Rapport d'activité 2012 - RESERVES NATURELLES DE … · Entomologie ... ou, en forêt de la...

Rapport d'activité2012

Bilan des activités 2012


Document réalisé par :

Pierre-Marie Aubertel (P.-M.A.)Laurent Beschet (L.B.)Jocelyn Claude (J.C.)Céline Mazuez (C.M.)Véronique Socié (V.S.)Bruno Tissot (B.T.)Gérard Vionnet (G.V.)relecture : Caroline Obertino

Les Amis de la Réserve Naturelle du Lac de RemorayMaison de la Réserve

28 rue de Mouthe - 25160 Labergement Sainte MarieTél : 03 81 69 35 99 - Fax : 03 81 69 34 28

- www.maisondelareserve.fr

Table des matières1/ Suivi écologique..........................................................................................................................3

Ornithologie................................................................................................................................4Mammalogie.............................................................................................................................12Entomologie..............................................................................................................................13Carcinologie (ou Oncologie).....................................................................................................20Botanique.................................................................................................................................21Études......................................................................................................................................24

2/ Gestion des Habitats et des Espèces......................................................................................263/ Fréquentation, accueil et pédagogie........................................................................................334/ Maintenance des infrastructures et des outils..........................................................................345/ Suivi administratif......................................................................................................................346/ Police de la Nature et Surveillance..........................................................................................357/ Recherche et ouverture sur l'extérieur.....................................................................................368/ Inter Réserves / Azuré..............................................................................................................399/ Vie associative..........................................................................................................................4210/ Publications............................................................................................................................44

1

Réserve Naturelle du Lac de Remoray

Composition du conseil d'administration en 2012

Membres de droit

Mairie de LabergementSainte Marie

Mairie de Remoray-Boujeons

Communauté de Communes du Mont

d'Or et des 2 lacs

Associations de protection de la nature

représentée par représentée par représentée par représentées par

Marie-Hélène TRIMAILLE

Colette JAN Gérard DEQUE Rémi GINDRE

Bureau

Présidente Vice-présidents Trésorières Secrétaires

Véronique SOCIÉ Pierre BONVARLETPierre-Marie AUBERTEL

Colette JANChristine PIOTTE

Anthony AUXEMERYChristophe

GUINCHARD

Autres membres

Jean-Baptiste GIRARDIsabelle VENDÉ

Caroline OBERTINO Dominique ROSSETCPIE du Haut-Doubs

Membres actifs : 17 Membres bienfaiteurs : 71

Équipe permanente

Réserve Naturelle

* Conservateur de la R.N.N. : Bruno TISSOT (CDI temps plein)* Attaché scientifique : Gérard VIONNET (CDI 25 %)* Attachée scientifique : Céline MAZUEZ (CDI 68 %)* Chargée de mission : Catherine GENIN (CDD mi-temps sur 2 mois)* Chargé de mission : Jocelyn CLAUDE (stage puis CDD temps plein 8 mois)

Introduction

« Le travail sur les syrphes (diptères) révèle le caractère hors norme, en tant que réservoir de biodiversité, de la Réserve Naturelle Nationale du lac de Remoray ». Ainsi s'exprime Jean-Pierre SARTHOU, spécialiste national de ce groupe d'insectes. L'association gestion-naire de ce bijou protégé tente de toutes ses forces de conserver, voire d'accentuer encore cette richesse.Vous trouverez ci-après le bilan de son action en 2012. Malgré une météorologie peu favorable, les bonnes nouvelles sont nombreuses, symbolisées en zones humides par le retour des Bécassines et Marouettes nicheuses, ou, en forêt de la Grand'Côte, par la pre-mière nidification de la Chevêchette d'Europe. Le réseau des spécialistes internationaux s'intéressant à la faune et la flore de "notre" réserve naturelle s'étoffe, comme vous pourrez le constater.Puisse ce joyau briller longtemps encore, dans un contexte généralisé de déclin de la biodiversité !

V.S.

2



Pour la troisième année du 3ème plan de gestion (2010/2014), l'équipe gestionnaire de la réserve était composée du Conservateur (Bruno TISSOT) et de deux attachés scien-tifiques : Céline MAZUEZ (68 %) et Gérard VIONNET (25 %). Depuis le 1er mars, Jocelyn CLAUDE bénéficia de deux mois de stages (février - mars ), puis d'un contrat à durée déterminée à temps plein du 1er mai à fin décembre pour des travaux divers à mener sur les chiroptères et l’entomologie. Il prit également en charge l’organisation de la fête de la chauve-souris le 13 mai. Catherine GENIN travailla à mi-temps 2 mois pour le suivi odonates du Drugeon (15 mai au 15 juillet).Quatre stagiaires furent accueillis sur la réserve naturelle et le site Natura 2000 en 2012 : Kelly DEBUF stagiaire botanique (4 juin au 3 août, puis 22 octobre au 9 novembre), Jérémy FACCHINI sur le Milan royal (financement Natura 2000 du 10 avril au 6 juillet), Nicolas PETIT (appui à Catherine GENIN pour le suivi odonates du Drugeon du 7 mai au 7 juillet) et Matthias SCHWETTERLÉ (stage forêts sur les RNNs de Valbois et Remoray, deux semaines en décembre).

B.T.

1/ Suivi écologique

Météorologie 2012

Janvier : Mois pluvieux et plutôt doux, avec une période froide mi-janvier. (pluviométrie à Mal-buisson : 161 mm)Février : Première quinzaine glaciale, avec – 28°C relevés dans la tourbière du Crossat la nuit du 6 au 7. Les lacs de Remoray puis de Saint-Point gèlent alors totalement. Après une belle chute de neige les 14 et 15, la seconde partie de mois est moins froide. (pluviométrie : 43 mm)Mars : Mois très sec, relativement ensoleillé et encore froid jusqu’au 10. Le lac, encore gelé jusqu’au 18 mars, se libère totalement des glaces le 21. (pluviométrie : 24 mm)Avril : Mois très perturbé, pluvieux et frais. (pluviométrie : 148 mm)Mai : Mois perturbé, frais sous bise et pluvieux. Quelques rares journées chaudes. (pluviométrie : 89 mm)Juin : Première quinzaine encore très perturbée et fraîche, notamment avec un cumul de pluie important le 8 juin (35 mm). Seconde quinzaine enfin de saison, plutôt belle et chaude. (plu-viométrie : 130 mm)Juillet : A nouveau une première quinzaine fraîche et perturbée. Seconde quinzaine plus en-soleillée et chaude. (pluviométrie : 88 mm)Août : Alternance de périodes ensoleillées et ora-geuses. (pluviométrie : 130 mm provoquant l'inon-dation des marais dès le 24)Septembre : Mois globalement perturbé. (pluviométrie : 154 mm)Octobre : Première quinzaine perturbée et pluvieuse. Seconde un peu meilleure. (pluviométrie : 144 mm)

3

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

Pluviométrie à Malbuisson

20/1

225/1

230/1

205/0

110/0

115/0

120/0

125/0

131/0

105/0

210/0

215/0

220/0

225/0

201/0

305/0

310/0

315/0

320/0

325/0

3

0

20

40

60

80

100Surface gelée du lac - Hiver 2011/2012

%


Novembre : Temps très pluvieux. (pluviométrie : 199 mm) Décembre : Chute de neige conséquente en début de mois, avec quelques nuits froides du 11 au 13 (- 20°C). Le lac gèle le 13 et dégèle le 14 avec un « radoux » marqué. Seconde quinzaine très douce, avec de la pluie qui fait fondre le manteau neigeux, provoquant l’inondation des marais. (pluviométrie : 208 mm)Pluviométrie de l’année 2012 à Malbuisson: 1518 mm. Après 3 années assez sèches, 2012 compte parmi les années les plus arrosées.

B.T.

Serena : Logiciel de gestion de bases de données naturalistes (PG SE 63)

Durant l’année 2012, 1 891 fiches ont été saisies portant à 42 522 données le nombre d’observations d’espèces de faune ou de flore enregistrées dans la base. La saisie a plus particulièrement concerné les oiseaux et les diptères. Ce travail informatique est très preneur de temps. Par conséquent certaines données manquent malheureusement encore à la base malgré la forte contribution à la saisie de tous les salariés et stagiaires du secteur gestion.

C.M.

Ornithologie

Dénombrement des oiseaux hivernant sur le lac

Comme chaque année, nous avons effectué pour le Wetlands International les dénombrements hivernaux des oiseaux d’eau des deux lacs. Les comptages se déroulent d’octobre à mars, en milieu de mois. Laurent BESCHET coordonne les comptages sur le lac de Saint-Point, avec l’aide de Geneviève MAGNON, Patrick et Catherine GENIN, et Bruno TISSOT sur le lac de Remoray. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous.

16-oct.-11 13-nov.-11 18-déc.-11 15-jan.-12 13-févr.-12 13-mars-12

Rem St-P Rem St-P Rem St-P Remgel 60 %

St-Pgelé

Remgel 100 %

St-Pgel 100 %

Remgel 80 %

St-P

Canard colvert 4 111 19 115 35 119 91 133 68 48 75

Sarcelle d'hiver 35 50 1 46 67

Sarcelle d'été 10 2

Canard chipeau 1

Fuligule morillon 6 40 7 83 15 72 2 182 46 15 61

Fuligule milouin 1 13 6 60 56 94 29 2 47

Nette rousse 3 3 2

Eider à duvet 3

Garrot à œil d'or 3 1 3 10 1 2 3

Harle bièvre 3 1 4 13 2 3 17 2

Cygne tuberculé 3 22 3 21 5 23 9 27 36 8 31

4

Évolution du nombre d'enregistrements

Comptage au lac de Saint-Point - L. B.

http://www.wetlands.org/


16-oct.-11 13-nov.-11 18-déc.-11 15-jan.-12 13-févr.-12 13-mars-12

Rem St-P Rem St-P Rem St-P Remgel 60 %

St-Pgelé

Remgel 100 %

St-Pgel 100 %

Remgel 80 %

St-P

Foulque macroule 11 312 4 280 25 276 4 418 248 129 420

Grèbe huppé 21 88 14 47 14 26 19 1 5 76

Grèbe castagneux 3 1 6 5 4 22 5 10

Grèbe à cou noir 1

Grand cormoran 1 2 2 2 1 4 25 6

Total 81 592 108 619 100 588 172 886 0 458 333 735Comptages des lacs de Remoray (Rem) et de Saint-Point (St-P) - Hiver 2011 - 2012

Suivi des oiseaux migrateurs

La liste de ces observations est désormais moins conséquente. La recherche d’oiseaux rares est effectivement devenue assez secondaire dans l’emploi du temps de l’équipe gestionnaire. Les observations ci-dessous relèvent de rencontres aléatoires.• 6 Nettes rousses (4 m. et 2 f.) le 11 janvier,• 9 Tadornes de Belon sur le lac le 9 février,• 2 Oies rieuses le long du Doubs au sud du

lac de Saint-Point le 23 mars,• 1 Balbuzard pêcheur en migration le 10

avril,• 9 Cigognes blanches en vol entre les deux

lacs le 13 avril,• 1 Chevalier aboyeur au nord-est du lac le

13 avril,• 1 mâle de Canard chipeau au nord-est du

lac le 23 avril,• 2 Bihoreaux gris les 29 avril et 7 mai,• 1 Héron pourpré le 27 avril,• 1 Petit gravelot à la plage le 24 mai,• 1 Vautour fauve observé en limite extérieure de la réserve naturelle les 6 et 7 juin. Ce jeune

en détresse et dénutri sera capturé le 8, puis transféré au centre de soins Athénas où il décédera après son arrivée,

• 1 Chevalier sylvain au sud du lac le 27 juin, premier signe de la migration postnuptiale,• 1 Balbuzard pêcheur sur la base de loisirs le 25 septembre,• 1 plume de Butor étoilé au sud du lac le 18 octobre,• 1 Bécassine sourde au sud du lac le 20 octobre,• Passage de Grues cendrées au-dessus des deux lacs les 28 et 29 novembre (13, 30 et 9),• 1ère femelle de Garrot à œil d’or le 16 novembre,• 22 Harles bièvres le 16 décembre au nord du lac,• 6 Oies cendrées sur le lac et zones inondées du 16 au 23 décembre.

B.T.

Baguage avifaune

Aucune séance de baguage de bécassines n’a été entreprise cet automne dans la réserve naturelle, en raison d’un niveau d’eau fréquemment trop haut et d’une présence trop irrégulière cet automne du bagueur. Reprise prévue en 2013.Un essai de baguage toutes espèces, sous la responsabilité de Pierre DURLET (bagueur CRBPO), a été réalisé cet automne dans les phragmitaies au sud du lac. La pluviométrie et la forte hausse du niveau des eaux ont rendu les opérations délicates. Une première séance s'est déroulée les 20 et 21 septembre. 68 oiseaux de 14 espèces différentes ont été bagués, avec le contrôle d'une Hirondelle rustique baguée au nord de l'Allemagne (Hiddensee).

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Vautour fauve le 6 juin - C. Page


Une seconde séance de baguage les 18 et 19 octobre permet le baguage de 20 Rémiz penduline. Deux oiseaux sont contrôlés avec une bague suisse et une polonaise. La bague polonaise a été posée à SIEKIERKI, KRYNICA MORSKA le 8 septembre 2011, soit à 1250 kilo-mètres de la réserve naturelle (voir carte ci-dessous). Une des Rémiz penduline, baguée dans la réserve, a été contrôlée en vallée du Rhône (Romans-sur-Isère - Drôme) 6 jours plus tard (le 24 octobre). Ces résultats prometteurs (15 % de contrôles) seront présentés au comité consultatif de janvier 2013 afin de valider un programme complet sur l'automne prochain.

Pierre DURLET & B.T.

