RAPPORT DE L’ACTIVITÉ DES CAMPAGNES DE...

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RAPPORT DE L’ACTIVITÉ DES CAMPAGNES DE SENSIBILISATIONS SUR LA COHÉSION SOCIALE PROJET D’ACCOMPAGNEMENT JURIDIQUE ET JUDICIAIRE DES VICTIMES DE LA CRISE IVOIRIENNE AOUT-SEPTEMBRE 2012

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RAPPORT DE L’ACTIVITÉ DES CAMPAGNES DE

SENSIBILISATIONS SUR LA COHÉSION

SOCIALE

PROJET D’ACCOMPAGNEMENT

JURIDIQUE ET JUDICIAIRE DES

VICTIMES DE LA CRISE

IVOIRIENNE

AOUT-SEPTEMBRE

2012

Projet d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de la crise ivoirienne : rapport de l’activité des campagnes de

sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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SOMMAIRE

Pages

SOMMAIRE ……………………………………………………………………………………………….. 1

I- Présentation Générale et mission ……………………………………………… 2

II- Actions ....................................................................................... 3

ÉTAPE I : ANONKOUA KOUTE ………………………………………………………………. 7

ETAPE II : SINFRA ………………………………………………………………………………… 12

ÉTAPE III : ISSIA …………………………………………………………………………………… 18

ETAPE IV: MEAGUY ……………………………………………………………………….……. 22

ETAPE V : GRAND-LAHOU ………………………………………………………….….……. 26

ETAPE VI : SASSANDRA ……………………………………………………………………….. 29

ETAPE VII : SOUBRE …………………………………………………………………..……….. 33

ETAPE VIII : TAÏ …………………………………………………………………………………… 36

ETAPE IX : BLOLEQUIN ………………………………………………………………………. 38

ETAPE X : TOULEPLEU ………………………………………………………….….…………. 41

PÉRENNISATION DES COMITES DE VEILLES ET OBSERVATIONS FINALES ….. 46

Projet d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de la crise ivoirienne : rapport de l’activité des campagnes de

sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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PRÉSENTATION GÉNÉRALE

La crise postélectorale que la Côte d’Ivoire a connue a laissé une grande fracture

sociale au sein des différentes communautés dans toutes les régions du pays et

l’impunité qui y règne a pris des proportions inquiétantes.

Mue par la volonté de mettre un terme à cette culture inavouée de l’impunité en

Côte d’Ivoire, l’ONG APDH (Actions pour la Protection des Droits de l’Homme), en

partenariat avec la Fondation OSIWA et le FSD, l’APDH s’est engagée à travers le

projet intitulé « Accompagnement Juridique et Judiciaire des victimes de la crise

ivoirienne», à aider les victimes de la crise ivoirienne à obtenir la sanction de leurs

Droits. Dans un premier temps, il a été jugé utile de mener des activités de

sensibilisation à l’endroit des différentes communautés à la cohésion sociale, à la

réconciliation, aux droits de l’Homme et au développement Communautaire dans les

localités suivantes: Abidjan, Sinfra, Issia, Méagui, Soubré, Grand-Lahou, Sassandra,

Toulepleu, Bloléquin et Taï. Le but de ces activités était de taire les tensions

communautaires encore perceptibles, en prélude à la documentation des violations

des Droits de l’Homme qui est l’étape 2 du projet.

Il est à préciser que cette acticité de sensibilisation était supportée par la Fondation

Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) et le Fonds de Soutien au

Développement de l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire (FSD).

I. MISSION

La mission a consisté à :

- Former les leaders communautaires sur les enjeux de la cohésion sociale, de la

réconciliation, du respect des Droits de l’Homme, des valeurs démocratiques;

- Sensibiliser les différentes couches sociales sur la nécessité de vivre ensemble ;

- Amener les leaders communautaires à jouer un rôle actif dans le renforcement

de la cohésion sociale et la reconstitution du tissu social et le respect des

Droits de l’Homme ;

Mettre en place un comité de veille composé de leaders communautaires dont le rôle

est de prévenir tout conflit.

