Rapport d’activité - Musée des Confluences...3 La création d’un musée est toujours un...
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Rapport d’activité juillet 2014 – décembre 2015
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La création d’un musée est toujours un évènement, pour toutes les équipes, pour les publics, pour la ville qui l’accueille. Le musée des Confluences est un lieu qui propose de multiples regards sur le monde, et qui ouvre l’accès au savoir et à la connaissance au plus grand nombre. À la pointe de la confluence, il vient de vivre sa première année, après une longue période de préparation.
ll y a un peu plus d’un an, l’équipe du musée et celles et ceux qui la soutenaient n’étaient pas loin de penser comme Goethe que ‘‘les difficultés croissent à mesure qu’on approche du but’’. Fort heureusement, l’énergie de tous permet, un peu plus d’un an après l’ouverture du musée des Confluences, de présenter un rapport d’activité qui est un bel encouragement pour l’avenir.
Un premier succèsCette première année a été marquée par des chiffres de fréquentation très encourageants. Depuis son ouverture, le 20 décembre 2014, ce sont 932 022 visiteurs qui sont venus découvrir le musée. Et pour l’année 2015, stricto sensu, 880 596 visiteurs. Ce qui place le musée des Confluences, en nombre de billets d’entrée délivrés, au 1er rang des musées hors Paris. Les premières analyses de ce public soulignent l’importance des visites en famille et le nombre élevé de détenteurs de pass (près de 26 000), signes d’une fidélisation des publics, d’une pratique de fréquentation régulière du musée et d’une appropriation du lieu par les visiteurs.Autour du parcours permanent qui constitue le récit central du musée, la programmation s’est développée au gré de 9 expositions temporaires, de conférences et de débats, de concerts et de spectacles. Concourent aussi à la mission du musée, des ateliers pédagogiques, un Centre de Conservation et d’Étude des Collections (CCEC) et la publication d’ouvrages. Sans oublier une librairie, deux auditoriums et des espaces de restauration.
La pertinence du choix d’un statutLe choix de l’EPCC IC (Établissement Public de Coopération Culturelle à vocation industrielle et commerciale) comme statut juridique pour la gestion du musée depuis le 2 avril 2014, a montré sa pertinence.Le 1er janvier 2015 a vu la création de la Métropole de Lyon, avec pour conséquence l’évolution des statuts du musée, une composition modifiée du Conseil d’Administration et l’élection d’un nouveau président en la personne de Monsieur Georges Képénékian succédant à Monsieur Jean-Jacques Pignard. À la suite de la création de ces statuts et du nouveau Conseil d’Administration, un Conseil Scientifique a été mis en place.
Conserver, exposer, animer L’année 2015 a aussi été celle où les équipes du musée ont fini de prendre possession des lieux avec quelques aménagements et changements par rapport au projet initial. Les réserves émises à réception des travaux ont été peu à peu levées alors que les collections ethnographiques quittaient, progressivement, leurs anciens lieux de dépôts situés dans l’ancien bâtiment du Boulevard des Belges pour intégrer des espaces plus appropriés à leur conservation.Les travaux de recherche sur l’ensemble des collections du musée se sont poursuivis et vont prendre l’ampleur souhaitée dans les années futures, ainsi le colloque restituant les travaux conduits sur la nécropole de Koban, le programme de recherches MAHES (momies animales et humaines égyptiennes), l’exposition L’art et la machine illustrent l’aboutissement de projets anciens mais ont également engendré des recherches, collaborations et initiatives nouvelles.Au terme de cette première année, le musée des Confluences est désormais inscrit dans la ville avec dynamisme et a pris sa place dans le paysage culturel national et international.
— Georges Képénékian, président de l’EPCC musée des Confluences— Hélène Lafont-Couturier, directrice du musée des Confluences
Édito
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Retour sur les grands
événements du musée
1er juillet
2014
Création de
l’EPCC musée
des Confluences
20 décembre
2014
Ouverture du
musée des
Confluences et
des expositions
temporaires Les
Trésors d’Émile
Guimet et Dans
la chambre des
merveilles
3 février
2015
Ouverture de
l’exposition
À la conquête
du pôle Sud
24 février
2015
Accueil des
premiers groupes
5
avril
2015
Lancement de la
programmation
culturelle
16 mai
2015
Nuit européenne
des musées
15 juin
2015
Ouverture du
jardin du musée
19 et 20
septembre
2015
Journées
européennes
du patrimoine
Haut, de gauche à droite : groupe dans les espaces liants du musée —
À la conquête du pôle Sud — Kerala, la danse des dieux — L’art et la
machine — photographies Quentin Lafont, musée des Confluences. Bas,
de gauche à droite : inauguration du musée le 20 décembre 2014, pho-
tographies Olivier Garcin, musée des Confluences — le jardin du musée,
photographie Quentin Lafont, musée des Confluences — anniversaire
du musée #Déjà1an, photographie Christophe Charpenel.
13 octobre
2015
Ouverture de
l’exposition L’art
et la machine
20 décembre
2015
1er anniversaire
du musée
#Déjà1an
6 Les chiffres de fréquentation
Mission d’évaluationDès l’ouverture du musée l’étude des publics a été placée comme une des priorités. Dans cet objectif, la mission d’évaluation et d’étude des publics a permis de contribuer à la mise en place d’outils et procédures articulant des logiques quantitatives et qualitatives pour restituer la nature des liens entre le musée et les différentes catégories de publics. Elle fournit aux équipes des données à des fins opérationnelles, de réajustement et de pilotage. Parmi ses principales actions l’année 2015 est marquée par le lancement de l’enquête annuelle, la définition d’un programme d’études ciblées, la mise en place de partenariats avec des acteurs universitaires et l’inscription du musée au sein d’un réseau professionnel national inter-établissements sur l’évaluation.
Mise en place de l’enquête annuelle
En complément de l’exploitation des données de la billetterie, un Observatoire permanent des publics a été mis en place en juillet 2015. L’objectif est de mieux connaître les pratiques des visiteurs, leurs caractéristiques socio démographiques, et mesurer leur satisfaction vis-à-vis du musée. Les indicateurs ont été choisis en concertation avec d’autres établissements à l’échelle régionale et nationale à des fins de comparaison. Administrée sur tablettes tactiles en sortie de visite et proposée en trois langues, l’enquête porte sur un échantillon total de 2 500 personnes.
Ses résultats seront communiqués dans le rapport d’activité 2016.
Études ciblées
En lien avec la programmation culturelle, un programme d’études ciblées est défini annuellement. Deux études de réception ont été réalisées cette année :
– La réception des visiteurs de l’exposition ‘’Les trésors d’Emile Guimet’’, Rapport d’évaluation qualitative, Gaëlle Lesaffre, juillet 2015, 58 p.
– Enquête auprès des visiteurs de l’exposition ‘’L’art et la machine’’, janvier 2016, Nova 7
Partenariats universitaires
Des projets en partenariat avec des structures culturelles et universitaires sont également conduits.
– Master 2 Muséologie, Sciences, Cultures et Sociétés, Muséum national d’Histoire naturelle, Paris : mémoire de recherche sur la perception des animaux naturalisés par le jeune public, réalisation d’une partie du terrain dans l’exposition ‘’Sociétés’’, avril 2015, Valentine Berthon
– Master 2 Patrimoines, Université Lyon 2 Louis Lumière, étude de cas sur les publics des nocturnes au musée, janvier 2015
Synthèse de la fréquentation : nombre de visiteurs Une fréquentation au-delà des prévisions
Depuis son ouverture et jusqu’au 31/12/2015, le musée des Confluences a accueilli 932 022 visiteurs1, avec une moyenne de 67 800 visiteurs par mois et de 2 887 par jour. Ces chiffres dépassent la fréquentation prévisionnelle estimée à 500 000 visiteurs par an, franchie après les 6 premiers mois d’ouverture.
La répartition de la fréquentation mensuelle indique des effets de saisonnalité liés aux périodes de vacances scolaires avec une augmentation significative des entrées au musée. Les mois de février, d’avril et d’octobre drainent un public nombreux avec une moyenne mensuelle de fréquentation de plus de 90 000 entrées. Les mois de juin et septembre enregistrent une diminution des entrées, constatée dans les autres musées du territoire. La baisse observée en fin d’année est liée aux attentats et dispositifs de sécurité du plan d’urgence comme en témoignent également les chiffres de fréquentation des établissements culturels à l’échelle locale et nationale.
1. Les données de billetterie relevées mensuellement concernent les billets datés d’entrée aux expositions permanentes et temporaires ainsi que la vente des pass annuels.
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Visiteurs du musée et visiteurs en ligne
On note des variations de la fréquentation du site Internet en écho avec celles de la fréquentation du musée, et ce, à des échelles comparables. Cette tendance peut s’expliquer par la position du site web comme un des principaux modes d’informations des visiteurs pour la recherche d’informations préalables à la visite, les possibilités d’achat en ligne et l’accès à de nombreuses ressources.
Une série d’événements a marqué l’actualité du musée
Les journées européennes du patrimoine
À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, le week-end du 19-20 septembre 2015, 17 656 visiteurs sont venus découvrir le musée et sa programmation culturelle. 2 257 visiteurs ont notamment participé aux visites Archi’tour dédiées à l’architecture du musée.
La Nuit européenne des musées
Samedi 16 mai, le musée a participé à la Nuit des musées en proposant des expériences scientifiques, des histoires improvisées de 18h à minuit. Cette opération de gratuité événementielle a permis d’accueillir 6 077 visiteurs, totalisant plus de 10 000 entrées sur la journée.
L’anniversaire du musée #Déjà1an
Dimanche 20 décembre, à l’occasion de son anniversaire, la journée de gratuité pour tous, ponctuée d’activités culturelles (concerts, interventions artistiques, ateliers…) a généré 7 289 entrées.
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50 000
100 000
150 000
200 000
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déc
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Les Trésors d’Émile Guimet L’art et la machine
Dans la chambre des merveilles
À la conquête du pôle Sud
Kerala, la Danse des dieux T’imagines, Boulet... Before Memory
Appartement témoin Signes...
Site internet — nombre de visitesBilletterie — nombre de billets émis
Les chiffres de fréquentation
Journées européennes du patrimoine, 20 septembre 2015Photographie Quentin Lafont, musée des Confluences
1er anniversaire du musée #Déjà1AnPhotographie Christophe Charpenel
Dates des vacances scolaires 2014/2015 – zone ANoël— 20/12/2014 – 5/01/2015 Hiver— 7/02 – 23/02Printemps— 11/4 – 27/4
Été— 4/7 – 31/8Toussaint— 17/10 – 2/11Noël— 19/12 – 4/01/2016
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Évolution des catégories d’entrées et types de publicsLa tarification traduit la politique institutionnelle du musée et notamment ses objectifs de fidélisation, d’élargissement et de diversification des publics. Ainsi, le choix d’un billet unique d’entrée (valable à la journée) pour les expositions permanentes et temporaires permet un accès facilité à l’offre culturelle. Diverses formules de gratuité, de réductions et d’abonnements sont également proposées.
jan
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déc
emb
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Entrées gratuitesEntrées payantes
individuels
40%adultesplein tarif
22%jeunes-18 ans
10%étudiantsjeunes actifs18-25 ans
6%adultestarifréduit
1%privatisation
9%gratuités*
89% 10%groupes
* 5% exonérés — 2% demandeurs d’emploi et RSA — 1% PMR — 1% professionnels
2% LyonCityCard
Catégories tarifaires et profils
En termes de catégories, les publics individuels représentent 90% de la fréquentation contre 10% de groupes (l’offre de programmation destinée aux groupes ayant démarré le 24 février 2015).Parmi les individuels, la part des jeunes de moins de 18 ans compte près d’un quart des visiteurs (24%)
et les étudiants et jeunes actifs de moins de 26 ans représentent 11%. On observe une corrélation entre les pics de fréquentation pendant les vacances scolaires et la proportion des jeunes de moins de 18 ans, témoignant de la présence importante du public familial sur ces périodes.
Entrées payantes et gratuites
Les entrées payantes représentent en moyenne 55% des entrées contre 45% d’entrées gratuites. On observe quelques variations, notamment au mois d’août avec 60% d’entrées payantes,
et une inversion des courbes aux mois de juin (fréquentation élevée des groupes scolaires) et de septembre, aux Journées Européennes du Patrimoine.
Les chiffres de fréquentation
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Fréquentation du public en situation de handicap
Les publics en situation de handicap, bénéficiant d’une tarification spécifique représentent environ 1% des publics du musée1. La majorité d’entre eux visite le musée en individuel et 7% s’y rend en groupe. Ces chiffres ne prennent pas en compte les personnes participant à des offres de médiation dédiées telles que les visites spécifiques, les ateliers tactiles ou les visites en LSF testées et mises en place progressivement.
1. Ces chiffres sont sous-évalués car une part de ces entrées a été intégrée aux billets exonérés ‘‘bénéficiaires des minima sociaux’’.
Visiteurs en groupes
Parmi les visiteurs venus en groupe, on distingue plus d’un tiers de groupes d’adultes et plus de la moitié de groupes de jeunes, venus dans un cadre d’une visite scolaire ou d’activités extrascolaires. Plus à la marge, la troisième catégorie de groupes (11%) réalise une visite dans le cadre du partenariat avec l’Office du Tourisme ou de visites professionnelles.
Pass annuel : une fidélisation des publics
Afin d’encourager la participation régulière des visiteurs aux activités du musée, un système d’abonnement sous la forme d’un Pass annuel a été proposé dès l’ouverture. En écho à la déclinaison de la politique tarifaire, l’offre de pass a évolué afin de faciliter l’accès au musée y compris pour les catégories bénéficiant de gratuité ou de réduction. Cette offre s’est également enrichie par une politique de fidélisation (soirée dédiée, newsletter, avantages tarifaires au musée et auprès de partenaires, voir page 32 : la fidélisation des publics).
Depuis l’ouverture du musée, 25 932 visiteurs ont pris le pass annuel, ce qui représente près de 3% de la fréquentation globale. Le nombre moyen de pass vendus est d’environ 2 000 pass par mois. Cela témoigne d’une fidélisation et d’une appropriation de l’offre culturelle du musée.
Parmi ces abonnés, près d’un tiers sont des jeunes de moins de 18 ans. La catégorie des étudiants et jeunes actifs de moins de 26 ans représente 20%. En moyenne, la répartition entre les pass gratuits et payants est de 60% contre 40%.
