Pascale Gélis Imbert

Les

9 huiles essentielles qui ne me quittent plus

© SNI Éditions, Septembre 2018ISBN : 978-3-907156-09-4

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Pascale Gélis Imbert

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Sommaire

L’eucalyptus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

Le gingembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

L’hélichryse italienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

La lavande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

La menthe poivrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Le petit grain bigarade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Le ravintsara . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

Le tea tree . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Le thym . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

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L’eucalyptusEn grec, eu signifie « bien » et kaluptos « couvert » : le terme d’euca-lyptus désigne les boutons floraux de ces arbres qui sont fermés par un opercule.

Il existe un nombre très important d’arbres du genre Eucalyptus, de la famille des Myrtaceae : à ce jour nous en connaissons plus de 800 espèces. En Australie, leur pays d’origine, ils occupent 95 % des fo-rêts. Ils possèdent une capacité et des mécanismes d’adaptation qui leur permettent de se développer dans des environnements extrê-mement variés. On les trouve aussi sous des formes très diverses ; ils peuvent mesurer quelques mètres à peine et prendre la forme d’un buisson ou atteindre 90 m pour les plus grands.

De nombreuses espèces telles que l’Eucalyptus globulus ont été intro-duites en Europe, où elles se sont parfaitement acclimatées. Dans les milieux méridionaux, mais aussi dans les forêts du Portugal, des eucalyptus ont été plantés pour la production de pâte à papier. En France, l’eucalyptus est aussi connu sous le nom de gommier.

Ici, trois espèces d’eucalyptus donnent, chacune, une huile essen-tielle particulièrement intéressante : l’eucalyptus globuleux, l’euca-lyptus radié et l’eucalyptus citronné. Parmi elles, il y en a une que je garde toujours à proximité, surtout l’hiver, c’est l’eucalyptus radié.

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L’huile essentielle d’eucalyptus radié : composition et application

L’eucalyptus radié dont le nom latin est Eucalyptus radiata, donne une huile essentielle riche en eucalyptol ou 1,8 cinéole, un oxyde terpénique, aux propriétés antiseptiques, expectorantes et im-

munostimulantes. Cependant, elle ne contient ni sesquiterpénols ni cétones, ce qui en fait une huile essentielle beaucoup plus sûre

d’utilisation que celle d’eucalyptus globuleux.

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L’huile essentielle d’eucalyptus radié est utilisée en massage, tou-jours diluée dans une huile végétale, ou en inhalation. On la conseil-lera davantage pour les voies respiratoires dites hautes : larynx, pharynx, sinus…

En cas de grippe

Mettez dans le creux de votre main un peu d’huile végétale de ca-lophylle inophyle ou de noyaux d’abricot, puis ajoutez 3 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radié.

Massez la poitrine, montez jusqu’à la gorge, ou le dos au niveau des poumons. Répétez ce massage 2 à 3 fois par jour, pendant 8 jours.

Pour tous les maux de gorge

Mettez, dans le creux de votre main de l’huile végétale de calophylle inophyle ou de noyaux d’abricot, puis ajoutez 1 goutte d’huile es-sentielle de pin sylvestre et 1 goutte d’huile essentielle d’eucalyptus radié. Massez-vous la gorge en respirant profondément, 2 à 4 fois par jour, pendant 4 à 5 jours.

L’huile essentielle de pin sylvestre apaisera la douleur causée par l’inflammation des muqueuses.

Pour les bébés jusqu’à 24 mois : avant d’utiliser une huile essen-tielle, il est nécessaire de tester sa tolérance. Déposez toujours une goutte d’huile essentielle pure sur la peau de votre enfant, à l’inté-rieur du coude. Si une rougeur apparaît après 30 à 45 min, n’utilisez pas cette huile essentielle.

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Après avoir fait le test d’allergie, mettez dans le creux de votre main un peu d’huile végétale d’amande douce, puis ajoutez 1 goutte d’huile essentielle d’eucalyptus radié. Massez la plante du pied du bébé, 2 à 4 fois par jour, en changeant de pied, pen-dant 4 à 5 jours.

Pour les enfants de 2 à 3 ans, faites la même chose avec 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radié.

Pour ceux de 3 à 6 ans, mettez dans le creux de la main un peu d’huile végétale d’amande douce, ajoutez 3 gouttes d’huile essen-tielle d’eucalyptus radié. Vous pourrez masser le dos au niveau des poumons et le long de la colonne vertébrale, 2 à 4 fois par jour, pendant 4 à 5 jours.

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Le gingembreLe gingembre est une belle plante de la famille des Zingiberacées dont on utilise les rhizomes aromatiques. Son goût épicé très mar-qué est reconnaissable entre mille. Elle est utilisée en cuisine mais aussi dans de nombreuses médecines traditionnelles telles que la médecine ayurvédique et chinoise, notamment pour ses vertus

fortifiantes et réchauffantes. En Orient, le gingembre est un grand tonique, particulièrement intéressant pour soutenir l’éner-gie Yang de l’organisme. Il est donc indiqué pour tous les troubles liés à un refroidissement ainsi qu’en cas de pathologies digestives.

Les applications de son huile essentielle sont extrêmement variées : on l’utilisera en cas de fatigue physique et psychique ou d’apathie quand on resent une absence de perspectives. Dans ces applications, elle va booster le système nerveux, apporter chaleur et éner-

gie, conférer espoir et force. Comme la plante, elle sera égale-ment recommandée pour tous les problèmes liés à la sphère diges-

tive ainsi que pour son pouvoir aphrodisiaque.

Le nom de gingembre vient de sa racine sanscrite, une langue très ancienne appartenant à la famille des langues indo-européennes. Gingembre est en effet tiré du nom Shringavera, qui signifie « en forme de bois de cerf », en référence à l’aspect particulier de son rhizome. Dans des textes chinois datant de 400 ans avant J.-C., on retrouve des traces de l’utilisation du gingembre.

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Originaire d’Asie tropicale, le gingembre a été, très rapidement, ré-pandu dans le monde comme ingrédient culinaire mais aussi pour ses propriétés thérapeutiques. Dans l’Antiquité, les Grecs et les Romains l’utilisaient dans nombre de préparations à visée théra-peutiques et, plus particulièrement, pour tous les troubles digestifs. Il était conseillé pour ouvrir l’appétit et comme aphrodisiaque.

Par la suite, les conquistadores espagnols cultivèrent du gingem-bre en Jamaïque, aujourd’hui principal producteur de gingembre culinaire. Si vous avez déjà eu l’occasion de voyager dans des pays comme l’Australie, le Canada ou les États-Unis, vous n’avez pas pu passer à côté des fameux sodas au gingembre, Ginger Ale, comme le Canada Dry, désaltérant et fortifiant. On en donnait aux voyageurs en guise de remontant, après une longue route.