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II. ACTIONS

Trois principales rubriques ont meublé ces journées d’activité dans chaque localité. Il

s’agit notamment de l’animation publique, de la formation des leaders

communautaires, de la sensibilisation de proximité sans oublier les messages radios.

L’ANIMATION PUBLIQUE

L’animation publique a consisté à entretenir les populations présentes sur la

réconciliation et la cohésion sociale sous une forme festive à travers des jeux et

distribution de tee-shirts. Ces jeux ont consisté à traduire et à véhiculer des

messages de paix et de réconciliation en langues locales et officielle. Il est, par

ailleurs, important de souligner que cette phase de la sensibilisation a permis de

réunir dans un même lieu des personnes qui se regardaient autrefois en chiens de

faïence, qui manifestaient à l’endroit des unes et des autres une hostilité . La

méthodologie utilisée a été une approche participative incluant les populations elles-

mêmes à leur formation.

LA FORMATION DES LEADERS COMMUNAUTAIRES

Un des canaux de la sensibilisation à la cohésion sociale que l’APDH a retenu est la

formation des leaders communautaires. Ainsi, ce sont plusieurs leaders

communautaires représentant toutes les forces vives du village (chefferie, jeunesse,

femmes, religieux, autochtones, allochtones et allogènes) qui ont eu droit à une

formation sur le thème : « La cohésion sociale et le développement communautaire

à travers le respect des Droits de l’Homme et des valeurs démocratiques».

La formation a permis à ces leaders d’être instruits sur les notions des Droits de

l’Homme et des valeurs démocratiques, d’une part et sur les notions de réconciliation,

de cohésion sociale et de développement communautaire, d’autre part. Cette

formation, dispensée par des membres de l’APDH en l’occurrence Mlle BAHA Adélise,

MM AKE Mel Christiano et HIEN Sansan Claude, s’est articulée autour de deux

modules.

Le premier module intitulé « Education au respect des Droits de l’Homme et aux

valeurs démocratiques » (cf. ANNEXE I) a permis, entre autres, d’instruire les leaders

communautaires sur l’acception du concept des Droits de l’Homme, les droits

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fondamentaux de l’homme et sur les droits qui ont été violés pendant la crise

postélectorale. Ce module a aussi servi de prétexte à la mise en relief des éléments

qui déterminent la pratique démocratique au sein d’une société.

En ce qui concerne le second module de cette formation, il se décline ainsi : « La

réconciliation, la cohésion sociale et le développement communautaire » (cf.

ANNEXE II). Il a été le lieu d’insister sur la réconciliation et la cohésion sociale qui

apparaissent comme des impératifs pour aboutir au développement communautaire.

En somme, l’objectif de cette formation est de permettre aux participants d’être

outillés sur ces notions sus-citées afin de relayer le message de paix au sein de leurs

communautés respectives.

L’un des faits les plus remarquables était l’attitude des participants au cours de la

formation. Elle laissait apparaître un sentiment d’entente et de cohésion entre les

différents leaders communautaires. La crise a certes laissé des stigmates profonds,

des traces mémorables mais l’attitude des participants traduite par le respect mutuel

et la courtoisie, donne l’espoir d’un retour à la cohésion sociale.

Ces leaders constituent dès lors les membres du comité de veille qui a pour rôle de

prévenir tout conflit à travers une alerte en vue d’une résolution rapide et pacifique.

SENSIBILISATION DE PROXIMITÉ

Outre l’animation publique, d’autres membres de l’équipe de l’APDH ont pris

d’assaut les habitations pour continuer la sensibilisation auprès des populations qui

n’ont pu se déplacer au Foyer des Jeunes. Ainsi, ce sont plusieurs habitations qui ont

été visitées et les habitants ont eu droit à des messages de paix, de réconciliation, de

pardon, de tolérance et de cohésion sociale. Cependant, certaines populations n’ont

pas hésité à extérioriser leurs peines morales, leurs ressentiments, puis à exprimer

leur besoin de justice qu’elles indiquent comme un préalable à la réconciliation.

DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

La réticence de certaines populations face aux messages de réconciliation. Les

blessures étant encore vives, ces populations réclament justice,

dédommagement et assistance (psychologique, matérielle…) de la part du

Gouvernement ;

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D’autres populations s’attendaient à recevoir de la part de l’équipe APDH une

aide financière et matérielle.

MISSIONNAIRES

1- HIEN Sansan Claude

2- SOMBO N’Cho Eric

3- AKE Mel Christiano

4- AKA Ghislain Brice

5- BAHA Adelise

6- KOBI Kobi-bié Armande Janine

7- KABRAN Ehoussoua Emmanuela

8- GNONKA Mauriac

9- KOUAME Koffi Léon

10- EKRA Emmanuel

11- SEMIEN ERIC AIME

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ETAPE I : ANONKOUA-KOUTE (Abidjan), du 21 au 23 Août

La sensibilisation à la cohésion sociale qui constitue la première activité du projet, a

pour objectifs de créer les conditions d’un cadre de vie, où les uns et les autres

vivront sans haine, sans peur, dans la convivialité et le respect mutuel.

Cette sensibilisation a débuté dans le district d’Abidjan, première étape du projet,

précisément à Anonkoua-Kouté, village situé dans la commune d’Abobo, à l’entrée

Est d’Abidjan sur l’axe Abidjan-Anyama, plus précisément à 15 Km de la Commune du

Plateau. Ce village est peuplé de 12 000 âmes dont 8 500 autochtones Ebrié, et le

reste de la population, repartie entre allochtones Malinké, Baoulé, et les allochtones

venus des autres pays de la CEDEAO.

Anonkoua-Kouté a été le théâtre de graves violations des Droits de l’Homme lors de

la crise postélectorale et le tissu social y a fortement été endommagé. Aussi,

convient-il de noter que sous la conduite du chef, les différentes communautés du

village avaient entrepris des actions allant dans le sens de la réconciliation et de la

cohésion sociale depuis décembre 2011. Ainsi un code de bonne conduite fut élaboré

avec l’appui de l’APDH, suivi d’une conférence sur le thème « Quelles stratégies pour

une bonne cohésion sociale à Anonkoua–Kouté après la crise » le 1er mai 2012 a

l’occasion de la fête du travail.

• PHASE DU LANCEMENT DE L’ACTIVITE

Le lancement de cette campagne de sensibilisation et de formation a été marqué par

les mots de bienvenue et de remerciement du Chef du Village d’ANONKOUA-KOUTE,

NANAN AKEO Dogoua Antoine à l’endroit de l’APDH et de ses partenaires OSIWA et

FSD pour avoir choisi son village pour cette campagne. À son tour, le Président de

l’APDH, Mr Eric-Aimé SEMIEN a remercié les participants et la notabilité villageoise

pour leur présence massive. En effet, pour le Président Eric-Aimé SEMIEN, « l’APDH

entend servir de porte- voix aux victimes de la crise ivoirienne de sorte que ces

personnes qui ont subi des préjudices importants et qui sont dans l’incapacité

d’intenter une action judiciaire individuelle, accèdent aux juridictions nationales et

internationales compétentes, puis obtiennent réparations ». Enfin, le président de

l’APDH a remis officiellement au Chef du village le rapport d’enquête intitulé ‘‘ Ça n’a

duré qu’une nuit et pourtant…’’ sur les violations des Droits de l’Homme commises à

ANONKOUA-KOUTE pendant la crise postélectorale.

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ETAPE II : SINFRA, du 2 au 4 Septembre 2012

Située dans la région du Marahoué, à 210 km de la capitale économique, Abidjan et

63 km de la capitale politique, Yamoussoukro, la ville de Sinfra a été la deuxième

étape qui a accueilli l’équipe de l’APDH, dans le cadre de la mission de sensibilisation

à la réconciliation et à la cohésion sociale. En plus des Gouro qui constituent la

communauté autochtone, on y trouve une forte communauté allochtone et aussi

allogène de la sous-région ouest africaine.