38%adultes
27%jeunes-18 ans
20%étudiants et jeunes actifs18-25 ans
14%demandeursd’emploi et RSA
36%adultes
53%jeunes-18 ans*
11%autres
* dont scolaires 70%
7%visiteursen groupe
93%visiteurs
individuels
Pass annuel – catégories tarifaires
Les chiffres de fréquentation
10Origine géographique des visiteursLes premières semaines d’ouverture en décembre 2014 ont permis d’accueillir un public majoritairement local et régional (avec 81% d’habitants de Rhône-Alpes). La proportion des visiteurs rhônalpins a progressivement baissé au bénéfice des visiteurs provenant des autres régions (de 82% à 74%) et de l’étranger. Inversement la part des Lyonnais a augmenté entre la fin d’année 2014 et l’année 2015 : passant de 36% à 41%. Ils proviennent en majorité des 3ème, 7ème et 2ème arrondissements. Le nombre total de visiteurs résidant à Lyon est de 161 333. La présence des visiteurs provenant de l’étranger a augmenté de 3% depuis l’ouverture avec des variations notables au cours de la période estivale (avec une moyenne de 10% entre les mois de juin et septembre). En 2015, les visiteurs résidant à l’étranger se répartissent sur 181 pays au total, près de 60% viennent des pays de l’Union européenne et 40% en dehors de l’Europe. Les pays les plus représentés sont respectivement la Suisse, l’Italie et l’Allemagne, suivis du Royaume-Uni et de la Belgique.
17% 14% 11% 9% 9% 6% 5% 4% 3% 3% 20%
autres
France— 94%
étr.— 6%Rhône-Alpes
— 72%
Lyon — 22%Métropole de Lyon
— 44%Rhône— 10%
Origine géographique des visiteurs
Origine géographique des visiteurs — 15 premières communes de la Métropole
Principales clientèles étrangères
Les chiffres de fréquentation
Villeurbanne8%
Lyon 39%
Lyon 85%
Lyon 55%
Lyon 65%
Lyon 79%
Lyon 26%
Oullins2%
Bron2%
Vénissieux2%
Sainte-Foy-lès-Lyon2%
Lyon 14%
Lyon 44%
Lyon 93%
Caluire-et-Cuire3%
30 000 < 25 000 25 000 < 15 000 15 000 < 10 000 <10 000
visiteurs
Pourcentages exprimés sur la base des visiteurs originaires de la Métropole de Lyon.
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Jusqu’au 30 juin 2014, le musée des Confluences, service du Département du Rhône, fonctionnait en régie directe.
Le Département du Rhône s’est interrogé très tôt sur l’évolution du statut juridique du musée des Confluences, et a engagé une réflexion dont l’aboutissement a été la validation, en séance publique du 31 mai 2013, du statut d’EPCC IC (Établissement Public de Coopération Culturelle à caractère industriel et commercial), en partenariat avec l’ENS (École Normale Supérieure) de Lyon.
La création d’une entité juridique distincte de la collectivité de tutelle a permis d’identifier la gestion du budget du musée et de ses résultats financiers, de favoriser le recours au mécénat (les dons ou legs recueillis ainsi sont clairement et directement dévolus à l’entité juridique), de disposer d’organes de décision propres, donc d’une gestion gagnant en souplesse et réactivité sans que ne disparaisse l’indispensable responsabilité de la collectivité de tutelle.
Cet EPCC IC musée des Confluences a formellement été créé le 2 avril 2014, par arrêté préfectoral, avec une mise en fonctionnement au 1er juillet 2014. Son conseil d’administration était alors composé de personnes publiques (16 représentants, du Département, de l’ENS et de la Ville), de personnalités qualifiées (6 personnes), et d’un représentant élu du personnel.
Au cours de l’année 2014, ce conseil d’administration, présidé
par Jean-Jacques Pignard, vice-président délégué du Département, chargé du rayonnement culturel et des relations internationales, s’est réuni à quatre reprises, le 23 mai, le 23 juin, le 22 septembre et le 21 novembre.
Il a notamment validé : – Le plan d’effectif de l’EPCC – Le règlement intérieur et le
règlement du temps de travail des salariés de l’EPCC
– Le budget 2014 ainsi que le budget 2015 de l’EPCC
– La grille tarifaire du musée – La mise en place de la
commission des achats – La préparation du transfert
de tutelle du Département à la Métropole.
En effet, au 1er janvier 2015, avec la création de la Métropole de Lyon, l’EPCC musée des Confluences a vu ses statuts évoluer. La composition du conseil d’administration a été modifiée et comprend désormais 24 membres, répartis dans trois collèges :
Le collège des représentants des personnes publiques compte 17 membres dont :
– Pour la Métropole : le président ou son représentant élu, 8 représentants élus et un membre désigné par le président
– Pour le conseil départemental du Rhône : 2 représentants élus et un membre désigné par le président
– Pour l’École Normale Supérieure de Lyon : 2 représentants
– Pour la Ville : le maire de Lyon ou son représentant élu et un représentant élu
Le collège des personnalités qualifiées compte 6 membres dont :
– 5 personnalités désignées conjointement par les personnes publiques membres de l’EPCC, dont un représentant d’un musée français et un représentant d’un musée étranger
– Le représentant de l’Université de Lyon
Le collège des représentants élus du personnel compte un membre
Création de l’EPCC musée des
Confluences et gouvernance
Le puits de gravitéPhotographie Quentin Lafont, musée des Confluences
12Le 19 juin 2015, Georges Képénékian, conseiller métropolitain, membre de la commission permanente, chargé de la coordination des grands équipements culturels et 1er adjoint au maire de Lyon, délégué à la culture, aux grands évènements et aux droits des citoyens, a été élu président de l’EPCC musée des Confluences.
Au cours de l’année 2015, ce nouveau conseil d’administration s’est réuni à quatre reprises, le 5 mars, le 19 juin, le 6 octobre et le 27 novembre.
Il a notamment validé : – La convention de gestion entre
l’EPCC et le Département, ce dernier ayant choisi de participer au coût de fonctionnement du musée à hauteur de 10%
– La convention financière entre l’EPCC et la Métropole, qui assume 90% du coût de fonctionnement
– Le budget primitif 2016 – La convention de gestion
entre l’EPCC et la Métropole – Les évolutions tarifaires – La constitution du
conseil scientifique – La convention d’Autorisation
d’Occupation Temporaire entre l’EPCC et la société Pignol.
création de L’ePcc musée des confLuences et gouvernance
Ph
oto
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Les liens entre le musée
et le monde universitaire
La place de la recherche au muséeLe musée des Confluences a souhaité placer la recherche au centre de sa politique et créer de véritables centres de ressources sur les sujets traités, en associant les universités et autres chercheurs, ce qui contribuerait à l’enseignement et à la recherche.
Aujourd’hui, la recherche au musée des Confluences prend deux formes principales : celle d’une expertise sur la collection (étude et documentation des collections en collaboration avec des chercheurs extérieurs) et la collection comme terrain de recherche pour les scientifiques (par exemple des prélèvements d’ADN sur des spécimens ou encore la radiographie de la collection de momies animales égyptiennes).
Les formes de collaboration ‘‘musée et recherche’’ formalisées dans le cadre de partenariats et de conventions ont pour objet :
– la recherche au musée : les études sur les collections, les publics, la muséographie…
– le musée et les expositions comme terrain de recherche et d’expérimentation
– le musée et l’exposition comme lieu de diffusion et d’expression de la recherche
L’École Normale Supérieure de LyonEngagée depuis 2002 aux côtés du musée, l’École Normale Supérieure (ENS) de Lyon est membre fondateur de l’établissement public musée des Confluences. Des collaborations régulières ont été mises en place dans les domaines de la diffusion et de l’étude scientifique des collections, l’éducation, la médiation et la formation continue. Ainsi, le musée a pu proposer lors de la Fête de la science 2015, des ateliers conçus et animés par le laboratoire junior DéMesures de l’ENS, sur la perception des échelles dans les sciences de la terre, et des manipulations ludiques en mathématiques. Autre exemple, la numérisation et l’indexation par Persée de l’ensemble des revues éditées par le musée de 1872 à 2013 seront prochainement accessibles en ligne. Également à l’étude, des projets de recherches croisées qui pourront donner lieu à des présentations au musée.
Au-delà d’une proximité géographique renforcée par la passerelle Raymond Barre qui les relie, le musée et l’ENS partagent l’envie de partager le savoir produit que ce soit avec les élèves ou le grand public.
L’Université de LyonLe musée des Confluences a pour vocation de travailler avec l’Université de Lyon (COMUE) qui rassemble universités, grandes écoles et organismes de recherches du site de Lyon - Saint-Étienne. C‘est ainsi que Khaled Bouabdallah, Président de la COMUE Université de Lyon est membre du Conseil d’Administration du musée des Confluences depuis sa création, et que des représentants de l’Université Claude Bernard Lyon 1, de l’Université Lumière Lyon 2, de l’Université Jean Moulin Lyon 3, de l’Université Catholique, de l’École Normale Supérieure de Lyon (ENS) et de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT) sont désormais membres du Conseil Scientifique du musée.
L’Université de Lyon constitue un partenaire naturel du musée non seulement sur le plan de la recherche et sa diffusion, mais aussi sur celui de la formation et des publics.
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Le parcours permanentLe parcours permanent est le fruit d’un travail collaboratif de plusieurs années mais aussi d’une politique d’acquisition patrimoniale et de restauration ambitieuse. L’année 2014 a permis la finalisation des quatre expositions qui composent le parcours permanent. L’ensemble de ces opérations a été mené dans un contexte de construction du bâtiment, ce qui a demandé un important travail de coordination entre les différents acteurs : architectes du bâtiment, comités scientifiques, équipes du musée, équipes scénographiques, prestataires liés à la fabrication du mobilier, à la réalisation des audiovisuels ou encore au soclage des objets. Depuis l’ouverture du musée, des améliorations du parcours ont été réalisées pour offrir au visiteur la meilleure qualité de visite possible.
4 salles d’expositions permanentes3 088 m2
3 scénographes3 038 objets installés 6 heures 45 de productions audiovisuelles8 rotations d’objets après ouverture dans le cadre de la politique de conservation préventive
Origines, les récits du monde, 656 m2
Espèces, la maille du vivant, 937 m2
Sociétés, le théâtre des hommes, 812 m2
Éternités, visions de l’au-delà, 383 m2
Les expositions temporairesLe musée des Confluences dispose, sur une superficie totale de 2 100 m2, de cinq salles d’expositions temporaires situées au premier étage du Nuage. Indépendants les uns des autres, ces espaces présentent, pendant des durées allant de trois mois à un an, des thèmes multiples qui manifestent le caractère pluriel de l’institution. Le musée a fait le choix d’une temporalité récurrente de la programmation des expositions temporaires pour une plus grande lisibilité. Ainsi, la programmation propose 5 à 7 expositions par an avec deux temps forts - à l’automne et au printemps. Les expositions temporaires sont porteuses de l’identité du musée. Elles traitent des sujets ponctuels, de questions plus précises et toujours avec des regards multiples, dans une approche transversale et pluridisciplinaire. Une attention particulière est portée à la muséographie, qui est différente selon les thèmes développés et les publics visés. Lors de son ouverture, le musée des Confluences a présenté deux expositions inaugurales qui mettaient en lumière deux racines fondamentales de l’institution. ‘’Dans la chambre des merveilles’’ (2014), lieu où les frontières entre les savoirs s’effacent, où l’on vient pour apprendre mais aussi pour s’interroger, s’étonner, s’émouvoir et qui illustre le passage de l’esprit de curiosité à l’esprit scientifique. ‘’Les trésors d’Émile Guimet’’ (2014) qui reçut le label d’exposition d’intérêt national, où l’on (re)découvre que tout en poursuivant l’aventure
industrielle de son père, Émile Guimet qui a attaché son nom à des créations de musées, a toujours tenu à consacrer du temps aux voyages, à l’art et à la musique, à l’acquisition et diffusion d’un savoir qu’il refuse de voir confiné en des cercles érudits, considérant qu’ ‘’Il y des savants qui se cachent, qui se tiennent à l’écart. Ils se choisissent, se comptent, se retirent dans le saint des saints et ferment le rideau derrière eux. Eh bien moi, je fais des trous aux rideaux ! Je veux voir et je veux que tout le monde voie’’. Réalisée avec la participation exceptionnelle du musée national des arts asiatiques – Guimet (MNAAG) de Paris, cette exposition présentait dans un même lieu des collections rassemblées par lui. L’exposition consacrée à ‘’La conquête du pôle sud’’ (2015) (co-production avec le muséum d’histoire naturelle de New York ) portait sur le récit d’une exploration, thématique peu présente généralement dans les musées, et que le musée des Confluences souhaite développer de façon régulière. ‘’L’art et la machine’’ présentait sur une superficie de 1 500 m2, les liens étroits qu’entretiennent ces deux univers. À partir du milieu du XIXe siècle, l’âge industriel est celui de la machine et des énergies qui la font fonctionner. De manière inéluctable, l’une des grandes révolutions de l’humanité bouleverse l’histoire, les mœurs et les idées. Ce séisme de civilisation touche aussi toutes les formes d’art qui s’en trouvent modifiées en un jeu d’influences dont l’exposition ‘’L’art et la machine’’ s’est attachée à rendre compte. Cette exposition rassemblant 200 œuvres exceptionnelles provenant de 70
Les expositions
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musées européens, institutions et prêteurs privés a marqué véritablement le lancement du musée après la saison inaugurale.
En 2015, ce sont ainsi 9 expositions temporaires qui ont été accueillies, produites ou coproduites, correspondant à une occupation de 4 369 m2 et l’installation de 1 697 objets.
Ces expositions ont été réalisées en lien avec des partenaires nationaux, internationaux ou en relation avec des institutions ou des évènements du territoire.
