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Rapport Annuel BMR SUD-EST Avril - Juin 2005 SAVEY A, CAILLAT-VALLET E, FOSSE T, FABRY J avec la collaboration du comité de pilotage BMR SUD-EST C.CLIN Sud-Est Centre Hospitalier Lyon-Sud Pavillon 1 M 69 495 Pierre-Bénite cedex Tél 04 78 86 19 71 Fax 04 78 86 33 31 E-mail [email protected] Site http://cclin-sudest.chu-lyon.fr Sud-Est Sud-Est

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Rapport Annuel BMR SUD-EST

Avril - Juin 2005

SAVEY A, CAILLAT-VALLET E, FOSSE T, FABRY J avec la collaboration du comité de pilotage BMR SUD-EST

C.CLIN Sud-Est Centre Hospitalier Lyon-Sud Pavillon 1 M 69 495 Pierre-Bénite cedex Tél 04 78 86 19 71 Fax 04 78 86 33 31 E-mail [email protected] Site http://cclin-sudest.chu-lyon.fr

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RAPPORT ANNUEL 2005 Réseau BMR SUD-EST

Sommaire

I. RAPPELS METHODOLOGIQUES .................................................................................................................3 A. Introduction.......................................................................................................................................... 3 B. Objectifs .............................................................................................................................................. 3 C. Méthodologie....................................................................................................................................... 3 D. Organisation du réseau....................................................................................................................... 5

Lexique ..............................................................................................................................................................5

Documents utiles..............................................................................................................................................6

II. RESULTATS – NIVEAU A.............................................................................................................................7 A. Participation ............................................................................................................................................... 7 B. Description des BMR observées ............................................................................................................... 9 C. Pourcentage de résistance dans l'espèce............................................................................................... 10 D. Taux d'incidence pour 1000 j d'hospitalisation........................................................................................ 11 E. Distribution globale des établissements selon le taux d'incidence pour 1000 j d'hospitalisation............ 13 F. Distribution spécifique des taux d'incidence selon les catégories d'établissement................................. 16

III. COMPARAISONS.......................................................................................................................................22 A. Comparaisons dans le temps des principaux indicateurs................................................................. 22 B. Comparaisons dans le temps par catégories d'établissements........................................................ 25

IV. RESULTATS - NIVEAU B ..........................................................................................................................27 A. Participation (rappel) ............................................................................................................................... 27 B. Description des BMR............................................................................................................................... 27 C. Description des patients porteurs de BMR.............................................................................................. 28 D. Délai d'apparition des cas de BMR ......................................................................................................... 30 E. Distribution des BMR par spécialité......................................................................................................... 31 F. Distribution des BMR par type de prélèvement ....................................................................................... 32 G. Responsabilité clinique des BMR............................................................................................................ 33

V. DONNEES REGIONALES...........................................................................................................................34

VI. SYNTHESE.................................................................................................................................................35

ANNEXE...........................................................................................................................................................37 Liste des établissements participants Modèles de fiches de recueil (niveau A et B)

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Réseau BMR SUD-EST Surveillance et prévention des bactéries multirésistantes aux antibiotiques

I. RAPPELS METHODOLOGIQUES A. Introduction La maîtrise des bactéries multirésistantes aux antibiotiques (BMR) est un des objectifs prioritaires de la lutte contre les infections nosocomiales (IN) à l'échelle nationale. Ainsi l'ancien CTIN (Comité Technique national Infections Nosocomiales) de même que les récents textes officiels organisant le dispositif de lutte contre les IN (dont le programme national de lutte contre les IN 2005-2008) soulignent l'importance de la maîtrise des BMR dans l'activité du Comité de lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) tant dans le domaine de la surveillance que de la prévention. Dans le cadre de l'amélioration de la qualité des soins, cet objectif de maîtrise est également retenu par la procédure d'accréditation de l'Agence Nationale de l'Accréditation et de l'Evaluation en Santé (cf. rubrique précédente : Documents utiles). Suivant les recommandations nationales, le C.CLIN Sud-Est a créé un réseau de surveillance et de prévention des BMR auquel peuvent adhérer de façon volontaire tous les établissements publics et privés de l’inter-région Sud-Est depuis 1998. B. Objectifs • inciter les établissements à la mise en place d’outils de contrôle, d’alerte et de prévention visant à maîtriser

l'émergence et la diffusion des BMR, • évaluer la fréquence des BMR à l’aide d'indicateurs de transmission croisée (SARM, EBLSE) et de pression

sélection antibiotiques (EHCASE et PARC) • évaluer l’impact de la lutte contre les BMR (tendances), • permettre aux établissements de se situer par rapport aux autres participants, • se comparer aux autres réseaux BMR. Ces différentes étapes sont possibles grâce à une standardisation de la méthodologie de la surveillance (critères d’inclusion, définitions...), au respect strict du protocole et à l'utilisation d'indicateurs adaptés. La finalité de ce cycle d’amélioration continue de la qualité couplant surveillance et prévention est la réduction du taux des BMR ou du moins la maîtrise de l'émergence et la diffusion pour chaque établissement et au sein de l'inter-région. C. Méthodologie La méthodologie développée dans ce réseau est conforme aux principes et définitions énoncés par les structures ou commissions impliquées officiellement dans la lutte contre les BMR et la surveillance de la résistance aux antibiotiques telles que le CTINILS, la coordination inter-C.CLIN (Réseau national d'Alerte d'Investigation et de Surveillance des Infections Nosocomiales : RAISIN), l'InVS, la Haute Autorité de Santé (ANAES) et L'ONERBA (Observatoire National de l'Epidémiologie de la Résistance Bactérienne aux Antibiotiques). • L'enquête s'est déroulée du 1er avril au 30 juin 2005 Elle comporte le recueil d'information pour trois indicateurs principaux, choisis pour leur fréquence et leur implication épidémiologique, avec une procédure standardisée de dédoublonnage et de recueil : . Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM), . Pseudomonas aeruginosa résistant à la ceftazidime (PARC),

. Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génération (ECR), qu'elles soient sécrétrices ou non de bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE).

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La détermination de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée selon la technique habituelle du laboratoire en respectant les recommandations du CFA-SFM (Comité Français de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie) et les procédures du fabricant en particulier pour la détection de la résistance hétérogène vis-à-vis de l'oxacilline (SARM) et de la présence d'une BLSE (ERC). Pour cette étude et pour les marqueurs considérés, toutes les souches de sensibilité intermédiaire ont été assimilées résistantes aux antibiotiques (I = R). Critères d'inclusion . Tout patient hospitalisé avec un séjour d'au moins 24 h dans l'établissement (Date de sortie > Date d'entrée) . Tout prélèvement à visée diagnostique (significatif ou non, systématique ou non) qui se révèle positif à l'un de ces germes au cours des 3 mois de l'enquête. (exclusion des prélèvements de dépistage, des prélèvements d'environnement et suppression des doublons) Doublons

"souche isolée chez un malade pour lequel une souche de même espèce et de même antibiogramme a déjà été prise en compte dans l'enquête, quel que soit le prélèvement d'où elle a été isolée". Sur la période d'enquête, pour un type de BMR donné, on ne conserve qu'une souche par patient et par période (le même dédoublonnage est effectué pour les "dénominateurs espèce" de S.aureus et P.aeruginosa). • Deux niveaux d'enquête ont été proposés : Niveau A. Bactériologique

Pour la période concernée, le laboratoire de microbiologie s'engage à fournir un certain nombre de données récapitulatives répondant aux définitions du protocole, après dédoublonnage. L'analyse de la fiche A (cf. annexe) conduit à déterminer l'importance relative de chaque type de BMR au sein de son espèce grâce au dénominateur "espèces" (pour S. aureus et P. aeruginosa) : pourcentage de résistance dans l'espèce. Le dénominateur "admissions" sur les 3 mois de l'enquête conduit au calcul de taux d'attaque des BMR pour 100 admissions, utilisé essentiellement pour le court séjour étant donné le peu d'admissions en moyen et long séjour. Le dénominateur "journées d'hospitalisation" sur les 3 mois de l'enquête permet d'obtenir le taux d'incidence pour 1000 j d'hospitalisation, indicateur plus favorable aux comparaisons. Niveau B. Bactério-clinique

Ce niveau comporte des données cliniques pour chaque BMR isolée (antécédents, bilan de séjour) ce qui implique une organisation plus complexe et une collaboration entre le laboratoire de bactériologie, l'équipe opérationnelle d'hygiène (EOH) et les services cliniques : une fiche est remplie par séjour de patient pour lequel une BMR est isolée. Le niveau B permet de situer l’importance clinique de la BMR (infection / colonisation, site), le profil des patients porteurs de BMR (âge, sexe, antécédents, délai d'acquisition par rapport à la date d'entrée dans l'établissement, l'origine acquise ou importée), le type de spécialité et le type d’infection impliqués. A partir de 2005, c'est à l'établissement de décider de l'origine acquise ou importée de la BMR observée. Cette notion est à considérer pour l'établissement (et non acquis ou importé pour le service). Pour cela, l'investigateur s'aide d'un faisceau d'arguments :

1. en faveur d'une origine ACQUISE: - BMR identifiée par un prélèvement réalisé dans un délai > 2 j par rapport à l'entrée dans l'établissement, - absence de notion de portage ou d'infection à cette même BMR à l'admission dans l'établissement, - forte suspicion de transmission croisée à partir d’un autre (ou d’autres) patient infecté/colonisé par la même souche, - absence d'antécédents d'hospitalisation, d'antibiothérapie ou d'infection dans les 6 mois.

2. en faveur d'une origine IMPORTEE : - patient connu à cette BMR à l'admission dans l'établissement (cf. plus haut), - antécédents d'hospitalisation dans les 6 mois précédents (cf. plus haut), - BMR identifiée par un prélèvement (de dépistage ou à visée clinique) réalisé dans un délai < 2 j par rapport à l'entrée dans l'établissement, - antécédents d'infection traitée par antibiotiques dans les 6 mois précédents, - infections chroniques (plaies, escarres…) ou sondage à demeure de longue durée, âge > 70 ans.

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D. Organisation du réseau . Coordination du réseau : Dr A. SAVEY (médecin coordonnateur, C.CLIN Sud-Est)

Dr T. FOSSE (microbiologiste, CHU Nice) Mme E. CAILLAT-VALLET (biostatisticienne, C.CLIN Sud-Est) Dr L. AYZAC (épidémiologiste, C.CLIN Sud-Est) Mme V. CELLUPICA (secrétariat, C.CLIN Sud-Est)

. Comité de pilotage : Mme B. AUBERTIN (Infirmière Hygiéniste, C.CLIN Sud-Est)

Dr O. BAUD (Hygiéniste, Clermont-Ferrand) Dr O. BELLON (Microbiologiste, Aix en Provence), Dr C. CHAPUIS (Hygiéniste, Lyon), Pr J. FABRY (C.CLIN Sud-Est, Lyon), Mr D. FASQUELLE (pharmacien biologiste, Hôpitaux du Léman) Dr J. GRANDO (Hygiéniste, Lyon), Mme A. MAGE (infirmière hygiéniste, Antenne C.CLIN L-Roussillon) Dr M.E. REVERDY (microbiologiste, Lyon) Dr A. ROS (microbiologiste, St Etienne) Dr P. VEYRES (Hygiéniste, Nice)

. Les établissements Comme pour tous les réseaux du C.CLIN Sud-Est, la participation est sur la base du volontariat. Les acteurs pour la surveillance sont le chef du laboratoire de (micro)biologie, le président du CLIN et le référent désigné pour la surveillance (figurant sur l'accord de participation). La surveillance des BMR sera d'autant plus utile à l'établissement si elle est couplée à une stratégie de prévention associant les collaborations de l'équipe opérationnelle d'hygiène (EOH), de la pharmacie et du comité Antibiotiques de l'établissement, sans oublier la direction. L'exploitation informatisée des données a été effectuée par une application à l'aide du logiciel EPI-INFO. L'ensemble de la méthodologie (mode d'emploi des réseaux, protocole de surveillance) est disponible sur notre site Internet http://cclin-sudest.chu-lyon.fr à la rubrique surveillance, ou sur simple demande. Lexique BLSE Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génération par production de béta-lactamase à spectre étendu (BLSE). BMR Bactérie multirésistante aux antibiotiques.

