Rapport d'activités 2010

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MP.docm\MPmpauly\mp\07/09/2011 13:52:00

Rapport d’activités 2010

2010, année de la mise en place de la nouvelle organisation Préparation du Rebond du 16/12/2010 et Communication

2010 a été l’année charnière qui annonce le rebond de la démarche territoriale

Luxembourg 2010. Qui dit redéfinition des orientations, réorganisation du fonctionnement interne, dit également travail sur l’image du Réseau et sa communication, interne et externe. Une convention a été signée avec Com.Solutions afin d’apporter une aide à la définition d’une stratégie de communication spécifique, afin de conseiller le GM dans ses choix, de soutenir le travail de l’équipe Communication, au sein de la CO. Le suivi de cette convention, lourde en importance tant sur le fond qu’au niveau financier, a été assuré par le GM. L’évaluation synthétique des résultats de la convention est la suivante : Points positifs : la création d’outils de communication cohérents (site internet, charte

graphique, historique de Luxembourg 2010…), le succès de l’événement du 16/12, un document bilan sous forme de fiches-projets apprécié, un dossier de presse, une nouvelle identité visuelle.

Points négatifs : la formation des porte-paroles de la démarche manquée, le relais par la presse nationale non réussi, le lancement de tribunes d’expression abandonné, un partenariat graphique décevant.

Points à approfondir : l’adhésion à la démarche par la population luxembourgeoise, la création d’un réseau des communicateurs des acteurs de développement, l’annonce et la diffusion d’informations via les toutes-boîtes et bulletins communaux.

L’expérience aura montré qu’il est difficile de communiquer sur une démarche de prospective et développement territorial, qui est par essence plurielle, polymorphe, et évolutive, portée par un nombre d’acteurs très importants, impliqués à des degrés divers.

Un travail considérable de recensement des résultats et réalisations portés par les 20 plans d’action du programme de Luxembourg 2010 a été opéré par la Coordination, ce qui a débouché in fine sur l’édition du « Bilan » de la démarche, finalement très riche et dense, même si certaines points sont plus contrastés, ce qui n’est pas nié (http://www.reseaulux.be/?Bilan-a-consulter).

La soirée du 16/12/2010 où le Bilan et les axes du Rebond-ainsi que le nouveau nom « Réseaulux »- ont été présentés, a recueilli un succès de foule très appréciable, plus de 300 personnes à Libramont, malgré les aléas dus à des chutes de neige très abondantes. Une présentation enlevée et dynamique, par vidéos-témoignages, des réussites et des expériences du Bilan, a été ponctuée par des soutiens extérieurs très fermes du Président de la BEI P. Maystadt, ainsi que du Directeur de l’Institut Destrée, P. Destatte, spécialiste de la prospective, ce dernier présent sur place.

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Boîte à outils et Dispositif de veille provinciale

La CO a profité du partenariat conclu avec la

société BIEF, société spécialisée en gestion de projets, pour déterminer de façon participative les besoins des porteurs de projets, mobilisés parmi les acteurs du territoire dans les 3 thématiques prioritaires ou axes thématiques. Le partenariat était « gagnant-gagnant », dans le sens où le Bief mettait son expertise gracieusement à disposition, en échange d’un accès privilégié à une meilleure connaissance des acteurs du territoire provincial. Une trentaine de personnes ont participé à un premier séminaire à Saint Hubert, qui a permis de déboucher sur les contours des outils qui devraient être présents dans la « boîte à outils » du parfait développeur territorial : des besoins pratiques (méthodes de développement de partenariats, communication interne dans le réseau, cadastre des projets existants,…) et des besoins stratégiques (interpellation d’ordre politique, vision commune, communication externe du réseau,…). Les résultats de l’exercice ont été répercutés tant à la CO qu’aux participants au séminaire, mettant en exergue l’importance quantitative et qualitative des réseaux déjà existants, mais aussi le chemin à parcourir vers une professionnalisation accrue.