Programme Stoc EPS1

Depuis 2002, nous participons à ce programme national en réalisant 10 points d'écoute de 5 minutes, mi-avril et début juin, afin de suivre l'évolution de l'avifaune commune au niveau na-tional. Les relevés ont été effectués en 2012 les 25 et 26 avril, et les 6 et 9 juin. A noter la présence d’un Râle de genêts au point n°1 le 6 juin.

B.T.

Synthèse de la nidification des espèces remarquables

L’écriture du troisième plan de gestion a permis une hiérarchisation des espèces d’oiseaux nicheurs dans la réserve naturelle. Ce statut est mentionné entre parenthèses après le nom de l’espèce. Les oiseaux des groupes 1 et 2 font désormais pratiquement tous l’objet d’un suivi spécifique sur la réserve naturelle.

Tarier des prés (2ème espèce du groupe 2, vulnérable d’après la liste rouge de Franche-Comté)Première observation le 2 mai au marais. Le suivi de ce passereau des prairies permet de recenser 11 couples en 2012, répartis de la manière suivante : • 5 couples au marais-sud. La nidification est constatée pour au moins 3 couples, avec des

alarmes et nourrissages observés le 23 juin ;• 4 couples dans les prairies agricoles derrière le terrain de foot. Au moins 2 nichées sont

constatées le 14 juillet ;• 1 couple à l'ouest du Crossat ;• 1 couple dans la prairie agricole au sud du Crossat.

L'espèce présente toujours un effectif modeste dans la réserve naturelle. Plusieurs nichées sont observées dans les derniers jours de juin. Une rencontre avec les agriculteurs de Labergement Sainte Marie a eu lieu le 31 mai, pour présenter l'avifaune des prairies de fauche et les résultats observés avec les mesures agri-environnementales sur les populations de Tariers.

1 Suivi Temporel des Oiseaux Communs - Échantillonnages Ponctuels Simples.

6

Rémiz penduline au baguage - P.-M. A. Carte du déplacement des Rémiz pendulines


Râle de genêts (1ère espèce du groupe 1, au bord de l’extinction d’après la liste rouge de Franche-Comté)Le « traditionnel » Râle de genêts est entendu au nord-est du lac le 29 mai, peu avant minuit. Il sera entendu à de nombreuses reprises (dont deux fois en plein jour) jusqu'au 28 juin, toujours sur ce même secteur.Le 24 juillet, un Râle de genêts est levé par Kelly au sud du lac, en cariçaie haute.

Caille des blés (7ème espèce du groupe 3) Deux secteurs ont accueilli la Caille des blés en 2012 : la prairie agricole au sud du Crossat (chanteur les 14 mai et 7 juin) et les prairies agricoles au nord-est du lac, le 27 mai, juste avant l’arrivée du roi de cailles (voir ci-dessus).

Marouette ponctuée (2ème espèce du groupe 1, au bord de l’extinction d’après la liste rouge de Franche-Comté)Après deux années blanches pour la Marouette ponctuée, Laurent BESCHET a le plaisir de découvrir un chanteur entre les deux lacs le 6 mai. Très assidu, l'oiseau est entendu durant de nombreuses nuits, avant de cesser re-lativement brusquement de chanter. Il faut at-tendre le 17 juin pour entendre à nouveau la marouette chanter au même endroit. L'es-pacement entre les deux périodes de chant peut laisser supposer le déroulement d'une reproduction. Du 20 au 25 août, la baisse du

niveau des eaux permet de contacter plusieurs (jusqu'à 5) individus sur les vasières vers l'étang circulaire. Migrateurs ou jeunes de l'année ?

Râle d’eau (2ème espèce du groupe 3) Le recensement de l'espèce est réalisé les 27 (nord) et 29 (nord) mai pour un effectif de 51 cantons répartis comme suit :• 11 au sud du lac, • 13 à l'est du lac (de la plage à l'entrée de la Taverne),• 27 au nord du lac (secteur Taverne / Doubs).

C'est un résultat satisfaisant. L'absence du Râle d'eau dans la phragmitaie sous Grange-du-lac est confirmée pour la seconde année consécutive.

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1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

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2003

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2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2912

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

4,5

Nombre de chanteurs de Râle de genêts

1983

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

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2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

0

10

20

30

40

50

60

70

80

Nombre de cantons de Râle d'eau (Rallus aquaticus)

Sud du lacNordTotal

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

01234567

Nombre de chanteurs de Marouette ponctuée

Marouette ponctuée - L. B.

Suivi du râle d'eau - J.C.


Bécassine des marais (4ème espèce du grou-pe 1, en danger d’après la liste rouge de Fran-che-Comté)Après l'absence déprimante d'oiseaux en 2011, nous craignions le pire pour 2012. Mais l'espoir revient avec un chevrotement entendu au sud du lac le 9 avril. Simultanément, 2 (et peut-être 3) oiseaux chantent au sol. La date est un peu précoce, et l'inquiétude revient avec l'absence d'oiseaux fin avril. Mais le 6 mai confirme le retour de l'espèce : un chevro-tement entendu longuement à la Louvetière. Une prospection complète les 7 et 8 mai permet de cartographier 4 territoires : 1 à la Louvetière, 1 au sud du lac de Remoray et 2 au nord-est. Un résultat équivalent à celui de 2010, et très rassurant après l'année blanche de 2011.

Vanneau huppé (6ème espèce du groupe 1, en danger d’après la liste rouge de Franche-Comté)Un groupe de 48 oiseaux réalisent une halte migratoire entre les deux lacs le 15 mars. Les « locaux » arrivent ensemble sur la réserve le 19 mars : 3 individus au sud du lac, 3 aux Vallières et enfin 2 au Rondeau. Les parades s'enchaînent rapidement, avec des adultes chas-sant les rapaces (Buse variable) dès le 21 mars. L'effectif maximum est atteint les 23 et 24 mars, avec 5 oiseaux paradant au nord-est, puis au sud du lac. Beaucoup d'activité le 9 avril, avec un groupe de 8 aux Vallières (migrateurs), deux couples paradant au Rondeau et au sud du lac. Au Rondeau, une femelle semble couver le 10 avril et pose des brindilles sur son dos le 13 avril. La nidification démarre ! Mais la météorologie en décide autrement, avec plusieurs journées froides et très pluvieuses mi-avril. Les marais s'inondent, et forcent les vanneaux à abandonner la nidification commencée. Les oiseaux quittent le site et ne seront plus revus !

Sarcelle d’hiver (espèce du groupe 3, qui a intégré le groupe 1 après sa reproduction de 2009)La reproduction de la Sarcelle d'hiver fut encore d'actualité en 2012. Un couple survole la Drésine le 24 mai, puis est levé sur les fosses tourbeuses (site de reproduction 2008 et 2009) le 25, puis le 8 mai. Une femelle est observée en vol le 21 juin, et la confirmation arrive beaucoup plus tard : une femelle avec au moins 3 jeunes juste volants sont observés sur la Drésine le 11 août.

Aucune donnée de reproduction par contre pour la Sarcelle d'été. Les derniers chants, sans doute d'oiseaux en halte migratoire, sont notés le long du Doubs le 27 mars.

Grèbe à cou noir Cette espèce s’est fait très discrète cette année. Malgré les nombreuses prospections réalisées depuis les berges ou en kayak, l’espèce n’a été vue qu’à deux reprises sur le site Natura 2000. La première observation en date du 9 avril concerne un individu sans doute en migration. La deuxième donnée concerne un couple vu sur le Doubs en amont du lac de Saint-Point le 10 juillet. Cette présence peut laisser penser à une éventuelle reproduction sur le site, même si aucun jeune ne sera observé par la suite..

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1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

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2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

0

1

2

3

4

5

6

7

8

Nombre de couples de Bécassine des marais

Grèbe à cou noir - J. Salvi


Nette rousse Dès le mois d’avril, l’espèce est observée au sud du lac de Saint-Point avec un maximum de 8 individus. Un suivi régulier montre que ces individus se déplacent sur la quasi-totalité du lac de Saint-Point. Durant le mois de mai, l’observation des femelles est moins aisée, laissant supposer une reproduction très probable. Ce n’est que le 19 juillet que la reproduction sera certifiée avec l’observation d’une femelle accompagnée d’au moins 2 poussins au sud du lac. Il y a fort à parier que les autres femelles ont au moins tenté de se reproduire mais aucune preuve n’a pu être apportée pour confirmer ces dires.

Locustelle luscinioïde (8ème espèce du groupe 1, au bord de l’extinction en Franche-Comté)Un chanteur est découvert en phragmitaie à l'extrémité nord du lac le 27 mai, en tombée de nuit. Cet oiseau sera entendu le long de la Taverne jusqu'au 19 et 20 juillet. Aucune preuve venant confirmer la nidification ne sera apportée.

Rousserolle turdoïde (10ème espèce du groupe 1, en danger en Franche-Comté)L'espèce est à nouveau contactée en 2012 dans la roselière au sud du lac de Saint-Point. Deux oiseaux chantent le 29 mai, et un autre est contacté le 14 juin.

Sizerin cabaret (7ème espèce du groupe 1, en danger en Franche-Comté)Belle activité autour de la dernière population franc-comtoise. Dès la mi-mars, des oiseaux chantant en vol sont contactés dans de nombreux secteurs sans recherche spécifique : Voie ferrée/Rondeau (14, 21 et 26 mars), Vallières (14 mars), jardins du village de Labergement Sainte Marie (15 mars), tourbière du Crossat (15 mars), base de loisirs (23 mars), sous la chapelle de Saint-Théodule (26 mars et 9 avril). Le manque de temps ne nous a pas permis de rechercher les preuves de nidification, mais il est fort probable que celle-ci ait eu lieu sur la base de loisirs (présence détectée de mai à début juillet) et à proximité de la voie ferrée.

Un travail de stage dédié à cette espèce serait intéressant à mettre en place en 2013.

Roselin cramoisi (espèce consi-dérée comme disparue lors de la réalisation du plan de gestion)Un chanteur, découvert par Domi-nique MICHELAT entre les 2 lacs le 27 mai, est revu et photographié (ci-contre) le 1er juin par Joëlle Casa-grande. Ce mâle rouge est noté plusieurs semaines aux Granges Sainte Marie. Le 18 juin, un chanteur assidu est entendu sous la Maison de la réserve, à proximité du camping. Il ne sera ni observé ni revu !

Milan royal (5ème espèce du groupe 1, en danger en Franche-Comté)Jérémy FACCHINI a effectué un travail remarquable sur la reproduction du Milan royal en 2012. 5 couples ont été suivis :

– Chantegrue : le couple toujours présent a quitté son aire traditionnelle pour une autre, très discrète, proche de la lisière de la forêt. Jérémy ne pourra la découvrir que le 15 juin. Malheureusement, les 3 poussins sont trop grands pour un marquage le même jour.

– Malpas : découverte de l'aire subodorée en 2011. 3 poussins (Georges, Jérémy et Joëlle) sont bagués et marqués le 11 juin.

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Roselin cramoisi - J. Casagrande


– Age Marion : le couple utilise la même aire en 2012. 3 poussins (Eva, Nicolas, Tim) sont marqués le 11 juin.

– Grange neuve : le couple utilise également la même aire en forêt de la Grand'Côte (parcelle C). 2 poussins (Kelly et Lulu) sont marqués le 11 juin.

– Enfin le couple ayant niché au-dessus de Grange du lac (parcelle G de la Grand'Côte) en 2011 est présent ce printemps. Le mâle marqué « Marie-Claire » et sa fe-melle sont suivis, mais l'aire ne pourra être découverte. Le 8 avril, ils défendent le territoire face à un couple de Milans noirs. Il est très probable que la nidification ait échoué cette année.

Bilan donc de 8 poussins marqués sur 3 aires dans le cadre du plan de restauration natio-nal coordonné par la Ligue de Protec-tion des Oiseaux (LPO).

Un grand merci à Jérémy pour son enthousiasme !

Chevêchette d’Europe (groupe 2)Le 9 mars, une chevêchette chante en plein jour en forêt de la Grand'Côte (limite supérieure de la parcelle D). Le 19 juillet, l'espèce est contactée en tombée de nuit en parcelle H, avec des cris suggérant la présence d'une nichée. Le contact auditif est confirmé le 21 juillet, avec l'observation à moins de 10 mètres d'une jeune Chevêchette qui "siffle" pour quémander de la nourriture. Quelques minutes plus tard, l'appel d'un adulte (sur des notes du chant d'automne) provoquera l'envol du juvénile. Il s'agit de la première mention de nidification certaine du plus petit rapace européen dans la forêt de la Grand'Côte.Le 21 octobre, la Chevêchette est observée en tombée de nuit en limite supérieure de la réserve naturelle.

Pigeon colombin (groupe 3)Pas de recherche réalisée en 2012 sur cette espèce en Grand'Côte.

Gélinotte des bois (1ère espèce du groupe 2)Une seule donnée, mais intéressante pour l'espèce. Une nichée (femelle et jeunes volants) est découverte le 28 juin, en fin d'après-midi, en bordure d'un chemin de débardage de la parcelle H. Comme pour la Chevêchette, il s'agit, à notre connaissance, de la première preuve de re -production certaine de la Gélinotte dans la réserve naturelle.

Pie-grièche écorcheur (groupe 2)L'espèce est contactée à plusieurs reprises les 18 et 19 mai : couple dans le coteau sec hors réserve, 3 mâles au sud du lac (marais). Ces trois derniers, concernant sans doute des oiseaux en halte migratoire, ne seront pas revus. La reproduction est à nouveau constatée dans le communal de Remoray.

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1991

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Nombre de couples de Pie-grièche écorcheur

Baguage de jeune milans royaux - B.T.