ERC Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génération (C3G, céfotaxime et/ou ceftazidime).

HCASE Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génération par production à haut niveau de céphalosporinase.

PARC Pseudomonas aeruginosa résistant à la ceftazidime.

SARM Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (ou oxacilline).

SSR-SLD Service d'hospitalisation de soins de suite et de réadaptation (moyen séjour) ou de soins de longue durée (long séjour).

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Documents utiles Programme national de lutte contre les Infections Nosocomiales 2005-2008. Ministère de la Santé et de la Protection Sociale. Novembre 2004. Document disponible sur http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/infect_nosoco181104/sommaire.htm Communiqué 2005 du Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM). Document disponible sur http://www.sfm.asso.fr BEH n°32-33 (13 juillet 2004): 141-164. Numéro thématique : Résistance aux antibiotiques. Circulaire DHOS/E2 – DGS/SD5A n° 272 du 2 mai 2002 relative au bon usage des antibiotiques dans les établissements de santé et à la mise en place à titre expérimental de centres de conseil en antibiothérapie pour les médecins libéraux. Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF). Comment améliorer la qualité de l'antibiothérapie dans les établissements de soins ? Qualité = préserver l'intérêt collectif sans nuire à l'intérêt individuel du patient. 14e conférence de consensus. 6 mars 2002. Document disponible sur http://www.infectiologie.com/ Recommandations des experts de la SRLF, janvier 2002. Prévention de la transmission croisée en réanimation. Réanimation 2002, 11: 1-7. Observatoire National de l'Epidémiologie de la Résistance Bactérienne aux Antibiotiques (ONERBA). Recommandations méthodologiques pour la surveillance de la résistance aux antibiotiques dans les laboratoires de microbiologie. 2000, 70 p. Document disponible sur http://www.onerba.org Comité Technique National des Infections Nosocomiales (CTIN). Maîtrise de la diffusion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques. Recommandations pour les établissements de santé. Ministère de la Santé, 1999, 23 p. Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR). Recommandations pour la pratique de l'antibioprophylaxie en chirurgie - Actualisation 1999 Document disponible sur http://www.infectiologie.com/ (rubrique référentiels/conférences de consensus) Comité Technique national des Infections Nosocomiales. 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales. Ministère de l'Emploi et de la Solidarité, deuxième édition, 1999, 121 p. Document disponible sur http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/index.htm Institut de Veille Sanitaire. Propositions pour un plan national d'actions pour la maîtrise de la résistance aux antibiotiques. Janvier 1999, 56 p. Comité Technique national des Infections Nosocomiales. Société Française d'Hygiène Hospitalière. Isolement septique. Recommandations dans les établissements de soins. Ministère de l'Emploi et de la Solidarité, 1998, 51 p. Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (ANAES). Le bon usage des antibiotiques à l'hôpital : recommandations pour maîtriser le développement de la résistance bactérienne. Août 1996, 18 p. Document disponible sur http://www.anaes.fr (rubrique Publications/Infectiologie)

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II. RESULTATS – NIVEAU A A. Participation Au total, 234 centres ont contribué à l’inclusion de données pour le rapport annuel de l'enquête BMR Sud-Est 2005 : . niveau A : 234 établissements soit 4 995 BMR observées . niveau A + B : 155 établissements soit 3 305 BMR observées La description de la participation suivante concerne la totalité des participants (quel que soit le niveau). • Evolution de la participation 1998 : 145 établissements 2000 : 134 établissements (84 restants, 50 entrants) (61 sortants) 2001 : 181 établissements (91 restants, 72 entrants, 18 reprises) (43 sortants) 2002 : 227 établissements (143 restants, 55 entrants, 29 reprises) (38 sortants) 2003 : 196 établissements (169 restants, 13 entrants, 14 reprises) (58 sortants) 2004 : 215 établissements (165 restants, 16 entrants, 34 reprises) (31 sortants) 2005 : 234 établissements (182 restants, 16 entrants, 36 reprises) (33 sortants) La participation au réseau BMR SUD-EST augmente encore, avec un nombre croissant d’établissements "restants" (78%), témoin de l'intérêt que les établissements lui portent, mais aussi témoin de la faisabilité et de l'acceptabilité du réseau notamment grâce à la proposition de 2 niveaux de surveillance. Cette stabilité dans la participation rend également plus pertinente l'étude des tendances évolutives des taux au sein du réseau d'une année sur l'autre. Participation au réseau BMR Sud-Est

0

50

100

150

200

250

1998 2000 2001 2002 2003 2004 2005

ReprisesRestantsNouveaux

• Participation D'après la base SAE 2004, il existe dans l'inter-région Sud-Est 985 établissements comportant des lits d'hospitalisation complète en court séjour, SSR-SLD ou psychiatrie (soit 121 664 lits). En excluant un établissement provenant d'une autre inter-région, la participation au réseau BMR Sud-Est (233 établissements soit 54 573 lits) s'élève donc à 23,6 % des établissements et 44,8 % des lits d'hospitalisation complète ou de semaine :

soit 56,1% pour les lits de court séjour 32 413 / 57 794 40,0% des lits de SSR-SLD 18 869 / 47 115 19,0% des lits de psychiatrie 3 191 / 16 755

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• Répartition des établissements participants selon leur taille et selon leur statut

Etablissement < 100 lits [100-300[ [300-600[ > 600 lits Total % Privé 49 47 1 1 98 15,8 PSPH 17 19 1 0 37 42,3 Public 9 42 30 18 99 41,9 Total n 75 108 32 19 234 100,0 % 32,0 46,1 13,7 8,1 100,0 La quasi-totalité des établissements privés comporte moins de 300 lits (dont la moitié avec moins de 100 lits). Les établissements publics sont de plus grande taille, avec environ la moitié au dessus de 300 lits. • Répartition des établissements participants selon leur taille et selon leur type Etablissement < 100 lits [100-300[ [300-600[ > 600 lits Total % CH 30 28 13 71 30,3 CHU 1 5 6 2,6 CLC 4 4 1,7 DIV 1 1 0,4 LOC 9 6 15 6,4 MCO 41 37 1 1 80 34,2 MIL 1 1 2 0,9 PSY 1 5 1 7 3,0 SSR-SLD 23 25 48 20,5 Total n 75 108 32 19 234 100,0 % 32,1 46,1 13,7 8,1 100,0 - CHU = centre hospitalier universitaire CH = centre hospitalier non universitaire (public) LOC = hôpital local MCO = centre de soins de court séjour (privé ou PSPH) PSY = centre spécialisé en psychiatrie SSR = centre de soins de suite et réadaptation SLD = centre de soins de longue durée CLC = centre de lutte contre le cancer MIL = hôpital des armées • Répartition des lits enquêtés par type de séjour et selon le statut, la taille ou le type d'établissement Etablissement Court séjour

n lits dont

la réa. SSR-SLD

(n lits) PSY

(n lits) Total

n des lits

% Privé 8197 215 3432 162 11791 21,4 PSPH 1745 45 2788 80 4613 8,4 Public 22884 1113 12970 2949 38803 70,3

< 100 lits 2542 0 2408 62 5012 9,1 [100-300[ 9642 263 7517 1017 18176 32,9 [300-600[ 7671 316 4417 825 12913 23,4 > 600 lits 12971 794 4848 1287 19106 34,6

CH 14340 456 10500 1536 26376 47,8 CHU 7912 632 957 569 9438 17,1 CLC 679 29 0 0 679 1,2 DIV 0 0 30 0 30 0,1 LOC 144 0 1328 0 1472 2,7 MCO 9185 231 820 30 10035 18,2 MIL 488 25 65 62 615 1,1 PSY 22 0 381 994 1397 2,5 SSR-SLD 56 0 5109 0 5165 9,4 Total n 32 826 1 373 19 190 3 191 55 207 100,0 % 59,5 2,5 34,8 5,8 100,0 - Près de la moitié des lits enquêtés correspondent à des centres hospitaliers publics non universitaires.

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Répartition des lits concernés par l'enquête par type d'établissement et de séjour

Une part importante des lits de SSR est située dans les centres hospitaliers CH. B. Description des BMR observées • Distribution des 4 995 BMR observées

SARM 2 438 (48,8%) PARC 710 (14,2%) ERC 1 847 (37,0%)

Près de la moitié des BMR isolées sont des SARM (parmi les BMR surveillées dans le réseau). • Répartition des ERC selon leur mécanisme de résistance aux bêta-lactamines (n = 1 847) 657 soit 35,6% sont productrices de BLSE (bêta-lactamase à spectre étendu),

901 soit 48,8% sont BLSE-négatifs 289 soit 15,6 % relèvent de mécanisme inconnu ou non recherché.

• Répartition des BMR selon le type de séjour

Type de séjour SARM n

%

PARC n

%

ERC n

%

Total n

BMR %

Court séjour 1793 73,5 587 82,7 1475 79,9 3855 77,2 dont réa 215 8,8 179 25,2 253 13,7 647 13,0 SSR-SLD 642 26,3 122 17,2 369 20,0 1133 22,7 PSY 3 0,1 1 0,1 3 0,2 7 0,1 Total 2438 100,0 710 100,0 1847 100,0 4995 100,0 Plus de ¾ des BMR proviennent du court séjour.

0 5000 10000 15000 20000 25000 30000

CH

CHU

CLC

DIV

LOC

MCO

MIL

PSY

SSR Court séj. (59.5%)SSR-SLD (34.8 %)PSY (5.8%)

(réa : 2.5% )

lits

Type

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C. Pourcentage de résistance dans l'espèce Le dénominateur pour les entérobactéries n'étant pas inclus dans la surveillance (dédoublonnage trop fastidieux étant donné leur grand nombre), le pourcentage de résistance dans l'espèce ne concerne que les souches de Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa. Le pourcentage de résistance dans l'espèce est de : 30,0 % pour S. aureus soit 2438 SARM pour 8136 souches observées

17,0 % pour P. aeruginosa soit 710 PARC pour 4170 souches observées

• Pourcentage de résistance dans l'espèce selon le statut ou la taille de l'établissement

Etab. n

SARM n

SA n

SA % R esp.

PARC n

PA n

PA % R esp.

privé 98 335 1135 29,5 106 579 18,3 PSPH 37 176 555 31,7 53 372 14,2 public 99 1927 6446 29,9 551 3219 17,1

< 100 lits 75 180 485 37,1 47 258 18,2 [100-300[ 108 656 2015 32,5 171 1071 16,0 [300-600[ 32 637 2099 30,3 161 1060 15,2 > 600 lits 19 965 3537 27,3 331 1781 18,6

Le pourcentage de SARM dans l'espèce varie inversement à la taille de l'établissement. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les plus grands établissements en raison de leur recrutement réalisent plus de prélèvements et ainsi, isolent également plus de S. aureus méti-sensibles. • Pourcentage de résistance dans l'espèce selon le type d'établissement

Type d’étab.

Etab. n

SARM n

SA n

SA % R esp.

PARC n

PA n

PA % R esp.

CH 71 1307 3958 33,0 286 2036 14,0 CHU 6 520 2206 23,6 242 1037 23,3 CLC 4 15 109 13,8 12 76 15,8 DIV 1 0 0 - 0 0 - LOC 15 62 98 63,3 12 48 25,0 MCO 80 317 1154 27,5 92 620 14,8 MIL 2 36 172 20,9 11 91 12,1 PSY 7 1 14 7,1 0 5 0,0 SSR-SLD 48 180 425 42,4 55 257 21,4

* Pour l’analyse, nous avons regroupé l’établissement de soins de longue durée avec les centres de soins de suites et réadaptation. • Pourcentage de résistance dans l'espèce selon le type de séjour

Type de séjour

Etab. n

SARM n

SA n

SA % R esp.

PARC n

PA n

PA % R esp.