Cet exercice a permis de fonder les bases d’un « dispositif de veille provinciale », qui devrait être appuyé sur 5 piliers à ériger : un processus de diffusion des appels à projets vers les Communes, un programme de formation/professionnalisation des acteurs, une procédure d’accompagnement de projet, en termes méthodologique et/ou financier (fonds d’impulsion provincial), l’organisation de conférences de prospective, destinées à préparer les enjeux futurs, l’approfondissement de la connaissance mutuelle des acteurs de développement, à travers la constitution de cadastres de projets et d’acteurs. Les thèmes de la prospective et des besoins des Communes ont été approfondis en groupes de travail au sein de la CO au cours de l’été. L’intérêt de cadastres d’opérateurs et de projets (dans l’objectif d’une plus grande efficacité de l’action et de production de synergies) a été mis notamment en évidence lors la présentation du diagnostic provincial de la santé. De façon concrète, le dispositif sera basé sur une Cellule de veille, composée de fonctionnaires provinciaux, dont l’organisation et l’animation seront établies dès le début de 2011. Après avoir été présentée à une Commission du Conseil provincial, cette Cellule a été officialisée le 14 décembre 2010, au cours d’un séminaire où les participants ont pu compter sur l’expertise de Jacqueline Bérard d’Aradel, réseau rhône-alpin de développeurs territoriaux, en visioconférence depuis l’Université de Lyon. Les instances de la Cellule de veille comprennent un Comité de Pilotage composé d’élus provinciaux et communaux, ainsi qu’une Equipe opérationnelle, composée de la Cellule, de la CO et de représentants d’autres institutions, en lien avec Luxembourg 2010.

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Prospective

Outre l’affinement de l’outil « conférence de prospective » au sein de la CO, la participation au réseau Intelliterwal rassemblant les démarches de prospective territoriale wallonnes, sous la conduite de la DGO6 et de l’Institut Destrée a amené des contacts et informations utiles à l’avancement de la démarche. L’expérience de Luxembourg 2010 a aussi été mobilisée lors de la préparation de l’exercice Wallonie 2030, particulièrement pour les réunions concernant l’aménagement du territoire. Des relations ponctuelles ont été entretenues avec l’équipe du Pays de Famenne et du Groupe d’action local Cuestas.

Relations avec des catégories d’acteurs privilégiées ACTEURS DE LA GRANDE REGION: Les bases d’une implication renouvelée dans les réseaux de la grande Région ont été jetées en 2010, via la reprise de contacts avec Wallonie-Bruxelles International, ainsi que la préparation du renouvellement de la délégation wallonne au Comité économique et social de la Grande Région. La Province de Luxembourg a décidé d’y impliquer davantage son administration pour coordonner les forces luxembourgeoises à cet échelon, en étroite collaboration avec la région et les Communautés française et germanophone. ENTREPRISES: Une présentation approfondie des résultats de la démarche Luxembourg 2010 a été réalisée devant un parterre de chefs d’entreprises, à l’invitation du Forum financier de la BNB. A l’occasion de la présentation des 3 axes stratégiques du Rebond de la démarche, il a été insisté sur l’impérieuse nécessité d’une implication plus grande des entreprises dans le développement du territoire luxembourgeois, et donc dans ce qui s’appelle Réseaulux à partir du 16/12/2010. ARTISTES ET ENTREPRISES : L’innovation revient souvent à « sortir du cadre », et donc la rencontre entre des personnalités d’horizon très différent peut donner lieu à des échanges surprenants, différents et fructueux. C’est ce qui s’est passé le 09/12/2010 dans les salons du Palais provincial, où à l’occasion des 25 ans du slogan « Une ardeur d’avance », et à l’instigation du Journal Le Soir, un tour de table composé d’une vingtaine d’artistes ancrés dans la province et d’entrepreneurs qui y sont actifs, a été organisé. Le sentiment général qui en a résulté était l’enthousiasme et l’envie de reconduire ce type de rencontre, avec des objectifs plus précis, satisfaisant tant les participants que les organisateurs, soucieux de mieux percevoir ce qui peut rendre la province attractive.

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Organes de suivi de la démarche

La Coordination de Luxembourg 2010 (partie prenante de la Cellule opérationnelle-CO) a

participé activement à la mise en place et à l’explication du rôle des nouvelles structures, Groupe moteur (GM) et CO, issues de l’évaluation de la démarche effectuée à partir de fin 2008. En particulier, la Coordination s’est appliquée à soutenir avec la CO le lancement des travaux des triumvirats et des facilitateurs des 3 axes thématiques (Mobilité, éco-développement et cohésion sociale), ainsi qu’à préparer les réunions de décision et de suivi du GM.

Elle a en outre assuré la gestion de l’ASBL, au niveau administratif, comptable et

financier avec l’aide des services ad hoc d’Idelux. En particulier, elle a assuré l’obtention, le suivi et le reporting des travaux soutenus par les subventions octroyées par la Wallonie (Ministre B.Lutgen en charge du développement rural), et la Province de Luxembourg, au titre de différentes interventions (REAL, Coordination, …) ou autres (Loterie Nationale/LesJeunesOntDuTalent et Locomobile, Dexia, divers sponsors de la Grappe langues). En particulier, NGE 2000 a mené en 2010 un programme de formations professionnalisantes pour les acteurs de l’économie sociale et a animé la grappe de ce secteur.