Estimée à plus de 50 000 habitants, la ville de Sinfra est composée de six villages.

Deux (02) villages en particulier à savoir KOBLATA et PRONIANI ont vécu le 28

Novembre 2010 des atrocités liées à la crise postélectorale.

Ces villages ont ainsi été le théâtre de graves violations des droits de l’homme

pendant cette crise. Ces évènements meurtriers ont fortement mis en mal la

cohésion sociale, à l’instar d’autres localités du pays.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DE L’ACTIVITÉ

La salle des fêtes de la mairie de Sinfra censé accueillir 350personnes n’en a

enregistré que 43. Cela se justifie par le fait que les tensions soient encore vives entre

les différentes communautés des villages de Koblata, Proniani et cellesdu quartier

Dioulabougou.Il est à noter que pour la formation des leaders communautaires l’on a

enregistré 29 responsables de communautés et 73 personnes pour la sensibilisation

de proximité. Un comité de veille, composé des leaders communautaires, a été

installé dans cette localité dont la mission est de répercuter la formation auprès de

leur différente base et de mener des activités pour éviter d’éventuels conflits.

Les quelques personnes présentes, à cette activité, ont eu droit au mot de bienvenue

et de bénédiction du Chef de tribu. A la suite de celui-ci, ce sont respectivement le

Maire résident, le Président de l’APDH et le Sous-préfet, représentant le Préfet, qui

ont pris la parole pour remercier les populations ayant effectué le déplacement. Le

Président de l’APDH, dans son intervention a remercié les autorités administratives,

coutumières et celles de la sécurité qui n’ont ménagé aucun effort pour s’impliquer

activement dans l’activité. Il a encore réitéré à l’endroit des populations que « l’APDH

entend servir de porte-voix des victimes de la crise ivoirienne de sorte que ces

personnes qui ont subi des préjudices importants et qui sont dans l’incapacité

d’intenter une action judiciaire individuelle, accèdent aux juridictions nationales et

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internationales compétentes, puis obtiennent réparations ». Il a ensuite rappelé

«qu’aucune action allant dans le sens de la justice pour tous ne pourra être possible

si les uns et les autres continuent de se haïr» avant de les inviter à s’inscrire dans le

processus de réconciliation qui constitue la principale condition à un développement

à tous les niveaux.

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ETAPE III : ISSIA, du 5 au 7 Septembre 2012

Située dans la région du Haut-Sassandra à l’Ouest du pays, à 270 km de la capitale

économique, Abidjan, la ville d’Issia a été la troisième étape qui a accueilli l’équipe de

l’APDH dans le cadre de la mission de sensibilisation à la réconciliation et à la

cohésion sociale. Cette ville qui a une population estimée à plus de 60.000 habitants

n’a pas été épargnée par les violences postélectorales qu’a connues la Côte d’Ivoire

de Novembre 2010 à mai 2011. Composée de la communauté Bété qui constituent la

communauté autochtone, on y trouve une forte communauté allochtone et aussi

allogène de la sous-région ouest africaine. Les violences postélectorales à Issia ont

principalement touché trois villages, à savoir Fraziguia le 03 Décembre 2010, Namané

le 28 Novembre 2010, Diassa le 28 Novembre 2010 et le 11 avril 2011.