Court séj. 178 1793 6832 26,2 587 3517 16,7 dont réa 78 215 795 27,0 179 657 27,2 SSR-SLD 152 642 1271 50,5 122 643 19,0 PSY 37 3 33 9,1 1 10 10,0

* Les établissements ne sont pas tous concernés par les différents types de séjour. Pour les souches de S. aureus, le pourcentage de résistance dans l'espèce est deux fois plus élevé en SSR-SLD en comparaison du court séjour ou de la réanimation. Les variations de cet indicateur sont moins marquées pour les P. aeruginosa. C'est en réanimation qu'il est le plus élevé.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 11

D. Taux d'incidence pour 1000 j d'hospitalisation Cet indicateur est pertinent pour tout type de séjour. Les 234 établissements totalisent 4 134 022 journées d'hospitalisation sur les 3 mois. Les taux d'incidence sont de 0,59 SARM / 1000 j d'hospitalisation 0,17 PARC / 1000 j d'hospitalisation 0,45 ERC / 1000 j d'hosp. avec 0,16 BLSE / 1000 j d'hosp.

• Taux d'incidence des BMR selon le statut ou la taille de l'établissement

J d'hosp. SARM PARC ERC n n Taux inc. n Taux inc. n Taux inc.

Privé 856123 335 0,39 106 0,12 271 0,32 PSPH 324629 176 0,54 53 0,16 135 0,42 Public 2 953 270 1927 0,65 551 0,19 1441 0,49 < 100 lits 369 336 180 0,49 47 0,13 134 0,36 [100-300[ 1 337 309 656 0,49 171 0, 13 437 0,33 [300-600[ 998 800 637 0,64 161 0,16 467 0,47 > 600 lits 1 428 577 965 0,68 331 0,23 809 0,57

Les taux d'incidence augmentent avec la taille des établissements à partir de 300 lits. • Taux d'incidence des BMR selon le type d'établissement

Type J d'hosp. SARM PARC ERC n n Taux inc. n Taux inc. n Taux inc. CH 2059857 1307 0,63 286 0,14 912 0,44 CHU 670061 520 0,78 242 0,36 444 0,66 CLC 48270 15 0,31 12 0,25 22 0,46 DIV 2723 0 0,00 0 0,00 0 0,00 LOC 126038 62 0,49 12 0,10 44 0,35 MCO 680649 317 0,47 92 0,14 239 0,35 MIL 26650 36 1,35 11 0,41 40 1,50 PSY 112731 1 0,01 0 0,00 0 0,00 SSR-SLD 407043 180 0,44 55 0,14 146 0,36

• Taux d'incidence des BMR selon le type de séjour

Type Etab. J d'hosp. SARM PARC ERC de séjour n n n Taux inc. n Taux inc. n Taux inc.

Court séj. 178 2321717 1793 0,77 587 0,25 1475 0,64dont réa 78 95225 215 2,26 179 1,88 253 2,66SSR-SLD 152 1566211 642 0,41 122 0,08 369 0,24PSY 37 246094 3 0,01 1 < 0,01 3 0,01

Pour les 3 types de BMR, l'incidence est plus élevée en réanimation, puis vient le court séjour et enfin le moyen et long séjour (SSR-SLD).

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 12

Essai d'un nouvel indicateur en 2006 Les participants du réseau BMR Sud-Est nous ont signalé à différentes reprises la difficulté de manier un taux d'incidence pour 1000 journées d'hospitalisation pour plusieurs raisons :

- le taux est le plus souvent inférieur à 1, peu évident à interpréter (évènement trop peu fréquent) - nécessité de considérer les "centièmes" pour pouvoir étudier les variations ou les distributions - le dénominateur "pour 1000 j d'hospitalisation" est peu parlant pour les cliniciens.

Une proposition peut être faite d'utiliser comme dénominateur "100 patients-mois" (soit 3000 JH) ce qui multiplie par 3 les indicateurs et introduit la notion de "patient", plus évocatrice pour les cliniciens. La notion de 100 patients hospitalisés pendant un mois peut être plus facilement traduite en terme de flux de patients, à interpréter pour chaque établissement en fonction de la durée moyenne de séjour des patients. A titre d'essai cette année, nous vous représentons les différents indicateurs calculés sous cette nouvelle forme.

Nous remercions les participants au réseau BMR Sud-Est de nous informer par e-mail de l'utilité et du "perçu" d'un tel indicateur.

• Taux d'incidence (pour 100 patient-mois) des BMR selon le statut, la taille ou le type d'établissement

J d'hosp. SARM PARC ERC n n Taux inc. n Taux inc. n Taux inc.

Privé 856123 335 1,17 106 0,37 271 0,95 PSPH 324629 176 1,63 53 0,49 135 1,25 Public 2 953 270 1927 1,96 551 0,56 1441 1,46

< 100 lits 369 336 180 1,46 47 0,38 134 1,09 [100-300[ 1 337 309 656 1,47 171 0,38 437 0,98 [300-600[ 998 800 637 1,91 161 0,48 467 1,40 > 600 lits 1 428 577 965 2,03 331 0,70 809 1,70

CH 2059857 1307 1,90 286 0,42 912 1,33 CHU 670061 520 2,33 242 1,08 444 1,99 CLC 48270 15 0,93 12 0,75 22 1,37 DIV 2723 0 0,00 0 0,00 0 0,00 LOC 126038 62 1,48 12 0,29 44 1,05 MCO 680649 317 1,40 92 0,41 239 1,05 MIL 26650 36 4,05 11 1,24 40 4,50 PSY 112731 1 0,03 0 0,00 0 0,00 SSR-SLD 407043 180 1,33 55 0,41 146 1,08

Total 4 134 022 2438 1,77 710 0,52 1 847 1,34 • Taux d'incidence pour 100 patient-mois des BMR selon le type de séjour

Type Etab. J d'hosp. SARM PARC ERC de séjour n n n Taux inc. n Taux inc. n Taux inc.

Court séj. 178 2321717 1793 2,32 587 0,76 1475 1,91dont réa 78 95225 215 6,77 179 5,64 253 7,97SSR-SLD 152 1566211 642 1,23 122 0,23 369 0,71PSY 37 246094 3 0,04 1 0,01 3 0,04

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E. Distribution globale des établissements selon le taux d'incidence pour 1000 j d'hospitalisation • Rappel des paramètres de distribution Une distribution des établissements est réalisée dans le rapport annuel permettant à chaque participant de se situer au sein du réseau. A partir des valeurs calculées pour chaque centre, il est possible de repérer les valeurs minimum, maximum, médiane et quartiles, en étudiant la distribution des participants. La médiane est un paramètre de position tel que la moitié des observations lui sont inférieures (ou égales) et la moitié supérieures (ou égales). C'est donc la valeur qui "sépare" les participants en deux groupes égaux. La définition des quartiles d’une série statistique ou d’une distribution de fréquences est analogue à celle de la médiane. Les quartiles se proposent de couper la distribution des centres en 4 parties égales. On retrouve donc la médiane encore appelée le deuxième quartile (ou 50ème percentile) qui correspond à la valeur centrale qui partage les données (donc les établissements) en deux parties égales. Si l'on partage chaque moitié en deux, on obtient encore deux valeurs indicatives de la position : les 25ème et 75ème percentiles encore appelés respectivement les 1er et 3ème quartiles. !_____________ !_____________!_____________!____________! min 1er quartile médiane 3e quartile max ou P25 ou P50 ou P75 Un établissement connaissant ses données peut donc savoir à quel "quart" il appartient. Chaque figure présente la distribution des établissements selon le taux d'incidence des BMR pour 1000 j d'hospitalisation (tous séjours confondus) ainsi que les principaux indicateurs de dispersion : minimum, maximum, quartiles. La flèche indique la médiane. A l'aide des résultats reçus pour votre établissement, vous pouvez vous situer par rapport à l'ensemble des participants du réseau. • Outliers ou valeurs extrêmes Un "outlier" est un établissement à taux anormalement élevé ou bas en comparaison des autres participants du réseau. Selon une méthode classique, les bornes (seuils inférieur et supérieur) sont calculées ainsi :

Sinf = P25 - 1,5 x intervalle interquartile

Ssup = P75 + 1,5 x intervalle interquartile

où intervalle interquartile = P75 – P25 (Emerson JD, Strenio J. Boxplots and batch comparison. In: Understanding robust and exploratory data analysis. Hoaglin DC, Mosteller F, Tukey JW, eds. John Wiley & sons, Inc, USA, 1982, 447p.) L'incidence des BMR étant très faible, le seuil inférieur est difficilement utilisable pour déterminer "l’outlier" inférieur.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 14

• Distribution des établissements selon le taux d'incidence des SARM pour 1000 j d'hospitalisation

57

45 43

36

23

13

4 62 3 1 1 1

0

10

20

30

40

50

60[0

.0-0

.2[

[0.2

-0.4

[

[0.4

-0.6

[

[0.6

-0.8

[

[0.8

-1.0

[

[1.0

-1.2

[

[1.2

-1.4

[

[1.4

-1.6

[

[1.6

-1.8

[

[1.8

-2.0

[

[2.0

-2.2

[

[2.8

-3.0

[

[4.6

-4.8

[

Centres (n)

SARM / 1000 j d ’hospitalisation

min. 0.00P25 0.21P 50 0.45P75 0.73max. 4.78outlier > 2,51

35 étab. = 0

14,9 % des établissements ont une incidence de SARM égale à 0 soit 35 établissements. Parmi ceux-ci, 16 n'ont pas isolé du tout de S. aureus (toutes sensibilités confondues) en 3 mois. Il s'agit essentiellement de petits établissements (MCO, SSR, LOC, PSY, DIV). • Distribution des établissements selon le taux d'incidence des PARC pour 1000 j d'hospitalisation

39

123 3 1 1

175

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

[0.0

-0.2

[

[0.2

-0.4

[

[0.4

-0.6

[

[0.6

-0.8

[

[0.8

-1.0

[

[1.0

-1.2

[

[1.2

-1.4

[

[1.4

-1.6

[

[1.6

-1.8

[

[1.8

-2.0

[Centres (n)

PARC / 1000 j d ’hospitalisation

98 étab. = 0

min. 0.00P25 0.00P 50 0.08P75 0.20max. 1.47outlier > 0.50

42 % des établissements (98) ont une incidence de PARC égale à 0. Parmi ceux-ci, 37 n'ont pas du tout isolé de P. aeruginosa (toutes sensibilités confondues). Cette BMR semble donc moins "ubiquitaire" que les SARM. La distribution est également plus regroupée.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 15

• Distribution des établissements selon le taux d'incidence des ERC pour 1000 j d'hospitalisation

103

60

28

15 16

5 1 2 1 1 0,9 10

20

40

60

80

100

120[0

.0-0

.2[

[0.2

-0.4

[

[0.4

-0.6

[

[0.6

-0.8

[

[0.8

-1.0

[

[1.0

-1.2

[

[1.2

-1.4

[

[1.4

-1.6

[

[1.6

-1.8

[

[1.8

-2.0

[

[2.0

-2.4

[

[3.0

-3.2

[

[4.2

-4.4

[

[6.2

-.6.4

[

ERC / 1000 j

min. 0.00P25 0.06P 50 0.24P75 0.46max. 6.21outlier >1.06

57 étab. = 0

Centres (n)

24 % des établissements ont une incidence de ERC égale à 0 (soit 57 établissements). La distribution semble également plus regroupée que pour les SARM.

