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A l’ASA, le travail de réinsertion ne se fait pas sans problème. Les difficultés sont nombreuses : la menace des dahalos, les feux de brousse, les invasions acridiennes, le climat, le manque d’eau, les larcins, la fainéantise. Une relation de confiance doit s’établir avec les familles pour les soutenir et j’ai la conviction que, grâce à notre aide, elles peuvent réussir et persévérer. J’ai foi en la deuxième génération et futures générations issues des familles que l’ASA a installées sur la zone de migration pour les transformer en citoyens qui retrouvent leur dignité grâce à leur labeur et deviennent de véritables acteurs économiques de la région. L’ASA est une aventure, un grand chantier pour réparer les hommes. Un proverbe chinois dit : « donner du poisson à un homme, c’est le nourrir pour un jour, lui apprendre à pêcher, c’est le nourrir pour la vie ». Cela demande une continuelle persévérance. Léonce Wing Kong, directeur exécutif de l’ASA A vant d’arriver à Ampasipotsy, les familles de la 19 e promotion étaient encore dans la phase de formation et ne savaient pas comment elles pourraient mener leurs activités. Mais maintenant chaque famille est responsable de son choix sur les actions à entreprendre. Les encadreurs sont là pour leur donner conseils et appuis, mais il revient à chacune des familles de gérer leur quotidien. Tout n’est pas à portée de mains et les outils de travail arrivent progressivement. Tout est nouveau mais les familles de la promotion SOANAFINDRA ne baissent pas les bras. Chacune essaie d’affronter les difficultés nouvelles pour atteindre l’objectif de réussite et d’autonomie qui leur est proposé. Jean-Claude et sa femme Vololona rencontrés l’an dernier ont planté du riz et des pois de terre. Leur récolte était bonne. Ils ont planté des courgettes, choux de chine, petsaï pour la consommation familiale. Comme ils sont encore pris en charge en partie pour la nourriture, ils vont réinvestir le bénéfice de la récolte dans du petit élevage et l’aménagement de rizière pour la prochaine campagne culturale. Le village a planté des arbres forestiers communautaires, et la famille a planté des avocatiers, jaquiers, papayers. Bien qu’ils n’aient pas encore assez produit pour la première année, la famille constate déjà des changements dans quelques domaines de leur vie : éducation des enfants, vie conjugale et familiale, pouvoir d’ achat. Durant cette saison sèche, l’Unité Agricole de la ZMA a procédé à la distribution de suppléments de terrains en bas-fonds et rizières. Ainsi, les habitants de Soanafindra augmenteront sûrement leur production pour cette prochaine campagne culturale. Virginie Rakotoarivony, AS et Nathalie Ralison, Coordinatrice des actions sociales 19 e PROMOTION : Derniers préparatifs d’une famille au CASA 2 N ous avions rencontré VOLOLONA de la 19 e promotion, à Antanety au CASA 2, lors de notre dernier séjour à l’ASA. Elle s’apprêtait à partir le surlendemain pour la ZMA dans le nouveau village de SOANAFINDRA qui était en cours de construction. A 46 ans, avec ses 6 enfants, elle était très contente de partir. Comme bagages, elle allait emporter vélo, vêtements, couvertures, seau, soubiques et petites plaques solaires qu’on vend sur le marché. Avant d’intégrer l’ASA, elle était à Tana et son mari vendait des « fourbis » dans les rues. Le jour du départ, les bagages seront chargés sur des camions loués par l’ASA. Les familles, elles, prendront un grand car. Récemment nous avons pu avoir des nouvelles par les assistantes sociales de la ZMA. Monique Rey i n f o - r é s e a u Asa n°34 - 2016 2 e semestre www.asa-madagascar.org 19 e PROMOTION : Première année sur la ZMA

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A l’ASA, le travail de réinsertion ne se fait pas sans problème. Les difficultés sont nombreuses : la menace des dahalos, les feux

de brousse, les invasions acridiennes, le climat, le manque d’eau, les larcins, la fainéantise. Une relation de confiance doit s’établir avec les familles pour les soutenir et j’ai la conviction que, grâce à notre aide, elles peuvent réussir et persévérer. J’ai foi en la deuxième génération et futures générations issues des familles que l’ASA a installées sur la zone de migration pour les transformer en citoyens qui retrouvent leur dignité grâce à leur labeur et deviennent de véritables acteurs économiques de la région. L’ASA est une aventure, un grand chantier pour réparer les hommes. Un proverbe chinois dit : « donner du poisson à un homme, c’est le nourrir pour un jour, lui apprendre à pêcher, c’est le nourrir pour la vie ». Cela demande une continuelle persévérance.

