2 Oui) I___I A.10.4 Autres (1 Non; 2 Oui) I___I A.10.4.1 Autres à précisez_____________________________________________________________________

A.11 Quelle est la taille de votre ménage ? A.11.1 Hommes (plus de 18 ans) I___I___I A.11.2 Femmes (plus de 18 ans) I___I___I A.11.3 Enfants (moins de 18 ans) I___I___I

B. CARACTERISATION DE L’EXPLOITATION AGRICOLE

B.01 Le producteur est-il propriétaire des terres qu’il cultive ? (1 Non; 2 Oui) I___I

B.02 Quelle est la superficie totale de terres exploitées : I___I___I ha B.03 Quelles sont les cultures de l’exploitation

B.03.1 Coton (1 Non; 2 Oui) I___I B.03.2 Superficie moyenne annuelle I___I___I ha B.03.3 Céréales (maïs, sorgho, mil) (1 Non; 2 Oui I___I B.03.4 Superficie moyenne annuelle I___I___I ha

B.03.5 Légumineuses (arachide, niébé, soja) (1 Non; 2 Oui) I___I B.03.6 Superficie moyenne annuelle I___I___I ha B.03.7 Oléagineuses (sésame) (1 Non; 2 Oui) I___I B.03.8 Superficie moyenne annuelle I___I___I ha B.03.9 Autres (1 Non; 2 Oui) I___I B.03.10 Superficie moyenne annuelle I___I___I ha B.03.9.1 Autres à préciser_____________________________________________________________________

29

B.04 Quelle est la population active de votre exploitation agricole ? B.04.1 Main d’œuvre familiale I___I___I B.04.2 Ouvriers permanents I___I___I B.04.3 Ouvriers temporaires I___I___I

B.05 Quel est le cheptel de votre exploitation agricole ? B.05.1 Bovins (1 Non; 2 Oui) I___I B.05.2 Effectif I___I___I___I B.05.3 Ovins (1 Non; 2 Oui) I___I B.05.4 Effectif I___I___I___I B.05.5 Caprins (1 Non; 2 Oui) I___I B.05.6 Effectif I___I___I___I B.05.7 Equidés (1 Non; 2 Oui) I___I B.05.8 Effectif I___I___I___I B.05.9 Asins (1 Non; 2 Oui) I___I B.05.10 Effectif I___I___I___I B.05.11 Volailles (1 Non; 2 Oui) I___I B.05.12 Effectif I___I___I___I B.05.13 Autres (1 Non; 2 Oui) I___I B.05.14 Effectif I___I___I___I B.05.13.1 : Autres à préciser___________________________________________________________________

B.06 Quels sont les équipements et infrastructures disponibles dans l’exploitation agricole : B.06.1 Tracteurs (1 Non; 2 Oui) I___I B.06.2 Nombre I___I___I B.06.3 Multiculteurs (1 Non; 2 Oui) I___I B.06.4 Nombre I___I___I B.06.5 Charrettes (1 Non; 2 Oui) I___I B.06.6 Nombre I___I___I B.06.7 Charrues (1 Non; 2 Oui) I___I B.06.8 Nombre I___I___I B.06.9 Semoirs (1 Non ; 2 Oui) I___I B.06.10 Nombre I___I___I B.06.11 Brouettes (1 Non; 2 Oui) I___I B.06.12 Nombre I___I___I B.06.13 Pulvérisateur (1 Non; 2 Oui) I___I B.06.14 Nombre I___I___I B.06.15 Fosses fumières (1 Non; 2 Oui) I___I B.06.16 Nombre I___I___I B.06.17 Magasins/hangars (1 Non; 2 Oui) I___I B.06.18 Nombre I___I___I

C. PRATIQUES DE PREPARATION DU SOL ET SEMIS DU COTON

C.01 Quelle superficie de coton avez-vous emblavée au cours de la campagne 2014/2015 I___I___I ha C.02 Comment préparez-vous habituellement votre parcelle de coton avant de semer ? I___I (1 Aucun labour ; 2 Semis sous couverture végétale ; 3 Scarifiage ; 4 Billonnage ; 5 Labour plat ; 9 Autres) C.02.1. Précisez si C.02=9 ______________________________________________________________________________________ C.03 A quelle période semez-vous habituellement I___I (1 avant le 1er juin; 2 entre le 1er et le 30 juin ; 3 après le 30 juin) C.04 Quel type de semence utilisez-vous ?

