Rapport de l'Atelier de Cloture - Programme Facilité Alimentaire (Abuja, Sept 2012)

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1 Rapport de l’Atelier de Clôture et Capitalisation des Résultats du Programme Régional de Facilité Alimentaire (PRFA) de l’Union Européenne mis en œuvre par le FIDA en Afrique de l’Ouest Abuja, Nigeria 5 et 6 septembre 2012

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Rapport de l’Atelier deClôture et Capitalisation des Résultats du

Programme Régional de Facilité Alimentaire (PRFA)de l’Union Européenne mis en œuvre par le FIDA

en Afrique de l’Ouest

Abuja, Nigeria5 et 6 septembre 2012

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TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES 2

1. INTRODUCTION 3

2. CEREMONIE D’OUVERTURE 3

3. DESIGNATION DU BUREAU ET MISE EN CONTEXTE DE L’ATELIER 5

4. RAPPEL DES RESULTATS D’ECOAGRIS 5

4.1 REALISATIONS 54.2 OPERATIONNALISATION DU SYSTEME ET ARTICULATION AVEC LA PHASE D’EXTENSION 64.3 ENSEIGNEMENTS TIRES 64.4 DISCUSSIONS ET ECHANGES 7

5. PRESENTATION DES RESULTATS DE LA PRODUCTION DES SEMENCES CERTIFIEES 8

5.1 RAPPEL DES OBJECTIFS 85.2 METHODOLOGIE D’EVALUATION DES RESULTATS DU PROGRAMME 85.3 PERTINENCE 85.4 RESULTATS DU PROGRAMME 85.5 COMMUNICATION ET VISIBILITE 95.6 EFFETS 95.7 DIFFICULTES ET PREOCCUPATIONS TRANSVERSALES PERSISTANTES 105.8 DURABILITE 105.9 ENSEIGNEMENTS 115.10 QUESTIONS/DEBATS 11

6. DEBAT DU COMITE D’EXPERTS (CHAT SHOW) 12

7. ETUDES DE CAS 12

7.1 SENEGAL : LES COOPERATIVES DE PRODUCTION DE SEMENCES CERTIFIEES D’ARACHIDES 127.2 CEDEAO: ECOAGRIS-QUAND LA COMMUNICATION FACILITE LA MISE EN ŒUVRE D’UN PROGRAMME ET SON

APPROPRIATION 127.3 BENIN : MISE EN PLACE ET FONCTIONNEMENT REGULIER D’UN CADRE DE CONCERTATION MULTI-ACTEURS : FACTEUR

D’EFFICACITE D’UNE INTERVENTION D’APPUI A LA PRODUCTION SEMENCIERE AU BENIN. 137.4 GHANA: STRATEGIE DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA PRODUCTION DES SEMENCES D’IGNAME 13

8. TRAVAUX DE GROUPE PAR PAYS 13

9. CLOTURE DE L’ATELIER 13

10. RECOMMANDATIONS 14

ANNEXE I : PRESENTATIONS PAYS : DEFIS ET PROPOSITIONS DE SOLUTIONS 17

BENIN 17BURKINA FASO 18CÔTE D’IVOIRE 20GHANA 21MALI 22NIGER 23SENEGAL 24

ANNEXE II : AGENDA DE L’ATELIER 26

ANNEXE III : LISTE DES PARTICIPANTS 27

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1. Introduction

Le Programme Régional de Facilité Alimentaire (PRFA) de l’Union Européenne (UE) mis enœuvre par le FIDA en Afrique de l’ouest, a clôturé officiellement ses activités le 31/08/2012.Conformément à la recommandation de l’UE, le Fonds International pour le DéveloppementAgricole (FIDA) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)ont organisé, les 5 et 6 septembre 2012, au Parlement de la CEDEAO à Abuja (Nigeria), l’atelierde clôture et de capitalisation des résultats du PRFA.

L’objectif général de l’atelier est de communiquer à l’ensemble des acteurs du Programme (Etatsmembres, Partenaires Techniques et Financiers, équipes projets, Institutions de mise en œuvre),les succès, les échecs, les connaissances et les bonnes pratiques issues de la mise en œuvre desactivités du PRFA.

L’atelier a regroupé plus de 60 représentants des Etats membres de la CEDEAO ayant bénéficiédu PRFA (points focaux du PNIA et d’ECOAGRIS et représentants du Ministère del’Agriculture du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger et duSénégal), de la Commission de l’UE, des agences partenaires de mise en œuvre du programme(FIDA, l’ICRISAT, CILSS et UNOPS), de l’USAIDet des partenaires régionaux(AFRICARICE, CORAF, RESAAKS, RESIMAO, IFDC MIR PLUS, FEWS Net et ROPPA),

La liste des participants et l’agenda de l’atelier figurent en annexes du présent rapport.

Outre la cérémonie d’ouverture, l’atelier a connu des moments d’échanges des expériences et decapitalisation des acquis, notamment au cours de la présentation des résultats de l’évaluation duProgramme, de l’animation du comité d’experts (Chat Show) et de la présentation des études decas.

Le présent rapport restitue ces présentations et les échanges qui ont suivi, avant de livrer lesrecommandations faites par l’atelier.

2. Cérémonie d’ouverture

La cérémonie d’ouverture a été marquée par quatre allocutions du représentant de l’Unioneuropéenne, de la Coordonnatrice du PRFA au FIDA, du Président Conseil d’Administration duROPPA et du Commissaire de la CEDEAO, chargé de l’agriculture, de l’environnement et desressources en eau. Tous ces intervenants ont souhaité la bienvenue aux participants.

Monsieur Alan MUNDAY, Chef des programmes par interim, représentant le Chef de laDélégation de l’Union européenne (UE) au Nigeria, a souhaité la formulation, sur la base desexpériences acquises, des programmes de longs termes pour s’attaquer aux racines des crisesalimentaires et de la malnutrition qui constituent des défis dans la région sahélienne. Il aégalement insisté sur la nécessité de réduire les risques de catastrophes, avant d’informer lesparticipants sur la réunion de haut niveau, tenue le 18 juin 2012 à Bruxelles et à laquelle ontparticipé les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA ainsi que les Secrétariats du CILSSet du Club du Sahel.

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Cette réunion a retenu la proposition relative à l’établissement d’un partenariat international derésistance aux crises alimentaires dans un cadre multilatéral dénommé “Alliance Globale pourl’Initiative Résilience – Sahel" (AGIR-Sahel). Il a aussi indiqué qu’un programme concernant laRéserve alimentaire régionale est dans le portefeuille de l’Union Européenne.

Poursuivant son allocution, M. MUNDAY a souligné qu’avec ces nouvelles initiatives et lacapitalisation à travers le présent atelier, la délégation de l'Union européenne, le FIDA etCommission de la CEDEAO préparent un nouveau programme au titre du Programme IndicatifRégional du 10ème FED pour soutenir le système d'information ECOAGRIS et fournir unmeilleur accès aux semences. À cette fin, la délégation de l'Union européenne a engagé desexperts qui participent à l’atelier et travailleront avec toutes les parties prenantes au cours desprochaines semaines.

Il a conclu en souhaitant que l’atelier soit une excellente occasion pour produire le rapportconsolidé des résultats du PRFA, discuter des défis à relever et préparer le mieux possible lacoopération future entre toutes les parties prenantes.

Madame Adriane DEL TORTO, Coordonnatrice du PRFA pour l’Afrique de l’Ouest au siège duFIDA, a souligné l’importance du Programme pour son Agence, en plus du défi que représentaitla courte durée de son exécution. Le FIDA et ses partenaires ont relevé ce défi en réalisant oudépassant les résultats attendus avec un taux d’exécution financier de 96%. Elle a rappelél’objectif de l’atelier qui est de présenter les résultats de l’ensemble des trois composantes duprogramme afin de capitaliser sur les meilleures expériences et pratiques, très utiles dansl’élaboration des futurs projets et programmes.

