Rapport de la SFM 2015

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Rapport de la SFM 2015Société Française de Microbiologie

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    SOMMAIRE

    1. DETERMINATION DE LA SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES 7 1. 1. Prparation des milieux utiles aux mthodes CA-SFM / EUCAST pour la diffusion en milieu glos et la dtermination des CMI par microdilution en milieu liquide 7 1.1.1. Diffusion en glose : milieux 7 1.1.2. Dtermination des CMI en milieu liquide (microdilution) : milieux 8 1. 2. Conditions techniques gnrales pour les mthodes de diffusion 10 1. 3. Contrle de qualit interne 16 1.3.1. Staphylococcus aureus ATCC 29213 (NCTC 12973 ; CIP 103429) 18 1.3.2. Streptococcus pneumoniae ATCC 49619 (NCTC 12977 ; CIP 104340). (Souche de sensibilit intermdiaire la pnicilline) 19 1.3.3. Enterococcus faecalis ATCC 29212 (NCTC 12697 ; CIP 103214) 20 1.3.4. Haemophilus influenzae NCTC 8468 (CIP 54.94) 21 1.3.5. Haemophilus influenzae ATCC 49766 (NCTC 12975, CIP 103570, DSM 11970, CCUG 29539) 22 1.3.6. Campylobacter jejuni ATCC 33560 (NCTC 11351 ; CIP702) 22 1.3.7. Escherichia coli ATCC 25922 (NCTC 12241 ; CIP 76.24) 23 1.3.8. Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853 (NCTC 12903 ; CIP 76110) 24 1.3.9. Escherichia coli ATCC 35218 (NCTC 11954 ; CIP 102181) 24 1.3.10.Klebsiella pneumoniae ATCC 700603 (NCTC 13368 ; CIP 102181) 25 1.3.11.Staphylococcus aureus NCTC 12493 25 1.3.12.Enterococcus faecalis ATCC 51299, NCTC 13379, CIP 104676 25 1.3.13.Haemophilus influenzae ATCC 49247, NCTC 12699, CIP 104604 25

    2. RESISTANCES NATURELLES AUX ANTIBIOTIQUES DES PRINCIPALES ESPECES BACTERIENNES DINTERET MEDICAL 27 2. 1. Bacilles Gram ngatif non exigeants 27 2.1.1. Entrobactries 27 2.1.2. Aeromonas 27 2.1.3. Bacilles Gram ngatif non fermentaires 27 2. 2. Bacilles Gram ngatif exigeants 28 2. 3. Coques Gram positif 28 2. 4. Bacilles Gram positif 28 2. 5. Coques Gram ngatif 28 2. 6. Bactries anarobies strictes 28

    3. CONCENTRATIONS CRITIQUES PK/PD NON RELIEES A UNE ESPECE 31

    4. TABLEAUX DES CONCENTRATIONS CRITIQUES POUR LINTERPRETATION DES CMI ET DES DIAMTRES DES ZONES DINHIBITION 37 4.1. Enterobacteriaceae 38 4.2. Pseudomonas spp. 46 4.3. Acinetobacter spp. 49 4.4. Stenotrophomonas maltophilia 52 4.5. Burkholderia cepacia 54 4.6. Staphylococcus spp. 55 4.7. Enterococcus spp. 64 4.8. Streptococcus pneumoniae 70 4.9. Streptocoques des groupes A, B, C ou G 79 4.10. Autres streptocoques 86 4.11. Listeria monocytogenes 93 4.12. Corynbactries 95 4.13. Haemophilus influenzae 96 4.14. Moraxella catarrhalis 103 4.15. Pasteurella multocida 107 4.16. Helicobacter pylori 109 4.17. Campylobacter spp. 111

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    SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIESige social :

    Institut Pasteur ParisBureaux :

    191, rue de Vaugirard75015 Paris

    Tl. 01 45 66 77 46 / 79 44Fax. 01 45 67 46 98

    www.sfm-microbiologie.orgcomptabilite@[email protected]

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    AVANT-PROPOS

    Le CA-SFM / EUCAST (EUropean Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing) est heureux de vous proposer les recommandations 2015 (V1.0 janvier 2015) relatives : aux conditions de dtermination de la sensibilit des bactries aux antibiotiques par diffusion en glose, aux valeurs des diamtres et concentrations critiques des antibiotiques.Les nouvelles recommandations 2015 du CA-SFM / EUCAST sont le rsultat dun remaniement complet des mthodes dtude de la sensibilit aux antibiotiques par diffusion (inoculum bactrien plus lourd, charge de certains disques modifies), de la prise en compte de donnes rcentes de PK/PD et enfin de lanalyse critique des donnes cliniques. Cette dmarche sest droule dans le cadre de lharmonisation europenne mene par lEUCAST dont le CA-SFM est un membre actif depuis de nombreuses annes.Pour certains genres ou espces bactriens, lEUCAST ne propose pas encore de diamtres et/ou de concentrations critiques. Dans ces cas, le CA-SFM / EUCAST a conserv la mthodologie et les valeurs du communiqu 2013. Il sagit de Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis et des bactries anarobies. Certaines recommandations restent encore provisoires en attente de donnes complmentaires.En page 3 figurent les nouveauts et changements effectus partir de la version V2.0 octobre 2014.Cette version 2015 V1.0 est sujette volution dans le futur. Les modifications futures seront ajoutes en ligne dans les chapitres concerns, et signales en dbut douvrage. Cependant la version papier ne sera dite quune fois par an, au dbut janvier.La foire aux questions (FAQ) et aux suggestions (FAS) sera prochainement remise en service sur le site de la SFM. Le CA-SFM informe que les recommandations 2013 du CA-SFM et 2015 du CA-SFM / EUCAST sont utilisables jusquau 31 dcembre 2015 ; aprs cette date, lutilisation des recommandations CASFM / EUCAST 2015 sera conseille. Dans ce cadre, les Evaluations Externes de la Qualit (EEQ) nationales ou volontaires en matire de tests de sensibilit aux antibiotiques, ainsi que dautres types dEEQ, ont un rle essentiel pour sassurer que les laboratoires de bactriologie sont en mesure de gnrer des rsultats adquats pour les situations les plus frquentes. Les EEQ peuvent tre utilement compltes par des tests ducatifs visant mettre les laboratoires dans des situations rares mais pdagogiques.

    Janvier 2015.Le CA-SFM / EUCAST

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    Modifications et NouveautsCommuniqu CASFM 2015 V1.0

    Page Avant modifications Aprs modifications12 3.1 Raliser une suspension bactrienne

    directement partir des colonies en solution sale pour atteindre une turbidit quivalente celle de ltalon 0,5 de la gamme de McFarland (Tableau 2), ce qui correspond un inoculum denviron 1 2 x108 UFC/mL pour Escherichia coli. Cette mthode convient pour toutes les bactries y compris croissance lente dont : Haemophilus spp. Moraxella catarrhalis, Streptococcus pneumoniae, les streptocoques hmolytiques.Raliser une culture sur milieu non slectif. Le lendemain, prlever plusieurs colonies de mme morphologie (si possible) afin dviter de slectionner un variant atypique. Mettre ces colonies en suspension en milieu sal avec une se strile ou un couvillon en coton.Cette technique, qui reprend in extenso les recommandations EUCAST, et qui ne rpond certainement pas certaines situations durgence, nexclut pas la possibilit de ralisation dun antibiogramme direct sur la primo-culture sans repiquage pour les prlvements (LCR,, Hmoculture..) raliss dans des situations durgence.(Un groupe de travail se penche actuellement sur la faisabilit de ralisation dun antibiogramme directement sur les flacons dhmoculture).

    3.1 A partir dune culture visible du prlvement ralise sur milieu non slectif, raliser une suspension bactrienne en solution sale pour atteindre une turbidit quivalente celle de ltalon 0,5 de la gamme de McFarland (Tableau 2), ce qui correspond un inoculum denviron 1 2 x108 UFC/mL pour Escherichia coli. Pour ce faire, prlever plusieurs colonies de mme morphologie (si possible) afin dviter de slectionner un variant atypique. Mettre ces colonies en suspension en milieu sal avec une se strile ou un couvillon en coton. Cette mthode convient pour toutes les bactries y compris croissance lente dont : Haemophilus spp. Moraxella catarrhalis, Streptococcus pneumoniae, les streptocoques hmolytiques.Cette technique, qui reprend in extenso les recommandations EUCAST, et qui ne rpond certainement pas certaines situations durgence, nexclut pas la possibilit de ralisation dun antibiogramme direct sur la primo-culture sans repiquage pour les prlvements (LCR,, Hmoculture..) raliss dans des situations durgence.(Un groupe de travail se penche actuellement sur la faisabilit de ralisation dun antibiogramme directement sur les flacons dhmoculture).

    37 9. - indique quil nest pas recommand de tester la sensibilit dans la mesure o lespce est peu sensible un traitement avec cet antibiotique. Les souches peuvent tre dcrtes R demble.

    9. - indique quil nest pas recommand de tester la sensibilit dans la mesure o lespce est peu sensible un traitement avec cet antibiotique.

    42 Parmi les tests complmentaires, le Hodge test (CASFM-2013) nest plus recommand car difficile standardiser, prsence de faux-positifs et de faux-ngatifs. Les diffrents tests complmentaires actuellement disponibles prsentent galement de rares problmes de sensibilit et de spcificit.Enfin, le CASFM proposera un algorithme qui permettra de diminuer le nombre de souches soumettre aux tests complmentaires.

    Parmi les tests complmentaires, le Hodge test (CASFM-2013) nest plus recommand car difficile standardiser, prsence de faux-positifs et de faux-ngatifs. Les diffrents tests complmentaires actuellement disponibles prsentent galement de rares problmes de sensibilit et de spcificit.Un algorithme permettant de diminuer le nombre de souches soumettre aux tests complmentaires est propos en annexe 2.

    115 Annexe 2 : Algorithme de dtection des carbapnmases

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    1. DETERMINATION DE LA SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES

    1. 1. Prparation des milieux utiles aux mthodes CA-SFM / EUCAST pour la diffusion en milieu glos et la dtermination des CMI par microdilution en milieu liquide

    1.1.1. Diffusion en glose : milieux

    Glose Mueller-Hinton (MH) et glose MH au sang de cheval dfibrin et additionne de -NAD (MH-F).

    La glose MH est employe lors de la mthode de diffusion en glose pour les bactries autres que celles croissance lente.

    La glose MH-F additionne de 5% de sang de cheval dfibrin mcaniquement et de 20 mg/L de -NAD, est employe pour Streptococcus spp. dont Streptococcus pneumoniae, Haemophilus spp., Moraxella catarrhalis, Listeria monocytogenes, Campylobacter spp., Pasteurella multocida, Corynebacterium et autres bactries croissance lente.

    Les gloses peuvent tre achetes prtes lemploi dans le commerce ou tre prpares localement comme suit: (ce nest pas recommander vis--vis de laccrditation)

    Ractifs1. Poudre pour glose MH du commerce.

    2. Sang de cheval dfibrin mcaniquement.3. -nicotinamide adnine dinuclotide (-NAD), puret 98%.

    Prparation de la solution mre de -NAD1. Dissoudre le -NAD dans de leau dsionise strile afin dobtenir une concentration de 20 mg/mL.

