Qui est le Prophète Muhammad -...

22
1 Une après-midi pour découvrir le Prophète Qui est le Prophète Qui est le Prophète Qui est le Prophète Qui est le Prophète Muhammad Muhammad Muhammad Muhammad Interventions, Poèmes Interventions, Poèmes Interventions, Poèmes Interventions, Poèmes Débat Débat Débat Débats et échanges et échanges et échanges et échanges Projection d’un film Projection d’un film Projection d’un film Projection d’un film Vente de livres sur sa vie ente de livres sur sa vie ente de livres sur sa vie ente de livres sur sa vie Pâtisserie Pâtisserie Pâtisserie Pâtisseries orientale orientale orientale orientales DIMANCHE 30/09/2012 De 14H30 à 19H00 Maison des syndicats 17 rue Georges Bizet à Valence Conférence ouverte à toutes et à tous Participation aux frais : libre Renseignement : 06 20 73 26 89 [email protected]

Transcript of Qui est le Prophète Muhammad -...

1

Une après-midi pour découvrir le Prophète

Qui est le ProphèteQui est le ProphèteQui est le ProphèteQui est le Prophète

MuhammadMuhammadMuhammadMuhammad ����

Interventions, PoèmesInterventions, PoèmesInterventions, PoèmesInterventions, Poèmes DébatDébatDébatDébatssss et échangeset échangeset échangeset échanges Projection d’un filmProjection d’un filmProjection d’un filmProjection d’un film

VVVVente de livres sur sa vieente de livres sur sa vieente de livres sur sa vieente de livres sur sa vie PâtisseriePâtisseriePâtisseriePâtisseriessss orientaleorientaleorientaleorientalessss

DIMANCHE 30/09/2012

De 14H30 à 19H00

Maison des syndicats

17 rue Georges Bizet à Valence

Conférence ouverte à toutes et à tous Participation aux frais : libre

Renseignement : 06 20 73 26 89 [email protected]

2

Le Prophète Muhammad Le Prophète Muhammad Le Prophète Muhammad Le Prophète Muhammad ���� spiritualité et modernitéspiritualité et modernitéspiritualité et modernitéspiritualité et modernité

Dr. Abdallah Berouachedi

Lorsqu’on connait la personnalité du Prophète, sa vie, son œuvre, et qu’on les compare à ce qui est dit à son sujet, ce n’est pas un décalage énorme, c’est une faille tectonique.

Autant il s’agit de provocation, autant il s’agit d’ignorance.

En tout cas, en aucune manière, il ne s’agit de débat intellectuel, scientifique sérieux où la critique serait évidente.

Dans cette modeste intervention, je voudrais m’arrêter sur deux points principaux :

La spiritualité et la modernité.

Concernant la spiritualité, le message du prophète Mohammad est exactement le même que les messages des Prophètes qui l’ont précédés. Certes, il y a quelques différences législatives au niveau de l’alimentation, des adorations, etc. mais l’essentiel, à savoir l’existence de Dieu, Son Unicité, et le fait qu’Il soit le Seul Qui mérite l’adoration, est parfaitement le même.

C’est pourquoi, il n’est pas considéré comme musulman celui qui ne croit pas à un seul Prophète ou à un seul livre saint révélé.

Le musulman croit en tous les Prophètes sans exception aucune : Ibrahim, Isaac, Ismail, Yaqob, Youcef, Moussa, Aissa, Yahia, ainsi que tous les autres.

De même, le musulman croit en tous les livres saints révélés sans exception aucune : la Torah, l’Evangile, etc.

Quant à la modernité, je sais que cette notion peut choquer certains d’entre nous. Je sais également que nous ne sommes plus dans le modernisme mais plutôt dans le post-modernisme. Mais utilisons ce concept pour répondre aux détracteurs de l’Islam, car souvent, les musulmans sont accusés d’anachronisme, c’est-à-dire de déphasage par rapport aux temps modernes.

Lorsque le Prophète est arrivé, il y a de cela plus de 14 siècles, la femme n’existait pas en tant qu’être humain, ni en Arabie ni ailleurs. Elle n’avait droit à rien. Et voilà le Prophète qui arrive et qui annonce que la femme est un être humain qui a tous ses droits en tant que fille, en tant que mère, en tant que sœur et en tant qu’épouse. Elle a le droit au respect et à l’estime, elle a le droit à l’héritage, elle a le droit à la propriété privée, elle a le droit de refuser tous prétendants à sa main, etc.

Lorsque le Prophète est arrivé, les gouverneurs se considéraient comme les détenteurs d’un pouvoir divin. Ils ne toléraient aucune contestation, ils n’acceptaient aucune protestation, ils faisaient ce qu’ils voulaient. Et voilà le Prophète qui arrive et qui met fin à cette situation. Il donne au peuple le pouvoir de donner son avis sur les affaires de la cité. Le peuple a le droit d’être consulté. Il met pour cela des institutions claires avec des règles transparentes où régnaient la liberté et la justice. Plus d’arbitraire, plus de corruption, plus de conflits d’intérêts.

Lorsque le Prophète est arrivé, les Hommes faisaient recours au mystique et au mystérieux pour expliquer tant les phénomènes naturels que sociaux. Et voilà le Prophète qui arrive et qui dit Stop à la sorcellerie, à la magie, à la superstition. Il instaure le recours à la raison pour comprendre et résoudre les problèmes.

Je pourrais évoquer moult exemples de ce genre.

N’est-ce pas là le propre de la philosophie des lumières du 19ème siècle en Europe, sauf que cela s’est passé, il y a 14 siècles en Arabie.

3

Si aujourd’hui, il existe des problèmes de gouvernance dans les pays musulmans, ce n’est certainement pas la faute à l’Islam mais aux musulmans.

Les historiens et anthropologues nous disent que l’Homme est passé par l’âge de la pierre, du bronze, peut-être aussi du pétrole, aujourd’hui l’Homme vit dans l’ère de l’information.

L’autre jour, j’entendais l’avocat de Charlie Hebdo dire que par rapport au nombre de tirage très limité de ce journal il ne comprenait pas l’ampleur de la réaction à la publication des caricatures. Voilà là une parfaite illustration non seulement de l’hypocrisie mais aussi de l’idiotie.

Car en effet aujourd’hui, il suffit que quelqu’un dise la moindre chose au fin fond de la terre pour que le monde entier en soit informé dans les secondes qui suivent.

Et c’est justement pour cette raison qu’il ne faut pas se leurrer. Il est quasiment impossible d’empêcher ces insultes et injures quand elles viennent des individus.