Elle a aussi informé les participants que la CEDEAO et l’UE ont, dans le cadre du 10ème FED,décidé d’étendre ECOAGRIS aux quinze (15) Etats membres de la CEDEAO et à la Mauritanie,et d’appuyer la production de semences et les organisations des producteurs. Elle a conclu sonallocution en remerciant la Commission de la CEDEAO et tous les partenaires du FIDA dans lamise en œuvre du PRFA.

Monsieur Bagna DJIBO, Président du Conseil d’Administration du ROPPA, a remercié lesorganisateurs de l’atelier pour l’intérêt qu’ils portent aux problèmes des petits producteursagricoles. Il a insisté sur l’accès aux marchés par les petits producteurs et s’est félicité de laformulation en cours du nouveau programme, devant prendre en compte leurs intérêts.

L’allocution d’ouverture a été prononcée au nom de Monsieur Kadré Désiré OUEDRAOGO,Président de la Commission de la CEDEAO, par Dr Lapodini Marc ATOUGA, Commissaire duDépartement de l’Agriculture, Environnement et Ressources en eau de la CEDEAO. Il asouligné que la mise en œuvre des trois composantes du PRFA, complémentaires de l’ECOWAPet du Plan Régional d’investissement agricole, a permis à l’Afrique de l’Ouest de s’attaquer auxpréoccupations essentielles de la sécurité alimentaire.

Il s’est félicité des bons résultats obtenus par le PRFA et a invité les participants à procéder àunexamen critique en vue de faire face collectivement aux défis de l'insécurité alimentaire et de lapauvreté d'une manière pratique, durable et réaliste. En outre, il a souligné l’importance desréunions de capitalisation et a invité les participants à des échanges pour apprendre les uns desautres, partager les expériences et à avoir une volonté commune s’améliorer ce qui a été fait.

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Au nom de la Commission de la CEDEAO, de l’ICRISAT, des pays membres de la CEDEAO, ila remercié l’UE qui a fourni les ressources pour la mise en œuvre du PRFA, le FIDA pour avoirété un partenaire fiable et les partenaires régionaux pour avoir contribué à la mise en œuvre duprogramme. Il a conclu son allocution en souhaitant aux participants des débats fructueux et adéclaré l’ouverture de l’atelier.

3. Désignation du bureau et mise en contexte de l’atelier

Le bureau chargé de diriger les travaux de l’atelier a été mis en place sur propositions et paracclamation des participants. Il est compose comme suit :

Facilitateur : M. Issa DRAMÉ.

Rapporteurs : MM. Abdoulaye ADAM et Fatogoma DIARRA.

Comité d’évaluation des travaux de l’atelier : Mme Ndeye Coumba FALL, Mme ChantaleDONGO, M. Ousmane NDIAYE et M. Daniel THIEBA.

Après la désignation du bureau, Madame DEL TORTO a brièvement planté le décor de l’atelier.Elle a rappelé que lors de la mise en œuvre du PRFA, plusieurs mécanismes et approchesinnovants ont été expérimentés. Les leçons apprises de cette mise en œuvre devront servir dans laformulation et la mise en œuvre de la deuxième phase du programme.

4. Rappel des résultats d’ECOAGRIS

4.1 Réalisations

ECOAGRIS, la composante C (composante CEDEAO) du PRFA est conçue en tempsqu’instrument de l’ECOWAP et mise en œuvre par l’UNOPS. Elle vise essentiellement àopérationnaliser le système d’information sur le secteur agricole de la région. La mise en œuvre aconnu un retard, à cause d’un montage institutionnel difficile alourdissant les procéduresadministratives. Malgré ces contraintes, des avancées significatives ont été enregistrées, à traverscinq activités majeures, permettant d’envisager l’opérationnalisation de ECOAGRIS à partir denovembre 2012.

Mise en place du système ECOAGRIS et développement de la composante sécuritéalimentaire dans les pays membres du programme : cette activité a permis de faire l’état deslieux des systèmes d’informations existant dans les pays (recensement des SI existants, donnéeset indicateurs du système, architecture du système d’information) et de procéder au recrutementd’une firme pour le développement du système. L’architecture du système proposée comportetrois niveaux : (i) sectoriel (dont neuf secteurs par pays) ; (ii) national regroupant les bases dedonnées sectorielles ; et (iii) régional s’appuyant sur les bases de données nationales.

Acquisition des équipements informatiques et logiciels : un appel d’offre restreint a été lanceselon la procédure d’Accords à long terme (LTA) de l’UNOPS. Les équipements informatiqueset logiciels acquis par cette procédure pour un montant total de 700 000 dollars US, ont été remisaux pays, sauf au Sénégal où les procédures sont en cours. Le matériel se compose de 61

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serveurs, 291 postes de travail, 59 onduleurs, 109 imprimantes, 81 scanners, 108 disquesexternes, 54 MS Office, 46 Windows Server et 291 anti-virus

Installation des réseaux locaux et leurs interconnexions au niveau national et régional : unefirme a été recrutée au niveau de chaque pays pour déployer les LAN. Cette tâche a étéaccomplie au Niger et au Ghana et est en cours de réalisation dans les autres pays. IL est prévuune autre acquisition d’équipements d’interconnexion pour le niveau régional et le recrutementd’une firme chargée de l’interconnexion au niveau régional.

Mise en œuvre du plan de communication : afin de maximiser la visibilité d’ECOAGRIS, desmissions de sensibilisation et de plaidoyer ont été réalisées dans les sept pays. En plus, unerefonte du site Web de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural de la CEDEAO,a été réalisée pour le rendre plus impactant, plus attractif, plus convivial. L’adresse du nouveausite est : http://agric.comm.ecowas.int

Mise en œuvre du plan de renforcement des capacités : plusieurs formations ont été menéesou sont en cours dans les pays. Elles portent sur la collecte et l’analyse des données, la gestiondes bases de données, le SIG, la capitalisation des expériences acquises dans le cadre des projetset programmes de développement, la gestion des réseaux et l’utilisation de l’intranet

4.2 Opérationnalisation du Système et articulation avec la phase d’extension

ECOAGRIS n’étant en cours de mise en place, il est impossible de procéder à une évaluation duSI, notamment son impact sur le développement agricole. Une enquête légère a été menée pourrecueillir l’avis des acteurs. A titre d’exemple, 88,2% des personnes enquêtées estiment queECOAGRIS va permettre une facilité d’analyse pour des prises de décision, 76,5% estiment qu’ilpermettra de gagner du temps dans la recherche d’information agricole, et 17,6% pensent qu’ilva faciliter l’échange des données entre les structures techniques, 95,2% affirment être satisfaitsdu contenu de la formation et 53% affirment que les activités de communication ont permis dedévelopper un contenu d’image positif envers ECOAGRIS.

Il est prévu qu’ECOAGRIS soit opérationnel à partir de novembre 2012 . Le nouveauprogramme au titre du Programme Indicatif Régional du 10ème FED va étendre ECOAGRIS surl’ensemble des pays membres de la CEDEAO. Afin de d’assurer une continuité entre la fin duprogramme en cours et le nouveau programme et pour consolider les acquis et maintenir lescompétences (personnel technique) de mise en œuvre la CEDEAO a financé une phasetransitoire sur fonds propres.

