Rapport Annuel dÕActivit · UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015.5....

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SOMMAIRE

RAPPORT DU PRÉSIDENT

Jean VIANSSON PONTE 04

COMMISSION DE L’INFORMATION

Président : Jean-Luc EVIN 08

COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT

Président : Jean-Nicolas BAYLET 11

COMMISSION DE LA VENTE

Président : Olivier BONSART 13

COMMISSION DES RESSOURCES HUMAINES

Jean VIANSSON PONTE 17

COMMISSION DE LA PUBLICITÉ

Président : Jacques HARDOIN 22

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RAPPORTDU PRÉSIDENTJEAN VIANSSON PONTE

Vous prenez connaissance du rapport relatif au premier exercice de l’Union de la Presse en Région. Une année certes incomplète, sur un horizon de huit mois, mais riche de transformations, d’initiatives, d’innovations.

L’efficacité et la réactivité de cette Union sont une nécessité absolue dans une période de risques et de mutations profondes, qui prolonge les bouleversements entamés ces dernières années.

• Le chiffre d’affaires de notre secteur est de 2,312 milliards

d’euros en 2014. Il était de 2379 milliards en 2013, soit un recul -2,8%.

• Les ventes de contenus génèrent un revenu de 1,558

milliards d’euros, soit une quasi-stabilité par rapport à 2013 (1,560 milliards) en raison de l’augmentation du prix facial moyen (1,08€) et d’un démarrage des ventes numériques.

• La vente de publicité génère un revenu de 754 M€ soit une chute de -66M€ (et -8%) par rapport à 2013 portant essentiellement sur le CA local.

• La diffusion 2014, à 4 512 062 exemplaires quotidiens, accuse une baisse de -3,1% sur un an, toujours en raison de la chute des ventes au numéro (-6,6%), avec une quasi stabilité des ventes portées (-0,6%).

• En une décennie, de 2005 à 2014, la Presse Quotidienne Régionale et la Presse Quotidienne Départementale perdent plus d’1 million d’exemplaires chaque jour, dont 473 000 exemplaires sur les trois dernières années.

Ces chiffres expriment une réalité que nous connaissons bien: au-delà de la galaxie Gutenberg, dont l’expansion est terminée, nous devons nous déployer sur les nouvelles terres – sans négliger l’importance de l’imprimé qui reste une base forte et coexistera avec les nouveaux modèles, comme en témoigne le niveau du portage.

Les atouts sont là : une audience imprimée qui reste de loin la plus élevée en France avec 18 030 000 lecteurs

quotidiens (75 % de l’audience IPG quotidienne), une

audience numérique de 16 millions de V.U. correspondant à 700 000 pages vues mensuelles.Et pour la première fois une vente numérique (au sens OJD) visible dans la répartition par canal, à près de 2% du total, en progression exponentielle.

De façon générale, l’année écoulée a été pour de nombreux titres celle du passage à la monétisation des contenus, selon des formes, des dosages, des procédures qui sont autant de tests grandeur nature, croisant souvent les offres sur plusieurs supports, imprimés et numériques.

LES RELATIONS AVEC LES POUVOIRS PUBLICS

Le cadre législatif et réglementaire évolue à un rythme soutenu. Pour adapter le droit national aux orientations européennes, pour simplifier des procédures, corriger des distorsions entre l’économie et les textes existants, ou simplement pour que « l’Etat-stratège » influe sur les orientations du secteur.

Les discussions régulières avec les Pouvoirs Publics permettent de faire valoir notre expérience et nos points de vue pour que les changements ouvrent des opportunités, renouvellent des équilibres et n’alourdissent pas les exploitations ou les procédures.

La DGMIC est de ce point de vue un partenaire efficace et conscient des difficultés, il faut rappeler et saluer cet accompagnement qui malheureusement ne suffit pas toujours à optimiser les changements.

Des dossiers importants ont avancé cette année :

• La loi sur la Modernisation du Secteur de la Presse

a ouvert des perspectives nouvelles en matière de distribution aux points de vente.

Les textes ne permettaient pas, au-delà de la distribution aux abonnés, de mutualiser dans les régions l’acheminement aux points de vente hors du système coopératif. Une analyse conjointe de la PQN et de la PQRD avait pourtant démontré en 2012 – études à l’appui – que la Presse en Région était en capacité de déployer progressivement l’acheminement au point de vente de la PQN, dans des conditions financières favorables.

L’évolution de la Loi et la recherche conjointe d’accords locaux avec les messageries étaient indispensables.

C’est ce qu’a rendu possible le nouveau texte, après plusieurs mois et de concertation.

Par ailleurs les discussions ont permis de confirmer que les « bonnes pratiques » des VCP n’étaient pas dans le champ de compétence du CSMP.

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• L’application d’un taux de TVA neutre pour l’information numérique (2,10% comme pour l’imprimé au lieu de 20%) est une excellente mesure prise par le gouvernement français en 2014.

L’amorce d’une procédure préalable à sanction par Bruxelles sur le Livre peut faire craindre une remise en cause de cette mesure, pourtant si nécessaire au moment où les journaux développent le payant.

Une délégation de l’ENPA, dans laquelle vos représentants étaient majoritairement présents, a été reçue en mai à Bruxelles par le Commissaire Pierre Moscovici qui a assuré la Presse de sa volonté de faire reconnaître la subsidiarité en matière de TVA pour les produits et services culturels.

Plusieurs déclarations récentes montrent que le dossier avance, et devrait pouvoir aboutir positivement avant que des procédures de sanction n’arrivent à leur terme.

• La loi « Hamon » sur le droit de la consommation

(jeux). La loi 2014-344 du 17 mars 2014 avait interdit l’organisation de jeux concours avec numéros surtaxés, remettant en cause tant les pratiques quotidiennes des journaux que les grands jeux annuels qui nourrissent le lien avec les lecteurs.

Ces jeux n’étaient plus considérés comme des pratiques commerciales (relevant du code de la consommation) mais comme des loteries publicitaires interdites, relevant du code de la Sécurité intérieure.

Nous avons obtenu – dans la loi « simplification de la vie des entreprises » - la suppression de cette interdiction dans le code de la consommation.

Les jeux concours sont donc autorisés, avec communications surtaxées et sans obligation de remboursement de frais, dès lors que les modalités ne sont « pas déloyales ».

Toutefois, l’interdiction subsiste à ce jour dans le code de la Sécurité intérieure ; cette situation créée un conflit de normes et la DGMIC nous a promis son appui pour y mettre un terme à la prochaine opportunité législative.

• A l’occasion des débats sur la loi de Finances et la loi Transition énergétique, plusieurs offensives parlementaires – de tous bords – ont visé à assujettir toute la presse à

l’écotaxe.

Ceci dans un contexte où le Parlement a voté la fin de l’exemption de tous les autres « papiers » y compris ceux émis par les collectivités.

Nous avions pu faire retirer ou échouer ces amendements, et un moment l’exemption de la seule PIPG était maintenue.

Mais le 20 mai, sous l’impulsion forte du Ministère de l’Environnement, un amendement a été voté par l’Assemblée qui abroge l’exonération de la Presse et précise que « la contribution peut être versée en tout ou partie sous forme de prestations en nature prenant la

forme d’une mise à disposition d’encarts publicitaires (…). Un décret précise les conditions de cette contribution (...) en fonction des caractéristiques des publications ».

Le Ministère de la Culture assure que le décret maintiendra pour la PIPG les termes de la Convention en vigueur, mais il est certain qu’un décret n’est pas aussi durablement protecteur que l’est l’exonération inscrite dans la loi.

La situation évolue et le texte doit passer devant le Sénat.

• De nombreux autres sujets ont fait l’objet de discussions avec les Pouvoirs Publics, le plus souvent explicités dans les comptes rendus de travaux des Commissions détaillés dans les pages suivantes de ce rapport : Déontologie, Conseils de Presse et gouvernance des entreprises, « droit à l’oubli », loi de 1881, projet de décret sur piges photos, protection des données, éléments du statut des correspondants, et des porteurs (« bonnes pratiques »), représentativité patronale, Annonces Judiciaires et Légales, concurrence avec la DILA…La liste n’est pas limitative et la profession doit toujours être en alerte.

LES TRAVAUX DES COMMISSIONS

• La Commission de l’Information a poursuivi les travaux sur le numérique et le multisupports, avec les implications sur les organisations, les pratiques, les formations, les publics, les réseaux…

La déontologie reste un thème très important. C’est le sens de la mise à jour de nos « Règles et Usages ». Et nous sommes conscients de la tentation qu’ont plusieurs acteurs, publics, sociaux, privés d’en faire un enjeu de pouvoir, au risque de passer à côté d’un constat simple: la loi de 1881 est l’élément nécessaire et suffisant à partir duquel les acteurs de la profession fondent leurs pratiques, dans le respect de la liberté d’informer et de l’intérêt du public.

L’argumentaire motivant notre refus d’un Conseil de Presse et d’une « Charte » en est une démonstration forte.

Nous devons aller plus loin pour défendre la cohérence du dispositif fondé en 1881, tant pour maintenir les courts délais de prescription que pour conforter la chaine de responsabilité reposant au final sur le rôle du Directeur de la Publication.

Autre dossier important pour les Rédactions : le statut essentiel de nos 20 000 Correspondants Locaux de Presse. Un grand nombre des plus petits d’entre eux s’est vu réclamer le règlement de cotisations CSG/CRDS et Allocations Familiales dont ils étaient jusqu’ici exonérés, depuis que le statut est en place.

Ceci résulterait de l’évolution d’un texte concernant l’ensemble des travailleurs indépendants qui ne rend plus possible une interprétation par circulaire. Au bout de plusieurs mois de discussions pour rechercher une solution, Madame Fleur Pellerin nous a informé le 2 juin

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de la mise en place immédiate d’un dispositif permettant le retour de fait à l’exemption, sous forme d’un montant de frais professionnels appliqué à la catégorie concernée.

Enfin, il faut souligner la pertinence des actions Presse à

l’Ecole avec l’ARPEJ, cette année notamment autour des commémorations du centenaire de 1914.

• La Commission du Développement Numérique a pris sa dimension statutaire, recevant de nombreux intervenants porteurs de solutions innovantes, favorisant la réflexion et l’échange d’informations entre adhérents, permettant les mises en commun avec les autres commissions.

- Des tests sont prévus ou en cours sur un outil de

curation de contenus à destination de rédactions. Et l’examen des solutions économiques pour que les titres soient présents sur la TV connectée est un chantier ouvert, important pour anticiper les évolutions de comportement et le déploiement des marchés avec le nouvel accès via les téléviseurs.

- Le projet de plateforme commune de commercialisation

des vidéos est en phase-test, et en voie de concrétisation. L’objectif est de proposer dès la rentrée aux éditeurs qui le souhaitent de créer une structure d’exploitation commune de type GIE. Cette structure a vocation, avec un prestataire, à permettre l’échange des vidéos entre titres, et leur monétisation vers l’extérieur en B to B.

- Au-delà, la monétisation des contenus d’actualité fait l’objet d’initiatives dans de très nombreux titres. Ceci explique le plafonnement de l’audience du périmètre WEB 66 au niveau important de 16 Millions de V.U. Les partages sur ces initiatives concernent aussi bien la Commission du Développement Numérique que la Commission de la Vente.

• La Commission de la Vente traite de la commercialisation des contenus dans leur globalité, imprimés et numériques. Les performances des offres mixtes font l’objet d’examens, comme celles des ventes « pure web » ou des ventes « traditionnelles ».

L’essor des ventes numériques ne doit pas faire oublier aux Pouvoirs Publics que l’imprimé restera une composante

importante dans l’univers multisupports de demain, et qu’il constitue aujourd’hui le premier vecteur de notre diffusion et de notre économie.

La Loi de Modernisation de la Presse, récemment votée à la suite du dépôt de la PPL de M. Michel Françaix, ouvre la possibilité pour les réseaux de la Presse en Région de distribuer les Quotidiens Nationaux.C’est une évolution très positive pour la presse.