Je vois trois types de réactions :

Eviter toutes formes de violence quelle qu’elle soit ne serait-ce que verbale. Car voyez-vous nous sommes, nous autres musulmans, classés, par les médias, les politiques, les intellectuels… dans deux grandes classes : ceux que l’on qualifie d’extrémistes et ceux que l’on qualifie de modérés. Peu importe le vocabulaire et peu importe la véracité du contenu, ce qui nous intéresse ici c’est l’impact de ces basses provocations sur les uns et les autres. Quant à ceux qu’on qualifie d’extrémistes, ces provocations les confortent et réconfortent dans leur positionnement. Quant à ceux qu’on qualifie de modérés, ils sont mal à l’aise car malgré leurs efforts de paix, ils n’ont comme contrepartie qu’injures et insultes.

Aimer d’avantage le Prophète et le prendre comme modèle absolu dans la vie de chacun d’entre nous :

Paix car il était pacifique, fraternité car il était fraternel, solidarité car il était solidaire, générosité car il était généreux, pardon car il était pardonneur, indulgence car il était indulgent, etc.

Travailler plus pour réussir dans sa vie, car le véritable rapport de force se situe au niveau de la réussite, nulle part ailleurs.

Doublez d’efforts avec vos enfants pour qu’ils réussissent aussi bien sur le plan de l’éducation que sur celui de l’instruction et la formation. Additionnées les unes aux autres, ces réussites nous donneront la position que nous méritons.

Je voudrais enfin conclure cette modeste intervention par l’évocation du lien organique entre la notion de liberté et celle de responsabilité.

Le Prophète avait pour habitude de faire appel à des métaphores et paraboles pour expliquer certaines choses.

Dans un hadith authentique rapporté par Al-Bokhari il disait que deux groupes de gens ont embarqué sur un bateau pour faire un voyage. Ils ont ensuite procédé à un tirage au sort pour départager le bateau. Les uns ont obtenu le pont, donc la partie supérieure, les autres la cale, donc la partie inférieure. Ceux qui logeaient dans la cale étaient obligés de passer par le pont pour aller chercher l’eau dans la mer. A un moment, ils se sont dit pourquoi sommes-nous obligés de passer par le pont, nous sommes chez nous, nous sommes donc libres d’y faire ce que nous voulons, et si nous faisons un trou dans la coque pour puiser l’eau directement l’eau dans la mer. Le Prophète a ensuite conclu en disant : s’ils les laissent faire, ce sera le naufrage pour tout le monde, s’ils les en empêchent, ce sera le salut pour tout le monde.

BBBBBBBBBBBBBBBB

4

Résumé de la Vie du Prophète MuhammadRésumé de la Vie du Prophète MuhammadRésumé de la Vie du Prophète MuhammadRésumé de la Vie du Prophète Muhammad ����

Chouaïb Kouriba

����L’Arabie avant l’islam L’Arabie avant l’islam L’Arabie avant l’islam L’Arabie avant l’islam

����Idolâtrie :

Les Arabes avaient jadis suivi la religion d’Abraham et se distinguaient par le fait d’avoir sur leur terre la première maison sacrée de Dieu (Ka’ba). Mais avec le temps et l’isolement, l’idolâtrie s’est installée. Ils croyaient qu’Allah était secondé par des dieux de rang inférieur pour gérer l’univers. L’idolâtrie avait atteint un point où chaque région, chaque clan, et même chaque maison avaient sa propre divinité. Il y avait 360 idoles dans la Ka’ba.

���� Organisation tribale :

Ils étaient organisés en tribus, où l’autorité et l’arbitrage moral étaient donnés à un Shaykh élu, entouré de notables.

���� Quraysh :

Est une grande tribu qui s’est regroupée depuis longtemps autour de la Ka’ba à destination de tous les pèlerins arabes.

���� La langue arabe :

Elle avait une grande place. Les poèmes les plus célèbres étaient accrochés à l’intérieur de la Ka’ba. Un poème pouvait déclencher une guerre. Les divisions des tribus n’empêchaient pas le vague sentiment d’une unité arabe, que matérialisaientt une langue poétique commune et des coutumes regroupant à la fois des qualités et des défauts majeurs.

Exemples de qualités :

Le courage, la générosité, la solidarité…des valeurs encouragées et exaltées par des poèmes de très grandes qualités

Naïveté et franchise: Accepter une idée ou la combattre

Des liens sacrés de fidélité liaient l’arabe à sa famille ainsi qu’à sa tribu

Exemples de défauts :

Les batailles et les incursions entre les tribus

Le pillage des caravanes pour subvenir aux besoins

Les femmes ne jouissaient d’aucun statut social

5

����Muhammad Muhammad Muhammad Muhammad ���� avant la prophétie avant la prophétie avant la prophétie avant la prophétie

Il est né le 20 août de l’an 570.

Muhammad signifie « Le loué ». Un prénom qui n’existait pas avant.

Son père Abdallah est mort alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère. Sa mère Amina est morte quand il avait 6 ans.

Son oncle AbouTalib le prend en charge jusqu’à l’âge de 25 ans.

Pour aider son oncle Il ���� travailla pendant sa jeunesse comme berger.

Khadija ���� une veuve de 40 ans, une femme noble, fortunée et convoitée par les hommes, lui propose le mariage.

Elle était d’une extrême bonté.

Elle fut sa femme et son principal soutien, après Dieu, pendant 25 ans.

Il n'épousa pas d'autres femmes tant que Khadija était encore en vie.

De cette union, naquirent quatre filles et deux fils.

Muhammad ���� était connu pour son bon comportement et sa droiture. Il était surnommé le véridique, le digne de confiance. Il ne s’est jamais prosterné devant les idoles et n’avait jamais bu de vin comme faisaient ses paires. On faisait appel à lui pour résoudre les litiges.

����La révélation La révélation La révélation La révélation

Le début de la révélation divine fut les rêves véridiques qui se réalisaient systématiquement.

Vers ses 40 ans Muhammad ���� aimait se retirer et se rendre dans une grotte au mont Hirâ pour méditer. Une nuit du mois de Ramadan, pendant qu’il était en méditation, l’ange Gabriel ���� lui apparut soudainement lui disant :

«Lis»

Le Messager ���� dit : Je ne lis guère

Alors il le saisit et le serra fort au point de l’épuiser puis le relâcha et refait cela trois fois et lui dit :

« Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume [le calame], a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas. »

En sortant de la grotte, effrayé par ce qu’il vient de vivre, le prophète ���� revoit l’Ange ���� dans le ciel. Ce dernier lui dit :

« Ô Muhammad, tu es le messager de Dieu et je suis l’ange Gabriel ».

Le Coran (La récitation) a été révélé ainsi pendant 23 ans.

Les versets coraniques étaient révélés selon les situations et les circonstances.

6

����La période mecquoise La période mecquoise La période mecquoise La période mecquoise

Une période durant laquelle le Prophète ���� n’a cessé d’appeler les mecquois à l’islam et à l’adoration d’Allah le Dieu unique.