4.3 Enseignements tirés

Les enseignements tirés sont les suivants :• Le montage institutionnel n’a pas facilité la mise en œuvre d’ECOAGRIS, entraînant

plusieurs demandes d’extension puisque la réalisation de certaines activités requiert destemps incompressibles ;

• Le pilotage d’ECOAGRIS n’est pas encore défini, alors qu’il s’agit d’un dispositifimportant dans l’opérationnalisation du système, l’analyse des données, la diffusion desinformations et sa pérennisation. Dès à présent, à la valeur de la formulation du nouveauprogramme, les propositions et leur validation devront être faites afin de mettre en placeun cadre organisationnel approprié pour le pilotage du système;

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• Le financement pérenne de ECOAGRIS demeure une préoccupation, requérant lacontribution de la Commission de la CEDEAO, l’exploitation des financementsdisponibles actuellement et la réflexion pour la proposition dans le cadre de laformulation du nouveau programme, d’un mécanisme pérenne de financement desactivités statistiques;

• Les activités réalisées pour la mise en place du système informatique de ECOAGRIS, ontrévélé certaines difficultés, notamment la réalisation des installations. Pour surmonter cesdifficultés, l’installation des réseaux locaux et leur interconnexion devront être confiéesà des providers expérimentés

• Les réalités nationales, notamment le niveau technologique actuel différencié selon lespays, commandent d’éviter de vouloir harmoniser les installations réseaux dans les pays;

4.4 Discussions et échanges

Les questions abordées lors des échanges, ont porté essentiellement sur la comparabilité desdonnées ; la financement de la collecte des données et la mise à jour des bases de données, lepartenariat et le partage des responsabilités entre les différentes parties prenantes, l’analyse etl’exploitation des données, et la durabilité du système.

Concernant la comparabilité des données, il faut noter qu’ECOAGRIS repose sur les SI existantdans les pays. De ce fait, les méthodologies de collecte de données mise en œuvre par le CILSSdans ses états membres, certains réseaux sous régionaux (comme le RESIMAO), UEMOA(Indice harmonise de prix à la consommation), la Banque africaine de développement (BAD)Programme de comparaison internationale) permettent d’avoir la comparabilité de données decertains pays. Les participants ont recommandé les synergies avec les initiatives régionales(notamment la Stratégie mondiale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales mise enœuvre en Afrique par la BAD, la CEA et la FAO, le Programme de comparaison internationaleconduit par la BAD), la prise de dispositions nécessaires pour garantir la comparabilité d’unensemble minimal de données pour l’ensemble des pays membres de la CEDEAO.

Le financement de la collecte des données et la durabilité du système constituent des défis que laCommission de la CEDEAO et les états membres doivent relever. Les participantsrecommandent à la Commission de la CEDEAO d’ accompagner les pays dans la collecte dedonnées. Ils demandent aux pays de supporter les frais de fonctionnement et d’entretien des SInationaux, en attendant l’adoption d’un mécanisme de financement pérenne des activitésstatistiques.

Le partenariat et partage de responsabilités entre les différentes parties prenantes seront définisdans les mécanismes de gouvernance d’ECOAGRIS, devant être discutés et validés par toutes lesparties prenantes d’ECOAGRIS.

Les participants recommandent enfin, le renforcement des capacités des acteurs nationaux et lacollaboration entre les Ministères en charge de l’Agriculture et les institutions spécialisées dontles universités et les centres de recherche pour garantir l’analyse, la diffusion et l’exploitationdes données.

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5. Présentation des résultats de la production des semencescertifiées

5.1 Rappel des objectifs

Le PRFA a été conçu pour contribuer de façon générale, à l’amélioration de l’accès des ruraux àla nourriture et à l’alimentation, grâce l’utilisation des semences de haute valeur agricole. Defaçon spécifique, le Programme exécuté au niveau des sept (le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana,le Mali, le Niger et le Sénégal) visait à :

- accroître la productivité agricole grâce, à la disponibilité et à l’accès des paysans, auxsemences améliorées de riz, de maïs, d’arachide, de manioc et d’igname ;

- renforcer la production des mil/sorgho dans les pays concernés avec l’appui de l’ICRISAT

- aider la CEDEAO à se doter de moyens pour soutenir et gérer les interventions régionalesde mobilisation pour la mise en œuvre de l’ ECOWAP.

5.2 Méthodologie d’évaluation des résultats du Programme

La méthodologie utilisée a retenu :

- l’utilisation des informations quantitatives disponibles au niveau des différents projets misen œuvre dans les pays bénéficiaires; et

- la collecte d’informations complémentaires sur les données qualitatives des projets pourmieux cerner les effets à court terme.

5.3 Pertinence

Le programme s’est révélé pertinent au regard des objectifs poursuivis, des résultats probantsobtenus et de leur conformité avec les politiques et stratégies des pays bénéficiaires

5.4 Résultats du Programme

Les résultats de la fourniture rapide de semences dans les délais impartis par le Programme ontété largement atteints par tous les pays. La mise en place des mécanismes de pérennisation duprocessus de production/multiplication des semences sélectionnées a atteint un niveausatisfaisant au Sénégal où les coopératives ont été renforcées et mises en réseau ; ce quicontribue à renforcer la professionnalisation des producteurs semenciers. Dans les autres payscouverts par le Programme, le processus est à un stade moins avancé..

Du point de vue de la qualité, les semences produites dans le cadre du PRFA, ont été de trèsbonne qualité. Le taux de rejet pour non-conformité est de moins de 7% dans tous les paysconcernés.

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5.5 Communication et visibilité

Des stratégies de communication et plans d’actions correspondants ont été réalisés et mis enœuvre dans les pays. Les actions réalisées ont permis de faire connaître le Programme par lesbénéficiaires, les PTFs et la socitété civile en plus de favoriser les interactions entre lescomposantes.

5.6 Effets

Au niveau des producteurs semenciers:

- Une plus grande implication des femmes dans la production de semences (riz et igname) ;

- Une meilleure connaissance par les producteurs des techniques de production et de lalégislation / réglementation de l’activité semencière ;

- Un accroissement de la production semencière, des revenus et des conditions de vie desproducteurs semenciers et leurs familles,

- Des effets pervers, notamment le renchérissement du coût des locations foncières.

Au niveau des producteurs Finaux (utilisateurs de semences) :

- Une meilleure identification / planification des besoins en semences par les paysans,

- Une meilleure accessibilité et une plus grande utilisation des semences de qualité par lespaysans.

Au niveau des organisations de producteurs agricoles (produits de consommation) :

- L’accroissement du nombre de coopératives et de leurs effectifs,

- La perception plus claire des enjeux / problématiques semencières,

- La contribution à l’ouverture des marchés (opportunités de marchés avec la variétéd’igname « Pona » au Ghana qui se vend en Europe, etc.), à la croissance de PME/PMI(transformation agro-alimentaire locale), à la création d’emplois féminins en milieu rural,notamment au Ghana.

Au niveau des institutions publiques partenaires :

- Le renforcement de leurs capacités techniques et logistiques,

- La production effective de semences de pré- base et de base, les conseils/formation, lecontrôle de qualité/certification ;

- Le renforcement de l’encadrement des producteurs.

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5.7 Difficultés et préoccupations transversales persistantes

La mise en œuvre du programme a été confrontée à trois types de difficultés, à savoir :

- Le retard dans la conclusion des accords de dons des différents pays et la mise en placedes fonds (signature entre août et octobre 2010 avec effet retro- actif pour compter dejanvier 2010 pour tous les pays, sauf la Côte d’Ivoire dont l’accord n’a été conclu qu’enjuillet 2011 en raison de la crise post-électorale dans ce pays) ;

- Le manque/ insuffisance d’infrastructures de stockage de semences produites par lessemenciers ;

- L’insuffisance de l’appui des structures étatiques, faute de moyens suffisants mis à leurdisposition.

Nonobstant les résultats probants obtenus, on est encore loin de l’autonomisation voulue descoopératives. Des questions transversales demeurent des préoccupations auxquelles des réponsesappropriées devront être apportées rapidement et dans la durée. Elles portent notamment sur :

- L’accessibilité des producteurs semenciers aux intrants agricoles;

- Le contrôle et la certification des semences produites par les paysans et garantissant lesqualités requises aux semences;

- La commercialisation des semences produites ;

- L’accès des producteurs semenciers au crédit ;

- Le stockage des semences certifiées dans les conditions idoines;

- L’opérationnalisation de ECOAGRIS, l’analyse et l’exploitation des données et leurdiffusion.