Lors de la dernière réunion du Comité d’Accompagnement de la subvention du Ministre Lutgen, l'Administration y a relevé tout l’intérêt que revêtait pour le développement territorial le soutien assuré aux réseaux d’opérateurs via la procédure des « Actions organisatrices », pour lesquelles des projets de coopération peuvent voir le jour entre acteurs de secteurs parfois très éloignés, pour rencontrer les spécificités de notre territoire rural. Une demande de soutien financier a donc été adressée fin 2010 pour poursuivre cette opération.

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Plusieurs plans d’action ont fait l’objet d’une

participation constante des membres de la CO, de la Coordination et parfois du GM, ne fût-ce que pour en recueillir l’état d’avancement, mais plus souvent pour y apporter informations et ouvertures sur d’autres acteurs.Citons plus particulièrement les Grappes Jeunes, Langues, Economie sociale, Marguerite, lux@venir, Sécurité,Culture,… En ce qui concerne les axes stratégiques en

particulier, des contacts extérieurs ont été pris avec le Fédéral (Département de la Coordination de l’Environnement), l’Union Européenne (programme ETAP) et le Cabinet du Ministre Nollet (Alliance Emploi-Environnement), pour raccrocher les actions à entreprendre sur ce thème avec les politiques menées à ces niveaux. Finalement, avec l’appui avisé du Professeur Hauglustaine de l’Ulg et de la Confédération Construction, un projet de « chantiers ouverts »spécifiques à la province de Luxembourg, orienté « rénovation avec l’énergie » a vu le jour, en préparation pour le printemps 2011.

Un projet a été déposé pour l’axe cohésion sociale dans l’appel « Générations rurales » du Ministre du développement rural, avec l’appui d’Infor-Jeunes et de membres de la CO.

Le Livre blanc de la Mobilité en province de Luxembourg a été édité, diffusé et présenté dans différents cénacles.

On trouvera ci-dessous, de façon plus détaillée, une présentation des réalisations et résultats 2010 de ces actions menées dans l’esprit de Luxembourg 2010 et de son Rebond « Réseaulux ».

Enfin, Luxembourg 2010 a financé 2 actions organisatrices (AO) avec les moyens alloués par la Région wallonne et la Province, à savoir une AO du PA Langues, voir ci-dessous, ainsi que l’étude de faisabilité d’une agence provinciale du bénévolat, suivie par un comité d’accompagnement issu du GM et de la CO.

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Les axes/plans d’action Axe Cohésion Sociale Dans le cadre de travail de l’axe cohésion sociale, les actions suivantes ont été menées au cours de l’année 2010 : Réflexion et définition d’objectifs de travail pour l’axe Cohésion Sociale. Favoriser la

cohésion sociale implique de travailler avec toutes les catégories de population pour mieux vivre ensemble. Dans un premier temps il est décidé de se concentrer sur la thématique de l’intergénérationnel.

Participation à l’appel à projet « Générations rurales ». Lancé par Ministre de la ruralité, cet appel à projet a pour but de « favoriser les relations intergénérationnelles, de construire des ponts entre les générations » et permet l’obtention d’une subvention en vue d’améliorer le cadre de vie en milieu rural.

Dans l’idée d’améliorer la cohésion sociale dans la province de Luxembourg, le projet proposé est la réalisation d’une vidéo portant sur les stéréotypes entre les différentes générations ainsi que sur les initiatives intergénérationnelles présentes dans notre province. La vidéo sera accompagnée d’un support pédagogique et à disposition de tout groupement de jeunes ou moins jeunes souhaitant aborder le thème des relations entre générations.

RéseauLux étant lauréat de l’appel à projet, celui-ci sera réalisé concrètement en 2011.

Mise en place d’une coordination à l’intention des chefs de projet des plans de cohésion sociale communaux. Seize communes mènent pour l’instant un plan de cohésion sociale. Ces rencontres permettent aux chefs de projet de se réunir et d’échanger sur leurs actions respectives, sur les difficultés rencontrés dans le cadre de leur fonction. Elles permettent également aux chefs de projet de présenter des opérateurs intéressants pour tous et de proposer des partenariats avec des communes avoisinantes.

Mise en place de deux groupes de travail, l’un réunissant des acteurs du secteur de la jeunesse, l’autre réunissant des acteurs du secteur des aînés. Le but de ces groupes est de susciter une réflexion et l’émergence de projets conduisant à une meilleure entente et une plus grande solidarité entre les générations.