Les premiers musulmans étaient les membres de sa famille et ses proches amis.

Puis l’islam se propagea principalement entre les jeunes, les esclaves, les pauvres et les faibles de la Mecque.

Les autres mecquois ont répondu à l’appel par les moqueries, l’hostilité, les insultes, les persécutions et même l’assassinat.

Le Prophète ���� ordonna aux plus faibles de ses compagnons d’aller en Abyssinie chez le roi chrétien équitable le Négus.

La 12eme année un groupe de pèlerins médinois embrassa l’islam et réussit à propager l’islam à Médine

Après 13 années d’effort et d’endurance à la Mecque, le Prophète ���� ordonna à tous ses compagnons d’aller s’installer à Médine.

Le Prophète ���� immigre vers Médine avec son fidèle compagnon Abou Bakr ����.

Allah le sauva des mecquois à sa recherche.

7

����La période médinoise La période médinoise La période médinoise La période médinoise

Médine était le berceau de l’islam.

Le Prophète ���� a constitué une société basée sur la fraternité et la justice. Le Coran a accompagné la constitution de cette société avec une pratique et une législation.

Le nombre de musulmans n’a cessé d’augmenter à Médine.

La 6eme année, le Prophète ���� envoya plusieurs lettres à différents monarques à l’extérieur d’Arabie (Héraclius, Muqauqis, Négus, …), ainsi qu’à des chefs tribaux du pays.

La 7eme année le Prophète ���� revint pour conquérir la Mecque à la tête d’une armée de 10 000 hommes. Il prend la ville sans faire couler le sang de ses ennemis. C’était le jour de la miséricorde.

La 9eme année le prophète ���� accomplit le pèlerinage de l’adieu et prononça sont célèbre sermon de l’adieu devant 120 000 musulmans.

Par la suite Dieu révéla le verset :

« Aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite ; j'ai parachevé ma grâce sur vous et j'agrée l'Islam comme étant votre religion »

Coran (Sourate 5/verset 3)

����La mort du ProphèteLa mort du ProphèteLa mort du ProphèteLa mort du Prophète ����

En l’an 633 à l’âge de 63 ans, après quelques jours de maladie, le Prophète ���� décède et une énorme tristesse envahit Médine.

Certains compagnons refusèrent d’admettre sa mort. Après avoir constaté sa mort Abou Bakr ���� s’adressa à la foule pour dire :

« Que celui qui adorait Muhammad sache que Muhammad est mort, quant à celui qui adore Dieu, Allah est vivant et ne meure jamais »

et il site le verset suivant:

« Muhammad n'est qu'un messager, des messagers avant lui sont passés. S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos pas ? Quiconque retourne sur ses pas ne nuira en rien à Dieu; et Dieu récompensera bientôt les reconnaissants »

Coran (Sourate 3 verset144)

Le Prophète ���� ne laissa après lui aucun héritage.

Le Prophète ���� n’avait donné aucune consigne pour sa succession mais il a demandé à Abou Bakr

���� de diriger la prière pendant sa maladie.

BBBBBBBBBBBBBBBB

8

Le Prophète MuhammadLe Prophète MuhammadLe Prophète MuhammadLe Prophète Muhammad ���� et la Paixet la Paixet la Paixet la Paix

Morad

Le prophète Muhammad����, nous a été envoyé comme Miséricorde pour l’humanité.

Porteur d’un message, celui de l’islam qui de sa racine « salama » signifie se donner, s’en remettre pleinement à Dieu dans la paix du cœur.

Il était l’incarnation du Coran. Il encourageait mutuellement à la miséricorde et à la bonté.

Muhammad ���� enseignait la paix et l’harmonie aux Hommes.

Pendant 13 longues années, les premiers musulmans à l’image du prophète ����, s’engagèrent dans la résistance face à l’oppression avec pour seule armure : la foi.

Cela était difficile à vivre et à supporter tant les persécutions étaient continues et violentes.

Muhammad ���� les exhortait à la patience, l’endurance et l’espoir. Il enseignait se difficile mariage de la confiance en Dieu et de la douleur.

Ce n’est qu’une fois exilé à Médine, que Dieu fît descendre un verset permettant aux musulmans de se défendre au nom du respect de leur foi et de la justice.

« L’autorisation est donnée aux victimes d’agressions de se défendre car ils ont été injustement traitées et Dieu est capable de les secourir… »

(Al hajj Le pèlerinage ; verset 39)

L’injustice était l’exception qui faisait de la lutte un devoir pour retrouver l’harmonie dans l’équité.

Le prophète ���� a permis la résistance armée dans les situations où la violence subie, la répression imposée et le déni de droit ôtaient la dignité de chaque croyant.

Muhammad ���� appelait sans cesse à la paix et la coexistence entre les hommes et les nations. Il préférait le dialogue au silence et la paix à la guerre.

Il demanda un jour, « qui est donc le plus fort parmi vous ? » Les compagnons répondirent : « Celui qui

terrasse son ennemi » et le Prophète ���� répondit « Non, le plus fort d’entre vous et celui qui maîtrise sa colère »

D’après Al bukhari et Muslim

Le Prophète Muhammad ���� donnait vie au message Divin et exhortait les croyants à réformer leurs caractères dans la quiétude, à l’instar de ces versets :

9

« Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marche humblement sur terre, et qui lorsque les non croyants s’adressent à eux, ils disent : PAIX »

(Al furquan le discernement verset 63)

Ou encore :

« La bonne action et la mauvaise action, ne sont pas pareilles. Rends le bien pour le mal, et tu verras ton ennemi se muer en fervent allié. Mais une telle grandeur d’âme est seulement le privilège de ceux qui savent faire preuve de patience et de ceux qui sont touchés par une grâce peu commune. »

(Fussilat les versets détaillés ; verset 34.35)

Jusqu’ à la fin de sa vie, notre bien aimé Prophète ���� n’a cessé de privilégier la paix à la violence. Dans son dernier sermon sur le mont de la miséricorde, il appela les musulmans à ne jamais accepter, en aucune circonstance d’être des oppresseurs et des opprimés. Ils devaient apprendre l’égalité des hommes devant Dieu. Il rappela :

« Vous descendez tous d’Adam et Adam a été crée de terre. Le plus noble auprès de Dieu est celui qui est le plus pieux. Aucun n’arabe n’est supérieur à un non arabe, sinon par l’intime conscience de Dieu. »

(Ibid)

Muhammad ���� a accompli sa mission à la lumière du message de l’Unique. Les croyants ont attestés, qu’ils avaient bien compris le sens et le contenu.

Un engagement, que nous devons chaque jour honoré en cherchant le chemin de la paix intérieur et social.