Titre Durée et date Typologie Nombre d’objets
Superficie en m2
Partenaires
Les Trésors d’Émile Guimet 20.12.2014 — 26.07.2015
Création 354 740 Musée national des arts asiatiques-Guimet, Paris
Dans la chambre des merveilles
20.12.2014 — 09.04.2016
Création 800 206
À la Conquête du pôle Sud 03.02 2015 — 28.06.2015
Coproduction 91 717 American Museum of Natural History, New-York
Kerala, la Danse des dieux 04.04.2015 — 12.04.2015
Création 20 301 Musée d’ethnographie de Genève
Appartement témoin 14.05.2015 — 01.11.2015
Accueil 1 173 Théâtre Turak, Lyon
T’imagines, Boulet au musée des Confluences
09.06.2015 — 16.08.2015
Création 301 Lyon BD festival
Before Memory 10.09.2015 — 03.01.2016
Accueil 1 301 Biennale d’art contemporain, Lyon
L’art et la Machine 13.10.2015 — 24.01.2016
Création 200 1 457
Signes de richesse 01.12.2015 — 17.04.2016
Accueil 250 173 Musée national de la Préhistoire, Les-Eyzies-de-Tayac
Les trésors d’Émile GuimetPhotographie Quentin Lafont, musée des Confluences
À la conquête du pôle SudPhotographie Quentin Lafont, musée des Confluences
L’art et la machinePhotographie Olivier Garcin, musée des Confluences
Dans la chambre des merveillesPhotographie Quentin Lafont, musée des Confluences
Les exPositions
16 Les activités culturelles
Médiation culturelleUne médiation culturelle intégrée au parcours du musée
Les activités de médiation culturelle ont démarré dès l’ouverture du musée, par une proposition originale appelée ‘’Un Temps pour vous’’. Les médiateurs partent à la rencontre du public afin d’approfondir une thématique traitée dans les salles d’exposition, parfois en lien avec un objet de médiation que les visiteurs peuvent toucher.Ce dispositif a été mis en place tout au long de l’année 2015, les mercredis, samedis et dimanches durant la période scolaire et tous les jours pendant les vacances, ce qui représente 1 152 ‘’Temps pour vous’’ sur l’année 2015. Conçus sur un format souple, ils permettent d’offrir à tous les visiteurs du musée un moment d’échange basé sur la transmission des connaissances.En complément de ce dispositif, une offre de visite pour les individuels a été mise en place pour les vacances d’été 2015.
Déploiement progressif de l’offre de médiation culturelle
L’accueil des groupes pour des visites commentées et des parcours pédagogiques a débuté le 24 février 2015. Après des travaux d’aménagement, les ateliers pédagogiques ont été ouverts au public le 4 avril 2015.
Dans un premier temps, l’activité du service s’est concentrée sur la conception de visites et parcours, à la découverte des caractéristiques spécifiques du musée des Confluences, à savoir son architecture originale, ses très riches collections et son approche interdisciplinaire. Ces projets se traduisent en chiffres de la façon suivante : 1 023 visites-découverte pour les adultes, 498 parcours pédagogiques pour les scolaires et plus de 71 parcours pour les groupes d’éducation populaire.
L’offre s’est ensuite étoffée à travers la production :
– de 22 parcours et ateliers thématiques pour les scolaires dont ‘’Croyances et religions du monde’’, ‘’Espèce d’espèces’’, ‘’Voir en minuscule’’..
– d’ateliers scénarisés pour le jeune public rassemblant 5 007 participants en groupe et 2 992 en individuel (‘’Dragon nuage’’, ‘’Tempête sur les collections’’, ‘’Big Bang machine’’)
– d’ateliers-découverte pour les familles
– d’un cycle de dessin
Ce large éventail d’activités de qualité permet à chaque catégorie de public de bénéficier d’une offre qui lui correspond (public
individuel, familial, scolaire, éducation populaire…)
En septembre 2015, le travail de conception s’est orienté vers le développement d’activités pour différents publics :
– lancement du ‘’défi famille’’ pour les enfants et leurs parents
– visites en LSF et parcours/ateliers tactiles pour les publics en situation de handicap.
Des activités ont également été mises en place pour répondre à des demandes spécifiques comme l’accueil de 200 travailleurs handicapés mentaux dans l’exposition ‘’Sociétés’’. Un travail d’information et de formation a également été engagé avec des acteurs locaux pour construire des partenariats durables :
– formation des médiateurs culturels sur le handicap avec CARPAccess
– formation d’animateurs des ‘’Mercredis de Lyon’’
– collaboration avec la ‘’Mission Insertion Culture’’ de la Métropole
– accueil des partenaires de ‘’Culture pour tous’’
Le partenariat mené avec l’Éducation Nationale a permis d’offrir 6 journées de formation inscrites au Plan Académique de Formation permettant ainsi
19ateliers
1exposition
13formations
intervenantsextérieurs
12visites
commentées
22parcours
pédagogiques
Le service médiation a conçu et réalisé plus de 67 projets dont les types d’activités se répartissent ainsi :
Les activités cuLtureLLes
17
d’accueillir 150 enseignants. Six projets spécifiques ont aussi été menés, s’adressant au total à 24 classes. Par ailleurs, des Rencontres-Enseignants régulières inscrites dans le cadre de la programmation ont permis de recevoir 170 enseignants, du primaire au secondaire, pour des visites et présentations adaptées. Enfin, plus de 200 enseignants, référents culture des collèges et lycées, ont été invités au musée pour participer aux journées de présentation de la Délégation Académique d’Action Culturelle.
Les activités de médiation culturelle ont contribué aux succès des évènements du musée, que ce soit pour la Nuit Européenne des Musées, les Journées Européennes du Patrimoine, la Fête de la Science ou encore l’anniversaire du musée.
Programmation scientifique
Au cœur du projet scientifique et culturel, la programmation scientifique s’est développée autour de 17 conférences ou tables rondes rassemblant plus de 1 343 participants et proposant systématiquement une approche transdisciplinaire autour de personnalités scientifiques qualifiées.
Les sujets abordés ont traité du parcours permanent à travers les 4 conférences inaugurales, avec un total de 764 participants.D’autres tables rondes ont porté sur l’actualité scientifique et certaines ont été programmées dans le cadre de la semaine de l’Amérique latine en France et de la première édition de Primavera latina, pour laquelle le musée s’est associé à la revue Espaces Latinos.
Les projections de films ont constitué un temps fort de la programmation scientifique (plus de 1 100 spectateurs), visant un public pluriel autour de films patrimoniaux, films scientifiques et thématiques, productions grand public.
La programmation scientifique a trouvé toute sa place en développant des propositions renouvelées dans leurs contenus et leurs formes plus participatives et festives :
– ‘’Voir en grand, retour sur la cop 21’’
– ‘’Primavera latina’’ – La nuit des musées – ‘’Passion collections’’ – ‘’Retour vers le futur’’
Programmation culturelle
Pour cette année inaugurale, le musée a présenté une programmation riche et variée, au croisement des œuvres traditionnelles et de la scène contemporaine. La diversité des propositions s’est opérée tant dans le choix des formes (projections de films, ateliers de pratique artistique, spectacles et master class) que dans celui des disciplines (théâtre, danse, musique, marionnettes, photographies).
La programmation culturelle s’est construite autour du cycle ‘’Vibrations du monde’’, mettant à l’honneur la diversité des expressions culturelles, du temps fort annuel ‘’les Jazz days’’, et des différents évènements du musée.
Vibrations du monde
Pour cette année inaugurale, en écho à l’exposition ‘’les trésors d’Émile Guimet’’, un éclairage a été porté sur l’Asie. La saison culturelle s’est ouverte sur le théâtre kathakali du Kérala, proposant au public exposition, spectacles, fims rencontres et des ateliers sur cet art spectaculaire qui associe danse, musique et théâtre. 31 spectacles ont jalonné ce cycle. Les huit représentations des marionnettes sur l’eau du Vietnam ont constitué un temps fort, aussi bien en termes de fréquentation que de performance scénique et artistique. L’année diplomatique France/Corée a été célébrée en partenariat
19projections
2 expositions/installations
9événementsparticipatifs
4rencontres
34spectacles
22conférences
Programmation culturelle et scientifique
Les activités de programmation culturelle et scientifique en 2015 ont été organisées autour de deux saisons : la saison inaugurale d’avril à juillet, puis la première partie de la saison 2015/2016. Pour cette ouverture, la programmation s’est construite autour de trois thématiques fondatrices : les cultures du monde, les sciences et la biodiversité en proposant une diversité de formes :
Les activités cuLtureLLes
18avec les acteurs culturels du territoire (CNSMD, Grame…)La commande passée à la Compagnie des Hommes papillons a permis de présenter une création théâtrale originale basée sur des thématiques d’exposition, comme celles de la biodiversité et de la conservation des espèces.
Jazz days
Le musée a participé à la ‘‘journée internationale du Jazz’’ proclamée par l’Unesco en proposant les Jazz days, événement se déroulant sur plusieurs jours et qui sera renouvelé chaque année. Le principe est de donner une carte blanche à un musicien pour créer et improviser autour des thématiques du musée et de questions patrimoniales.Pour cette année inaugurale, Nguyên Lê, musicien et compositeur français d’origine vietnamienne a été choisi pour faire vibrer le musée avec des invités venus du Vietnam, d’Inde et de Norvège autour de trois concerts inédits.
Évènements
Pour sa première Nuit européenne des musées, le musée a accueilli de nombreux visiteurs qui ont pu découvrir les expositions, accompagnés par des comédiens déambulant dans les espaces. Lors de cet événement, le public a également pu visiter l’installation de la compagnie de théâtre Turak, intitulée ‘’L’appartement témoin’’, qui proposait une interaction avec des comédiens et des musiciens.
Enfin, l’anniversaire du musée le 20 décembre 2015 a donné lieu à un grand moment de fête. Pour l’occasion, de nombreuses animations ont été mises en place tout au long de la journée : petites formes artistiques dans les espaces de déambulation, formes plastiques participatives et trois concerts sur une grande scène aménagée spécialement dans le cristal.
Les activités cuLtureLLes
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Les lieux de conservationLes collections du musée sont conservées sur trois sites : l’ancien Muséum, le CCEC (centre de conservation et d’étude des collections) et le musée des Confluences. Le site de l’ancien Muséum est progressivement évacué afin de garantir les meilleures conditions de conservation dans les réserves aménagées en 2015 dans le socle du musée et dans les réserves du CCEC qui seront agrandies en 2018.À terme, le CCEC abritera les collections de sciences naturelles, de sciences et techniques et d’archéologie ; le musée des Confluences conservera les collections ethnographiques.
Principaux mouvements internes 2014-2015
Nombre d’objets
Parcours permanent 3 038
Les trésors d’Émile Guimet
190
Dans la chambre des Merveilles
800
Transfert des collections ethnographiques du Muséum vers le musée des Confluences
15 000
Dans le cadre de ces transferts, 33 certificats intracommunautaires (CIC) ont été instruits par les services de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) conformément à la convention de Washington (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).
Inventaire/RécolementLe récolement des collections a été remis en juin 2014 au Service des Musées de France. Cette opération liée à une obligation légale (loi Musées de France de 2002) a demandé un fort investissement des services. La collection a ainsi été récolée soit à la pièce soit en ensembles complexes. Les procès-verbaux des dépôts extérieurs, ainsi que ceux de la paléontologie des vertébrés et de la minéralogie restent à produire mais le travail a été largement engagé. Le récolement est le résultat de 6 années de travail. Ce travail essentiel permet de poursuivre un travail quotidien d’étude de la collection. Plus de 300 000 fiches de biens ont été saisies dans la base Flora (système de gestion des collections muséographiques) correspondant à une estimation de 2,2 millions d’objets de collections.
AcquisitionsLes acquisitions onéreuses ont été orientées principalement pour assurer les rotations d’œuvres du parcours permanent dans le cadre de la politique de conservation préventive. Les nombreux dons proposés à l’institution tant dans le domaine des Sciences Naturelles que dans celui des Sciences Humaines et des Sciences et Techniques sont liés à l’ouverture du musée mais aussi, dans le domaine des Sciences de la Vie, à un maillage important auprès des chercheurs, et dans celui des Sciences Humaines et des Sciences et Techniques, aux liens tissés avec des collectionneurs privés.
Dons
Sciences de la terre 1
Sciences et techniques 1
Sciences humaines 458 A
Zoologie des vertébrés 2 210 B
Zoologie des invertébrés 90 individus
et 1 lot complexe
Entomologie 171 individus,
2 lots et 205 boîtes
Objets divers 36 C
Achat
Écorces aborigènes 8
Ours polaire 1
Aranéomorphes 21
Mygales 16
Crabes des Philippines 20
Dépôts
Ethnologie, Afrique 11
A. Il s’agit d’une collection de 458 bijoux touaregs B. Le don de 2 200 colibris vient compléter l’achat de 10 000 colibris en 2011, faisant de cette collection scientifique, une référence mondiale. À noter aussi quelques saisies de douanes. C. Une collection mêlant sciences naturelles et ethnologie
Les collections
20
RestaurationsLes campagnes de restaurations concernent principalement des collections destinées au parcours permanent et aux prochaines expositions temporaires. Ces restaurations 2015 clôturent ainsi des campagnes pluriannuelles et comprennent plusieurs lots :
– Lot d’œuvres graphiques asiatiques
– Lot de tangkas – Lot de textiles précolombiens – Lot de météorites – Lot en ostéologie et
paléontologie (dont mammouth, rhytine, moa, camarasaurus, mosasaure)
– Sépulture de Koban8 interventions de restauration ont été programmées sur le parcours permanent après ouverture.
Prêts d’objetsLe musée des Confluences mène une politique volontariste concernant les prêts aux institutions et aux chercheurs extérieurs. Cependant, l’ouverture du musée et le transfert des collections n’ont pas permis de répondre favorablement à de nombreuses demandes.
– 29 prêts dans le cadre d’études scientifiques
– 144 prêts dans le cadre d’expositions temporaires
– 19 lots de momies animales envoyés au Synchrotron de Grenoble dans le cadre d’une recherche menée par l’Université de Montpellier et le musée des Confluences
– 14 dépôts
RestitutionsLe musée a entrepris dans le domaine des Sciences de la Vie de restituer des spécimens appartenant à d’autres institutions. Selon une pratique courante d’échanges de spécimens pour étude, certains spécimens se trouvaient dans la collection du spécialiste au moment du legs au musée des Confluences. Le musée canadien de la nature à Ottawa, le muséum d’histoire naturelle de Paris, l’institut royal des Sciences naturelles de Bruxelles, l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), le musée zoologique de Strasbourg, l’université de Turin ont été les bénéficiaires du travail méticuleux sur les collections.