De nos jours, le gingembre est aussi cultivé en Inde, au Sri Lanka, en Chine, aux Philippines, au Japon, en Afrique de l’Ouest et au Brésil. L’huile essentielle est obtenue en distillant les rhizomes par entraînement à la vapeur d’eau. En règle générale, il en faut 50 kg pour obtenir 1 litre d’huile essentielle.

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L’huile essentielle de gingembre : composition et applications

L’huile essentielle de gingembre présente une composition chimique atypique avec une forte concentration en molécules ses-

quiterpéniques (de 60 à 70 %). Cependant, selon son pays d’ori-gine, sa composition peut varier de façon non négligeable. Les ses-quiterpènes vont présenter une activité tonique très intéressante notamment sur la partie haute du système digestif, dont l’estomac. Ils vont agir en stimulant la sécrétion des sucs digestifs et en aug-mentant le péristaltisme de l’intestin, ce qui aura pour effet d’activer la digestion et d’évacuer les gaz. Les monoterpènes lui confèrent un pouvoir anti-inflammatoire tandis que les monoterpénols sont antiseptiques. Enfin, la présence d’aldéhydes terpéniques (néral et géranial) soutient son activité anti-inflammatoire et antalgique. Les molécules aromatiques font de cette huile essentielle un produit d’une rare finesse.

En cas de digestion difficile

En massage

Mettez dans le creux de votre main de l’huile végétale de noyaux d’abricot. Ajoutez 2 à 3 gouttes d’huile essentielle de gingembre. Appliquez le mélange sur le ventre et massez dans le sens des ai-guilles d’une montre. Ce massage aidera la digestion et permettra l’évacuation des gaz.

Pour un massage tonique, vous pouvez utiliser le même mélange et masser le dos le long de la colonne vertébrale et au niveau des reins ; ce massage augmentera votre tonus général.

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En cas de fatigue physique et sexuelle En massage

Versez une huile végétale dans le creux de la main et ajoutez 2 ou 3 gouttes d’huile essentielle de gingembre. Massez ensuite le bas-ventre et le dos le long de la colonne vertébrale.

Pour soulager les douleurs articulaires et musculaires

Mettez dans le creux de la main de l’huile végétale de calophylle inophyle, ajoutez 1 goutte d’huile essentielle de gingembre, 1 goutte d’huile essentielle de romarin à camphre et 1 goutte d’huile essen-tielle de gaulthérie. Mélangez et massez la partie douloureuse.

En cas de mal des transports, de nausées, de vomissements

Par voie orale

Prenez 1 goutte d’huile essentielle de gingembre sur un comprimé neutre ou dans une cuillère à café de miel. Attention, veillez bien à ne pas dépasser 6 gouttes d’huile essentielle par jour.

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L’hélichryse italienneL’hélichryse italienne, Helichrysum italicum, est le soleil de l’aro-mathérapie. D’ailleurs, son nom latin Helichrysum vient de l’asso-ciation des mots grecs helios et chrysos qui signifient « soleil d’or ». Elle appartient à la famille des Asteracées. On la trouve en Corse, dans les Alpes-Maritimes et plus généralement sur tout le pourtour méditerranéen.

On l’appelle également « immortelle » car ses bouquets secs pré-sentent une conservation exceptionnellement longue. Le complé-ment du nom « italienne » vient simplement du fait qu’elle fut dé-couverte pour la première fois en Italie (il ne faut pas la confondre avec sa cousine de Madagascar, qui est très différente).

L’hélichryse italienne dégage une odeur très particulière, avec une note de cœur à la fois fleurie et épicée, qui peut rappeler celle du curry. C’est une plante qui mesure généralement de 40 à 60 cm de hauteur et ses fleurs d’un joli jaune doré fleurissent au début de l’été. C’est la partie aérienne fleurie qui est distillée pour donner l’huile essentielle.

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L’huile essentielle d’hélichryse italienne : composition et applications

L’huile essentielle d’hélichryse italienne est une huile rare, subtile et assez polyvalente. Elle est relativement chère ; cependant une faible quantité suffit pour donner de bons résultats. Elle est avant tout considérée comme l’huile essentielle de la circulation sanguine, no-tamment de la microcirculation.

L’huile essentielle d’hélichryse italienne est riche en esters terpé-niques, avec une teneur de l’ordre de 45 à 55 %, dont de l’acétate de néryle, qui lui donne des vertus anti-inflammatoires et antal-

giques. Elle contient également 10 à 15 % de cétones dont des itali-diones qui favorisent la circulation sanguine – elles sont anticoagu-

lantes, antihématomes. Elle contient aussi des monoterpènes, des sesquiterpènes, des monoterpénols et quelques traces de coumarines.

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L’huile essentielle d’hélichryse italienne est en quelque sorte l’ar-

nica de l’aromathérapie, on l’indiquera notamment dans des applications très efficaces pour le traitement des hématomes, des « bleus » qui apparaissent après un choc ou une chute.

Après une chute

Mettez une goutte d’huile essentielle d’hélichryse italienne au ni-veau du choc. Renouvelez l’application toutes les 30 minutes pen-dant 3 heures.

Si l’hématome n’est pas récent, mettez dans le creux de la main un peu de macérat huileux d’arnica, ajoutez une goutte d’huile essen-tielle d’hélichryse italienne et une goutte d’huile essentielle de len-tisque pistachier. Appliquez ce mélange en massant le « bleu » déli-catement, 2 fois par jour, pendant 4 à 5 jours.

Pour soulager les « jambes lourdes »

Mettez dans un flacon en verre brun de 100 ml préalablement nettoyé :• HE de cyprès 3 ml, soit 90 gouttes• HE de lentisque pistachier 3 ml, soit 90 gouttes• ESS de citron 3 ml, soit 90 gouttes• HE d’hélichryse italienne 2 ml, soit 60 gouttes• HE de menthe poivrée 2 ml, soit 60 gouttes

Remplissez le flacon avec 50 % d’HV de calophylle inophyle et 50 % de macérat huileux d’arnica. Prenez 5 à 10 gouttes du mélange et massez-vous les jambes, du bas vers le haut, matin et soir, pendant 2 à 3 semaines.

Cette synergie d’huiles essentielles peut aussi être appliquée en pré-ventif quand vous savez que vous allez rester longtemps debout ou quand vous allez prendre l’avion.