Suivi des lauréats de la bourse Bien vieillir en province de Luxembourg à destination des Conseils Consultatifs Communaux des Aînés et paiement de la deuxième tranche de la subvention.

Sur base du rapport d’activité de l’Action organisatrice « La création d’une Agence provinciale du Bénévolat », poursuite des contacts de Monsieur Weles avec les communes et associations de la province dans le but de créer les conditions nécessaires à la mise en place d’une telle agence en 2011.

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Axe Mobilité La mobilité en Luxembourg est un enjeu fondamental pour notre développement. Fort de ce constat, Luxembourg 2010 a décidé de s’y investir pleinement, soutenu en cela par l’institution provinciale. Un printemps de la mobilité a été organisé, il a permis de consulter les acteurs du

territoire et de mettre à jour les défis qui nous sont présentés. Plus récemment, un livre blanc de la mobilité a été édité et présenté à la mi-2010 ; il

traduit les aspirations politiques de développement en termes de mobilité. Ce livre analyse les conditions actuelles et balise divers projets porteurs de sens.

La Locomobile, ce projet de taxi social monté en concertation avec les communes et CPAS, est notamment un des fruits du travail réalisé. Sa pérennisation passe par les étapes ou points d’attention suivants : Création d’une Entreprise d’Insertion (janvier 2011) Homologation de celle-ci. Appel aux Communes et CPAS – Participation au capital

Concrètement, pour la poursuite de la démarche, l’axe mobilité va travailler, toujours de concert avec la Province de Luxembourg à la mise en place d’un Plan Provincial de Mobilité (devenant à terme Spartalux, sur le modèle existant dans la province du Limbourg) qui aura un quadruple objectif : repenser l’offre en transport en commun en accord avec nos besoins actuels étudier l’implantation de parkings-relais de covoiturage (desservis par les TEC) étudier de manière fine l’offre en transport au niveau transfrontalier réaliser une étude approfondie sur la zone du pays de Famenne et sur les communes

du sud-namurois en contact avec la zone Semois. Le dépôt d’un projet Interreg en mobilité est envisagé. Des combats seront à mener en ce qui concerne le réseau SNCB

Maintien de la cabine de signalisation à Libramont Maintien gare région Pendolino PED : réouverture de la ligne vers le réseau français

Au sein de l’axe mobilité, un lobbying intensif a déjà été mis en place auprès du Ministre de la Mobilité. Ces contacts se renforceront à l’avenir, afin de garantir au Luxembourg belge les moyens d’une mobilité nécessaire à chacun.

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Axe Eco-Développement La thématique environnementale et énergétique a déjà été amorcée via la Grappe « environnement » dans le cadre de Luxembourg 2010. Son rebond lui a donné une mission prioritaire sous les vocables d’ « axe Eco-Développement » à orienter vers les trois défis suivants : la promotion des énergies renouvelables, les économies d’énergie dans le bâtiment, les nouveaux métiers liés à ces nouvelles préoccupations sociétales. Sous la houlette du triumvirat, il a été décidé de partir d’une « feuille blanche » pour constituer un groupe de travail qui peut bien entendu être réseauté par d’autres candidat(e)s qui se manifesteront. Les rencontres déjà tenues durant le second semestre 2010 ont déjà permis d’échanger : Sur l’évolution d’actions déjà initiées dans Luxembourg 2010. A titre d’exemples, nous

pouvons notamment recenser : Le Benjamin en environnement, processus méthodologique de sensibilisation des

élèves primaires, qui « cartonne » véritablement pour sa seconde édition (cfr près de 1.300 élèves pour 43 écoles) ;

L’accompagnement énergétique de publics précarisés qui s’opère tous azimuts (cfr locataires de logements sociaux, d’AIS ; ancrage via « Lire et Ecrire », les ETA ; rassemblement citoyen ; etc). Cette action prendra aussi une orientation formative dès 2011 avec les travailleurs sociaux des CPAS et les services d’aides familiales ;

L’étude du GAPPER sur les potentialités éoliennes de 66 sites en province de Luxembourg qui est devenue une véritable aide à la décision pour les mandataires communaux.

Sur de nouvelles actions partenaires comme la Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l’Environnement (SULE), programme de formations très qualifiantes sur notamment la performance énergétique des bâtiments.

Dans un registre un peu comparable, les membres de l’axe écodéveloppement élaborent actuellement leur propre projet dans la perspective de l’opération « Chantiers ouverts » de la Confédération de la Construction du dimanche 15 mai 2011. L’objectif est d’y associer un maximum de travaux de rénovation voire d’éco-construction accessibles au public ce jour-là. Nous pensons qu’une telle visualisation pourrait être propice à vulgariser certaines techniques et à relever partiellement une partie de l’immense travail à réaliser dans le bâti existant.