Léonce Wing Kong, directeur exécutif de l’ASA

Avant d’arriver à Ampasipotsy, les familles de la 19e promotion étaient encore dans la phase de formation et ne savaient pas comment elles pourraient mener leurs activités. Mais maintenant

chaque famille est responsable de son choix sur les actions à entreprendre. Les encadreurs sont là pour leur donner conseils et appuis, mais il revient à chacune des familles de gérer leur quotidien. Tout n’est pas à portée de mains et les outils de travail arrivent progressivement. Tout est nouveau mais les familles de la promotion SOANAFINDRA ne baissent pas les bras. Chacune essaie d’affronter les difficultés nouvelles pour atteindre l’objectif de réussite et d’autonomie qui leur est proposé.Jean-Claude et sa femme Vololona rencontrés l’an dernier ont planté du riz et des pois de terre. Leur récolte était bonne. Ils ont planté des courgettes, choux de chine, petsaï pour la consommation familiale.

Comme ils sont encore pris en charge en partie pour la nourriture, ils vont réinvestir le bénéfice de la récolte dans du petit élevage et l’aménagement de rizière pour la prochaine campagne culturale. Le village a planté des arbres forestiers communautaires, et la famille a planté des avocatiers, jaquiers, papayers. Bien qu’ils n’aient pas encore assez produit pour la première année, la famille constate déjà des changements dans quelques domaines de leur vie : éducation des enfants, vie conjugale et familiale, pouvoir d’ achat. Durant cette saison sèche, l’Unité Agricole de la ZMA a procédé à la distribution de suppléments de terrains en bas-fonds et rizières. Ainsi, les habitants de Soanafindra augmenteront sûrement leur production pour cette prochaine campagne culturale.

Virginie Rakotoarivony, AS et Nathalie Ralison, Coordinatrice des actions sociales

19e PROMOTION : Derniers préparatifs d’une famille au CASA 2

Nous avions rencontré VOLOLONA de la 19e promotion, à Antanety au CASA 2, lors de notre dernier séjour à l’ASA. Elle s’apprêtait à partir le surlendemain pour la ZMA dans le nouveau

village de SOANAFINDRA qui était en cours de construction. A 46 ans, avec ses 6 enfants, elle était très contente de partir. Comme bagages, elle allait emporter vélo, vêtements, couvertures, seau, soubiques et petites plaques solaires qu’on vend sur le marché. Avant d’intégrer l’ASA, elle était à Tana et son mari vendait des « fourbis » dans les rues.Le jour du départ, les bagages seront chargés sur des camions loués par l’ASA. Les familles, elles, prendront un grand car. Récemment nous avons pu avoir des nouvelles par les assistantes sociales de la ZMA.

Monique Rey

info

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Asan°34 - 20162e semestre

www.asa-madagascar.org

19e PROMOTION : Première année sur la ZMA

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Nous avons transféré plus de 500 familles depuis Antananarivo, soit environ 2500 personnes, créé plus de 19 villages avec :

La rencontre des enseignants de la ZMA fait mieux comprendre l’importance de leur rôle au service des enfants et des familles de migrants. Grâce à la

présence du Père Julien, j’ai pu cet été échanger avec plusieurs d’entre eux et voir leur insertion dans ce milieu difficile.Murielle nous a reçus dans sa petite maison, bien semblable à celle des familles. Un petit jardin accueillant à l’entrée, tout est propre et ordonné. Murielle habite ici avec sa fille et sa petite fille. Elle a commencé à enseigner avec des classes de 100 élèves ! Aujourd’hui elle enseigne les matières générales, malgache, français, histoire à 50 élèves de 4e 3e. Un autre enseignant assure les matières scientifiques. Les cours commencent à 7h30 et se terminent à 13h30 avec une petite pause à 10h. Murielle aime son métier. Il faut dire qu’ici les problèmes de discipline ne se posent pas comme en France. Les enfants sont motivés et travaillent bien, même au collège. Mais pour l’enseignant, en plus des heures passées devant les élèves, chaque matin, l’après midi, les corrections sont longues… et les préparations bien nécessaires. Ici pas de photocopies, pas de tableau électronique et d’ordinateur, l’enseignant travaille « à l’ancienne »… avec très peu de moyens en dehors du tableau et de la craie ! Murielle ne se plaint pas, au contraire, c’est elle qui me remercie pour ce que fait l’ASA ! Elle sait

que les conditions sont difficiles ici, mais qu’elles le sont encore davantage dans d’autres régions de Madagascar et même dans les grandes villes.L’ASA doit une partie de sa réussite à la qualité des enseignants qui accueillent les familles de migrants. Les résultats sont là. Ils sont plus qu’encourageants, mais on ne mesure pas assez la somme de travail que cela demande à ces enseignants qui ont fait le choix de vivre… loin de Tana, au plus près des familles. Ils connaissent la même vie, difficile, marquée par l’insécurité mais surtout par le désir de s’en sortir et de construire l’avenir de ces enfants et de ces jeunes.De nouveaux bâtiments vont accueillir les élèves à la rentrée à Ambatolaihazo. Ils seront plus fonctionnels. Murielle s’en réjouit. Elle a vu s’améliorer grandement son cadre de travail. Mais l’essentiel est dans sa motivation qu’elle partage avec ses collègues et les enfants qui lui sont confiés.