Que la paix et bénédiction soit sur notre noble Prophète Muhammad ����

BBBBBBBBBBBBBBBB

10

MuhammadMuhammadMuhammadMuhammad ���� et les femet les femet les femet les femmesmesmesmes

Angélique

Les femmes dans la société arabe préislamique étaient victimes d’un mépris général et d’oppression.

Considérées comme des objets, les hommes héritaient d’elles après le décès de leurs maris comme d’autres biens.

Ils épousaient autant de femmes qu’ils voulaient sans aucune limite sans que celles –ci puissent jouir de droits sur eux.

Les Arabes, dans cette période d’ignorance, voyaient d’un mauvais œil la naissance d’une fille ; ils considéraient cela comme un malheur et les enterraient vivantes.

Malgré ces coutumes, notre bien aimé Prophète Muhammad ���� , avant même la révélation, se distinguer par le bien et sa droiture à l’égard des femmes.

Il se maria autour de ses 25 ans avec une commerçante mecquoise : Khadija ����

De quasiment 20 ans son aînés, elle était veuve et avait 3 enfants de 2 précédents mariage.

Grandement courtisée à La Mecque pour sa richesse, cette femme hors du commun avait pu mesurer

l’attitude désintéressée du Prophète����. Leur union allait leur apporter leurs lots de joies, de peines, et de douleurs : ils perdirent leurs deux garçons (Qasim et Abdallah) en bas âge et seules leurs quatre filles survécurent.

La tradition rapporte combien Muhammad ���� et son épouse entourèrent leurs filles d’un profond amour qu’ils n’hésitaient jamais à exprimer publiquement.

Lorsque, à 40 ans, le prophète ���� reçut la 1ere révélation, c’est vers Khadija qu’il se tourna immédiatement, son épouse, sa confidente.

Saisi de peur et craignant de devenir fou, on nous rapporte qu’elle le réconforta en ces mots :

« N’aie pas peur ! Dieu ne te mettra jamais à mal. Dieu ne te fera que du bien car tu aides tes proches, tu soutiens ta famille, tu gagnes honnêtement ta vie, tu maintiens les autres dans la droiture, tu donnes asile aux orphelins, tu dis la vérité, tu ne t’approprie pas frauduleusement les dépôts, tu secours ceux qui n’ont rien, tu fais du bien aux pauvres et tu traites tout le monde avec courtoisie. »

(Bukhari)

Khadija sera la première à accepter l’Islam, et durant les dix premières années de la mission prophétique de

Muhammad ���� elle sera à ses côtés avant de mourir.

On n’insistera jamais assez sur le rôle de cette femme dans la vie du Prophète ���� : elle fût pendant 25 ans son unique épouse, dont la seule présence le protégea.

Il l’aimait tant, que bien des années après son décès, Aicha ���� (future épouse du Prophète����) affirmera que ce fut la seule femme dont elle avait été jalouse. Notre bien aimé Muhammad ���� ne fut pas seul, et l’un des signes les plus manifestes du don et de l’amour Divin à son égard fut dans sa vie sa femme.

Entre 50 et 52 ans, triste de la perte de Khadija, le Prophète ���� demeura sans mariage par amour et fidélité.

11

Ce n’est qu’après qu’Il décida d’épouser plusieurs femmes pour des raisons stratégiques, politiques, sociales et humanistes et cela durant les 10 dernières années de sa vie.

Il se remaria dans un premier temps avec, Sawda ����, une femme très âgée entre 65 ans et 80ans. Elle était la première femme veuve de l’ère islamique.

Elle n’avait personne pour la prendre en charge et qui aurait souhaité se marier avec une femme si avancée dans l’âge. Il fallait être le Prophète pour le faire.

Muhammad ���� eut au total onze épouses dans sa vie ceux qui peut paraître dérisoire à côté des 1000 femmes du prophète Salomon ����

Par ses mariages, le Prophète tissa une véritable toile d’araignée en honorant des femmes et en s’alliant aux tribus dont elles étaient issues.

Il était équitable, disponible et aimant avec chacune de ses épouses.

Le prophète ���� enseigna par ces paroles : « Le croyant dont la foi est la plus parfaite est celui dont les mœurs sont les plus nobles. Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs épouses » Tirmidhi

Muhammad ���� était respectueux de toutes les femmes et notamment de ses filles. Quand Fatima, l’une d’entre elles, venait à lui alors même qu’il participait à une assemblée, il avait coutume de se lever et de lui témoigner publiquement une tendresse immense. Il l’embrassait, lui parlait et se confiait à elle sans tenir compte des remarques.

Il enseignait à son peuple les bonnes manières, la bonté, la douceur, le respect des enfants, la délicatesse et la galanterie à l’égard des femmes.

Il affirma : « Je n’ai été envoyé que pour parfaire la noblesse des caractères » Al Bukhari

Lors du pèlerinage de l’adieu, Muhammad ���� sachant ne revoir jamais de pèlerins en ces lieux, exhorta les musulmans à prendre conscience qu’ils étaient désormais unis par la foi, la fraternité et l’amour. Et leurs rappela entre autres, de traiter les femmes avec douceur, d’avoir une conscience intime de Dieu en ce qui concerne les femmes et veillez à leur vouloir du bien car elles sont leurs partenaires de vie.Quelques

semaines après, sentant la mort l’emporter, le Prophète ���� resta auprès de son épouse Aicha. Et c’est blotti contre elle, enveloppé de son amour, qu’il parti rejoindre Le Très Haut, son éducateur.

Pendant toute sa vie, Notre Bien aimé Muhammad ���� n’a cessé de répandre l’amour autour de lui. Ses épouses furent comblées par sa présence, sa tendresse et son affection car Il aimait et pardonnait.

Il est venu à nous avec un message de foi, d’éthique et d’espérance qui jusqu’à aujourd’hui vit dans le cœur des croyants.

Pour conclure, je citerais ce verset : (les Coalisés AL AHZAB verset 56) : « En vérité, Dieu et ses Anges prient sur le Prophète. Ô vous qui portez la foi, appelez sur lui les prières et les salutations de paix »

BBBBBBBBBBBBBBBB

12

MuhammaMuhammaMuhammaMuhammad d d d ���� un nom un nom un nom un nom

qui illustre parfaitement la personnalité de celui qui le porte.qui illustre parfaitement la personnalité de celui qui le porte.qui illustre parfaitement la personnalité de celui qui le porte.qui illustre parfaitement la personnalité de celui qui le porte.

Tawba Gouadjelia

Dieu a fait que l’apparence de Muhammad ���� soit très belle ; Abou Hourayra disait : « je n’ai jamais vus quelqu’un de plus beau que le messager de Dieu, c’était comme si le soleil parcourait son visage. »

Il était le plus généreux des gens par son caractère et son comportement et le plus beau des gens par son apparence et son physique.