5.8 Durabilité

Au-delà de la fourniture de semences en urgence aux producteurs, le Programme visait à mettreen place des mécanismes durables de production et de multiplication des semences. L’atteinte dece dernier objectif n’a été qu’amorcée, à travers le renforcement et la création des certains casdes premières coopératives de producteurs de semences. En définitive, l’objectif de durabilité,constitue encore un important défi à relever, requérant la poursuite des actions portantnotamment sur :

- Le renforcement des capacités des producteurs et de leurs organisations,

- La sécurité des producteurs sur les aménagements réalisés,

- La maintenance et l’amortissement des ouvrages et infrastructures réalisés,

- Le renforcement des capacités des services publics à délivrer les services relevant de leurresponsabilité (production de semences de pré-base et / ou de base, appui-conseil,contrôle et certification de semences) ;

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- Le financement des activités à moyen et long termes,

- La maîtrise par les producteurs semenciers de la commercialisation des semences sanssubvention.

- La nécessaire coordination des activités semencières (planification des activités deproduction, de commercialisation et de diffusion) ;

- L’engagement des Etats à poursuivre les actions nécessaires à la pérennisation desactivités semencières.

5.9 Enseignements

Malgré la courte durée de sa mise en œuvre, le PRFA a permis de tirer les leçons etenseignements suivants :

- La prise en compte de la flexibilité dans la gestion des projets ,

- La réussite de la production semencière est possible grâce à une volonté politiqueaffichée et à l’affectation des ressources conséquentes permettant, notamment la mise enplace de mécanismes adéquats, la réalisation, l’entretien et la maintenance desinfrastructures;

- L’appui à la structuration et au renforcement des capacités des OP reste une œuvre à bâtirsur la durée;

- L’importance des activités de capitalisation dès la conception des projets.

5.10 Questions/Débats

Les échanges entre les participants, ont permis de partager les informations et d’apporter lesclarifications requises. Les questions de fonds ont porté essentiellement sur la durabilité et lapérennisation des acquis du programme.

La capitalisation des expériences et leçons apprises de la mise en œuvre des activités, a été unexercice continu assisté par la FRAO tout au long de l’exécution des activités. Le partenariatdans la mise en œuvre des activités a impliqué plusieurs acteurs des secteurs public et privé(université, recherche agronomique, producteurs/multiplicateurs paysans, structures de contrôleet de certification, structures de vulgarisation agricole, prestataires de services et de travaux), dela société civile et des partenaires techniques et financiers.

Outre les questions transversales qui requièrent des réponses appropriées (cf. ci-dessus), leséchanges sur la durabilité des actions engagées ont porté sur les aspects suivants : (i) l’appui à lastructuration des paysans multiplicateurs de semences en organisation dont la forme aurait étélibrement définie et choisie par eux-mêmes, la mise en réseau de leur organisation, la connexionde ces réseaux avec le niveau national en vue de leur participation au dialogue sur les politiques,notamment celles relatives à leur secteur d’intervention ; (ii) le renforcement des capacités del’ensemble des acteurs, en particulier les paysans (en technologie et législation semencières,gestion et lobbying) ; et (iii) la couverture des besoins de semences en période de calamité(sécheresse, inondation).

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6. Débat du comité d’experts (Chat Show)

Les présentations du panel de cinq experts du Bénin, du Ghana, du Mali, ont été facilités par leProf Ngaladjo BAMBA, ancien Commissaire de la Commission de la CEDEAO chargé desPolitiques Macroéconomiques.

Les échanges avec les participants, ont porté sur les expériences du Bénin et du Ghana enmatière d’accès des paysans aux intrants, du Mali relativement à l’organisation des opérations decommercialisation des semences et du Sénégal sur le financement des producteurs semenciers.Des échanges ont porté également sur l’organisation du contrôle et de la certification dessemences dans les Etats membres de la CEDEAO.

7. Etudes de cas

Quatre études de cas, présentées par le Bénin, le Ghana, le Sénégal et l’UNOPS, ont été suiviesdes discussions qui ont tourné autour de la durabilité et des conditions à remplir pour lareproductibilité des meilleures pratiques.

7.1 Sénégal : Les coopératives de production de semences certifiées d’arachides

Enseignements : une bonne gouvernance (basée sur le partage de l’information, la clarificationdes rôles et responsabilités, la définition des critères à remplir par être producteur de semences,le renforcement des capacités des adhérents en vue de les responsabiliser pour la conduite desactivités de l’organisation) a permis l’émergence des coopératives gérées de manière efficace etefficiente par les producteurs.

Pour assurer cette gestion, les coopératives ont engagé du personnel technique et ont établi despartenariats avec les services techniques du ministère en charge de l’agriculture et les institutionsfinancières pour rendre durable leur raison d’être qui est la production de la semence certifiéed’arachide.

7.2 CEDEAO: ECOAGRIS-Quand la communication facilite la mise en œuvre d’unprogramme et son appropriation

Enseignements : Les principaux points à retenir de cette expérience sont : (i) dans l’exécutiond’un projet de développement, la communication facilite la mise en œuvre et permetl’appropriation par toutes les parties prenantes ; (ii) dans un programme a plusieurs niveau(régional et pays), une stratégie globale de communication peut permettre une synergie d’actionset éviter les duplications

A la suite des échanges, les participants ont recommandé l’élaboration cohérente du planrégional et des plans nationaux de communication en associant toutes les parties prenantesélargies aux élus et autorités locales, aussi bien dans la conception que dans la mise en œuvre.

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7.3 Benin : Mise en place et fonctionnement régulier d’un cadre de concertationmulti-acteurs : facteur d’efficacité d’une intervention d’appui a la productionsemencière au Bénin.

Enseignements : un cadre de concertation bien fonctionnel entre acteurs d’un projet accroîtsensiblement les chances de succès dudit projet, parce que le niveau de responsabilisation dechaque acteur est plus accru et l’exécution du projet est plus transparente.

7.4 Ghana: Stratégie de la mise en œuvre de la production des semences d’igname

Enseignements : l’organisation des parties prenantes (services techniques du ministère del’agriculture, institutions de recherche et de formation, les services conseils du Conseild’administration des petites industries, les producteurs, etc.), chacune avec un rôle bien défini etl’utilisation de la technique Minisett de production de semence d’igname ont permis d’obtenir debons résultats et l’accroissement du revenu des paysans bénéficiaires de l’opération.

8. Travaux de groupe par pays

Les travaux de groupe par pays ont été menés sur la base des termes de référence suivants,reprenant les préoccupations transversales relevées par l’évaluation régionale du Programme.Les résultats de ces travaux sont présentés en annexe I.

Termes de référence :Les acteurs de chacun des pays sont invités à constituer une équipe pour définir les défis et lesactions à promouvoir pour la consolidation et la durabilité des thématiques suivantes :

L’accessibilité des producteurs semenciers aux intrants ; Le contrôle et la certification des semences ; La commercialisation des semences ; L’accès des producteurs semenciers au crédit ; Le stockage des semences certifiées; ECOAGRIS.

Pour chacune des thématiques ci-dessus les acteurs indiqueront les initiatives en cours depuisla fin de la première phase du programme et trois recommandations pour la mission deformulation pour qu’ils puissent intégrer ces propositions dans le document de conception.

A la suite de leurs échanges, chaque équipe devra présenter les initiatives et recommandations enplénière.

9. Clôture de l’atelier

Dans son mot de clôture, Madame DEL TORTO a rappelé les objectifs de l’atelier et lesthématiques (financement, accès au crédit, renforcement de capacité, durabilité et capitalisation)discutés qui ont permis de les atteindre. Sur cette base, la formulation de la seconde phase duProgramme bénéficiera des recommandations et expérience du PRFA.

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Elle a souligné l’engagement du FIDA à poursuivre l’accompagnement des producteurs et deleurs organisations. Puis, elle a remercié toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre duPRFA et tous ceux qui ont contribué à la préparation et au succès de l’atelier.