Héron cendré (espèce symbole en 1980, non prioritaire 30 ans plus tard !) 10 nids sont dénombrés à La Platière le 21 mars, puis 13 le 26 mars. Sur l’île du plan d’eau de la Seigne, 2 aires sont occupées également, mais abandonnées le 3 mai (raison inconnue !). Un couple reprend la couvaison dès le 17 mai, avec des jeunes qui s’envoleront début juillet. Au total, 15 couples se sont donc reproduits aux alentours du lac de Remoray.A noter la présence de Grandes aigrettes durant tout l'hiver, avec un maximum de 4 individus. Les oiseaux quittent le site début mai (dernière observation le 3).

Autres nouvelles ornithologiques– un couple de Hiboux moyens-ducs chante

et parade en forêt de la Grand'Côte (parcelle G), à proximité de Grange du lac, le 23 février. La nidification est constatée avec des cris de jeunes le 29 mai en tourbière du Crossat, le 8 juin au sud de la Grand'Côte et le 14 juillet au Buclé,

– un Pic épeichette crie en forêt de la Grand'Côte (parcelle D) le 25 février. Il s'agit de la première mention de cette espèce dans ce massif forestier,

– un couple de Grands corbeaux est très présent en mars. La nidification est quasi certaine dans une petite falaise à l'est du belvédère des deux lacs à la mi-avril,

– deux couples de Pics noirs exploitent le versant de la forêt de la Grand'Côte. La nidification est très probable en parcelles C et E,

– deux couples de Chouettes hulottes sont présents de la même façon : un au sud, un au nord de la forêt de la Grand'Côte. Une nichée est découverte en parcelle H le 19 juillet,

– 5 couples de Grèbes huppés se partagent le plan d'eau de la Seigne. Les bagarres sont nombreuses le 23 mars ! Les premiers poussins sont notés le 12 mai,

– un couple de Goélands leucophées est présent de manière constante sur la réserve. Malgré chants et parades fréquemment observés, la reproduction n'est toujours pas entreprise,

– un nid de Pic épeiche avec des jeunes criant au trou le 5 juin en forêt de la Grand'Côte (parcelle G),

– deux Fauvettes babillardes chantent les 7 et 8 juin : base de loisirs et haie à l'ouest du Crossat,

– plusieurs nidifications tardi-ves du Canard colvert sont constatées au marais sud : nid avec oeufs le long de la Drésine le 27 juin, femelle et poussins de quelques jours sur les Vurpillières mi-juillet.

B.T. & L.B.

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Hibou moyen-duc - L.B.

Pic épeiche - P.-M.A.


Mammalogie

Lynx

Un individu est observé dans les derniers jours de décembre 2011 en limite sud de la réserve naturelle. Deux observations sont réalisées en 2012 :• une trace fraîche le long du marais sous la chapelle de Saint Théodule (Laurent

WILLENEGGER) le 25 février,• Yann BAILLET termine une belle nuit d'observations d'hétérocères (papillons de nuit, voir ci-

dessous) le 19 juillet par une rencontre appréciée : un Lynx vient observer l'entomologiste au travail à 5h30, s'asseyant à une vingtaine de mètres durant 10 minutes. Belle rencontre d'une confiance réciproque !

B.T.

Chiroptères

Suite à une étude préliminaire (cf. bilan des activités 2010), de nouvelles prospections sur les chiroptères forestiers ont été réalisées cette année dans la forêt domaniale de la Grand’Côte. Sur financements FEDD2 et Natura 2000, cette étude est réalisée par l’ONF (réseau mammifères) et la RNN du lac de Remoray. Malgré une météo très délicate en 2012, notons quelques premiers résultats intéressants.Du point de vue quantitatif (indice horaire d’activité) et qualitatif (nombre d’espèces présentes), les parcelles forestières gérées en futaie régulière3 (canton de la Grand’Côte –série de production) apparaissent moins attractives qu’en fu-taie jardinée4. De plus, dans l’îlot de sénescence, au cœur de la réserve biologique dirigée (RBD -partie de la Grand’Côte intégrée au périmètre de la réserve naturelle et gérée en futaie jardinée), les indices horaires sont encore plus élevés que dans le reste de la forêt. Cela démontre l’importance, pour les chauves-souris et l’ensemble de la biodiversité, de tels espaces exempts de toute intervention sylvicole. Les chiroptérologues y ont même découvert une nouvelle espèce pour la réserve naturelle ! Sur les 27 espèces franc-comtoises, l’Oreillard roux est donc la 14ème. Malheureusement, sur les trois sessions prévues initialement (captures aux filets et points d’écoute), la météo exécrable a provoqué l’annulation de la première session (21-24/05) et perturbé la seconde (7-10/08). La dernière (24-25/09) s’est déroulée ‘normalement’ mais malheureusement sans capture de femelle. De plus, lors d’une mission en forêt de Rambouillet, le coordinateur du Réseau mammifères franc-comtois s’est fait voler l'ordinateur portable dans sa voiture de service avec les sons enregistrés lors de la deuxième semaine d'écoute. Quatre journées ONF pourront cependant être reportées en juin 2013. Plusieurs soirées de prospections avec la CPEPESC5 FC, dans le cadre de la coopération inter-réserves, et l’analyse de 5 détecteurs enregistreurs posés dans la RBD dans l’été 2011 viendront compléter le travail de 2012.Affaire à suivre en 2013

Franck Basset et J.C.

2 Fonds d'intervention pour l'environnement et le développement durable, financé par l'ONF3 Tous les arbres du même âge4 Peuplement hétérogène5 Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l’Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères

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Femelle d'Oreillard roux (Plecotus auritus)


Entomologie

Les conditions météorologiques ont été très difficiles en 2012 pour l'entomologie. Sans doute une année « noire » à oublier !

Papillons de jour

Dans le cadre du « suivi des milieux ouverts par les rhopalo-cères », un transect hebdomadaire est réalisé dans la réserve na-turelle depuis 2001. Les 10 passages ont été effectués du 11 mai au 11 août.

Espèces protégées :

Cuivré de la Bistorte (Lycaena helle)Premières observations le 4 mai aux Vurpillières. Avec seulement 15 contacts lors des transects, les résultats pour l'espèce sont catastrophiques en 2012, les plus faibles depuis 2001. Ils corroborent la même tendance observée également dans le Drugeon ce printemps. Espérons un rétablissement rapide des populations pour cette espèce prioritaire.

Damier de la Succise (Euphydryas aurinia)Premier Damier le 28 mai 2012, au marais-sud. Seulement 5 individus ont été contactés lors des transects hebdomadaires, loin du résultat excellent de 2011 (18 papillons). Comme pour l'espèce précédente, 2012 fut globalement défavorable pour le Damier de la Succise.

Solitaire (Colias palaeno) Premier Solitaire le 7 juin 2012 à l'ouest de la tourbière du Crossat. Notre petit témoin du haut-marais des Vurpillières fonctionne à nouveau en 2012 : une femelle est contactée le 29 juin. Un mâle est même observé lors de ce même transect, en bas-marais. L'année est donc satisfaisante pour le Solitaire, fait confirmé par des observations nombreuses dans la tourbière du Crossat.

Fadet des tourbières (Coenonympha tullia) Après l'absence d'observations en 2011, les bonnes conditions météorologiques fin juin ont permis de contacter le Fadet en 2012 à 4 reprises :• 2 papillons (et peut-être un troisième) avec Yann BAILLET aux Vurpillières le 18 juin,• 1 individu lors du transect hebdomadaire du 24 juin, aux Vurpillières,• 1 autre au même endroit le 28 juin.

De plus, 7 à 8 individus sont observés sur un premier secteur du site NATURA 2000 le 18 juin, et 6 le 21 juin sur un second secteur.Ajoutés aux bons résultats obtenus sur la vallée du Drugeon, ceci semble montrer que le Fadet des tourbières s'en est plutôt bien sorti en 2012.

Les observations nombreuses traduisent une année correcte pour le Fadet de la Mélique (Coenonympha glycerion) et le Cuivré écarlate (Lycaena hyppothoe). A noter une nouvelle espèce pour la liste de la réserve naturelle : le Cuivré fuligineux (Heodes tityrus), observé le 28 mai à proximité des prairies agricoles bordant le Lhaut.

B.T.

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Cuivré de la Bistorte : Nbre contacts sur transect

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Damier de la Succise : Nbre contacts sur transect


Papillons nocturnes

Heureusement que l'étude des papillons nocturnes de la réserve naturelle a été planifiée sur deux années, car 2012 restera comme catastrophique pour ces insectes. Le bureau d'études Flavia ADE (Yann BAILLET) a réalisé 8 nuits entières (juin à septembre) complétées par des pièges lumineux mis en place par l'équipe de la réserve.

Même lors de conditions climatiques relativement clémentes, les sessions d'échantillonnage se sont révélées souvent décevantes aussi bien en nombre d'espèces qu'en nombre d'individus. Parmi les taxons recensés, les espèces suivantes peuvent être mises en exergue : Entephria infidaria, Scopula ternata, Polychrysia moneta, Coranarta cordigera, Ecliptopera capitata, Ecliptopera capitata, Eustroma reticulata, Eulithis testata, Camptogramma scripturata, Amphipyra perflua, Phlogophora scita, Lithomoia solidaginia, Hydraecia petasitis et Gortyna flavago.

Le caractère septentrional et continental de la Réserve naturelle est souvent mis en évidence. Plusieurs espèces sont très rares et très localisées en France.Une simple liste commentée sera remise en janvier 2013 et un rapport complet conclura l'étude en fin d'année 2013, après une seconde année d'étude que nous espérons bien meilleure..

Yann BAILLET & B.T.

Odonates

Une nouvelle espèce de libellule est découverte le 21 juin avec la récolte d'une exuvie (enveloppe larvaire) d'Aeshne isocèle (Aeshna isoceles) au plan d'eau de la Seigne (stage ONEMA). Il s'agit de la 51ème espèce pour la réserve naturelle, chiffre tout à fait remarquable (90 espèces en France).Pour les autres espèces, peu d'investissement en 2012. A noter l'observation très probable d'une Leucorrhine à front blanc sur les nouvelles fosses du Crossat (restauration 2007), par Renaud MILLARD le 21 juin.

B.T.

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Piège à U.V. - P.-M. A.

Eustroma reticulatum - Y. Baillet Phlogophora scita - Y. Baillet

Suivi odonates dans la tourbière du Crossat - J.C.

http://flavia.ade.free.fr/


Syrphes

Diagnostic écologique de la réserve naturelle

L'étude que nous avons menée depuis 2009 aura permis d’inventorier 210 espèces de syrphes dans la réserve naturelle, résultat exceptionnel. Les habitats de la réserve naturelle abritent plus de 63 % de la syrphidofaune régionale, et près de 40 % de la syrphidofaune française ! Cette contribution apporte 13 nouvelles espèces à la liste locale de référence (Franche-Comté et canton de Vaud). 16 sont nouvelles pour la Franche-Comté, 68 pour le département du Doubs, et 3 pour la France. La contribution de cette étude à la connaissance locale et nationale est donc remarquable.Alimentant une base de données, l’importante connaissance sur l’écologie larvaire de cette famille de diptères a permis l’émergence d’un système expert (Syrph-the-Net), élaboré par le Docteur Martin C.D. Speight. L’utilisation des syrphes comme descripteurs de la qualité des écosystèmes permet aujourd’hui de réaliser des diagnostics écologiques complets et précis. Avec cette méthode analytique et synthétique, l’analyse de la RNN du lac de Remoray fait apparaître les conclusions suivantes :

– l’intégrité écologique de l’ensemble de la réserve naturelle est de 74 %, résultat à la limite du « bon » et du « très bon ». En uti-lisant la liste nationale comme filtre local (plutôt que la liste régionale), l’intégrité écologique reste « bonne » avec 68 %.

– la forêt de la Grand’Côte présente globalement une très bonne intégrité écologique (75 %). Malgré de récentes mesures très positives dans la gestion forestière, les espèces manquantes indiquent encore des carences dans la majeure partie des micro-habitats liés au bois mort et sénescent (notamment dans la hêtraie).

– l’intégrité écologique des prairies agricoles est « moyenne » à « bonne » (52 %) lors de la

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Syrphe Meliscaeva cinctella - L.B.

Parhelophilus consimilis - J.C.

http://pollinators.biodiversityireland.ie/hoverflies/syrph-the-net/

Communal de Remoray (pâturage avec des génisses)

Prairie traditionnelle (fauche, regains et pâture)


simulation avec des prairies extensives, « excellente » (94 %) comparée à des prairies amendées. Elle évalue parfaitement l’intensification agricole constatée, qui limite fortement la faune syrphidologique et associée.

– dans la tourbière du Crossat, l’intégrité écologique est « très bonne » (79 %). Malgré de récents travaux de restauration (2005 et 2007), la typicité de ce complexe tourbeux est aujourd’hui encore altérée, notamment en tourbière haute active. L’effet d’un siècle de drai-nage lié à l’exploitation de la tourbe semble encore visible. Les restaurations n’ont pas encore permis le retour de la totalité de la communauté attendue.

– les zones humides ont une intégrité écologique globalement très bonne (79 %), certains milieux présentent même une intégrité excellente (mégaphorbiaie 89 %, marais de transition 93 %, prairies humides 86 %). Dans les autres macro-habitats (saulaies, magnocariçaie, phragmitaie, bas marais), l’analyse des espèces manquantes traduit cependant encore des effets d’altérations notamment liées à la présence :

• de drains encore actifs en bas marais alcalin ;• de ruisseau encore rectifié (Lhaut) ;• d’un enrichissement trophique lié aux activités agricoles des prairies jouxtant les zones

humides. L’absence de certaines espèces particu-lièrement typiques montre que la gestion conservatoire mise en place depuis 15 ans (reméandrement, fauche tardive, pâturage extensif, réouverture…) n’a pas encore permis le plein retour des syrphes et autres invertébrés attendus.Ces conclusions permettent une contri-bution importante des syrphes quant à l’évaluation des habitats de la réserve naturelle. Le faible nombre d’espèces inattendues, la bonne représentativité des habitats, la richesse spécifique élevée et la bonne intégrité écologique globale traduisent un

site à très forte fonction de réservoir de biodiversité. La réserve naturelle nationale du lac de Remoray s’avère donc d’importance régionale et nationale pour la qualité de ses habitats et sa riche syrphidofaune. Pour plus d'informations, le rapport est téléchargeable sur le site RNF.