P. Louis Tronchon

A ce jour, réalisations de l’ASA

Des enseignants motivés

3 centres administratifs et 88 encadreurs

3 écoles primaires et 2 collèges soit 1800 élèves

Un Centre de formation aux Métiers Ruraux. 9 promotions déjà sorties, 2 en cours de formation

3 CSB, centres de santé de base, dotés chacun d’un médecin et d’auxiliaires de

santé : environ 10 000 consultations par an pour les 3 CSB

1 ambulance 1 dentisterie

36 forages d’eau potable

1 GPR constitué par une quarantaine d’associations de base ; 3 greniers communautaires ; 1 décortiquerie...

Léonce Wing Kong

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Alain est le fils de Fanja du village de Fienarantsoa, 3e promotion. Il a fait sa scolarité dans les écoles de l’ASA et a suivi pendant 2 ans

les cours du CMR. Il est, marié, un enfant et a récupéré la maison d’une famille qui est partie. Il a été élu, par les villageois, chef de son village.Il estime que dans les familles la tendance est à l’autonomie. C’est seulement dans des cas complexes qu’elles consultent l’ASA. Par exemple, cette année, pour les taxes à payer à la commune de Marahona sur leurs terrains, les conseils de régularisation se feront avec les encadreurs de l’ASA. Dans son village il n’y a pas d’assistanat notoire de la part de l’ASA. Cependant une femme veuve, suite au décès de son mari, reçoit une aide alimentaire de 3 mois pour sa fille scolarisée. En tant que chef de village, tous les dimanches en fin de mois, il fait des animations pour l’amélioration de la vie au village, la correction de mauvais comportements. Il organise aussi des réunions extraordinaires pour des choses qui se passent au village ou des choses à réaliser.La 2e génération constate que les parents ont des idées figées. Alors les jeunes ont décidé de monter leur petite association pour constituer à la prochaine récolte une caisse d’entraide, moitié argent, moitié riz, pour servir en cas d’urgence pour la santé et l’entraide dans le travail. Ils sont conscients que l’ASA ne les aidera pas. En tout cas tous les ménages ont construit par eux-mêmes une maison annexe pour entreposer le matériel. Ils font surtout du reboisement autour du village et dans les bas-fonds. Aucun ne plante en colline ; ils ont peur des feux de brousse sur les plateaux.

Propos recueillis par Maryse Mathieu

A PROPOS DE L’AUTONOMIE : Point de vue d’un chef de village

Depuis le mois d’avril dernier, beaucoup d’événements se sont passés au sein de la Zone de Migration d’Ampasipotsy, citons quelques exemples : l’inauguration du Collège d’Enseignement Secondaire d’Ambatolaihazo au Sud, le 13 mai 2016, la

célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, organisée par le ministère de la santé le 9 juin. Mais au CMR, l’événement majeur est la cérémonie de sortie de la 10ème promotion baptisée « Tsinjo » qui signifie « voir l’avenir » le vendredi 29 Juillet 2016. Seize stagiaires ont terminé leur cursus de formation de deux ans au cours de l’année scolaire 2014 - 2015 et 2015 - 2016 durant lesquelles ils ont appris les différentes techniques en agriculture et élevage combiné avec les métiers d’artisanat comme la menuiserie, la forge, la couture et broderie etc. Ces stagiaires ont pu réaliser leur formation grâce à la participation financières de quelques associations et donateurs privés qui se regroupent autour de l’ASA France et contribuent au financement des bourses d’études - somme d’argent qui est dépensée pour l’achat des vivres, les fournitures scolaires, les stages et les voyages d’études des stagiaires. Donc, en tant que responsable du CMR, permettez-moi de remercier au nom des jeunes formés au CMR, très reconnaissants envers tous les donateurs car sans leur aide le CMR cesserait d’exister.

José Delphin RABEMANANTSOA, responsable du CMR

Quelques mots du responsable du CMR - Centre des Métiers Ruraux

Des enseignants motivés

Chalet à palabres

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Appel aux donsChaque étape de ce projet de réinsertion fait l’objet de dépenses importantes :

frais de fonctionnement des équipes sociales permanentes, suivi médical,

(notamment des enfants en bas âge), fournitures et diverses dépenses scolaires,

frais d’installation des familles sur chaque site, investissements divers.