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Les huiles essentielles de cyprès (Cupressus sempervirens) et de len-tisque pistachier (Pistacia lentiscus) forment un duo incontournable pour décongestionner les systèmes veineux et lymphatique, tandis que l’essence de citron (Citrus limon) protège la paroi des vaisseaux et l’huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita) diminue leur diamètre, pour soulager la douleur.

Pour soulager la maladie de Raynaud

Ce trouble de la circulation sanguine affecte les extrémités des mains et des pieds, la microcirculation dans les doigts et les orteils notamment.

Mettez dans un flacon en verre brun de 100 ml, préalablement nettoyé :

• HE de romarin à cinéole 5 ml, soit 150 gouttes• HE d’hélichryse italienne 3 ml, soit 90 gouttes• HE de cannelle de Ceylan 2 ml, soit 60 gouttes

Remplissez le flacon avec 50 % d’HV de calophylle inophyle et 50 % de macérat huileux d’arnica.

En cas de crise, massez-vous les extrémités avec 5 à 6 gouttes de cette préparation.

Une étude récente a montré l’efficacité de l’huile essentielle de roma-rin à cinéole (Rosmarinus CT cinéole) dans cette pathologie. Quant à l’huile essentielle de cannelle (Cinnamomum zeylanicum), elle est très réchauffante et aura donc toute sa place dans cette indication.

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Pour soulager les articulations douloureusesMettez de l’huile végétale de calophylle inophyle dans le creux de votre main. Ajoutez 1 goutte d’huile essentielle d’hélichryse ita-lienne et 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné.

Appliquez en massage prolongé sur les zones douloureuses pour soulager efficacement les douleurs articulaires, les rhumatismes, l’arthrite...

Pour soulager les courbatures après un effort physique

Mettez dans un flacon en verre brun de 100 ml préalablement nettoyé :

• HE d’eucalyptus citronné 5 ml, soit 150 gouttes• HE de romarin à camphre 3 ml, soit 90 gouttes• HE de menthe poivrée 3 ml, soit 90 gouttes• HE d’hélichryse italienne 2 ml, soit 60 gouttes

Remplissez le flacon avec 50 % d’HV de calophylle inophyle et 50 % de macérat huileux d’arnica. Après un effort violent ou inhabituel, prenez 5 à 6 gouttes du mélange et massez le muscle sollicité pen-dant 2 à 3 minutes, 2 à 3 fois par jour, pendant 3 à 4 jours.

L’huile essentielle d’eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) est un anti-inflammatoire incontournable tandis que celle de romarin à camphre (Rosmarinus CT camphre) est myorelaxante, et va agir sur le muscle sollicité pour le détendre. La menthe poivrée (Mentha

piperita) va quant à elle soulager la douleur et avoir un effet apai-sant. L’huile végétale de calophylle agira pour sa part aussi sur la circulation avec le macérat huileux d’arnica choisi, pour permettre une meilleure oxygénation des tissus.

Pour atténuer la couperose (rosacée) Après le nettoyage quotidien de votre peau, appliquez, délicate-ment, à l’aide d’un coton imbibé, de l’hydrolat d’hélichryse italienne.

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La lavandeElle est pour beaucoup d’entre nous comme une madeleine de Proust. Son odeur évoque le sud de la France, le chant vibrant des cigales, la beauté des paysages arides… Sa couleur unique, entre le bleu et le violet, submerge les paysages de Provence et invite à l’apaisement, à une certaine spiritualité…

Savez-vous que la lavande tient une place particulière dans l’his-toire des huiles essentielles ? En effet, l’aromathérapie scientifique a vu le jour, en France, grâce à René-Maurice Gattefossé. Le célèbre chimiste s’étant sévèrement brûlé la main, il la plongea instinctive-ment dans un bain de lavande officinale. La rapidité de la guérison et la cicatrisation de la plaie l’invitèrent à s’intéresser plus particu-lièrement aux propriétés médicinales des huiles essentielles.

Il existe de nombreuses espèces de lavandes, qui ont toutes des caractéristiques bien différentes et des vertus uniques. Certaines méritent toutefois notre attention, car elles constituent des remèdes dignes des médicaments les plus efficaces.

Différentes variétés, différentes propriétés

Les lavandes appartiennent à la famille des Lamiacées comme le thym, le romarin ou encore la mélisse. Comme chez toutes les Lamiacées, leurs fleurs sont joliment découpées et regroupées en épis au sommet d’une tige quadrangulaire. Par leur variété, leur

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fragrance et leur composition chimique, les lavandes sont d’une grande richesse.

Dans nos contrées, nous trouvons la lavande vraie, aussi appelée lavande officinale ou fine, les lavandes aspic, à toupet, et le lavandin super. Leur nom « lavande », « Lavandula » vient du latin lavanda-

ria qui signifie « laver ». Depuis fort longtemps, on les utilise pour assainir et parfumer le linge de maison. Les lavandes présentent de véritables vertus et sont notamment d’excellents antiseptiques.

La lavande vraie, officinale ou fine

Lavande vraie, officinale ou fine, les trois noms désignent bien la même espèce, mais là encore avec quelques subtilités.

La lavande vraie dont le nom latin est Lavandula vera est sauvage. On la trouve par exemple sur les plateaux de l’arrière-pays niçois, à une altitude comprise entre 700 et 1 800 m.

La lavande officinale (Lavandula officinalis) est cultivée.

Toutes les deux peuvent être désignées par le terme de lavande fine, Lavandula angustifolia. L’huile essentielle de lavande officinale est moins chère que celle de lavande sauvage car la récolte de celle-ci ne peut se faire qu’en montagne et à la main.

La lavande vraie, officinale ou fine est caractérisée par une concen-tration importante en esters terpéniques (environ 50 %) avec une forte proportion en acétate de linalyle, connu pour ses vertus apai-

santes et calmantes du système nerveux central. C’est également un excellent régulateur cardiaque. La présence d’esters donne à ces huiles essentielles des propriétés antispasmodiques, anti-in-

flammatoires et antalgiques, qui la rendront particulièrement

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efficace pour toutes les affections cutanées comme les brûlures, les dermatoses, l’eczéma, le psoriasis… La lavande vraie, fine ou offici-nale contient aussi une quantité non négligeable de monoterpénols, environ 40 %, qui lui donne un pouvoir antiseptique important, mais aussi environ 5 % de monoterpènes, des sesquiterpènes, des sesquiterpénols, des aldéhydes terpéniques, des cétones dont du camphre ainsi que du 1,8 cinéole, un oxyde terpénique.

La lavande aspic

Le nom latin de la lavande aspic est Lavandula spica ou Latifolia. Elle ressemble beaucoup à la lavande officinale et c’est une différence bo-tanique minime qui permet de les différencier. En effet, la lavande aspic possède trois branches quand la lavande officinale n’en possède qu’une. Elle ne pousse qu’à basse altitude, jamais au-dessus de 800 m.