Dans la perspective de la fin prochaine des accords Presse/Etat/Poste, une réflexion est en cours sur la distribution de la Presse dans son ensemble.

Il est important que les Pouvoirs Publics réforment en

conséquence les modalités d’attribution de l’ensemble

des aides à la distribution.

Car les modalités d’attribution de l’aide au portage - la plus significative et la plus efficace pour la presse en

Région - sont inadaptées et même dangereuses.Nous sommes extrêmement inquiets de constater qu’en 2014, seule la mise en place d’un dispositif particulier garantissant 80% du montant perçu en 2013 a permis d’éviter l’implosion de l’aide au portage…

Si l’on veut durablement accompagner la diffusion

de la presse pour la rendre accessible au plus grand

nombre, il faut aller rapidement vers une aide unique

à l’exemplaire acheminé, à destination de l’éditeur et

quel que soit le canal de distribution…

La Ministre de la Culture et de la Communication a

confirmé le 2 juin que cette hypothèse va être examinée par la mission en charge du dossier.

Sur la question du portage, rappelons que nous avons obtenu cette année encore le « dégel » des aides.

S’agissant du statut des porteurs et des VCP, la restitution du rapport IGAS-IGAC commandé par la DGMIC montre que les critiques qui nous étaient faites relevaient plus du procès d’intention que de la réalité. Nous devrons être vigilants pour que les « bonnes pratiques » que nous aurons à clarifier avec la DGMIC relèvent du simple bon sens et profitent à tous.

• La Commission des Ressources Humaines n’a pas vocation à traiter les questions relatives au statut conventionnel de chacun des deux syndicats adhérents, qui constituent de ce point de vue deux branches distinctes (Conventions Collectives et grilles notamment).

Le fonctionnement de l’EDEC PQR/PQD a été suivi en commun, les deux organisations étant engagées dans cette structure de financement des formations/reconversions.Ce dispositif qui se terminera fin 2014 a bénéficié à 16 entreprises éditrices, couvrant plus de 2000 stagiaires pour un budget de 2,4M€ dont 70% pris en charge par les entreprises.Les modalités d’accès strictes au processus ont sans doute freiné sa mise en œuvre mais le résultat n’est pas négligeable.

La formation est un domaine stratégique de la transformation des entreprises.

La réforme des textes régissant la formation a rendu encore plus urgente une réflexion sur les modalités et les financements des actions, car l’accord interbranches qui les organisait est devenu obsolète.

Devant les nouvelles obligations de résultat en matière d’employabilité et la réduction des fonds mutualisés, et devant le constat de l’impossibilité de travailler dans le cadre interbranches, vos deux syndicats ont décidé d’ouvrir la négociation d’un nouvel accord.

La PHR s’est déclarée intéressée et a rejoint l’initiative, qui nous donne un temps d’avance pour optimiser les actions et les financements, tout en respectant la liberté des entreprises quant à leur plan de formation.

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Dans le domaine du portage salarié, on note d’importantes avancées du GREPP, avec lequel nos organisations travaillent de concert.

L’accord sur la durée de référence du travail (préquantification) signé en mai 2014 a été étendu sans réserves en mars 2015, ce qui apporte une réelle sécurisation du statut. Et l’avenant à la Convention Collective du Portage signé fin 2014 est en voie d’extension, ce qui complètera le dispositif.

• Le secteur publicité n’est pas traité dans le cadre d’une Commission statutaire, puisque dorénavant la Régie Unique 366 a repris l’intégralité du secteur. Des solutions innovantes ont été rapidement mises en place sur tous les canaux et les nouvelles offres permettent à nos supports de résister dans un contexte dépressif.

Des groupes de travail continuent à assurer le suivi et la veille sur les Annonces Judiciaires et Légales (AJL) et les Marchés Publics. Sur ce terrain des Annonces et Marchés, il faut se féliciter du consensus difficilement acquis au sein de la profession sur la rédaction d’une nouvelle circulaire concernant l’habilitation.La disparition des Commissions Départementales avait rendu indispensable un mode d’emploi clair à destination des Préfectures, désormais seules décisionnaires.

DES STRUCTURES ET DES MOYENS ADAPTÉS

• Le début de 2014 a été marqué par la création de l’Union de la Presse en Région, avec l’unification des moyens et des méthodes permettant une action commune et une cohérence renforcée.

• La fin de 2014 a vu la création de la Régie 366, qui apporte enfin une vision globale du marché, des offres, des supports – un pilotage réactif.

• Le milieu de l’année 2015 va voir votre Union et vos syndicats quitter le siège historique de la Place des Etats-Unis pour s’installer dans de nouveaux locaux et un nouveau quartier.Résultat d’une nécessaire adaptation des surfaces, d’une volonté de faire évoluer notre image, et d’apporter aux sociétaires de la SCI un retour sur investissement, cette réimplantation doit aussi permettre une configuration plus fonctionnelle pour l’équipe des permanents tout en préservant les moyens de travail en commun des adhérents.

• Un tiers des salariés de nos organisations est parti, et des personnels issus de cultures différentes ont constitué une nouvelle équipe, qui maintenant va changer de cadre de travail. Ni l’efficacité de la structure, ni ses équilibres n’ont été affectés par cette période, il convient d’en remercier chacun de ces permanents, sans oublier ceux qui dans un autre cadre, continuent à apporter leurs compétences à la profession.

• Cet outil reconfiguré est adapté aux objectifs et aux missions d’aujourd’hui. Après cette étape, la réflexion sur les objectifs et les missions de demain devra être poursuivie, dans un cadre sur lequel je proposerai à votre Comité Directeur de réfléchir.

QUELQUES DIRECTIONS POUR LA SUITE

• La transition numérique reste un axe de réflexion majeur. L’UPREG, ainsi que les structures (GIE) et association (APTE) continueront le travail pour que les nouveaux modèles soient partagés et accompagnés.

• La diffusion imprimée, et particulièrement le portage, n’en demeurent pas moins une préoccupation essentielle. Qu’il s’agisse de la défense du statut, ou des modalités d’attribution de l’aide, nous continuerons à nous battre pour obtenir des améliorations.

• Le dialogue avec les Pouvoirs Publics est très important pour que les évolutions des textes ou des pratiques ne pénalisent pas nos équilibres et au contraire nous apportent des marges de manœuvre.

Les sujets ne manquent, notamment la stabilité des marchés concurrentiels (TV, pure players, AFP, AJL, …) ; et les « bonnes pratiques » qui nous sont demandées en toutes matières (social, distribution, vente au n°, photojournalistes, porteurs, propriété intellectuelle,…).

Contrairement au constat que nous faisions l’an dernier, les relations ont depuis évolué favorablement avec les interlocuteurs publics.

Nous devons continuer à argumenter avec constance, et être présents aux moments décisifs.

• La déontologie reste un sujet ambivalent. Notre attachement aux fondamentaux est attesté par notre Observatoire et nos « Règles et Usages ». Nous n’en voyons pas moins revenir régulièrement les demandes de Conseil de Presse, de Code, voire de représentation des journalistes dans la gouvernance des entreprises.

Ces demandes relèvent d’une ignorance de la loi de 1881. Il faut que ce texte fondamental, équilibré, contraignant mais protecteur soit mieux connu de nos partenaires et de nos interlocuteurs.

Il demeure complètement actuel et constitue la meilleure garantie de la protection du public comme de la liberté d’informer.

L’idée d’un colloque organisé à notre initiative sur l’actualité de la loi de 1881 au temps du numérique est en cours d’examen et sera prochainement soumise à vos instances.

Je ne terminerai pas sans vous remercier tous pour votre présence, votre participation, vos apports au travail qui ne portent des fruits que parce qu’ils constituent une œuvre commune.

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COMMISSION DE L’INFORMATIONPRÉSIDENT : JEAN-LUC EVIN

Après de nombreuses années à la Présidence de la Commission de l’Information, Jacques CAMUS a remis son mandat au mois de juin 2014. Son engagement au service de la profession et de toutes les rédactions de Presse Quotidienne Régionale et de Presse Quotidienne Départementale a été salué par les membres de la Commission qui lui renouvellent ici leurs chaleureux remerciements.

C’est Jean-Luc EVIN, directeur des rédactions et de l’information de Ouest-France, qui a pris la succession de Jacques Camus et assure donc la Présidence de la Commission depuis la rentrée 2014. Dans la continuité des travaux menés jusque-là, Jean-Luc EVIN a souhaité consacrer un temps long aux échanges, aux débats et aux retours d’expériences afin de mutualiser les bonnes pratiques et d’appréhender au mieux la variété des défis qui se présentent aux rédactions chaque jour. L’occasion pour les directeurs des rédactions et les rédacteurs en chef d’échanger, tous les deux mois, sur des thèmes clés et structurants pour l’avenir des rédactions, des contenus et des supports (les réseaux sociaux, le datajournalisme, le numérique dans les agences locales, etc.).

En complément des réunions de la Commission, des groupes de travail dédiés à des thématiques spécifiques ont travaillé tout au long de l’année pour approfondir les sujets :

• un « Observatoire de la Déontologie » qui existait depuis de nombreuses années et qui poursuit activement ses travaux à l’heure du numérique, des réseaux sociaux et du multicanal ;

• un groupe de travail numérique constitué de journalistes web et de responsables des desk numériques. Les membres de ce groupe de travail se sont intéressés à des sujets concrets relatifs aux contenus et techniques de l’information sur les supports digitaux. Ces travaux ont été menés en lien étroit avec la Commission du Développement Numérique et celle de l’Information ;

• l’ARPEJ, dont les missions et actions ont trouvé une résonnance toute particulière cette année dans le contexte des évènements tragiques de janvier 2015.

CONTENUS ÉDITORIAUX ET TRANSITIONNUMÉRIQUE, DÉBATS ET ÉCHANGES

Tout au long de cette année 2014-2015, la Commission s’est penchée sur les enjeux du bimédia et des supports digitaux qui animent le quotidien des rédactions et posent

de multiples questions quant aux canaux, aux contenus, aux audiences et aux attentes des lecteurs. Successivement, la Commission et le groupe de travail numérique ont concentré leurs débats et échanges de bonnes pratiques autour des thèmes des « Réseaux sociaux », du « Datajournalisme », de la « Vidéo », du « Numérique dans les agences locales ». Autant de sujets qui font l’objet d’expérimentations et d’innovations à partager pour avancer ensemble vers les journaux de demain : création de cellules d’exploitation de data dans les rédactions ; utilisation d’outils de live ; présence sur les réseaux sociaux et complémentarité des supports (quelle ligne éditoriale pour quel support ?) ; production, mise en ligne et attractivité de la vidéo sur la toile, etc.

Si ces sujets posent souvent plus de questions qu’ils n’apportent de réponses à ce stade, ils constituent indiscutablement de formidables opportunités pour renouveler les contenus et les formats, pour engager de nouveaux échanges avec le lecteur et pour créer des espaces d’expression. L’exploitation de ces opportunités n’est toutefois envisageable qu’au prix d’un travail de formation sur le long terme, afin que les perspectives offertes par le digital ne mettent pas de côté le souci permanent du professionnalisme et de l’information du citoyen qui animent les rédactions. C’est là un espace où la Presse et la Commission de l’Information ont un rôle déterminant à jouer pour que les avancées des uns viennent enrichir les réflexions des autres.

CODE DE BONNES PRATIQUES PROFESSIONNELLES ENTRE ÉDITEURS,AGENCES DE PRESSE ET PHOTOGRAPHES

Le 15 juillet 2014, aux côtés de Mme Aurélie FILIPPETTI, des représentants des agences de presse, et de l'association PAJ - Photographes, auteurs, journalistes -, les organisations professionnelles de presse ont signé un code de bonnes pra-tiques professionnelles destiné à « rétablir les équilibres sur le marché de la photographie de presse, entre agences de presse, photographes et édi-

teurs ». Ce code, entré en vigueur le 15 octobre 2014, est l’aboutissement de plusieurs mois d’une médiation menée par Francis BRUN-BUISSON sous l’égide de la DGMIC. Rap-pelons que la mise en oeuvre du Code dans les entreprises conditionne le versement des aides à la presse.

