Rapport de curation web

16
Marie-Claude Bressan BREM05536809 Rapport de curation web Travail présenté à M. Patrice Leroux Pour le cours REP2400 A12

Transcript of Rapport de curation web

Page 1: Rapport de curation web

Marie-Claude Bressan

BREM05536809

Rapport de curation web

Travail présenté à

M. Patrice Leroux

Pour le cours

REP2400 A12

30 octobre 2012

Page 2: Rapport de curation web

Rapport de curation web

Sujet: Le livre numérique : histoire et coût de production

Objectif : Chercher et trouver les meilleures ressources francophones abordant le

sujet.

Le rapport de curation web m’intéresse parce que la curation représente ce qui se fait

de plus nouveau en termes d’outil d’information. Le raffinement que demande la

curation m’intéresse aussi, dans la mesure où le jugement du curateur est nécessaire à

un travail réussi et rigoureux. C’est donc dire que je peux m’attendre à avoir accès à

ce type de source et compter sur un travail personnalisé qui, s’il me convient,

constituera une source stable à laquelle je peux m’attacher pour m’informer.

J’apprécie particulièrement l’aspect créatif de la curation, lié à une vision originale

qui appartient au curateur. Je me souviens en 2005 avoir fait un rapport de recherche

pour un outil que les spécialistes du web présentaient alors comme le phénomène à

venir sur le net : le blogue; aujourd’hui la curation montre comment le web

renouvelle encore une fois. La curation est peu connue des utilisateurs du web pour

l’instant (comme site d’information mais aussi comme méthode de cueillette)1.

1 Je remarque avec amusement que le travail de Bernard Faucher qui du lundi au jeudi soirs sur les ondes de la Première chaîne se fait curateur de ce qu’il considère comme les meilleurs moments de la radio pour l’offrir à ses auditeurs, avec, chaque fois, un éditorial qui donne un sens au choix retenu par l’animateur. Radiorama. http://www.radio-canada.ca/emissions/radiorama/2012-2013/. Octobre 2012.

Page 3: Rapport de curation web

J’ai choisi de porter l’objet de ce rapport sur le livre électronique. Le livre

électronique est un enjeu dont on entend beaucoup parler dans les médias mais je

souhaitais profiter de ce travail pour aller à la recherche d’autres sources.

Pour chercher et trouver les meilleures ressourcent qui abordent l’enjeu choisi, j’ai

d’abord orienté la recherche à l’aide d’une seule expression « livre numérique» sur

moteur de recherche Google2 via l’option « mot à mot ».

Après divers résultats se rapportant aux livres numériques disponibles à la vente en

librairie (« sponsered links »), la recherche mot à mot sur Google me suggère 

« [d’] aller à brève histoire du livre numérique » expression que j’avais justement

l’intention d’utiliser (« histoire du livre numérique »). En cliquant sur le lien, je me

vois diriger sur Wikipédia, http://bitly.com/WTmmDe . Cette source, dont la rigueur

est parfois contestée est à mon avis un excellent départ. Les informations qui y sont

présentées devront être corroborées par le résultat de d’autres sites (quoique les

informations citées sur cette page de Wikipédia soient soutenues par l’indication de

sources). Cependant, Wikipédia insiste le fait que

« Dans le même temps, pour une question non forcément de qualité, mais de coûts et de rentabilité, certains éditeurs préfèrent publier leurs auteurs de cette manière [numérique]. À l'opposé, certains auteurs qui veulent se libérer de l'emprise de leur éditeur[6] ou dont les manuscrits n'ont pas été acceptés par des éditeurs pour une édition papier mettent à disposition

2 Tous les résultats cités dans ce travail répondent aux critères de fiabilité, de mises à jour récentes et sont bien documentés. Ils ont tous été consulté entre le 15 et le 28 octobre 2012.