Son huile essentielle présente un pouvoir détoxifiant intéressant qui soignera parfaitement toutes les piqûres d’insectes, de vives, de méduses…

Elle contient environ 40 % de monoterpénols, 35 % de 1,8 cinéole ou eucalyptol, et 10 % de cétones ; cette association est particuliè-rement indiquée dans toutes les affections bronchiques, pour désinfecter et désencombrer le système pulmonaire.

Le lavandin super

Le lavandin super, dont le nom latin est Lavandula hybrida clone su-

per, est un hybride naturel entre la lavande fine et la lavande aspic. Son huile essentielle est très proche de celle de la lavande vraie mais est beaucoup moins chère. C’est donc un excellent substitut qui peut tout à fait être utilisé dans les mêmes indications que l’huile essentielle de lavande officinale.

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La lavande à toupet ou lavande stoechadeSon nom latin est Lavandula stoechas, elle pousse en bord de mer, dans le sud de la France. Elle se distingue par de très jolis épis dont émergent des pétales en forme de papillons. Quand on les froisse, une odeur camphrée s’en dégage, du fait de la forte concentration en cétones de cette lavande (80 %), notamment en fenchone et en camphre. Son huile essentielle est donc neurotoxique et abortive et ne peut être appliquée qu’avec beaucoup de précautions !

On l’utilisera essentiellement comme mucolytique en cas d’otite séreuse ou d’encombrement bronchique, cependant elle ne pourra être conseillée que par des thérapeutes professionnels compé-

tents en aromathérapie.

Parmi toutes, s’il y en a bien une dont je ne peux absolument pas me passer, c’est la lavande vraie.

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Lavande vraie

Où la trouver ?Dans la nature, entre 700 et 1 800 m

Principaux composants de l’huile essentielle• Acétate de Linalyle (30 à 40 %)• Linalol (22 à 35 %)• Cis béta ocimène (2 à 9 %)• Terpinène-4-ol (1 à 9 %)

PropriétésApaisante, régulatrice pour le système cardiaque, antispas-modique, anti-inflammatoire, antiseptique

ApplicationsRelaxation, prévention des poux, soigner une plaie, soula-ger les contractions musculaires…

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Lavande aspic

Où la trouver ?Dans la nature, en dessous de 800 m

Principaux composants de l’huile essentielle• Linalol (40 %)• Eucalyptol (20 à 35 %)• Camphre (10 %)

PropriétésDétoxifiante, désinfectante, décongestionnante pour les bronches

ApplicationsPiqûres d’insectes, affections bronchiques…

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Lavande à toupet

Où la trouver ?En bord de mer

Principaux composants de l’huile essentielle• Cétones dont du camphre

PropriétésAntiseptique, mucolytique, cicatrisante

ApplicationsContre les otites ou les affections bronchiques, uniquement sur conseil médical

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L’huile essentielle de lavande vraie : applications

Parfaite pour se détendre

Mettez dans le creux de votre main un peu d’huile végétale de noyaux d’abricot, car elle pénètre rapidement et ne présente pas d’odeur. Ajoutez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie et mélangez.

Pour les adultes et les enfants de plus de 3 ans, vous pouvez masser le ventre, autour du nombril, au niveau du troisième chakra, le plexus solaire, lentement en respirant profondément. Vous pou-vez aussi masser le dos, en remontant, de part et d’autre de la co-lonne vertébrale et en vous attardant au niveau de chaque vertèbre, calmement.

Pour les enfants de moins de 3 ans, mettez dans votre main da-vantage d’huile végétale et ajoutez 1 goutte d’huile essentielle de la-vande. Mélangez et massez la plante des pieds en insistant, en dou-ceur, au niveau de la voute plantaire.

Prévenir l’apparition de poux

Les huiles essentielles de lavande sont aussi réputées pour éloi-gner les poux. Attention toutefois à ne pas en abuser car celles-ci contiennent des cétones.

Pour protéger vos enfants, au moment de la rentrée scolaire, dé-posez une goutte d’huile essentielle sur les cheveux au niveau de chaque tempe et une goutte au niveau de la nuque, le matin et à midi si possible, pendant 4 jours maximum. À renouveler tous les 10 jours si nécessaire pendant 3 mois maximum.

Soigner une plaie Mettez dans le creux de votre main une noisette de beurre de karité. Ajoutez 2 à 4 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie puis mé-langez. Appliquez le mélange sur la plaie 2 à 4 fois par jour pendant 4 jours ou plus, selon l’affection.

Soulager les spasmes et les contractions

Mettez dans le creux de votre main un peu de macérat huileux de calendula ou d’arnica. Ajoutez 2 à 4 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie et mélangez. Appliquez le mélange sur la partie dou-loureuse en massant délicatement pendant 3 à 4 min, 2 à 4 fois par jour pendant 4 à 5 jours.

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La menthe poivréeAujourd’hui, on recense 25 espèces de menthe différentes. Au sein de celles-ci, c’est la menthe poivrée (Mentha x piperita) qui va par-ticulièrement nous intéresser. Plante herbacée de la famille des Lamiacées, cette menthe est le produit d’une hybridation spontanée entre la menthe aquatique et la menthe verte.

Dans la mythologie grecque, on raconte que le nom de menthe vient d’une nymphe, Minthê. Perséphone, fille de Zeus et de Déméter, l’aurait transformée en plante car celle-ci était l’amante de son mari Hadès. Les peuples de l’Antiquité, les Babyloniens, les Égyptiens et les Gréco-Romains connaissaient et utilisaient plusieurs espèces de menthe, sans qu’il soit vraiment possible de savoir lesquelles au re-gard des espèces que nous connaissons aujourd’hui. Ce n’est qu’en 1753 que fut reconnue l’espèce Mentha x piperita. En Angleterre, elle est utilisée, comme plante médicinale aux vertus digestives, depuis le XVIIe siècle. Les apothicaires français lui donnèrent d’ailleurs le nom de menthe anglaise.

Par la suite, on échangea massivement cette menthe dans le monde entier et sa culture se répandit de façon exponentielle. Sa forte sa-veur, qui atteste de sa puissance, en a fait une grande plante de l’her-boristerie. Aujourd’hui, un centre de production majeur se trouve aux États-Unis, du fait de conditions climatiques favorables, mais la menthe poivrée pousse aussi dans de nombreux pays européens comme le Danemark, l’Irlande, la Belgique, les Pays-Bas, la France…

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et même dans des régions plus exotiques comme la Sibérie, l’Aus-tralie, les Açores…

La menthe poivrée mesure généralement entre 10 et 75 cm de hau-teur, mais elle peut parfois atteindre jusqu’à 1 m. Ses tiges et ra-meaux sont rougeâtres et quadrangulaires. La floraison a générale-ment lieu de juillet à septembre. Elle apprécie la chaleur modérée, un sol humide et beaucoup de lumière ce qui explique qu’elle soit particulièrement cultivée en Europe du Nord.