• Outliers (valeurs extrêmes) Un établissement est défini comme "outlier" supérieur si son taux d'incidence est supérieur à : • 2,51 SARM pour 1000 j d'hospitalisation • 0,50 PARC pour 1000 j d'hospitalisation • 1,06 ERC pour 1000 j d'hospitalisation Ainsi dans la distribution des établissements sont identifiés : . pour les SARM : 2 centres outliers . pour les PARC : 11 centres outliers . pour les ERC : 11 centres outliers Parmi ces centres, 2 sont outliers à la fois pour PARC, SARM et ERC;

• Conduite à tenir en cas de taux élevé Il s'agit, dans une première étape méthodologique, de vérifier que les résultats obtenus reposent sur des données fiables (ce qui a normalement du être fait au cours de l'étape de validation) : . qualité du numérateur :

- identification des souches, qualité des antibiogrammes et de leur interprétation, détection des BLSE, - méthodes diagnostiques (nombre et nature des prélèvements réalisés), - méthode de dédoublonnage, respect des critères d'inclusion (patient en hospitalisation complète ou

de semaine, exclusion des dépistages et des prélèvements d'environnement), … . qualité du dénominateur : exactitude du nombre d'admissions, de journées d'hospitalisation, respect des définitions … De trop petits effectifs biaisent l'interprétation d'un taux ou de ses variations.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 16

Dans un 2e étape, on cherchera à interpréter cet écart par un recrutement de patients ou une situation particulière : tout d'abord, il est important de comparer le taux actuel obtenu avec les taux des années précédentes afin de constater s'il s'agit d'un nouveau phénomène ou d'une situation répétée. La réalisation de la surveillance niveau B permet de connaître la proportion de cas acquis dans l'établissement et de cas importés. Il peut être nécessaire de rechercher alors une source "émettrice" de BMR (service ou autre établissement) ou un épisode épidémique limité dans le temps. Enfin, la 3e étape consiste à rechercher des causes possibles et à mettre en place une démarche d'amélioration continue de la qualité (valable que le taux soit élevé ou non) concernant l'organisation des soins et des pratiques en matière de lutte contre les BMR : hygiène de base (hygiène des mains, hygiène du patient, entretien des locaux et du matériel), précautions standard, isolement et signalisation des patients colonisés ou infectés, suppression des réservoirs (dépistage des patients porteurs, recherche d'une source environnementale éventuellement…), mise en place ou réévaluation de la stratégie d'utilisation des antibiotiques par la commission anti-infectieux (antibiothérapie empirique, antibioprophylaxie, prescription contrôlée, surveillance de la consommation des antibiotiques)… Ces actions pourront faire appel à des audits, enquêtes et à une sensibilisation du personnel et nécessitent le choix par l'établissement d'autres indicateurs de suivi. Le C.CLIN Sud-Est demeure à votre disposition pour réaliser une telle démarche. N'hésitez pas à le contacter. F. Distribution spécifique des taux d'incidence selon les catégories d'établissement Suite à l'inclusion du taux d'incidence des SARM dans le programme national 2005-2008 pour le "tableau de bord" par établissement, nous avons souhaité utiliser dans un premier temps la même classification des établissements que celle utilisée pour l'étude du score ICALIN (tableau de bord national pour le suivi des établissements). Le tableau ci-joint reprend le taux d'incidence des SARM par type d'établissement en 2005 et décrit la distribution des établissements (moyenne, min, max, médiane). • Taux d'incidence des SARM / 1000 J d'hospitalisation selon le type d'établissement et distribution

des taux (moyenne, min, max, médiane)

2005 Taux inc. Etab. Distribution

SARM n moy. min méd. max CH < 300 lits 0,65 30 0,63 0,24 0,55 1,25 CH > 300 lits 0,63 41 0,62 0,14 0,60 1,42 CHU 0,78 6 0,86 0,45 0,76 1,57 CLC 0,31 4 0,35 0,00 0,39 0,60 DIV 0,00 1 0,00 - - - LOC 0,49 15 0,60 0,00 0,39 1,91 MCO < 100 lits 0,45 41 0,48 0,00 0,30 1,94 MCO > 100 lits 0,47 39 0,46 0,00 0,41 1,35 MIL 1,35 2 2,71 - - - PSY 0,01 7 0,02 0,00 0,00 0,17 SSR-SLD 0,44 48 0,49 0,00 0,33 2,90

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 17

• Taux d'incidence des PARC / 1000 J d'hospitalisation selon le type d'établissement et distribution

des taux (moyenne, min, max, médiane)

2005 Taux inc. Etab. Distribution

PARC n moy. min méd. max CH < 300 lits 0,12 30 0,11 0,00 0,09 0,55 CH > 300 lits 0,14 41 0,15 0,00 0,12 0,47 CHU 0,36 6 0,37 0,24 0,36 0,56 CLC 0,25 4 0,26 0,09 0,30 0,37 DIV 0,00 1 0,00 - - - LOC 0,10 15 0,08 0,00 0,00 0,42 MCO < 100 lits 0,13 41 0,10 0,00 0,00 0,89 MCO > 100 lits 0,14 39 0,14 0,00 0,09 1,47 MIL 0,41 2 0,60 - - - PSY 0,00 7 0,00 0,00 0,00 0,00 SSR-SLD 0,14 48 0,16 0,00 0,08 1,24

• Taux d'incidence des ERC / 1000 J d'hospitalisation selon le type d'établissement et distribution

des taux (moyenne, min, max, médiane)

2005 Taux inc. Etab. Distribution

ERC n moy. min méd. max CH < 300 lits 0,34 30 0,33 0,00 0,30 0,89 CH > 300 lits 0,47 41 0,45 0,09 0,36 1,61 CHU 0,66 6 0,65 0,43 0,62 0,96 CLC 0,46 4 0,44 0,26 0,40 0,69 DIV 0,00 1 0,00 - - - LOC 0,35 15 0,35 0,00 0,23 1,70 MCO < 100 lits 0,24 41 0,19 0,00 0,00 0,92 MCO > 100 lits 0,39 39 0,37 0,00 0,26 1,28 MIL 1,50 2 2,63 - - - PSY 0,00 7 0,00 0,00 0,00 0,00 SSR-SLD 0,36 48 0,42 0,00 0,13 6,21

Afin de pouvoir obtenir des effectifs plus pertinents pour les distributions et en essayant des regroupements par type de séjour, il est possible de proposer la répartition suivante : Etablissements comprenant une majorité de lits de court séjour = CH, CHU, CLC, MCO, MIL.

selon la taille en nombre de lits : A [0-300[ (essentiellement les MCO et la moitié des CH) B [300, et +[ (essentiellement les CHU et la moitié des CH)

Etablissements avec une majorité de lits de moyen et long séjour = DIV, LOC, PSY, SSR, SLD. C quelle que soit la taille en nombre de lits

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 18

La distribution des taux d'incidence des SARM, PARC et ERC pour 1000 j d'hospitalisation en regroupant par catégorie d'établissement est la suivante :

2005 Taux inc. Etab. Distribution

SARM n moy. min P25 méd. P75 max seuil outlier A 0,54 113 0,54 0,00 0,23 0,43 0,68 4,78 1,36 B 0,67 50 0,65 0,14 0,45 0,62 0,80 1,57 1,33 C 0,37 71 0,46 0,00 0,03 0,30 0,71 2,90 1,73

2005 Taux inc. Etab. Distribution

PARC n moy. min P25 méd. P75 max seuil outlier A 0,14 113 0,13 0,00 0,00 0,06 0,18 1,47 0,45 B 0,21 50 0,18 0,00 0,08 0,16 0,24 0,56 0,48 C 0,10 71 0,13 0,00 0,00 0,00 0,17 1,24 0,41

2005 Taux inc. Etab. Distribution

ERC n moy. min P25 méd. P75 max seuil outlier A 0,35 113 0,33 0,00 0,00 0,25 0,42 4,34 1,05 B 0,53 50 0,50 0,09 0,23 0,41 0,71 1,61 1,42 C 0,29 71 0,36 0,00 0,00 0,10 0,32 6,21 0,79

La distribution peut également se représenter graphiquement à l'aide d'un graphe en "boîte à moustaches". Les limites basses et hautes de la boîte correspondent aux percentiles 25 et 75. La médiane est symbolisée par la barre centrale. Les barres de fin des "moustaches" représentent les seuils pour les valeurs éloignées (outliers) selon la formule P75 + 1,5 (espace interquartile). Les centres outliers concernant l'incidence du SARM sont : catégorie A centres 75 101 199 206 240 342 catégorie B : centres 69 138 catégorie C : centres 179 200 Les outliers concernant l'incidence du PARC sont : catégorie A : centres 74 101 189 257 292 355 358 362 catégorie B : centre 2 catégorie C : centres 179 241 200 204 375 Les outliers concernant l'incidence du ERC sont : catégorie A : centres 101 189 205 catégorie B : centre 69 catégorie C : centres 85 125 168 179 182 200 203 Les centres en gras sont ceux qui apparaissent deux fois ou plus comme outlier.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 19

Distribution 2005 des établissements selon l'incidence des SARM et par catégorie A - établissements de moins de 300 lits comprenant une majorité de lits de court séjour (CHU, CH, MCO, MIL, CLC)

B - établissements de 300 lits et plus comprenant une majorité de lits de court séjour (CHU, CH, MCO, MIL, CLC) C- établissements avec une majorité de lits de moyen et long séjour (DIV, LOC, PSY, SSR, SLD)

A B C

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

INCS

ARM

34275240

199

206

69

138

179

101

200

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 20

Distribution 2005 des établissements selon l'incidence des PARC et par catégorie A - établissements de moins de 300 lits comprenant une majorité de lits de court séjour (CHU, CH, MCO, MIL, CLC)

B - établissements de 300 lits et plus comprenant une majorité de lits de court séjour (CHU, CH, MCO, MIL, CLC) C- établissements avec une majorité de lits de moyen et long séjour (DIV, LOC, PSY, SSR, SLD)

A B C

0,00

0,25

0,50

0,75

1,00

1,25

1,50

INC

PAR

C

189

35874

362

2

179241

355

101257

292

204

375

200

282

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 21

Distribution 2005 des établissements selon l'incidence des ERC et par catégorie A - établissements de moins de 300 lits comprenant une majorité de lits de court séjour (CHU, CH, MCO, MIL, CLC)

B - établissements de 300 lits et plus comprenant une majorité de lits de court séjour (CHU, CH, MCO, MIL, CLC) C- établissements avec une majorité de lits de moyen et long séjour (DIV, LOC, PSY, SSR, SLD)

A B C

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

INC

ERC

189205

69

85125168

101

179

182

203

200

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 22

III. COMPARAISONS A. Comparaisons dans le temps des principaux indicateurs Ces résultats sont présentés à titre uniquement descriptif. La participation au réseau est en effet variable d'une année sur l'autre. Le recrutement des patients (case-mix) et la nature des soins prodigués (type de séjour) influençent grandement les résultats. 77 % des établissements de 2005 (182/234) étaient déjà dans le réseau en 2004. • Evolution sur 7 années de la participation et des BMR renseignées (niveau A)

Année Etab. n

Lits n

SARM n

PARC n

ERC n

2000 134 39 586 2 298 661 1 362 2001 181 44 655 2 288 532 1 552 2002 227 50 522 2 431 597 1 516 2003 196 46 113 2 251 507 1 451 2004 215 52 233 2 410 650 1 803 2005 234 55 207 2 438 710 1 847

• Distribution des BMR observées de 2000 à 2005

0%

20%

40%

60%

80%

100%

2000 2001 2002 2003 2004 2005

ERCPARCSARM

• Evolution des cas (niveau B)

SARM %

PARC %

ERC %

Total %

2000 Acquis 59,0 64,9 65,0 61,72001 Acquis 55,6 59,8 64,1 59,22002 Acquis 53,1 56,0 61,7 55,52003 Acquis 51,6 57,6 61,5 55,72004 Acquis 54,8 60,5 61,0 57,92005 Acquis* 42,2 53,3 49,9 46,6 * L'origine acquise ou importée des BMR est désormais déterminée par les établissements eux-mêmes (l'origine était auparavant calculée à l'aide d'un algorithme). Pour rappel, la méthode "algorithme" (basé notamment sur un délai > 48 h) aurait calculé un pourcentage de cas acquis cette année de 58,2 %.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 23

• Evolution des SARM

Année n étab.

% R ds l'esp.

Att. /100 adm. Court Séj.

Inc. /1000 j tout séjour

Inc. /1000 j court séjour

Inc. /1000 j réa

Inc. /1000 j SSR-SLD

Inc. /1000 j PSY

2000 134 32,2 0,49 0,61 0,60 3,06 0,44 - 2001 181 32,5 0,51 0,64 0,73 2,71 0,45 - 2002 227 32,7 0,49 0,66 0,81 2,36 0,44 - 2003 196 31,9 0,47 0,67 0,81 2,19 0,46 - 2004 215 29,5 0,47 0,64 0,79 2,25 0,42 - 2005 234 30,0 - 0,59 0,77 2,26 0,41 0,01

Le pourcentage de résistance dans l'espèce qui était en augmentation de 2000 à 2002, a ensuite diminué les 2 années suivantes et semble se stabiliser autour de 30%. Le taux d'attaque pour 100 admissions n'a pas été recueilli cette année. Le taux d'incidence global qui avait augmenté de 2000 à 2003 et diminué ensuite, poursuit sa décroissance pour atteindre son minimum en 2005. • Evolution des PARC

Année n étab.

