Qu’est ce qu’un stage au service Jeunesse de la ville de...

Noémie VERNEY Groupe 3 Année 2005/2006

Rapport de stage de 1ère Année

Qu’est ce qu’un stage au service Jeunesse de la ville de

Tulle ?

Du lundi 13 février au vendredi 24 mars 2006

Maître de stage : Karine ROUXEL

Enseignant responsable : Vincent BALOUP

IUT Carrières Sociales Animation Sociale et Socioculturelle

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Rapport de stage de 1ère Année

Qu’est ce qu’un stage au service Jeunesse de la ville de

Tulle ?

Du lundi 13 février au vendredi 24 mars 2006

Maître de stage : Karine ROUXEL

Enseignant responsable : Vincent BALOUP

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SOMMAIRE

INTRODUCTION..................................................................................................................- 5 -

I - DELIMITATION DU CHAMP .......................................................................................- 6 - 1) CADRE SOCIO-GEOGRAPHIQUE ...................................................................................... - 6 -

a) La ville......................................................................................................................- 6 - b) La mairie ..................................................................................................................- 6 - c) Le service Education Jeunesse et Sports..................................................................- 7 -

2) LA STRUCTURE D’ACCUEIL............................................................................................ - 7 - a) Le service Jeunesse ..................................................................................................- 7 - b) Les missions et objectifs ...........................................................................................- 8 - c) Le public...................................................................................................................- 9 - d) Les moyens .............................................................................................................- 10 - e) La communication ..................................................................................................- 10 - f) Procédés de contrôle et d’évaluation.....................................................................- 11 -

II. ANALYSE DU PROJET DE STAGE ...........................................................................- 12 -

1) PRESENTATION DU PROJET DE STAGE .......................................................................... - 12 - 2) DEROULEMENT DU STAGE ET AVANCEE DANS LA REALISATION DU PROJET ................. - 12 -

a) La réalisation du questionnaire sur l’« Espace jeunes » .......................................- 12 - b) Le Centre de Loisirs Sans Hébergement du Chambon ..........................................- 16 - c) Les Murs d’expressions libres en Corrèze .............................................................- 19 -

3) BILAN DE STAGE.......................................................................................................... - 19 -

III. ANALYSE DE LA FONCTION D’ANIMATION .....................................................- 28 -

CONCLUSION.....................................................................................................................- 29 -

ANNEXES.............................................................................................................................- 31 - Annexe n° 1 : Cartes et plan...................................................................................... I Annexe n° 2 : Organigramme général.................................................................... III Annexe n° 3 : Plaquette « À fond les vacances »................................................... IV Annexe n° 4 : Le bulletin municipal d’information ................................................ V Annexe n° 5 : Budget prévisionnel du fonctionnement de l’« Espace jeunes »..... VI Annexe n° 6 : Esquisse de questionnaire ..............................................................VII Annexe n° 7 : Questionnaire sur l’« Espace jeunes » ......................................... VIII Annexe n° 8 : Fiche de demande d’autorisation ................................................. XIII Annexe n° 9 : Résultats de l’enquête sur l’« Espace jeunes »............................. XIV Annexe n° 10 : Projet pédagogique du CLSH le Chambon ..................................XV Annexe n° 12 : Affiche de promotion de la sortie ski de fond et patinoire...........XX Annexe n° 13 : Statistiques du service Logement des jeunes et la plaquette...... XXI Annexe n° 14 : Matrice, dictionnaire des variables et système de cotation ..... XXIV

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INTRODUCTION

Je réalise ce stage dans le cadre de mes études. Je suis actuellement en 1ère année du DUT Animation sociale et socioculturelle à l’IUT de Bordeaux III. Ce stage est d’une durée de 6 semaines, du 13 février au 24 mars 2006, ce qui permet la réalisation d’un projet. L’enjeu principal de ce stage est d’avoir l’occasion d’une pratique professionnelle en tant qu’animateur. Je réalise ce stage au sein d’une collectivité, en tant que stagiaire en animation. Ce stage permet d’élargir mon champ d’expérience et ainsi de découvrir un des secteurs d’intervention de l’animateur social et socioculturel. Pour obtenir ce stage, j’ai envoyé une lettre de motivation accompagnée de mon curriculum vitae à Monsieur le Député Maire de la ville de Tulle en Corrèze. Etant donné que j’ai rencontré quelques difficultés pour trouver une structure qui veuille bien m’accueillir sur Bordeaux et qui corresponde à mes envies, je me suis spontanément tournée vers cette ville, du fait que j’y aie de la famille qui puisse me loger sur place. De plus ce n’est pas un territoire que je connais bien, donc c’était l’occasion de le découvrir de manière plus approfondie et dans un autre cadre que celui des vacances. J’étais intéressée par la réalisation de ce stage au sein d’une collectivité. Cela m’offrait l’avantage de découvrir, pour la première fois, ce secteur d’intervention de l’animateur social et socioculturel. J’ai réalisé ce stage dans le service Jeunesse de la ville. Tulle est une petite ville où il est rapidement possible de se repérer et de se rendre d’un lieu à l’autre, comparée avec la ville de Bordeaux. C’est une ville à l’échelle humaine qui fait que tout le monde se connaît. J’ai pensé que pour une première pratique professionnelle, ce serait de bonnes conditions. Ce que je connaissais du lieu de stage avant d’y arriver c’est qu’il se situe dans une ville dont le maire est un personnage politique connu. Les missions que l’on m’a proposées m’ont semblée intéressantes, donc j’ai accepté de réaliser ce stage. Mes horaires ont été de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 du lundi au vendredi, avec la possibilité de les ajuster en fonction des choses à faire. Ma responsable de stage occupe le poste de responsable du service Jeunesse. Elle est chargée de missions jeunes et fait partie de l’équipe de direction du centre de loisirs municipal. Elle est aussi la principale interlocutrice, avec l’adjointe déléguée à la jeunesse, des jeunes avec la mairie lors du Conseil Municipal des Jeunes.