L’ ASA a besoin de votre soutien.

Une adhésion ou un don à l’une des associations du Réseau ASA/France assure en

retour un reçu fiscal qui vous permet de déduire de votre impôt 66% du montant

de votre don. Un merci chaleureux à ceux qui déjà soutiennent de leur don.

Nouvelles des AssociationsAd

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Pour aider l’ASA, vous pouvez contacter les associations suivantes :

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13 ASAM Provence : Véronique DOUILLET 85, chemin des Cruyes 13090 Aix-en-Provence [email protected]

17 C.M.M (Châtelaillon Mitia Malagasy) : Annette CHANTEPIE 18, Les Bonneveaux 17220 Salles-sur-Mer [email protected]

25 ASAM Franche-Comté : Patricia GILLARD 12, rue de la Pernotte - 25000 Besançon [email protected]

26 ASAM Drôme Provençale : Henri BALSAN 5, rue de Piejoux26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux [email protected]

30 ASAM Nîmes : Françoise BOURGUET 11B, rue des Bénédictins - 30000 Nîmes [email protected] ASAM Aquitaine :Christian RODOLAUSSE 13b, rue des Courbagalettes33980 Audenge42 Casa-Tana : M.Claire VEYRE 12, cours Fauriel - 42100 Saint-Etienne [email protected] ASAM Monts du Lyonnais : Jean-Claude CLAVEL 36, rue de Lyon - 42140 Chazelles-sur-Lyon [email protected] ASAM Loire-Océan : Michel VOISIN 10, rue de Tullaye - 44300 Nantes [email protected]

68 ASAM Fraternité-Colmar : Annick CLERMONT 9, rue JF Kennedy - 68000 Colmar [email protected] ASAM Lyon : François BUISSE23, allée de Valfontaine69290 Saint Genis-les-Olliè[email protected] ASAM des Savoie : Daniel HIBON 1, rue Charles Dullin - 73100 Aix-les-Bains [email protected] ASAParisMada : Benoit PELIER 46, rue de Tocqueville - 75017 [email protected] ASEA Normandie : Jocelyne BRIDENNE ASEA Normandie BP 90033 76170 Lillebonne [email protected]

78 AIDASA : Jacques LANDRIOTM.A.S. 3, rue de la République78100 Saint Germain en [email protected]

83 ASAM Evenos : Michel GIRAULT 939, chemin de la Colle - 83330 Evenos [email protected]

91 ASAM Dourdan : Jacques AUBERT Mairie de Dourdan, Esplanade Jean Moulin - 91410 Dourdan [email protected]

94 ADAMA : Pierre CHALVIDAN-Françoise FLOT 49, rue Jeanne d’Arc 94160 Saint-Mandé [email protected]

Pour tous renseignements : ASA/France : 37, rue Caderat - 42140 Chazelles-sur-Lyon -Tél. 04 77 54 20 51 - Mél. : [email protected]

Que de bonnes idées, de bonne humeur, d’énergie et de talents déployés dans chacune des associations du réseau au profit de l’ASA et des familles en réinsertion !

Sans compter tout ce qui se donne, se fait... dans la discrétion et l’efficacité !Vide-greniers, expositions, ventes de broderies, repas et soirées malgaches, repas simples, riz-pain-pomme, expos photos, projections de films, flash-mob, randos, concerts de clarinettes, d’orgue, de gospels, piano-bar, concours de boules, journée champêtre, animations dans les écoles, après-midi contes, cross à l’école...

Des jeunes à Ampasipotsy

Trois élèves de l’IUT génie mécanique de Grenoble

appartenant à l’association d’ASAM Provence, en partena-riat avec des élèves de l’IUT de Génie électronique, ont réa-lisé pour leur diplôme de fin d’étude, le projet de l’installa-tion d’une éolienne à Ampasi-potsy. Grâce à cette éolienne, 3 panneaux solaires ont été installés qui permettent d’ali-menter en électricité l’inter-nat des garçons et de recharger les batteries des perceuses, téléphones et ordinateurs.Des scouts qui étaient sur la ZMA en même temps ont fait pas mal d’animations avec les jeunes et maintenant parlent de l’ASA autour d’eux...

Consultez le site internet qui vous permettra d’avoir plus de détails et de photos sur la

vie de l’ASA et des associations.

www.asa-madagascar.org

Les Voyages solidaires des Associations du Réseau ASA France sont un moyen de permettre la découverte de la vie des familles réinsérées par l’ASA. N’hésitez pas à contacter l’une des associations du réseau.