En Grande-Bretagne, elle entre, encore aujourd’hui, dans la confec-tion de nombreux plats et on la retrouve dans beaucoup de produits de la consommation courante : dentifrices, chewing-gums, confise-ries, schnaps…

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L’huile essentielle de menthe poivrée : composition et applications

Il faut tout d’abord bien souligner que cette huile essentielle est à utiliser avec précautions. Elle sera notamment déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes et à tous les enfants de moins de 6 ans ainsi qu’aux personnes épileptiques ou cardiaques. Elle ne sera pas utilisée en diffusion.

L’huile essentielle de menthe poivrée est composée à 50 % de mo-noterpénols dont une grande majorité de menthol qui donne toute sa fraîcheur à cette huile essentielle et fait d’elle un puissant antal-

gique à appliquer sur les parties endolories du corps. Elle contient aussi 20 à 30 % de cétones qui invitent à la prudence quant à son usage. Enfin, l’huile essentielle de menthe poivrée contient environ 15 % de monoterpènes, des sesquiterpènes, environ 10 % d’esters et d’oxydes.

L’huile essentielle de menthe poivrée peut être toxique pour le système nerveux, mais y avoir recours en des quantités limitées, par olfaction simple, a un effet tonique sur le système nerveux. Elle constitue également un remède très intéressant pour les problèmes digestifs.

L’huile essentielle de menthe poivrée possède des propriétés analgé-sique et antalgique. Elle sera très efficace dans une synergie d’huiles essentielles anti-inflammatoires et tonifiantes.

En aromathérapie, on utilise, parfois, d’autres huiles essentielles de menthe. Cependant, toutes présentent une certaine toxicité du fait de leur teneur en cétones, à l’exception des huiles essentielles de menthe citronnée et de menthe bergamote.

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Pour tout problème de digestionDiluez 1 goutte d’huile essentielle de menthe poivrée dans une cuil-lère à café de miel ou déposez-la sur un comprimé neutre, à prendre après les repas, 1 à 2 fois par jour. N’en abusez pas.

Contre les maux de tête (céphalée, migraine)

Dans le creux de la main, versez une goutte d’huile essentielle et massez les tempes et le front au-dessus des sourcils, loin des yeux, 3 à 4 fois par jour pendant 2 à 3 jours.

Pour apaiser les douleurs articulaires ou musculaires

Versez du macérat huileux d’arnica dans le creux de votre main et incorporez 2 à 3 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée. Mélangez et massez la partie douloureuse.

En cas de fatigue, de difficulté à se concentrer ou de mal des transports

Respirez de l’huile essentielle de menthe poivrée à même le flacon. Vous pouvez aussi disposer une goutte sur un comprimé neutre ou un sucre et laissez fondre sur la langue.

Pour soutenir un effort intellectuel

Appliquez dès le matin sur le point d’acupuncture n° 36 de l’Estomac (36E), situé à l’extérieur du tibia (entre le tibia et le péroné).

Il est recommandé d’éviter cette application le soir, l’huile essen-tielle de menthe poivrée pouvant avoir un effet tonifiant qui vous empêchera de dormir.

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Le petit grain bigaradeLe bigaradier ou oranger amer (Citrus aurantium ssp amara) est un arbre appartenant à la famille des Rutacées, comme le citronnier ou l’oranger. Son fruit, la bigarade ou orange amère présente de multi-ples utilisations : confiture, parfum, pharmacopée… De la même fa-çon, on utilise les feuilles, les rameaux et la fleur du bigaradier dont l’huile essentielle est précieuse ; c’est l’huile essentielle de néroli.

On raconte qu’en 1421, Léonore de Castille, femme du roi de Navarre, un jour où elle avait mangé une bigarade, apprécia telle-ment le goût qu’elle en sema les pépins. Une fois les arbres sortis de terre, on expédia ceux-ci à Anne de Bretagne, alors épouse du roi Louis XII. Ce furent les premiers orangers connus en France. Parmi ceux-ci, le plus illustre fut le « Grand Connétable » qui vécut à l’orangerie du château de Versailles jusqu’en 1894, mais ne pro-duisit jamais de fruit !

Au xviiie siècle en Europe, le bigaradier s’est répandu pour sa fra-grance unique. Un jeune commerçant italien installé à Cologne, Giovanni Paolo Femis, a le premier utilisé ce doux parfum dans l’eau de Cologne sous la forme que nous connaissons aujourd’hui. L’eau de Cologne, grâce à sa fragrance, possède un pouvoir récon-

fortant incontestable.

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Aujourd’hui, l’oranger amer pousse dans des régions aussi diverses que l’Europe méridionale, l’Afrique orientale, les Caraïbes ou en-core l’Amérique centrale.

Il contient des essences aromatiques dans les différentes parties de la plante. Ces essences naturelles sont particulièrement concentrées dans le zeste mais on les trouve aussi dans les fleurs et les feuilles, ce qui explique pourquoi certains Citrus fournissent des essences et des huiles essentielles différentes.

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L’huile essentielle de petit grain bigarade : composition et applications

L’huile essentielle de petit grain bigarade est obtenue par la distil-lation par entraînement à la vapeur d’eau des feuilles et des petits fruits verts de l’oranger amer ; de cette particularité vient le nom de petit grain bigarade. Le petit fruit donne à l’huile essentielle un pou-voir d’action encore plus grand qui va agir sur l’hypocondre et sur tout le réseau nerveux du plexus solaire. Elle aura donc une action très efficace sur le stress et sur toutes les formes de dystonie neuro-végétatives, qu’elles se manifestent par une transpiration excessive, une toux spasmodique jusqu’aux cas de spasmophilie.

En général, 100 et 200 kg de feuilles et de petits fruits sont néces-saires pour obtenir un litre d’huile essentielle.

L’huile essentielle de petit grain bigarade est composée d’environ 60 % d’esters, ce qui lui confère un grand pouvoir sédatif, notam-ment une activité neurovégétative en cas de dystonie, de pro-blèmes cardiaques, digestifs ou respiratoires.

Elle contient aussi environ 30 % de monoterpénols, et plus particu-lièrement de linalol.