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Parmi les principaux engagements des éditeurs pris dans le cadre de ce code, figurent l’approvisionnement renforcé en photographies auprès des agences, en particulier pour les sujets d’information politique et générale, la formalisation des commandes via un document contractuel, la conservation des champs IPTC des photographies, la limitation de la mention « DR », le crédit des photographies, ou encore l’envoi des justificatifs de parution et déclaration de piges.

L’Union de la Presse en Région participe au comité de suivi de ce code de bonnes pratiques qui réunit tous les signataires et s’est tenu à trois reprises depuis son entrée en vigueur.

RENCONTRE AVEC LA CONFÉRENCE DES ECOLES DE JOURNALISME

Soucieuse d’assurer la meilleure cohérence entre la formation des jeunes journalistes et les besoins des rédactions de demain, la Commission a rencontré les représentants des écoles de journalisme à la rentrée 2014. Cette rencontre a permis de faire un point sur les perspectives du métier, les compétences attendues chez les jeunes journalistes, les modalités de collaborations entre écoles et journaux, l’accueil des stagiaires en entreprise et l’attractivité de la Presse en Région pour ces jeunes qui se lancent sur le marché du travail. Face au constat d’une attractivité en baisse de nos formes de presse auprès des jeunes journalistes et du décalage croissant entre leur formation et les besoins sans cesse renouvelés des rédactions, la Commission et les représentants de la Conférence des Ecoles de Journalisme sont convenus de se rencontrer une fois par an pour que journaux et écoles avancent avec une bonne visibilité des besoins...

DÉONTOLOGIE

Confrontée quotidiennement aux opportunités et aux défis posés par le digital, la Commission de l’Information a souhaité retravailler sur les « Règles et Usages déontologiques de la Presse en Région » élaborées en 1991 et régulièrement mises à jour pour demeurer en phase avec les enjeux du bi-média.

L’Observatoire de la Déontologie de la Presse en Région s’est donc attelé à la tâche et a intégré les enjeux déontologiques liés aux nouveaux canaux de diffusion, a rappelé les principes posés par la loi de 1881 relative à la liberté de le presse et fait figurer la notion de « secret des sources » pour l’ensemble de la communauté rédactionnelle – rappelant ainsi son attachement à ces valeurs fondatrices.

L’actualité riche de cette année 2014-2015 en matière de déontologie ne fait que renforcer l’importance de « Règles et Usages Presse en Région » qui constituent un socle commun de pratiques n’excluant pas l’existence de pratiques spécifiques, fruits de l’histoire et expressions du pluralisme de la Presse française. L’Observatoire de la Déontologie de la Commission de l’Information affirme ainsi son attachement

au régime de responsabilités mis en place par la loi de 1881 et aux pratiques déontologiques telles qu’elles sont concrètement vécues et mises en œuvre dans les rédactions de PQR et de PQD.

EDUCATION AUX MÉDIAS

Les évènements tragiques du début d’année ont amené à réaffirmer le rôle clé de l’éducation aux médias auprès des publics jeunes. Sensibiliser les jeunes à la place de la Presse dans le fonctionnement de la démocratie, expliquer et exercer la liberté d’expression, suivre l’actualité, décrypter l’information, etc. sont autant de défis que les quotidiens régionaux et départementaux tentent de relever depuis de nombreuses années. Ils trouvent aujourd’hui un écho qui ne fait que renforcer la volonté de l’ARPEJ de travailler sur le long terme à de nouveaux outils d’éducation aux médias en phase avec les attentes et les besoins des jeunes lecteurs.

A court terme, la mobilisation de tous nos journaux s’est exprimée par la publication dans leurs pages d’un article commun à destination des jeunes, des enseignants et des parents. L’article a mis l’accent sur les initiatives de nos journaux en matière d’éducation aux médias, sur les quelques 1000 visites de journalistes de PQR et de PQD dans les classes chaque année, sur leur engagement auprès des jeunes, sur les interrogations qui naissent de ces échanges et sur la nécessité de préserver des espaces de discussion autour de ce qu’est une presse libre, indépendante et professionnelle. La publication collective de cet article est intervenue le 13 mars, c’est-à-dire dans les colonnes des journaux distribués dans les classes à l’occasion de la Semaine de la Presse à l’Ecole.

UNE SEMAINE QUI A ÉTÉ PLACÉE SOUS LE THÈME « LA LIBERTÉ ÇA S’APPREND » ET QUI A, COMME CHAQUE ANNÉE, LARGEMENT MOBILISÉ LES JOUR-NAUX DE PRESSE QUOTIDIENNE RÉGIONALE ET DÉPARTEMENTALE.

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L’ÉDUCATION AUX MÉDIAS EN CHIFFRES ET EN ACTIONS

• Envoi dans les classes de plus de 150 000 exemplaires gratuits à l’occasion de la Semaine de la Presse à l’Ecole1000 interventions de journalistes de PQR et de PQD dans les classes chaque année

• Collaboration aux « Classes Presse » créées dans certaines académies (visites de rédaction, réalisation d’articles, de journaux lycéens…)

• Organisation d’une dizaine de concours de reportages tous les ans, par l’ARPEJ et les journaux, au niveau local ou national

• 200 classes participantes à l’opération « Raconte-moi mon Histoire 14-18 » (publications d’articles et réponses aux lettres de poilus dans une dizaine de journaux)

• Animation du site pressealecole.fr : publication de ressources pédagogiques à destination des enseignants

SONDAGES

Cette année d’élections régionales couplée à la réforme territoriale a été l’occasion pour la Commission de l’Information de se lancer avec l’institut BVA dans un dispositif complet d’analyse des enjeux politiques de cette échéance électorale et du contexte qui l’entoure. Un dispositif qui fera le point sur les intentions de vote aux élections régionales et à d’éventuelles primaires PS et UMP ; qui sondera les Français sur leurs nouvelles régions redécoupées ; et qui dressera le classement des meilleures régions.

Toujours auprès de l’institut BVA mais cette fois-ci en partenariat avec Doméo, la Presse en Région s’est jointe à un « Observatoire de la vie quotidienne des Français » depuis janvier 2015. Chaque mois, l’Observatoire a porté son attention sur un thème de vie quotidienne tel que « Les Français et la cuisine », « Les Français et le cinéma », « Les Français et l’éducation des enfants », « Les Français et la musique », etc. – faisant ainsi un tour d’horizon complet du quotidien de nos lecteurs.

Enfin, la Presse en Région, qui avait rejoint l’opération en 2013, a poursuivi son engagement dans le Baromètre politique mensuel « Odoxa - L’Express - Presse Régionale – France Inter » auprès de ses partenaires historiques et sous l’égide du nouvel institut de sondage Odoxa. Dans la continuité des années antérieures, l’Union de la Presse en Région et l’Express ont reçu alternativement des invités de marque pour des petits déjeuners d’échanges autour de la cote de popularité des personnalités politiques et de l’actualité politique plus généralement. Ont été reçus cette année : Bruno Le Maire, Jean-Pierre Raffarin, Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Bernard Cazeneuve.

REMISE EN CAUSE DU RÉGIME SOCIAL DES CORRESPONDANTS LOCAUX DE PRESSE

La loi n°2014-626 du 18 juin 2014 relative au commerce, à l’artisanat et aux très petites entreprises a supprimé les dispenses de cotisations applicables aux travailleurs indépendants. Ce faisant, cette loi a entrainé de facto la

remise en cause des dispenses de cotisations d’allocations

familiales et de contributions CSG CRDS jusqu’alors appliquées aux Correspondants Locaux de Presse (CLP) ayant un revenu annuel inférieur à 15% du plafond de la sécurité sociale.

Cette situation est extrêmement préoccupante puisqu’elle concernerait plus de 80% des CLP collaborant avec nos journaux et reviendrait à leur faire perdre l’équivalent d’un mois d’honoraires, sur une période de 12 mois. Beaucoup réagissent en conséquence et menacent de cesser toute collaboration.

Rappelons que depuis 1993 (loi du 27.01.87 modifiée par celle n°93-121 du 27.01.93), le législateur est venu préciser que les CLP dont le revenu annuel net n’excède pas 15% du plafond annuel de la sécurité sociale (soit 5632,2 euros en 2014) bénéficient d’un principe d’adhésion facultative à l’assurance maladie, maternité et vieillesse de base.

Les allocations familiales et les contributions CSG CRDS n’avaient pour leur part pas été expressément visées car la loi rattachait les CLP au régime des travailleurs indépendants, qui bénéficiaient à l’époque d’une dispense d’affiliation en application du Code de la sécurité sociale (article L242-11). En bénéficiaient les travailleurs indépendants dont le revenu ne dépassait pas un certain seuil fixé par décret en Conseil d’Etat, dont le montant était alors supérieur au plafond de revenus fixé pour définir le seuil d’immatriculation des CLP à l’assurance maladie.

Toutefois, les revalorisations progressives et dans des proportions différentes du plafond de la sécurité sociale et de la base mensuelle de calcul des allocations familiales ont inversé la situation, le seuil de dispense d’allocation étant devenu inférieur au plafond d’immatriculation précité.

La sous-direction du financement de la sécurité sociale, sollicitée par le SPQR, avait alors débloqué la situation par

un courrier du 11 mars 2003, par lequel elle s’engageait à faire donner instruction aux URSSAF de ne pas appeler les cotisations personnelles d’allocations familiales, ni les contributions de CSG/CRDS lorsque les revenus des CLP n’excédaient pas 15% du PASS.

Face à cette situation, l’Union a interpelé le directeur actuel des ACOSS (signataire de la lettre du 11 mars 2003), la DGMIC et le Ministère de la Culture, ainsi que le Cabinet du Premier Ministre. Lors de la Conférence annuelle des éditeurs du 2 juin 2015 et à la suite d'échanges constructifs sur les conséquences nuisibles de cette modification législative, la Ministre de la Culture et de la Communication, Mme Fleur PELLERIN, a pu annoncer un dénouement imminent et favorable du dossier : une application forfaitaire du régime des frais professionnels des travailleurs indépendants qui permettra de rétablir une dispense de cotisations pour les correspondants qui en bénéficiaient antérieurement. Cette issue positive vient réaffirmer le statut à part entière du correspondant local de presse, acteur indépendant et maillon essentiel de la chaîne de l'information locale.

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COMMISSION DU DÉVELOPPEMENTPRÉSIDENT : JEAN-NICOLAS BAYLET

A travers le Groupe numérique, groupe de travail composé à la fois de dirigeants et de responsables opérationnels des entreprises éditrices, la Commission du Développement était depuis plusieurs années un lieu de partage et d’initiative.

Les objectifs de la Commission du Développement numérique, statutaire sont de :

• faire des propositions de positionnements stratégiques aux éditeurs et au Syndicat

• détecter des lignes d’actions communes et faire partager des outils potentiellement communs

• suivre, autant que de besoin, avec le Syndicat et les éditeurs, les contacts avec les interlocuteurs business, ainsi qu’avec les politiques (France, Europe, International)

• apporter une expertise et contribuer aux changements de modèle

• optimiser les partages et être un véritable vivier d’expériences

LA VEILLE STRATÉGIQUE

La Commission du Développement reçoit régulièrement des startups et des auteurs de solutions innovantes qui proposent des nouveaux modèles économiques.

Une liste de quelques startups qui sont intervenues en commission du développement montre l’étendue des partages en cours :

Secteur E-commerce : Iadvize, solution de gestion en ligne de la relation client. Leader sur le secteur du E-commerce.Iceberg, plateforme de marketplace en marque blanche. Deliveree, plateforme permettant de faire de la livraison en 1 heure.

Secteur Medias : News on Demand, NOD, application « tin-der » des news. Batch Insights, premier moteur de recherche et d’analyse de push notifications envoyés via des applications. Ownpage, startup qui propose une technologie innovante de recommandation d’articles de presse en ligne.Blendle, le « itunes de la presse ».Google Consumer Surveys, solution de monétisation de Google.