Ces évènements meurtriers ont fortement mis en mal la cohésion sociale, à l’instar

d’autres localités du pays.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DE L’ACTIVITÉ

Réunies au foyer des jeunes de Fraziguia, les populations de ces trois villages ont eu

droit au mot de bienvenue et de bénédiction du Chef central M. OUREGA Adama. À

sa suite, ce sont respectivement le Président de l’APDH, M. Eric-Aimé SEMIEN et le

Sous-préfet de Namané M. DOSSO, représentant le Préfet, qui ont pris la parole pour

remercier les populations présentes à la cérémonie. Le Président de l’APDH, dans son

intervention a remercié les autorités administratives, coutumières et celles de la

sécurité qui n’ont ménagé aucun effort pour s’impliquer activement à l’activité. Par

ailleurs, le foyer des jeunes a refusé du monde. L’on pouvait enregistrer plus de

200personnes au nombre desquels 30 chefs et leaders communautaires ont participé

à la formation. Suite à la formation, l’équipe de l’APDH a pris le soin de mettre en

place un comité de veille. Ce comité a pour mission de restaurer la cohésion sociale

dans les villages sur-cités. Dans le cadre de la sensibilisation de proximité nous avons

pu toucher plus de 50 personnes qui n’ont pu être présentes au foyer des jeunes.

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ETAPE IV : MEAGUI, du 7 au 9 Septembre

Située dans la région du Nawa dans le sud-ouest du pays, à 270 km de la capitale

économique, Abidjan, la Sous-préfecture de Méagui a été la quatrième étape qui a

accueilli l’équipe de l’APDH dans le cadre de la mission de sensibilisation à la

réconciliation et à la cohésion sociale. Cette ville qui a une population estimée à plus

de 45.000 habitants n’a pas été épargnée par les violences postélectorales qu’a

connues la Côte d’Ivoire. Composée de la communauté Bakwé qui constituent la

communauté autochtone, on y trouve une forte communauté allochtone et aussi

allogène de la sous-région ouest africaine. Les violences postélectorales dans cette

circonscription ont touché particulièrement les villages de Krohon etde Téréagui.

Ces villages ont ainsi été le théâtre de graves violations des Droits de l’homme

pendant cette crise. Ces évènements meurtriers ont fortement mis en mal la

cohésion sociale, à l’instar d’autres localités du pays.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DE L’ACTIVITÉ

Réunies à la Place de l’indépendance, les populations de ces deux villages et celles de

Méagui, ayant effectué massivement le déplacement, ont eu droit au mot de

bienvenue et de bénédiction du Chef de Krohon M. SARE Koré Paul, représentant le

chef canton de ladite localité. Après son intervention, ce sont respectivement le

Président de l’APDH, M. Eric-Aimé SEMIEN et M. KOUASSI, Conseiller du Sous-préfet

de Méagui, représentant le Sous-préfet, qui ont pris la parole pour remercier les

populations présentes à la cérémonie.

Au total, plus de 500 personnes étaient présentes au cours de l’animation publique

contrairement à la formation qui n’a enregistré que 12 leaders qui constituent le

comité de veille censé relayer la formation auprès de leur communauté. Quant à la

sensibilisation de proximité, 103 personnes ont été visitées.

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ETAPE V : GRAND-LAHOU, du 24 au 26 Septembre 2012

Située dans la Région des Lagunes à 152 Km de la capitale économique, Abidjan, dans

le sud de la Côte d’Ivoire, Grand-Lahou a été la cinquième étape de la campagne de

sensibilisation à la cohésion sociale, à la réconciliation et au développement

communautaire du 24 au 26 Septembre 2012. Avec une population d’environ 50000

habitants, on y trouve 26 communautés dont les Avikam qui en sont les autochtones,

des allochtones et une forte population de la CEDEAO à savoir des Burkinabés, des

Maliens etc.