L’huile essentielle de petit grain bigarade va pouvoir être utilisée en

olfaction ou en application cutanée. Il sera également tout à fait possible de l’utiliser en diffusion à intervalles réguliers, au travail comme à la maison.

Contre le stress

En olfactothérapie, mettez une goutte d’huile essentielle de petit grain bigarade à l’intérieur des poignets et respirez la fragrance. Au passage au niveau du nez, l’information olfactive stimule les récep-

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teurs de la muqueuse olfactive ce qui entraîne une détente nerveuse au niveau cérébral.

Contre la spasmophilie

En cas de palpitations et de tachycardie, mélangez 2 gouttes d’huile essentielle de petit grain bigarade dans une cuillère à café d’huile es-sentielle d’amande douce. Massez le thorax, matin et soir, pendant les périodes d’inconfort.

Pour soigner l’apnée du sommeil

Tous les soirs pendant trois semaines, massez votre thorax avec 2 gouttes d’huile essentielle de petit grain bigarade que vous aurez diluées dans 10 gouttes d’huile végétale d’amande douce. À la fin du massage, terminez en maintenant, pendant une minute, une pres-sion des deux côtés du sternum, juste sous les clavicules.

Pour se détendre

Pour bien vous relaxer, vous pouvez commencer par très simple-ment respirer le flacon, quand vous en ressentez le besoin. Vous pouvez également appliquer une goutte sur les poignets.

En massage, après l’avoir diluée dans une huile de massage neutre comme l’huile d’amande douce ou celle de noyaux d’abricot, vous pouvez l’utiliser pour ses vertus décontractantes.

L’huile essentielle de petit grain bigarade n’est pas agressive pour la peau et ne présente pas d’effet secondaire mais attention toutefois à ne pas dépasser le dosage de 8 gouttes d’huile essentielle par jour.

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Le ravintsaraLe ravintsara est un grand arbre majestueux de la famille des Lauraceae que l’on peut trouver dans certains jardins de la Côte d’Azur et d’Italie. Son nom est le produit du mot ravin signifiant « feuille » ou « arbre » et de tsara, signifiant « bonne » ; c’est la « feuille bonne à tout ». On l’appelle également le « faux camphrier » car son nom latin est Cinnamomum camphora. La ville de Pise possède notamment dans son jardin botanique un ravintsara vieux de plus de 500 ans. Attention toutefois à ne pas le confondre avec le ravensare (Ravensara aromati-

ca), les deux arbres poussent dans des milieux très différents.

Arbre touffu de 18 à 30 m de haut, le ravintsara pousse à l’état sauvage dans les forêts tropicales humides, ses feuilles sont persistantes et pré-sentent des fleurs jaunes et des baies rouges. Le bois du ravintsara dégage une odeur particulière, forte et persistante, utilisée comme insectifuge. On l’utilisa d’ailleurs longtemps pour la fabrication des malles qui ser-vaient à transporter les fourrures afin d’éloigner les insectes destructeurs.

À l’origine, le ravintsara est une plante provenant d’Asie, principa-lement du Japon, de Chine et de Taiwan. À partir du XVIe siècle, les colons la cultivèrent à Madagascar et créèrent, sans en avoir conscience, un autre chémotype. Mais c’est Étienne de Flacourt qui au XVIIe siècle, en tant que chef de colonie et botaniste, l’évoqua le premier. Puis, en 1775, Antoine Baumé, professeur de chimie au Collège de France, décrivit scientifiquement la plante et son huile essentielle. Le peuple malgache, pour sa part, utilise, depuis très longtemps, le ravintsara, pour ses vertus thérapeutiques.

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L’huile essentielle de ravintsara : composition et applications

Pour obtenir 1 litre d’huile essentielle de ravintsara, il faut plus de 125 kg de feuilles. Le pic de production est généralement entre dé-cembre et février.

L’huile essentielle de ravintsara contient entre 50 et 60 % d’oxydes, environ 20 % de monoterpènes et 10 à 20 % de monoterpénols. On trouvera aussi des sesquiterpènes et des esters dont l’acétate de li-nalyle qui va lui donner un pouvoir apaisant et équilibrant sur le système nerveux. L’huile essentielle de ravintsara est antivirale. Les monoterpènes et les oxydes vont jouer un rôle de stimulant physique et immunitaire et faire de l’huile essentielle de ravintsara un efficace décongestionnant respiratoire. Les monoterpénols, quant à eux, ont des propriétés antiseptiques qui vont soutenir celles des oxydes. Enfin, les esters auront des propriétés antispas-

modiques, anti-inflammatoires et relaxantes.

Soigner un herpès labial

Le fameux « bouton de fièvre » touche environ 7 millions de Français chaque année. Il est très contagieux, un simple contact avec une surface contaminée, comme un verre, transmet le virus. Le virus « sommeille » dans le corps et se « réveille » à la suite d’une grosse fatigue, d’une contrariété, d’un stress ou tout simplement après une exposition au soleil. Si le traitement est pris dès l’appari-tion des premiers symptômes (picotement, la lèvre qui lance…), la guérison pourra être simple et rapide.

Prenez par voie orale 2 gouttes d’huile essentielle de ravintsara et 1 goutte d’huile essentielle de tea tree, pures ou dans une cuillerée à café de miel, 3 fois par jour, pendant 2 jours, puis 1 goutte d’huile essentielle de ravintsara et 1 goutte d’huile essentielle de tea tree, 3 fois par jour, pendant 4 jours.

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En même temps, prenez 1 cuillerée à soupe d’hydrolat de thym et 1 cuillerée à soupe d’hydrolat de marjolaine à coquille dans un verre d’eau, matin et soir, pendant 2 semaines.

L’hydrolat de thym va stimuler le système immunitaire tandis que l’hydrolat de marjolaine à coquille apaise le système nerveux. Il est aussi intéressant, voire indispensable, d’associer un traitement lo-cal en appliquant, sur le bouton, une crème contenant 1 % d’extrait lyophilisé de mélisse.

Un remède au mal de gorge

Mettez dans un flacon en verre brun de 100 ml préalablement nettoyé :

• HE ravintsara 3 ml, soit 90 gouttes• HE de tea tree 3 ml, soit 90 gouttes• HE de laurier noble 3 ml, soit 90 gouttes• HE de giroflier 1 ml, soit 30 gouttes

Prenez 2 gouttes du mélange, dans une cuillerée à café de miel, 4 fois par jour, pendant 3 jours. Puis 2 gouttes, 2 fois par jour, pen-dant 3 jours.

Le duo ravintsara-tea tree est extrêmement efficace pour éliminer tous les microbes. C’est un excellent remède contre tous les maux de gorge : angines, pharyngites, laryngites et trachéites, généralement caractérisées par une inflammation douloureuse.