% R ds l'esp.

Att. /100 adm. Court Séj.

Inc. /1000 j tout séjour

Inc. /1000 j court séjour

Inc. /1000 j réa

Inc. /1000 j SSR-SLD

Inc. /1000 j PSY

2000 134 17,9 0,15 0,17 0,15 2,03 0,09 - 2001 181 15,3 0,13 0,15 0,18 1,56 0,08 - 2002 227 15,6 0,13 0,16 0,21 1,53 0,09 - 2003 196 15,5 0,12 0,15 0,21 1,38 0,06 - 2004 215 15,7 0,15 0,17 0,25 1,62 0,06 - 2005 234 17,0 - 0,17 0,25 1,88 0,08 < 0,01

Le pourcentage de résistance dans l'espèce est en augmentation en 2005 sans toutefois atteindre le niveau maximum atteint en 2000. Le taux d'attaque pour 100 admissions n'a pas été recueilli cette année. Le taux d'incidence global présente des variations annuelles sans tendance marquée (à noter toutefois une recrudescence en réanimation). • Evolution des ERC

Année n étab.

% BLSE

Att. /100 adm. Court Séj.

Inc. /1000 j tout séjour

Inc. /1000 j court séjour

Inc. /1000 j réa

Inc. /1000 j SSR-SLD

Inc. /1000 j PSY

2000 134 49,4* 0,31 0,36 0,36 2,60 0,22 - 2001 181 43,2 0,36 0,43 0,51 2,71 0,27 - 2002 227 43,1 0,32 0,41 0,53 3,16 0,23 - 2003 196 38,6 0,33 0,43 0,57 2,95 0,22 - 2004 215 39,0 0,38 0,48 0,64 2,67 0,24 - 2005 234 35,6 - 0,45 0,64 2,66 0,24 0,01

(* résultat ne concernant que le niveau B) Le pourcentage de BLSE parmi les entérobactéries résistantes aux C3G est en diminution constante depuis 2000. Le problème majeur semble désormais porter sur les entérobactéries hyperproductrices de céphalosporinases. Le taux d'attaque pour 100 admissions n'a pas été recueilli cette année. Le taux d'incidence global qui avait augmenté jusqu'en 2004 amorce une décroissance en 2005.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 24

• Evolution 2000-2005 des taux d'incidence des BMR pour 1000 j d'hosp. (court séjour)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

2000 2001 2002 2003 2004 2005

SARM cs PARC cs ERC cs

• Evolution 2000-2005 des taux d'incidence des BMR pour 1000 j d'hosp. (réanimation)

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

2000 2001 2002 2003 2004 2005

SARM rea PARC rea ERC rea

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 25

• Evolution 2000-2005 des taux d'incidence des BMR pour 1000 j d'hosp. (SSR-SLD)

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

1

2000 2001 2002 2003 2004 2005

SARM ssr.sld PARC ssr.sld ERC ssr.sld

B. Comparaisons dans le temps par catégories d'établissements L'évolution des taux par type d'établissement peut être étudiée par année sur l'ensemble du réseau, dans le tableau suivant. SARM catég. A catég. B catég. C total 2001 0,57 0,70 0,43 0,64 2002 0,53 0,80 0,38 0,66 2003 0,57 0,79 0,38 0,67 2004 0,56 0,76 0,36 0,64 2005 0,54 0,67 0,37 0,59 Rappel : A : établissement de moins de 300 lits comprenant une majorité de court séjour = CH, CHU, CLC, MCO, MIL. B : établissement de 300 lits et plus comprenant une majorité de lits de court séjour = CH, CHU, CLC, MCO, MIL. C : établissement avec une majorité de lits de moyen et long séjour = DIV, LOC, PSY, SSR, SLD. PARC catég. A catég. B catég. C total 2001 0,12 0,17 0,10 0,15 2002 0,17 0,18 0,09 0,16 2003 0,16 0,17 0,05 0,15 2004 0,14 0,22 0,05 0,17 2005 0,14 0,21 0,10 0,17 ERC catég. A catég. B catég. C total 2001 0,41 0,47 0,28 0,43 2002 0,36 0,48 0,26 0,41 2003 0,41 0,50 0,23 0,43 2004 0,39 0,58 0,28 0,48 2005 0,35 0,53 0,29 0,45

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 26

• Evolution de l'incidence des SARM, PARC et ERC selon la catégorie d'établissement

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

1

SARM.A PARC.A ERC.A SARM.B PARC.B ERC.B SARM.C PARC.C ERC.C

20012002200320042005

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 27

IV. RESULTATS - NIVEAU B A. Participation (rappel) Au total 155 établissements soit 66,2% des établissements de l'enquête ont participé au niveau B, recueillant des informations pour 3 305 BMR. Ainsi le sous-groupe du niveau B, avec 2/3 des établissements de l'enquête BMR Sud-Est, demeure assez représentatif de l'ensemble des participants (en terme d'établissements et de nombre de BMR). • Répartition par statut d'établissement

70 publics 25 PSPH 60 privés

• Répartition par type d'établissement CHU 2 CH 53 LOC 12 MCO 55 SSR-SLD 25 SLD 1 CLC 4 MIL 2 PSY 1

B. Description des BMR Pour le niveau B ont été observés (n = 3 305) :

1 591 SARM 394 PARC 1 320 ERC • ERC Parmi les ERC, les entérobactéries les plus fréquentes sont E. coli (23,3%), E. cloacae (22,3%) et E. aerogenes (21,3%). Ainsi pour la première fois en 2005, l'espèce E. coli est la plus fréquente des ERC tous mécanismes confondus et arrive juste derrière E. aerogenes pour le nombre de cas avec caractérisation d’une BLSE. A noter également l’apparition d’un nombre de cas significatif de E. cloacae producteur de BLSE (espèce habituellement résistante par hyperproduction de céphalosporinase). Une production de BLSE est présente chez 40,7 % des ERC, absente dans 53,3% des cas (le mécanisme le plus probable est alors l'hyperproduction d'une céphalosporinase), et non recherchée dans seulement 6,1% des cas. Le mécanisme de résistance par hyperproduction de céphalosporinase est en augmentation constante, et se révèle plus marqué en réanimation. En SSR-SLD, le pourcentage de BLSE semble plus élevé (44%). A noter que les mécanismes indéterminés sont plus fréquemment retrouvés aussi. Répartition des mécanismes de résistance des ERC selon le type de séjour

Type de séjour BLSE + n %

BLSE - n %

Indéterminé n %

Court séjour 414 39,9 582 56,1 42 4,0 dont REA 53 34,2 95 61,3 7 4,5 SSR-SLD 123 43,8 121 43,1 37 13,2 PSY 0 0,0 0 0,0 1 100,0 Total 537 40,7 703 53,3 80 6,1

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 28

• Répartition des mécanismes de résistance des ERC (présence d’une BLSE ou non)

0 50 100 150 200 250 300 350

C. freundii

C. kooseri

Citro autres

E. aerogenes

E. cloacae

Enterob autres

E. coli

Hafnia spp.

K. pneumoniae

K. oxytoca

Klebs autres

Morganella spp

P. mirabilis

Proteus autres

Providencia spp

Salmonella spp

Serratia spp

Autres

BLSE +BLSE -inconnu

C. Description des patients porteurs de BMR • Sexe ratio : 1,17 1 782 H/ 1 520 F • Age en années (n=3 305) moyenne : 72,2 ans (min : 0 P25 : 65 méd. : 77 P75 : 84 max : 103) • Patient connu à BMR

Dans 22,2% des cas, le patient s'est révélé comme étant porteur, colonisé ou infecté pour la même BMR, dans les 6 mois qui précèdent, (au cours d'une hospitalisation antérieure ou par un antibiogramme réalisé "en ville") ou le jour de l'entrée dans l'établissement (dépistage). (66,8% pas de BMR connue, 10,9% situation inconnue)

Patient connu à BMR SARM (%) PARC (%) ERC (%) Total (%) oui 25,5 20,6 18,9 22,2 non 62,8 71,1 70,5 66,8 situation inconnue 11,8 8,4 10,7 10,9

Le niveau de connaissance de l'existence d'une BMR est peu différent selon le type de BMR.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 29

• Hospitalisations antérieures (dans les 6 mois précédant l'admission)

Dans 67,7 % des cas, le patient a présenté des hospitalisations antérieures dans les 6 mois précédant le séjour actuel ou bien le patient provenait directement d'un établissement de soins. (28,3% sans hospitalisation antérieure, 4,0% situation inconnue) Remarque : la notion d'hospitalisation recouvre les formes suivantes : maison de retraite médicalisée, centre de rééducation, de moyen et long séjour, EHPAD, établissement public ou privé, hospitalisation à domicile, suivi ambulatoire chronique (ex : hémodialyse)… • Répartition des porteurs de BMR selon la classification des cas A partir de 2005, c'est à l'établissement de décider de l'origine acquise ou importée de la BMR observée sur un faisceau d'arguments exposés dans le protocole de surveillance. Cette notion est à considérer pour l'établissement (et non acquis ou importé pour le service).

. Acquise 1541 46,6%

. Importée 1582 47,9%

. Inconnue 182 5,5%

L'année dernière, la classification des cas était la suivante, selon un algorithme appliqué par l'application informatique :

. Anciens cas : patient connu à BMR à l’entrée de l’établissement. . Nouveau cas : pas de portage de BMR connu

acquis : délai > 2 j sans antécédent d’hospitalisation < 6 mois " " possible : délai > 2 j avec antécédent d’hospitalisation < 6 mois importé : délai ≤ 2 j avec antécédent d’hospitalisation < 6 mois " " possible : délai ≤ 2 j sans antécédent d’hospitalisation < 6 mois

Il est intéressant cette année de croiser les 2 variables afin d'étudier leur correspondance :

Nouvelle classification par l'établissement Ancien algorithme Acquise Importée Inconnue % Ancien cas 6 729 0 22,2 Importée 87 524 34 19,5 Acquise 1148 329 148 58,2 % 46,6 47,9 5,5 Il est surprenant de voir que 6 BMR ont été classées en "acquise" alors que le patient était connu porteur à l'admission. De plus 87 déterminées autrefois comme "importées" ont été classées en "acquises". Inversement, 329 considérées auparavant comme acquise selon l'algorithme ont été classées comme "Importée". On observe donc 422 discordances sur 2823 origines (en excluant les inconnues), soit 15% entre les deux méthodes. La nouvelle méthode présente cependant un avantage majeur : elle oblige l'investigateur (donc l'établissement et le service concerné) à prendre une décision claire concernant l'origine du cas de BMR et ainsi sensibilise et responsabilise les professionnels de santé en ce qui concerne les cas acquis, amorçant une réflexion pour une démarche de prévention. Répartition des cas selon le type de BMR

BMR (n= 3 305)

n Acquis n %

Importée n %

Inconnue n %

SARM 1591 672 42,2 825 51,9 94 5,9 PARC 394 210 53,3 160 40,6 24 6,1 ERC 1320 659 49,9 597 45,2 64 4,8 BLSE + 537 263 49,0 252 46,9 22 4,1 BLSE - 703 361 51,4 308 43,8 34 4,8 BLSE ? 80 35 43,8 37 46,3 8 10,0

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 30

Répartition des cas selon le type de BMR

672

210

659

825

160

597

94

24

64

0% 20% 40% 60% 80% 100%

SARM

PARC

ERCCas acquisCas importéCas inconnu

Répartition des cas selon le type de séjour

BMR (n= 3 073) n Acquis

n % Importé

n % Inconnu n %

Court séjour 2486 1059 42,6 1290 51,9 137 5,5 dont réa 363 238 65,6 113 31,1 12 3,3 SSR-SLD 815 480 58,9 290 35,6 45 5,5 PSY 4 2 50,0 2 50,0 0 0,0

On observe peu de cas importés en SSR-SLD. D. Délai d'apparition des cas de BMR Délai d'apparition des BMR

BMR (n= 3 305)

N Délai moy. (en j.)

Délai méd. (en j.)