J.C.

Diagnostic écologique de trois types de prairies du site Natura 2000

Basé à nouveau sur l'inventaire des syrphes avec des tentes Malaise, nous avons lancé sur 2012 une nouvelle étude sur 3 types de prairies agricoles du site Natura 2000.

Tente Malaise en prairie pâturée extensive

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Syrphe Chrysotoxum bicinctum - J.C.

http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/private/rapport_syrphes_remoray_2012.pdf


Le manque d'études locales de référence sur les syrphes de milieux agricoles, le besoin de comparaison avec les résultats obtenus dans la réserve naturelle (cf. infra) et le besoin d'inventaires initiaux dans plusieurs parties du nouveau périmètre du site Natura 2000 ont motivé ce travail.Sur les 106 espèces inventoriées dans les trois sites, quatre sont nouvelles pour le Doubs et une pour la Franche-Comté. Au final la liste des syrphes de la réserve naturelle et du site Natura 2000 présente 219 espèces, ce qui est considérable.L'analyse des résultats avec la méthode "Syrph-the-Net" est effectué encore en ce moment par des étudiants de licence professionnelle de l'université de Besançon dans le cadre d'un projet tuteuré. Les conclusions définitives seront rendues en milieu d'année 2013, et une synthèse sera présentée dans le prochain bilan des activités. Un grand merci à Aurélie, Emilien et Charly pour

leur travail.J.C.

Valorisation des compétences

Comme vous pouvez le constater, nos compétences sur cette famille de diptères s'exportent. En point d'orgue, les deux conservateurs des réserves naturelles nationales du Doubs (Ravin de Valbois et Lac de Remoray) ont encadré à Banyuls une semaine de formation ATEN du 3 au 7 septembre 2012 (15 stagiaires).

B.T.

Tri, détermination et partenariats

Afin de valoriser les connaissances obtenues lors de l’inventaire des syrphes, le tri gigantesque des échantillons en laboratoire s’est poursuivi en 2012. Le mode opératoire est resté identique (cf. bilan des activités 2011) : lorsque cela est possible (compétence et/ou littérature accessible), le personnel de la réserve détermine certains groupes d’insectes en interne. Dans le cas contraire, nous recherchons des entomologistes spécialisés

capables d’identifier les espèces d’une famille ou d’un genre spécifique. En 2012, les parte-nariats habituels ont été réactivés (Jean-André MAGDALOU pour les sphécidés, Gilles BLAN-DENIER pour les araignées, Jean-Paul G. REDING pour les éphémères, trichoptères et plécoptères, Johanna VILLENAVE-CHASSET pour les chrysopes, hémérobes et raphidides et Magalie MAZUY pour les hétéroptères). Aussi grâce au travail de collaboration mis en place avec Phil WITHERS depuis plus d’un an (cf.

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Semaine de formation aux syrphes à Banyuls - J.C.

Jocelyn trie des espèces - C.M.

Ctenophora flaveolata femelle - L.B.


supra), plusieurs familles de diptères (mycetophilides, keroplatides …) ont été redistribuées dans son réseau spécialiste. Il reste beaucoup de travail mais 228 espèces ont ainsi été inventoriées à ce jour, dont 9 sont nouvelles pour la faune française !De nouveaux partenariats ont aussi vu le jour cette année : Yann BAILLET pour les lépidoptères nocturnes, Daniel GOY pour les abeilles (sociales et solitaires), Henri CHEVIN pour les guêpes symphytes, Céline PERNIN pour les collemboles (elle reviendra cette année faire des prélèvements de sol pour compléter l’inventaire) et Franck HERBRECHT pour les pompiles. Des discussions avec d’autres entomologistes sont en cours pour démarrer de nouveaux échanges en 2013. Grâce à l’inventaire ‘syrphes’, ce travail d’échange permet d’augmenter les connaissances sur les insectes de la réserve naturelle. Encore beaucoup trop méconnue, rappelons que la diversité entomologique représente 75 % des espèces animales !

J.C.

Valorisation des diptères non-syrphes : contribution à la connaissance et partenariats

Une semaine de formation sur les diptères (hors syrphes) s'est déroulée du 8 au 12 octobre pour les deux ré-serves naturelles nationales du département du Doubs (Ravin de Valbois et Lac de Remoray). Encadrée par Phil WITHERS, l'initiation à plu-sieurs familles de diptères (Tabanidae, Dolichopodidae,

Empididae, Stratiomyidae, Conopidae, Rhagionidae, Bombilidae, Ctenophorinae…) va per-mettre aux deux réserves d'accéder à un niveau de connaissances remarquable sur les diptères. Une seconde semaine d'approfondissement est planifiée à Valbois en mars 2013. D'ores et déjà, de nombreuses espèces sont nouvelles pour la France !

B.T.

Tabanidae

Les taons constituent une famille mal aimée, car les femelles piquent les humains et peuvent être un facteur de propagation de certaines maladies. Mais dans la binoculaire, l'appréhension peut laisser place à un spectacle étonnant, notamment par la variété et la beauté des yeux de certains spécimens. Une première liste des Tabanidae des deux réserves naturelles est donc en cours de finalisation avec 13 espèces pour Valbois et 17 pour Remoray.

B.T.

Araignées

Durant cette année, l’accent a été mis sur l’identification des arai-gnées capturées de 2009 à début 2012 à l’aide de tentes Malaise. Cette méthode peu utilisée pour les araignées permet cependant d’obtenir des informations très intéressantes sur les peuplements des strates herbacée et buissonnante. Parmi les 644 araignées identi-fiables, on a pu dénombrer 106 espèces dont 72 sont nouvelles pour le périmètre de la Réserve. Cela porte à 177 le nombre total d’es-pèces d’araignées observées sur le site depuis les premières re-

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Le groupe au travail - M. Armbruster Rhagio scolopaceus - J.C.

Haematopota pluvialis - Wikipedia

L. cornutus - S. Marcacci


cherches effectuées sur ce groupe taxonomique en 2000. Les milieux les plus riches en es-pèces sont la zone ouverte au nord de la forêt de la Grand'Côte (42 espèces) ainsi que le haut-marais du Crossat (38 espèces).

La présence de 22 espèces à forte valeur patrimoniale est attestée. Bien que cela reste à confirmer, trois seraient nouvelles pour la France. Nuctenea silvicultrix (C. L. Koch, 1835) a été observée dans le haut-marais du Crossat, Nu-soncus nasutus (Schenkel, 1925) dans la forêt de la Grand-Côte et Talavera parvistyla (Logunov & Kronestedt, 2003) dans un bas-marais proche du Crossat. Il reste encore quelques araignées des tentes Malaise à identifier. Lorsque ce travail sera achevé, une synthèse sur ce groupe sera ef-fectuée.

Gilles BLANDENIER

Dolomèdes

L’après-midi du jeudi 21 juin, la réserve naturelle accueillait sur autorisation préfec-torale les stagiaires d’un stage de forma-tion sur les odonates piloté par l’ONEMA et l’ATEN. Lors des dernières prospections réalisées à la hâte sur la base de loisirs de Labergement Sainte Marie, alors que l’orage menace, un stagiaire (Maxime Gay-mard, technicien à la RNR des Gorges du Gardon) récolte une grosse araignée dans les hélophytes en bordure du plan d’eau de la Seigne. C’est une Dolomède de la famille des Pisauridés. Le genre Dolo-medes possède seulement deux espèces en Europe, toutes deux liées aux zones humides : fimbriatus qui est relativement commune et bien présente, notamment sur les tourbières d’altitude, et plantarius qui est beaucoup plus rare en France et en Europe et pour laquelle les connaissances restent encore très fragmentaires. L’UICN a d’ailleurs inscrit plantarius sur la liste rouge des espèces vulnérables à l’échelle mondiale.Avec Maxime, qui travaille en partie sur les araignées, depuis le début du stage nous étions attentifs aux Dolomèdes rencon-trées lors des sorties de terrain. En effet, la veille, près du lac du Petit-Maclu (Le Frasnois, 39), Maxime capture un exemplaire de plantarius et, le 30 mai, lors de la préparation du stage, nous en avions déjà identifié un individu à Doucier près de la rivière le Hérisson.L’examen plus attentif du spécimen capturé sur la base de loisirs va permettre d’aboutir rapidement et sans aucune ambigüité à l’espèce plantarius. Une espèce patrimoniale de plus à ajouter à la liste des araignées de la réserve naturelle du lac de Remoray. Les circonstances de la découverte (habitat, altitude, date, heure, météo, etc.) ne manqueront pas d’enrichir les études sur cette espèce spectaculaire (le corps atteint 20 mm sans les pattes !) et emblé-matique des zones humides européennes, mais cependant encore très mal connue…

Jean-Luc LAMBERT

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Larinioides cornutus - S. Marcacci

Dolomedes plantarius - J.L. Lambert


Carcinologie (ou Oncologie)

Écrevisses à pieds blancs

La réintroduction de l’écrevisse à pieds blancs, dans deux ruisseaux (Le Lhaut et les Vurpillières) traversant la réserve natu-relle et faisant l’objet d’un APPB, a été réalisée entre 2006 et 2008 dans le cadre du programme LIFE « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale asso-ciée » coordonné par le PNR du Morvan. Une seule soirée de prospection a été organisée le 17 septembre 2012 sur les deux cours d’eau. Aucune écrevisse n’a été contactée sur les Vurpillières, ruisseau toujours très difficile à prospecter du fait de ses nombreuses caches en sous-berges et

de sa végétation relativement dense. Bonne surprise sur le Lhaut où 4 écrevisses ont été observées (3 femelles et 1 mâle). L’ensemble des individus mesuraient environ 70 mm cor-respondant à la classe supérieure des indi-vidus réintroduits. Il est donc difficile de dire s'ils sont des survivants de la réintroduction ou bien nés dans le ruisseau du Lhaut. La première femelle a été contactée au niveau du site de réintroduction alors que les 2 autres et le mâle ont été trouvés très en amont, au niveau de la cascade du pont. La prospection est assez aisée sur le Lhaut, ruisseau relativement large. La densité d’écrevisses y reste faible. Toutes les écrevisses observées

ont été manquées par les prospecteurs les plus en amont et détectées pour certaines lors d’un retour en arrière !

C.M. et Pierre Durlet (Chargé de Mission au PNR du haut Jura)

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Écrevisse à pieds blancs - L.B.

Écrevisse à pieds blancs - L.B.

Le ruisseau des Vurpillières - B.T.


Botanique

Comptage des Fritillaires

Il s’agit de compter le nombre de pieds de fritillaires pintades (Fritillaria meleagris), espèce protégée au niveau régional, en dissociant les plants fleuris et les non fleuris sur une surface précise des deux plus grosses stations de la réserve.2012…10 ans de comptage sur cette station du marais au sud du lac de Remoray ! 1049 pieds ont été comptabilisés avec l’aide de bénévoles de l’association le 16 avril 2012.

Même s’il existe, d’une année sur l’autre, des fluctuations difficiles à interpréter, nous pouvons d’après les résultats montrer que cette station ne semble pas en danger et que la gestion effectuée par l’association de la réserve permet de maintenir en moyenne 1 229 pieds. Depuis 2009, une gestion rotative « aucune action / fauche tardive / aucune action / pâturage équin extensif » est mise en place en espérant maintenir cette station, voire mieux, l’améliorer en terme d’effectifs.

Le comptage de la deuxième station se situant dans des prairies humides agricoles derrière le terrain de foot de Labergement Sainte Marie a été instauré plus tardivement que celui du marais au sud du lac de Remoray. Ces prairies sont fauchées tardivement et sont exemptes de tout type de fertilisation (Mesure Agri-Environnementale Territorialisée). Le 19 avril 2012, 560 fritillaires ont été comp-tabilisées avec des membres de l’association, résultat légèrement au-dessus de la moyenne s’élevant à 514 pieds sur les 5 comptages de ces 6 dernières années.

C.M.

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Comptage des fritillaires - C.M.

Fritillaire pintade - P.-M. A.


Comptage des Œillets superbes

Le comptage des Œillets superbes, espèce protégée au niveau national, s’est déroulé le 14 juillet 2012 avec l’aide d’une dizaine de bénévoles. Si l'année 2012 est moins spectaculaire que 2011, le comptage a tout de même révélé la présence de 3 172 tiges, deuxième meilleur résultat depuis la mise en place de ce comp-tage dans une parcelle ap-partenant à l’association et gérée en rotation (fauche / repos / pâturage / repos).

C.M.

Suivis botaniques (PG SE 10)

Cinq suivis étaient programmés en 2012 et ont été effectués de juin à août avec l’aide de Kelly DEBUF, stagiaire en BTS Gestion et Protection de la Nature à Montmorot. Ces suivis feront prochainement l’objet d’un rapport d’étude afin d’évaluer l’évolution de la végétation.• Suivi Drésine

Objectif : suivre l'évolution de la végétation suite au reméandrement du ruisseau de la Drésine en 2000 et à la remontée de la nappe phréatique.Méthode : relevés phytosociologiques sur des placettes disposées le long de 3 transects.

• Suivi ConfluenceObjectif : suivre l’impact de la gestion par fauche tardive sur trois types de milieux (prairies à molinie, bas-marais et mégaphorbiaie).Méthode : relevés phytosociologiques sur des placettes et exclos de 5 m x 5 m.

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PATURAGE

FAUCHE

PATURAGE

LEGER

PATURAGE

FAUCHE

Pendant le comptage - V.S. Le groupe du comptage - P.-M.A.