    2. La filtration strilisante de la solution mre est ralise laide dune membrane de 0,2 m.3. La solution mre filtre se conserve en aliquotes -20C, dcongeles au fur et mesure des besoins.

    Ne pas recongeler les solutions inutilises.

    Prparation des gloses1. Prparer et autoclaver la glose MH en fonction des recommandations du fabricant.

    2. Ramener la temprature 42-45C.3. Pour prparer la glose MH-F, ajouter strilement 50 mL de sang de cheval dfibrin et 1 mL de la

    solution mre de -NAD par litre de milieu.Bien agiter et rpartir immdiatement.

    4. Rpartir le milieu en botes de Petri striles de faon obtenir une paisseur de 4 mm 0.5 mm (soit environ 25 mL par bote de Petri de 90 mm de diamtre, 31 mL par bote de Petri de 100 mm de diamtre, 71 mL par bote de Petri de 150 mm de diamtre, 40 mL par bote de Petri carre de 120 mm)

    5. Laisser la glose prendre avant de dplacer les botes.6. La surface de la bote doit tre sche avant utilisation. Le schage des botes dpend des conditions

    de stockage et des moyens de schage. Ne pas desscher la glose.

    Conservation des gloses1. Conserver les botes de Petri dans des sachets en plastique ventils 8-10C. Si les botes de Petri

    doivent tre conserves plus de 7 jours, il existe une alternative qui consiste les conserver 4-8C, en sachet plastique scell.

    2. En cas de fabrication au laboratoire, les conditions de schage, de conservation des botes et de dure de vie la paillasse devront tre dtermines dans le cadre du programme dassurance qualit.

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    Conservation des gloses3. Les botes achetes dans le commerce seront conserves selon les indications du fabricant et

    employes avant la limite de premption.

    Contrle de qualit1. Employer une lectrode de contact pour vrifier que le pH se situe entre 7,2 et 7,4.

    2. Contrler lpaisseur de la glose 4 mm 0,5 mm.3. Vrifier que le milieu permet une bonne croissance de(s) souche(s) du contrle de qualit proposes.4. Vrifier que les diamtres des zones dinhibition sont bien dans les limites requises pour chacune des

    associations antibiotique/bactrie.

    1.1.2. Dtermination des CMI en milieu liquide (microdilution) : milieux

    Bouillon Mueller-Hinton (MH) ajust en cations divalents et bouillon MH au sang de cheval et additionn de -NAD (bouillon MH-F).

    Le bouillon MH, ajust en cations divalents, est employ lors de la mthode de dilution en milieu liquide (microdilution) pour les bactries autres que celles croissance lente selon la norme ISO 20776-1, 2006.

    Le bouillon MH-F, bouillon MH additionn de 5% de sang de cheval lys et de 20 mg/L -NAD, est employ pour Streptococcus spp., dont Streptococcus pneumoniae, Haemophilus spp., Moraxella catarrhalis, Listeria monocytogenes, Campylobacter spp., Pasteurella multocida, Corynebacterium et autres bactries croissance lente.

    Le bouillon MH-F est prpar comme suit:

    Ractifs1. Bouillon MH du commerce ajust en cations divalents.

    2. Sang de cheval lys 50%.3. -Nicotinamide adnine dinuclotide (-NAD), puret 98%.

    Prparation du sang de cheval lys 50%.1. Diluer strilement le sang de cheval avec de leau dsionise strile parties gales.

    2. Congeler le sang une nuit -20C et dcongeler. Rpter le cycle jusqu ce que les cellules soient compltement lyses (trois cycles sont souvent suffisants mais la norme ISO 20776-1 stipule que 7 cycles sont parfois ncessaires).

    3. Clarifier le sang de cheval lys 50% par centrifugation 12000 x g pendant 20 min. pour enlever les membranes cellulaires.

    4. La solution mre filtre se conserve en aliquotes -20C qui seront dcongeles au fur et mesure des besoins. Ne pas recongeler les fractions inutilises.

    Prparation de la solution mre de -NAD 1. Dissoudre le -NAD dans de leau dsionise strile afin dobtenir une concentration de 20 mg/mL.

    2. La filtration strilisante de la solution mre est ralise laide dune membrane de 0,2 m.3. La solution mre filtre se conserve en aliquotes - 20C qui seront dcongeles au fur et mesure

    des besoins. Ne pas recongeler les fractions inutilises.

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    Prparation du bouillon MH-F 1. Prparer et autoclaver le bouillon MH ajust en cations selon les recommandations du fabricant mais

    avec 100 mL en moins deau dsionise pour tenir compte de laddition ultrieure de sang de cheval.2. Ramener la temprature du milieu jusqu 42-45C.3. Ajouter strilement 100 mL de sang de cheval lys 50% et 1 mL de la solution mre de -NAD pour

    un litre de bouillon ; bien mlanger.

    4. Rpartir 11 mL de bouillon MH-F en tubes striles avec bouchon vis.

    Conservation du bouillon MH-F 1. Le bouillon MH-F est conserv la temprature de 4-8C.

    2. Les conditions de conservation et la dure dutilisation devront tre dtermines dans le cadre du programme dassurance qualit. En gnral, la date de premption des milieux est de lordre de 6 mois.

    Contrle de qualit1 Vrifier que le pH est compris entre 7,2 et 7,4.

    2 Vrifier que le milieu permet une bonne croissance de(s) souche(s) du contrle de qualit des bactries proposes.

    3 Vrifier que les valeurs des CMI sont bien dans les limites requises pour chacune des associations antibiotique/bactrie.

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    1. 2. Conditions techniques gnrales pour les mthodes de diffusion

    Abrviations et terminologie

    ATCC American Type Culture Collectionhttp://www.atcc.org

    BLNAR Rsistance lampicilline sans production de -Lactamase

    CCUG Culture Collection Universtity of Gteborghttp://www.ccug.se

    CECT Coleccin Espaola de Cultivos Tipohttp://www.cect.org

    CIP Collection de souches de lInstitut Pasteurhttp://www.cabri.org/CABRI/srs-doc/cip_bact.info.html

    CLSI Clinical and Laboratory Standards Institute

    DSM Bacterial cultures from Deutsche Stammsammlung fr Mikroorganismen und Zellkulturen (DSMZ) have DSM numbershttp://www.dsmz.de/index.htm

    BLSE -lactamase spectre tendu

    EP En prparation

    EPI Elments de preuve insuffisants

    EUCAST European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing http://www.eucast.org

    MH Glose de Mueller-Hinton

    MH-F Glose de Mueller-Hinton pour bactries croissance lente (MH additionn de 5% de sang de cheval dfibrin et de 20 mg/L de -NAD)

    NA Non applicable

    SARM Staphylococcus aureus rsistant la mticilline (possdant le gne mecA ou mecC)

    NCTC National Collection of Type Cultureshttp://www.hpacultures.org.uk

    -NAD -nicotinamide adnine dinuclotide

    Solution sale Solution aqueuse 0,85% de NaCl

    U.F.C. Units formant colonies

    1. IntroductionLa mthode de diffusion est lune des plus anciennes approches de dtermination de la sensibilit des bactries aux antibiotiques et demeure lune des mthodes les plus utilises en routine. Elle convient pour la majorit des bactries pathognes incluant les bactries croissance lente ; elle permet une varit dans le choix des antibiotiques et ne requiert aucun matriel particulier. Comme la plupart des techniques de diffusion en glose, la mthode de lEUCAST est standardise, se fonde sur les principes dfinis dans le rapport de lInternational Collaborative Study of Antimicrobial Susceptibility Testing (1972) mais aussi sur lexprience des experts du monde entier.

    Les diamtres critiques de la mthode EUCAST sont tablis en fonction des concentrations critiques europennes publies par EUCAST et accessibles gratuitement sur le site de lEUCAST (http://www.eucast.org).

    Comme dans toute mthode, les techniques dcrites doivent tre suivies sans aucune modification de faon obtenir des rsultats corrects.

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    2. Prparation des milieux2.1 Prparer la glose de MH selon les indications du fabricant en ajoutant, pour les bactries

    croissance lente, les supplments pour la glose au sang MH-F comme indiqu dans le tableau 1. La prparation et laddition des supplments sont dcrits en dtail : http://www.eucast.org.

    2.2 Lpaisseur de la glose doit tre de 4 mm 0,5 mm (approximativement 25 mL pour une bote de 90 mm de diamtre, 31 mL pour une bote de 100 mm de diamtre, 71 mL pour une bote de 150 mm de diamtre et 40 mL pour une bote carre de 120 mm de ct.

    2.3 La surface de la glose doit tre sche avant emploi. Les conditions de schage et de conservation des milieux fabriqus au laboratoire sont fonction de lquipement du laboratoire et doivent tre dtermines localement.Les botes ne doivent pas tre dessches.

    2.4 Conserver les botes prpares au laboratoire 8-10C. Si elles sont conserves au-del de 7 jours, les conserver 4-8C en sachet plastique scell.

    2.5 Les conditions de schage et de conservation des milieux fabriqus au laboratoire doivent tre dtermines localement dans le cadre du programme dassurance qualit.

    2.6 Il convient de suivre les recommandations du fabricant pour le mode de conservation des gloses prtes lemploi. Les utiliser avant premption.

    Tableau 1Milieux de dtermination la sensibilit des bactries aux antibiotiques

    Organisme MilieuEntrobactries Glose de Mueller-HintonPseudomonas spp. Glose de Mueller-HintonStenotrophomonas maltophilia Glose de Mueller-HintonAcinetobacter spp. Glose de Mueller-HintonStaphylococcus spp. Glose de Mueller-HintonEnterococcus spp. Glose de Mueller-HintonStreptococcus pneumoniae Glose MH-F1

    Streptocoques des groupes A, B, C, G Glose MH-F1

    Streptocoques du groupe viridans Glose MH-F1

    Haemophilus spp. Glose MH-F1

    Helicobacter pylori Glose de Mueller-Hinton additionne de 10% de sang de cheval

    Moraxella catarrhalis Glose MH-F1

    Listeria monocytogenes Glose MH-F1

    Pasteurella multocida Glose MH-F1

    Campylobacter sp. Glose MH-F1

    Corynebacterium sp. Glose MH-F1

    Autres bactries croissance lente Selon

    1 MH + 5% sang de cheval dfibrin mcaniquement + 20 mg/L -NAD

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    3. Prparation de linoculum3.1 A partir dune culture visible du prlvement ralise sur milieu non slectif, raliser une suspension

    bactrienne en solution sale pour atteindre une turbidit quivalente celle de ltalon 0,5 de la gamme de McFarland (Tableau 2), ce qui correspond un inoculum denviron 1 2 x108 UFC/mL pour Escherichia coli. Pour ce faire, prlever plusieurs colonies de mme morphologie (si possible) afin dviter de slectionner un variant atypique. Mettre ces colonies en suspension en milieu sal avec une se strile ou un couvillon en coton. Cette mthode convient pour toutes les bactries y compris croissance lente dont : Haemophilus spp. Moraxella catarrhalis, Streptococcus pneumoniae, les streptocoques hmolytiques.Cette technique, qui reprend in extenso les recommandations EUCAST, et qui ne rpond certainement pas certaines situations durgence, nexclut pas la possibilit de ralisation dun antibiogramme direct sur la primo-culture sans repiquage pour les prlvements (LCR, Hmoculture..) raliss dans des situations durgence.(Un groupe de travail se penche actuellement sur la faisabilit de ralisation dun antibiogramme directement sur les flacons dhmoculture).