Monsieur. Ernest AUBEE, Responsable Principal de projets à la Commission de la CEDEAO asalué le professionnalisme des participants et la qualité des présentations et des discussions. Il arappelé quelques points clés qui ont fait partie des échanges des participants, notamment lanécessité de continuer et de renforcer les acquis de la première phase du PRFA, les problèmesméthodologiques et de partenariat soulevés pour la mise en œuvre d’ECOAGRIS, le besoin detenir compte des aspects de communication très tôt dans la mise en œuvre des projets, le besoinde créer des synergies et des liens au niveau national et régional dans l’exécution desprogrammes, la considération à accorder auxpaysans qui sont au centre des préoccupations desprojets agricoles, comme des acteurs et non comme un groupe cible et la nécessité pour lespoints focaux du PNIA et d’ECOAGRIS de travailler en équipe.

Puis, il a rassuré les participants que la mise en œuvre et le déploiement d’ECOAGRIS se feronten synergie avec la Commission de l’UEMOA, le CILSS et tous les autres partenaires de laCEDEAO. Il a au nom du Président de la Commission de la CEDEAO, remercié tous lespartenaires de la CEDEAO et les organisateurs de l’atelier et a souhaité bon retour à chacun,avant de clore les travaux de l’atelier.

10. Recommandations

Les échanges entre les participants ont dégagé des recommandations fortes, adresséesessentiellement aux Etats membres et à la Commission de la CEDEAO et devant êtreparticulièrement prises en compte dans la formulation en cours du nouveau programme. Cesrecommandations couvrent ECOAGRIS et la production de semences certifiées :

1. De façon particulière et pressente, les participants lancent un appel auxgouvernements des Etats membres de la CEDEAO, leur demandant de renforcerleurs engagements en faveur du développement agricole, en accordant plus demoyens financiers et matériels au développement et à la pérennisation des activitéssemencières et de favoriser le travail en équipe des points focaux du PNIA etd’ECOAGRIS qui, du reste, sont tous au sein d’un même ministère en charge del’agriculture dans chaque pays.

S’agissant de ECOAGRIS

2. Le pilotage et la gouvernance d’ECOAGRIS ne sont pas encore définis, alors qu’ils’agit d’un dispositif et d’un cadre importants dans l’opérationnalisation du système,l’analyse des données, la diffusion des informations et sa pérennisation. Dès àprésent, à la valeur de la formulation du nouveau programme, les propositions etleur validation par toutes les parties prenantes, devront être faites afin de mettre enplace un cadre organisationnel et de gouvernance appropriée du système. Ce cadredevra tenir compte de la nécessité de renforcer les capacités des acteurs nationaux etla collaboration entre les Ministères en charge de l’Agriculture et les institutionsspécialisées dont les universités et les centres de recherche.

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3. Le financement pérenne de ECOAGRIS demeure une préoccupation (collecte desdonnées, analyse et diffusion des informations, la durabilité du système, etc.). Ils’agit de défis à relever par la Commission de la CEDEAO et les Etats membres,requérant en premier lieu leur soutien, ensuite l’exploitation des financementsdisponibles actuellement et la réflexion pour la proposition dans le cadre de laformulation du nouveau programme, d’un mécanisme pérenne de financement desactivités statistiques à adopter et mettre en œuvre dans les meilleurs délais;

4. Les activités réalisées pour la mise en place du système informatique deECOAGRIS, ont révélé d’autres difficultés, notamment la réalisation desinstallations. Pour surmonter ces difficultés, l’installation des réseaux locaux et leurinterconnexion devront être confiées à des providers expérimentés

5. Les réalités nationales, notamment le niveau technologique actuel différencié selonles pays, commandent d’éviter de vouloir harmoniser les installations réseaux dansles pays;

6. Les synergies et partenariats pour l’opérationnalisation de ECOAGRIS et pourgarantir la comparabilité d’un ensemble minimal de données pour l’ensemble despays membres de la CEDEAO, devront davantage être renforcés avec les initiativesrégionales, notamment celles conduites par le CILSS, la Stratégie mondiale pourl’amélioration des statistiques agricoles et rurales mise en œuvre en Afrique par laBAD, la CEA et la FAO ; et le Programme de comparaison internationale conduitpar la BAD.

En ce qui concerne la production des semences certifiées :

7. En dépit des résultats probants enregistrés, on est encore loin de l’autonomisationvoulue des coopératives pour assurer la durabilité et la pérennité. Despréoccupations transversales de fonds demeurent et auxquelles des réponsesappropriées devront être apportées rapidement et dans la durée. Lesrecommandations portent sur la prise en compte de ces préoccupations dans laformulation du nouveau programme en renforçant :

l’accessibilité des producteurs semenciers aux intrants agricoles, les capacités des producteurs semenciers et de leurs organes, la sécurité des producteurs sur les aménagements réalisés, la maintenance et l’amortissement des ouvrages et infrastructures réalisés, le renforcement des capacités des services publics à délivrer les services

relevant de leur responsabilité (production de semences de pré-base et / ou debase, appui-conseil, contrôle au champ, contrôle et certification de semences,etc.) ;

la maîtrise par les producteurs semenciers de la commercialisation dessemences sans subvention (accès au crédit, etc.), la nécessaire coordinationdes activités semencières (planification des activités de production, decommercialisation et de diffusion), et

le stockage des semences certifiées dans les conditions idoines.

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8. Les Etats membres, la Commission de la CEDEAO et les Partenaires techniques etfinanciers devraient accorder la considération requise aux paysans qui sont au centredes activités agricoles comme des acteurs et non comme un groupe cible.

9. La communication est un vecteur important de succès de la mise en œuvre desprojets/programmes et de l’atteinte des objectifs. Pour le nouveau programme, lapriorité devra être accorder à l’élaboration cohérente du plan régional et des plansnationaux de communication en associant toutes les parties prenantes élargies auxélus et autorités locales, aussi bien dans la conception que dans la mise en œuvre.

10. Les échanges futurs entre les acteurs devront être réguliers et portés également surles difficultés et échecs. En effet, les difficultés ou échecs de certains pays sontsolutionnés dans d’autres pays. Ces échanges à favoriser au cours de la mise enœuvre du nouveau programme (et non pas après son achèvement), permettront deconnaître ces solutions afin qu’elles soient adaptées selon les réalités nationales ourégionales et mises en œuvre.

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Annexe I : Présentations Pays : Défis et propositions de solutions

BENIN

Accessibilité des producteurs semenciers aux intrants

1. Initiatives en cours :- Poursuite de la réorganisation de l’ANASEB pour la prise en main de

l’approvisionnement des semenciers en intrants (semences de base, engrais)- Mise en relation des semenciers avec les services de recherche pour

l’approvisionnement en semences de base.

2. Recommandations pour la deuxième phase :- Achèvement de la réorganisation de l’ANASEB- Mise en place d’un fond levier au profit de l’ANASEB pour l’accès au financement

des semenciers au crédit de campagne.

Contrôle et certification des semences

1. Initiative en cours- Contractualisation avec la Direction de la Promotion de la Qualité et du

Conditionnement des produits agricoles (DPQC) sur le fond du Programme d’Appui àla Croissance Economique Rural (PACER) pour assurer le contrôle et la certificationdes semences pour la campagne agricole en cours.

- Création d’une Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) quiprendra la relève de la DPQC.

2. Recommandations- Mise en place d’un mécanisme de mandatement de producteur assermenté pour

effectuer un premier niveau de contrôle au champ.- Poursuivre le renforcement des capacités de la structure en charge de la certification

des semences ainsi que des Centres Régionaux pour la Promotion Agricole (CeRPA).

Commercialisation

1. Initiative en cours- L’Etat a continué d’acheter les semences certifiées produites- Poursuite de la réorganisation de l’ANASEB pour la prise en main de la

commercialisation des semences.

2. Recommandations- Renforcement des capacités de l’ANASEB pour la prise en charge de la

commercialisation des semences.- Mise en place d’un fond levier au profit de l’ANASEB pour la commercialisation des

semences certifiées.

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Accès au crédit

1. Initiative en cours- Des ressources ont été identifiées au niveau de certains projets tels que le Programme

d’Appui au Développement des Communes (PDAC), la Facilité d’Appui auxInvestissements Agricole (FAIA) et le Projet de Productivité en Afrique de l’Ouestpour le Bénin (PPAO-Bénin) pour accorder des crédits aux producteurs.