Pendant un suivi botanique - K. Debuf


• Suivi VallièresObjectif : suivre l'évolution de la végétation de la magnocariçaie suite à la mise en place d’une gestion par pâturage extensif.Méthode : relevés phytosociologiques sur une placette et un exclos de 5 x 5 m.

• Suivi Comblement drains CrossatObjectif : état initial avant travaux afin de suivre l'évolution de la végétation après comblement des drains au nord-ouest de la tourbière du Crossat prévu en 2013 dans le cadre du contrat Natura 2000 Etat/Association.Méthode : relevés phytosociologiques sur des placettes situées le long de trois transects perpendiculaires aux drains.

• Suivi LhautObjectif : état initial avant travaux afin de suivre l'évolution de la végétation après la restauration du ruisseau du Lhaut prévue en 2013. Méthode : relevés phytosociologiques sur des placettes situées le long de trois transects.

C.M.

Inventaire préliminaire « prairie fleurie »

Kelly Debuf, stagiaire en BTS Gestion et Protection de la Nature à Montmo-rot, a réalisé un état initial de plusieurs prairies de fauche du site Natura 2000 « Tourbières, Lac de Remoray et zones environnantes » selon la méthode « prairie fleurie ». L’objectif est de certifier la présence d’au moins 4 plantes indicatrices sur chaque tiers de la diagonale de la parcelle (voir schéma) afin de proposer dans le cadre des mesures agri-environnementales une mesure rémunérée annuellement 182 €/ha. Cette der-nière a l’avantage d’être basée sur une obliga-tion de résultats et non pas sur des obligations de date de fauche et de limitation de fertilisation.

Selon les premiers résultats, un quart des 28 parcelles pros-pectées sont potentiellement contractualisables. Un autre quart peut éventuellement être concerné car elles présentent le nombre minimal d’espèces indicatrices.

C.M.

RhoMeo

Le programme RhoMeO associe gestionnaires et chercheurs afin de développer les méthodologies nécessaires à la construction d’un observatoire de l’évolution du bon état des zones humides du bassin Rhône Méditerranée.Partenaire de ce programme, l’association gestionnaire a réalisé en 2012 les protocoles Amphibiens, Habitats-Flore et Pédologie sur la zone humide s’étendant du sud du lac Saint-Point au sud du lac de Remoray. Plus d’information sur ce programme sur : rhomeo.espaces-naturels.fr/

C.M.

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Kelly explique son travail - P.-M. A.

http://rhomeo.espaces-naturels.fr/


Études

Diagnostic de l'état écologique du Ruisseau de Bonne Fontaine et fondements pour un projet de restauration

En juillet 2012, différentes investigations ont eu lieu sur le ruisseau de Bonne Fontaine pour évaluer son état écologique en vue d'établir un projet de restauration.Le ruisseau de Bonne Fontaine est un petit cours d'eau affluent du lac de Remoray, qui dans sa partie terminale traverse la tourbière du Crossat, avant de rejoindre le lac de Remoray. Les 2/3 aval du ruisseau sont dans la Réserve.Sur un linéaire conséquent, il présente un cours rectifié (travaux anciens de drainage), dont les analyses à différentes échelles indiquent une altération nette de son potentiel morpho-dynamique et qui limite grandement ses capacités d'accueil de la faune benthique (Plécoptères, Éphéméroptères, Trichoptères, Coléoptères, Crustacés, Mollusques, ...). En effet, l'étude du peuplement de macrobenthos indique qu'il existe un déséquilibre important associé à une pauvreté manifeste. La comparaison avec une station témoin en amont, près de la source sur un secteur non touché, montre que l'affaiblissement est lié à la simplification de l'habitat aquatique. Il paraît alors important de restaurer tous les secteurs touchés pour qu'ils retrouvent leurs capacités et leurs fonctionnements originels. La stratégie de restauration et ses modalités de mise en oeuvre seront précisées dans la version finale du rapport.

Teleos suisse (Hervé DECOURCIÈRES & François DEGIORGI).

Étude des poissons des lacs de Saint-Point et de Remoray

Des inventaires piscicoles ont eu lieu simultanément sur les lacs de Saint-Point et de Remoray à l’été 2012 (du 20 au 24 août). Ils ont été menés par l’EAWAG (organisme suisse de recherche en limnologie de renommée internationale), l’Université de Franche-Comté et la Fédération de Pêche du Doubs. Trois nuits de pêche aux filets et un après-midi de pêche à l’électricité ont été nécessaires pour apprécier la structure quantitative et qualitative des différentes populations piscicoles de chacun des lacs. Des mesures de certains paramètres physico-chimiques (O2, pH, T°C, …) ont été réalisées début octobre 2012 en fin de stratification estivale des lacs ainsi que des prélèvements d’eau pour analyses au laboratoire. Des investigations complé-mentaires visant à affiner la vision globale de la structure et de la composition des peuplements lacustres ainsi que le suivi de la reproduction du corégone ont lieu depuis début novembre et se poursuivent actuellement jusqu’à fin janvier. Des prélèvements de sédiments pour analyse de toxiques devraient être réalisés courant 1er semestre 2013.

Les résultats sont en cours de traitements, néanmoins quelques éléments peuvent d’ores et déjà être apportés :Le peuplement du lac de Remoray se compose de Gardons, de Rotengles, de Tanches, de Brochets, de Perches et de Corégones. Comparativement aux données antérieures, la Vandoise et la Truite, deux espèces relativement exigeantes, n’ont pas été capturées en 2012-2013. Perches, rotengles et corégones représentent la plus grosse part du peuplement. Notons la forte

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Pêche aux filets - V.S.


proportion de rotengles semblant prendre le pas sur la population de gardons. Aucun poisson n’a été inventorié dans les zones profondes (10-12 derniers mètres de profondeur). Ceci est révélateur d’un grave dysfonctionnement du système qui perdure, et dont la conséquence est mise en avant par des quantités d’oxygène dissous en profondeur incompatibles avec la vie piscicole (<4 mg/L à -18 mètres, limite de tolérance pour le corégone, 2 mg/L au fond….). Ces valeurs peuvent sembler meilleures que les valeurs mesurées antérieurement (2003, 2005, 2009) mais attention les mesures ont été réalisées tardivement après de forts épisodes de crues (probable apport d’eau froide oxygénée).

Le cercle vicieux sévit donc toujours sur le lac de Remoray (idem sur celui de Saint Point…) :• De la matière organique (MO) est dégradée par des micro-organismes et transformée par

des réactions chimiques consommant la totalité de l’oxygène profond, donc forte diminution de la quantité d’oxygène à l’année N, donc arrêt de la dégradation et accumulation de MO.

• À l’année N+1, de la MO arrive à nouveau au lac mais il faut aussi dégrader la MO restante de l’année N donc consommation d’oxygène. Et ainsi de suite… la désoxygénation arrivera plus tôt dans l’année et progressera toujours un peu plus vers la surface grevant encore un peu plus le potentiel biogène du lac en termes de surface de colonisation par les poissons et la microfaune.

En profondeur, la forme réduite de l’azote issue de la dégradation de la matière organique (ammonium) est retrouvée en quantité non négligeable (0.54 mg/L !!!). Une partie de l’ammonium est oxydée tant qu’il y a de l’oxygène pour donner des nitrites (0.036 mg/L…), la forme nitrate n’est en revanche pas retrouvée en profondeur, la dernière étape d’oxydation ne se faisant sans doute pas faute d’oxygène. L’autre partie de l’ammonium est susceptible de se dissoudre dans l’eau et de se transformer en ammoniaque, substance toxique pour les organismes vivants.Plusieurs hypothèses :

1- trop de matière organique arrive au lac.2- les organismes responsables de la dégradation de la matière font défaut (présence de

toxique dans les sédiments ??).3- une combinaison des deux hypothèses ci-dessus.

Les investigations hivernales ont montré un pic de reproduction des corégones durant la première quinzaine de décembre, ce qui semble plus tardif que d’ordinaire. Le lac ne s’est réoxygéné en profondeur que début décembre suite au phénomène de turn-over (mélange des eaux dû au refroidissement des couches d’eau superficielles). Les corégones en cours de reproduction ont été capturés de la zone littorale jusqu’à des profondeurs avoisinant 15 mètres, ainsi que dans le Lhaut et la Taverne.

Thomas Groubatch

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Pêche sur le lac de Remoray - B.T.


2/ Gestion des Habitats et des Espèces

Fauche tardive du marais

La fauche 2012 débute le 16 juillet dans les prairies de Mme et Mr Matthieu. La prairie proche du village, très touchée par les campagnols, ne produit que 13 balles rondes. Aucun pâturage automnal des koniks n'y sera effectué.Les 4 parcelles des Petits Biefs sont fauchées le 22 juillet. Douze balles rondes seront pressées le 24.

Au marais, la fauche commence le 16 août au Rondeau (cariçaie / phalaridaie) avec une belle surface fauchée : 76 balles rondes sont pressées le 19 août, dont 55 serviront aux besoins du troupeau de koniks polski de l'association.Quatre secteurs de bas-marais et prairies humides sont fauchés au sud du lac le 17 août :

1. prairie humide concernée par le comptage annuel d'œillets superbes,

2. bas-marais proche en limite de réserve,3. prairie humide des Vurpillières,4. secteur en T de moliniaie / bas-marais / mégaphorbiaie.

La récolte des secteurs 2 et 4 est réalisée pour la première fois (secteur à très faible portance). 33 balles rondes sont pressées le 18 août: 9 (1), 3 (2), 7 (3) et 14 (4).Enfin mauvaise surprise aux Vallières le 25 août, car le marais que nous fauchons depuis plus de 15 ans a été fauché et récolté sans aucune demande par l'agriculteur voisin. Un problème qu'il faudra résoudre durant cet hiver !

B.T.

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Fauche du marais - J.C.

Balles rondes devant Saint-Théodule - B.T.


Pâturage du marais

Le troupeau des 9 Koniks polski quitte le Montrinsans (hivernage) le 10 mai pour rejoindre la cariçaie de la Drésine (sud du lac). Le secteur aval (hors site à Fritillaires) est pâturé jusqu'au 28 juin, soient 49 jours. Un parc rétréci en vue des travaux de restauration du Lhaut accueille les chevaux jusqu'au 13 juillet (15 jours). Pâturage ensuite entre le ruisseau des Vurpillières et l'ancien « étang Bully », orienté sur la gestion du Phragmite, jusqu'au 23 juillet (10 jours). Le bas-marais des Vurpillières est ensuite utilisé (limité par la haie et la clôture extérieure du marais) jusqu'au 22 août (30 jours). Le troupeau au sud du lac n'est alors plus composé que des 5 juments, puisque les 4 hongres ont rejoint la voie ferrée (site Natura 2000) dès le 3 août. Ils y resteront jusqu'au 23 octobre (81 jours).Au sud du lac, les 5 juments pâturent la prairie humide à Fritillaires du 22 août au 20 septembre (29 jours) puis rejoignent le marais du Buclé jusqu'au 29 octobre (39 jours).

L'ensemble du troupeau se retrouve donc dans les prairies de Mme et Mr Matthieu aux Petits Biefs le 29 octobre, secteur qu'ils quitteront dans l'urgence suite aux pluies très importantes les 11 et 12 novembre pour rejoindre (en camion ou à pied) le Montrinsans.Depuis plusieurs années, la cadence du troupeau s'avère trop importante, bouscu-lant le programme de pâturage planifié par le gestionnaire. Le Conseil d'Administration valide en fin d'année le principe de vendre quelques koniks polski pour réduire l'effectif (idéalement souhaité à 5 individus).

B.T.

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Sortie des koniks du marais fin octobre - P.-M.A.

Arrivée des koniks dans le marais - P.-M.A.


Projet de Restauration du Lhaut

Les démarches administratives de ce projet nous ont encore occupés la totalité de l'année 2012.Concernant la « demande d'autorisation loi sur l'eau », l'enquête publique s'est déroulée en mairie de Labergement du 4 au 19 juin, avec un seul avis (celui positif du PNR du Haut-Jura) et un avis favorable du commissaire enquêteur dans son rapport du 29 juin 2012. La signature de l'autorisation préfectorale intervient le 23 octobre, après l'avis favorable du CODERST, dernier examen indispensable. Petite surprise dans l'arrêté avec la demande d'une notice technique encore à réaliser pour les services de la Police de l'eau. Ce sera fait dans les derniers jours de décembre, dans la douleur !!!

Un second dossier parallèle concerne la dérogation à demander au Conseil National de Protection de la Nature pour la destruction de plantes protégées. Effectivement, l'emprise des travaux se déroule dans un véritable champ de Polémoines bleues, espèce protégée au niveau national et très commune dans la réserve naturelle. Inévitablement, certains pieds seront détruits par le passage des engins. Le dossier, réalisé en mai, s'envole vers Paris. Un premier examen au CNPN demande l'avis complémentaire du Conservatoire Botanique National de Franche-Comté (CBNFC). Celui-ci mettra des mois à se concrétiser ! Au final l'avis favorable du Ministère arrive en DREAL début janvier 2013.A ce jour (15 janvier) les procédures administratives sont donc terminées. Les travaux, qui n'auraient de toute façon pas pu être réalisés en automne 2012 (météorologie très défavorable et secteur totalement inondé), vont sans doute démarrer d'un jour à l'autre, avec l'arrivée du froid. L'idéal serait qu'ils soient terminés pour le 15 mars. Dans le cas contraire, ils pourront reprendre après la nidification de la faune, soit après le 15 juillet.A noter qu'une sortie (sur autorisation préfectorale), pour les membres de l'association ges-tionnaire de la réserve naturelle a permis de présenter le projet le vendredi 22 juin 2012.

B.T.