Les coLLections
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21
Ce service a été créé le 1er juillet 2014 pour gérer la documentation, la bibliothèque, l’iconothèque, les archives, la vidéothèque, le multimédia et d’autres ressources numériques du musée : ces ressources, très riches, sont essentielles pour une meilleure gestion de l’information, de la documentation des collections, de l’histoire de l’institution ou des thématiques des expositions.
L’installation dans le nouveau bâtiment a entraîné la réorganisation du stockage des ressources entre le bâtiment de l’ancien Muséum, le musée et le CCEC. 340 mètres linéaires (m.l.) d’ouvrages et d’archives ont été déplacés par le service ; 260 m.l. d’archives et de périodiques ont été triés et sont en cours d’élimination. Par ailleurs, le service a aménagé au 3e niveau du musée une bibliothèque pour le personnel d’une capacité de 90 m.l., qui est fonctionnelle depuis mars 2015, ainsi que 2 salles d’archives pour un total de 156 m.l. Le tri et la répartition des ressources représenteront encore une partie importante du travail à réaliser en 2016, dans la perspective de vider le bâtiment de l’ancien Muséum d’ici la fin de l’année : une partie sera d’ailleurs externalisée en attendant d’être réintégrée au CCEC à la fin des travaux.La création du service s’est également accompagnée d’une remise aux normes des procédures de collecte : marché public pour l’acquisition d’ouvrages, centralisation de la gestion des revues, réorganisation des dossiers sur le serveur, information aux services. Au total, ce sont 7 023
nouvelles ressources qui ont enrichi les fonds du musée, dont près de 6 200 photographies et 829 ouvrages et revues ; parmi ces derniers, on compte 503 dons et échanges issus en grande partie de bibliothèques privées, qui accompagnent souvent l’entrée de collections.
Le travail de classement a accompagné cette collecte : description de nouvelles ressources dans la base de données Flora, harmonisation de l’ensemble des descriptions selon la norme internationale de métadonnées
documentaires Dublin Core : au total, ce sont 10 089 notices informatiques qui ont été créées dans Flora, sans compter les 28 000 modifications apportées.
Au service des équipes du musée mais aussi de tous les publics, les ressources documentaires ont été valorisées sous diverses formes.
Le service a répondu à 265 recherches, avec la mise à disposition de plus de 2 090 ressources, dont par exemple 1 221 photographies et 470 notices Flora.
Parmi les services du musée, les plus demandeurs ont été la communication, les collections-expositions et la médiation. On constate également un essor important des demandes externes à partir de 2015.
Les ressources documentaires
1 221photos
23 listes de ressources
2 vidéos
469noticesFlora
247liens surle site
102PDF
28 ouvrages / revues
2014
73
192
2015
10directiongénérale
32collectionsexpositions
23médiation
11éditions
42communication
* autres services
Recherches externesRecherches internes
2267 autorisations de reproduction ont été accordées sur nos fonds à des chercheurs, des éditeurs, des journalistes et d’autres demandeurs, dans un esprit d’ouverture des données culturelles.
Depuis novembre 2014, le service a mis en ligne 875 ressources sur le nouveau site Internet du musée, relayées en partie sur les réseaux sociaux.
387 nouvelles numérisations ont été effectuées et intégrées dans Flora et en partie mises en ligne.
196 prêts, dont 161 en bibliothèque, ont été gérés.
Le service a noué des partenariats professionnels et a intégré des réseaux spécialisés : convention en cours avec la plateforme Persée pour la numérisation des revues scientifiques du musée, mais aussi participation au conseil documentaire de la bibliothèque Diderot de l’ENS et adhésion à l’Association des professionnels de l’information et de la documentation (ADBS).
Les ressources documentaires
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La régie des collections et des expositions du musée des Confluences a pour mission d’assurer le mouvement des œuvres, la gestion des espaces de réserves et la conservation préventive. Elle intervient lors des expositions temporaires, à l’accrochage comme au décrochage, pour gérer conditionnement, transport et assurance des œuvres empruntées ou prêtées par le musée. La régie assure également la veille quotidienne des conditions de conservation et de présentation des collections, ainsi que le dépoussiérage hebdomadaire des objets exposés dans le parcours permanent.
En 2014, les mois précédant l’ouverture du musée ont été consacrés à l’aménagement des différents espaces de conservation en vue de l’installation des œuvres présentées. Depuis l’inauguration, la régie s’est orientée d’une part vers l’amélioration des conditions de conservation et de sécurité des collections exposées, d’autre part vers le déménagement des œuvres encore conservées dans l’ancien bâtiment.
La préparation des espaces préalable à l’ouverture du muséeDeux réserves, d’une surface totale exploitable de 427 m², ont été équipées dans le socle du musée des Confluences pour la conservation des collections ethnographiques. L’aménagement de ces deux salles a été optimisé pour accueillir, à terme, environ 22 500 objets des collections ethnographiques de petites et moyennes dimensions.
Trois autres salles ont été aménagées pour les besoins des mouvements d’œuvres, notamment lors des expositions :
– Un espace ‘‘caisserie emballage’’(175 m²) a été équipé de rayonnages industriels pour le stockage temporaire de caisses et palettes ;
– Le local ‘‘régie conservation’’ (100 m²) a été aménagé en espace de travail polyvalent orienté vers la conservation préventive des collections : petite restauration, emballage et préparation des collections, dépoussiérage, accueil de restaurateurs, etc.
– La ‘‘quarantaine’’ (100 m²) est en cours d’équipement pour accueillir les collections en transit.
La régie des collections
et des expositions
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Les activités de la régie après l’ouverture du muséeDeux chantiers ont mobilisé la régie une fois le musée ouvert : l’amélioration de la sécurité des œuvres exposées, dans le contexte d’une fréquentation très importante, et le déménagement des collections encore conservées dans le bâtiment de l’ancien muséum.
Un système d’alarme destiné à la protection rapprochée des œuvres a été installé. Tous les niveaux du musée accueillant des collections sont couverts par ce réseau dont la gestion est rendue possible grâce à une application logicielle optimisée. Plusieurs types de capteurs (rideaux lasers, détecteurs volumétriques, accélérométriques ou magnétiques) ont été installés à la fois pour assurer la protection des collections et pour connaître à tout instant les conditions d’hygrométrie et de température.
La régie des collections a également organisé et géré le déménagement des collections ethnographiques encore conservées dans le bâtiment de l’ancien muséum : préparation du transfert des 2 400 tiroirs concernés, réalisation et contrôle des conditionnements pour le transfert de 22 000 objets. Fin 2015, 1 400 tiroirs ont ainsi été transférés dans les nouvelles réserves (environ 13 000 objets) et 2 000 objets conservés sur étagères ont également été transférés. Les 7 000 objets toujours conservés dans l’ancien muséum ont été préparés et seront déménagés au cours de 2016.
Cet important déménagement aura mobilisé, durant les trois derniers mois de 2015, outre les équipes du transporteur, 3 régisseurs à plein temps ainsi qu’un membre du service scientifique des collections. Tout au long de cette année 2015, une équipe de deux régisseurs sera intervenue, à raison de deux jours par semaine pour assurer la préparation physique de ce transfert.
La régie des coLLections
25
Le Conseil ScientifiquePrévu dans les statuts de l’EPCC, le Conseil Scientifique a été mis en place quelques mois après l’ouverture du musée afin de l’accompagner dans ses choix stratégiques dans les domaines scientifiques, patrimoniaux et culturels.Le rôle de ce conseil est multiple : s’interroger sur l’équilibre programmatique en fonction des champs couverts par le musée, proposer des recommandations sur les principaux projets, suggérer des sujets dans des domaines moins étudiés, susciter des réflexions transversales, mettre l’accent sur les domaines d’excellence du musée, son originalité et sa réactivité par rapport aux grandes découvertes et orientations des disciplines représentées au musée, la qualité de ses réseaux et partenariats, réfléchir sur les moyens de la diffusion.Le Conseil Scientifique a pour mission d’accompagner le musée dans ses choix d’orientations, comme a pu le faire le premier conseil scientifique constitué en 2000 lors de la définition du projet scientifique et culturel du musée des Confluences.Ce conseil est composé de 16 membres et reflète la volonté de croiser les spécialités scientifiques avec les représentants des universités de Lyon, des professionnels de musées mais aussi avec des personnalités du monde économique.
Mme Bernadette BENSAUDE VINCENT, Directrice du Centre d’Études des Techniques, des Connaissances et des Pratiques, Département de philosophie, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
M. Gilles BŒUF, conseiller scientifique pour l’environnement, la biodiversité et le climat au cabinet du ministre de l’Écologie du Développement durable et de l’Énergie
M. Pierre CORNU, Professeur d’histoire contemporaine, Université Lumière Lyon 2
Mme Claudine FRÉCHET, Doyen de la Faculté de Lettres et Langues, Université Catholique de Lyon
M. Germain GILLET, Vice-Président Recherche, Université Claude Bernard Lyon 1
M. Philippe GILLET, Vice-Président pour les affaires académiques, École polytechnique fédérale de Lausanne
Mme Dominique LEGLU, Directrice de la rédaction Sciences et Avenir
M. Jean-Luc MARTINEZ, Président-Directeur du musée du Louvre
Mme Nathalie MÉMOIRE, Directrice du Muséum d’histoire naturelle de Bordeaux
M. Alain MÉRIEUX, Président de l’Institut Mérieux
M. Gérald P. NICCOLAI, Directeur Adjoint de l’UMR 5191 ICAR, École Normale Supérieure de Lyon
M. Thierry PARIENTE, Directeur de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, Lyon
M. Pierre SERVET, Vice-Président chargé du Conseil d’Administration, Université Jean Moulin Lyon 3
M. Cédric VILLANI, Directeur de l’Institut Henri Poincaré ,UMS 839 (CNRS/UPMC)
M. Boris WASTIAU, Directeur du Musée d’ethnographie de Genève
M. Yves WINKIN, Directeur de la culture scientifique et technique du Cnam, Directeur du Musée des arts et métiers
Le conseil scientifique s’est réuni pour la première fois le 27 octobre 2015.
Activités scientifiquesLes activités scientifiques du musée sont nombreuses et protéiformes, du projet pluriannuel construit en partenariat aux études ponctuelles sur les collections en passant par des demandes d’expertises sans oublier les recherches menées dans le cadre d’acquisitions, de conservation et de restauration, d’inventaire ou encore de diffusion du savoir.
– 95 chercheurs accueillis au CCEC – 13 colloques avec intervention
du personnel du musée – 12 interventions dans
des colloques ou journées dans le cadre du projet MAHES (Momies Animales et Humaines Égyptiennes)
Sélection d’actualités scientifiques
Projets pluriannuels en partenariatProjet MAHES : ‘’Momies Animales et Humaines Égyptiennes. Perception de la mort en Égypte ancienne à travers l’étude des animaux sacrés’’, coordonné par Stéphanie Porcier. Labex Archimede (Programme ‘’Investissement d’Avenir’’ ANR-11-LABX-0032-01). Partenariat signé en septembre 2012 entre le musée des Confluences et l’URM ASM de Montpellier/Labex ARCHIMEDE.
10 consultations de la collection.
Analyse – Analyse au scanner médical (tomo-
densitométrique) de 22 momies animales – Analyse au faisceau Synchrotron de 11
momies animales à l’ESRF de Grenoble – Datation de 130 momies animales par
le C2RMF – Prélèvements pour analyse ADN
(Université Américaine du Caire) sur 47 ibis.
Les activités scientifiques
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Colloques internationauxTo a better Knowledge of Practice of Mummification of Sacred Animals in ancient Egypt : Chronology of numerous Specimens from the Collection of the Confluences Museum, Lyon (France), 22nd International Radiocarbon Conference, Dakar
Projet MAHES ‘’Momies Animales et Humaines ÉgyptienneS. Perception de la mort en Égypte ancienne à travers l’étude des animaux sacrés’’, International Congress of Egyptologists XI, Florence
Étude des momies animales du musée des Confluences à Lyon (France) – Premiers résultats, International Congress of Egyptologists XI, Florence
Projet DREAM ‘’Database and Research on Egyptian Animal Mummies: Texts, Iconography and Bioarchaeology’’, International Congress of Egyptologists XI, Florence
Projet DREAM ‘’Database and Research on Egyptian Animal Mummies : Texts, Iconography and Bioarchaeology’’, International Symposium: Digital Humanities and Antiquity, Grenoble
Colloques, journéesDatation des momies animales du musée des Confluences à Lyon (France), 3ème journée du réseau REFRAIN : Réseau Francophone du Radiocarbone : Analyses et Interprétation, Lyon
Projet MAHES ‘’Momies Animales et Humaines ÉgyptienneS. Perception de la mort en Égypte ancienne à travers l’étude des animaux sacrés’’, Journée du LabEx ARCHIMEDE en présence du Conseil Scientifique International et des représentants de l’Agence Nationale de la Recherche, Montpellier
Projet MAHES. Étude pluridisciplinaire des momies animales du musée des Confluences à Lyon, ANIMED ‘’Réseau interdisciplinaire d’études sur l’animal dans les sociétés, cultures et milieux de la Méditerranée antique’’ : les bestiaires des religions, Séminaires de formation doctorale, Montpellier.
Projet MAHES ‘’Momies Animales et Humaines ÉgyptienneS. Perception de la mort en Égypte ancienne à travers l’étude des animaux sacrés’’, Journée Égyptologie du LabEx ARCHIMEDE en présence des représentants de l’Agence Nationale de la Recherche,Montpellier
Les momies animales du musée des Confluences à Lyon. Projet présenté au Séminaire Le Patrimoine, et après ? Journée d’études : La momie et la tablette interactive – les nouvelles formes de valorisation des collections égyptiennes, Laboratoire FRAMESPA/Labex SMS, Toulouse
Au commencement de… L’égypto-zoologie. Quand textes et momies animales se rencontrent. Cycle de conférences organisés autour de l’exposition : Des animaux et des pharaons. Le règne animal dans l’Égypte ancienne, Louvre-Lens.
Colloque ‘’Humanités numériques : l’exemple de l’Antiquité’’, Projet DREAM ‘’Database and Research on Egyptian Animal Mummies : Texts, Iconography and Bioarchaeology’’, Grenoble
Projet Babouins (partenaires : musée des Confluences, ENS, Université Paul-Valéry de Montpellier_Labex ARCHIMEDE). ‘’Approvisionnement, gestion du culte, statut et rôles des babouins dans l’Égypte ancienne via les sources iconographiques et textuelles et une analyse géochimique des isotopes du strontium et de l’oxygène des babouins momifiés conservés au musée des Confluences à Lyon’’.