- Il est envisagé la mise en place d’un Fonds National de Développement Agricole(FNDA) avec un guichet « accès aux crédits » qui pourra être utile aux semenciers.

2. Recommandations- Faciliter la mise en relation des producteurs semenciers avec les diverses sources de

financement dont celle citées plus haut pour l’obtention de crédits à travers un fondslevier.

Stockage

1. Initiative en cours- Mise en place d’un mécanisme de gestion rationnelle des infrastructures de stockage

réalisées par le PFA.

2. Recommandations- Poursuivre la construction de magasins de stockage au profit des semenciers- Renforcement des compétences techniques de conservation et de stockage des

semences.

ECOAGRIS

1. Initiatives en cours- Elaboration d’un projet de renforcement des capacités du service des statistiques

agricoles du Ministère en charge de l’agriculture avec l’appui de la coopérationnéerlandaise.

2. Recommandations- Financement de la collecte des données- Formation des acteurs de ECOAGRIS y compris les producteurs- Implication des producteurs dans la collecte des données.

BURKINA FASO

1. Accessibilité des producteurs semenciers aux intrants L’accessibilité aux intrants reste toujours un défi à relever Les boutiques d’intrants qui seront mis en place par la DGPER

Foire aux intrants organisée par l’INERA

2. Le contrôle et la certification des semences Le Comité national des producteurs semenciers est opérationnel. Le WAAP appuie la recherche ;

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La LOI N° 010-2006/AN régit l'ensemble des activités relatives aux semences végétalesau Burkina Faso.

Le contrôle et la certification des semences sont assurés par les services de l’Etat Le contrôle de la qualité des intrants à l'importation;

3. La commercialisation des semences Union nationale de producteurs semenciers compte 4 000 membres. Il y a un réinvestissement de l’état qui soutien de nouveaux entrepreneurs en leur

accordant des avantages (structure de financement, avantages fiscaux, cadresinstitutionnels et réglementaire pour sécuriser les intervenants ;

Forte augmentation de la production, suite à la forte implication de l’état qui reste leprincipal acheteur ;

Plus de coordination pour plus d’efficacitéLes semences de mil et sorgho sont produite de façon traditionnelle et c’est un marché àconquérir. Cependant, il faudra mieux planifier les commandes de l’Etat, améliorer lacirculation de l’information entre les acteurs. En outre, la mise en place du SIMA doitêtre une vitrine parfaite de diffusion de l’information.

L’intervention de l’état sur le marché des intrants est encore réduite ou faible.

4. L’accès au crédit L’accès au crédit reste encore très faible ; l'accroissement des montants disponibles pour financer le crédit intrants en s’inspirant des

pays comme le Sénégal qui supporte 5% des charges bancaires.

5. Le stockage des semences Le warrantage dans l’ouest du pays ; Les modalités pratiques de formation des détaillants aux conditions de stockage des

intrants (notamment les pesticides) et à l'information dispensée aux producteurs;

6. ECOAGRIS Première phase partiellement mise en œuvre (acquisition et installation du matériel,

session de formation…) ; Déploiement complet de l’outil ; Renforcement des capacités des acteurs ; Finalisation de l’encrage institutionnel.

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CÔTE D’IVOIRE

THEMATIQUES DEFIS ACTIONS INITIATIVEEN COURS

ACCESSIBILITE DESPRODUCTEURSSEMENCIERS AUXINTRANTS

Réduction des coûts desengraisAccès au crédit pour

l’achat des intrants

Optimiser les systèmesd’approvisionnement par lapromotion d’achat groupé.Mise en place de fonds

revolvingCONTROLE ETCERTIFICATION DESSEMENCES

Assurer une bonnequalité de suivi au champ

Couvrir le territoire national enagent de contrôle et decertification qualifiéEquiper les services publics encharge du contrôle et de lacertification

COMMERCIALISATION DES SEMENCES

Maîtrise du marché, parles producteurssemenciers

Mettre en place une plateformede concertation entre les firmeset distributeurs spécialisés etles producteurs

Promouvoir la production à lacommande

Renforcer le systèmed’information sur les marchéssemenciers

ACCES AU CREDIT Intéresser le secteurbancaire national aufinancement du secteuragricole en généralCouverture des risques

agricoles

Sensibiliser les dirigeants desbanques et assurance sur lesopportunités de financementdans le secteur agricole

Former le personnel desbanques et assurance àl’évaluation des risquesagricoles

Mise en place d’une banque dedonnées financière sur lesecteur agricole

Mise en place de centralerisque par filière

Certainesinitiatives enmatière decentrale risque,sont en coursdans les filièrescoton, hévéa,palmier

STOCKAGE Infrastructure detraitement et deconditionnement ;

Disponibilitéd’emballage adéquat

Réalisation de fermes semencièresintégrées, avec les équipementsnécessaires

ECOAGRIS Faiblesse du dispositif decollecte de données debase

Prévoir un financement pour lamise en place de dispositiffonctionnel pour la collecte dedonnées de bases

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Recommendations

1) Mettre en place des équipes paritaires (équipes pays/équipes consultant) pour lapréparation du projet ;

2) Privilégier le financement des interventions structurantes capables de catalyserl’investissement privé dans le secteur

3) Définir les critères de ciblage et de sélection des bénéficiaires davantage basés sur lamotivation.

GHANA

Access to Agro- Inputs• Irrigation systems developed for commercial seed production;• Promotion of organic fertilizer for seed production.

Certification of Planting Materials• Develop and print guidelines for root and tuber seed inspection and certification;• Logistical support for inspection activities;• Periodic capacity building program for seed inspectors.

Commercialization of Planting Materials• National Policy Direction for the commercialization of the root and tubers planting

materials;• Development of markets for the roots and tubers (end products);• Technical backstopping for the pilot commercial planting materials producers;• Development of planting materials market :

- Business Development Services for planting material producers;- Labeling and packaging;- Promotion using electronic and print media.

Access to Credit• Development of seed growers association for root and tubers;• Support financial institutions to develop specific financing products for seed growers;• Provide credit in kind to seed producers.

Storage• Support the use of local materials in building appropriate seed storage facilities;• Build capacity of local artisans and post-harvest officers in the fabrication of the storage

facilities.

ECOAGRIS• Develop a comprehensive M & E plan for the ECOAGRIS;• Define clearly the roles and responsibilities for the focal points and the various sectors;• Develop a comprehensive sustainability plan :

• Tag part of the member countries’ contributions to ECOAGRIS activities incountries.

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Coordination• Institute an effective coordination systems for all the themes in country• Capitalization of implementation experiences :

– Documentation and dissemination of the experience (success and failure);– Develop visibility plans.

• Development of exit strategies.

MALI

Accessibilité des producteurs semenciers aux intrants

Défi:Difficulté d’accès aux intrants de la majorité des paysans

Recommandations• Appui / renforcement/structuration des producteurs• Mise en relation avec les IMF

Contrôle et Certification

Défi :Insuffisance des moyens d’interventions des structures de contrôle et de certification

Recommandations :• Renforcement des capacités techniques matériel du Labosem (logistique et

équipements) y compris pour les agents de terrain ;• Poursuivre la formation des agents.

Commercialisation des semences

Défi :Manque de maitrise des besoins.

Recommandations• Planification en terme de maîtrise de l’équation demandes-offres ;• Accès aux ressources financières ;• Diffusion des semences.

Accès au crédit

Défi :Difficultés d’accès des paysans aux crédits

Recommandations :• La garantie ;• Le taux d’emprunt.

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Stockage

DéfiInsuffisance d’infrastructures de stockage.Recommandation• Réalisation de magasins de stockage

ECOAGRIS

Défi :• Pérennisation du système ECOAGRIS

Recommandations• Mise à disposition de moyens financiers pour la motivation des agents concernés par

le projet ;• Responsabiliser les structures pérennes dans la prise en charge des installations ;• Renforcement des capacités.