Secteur Social Media : Overgraph, outil gratuit qui permet de gérer la performance des marques sur les réseaux sociaux. Houzz, le Facebook de la décoration d’intérieur mettant en relation particuliers et professionnels.

LES PROJETS MAJEURS DE 2015

La plateforme commune de commercialisation de vidéos :Un atelier a été consacré au développement et à la monétisation des vidéos produites par les rédactions des titres.

L’objectif poursuivi est de proposer aux adhérents PQRD un cadre d’organisation efficace favorisant :

• L’échange de vidéos entre les rédactions des titres, lorsque cela fait sens

• La monétisation des vidéos produites par les rédactions de la PQRD auprès de clients « extérieurs » (sites de médias en ligne, TV, ...)

De son côté, le Groupe La Voix, en association 50/50 avec le Groupe Médias du Sud, a développé une plateforme technique et commerciale innovante dédiée à la vidéo, sous la dénomination MYVIDEOPLACE.

MYVIDEOPLACE est une plateforme privative (inaccessible au grand public) qui répond aux besoins de la PQRD :

• C’est une plateforme d’hébergement de vidéos locales produites par les rédactions. En ce sens, elle joue le rôle d’un « DAILYMOTION privatif ».

• elle intègre également un serveur publicitaire avec des fonctionnalités de géolocalisation.

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MYVIDEOPLACE est donc une plateforme technique et commerciale. Elle agira sous mandat des éditeurs-adhérents, selon des règles établies avec eux. Lancement prévu en septembre 2015.

L’outil de curation de contenu : Les outils de curation de contenus sont des outils qui proposent des technologies per-mettant aux journalistes de couvrir un évènement en temps réel sur le site. C’est une plateforme de publication qui per-met également d’agréger des contenus des réseaux sociaux, de faire de la syndication de contenus entre titres, etc...

Suite à l’intervention en commission de l’acteur leader sur ce marché et face à l’envolée des prix pratiqués par ce type d’acteurs, la question du choix d’un outil commun a été soulevée par la commission du développement.

Le Groupe Centre France a proposé à plusieurs titres de la PQRD de venir tester leur outil maison à partir de Mars 2015.

Projet de laboratoire commun autour de la TV connectée :Le téléviseur reste le premier media de consommation. Consi-dérant qu’Internet constitue le prolongement évident de la TV classique, les acteurs du marché transforment l’écran de télévision en accès à Internet. C’est en 2010 que les premiers téléviseurs connectables ont fait leur apparition en France.

Quel objectif pour la PQRD ? La télévision connectée est une opportunité d’accroitre la possibilité de distribution et de diffusion des contenus multimédias. La commission du développement souhaitait donc étudier ce projet en commun dans l’objectif de proposer une mutualisation des technologies dans une logique de réduction des coûts.

La première application a été lancée début 2015 et quatre autres applications de titres de PQRD sont en cours de lancement sur les téléviseurs LG et Samsung. Les éditeurs sont également en discussion avec Orange.

Les premières analyses de cette initiative se dérouleront au deuxième semestre de 2015.

GIE PHOTO

Le nombre de photos envoyées par les titres reste à peu près constant. On note cependant une diminution du nombre de photographes professionnels et de plus en plus d’évènements sont couverts par des correspondants. Le fil PHOTO PQR représente de 1500 à 1800 photos / jour. En 2014, le nombre de photos PQR vendues à la PQR a été de 14 857 (contre 14 221 en 2013) pour un chiffre d’affaire de 713 136 euros (contre 682 608 euros en 2013). Le chiffre d’affaires réalisé hors PQR est de 1 millions d’euros (contre 1 080 000 en 2013). Ces chiffres découlent de plusieurs facteurs : la diminution de titres, une pagination moins importante, et des prix qui baissent avec l’arrivée des nouveaux usages sur Internet. La bataille est rude pour maintenir le niveau de prix.

A signaler : http://www.photopqr.fr/, site spécialement conçu pour la PQRD qui est l’outil le plus pratique pour accéder rapidement et efficacement à l’actualité des dernières 36 heures. Le prévisionnel y est mis à jour en permanence et la possibilité d’y activer ses alertes permet d’être informé rapidement de l’arrivée des photos.

AUDIENCE

Les résultats d’audience du WEB66 sont étales pour l’année 2014 (-1,1%) contrairement à l’année 2013 (+3,7%). Ces résultats sont logiques dans le contexte de démocratisation des paywalls sur les sites de la PQR. Le mois de mars 2014, mois des élections municipales en France, reste un record avec 18,4 millions de visiteurs

uniques.

GIE PANORAMA PQR

Depuis juillet 2012, où le nouveau modèle de « commercialisation des flux » est entré en vigueur, on constate une augmentation en continu du chiffre d’affaires. Effectivement, en termes d’évolutions des redevances éditeurs, l’année 2014 s’est achevée sur +3,07% d’augmentation sur le CA global annuel (2,25 millions d’euros) par rapport à celui de 2013 (2,18 millions d’euros).

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COMMISSION DE LA VENTEPRÉSIDENT : OLIVIER BONSART

BILAN DE LA DIFFUSION 2014 : LES VENTES NUMÉRIQUES, HEUREUSEMENT…

Après une année 2013 sans précédent (-4,3% de la diffusion France payée par rapport à 2012), l’année 2014 s’achève sur une tendance plus proche des années qui ont suivi la crise financière : -3,1% pour la Presse en Région (-4,1% pour la PQN, -5,4% pour la presse magazine).

La vente en magasins est une nouvelle fois le principal motif de ce repli mais avec une baisse plus contenue qu’en 2013 (-6,6%)… Le portage marque le pas pour la seconde année consécutive (-0,6%) tandis que l’abonnement postal poursuit son érosion (-5,8%). La forte progression des ventes numériques (+97%) permet quant à elle de ramener la baisse d’ensemble de -3,6% sur le seul support papier à -3,1%. Mais elles ne représentent encore que 1% de la diffusion payée PQR&D…

DIFFUSION 2014 PQR&D : 4 512 062 EX.(SOURCE : OJD. DIFFUSION TOTALE)

Dans le détail du réseau de points de vente et comme les années passées, c’est dans le réseau spécialiste que les performances sont les plus alarmantes (-10,6% en volume pour un repli du nombre de points de vente beaucoup moins net : -1,7%) et à un degré moindre dans les tabacs presse (-5,7% en volume, -2,4% en nombre de points de vente). Bilan contrasté dans le réseau supplétif, qui accuse globalement un recul des ventes de 4,5% et qui pour la première fois baisse également au nombre de points de vente actifs (-2,1%). Si les canaux boulangeries (-1,1% en volume, +1,5% en nombre de points de vente) et GMS (-1% / +0,4%) résistent, les réseaux épiceries (-7,0% / -5,2%) et autres supplétifs (-16,2% / -6,7%) sont à la peine. Au global, les ventes moyennes sont désormais de 24 ex./jour tous points de vente confondus, 34 ex./jour dans le réseau traditionnel et 16 ex./jour dans le réseau supplétif.

Au bilan, la hausse de 2,4% du prix moyen des journaux (1,08€ à fin décembre 2014 vs. 1,05€ fin décembre 2013) permet à la profession (PQR&D hors DOM-TOM) de stabiliser son chiffre d’affaires ventes à 1,558 milliards d’euros.

QUEL AVENIR POUR LES AIDES À LA DIFFUSION ?

Dans un contexte de contraction des dépenses publiques, nous avons pu écarter une nouvelle fois la menace de gel qui a longtemps pesé sur l’aide au portage 2014. Son montant prévisionnel de 36M€ a ainsi pu être garanti, mais ses modalités d’attribution ont évolué conformément à la volonté du Ministère de la Culture d’encourager le développement du portage et l’ouverture des réseaux de portage à des tiers. Le décret du 24 septembre 2014 portant réforme de l’aide au portage prévoit donc la suppression de l’approche flux/stock en vigueur jusqu’ici.

Suivant les recommandations du cabinet Roland Berger, l’aide distingue donc dorénavant une aide aux éditeurs, calculée sur la base de la progression sur trois ans du portage individuel, et une aide aux réseaux de portage, calculée sur la base de la progression sur trois ans du portage de titres tiers IPG. Comme l’activité de portage est arrivée à maturité chez la plupart des

confrères, l’UPREG et ses adhérents ont alerté les pouvoirs publics sur le risque d’effondrement de l’aide attribuée à la plupart d’entre eux. Les pouvoirs publics l’ont compris puisque le décret prévoit à titre transitoire que l’aide versée aux éditeurs en 2014 ne peut être inférieure à 90% de l’aide reçue dans la limite des crédits disponibles, ce qui a permis de limiter la baisse chez la plupart des éditeurs.

Le décret prévoit l’abandon de ce principe de « cale » pour les années suivantes mais nous agissons pour le maintenir, en 2015 tout au moins. Au-delà de 2015, c’est-à-dire au terme des accords des accords Presse-Etat-Poste (« accords SCHWARTZ »), il est fort probable que les modalités d’attribution soient revues, à l’instar de l’ensemble des aides à la diffusion. C’était là un des enjeux de la mission « sur l’avenir du schéma de diffusion de la presse écrite », pilotée par M. Alexandre JEVAKHOFF, qui devait se concentrer sur

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l’évolution des relations commerciales entre la presse et la Poste après 2015 et sur le schéma plus global d’évolution des trois canaux de diffusion – portage, postage et vente au numéro. Le gouvernement n’a pas donné de suite opérationnelle à ce rapport (option de rapprochement des flux des messageries et de la Poste, perçue comme radicales, semble-t-il…) mais vient de confier d’une part une mission à M. Emmanuel GIANNESINI pour l’éclairer sur les scénarios post-accords SCHWARTZ, et d’autre part à l’ARCEP sur les coûts du transport postal de la presse.

Nous pèserons de tout notre poids lors de ces travaux pour rappeler les vertus fidélisantes du portage pour des titres quotidiens, l’inadéquation du service postal, et pour militer en faveur de l’application simplifiée d’une aide neutre à tout exemplaire diffusé, quel que soit le canal privilégié par l’éditeur.

QUELLES ÉVOLUTIONS RÉGLEMENTAIRES POUR LE STATUT DES PORTEURS ?

Dans la présentation de sa réforme des aides à la presse, la Ministre de la Culture et de la Communication a déclaré le 10 juillet 2013 qu’elle entendait « améliorer la situation des vendeurs colporteurs de presse (…) conditionner le bénéfice de l’aide aux seuls éditeurs pour lesquels l’exonération de cotisations sociales employeur aura été répercutée sur les porteurs (…) un code de bonne conduite devrait être élaboré rapidement ».

À cette fin, une mission a été diligentée par le Ministère de la Culture auprès de l’Inspection Générale des Affaires Culturelles (IGAC) et de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), pour « dresser un état des lieux actualisé de cette profession et des personnes qui l’exercent (…) identifier les bonnes pratiques des éditeurs à l’égard des VCP et des porteurs salariés et de déterminer, le cas échéant les pistes d’amélioration de leurs statuts ».

La méthode de travail de la mission a reposé sur des entretiens avec les principaux acteurs du portage, éditeurs employant des porteurs de presse ou mandant directement ou indirectement des VCP, dépositaires, et porteurs eux-mêmes, et sur un questionnaire relayé par l’UPREG auprès de ses adhérents. Le rapport, remis en octobre 2014 au Ministère de la Culture, a été présenté en mars à l’UPREG avant d’être mis en ligne courant avril. Et il livre des conclusions qui tranchent singulièrement avec le diagnostic à charge pour les éditeurs, dressé par les pouvoirs publics en amont de la mission sous l’influence du rapport AD Little (« étude de bilan de l’aide au portage ») et de quelques VCP.