En collaboration avec Jérémy Martin (CR2, ENS de Lyon_Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, et Environnement) ; Bruno Jacomy (Musée des Confluences) Salima Ikram (American University du Caire).
Programme d’inventaire de la biodiversité en Rhône Alpes, ColéoptèresLeseigneur L., oLLagnon J.-L., audibert C., 2015. Coléoptères de Rhône-Alpes, Élatérides. Société linnéenne de Lyon, 276 p. (167 cartes et 291 figs.).Le programme régional sur les Coléoptères s’achève avec la parution de ce cinquième volume. L’inventaire, établi à partir de plus de 17 000 données, résulte de l’analyse de 30 000 spécimens conservés dans les collections, privées ou institutionnelles.Avec cette publication s’achève un programme commencé il y a plus de 15 ans avec les musées, associations et entomologistes du R.E.R.A.
Inventaire – 5 797 biens saisis dans la base Flora en
Sciences de la Vie – 203 biens saisis dans la base Flora en
Sciences de la Terre – 20 biens saisis dans la base Flora en
Sciences Humaines
Études des collectionsCes études sont menées par les chargés de collections ou dans le cadre d’accueil de chercheurs
– Travail historique et analyses de matériaux de deux boucliers africains. Collaboration avec Catherine Hanni (ENS)
– Travail historique et colorimétrique sur les collections yoruba anciennes. Camille Romeggio et Louis Fagbohoum
– Détermination des céramiques tunisiennes Chemla, Monique Goffard, (descendante de la famille Chemla)
– Recherche sur la collection d’Afrique du Sud (fonds Wood)
– Recherche sur la collection Gravier
– Étude des collections prédynastiques, Raphaël Angevin, K. Madrigal
– Études comparatives des résines égyptiennes du musée des Confluences, de la M.O.M. et du Caire, Laure Pantalacci
– Étude de la collection d’outils et d’éclats lithiques du Paléolithique Supérieur de Saône-et-Loire, Université de Tuebingen (Allemagne), S.R.A. Bourgogne
– Étude de la collection d’objets en os gravés du Paléolithique Supérieur de Saône-et-Loire, Université de Tuebingen (Allemagne)
– Étude de la collection de la nécropole de Cagnano du 1er âge du fer: Béatrice Vigié (Musée d’Archéologie méditerranéenne Marseille) et Marine Lachenault (M.O.M. Lyon) ; Nicolas Rouzeau, SRA PACA
– Étude comparative et analyse paléo-métallurgique d’un dépôt de haches-lingots de l’âge du fer à Ternay, fouilles Chantre : Fabien Delrieu–SRA Rhône-Alpes
– Étude d’une soixantaine de grands éclats et d’outils lithiques du paléolithique Ancien (Homo erectus) site de Curson (Drôme), étude techno-typologique et structurelle comparative avec le matériel conservé au Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco. Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco (Dr Elena Rossoni-Notter et Dr Suzanne Simone) et Dr Olivier Notter (chercheur technologue)
– Identification du matériel liée à une prospection de terrain au Maroc (Coléoptères). Harold Labrique (musée des Confluences) et Christophe Sautière (Service de l’environnement, département de l’Ardèche).
Les activités scientifiques
27
Publications scientifiques réalisées sur les collections du musée dans des revues extérieures
– audibert C., 2015 – Georges Coutagne et ses correspondants malacologistes. Folia conchyliologica, 29 : 3-22.
– audibert C., 2015 – Vilpianus galii dans le département du Rhône (Hemiptera, Pentatomidae). Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 84 (5-6) : 184.
– audibert C., 2015 – Complément à la notice de Locard sur Ange-Paulin Terver (1798-1875). Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 84 (9-10) : 259-262.
– audibert C., 2015 – Une collection historique de Margaritifera auricularia de la Saône. Xenophora, 151 : 6.
– audibert C., 2015 – Myxas glutinosa, une espèce rare sur le déclin. Xenophora, 151 : 4-5.
– audibert C., 2015 – Sur la présence de spécimens historiques d’Helix lucorum du clos de M. Roy à Lyon. Folia conchyliologica, 32 : 10.
– audibert C. & breure A.H., 2015 – Un projet autour des malacologistes européens. Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 84 (9-10) : 263-268. [coll. COTE]
– bosuang S., audibert C. & Porion T., 2015 – Two new Polydictya from Borneo (Hemiptera: Fulgoromorpha: Fulgoridae). Faunitaxys, 3 (3): 1-4.
– bouyon H., 2015 – Révision du genre Heliosthraema Reitter, 1890, endémique du Maroc (Coleoptera,Tenebrionidae, Alleculinae). Bulletin de la Société entomologique de France, 120 (3) : 313-322.
– constant J. 2015 – The Lanternfly genus Polydictya (Hemiptera: Fulgoromorpha: Fulgoridae) from Sulawesi and neighbouring islands, with the description of three new species. European Journal of Entomology, 110 : 1-19.
– constant J. 2015 – Review of the effusus group of the Lanternfly genus Pyrops Spinola, 1839, with one new species and notes on trophobiosis (Hemiptera: Fulgoromorpha: Fulgoridae). European Journal of Taxonomy, 128 : 1-23.
– couLon J., debreuiL M. & cantot P., 2015 – Le statut de Pachybrachys catalonicus subsp. fallaciosus Burlini, 1968 (Coleoptera, Chrysomelidae, Cryptocephalinae, Cryptocephalini). Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 84 (5-6) : 169-174. [coll. BOUYON et DUFAY]
– deLmas S., 2015 – Les Scythrididae des collections Pierre Réal et François Moulignier du musée des Confluences de Lyon (Lepidoptera, Scythrididae). Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 84 (5-6) : 149-160
– dodeLin B., rivoire B. & saurat R., 2015 – Baranowskiella ehnstromi Sörensson, présent en France dans les Préalpes du nord et le sud du Jura (Coleoptera, Ptiliidae). Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 84 (3-4) : 93-99.
– forés Pié M., 2015 – Hábitat y conquiología del género Xerocrassa Monterosato 1892 (Gastropoda : Pulmonata : Hygromiidae) de Mallorca, Menorca, Cabrera y sa Dragonera. Monografiás de la Societat d’Història Natural de les Balears, 21 : 1-181. [coll. MICHAUD]
– garner B. & audibert C., 2015 – The Musée des Confluences, Lyon (France) - Research and Repatriation of Specimens from the Soula Collection of Rutelini. Scarabs. Occasional Issue, 78 : 1-11.
– gomy Y., 2015 – Contribution à l’établissement des catalogues régionaux : Coleoptera Histeroidea XII. L’Entomologiste, 71 (2) : 87-106.
– goy D. & Withers P., 2015 – Les Conopides de Rhône-Alpes (Diptera, Conopidae). Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 84 (7-8) : 185-192.
– Jennifer a., ebert L., ebert m., 2015 – A Taxonomic Reassessment of Ophiopsis (Halecomorphi, Ionoscopiformes), with a Revision of Upper Jurassic Species from the Solnhofen Archipelago, and a New Genus of Ophiopsidae. Journal of Vertebrate Paleontology 35(1):e883238.
– Jeremy e., martin, 2015 – A sebecosuchian in a middle Eocene karst with comments on the dorsal shield in Crocodylomorpha. Acta Palaeontologica Polonica 60 (3).
– Labrique H., 2015 – Note sur les Lagriini du Maroc (Coleoptera, Tenebrionidae, Lagriinae). Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 84 (9-10) : 247-256.
– montreuiL O., 2015 – Le genre Neosisyphus Müller en Afrique (Coleoptera, Scarabaeidae, Sisyphini). Catharsius, 12 (1) : 1-36.
– montreuiL O., 2015 – Nouveaux Sisyphus Latreille d’Afrique (Coleoptera, Scarabaeidae, Sisyphini). Bulletin de la Société entomologique de France, 120 (1) : 91-102.
– orousset J., 2015 – Révision des espèces du genre Euconnus Thomson, sous-genre Tetramelus Motschulsky, de la faune de France (Coleoptera, Staphylinidae, Scydmaeninae). Bulletin de la Société entomologique de France, 120 (2) : 165-208.
– orousset J., 2015 – Coléoptères hypogés de Corse. XLVII. Le genre Leptotyphlus Fauvel, 1874, sousgenre Stigmotyphlus Coiffait, 1955 (Coleoptera Staphylinidae Leptotyphlinae). L’Entomologiste, 71 (3) : 179-184.
– roggero a., barbero e. & PaLestrini c., 2015 – Phylogenetic and biogeographical review of the Drepanocerina (Coleoptera: Scarabaeidae: Oniticellini). Senckenberg, 73 (1) : 153-174.
– tarrueLLa a., corbeLLa J., Prats L., guiLLén g. & aLba d. m., 2015 – Els moitessièrids (Gastropoda : Moitessieriidae) de Monistrol de Montserrat (el Bages, Catalunya, Espanya). Spira 5 (4) : 163-180. [coll. COUTAGNE]
– yus ramos r. & Labrique h., 2015 – Catalogue des Coléoptères du Maroc – volume 1 (Coleoptera, Bruchidae). Mémoires de la Société linnéenne de Lyon, n°6 : 1-142
Les activités scientifiques
28
L’année 2015 a permis de positionner le musée des Confluences comme un nouveau lieu pour les événements d’entreprises. Le musée a accueilli 89 manifestations entre janvier et décembre, soit plus de 7 événements par mois en moyenne. Le chiffre d’affaires de la commercialisation des espaces s’élève à 412 791,78 €.
Parmi les cinq espaces privatisables du musée, les deux auditoriums ont été les espaces les plus commercialisés, juste devant les deux salles de réception (salle Rhône, niveau -1 et Espace de réception, niveau 3). Quant au Cristal, le hall d’accueil magistral, il a été le théâtre de 14 manifestations de grande ampleur.
La majorité des événements organisés au musée a été assortie d’une visite du parcours permanent ou des expositions temporaires. L’activité de commercialisation des espaces a ainsi participé au développement des publics du musée.
Le musée des Confluences a bénéficié, en 2015, de 12 969 € en mécénat de compétences. Une convention a été conclue avec Altran, qui a mis les compétences de ses consultants au service du musée. Ce mécénat s’inscrit dans le projet d’optimisation de la gestion des contenus numériques.
Le mécénat et la privatisation
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nov
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41%auditoriums
36%espacesréceptifs
16%Cristal
7%autres
Commercialisation des espaces - répartition mensuelle
Commercialisation des espaces - répartition par espace
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29
L’ouverture du muséeLa campagne de communication
L’affichage
Une importante campagne de communication a été mise en place à l’occasion de l’ouverture du musée.Cette campagne de communication s’est intensifiée tout le mois de décembre 2014. Le dispositif, massif à l’échelle locale et très présent sur le plan national, s’est décliné sur près de 4 000 faces (tous formats) :
– dans les villes de Lyon, Grenoble, Valence, Saint-Étienne, Vienne et l’ensemble des communes du département du Rhône,
– dans les gares de la région Rhône-Alpes (Drôme, Isère, Loire, Savoie, Rhône), en Saône et Loire, grand format en gare de Lyon Part-Dieu, Paris Gare de Lyon, Marseille Saint Charles et la gare de Montpellier,
– sur les quais de métro, abris de tramway et dans les bus (Lyon et Paris),
– sur les ascenseurs publics (et d’entreprises lyonnaises) et dans les parkings de la ville,
– à l’aéroport Saint-Exupéry.
La valorisation brute de la campagne d’affichage équivaut à 860 000 € répartis de la manière suivante :
– affichage : 640 000 € – presse : 150 000 € dont
60 000 € en presse régionale – réseaux sociaux : 50 000 €
À cela s’ajoute la diffusion des supports de communication imprimés et internet :
– flyers / dépliants : 100 000 dépliants distribués en région Rhône-Alpes,
– mailing : base de données de 20 000 contacts qualifiés
– site internet www.museedesconfluences.fr (mis en ligne le 15/11/14).
Les partenaires média
La diversité des partenaires a permis de toucher un large public et de compléter la campagne d’affichage, pour une meilleure visibilité (France télévisions, France culture, L’Express, Huffington Post, la Recherche, Le Progrès, le Petit bulletin).
L’achat d’espaces publicitaires dans les médias
La communication publicitaire via des insertions média a renforcé la campagne d’affichage et les dispositifs mis en place dans le cadre des partenariats médias et s’est déclinée selon deux axes :
– assurer une présence institutionnelle qualitative et travailler l’image de marque avec l’achat d’espace dans des médias spécialisés et tous les supports axés ‘’culture’’ en local,
– toucher le plus grand nombre avec une présence dans des médias dits ‘’grand public’’ tels que Télérama, Paris Match, Géo, le Nouvel Observateur, Le Point etc.
La couverture presse
L’analyse de la couverture presse de septembre 2014 jusqu’à l’ouverture montre que plus de 650 articles ou sujets sont parus et ont été diffusés.Jusqu’en décembre 2014 :
– 54% des retombées ont pour angle principal le contenu muséal
– 92% des articles adoptent un ton neutre ou favorable. Les sujets les plus favorables sont axés sur les collections et expositions. La presse la plus enthousiaste est télévisuelle et internationale.
– 28% des articles de presse écrite nationale couvrent une page ou plus.
De septembre à décembre, la part des articles nationaux est remarquable à hauteur de 21% (sur les 650 sujets en presse écrite, tv et radio). En comparaison, la part d’articles en presse locale représente 25% des retombées.L’engouement pour le musée des Confluences a dépassé ainsi largement son territoire touchant également la presse locale des autres régions de France et, bien sûr, la presse internationale avec le top 3 : Royaume-Uni, États-Unis, Espagne.
La communication
160presse régionale1
presse régionale autres2
Internet
pressenationale
presseinternationale
143
73
55
227
1. Rhône-Alpes2. hors Rhône-Alpes
19%presse écriteRhône-Alpes
8% presse écrite hors Rhône-Alpes
12% presse écrite nationale
11%presseinternationale
35%internetet blogs
8% radio**7% TV*
* dont 2% TV locale et 5% TV nationale** dont 3% radio locale et 5% radio nationale
Nombre d’articles par couverture géographique
Répartition détaillée par support : écrit – TV – radio – web
30
Internet
Au-delà de la mise en ligne du site internet 15 jours avant l’ouverture, la communication web 2.0 s’est articulée autour de la présence du musée sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter.Entre le 20/12/2014 et le 31/12/2014, le site internet a enregistré 157 679 visites sur la base de 103 300 visiteurs uniques. Le pic de visites a été atteint le jour de l’ouverture, le 20 décembre 2014, avec 19 992 visites.