La ville de Grand-Lahou n’a pas échappé à la crise postélectorale ivoirienne,

particulièrement le village de Liboly qui a subi de graves violations des Droits de

l’Homme et a vu sa cohésion sociale mise à mal.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DE L’ACTIVITÉ

La salle des fêtes de la Mairie a accueilli la population de Grand-Lahou pour cette

campagne de sensibilisation. La cérémonie a débuté par le mot de bienvenue du Chef

central des Avikam, M.ZAKPA N’Guessan Emmanuel qui a exhorté les populations à

la réconciliation, au pardon et au vivre ensemble. À sa suite le représentant de

l’APDH en la personne de Mr HIEN Sansan Claude a expliqué le contexte du « projet

d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de crise ivoirienne »et a

surtout montré l’importance et l’intérêt de vivre ensemble entre les différentes

communautés que regorgent Grand-Lahou dans une harmonie et une bonne

cohésion. Enfin, le Représentant du Maire, en la personne du 1er Adjoint, M. KAZA,a

remercié l’initiative de l’APDH et de ses partenaires pour cette campagne de

sensibilisation à la cohésion sociale et à la réconciliation qui est la bienvenue. Il a

relevé l’importance de celle-ci vue le passé atroce qu’a vécu certains village de Grand

Lahou et a déclaré ouverte la cérémonie.

À cette cérémonie, plus de 110 personnes étaient présentes. La formation, quant à

elle, a enregistré la présence de 15 leaders communautaires qui constituent en même

temps le comité de veille censé renforcer la cohésion sociale déjà existante entre les

différentes communautés. Au niveau de la sensibilisation de proximité ce sont 57

personnes qui ont été sensibilisées.

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ETAPE VI : SASSANDRA, du 28 au 30 Septembre

Située dans la Région du Gbôkle, dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, la ville de

Sassandra est à 296 Km d’Abidjan. Dans cette localité, ce sont cinq (5) villages à savoir

Godjiboué, Adebem, Trikpoko, Niégrouboué et Gobroko tous de la Sous-préfecture

de SAGO,qui ont accueilli l’équipe de l’APDH pour la sixième étape de la campagne de

sensibilisation à la cohésion sociale et à la réconciliation. L’ensemble des populations

de ces cinq (5) villages est estimé àplus de 10.000 âmes.

Les GODIE sont les autochtones de ces villages et on y trouve également des

allochtones et une forte population allogène de la sous-région de l’Afrique de

l’ouest. Ces villages ont été très atteints par la crise postélectorale qui a eu pour

conséquences la fracture de la cohésion et du dialogue entre les différentes

communautés, de nombreuses pertes en vies humaines, plusieurs maisons

incendiées. À cet effet, l’APDH a produit un rapport sur les violations des Droits de

l’Homme commises dans ces villages, intitulé «Les mercenaires libériens sont

passés… les FRCI ensuite… les Dozos y sont ! »

Pour des soucis de proximité, l’activité de sensibilisation a été répartie sur deux

principaux villages, en l’occurrence Godjiboué et Niégrouboué. Le premier a regroupé

les populations de Godjiboué et celles d’Adebem tandis que le second a réuni les

populations de Niégrouboué, Trikpoko et Gobroko.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DE L’ACTIVITÉ

La cérémonie de lancement de cette activité a eu lieu à la Place Publique de

Godjiboué, réunissant les populations de ce village et celles d’Adebem. Il faut surtout

noter qu’à cette cérémonie, les leaders communautaires de tous les cinq (5) villages,

au nombre de 12, étaient présents, ont pris part à formation et ont été constitués en

comité de veille. Le lancement de cette activité a débuté en présence de plus 300

personnes. Le Chef du village, Mr TETI Paulin, a ouvert la cérémonie avec les mots de

bienvenu. Les chefs des autres villages ont abordé dans le même sens. Juste après,

certains membres de l’équipe de l’APDH ont accosté une trentaine d’individus pour

leur parler de paix et de cohésion sociale.

Prenant la parole, le Chef de la délégation de l’APDH, Mr HIEN Sansan Claude a

d’abord remercié les populations pour le déplacement massif. Ensuite, il a expliqué le

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contexte du « projet d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de crise

ivoirienne » et montré l’importance et l’intérêt de vivre ensemble.

L’activité de Niégrouboué a quant à elle, consisté uniquement à l’animation publique

et aux activités de proximité étant entendu que les leaders communautaires avaient

déjà suivi la formation a Godjiboué.