    3.2 La suspension bactrienne est standardise laide du tmoin 0,5 McFarland. Un inoculum lourd engendre des diamtres plus petits et inversement.

    3.2.1 Il est recommand demployer un spectrophotomtre pour ajuster linoculum. Cet appareil doit tre calibr contre un talon de la gamme de McFarland selon les recommandations du fabricant.

    3.2.2 On peut galement comparer lil nu la turbidit de la suspension bactrienne celle de ltalon 0,5 de la gamme de McFarland.Dans ce cas agiter vigoureusement ltalon de turbidit sur un VortexR avant usage (certains talons commerciaux sont glifis et ne doivent pas tre agits; suivre les recommandations du fabricant). Pour faciliter la comparaison des deux chantillons, se placer face un fond blanc avec des lignes noires.

    3.2.3 Pour S. pneumoniae on prfre partir dune glose au sang et atteindre McFarland 0,5. 3.2.4 Pour ajuster la densit bactrienne au tube 0,5 McFarland, ajouter soit la solution sale soit les

    bactries.

    Tableau 2Prparation de ltalon de turbidit McFarland 0,5

    1 Ajouter 0,5 mL dune solution 0,048 mol/L de BaCl2 (1,175% p/v BaCl22H20) 99,5 mL dune solution 0,18 mol/L (0,36 N) de H2S04 (1% v/v) et agiter vigoureusement.

    2 Vrifier la densit de la suspension laide dun spectrophotomtre avec un faisceau de 1 cm et des cuvettes assorties. Labsorbance 625 nm doit tre comprise entre 0,08 et 0,13.

    3 Distribuer la suspension dans des tubes de mme taille que ceux utiliss pour ajuster linoculum. Sceller les tubes.

    4 Une fois scells, conserver ces tubes temprature ambiante et labri de la lumire. 5 Avant usage, mlanger vigoureusement le tube laide dun Vortex. 6 Renouveler ltalon ou vrifier son absorbance aprs 6 mois de conservation.7 Il convient de vrifier les talons achets dans le commerce en sassurant que labsorbance se

    situe dans les limites fixes.

    4. Inoculation des gloses4.1 Linoculum bactrien doit idalement tre employ dans les 15 min. qui suivent sa prparation.

    Son emploi doit tre fait au plus tard dans les 60 min. qui suivent sa prparation. 4.2 Plonger un couvillon en coton strile dans la suspension bactrienne et liminer lexcs de

    liquide en tournant lcouvillon sur les parois du tube. Il est important de rejeter lexcs de liquide pour viter une sur-inoculation des botes, en particulier pour les bactries Gram ngatif.

    4.3 Ecouvillonner sur la totalit de la surface de la glose dans trois directions ou en utilisant un ensemenceur rotatif.

    4.4 Dposer les disques.Si les botes sont abandonnes la temprature du laboratoire trop longtemps avant le dpt des disques, la bactrie peut commencer crotre conduisant une fausse diminution de la taille des zones dinhibition.

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    5. Dpt des disques imprgns dantibiotique5.1 Les charges des disques sont indiques dans les tableaux o figurent les concentrations critiques

    et le contrle de qualit.5.2 Dposer les disques fermement la surface de la glose inocule et sche. Le contact avec la

    surface doit tre troit. Les disques une fois dposs ne peuvent tre dplacs car la diffusion des antibiotiques est trs rapide.

    5.3 Le nombre de disques dposs par bote est limit du fait du chevauchement des zones dinhibition et pour limiter les interfrences entre les antibiotiques. Il est important que les diamtres des zones dinhibition soient mesurables. Le nombre maximum de disques est fonction de la bactrie et des antibiotiques car certains entranent pour des souches sensibles, des zones trs larges. Un maximum de six disques convient pour les botes de 90 mm de diamtre, douze (ou seize) pour celles de 150 mm de diamtre et seize pour les botes carres de 120 mm de ct.Les disques drythromycine et de clindamycine doivent tre placs une distance de 12-20 mm bord bord afin de dtecter la rsistance inductible aux lincosamides, chez les staphylocoques et les streptocoques.

    5.4 La dcharge des disques conduit des zones dinhibition rduites et constitue une source derreur habituelle. Do :

    5.4.1 Conserver les disques, y compris ceux en cartouches dans des conteneurs ferms avec un dessiccateur et labri de la lumire (certains agents comme le mtronidazole, le chloramphnicol et les fluoroquinolones sont inactivs en cas dexposition prolonge la lumire)

    5.4.2 Conserver les disques selon les recommandations du fabricant.5.4.3 Placer le matriel pour les tests une temprature infrieure 8C.

    5.4.4 Pour viter la condensation, laisser les disques revenir la temprature ambiante avant douvrir les cartouches.

    5.4.5 Ne pas utiliser de disques prims.

    6. Incubation des botes de Petri6.1 Retourner les botes et les incuber idalement dans les 15 min. qui suivent le dpt des disques,

    sans dpasser 30 min. Si elles sont abandonnes temprature ambiante aprs dpt des disques, la pr-diffusion des antibiotiques engendrera des zones dinhibition faussement agrandies.

    6.2 Incuber les botes comme indiqu dans le Tableau 3. 6.3 Pour les glycopeptides et certaines souches dentrocoques les colonies rsistantes napparaissent

    quaprs une priode de 24 h pleine dincubation. Il est possible deffectuer la lecture aprs 16 24 h et de rpondre quand la souche est rsistante ; en cas de sensibilit, il y a lieu dincuber nouveau puis de lire 24 h.

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    Tableau 3Conditions dincubation

    Organisme Conditions dincubationEntrobactries 352C en arobiose 16 24 hPseudomonas spp. 352C en arobiose 16 24 hStenotrophomonas maltophilia 352C en arobiose 16 24 h

    Acinetobacter spp. 352C en arobiose 16 24 hStaphylococcus spp. 352C en arobiose 16 24 hEnterococcus spp. 352C en arobiose 16 24 h

    (352C en arobiose 24 h pour les glycopeptides)Streptococcus pneumoniae 352C en prsence de 4 6% CO2 en arobiose

    16 24 hStreptocoques des groupes A, B, C, G 352C en prsence de 4 6% CO2 en arobiose

    16 24 hStreptocoques du groupe viridans 352C en prsence de 4 6% CO2 en arobiose

    16 24 hHaemophilus spp. 352C en prsence de 4 6% CO2 en arobiose

    16 24 hMoraxella catarrhalis 352C en prsence de 4 6% CO2 en arobiose

    16 24 hListeria monocytogenes 352C en prsence de 4 6% CO2 en arobiose

    16 24 hPasteurella multocida 352C en prsence de 4 6% CO2 en arobiose

    16 24 hCampylobacter sp. 352C en prsence de 4 6% CO2 en micro-

    arobiose 16 24 hHelicobacter pylori 352C en prsence de 4 6% CO2 en micro-

    arobiose 48 72 hCorynebacterium sp. 352C en prsence de 4 6% CO2 en arobiose

    16 24 h

    7. Lecture des botes aprs incubation7.1 Un inoculum et un ensemencement corrects doivent conduire une culture confluente. 7.2 La culture doit tre rpartie sur toute la surface de la glose de faon obtenir des zones

    dinhibition circulaires. 7.3 La prsence de colonies isoles indique que linoculum est trop faible. Refaire le test.7.4 Vrifier que les diamtres des zones dinhibition sont dans les limites du contrle de qualit.

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    8. Mesure des zones dinhibition et catgorisation clinique8.1 La bordure de la zone dinhibition doit tre lue lil nu et au niveau de la complte inhibition de

    la culture ; la bote tant place 30 cm de lil.8.2 Ne pas tenir les botes face une lampe (lumire transmise) ni employer une loupe grossissante

    (sauf cas particulier, voir infra).8.3 Mesurer les diamtres des zones dinhibition au millimtre le plus proche avec une rgle, un pied

    coulisse ou un systme de lecture automatis. 8.4 Interprter les diamtres des zones dinhibition par rfrence aux tableaux o figurent les

    concentrations critiques.

    8.5 Si des modles sont employs pour interprter les diamtres des zones dinhibition, les botes de Petri doivent tre places sur le modle et les zones dinterprtation sur le modle doivent correspondre aux concentrations critiques EUCAST. Vrifier que les concentrations critiques employes correspondent bien la dernire version EUCAST. Un programme de prparation des modles sobtient gratuitement en ligne : http://bsac.org.uk/susceptibility/template-program

    8.6 Recommandations particulires de lecture:8.6.1 Pour les sulfamides et le trimthoprime, un antagonisme, d au milieu, peut conduire des

    colonies minuscules autour du disque. Ce type de culture doit tre ignor et le diamtre de la zone dinhibition mesur l o la bordure est nette.Pour Stenotrophomonas maltophilia et le cotrimoxazole, une culture substantielle peut apparatre dans la zone dinhibition. Ignorer cette culture et ne considrer que la zone dinhibition.

    8.6.2 Pour les entrobactries et lampicilline avec certains lots de M-H, un fin film peut se produire lintrieur de la zone dinhibition. Ignorer ce film.

    8.6.3 Pour E. coli et mcillinam, ne pas tenir compte des colonies isoles au sein de la zone dinhibition. 8.6.4 Pour Proteus spp., ignorer ltalement (swarming) et lire linhibition de la croissance.

    8.6.5 Pour les staphylocoques et la pnicilline G, examiner la bordure de la zone proche dune lumire transmise (bote tourne vers la lumire). Des souches pour lesquelles le diamtre de la zone dinhibition est suprieur au diamtre critique mais dont la bordure nest pas nette doivent tre rpondues sensibles.

    8.6.6 Quand la dtection de la rsistance la mticilline chez Staphylococcus aureus est effectue laide dun disque de cfoxitine, mesurer la zone dinhibition et rechercher attentivement, sous un clairage adquat, la prsence de colonies dans la zone dinhibition. Il sagit probablement dune rsistance htrogne la mticilline.

    8.6.7 Pour les staphylocoques et le linzolide, lire au dos de la bote place face la lumire (lumire transmise).

    8.6.8 Pour les entrocoques et la vancomycine, inspecter la bordure de la zone dinhibition, bote face la lumire (lumire transmise). Des bordures au contour peu net ou des colonies dans la zone dinhibition doivent tre examines avec attention car ils sont parfois le seul signal vocateur dune rsistance la vancomycine. Poursuivre linvestigation.

    8.6.9 Pour les streptocoques -hmolytiques sur glose MH-F, ne pas lire la zone dhmolyse mais la zone dinhibition. La zone dhmolyse est gnralement distincte de la zone de croissance tandis que pour les streptocoques -hmolytiques les deux concident frquemment.

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    9. Contrle de qualit9.1 Utiliser les souches du contrle pour apprcier la performance globale du test (Tableau 4). Les

    souches recommandes sont des souches sensibles, mais des souches rsistantes peuvent tre galement employes pour confirmer que la mthode dtecte un mcanisme de rsistance connu (Tableau 5). Ces souches sachtent soit dans les collections soit dans le commerce.