Un des enjeux de la mission était ainsi de vérifier si le régime social dérogatoire reposant sur une assiette forfaitaire ne pénalisait pas sur le plan des droits sociaux un trop grand nombre d’individus pour lesquels le portage constituait la seule activité. Or, l’enquête de profil de la population des porteurs a permis de lever le doute et ce, sans ambiguïté, puisque comme le présupposait la loi du 3 avril 1991, le portage constitue bien une activité d’appoint et un complément de revenu pour une écrasante majorité des porteurs : il n’est la seule source de revenu que pour 26% des porteurs (dont une part importante est de surcroît complétée par le revenu du conjoint…). L’ancienneté moyenne des porteurs (9 ans) atteste par ailleurs d’une stabilité de l’emploi.

La mission a étudié plusieurs pistes d’amélioration du statut de porteur, mais aucun scénario n’a été jugé convaincant, l’IGAC et l’IGAS reconnaissant que le remplacement de l’assiette forfaitaire par une assiette réelle était couteux pour toutes les parties, et notamment pour les porteurs eux-mêmes puisqu’il conduirait à réduire leur rémunération nette de 10%. La comparaison des statuts de VCP et de porteur salarié montre que si les VCP sont moins bien protégés socialement, ils sont en revanche plus autonomes dans l’exercice de leur mission et perçoivent une rémunération nette bien supérieure, ce qui conduit l’IGAC et l’IGAS à écarter l’hypothèse d’une suppression pure et simple du statut de VCP, qui déstabiliserait tant les porteurs que les réseaux de portage eux-mêmes.Le scénario retenu par la mission consiste donc à subordonner le versement des aides à la presse à un code de bonnes pratiques à l’égard des VCP, auquel se soumettraient les éditeurs qui les mandatent. En contrepartie, la mission préconise une sécurisation du statut de VCP, reconnaissant qu’en l’état, il peut freiner le développement du portage multi-titres, et qu’il fait courir aux éditeurs des risques de requalification du contrat de VCP en contrat de porteur salarié dès lors qu’ils soulagent le porteur de sa mission d’encaissement et de sa fonction ducroire.

Nous invitons donc les pouvoirs publics à un travail de concertation avec les acteurs du portage pour définir les bonnes pratiques d’une part et examiner les leviers réglementaires possibles pour assouplir la définition du VCP d’autre part.

S’agissant des porteurs salariés, des négociations se sont poursuivies au niveau du GREPP. Un accord sur la durée de référence applicable aux porteurs de presse a été signé par l’ensemble des syndicats en juin 2014 et a donné lieu à un arrêté d’extension début 2015. Un avenant modificatif de la convention collective a été signé fin 2014, là encore à l’unanimité, et a été soumis à l’extension (voir rapport de la Commission des Ressources Humaines).

DÉVELOPPER L’ACTIVITÉ DE DISTRIBUTION

Dans un contexte économique contraint ces dernières années par des recettes publicitaires en baisse continue et, plus récemment, par des baisses de diffusion papier sans précédent, la diversification de l’activité logistique constitue une opportunité en même temps qu’une nécessité économique. Les éditeurs qui s’appuient sur un réseau de

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dépositaires incitent donc ces derniers à trouver de nouveaux débouchés.

DISTRIBUTION AUX POINTS DE VENTE

La messagerie Presstalis, elle, est toujours en proie à de graves difficultés financières et peine à mettre en œuvre le plan de rationalisation de ses dépôts. Elle s’ouvre donc à la possibilité d’accords avec la PQR&D pour décroiser les flux logistiques. La loi de modernisation du secteur de la presse (loi « Françaix ») qui a été adoptée ces dernières semaines par l’Assemblée Nationale permet en effet dorénavant à des éditeurs relevant du système coopératif de recourir à des réseaux locaux de distribution sans adhésion à une société coopérative de messagerie de presse.

Des discussions locales ont ainsi été engagées entre des éditeurs de PQR&D et des dépôts locaux Presstalis, qui confirment bien la recherche d’accords bilatéraux, pouvant prendre plusieurs formes : prestation de transport assurée par l’éditeur pour le compte d’un dépôt Presstalis vers les points de vente, prestation de service englobant transport et préparation, prestation de transport de la part du dépôt Presstalis pour le compte de l’éditeur PQR&D.

PORTAGE MULTI-TITRES

Le portage multi-titres est la première activité de diversification ouverte à des tiers par la PQR&D. Tout d’abord avec des titres de PQN et plus récemment avec des éditeurs de presse magazine. L’extension de la mesure d’exonération des cotisations patronales au portage des magazines IPG d’une part et la hausse des tarifs postaux subie par les magazines non IPG à la sortie du moratoire postal d’autre part, créent une opportunité pour la PQR&D de développer le portage des magazines.

Huit éditeurs de presse magazine regroupant 21 titres (IPG comme non IPG) ont donné mandat à MM. Frédérick CASSEGRAIN et Stéphane GERMAIN pour négocier avec les entreprises de portage de PQR&D les conditions tarifaires de leur prestation de portage. Un premier accord a été trouvé avec la Nouvelle République, qui porte donc depuis le début de l’année et progressivement tous ces titres sur sa zone de diffusion. M. GERMAIN devrait reprendre contact prochainement avec d’autres éditeurs pour conclure de nouveaux accords.

SOUTENIR LE RÉSEAU DE POINTS DE VENTE

Si certaines études pessimistes prévoient la fin de la vente au numéro d’ici une échéance de 10 ans, les directions des ventes de PQR&D ne renoncent pas aujourd’hui à soutenir leur réseau de diffuseurs de presse, même si les priorités budgétaires sont plutôt concentrés sur le soutien du portage et le développement des offres numériques.

Ainsi se multiplient chez les uns et les autres les grands jeux annuels avec carte à gratter, appels audiotel et pyramide de gains. Ces actions dans la durée produisent des effets immédiats sur la vente au numéro et permettent aux directions des ventes de constituer des fichiers contact utiles pour l’avenir. Leur pérennité a pu être préservée grâce à notre action auprès des pouvoirs publics, qui ont un temps envisagé leur interdiction dès lors qu’ils faisaient appel à des numéros surtaxés.

Autres initiatives développées pour fidéliser les acheteurs kiosque : les abonnements au point de vente (Nice Matin), les cartes de fidélité via smartphone (Sud Ouest), les opérations chèque presse (La Voix du Nord ; mailings toutes boîtes avec coupons de réductions à présenter au diffuseur), les opérations d’achat à compte ferme par le diffuseur en échange d’une animation en point de vente organisée par l’éditeur (opérations « café + croissant + journal offert » de Midi Libre, « pack NR » de la Nouvelle République).

Pour changer la dynamique de la relation avec les diffuseurs, certains ont mis en place des espaces intranet dédiés aux diffuseurs (Centre France, la Dépêche du Midi, la NR), investi dans des campagnes publicitaires (Journaux du Midi), développé l’offre de hors-séries ou rénové la PLV.

Egalement à l’étude en Commission de la Vente : le co-financement par le Fonds Stratégique pour le Développement de la Presse d’un projet mutualisé de communication des offres PQR&D sur les écrans de caisse des diffuseurs de presse.

RENFORCER L’EXPERTISE DES OFFRES D’ABONNEMENT NUMÉRIQUE

L’introduction d’accès payants (modèle paywall ou freemium) à leurs sites web par nombre de confrères a contribué à développer le nombre d’abonnés aux offres numériques puisqu’ils sont au nombre 50 000 pour l’ensemble de la profession à fin décembre 2014 contre 25 000 un an plus tôt. Mais les marges de progression restent importantes en regard des performances observées chez nos confrères parisiens.

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Au sein d’un groupe de travail de composition mixte (profils numériques + ventes) ou en Commission plénière, les confrères échangent donc régulièrement pour partager leurs expériences relatives au pilotage des offres numériques. Les offres sont assez homogènes et consistent principalement en un accès illimité aux articles publiés sur tous les supports numériques + la version numérique du journal, voire de nouveaux formats de lecture (flash vidéo de la Dépêche Premium, édition du soir de Sud Ouest, web documentaires de la Voix du Nord, …). Les ventes numériques représentent quelques milliers d’abonnement tout au plus (autour de 6000 pour les plus importants) pour une part de la diffusion totale oscillant entre 0,5% et 3%. Un travail de pédagogie et de simplification des offres est encore à réaliser pour une meilleure compréhension par la clientèle.

Les enjeux sont nombreux en 2015 chez les confrères pour améliorer les performances : mise en place d’indicateurs de suivi de la fidélité des abonnés, étude approfondie du tunnel de conversion gratuit > payant et mise en place d’actions correctives, enfin développer une connaissance plus fine des prospects et des clients pour améliorer l’efficacité des actions de prospection et de fidélisation. Un chantier « big data » destiné à remplir cet objectif va s’ouvrir en 2015 dans nombre d’entreprises. Et nous serons également attentifs au développement de nouveaux formats de lecture numériques (cellule « Data & Innovation » du Parisien, par exemple).

QUEL AVENIR POUR LA PQR&D DANS LES KIOSQUES NUMÉRIQUES ?

Relay.com, lekiosk.fr, Zinio, ePresse, … les kiosques numériques sont nombreux mais aucun ne parvient à générer des diffusions conséquentes pour les éditeurs. Lancé en 2010, le kiosque Presse Régionale a connu quant à lui une progression régulière de son chiffre d’affaires jusqu’en 2013, où il a atteint un CA de 57K€. Mais n’ayant jamais été mise à jour techniquement, l’application est aujourd’hui obsolète, notamment depuis le changement de système d’exploitation Apple vers iOS 8. Les recettes ont chuté de moitié en 2014 et les réclamations clients sont nombreuses. Les confrères se sont donc interrogés sur l’opportunité de continuer à maintenir le flux mutualisé qui alimente le kiosque quotidiennement. Or celui-ci sert également à charger les éditions de PQR&D dans le kiosque numérique HOP!, qui s’inscrit dans un plan de communication global avec la compagnie aérienne. Les enjeux publicitaires associés

à ce partenariat étant conséquents pour la profession, il n’est donc pas question pour l’instant de renoncer à ce flux mutualisé, dont nous avons négocié une réduction des coûts dans l’attente d’une recherche d’élargissement des perspectives (qui justifieraient un redéveloppement).

L’UPREG concentre donc son action sur deux axes : réduire les coûts de maintenance et trouver de nouveaux débouchés commerciaux pour ce flux mutualisé. Sur le second point, l’UPREG interpelle régulièrement HOP! sur la nécessité d’un plan d’action destiné à développer la diffusion sur son kiosque numérique. Et poursuit ses discussions avec la SNCF, avec laquelle devrait démarrer avant l’été une phase pilote engageant trois confrères (la Dépêche du Midi, Ouest France et la Provence). Discussion également avec le kiosque PressReader, qui présente l’avantage de développer des accords de référencement avec des professionnels (bibliothèques, hôtels, compagnies aériennes, entreprises, …). Dans l’attente que la vente par kiosque ne se développe, l’UPREG reste attentive à des initiatives alternatives de commercialisation des offres de contenus, telles que la vente d’articles à l’unité proposée par le hollandais Blendle, présenté comme l’iTunes de la presse.

LA COMMISSION DE LA VENTE, C’EST AUSSI …

• Des baromètres réguliers : suivi mensuel des tendances de la diffusion titre à titre, impact des scrutins électoraux sur la vente au n°, indice mensuel des ventes consolidées PQR, indice mensuel de la vente au numéro, bilan annuel du C.A. des ventes PQR, suivi des prix de vente, bilan annuel de la diffusion OJD, des résultats d’audience, …

• Des benchmarks de la profession : opérations + produits, offres numériques, actions à destination du réseau de points de vente, politique de rémunération des équipes commerciales, organisation de la commercialisation des offres numériques.

• Une veille des évolutions réglementaires et une activité de lobbying auprès des Pouvoirs Publics : règlement européen sur la protection des données, loi de modernisation du secteur de la presse, jurisprudence agents de la vente, loi sur la consommation, sur la simplification des entreprises, sur la transition énergétique, …

• Une représentation du média : CSMP, DGMIC, OJD, VIGIK, UNDP, La Poste, CPPAP, MEDIAKIOSK, ARCEP, …

• La mise en place de formations mutualisées : fondamentaux de la vente (CEFOREP), développement du réseau (FYM Conseil), valoriser le merchandising PQR (GS ACTION), manager une équipe commerciale (CEFOREP), conquête clientèle B2B (FYM CONSEIL).