Humble ; Il était étonnant dans ce domaine, sa modestie était celle de celui qui connaissait son seigneur, il était modeste avec les croyants ; il aidait les pauvres, jouait avec les enfants, s’arrêtait sur son chemin pour discuter avec une vielle dame, visitait les malades qu’ils soient musulmans ou non ; nous connaissons tous l’exemple de son voisin juif qu’il visita lorsqu’il tomba malade.

La visite des malades est l’un des plus nobles actes que le Prophète ���� nous ait recommandé, ma sœur, mon frère, écoutez l’appel du Prophète����, toujours d’après Abou Hourayra, il a dit : « Les droits du musulman envers le musulman sont cinq… »

Et il cita parmi eux : la visite du malade.

Les récompenses de cet acte son multiples auprès d’Allah, et celui qui le délaisse sera blâmer par son seigneur.

Si tu vas à l’hôpital , tu trouveras toujours une personne âgée à qui personne ne rend visite depuis des mois…un étranger qui pleure chaque jours en pensant à ses enfants …si tu visites l’un d’eux, tu trouveras le vrai sens de la miséricorde, tu trouveras Allah…Assis-toi près de lui, parle-lui, réconforte-le avec de bonnes paroles pour le soulager , sans trop prolonger la visite. Ta récompense ? Sans compter les hassanates, Allah t’enverra 70000 anges qui l’imploreront de te pardonner, et ta récompense sera de plus grande si grâce à toi un malade se sent mieux après ta visite.

Encore d’après Abou Hourayra, le prophète ���� a dit que Dieu tout puissant dira le jour de la résurrection : « Oh fils d’Adam ! Je suis tombé malade et tu ne m’a pas rendu visite…le fils d’Adam dira : seigneur ! Comment serais-tu malade pour que je te rende visite alors que tu es le seigneur et maitre de l’univers !? Dieu dira alors : ne savais-tu pas que mon serviteur (untel) est tombé malade et tu ne lui as pas rendu visite ? Ne savais-tu pas que si tu lui avais rendu visite tu m’aurais trouvé auprès de lui ? »

Salut et paix d’Allah sur toi Oh messager d’Allah, tu es le meilleur des enseignants et des éducateurs, si Dieu le veut nous suivrons le chemin que tu as tracé, et nous prendrons exemple sur ton bon comportement.

Et au bord du « Kawthar » nous nous retrouverons inch’ Allah.

�ذن. ��بّ ��� و ���ّ� ��� ��� هللا ر �ل ���� هللا ��ّ�� .هللا 0ء إن ��#'- ا,+�*� (�ض ��� �'# ي �&�%$� و �!# ي �! اك هللا

BBBBBBBBBBBBBBBB

13

Héraclius et la lettre du ProphèteHéraclius et la lettre du ProphèteHéraclius et la lettre du ProphèteHéraclius et la lettre du Prophète ����

Proposé par Philippe et Moussab

����Le Narrateur :

Victorieux des Perses en l’an 628 de l’ère chrétienne, l’empereur byzantin Héraclius, de retour de Syrie, reçut

une lettre du Prophète ���� l’invitant à embrasser l’islam. Voici ce qui était écrit : «Au Nom D’Allah le Miséricordieux, Celui qui fait miséricorde. De la part de Muhammad, Serviteur et Messager d’Allah à Héraclius empereur des Byzantins. Je t’appelle à la religion de l’islam. Embrasse l’islam, tu parviendras ainsi à la paix et Allah te récompensera doublement. Mais si tu refuses, tu porteras aussi les péchés de tes sujets.

« Dis : «Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous: que nous n’adorions qu’Allah, sans rien lui associer, et que nous ne prenions point les autres pour seigneurs en dehors d’Allah.» Puis, s’ils tournent le dos, dites : « Soyez témoins que nous, nous sommes soumis.» (Coran : Al-Imran, 3/64) »

Loin de se mettre en colère, voulant en savoir davantage sur les intentions de cette invitation. Héraclius

ordonna donc qu’on lui amène quelques concitoyens du Prophète ���� afin de les questionner sur ce sujet. Au même moment, Abû Sufyan, l’un des plus farouches adversaires du Prophète ���� se trouvait en Syrie en qualité de chef des commerçants mecquois. Les hommes d’Héraclius rencontrèrent ces commerçants et les conduisirent auprès de l’empereur.

C’était la sixième année de l’Hégire et le Prophète ���� avait fait une trêve avec les Qurayshites. Héraclius demande à parler à la personne la plus proche en parenté avec cette personne qui se prétend

prophète. C’était Abû Sufyan car il faisait partie de la même grande tribu que le Messager����. Il demande au autres commerçants Qurayshites de se mettre derrière lui et de le dénoncer s’il venait à mentir.

Abû Sufyan relata son dialogue avec Héraclius.

����Héraclius : Quelle est sa lignée ?

����Abû Sufyan : «Sa lignée est hautement respectée parmi nous.»

����Héraclius : L’un d’entre vous a-t-il prétendu la même chose auparavant ?

����Abû Sufyan : Non

����Héraclius : Y avait-il un roi parmi ses ancêtres ?

����Abû Sufyan : Non

����Héraclius : «Sont-ceux les nobles ou les gens issus des classes inférieures qui l’ont suivi ?

����Abû Sufyan : Ceux issus des classes inférieures.

����Héraclius : Le nombre de ses disciples augmente t-il ou bien diminue t-il ?

����Abû Sufyan : Leur nombre s’accroît.

����Héraclius : Y en a-t-il parmi eux qui abandonnent sa religion après l’avoir embrassé ?

����Abû Sufyan : Non

����Héraclius : L’accuseriez vous de mensonge avant d’affirmer ce qu’il dit ?

14

����Abû Sufyan : Non

����Héraclius : Trahit-il ses promesses ?

����Abû Sufyan : Non, il tient toujours ses promesses et actuellement nous avons conclu un pacte avec lui. Nous ne savons pas s’il va le respecter ou pas.

����Héraclius : L’avez-vous combattu ?

����Abû Sufyan : Oui

����Héraclius : Quel fut l’aboutissement de ces guerres ?

����Abû Sufyan : Parfois il remporte la victoire sur nous et parfois c’est nous qui l’emportons sur lui.

����Héraclius : Que vous ordonne t-il ?

����Abû Sufyan : Il nous demande d’adorer un seul Dieu, de ne rien lui associer et d’abandonner les idoles que nos ancêtres avaient coutume d’adorer. Il nous ordonne d’accomplir la prière, d’être équitable, honnête, chaste et d’être en bons termes avec nos proches.

����Héraclius : je vous ai questionné au sujet de sa famille et vous avez prétendu qu’il appartient à une noble lignée. Par conséquent, les messagers sont envoyés parmi les nobles lignées de leurs tribus.