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Plan d’actions Langues Durant l’année 2010, l’action de la grappe « Langues » peut se décomposer en trois temps. La première étape a consisté à établir un plan d’actions jusqu’en 2012. L’objectif général vise à œuvrer à lever les obstacles liés à l’apprentissage des langues : en menant des actions de sensibilisation et d’information prioritairement auprès des

jeunes, en développant des synergies avec d’autres territoires et de nouveaux partenaires, en améliorant l’adéquation entre les moyens et les besoins de formation.

A l’intérieur de chaque axe, des actions ont été définies et sont poursuivies actuellement. En deuxième lieu, la grappe Langues a poursuivi les démarches nécessaires au financement de ses actions. Elle dispose ainsi, grâce au soutien financier des partenaires, de la Province et de la Région wallonne, d’un budget suffisant pour réaliser l’ensemble de ses projets. Enfin, la grappe Langues a organisé pour la première fois en 2010 la « Quinzaine des langues ». Il s’agit d’une campagne de sensibilisation qui se déroule durant la seconde quinzaine du mois de novembre et qui consiste à regrouper diverses actions d’information et de sensibilisation sur une même période. Il s’agit pour 2010 de : L’édition 2010-2011 du cadastre « Les langues pour élargir notre horizon » (répertoire

de l’offre de formation) L’événement Excel’LANGUES organisé par Infor Jeunes. (journée de sensibilisation

pour les élèves de la province à travers des ateliers ludiques) La réalisation de 6 capsules télévisées de 3 minutes. Cette série d’émissions intitulée

«les langues se délient » a été diffusée chaque jour à 18h25, juste après le JT, du 28 novembre au 3 décembre 2010.

La diffusion d’informations par le biais de la presse écrite (Vers l’Avenir, La Meuse) et d’émissions radiophoniques (Vivacité) entre le 22 novembre et le 3 décembre 2010

Par rapport à la demande d’action organisatrice introduite auprès de Luxembourg 2010, le financement a permis la réalisation et la diffusion de 2 capsules. La première portait sur l’événement Excel’LANGUES, la seconde sur les activités du Spill mobil.

Le feed-back recueilli après la diffusion de l’émission est positif, et ce, de façon unanime. Les capsules ont été placées sur le site de Réseaulux. A ce jour, 32 cd ont été distribués à la suite de la Quinzaine des langues. Une copie a été remise aux organismes participants ainsi qu’aux personnes apparaissant dans l’émission et qui nous en formulaient la demande mais aussi aux autorités et nouveaux partenaires en tant que supports pour illustrer notre action. Signalons que la participation aux réunions de grappe a triplé à partir de 2010. Et que la seconde édition de la Quinzaine des langues pour 2011 regroupe près d’une dizaine d’actions.

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Plan d’actions Agriculture Le plan d’action agriculture est porté par une plateforme de réflexion et d’analyse prospective, nommée « Les Avenirs de l’Elevage en Province de Luxembourg ». Cette plateforme réunit des représentants du DER, de la DirEco, du CER, du CRA-W, de la DGARNE et de l’ULg. Elle est pilotée par le Député provincial à l’Agriculture. En 2010, le plan d’action agriculture a consisté, dans un premier temps, en une exploration des six pistes d’action qui avaient été définies au terme de la démarche prospective conduite l’année précédente : nouvelles formes d’installation en agriculture, activation de leviers d’action à une échelle communale, capacité d’anticipation des évolutions, innovation, modification de la relation agriculture / environnement, meilleure valorisation des productions locales. Deux projets précis et de longue haleine sont nés de cette analyse. Le premier concerne le foncier agricole communal : peut-il constituer un levier d’action réel d’orientation du développement de l’agriculture ? À quelles conditions ? Une enquête a été menée auprès de l’ensemble des Communes, CPAS et Fabriques d’église de la province pour mesurer l’importance quantitative de ce foncier et en connaître les règles de location ou mise à disposition des agriculteurs. L’exploitation des résultats aura lieu courant 2011. Le deuxième consiste en un appel à projets lancé au printemps auprès des Communes, associations, agriculteurs (isolés ou en groupement) et axé dans trois directions : la création d’un dialogue structuré entre les agriculteurs et les autres groupes sociaux ; le développement de la multifonctionnalité en agriculture ; le lancement d’initiatives agricoles innovantes. Dix-sept projets fort variés ont été réceptionnés, dont quinze ont été aidés financièrement. La présentation officielle du groupe des lauréats a eu lieu au Palais provincial en juillet. Une enquête qualitative menée à l’automne auprès des porteurs de projets indique que la plupart des projets sont en bonne voie de réalisation. Certains d’entre eux connaissent en outre des développements importants, qui les conduiront peut-être à devenir projets pilotes au niveau de la province de Luxembourg, voire de la région wallonne. La fin d’année fut consacrée à préparer le « plan d’action 2011 ». Cinq initiatives majeures le composeront : l’exploitation des résultats de l’enquête sur le foncier agricole communal ; l’organisation de séminaires d’information sur les évolutions de la PAC ; l’organisation de conférences prospectives sur les avenirs de l’agriculture ; le lancement d’un nouvel appel à projets ; le suivi des projets des deux appels à projets.