L’inauguration
La soirée officielle
L’inauguration a rassemblé 2 300 personnes et s’est déroulée en 2 temps.800 invités ont été accueillis dès 17h pour la première partie de l’inauguration officielle dans le Cristal. Cette première partie de soirée a réuni des invités politiques ainsi que les donateurs, les autorités militaires, judiciaires, religieuses, des personnalités importantes du monde économique ainsi que les chambres consulaires.Dès 20h, 1 500 invités supplémentaires ont franchi les portes du musée, regroupant ainsi les milieux culturels et scientifiques, les entreprises qui ont travaillé sur le chantier, les partenaires et prestataires du musée, les professionnels du tourisme et les grands acteurs économiques du Rhône.
La soirée grand public en avant-première
Enfin à 23h, 2 000 personnes (grand public) avaient la possibilité de visiter le musée en avant-première grâce à un dispositif de communication hors média, déployé 3 semaines avant l’ouverture.Ces invités ont gagné leur billet via des espaces évènementiels installés dans la ville de Lyon, le bus qui a sillonné le département et également via les réseaux sociaux. Ce dispositif de communication a permis de donner une autre dimension à la soirée d’ouverture et de partager ce moment
plus largement avec le public, répondant ainsi positivement à l’attente générée par la construction du musée.
L’année 2015Les actions de communication se sont succédé au rythme du calendrier des événements et des temps forts de la programmation.Dans le même temps, une campagne de fond visant le positionnement et la notoriété du musée a été conduite auprès du grand public et des prescripteurs principaux (les journalistes, blogueurs et e-influenceurs, les opérateurs et acteurs du tourisme).
Les plans médias
L’offre culturelle
Le lancement de la programmation culturelle en avril 2015 a fait l’objet d’une campagne d’affichage sur les réseaux métropolitains, complétée par une large diffusion des supports de communication spécifiques à chaque manifestation culturelle dans 430 lieux de la métropole (universités, institutions culturelles, bibliothèques, MJC, bars et restaurants, mairies).Des partenariats médias, et plus largement l’achat d’espaces publicitaires, sont venus renforcer cette campagne.
L’offre jeunesse
L’ouverture des ateliers pédagogiques et des expositions particulièrement adaptées au jeune public ont fait l’objet d’actions de communication tout au long de l’année. Des supports de communication spécifiques à cette offre ont été diffusés, et des partenariats avec la presse famille, la presse scientifique et loisirs junior (web et print) ont permis de cibler les familles et les habitants de la métropole.
L’art et la machine
L’ouverture de l’exposition le 13 octobre 2015 a donné lieu à une campagne de communication nationale et
internationale importante, par différents dispositifs.
La campagne d’affichage : – dans les villes de Lyon, Grenoble,
Saint-Étienne, Turin (Italie), – dans les gares de la région
Rhône-Alpes (Isère, Loire, Rhône), et en affichage digital dans les gares de Paris Gare de Lyon, Marseille Saint Charles et Londres Saint Pancras,
– sur les quais de métro, abris de tramway et dans les bus (Lyon),
– sur les écrans digitaux de l’Office du Tourisme de Lyon et les navettes Rhônexpress,
– Sur les véhicules électriques du réseau Bluely.
Les partenairesMédias : Direct Matin, L’Obs, Beaux-Arts Magazine, France 3 Rhône-Alpes, Arte, EuronewsLes autres partenaires : Sytral / TCL, Rhônexpress, Voyage SNCF Italie, Eurostar, Bluely, Festival Lumière, Biennale d’Art contemporain de Lyon.
La bande annonceLargement diffusée sur le web, elle a également été projetée dans de nombreux cinéma de la région Rhône-Alpes.
Le site internet dédiéTraduit en anglais et en italien, le site a été adapté à tous les supports (ordinateurs, smartphones, tablettes…). Il avait pour objectifs d’interagir sur 3 phases : avant, pendant et après la visite de l’exposition.
La communication institutionnelle
Une campagne institutionnelle nommée ‘‘Faites escale’’ a été déployée à l’été 2015 avec pour objectif de développer la notoriété nationale, provoquer la halte des vacanciers au musée, cibler les touristes en séjour à Lyon mais aussi inciter les Lyonnais à venir pendant l’été.L’objectif de cette campagne a été de rayonner sur le territoire rhônalpin et descendre dans la vallée du Rhône. La diffusion des supports (affiches et dépliant touristiques) a donc été concentrée sur les bibliothèques, mairies et lieux culturels de toute
La communication
31
la région Rhône-Alpes, les offices du tourisme de la Vallée de Rhône, les parcs d’attractions et de loisirs, les musées de la Vallée du Rhône mais aussi les aires d’autoroute.Pour compléter ce dispositif, le musée a sélectionné les radios largement écoutées pendant les déplacements estivaux.En complément de cette campagne et des différentes actions réalisées pour communiquer sur la nocturne du jeudi soir, le musée a choisi de mettre en place un dispositif spécifique à la période de Noël avec pour objectif de maintenir et relancer les ventes de pass annuel.
La couverture presse
De janvier à décembre 2015, plus de 1 800 articles ou sujets traitants du musée sont parus et ont été diffusés. Les sujets les plus favorables sont axés sur les collections et expositions. 15% des articles de presse écrite nationale couvrent une page ou plus.De janvier à décembre, la part des articles nationaux est à hauteur de 20% (presse écrite). En comparaison, la part d’articles en presse locale représente 43% des retombées (territoire agglo). L’engouement pour le musée des Confluences dépasse ainsi largement son territoire touchant également la presse locale des autres régions de France et, bien sûr, la presse internationale.
Les retombées Internet
Visite du site
En 2015, le site internet du musée a enregistré 1 534 304 visites, avec une moyenne de 4 000 visites par jour. Ce nombre de visites correspond à 902 587 visiteurs uniques qui sont à 94% francophones.53% de ces visiteurs consultent le site avec un ordinateur. Les consultations via mobile représentent 33% et tablette 15%.
43%presse écriteRhône-Alpes
6% presse écrite hors Rhône-Alpes
20%presse écritenationale
5%presse
internationale
19%internetet blogs
4% radio3% TV
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150 000
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nov
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emb
re
Répartition détaillée par support : écrit – TV – radio – web
Trafic mensuel
Sources de trafic
Pages les plus consultées
Les actualités du musée des Confluences ont été couvertes par les médias de 22 nationalités différentes.
62%moteur de recherche
24%liensexternes
10%lien direct
4% réseaux sociaux*
* dont 90 % via Facebook
22%accueil
8%bille�erieréservation
6%informationspratiques
2% les expositions temporaires
2% les visites
2% le projet
La communication
808presse régionale1
presse régionale autres2
Internet
1. Rhône-Alpes2. hors Rhône-Alpes
pressenationale
presseinternationale
375
89
107
379
Nombre d’articles par couverture géographique
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Les actions de promotion, de développement et de fidélisation des publicsLe développement touristique
L’ouverture du musée a concrétisé son intégration dans la dynamique touristique du territoire
À Lyon
Depuis son ouverture, le musée des Confluences s’intègre à l’offre de la LyonCityCard, le pass culture et loisirs de Lyon. Sur 1 à 3 jours, la carte permet d’accéder aux musées, de bénéficier d’offres de loisirs (croisières, réductions, shopping) et d’autres services de l’Office de Tourisme, transports en commun compris.Lyon Tourisme et Congrès, en partenariat avec le musée des Confluences, propose depuis le 1er septembre des visites du parcours permanent en écho à l’histoire de Lyon. Une promenade en bateau en partenariat avec Lyon City Boat permet depuis mai 2015 d’accéder au musée depuis le quai des Célestins.
En région Rhône-Alpes
Afin de valoriser l’offre touristique de la région, le musée a participé à l’exposition universelle de Milan aux côtés de la Région Rhône-Alpes, de Rhône-Alpes Tourisme et de nombreux établissements rhônalpins. Parallèlement à cette action, et par le biais de Rhône-Alpes Tourisme, le musée a accueilli environ 70 professionnels du tourisme étrangers (Grande Bretagne, Canada, États-Unis, Japon…).
En France
Des partenariats permanents ou ponctuels ont été initiés avec des acteurs touristiques majeurs afin de promouvoir l’ouverture du musée auprès des touristes en séjour à Lyon.Depuis février 2015, le musée est membre d’Atout France, l’agence de développement touristique française.
Le musée des Confluences est partenaire d’Eurostar depuis le 1er mai 2015, date du lancement de la ligne reliant Lyon à Londres. Le musée participe ainsi à l’offre ‘’2 FOR 1’’, qui permet de découvrir de grands musées situés dans les principales villes européennes desservies par Eurostar. Pour l’ouverture de l’exposition L’art et la machine et à l’occasion du nouvel arrêt en gare de Lyon Part Dieu du train Milan-Paris, un partenariat a été conclu avec Voyages SNCF Italie pour promouvoir plus largement l’exposition auprès des Italiens en séjour à Lyon.Enfin avec Rhônexpress, le musée a bénéficié de visibilité à bord des navettes entre l’aéroport Saint-Exupéry et la gare Part Dieu dans le cadre d’un partenariat annuel.
Le développement des publics du territoire
Pour développer et diversifier la fréquentation du musée, différentes actions ont été mises en place.
Le grand public
Le quartier Confluence : afin de créer une synergie loisirs, shopping et culture dans le nouveau quartier Confluence et de promouvoir le musée auprès du grand public, le musée des Confluences est partenaire du Pôle de commerces et de loisirs Confluences ainsi qu’avec l’Aquarium. Le tarif réduit est proposé aux visiteurs munis de la carte Confluence ou d’un billet Aquarium.
Les prescripteurs
Les comités d’entreprises : depuis l’ouverture du musée, une soixantaine de comités d’entreprises a souhaité acheter des billets en nombre afin de proposer aux salariés des entrées au musée à un tarif préférentiel.
La fidélisation des publics
Le pass annuel du musée, permettant un accès gratuit et illimité aux salles d’exposition, a connu un succès immédiat à l’ouverture du musée.Cette réussite a poussé les équipes du musée à développer rapidement son contenu afin d’accroître l’engagement des visiteurs manifesté dès l’ouverture.Ainsi, d’autres réductions ont progressivement enrichi les avantages du pass annuel sur :
– les activités culturelles (visites guidées et spectacles)
– la Brasserie du musée et le Comptoir Gourmand
– la librairie-boutiqueAussi, en écho aux expositions temporaires et aux activités culturelles, des réductions auprès de partenaires culturels (Théâtre des Célestins, Festival Lumière, Auditorium, Biennale d’art contemporain…) ont favorisé la transversalité des publics entre les institutions culturelles de la ville.
Parmi les détenteurs d’un pass annuel 7 000 personnes souhaitent recevoir des communications de la part du musée. Une newsletter leur est envoyée chaque début de mois. L’organisation d’une soirée au musée pendant son jour de fermeture a permis à 500 détenteurs de pass de découvrir en avant-première l’exposition L’art et la machine et de bénéficier d’une présentation de la saison culturelle 2015-2016.
La communication
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La politique éditorialeLes éditions du musée des Confluences s’attachent à faire connaître la richesse des collections et sont le reflet de l’ensemble des activités de l’établissement. Vecteur de l’actualité scientifique, les éditions participent à la diffusion du savoir en prolongeant et complétant les réflexions nées de sa programmation culturelle (exposition temporaire, manifestations scientifiques, actions de médiations auprès des publics).
Avec dix-huit titres dont quatre en anglais, l’offre éditoriale est la plus diversifiée possible et s’adresse au plus grand nombre, au spécialiste comme au néophyte. Une politique très active de coédition a été développée depuis l’ouverture du musée afin de consolider une politique de diffusion la plus large et bénéficier des réseaux de distribution des éditeurs partenaires. Avec une, voire deux publications par an, un effort tout particulier est consacré au jeune public.
Soucieux d’une accessibilité au plus grand nombre, les publications du musée des Confluences témoignent d’un soin particulier porté au choix des papiers, à l’originalité éditoriale des contenus, à l’iconographie et au façonnage. L’inventivité du graphisme et la qualité de l’impression font l’objet d’une attention particulière entre le musée et ses différents partenaires, éditeurs et imprimeurs.
Le musée souhaite diversifier les formes de narration du savoir.À l’écriture scientifique de l’essai et de la notice s’ajoutent d’autres formes de récits et notamment de fictions, d’entretiens, de contes illustrés… C’est dans cet objectif que la collection Récits d’objets a été créée afin d’offrir une approche du parcours permanent renouvelée et originale. Courts romans, nouvelles ou poésies, ayant chacun pour objet une pièce emblématique des collections, la composent.
Les livres parus en 2014 et en 2015 En décembre 2014 à l’occasion de son ouverture, le musée des Confluences a publié 12 titres complétés par 6 titres en 2015. Sur ces 18 titres, 16 sont le fruit d’une coédition, 4 ont été édités en anglais, 3 sont spécifiquement destinés au public jeunesse.
En 2014, le musée des Confluences a publié deux catalogues d’exposition. Le premier, Dans la chambre des merveilles a été coédité par les éditions Flammarion, le second, Les trésors d’Emile Guimet par Actes Sud. Richement illustrés, ces deux ouvrages rassemblent des textes inédits d’universitaires français et étrangers. Le catalogue Dans la chambre des merveilles comporte également la traduction d’un article de référence jusqu’alors inédit en français d’Adalgisa Lugli.
Avec ces deux catalogues d’exposition, le musée a édité en deux versions (française et anglaise) le guide du parcours permanent intitulé Le guide du
musée des Confluences. D’un format maniable et pratique, l’ouvrage est structuré par quatre plans dépliables des quatre espaces muséographiques du parcours. Richement illustré, en particulier de vues de détails des objets de collection, le guide se compose de textes explicatifs et de courtes notices.Cette même année, l’offre éditoriale se complète d’un ouvrage, Confluences. Genèse d’un musée, qui retrace les étapes de la construction du musée, des premières esquisses du bâtiment à la complexe mise en œuvre de son chantier. Ce livre coédité par Flammarion est également disponible en version anglaise.