Puis je vous ai interrogé pour savoir si antérieurement l’un d’entre vous avait prétendu être un prophète, et vous avez répondu par la négative. Si quelqu’un l’avait effectivement prétendu, j’aurais pensé qu’il ne faisait que suivre un exemple.

Ensuite, je vous ai demandé s’il y avait un roi parmi ses pères. Si c’était le cas, j’aurais certainement cru qu’il ambitionnait de reprendre le royaume.

Je vous ai aussi questionné pour savoir s’il était accusé de mensonge avant qu’il n’aspire à ce qu’il a désiré, et vous avez répondu aussi de manière négative. Je sais bien que celui qui ne ment pas aux hommes ne peut mentir au sujet de Dieu.

Je vous ai aussi posé la question de savoir si ce sont les gens issus des classes supérieures ou bien inférieures qui l’ont suivi, et vous m’avez répondu que ce sont ceux issus des classes inférieures. D’ailleurs, c’est effectivement cette catégorie de personnes qui suit en premier les prophètes.

Puis je vous ai demandé si le nombre de ceux qui le suit avait tendance à augmenter, ou au contraire avait tendance à diminuer, et vous m’avez répondu qu’il augmentait. L’augmentation croissante est l’une des spécificités d’une religion divine et cela jusqu’au point où le rappel est en mesure d’atteindre sa plénitude.

Puis je vous ai demandé si, parmi eux, il y avait des gens qui reniaient la nouvelle religion pour cause de déception après l’avoir accepté, et vous m’avez répondu que non. Ainsi est la foi lorsque sa douceur et son plaisir s’enracinent dans les coeurs.

Je vous ai interrogé pour savoir s’il trahissait ses promesses, et vous avez répondu par la négative. Ainsi sont les prophètes : ils ne trahissent jamais leurs promesses.

15

Enfin je vous ai questionné sur le motif de ses demandes. Vous avez expliqué qu’il vous a ordonné de n’adorer qu’un seul Dieu, de ne rien lui associer ; vous interdisant d’adorer des idoles et vous enjoignant de prier, d’être équitable, honnête et chaste.

Si ses paroles sont véridiques, cet homme va être en mesure de conquérir la terre entière, laquelle subsiste déjà sous mes pieds. D’ailleurs, je savais qu’il allait se manifester mais je n’aurais jamais pensé qu’il serait issu de vous.

Si je pouvais le rejoindre, j’affronterais toutes les difficultés afin de le rencontrer, et si j’étais auprès de lui, je lui laverais les pieds.»

����Abû Sufyan : Après les déclarations d’Héraclius et la lecture de la lettre, on entendit une clameur et des voix s’élevèrent dans la cour, je n’ai pas comprit ces réactions. Ensuite, on nous fit sortir du palais. Je confiais alors à mes amis : «Vraiment l’affaire d’Ibn Abû Kabcha (l’un des surnom attribué au Prophète) a pris de l’ampleur. Même le roi de Béni Afar (Héraclius) le craint ! Depuis, j’ai eu la certitude qu’il triompherait prochainement. Et Allah me fit embrasser l’islam.» Hadith rapporté par Bukhârî et Muslim.

BBBBBBBBBBBBBBBB

16

L’amour des compagnons et la justice du Prophète L’amour des compagnons et la justice du Prophète L’amour des compagnons et la justice du Prophète L’amour des compagnons et la justice du Prophète ����

Kalida Jean-pierre

Introduction :

At-tahiyyâtu li-l-lâhi, wa s-salawâtu wa t-tayyibâtu. As-salâmu calayka ayyuhâ n-nabiyyu wa rahmatu l-lâhi wa barakâtuhu. As-salâmu calaynâ wa calâ cibâdi l-lâhi s-sâlihîna. Ash-hadu an lâ ilâha illâ l-lâhu, wa ash-hadu anna Muhammadan cabduhu wa rasûluhu.

Allâhumma salli calâ Muhammadin wa calâ âli Muhammadin kamâ sallayta calâ Ibrâhîma wa calâ âli Ibrâhîma. Innaka hamîdun, majîd. Allâhumma bârik calâ Muhammadin wa calâ âli Muhammadin kamâ bârakta calâ Ibrâhîma wa calâ âli Ibrâhîma. Innaka hamîdun, majîd.

Après taif :

Apres le siège de Taif alors que le prophète ���� partageait le butin entre les combattants, privilégiant les nouveaux convertis ainsi que les associateurs parmi ceux-ci, afin de les rallier. Il est parfois nécessaire pour faire tomber certaines barrières qui font obstacle à la foi d’inciter par des biens d’ici bas une âme à se rapprocher.

Ce qui toucha certain Ansar selon le hadith de Anas Ibn malik ����

Il rapporte : que les savants et les anciens parmi les Ansars n’ont rien dit, mais les nouveaux convertis parmi eux dirent :

« Que Allah pardonne à l’envoyé d’Allah, il donne à Quraysh et il nous abandonne nous, alors que le sang est encore collé sur nos épées. » hadiths 4334 bukari.

Selon dans d’autres version ils dirent « par Allah l’envoyé d’Allah à retrouvé les siens. »

Après avoir entendu ces critiques le prophète ���� remercia Allah il le loua et dit : « par Allah je donne à certain et en omet d’autres alors que ceux que j’omets me sont plus cher que ceux à qui je donne, mais je donne à des gens à cause de l’impatience placée dans leur cœur, et pour d’autres je me fie à ce que Allah a placé dans leur cœur comme richesses d’âmes et bontés, je les confie à leur islam. Parmi eux il y a un homme qui s’appel Amar ibn Taleb. »

Amar ibn Taleb une fois avoir entendu cela dit : « par Allah je n’échangerais pas cette déclaration contre les richesses de la vie » hadith 923 Bukari

Le prophète ���� demanda à Saad ibn Ubeda de réunir les Ansars, car Saad avait rapporté au Prophète (�) le mécontentement des Ansars et demanda à Saad « et toi qu’a tu ressentis » et Saad de répondre :

« Ô envoyé d’Allah je ne suis que l’un des miens » (incapacité des compagnons de mentir ou de dissimuler la

vérité) alors le prophète ���� lui dit d’appeler les Ansars et seulement les Ansars (ni murajiins ni bani ratafan) ni aucune autres tribus ou groupes. Et alors qu’ils étaient rassemblés, après avoir rendu louange, le prophète

���� s’adressa à eux : « Ô Ansar j’ai entendu dire qu’il y a dans vos âmes un profond ressentiment contre moi ne vous ai-je pas trouvé égaré et Allah vous a guidé par moi? Ne vous ai-je pas trouvé pauvres et Allah vous a pourvu par moi? N’étiez vous pas ennemis les uns des autres et Allah a réconciliés vos cœurs? »