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015 .17.

COMMISSION DES RESSOURCESHUMAINESPRÉSIDENT : JEAN VIANSSON PONTE

Les nombreuses réformes de nature sociale initiées cette année au niveau national (projet de barème de pige photo, mission photo menée par Francis Brun Buisson, enquête IGAS IGAC sur la population des porteurs et des VCP, demande d’établissements de bonnes pratiques, …) ont amené la Presse en Région à aller rencontrer le Ministre du Travail et des Affaires Sociales, François Rebsamen, la Direction Générale du Travail et bien sûr les services du Ministère de la Culture et de la DGMIC. Il s’est agi à la fois de dénoncer les effets négatifs de ces réformes sur l’activité des éditeurs de Presse en Région, ainsi que de leurs filiales de portage, mais également de solliciter un échange plus spécifique sur les dossiers d’importance.Le Ministère du Travail s’est révélé soucieux des questions soulevées, et souvent proactif pour la recherche de solutions. La Presse en Région a dû rappeler son attachement au dialogue social de branche, dans un contexte économique favorisant plutôt l’entreprise comme lieu privilégié de la négociation.

LE DIALOGUE SOCIAL DE BRANCHE RENOUVELÉ AVEC L’OUVERTURE D’UNE NÉGOCIATION SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE

APRÈS VALIDATION PAR LEURS INSTANCES, LE SPQR ET LE SPQD INITIENT ENSEMBLE UNE NÉGOCIATION SUR LA RÉFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, AVEC L’ORGANISATION D’UNE PREMIÈRE RÉUNION DE NÉGOCIATION LE 3 JUIN 2015.

Les deux accords collectifs communs à toutes les formes de presse qui encadraient la formation de la profession sont devenus obsolètes.

Il n’est pas évident d’envisager une négociation toutes formes de presse confondues compte tenu de la complexité technique du sujet et de la spécificité des besoins de chaque famille de presse.Le groupe de travail de la Commission Ressources Humaines a travaillé sur la perspective d’une négociation sur un périmètre minimal PQR-PQD.Un accord de branches dans ce cadre, éventuellement étendu à la PHR, permettrait d’optimiser l’utilisation des

fonds formation.

RAPPELS

La réforme de la formation professionnelle issue de la loi du 5 mars 2014 (et applicable depuis le 1er janvier 2015) modifie en profondeur le droit de la formation professionnelle continue dans la mesure où elle fait passer les entreprises d’une obligation de « financer » la formation (obligation fiscale) à une obligation de « former » ses salariés (obligation de résultat).

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015.18.

ASPECTS MARQUANTS :

• La capacité des entreprises de + de 300 salariés à mobiliser en retour pour leurs besoins les fonds qu’elles doivent obligatoirement verser ressort affaiblie compte tenu de la montée en puissance des dispositifs qui leur échappent : FPSPP (0,2 % de la masse salariale destinée aux demandeurs d’emploi), CIF et CPF (0,2 % et 0,2 % à l’initiative des salariés pour leurs souhaits de formation), réduction des moyens de la période de professionnalisation qui sert notamment à financer les reconversions (0,2 % de la masse salariale contre une part non limitative de l’ancien 0,5 %).

• La disparition ou la très forte réduction de la cotisation obligatoire au titre du plan de formation (0,9% MS) n’est

pas une économie pour les entreprises, qui demeurent soumises à l’obligation de former leurs salariés dans un cadre de gestion de leur parcours professionnel. En outre, les entreprises qui confiaient leur plan de formation à l’AFDAS et qui pouvaient de ce fait bénéficier de fonds mutualisés au delà de leur simple collecte se trouvent désormais privées de cette modalité de financement complémentaire.

LE CONSTAT

Des données qualitatives et quantitatives relatives à la PQR&D transmises par l’AFDAS permettent d’apporter les éclairages suivants :

La comparaison des dépenses effectives de formation en 2013 et la projection 2015 des fonds disponibles illustre la chute

très importante des ressources directement mobilisables

en entreprise via les dispositifs obligatoires (chute de plus de 70 % compte tenu notamment de la disparition de la collecte obligatoire pour le plan de formation).

• En 2013, les types de financement mobilisés par les entreprises de notre périmètre à leur initiative ont été évalués par l’AFDAS à 7,85 M€.

• En 2015, selon les projections de l’AFDAS, sans accord collectif, il ne resterait « en dur » comme outils de financement obligatoirement mobilisables par les entreprises que 2,25 M€.

L’examen plus spécifique des collectes restant obligatoires en 2015 (donc hors plan de formation) comparé aux dépenses 2013 sur les mêmes postes montre un quasi équilibre. Ce constat est trompeur dans la mesure où les règles d’affectation et d’utilisation des fonds de formation sont modifiées créant ainsi le risque de cotiser sans retour sur investissement.

OBJECTIFS DE NÉGOCIATION

Ces éléments montrent que la réforme rend indispensable

la définition d’une politique incitative destinée à orienter autant que possible l’utilisation des fonds potentiellement

perdus vers des formations utiles au secteur et aux

entreprises.

Un accord de branches doit être le moyen d’accompagner par la formation professionnelle les mutations de notre

secteur d’activité, et d’organiser conventionnellement

une meilleure affectation des fonds :

L’EDEC – BILAN 2014

Rappel du dispositif réparti sur 3 ans :

• l’EDEC PQR PQD prévoit une aide de l’Etat à hauteur

de 10 millions d’euros répartis sur 3 exercices (2013 – 2014 – 2015) pour accompagner les politiques de formation-reconversions liées notamment au numérique (avec une participation de l’Etat à hauteur de 50% des coûts pédagogique) et pour financer des actions d’accompagnement des entreprises dans la négociation de la GPEC.

• Il a eu du mal à démarrer compte tenu des contraintes posées dans l’accord pour en bénéficier et de l’attitude des syndicats au niveau local ou national.

QUELQUES CHIFFRES TRANSMIS À L’ISSUE DU BILAN 2013

Sur la deuxième année d’exercice, le taux de réalisation des dépenses est peu important (22%) bien que supérieur à celui de l‘exercice précédent (9,4%)

• Le prévisionnel de dépenses était fixé 11 110 000 euros (Etat + Branche).

• Les dépenses finalement réalisées s’élèvent à 2 470 577 euros dont 581 201 euros de part de l’Etat, 146 255 de l’AFDAS (fonds mutualisés) et 1 743 121 des éditeurs concernés.

Seize titres de presse régionale ou départementale ont pu en bénéficier avec :

• Un « effectif stagiaires » de 2089 (760 journalistes, 537 cadres, 617 ouvriers, 119 employés et 56 agents de maîtrise).

Ouvriers29%

Employés6%

Agents de maîtrise

3%

Cadres26%

Journalistes36%

EDEC – Bilan 2014Effectif Stagiaires

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015 .19.

• 67% d’hommes et 33% de femmes

33%

67%

Femmes Hommes

EDEC –Bilan 2014Répartition H/F

• Majoritairement dans les filières rédaction (37,4%) et imprimerie (37,6%)

BILAN 2014 EDEC PQR PQD

*

37,6%

37,4%

7,6%

5,7%

5,7%

4,4%

1,5%

Imprimerie

Rédaction

Commerce Marketing Publicité

Prépresse

Toutes filières métiers

Informatique

Métiers  support  (Rh,finances…)

EDEC –Bilan 2014

• Très peu de reconversions longue durée : environ 5% du total des formations recensées

MISE EN PLACE PROCHAINE D’UNE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ POUR LES PIGISTES (INTERPROFESSION)

RAPPEL

Des négociations sont en cours au niveau de l’ensemble des formes de presse concernant une complémentaire santé en faveur des journalistes professionnels rémunérés à la pige.

Le système envisagé, imaginé sur le modèle de celui existant pour les intermittents du spectacle, serait adossé à l’accord prévoyance pigiste (ANEP pigiste), qui est excédentaire, afin de récupérer sur les cotisations existantes pour la seule prévoyance une partie de cotisations pour financer une mutuelle.

Aujourd’hui, les éditeurs sont engagés conventionnellement par une garantie concernant exclusivement la prévoyance :

• En théorie, un taux contractuel de 0,83% MS pigiste réparti ainsi : 0,55 entreprise et 0,28 pigiste

• Dans les faits, un taux d’appel de 0,623 % MS pigiste réparti ainsi : 0,413 entreprise et 0,21 pigiste

AVANCÉE DE LA NÉGOCIATION

Les discussions dans leur état actuel, qui portent sur les niveaux de garanties proposées, ont abouti à augmenter la cotisation effective prévoyance et à introduire une nouvelle contribution santé ainsi répartis :

• 0,55% affectés à la prévoyance (0,34 % Entreprise et 0,21% Pigiste)

• 0,38% affectés à la mutuelle à la seule charge de l’Entreprise alimentant une caisse commune, les pigistes bénéficiaires devant cotiser de leur côté sur la base du volontariat avec paiement d’un forfait (de 19 euros)

Le taux employeur passerait ainsi de 0,413% de la masse salariale pigiste aujourd’hui à 0,72% de la masse salariale pigiste (0,55 % pour la prévoyance + 0,38% pour la santé).

La négociation devrait aboutir prochainement, mais il est

encore possible de voir les taux évoluer.

Pour autant, son applicabilité sera soumise à une condition suspensive de validation par les pouvoirs publics.La spécificité de la collaboration à la pige rend impossible l’application de la loi à la lettre. De ce fait, le projet d’accord présente plusieurs fragilités juridiques du point de vue du droit de la sécurité sociale1, qui impose aux éditeurs d’obtenir des garanties précises de la Direction de la Sécurité Sociale vis à vis notamment des URSSAF.

L’objectif partagé avec la Direction de la Sécurité Sociale est de finaliser ce dossier d’ici fin juin.

LE PROJET D’UN BARÈME DE PIGES PHOTO SANS CESSE RENOUVELÉ, JAMAIS ABOUTI

Depuis plus de deux ans, la DGMIC soumet à la profession

différents projets pour mettre en place un décret fixant un barème de pige photo, en référence à ce qui était prévu

en 2009 dans la loi Hadopi.

Une dernière version d’un projet de décret pour établir un barème de piges photo opposable aux éditeurs à défaut d’accord de branche a été circularisée par la DGMIC en octobre dernier.Cette version devait être soumise parallèlement au Conseil d’Etat pour avis, compte tenu des craintes du Ministère de la Culture de voir ce décret attaqué par les organisations professionnelles dès sa publication.

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015.20.

Elle a été très critiquée par les organisations professionnelles, compte tenu notamment des caractéristiques suivantes :

• Barème calculé sur la base du SMIC

• Intégration d’une prime d’appareil photographique mensuelle

• Définition de critères présidant à la fixation de la rémunération réelle et non du seul barème (« durée prévisible », « qualification professionnelle » et « ancienneté », « niveau de diffusion », « emplacement » et « taille de l’image »).

La DGMIC a finalement en décembre annoncé une remise à plat de son projet et reçu, à cette fin, et en présence de représentants de la Direction Générale du Travail, les organisations patronales puis syndicales.

Cette rencontre a été l’occasion pour les représentants des éditeurs de presse de redire :

• que le champ d’application de ce décret devait être limité aux seuls vrais pigistes (par opposition aux permanents qui pigent par ailleurs) ;

• que le principe d’une prime d’appareil photographique

était un non sens appliquée à un collaborateur occasionnel ;

• qu’une rémunération fondée sur une référence au SMIC

était en contradiction avec le mode de collaboration à

la pige, qui implique une rémunération à la tâche et non au temps ;

• que les montants envisagés allaient bien au delà des pratiques et n’étaient pas réalistes.