C.04.1 Semence conventionnelle (1 Non ; 2 Oui) I___I C.04.2 Semence CGM (1 Non ; 2 Oui) I___I C.04.3 Semence delintée (1 Non ; 2 Oui) I___I C.04.4 Quantité I___I___I kg/ha C.04.5 Semence vêtue (1 Non ; 2 Oui) I___I C.04.6 Quantité I___I___I kg/ha

D. PRATIQUES D’ENTRETIEN DE LA CULTURE DE COTON

D.01 Apportez-vous de la matière organique sur votre parcelle de coton ? (1 Non; 2 Oui) I___I Si oui renseigner D.02 ; D.03 ; D.04

D.02 Préciser le type de matière organique: I___I (1 Fumier de bétail ; 2 Compost ; 3 Ordures ménagères ; 9 Autres)

D.02.1. Précisez si D.02=9_____________________________________________________________________ D.03 Quelle quantité de matière organique apportez-vous par ha : I___I___I charrettes

D.04 A quel moment apportez-vous la matière organique ? I___I (1 Avant labour ; 2 Après labour ; 3 Après levée)

30

D.05 Quels engrais apportez-vous couramment sur la parcelle de coton ? Type d’engrais 1. non 2. oui

Quantité apportée (kg/ha)

Quand l’apportez-vous? 1. au semis 2. 0 - 15 JAL 3. 15 - 30 JAL 4. 30 - 45 JAL 5. après 45 JAL

Comment l’apportez-vous 1. à la volée 2. localisé (poquet) 3. à la raie

Enfouissez-vous l’engrais ? 1. non 2. oui

Mélangez-vous les engrais pour l’épandage ? 1. non 2. oui

D.05.1 NPK I___I D.05.2 I___I ___I___I D.05.3 I___I D.05.4 I___I D.05.5 I___I D.05.6 I___I

D.05.7 Urée I___I D.05.8 I___I ___I___I D.05.9 I___I D.05.10 I___I D.05.11 I___I D.05.12

I___I

D.05.13 Kcl I___I D.05.14 I___I

___I___I D.05.15 I___I D.05.16I___I D.05.17 I___I D.05.18

I___I

D.06 Comment désherbez-vous votre parcelle de coton? D.06.1 Herbicidage (1 Non ; 2 Oui) I___I D.06.2 Manuel (daba) (1 Non ; 2 Oui) I___I D.06.3 Mécanique (tracteur ou traction animale) (1 Non ; 2 Oui) I___I

Si herbicidage, D.07 préciser les types ainsi que les quantités à l’ha

Type d’herbicide 1. non 2. oui

Quantité à l’ha Unité de mesure 1. litre 2. kg

D.07.1 Herbicide total I___I D.07.2 I___I D.07.3 I___I

D.07.4 Herbicide prélevée I___I D.07.5 I___I D.07.6 I___I

D.07.7 Herbicide post-levée I___I D.07.8 I___I D.07.9 I___I

D.08 Faites-vous le buttage de votre culture ? (1 Non; 2 Oui) I___I

E. PRATIQUES DE GESTION DES RAVAGEURS DU COTONNIER

E.01 Quels moyens utilisez-vous principalement pour lutter contre les ravageurs du cotonnier ? E.01.1 Pesticides de synthèse (1 Non ; 2 Oui) I___I E.01.2 Extraits botaniques (1 Non ; 2 Oui) I___I E.01.3 Autres (1 Non ; 2 Oui) I___I E.01.3.1 Précisez____________________________________________________________________________