Et les Ansars ne cessèrent de dire « certes à Allah et son envoyé la faveur à Allah et son envoyé la faveur. »

17

Et puis le prophète ���� leur dit « n’allez vous pas me répliquer? » ils dirent « que pourrions nous dirent ô envoyé d’Allah. » Le prophète ���� leurs dit alors (justice du Prophète ���� son humilité sa droiture et son équité par ces phrases.) « Si vous le vouliez vous pourriez me répliquer, et vous seriez véridiques que tu es venu à nous démenti et que nous t’avons cru, expulsé et nous t’avons accueilli, démuni et nous t’avons secouru. Ô Ansar vos âmes sont elles agitées devant quelques restes éphémères d’ici bas ? (hera) Que j’ai donné à des gens afin de rallier leurs cœurs et qu’ils se soumettent à Allah, et je vous ai confié à votre islam ne vous suffit-il pas, alors que ces gens emportent avec eux moutons et dromadaires, alors que vous emmenez avec vous l’envoyé Allah ? Par celui qui détient mon âme dans sa main si ce n’était l’hégire j’aurais été un homme des Ansars, si les gens suivaient un chemin et les Ansars en suivaient un autre je suivrais le chemin des Ansars. Ô Allah, fait miséricorde aux Ansars, aux enfants des Ansars et aux enfants des enfants des Ansars. Vous allez êtres lésés plus tard, patientez jusqu’à rencontrer Allah et son envoyé et vous allez me trouver près du bassin (hauss). » Rapporté par Bukari

Après avoir entendu ceux-ci les Ansar pleurèrent à mouiller leur barbes et répondirent : « Il nous suffit d’avoir l’envoyé d’Allah comme part et comme lot »

Cet épisode de la sira, nous démontre encore une foi la qualité du comportement du prophète ���� .On remarque que le seul but du prophète ���� est la dahoua car il privilégie les nouveaux converti ainsi que les associateurs, dans le partage du butin afin de rallier leur cœur. Stratégie dénuée de calcul passionné car tous

autres que lui ���� aurait privilégié les siens afin de s’assurer leurs loyautés. On constate ici sa justice ���� lui qui vient aux Ansars pour apaiser leurs cœurs empreints de ressentiments, et leurs donne pourtant des reproches à lui faire en leurs disant « Si vous le vouliez vous pourriez me

répliquer, et vous seriez véridiques » ���� Cet épisode de la sira, nous montre aussi l’amour et la soumission des compagnons ���� au prophète ���� aucun d’entre eux ne répliqua. Sur la seul parole du prophète ���� leurs cœurs s’apaisèrent sens faux semblants, ils suffisent de l’islam, leur sincérité est telle qu’il ne cherche que la satisfaction d’Allah et le paradis, leur sincérité est telle qu’ils ont répondu « Il nous suffit d’avoir l’envoyé d’Allah comme part et comme lot ». Les compagnons étaient totalement détachés de l’attachement au bien d’ici (dounia).

Aujourd’hui que notre communauté se trouve mondialement montré du doigt et faible de part ses divisions,

et son attachement aux biens d’ici bas cet épisode et la sira du prophète ���� doit nous servir d’exemple, pas seulement moral ou théorique mais dans la pratique au jour le jour. Rappelons nous que nous sommes frère les uns des autre d’une fraternité plus forte que celle qu’implique les liens du sang.

Nous ne pourrons défendre l’honneur de notre prophète ���� sans unité dans notre communauté, cette unité qui animait les compagnons dans leurs actes et dans leur foi. Jamais à cette époque ils ne se seraient désolidarisés les uns des autres comme on le voit aujourd’hui certains accusant publiquement les uns d’être

extrémistes ou salafistes et s’unissant avec les antis islam contre leurs frères. Le prophète ���� jamais n’a sévi contre le hypocrites par soucis d’unité et de ne pas donner d’argument aux réfractaires de l’ islam, pas même

après qu’ils rusèrent pour le tuer ����. Que cette après midi inch’Allah nous permette de nous souvenir de notre prophète ���� de nous rattacher a son exemple et à celui des compagnons inch’Allah.

BBBBBBBBBBBBBBBB

18

Un poème de Victor Hugo sur le Prophète Un poème de Victor Hugo sur le Prophète Un poème de Victor Hugo sur le Prophète Un poème de Victor Hugo sur le Prophète ���� L'L'L'L'an 9 de l’hégirean 9 de l’hégirean 9 de l’hégirean 9 de l’hégire

Victor Hugo, le 15 janvier 1858Victor Hugo, le 15 janvier 1858Victor Hugo, le 15 janvier 1858Victor Hugo, le 15 janvier 1858

Proposé par : Hassan Hamzaoui

Comme s'il pressentait que son heure était proche,

Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;

Il marchait en rendant aux passants leur salut ;

On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût

A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;

Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,

Se souvenant du temps qu'il était chamelier.

Il semblait avoir vu l'Eden, l'âge d'amour,

Les temps antérieurs, l'ère immémoriale.

Il avait le front haut, la joue impériale,

Le sourcil chauve, l'oeil profond et diligent,

Le cou pareil au col d'une amphore d'argent,

L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge.

Si des hommes venaient le consulter, ce juge

Laissait l'un affirmer, l'autre rire et nier,

Ecoutait en silence et parlait le dernier.

Sa bouche était toujours en train d'une prière ;

Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;

Il s'occupait de lui-même à traire ses brebis ;

Il s'asseyait à terre et cousait ses habits.

Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne,

Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.

A soixante-trois ans une fièvre le prit.

Il relut le Coran de sa main même écrit,

Puis il remit au fils de Zaïd la bannière,

En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.

Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "

Et son œil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui

D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire.

Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,

Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;

19

Et l'étendard sacré se déployait au vent.

Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule ;

" Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écroule ;

La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand.

Peuple je suis l'aveugle et je suis l'ignorant.

Le lendemain matin, voyant l'aube arriver :

« Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever,

Tu vas prendre le livre et faire la prière. »

Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;

Il écoutait pendant qu'Aboubèkre lisait,

Et souvent à voix basse achevait le verset ;

Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.

Et l'ange de la mort vers le soir à la porte

Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.

« Qu'il entre. » On vit alors son regard s'éclairer

De la même clarté qu'au jour de sa naissance ;

Et l'ange lui dit : « Dieu désire ta présence.

— Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut,

Un souffle ouvrit sa lèvre, et Muhammad mourut. »

(Remarque : Entant que musulmans, nous ne sommes pas d’accord avec tout ce qui est dit dans ce poème. Par exemple : Le coran fut écrit par les scribes et non pas par le messager lui-même car il ne savait pas écrire ni lire)

BBBBBBBBBBBBBBBB

20

AAAA propos du Prophète de l’Islampropos du Prophète de l’Islampropos du Prophète de l’Islampropos du Prophète de l’Islam ����

Le poète Alphonse de LLe poète Alphonse de LLe poète Alphonse de LLe poète Alphonse de Lamartineamartineamartineamartine écrivait en 1854 (Histoire de la Turquie) écrivait en 1854 (Histoire de la Turquie) écrivait en 1854 (Histoire de la Turquie) écrivait en 1854 (Histoire de la Turquie)

Proposé par : Mohamed Amine

« Jamais homme ne se proposa volontairement où involontairement un but plus sublime puisque ce but était surhumain : saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie. Jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde, puisque moins de deux siècles après sa prédication, l’Islamisme, prêché et armé, régnait sur les trois Arabies, conquérait à l’unité de Dieu, la Perse, le Korassan, la Transoxiane, l’Inde Occidentale, la Syrie, l’Egypte, l’Ethiopie, tout le continent connu de l’Afrique septentrionale, plusieurs îles de la Méditerranée, l’Espagne et une partie de la Gaule. Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mouhammad ? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondé, quand ils ont fondé quelque chose, que des puissances matérielles, écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité ; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. Il a fondé sur un livre dont chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races, et il a imprimé pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane la haine des faux dieux et la passion du Dieu un et immatériel (…). Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Muhammad. A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand (…) ? »

Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine a été un poète, écrivain, historien, et homme politique français né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869

BBBBBBBBBBBBBBBB

21

J’aime mon PJ’aime mon PJ’aime mon PJ’aime mon Prophèterophèterophèterophète ���� Imam Abdallah Dliouah

Aujourd'hui les musulmans sont tristes et inquiets.

Tristes de voir leur Prophète bien-aimé ���� faire l'objet de moqueries et d'insultes, de voir leur religion et leur communauté stigmatisée et montrée du doigt.

Tristes aussi de voir des innocents mourir, des biens publiques saccagés, des ambassades brûlées et des violentes manifestations qui ne font que confirmer les idées des ennemis de l'islam et salir encore plus l'image de notre belle religion.

Ils sont inquiets de la montée de l'islamophobie et de la phobie de la religion d'une manière générale. C'est devenu banal aujourd'hui, je dirai même un signe distinctif, de se déclarer islamophobe publiquement et sur les plateaux de la télé.

Un journal qui a du mal à convaincre et se commercialiser, une actrice oubliée et boudée par les réalisateurs, un réalisateur improvisé qui n'a jamais fait de film dans sa vie. Tout ce petit monde trouve la solution magique pour s'affirmer et occuper la une des médias. S'attaquer à l'islam, dénigrer les musulmans, se moquer de la religion et du sacré pour provoquer la colère des populations.

Certains politiques surfent sur la vague et n'hésitent pas, sans aucune responsabilité, à jeter de l'huile sur le feu pour repousser encore les limites et rendre encore l'islamophobie une chose banale.

Quoi qu’ils disent, en se cachant derrière la bannière d’une valeur noble qui est « la liberté d’expression », ces gens sont en partie responsables du sang des innocents et de la peur qui s’installe dans les cœurs et de la haine qui s’amplifie entre les humains.

Oui nous le savons et cela devient plus évident de jour en jour, certains veulent semer la discorde et pousser les différentes composantes de notre société à se détester et se prendre pour ennemis les uns des autres. Ils réalisent ainsi leur projet maléfique du choque des civilisations.

Je ne suis pas pour la théorie du complot mais les événements qui se succèdent nous montre clairement qu'il y'a des agendas et des événements planifiés qui se déroulent devant nos yeux. Ces événements ont comme seul objectif de généraliser la peur de l'islam et des musulmans.

Ce qui se passe aujourd'hui contre les musulmans ressemble étrangement à ce qui s'est passé dans les années 30 avec les juifs.

Attention rien n'est impossible et l'homme est capable du meilleur comme il est capable du pire. N'oublions pas il y a quelques années Sarajevo et Srebrenitsa. Ce n’est pas du pessimisme mais du réalisme.

Regardez ce qui se passe en Syrie devant nos yeux Aujourd'hui et en ce moment.

La réaction des certains musulmans à ces provocations est triste et non digne de notre belle religion et notre

noble Messager����. Elle va même dans le sens des provocateurs qui ne veulent que cela pour prouver une fois de plus que la violence est la seule réponse que possèdent les musulmans.

Je dirai même que ces réactions violente font plus de mal aux musulmans et à l’image l'islam et de son Prophète

���� que le film et les caricatures.

À l'art il faut répondre par l'art et la moquerie il n'y a pas meilleure réponse que l'ignorance.

Nous musulmans de l'Occident avons un rôle important à jouer. Nous faisons partie de cet occident, nous avons une double culture et nous partageons des valeurs nobles avec les autres religions monothéistes et avec les humanistes qui cherchent le bien de l’humanité.

22

Allah décrit son Prophète ���� comme « Une miséricorde pour l’univers » et Il était comme cela que le salut de Dieu et sa paix soit avec lui et avec tous les prophètes. Il est pour nous un exemple et un modèle à suivre, chacun de nous doit avec comme projet de vie d’être « Une miséricorde pour l’univers ». L’islam c’est la vie et non pas la mort, la paix et non pas la violence, l’interconnaissance et non pas l’indifférence, l’entraide pour le bien de tous et pas l’entraide pour le mal, bâtir et non pas détruire. Voilà comment chaque musulman doit

comprendre le message de notre bien-aimé Muhammad ���� et comment doit-il le traduire en un projet de vie.

Attention mes frères musulmans il ne faut pas se replier sur vous même et cultiver la haine de la société dans laquelle vous vivez. C’est l’objectif de vos ennemis. Mais soyez conscient de votre rôle et agissez pour la paix sociale et l'entente entre tous les concitoyens. Voici la réponse que nous devons donner à ceux qui veulent créer des murs entre nous et nos concitoyens. Au dépit de nos différences, notre réponse sur le terrain est de détruire les murs et construire des ponts.

Ils ne sont pas tous pareils, c'est ce que nous dit le Coran, ne tombez pas dans la généralisation ...

Il y a des gens de bien dans la société avec qui nous pouvons/devons travailler main dans la main pour le bien être de tous.

Ce n'est pas le peuple américain qui a fait le film, ce n'est pas le peuple français qui a dessiné les caricatures mais une poignée d'individus mal intentionnés qui ont comme objectifs de rallier ces peuples à leur cause et pousser à la guerre et à la haine entre les peuples.

Les musulmans doivent apprendre à agir pour le long terme. Des actions durables qui visent après la satisfaction de Dieu de donner à notre belle religion son vrai visage.

BBBBBBBBBBBBBBBB