Pour les troubles ORL et toute infection respiratoire

Mettez quelques gouttes d’huile essentielle de ravintsara dans un bol d’eau frémissante. Après avoir retiré lunettes ou lentilles, fer-mez les yeux, et penchez-vous au-dessus du bol, une serviette sur la tête pour respirer la vapeur. Gardez la tête sous la serviette pendant 5 minutes environ. Répétez l’opération 3 fois par jour.

Si vous supportez mal la fumigation, vous pouvez aussi déposer 2 à 3 gouttes d’huile essentielle de ravintsara sur un mouchoir et inspi-rez profondément pendant quelques minutes.

Pour soulager la fatigue ou en convalescence après une opération

Diluez 2 à 3 gouttes d’huile essentielle de ravintsara dans une huile végétale. Mélangez et massez le dos, le long de la colonne verté-brale, les pieds en partant de la voûte plantaire.

Soigner la varicelle

L’huile essentielle de ravintsara va également pouvoir être utilisée chez le jeune enfant en cas de varicelle. La personne infectée est généralement contagieuse pendant une semaine.

Prenez 10 g de farine d’avoine. Ajoutez de l’huile végétale de ca-lophylle inophyle jusqu’à obtention d’une pâte pas trop épaisse. Ajoutez 2 gouttes d’HE de ravintsara, 2 gouttes d’HE de géranium rosat, 2 gouttes d’HE de camomille romaine et 2 gouttes d’HE de lavande aspic.

Mélangez. Après vous être lavé les mains, appliquez délicatement cette préparation sur tous les boutons.

L’huile essentielle de géranium rosat (Pelargonium x asperum) est anti-infectieuse, régénérante, anti-inflammatoire et antalgique. L’huile essentielle de camomille romaine (Chamaemelum nobile) est anti-inflammatoire et antalgique, tandis que l’huile essentielle de la-vande aspic (Lavandula spica) est cicatrisante et va tuer le virus.

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Le tea treeLe tea tree ou arbre à thé, dont le nom latin est Melaleuca alternifo-

lia, appartient à la famille des Myrtacées. Le nom de Melaleuca al-

ternifolia vient du grec Melas signifiant « noir » et leukos « blanc ». Alternifolia dérive du latin alternus pour « alternant » et de folium pour « feuille ». On raconte que ce nom a été donné par le capitaine James Cook au cours de son voyage autour du monde en 1770. En abordant la côte est australienne, ses marins firent du thé avec les feuilles de cet arbre. Le naturaliste Joseph Banks emporta alors des spécimens de cet arbre à Londres qui devint finalement le tea tree.

Les aborigènes d’Australie utilisaient traditionnellement les feuilles de divers Melaleuca en remède contre le rhume, la fièvre, les conges-tions… Ils en écrasaient les feuilles et en inhalaient l’essence ou les faisaient infuser en tisane. Il arrivait également que les feuilles de Melaleuca alternifolia soient utilisées en cataplasme pour soigner les blessures.

L’arbre pousse aujourd’hui principalement à l’état sauvage dans l’est de l’Australie, dans les régions de la Nouvelle-Galles du Sud ainsi que dans le Queensland, mais il a également été introduit et cultivé dans des pays comme la Nouvelle-Zélande, le Zimbabwe, la Chine ou encore les États-Unis. Le tea tree croît généralement dans les marécages, le long des cours d’eau. Il se développe particulièrement sur des sols argileux, sablonneux, et son climat de prédilection est subtropical, avec d’abondantes pluies annuelles.

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Le tea tree est un arbuste de 4 à 6 m de haut. L’écorce de son tronc est parcheminée, lisse et se détache généralement en lamelles fines. Ses feuilles fines mesurent entre 1 et 3,5 cm de long pour 1 mm de large. Elles sont très riches en essence (environ 2 %). Son feuillage persistant est d’un vert brillant.

L’huile essentielle de tea tree : composition et applications

L’huile essentielle de tea tree est composée principalement de mo-noterpénols (de 35 à 45 %) dont du 4-terpinéol, de monoterpènes (35 à 45 %) ainsi que de sesquiterpènes (5 à 8 %) et d’oxydes dont du 1,8 cinéole ou eucalyptol (3 à 15 %).

Ses propriétés anti-infectieuses la rendent particulièrement effi-cace sur toutes les infections ORL et respiratoires (otite, maux de gorge, bronchite, grippe…). Elle joue également un rôle de ren-forcement pour le système immunitaire grâce à ses propriétés im-

munostimulantes, et est donc parfaite pour lutter contre la fatigue et tout type d’infection. Dans ces applications, elle est tonifiante et

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vous aidera à vous défendre contre toute infection. Elle permettra de stabiliser votre état de santé général.

Elle pourra donc être très efficace pour toutes les questions

d’hygiène, depuis les orteils jusqu’aux cheveux, en passant par la bouche… En Australie, l’huile essentielle de tea tree est très utili-sée par voie locale, le plus souvent sous forme de gel, de crème, de lotion, de shampooing mais aussi comme désinfectant atmosphé-rique. Elle pourra ainsi vous soulager en cas d’infection des voies urinaires, de cystite ou d’affection gynécologique.

Contre les piqûres d’insectes

Versez quelques gouttes d’huile essentielle de tea tree sur un mor-ceau de ouate et appliquez par petites touches sur la piqûre. L’huile essentielle va prévenir tout risque d’infection.

Pour assainir

En diffusion

Versez de l’huile essentielle dans un diffuseur à effet venturi ou né-buliseur. Les microgouttelettes formées vont permettre de désin-fecter une atmosphère contaminée.

En inhalation pour toutes les infections respiratoires

Versez 2 à 4 gouttes d’huile essentielle dans un bol d’eau chaude. Inhalez les vapeurs en veillant bien à fermer les yeux pour ne pas les irriter.

En massage

Mélangez de 2 à 4 gouttes d’huile essentielle de tea tree dans 1 cuil-lère à soupe d’huile végétale. Mélangez et appliquez-la sur le torse

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ou le dos au niveau des poumons. Cette préparation pourra être utilisée avec une grande efficacité dans toute infection des voies res-piratoires : céphalées, rhume, toux, otalgie…

En bain des pieds

Dans un verre, mettez 3 à 4 gouttes d’huile essentielle de tea tree dans 1 cuillère à soupe de yaourt. Mélangez et versez le mélange dans une bassine d’eau. Trempez-y vos pieds. Ce traitement va dé-sodoriser vos pieds et soigner vos petits problèmes cutanés.