    9.2 Conserver les souches dans des conditions qui maintiennent la fois leur vitalit et leurs caractristiques. Une mthode pratique consiste les conserver sur billes de verre -70C en bouillon glycrol (ou quivalent commercial). Les bactries croissance rapide peuvent tre conserves -20C. Deux tubes de chaque souche de contrle doivent tre conservs, lun est le tube en cours (en service) lautre est le tube archiv pour fournir ultrieurement un nouveau tube en cours si besoin.

    9.3 Chaque semaine, repiquer une bille du tube en cours sur un milieu non slectif et vrifier la puret. A partir de cette culture, prparer autant de tubes de repiquage que de jours de la semaine travaills. Pour les bactries croissance lente qui ne survivront pas sur botes au-del de 5 6 jours, pratiquer un repiquage quotidien mais sans dpasser une semaine.

    9.4 Les limites acceptables sont indiques dans les paragraphes 13.9.5 Le contrle a lieu quotidiennement jusqu ce que la performance soit satisfaisante (pas plus dun

    test sur 20 en dehors des limites) ; se rfrer ensuite aux recommandations de la SFM (QUAMIC).9.6 Si les milieux sont prpars localement, en plus du contrle de routine, il convient de tester tout

    nouveau lot de MH et de sassurer que les zones dinhibition sont dans les limites requises.

    1. 3. Contrle de qualit interne

    Tableau 4Souches du contrle de qualit en routine

    Organisme Souche Caractristiques de la soucheEscherichia coli ATCC 25922

    NCTC 12241CIP 7624DSM 1103CCUG 17620CECT 434

    Sensible

    Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853NCTC 12903 CIP 76110DSM 1117CCUG 17619CECT 108

    Sensible

    Staphylococcus aureus ATCC 29213NCTC 12973CIP 103429 DSM 2569CCUG 15915CECT 794

    Faible production de -lactamase

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    Tableau 4 (suite)Souches du contrle de qualit en routine

    Organisme Souche Caractristiques de la soucheEnterococcus faecalis ATCC 29212

    NCTC 12697CIP 103214 DSM 2570CCUG 9997CECT 795

    Sensible

    Streptococcus pneumoniae ATCC 49619NCTC 12977CIP 104340DSM 11967CCUG 33638

    Intermdiaire la Pnicilline G

    Haemophilus influenzae NCTC 8468CIP 5494CCUG 23946

    Sensible

    Haemophilus influenzae ATCC 49766NCTC 12975CIP 103570DSM 11970CCUG 29539

    Sensible

    Campylobacter jejuni ATCC 33560NCTC 11351CIP 702DSM 4688 CCUG 11284

    Sensible, souche sauvagePour les conditions mthodologiques, se reporter lannexe A

    Tableau 5Souches complmentaires du contrle de qualit pour la dtection de mcanismes de rsistance

    spcifiquesOrganisme Souche Caractristiques de la soucheEscherichia coli ATCC 35218

    NCTC 11954CIP 102181DSM 5923CCUG 30600CECT 943

    -lactamase TEM-1, rsistant lampicilline

    Klebsiella pneumoniae ATCC 700603NCTC 13368CCUG 45421CECT 7787

    BLSE (SHV-18)

    Staphylococcus aureus NCTC 12493 Htrorsistante loxacilline, mecA Enterococcus faecalis ATCC 51299

    NCTC 13379CIP 104676DSM 12956CCUG 34289

    Rsistante haut niveau aux aminosides et la vancomycine (vanB)

    Haemophilus influenzae ATCC 49247NCTC 12699CIP 104604DSM 9999CCUG 26214

    Rsistante lampicilline sans production de -lactamase (BLNAR)

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    1.3.1. Staphylococcusaureus ATCC 29213 (NCTC 12973 ; CIP 103429)(Souche faiblement productrice de bta-lactamase)

    Antibiotiques CMI (mg/L) Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Cible Limites

    acceptablesCible Limites

    acceptablesAcide fusidique 0,12 0,06-0,25 10 29 26-32Amikacine 2 1-4 30 21 18-24Ampicilline - - 2 18 15-21Azithromycine 1 0,5-2 - -Cfoxitine 2 1-4 30 27 24-30

    Ceftaroline 0,25 0,12-0,5 5 27 24-30Chloramphnicol 4-8 2-16 30 24 20-28Ciprofloxacine 0,25 0,12-0,5 5 24 21-27Clarithromycine 0,25 0,12-0,5 - -Clindamycine 0,12 0,06-0,25 2 26 23-29Daptomycine 0,25-0,5 0,12-1 - -Doxycycline 0,25 0,12-0,5 - -Erythromycine 0,5 0,25-1 15 26 23-29Fosfomycine 1-2 0,5-4 - -Gentamicine 0,25-0,5 0,12-1 10 22 19-25Lvofloxacine 0,12-0,25 0,06-0,5 5 26 23-29Linzolide 2 1-4 10 24 21-27Minocycline 0,12-0,25 0,06-0.5 30 26 23-29Moxifloxacine 0,03-0,06 0,015-0,12 5 28 25-31Mupirocine 0,12 0,06-0,25 200 34 31-37Ntilmicine

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    1.3.2. Streptococcus pneumoniae ATCC 49619 (NCTC 12977 ; CIP 104340). (Souche de sensibilit intermdiaire la pnicilline)

    Antibiotiques CMI (mg/L) Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Cible Limites

    acceptablesCible Limites

    acceptablesAmoxicilline 0,06 0,03-0,12 - - -Ampicilline 0,12 0,06-0,25 2 28 25-31Azithromycine 0,12 0,06-0,25 - - -Pnicilline G 0,5 0,25-1 1 unit 19 16-22Cfaclor 2 1-4 30 28 25-31

    Cfpime 0,06-0,12 0,03-0,25 30 34 31-37Cfotaxime 0,06 0,03-0,12 5 31 28-34Cefpodoxime 0,06 0,03-012 10 32 29-35Ceftaroline 0,015 0,008-0,03 5 EC ECCeftriaxone 0,06 0,03-0,12 30 35 32-38Cfuroxime 0,5 0,25-1 30 31 28-34Chloramphnicol 4 2-8 30 27 24-30Ciprofloxacine - - 5 25 22-28Clarithromycine 0,06 0,03-0,12 - - -Clindamycine 0,06 0,03-0,12 2 25 22-28Daptomycine 0,12-0,25 0,06-0,5 - - -Doripnme 0,06 0,03-0,12 10 34 31-37Doxycycline 0,03-0,06 0,015-0,12 - - -Ertapnme 0,06-0,12 0,03-0,25 10 31 28-34Erythromycine 0,06 0,03-0,12 15 29 26-32Imipnme 0,06 0,03-0,12 10 38 34-42Lvofloxacine 1 0,5-2 5 24 21-27Linzolide 0,5-1 0,25-2 10 26 23-29Mropnme 0,12 0,06-0,25 10 34 30-38Minocycline - - 30 28 25-31Moxifloxacine 0,12 0,06-0,25 5 27 24-30Nitrofurantoine 8 4-16 100 28 25-31Norfloxacine 4 2-8 10 21 18-24Ofloxacine 2 1-4 5 21 18-24Oxacilline - - 1 11 8-14Rifampicine 0,03 0,015-0,06 5 29 26-32Teicoplanine - - 30 21 18-24Tlithromycine 0,008-0,015 0,004-0,03 15 30 27-33Ttracycline 0,12-025 0,06-0,5 30 31 28-34Tigcycline 0,03-0,06 0,015-0,12 15 27 24-30

    Trimthoprimesulfamthoxazole

    0,25/4,75-0,5/9,5

    0,12/2,4-1/19 1,25/23,75 23 20-26

    Vancomycine 0,25 0,12-0,5 5 20 17-23

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    1.3.3. Enterococcusfaecalis ATCC 29212 (NCTC 12697 ; CIP 103214)

    Antibiotiques CMI (mg/L) Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Cible Limites

    acceptablesCible Limites

    acceptablesAmpicilline 1 0,5-2 2 18 15-21Gentamicine 8 4-16 301 15 12-18Imipnme 1 0,5-2 10 27 24-30Linzolide 2 1-4 10 22 19-25Nitrofuranes 8 4-16 100 21 18-24

    Quinupristinedalfopristine

    4 2-8 15 14 11-17

    Teicoplanine 0,5 0,25-1 30 18 15-21Tigcycline 0,06 0,03-0,12 15 23 20-26Trimthoprime 0,25 0,12-0,5 5 28 24-32Timthoprime-sulfamthoxazole

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    1.3.4. Haemophilusinfluenzae NCTC 8468 (CIP 54.94)

    Antibiotiques CMI (mg/L) Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Cible Limites

    acceptablesCible Limites

    acceptablesAmoxicilline-acide clavulanique

    - - 2-1 22 17-23

    Ampicilline - - 2 22 19-25Pnicilline G - - 1 unit 16 13-19Cfaclor - - 30 27 24-30Cfpime - - 30 32 29-35

    Cfixime - - 5 30 27-33Cfotaxime - - 5 32 29-35Cefpodoxime - - 10 31 28-34Ceftaroline - - 5 - -Ceftibutne - - 30 33 30-36Ceftriaxone - - 30 37 33-41Cfuroxime - - 30 28 25-31Chloramphnicol - - 30 34 30-38Ciprofloxaxine - - 5 35 31-39Doripnme - - 10 29 26-32Ertapnme - - 10 30 27-33Erythromycine - - 15 15 12-18Imipnme - - 10 28 25-31Lvofloxacine - - 5 35 32-38Mropnme - - 10 31 28-34Minocycline - - 30 30 27-33Moxifloxacine - - 5 32 29-35Acide nalidixique - - 30 30 27-33Ofloxacine - - 5 33 30-36Rifampicine - - 5 23 20-26Tlithomycine - - 15 18 15-21Ttracycline - - 30 31 28-34Trimthoprime-sulfamthoxazole

    - - 1,25/23,75 30 26-34

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    1.3.5.Haemophilusinfluenzae ATCC 49766 (NCTC 12975, CIP 103570, DSM 11970, CCUG 29539)

    Antibiotiques CMI (mg/L) Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Cible Limites

    acceptablesCible Limites

    acceptablesAmoxicilline-acide clavulanique

    0,25 0,125-0,5 2-1 EP EP

    Ampicilline 0,125 0,06-0,25 2 EP EPPnicilline G - - 1 unit EP EPCfaclor - - 30 EP EPCfpime 0,06 0,03-0,125 30 EP EP

    Cfixime 0,03 0,016-0,06 5 EP EPCfotaxime 0,008 0,004-0,016 5 EP EPCefpodoxime 0,06 0,03-0,125 10 EP EPCeftaroline 0,008 0,004-0,016 5 EP EPCeftibutne 0,03 0,016-0,06 30 EP EPCeftriaxone 0,004 0,002-0,008 30 EP EPCfuroxime 0,5 0,25-1 30 EP EPChloramphnicol 0,5 0,25-1 30 EP EPCiprofloxaxine 0,008 0,004-0,016 5 EP EPDoripnme 0,125 0,06-0,25 10 EP EPErtapnme 0,003 0,016-0,06 10 EP EPErythromycine 4 2-8 15 EP EPImipnme 0,5 0,25-1 10 EP EPLvofloxacine 0,016 0,008-0,03 5 EP EPMropnme 0,06 0,03-0,125 10 EP EPMinocycline 0,25 0,125-0,5 30 EP EPMoxifloxacine 0,016 0,008-0,03 5 EP EPAcide nalidixique - - 30 EP EPOfloxacine 0,03 0,016-0,06 5 EP EPRifampicine 0,5 0,25-1 5 EP EPTlithomycine 2 1-4 15 EP EPTtracycline 0,5 0,25-1 30 EP EPTrimthoprime-sulfamthoxazole