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ETAPE VII: SOUBRE, du 2 au 4 Octobre 2012

Située dans la Région du NAWA, dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, à 369 Km

d’Abidjan, la ville de SOUBRE a abrité la septième étape de la campagne de

sensibilisation à la réconciliation et à la cohésion sociale. Les cibles dans cette localité

sont les villages d’OKROUYO et de KPADA. Les BETE sont les autochtones de ces

villages et on y trouve également des allochtones et une forte population allogène de

la population Ouest-Africaine.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DES ACTIVITÉS

Le lancement de cette activité a eu lieu au foyer des jeunes d’OKROUYO chef-lieu de

Sous-préfecture. Les populations de Kpada avec à leur tête leurs leaders

communautaires se sont rendus à Okrouyo pour assister à la cérémonie. L’activité a

débuté par les mots de bienvenu du chef du village d’Okrouyo suivi de celui de Kpada,

respectivement MM. GBOGOU Rabet et ZEZE Dayoro qui ont exprimé leur gratitude à

l’endroit de l’APDH et ses partenaires pour cette initiative. À leur suite, M. SORO,

représentant le sous-préfet, prenant la parole a salué la délégation de l’APDH et les

populations sorties massivement, car on pouvait compter près de 500 personnes

présentes.

Le Chef de la délégation de l’APDH, Mr HIEN Sansan Claude, prenant la parole, a

remercié les populations et expliqué le contexte du projet en mettant en avant

l’importance et l’intérêt de vivre ensemble. La phase de la formation des leaders

communautaires a regroupé 23 personnes d’Okrouyo et de Kpada. L’équipe de

sensibilisation de proximité a visité 45 foyers.

Projet d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de la crise ivoirienne : rapport de l’activité des campagnes de

sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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Projet d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de la crise ivoirienne : rapport de l’activité des campagnes de

sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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ETAPE VIII : TAÏ, du 5 au 6 Octobre 2012

Située à l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Cavally, à 602 km d’Abidjan, la

ville de Taï fut la huitième étape de cette phase de sensibilisation. Principale ville de

l’ethnie Woubi, cette localité regorge, en son sein, des populations allochtones et

celles allogènes issues de l’Afrique de l’ouest.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DES ACTIVITÉS

La Mairie de Taï a servi de cadre à cette cérémonie, sous la présence du 3ème Adjoint

au Maire, M.GO Gninao Alphonse. Ouvrant le bal des allocutions, l’Adjoint au Chef de

Terre M. ZOUE Germain a remercié la délégation de l’APDH pour son initiative.

L’Adjoint au Maire a, quant à lui, salué les populations pour leur déplacement et

remercié l’APDH pour la mission qu’elle s’est assignée. A leur suite, le chef de la

délégation de l’APDH, M. HIEN Sansan Claude a pris la parole et remercié les

populations en expliquant le contexte du projet et mettant en avant l’importance et

l’intérêt de vivre ensemble.

Le nombre de personnes présentes à l’animation publique est estimé 200.

Seulement, 15 foyers ont été visités et 42 leaders communautaires ont pris part à la

formation. Ces leaders constituent le comité de veille de cette localité.

Projet d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de la crise ivoirienne : rapport de l’activité des campagnes de

sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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ETAPE IX: BLOLEQUIN, 7 au 8 Octobre 2012

Située à l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Cavally, à 544 km d’Abidjan, la

ville de Bloléquin a abrité la neuvième étape de cette phase de sensibilisation. Ville

majoritairement peuplée de l’ethnie Guéré, cette localité regorge, en son sein, des

populations allochtones et celles allogènes issues de l’Afrique de l’ouest.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DES ACTIVITÉS

La campagne de sensibilisation dans cette localité a eu lieu au Foyer des jeunes, dans

la Sous-préfecture de Doké, regroupant les villages de Doké et d’Oulaï-kpably, sous la

présence effective du Sous-préfet. L’activité a débuté par les mots de bienvenu des

chefs des deux (2) villages qui ont exprimé leur gratitude à l’endroit de l’APDH et ses

partenaires pour leur initiative. À leur suite, le Sous-préfet, M. KOUADIO Koffi

Gervais, prenant la parole a salué la délégation de l’APDH et les populations sorties

massivement.