S’il semble que nos remarques concernant la prime d’appareil photo et les montants proposés aient été entendues, les représentants des pouvoirs publics se sont dits tenus tant par la lettre de la loi de 2009 qui impose l’établissement d’un décret, que par une référence au temps de travail imposée par le Code du travail.

Une réunion avec les syndicats devait être organisée par la DGMIC et la DGT courant janvier. Nous n’avons pour autant aucune nouvelle à ca jour.

LA PRESSE EN RÉGION ATTENTIVE À LA RÉFORME DE LA REPRÉSENTATIVITÉ PATRONALE

La loi sur la réforme de la formation professionnelle du 5 mars 2014 inclut des dispositions spécifiques sur le thème du dialogue social de branche, indissociable de la représentativité ; parallèlement, le Premier Ministre a réaffirmé sa volonté d’une réduction significative du nombre de branches professionnelles de 700 à 100 en 10 ans. Ces éléments sont guidés par un même objectif de redéfinition du champ conventionnel pour une plus grande valorisation du dialogue social de branche.

Ces réformes ne sont pas pensées pour les organisations

patronales « hors champ » comme celles de la presse. Elles sont toutefois de nature à impacter directement nos organisations.

C’est la raison pour laquelle le SPQR et le SPQD se sont rapprochés du Ministère du travail (en septembre dernier), puis, à nouveau, de la Direction Générale du Travail rencontrée au mois de décembre.

SUR LA RÉFORME DE LA REPRÉSENTATIVITÉ PATRONALE

La DGT nous a communiqué un pré projet de décret concernant l’évaluation de la représentativité patronale par branche.

Une question, non définitivement tranchée à ce jour, est celle de la définition de la branche qui sera retenue par la DGT dans le calcul de représentativité. Le plus probable est que ce calcul soit effectué sur un périmètre identique à celui de la représentativité syndicale, c’est-à-dire sur les champs conventionnels existants, que les Conventions Collectives concernées soient ou non étendues.

Le SPQR et le SPQD seraient ainsi considérés comme

représentatifs sur leurs propres champs conventionnels.

En revanche, la représentativité de nos organisations est

beaucoup moins évidente sur le champ de la CCNTJ, eu égard au critère d’audience fixé par la loi et en application duquel sera représentative l’organisation patronale qui comptera, en nombre d’entreprises adhérentes, au moins 8% des entreprises adhérant à l’ensemble des organisations professionnelles signataires de la CCNTJ. Le nombre d’adhérent du SPQR et du SPQD (comme d’ailleurs du SPQN) est très clairement insuffisant pour répondre à cette condition, laquelle ne peut être contournée par décret.

La DGT nous suggère de réfléchir avec d’autres organisations professionnelles à la création d’une structure commune et dédiée, afin de permettre aux formes de presse concernées d’être considérées comme représentatives sur le champ conventionnel des journalistes.

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015 .21.

RÉDUCTION DU NOMBRE DE BRANCHES

Une première réunion confidentielle menée sous l’égide de la DGT et rassemblant les grandes confédérations syndicales et patronales, s’est tenue début octobre afin d’évaluer l’existant et de s’interroger sur les critères, méthodes et objectifs pour réduire le nombre de branches par regroupements. Ces éléments devront à terme être transposés dans un texte de nature législative ou réglementaire.Nos interlocuteurs ont souligné que la presse ne représentait pas pour le moment un sujet de préoccupation pour la DGT, avec laquelle nous restons en contact régulier.

RÉFLEXIONS AVEC LA COMMISSION RESSOURCES HUMAINES EN APPUI DES DIFFICULTÉS RENCON-TRÉES DANS LES ENTREPRISES :

RISQUES PSYCHO SOCIAUX ET QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL

Compte-tenu des enjeux en termes de responsabilité de l’entreprise, d’organisation du travail, et d’instrumentalisation possible par les IRP, il est apparu important à la Commission Ressources Humaines d’initier un travail sur ce sujet.

Le cabinet Alixio (Bruno Dupuis, Christophe Gadéa) est intervenu en commission ressources humaines. Un besoin d’expertise et de méthode a été clairement exprimé.

Un séminaire de 2 jours a été organisé les 20 et 21 novembre et animé par le Cabinet Alixio (imputable sur les budgets formation des entreprises).

POINT D’INFORMATION CONCERNANT LE GREPP (PORTEURS SALARIÉS)

EXTENSION DE L’ACCORD DU GREPP SUR LA DURÉE DE RÉFÉRENCE

L’accord portant sur la durée de référence signé par l’ensemble des syndicats le 28 mai 2014 a été étendu par arrêté d’extension du 11 mars 2015.

Cette extension, finalement obtenue SANS réserves, représente un succès pour le GREPP.

La Direction Générale du Travail préconisait des réserves à l’extension pour y rappeler expressément l’obligation de respecter « les dispositions de l’article D3171-8 du Code du travail » relatif au décompte effectif et a posteriori du temps de travail.

Une telle préconisation, qui témoigne d’une méconnaissance absolue du terrain, aurait remis en cause le fond même de l’accord, seule une extension sans réserves étant à même de garantir un cadre juridique sécurisé à l’activité du portage de presse.

Le GREPP (qui travaille en coopération avec votre Union de la Presse en Région) a saisi par courrier le Directeur Général du Travail afin de l’alerter sur les enjeux :

• cet accord est le fruit d’une négociation menée en CMP depuis plusieurs années ;

• l’ensemble des syndicats l’a signé ;

• le dispositif de pré quantification du temps de travail formalisé dans cet accord est issu d’une réalité de terrain et de contraintes d’organisation du travail qui rendent matériellement impossibles la mesure et le contrôle stricts du temps de travail effectif des porteurs de presse, mais prévoit en revanche des moyens de nature à garantir les porteurs d’une juste détermination de cette durée ;

• la Chambre sociale de la Cour de cassation du 17 décembre 2014 a remis en cause le recours aux boitiers électroniques en considérant que, eu égard aux « droits des personnes et aux libertés individuelles », le recours à « un système de géolocalisation pour assurer le contrôle de la durée du travail » (…) « n’est pas justifié lorsque le salarié dispose d’une liberté dans l’organisation de son travail ».

Nous avons transmis copie de ce courrier au Ministre du Travail, à la DGMIC ainsi qu’au conseiller social du Ministère de la culture, et Felipe Peno, Président du GREPP, a en outre co signé avec les syndicats un courrier afin de demander un rendez-vous au Directeur Général du Travail.

SIGNATURE DE L’AVENANT À LA CONVENTION COLLECTIVE DU PORTAGE DE PRESSE FIN DÉCEMBRE 2014

Cette signature est là encore unanime.La Convention est désormais déposée et soumise à l’extension.

Pour renforcer cette demande d’extension, le GREPP a considéré la nécessité d’un accord sur le salaire minimum afin de ne pas fragiliser inutilement le dossier de la demande d’extension de la Convention Collective présentée par ailleurs.

La représentante de la Direction générale du Travail, présente aux réunions paritaires du GREPP (lesquelles se déroulent sous le format de la CMP) était intervenue pour dire que la DGT était particulièrement sensible à l’existence d’accords salariaux lorsqu’elle avait à étudier la demande d’extension de Convention Collective d’une branche.Un accord sur le salaire minimum a donc été signé avec l'ensemble des syndicats de salariés le 1er avril 2015.

Par ailleurs, l’insistance du GREPP auprès de la DGT, et du SPQR intervenu en soutien directement auprès du Ministre du travail, pour obtenir la levée des réserves préconisées pour l’extension de l’accord sur la durée de référence laisse penser qu’il ne sera pas nécessairement accueilli avec indulgence à la DGT.

Il était donc essentiel, par la signature d’un accord sur salaire minimum, de garantir la continuité du dialogue social.

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015.22.

RAPPORT D’ACTIVITÉ DU SECTEUR PUBLICITÉPAR JACQUES HARDOINSECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'UPREG, PRÉSIDENT DE 366.

L’année 2015 est marquée, tant pour l’Union de la Presse en Région que pour l’activité publicitaire, par le premier exercice de la régie nationale 366, qui internalise une part importante des activités auparavant dévolues aux SPQR. Ce rapport, dans cet exercice intermédiaire, est donc une synthèse des dossiers publicitaires traités par les deux entités, le lien entre elles étant assuré par Jacques HARDOIN d’une part, Président de la régie 366 et Secrétaire Général de l’Union de la Presse en Région, et Bruno RICARD, DGA de 366 et missionné de façon continue par l’UPREG en liaison avec son Président Jean VIANSSON PONTÉ, sur les sujets de lobbying publicitaire (Evin, Sapin, etc.) et concernant les annonces légales et les marchés publics.

CONJONCTURE 2014 : PAS DE REBOND POUR LA PRESSE

Le marché plurimédia (-2,5%) a moins baissé en 2014 qu’en 2013 (-3,6%), certains médias comme la TV et le digital retrouvant une tendance positive alors que le marché de la Presse a continué à dévisser au même rythme (-8,7% vs -8,4% en 2013). Le premier trimestre 2015 indique une aggravation de la tendance sur l’ensemble du média presse et spécialement pour la PQN (-15%) et la presse magazine (-9%), la PQR (-6%) n’échappant pas à une tendance qui est clairement celle du média imprimé. Entre 2007 et 2014 l’ensemble de la Presse aura globalement perdu 44% de son CA, soit plus de 2 Mds € ! Sa part du marché publicitaire (en rouge ci-dessous) est passée de 44% à 25%, dépassée par la TV, le digital concentrant aujourd’hui une part de marché quasiment équivalente (24%)

EXTRA-LOCALE : L’AVÈNEMENT DE 366

Le CA extra-local résiste plutôt mieux à la crise publicitaire sur le long terme (+3% entre 2007 et 2014), mais n’est pas pour autant en progression sur les dernières années (-3% en 2014). La création de 366 et sa mise en action concrète depuis octobre 2014 doit permettre au média de prendre des parts de marché vs les autres formes de presse nationale malgré un environnement très marqué par la négociation tarifaire. Dans ce cadre, l’innovation produit (nouveaux formats), la capacité à produire des opérations spéciales cross-canal, l’appropriation de solutions digitales pointues (programmatique, data, mobile, brand content, mais aussi vidéo, réseaux sociaux, native ad, drive to store, etc.) sont les seules réponses à une perte de valeur de l’espace média qui est la marque essentielle des années 2010.

La collaboration active des éditeurs aux solutions proposées par cette structure unique est également un facteur d’efficacité primordial qui conditionnera l’activité publicitaire et le développement du CA.

PUBLICITÉ LOCALE : TOUJOURS PAS DE REBOND

L’année 2011 était celle du retour au niveau de CA de… 1999. Cette tendance a été totalement contrariée en 2012 (-6,2%) et 2013 (-5,3%) et est encore aggravée en 2014 (-7,2%). Le CA publicitaire local s’élève fin 2014 à 412 M€, incluant le digital. La situation reste marquée en local par :

• La dégradation continue de notre part de marché auprès des Grands Comptes

• La perte forte sur les secteurs majeurs : Grande Distribution, Secteur Public et Automobile

• Une progression solide du CA digital (jusqu’à +35% pour certains groupes), qui ne compense pas la perte sur le print

Comme sur le marché national l’intégration de solutions

cross-média, web et mobile, semble une condition sine qua non de la croissance, de même que la faculté à gérer de l’événementiel pour le compte des annonceurs. L’irruption de plus en plus massive du digital dans les comportements des Français doit également questionner nos régies du point de vue de l’organisation, de l’investissement et de l'évolution des compétences.

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015 .23.

ANNONCES CLASSÉES : LA CHUTE DES MARCHÉS PUBLICS EN 2014

Malgré une chute accélérée à -11,3% en 2014 (après -9,6% en 2013), les annonces classées représentent encore 31% du CA publicitaire de la PQR. Le segment a connu une chute de 46% depuis 2007 et est de plus en plus fragile. Les secteurs historiques (emploi, immo, auto) sont clairement dominés par les players internet. Les 2 principaux secteurs PQR restent le Carnet (90 M€, soit 38% des PA) et les Annonces Officielles et Légales (76 M€, soit 32% des PA), le deuxième segment étant très altéré en 2014 par la baisse observée sur les annonces de marchés publics (-25%).