Toujours en 2014, le musée a édité en accompagnement de l’exposition temporaire, un ouvrage jeunesse Ma chambre des merveilles, disponible également en version anglaise (My Wonder Room). Il s’agit d’un cahier d’activités de 48 pages coédité avec les Éditions Courtes et Longues. Pratique et relié en spirale, le livre invite l’enfant à découvrir et comprendre l’univers des cabinets de curiosités et des collectionneurs aux XVIIe et XVIIIe siècles par le biais d’activités de coloriage, découpage, dessin…
En 2014 enfin, la collection Récits d’objets a été créée avec quatre titres : S63 de Jean-Bernard Pouy, L’enfant fossile de Philippe Forest, En cheveux d’Emmanuelle Pagano et Télescopages de Valérie Rouzeau.
Cette collection Récits d’objets s’est enrichie en 2015 d’un nouveau titre Mémoires en
Les éditions
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réserves de Bernard Plossu. Deux titres sont en préparation pour le premier semestre 2016.
Le début de l’année 2015 a été marqué par la publication d’un ouvrage collectif coédité avec la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Par la main des femmes. La poterie modelée du Maghreb. Richement illustré, ce volume de près de 500
pages s’appuie sur le catalogue raisonné des collections de poteries modelées du Maghreb conservée notamment au musée.
En fin d’année, la collection de catalogues d’exposition s’est enrichie d’un titre supplémentaire, L’art et la machine, publié avec les éditions Lienart à l’occasion de l’exposition du même nom.
En 2015, l’offre jeunesse s’est complétée d’un album intitulé Cette nuit-là au musée d’Isabelle Simler aux éditions courtes et longues. L’ouvrage, destiné aux enfants à partir de 3 ans, illustre la richesse des collections du musée sous une forme poétique et graphique.
Publications Langue Coéditeur Tirage global
Prix de vente
Format Nombre de pages
Édition Guide des collections Français Musée des Confluences
10 000 15 € 12,5 x 18 255
Guide des collections Anglais Musée des Confluences
2 000 15 € 12,5 x 18 255
Confluences. Genèse d’un musée Français Flammarion 4 800 Réimp.
1 500
22 € 24 x 32 112
Confluences. Birth of a Museum Anglais Flammarion 1 000 22 € 24 x 32 112
Musée des Confluences. L’esprit du lieu
Français Nouvelles éditions Scala
8 000 6,50 € 17,5 x 12 64
Musée des Confluences. L’esprit du lieu
Anglais Nouvelles éditions Scala
2 000 6,50 € 17,5 x 12 64
Catalogues d’exposition
Les trésors d’Emile Guimet Français Actes Sud 2 200 35 € 22 x 28 288
Dans la chambre des merveilles Français Flammarion 3 000 24,90 € 19 x 25 128
L’art et la machine Français Lienart 2 000 30 € 21 x 26 168
Jeunesse Ma chambre des merveilles Français Éditions courtes et longues
2 000 9,90 € 28 x 30 48
My Wonder Room Anglais Éditions courtes et longues
1 000 9,90 € 28 x 30 48
Cette nuit là au musée Français Éditions courtes et longues
2 500 22 € 23 x 32,5 48
Collection Récits d’objets
S63 Français Invenit 2 500 10 € 14 x 18 80
L’enfant fossile Français Invenit 2 500 10 € 14 x 18 80
En cheveux Français Invenit 2 500 10 € 14 x 18 80
Mémoires en réserve Français Invenit 1 250 12 € 14 x 18 80
Télescopages Français Invenit 2 500 9 € 14 x 18 64
Publication scientifique
Par la main des femmes. La poterie modelée du Maghreb
Français Musée des Confluences-Maison de l’Orient et de la Méditerranée
500 59 € 21 x 29,7 488
Les éditions
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La constitution d’une équipe et la création des outils de gestion pour le nouvel établissement
Une gestion des ressources humaines de droit privé
Le choix d’un établissement à caractère industriel et commercial implique une gestion du personnel en droit privé. Le code du travail s’applique donc depuis le 1er juillet 2014. Pour compléter le code du travail, l’EPCC musée des Confluences a fait le choix de la Convention Collective Nationale de l’Animation : celle-ci cite les musées dans son périmètre potentiel d’application. L’application de cette convention a permis une transition harmonieuse d’un statut à l’autre pour les premiers salariés de l’établissement.
De fait, dans les semaines précédant la création de l’établissement, le service des ressources humaines a procédé aux formalités administratives liées à la création de l’établissement, aux déclarations préalables au recrutement, à la rédaction des contrats de travail et à la préparation des éléments de paie sur la base de ce nouveau droit applicable.
Le transfert des agents du Département du Rhône
Le musée des Confluences constituait un service du
Département du Rhône jusqu’au 30 juin 2014. En février de cette même année, 69 agents du musée ont fait le choix de rejoindre le futur établissement et de passer ainsi de contrats de droit public ou carrières de fonctionnaires à des contrats à durée indéterminée de droit privé (par détachement pour les fonctionnaires). Ces agents ont tous été recrutés par l’EPCC musée des Confluences avec maintien de leurs salaires et de leurs principaux avantages.
L’intégration de nouveaux collaborateurs
Outre les ex-agents du Département du Rhône, l’EPCC musée des Confluences a recruté des collaborateurs venant d’horizons professionnels variés. Ces nouveaux collaborateurs ont pris leurs fonctions dans un contexte de changement de statut juridique, de déménagement et de préparation de l’ouverture au public. Ces recrutements ont été réalisés en différentes phases : 70 % du service Muséographie et régie technique a été recruté en 5 mois alors que d’autres services, dont l’activité ne pouvait attendre la phase de pré-ouverture, étaient déjà au complet.
Le choix de l’externalisation
L’EPCC musée des Confluences a fait le choix de concentrer ses moyens humains sur son cœur de métier et, pour les autres activités n’en relevant pas, de confier à des entreprises spécialisées la gestion d’équipes dédiées. Ainsi, au quotidien, les activités suivantes sont réalisés par des prestataires sous le pilotage de salariés du musée : l’accueil et la billetterie, la médiation culturelle,
la sécurité, le nettoyage et la maintenance du bâtiment.
La création des outils et procédures propres au musée
L’EPCC musée des Confluences s’est doté de règles de gestion adaptées à ses spécificités et contraintes de fonctionnement : des astreintes et/ou des permanences en soirée ainsi que les week-ends et les jours fériés travaillés ; un règlement intérieur ; un règlement du temps de travail, etc.
La mise en service de prestations pour les salariés
Afin de répondre à ses obligations légales et réglementaires, l’EPCC musée des Confluences a contractualisé avec des opérateurs extérieurs la mise en œuvre d’un régime de prévoyance, d’une couverture santé (mutuelle), d’un service d’action logement (1% logement), d’une médecine du travail, etc.
Les élections des représentants du personnel
La constitution de l’EPCC musée des Confluences a nécessité l’organisation d’une consultation du personnel sur le vote électronique puis l’organisation des élections des représentants du personnel : représentant au conseil d’administration, délégués du personnel, comité d’entreprise et comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Ces instances ont commencé leurs travaux au cours de l’automne 2015.
Les moyens humains
36Quelques éléments significatifs et indicateurs de la période 01/07/2014 au 31/12/2015
Un certain équilibre sociologique : au 31/12/2015, la moyenne d’âge des salariés permanents est de 40 ans et la proportion homme/femme de l’effectif est de 50/50.
Un large éventail de métiers : de l’administration générale aux services scientifiques et culturels du musée, c’est plus d’une trentaine de métiers représentés.
Une forte concentration de l’effectif sur des fonctions de techniciens et d’agents de maîtrise assimilé cadres, respectivement 40 % et 45% des salariés, contre 1% d’ouvriers et employés et 14% de cadres (selon la classification de la convention collective nationale de l’animation).
De forts changements dans les conditions de travail pour les salariés: généralisation du travail en espaces paysagers, flexibilité des rythmes et horaires de travail pour certaines activités. Et pour un certain nombre de salariés, l’expérience première de travailler dans un musée ouvert au public.
Une année de rodage pour des dispositifs de gestion conçus avant l’ouverture au public du musée, mis en œuvre au cours de cette première année d’ouverture.
Un climat social serein par delà les difficultés liées à l’ouverture et le développement d’un dialogue social constructif.
La construction d’une culture d’entreprise nouvelle, hybride, reflet de la nature juridique de l’établissement comme des origines socio-professionnelles de ses salariés.
Quelques chiffres-clé de la période 01/07/2014 au 31/12/2015
Recrutement
Recrutements en CDI1 25
Recrutements en CDD 18
Recrutements en alternance 2
Absentéisme
Taux d’absentéisme maladie2 2,48 %
Taux d’absentéisme maladie et maternité
4,94 %
Taux de rotation
Départs hors retraites et fins de contrat
3
1. Hors salariés transférés du Département 2. Taux moyen dans le secteur privé en 2014 : 4.59% (source : CNAM).
Les moyens humains
Le C
rist
al. P
ho
tog
rap
hie
Oli
vier
Gar
cin
, mu
sée
des
Co
nfl
uen
ces
37
Régie des collections et des expositions
Olivier BathellierResponsablede service
Anne-Sophie RenardChargée deconservationpréventive
Isabelle George-AucoinAssistante deconservation préventive
Nelly GalboisChargée de larégie
Richard BoyerTechnicien collections-régie
DIRECTION SCIENTIFIQUE
DIRECTION GÉNÉRALE
DIRECTION ADMINISTRATIVE
HélèneLafont-CouturierDirectrice
Conservation des collections et production des expositions
Nicolas DupontResponsablede service
David BessonResponsable-adjoint
CéciliaDuclos
Deirdre Emmons
Marie-Paule Imberti
Marie Perrier
Christian Sermet
vacantChargés decollections etd’expositions
Yoann Cormier
Maïnig Le Bacquer
Carole Millon
Marianne Rigaud-RoyChargés d’expositions
NadineGirardChargée d’études
DidierBerthetChargé decollections Responsabled’inventaire
HaroldLabriqueChargé de collectionsChargé d’inventaire
CédricAudibert
François VigourouxAssistants degestion descollections
Communication
DavidComteResponsablede service
Claire-CécileDavidChargée desrelations presse
JuliaBlondeau- Brézillon Assistantepresse et communication
DorothéeCipriChargée decommunicationet d’information
ClémentineChaixChargée depromotion et de développementdes publics
AnneMozzoChargée desproductionsnumériques
QuentinLafontPhotographevidéaste
ThomasChevetChargé de projetweb
Yannick SaunierGraphisteinfographiste
Régie technique et muséographie
GillesMugnierResponsablede service
JérômeDehodencqChef d’équipemuséographie
Loïc Charbonneau
Bérénice MoulinTechniciensmuséographie
Éric ValantinRégisseurlumière
AdrienÉlipotCâbleur- assistantlumière
AzeddineMayoufRégisseuraudiovisuel etNTIC
RémiChauvireySocleurencadreur
PatriceOurdouillieMenuisierserrurierpeintre
SylvainBéguinRégisseurgénéral
Olivier Girard1
Romuald Grandjean2
Régisseurspolyvalents
ClémentCastelMachiniste
1. lumière 2. son
Finances, procédures et mécénat
GwladysTourloniasResponsablede service
Simon MedinaResponsablemécénat et commerciali-sation
Sarah Perrusset
Karine Sérafin-ZabalChargées deprojet mécénatet commerciali-sation
GinetteRovedaResponsablefinances
PierrePhilibertGestionnairefinances
Catherine Brocard
Sophie Malandrin
Agents d’exécutionfinances
MarieRacoupeauResponsableprocédures etcommandepublique
PatriciaMorandGestionnaireprocédures
ChloéJouteuxAgent d’exécutionprocédures
Ressources documentaires
Anne-MarieDelattreResponsablede service
ClaireBrizonDocumentaliste
BernardDe LemosBibliothécairearchiviste
OlivierGarcinGestionnaire del’iconothèque etdes droits
ChristelleLottinAide-documentaliste
BrunoJacomyDirecteurscientifique
CédricLesecResponsabledes éditions
Elsa Lépine
Boël SartorAssistantes
BéatriceSchawannDirectriceadministrationgénérale
NathalieCanditoResponsablede l’évaluation
LouiseMonéAssistante
KarineScappaticciAssistante
Ressources humaines et accueil
RémiBonnardResponsablede service
AlineSetrakianCoordinatriceaccueil-billetterie
Claire-MarieBauerCoordinatriceaccueil-billetterieadjointe
Sébastien Joguet1
Stéphanie Yanev2
Chargés desressourceshumaines
1. relations sociales et formations 2. paie et contrats
Programmation et médiation culturelle
MagaliMoretResponsablede service
Catherine Bodet
Sylvie Boucherat
Sylvie Laurent
Katell Le Cars
Marie TracolChargées deprogrammationet médiationculturelle
LudovicSèveCoordinateurdes activités demédiation
JulienFrappaAssistant deproduction
Exploitation technique des sites
PhilippeJurineResponsablede service
PhilippeLaquetResponsablesystèmesd’information
EmmanuelPoletIngénieurréseaux
FabienSecondTechnicieninfogérance
JeanOllionChargé de basesde données
JulienPiratTechnicienmaintenance
Garry Azrombaz
Ruddy Carrias
Damien Ferreira
Thibaut Libert
Sébastien QuémeraisAgents demaîtrisemaintenance
Organigramme
Les moyens humains
38 Les moyens financiers
L’exercice 2014La création de l’EPCC, en juillet 2014, a nécessité plusieurs mois de travail de l’équipe administrative pour la mise en place juridique (statuts, organisation des équipes et du conseil d’administration, recrutements…) ainsi que pour le montage budgétaire et comptable de la structure.