En bain complet

Dans un verre, mettez 10 à 12 gouttes d’huile essentielle de tea tree dans 1 cuillère à soupe de yaourt, mélangez et versez le contenu du verre dans l’eau d’un bain, tiède, remuez. Vous pouvez ensuite vous y tremper pendant une dizaine de minutes.

En soin capillaire (pellicules, démangeaisons, eczéma…)

Comme pour chaque lavage des cheveux, versez du shampoing dans votre main, ajoutez 2 à 5 gouttes d’huile essentielle de tea tree, puis mélangez. Lavez vos cheveux puis laissez agir quelques minutes avant de rincer.

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Le thymLe thym (Thymus vulgaris) appartient à la famille des Lamiacées, comme le romarin, la mélisse ou encore les lavandes.

Le thym est un grand stimulant, un tonique hors pair. Les gé-néraux romains notamment faisaient prendre des bains de thym à leurs légionnaires, avant les combats, pour leur donner force et courage.

C’est une grande plante médicinale, considérée comme une panacée en phytothérapie et en aromathérapie. Le thym pousse très facile-ment dans les jardins, les collines et les montagnes. Selon l’endroit où il pousse, selon la nature du sol, l’ensoleillement et l’altitude, le thym va synthétiser certaines molécules en grande quantité afin de résister à des conditions climatiques hostiles.

Dans les années 1970, l’équipe de Robert Granger et de Jean Passet du laboratoire de chimie organique de la faculté de pharmacie de Montpellier a mis en évidence la variabilité de la composition chimique d’une essence de thym ; les thyms synthétisent des es-sences dont la composition chimique diffère en fonction de certains facteurs. Ces études ont notamment permis à Pierre Franchomme de définir la notion de chémotype ou type chimique.

Lorsque le climat est sec, que l’altitude avoisine les 300 m, le thym synthétise une grande quantité d’un certain phénol, le thymol. L’huile essentielle obtenue est donc une huile essentielle de thym à

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thymol ou de thym CT thymol. C’est la plus commune ! Plus l’alti-tude augmente et plus on trouve du thym à linalol, à thujanol puis à géraniol. Chaque huile essentielle, chaque chémotype, aura des indications thérapeutiques différentes.

L’huile essentielle de thym à thymol : composition et applications

Cette huile essentielle est constituée à 44 % de phénols dont 4 % de thymol et 2 % de carvacrol, mais également de monoterpènes, de monoterpénols, de sesquiterpènes, d’oxydes, d’esters et d’éthers en faibles quantités. Cette forte concentration en phénols donne à cette huile essentielle un fort pouvoir anti-infectieux, antibactérien, antiviral, antifongique et antiparasitaire. Tous les phénols sont ré-putés pour leur pouvoir antibactérien : ils peuvent détruire jusqu’à 92 % des bactéries ! D’ailleurs, au XIXe siècle, avant les opérations chirurgicales, les salles et les instruments étaient désinfectés grâce à des solutions phénoliques. Toutefois les huiles essentielles conte-nant des phénols ont deux inconvénients non négligeables :

• Elles sont dermocaustiques, ce qui signifie qu’elles brûlent la peau et les muqueuses sur lesquelles elles sont appliquées pures.

• Elles sont hépatotoxiques, ce qui signifie qu’elles peuvent présenter une certaine toxicité pour le foie.

Pour pallier ces effets, vous devez diluer l’huile essentielle dans une huile végétale, en utilisant au maximum 20 % d’huile essentielle afin d’éviter la dermocausticité.

Pour protéger le foie, vous pouvez prendre des infusions de ro-marin, des gélules de feuilles d’artichaut ou un extrait hydroalcoo-

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lique de chardon-Marie, en même temps que le traitement, pen-dant 10 jours. Le romarin, l’artichaut et le chardon-Marie sont des plantes hépatoprotectrices.

L’huile essentielle de thym à thymol est donc anti-infectieuse, mais aussi immunostimulante : elle booste le système immunitaire. Elle est de même antalgique, tonique avec un tropisme (ou une affinité) pour la sphère pulmonaire, qu’elle permet de dégager et d’apaiser en cas d’infections. Au vu de toutes ces propriétés, j’aurais tendance à la conseiller par voie orale, sous forme de capsule ou de gélule, à prendre avant ou pendant les repas.

Pour soigner une bronchite

Mélangez :• 1 goutte d’HE de cannelle de Ceylan• 1 goutte d’HE de thym à thymol• 1 goutte d’HE de laurier noble dans une gélule que vous rem-

plirez avec une l’huile végétale d’olive ou autres

Prenez 2 gélules, 4 fois par jour, pendant 2 jours ; puis 2 gélules, 3 fois par jour, pendant 2 jours ; puis 2 gélules, 2 fois par jour, pen-dant 4 jours.

L’huile essentielle d’écorce de cannellier de Ceylan (Cinnamomum

zeylanicum) est anti-infectieuse, et celle de laurier noble (Laurus no-

bilis) est anti-infectieuse et expectorante ; elles soutiendront l’acti-vité de l’huile essentielle de thym à tymol. Ce traitement par voie orale sera associé à un traitement par voie locale avec, notamment, de l’huile essentielle d’eucalyptus radié ou de ravintsara, qui permet-tra de dégager les bronches et d’apaiser la toux.

Lavande vraie, menthe poivrée, tea tree… Pascale Gélis Imbert ne peut pas se passer des huiles essen-tielles. Elle les utilise dans les situations les plus variées : pour des maux de gorge, en cas de grippe, de digestion difficile, de mal des transports, de fatigue, pour soula-ger les douleurs articulaires, contre les poux ou les maux de tête… Pour les adultes comme pour les enfants (vous trouverez par exemple un remède naturel contre la va-ricelle), les huiles essentielles sont un trésor de santé à découvrir de toute urgence… à condition bien sûr de sa-voir les utiliser à bon escient ! Découvrez les 9 huiles es-sentielles à inclure en priorité dans votre aromathèque. Vous apprendrez à les utiliser au quotidien pour prendre soin de vous et de vos proches de façon 100 % naturelle.

Pascale Gélis Imbert est doc-teur en pharmacie, spécialisée en phytothérapie et en aro-mathérapie. Elle est avant tout une passionnée de nature ! De cette passion, elle en a fait son métier. En plus d’enseigner la phytothérapie et l’aromathé-rapie, elle est membre du co-mité scientifique de l’Obser-

vatoire des Médecines Non Conventionnelles à la faculté de médecine de Nice. Experte auprès d’entreprises, elle a rédigé de nombreux articles et des ouvrages de référence sur les plantes et les huiles essentielles.

ISBN : 978-3-907156-09-4

Les

9 huiles essentielles qui ne me quittent plus