Gestion de la forêt de la Grand’Côte

Parcelles privées

Un martelage découvert par hasard dans les derniers jours de 2011 sur les parcelles privées de la forêt de la Grand'Côte (famille MORELLET), nous a contraints à accélérer les démarches

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L'embouchure du Lhaut vue du belvédère des 2 lacs, en janvier 2013 - P.-M.A.


pour rencontrer ces propriétaires au sujet de leur forêt. L'enjeu est d'essayer de garder sur ces parcelles en lisière de Grand'Côte (côté lac) un volume de gros et très gros bois en cohérence avec les parcelles de la forêt domaniale, gérées par l'Office National des Forêts. Des contacts avec les propriétaires et Monsieur MARION (gestionnaire) ont permis de sauvegarder un arbre ayant servi de support à la nidification du Milan royal et d'épargner une plante protégée (Lycopodium annotinum L. subsp. annotinum). La coupe a été réalisée au mois de février, dans de bonnes conditions.Nous avons essayé de mettre en place une réunion de terrain avec les propriétaires (éloignés géographiquement) afin de présenter la gestion mise en place par l'ONF dans la domaniale et les différents outils proposés dans le cadre de Natura 2000 (contrats forestiers). Malheu-reusement, cette rencontre n'a pu se concrétiser. Nous espérons vivement la réaliser en 2013.

B.T.

L’actualité forêt en 2012

Vingt-cinq actions codées sont ins-crites au plan de gestion en forêt pour les 5 années auxquelles s’en ajoute une vingtaine d’autres trans-versales à l’ensemble de la RNN.

Coupes et volumes prélevés : suivi de l’intensité de l’exploitation économique code TE7 /SE38 : À mi-chemin du plan de gestion, 2 parcelles exploitées ensemble cette année avaient été martelées en 2010 et en 2011 par l’Office en notre présence. Les volumes sortis et vendus restent un peu inférieurs au volume total possible prévu de 500 m3. Deux parcelles passeront en coupe d’ici la fin des plans de gestion (ONF & RNN) en 2014 : la parcelle A cette année et la F en 2014 pour une possibilité totale de 600m3.

Protocole de suivi dendrométrique des réserves forestières -PSDRF code SE42 :C’est le célèbre protocole forêt national de suivi écologique statistique complet de la forêt avec ses 54 placettes d’observation (photo ci-contre). État des lieux du balisage restant à terminer : 3 placettes non retrouvées ont été recon-nues avec succès. Il en reste à relocaliser par triangulation en reprenant les fiches de terrain de la première campagne de mesure 2009. Dans le protocole de suivi de l'îlot de sénescence –code SE44, pensé et réalisé en 2011, il est envisagé d’ajouter 6 nouvelles placettes dans cet îlot pour affiner le suivi ; cela pourrait être fait avec l’accueil de 2 stagiaires dans les années à venir, qui pourraient également en ajouter quelques-unes dans la I et la J, parcelles jeunes délaissées, et une autre volée dans les nouvelles parcelles de l’extension Natura 2000 de cet automne. Une belle opération à planifier.

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Arbre martelé dans la Grand'Côte - B.T.

Placette PSDRF en Grand'Côte - B.T.


Commentaire à mi-parcours du plan de gestion 2010-2014 : Les principales opérations lourdes de suivi ont été réalisées sachant que comme dit plus bas l’évaluation de l’état de conservation –SE43 prévu en 2014 a été réalisé cette année.Des opérations de suivis ou d’inventaires encore importantes sont cependant en cours ou à prévoir : Chiroptères, Mycologie par l’ONF en 2013 & 2014, compléments botaniques…A noter que le suivi de la mortalité non récoltée –code SE41 réalisé en 2010 est d’un grand intérêt, mais il est impossible dans l’état actuel de l’évolution de la forêt (accumulation impor-tante de nécromasse, temps de travail énorme et problème méthodologique) d’en faire le suivi annuel exhaustif prévu qui complétait très utilement le PSDRF à l’échelle de la parcelle. Un point ponctuel pourra être refait lors du prochain plan de gestion ou lors de l’inventaire en plein en 2014. La masse de données importante collectée de 2009 à 2011 entre maintenant dans sa phase d’exploitation –voir ci-dessous état de conservation pour cette année– et va donner lieu à d’intéressantes synthèses. Signalons enfin et à ce titre, que les données de l’opération 2011 « mesure de l’IBP » (indice de biodiversité potentielle) de toutes les parcelles de la RBD (A à H) ont servi à une présentation par l’auteur de l’IBP, Laurent Larrieu, lors d’un séminaire forêt international en Irlande.

Évaluation de l’état de conservation de la Forêt de la Grand'Côte

Cette action déjà ébauchée les années précédentes, comme dit dans les 2 précédents bilans des activités, a été totalement réalisée cette année, avec une année d’avance sur la planification prévue en raison de son actualité brûlante :

– Au niveau national le Muséum national d’histoire naturelle doit faire remonter à l’Union Européenne un état de conservation des sites Natura 2000 en agrégeant les données locales ;

– La commission scientifique de RNF et son groupe forêt proposent dans ce cadre des méthodologies visant à tirer vers le haut dans le sens de la qualité les exigences des notes d’expertise ;

– L’analyse des inventaires Syrphes de la RNN (voir page 15) a été le gros travail collectif de l’année 2012 sous la férule efficace de Jocelyn et il se trouve que ce travail a des choses à raconter en termes d’état de conservation de la Grand'Côte…

Nous avons donc testé et comparé à partir de 4 méthodes différentes et de façon très fine la mesure de l’état de conservation écologique de la forêt :Les résultats complets seront présentés dans 15 jours à Dijon au groupe forêt de RNF.Les conclusions de façon TRÈS brute et TROP globale :

– Les espèces de Syrphes présentes signent sur leur échelle de valeurs une qualité bonne (frisant le très bon) ;

– Le protocole commission forêt de RNF, qui teste les qualités de structure de la forêt (vieux arbres, habitats pour la faune, bois morts, gros arbres, espèces précieuses) arrive assez exactement au même résultat ;

– Le protocole issu de l’IBP, par le même type de critères, mais mesurés dans chaque parcelle et hyper rapidement, conclut sur son échelle à une classe de qualité très bonne (dans le milieu de cette classe) ;

– Le protocole issu de la méthode Muséum a été effectué par des techniciens CEMAGREF venus ce printemps en forêt et les résultats vont nous être communiqués.

Donc les résultats convergent ; la pertinence des méthodes est avérée et surtout discutée. Et les temps de mise en œuvre (rapport coût de l’étude / qualité de la donnée) étudiés de près.

G.V.

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En forêt de la Grand'Côte - B.T.


Voyage d'études des vieilles forêts de Roumanie

Un voyage fut proposé par Loïc DUCHAMP (Président de la commission forêt de RNF et Conservateur de la RNN des rochers et tourbières du pays de Bitche) du 2 au 7 juillet dans les montagnes des Carpates. Une dizaine de personnes répondirent présentes (7 Conservateurs de réserve, Yves LEJEAN de l'ONF, le Président de l'ASPAS et une salariée du WWF). Nous fûmes accueillis par l'extraordinaire Stelian RADU, scientifique de 84 ans au dynamisme éton-nant, qui nous fit visiter (dans un français parfait !) les mythiques forêts de Runcu Grosi, Geme-nele (4600 ha dans le Parc National de Retezat) et la réserve naturelle des sources de la rivière Nera (5000 ha de hêtraie pure dans le Parc National de Semenic). Des visites et discussions extrêmement riches et fructueuses, des forêts hallucinantes !A préciser que ce voyage fut réalisé sur mes congés et propres deniers.

B.T.

Natura 2000

Les Amis de la réserve naturelle du lac de Remoray assurent l’animation du site Natura 2000 « Tourbières, Lac de Remoray et zones environnantes » pour le compte du Parc Naturel Régional du Haut-Jura, opérateur du site depuis le 1er

janvier 2012. En 2012, 60 jours de poste d’attachée scientifique ont été destinés à Natura 2000. Un stagiaire sur la localisation et le suivi des aires de Milan royal est venu 3 mois.Le comité de pilotage s’est réuni le 26 novembre 2012.

Animation

Modification du périmètreSuite à une demande officielle d’un propriétaire pour intégrer ses prairies de fauche de montagne au site Natura 2000, une modification ainsi qu’un toilettage du périmètre ont été entrepris. Ce travail permet de présenter un périmètre basé sur le cadastre, le Relevé Par-cellaire Graphique (pour les terrains agricoles), les parcelles forestières, des éléments fixes du paysage (chemins, routes, rivières…). Ce nouveau périmètre a été présenté et validé par le Comité de Pilotage le 26 novembre 2012. Il sera envoyé très prochainement à la DREAL-FC qui se chargera de mener à bien la procédure.

Protection des cours d’eauL'association gestionnaire a en charge d’assurer l’animation de la mise en œuvre de mesures de protection de cours d’eau afin d’être en conformité avec l’APPB n°2009-1908 03054 du 19 juillet 2009. En effet, l’article 10 interdit, entre autres, la pénétration du bétail dans les cours d’eau. Dans le secteur des 2 lacs, 3 cours d’eau sont concernés : la Bonnavette, les Vurpillières et le Lhaut. La Mesure 216 du Programme de Développement Rural Hexagonal (PDRH) permet de financer des investissements non productifs, dans le cadre d’une activité économique agricole (axe 2 du PDRH).

Elle serait donc applicable à l’APPB pendant les années 2012 et 2013.Les besoins ont été répertoriés et approximativement chiffrés. Le groupe de travail de l’APPB doit venir prochainement évaluer les situations complexes.

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Cours d'eau soumis à l'APPB - C.M.


Mesures Agri-EnvironnementalesLe travail d’animation a consisté à rédiger le projet agri-environnemental, à contacter les agriculteurs concernés et à suivre les contrats en cours. Les MAET 2012 concernent des agriculteurs ayant souscrit une mesure en 2008 suite à une année en PHAE2. Quatre exploitants sont concernés. Et 24 ha sont potentiellement éligibles et ont été engagés. L’animation 2012 a également consisté à expliquer l’importance de la réponse au formulaire de pré-engagement.

Localisation et suivis des aires de Milan royal (voir page 9)Du 10 avril au 6 juillet 2012, Jérémy FACCHINI, stagiaire en Bac pro Gestion des Milieux Naturels et de la Faune, a mené un travail de localisation des aires de Milan Royal qui a permis de marquer 8 poussins sur 3 aires (Plan de restauration National coordonné par la LPO).

Inventaire préliminaire « prairie fleurie » Ce travail a été confié à Kelly Debuf, stagiaire en botanique. Voir page 23 de ce document.

Études

Une étude des Chiroptères de la forêt de la Grand’Côte a été réalisée en partenariat avec l’ONF. Une synthèse de cette étude se trouve page 12 de ce document.

Contrat Association / État

L’objectif de ce contrat entre l’association et l'État concerne la gestion des zones humides. En 2012, 6 parcelles ont été pâturées extensivement (le code de l’engagement est mentionné entre parenthèses) :

– Vurpillières (S1) : cette parcelle de 1.18 ha a été pâturée par 9 Koniks du 13 au 23 juillet ;– Vurpillières (S2) : 5 Koniks ont été présents sur cette parcelle du 22 août au 20 septembre ;– Vurpillières (S4) : 5 Koniks ont brouté la végétation de cette parcelle du 24 juillet au 22 août ;– Lhaut (S6) : cette cariçaie pâturée régulièrement chaque année l’a été en 2012 du 28 juin au

12 juillet par 9 Koniks ;– Vallières (S7) : ce pâturage n’est pas réalisé avec les chevaux de l’association mais avec

des animaux appartenant à Gérard VIONNET, du 8 août au 27 septembre ;– Voie ferrée (S11) : 3 hongres du troupeau de Koniks de l’association étaient dans ce marais

du 3 août au 23 octobre.

Le débroussaillage d’un secteur entre les deux lacs (S13) prévu en 2011 n’a pas été réalisé en 2012 du fait de mauvaises conditions météo lorsque l’entreprise était disponible.

C.M.

Formation Global Mapper

Céline a suivi une formation de 2 jours sur le logiciel Global Mapper dans le but de visualiser et d’exploiter des données issues d’un système LIDAR6, laser aéroporté permettant des me-sures d'altitude de haute précision. La campagne « LIDAR » du périmètre de la réserve naturelle a été financée par le PNR du Haut-Jura.

C.M.

6 LIght Detection And Ranging

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Rendu de LIDAR sur Global Mapper


3/ Fréquentation, accueil et pédagogie

Quelques animations ponctuelles ont été réalisées par l'équipe de la ré-serve naturelle :

– Accueil des étudiants en licence professionnelle MINA (métiers du diagnostic de la gestion et de la protection des milieux naturels) de l'Université de Franche-Comté,

– Une demi-journée le 27 juillet, consacrée à l'agriculture et envi-ronnement autour du lac de Remoray. Réalisée dans le cadre des animations de la Maison Régionale de l'Environnement de Besançon (financement du Conseil Régional), elle a permis de pré-senter les mesures agri-environne-mentales locales (prairies humides et pelouses sèches), en présence d'un agriculteur local (Jean-Paul VUILLAUME). Des échanges parti-culièrement riches !

B.T.

Les p’tites bêtes pour les nuls !

Samedi 22 Septembre, dans le cadre des « Rendez-vous Nature » de la Maison Régionale de l'Environnement de Franche-Comté, un public familial de 23 personnes était venu découvrir l’univers des insectes. Mauvais temps oblige, la sortie s’est déroulée dans la Maison de la Réserve. Au menu : biologie, écologie, morpho-logie des insectes puis approfondissement avec le cas des fourmis. Le tri collectif d’un échantillon d’insectes avec utilisation de clés de détermination a permis aux petits et grands une mise en pratique concrète. La séance s’est terminée pour les plus petits par le visionnage d’un film sur les coccinelles et pour les grands la notion de bio-indication a été abordée en prenant l’exemple de diagnostics écologiques des écosystèmes à l’aide des syrphes. Tout le monde est reparti très satisfait !