Le Chef de la délégation de l’APDH, Mr HIEN Sansan Claude, prenant la parole, a

remercié les populations et expliqué le contexte du projet en mettant en avant

l’importance et l’intérêt de vivre ensemble.

L’activité de cette localité a enregistré environ 200 personnes hormis les 15 leaders

communautaires qui constituent le comité de veille et qui ont pris part à la formation.

Au total 47 personnes ont été sensibilisées lors de la campagne de proximité.

Projet d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de la crise ivoirienne : rapport de l’activité des campagnes de

sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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ÉTAPE X: TOULEUPLEU, du 9 au 10 Octobre 2012

Située à l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Cavally, à 636 km d’Abidjan, la

ville de Touleupleu a abrité la dernière étape de cette phase de sensibilisation. Ville

majoritairement peuplée de l’ethnie Guéré, cette localité regorge, en son sein, des

populations allochtones et celles allogènes issues de l’Afrique de l’ouest.

• LA CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DES ACTIVITÉS

La campagne de sensibilisation dans cette localité a eu lieu dans le village de

Touleupleu-village, à la Place publique dudit village. L’activité a débuté par les mots

de bienvenu du chef du village, M. KOMELAND Ouloto Jean, suivi de ceux du chef de

TribuMOUE Zion qui ont exprimé leur gratitude à l’endroit de l’APDH et ses

partenaires pour leur initiative. A leur suite, l’Adjoint au Maire a tenu à saluer la

délégation de l’APDH pour son projet initié à l’endroit des populations de sa

commune.

Le Chef de la délégation de l’APDH, Mr HIEN Sansan Claude, prenant la parole, a

remercié les populations et expliqué le contexte du projet en mettant en avant

l’importance et l’intérêt de vivre ensemble.

On pouvait dénombrer, près de 180 personnes, à cette cérémonie. Au nombre de 15,

les leaders communautaires ont bénéficié d’une formation sur le respect des Droits

de l’Homme, des valeurs démocratiques, la cohésion sociale et le développement

communautaire. Les foyers visités lors de la sensibilisation de proximité étaient

estimés à plus de 15.

Projet d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes de la crise ivoirienne : rapport de l’activité des campagnes de

sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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sensibilisation sur la cohésion sociale, août-septembre 2012.

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PÉRENNISATION DES COMITES DE VEILLE ET DE L’ACTION EN GENERAL

Les comités de veille installés dans les différentes localités visitées ont un rôle très

important à jouer. En effet, en dehors de leur rôle de servir de relais quant a la

formation qui leur a été donnée, ces derniers vont servir de courroie de transmission

entre l’APDH et les populations. En plus, ils aideront la structure dans le cadre de la

documentation qui constitue la seconde phase du projet en servant de guide.

Autrement dit, ils accompagneront l’APDH durant tout le processus de

documentation.

En outre, ils serviront d’organes d’alerte d’éventuels conflits.

OBSERVATIONS FINALES

La campagne de sensibilisation a connu du succès grâce à la stratégie mise en place

par l’équipe de l’APDH dans la mobilisation et à l’implication des autorités

administratives, coutumières et celles en charge de la sécurité dans les zones

d’intervention. Le résultat escompté ne pourra être atteint que par un contact

permanent entre l’APDH et les comités de veille.

Toutefois, dans la localité de SINFRA, la mobilisation n’a pas été à la hauteur de nos

attentes, dans la mesure où les tensions ethniques et communautaires sont encore

vives et le climat de méfiance et de suspicion rend difficile toute entreprise de

réconciliation. L’APDH entend faire en sorte, à la faveur de la mission de

documentation, d’insister davantage sur l’impératif de réconciliation.