SARM 1 591 80,1 7 PARC 394 63,7 11 ERC 1 320 49,5 9 Total 3 305 65,9 8

Le délai d'apparition est calculé à l'aide de la date de première détection de la BMR au cours du séjour et la date d'entrée dans l'établissement. Il existe des valeurs très élevées pour les patients de long séjour (distribution très étirée), ce qui explique de si grands écarts entre la moyenne et la médiane. Délai d'apparition des BMR pour les cas acquis (exclusion des cas importés et inconnus)

Cas acquis

n Délai moy. (en j.)

Délai méd. (en j.)

SARM 672 147,5 24 PARC 210 76,8 22 ERC 659 76,9 17 Total 1 541 107,7 20

Les différences observées entre les trois types de BMR sont réduites si l'on ne considère que les cas acquis dans l'établissement (délai médian = 20 j). Pour ce qui est des entérobactéries acquises, le délai (méd.) est de 17 j pour les BLSE, de 17 j pour les non BLSE (et 32 j pour les mécanismes indéterminés).

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 31

E. Distribution des BMR par spécialité La spécialité est celle du service dans lequel la BMR a été isolée la première fois pour le séjour du patient au cours de la période. Les 3 spécialités prépondérantes sont :

Méd > SSR-SLD > Chir. pour les SARM Méd > Réa > SSR-SLD pour les PARC Méd > Chir. > SSR-SLD pour les ERC Répartition des BMR dans chaque spécialité

0 200 400 600 800 1000 1200

Méd.

Chir.

Péd.

Gyn-Obs.

Psy.

Urgences

Onco-hém.

Réa adulte

Réa. péd.

SSR-SLD

SARMPARCERC

Cette répartition n'est pas le reflet du risque encouru dans chaque type de spécialité mais simplement la répartition des BMR au sein des différentes spécialités (elle dépend ainsi de la population de patients hospitalisés dans les différentes spécialités). Répartition des spécialités pour chaque BMR

Spécialité SARM n %

PARC n %

ERC n %

Total n %

Médecine 593 37,3 138 35,0 484 36,7 1215 36,8 Chirurgie 287 18,0 62 15,7 304 23,0 653 19,8 Pédiatrie 20 1,3 6 1,5 19 1,4 45 1,4 Gynéco-Obst. 18 1,1 0,0 11 0,8 29 0,9 Psychiatrie 3 0,2 0,0 1 0,1 4 0,1 Urgences 65 4,1 12 3,0 41 3,1 118 3,6 Onco-hémato 29 1,8 10 2,5 24 1,8 63 1,9 Réanimation adulte 119 7,5 85 21,6 152 11,5 356 10,8 Réanimation péd. 2 0,1 2 0,5 3 0,2 7 0,2 SSR-SLD 455 28,6 79 20,1 281 21,3 815 24,7 Total 1591 100,0 394 100,0 1320 100,0 3305 100,0

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 32

F. Distribution des BMR par type de prélèvement

Répartition des BMR par type de prélèvements

0 200 400 600 800 1000 1200

Hémoc.

Supp. profonde

Pulm. distal/protégé

Pulm. non protégé

Cathéter

Urine

Supp. superf.

O.R.L.

Génitaux

Divers

SARMPARCERC

Les types de prélèvements sont ceux pour lesquels la BMR a été isolée la première fois pour le séjour du patient au cours de la période.

Répartition des prélèvements pour chaque BMR

Spécialité SARM

n % PARC

n % ERC

n % Total

n % Hémoculture 102 6,4 23 5,8 75 5,7 200 6,1Supp. profonde 74 4,7 14 3,6 68 5,2 156 4,7Pulm. distal / protégé 40 2,5 26 6,6 31 2,3 97 2,9Pulm. non protégé 199 12,5 78 19,8 126 9,5 403 12,2Cathéter 23 1,4 3 0,8 24 1,8 50 1,5Urine 317 19,9 148 37,6 724 54,8 1189 36,0Supp. superficielle 662 41,6 77 19,5 203 15,4 942 28,5O.R.L. 75 4,7 5 1,3 1 0,1 81 2,5Génitaux 41 2,6 5 1,3 27 2,0 73 2,2Divers 58 3,6 15 3,8 41 3,1 114 3,4Total 1591 100,0 394 100,0 1320 100,0 3305 100,0 Les 3 plus fréquemment observés sont les urines, les suppurations superficielles et les prélèvements pulmonaires non protégés. La distribution pour chaque type de BMR est le reflet des sites préférentiels d'infection pour chaque bactérie : majorité de suppurations pour S. aureus, prélèvements urinaires pour les P. aeruginosa, et les entérobactéries.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 33

G. Responsabilité clinique des BMR • Distribution des BMR selon le type de conséquences cliniques

n

colonisation n %

infection n %

inconnu n %

SARM 1591 616 38,7 961 60,4 14 0,9 PARC 394 137 34,8 251 63,7 6 1,5 ERC 1320 445 33,7 846 64,1 29 2,2 Total 3 305 1198 36,2 2058 62,3 49 1,5

Les conséquences cliniques pour les patients porteurs de ces BMR sont des colonisations dans un tiers des cas et des infections dans deux tiers des cas. Cette proportion varie peu selon le type de BMR. La figure suivante reprend les cas d'infections (jusqu'à 3 infections possibles par patient ont été collectées) pour les trois types de BMR. Ces résultats sont bien évidemment le reflet de ceux obtenus pour la distribution des BMR par type de prélèvement illustrés précédemment. • Distribution des BMR pour chaque type d'infection (2 178 infections pour 2058 BMR)

0 200 400 600 800

Bactériémie

Méningite, SNC

ISO

Resp. basse

Cathéter

Urine

Peau & T.mous

Resp. haute

Autres

SARMPARCERC

• Distribution des infections pour chaque type de BMR

Infection SARM n %

PARC n %

ERC n %

Total n %

Bactériémie 109 10,6 18 6,8 83 9,3 210 9,6Méningite, inf. SNC 8 0,8 2 0,8 8 0,9 18 0,8ISO 107 10,4 14 5,3 62 7,0 183 8,4Resp. basse 124 12,1 54 20,5 77 8,6 255 11,7Cathéter 15 1,5 5 1,9 16 1,8 36 1,7Urine 223 21,8 103 39,2 503 56,5 829 38,1Peau et T. mous 322 31,4 40 15,2 99 11,1 461 21,2Resp. haute 38 3,7 15 5,7 15 1,7 68 3,1Autres 78 7,6 12 4,6 28 3,1 118 5,4Total 1024 100,0 263 100,0 891 100,0 2178 100,0

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 34

V. DONNEES REGIONALES • Participation selon les régions (estimation selon la base SAE 2004)

Région n étab. participants

n étab. existants

% étab. n lits inclus

n lits total

% lits

Auvergne 24 72 33,3 5190 11899 43,6 Corse 3 25 12,0 990 2437 40,6 Languedoc-R 30 178 16,9 7017 19597 35,8 PACA 85 331 25,7 20246 38531 52,5 Réunion 4 25 16,0 930 1869 49,8 Rhône-Alpes 87 354 24,6 20200 46542 43,4

• Principaux résultats par région * Pour des raisons de confidentialité (1 seul étab. en catég. C), les résultats ont été présentés de façon globale pour l'île de la Réunion.

Région AUV COR LGR PACA RHA REU* n étab. Etab AB 16 3 19 57 64 3 Etab. C 8 11 28 23 1 Global 24 3 30 85 87 4 n JH Etab AB 348 003 75 985 427 604 1 225 581 1 291 766 - Etab. C 61 868 83 486 265 817 234 677 - Global 409 871 75 985 511 090 1 491 398 1 526 443 66695 n SARM Etab. AB 219 59 296 771 784 - Etab. C 42 42 79 78 - Global 261 59 338 850 862 25 n SA Etab. AB 712 154 792 2584 3027 - Etab. C 62 71 153 216 - Global 774 154 863 2737 3243 228 n PARC Etab. AB 46 27 47 267 225 - Etab. C 6 12 23 24 - Global 52 27 59 290 249 14 n PA Etab. AB 264 80 417 1537 1360 - Etab. C 16 39 88 137 - Global 280 80 456 1625 1497 157 n ERC Etab. AB 94 24 266 781 433 - Etab. C 32 55 50 52 - Global 126 24 321 831 485 48 ERC nBLSE + 32 5 132 299 167 22 n BLSE - 64 12 176 349 264 24 n BLSE ? 30 7 13 183 54 2 % rés. espèce SA Etab. AB 30,8 38,3 37,4 29,8 25,9 11,9 Etab. C 67,7 59,2 51,6 36,1 5,7 Global 33,7 38,3 39,2 31,1 26,6 11,0 % rés. espèce PA Etab. AB 17,4 33,8 11,3 17,4 16,5 - Etab. C 37,5 30,8 26,1 17,5 - Global 18,6 33,8 12,9 17,8 16,6 8,9 % BLSE 33,3 29,4 42,8 46,1 38,7 47,8 Inc. SARM Etab. AB 0,63 0,78 0,69 0,63 0,61 - Etab. C 0,68 0,50 0,30 0,33 - Global 0,64 0,78 0,66 0,57 0,56 0,37 Inc. PARC Etab. AB 0,13 0,36 0,11 0,22 0,17 - Etab. C 0,10 0,14 0,09 0,10 - Global 0,13 0,36 0,12 0,19 0,16 0,21 Inc. ERC Etab. AB 0,27 0,32 0,62 0,64 0,34 - Etab. C 0,52 0,66 0,19 0,22 - Global 0,31 0,32 0,63 0,56 0,32 0,72

Rappel : catég. A et B = étab. avec majorité de court séjour (respectivement < et > 300 lits)

catég. C = étab. avec minorité ou absence de court séjour (PSY, SSR, SLD, LOC, DIV)

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 35

VI. SYNTHESE Participation La participation au réseau BMR SUD-EST augmente encore, avec un nombre croissant d’établissements "restants" (78%), témoin de l'intérêt que les établissements lui portent, mais aussi témoin de la faisabilité et de l'acceptabilité du réseau notamment grâce à la proposition de 2 niveaux de surveillance. L'enquête a concerné 234 établissements (soit 55 207 lits : 70% publics, 21% privés, 8% PSPH) pour une période de 3 mois (avril-juin 2005). Près de la moitié des lits (47,8%) provient de centres hospitaliers non universitaires, 18,2% d’établissements de court séjour privés ou PSPH (MCO), 17,1% de CHU et 9,4% de SSR-SLD. Le court séjour représente 59,5% des lits (dont 2,5% en réa), le long et moyen séjour (SSR-SLD) 34,8% et la psychiatrie récemment individualisée 5,8%. La taille des centres participants est très variable avec une majorité de petits établissements (32,1% et 46,1% ont respectivement moins de 100 lits et entre 100 et 300 lits). D'après la base SAE 2004, il existe dans l'inter-région Sud-Est 985 établissements comportant des lits d'hospitalisation complète en court séjour, SSR-SLD ou psychiatrie (soit 121 664 lits). En excluant un établissement provenant d'une autre inter-région, la participation au réseau BMR Sud-Est (233 établissements soit 54 573 lits) s'élève donc à 23,6 % des établissements et 44,8 % des lits d'hospitalisation complète ou de semaine (soit 56% pour les lits de court séjour, 40% des lits de SSR-SLD et 19% des lits de psychiatrie). Description des BMR (niveau A) Parmi les 4 995 BMR observées sur 3 mois, 48,8% sont des SARM, 14,2% des PARC et 37,0% des ERC. Le mécanisme de résistance observé pour les entérobactéries est la sécrétion de BLSE dans 35,6% des cas pour le niveau A. Plus de ¾ des BMR isolées proviennent du court séjour. Pourcentage de résistance dans l’espèce (niveau A) Le pourcentage de résistance au sein de l'espèce est de 30,0% pour S. aureus et de 17,0% pour P. aeruginosa. Pour S. aureus, ce pourcentage de résistance dans l'espèce est près du double en SSR-SLD en comparaison du court séjour (50,5% vs 26,2%) et beaucoup plus faible en psychiatrie (9,1%). Les variations de cet indicateur sont moins marquées pour les P. aeruginosa. Pour SARM, le pourcentage de résistance dans l'espèce est stable par rapport à l'année dernière. Pour les PARC, il est en augmentation après une période de stabilité de 4 ans. Le pourcentage de résistance le plus bas se retrouve dans les établissements de plus de 600 lits pour le SARM, et de 300 à 600 lits pour le PARC. Il varie selon la taille de l'établissement, sensible aux variations du dénominateur (probablement dues à une prescription de prélèvements plus importants en raison du recrutement dans les établissements de grande taille, donc plus d'isolement de souches sensibles). Taux d’incidence pour 1000 j d’hospitalisation (niveau A) Les 234 établissements totalisent 4 134 022 journées d'hospitalisation sur les 3 mois. Les taux d'incidence pour 1000 j d'hospitalisation sont les suivants : 0,59 pour SARM, 0,17 pour PARC, 0,45 pour ERC. Ils augmentent avec la taille de l'établissement. Pour les 3 types de BMR, l'incidence en court séjour est plus de 2 à 3 fois celle du long et moyen séjours. L’incidence en réanimation est 3 à 6 fois supérieure à celle du court séjour. Enfin la psychiatrie présente des taux très bas. Les taux d'incidence présentent de grandes variations selon la taille et le type d'établissement, le type de séjour. Les tableaux de données correspondant de même que les figures de distribution des taux par centre aident à la comparaison au sein du réseau. Sans nécessairement être outlier, un taux élevé et surtout si une majorité de cas sont "acquis", doit entraîner une réflexion au sein de l'établissement afin de restructurer la politique de prévention : précautions standard, hygiène de base (hygiène des mains, entretien du matériel et des locaux), bon usage des antibiotiques, système d'alerte, stratégie d'isolement, de signalisation, de dépistage, etc. Cette année, les seuils outliers ont été déterminés pour la distribution globale des établissements mais aussi de manière plus spécifique en regroupant d'une part les établissements avec majorité de court séjour (et selon leur taille) et d'autres part les établissements avec une majorité de moyen et long séjour ou de psychiatrie.