À ce titre, l’année 2014 fut, pour le musée, une année de transition budgétaire et de préparation de son ouverture.Transition budgétaire, car le musée a fonctionné sur les six premiers mois de l’année en tant que service départemental, c’est-à-dire sans budget propre, puis sur les six derniers mois, en tant qu’établissement public de coopération culturelle, doté de la personnalité juridique et d’un budget propre.Néanmoins, pour assurer la continuité de suivi sur les dossiers d’investissement, il a été décidé que l’EPCC ne gèrerait, sur l’exercice comptable 2014, que le volet fonctionnement. Le Département a ainsi conservé la gestion des lignes d’investissement, sur le deuxième semestre 2014, concernant notamment les équipements pour les auditoriums, les salles d’exposition et les ateliers de médiation ainsi que la restauration des collections et la réalisation de productions audiovisuelles. Ce transfert juridique a généré également un changement de comptabilité (l’EPCC est soumis à la comptabilité M4 alors que le Département est soumis à la comptabilité M52) et de logiciels métiers (comptabilité et marchés publics) avec l’internalisation
de missions initialement gérées par les services départementaux (finances et marchés publics).Le budget primitif 2014 présenté ci-dessous n’est donc que partiellement représentatif de l’activité culturelle et muséale du musée, pour cette phase de pré-ouverture.Par ailleurs, avec une ouverture au public le 20 décembre 2014, le musée n’a généré aucune recette propre et a été subventionné en totalité par le Département du Rhône.Enfin, il faut noter que le niveau de consommation budgétaire, fin 2014, n’ayant pas été réalisé à son niveau maximum (90%), le musée n’a pas appelé la totalité de la subvention du Département, tout en conservant néanmoins un excédent, afin de permettre le financement, en 2015, des dépenses ayant ‘‘basculé’’ de la fin de l’exercice 2014 au début de l’exercice 2015.
Au-delà des questions financières, la création de l’EPCC a entraîné la mise en place d’instances de gouvernance et de décisions propres, notamment pour le suivi des marchés publics.Ainsi, une commission des achats et des appels d’offres a été constituée, présidée par le président de l’EPCC et composée de membres issus du conseil d’administration (2 titulaires et 2 suppléants) et de l’équipe de direction du musée (1 titulaire et 1 suppléant).Cette commission s’est réunie 6 fois entre juillet et décembre 2014.
L’exercice 20152015 est le premier exercice budgétaire complet avec un budget primitif total de 18 717 645 € réparti à 92% sur le fonctionnement et 8% sur l’investissement.
C’est également un budget en format ‘‘musée ouvert’’.En effet, le musée a consacré 35,31 % de son budget à la programmation culturelle (expositions permanentes, expositions temporaires, activités culturelles et muséographie), et 10,54 % ont été dédiés aux missions de conservation et de développement des collections et documentation.
Le fonctionnement courant de la structure (exploitation technique du bâtiment, accueil billetterie et personnels) a représenté, quant à lui, 49,05% de son budget.
Basées initialement sur 500 000 visiteurs, les recettes propres étaient estimées à 2,87 millions d’euros soit un autofinancement à hauteur de 15,33%.Mais l’excellente fréquentation du musée et le succès des espaces privatisables a permis de dégager un autofinancement de 24,21 %, soit 4,47 millions d’euros.
En cours d’année, le budget a été redimensionné en conséquence afin d’intégrer ces recettes supplémentaires telles que présentées ci-dessous, mais également certaines dépenses imprévues au moment de l’établissement du budget prévisionnel 2015.
39
Les recettes dites de ‘‘concession’’ concernent l’exploitation de la librairie-boutique et des restaurants du musée par deux prestataires extérieurs (la société Pignol pour les restaurants et l’activité traiteur et la RMNGP – Réunion des Musées Nationaux Grand Palais, pour la librairie-boutique).Les recettes de concession ont été perçues en partie par la Métropole (pour la boutique, les recettes du premier semestre 2015 et pour les restaurants, l’intégralité de l’année 2015) car les contrats relevaient de la Métropole et n’ont été transférés au musée qu’en cours d’année 2015.
Quant au parking extérieur dont la gestion a été confiée à un tiers, les recettes ne concernent qu’un semestre d’exploitation.
Enfin, il faut noter que la seule recette qui s’inscrit en dessous des prévisions est celle qui concerne le mécénat. Cette situation est imputable à deux éléments : d’une part le fait d’avoir difficilement pu valoriser le projet avant son ouverture et d’autre part le fait d’avoir consacré l’essentiel de l’énergie de l’équipe ‘‘privatisation-mécénat’’ aux sollicitations pour la privatisation des espaces, qui ont été plus importantes que prévu.
Concernant le suivi des marchés publics du musée, les commissions des achats et des appels d’offres s’est réunie 10 fois au cours de l’exercice 2015 et ont validé 46 marchés publics, dont 8 en appel d’offres.
76%subventions
20%bille�erie
4%autres*
* 2% commercialisation — 1% parking — 1% éditions — <1% concession et divers
Recettes réalisées
Bil
lett
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Ph
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gra
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Les moyens financiers
40
Au cours de la période allant du 1er juillet 2014 au 31 décembre 2015, le musée des Confluences a déployé ses activités dans différents bâtiments :
Le bâtiment principal
situé au 86 quai Perrache (Lyon 2).Propriété du Département jusqu’au 31 décembre 2014, ce bâtiment a été transféré à la Métropole au 1er janvier 2015 et mis à disposition de l’EPCC musée des Confluences par convention.Le bâtiment a été réceptionné le 15 décembre 2014.
Les moyens techniques
et bâtiments
Le bâtiment
Longueur — 180 m
····························
Largeur — 90 m
····························
Hauteur — 37 mdepuis le socle, + 8 m de socle
····························
Superficie totale
— 30 300 m2
····························
Jardin
— 24 400 m2
····························
Terrasse — 210 m2
····························
Panneaux
photovoltaïques
— 500 m2
····························
Le Nuage
Surface
— 11 000 m2
····························
Espaces dédiés
aux expositions
permanentes
— 3 000 m2
····························
Espaces dédiés
aux expositions
temporaires
— 2 100 m2
····························
Ateliers
pédagogiques
— 320 m2
····························
Administration
et espaces
privatisables
— 3 472 m2
····························
Terrasse et café
— 570 m2
····························
Le socle
Surface
— 17 000 m2
en béton, partie
sur laquelle
reposent le Cristal
et le Nuage
Conçu sur deux
niveaux semi-
enterrés
····························
14 poteaux
monumentaux et
3 piles principales
supportent les
6 000 tonnes du
Nuage
····························
Il comprend :
— un grand
auditorium de
300 places avec
proscenium
— un petit
auditorium de 118
places
— l’accueil des
groupes
— les espaces
privatisables
— les espaces
techniques du
musée (réserves,
ateliers, etc.)
····························
Le Cristal
Surface —
1 240 m2
jusqu’à 33 m de
hauteur
····························
Le cristal est
porté par le Puits
de Gravité
····························
Les moyens techniques et bâtiments
Photographie : Quentin Lafont, musée des Confluences
41
Le CCEC (Centre de Conservation et d’Étude des Collections)
situé 13 rue Bancel (Lyon 7), abritant une grande partie des réserves du musée, notamment en Sciences de la Vie et Sciences de la Terre et prévu pour l’accueil de chercheurs.Propriété du Département jusqu’au 31 décembre 2014, ce bâtiment a été transféré à la Métropole au 1er janvier 2015 et mis à disposition de l’EPCC musée des Confluences par convention.Le musée des Confluences y occupe les 4 niveaux supérieurs, sachant que les 2 niveaux inférieurs restent à aménager pour y accueillir les collections actuellement entreposées dans le bâtiment de l’ancien Museum (livraison prévue pour fin 2018).Le bâtiment se déploie ainsi sur 6 niveaux, plus un niveau composé d’une terrasse et des combles, chaque niveau représentant une surface brute de 780 m2 (surface hors dégagements, sanitaires, etc.).
Le bâtiment de l’ancien Museum d’Histoire Naturelle
situé boulevard des Belges (Lyon 6), abritant les collections de Sciences Humaines et les grands animaux ainsi que les collections destinées au parcours permanent, avant ouverture du bâtiment principal au public.Propriété de la Ville de Lyon, sa gestion a été déléguée au Département par convention, en 1991. Cette délégation confère au Département les droits et devoirs du propriétaire. La Métropole s’est substituée au Département, au 1er janvier 2015 et a mis le bâtiment à disposition de l’EPCC musée des Confluences à cette même date.L’ensemble des collections encore conservées dans ce bâtiment doivent rejoindre, à terme, le CCEC. Le bâtiment se déploie sur 8 niveaux ou demi-niveaux, représentant une surface totale de 9 000m2 environ.
Les locaux situés au 10 rue Boileau (Lyon 6)
abritant la majeure partie des bureaux avant ouverture du bâtiment principal au public.Propriété du Département (niveau 3) ou en location (niveau 2), ces locaux ont été mis à disposition de l’EPCC musée des Confluences par le Département du 1er juillet 2014 au 31 janvier 2015.
Le jardinPar ailleurs, le bâtiment principal a été conçu avec des jardins, également dessinés par l’agence d’architectes CoopHimmelb(l)au.Ces jardins, d’une surface de 24 000m² ont été livrés le 15 juin 2015 et ouverts au public en juin.Propriété de la Métropole, ces jardins, ainsi que le parvis et les surfaces minérales du socle, mais également
les bas-ports, propriété de VNF (Voies Navigables de France), sont gérés par les services de la Ville de Lyon, les services de police nationale et municipale étant chargés de la sécurité de ces espaces.
Le parking
Enfin, la Métropole a mis à disposition de l’EPCC musée des Confluences un parking destiné à l’usage de ses visiteurs, situé à l’angle des rues Vuillerme et Eynard (Lyon 2), d’une capacité de 250 places.Pour en assurer la gestion, le musée des Confluences a passé un marché public, attribué à la société LPA (Lyon Parc Auto).Ce parking a été mis en fonctionnement le 12 juin 2015.
Le CCEC
Surface
— 3 200 m2 sur 4
étages
····························
— rdc 680 m2
de locaux non
aménagés
— 1er étage 680 m2
de locaux non
aménagés
—2ème étage
610 m2 à usage de
bureaux et 70 m2 à
usage de réserves
(quarantaine)
— 3ème étage
576 m2 réserves,
ateliers, salles de
consultation
—4ème étage
598 m2 réserves,
ateliers, salles de
consultation
—5ème étage
580 m2 réserves,
ateliers, salles de
consultation
—combles 100 m2
local technique
—une terrasse
extérieure
en toiture
accueillant les
installations
de production
chaleur et froid
····························
Les moyens techniques et bâtiments
Ph
oto
gra
ph
ie :
Oli
vier
Gar
cin
, mu
sée
des
Co
nfl
uen
ces
Ph
oto
gra
ph
ie :
Oli
vier
Gar
cin
, mu
sée
des
Co
nfl
uen
ces
42
À compter de la mise à disposition de ces bâtiments, l’EPCC musée des Confluences a passé différents marchés publics pour en assurer la sécurité et la maintenance.
Un marché multiservice en 3 lots
— Lot 1 Prestations de sécurité incendie et de sûreté
attribué à la société SAMSIC. L’effectif sur la partie forfaitaire est de 14 personnes pour le personnel assurant le contrôle d’accès et la sécurité dans les différents niveaux du musée et de 3 personnes pour la partie sécurité incendie. Le personnel assurant la sécurité incendie est présent 24h/24 7j/7
— Lot 2 Prestations hygiène et de nettoyage
attribué à la société ONET avec deux sous-traitants (AVIPUR pour la prestation dératisation et la société GREENWISHES pour le tri et la gestion des déchets) : une équipe de 7 personnes intervient 6j/7 sur les horaires 6h-11h pour la remise en état des locaux et une équipe de deux personnes sur les heures d’ouverture du musée.
— Lot 3 Prestations de nettoyage de la vitrerie
attribué à la société EVEREST : l’entreprise réalise dans le cadre de la partie forfaitaire du marché un nettoyage annuel des vitrages intérieurs et deux nettoyages par an des vitrages extérieurs. Il est également prévu le nettoyage de la vêture inox en fonction de la propreté de celle-ci
Un marché multi-technique en 4 lots
— Lot 1 Chauffage ventilation climatisation, courants forts, clos couvert
attribué à la société SPIE Sud Est : la société SPIE assure le pilotage des installations dans le cadre d’une obligation de résultat, notamment sur les conditions climatiques dans les salles d’exposition et les réserves. Deux techniciens sont présents 7j/7 sur les heures d’ouverture du musée
— Lot 2 Sécurité incendie
attribué à la société SPIE Sud Est : ce lot concerne les installations de sécurité incendie (système de sécurité incendie, moyens de secours). Le marché prévoit des visites de maintenance préventive annuelle et semestrielle et des interventions curatives sur panne ou dysfonctionnement
—Lot 3 Ascenseurs – portes automatiques
attribué à la société THYSSEN : ce lot concerne les ascenseurs publics et ceux réservés au personnel (8 au total), les quatre monte charges, les deux escaliers roulants et les portes automatiques. Le marché prévoit des visites de maintenance préventive annuelle et semestrielle et des interventions curatives sur panne ou dysfonctionnement
— Lot 4 Courants faibles
attribué à la société INEO : ce lot concerne les installations de vidéo surveillance et contrôle d’accès. Le marché prévoit des visites de maintenance préventive annuelle et semestrielle et des interventions curatives sur panne ou dysfonctionnement
En complément, l’EPCC musée des Confluences a mis en place son propre système d’informations, en premier lieu par la définition complète de l’architecture réseau dès mars 2014 (acquisition progressive des serveurs et des matériels d’interconnexion à compter de juin 2014 - UGAP) qui constitue la colonne vertébrale, indispensable au déploiement de l’ensemble des outils de communication et de fonctionnement du musée.Ces matériels ont alors été installés tout au long du second semestre 2014, à mesure de la mise à disposition des locaux techniques. Enfin, le transfert de l’ensemble des données bureautique, messageries électroniques a pu être opéré fin 2014 (octobre et novembre), avec la mise à disposition des nouveaux matériels dès le mois de novembre.Durant l’année 2014 ont également été lancés les principaux marchés
relatifs aux applications ‘‘métier’’ tels que la billetterie (SECUTIX), la gestion des ressources humaines (ARAGON), la dématérialisation des marchés publics (AWS) ou la gestion de la comptabilité/finances (CIRIL), en mode ‘‘SaaS’’ (externalisés) afin d’en garantir la mise en production dès début 2015 et dans des conditions optimales, faisant abstraction des contraintes de déménagement et de mise à disposition des locaux
Les moyens techniques et bâtiments
Couverture— photographie Bertrand Stofleth
43
44
museedesconfluences.fr