Page 4: Rapport de curation web

leurs œuvres en ligne, tant de façon gratuite que par l'intermédiaire de sites de téléchargement payant. »3

Ce que d’expérience je sais n’est pas tout à fait vrai. Car le coût de production du

livre numérique, en fonction de ses ventes ne permet pas encore d’affirmer que la

rentabilité est meilleure du côté du numérique. Par ailleurs, le fait que les auteurs

préfèrent publier numériquement est loin de garantir la bonne diffusion du livre

auprès du public et des médias, diffusion qui pour l’instant est assurée de manière

plus efficace par les moyens utilisés pour le livre imprimé. Wikipédia apporte plus

loin cette nuance en mentionnant les subventions de la SODEC (jusqu’à concurrence

de 5000$) destinés aux éditeurs qui souhaitent produire le livre numérique. Pour en

revenir à l’histoire du livre numérique, Wikipédia renvoie à deux sources fiables,

l’une sur l’histoire du livre numérique4, l’autre sur la situation du livre numérique au

Québec5. Cependant, et tel qu’indiqué par Wikipédia ces sources datent un peu; dans

le domaine du numérique trois ans représentent trois siècles… il faudrait donc

poursuivre la recherche et voir si l’histoire du livre numérique a connu d’autres

envolées depuis 2009.

Revenons aux coûts de production du livre numérique et à la recherche d’information

à ce propos sur Internet. Avec les opérateurs suivants : « livre numérique AND coût

[sic] de production », Google (recherche mot à mot) donne les résultats escomptés

mais beaucoup proviennent de France :

3 http://bitly.com/WTmmDe consulté en octobre 2012.4 Marie Lebert, « Une courte histoire de l’ebook » [archive], 'Études françaises de l’université de Toronto', 2009 in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_num%C3%A9rique#cite_note-maximejohnson.com-14, octobre 2012.5 Maxime Johnson, « Le livre électronique au Québec [archive] », Magazine Jobboom, 18 janvier 2010 in 2009 in Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_num%C3%A9rique#cite_note-maximejohnson.com-14, octobre 2012.

Page 5: Rapport de curation web

Je préciserai donc la recherche en choisissant l’option « Pages Canada » puisque je

veux aussi connaître les résultats liés au Québec. J’obtiens des résultats récents mais

aussi de plus vieux ce qui me pousse à demander que les résultats soient issus des

mise en ligne et de mises à jour exécutées au cours des 365 derniers jours. Les

résultats obtenus avant de préciser la date de recherche sont malheureusement moins

nombreux et je ne retrouve pas le résultat récent que j’avais eus sans spécifier de date.

Page 6: Rapport de curation web

La lettre (en français) d’une éditrice de l’ouest canadien adressé au ministre du

patrimoine canadien, James Moore, dans le cadre du projet de loi C-11 (sur le droit

d’auteur) où elle affirme que les coûts de production du livre numérique demeurent

élevés pour une petite éditrice comme elle. http://bitly.com/YbpJUo . C’est un point

important dont il faut tenir compte dans la comptabilité du domaine de l’édition dont

les maisons ne sont pas toutes investies de ressources humaines suffisantes pour

accomplir le travail de numérisation.

Le Centre régional de recherche et d’intervention en développement économique et

communautaire (CRRIDEC)6 conclut, en novembre 2011, que croire en des coûts

moindres de production du livre numérique est peut-être une illusion.. Ces deux

sources sont satisfaisantes parce que fiables et récentes.

6 http://bit.ly/PANtBp consulté en octobre 2012.

Page 7: Rapport de curation web

En utilisant la recherche par zone spécifique, par exemple « livre numérique site :

gouv.qc.ca » j’arrive à des sites ou des documents qui éclairent sur la règlementation

de cette production : L’office québécois de la langue française (OQLF) nous

renseigne sur la terminologie francophone7.

Le ministère de la culture et des communications qui régit la loi sur le livre précise : «

Les livres numériques ne sont pas des livres au sens de la Loi. Ils peuvent être achetés

ailleurs que dans les librairies agréées »8. Cette notion est très importante dans la

commercialisation du livre numérique versus le livre imprimé. En effet, dans le

contexte d’achat par les institutions, la loi prévoit qu’elles doivent obligatoirement

passer par les librairies pour faire leurs achats (ce qui protège les petits libraires de la

mainmise des grandes surfaces) de livres imprimés. Si un jour le livre numérique

venait à connaître le succès que l’on attend, aucune librairie ne serait en mesure de

protéger son marché.