NIGER

Accessibilité des producteurs semenciers aux intrants

Les catégories de producteurs de semences :- ETAT (Direction Générale de l’Agriculture, INRAN) ;- Centre semenciers régionaux ;- Association et groupements des producteurs des semences ;- Fermes et Entreprises semencières privées.

Les Initiatives en cours pour leurs accès aux intrants :- L’Etat à travers la subvention aux Intrants et matériels agricoles ;- L’appui des projets : Appui RCU/FAO, PUSADER, PPAOO, …

Recommandations :- Accélération et finalisation du plan d’action de l’Initiative 3N (Nourritures pour Nourrir

le Niger)

Le contrôle et la certification des semences- Les semences de pré-bases et de bases sont garanties par l’INRAN ;- Le contrôle et la certification des semences se fait à partir de la R1 et R2.

Défis :- Intégrer le contrôle et la certification des semences de pré-bases et de bases ;- relever le niveau institutionnel de la structure chargé du contrôle : Division de

Contrôle et de Qualité en Direction des Services Semenciers ;- relever le plateau technique et financier de la structure de contrôle ;- Garantir la traçabilité de la filière.

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La commercialisation des semences- Assouplissement de la procédure de passation des marchés publics relativement aux

semences ;- Garantir le prix aux producteurs ;- Promouvoir la contractualisation pour la production et la commercialisation des

semences.L’accès au crédit

- Restructurer la Banque de Crédit Agricole ;- Approvisionner les fonds prévus pour la subvention et la bonification ;- Revoir à la baisse sur le taux d’intérêt sur le crédit agricole.

Le stockage- Promouvoir la construction des infrastructures de stockage ;- Améliorer les conditions de stockage en vue du respect des normes en la matière ;- Promouvoir le triple ensachage pour les semences sensibles.

ECOAGRISLe Niger se félicite d’avoir été choisi comme pays pilote et se dit disposer à tout mettre en œuvrela réussite de cette phase.

Toutefois capitaliser les initiatives suivantes :- Les indicateurs de suivi-évaluation de la stratégie nationale de sécurité alimentaire et

nutritionnelle ;- Le conseil régional de sécurité alimentaire (CORESA) ;- Le Système et la Centrale d’information intégrée sur la sécurité alimentaire et

nutritionnelle ;

Formaliser le cadre contractuel avec le Centre régional Agrhymet pour opérationnaliser lesinitiatives ;

Renforcer et appuyer les structures de collecte de données de base.

SENEGAL

Défis- Comme déjà réalisé dans la première phase le fonds levier a répondu aux trois questions

commercialisation, accès au crédit et accès aux intrants. Il s’agit d’augmenter la dotationdu fonds levier pour que le plus grand nombre de producteurs y accèdent.

- L’Etat devra augmenter sa dotation pour les fonds de sécurisation de l’activité agricole(fonds de garantie, fonds de bonification, fonds de calamités).

- Créer un cadre juridique adéquat pour sécuriser les producteurs semenciers certifiés

Contrôle et certification des semences- Il faut que le contrôle et la certification des semences reste un domaine public et que des

moyens consistants lui soient alloués pour la bonne conduite de des activités de suivi. Dansce cadre les activités doivent être sanctionnées par des rapports annuels qui seront présentéset discutés par tous les acteurs.

- ISRA doit contracter avec des gros producteurs ou des coopératives pour la production depré-bases sous son contrôle

Page 25: Rapport de l'Atelier de Cloture - Programme Facilité Alimentaire (Abuja, Sept 2012)

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- Renforcement des capacités et des moyens de travail de la DISEM

Stockage- Restaurer et Renforcer les magasins de stockage et les mettre à la disposition des

coopératives.

ECOAGRIS- Mener un plaidoyer dans les pays pour que les pays assurent un financement Perrein des

systèmes d’information.

Recommandation- Harmonisation de toutes les initiatives gouvernementales et des partenaires au

développement concernant la problématique des Semences au Sénégal.

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Annexe II : Agenda de l’atelier

DATES HEURES ACTIVITES/MODULES PERSONNE RESSOURCE

Jour

1–

mer

cred

i 5 s

epte

mbr

e 20

12

08:00 – 09:00 Enregistrement des participants Joy AGUH

09 :00 – 09 :30 Ouverture officielle :- Allocution de Mme Adrianne DEL TORTO (FIDA).- Allocution de M. Alan MUNDAY (UE)°.- Allocution de M. Bagna DJIBO (ROPPA).- Allocution de M. Lapodini Marc ATOUGA (CEDEAO).

Ernest AUBEE

09 :30 – 10 :15 Photo de famille et pause café

10 :15 – 10 :30 Adoption de l’Agenda de l’atelier et désignation de deuxrapporteurs et désignation du comité d’évaluation

Issa DRAMÉ

10:30 – 10:40 Mise en contexte de l’atelier Adriane DEL TORTO

10 :40 – 11 :00 Rappel des résultats ECOAGRIS Haya DADE et Abdoulaye ADAM

11 :00 – 12 :00 Echanges et discussions Issa DRAMÉ

12 :00 – 12 :20 Présentation des résultats de la production des semences Fatogoma DIARRA etDaniel THIEBA

12 :20 – 13 :00 Echanges et discussions 1 Issa DRAMÉ

13 :00 – 14 :30 Pause déjeuner

14 :30 – 14 :40 Projection documentaire ICRISAT Adriane DEL TORTO

14 :40 – 15 :30 Echanges et discussions 2 Issa DRAMÉ

15 :30 – 16 :00 Pause café

16 :00 – 18 :00 CHAT SHOW Issa DRAMÉ et Ngaladjo BAMBA

18 :00 Fin de la journée 1

Jour

2–

Jeud

i 6 s

epte

mbr

e 20

12

09:00 – 09:30 Présentation de l’évaluation du Jour 1 Ndeye Coumba FALL ChantaleDONGO, Ousmane NDIAYE etDaniel THIEBA

09 :30 – 09 :45 Etude de cas 1/Case study 1 – Sénégal Ousmane NDIAYE

09 :45 – 10 :15 Questions et discussions Issa DRAMÉ

10 :15 – 10 :30 Etude de cas 2/Case study 2- ECOAGRIS Bertine SYLLA

10 :30 – 11 :00 Questions et discussions Issa DRAMÉ

11 :00 – 11 :30 Pause café

11 :30 – 11 :45 Etude de cas 3 / Case study 3- Bénin Pierre Sewandu OZA

11 :45 – 12 :15 Questions et discussions Issa DRAMÉ

12 :15 – 12 :30 Etude de cas 4 / Case study 4- Ghana Angela OSEI-SAFOR

12 :30 – 13 :00 Questions et discussions Issa DRAMÉ

13 :00 – 14 :30 Pause déjeuné

14 :30 – 16 :00 Travaux de groupes par pays (Bénin, Burkina Faso,Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Sénégal)

Pause café

16 :00 – 17 :00 Restitution des travaux par pays Issa DRAME etAdriane DEL TORTO

17 :00 – 17 :15 Lecture de la motion de remerciement Angela OSEI-SAFOR et SylvieDASYLVA

17:15 – 17:30 Clôture officielle de l’Atelier :- Allocution de Mme Adriane DEL TORTO (FIDA);- Allocution de M. Ernest AUBEE (CEDEAO).