J.C.

Roll'up sur les chiroptères forestiers

Suite aux résultats des suivis effectués en 2010 et 2011, nous avons réalisé, à l’occasion de la Fête de la Chauve-souris, un roll-up spécial « chiroptères forestiers » afin de communiquer au grand public l’intérêt de la forêt pour ces petits mammifères volants.

J.C.

33

Sortie agro-environnementales - J.C.

Roll'up chiroptères


4/ Maintenance des infrastructures et des outils

Un nouveau balisage de la réserve naturelle

Un espace réglementaire se doit d'être signalé clairement, pour un bon respect de sa réglemen-tation. Financés par la DREAL de Franche-Comté, de nouveaux panneaux ont été élaborés en 2012. Les deux premiers ont été posés fin octobre le long de la route D46 reliant les Granges Sainte Marie à Remoray-Boujeons.

Dix panneaux de 50 centimètres de côté seront posés en sortie d'hiver à chaque secteur d'accès potentiel vers la réserve naturelle. Un panneau d'information sur la plage permettra également une diffusion de l'information. Enfin ce dispositif devrait être complété en 2013 avec le remplacement des petits panneaux de délimitation de la réserve naturelle, qui ont désormais considérablement vieilli.Le tout évidemment collant à la charte graphique des réserves naturelles nationales.

Nouvelle loupe binoculaire

L'activité liée à l'entomologie étant désormais en très fort développement sur la réserve, une seconde loupe binoculaire a été acquise, sur des financements DREAL. Cette acquisition s'est faite en commun avec nos amis de la réserve naturelle du Ravin de Valbois, qui s'engageaient dans le même achat.

B.T.

5/ Suivi administratif

L’équipe salariée est présentée en page 2 de ce bilan.

DREAL et budget 2011

La convention annuelle (signée entre le Préfet et l'association le 20 mars) pour la gestion de la réserve naturelle nous attribuait 121 300 € (105 300 € de fonctionnement, 12 000 € d'études et travaux et 4 000 € pour la revue n°15 de l'Azuré). Il s'agit des mêmes sommes qu'en 2011.Un grand merci à Jean-Paul BALAY pour son action constante pour les réserves naturelles de Franche-Comté. Le Comité consultatif de la réserve naturelle s'est réuni le 4 juin 2012 à la Maison de la Réserve. A l'ordre du jour :

– Projet de diagnostic piscicole du lac de Remoray ;– Analyse de l’étude syrphes de la réserve naturelle ;– Changement d’exploitant agricole dans la réserve naturelle ;– Présentation du sentier d’interprétation de la réserve naturelle ;– Questions diverses.

Une action parlementaire a été proposée par Réserves Naturelles de France, pour soutenir les budgets des réserves lors de cette année difficile. Suite à nos courriers, nous avons reçu deux nouveaux députés du Doubs :

. Madame Annie GENEVARD, députée de notre canton, le 21 août pour une découverte de la réserve depuis le belvédère des deux lacs et un repas en commun,

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Panneau d'entrée dans la réserve naturelle - C.M.


. Monsieur Eric ALAUZET, député de Besançon, pour un repas et une sortie dans la réserve, avec nos collègues du Ravin de Valbois.

Des contacts très chaleureux et fructueux, que nous devons développer à l'avenir, et qui ont permis des courriers en direction du Ministre de l'Écologie.

B.T.

6/ Police de la Nature et Surveillance

Surveillance

ChiensUne grosse action a été réalisée ce printemps 2012 sur la base de loisirs pour réduire la présence de chiens non tenus en laisse. Plusieurs dizaines d'interventions ont été menées avec une efficacité assez forte et une acceptation générale des personnes concernées très variable. Malheu-reusement, notre présence s'est relâchée en été et automne et les mauvaises habitudes ont semble-t-il recommencé. L'action sera recon-duite en 2013.

FloreAfin d'informer et de limiter la cueillette (interdite) de fleurs dans la réserve naturelle, des panneaux ont été mis en place sur un secteur riche en Primevères farineuses le long du sentier du plan d'eau de la Seigne et de Lis martagon le long de la D.46. Si cette action a vraisemblablement permis de réduire la cueillette des Primevères sur la base de loisirs, elle n'a pas enrayé la cueillette des Lis. Une surveillance ciblée sur ce secteur sera développée en 2013. Rap-pelons que les contrevenants risquent une contravention de 4ème

classe (jusqu'à 135 € d'amende).

Braconnage grenouillesSi le périmètre de la réserve naturelle est aujourd'hui calme sur ce point, il n'en est pas de même des plans d'eau à proximité. Une intervention le 25 mars sur l'étang de l'Abbaye a permis la saisie de deux nasses et l'interpellation d'un jeune braconnier de la vallée du Drugeon.

14 juilletNotre présence a été renforcée le soir du 14 juillet pour éviter les débordements générés par le feu d'artifice le long de la route D46. L'objectif était d'empêcher l'installation de barbecues et autres feux interdits dans le périmètre de la réserve naturelle, et constatés en 2011. Bilan satisfaisant mais discussions tout de même assez animées.

Quelques autres interventions témoignent de notre présence régulière sur le terrain :• canoë sur le lac le 30 juin,• personne aux framboises en forêt de la Grand'Côte le 9 août,• véhicule garé en infraction dans la réserve naturelle (baraque des pêcheurs) le 8 septembre.

A noter également la présence des deux agents commissionnés (Céline MAZUEZ et Bruno TISSOT) en appui à nos collègues de la réserve naturelle de la haute chaîne du Jura le mercredi 1er août (fête nationale suisse provoquant fréquemment des débordements dans la réserve). Cette opération regroupait la gendarmerie, les douanes, l'ONCFS, les agents des réserves, soit environ une trentaine de personnes.

B.T.

35


Décantonnement des sangliers

A nouveau un automne-hiver 2012/2013 assez calme au niveau sangliers. Quelques dégâts furent constatés en novembre, mais issus d'animaux de passage. Pas de stationnements importants à signaler cette année.

B.T.

7/ Recherche et ouverture sur l'extérieur

Des partenariats étroits s’opèrent à l’extérieur de la réserve naturelle avec les organismes suivants :

Vallée du Drugeon

Le partenariat avec nos amis du Drugeon (CCFD) s'est poursuivi à nouveau en 2012 avec :

– le suivi ornithologique de la vallée (essentiellement réalisé par Dominique MICHELAT, que nous remercions vivement), et de la réserve naturelle régio-nale de Frasne (10 points d'écoute dans le cadre du Stoc EPS "réserve na-turelle"),

– les suivis entomologiques sur les libellules et les papillons de jour

LibellulesCatherine GENIN a réalisé comme chaque année le suivi de 4 espèces prestigieuses (Leucorrhine à gros thorax, à large queue et à front blanc et Agrion de Mercure). Elle fut épaulée cette année par Nicolas PETIT (Licence 3 de biologie - Université François Rabelais de Tours). Voici les principaux ré-sultats :

Leucorrhine à gros thorax : Les résultats de cette année sont en baisse. Toutefois, depuis 1999, cette population s'inscrit dans une dyna-mique progressive.

Agrion de Mercure : Cette population est en baisse de plus de 30 % par rapport à 2012. Et marque une rupture dans la dynamique crois-sante de cette population. A suivre dans les années à venir…

Papillons diurnesCette année, le suivi concernait le Fadet des tourbières, le Nacré de la Canneberge et le Solitaire. Voici une synthèse des résultats.

Fadet des tourbières : Depuis la forte baisse de 2007 et 2008, cette population s’inscrit dans une dynamique progressive encourageante, dans un contexte de déclin généralisé de l’espèce en France. La vallée du Drugeon accueille incontestablement la plus grosse population de Fadets des tourbières au niveau national.

Nacré de la Canneberge : Bilan plutôt mitigé pour cette espèce avec des sites en augmentation et d'autres en diminution. A suivre dans les années à venir...

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Catherine et Nicolas déterminent des exuvies - J.C.


Solitaire : L'année 2012 semble relativement bonne pour le Solitaire. Depuis 10 ans, les popu-lations de cette espèce sont en augmentation dans le Bassin du Drugeon.

J.C.

Parc Naturel Régional du Haut-Jura

Depuis l'adhésion de nos deux communes au Parc Naturel Régional du Haut-Jura, notre col-laboration ne cesse de se développer, aussi bien pour la Maison de la Réserve (animations...) que pour la Réserve Naturelle.

Le PNR du Haut-Jura nous a commandé une étude sur les papillons et surtout libellules de la tourbière de Chaux-des-Prés. Ce milieu assez original a malheureusement subi dif-férentes atteintes lors des dernières décen-nies (drainage, exploitation de la tourbe...), et un état des lieux des populations entomo-logiques était souhaité avant éventuelle res-tauration. Six journées de terrain ont permis d'inventorier les espèces présentes et un rapport sera rendu au premier trimestre 2013. A noter la population très importante de Leu-corrhines à gros thorax (Leucorrhinia pecto-ralis), à priori la plus importante que nous connaissons dans les montagnes du Jura !

B.T.

Etude des syrphes forestiers du Haut-Jura (Risoux et Massacre)Le PNR du Haut-Jura nous a commandé une étude complète sur les syrphes forestiers des massifs du Risoux et du Mas-

sacre. Des prospections de terrain ont été effectuées durant l'automne (description des habitats et repérage des sites de captures). Le rendu final de l'étude est prévu fin 2013.

J.C.

Concours des prairies fleuriesBruno TISSOT a de nouveau participé au jury du concours des prairies fleuries, consacré cet automne au Pré-bois. A noter le premier prix remporté en 2012 par l'alpage de la Petite Échelle (Norbert BOURNEZ).

Conservatoire d'Espaces Naturels de Franche-Comté (CEN)

Programme Azuré de la croisette

L’association gestionnaire a renouvelé en 2012 sa collaboration avec le Conservatoire d’Espaces Naturels de Franche-Comté dans le cadre du programme régional d’actions en faveur de la conservation de l’Azuré de la Croisette (Maculinea alcon rebeli), papillon menacé en Franche-Comté. Un projet de convention a été soumis à la ville de Pontarlier, intéressée pour prendre cette disposition dans le cadre de son Agenda 21. Depuis 2009, l’association mène des actions de gestion conservatoire sur le site du Bief Girard à Sarrageois :

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Repérage des sites de capture - J.C.

L. pectoralis posée sur la veste du conservateur à Chaux-des-Prés - P.-M.A.

http://www.cen-franchecomte.org/page.php?rub=5&ssr=30&p=100


Suivi des plantes et des pontesCe suivi, réalisé le 28 juillet 2012 en présence de quelques habitants de la commune de Sarrageois et avec l’aide des éclaireurs et éclaireuses de Pontarlier, montre de très bons résultats encore jamais atteints avec 128 pieds et 282 inflorescences. L’Azuré de la Croisette est bien présent. En moyenne, 5 à 10 œufs sont observés par inflorescence soit 10 à 15 œufs par pied. Le stockage temporaire des grumes fin 2011 sur quelques pieds de Gentiane croisette n’a heureusement pas eu d’impact. Un suivi rapide a été effectué de l’autre côté de la route où 35 Gentianes croisettes portant des œufs d’Azuré de la Croisette avaient été découvertes en 2010. Un pied supplémentaire par rapport à 2010 a été dénombré en 2012 avec toujours la présence d’œufs.

C.M.

Pâturage par les chevaux

Au fil des ans, les opérations de suivi, d’entretien et de restauration de cette petite pelouse du Bief Girard (commune de Sarrageois) se sont enchaînées pour favoriser autant que faire se peut le maintien et la multiplication de quelques dizaines de pieds de gen-tiane croisette, sur lesquels son papillon bleu, l’Azuré de la gentiane croisette, dépose chaque été ses œufs.La surface initiale de la pelouse (une vingtaine d’ares) a à peu près doublé, de par les travaux de restauration des automnes 2010 et 2011. Du coup pour la 4ème an-née consécutive de pâturage, 3 équidés au lieu de 2 les années précédentes ont séjourné pendant une douzaine de jours à partir du 27 septembre (durée habituelle).La période de pâturage automnal qui doit cibler une période sèche (cette année encore avec assez de réussite) a permis l’abroutissement très court sans surpiétiner la surface. L’arrivée de fortes précipitations a valu le départ du site mais le travail était fait…Dans la zone où les animaux viennent s’abreuver au bassin (donc assez fréquentée) nous avons pu vérifier que les pieds de la gentiane croisette résistent et ressortent bien au fil des années, malgré la section ou arrachage par les sabots, des parties végétatives sèches et défleuries de la gentiane. Il est trop tôt pour interpréter, après 5 années de suivi, 4 ans de pâturage et 2 ans de travaux l’évolution numérique ou surfacique des pieds de gentiane. La clôture a trouvé sa place définitive le long de la forêt : nous attendons une colonisation potentielle de la plante vers cet ourlet supérieur.

G.V.

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Recherche d'inflorescences - G.V.

Débroussaillage par les éclaireurs - G.V.


RTE : Evaluation d'incidence chiroptères

RTE réalise la maî-trise d'œuvre de l’enfouissement de la future ligne élec-

trique reliant Frasne au secteur des Granges Sainte Marie. Dans ce cadre, RTE nous a chargés de réaliser une évaluation d'incidence du projet sur les chiroptères dans le massif forestier du Laveron entre Bouverans et Vaux et Chantegrue.

Une première phase de terrain a déjà eu lieu cet été (août) et cet hiver. D'autres prospections sont prévues en juin-juillet 2013 et les conclusions définitives seront rendues fin 2013.

J.C.