Pour sa part la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC)

constate que :

« Cette démocratisation des outils de production et de diffusion transforme le rôle de tous les intervenants qui participent au processus de « création-production-diffusion […]. Ce constat vaut également pour la diffusion de contenu culturel qui, sans une mise en marché adéquate, risque de se perdre dans l’abondance des contenus et de ne jamais joindre son public. Les distributeurs et les détaillants deviennent des partenaires dans la diffusion, en proposant des manières innovatrices de mettre en marché des produits d’ici pour permettre aux auditoires de découvrir ces offres culturelles. » 9

7 « En consultant Le grand dictionnaire terminologique (www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html), on apprend que ce qui est bien souvent désigné sous le nom de ebook est en fait un livre numérique (ou livre électronique ou livrel) […]. http://bit.ly/U8g1hn consulté en octobre 2012.8 http://www.mcc.gouv.qc.ca/index.php?id=4436, consulté en octobre 2012.9 http://www.sodec.gouv.qc.ca/documentnumerique2011.pdf consulté en octobre 2012.

Page 8: Rapport de curation web

Par ailleurs, la SODEC a développé son propre site de vigie sur le sujet : VigiSodec10

En utilisant la zone « insite : livre numérique coût de production » (toujours sur

Google) je tombe sur plusieurs résultats probants:

Sur Slate.fr sur les prix élevés du livre numérique (pourquoi? Alors qu’on nous

promettait le contraire). L’auteur conclut : « Penser que le simple progrès

technologique incarné par le e-book induit nécessairement une baisse des prix est

donc un raccourci. »11

Un forum sur Amazon12 où les usagers se demandent pourquoi les livres disponibles

pour le Kindle sont plus chers que la version en format poche.

Un blogue, Le salon littéraire13, qui fait la recension d’un livre14 sur l’édition dans

lequel on remarque encore une fois que les prix de production du livre numérique ne

sont pas nécessairement aussi bas qu’on le croit.

Recherche sur la database www.beaucoup.com

Très bons résultats avec cette expression de recherche « livre numerique canada »

après les multiples propositions de liens commandités.

Sur Duck Duck Go je trouve des résultats intéressants15 avec cette expression :

10 http://www.sodec.gouv.qc.ca/libraries/uploads/sodec/VigiSODEC/VigiSODEC_v1_n29.pdf11 http://www.slate.fr/story/61805/livre-numerique-15-euros12 http://amzn.to/PeUYN0 consulté en octobre 2012.13 http://bit.ly/SR7xMl, consulté en octobre 2012.14 Prosper, Martine. Edition, l’envers du décor, Nouvelles éditions lignes, Paris, 200915 http://duckduckgo.com/?q=livre+num%C3%A9rique+AND+cout+de+production consulté en octobre 2012

Page 9: Rapport de curation web

« livre numérique AND coût de production ». Tel qu’attendu, Duck Duck Go ne tient

pas compte des accents (tout comme Google).

La présentation est claire et la typographie aérée, et il y a pas de liens commandités.

Les premiers résultats ne sont pas si récents (2010) et certains n’étaient même pas

datés. Cependant les résultats sont beaucoup plus variés (sites et blogues) et

nombreux que sur Google. On ne peut pas faire de recherches par pays.

Autres résultats :

- Sur www.mahalo.com , avec les simples mots clés « livre numérique », on me

réfère à un tableau qu’aucun autre outil de recherche ne m’avait référé jusqu’à ce

point de la recherche. Pourtant, le site contenant le tableau en question,

http://www.actualitte.com/images/news/16858.jpg16 revenait souvent sans jamais

aller aussi profondément à la première requête.

16 Site bien connu du milieu littéraire, totalement fiable, régulièrement mis à jour.

Page 10: Rapport de curation web

-répertoire et annuaire généraliste

Test : infolisting directory http://www.info-listings.com/

Mot clé : ebook = résultats publicitaires

Page 11: Rapport de curation web
Page 12: Rapport de curation web

En conclusion je dirais que le choix des outils de recherche employés se fait en

mesure du niveau de connaissance de l’usager. Pour des connaissances générales,

celles qui introduisent au sujet, les outils employés ici et leurs résultats sont

considérés comme satisfaisants, rigoureux et tout à fait présentables. Les répertoires

vont plus profondément pour un niveau d’utilisateurs un peu plus spécialisé.