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Plan d’actions Chanvre Le plan d’action chanvre est porté par l’ASBL Chanvre wallon, créée en 2006 à l’initiative de Luxembourg 2010. Au cours de l’année 2010, l’ASBL s’est essentiellement consacrée à la reconduite du projet « Mise en culture » et à la recherche de perspectives nouvelles pour la valorisation de la paille et de la fibre de chanvre. Mise en culture

Pour la deuxième année consécutive, un groupe de sept agriculteurs du plateau de Bastogne, encadré par l’ASBL, a cultivé seize hectares de chanvre. Les résultats de la saison 2010 confirment ceux de la saison 2009, bien qu’obtenus dans des conditions climatiques plus difficiles. Les rendements moyens s’établissent à une dizaine de tonnes de matière sèche et une tonne de graines par hectare. Cette culture s’avère facile et écologique. La récolte (moisson et fauchage) ne pose pas problème. Enseignement majeur : le chanvre est une plante particulièrement bien adaptée à l’Ardenne, aux terres pauvres et au climat froid. Elle peut donc y constituer une diversification végétale extrêmement intéressante pour les agriculteurs, mais aussi pour les acheteurs, car elle n’y subira pas, comme dans des régions plus fertiles, la concurrence de la culture de céréales. La paille fut achetée, à un prix convenu à l’avance, par la société Chanvréco (Tinlot), qui la hache en granulats principalement destinés à être mélangés à de la chaux pour former un béton chaux-chanvre en usage dans la construction durable. Les graines furent vendues par les agriculteurs eux-mêmes à un intermédiaire grand ducal, facilement et à un prix élevé.

Valorisation de la paille La société Chanvréco est actuellement l’unique acheteur-transformateur de paille de chanvre en Belgique. Ce monopole de fait engendre une grande dépendance des agriculteurs et une grande fragilité de la filière naissante : son sort est comme suspendu au développement, plus lent que prévu, du marché du chaux-chanvre. Dès lors l’ASBL a décidé d’explorer la voie de la valorisation de la paille de chanvre non-défibré en horticulture, où elle pourrait servir en couverture de sol, en lieu et place des écorces de pin, copeaux de bois et autres pellets de froment. Une étude en ce sens a été confiée au Centre d’Essais Horticoles de Wallonie, situé à Ormeignies. Les premiers résultats, présentés en fin d’année, indiquent l’efficacité de ce paillage et, par conséquent, la possibilité d’insérer le chanvre dans ce marché en croissance.

Valorisation de la fibre La valeur ajoutée la plus importante du chanvre réside cependant dans sa fibre. Mais celle-ci ne peut être séparée de la paille qu’au terme d’un processus industriel lourd et coûteux en investissement – le défibrage. L’ASBL a profité de contacts privilégiés qu’elle a noués en Flandre avec un teilleur de lin et un fabricant de matériel de défibrage pour progressivement étudier la faisabilité de l’installation d’une unité de défibrage en Wallonie. Il s’agit là d’identifier puis faire

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concorder les intérêts d’agriculteurs, d’industriels, d’acheteurs et d’investisseurs. Ébauché en 2010, ce travail délicat et de longue haleine se poursuit en 2011.

Promotion et communication L’objet premier de l’ASBL est de promouvoir le chanvre en général et d’œuvrer à la création d’une véritable filière wallonne. C’est dans cette optique qu’elle a organisé à Libramont, à l’occasion de la Foire agricole, une conférence consacrée aux produits du chanvre, à leurs usages et à leur perspectives de développement et qu’elle a réalisé un nouveau folder de présentation de ces produits ainsi que des acteurs de la filière. Cette double action a eu un retentissement médiatique inattendu, la presse écrite, radiophonique et télévisuelle s’étant emparée du sujet chanvre.