    0,03 0,016-0,06 1,25/23,75 EP EP

    1.3.6. Campylobacterjejuni ATCC 33560 (NCTC 11351 ; CIP702)

    Antibiotiques CMI (mg/L) Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Cible Limites

    acceptablesCible Limites

    acceptablesAmpicilline EP EP 10 22 18-26*

    Amoxicilline-acide clavulanique

    EP EP 20/10 33 29-37*

    Gentamicine EP EP 10 EP EPCiprofloxacine EP EP 5 38 34-42Erythromycine EP EP 15 31 27-35Ttracycline EP EP 30 34 30-38

    * Proposition du Centre National de Rfrence des Campylobacter

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    1.3.7.Escherichiacoli ATCC 25922 (NCTC 12241 ; CIP 76.24)

    Antibiotiques CMI (mg/L) Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Cible Limites

    acceptablesCible Limites

    acceptablesAmikacine 1-2 0,5-4 30 23 19-26Amoxicilline 4 2-8 - - -Amoxicilline-acide clavulanique

    4/2 2/1-8/41 20/10 21 18-24

    Ampicilline 4 2-8 10 19 16-22Ampicilline-sulbactam 4/2 2/1-8/41 10/10 22 19-24

    Aztronam 0,12 0,06-0,25 30 32 28-36CfadroxIl 30 17 14-20Cfalexine 8 4-16 30 18 15-21Cfpime 0,03-0,06 0,015-0,12 30 34 31-37Cfixime 0,5 0,25-1 5 25 23-27Cfotaxime 0,06 0,03-0,12 5 28 25-31Cfoxitine 4 2-8 30 26 23-29Cefpodoxime 0,5 0,25-1 10 26 23-28Ceftaroline 0,06 0,03-0,12 5 27 24-30Ceftazidime 0,12-0,25 0,06-0,5 10 26 23-29Ceftibutene 0,25 0,12-0,5 30 31 27-35Ceftriaxone 0,06 0,03-0,12 30 32 29-35Cfuroxime 4 2-8 30 23 20-26Chloramphnicol 4 2-8 30 24 21-27Ciprofloxacine 0,008 0,004-0,015 5 35 30-40Colistine 0,5-1 0,25-2 - - -Doripnme 0,03 0,015-0,06 10 31 27-35Ertapnme 0,008 0,004-0,015 10 33 29-36Fosfomycine 1 0,5-2 - - -Gentamicine 0,5 0,25-1 10 29 26-32Imipnme 0,12 0,06-0,25 10 29 26-32-Lvofloxacine 0,015-0,03 0,008-0,06 5 33 29-37Mcillinam 0,06-0,12 0,03-0,25 10 27 24-30Mropnme 0,015-0,03 0,008-0,06 10 31 28-34Acide nalidixique 2 1-4 30 25 22-28Ntilmicine

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    1.0

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    Antibiotiques(suite)

    CMI (mg/L) Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Cible Limites

    acceptablesCible Limites

    acceptablesTicarcilline-acide clavulanique

    8/2 4/2-16/2 75/10 27 24-30

    Tigcycline 0,12 0,03-0,25 15 24 20-27Tobramycine 0,5 0,25-1 10 22 18-26Trimthoprime 1 0,5-2 5 25 21-28Trimthoprime - sulfamthoxazolele

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    1.0

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    015

    1.3.10. KlebsiellapneumoniaeATCC 700603 (NCTC 13368 ; CIP 102181)producteur de BLSE, SHV-18

    Antibiotiques Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Interprtation Limites acceptables

    Aztronam 30 R 9-17Cfotaxime 5 I ou R 12-18Cefpodoxime 10 R 9-16Ceftazidime 10 I ou R 6-12Ceftriaxone 30 I ou R 16-22

    1.3.11. StaphylococcusaureusNCTC 12493SARM, mecA+

    Antibiotiques Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Interprtation Limites acceptables

    Cfoxitine 30 R 14-20

    1.3.12. EnterococcusfaecalisATCC 51299, NCTC 13379, CIP 104676Rsistant haut niveau la gentamicineVancomycine R, VanB+

    Antibiotiques Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Interprtation Limites acceptables

    Gentamicine 30 R 6Teicoplanine 30 S 16-20Vancomycine 5 R 6-12

    1.3.13. HaemophilusinfluenzaeATCC 49247, NCTC 12699, CIP 104604Bta-lactamase ngatif, ampicilline R (BLNAR)

    Antibiotiques Charge du disque

    Diamtres dinhibition (mm)Interprtation Limites acceptables

    Ampicilline 2 R 6-12Pnicilline G 1 unit R 6-9

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    1.0

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    1.0

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    015

    2. RESISTANCES NATURELLES AUX ANTIBIOTIQUES DES PRINCIPALES ESPECES BACTERIENNES DINTERET MEDICAL

    La rsistance naturelle est caractristique dune espce bactrienne. Elle dlimite le spectre naturel de lantibiotique et constitue une aide lidentification. La rsistance naturelle se traduit habituellement par des CMI suprieures la valeur critique basse de concentration (c) de lantibiotique concern. Les quelques souches apparemment sensibles aux antibiotiques auxquels lespce est naturellement rsistante devraient donc tre interprtes I .

    2. 1. Bacilles Gram ngatif non exigeantsPnicilline G, oxacilline, macrolides, ktolides, lincosamides, streptogramines, acide fusidique, glycopeptides, oxazolidinones, lipopeptides.

    2.1.1. Entrobactries

    Tableau IV Rsistance naturelle chez les entrobactries.

    Espces AM AMC TIC/PIP

    C1G FOX MA CXM GM TET COL FT

    Klebsiella spp.E. hermaniiC. koseriC. freundiiE. cloacaeE. aerogenesH. alveiS. marcescensP. mirabilisP. vulgaris, P. penneriM. morganiiP. stuartiiP. rettgeriY. enterocolitica

    RRRRRRRR

    RRRRR

    RRRRR

    RRRR

    RRR

    R

    RRRRR

    RRRRR

    RRR

    R

    R

    R

    R

    R

    RR

    R

    R

    RRRRR

    RRRRRR

    RRRRR

    R : rsistance naturelleAM : aminopnicillines ; AMC : amoxicilline + acide clavulanique ; TIC : ticarcilline ; PIP : pipracillineC1G : cphalosporines de 1re gnration ; FOX : cfoxitine ; MA : cfamandole ; CXM : cfuroxime ;GM : gentamicine ; TET : ttracyclines y compris la tigcycline ; COL : colistine, polymyxine B ; FT : nitrofuranes.

    2.1.2. Aeromonas

    Aminopnicillines (sauf Aeromonas trota), cphalosporines de 1ere et de 2eme gnration (sauf Aeromonas veronii), ertapnme.

    2.1.3. Bacilles Gram ngatif non fermentaires

    Tableau V Rsistance naturelle chez les bacilles Gram ngatif non fermentaires.

    Espces TIC TCC PIP CTX CAZ IPM QUI C TMP FOS COLS. maltophiliaB. cepaciaA. denitrificansC. meningosepticumO. anthropi

    RR

    RR

    R

    RR

    R

    RR

    R

    RRR

    RR

    RR

    R

    R

    R

    RRR

    RR R

    R

    R : rsistance naturelleTIC : ticarcilline ; TCC : ticarcilline + ac. clavulanique ; PIP: pipracilline ; CTX: cfotaxime ; CAZ : ceftazidime ;IPM : imipnme ; QUI : quinolones; C : chloramphnicol ; TMP: trimthoprime ; FOS : fosfomycine ;COL : colistine, polymyxine B.

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    1.0

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    Pseudomonas aeruginosa : aminopnicillines, cphalosporines 1re et 2me gnration, cfixime, cfuroxime, cfotaxime, ceftriaxone, ertapnme, kanamycine, ttracyclines, chloramphnicol, trimthoprime, quinolones.Acinetobacter baumannii, Acinetobacter calcoaceticus : aminopnicillines, aztronam, cphalosporines 1ere et 2eme gnration, ertapnme, fosfomycine, trimthoprime, furanes.

    S. maltophiliaLa rsistance intrinsque aux aminosides est observe uniquement aprs incubation 30C. Interprter I, un rsultat S obtenu aprs incubation 37 C.

    Autres bacilles Gram ngatif non fermentaires : aminopnicillines, cphalosporines 1re et 2me gnration, ertapnme. Voir aussi le tableau V.

    2. 2. Bacilles Gram ngatif exigeants

    Haemophilus : macrolides (cycle 16 atomes : spiramycine, josamycine, midcamycine), lincosamides.Campylobacter : aztronam, novobiocine, streptogramines, trimthoprime, glycopeptides.Campylobacter jejuni , Campylobacter coli et Campylobacter lari : cphalosporines de 1re gnration.Campylobacter fetus et Campylobacter lari : quinolones.

    2. 3. Coques Gram positif

    Mcillinam, aztronam, quinolones, colistine.

    Staphylococcus saprophyticus : fosfomycine, novobiocine.Staphylococcus cohnii et Staphylococcus xylosus : novobiocine, lincomycine.Micrococcus : furanes.Streptococcus (dont Streptococcus pneumoniae) : aminoglycosides (bas niveau), pfloxacine.Enterococcus : oxacilline, cphalosporines, ertapnme, aminosides (bas niveau), pfloxacine, fosfomycine (bas niveau), sulfamides.Enterococcus faecalis : lincosamides, streptogramines A.Enterococcus gallinarum - Enterococcus casseliflavus / flavescens : vancomycine.Pediococcus Leuconostoc : glycopeptides.

    2. 4. Bacilles Gram positif

    Mcillinam, aztronam, colistine, polymyxine B, quinolones.

    Listeria monocytogenes : oxacilline, cphalosporines, lincosamides, fosfomycine, fluoroquinolones (bas niveau).Erysipelothrix rhusiopathiae : glycopeptides.Corynebacterium urealyticum - Corynebacterium jeikeium : bta-lactamines, aminosides, macrolides, lincosamides, sulfamides.Rhodococcus equi : streptogramines, lincosamides.Bacillus cereus : pnicilline G, amino- et carboxy- pnicillines, cphalosporines.Nocardia asteroides Nocardia farcinica : trimthoprime, vancomycine, rifampicine, fluoroquinolones.Lactobacillus : sulfamides.Lactobacillus htrofermentaires : glycopeptides.

    2. 5. Coques Gram ngatif

    Neisseria : trimthoprime, glycopeptides.Neisseria meningitidis - Neisseria gonorrhoeae : lincosamides, colistine, polymyxine B.Moraxella catarrhalis : lincosamides, trimthoprime.Moraxella : trimthoprime.

    2. 6. Bactries anarobies strictesAminosides, aztronam (sauf Fusobacterium), trimthoprime, quinolones.