Le début 2015, même négatif à -5% semble marquer le regain de positions plus fermes du média vs son concurrent historique des Journaux Officiels (BODACC et BOAMP) mais reste très fragile au regard des évolutions réglementaires qui conditionnent ce marché et le canalisent vers les Journaux d’Annonces Légales. La refonte du Code des Marchés Publics en 2015 est une menace très claire, comme l’était en 2014 le projet de suppression des annonces légales des sociétés que nous avons su écarter avec notre association : l’APTE.

ACTIVITÉS PÉRENNISÉES AU SEIN DU SPQR ET DE L’UNION DE LA PRESSE EN RÉGION

Le SPQR a transféré la plus grande partie des dossiers publicitaires à la nouvelle régie unique, en même temps que l’équipe de 3 personnes qui en assurait le fonctionnement. Bruno RICARD, DGA de la régie 366, maintient néanmoins un lien avec l’Union de la Presse en Région, le SPQR et le SPQD, et intervient concrètement sur 4 types de dossiers

Animation du groupe Annonces Officielles et Légales(4 à 6 réunions d’une journée par an) :

• suivi du CA et des marchés

• partage & bonnes pratiques

• suivi de l’actualité réglementaire

• recommandations d’actions de lobbying

• rencontres avec les institutionnels

Affaires publiques et lobbying relatifs aux annonces légales et marchés publics :

• réforme de la loi de 1955 : suppression des commissions préfectorales,

• projet de suppression des AJL « vie des entreprises » (SGMAP),

• projet de suppression du seuil de 90 K€ pour les annonces de marchés publics

• projets d’extension des offres du BOAMP,

• refonte de la charte de composition des annonces légales

• transposition des directives européennes sur les Marchés Publics en droit Français

Animation du GIE Publication de Marchés

Le portail www.francemarches.com a été totalement redéveloppé pour devenir exhaustif (agrégation de sources extérieures) et gratuit. Son positionnement de point d’entrée unique vers les appels d’offres de marchés publics et son partenariat avec la CGPME font de ce site un rempart efficace de la PQR contre les soubresauts réglementaires

L’audience du site est désormais notre préoccupation centrale : en 3 ans, elle a été multipliée par 12 et doit encore grandir très fortement pour réellement devenir un carrefour incontournable de la commande publique.

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015.24.

Le GIE a également participé à la création du site www.actulegales.fr en application de la loi Warsmann qui oblige depuis 2012 une double publication print et web sur ce site central. Là encore, la mise en œuvre du site a permis de stabiliser l’environnement réglementaire, pérenniser le dispositif Français des Annonces Légales et de montrer aux pouvoirs publics que la « vieille presse » savait anticiper sur les besoins des entreprises et des citoyens en se développant, au besoin, dans l’univers digital

Affaires publiques et lobbying relatifs au marché publicitaire

Le SPQR et l’Union de la Presse en Région restent des interlocuteurs importants des pouvoirs publics, notamment sur les sujets de réglementation (lois Sapin, Evin, etc.) mais également de régulation (publicité sur les chaines publiques notamment).

Par ailleurs l’Union de la Presse en Région a conservé quelques mandats de représentation liés à l’activité publicitaire :

• ARPP : représentation par Marie HARALAMBON

• Audipresse (avec 366) : représentation par Jean VIANSSON-PONTÉ

• OJD (avec 366) : représentation par Jean-Pierre RAFFOUX

RESPONSABILITÉS TRANSFÉRÉES À 366

• COMMUNICATION PUBLICITAIRE (MEDIA & HORS MEDIA)

• PARTENARIATS (Club des DA, UDA, AACC)

• NEWSLETTERS (IMPACT, 366#LAB)

• PRÉSENCE RÉSEAUX SOCIAUX (FACEBOOK, TWITTER, SLIDESHARE, LINKEDIN)

• SITE INTERNET

• AUDIENCES PRINT & DIGITALES, GRAND PUBLIC & PREMIUM, FOCUS LOCAUX, WEB, MOBILE, TABLETTES, INTERNET GLOBAL

• ÉTUDES D’IMPACT & D’EFFICACITÉ

• REPRÉSENTATION DANS LES INSTANCES : AUDIPRESSE, OJD, CESP, INMA, MEDIAMETRIE, SRI

• ANIMATION & ECHANGE AVEC LES ÉQUIPES MARKETING DES REGIES LOCALES

GIE WEB 66

L’année 2014 est une année historique pour le GIE WEB 66. Le 12 mai 2014 les éditeurs de la Presse Quotidienne Régionale annonçaient un projet de rapprochement de leurs forces commerciales parisiennes dans une seule entité commune. Ce projet s’est concrétisée par la création de la régie 366, SAS dont tous les groupes d’éditeurs sont les actionnaires.

La régie 366 a la charge de commercialiser auprès du marché national, agences et annonceurs toutes les solutions publicitaires de la PQRD, print, web et mobile, qu’il s’agisse de dispositifs nationaux (PQR66, MOB66, WEB66), multi-locaux ou locaux (titre à titre, site à site).

Innover, l’ambition majeure de cette nouvelle régie que veut incarner 366, est concrétisée dès début 2015 par une série d’innovations majeures, qui en fera une des toutes premières régies à intégrer des solutions programmatiques et data.

#SSP. 366 intègre une solution SSP (Sell Side Plateform) qui lui permettra de gérer le programmatique dans la commercialisation de ses offres digitales. Ce SSP permettra notamment de yielder les espaces et de proposer des private deals à ses clients.

#DATA. Parallèlement, 366 intègre une DMP (Data Management Plateform). Cette DMP permettra, à l’horizon du premier trimestre 2015, de proposer à l’ensemble des clients de la régie un ciblage beaucoup plus efficient de leurs campagnes (socio-demo, conso, géolocalisation, etc.).

#AdEx. Le programmatique n’est pas l’apanage du digital. 366 compte le prouver dans les mois et années qui viennent en développant, seule ou avec des partenaires, le programmatique print, à l’exemple de ce qui existe dans d’autres pays européens.

CHIFFRE D’AFFAIRES WEB 66

Le chiffre d’affaires GIE WEB 66 pour l’année 2014 a été bon avec une progression de +7% par rapport à l’année 2013, avec un détail par canal :

WEB 66 : +2% 5392 K€ net régieMOB 66 : +24% 622 K€ net régieVidéo : +78% 487 K€ net régie

Suite à la fusion des deux régies en 2014, on observe début 2015, une nette progression du chiffre d’affaires du GIE WEB 66 : +30% sur le premier quadrimestre.

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015 .25.

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015.26.

Indépendants

LÉGENDE :

Membre associés SPQD

ADHÉRENTS DU SPQDSyndicat de la Presse QuotienneDépartementale (PQD)

ADHÉRENTS DU SPQRSyndicat de la Presse QuotienneRégionnale (PQR)

GROUPE HERSANT MEDIA27 036 ex.

Journal de l’Ile de la RéunionDiffusion : 24 066 exemplaires

Quotidien de la Réunion Diffusion : 23 277 exemplaires

Le PélicanDiffusion : 900 ex.

France Antilles Guadeloupe France Antilles Martinique

GROUPE SIPA OUEST FRANCE

Diffusion 2014 : 926 174 ex.

GROUPE SUD OUEST Diffusion 2014 : 528 383 ex.

GROUPE LA DÉPÊCHE Diffusion 2014 : 175 631 ex.

GROUPE SNICDiffusion 2014 : 64 183 ex.

GROUPE NRCO Diffusion 2014 : 188 704 ex.

GROUPE AMAURY

GROUPE TÉLÉGRAMME Diffusion 2014 : 205 654 ex.

LE PARIS(233 751 e

Le Berry républicain(33 014 ex.)

L’Echo Républicain (29 935 ex.)

L’Ha(12 337 ex.)

LA M(179 862 ex.)

Le Populaire du Centre(39 167 ex.)

La Républiquedu Centre

(35 710 ex.)

Rép(30 879 ex.)

La Nouvelle République des

Pyrénées (10 815 ex.)

Le Petit Bleu (7 601 ex.)

Ce (17 858 ex.

L’Indé(51 208 ex.

(117 960 ex.

Le Courrier(55 367 ex.

Le Courrier de l’Ouest

(94 776 ex.)

Le Maine Libre(43 836 ex.)

OUEST-FRANCE(731 725 ex.)

(23 719 ex.)

(32 118 ex.)

L’Echo (26 853 ex.)

Paris -Normandie (44 257 ex.)

Centre Presse Poitiers

(14 620 ex.)

NRCO (174 084 ex.)

L’Eclair des Pyrénées

(7 307 ex.)

La République des Pyrénées (30 015 ex.)

SUD OUEST (265 064 ex.)

La Charente Libre (33 003 ex.)

Le Havre Presse / Le Progrès de Fécamp (10178 ex.) Havre Libre

(9 748 ex.)

Nord Littoral(8 876 ex.)

LA DÉPÊCHE DU MIDI

(157 215 ex.)

La Dordogne Libre (5 968 ex.)

LE TÉLÉGRAMME(205 654 ex.)

Presse Océan

La Presse de la Manche

CARTE DE FRANCE DES JOURNA

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015 .27.

chiffres de diffusion = OJD 2014

DIA

GROUPE MÉDIA POLYNÉSIE10 823 ex.

La Dépêche de Tahiti

Les Nouvelles calédoniennes 14 716 ex.

ion : 900 ex.

France Guyane (5 007 ex.)

GROUPE LA VOIX Diffusion 2014 : 438 246 ex.

GROUPE EBRA – CREDIT MUTUEL

Diffusion 2014 : 1 034 821 ex.

GROUPE CENTRE FRANCEDiffusion 2014 : 387 771 ex.

GROUPE NICE MATIN Diffusion 2014 :

150 922 ex.

GROUPE BERNARD TAPIEDiffusion 2014 : 154 452 ex.

L’Alsace (83 254 ex.)

Les DNA (156 741 ex.)

Le Bien Public (39 539 ex.)

Le Dauphiné Libéré

(219 568 ex.)

L’Est Républicain

(134 775 ex.)

Saône-et-Loire (51 853 ex.)

Le Progrès (196 102 ex.)

Le Républicain

Lorrain

(114 123 ex.)

Vosges Matin (38 866 ex.)

LE PARISIEN

(233 751 ex.)

Le Berry républicain (33 014 ex.)

n

L’Eveil de la Haute-Loire (12 337 ex.)

Le Journal du Centre

(26 867 ex.)

LA MONTAGNE (179 862 ex.)

re du Centre

République du Centre

(35 710 ex.)

L’Yonne Républicaine

(30 879 ex.)

Corse Matin

(37 427 ex.)

NICE MATIN(87 884 ex.)

La Provence (117 025 ex.)

Var Matin (63 038 ex.)

Centre Presse

Aveyron

(17 858 ex.)

L’Indépendant

(51 208 ex.)

Midi Libre

(117 960 ex.)

Courrier Picard (55 367 ex.)

Nord Eclair(21 357 ex.)

L’Union-L’Ardennais (87 672 ex.)

LA VOIX DU NORD (235 517 ex.)

(26 853 ex.)

(23 389 ex.)

(78 900 ex.)

Libération-Champagne(4 687 ex.)

L’Est Eclair(24 770 ex.)

L’Aisne Nouvelle (17 374 ex.)

d Littoral(8 876 ex.)

Le Journal de

HE I .)

La Marseillaise

Le Journal de la Haute-Marne

ES JOURNAUX DE PQR ET DE PQD

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UNION DE LA PRESSE EN RÉGION - RAPPORT D’ ACTIVITÉ - 2014-2015.28.

17, place des Etats-Unis - 75116 Paris - T. 01 40 73 80 20 - F. 01 47 20 48 93 -www.pqr.fr