Plan d’actions Marguerite La Marguerite est un projet FSE ayant pour objectif de mettre en réseau et professionnaliser les animateurs économiques et les opérateurs d’insertion socio-professionnelle en vue de favoriser l’employabilité en province de Luxembourg. Ce projet est porté par la CCILB, Idelux, Intégra + et le CSEF du Luxembourg belge Communauté de pratiques sur le thème de « l’accroche de son public cible » : son

objectif a été de définir ensemble les priorités de travail et d’éventuelles formations. Action « trouver un job grâce aux réseaux » : mise en relation de l’offre et de la

demande d’emploi sur le bassin de vie de Vielsalm, en actionnant systématiquement le networking entre les opérateurs (AE / ISP).

Echange d’expériences sur le thème des réseaux (collaboration avec le projet Optimatch Interreg)

Organisation de 3 modules de formations :

« Intégrer la notion d’évaluation… » (2 journées)

« Evaluer sa pratique professionnelle » (3 journées)

« Evaluer en continu ou in fine ses activités » (3 journées)

Présentation du contexte socio-économique de la province : organisation de 4 rencontres (Libramont, Arlon, Vielsalm et Marche) avec pour objectif d’avoir une meilleure vision de la réalité socio-économique de la sous-région ainsi qu’une meilleure « inter-connaissance » des opérateurs de l’insertion, de l’animation économique et de l’enseignement de la zone.

Ateliers de prospective visant à mettre les professionnels (AE/ISP) en situation d’interagir de manière efficiente. Organisation de 3 ateliers : Prospective sur l’évolution des capacités sociales des personnes actives » Prospective sur les activités, emplois et formations en province de Luxembourg Prospective sur la synergie des opérateurs de l’employabilité

‐ Groupe de travail « besoins des entreprises » qui rassemble les opérateurs ayant des contacts directs avec les entreprises de la province afin de débattre avec eux d’une méthode unique et commune de relevé et/ou de partage des informations concernant les besoins en main-d’oeuvre des entreprises.

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‐ Actions de communications : newsletters et articles mensuels dans la revue Entreprendre alimentés à tour de rôle par les partenaires du projet.

‐ Rencontre annuelle des opérateurs (ISP et animateurs économiques) à Bertrix le 09/12/2010 organisée en 3 temps : présentation des actions 2010 via des témoignages, ensuite des tables de discussion pour mieux se connaître et proposer des pistes d’action pour 2011, et enfin, une conférence sur les pratiques de matching entre l’offre et la demande dans la Grande Région (projet Optimatch).

Plan d’actions Filière équine Au cours de l’année 2010, le bilan des actions entreprises par les acteurs de la grappe équine a été le suivant : Actualisation et amplification des données du

vade mecum électronique de la filière équine de la province de Luxembourg. Ce vade mecum est hébergé sur le site internet de la FTLB. Il propose plusieurs centaines d’adresses d’acteurs actifs dans le secteur équin. Les entrées de recherche sont possibles au niveau alphabétique, géographique ou typologique (www.ftlb.be).

Actualisation et amplification des données relatives aux parcours équestres en Province de Luxembourg. Ces données sont hébergées sur le site internet de la FTLB. Elles sont téléchargeables sur GPS. Ont notamment été additionnés : les parcours de la course internationale d’endurance de Mirwart (5 boucles : 2 de 20 kms, 2 de 30 kms, 1 de 40 kms).

Organisation à la mi-septembre d’un concours de 2 jours (samedi et dimanche) pour attelages de chevaux de trait à St Hubert dans le cadre des Journées de la Chasse et de la Nature. Les diverses épreuves se sont déroulées à Mirwart (pisciculture et domaine provincial), au Fourneau St Michel et au centre de la ville de St Hubert.

Mise sur pied d’un déplacement à la Fiera Cavalli de Vérone (Italie) début novembre pour la tenue d’un stand de présentation des activités équine de la province de Luxembourg. Trois entités y étaient présentes : la Fédération Touristique du Luxembourg Belge (FTLB) pour y présenter ses activités

équestres (randonnées, gîtes, etc) les éleveurs provinciaux du studbook du cheval belge de sport (sBs) pour y présenter

leurs produits de renommée internationale le Centre européen du Cheval (Mont-le-Soie / Linalux) pour y présenter ses

programmes de recherche et ses étalons de pointe Le Fiera Cavalli dure 4 jours et attire chaque année près de 200.000 visiteurs venus de toute l’Europe.