Si utilisation des extraits botaniques, E.02 lesquels ? E.02.1 Amandes de neem (1 Non; 2 Oui) I___I E.02.2 Graines de neem (1 Non; 2 Oui) I___I E.02.3 Feuilles de neem (1 Non; 2 Oui) I___I E.02.4 Feuilles de papayer (1 Non; 2 Oui) I___I E.02.5 Feuilles d’hyptis (1 Non; 2 Oui) I___I E.02.6 Autres (1 Non; 2 Oui) I___I E.02.6.1 Autres à préciser_____________________________________________________________________

E.03 Les extraits botaniques ont été utilisés sur quelle superficie pendant la campagne 2014-2015? I__I__I ha E.04 Quelles sont les contraintes à l’utilisation des extraits botaniques ?

E.04.1 Indisponibilité de la matière (1 Non; 2 Oui) I___I E.04.2 Indisponibilité du matériel (fabrication et traitement) (1 Non; 2 Oui) I___I

31

E.04.3 Préparation fastidieuse (1 Non; 2 Oui) I___I E.04.4 Indisponibilité d’eau (1 Non; 2 Oui) I___I E.04.5 Inefficacité des extraits par rapports aux pesticides de synthèse (1 Non; 2 Oui) I___I E.04.6 Méconnaissance des procédés de fabrication (1 Non; 2 Oui) I___I E.04.7 Autres (1 Non; 2 Oui) I___I E.04.7.1 Précisez___________________________________________________________________________

E.05 Connaissez-vous des insectes qui aident à combattre les ravageurs du cotonnier ? (1 Non; 2 Oui) I___I

E.06 Quelle méthode de traitement utilisez-vous? I___I (1 traitement calendaire ; 2 traitement sur seuil ; 3 baser sur l’analyse de l’agro-écosystème ; 9 autres)

E.06.1 Si analyse de l’agro-écosystème, à quelle fréquence I___I (1 Plus d’une fois par semaine ; 2 Une fois par semaine ; 3 Chaque 2 semaines ; 4 Pas de fréquence préétablie)

E.06.2 A préciser si E.06=9____________________________________________________________________

E.07 Combien de traitement faites-vous en moyenne avec les pesticides de synthèse ? I___I

F. PRATIQUES DE GESTION DES RISQUES DES PESTICIDES

F.01 Où gagnez-vous principalement les pesticides de synthèse pour les traitements ? F.01.1 Sociétés cotonnières (1 Non ; 2 Oui) I___I F.01.2 Marché (1 Non ; 2 Oui) I___I F.01.3 Autres (1 Non ; 2 Oui) I___I F.01.3.1 Préciser__________________________________

F.02 Où stockez-vous principalement les pesticides avant les traitements ? I___I (1 Maisons habitées ; 2 Cuisine; 3 Hangar ; 4 Magasin; 5 Grenier; 9 Autres)

F.02.1 A préciser si F.02=9_____________________________________________________________________

F.03 Comprenez-vous les étiquettes des pesticides utilisés ? (1 Non; 2 Oui) I___I

F.04 Qui effectue principalement les traitements phytosanitaires ? I___I (1 Chef d’exploitation; 2 Actifs ; 3 enfants ; 4 femmes ; 9 Autres)

F.04.1 A préciser si F.04=9_____________________________________________________________________

F.05 Quel matériel de protection utilisez-vous lors des traitements phytosanitaires ? F.05.1 Habits de protection (1 Non ; 2 Oui) I___I F.05.2 Gants (1 Non ; 2 Oui) I___I F.05.3 Lunettes (1 Non ; 2 Oui) I___I F.05.4 Bottes (1 Non ; 2 Oui) I___I F.05.5 Cache-nez (1 Non ; 2 Oui) I___I F.05.6 Autres (1 Non ; 2 Oui) I___I F.05.6.1 Précisez_________________________________