    Bacteroides du groupe fragilis : aminopnicillines, cphalosporines 1re gnration, cfamandole, cfuroxime, colistine, polymyxine B, glycopeptides, fosfomycine.Prevotella : glycopeptides, fosfomycine.Porphyromonas : fosfomycine, colistine, polymyxine B.Fusobacterium : macrolides (bas niveau) .

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    Fusobacterium varium - Fusobacterium mortiferum : rifampicine.Clostridium - Eubacterium Peptostreptococcus : colistine, polymyxine B, fosfomycine.Clostridium difficile : cphalosporines.Clostridium innocuum : vancomycine (bas niveau).Actinomyces Propionibacterium : cphalosporines 1re gnration, nitroimidazoles,ornidazole.Mobiluncus : nitroimidazoles.Veillonella : macrolides (bas niveau), glycopeptides.

  • 30

    30 30

    V1.0 JANVIER 2015 Concentrations critiques PK/PD

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    V1.0 JANVIER 2015 Concentrations critiques PK/PD

    3. CONCENTRATIONS CRITIQUES PK/PD, NON RELIES UNE ESPECE Ces concentrations critiques ne doivent pas tre utilises quand il existe des concentrations critiques despces, telles que des valeurs chiffres dans les tableaux, ou lorsquapparait -.A dfaut de diamtres critiques en 2014, il est possible de se rfrer aux diamtres critiques non relis une espce proposs dans le CASFM 2013 (inoculum CASFM 2013), la mesure de la CMI tant cependant toujours recommande dans les infections svres.

    PnicillinesConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes

    S R >Benzylpnicilline (pnicilline G) 0,25 2 Les concentrations critiques non spcifiques S/I et I/R sont fondes sur des posologies de 600 mg x 4 (2,4

    g/j) et 2,4 g x 4 (14,4 g/j), respectivement.Ampicilline 2 8 Les concentrations critiques non spcifiques sont fondes sur des posologies d'au moins 0,5 g x 3-4 (1,5-2

    g/j)Ampicilline-sulbactam 2 8 En prparationAmoxicilline 2 8 Les concentrations critiques non spcifiques sont fondes sur des posologies d'au moins 0,5 g x 3-4 (1,5-2

    g/j)Amoxicilline-acide clavulanique 2 8 En prparationPipracilline 4 16Pipracilline-tazobactam 4 16 Les concentrations critiques s'appliquent pour des posologies de pipracilline-tazobactam de 4 g x 3Ticarcilline 8 16Ticarcilline-acide clavulanique 8 16

    Phnoxymthylpnicilline EPI EPI

    Oxacilline EPI EPICloxacilline EPI EPIDicloxacilline EPI EPIFlucloxacilline EPI EPI

    Mecillinam EPI EPI

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    V1.0 JANVIER 2015 Concentrations critiques PK/PD

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    CphalosporinesConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes

    S R >Cfaclor EPI EPICfadroxil EPI EPICfalexine EPI EPICfazoline 1 2 En prparation.Cfpime 4 8 Les concentrations critiques s'appliquent pour une dose intraveineuse quotidienne d'au moins 2 g x 2 et une

    forte dose d'au moins 2g x 3.Cfixime EPI EPICfotaxime 1 2 Les concentrations critiques s'appliquent pour une dose intraveineuse quotidienne d' 1 g x 3 et une forte

    dose d'au moins 2g x 3.Cfoxitine EPI EPICefpodoxime EPI EPICeftaroline 0,5 0,5 Bas sur une cible PK/PD pour les bactries Gram ngatif. Les concentrations critiques s'appliquent pour

    une perfusion quotidienne d'1h de 600 mg x 2.Ceftazidime 4 8 Les concentrations critiques s'appliquent pour une dose intraveineuse quotidienne d'1g x 3 et une forte dose

    d'au moins 2 g x 3.Ceftibuten EPI EPICeftriaxone 1 2 Les concentrations critiques s'appliquent pour une dose intraveineuse quotidienne de 1 g x 1 et une forte

    dose d'au moins 2 g x 1.Cfuroxime iv 4 8 Les concentrations critiques s'appliquent pour une dose intraveineuse quotidienne de 750 mg x 3 et une forte

    dose d'au moins 1,5 g x 3.Cfuroxime oral EPI EPI Les concentrations critiques s'appliquent pour une dose intraveineuse quotidienne de 1 g x 1 et une forte

    dose.

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    33

    V1.0 JANVIER 2015 Concentrations critiques PK/PD

    CarbapnmesConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies indiques

    S R >Doripnme 1 2 La concentration critique infrieure correspond au doripnme 500 mg x 3 / j administr en perfusion

    intraveineuse d1 heure.La concentration critique suprieure correspond une posologie de 1000 mg x 3 / j administre en perfusion intraveineuse de 4h, qui doit tre utilise pour les infections svres.

    Ertapnme 0,5 1 Les concentrations critiques s'appliquent pour l'ertapnme 1000 mg x 1 / j par jour administr en perfusion intraveineuse de 30 min. en dose unique.

    Imipnme 2 8 La concentration critique infrieure correspond limipnme 500 mg x 4 / j administr en perfusion intraveineuse de 30 min. La concentration critique suprieure correspond une posologie de 1g x 4 / j qui doit tre utilise pour les infections svres.

    Meropnme 2 8 Les concentrations critiques sappliquent pour le mropnme 1000 mg x 3 / J administr en perfusion intraveineuse de 30 min. pour la dose la plus faible. Une posologie de 2g x 3 / j a t prise en compte pour tablir la concentration critique suprieure et doit tre utilise pour les infections svres.

    MonobactamesConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes (voir section 8 dans les documents justificatifs)

    S R >Aztronam 4 8 En prparation.

    FluoroquinolonesConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes (voir section 8 dans les documents justificatifs)

    S R >Ciprofloxacine 0,5 1 Les concentrations critiques s'appliquent pour une posologie orale de 500 mg x 2 (ou 250 mg x 2 pour les infections

    urinaires non compliques), jusqu' 750 mg x 2, et une posologie intraveineuse de 400 mg x 2 jusqu' 400 mg x 3. Lvofloxacine 1 2 Les concentrations critiques s'appliquent pour une posologie orale de 500 mg x 1 500 mg x 2 et une

    posologie intraveineuse de 500 mg x 1 500 mg x 2.Moxifloxacine 0,5 1 Les concentrations critiques s'appliquent pour une posologie orale et intraveineuse 400 mg x 1.Acide nalidixique EPI EPINorfloxacine 0,5 1 Les concentrations critiques s'appliquent pour une posologie orale de 400 mg x 2.Ofloxacine 0,5 1 Les concentrations critiques s'appliquent pour une posologie orale de 200 mg x 2 400 mg x 2 et une

    posologie intraveineuse de 200 mg x 2 400 mg x 2.

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    V1.0 JANVIER 2015 Concentrations critiques PK/PD

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    AminoglycosidesConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes

    S R >Amikacine 8 16 Les concentrations critiques s'appliquent pour des posologies intraveineuses d'amikacine de 15 mg/kg/jour.

    En l'absence de donnes PK/PD, celles-ci ont t dtermines sur la base de la PK et des concentrations critiques pr-existantes.

    Gentamicine 2 4 Les concentrations critiques sappliquent pour des posologies intraveineuses de gentamicine de 3-4,5 mg/kg/jour. En labsence de donnes PK/PD, celles-ci ont t essentiellement dtermines sur la base de la PK et des concentrations critiques pr-existantes.

    Netilmicine 2 4 Les concentrations critiques sappliquent pour des posologies intraveineuses de netilmicine de 4-6 mg/kg/jour. En labsence de donnes PK/PD, celles-ci ont t essentiellement dtermines sur la base de la PK et des concentrations critiques pr-existantes.

    Tobramycine 2 4 Les concentrations critiques sappliquent pour des posologies intraveineuses de tobramycine de 3-4,5 mg/kg/jour. En labsence de donnes PK/PD, celles-ci ont t essentiellement dtermines sur la base de la PK et des concentrations critiques pr-existantes.

    GlycopeptidesConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes (voir section 8 dans les documents justificatifs)

    S R >Teicoplanine EPI EPITelavancine EPI EPIVancomycine EPI EPI

    Macrolides, lincosamides et streptogramines

    Concentrationscritiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes (voir section 8 dans les documents justificatifs)

    S R >Azithromycine EPI EPIClarithromycine EPI EPIErythromycine EPI EPIRoxithromycine EPI EPITlithromycine EPI EPI

    Clindamycine EPI EPIQuinupristine/dalfopristine EPI EPI

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    V1.0 JANVIER 2015 Concentrations critiques PK/PD

    TtracyclinesConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes

    S R >Doxycycline EPI EPIMinocycline EPI EPITtracycline EPI EPITigcycline 0,25 0,5 Les concentrations critiques s'appliquent pour la tigcycline intraveineuse la posologie de 100 mg suivie

    de 50 mg toutes les 12 heures pour les infections de la peau et des tissus mous et des infections intra-abdominales compliques.

    DiversConcentrations

    critiques(mg/L)

    Les concentrations critiques PK/PD sont fondes sur les posologies suivantes

    S R >Chloramphnicol EPI EPIColistine EPI EPIDaptomycine EPI EPIFosfomycine iv EPI EPIFosfomycine orale EPI EPIAcide fusidique EPI EPILinzolide 2 4 Les concentrations critiques s'appliquent pour le linzolide la posologie orale et intraveineuse de 600 mg x 2.Mtronidazole EPI EPIMupirocine EPI EPINitrofurantoine EPI EPIRifampicine EPI EPISpectinomycine EPI EPITrimthoprime EPI EPITrimthoprime-sulfamthoxazole EPI EPI

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    V1.0 JANVIER 2015

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    V1.

    0 JA

    NV

    IER

    201

    5

    4. TABLEAUX DES CONCENTRATIONS CRITIQUES POUR LINTERPRETATION DES CMI ET DES DIAMTRES CRITIQUES DES ZONES DINHIBITION

    NOTES

    1. Les tableaux CA-SFM / EUCAST des concentrations critiques cliniques contiennent galement les diamtres des zones dinhibition correspondantes.

    2. Les concentrations critiques PK/PD (non relies une espce) sont listes sparment dans les pages prcdentes.

    3. Les exposants sous forme de chiffres sont relatifs aux concentrations critiques. Les exposants sous forme de lettres sont relatifs aux diamtres critiques.

    4. Un diamtre critique exprim S 50 mm est un diamtre critique arbitrairement choisi hors chelle afin de correspondre des situations de concentrations critiques pour lesquelles les souches sauvages sont catgorises intermdiaires (cest dire quil nexiste pas de souches pleinement sensibles).

    5. Afin de simplifier les tableaux CA-SFM / EUCAST, la catgorie intermdiaire nest pas liste. Elle est interprte comme tant la valeur entre les concentrations critiques S et R. Par exemple, pour des concentrations critiques prsentes S 1 mg/L et R > 8 mg/L, la catgorie intermdiaire est 2-8 (techniquement >1-8). Pour des diamtres critiques prsents S 22 mm et R < 18 mm, la catgorie intermdiaire est 18-21 mm.