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 36

Evolution des indicateurs d'incidence 2000-2005 (niveau A) Le taux d'incidence des SARM qui augmentait depuis le début du réseau (de 0,61 en 2000 à 0,67 en 2003) poursuit la descente amorcée en 2004 pour atteindre cette année le taux le plus bas. Pour les PARC, l'incidence présente de faibles variations depuis le début du réseau (entre 0,15 et 0,17). Pour les ERC, le taux a atteint un maximum en 2004 avec 0,48 mais semble diminuer cette année.

Description du niveau bactério-clinique (B) Les 155 participants du niveau B représentent encore 66% des établissements du réseau (et 3 305 BMR). Parmi les ERC, les entérobactéries les plus fréquentes sont E. coli (23,3%), E. cloacae (22,3%) et E. aerogenes (21,3%). Pour la première fois en 2005, l'espèce E. coli est la plus fréquente des ERC. Une production de BLSE est présente chez 40,7 % des ERC, absente dans 53,3% des cas (le mécanisme le plus probable est alors l'hyperproduction d'une céphalosporinase) et non recherchée dans seulement 6,1% des cas. Le mécanisme de résistance par hyperproduction de céphalosporinase est en augmentation constante, témoin de la pression de sélection des antibiotiques. Une stratégie de bon usage des antibiotiques devient plus que jamais prioritaire au niveau de chaque établissement. Dans 22,2% des cas, les patients sont connus comme ayant déjà eu une BMR, et dans 67,7% des cas ont des antécédents d'hospitalisation dans les 6 mois précédents. Le niveau B identifie 47,9% de cas importés et 46,6% de cas acquis. Cet indicateur est très important pour un établissement afin d’évaluer l’impact et les priorités de la lutte contre les BMR. A partir de 2005, c'est à l'établissement de décider de l'origine acquise ou importée de la BMR observée sur un faisceau d'arguments exposés dans le protocole de surveillance. Cette notion est à considérer pour l'établissement (et non acquis ou importé pour le service). Cette méthode présente 15% de discordances par rapport à l'algorithme précédemment utilisé. Nous conserverons cette nouvelle méthode qui oblige l'investigateur à prendre une décision claire concernant l'origine du cas de BMR et sensibilise les professionnels de santé en ce qui concerne les cas acquis, amorçant la réflexion nécessaire à une démarche de prévention. Le délai d'apparition des BMR pour ces cas acquis est de 20 jours (méd.), plus élevé pour les SARM et les PARC que les ERC (respectivement 24, 22 et 17 jours). Les spécialités prépondérantes sont médecine, SSR-SLD et chirurgie pour les SARM, et médecine, réanimation et SSR-SLD pour les PARC et enfin médecine, chirurgie et SSR-SLD pour les ERC. Les types de prélèvements les plus fréquemment retrouvés lors du 1er isolement de la BMR sont les urines, les suppurations superficielles et les prélèvements pulmonaires non protégés. La distribution pour chaque type de BMR est le reflet du tropisme de la bactérie : majorité de suppurations pour S. aureus, prélèvements urinaires pour les P. aeruginosa et les entérobactéries. Les BMR sont responsables dans 36,2% des cas d'une colonisation et dans 62,3% d'une infection.

Conclusion

Les 5 réseaux de surveillance des BMR ont opté pour la même méthodologie (définitions, doublons, indicateurs) rendant possible les comparaisons ; mais l'interprétation de ces résultats est à prendre avec réserve du fait de l'hétérogénéité des établissements pouvant participer et de la grande variation des effectifs selon les régions. Cette année, les comparaisons entre établissements ont été présentées en regroupant les établissements ayant une majorité de court séjour d'une part, et les autres d'autres part, afin d'apporter plus de pertinence grâce à des effectifs plus importants. Sur l’ensemble du réseau, l'incidence des SARM semble enfin répondre à nos efforts de lutte contre les BMR. Pour les ERC, on constate une augmentation constante de la résistance par hyperproduction de céphalosporinase. Ce constat justifie pleinement d'élargir le domaine de surveillance à d'autres BMR que les SARM dans la démarche de lutte contre l'antibiorésistance au sein du réseau BMR Sud-Est. Les SARM du fait de leur fréquence et de leur ubiquité demeurent une priorité. La surveillance de niveau A en 2006 pourra être effectuée sur une année, se rapprochant de l'objectif de surveillance de l'indicateur SARM du tableau de bord de suivi des établissements (plus grande stabilité des taux, moins d'établissements avec des taux à 0). Le niveau B sur 3 mois reste parfaitement complémentaire en permettant aux centres participants mieux suivre les ERC en forte évolution et surtout de connaître la proportion de cas acquis/importé au sein de chaque établissement.

Les premières données nationales BMR-RAISIN (rapport 2002) ainsi que la méthodologie de surveillance sont disponibles sur le site Internet de l'Institut de Veille Sanitaire (rubrique incidence).

http://www.invs.sante.fr/raisin/

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 37

ANNEXE

Liste des 234 établissements participant à l'enquête 2005 du réseau BMR SUD-EST

et dont les données figurent dans ce rapport* *d’autres établissements ont pu également participer au réseau mais ne figurent pas dans ce rapport pour diverses raisons (données incomplètes ou arrivées tardivement)

Ville Etablissement

AIX EN PROVENCE C.R.R.F. Les Feuillades AIX EN PROVENCE Centre de soins de suite Sibourg AIX EN PROVENCE Centre Hospitalier du pays d'Aix AIX LES BAINS Centre de Réadaptation du ZANDER AIX LES BAINS Centre Hospitalier AIX LES BAINS Clinique Herbert AJACCIO Centre Hospitalier Général d'Ajaccio AJACCIO Clinique du Golfe ALBIGNY SUR SAONE Centre Hospitalier Gériatrique du Mont d'Or ALES Centre Hospitalier ALES Clinique Bonnefon ALLAUCH Centre Hospitalier AMBERIEU EN BUGEY Clinique Mutualiste d'Ambérieu AMBERT Centre Hospitalier AMELIE LES BAINS Clinique Saint Joseph de Supervaltech ANNEMASSE Centre Hospitalier Interc. Annemasse-Bonneville ANTIBES Centre Hospitalier d'Antibes APT Centre Hospitalier du pays d'Apt ARNAS Polyclinique du Beaujolais AUBAGNE Centre Hospitalier AUBENAS Centre Hospitalier AURILLAC Centre Hospitalier Henri Mondor AVEIZE Centre Médical de l'Argentière AVIGNON Clinique du Dr Montagard AVIGNON Clinique Rhône Durance AVIGNON Institut Sainte Catherine AVIGNON Polyclinique Urbain V BAGNOLS SUR CEZE Centre hospitalier "Louis Pasteur" BANYULS SUR MER Centre Héliomarin BASTIA Centre Hospitalier BEAUMONT Centre Michel Barbat BEAUMONT Clinique La Châtaigneraie BELLEVILLE Hôpital Local BELLEY Centre Hospitalier BEZIERS Centre Hospitalier BEZIERS Clinique Marchand BILLOM Hôpital Local BOEN SUR LIGNON Hôpital Local BOLLENE Hôpital Louis Pasteur BOUC BEL AIR Centre Saint Christophe BOURG EN BRESSE Centre Hospitalier Fleyriat BOURGOIN JALLIEU Centre Hospitalier Pierre Oudot BRIANCON Le Bois de l'Ours - Centre de soins de suite et Réadaptation BRIGNOLES Centre Hospitalier Jean Marcel BRIOUDE Centre Hospitalier BRIOUDE Clinique Saint Dominique BRON Hôpital Neurocardiologique Louis Pradel BRON Polyclinique Sainte Marie-Thérèse CABESTANY Polyclinique Saint Roch CAGNES-SUR-MER Polyclinique Saint Jean

Sud-EstSud-Est

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 38

CALLAS Clinique Les Oliviers CANNES Centre Hospitalier Général CANNES Institut Polyclinique de Cannes CANNES LA BOCCA Clinique Le Méridien CARCASSONNE Centre Hospitalier Antoine Gayraud CARCASSONNE Polyclinique Montréal CARPENTRAS Centre Hospitalier Général CASTELNAU LE LEZ Clinique Médicale le Mas de Rochet CAVAILLON Centre Hospitalier CHALON S/ SAONE Centre Hospitalier William MOREY CHAMALIERES Centre de Rééducation Fonctionnelle Notre Dame CHAMBERY Clinique Générale de Savoie CLERMONT-FERRAND Clinique des Cézeaux CLERMONT-FERRAND Clinique des Chandiots CLERMONT-FERRAND Pole Santé République COLLIOURE C.R.F. Mer Air Soleil CONDRIEU Hôpital Local DESERTINES Clinique Saint François-St Antoine DIGNE LES BAINS Centre Hospitalier DRAGUIGNAN Centre Hospitalier DRAGUIGNAN Polyclinique Notre Dame DURTOL Clinique du Grand Pré DURTOL Clinique médicale de Cardiopneumologie ECULLY Clinique du Val d'Ouest - Vendôme EGUILLES PROVENCE AZUR - Centre Médical et Diététique EMBRUN Le Futur Antérieur FEURS Centre Hospitalier Général FIRMINY Centre Hospitalier FREJUS Centre Hospitalier Intercommunal Fréjus-St Raphaël FREJUS HELIADES Santé GASSIN Clinique de l'Oasis GIVORS Centre Hospitalier Montgelas GORDES Hôpital Local GRANDRIS Hôpital Local GRASSE Centre Hospitalier GRENOBLE Centre Hospitalier Universitaire GRENOBLE Clinique des Cèdres GRENOBLE Clinique du Mail GRENOBLE U.M.G. Clinique Mutualiste des Bains HAUTEVILLE LOMPNES Centre Hospitalier Public d'Hauteville HYERES Centre Hospitalier Marie José Treffot HYERES COS BEAUSEJOUR HYERES Institut Helio Marin de la Côte d'Azur ISLE SUR SORGUE Hôpital Local ISSOIRE Centre Hospitalier Paul Ardier LA CIOTAT Centre Hospitalier LA CIOTAT CRF Notre Dame de Bon Voyage LA MURE Centre Hospitalier LA ROQUE D'ANTERON Clinique Le Méditerranée LA TALAUDIERE Clinique La Buissonnière L'ARBRESLE Hôpital de l'Arbresle LE BARCARES Centre de Rééducation Fonctionnelle Le Floride LE BEAUSSET Centre de Gériatrie Sainte Thérèse LE BOULOU Centre le Vallespir LE LUC EN PROVENCE Hôpital départemental du luc en Provence - Centre Pierre Gaudin LE MONT DORE Centre Médico-Thermal - Hôpital Local LE PUY EN VELAY Centre Hospitalier E. Roux LETRA Centre Spécialisé Les Bruyères LEZIGNAN CORBIERES Centre Hospitalier LYON Centre des Massues LYON Centre Léon Bérard LYON Clinique de la Sauvegarde LYON Clinique Emilie de Vialar LYON Clinique Jeanne d'Arc