F.06 Que faites-vous principalement des emballages vides de pesticides ? F.06.1 Récipient alimentaire (1 Non ; 2 Oui) I___I F.06.2 Abandonnés dans la cours (1 Non ; 2 Oui) I___I F.06.3 Abandonnés au champ (1 Non ; 2 Oui) I___I F.06.4 Abandonnés dans une poubelle (1 Non ; 2 Oui) I___I F.06.5 Enfouis sous terre (1 Non ; 2 Oui) I___I F.06.6 Brûlés (1 Non ; 2 Oui) I___I F.06.7 Autres 1 Non ; 2 Oui) I___I F.06.7.1 A préciser si F.06.6=9___________________________________________________

32

G. PRATIQUES DE RECOLTE ET POST-RECOLTE

G.01 Combien de passage (tour) faites-vous pour récolter le coton ? I___I

G.02 Quel type de matériel utilisez-vous principalement pour la récolte ? I___I (1 Sacs en polypropylène ; 2 Sacs en coton ; 9 Autres)

G.02.1 A préciser si G.02=9______________________________________________________________________________

G.03 Où stockez-vous le coton avant la vente I___I (1 Dans une maison ; 2 Magasin, 3 Silo de stockage ; 4 Sous un hangar ; 5 Sous un arbre ; 6 A l’air libre ; 9 Autres)

G.03.1: A préciser si G.03=9_____________________________________________________________________________

G.04 Quelle a été votre production au cours de la campagne 2014/2015 ? G.04.1 1er choix (1 Non; 2 Oui) I___I G.04.2 quantité I___I___I___I___I___I Kg G.04.3 2ème choix (1 Non; 2 Oui) I___I G.04.4 quantité I___I___I___I___I___I Kg

G.05 Quel est le montant total de votre crédit intrants coton au cours de la campagne 2014/2015 ?

I___I___I___I___I___I___I___I___I FCFA

En lettre:

………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………… G.06 Quel marge avez-vous obtenu après remboursement du crédit intrants coton de la campagne

2014/2015? I___I (1 bénéfice ; 2 impayés)

I___I___I___I___I___I___I___I___I FCFA

En lettre:

………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

H. AVIS DES PRODUCTEURS SUR LA FORMATION EN BPA ET SES EFFETS

H.01 Etes-vous satisfait par la formation reçue ? I___I (1 Pas du tout satisfait ; 2 Peu satisfait ; 3 Satisfait ; 4 Très satisfait)

H.02. Citer trois aspects de la formation que vous avez le plus aimés.

H.02.1 …………………………………………………………………………………………………………………… H.02.2. ……..…………………………………………………………………………………………………………… H.02.3.……………………………………………………………………………………………………………………

H.03. Citer trois aspects de la formation que vous n’avez pas aimés.

H.03. 1. ….………………………………………………………………………………………………………………

H.03.2. ……………………………………………………..……………………………………………………………

H.03.3. ……………………………………………………………………………………………………………………

H.04 Citer par ordre d’importance, 03 principaux changements que la formation en BPA a apportés dans la

gestion de votre exploitation

H.04.1……………………………………………………………………………………………………………………

H.04.2. .…………………………………………………………………………………………………………………

H.04.3. …………………………………………………………………………………………………………………

33

H.05 Citer par ordre d’importance, 03 principaux changements que la formation en BPA a apportés dans votre

ménage

H.05.1……………………………………………………………………………………………………………………

H.05.2 ……………………………………………………………………………………………………………………

H.05.3 ……………………………………………………………………………………………………………………

H.06. Citer par ordre d’importance, 03 principales difficultés qui vous empêchent d’appliquer les BPA dans

votre exploitation

H.06. 1 .……………………………………………………………………………………………………………………

H.06. 2 .……………………………………………………………………………………………………………………

H.06. 3 ……………………………………………………………………………………………………………………

H.07 Quelles recommandations proposez-vous pour lever ces contraintes ?

H.07.1……………………………………………………………………………………………………...………………

H.07.2 ………..……………………………………………………………………………………………………………

H.07.3 ………………………………………………………………………………………………………………………