Issa DRAMÉ

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Annexe III : Liste des participants

N° Nom et Prénoms Pays deprovenance

Institution Function Tél./Fax E-Mail

1 Dongo Chantal Côte d’Ivoire Ministère de l’Agriculture,Immeuble Caistab, Abidjan

Point Focal-FIDA +225 08 08 01 77FAX: (225) 20227975

[email protected]

2 THIEBA Daniel Burkina Faso Consultant, membre de l’équipe deformulation du nouveau Programme

Consultant +226 74 28 00 11 [email protected]

3 PARE Lassina Burkina Faso Ministère de lAgriculture et del’Hydraulique.

Directeur de la Prospectiveet des Statistique Agricole

+226 70288626+226 50 30 68 02

[email protected]

4 SONGRE Oumarou Burkina Faso Ministère de l’AgricultureDGPER, 03BP7010 Ouagadougou

Statisticien Tél: +226 50376489FAX: +226 50376489

[email protected]

5 Dilconordo Awonio Belgium/EU EU Delegation Consultant [email protected]

6 Diarra Fatogoma Mali Consultant +223 66748981 [email protected]

7 Keita Mahamadou Namori Mali CPS/SDR Chef unite Statistique +223-76471743FAX: +22320-20-20304-25

[email protected]

8 Earnest Aubee Nigeria Commission de la CEDEAO PPO Agric [email protected]

9 Sylvie DASYLVA Senegal Ministère de l’agriculture Point Focal ECOAGRIS +221 76496765/1338646469FAX: +221 338646671

[email protected]

10 Arimi Mamadou ELH.Ousmane

Niger HC3N Niamey Point Focal PNIA +227 96888209 [email protected]

11 Sokhna Mbaye DIOP Senegal DAPS-Senegal Point Focal PNIA +221 776512043 [email protected]

12 Adam Abdoulaye Tunisie FIDA BP 323 Tunis Tunisie Consultant +312 2269242451 [email protected]@gmail.com

13 DRAME Issa Côte d’Ivoire FIDA- 01 BP 4310 Abidjan 01Côte d’Ivoire Consultant International

+225 07079443FAX: 225 20329140

[email protected]

14 Harouna Ibrahima Niger Minister de Agriculture Directeur de la StatistiqueAgriculture

+227 2075 27 72 [email protected]

15 Mbaye YADE Nigeria ReSAKSS-WA IITA –IBADAN Coordinateur Regional +234 8060908843 [email protected]

16 Mamadou FAYE Senegal 2 SI/PROSE Directeur Technique +221 338651150FAX: 221 338645184

[email protected]

17 Michael W. Bassey Sénégal PROSE Consultant +221 33 8209065 [email protected]

18 Omolohunu Rotimi Nigeria Commission de la CEDEAO +2348036231113 [email protected]

19 Diop Abdourahmane Senegal Groupe SOTERCO Directeur du GroupeSOTERCO

+221 775193907 [email protected]@hotmail.com

20 Diallo Gorgui Djibu Senegal Gpe SOTERCO/PROSE Consultant +221 776389910 [email protected]

Page 28: Rapport de l'Atelier de Cloture - Programme Facilité Alimentaire (Abuja, Sept 2012)

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21 Mouhamadou Niang Senegal UK/CARDNO Expert Systemed’information et Réseaux

+44 1844 216500+44 1844 261593

[email protected]@cardno.uk.com

22 Moustapha Diouf Senegal Directeur PROSE SARL +221 774503378 [email protected]

23 Edward Addo-Dankwa Ghana Ghana Ministry of Food& Agriculture (PPMED)P.O. B0x MB.37, Accra

Value Chain DevelopmentExpert

+223 208116766 [email protected]

24 George H. OPOKU Ghana Ghana/SRID, MOFAP.O.Box M37 Accra, Ghana

AG Director +233 0200671385 [email protected]

25 Abdulrazak Okine Ghana Ghana/APD-MOFAP.O.Box AN 5779 Accra Ghana

Asst. Director +233 207777186+233 235555186

[email protected]

26 MEDU Samuel Nigeria Commission de la CEDEAO Consultant Environment +234 8035994996 [email protected]

27 KONE Ibrahima Niger CILSS-Centre Regional Agrhiemet Chef Deptement AppuiTechnique

+227 20315316+227 315435

[email protected]

28 Hodonou Assogba Bénin Ministère de l’Agriculture del’elevage et de la Pêche

Directeur de laProgrammation et de laProspective

GSM +229 97275114/95284537

[email protected]

29 Didavi Edgard Yves Benin MAEP/ Direction de laProgrammation et de la Prospective

Chef Service Statistique/Point Focal

+229 2130 300289/+229 97488554

[email protected]

30 Coulibaly Edmond Côte d’Ivoire Ministère de Agriculture Charge dePlanification

00225 07347191 [email protected]

31 HOUNDONOUGB0 D.Martin

Bénin Ministère de l’agriculture, del’élevage et de la pêche

Chef ServiceProgrammation./Point Focal

+22995421526 /21300289 [email protected]

32 KOUAME Koffi G. Côte d’Ivoire MINIAGRI- Côte d’Ivoire Sous. Directeur ASDI +225 20335366/05943838 [email protected]

34 MENDY Ibrahima Sénégal DAPS Directeur de la DAPS +221 338646469FAX: +221 338646471

[email protected]

35 Asiedu Ernest Assah Sénégal Staple Crops Programme Program Manager +221 3102745 [email protected]

36 Barage Limone Nigeria CCP (Bases de donnees sectiorielles) +2348022085260 [email protected]

37 Abdel Kader Djenepo Mali PIDRN BKO S/C CNPPF Responsible SYSE +223 76102279FAX: +223 21921811

[email protected]

38 Dimithe Georges Togo IFDC IFDC/ECO-WAS PROJELEADER C/o Ecowas Deptof Agriculture.

+22892237359 [email protected]

39 Wirba Alidu Nigeria UNOPS-NIG Head of Office 08106928278 [email protected]

40 DEL TORTO Adraine Rome EV/FF IFAD/ROME +234 8066358785 [email protected]

41 Aba Blankson Ghana USAID ACCRA Communication [email protected]

42 Ben Odoemena Nigeria FIDA +234806660072 [email protected]

43 Patricia WILLS-OBONG Nigeria FIDA - Country Programme OfficeAbuja

Country ProgrammeAssistant

+2348133097362 [email protected]

Page 29: Rapport de l'Atelier de Cloture - Programme Facilité Alimentaire (Abuja, Sept 2012)

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44 CISSOKHO Mamadou Sénégal SAPCA ET ROPPA Président de la SAPCA etPrésident d’honneur duROPPA

+221 77 558 1455

45 Ndeye Coumba FALL Sénégal FRAO-WARF- CP13 Dakar Directrice Executive +221 38650060/776379395 [email protected]

46 RENUZAT Clerde France EU Mission- Team Leader [email protected]

47 Ado KANTA Niger Ministère de l’Agriculture Chef Division Promotiondes Intrants

+227 96141661 [email protected]

48 Sewandu Oza Pierre Bénin PADER - 05 BP 504 Cotonou Point Focal PFA /UE +229 96275952 [email protected]

49 Luovic CIECHANOUSKI Nigeria Délégation UE Program Manager

50 Alan Munday Nigeria Délégation UE Head of Section/Operation [email protected]

51 Bagna Djibo Niger ROPPA Président +22796019549FAX :+227920736621

[email protected]

52 SYLLA Kalilou Burkina Faso ROPPA Secrétaire Exécutif

53 Boussou Komlan Nigeria Regional Project Manager +234 8086580371 [email protected]

54 Oliviera Jorge Ghana USAID Food Security AdviserP.O.Box 1630

[email protected]

55 Caudice BUZZARD USA USAID /WA - No. 24 fourth circularrd, Box 1630, Accra

Director, RegionalAgriculture. Office

+233 0544312059FAX: +233 030 274 1365

[email protected]

56 AMAT Mamadou Nigeria Communication de la Commission dela CEDEAO

Comm. Officer 08132119568 [email protected]

57 Angela Osei-Safoh Ghana Ghana MOFA-RTIMP Production Specialist +233 3220 33159 [email protected]

58 BAMABA Ngaladjo Côte d’Ivoire Centre Ivoirien de RecherchesEconomiques et Sociales (CIRES)

Professeur d’Economie [email protected]

59 Traore SY Alain Nigeria Commission de la CEDEAO AG Directeur del’agriculture

+234 8032586402 [email protected]

60 Bertine SYLLA Nigeria UNOPS Chargé de Communication [email protected]

61 AGUH Joy Nigeria UNOPS [email protected]

62 Haya DADE Nigeria UNOPS Project Manager [email protected]

63 Ibrahima MBAYE Nigeria UNOPS [email protected]