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 39

LYON Clinique Monplaisir LYON Clinique Mutualiste Eugène André LYON Clinique Saint Jean LYON Clinique Sainte Anne Lumière LYON Hôpital de Fourvière LYON Hôpital Edouard Herriot LYON Polyclinique Orthopédique de Lyon - Clinique du Parc MANOSQUE Centre Hospitalier MANOSQUE Clinique de Toutes Aures MARCY L'ETOILE I.R.I.S.- Institut de Réadapt. Interdisc. et Sportive MARSEILLE Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille MARSEILLE Centre Hospitalier Edouard Toulouse MARSEILLE Centre Hospitalier Privé Clairval MARSEILLE Centre Hospitalier Privé Résidence du Parc MARSEILLE Centre Hospitalier Valvert MARSEILLE Centre Médical Spécialisé Saint Barnabé MARSEILLE Clinique BOUCHARD 8 MARSEILLE Clinique Juge MARSEILLE Clinique La Sauvagère MARSEILLE Clinique Monticelli MARSEILLE Clinique Sainte Elisabeth MARSEILLE Clinique Spécialisée Saint Martin MARSEILLE Fondation Hôpital Saint Joseph MARSEILLE Hôpital Ambroise Paré MARSEILLE Hôpital d'Instruction des Armées Laveran MARSEILLE Hôpital Paul Desbief MARSEILLE Institut Paoli Calmette MARTIGUES Centre Hospitalier MAURIAC Centre Hospitalier MONTARNAUD Clinique Saint-Antoine MONTBRISON Hôpital de Beauregard MONTELIMAR Centre Hospitalier MONTELIMAR Clinique Kennedy MONTPELLIER C.R.L.C. Val d'Aurelle MONTPELLIER Clinique Clémentville MONTPELLIER CMN PROPARA MOUGINS Clinique Médical Plein Ciel NARBONNE Clinique Les Genets NARBONNE Polyclinique Le Languedoc NEUVILLE SUR SAONE Hôpital de Neuville NICE Centre Antoine Lacassagne NICE CHU - Hôpital de Cimiez NICE Fondation Lenval (pédiatrie) NIMES Clinique Kennedy NIMES Polyclinique du Grand Sud NYONS Clinique pneumologique LES RIEUX ORANGE Centre Hospitalier Louis Giorgi ORANGE Clinique de Provence ORANGE Clinique du Parc OSSEJA Centre de Pneumologie "Soleil Cerdan" PALAVAS LES FLOTS Institut Saint Pierre PASSY Centre Médical Spécialisé Praz-Coutant PAULHAGUET Centre Médical d'Oussoulx PERPIGNAN Centre Hospitalier PERPIGNAN Centre Hospitalier Maréchal Joffre PERPIGNAN Clinique Saint-Pierre PIONSAT Centre de Médecine Physique et de Réadaptation PLATEAU D'ASSY Maison de convalescence Le Mont Blanc PLATEAU D'ASSY SANCELLEMOZ PONT DE VEYLE Hôpital local PRIVAS Centre Hospitalier RILLIEUX LA PAPE Polyclinique de Rillieux RIOM Centre Hospitalier RIVES SUR FURE Centre Hospitalier

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 40

ROANNE Centre Hospitalier ROANNE Clinique du Renaison ROMANS CRF Romans Ferrari ROMANS Etablissement Public de Santé - Centre Hospitalier ROQUEVAIRE Centre Saint Laurent SAINT AGREVE Hôpital Privé de Moze SAINT ALBAN Centre Hospitalier François TOSQUELLES SAINT CYR AU MONT D'OR Centre Hospitalier Spécialisé SAINT DENIS Centre Hospitalier Départemental Félix Guyon SAINT DENIS Hôpital d'enfants ASFA SAINT ESTEVE Clinique "La Pinède" SAINT ETIENNE Centre Hospitalier Universitaire - Hôpital Nord SAINT ETIENNE Clinique Mutualiste Chirurgicale SAINT GALMIER Hôpital Local SAINT HILAIRE DU TOUVET Centre Daniel Douady SAINT JEAN D'AULPS Centre médical Alexis Léaud SAINT LAURENT DE CHAMOUSSET Hôpital intercommunal le grand jardin SAINT LAURENT DU VAR Institut Arnault Tzanck SAINT LEGER LES MELEZES Centre Médical "La Source" SAINT PAUL Centre Hospitalier Gabriel Martin SAINT PRIEST Clinique Pasteur SAINT VALLIER Etablissement Public de Santé - Centre Hospitalier SAINT ZACHARIE Centre Montvert - Soins de suite SAINTE CLOTILDE Clinique Sainte Clotilde SAINTE COLOMBE LES VIENNE Clinique Trénel SAINTE FOY LES LYON Clinique Charcot SAINT-HILAIRE-DU-TOUVET Centre médical Rocheplane SALLANCHES Centre Hospitalier de Sallanches SALON DE PROVENCE Centre Hospitalier SETE Centre Hospitalier du Bassin de Thau SISTERON Centre Hospitalier Elie Fauque SORGUES Clinique Fontvert - Avignon Nord ST FLOUR Centre Hospitalier ST MARTIN D'HERES Clinique Belledone ST MAURICE SUR DARGOIRE Centre Médical Germaine Revel TAIN L'HERMITAGE Etablissement Médical de la TEPPE THIERS Centre Hospitalier THOISSEY Hôpital de Thoissey THONON LES BAINS Hôpitaux du Léman TOULON Centre Hosp. Intercommunal de Toulon La Seyne TOULON Clinique Saint Michel TOULON Clinique St Jean TOULON NAVAL Hôpital d'Instruction des Armées Ste Anne TREVOUX Hôpital Montpensier TULLINS Centre Hospitalier VAISON LA ROMAINE Centre Hospitalier VALLAURIS Centre de long séjour VALLAURIS Centre Héliomarin VALREAS Centre Hospitalier VENCE Clinique Médicale et Pédagogique "Les Cadrans Solaires" VENISSIEUX Clinique La Roseraie VENISSIEUX Polyclinique des Minguettes VICHY Centre Hospitalier VILLEFRANCHE SUR SAONE Centre Hospitalier Général VOIRON Centre Hospitalier VOIRON Clinique de Chartreuse

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 41

BMR SUD-EST niveau A avril-juin 2005

• Code Etablissement (code d'anonymat) |__|__|__|

• Statut Etablissement 1 public 2 privé 3 PSPH |__|

• Type d’établissement |__|__|__| CHU Centre Hospitalier Universitaire HOP Centre Hospitalier non universitaire LOC Hôpital local MCO Centre de court séjour (privé ou PSPH) SSR Centre de soins de suites et réadaptation SLD Centre de soins de longue duréPSY Centre spécialisé en psychiatrie CLC Centre de lutte contre le Cancer MIL Hôpital des Armées DIV Divers

EFFECTIFS pour 3 mois (avril-juin)

SCD (y compris réa)

REA

SSR SLD

PSY

Lits installés (capacité mise en œuvre)

Journées réalisées (hosp. complète et de semaine)

SCD = soins de courte durée = court séjour REA = réanimation adulte et pédiatrique SSR = soins de suites et réadaptation SLD = soins de longue durée PSY = psychiatrie

DENOMINATEUR ESPECE (après dédoublonnage)

SCD (y compris réa)

REA

SSR SLD

PSY

Total S. aureus (toutes sensibilités confondues)

Total P. aeruginosa (toutes sensibilités confondues)

BMR CIBLES (après dédoublonnage)

SCD (y compris réa)

REA

SSR SLD

PSY

SARM

PARC

ERC avec BLSE positive

avec BLSE négative

BLSE non recherchée

SARM = S. aureus résistant à la méticilline PARC = P. aeruginosa résistant à la ceftazidime ERC = entérobactérie résistante aux céphalosporines de 3e génération BLSE = productrion de béta-lactamase à spectre étendu Il est primordial de se conformer à la méthodologie avant de comptabiliser vos souches de BMR : • exclure les prélèvements d'environnement • exclure les patients et/ou secteurs ne correspondant pas à des hospitalisations complètes ou de semaine : séances,

consultations, soins ambulatoires, soins de dialyse, hospitalisation de jour, de nuit … • exclure les prélèvements de dépistage • dédoublonner en ne conservant qu'un type de BMR par patient pour la période de 3 mois

Cette même procédure d'exclusion et de dédoublonnage doit être réalisée pour le tableau dénominateur "espèce" en ce qui concerne les souches de S. aureus et P. aeruginosa toutes sensibilités confondues

(S+I+R = sensibles, intermédiaires et résistantes).

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C.CLIN Sud-Est / Rapport 2005 BMR SUD-EST 42

BMR SUD-EST Etiquette du patient

niveau B

Réseau Sud-Est de surveillance et de prévention des Bactéries Multirésistantes aux antibiotiques avril-juin 2005

Etablissement (attribué par le C.CLIN Sud-Est) |__|__|__|

Numéro de fiche (attribuée par l'informatique) |__|__|__|__|__| Données à partir du laboratoire Age en années |__|__|__|

Sexe 1 masculin 2 féminin 9 indéterminé |__|

Date d'entrée dans l'établissement jj/mm/aaaa |__|__| |__|__| |__|__|__|__|

• Pour le 1er prélèvement à visée diagnostique positif dans la période

Date du prélèvement jj/mm/aaaa |__|__| |__|__| |__|__|__|__|

Spécialité du service codes de 1 à 10 |__|__|

Type de prélèvement codes de 1 à 10 |__|__| Micro-organisme S. aureus méti-R STA AUR P. aeruginosa CAZ-R PSE AER entérobactéries C3G-R (voir liste de codes) |__|__|__|__|__|__| . pour une entérobactérie, renseigner la recherche de BLSE : 1 BLSE + 2 BLSE - 9 non recherchée ou inconnu |__|

• Date de 1ère détection de cette BMR au cours du même séjour |__|__| |__|__| |__|__|__|__|

Données à partir du service clinique

• Antécédents

Patient connu ou dépisté positif à BMR 1 oui 2 non 9 inconnu |__| à l'admission dans l’établissement

Antécédents d'hospitalisation (< 6 mois) 1 oui 2 non 9 inconnu |__| • Origine de la souche 1 acquise 2 importée 9 indéterminée |__|

Se baser sur un faisceau d'arguments : en faveur d'une origine acquise dans l'établissement : - BMR identifiée par un prélèvement réalisé dans un délai > 2 j par

rapport à l'entrée dans l'établissement, - absence de notion de portage ou d'infection à cette même BMR à

l'admission dans l'établissement, - forte suspicion de transmission croisée à partir d’un autre patient

infecté/colonisé par la même souche, - absence d'antécédents d'hospitalisation, d'antibiothérapie ou d'infection

dans les 6 mois.

en faveur d'une origine importée : - patient connu à cette BMR à l'admission dans l'établissement, - antécédents d'hospitalisation dans les 6 mois précédents, - BMR identifiée par un prélèvement (de dépistage ou à visée clinique)

réalisé dans un délai < 2 j par rapport à l'entrée dans l'établissement, - antécédents d'infection traitée par antibiotiques dans les 6 mois

précédents, - infections chroniques (plaies, escarres…) ou sondage à demeure de

longue durée, âge > 70 ans.

• Bilan du séjour

BMR responsable de : 1 colonisation 2 infection 9 inconnu |__|

En cas d'infection(s), préciser le site : codes de 1 à 9 Site 1 ……………………………………………. |__|

Site 2 ……………………………………………. |__|

Site 3 ……………………………………………. |__|