    6. Pour les couples Stenotrophomonas maltophilia et trimthoprime-sulfamthoxazole, S. aureus et pnicilline G, ainsi que entrocoque et vancomycine, il est important de suivre les instructions de lecture spcifiques ncessaires une interprtation correcte de la diffusion en milieu glos. Des photographies avec des exemples de lecture sont prsentes la fin des tableaux de concentrations critiques correspondants. Pour les instructions de lecture gnrales et dautres instructions spcifiques, se rfrer au Guide de Lecture CA-SFM / EUCAST.

    7. Pour cfuroxime et fosfomycine, il existe des concentrations critiques pour les voies orales et intraveineuses.

    8. Pour certaines espces, lEUCAST ne propose pas encore de donnes de diamtres critiques et de concentrations critiques. Le CA-SFM / EUCAST propose les donnes antrieures du CA-SFM, selon la mthodologie du CA-SFM 2013 : gonocoques, mningocoques, bactries anarobies et certaines autres espces pour lesquelles il nexiste pas de diamtre critique.

    9. - indique quil nest pas recommand de tester la sensibilit dans la mesure o lespce est peu sensible un traitement avec cet antibiotique.

    10. EPI: lments de preuve insuffisants, signifie que les preuves de sensibilit de lespce en question manquent pour envisager une utilisation en clinique. Une CMI accompagne dun commentaire peut apparatre mais sans catgorisation clinique S ou R.

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    V1.0 JANVIER 2015 Enterobacteriaceae

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    4. 1. Enterobacteriaceae

    Mthode par diffusion en milieu glosMilieu de culture : glose Mueller-HintonInoculum : 0,5 McFarlandIncubation : atmosphre normale, 352C, 204HContrle de qualit : Escherichia coli ATCC 25922

    Liste standard Liste complmentaire

    Ampicilline ou AmoxicillineAmoxicilline/acide clavulanique

    TicarcillinePipracilline/tazobactamCefadroxil ou cfalexine

    CfoxitineCfotaxime ou ceftriaxone

    CeftazidimeCfixime

    Imipnme ou mropnme ou doripnmeErtapnmeAmikacine

    GentamicineAcide nalidixique

    Ofloxacine ou norfloxacineCiprofloxacineCotrimoxazoleNitrofuranesFosfomycine

    Ticarcilline/acide clavulaniquePipracillineMcillinamCfuroximeCfpimeAztonamNetilmicine

    TobramycineLvofloxacineMoxifloxacine

    ChloramphnicolTigcycline

    TrimthoprimeColistine

    Azithromycine

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    V1.0 JANVIER 2015 Enterobacteriaceae

    PnicillinesConcentrations

    critiques(mg/L)

    S R >

    Charge du

    disque(g)

    Diamtres critiques

    (mm) S R

    Charge du

    disque(g)

    Diamtres critiques

    (mm) S R

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    Diamtres critiques

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    Diamtres critiques

    (mm) S R 0,06 mg/L pour un isolat de Salmonella spp., l'isolat doit tre rapport comme tant rsistant toutes les fluoroquinolones (EUCAST expert rules v. 2.0, rgle 13.6). Des donnes cliniques montrent une faible efficacit de la ciprofloxacine sur les infections systmiques causes par les isolats de Salmonella spp. prsentant un bas niveau de rsistance aux fluoroquinolones (CMI > 0,06 mg/L). Les donnes disponibles concernent principalement S. typhi mais des cas ont t galement rapports avec dautres srotypes de Salmonella.

    Lvofloxacine 1 2 5 22 19

    Moxifloxacine 0.5 1 5 20 17Acide nalidixique (dpistage)3 16 16 30 19 14 3. Les souches de Salmonella spp. rsistantes l'acide nalidixique doivent tre catgorises rsistantes aux fluoroquinolones.Norfloxacine 0.5 1 10 22 19Ofloxacine 0.5 1 5 22 19

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    V1.0 JANVIER 2015 Enterobacteriaceae

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    AminosidesConcentrations

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    Diamtres critiques

    (mm) S R 4 mg/L sont rsistants la mticilline principalement du fait de la prsence d'un gne mec additionel. La mthode de diffusion en milieu glos permet la dtection de la rsistance la mticillne.

    Cfoxitine (dpistage), staphylocoques coagulase ngative

    Note3 Note3 30 26 24 3. Pour les staphylocoques coagulase ngative autre que S. lugdunensis, la dtermination de la CMI de la cfoxitine est moins fiable que la mthode de diffusion en milieu glos pour la dtection de la rsistance la mticilline.

    Ceftaroline, S. aureus 14 14 5 21B 19B 4/B. Les S. aureus sensibles la mticilline sont sensibles la ceftaroline. Pour les S. aureus rsistants la mticilline avec des diamtres d'inhibition de la ceftaroline compris entre 19-21 mm, la CMI doit tre ralise pour dterminer la sensibilit.

    Moxalactam (dpistage) S. aureus, S. lugdunensis,et S. saprophyticus

    EP EP EP EP

    Moxalactam (dpistage) Staphylocoques coagulase ngative

    EP EP EP EP

    Carbapnmes Concentrations

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    Diamtres critiques

    (mm) S R 500 mg/L : la souche a acquis un HNR la gentamicine, ainsi qu la kanamycine, tobramycine, dibkacine, amikacine, sisomicine et ntilmicine. La synergie avec les pnicillines ou les glycopeptides est abolie. Pour les valeurs intermdiaires, le niveau de rsistance devra tre confirm par dilution en agar ou en bouillon contenant 500 g/ml de Gentamicine.

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    V1.0 JANVIER 2015 Streptococcus pneumoniae

    GlycopeptidesConcentrations

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    Diamtres critiques

    (mm) S R

    Notes

    Amoxicilline1 1. La rsistance lamoxicilline est exceptionnelle. Lamoxicilline est utilisable en absence de critre et nest pas associe des checs thrapeutiques *.

    FluoroquinolonesConcentrations

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    S R >

    Notes Chiffres arabes pour les commentaires portant sur les concentrations critiques (CMI)

    Lvofloxacine 11 11 1. Les concentrations critiques sont fondes sur les seuils pidmiologiques qui permettent de sparer les souches sauvages de celles ayant une sensibilit rduite.

    *Recommandations spcifiques CA-SFM sur proposition du Groupe dEtude Franais des Helicobacter.

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    V1.0 JANVIER 2015 Helicobacter pylori

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    MacrolidesConcentrations

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    Notes Chiffres arabes pour les commentaires portant sur les concentrations critiques (CMI)

    Clarithromycine * 0,51 * 0,51 1. Les concentrations critiques sont fondes sur les seuils pidmiologiques qui permettent de sparer les souches sauvages de celles ayant une sensibilit rduite.

    TetracyclinesConcentrations

    critiques(mg/L)

    S R >

    Notes Chiffres arabes pour les commentaires portant sur les concentrations critiques (CMI)

    Ttracycline 11 11 1. Les concentrations critiques sont fondes sur les seuils pidmiologiques qui permettent de sparer les souches sauvages de celles ayant une sensibilit rduite.

    DiversConcentrations

    critiques(mg/L)

    S R >

    Notes Chiffres arabes pour les commentaires portant sur les concentrations critiques (CMI)

    Rifampicine 11 11 1. Les concentrations critiques sont fondes sur les seuils pidmiologiques qui permettent de sparer les souches sauvages de celles ayant une sensibilit rduite.

    Rifabutine* Note 2 Note 2 2. La rifampicine peut tre utilise pour dterminer la sensibilit la rifabutine.Mtronidazole 3* 3. Les mthodes permettant de dtecter la rsistance au mtronidazole ne sont pas fiables.

    * Recommandations spcifiques CA-SFM sur proposition du Groupe dEtude Franais des Helicobacter.

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    V1.0 JANVIER 2015 Campylobacter spp.

    7. 32. Campylobacter spp.

    Mthode par diffusion en milieu glosMilieu MH-F : Mueller-Hinton + 5% sang de cheval dfibrin et 20 mg/Lde -NAD Inoculum : 0,5 McFarlandIncubation : Atmosphre micro-arobie, 352C *, 24 h. Si la culture est insuffisante aprs 24 h, rincuber immdiatement et effectuer une lecture aprs 40-48 h dincubation.Contrle de qualit : Campylobacter jejuni ATCC 33560

    Liste standard Liste complmentaire

    AmpicillineAmoxicilline - acide clavulanique

    ErythromycineCiprofloxacineTtracycline

    ErtapnmeGentamicine

    Remarques : selon les antibiotiques, la corrlation entre CMI et diamtres est parfois difficile tablir. En cas de doute sur les rsultats obtenus par diffusion en milieu glos, il y a lieu de dterminer les CMI par une mthode de rfrence ou toute mthode ayant montr, pour les antibiotiques concerns, son quivalence avec la mthode de rfrence.*

    Bta-lactaminesConcentrations

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    Diamtres critiques

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    Diamtres critiques

    (mm) S R n CMI = X %. Ce temps est exprim en % de lintervalle entre deux administrations afin de pouvoir comparer entre eux les antibio-tiques ayant un rythme dadministration diffrent. Dans les infections peu ou modrment svres, n = 1 et X = 70, soit T > CMI = 70%. Dans le cas din-fections svres, chez un patient fragilis, immunod-prim ou dues certaines espces (ex : Pseudomo-nas aeruginosa, entrobactries du groupe 3), lexi-gence PK/PD est nettement suprieure soit T > 8 CMI = 100% (1). Ceci revient dire que la concentration srique rsiduelle doit tre de 8 fois la CMI. En cons-quence, la concentration rsiduelle exige est de 32 mg/L au regard dune souche pour laquelle la CMI des C3G ou AZT est de 4 mg/L. Une concentration rsi-duelle de 32 mg/L est trs difficile atteindre avec les C3G et AZT, sauf si les posologies sont leves et si lantibiotique est administr en perfusion continue. Ces exigences de PK/PD suggrent quil nest pas licite

    de catgoriser S aux C3G ou AZT une souche pour laquelle les CMI de ces antibiotiques est de 4 mg/L. Compte tenu quune concentration rsiduelle de 8 mg/L (soit 8 x CMI = 1 mg/L) peut tre obtenue avec les C3G et AZT donns aux doses et selon le mode dadministration habituels, il a t propos dabaisser la concentration critique basse des C3G et AZT 1 mg/L et donc de catgoriser S ces antibiotiques les souches pour lesquelles les CMI sont 1 mg/L. Ainsi, au regard des critres PK/PD, mme les infections dues des souches avec des mcanismes de rsis-tance acquise (BLSE ou une hyperproduction de la -lactamase chromosomique), mais pour lesquelles la CMI des C3G et AZT est 1 mg/L peuvent tre traites avec une C3G ou AZT.

    2. Distribution des CMI des C3G et AZT vis--vis des souches sauvages et des souches ayant ac-quis des mcanismes de rsistance aux C3G et AZT conforte cette approcheAu regard de la distribution des CMI des C3G et AZT vis--vis des entrobactries, il savre que ladoption dune concentration critique basse de 1 mg/L, rsulte en la catgorisation intermdiaire (I) ou rsistant (R) de la majorit des souches ayant acquis des mca-nismes de rsistance modifiant lactivit des C3G et AZT (BLSE, hyperproduction de cphalosporinase).