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Plan d’actions Partageons Nos Routes VOITURE-TONNEAU :

Collaboration avec la Cellule Education et Prévention de la police fédérale 79 actions en 2010, sensibilisation de plus de 25.000 personnes

SIMULATEUR MOTO : Collaboration avec la Cellule Education et Prévention de la police fédérale Plus de 1000 utilisateurs en 2010

PISTE FIXE D’ÉDUCATION ROUTIÈRE POUR ENFANTS : En collaboration avec la Cellule Education et Prévention de la police fédérale Environ 600 enfants de fin de cycle primaire ont utilisé la piste fixe en 2010

SPOTS DE PRÉVENTION ROUTIÈRE : Diffusion sur Tv Lux pendant 7 semaines des 3 spots réalisés en 2009 3 thèmes : la consommation d’alcool, le port de la ceinture de sécurité et la vitesse excessive

CAMPAGNE ‘BE SOFT’ : Collaboration avec les Responsible Young Drivers Espace Be Soft (détente un peu à l’écart de l’endroit festif) + distribution de pommes, jus de pommes, bouchons d’oreille, lots aux conducteurs Safe en fin de soirée) Plus de 20 actions Be Soft par an dans toute la province

SÉANCES INTERACTIVES DE REMISE À NIVEAU DES PLUS DE 60 ANS Collaboration avec la Cellule Education et Prévention de la police fédérale Séances de remise à niveau des personnes de plus de 60 ans proposées aux communes, conseils consultatifs des aînés, ou tout autre organisme impliquant les aînés En 2010, déjà plus de 160 participants – le projet se poursuit Préparation d’un livret récapitulatif de la séance

« LE FOOT TIENT LA ROUTE » :

Lancement d’un concours de slogans, à l’attention des clubs de football, dont le but est une campagne d’affichage prévue à partir de septembre 2011 (dans les bus TEC, les écoles, les halls sportifs, les communes, etc.) 2 thèmes à illustrer : le fair-play et la conduite sous influence

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Plan d’actions Culture Initié au sein même de la Grappe Culture de Luxembourg 2010, le site Internet http://www.culturelux.be propose une cartographie et un recensement des structures culturelles des 44 communes de la province. Régulièrement mis à jour, le site culturelux.be se veut être une véritable mine d’informations pour les professionnels de la culture mais aussi pour toute personne désirant s’informer sur la vie culturelle de sa commune, de sa province. Mai’li Mai’lo est une fête de la culture « dans tous ses états » initiée par les membres de la Grappe Vie Culturelle depuis 2010 aux Musées du Fourneau Saint-Michel. Son but : promouvoir de manière positive la culture auprès du grand public.

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Plan d’actions Jeunes

Cette grappe regroupe une trentaine de partenaires, des associations, des institutions, des entreprises et des services qui, de près ou de loin, travaillent avec le public jeune. C’est grâce à ces forces vives que le projet évolue d’année en année.

Les objectifs poursuivis par les membres de la Grappe sont les suivants :

Modifier la perception des jeunes luxembourgeois par rapport à leur territoire, particulièrement quant au potentiel en matière d’emploi ;

Présenter les métiers d’une manière originale, vivante et visuelle ;

Valoriser le potentiel des sections professionnelles et qualifiantes au sein de notre province ;

Donner la parole aux jeunes et mettre leurs talents en valeur ;

Créer un espace d’échanges et de dialogue entre les jeunes, les représentants du monde actif et les opérateurs provinciaux issus d’un maximum d’horizons ;

Transmettre une information de qualité aux jeunes pour qu’ils aient des pistes de réflexion quant à leur(s) projet(s) d’avenir ;

Favoriser la scolarité comme facteur d’intégration sociale et lutter ainsi contre le décrochage scolaire en proposant des pistes de projet(s) d’avenir ;

Accueillir leurs parents dans un climat de confiance, en présence de professionnels pour répondre à leurs questions ;

En 4 années, le projet Les jeunes ont du talent.be a connu une forte augmentation tant au niveau du nombre de jeunes visiteurs, de parents, d’intervenants, d’écoles, de jeunes talents et de démonstrations qu’au niveau de sa superficie. D’un tiers de la Halle aux Foires de Libramont en 2007, son entièreté a été occupée dès 2009, soit 5.000m².

En 2010, nouveau succès ! 35 démonstrations de métiers sont réalisées par les sections professionnelles de 11 écoles secondaires de la province. 150 intervenants ont dispensé leur savoir et répondu aux questions des 950 jeunes visiteurs lors des tables rondes. La publicité réalisée a notamment permis à des jeunes talents de se voir offrir de nouveaux contrats. Cette édition était marquée également par les trois personnalités qui ont parrainé notre événement : Jean-Pierre Lutgen, créateur de la montre Ice-Watch, Michaël Erpelding, acteur de cinéma et comédien théâtre, et Pascal Claude, journaliste et animateur de « Le Grand-Huit du week-end » sur la Première.

Rapport d'activités 2010

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