Gérard Vuffray nous a quittés

Les anciens de l’association et de l’équipe salariée auront une pensée émue pour cet éminent défenseur suisse des milieux naturels, personnage haut en couleur, militant bénévole et pro-fessionnel. Journaliste du syndicat agricole suisse Uniterre dont il était retraité depuis 4 ans, Gérard est décédé au Séchey à la Toussaint de cette année. Responsable cantonal –Vaud– et local –Vallée de Joux– de la Ligue Suisse pour la protection de la Nature, il avait dans les années 1997-98 amené son CA dans les zones humides de la Réserve et, par un don conséquent et décisif, permis l’achat, pour leur sauvegarde écologique des parcelles de l’étang-à-Bully et d’un bas-marais limitrophe hors RNN. Elles sont, depuis lors, propriété de notre association.

G.V.

8/ Inter Réserves / Azuré

Réserves Naturelles de France

Au niveau national

Le congrès annuel de Réserves Naturelles de France s'est dé-roulé cette année en Bretagne, à Trégastel, du 4 au 7 avril. Y participaient 6 membres de notre association : deux bénévoles (V.ro et Pierre-Marie) et 4 salariés (Jérôme, Laurent, Gérard et Bruno). Des journées d'échanges et de travail toujours très importantes. L'équipe reste fortement impliquée dans le fonc-tionnement national de cette association (voir ci-dessous).

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Les participants au congrès - P.-M. A.

Suivi des chiroptères au détecteur - B.T.


Le séminaire annuel du Conseil d'Administration s'est tenu sur l'île de la Réunion, du 24 au 28 septembre, en marge du congrès bisannuel de la Fédération des Conservatoires d'Espaces Naturels. De par son rôle de Trésorier, Bruno TISSOT eut la chance d'y participer. Un séminaire passionnant consacré aux réserves naturelles de l'Outre-mer, qui accueillent plus de 80 % de la biodiversité nationale. Des journées d'échanges consacrées à la Réserve Naturelle des TAAF (Terres Australes et Antarctiques de France), la plus grande de France (2 270 000 ha !), à la problématique « requins » dans la réserve naturelle marine de la Réunion, aux difficultés de la réserve naturelle de Mayotte et au développement de la commission outre-mer de RNF (comment organiser les échanges indispensables avec des salariés isolés aux quatre coins du monde ?).A signaler que le déplacement fut pris en charge par RNF avec une participation individuelle de chacun, et que seules les heures consacrées au Conseil d'Administration ont été prises sur mon temps de travail.

Commission scientifique

Présence au Comité de Pilotage de la Commission, et aux commissions suivantes : Syrphes, Lépidoptères, Forêts, Cryptoflore. Le Séminaire d'automne s'est déroulé à la RNN des rochers et tourbières du pays de Bitche, du 17 au 19 octobre. Les 4 salariés réserve y participaient.

Commission Éducation à l'Environnement

La présence de Laurent BESCHET est importante et désormais régulière dans cette com-mission qui s'est réunie en automne 2012 au Ravin de Valbois.

Groupe Territoire et Développement Durable de Réserves Naturelles de France

Séminaire des 11 et 12 octobre à la RNN du Lac de Remoray

Réserves Naturelles de France coordonne diverses commissions et groupes de travail thématiques, où chacun des membres peut s’investir. Le groupe Territoires et Développement durable s’est réuni durant 2 jours dans le Haut-Doubs. L’hébergement était assuré par le Gîte de la Réserve (Christophe Béraud, ancien animateur de la maison de la réserve). L’accueil très pro-fessionnel et très cocooning a contribué à la réussite de ce temps de travail et d‘échange.Les thèmes abordés lors de ce séminaire ne sont que la poursuite des travaux menés tout au long de l’année :- les apports socio-économiques des réserves naturelles aux territoires ;- l’éco-responsabilité du congrès 2013 ;- l’élaboration d’un dépliant de présen-tation du groupe ;- et la programmation des actions 2013.

Ces temps de réflexion ont été enrichis par une visite de la Maison de la Réserve et son label HQE. Un des temps forts de cette rencontre fut la visite de la réserve naturelle et de sa base de loisirs, mutualisation d’expé-riences avec le CEN Franche-Comté. Guidés par Bruno Tissot, les participants ont échangé sur les interactions entre tourisme et espace naturel, avec la participation des maires et adjoints des deux communes, et le directeur du CEN

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Le groupe sur la base de loisirs - P.-M.A.


Franche-Comté, Christophe Aubert. Parmi les apports positifs de la réserve naturelle à son territoire, ont été évoqués les taux exceptionnels de subventions dont les agriculteurs ont bénéficié pour leur mise aux normes, la mise en place facilitée d’un site Natura 2000, avec un financement également favorable aux agriculteurs pour leurs engagements agri-environ-nementaux, la beauté des paysages préservés et la tranquillité. NB : les contraintes liées à la RN semblaient plus faciles à relever que les atouts.Les échanges se sont poursuivis autour d’un repas au gîte de la réserve, avec la participation des maires de Labergement et de Remoray, du conservateur de la RN, du directeur du CEN Franche-Comté et Marisette Jean (magasin A fleur de terre).

V.S.

Site internet de RNF

Dans le cadre de mon activité professionnelle, la société Quod qui m'emploie a été mandatée par la direction de RNF pour la réalisation et refonte de son site Internet. La réflexion avec l'équipe salariée et le développement ont duré tout le long de l'année 2012 en partenariat avec Pascal Tournaire, graphiste. Le site a été ouvert au public en janvier 2013. Cette expérience très intéressante a été l'occasion d'échanges fructueux.

P.-M.A.

Au niveau régional

Deux journées de rencontre en 2012, coor-données par la DREAL :• au Ravin de Valbois, avec une sortie terrain

le 1er juin,• en DREAL, sur les aspects administratifs et

budgétaires le 13 novembre.

Analyse écologique du cirque glaciaire du Frankenthal (68)La réserve naturelle nationale du Frankenthal-Missheimle nous a commandé un travail d'analyse basé sur un inventaire des syrphes. Des prospections de terrain ont été effectuées durant l'automne (description des habitats). Le rendu final de l'étude est prévu fin 2013.

Analyse écologique de la tourbière de Machais (88)La conservatrice de la réserve naturelle de la tourbière de Machais souhaite analyser ses données syrphes. Elle a fait appel à nous pour la conseiller dans cette démarche et appuyer son analyse. Des prospections de terrain ont été effectuées durant l'automne (description des habitats) et plusieurs journées d'aide et de conseils à l'analyse sont prévues en 2013 à la Maison de la Réserve.

Analyse écologique des habitats forestiers de Valbois (25)Dans le cadre de la coopération inter-réserves, nous effectuons l'analyse des syrphes de la réserve naturelle nationale du ravin de Valbois. Ce travail s'étant déroulé durant l'hiver, les conclusions défi-nitives seront rendues au printemps 2013 et publiées dans un rapport.

J.C.

41

Rencontres à la RN du ravin de Valbois - J.C.

http://www.reserves-naturelles.org/


L’Azuré (la revue des gestionnaires d'espaces naturels)

Cette année encore, 2 numéros de notre revue préférée ont vu le jour. Un numéro spécial « insectes » est sorti cet été avec de

nombreuses contributions de la RNN du lac de Remoray… Si vous ne possédez pas ce numéro indispensable, n’hésitez pas à nous en réclamer un exemplaire. Pour mémoire, l’Azuré est réalisé grâce à des crédits de la Région Franche-Comté et à la Dréal.

V.S.

9/ Vie associative

La vague de froid du début février n'a pas empêché les plus courageux de partir à la recherche de la chouette Chevêchette le 8 février aux alentours de Combe-Noire en forêt de Mignovillard. Malgré les cris de repasse émis par Bruno, ce minuscule rapace n'a pas daigné se montrer.Pour réchauffer les troupes, la sortie s'est terminée au chalet de la Bourre autour d'une fondue.

Six semaines plus tard, au 21 mars, les prémices du printemps ont vu un autre groupe au- dessus de Malbuisson et Montperreux, cette fois pour une sortie d'écoute des rapaces nocturnes. La chance était au rendez-vous ce soir-là : une première hulotte pour se mettre en train, puis un moyen-duc dans la haie toute proche et une chouette de Tengmalm en fond sonore. Un peu plus loin, encore deux Tengmalm et un autre moyen-duc. Belle ambiance.

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La chevêchette par ci... La chevêchette par là... - P.-M.A.

Sortie associative d'été dans les marais du Lhaut - P.-M.A.


Pour fêter l'été et les 10 ans de la maison de la réserve, une sortie nous a emmené le 21 juin découvrir les lieux des futurs travaux de l'embouchure du Lhaut. Escortés dans le marais par un troupeau de génisses et zigzaguant entre les touradons, nous nous sommes retrouvés plus tard pour partager un barbecue et un gâteau d'anniversaire.

Une semaine plus tard, le 30 juin, un pique-nique au Bayard au-dessus de Foncine nous a permis de découvrir la flore et les insectes de ce coteau sec. Au passage, quelques papillons Apollons se sont même laissés attraper.

La dernière sortie de l'année nous a amenés le 7 septembre sur l'alpage de la Petite Échelle, en compagnie de Nicolas Zannin qui a bien voulu se prêter à une séance d'initiation à l'un de ses hobbies : le dessin astronomique à l'aide d'un télescope.

Après quelques explications et une fondue pour attendre qu'il fasse bien noir, nous avons pu observer divers objets célestes : amas globulaires, galaxies et nébuleuses planétaires.Nicolas Esseiva, du club de Pontarlier était venu se joindre à nous avec son matériel pour cette soirée enrichissante.

P.-M.A.

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Dans les marais - P.-M.A. Explications de Bruno - P.-M.A. Découpe du gâteau - P. Bonvarlet

Détermination des fleurs - J.C.

Nébuleuse d'Andromède - Dessin N. ZanninExplications en attendant la nuit - P.-M.A.

Le groupe dans le coteau - P.-M.A.


10/ Publications

Liste des documents produits en 2012BETTINELLI L. & TISSOT B., 2012. Travaux en tourbière bénéficiant aux insectes, L’azuré, n°15, p 5.

BLANDENIER G., 2012. Les araignées de la Réserve Naturelle Nationale du lac de Remoray, liste des espèces commentée, Rapport de mandat, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 8 p.

CLAUDE J., 2012. Enfouissement de la ligne électrique « Frasne - Les Granges Sainte Marie » (25) :Evaluation d’incidence ‘Chiroptères’, secteur du Laveron, Notice préliminaire pour RTE, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 4 p.

CLAUDE J. (coord.), 2012. Etude des chauves-souris forestières, Roll-up 80 cm x 2 m. Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 1 p.

CLAUDE J., 2012. Etude des chiroptères forestiers de la Forêt domaniale de la Grand’Côte (25) : Résultats préliminaires, Rapport pour le PNRHJ, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 1 p.

CLAUDE J., TISSOT B., MAZUEZ C., VIONNET G., SARTHOU J.P. & CHANAL F., 2012. Diagnostic écologique des principaux habitats de la Réserve Naturelle Nationale du lac de Remoray (25) par la méthode ‘‘Syrph the Net’’, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 44 p et annexes.

DEBUF K., 2012. Diagnostic concernant la MAE "Prairies fleuries" sur les parcelles agricoles de la zone Natura 2000 " Tourbières, Lac de Remoray et zones environnantes" (25). BTSA GPN, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 20 p et annexes.

DURLET P. & TISSOT B., 2012. Réintroduction de l'écrevisse à pieds blancs in ''Les actes des 5èmes

rencontres Jurassiennes'', PNR du Haut Jura, Lajoux, p 93-101.

FACCHINI J., 2012. Suivi 2012 de la nidification du Milan royal (Milvus milvus), Bac Pro GMNF, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 12 p.

PETIT N., 2012. Suivi d'Odonates (Leucorrhinia pectoralis & Coenagrion mercuriale) dans le bassin du Drugeon. Rapport de stage, Université François Rabelais de Tours, 31 p.

SCHWETTERLÉ M., 2012. Évaluation de l'état de conservation de la forêt de la Réserve Biologique Domaniale Dirigée de la Grand'Côte (25). BTSA GF. Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 15 p.

TISSOT B, 2012. Les syrphes : outil d'évaluation de la qualité des écosystèmes et méthodes de capture in ''Les actes des 5èmes rencontres Jurassiennes'', PNR du Haut Jura, Lajoux, p 123.

TISSOT B. & MAZUEZ C., 2012. Note technique sur la « Restauration de la partie aval du ruisseau du Lhaut » (Labergement-Sainte-Marie), Rapport pour la DDT du Doubs, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 32 p.

TISSOT B. & MAZUEZ C., 2012. Restauration de la partie aval du ruisseau du Lhaut (Labergement-Sainte-Marie) : Demande d'autorisation au titre de la loi sur l'eau, dérogation à l'APB écrevisses, Rapport pour la DDT du Doubs, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 38 p et annexes.

TISSOT B., 2012. Une contribution fondamentale à la connaissance, L’azuré, n°15, p 2.

TISSOT B., CLAUDE J., GENIN C., & PETIT N., 2012. Suivi entomologique du Bassin du Drugeon (Odonates et Rhopalocères) 2012, Rapport d’étude pour la Communauté de Commune Frasne Drugeon, Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 24 p, annexe et cartes

Pour citer ce document : AUBERTEL P.M., BESCHET L., CLAUDE J., MAZUEZ C., SOCIE V., TISSOT B., VIONNET G. & OBERTINO C., 2013. Bilan des activités 2012 de la Réserve Naturelle Nationale du lac de Remoray (25), Les amis de la réserve naturelle du lac de Remoray, Labergement-Sainte-Marie, 44 p.

44

LES AMIS DE LA RÉSERVE NATURELLE DU LAC DE REMORAY

Maison de la réserve28 rue de Mouthe

25160 Labergement Sainte-Marie

Téléphone :03 81 69 35 99

Télécopie :03 81 69 34 28

Mél : [email protected]

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