    3. Les checs cliniquesDes checs cliniques ont t rapports par Paterson et al (2) lors de lutilisation de C3G pour le traitement des infections bactrimiques dues des Klebsiella pneumoniae productrices de BLSE et catgorises S aux C3G ou AZT selon les critres du CLSI (CMI 8 mg/L). Ces checs ont principalement t observs lorsque la CMI de la C3G ou de lAZT utilis dans le trai-tement tait 2 mg/L. Dans cette tude la recherche de la production dune BLSE (test de synergie) navait pas t faite au moment de la mesure de la sensibilit aux antibiotiques par le laboratoire et la catgorisation S aux C3G et/ou AZT des souches reposait sur la lecture brute du test de sensibilit aux antibiotiques. Compte tenu du fait que des tests de dtection des BLSE ne sont pas systmatiquement appliqus, une faon de prve-

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    nir les checs cliniques lis aux souches productrices de BLSE non dtectes est dabaisser la concentration critique basse 1 mg/L en accord avec la pharmaco-dynamie et les paramtres de distribution des CMI des C3G et AZT chez les entrobactries.

    Le communiqu de 2011 du CASFM recommande de ne plus faire de lecture interprtative pour la ca-tgorisation des souches dentrobactries ayant acquis des mcanismes de rsistance aux C3G et AZT, tout en continuant de dtecter les BLSE. Pourquoi ?

    Catgoriser systmatiquement I aux C3G et AZT les souches dtectes (test de synergie) productrices de BLSE relevait du principe de prcaution (on ne sait pas ce qui peut se passer chez le malade). Le corollaire de cette catgorisation a t lutilisation quasi systma-tique des carbapnmes (dont la pharmacocintique nest, par ailleurs, pas toujours en adquation avec les exigences pharmacodynamiques) pour traiter les infections dues ces bactries. Face deux nouvelles situations, (i) laugmentation massive des souches productrices de BLSE notamment chez Escherichia coli et (ii) lmergence sous la pression antibiotique de souches dentrobactries rsistantes aux carba-pnmes, nous avons t amens reconsidrer la validit de notre principe de prcaution. Cependant, comme il y a lieu de continuer de surveiller lvolution des souches productrices de BLSE et de prvenir leur diffusion, notamment dans les hpitaux, il semble lo-gique quil faille continuer de dtecter la prsence de BLSE par un test de synergie.

    Application en pratique de ces deux

    recommandations

    Le microbiologiste peut tre confront quotidienne-ment la dtection dune BLSE chez une souche catgorise S certaines C3G et pas dautres. Ce

    phnotype peut rsulter de deux situations :1. Prsence dune BLSE qui nhydrolyse que trs faiblement certaines C3G [absence totale dimage de synergie entre la C3G et linhibiteur (acide clavu-lanique)] comme, par exemple, la ceftazidime et les BLSE de type CTX-M-1 et CTX-M-14 qui occupent les 2e et 3e places au sein des CTX-M en France. Cette situation est similaire celle dcrite pour dautres types de -lactamases : -lactamase chro-mosomique hyperproduite de Klebsiella oxytoca qui nhydrolyse pas la ceftazidime mais la ceftriaxone, le cfotaxime, le cfpime et laztronam ou cphalospo-rinase chromosomique hyperproduite dEnterobacter cloacae qui nhydrolyse pas le cfpime mais le cfo-taxime, la ceftriaxone, la ceftazidime et laztronam. Lusage des C3G non hydrolyses pour le traitement dinfections dues ce type de souches de K. oxytoca ou dE. cloacae est classique. 2. Prsence dune BLSE qui manifestement hydro-lyse (image de synergie) la C3G vis--vis de laquelle la souche est catgorise S. Cest devant un tel r-sultat quil est demand dabandonner le principe de prcaution antrieurement appliqu (interprter I une souche catgorise S selon la lecture brute du test de sensibilit aux antibiotiques) et dexpliquer au clinicien lenjeu cologique de cet abandon (rduire lusage des carbapnmes). La question lgitime que pose le cli-nicien est tes-vous sr quun traitement par la C3G en question va tre efficace chez le patient infect par la souche catgorise S la C3G hydrolyse par la BLSE ? . Dans ce cas, il est propos de dterminer la CMI exacte de la C3G en question et de confronter cette valeur la valeur rsiduelle normalement atten-due la posologie utilise, puis de suivre lefficacit du traitement par cette C3G si elle est retenue pour le traitement.

    1. Jehl et al. Revue Francophone des Laboratoires, 2011, 434: 45-56.

    2. Paterson et al. J Clin Microbiol. 2001, 39: 2206-2212.

    EN RSUM

    Rechercher la production dune -lactamase spectre tendu (BLSE).

    Ne plus faire dinterprtation des rsultats bruts obtenus vis--vis des cphalosporines de 3e gnration (C3G) et laztronam (AZT) pour les souches productrices de BLSE = catgoriser les souches en S, I, R sur la base du rsultat brut.

    Si une souche productrice de BLSE est catgorise S une C3G ou lAZT, et si cette C3G ou lAZT est utilis pour traiter linfection due la souche productrice de BLSE, dterminer la CMI de la C3G en question ou de lAZT.

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    ANNEXE 2

    Algorithme phnotypique de criblage des souches dentrobactries productrices de carbapnmases au sein des souches non-sensibles aux carbapnmes :

    recommandations (2015) du CASFM/EUCAST

    Gnralits

    Hormis les espces de la tribu des Proteae, notamment Proteus mirabilis et Morganella morganii, qui sont naturellement de sensibilit diminue limipnme en raison de protines liant la pnicilline (PLP) peu affines, toutes les espces dentrobactries sont naturellement sensibles tous les carbapnmes. Nanmoins la rsistance acquise aux carbapnmes chez les entrobactries a mondialement t dcrite. Lincidence des isolats cliniques dentrobactries ayant acquis des mcanismes de rsistance aux carbapnmes est faible en France (0,6%) et celle des isolats rsistants par production de carbapnmases est extrmement faible (0,08%).1Deux types de mcanismes acquis ont t identifis chez les isolats dentrobactries. Il sagit, (i) dune part, dun dfaut daccumulation de lantibiotique (expression modifie des porines et/ou des pompes defflux) associ la production de cphalosporinase (classe C selon la classification dAmbler) et/ou de -lactamases (classe A selon la classification dAmbler) spectre tendu (BLSE), et, (ii) dautre part, de la production denzymes de type carbapnmase qui appartiennent 3 des 4 classes de -lactamases (selon la classification dAmbler) : classe A (KPC), classe B (mtallo-enzymes VIM, IMP, NDM) et classe D (OXA-48 et ses variants notamment OXA-181).

    Epidmiologie franaise

    Jusqu maintenant, les souches non productrices de carbapnmase prdominent en France (moyenne 87% ; cart selon lespce : 75-100) au sein des isolats non sensibles aux carbapnmes.1 Quand la rsistance est lie la production dune carbapnmase, il sagit le plus frquemment de carbapnmases de types OXA-48, NDM et KPC 1,2 (www.invs.sante.fr/). Ces carbapnmases sont produites par diverses espces dentrobactries incluant par ordre dcroissant de frquence : Klebsiella pneumoniae, Escherichia coli, Enterobacter spp. Serratia marcescens et Citrobacter freundii 1, 2. Une tude a montr que des isolats dentrobactries producteurs de carbapnmase peuvent tre prsents dans des prlvements cliniques analyss, tant dans les laboratoires hospitaliers que dans les laboratoires de biologie mdicale dits de ville.1 Enfin, rappelons quen France, une prise en charge drastique (barrires strictes disolement contact) des patients infects ou coloniss (portage digestif) par des entrobactries productrices de carbapnmase a t recommande par le Haut Conseil de la Sant Publique (http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2014/14-02/ste_20140002_0000_0064.pdf) afin de tenter de couper court la diffusion de ces

    souches dans les tablissements mdicaliss.

    Propositions pour un algorithme phnotypique

    Tous ces faits plaident en faveur de la mise en uvre de tests de criblage qui :1. permettent de reprer toute souche

    dentrobactrie potentiellement productrice de carbapnmase dans tout laboratoire.

    2. sintgrent la routine en utilisant des outils diagnostiques simples comme lantibiogramme par diffusion.

    Pour atteindre cet objectif, une tude supporte financirement pour lachat des ractifs par la Socit Franaise de Microbiologie (SFM) a t mene en 2012 par lObservatoire National de lEpidmiologie de la Rsistance Bactrienne aux Antibiotiques (ONERBA) sur 349 souches conscutives et non redondantes (222 isolats cliniques et 127 isolats de portage digestif) non sensibles aux carbapnmes issues de 80 laboratoires [hospitaliers (CHU, CH, hpitaux des instructions des armes) et de laboratoires de ville) rpartis en France mtropolitaine et dOutre-mer.3 Dans cette tude, tous les isolats ont t soumis un test molculaire (mthode de rfrence) pour la dtection des gnes codant les carbapnmases les plus frquentes (Check-MDR CT103 array, Check-Points, Wageningen, Pays Bas). Ainsi, 52 isolats ont t dtects porteurs de gnes codant des carbapnmases (39 de type OXA-48, 8 de type KPC et 5 de type mtallo--lactamase). Parallllement, les 349 isolats ont t soumis aux tests phnotypiques commercialiss au moment de ltude (2012) : antibiogramme standard selon la mthode de

    diffusion en glose (inoculum 0,5 unit Mac Farland dilu au 10me) incluant des disques de -lactamines classiquement utiliss vis--vis des entrobactries [ticarcilline + acide clavulanique (75-10 g), pipracilline + tazobactam (75-10 g), cfotaxime (30 g), ceftazidime (30 g) cfpime (30 g), imipnme (10 g), ertapnme (10 g), meropnme (10 g), doripnme (10 g) auquel on a ajout un disque de tmocilline (30 g) en rfrence aux tudes dj publies.4, 5, 6

    le test Rosco Diagnostica Neo-sensitabs KPV and MLB confirm kit (Eurobio, Les Ullis, France) et le Kit metallo--lactamase (MLB) test strips (bioMrieux, Marcy lEtoile, France) selon les recommandations du fabricant.

    antibiogramme sur glose Mueller Hinton contenant 250 mg/L de cloxacilline (inhibiteur des cphalosporinases) pour dterminer les diamtres dinhibition vis--vis des souches dentrobactries du groupe 3 productrices dune cphalosporinase dorigine chromosomique.

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    Remarque : Lertapnme a t inclus car cest le carbapnme le plus adapt pour dtecter les souches productrices de carbapnmase. La CMI de lertapnme a t dtermine comme recommand par la mthode des bandelettes :

    (i) lorsque le diamtre dinhibition autour du disque dertapnme (10 g) tait < 28 mm selon la mthode du CASFM avant 2014 et < 25 mm selon la mthode du CASFM/EUCAST depuis 2014 (ii) lorsque la CMI estime tait > 0,5 mg/L par les systmes automatiss. Une CMI > 0,5 mg/L (mthode de la bandelette) permettait de considrer que la souche tudie tait non sensible lertapnme.

    Lanalyse statistique des rsultats obtenus, individuels ou combins permis d dtablir un algorithme de criblage dune sensibilit de 100% et dune spcificit maximale (Figure 1.)

    Cet algorithme a galement t valid avec linoculum lourd CA-SFM 2014 vis vis de 52 isolats producteurs de carbapnmases et 55 isolats tirs au sort parmi les isolats non sensibles aux carbapnmes et non produc