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I - DELIMITATION DU CHAMP

1) Cadre socio-géographique

a) La ville Tulle est une ville située dans le nord du sud-ouest de la France. Elle est le chef-lieu des 4 cantons du département de la Corrèze, en région Limousin. C’est une ville qui est située, en partie dans une vallée où coule la rivière Corrèze. De ce fait, la ville s’étire sur une bande très étroite, mais longue de plusieurs kilomètres. Sa création date du diocèse de Tulle en 1317. Cette ville est connue pour ses célèbres dentelles (le tulle) mais aussi pour d’autres raisons. Tulle est, en effet, un centre industriel régional renommé pour sa manufacture d'armes, datant de l'époque moderne, qui a réalisé parmi les plus belles pièces d'armement individuel comme des pistolets de duel. Cette manufacture n’est plus en activité car elle a du faire face aux impératifs de reconversion liés à l'évolution de la défense française. La ville possède également d'autres industries, en particulier agroalimentaires, mais aussi de constructions mécaniques et de pièces détachées pour automobiles. Tulle est aussi reconnue grâce à une autre de ses spécialités industrielles : la fabrication d'instruments de musique, notamment celle d'accordéons. De même, la ville abrite le Centre d'instruction des gendarmes auxiliaires. C’est une ville qui abrite de nombreux monuments et lieux touristiques étant apparu à différentes époques : du XIIème eu XIXème siècles. Par exemple, la Cathédrale Notre-Dame et son cloître, le Lycée Edmond Perrier, la Préfecture, le Théâtre. Mais Tulle est aussi tristement célèbre pour les événements datant de juin 1944, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Effectivement, le 8 juin 1944, des résistants tentèrent de libérer la ville, occupée par les troupes allemandes. Le lendemain, en représailles, les troupes « SS » de l'armée allemande exécutèrent 99 habitants par pendaison. Elle compte aujourd’hui, d’après le dernier recensement de 1999, effectué par l’INSEE (l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques), près de 15 553 habitants. Elle a une superficie de 24,4 kilomètres carrés. Elle fait partie de la Communauté de communes du Pays de Tulle. Son Maire est François Hollande (Parti Socialiste) depuis 2001. La ville est jumelée avec d’autres villes : Schorndorf en Allemagne, Renteria en Espagne, Bury au Royaume-Uni, Lousada au Portugal et Smolensk en Russie. Une carte où figure la Région Limousin, le département de la Corrèze avec l’emplacement de la ville de Tulle ainsi qu’un plan de la ville sont présents en Annexe. (Annexe n° 1 : Cartes et plan)

b) La mairie La mairie est située Rue Félix Vidalin et offre de nombreux services administratifs et techniques, dont le service Education Sport et Jeunesse, situé 36 Avenue Alsace-Lorraine. C’est donc une collectivité locale qui est en charge de ce service.

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c) Le service Education Jeunesse et Sports A la direction de ce service, il y a Monsieur Jean-Luc Capelli. Ce service en comporte 4 autres, dont le service Jeunesse qui a pour responsable Karine Rouxel, le service des Sports qui a pour chef Michel Bouleau, le service Education qui est sous la responsabilité de Brigitte Janneau et le service s’occupant du personnel municipal d’entretien des écoles dont le responsable est Serge Lagarde. Ces 4 services sont situés au 36 Avenue Alsace Lorraine au sein du Centre Culturel et Sportif de la ville. La service Education Jeunesse et Sports est en lien avec l’Adjoint au Directeur du Directeur Général des services. Pour mieux se rendre compte de l’organisation des services, l’organigramme présent en Annexe permet de mieux la représenter. (Annexe n° 2 : Organigramme général)

2) La structure d’accueil

a) Le service Jeunesse Ce service comprend pas moins de 7 personnes dont une personne chargée de missions jeunes et à ce titre, responsable des actions mises en place par la direction des jeunes, en relation avec le responsable du Centre de Loisirs Sans Hébergement (CLSH), du Logement et Contrats Educatifs Locaux (CEL). Cette personne chargée de la mise en réseau des partenaires extérieurs à la collectivité, est en charge de la gestion de l’« Espace jeunes », elle assure la coordination du Contrat Temps Libre (CTL), assure le suivi budgétaire du secteur jeunesse (hors CLSH), participe à la mise en place des manifestations organisées par la ville dans le secteur du sport et de la jeunesse. Mais elle est aussi chargée de l’animation du Conseil municipal des Jeunes, elle fait partie de l’équipe de direction du CLSH, elle suit le travail du comité de pilotage de la politique de la jeunesse ainsi que celui de la politique sportive. Elle a comme conditions générales d’exercice de ses fonctions un bureau dans le Pôle Unique d’Accueil. Cette personne étant rattachée au directeur des affaires scolaires, de l’éducation, de la jeunesse et des sports, étant de fait membre de la direction éducation sport et jeunesse, elle participe à la mise en œuvre de la politique municipale, en matière de jeunesse. Elle a comme compétences techniques une connaissance des règles régissant l’accueil des mineurs, une maîtrise de l’outil informatique, capable de management et de management de projet. De plus, elle doit connaître les règles régissant les finances publiques. De plus, l’exercice de cette fonction impose le fait de savoir communiquer, d’être rigoureux, disponible et d’avoir le sens du contact. Elle est placée sous la responsabilité du directeur Sport Education Jeunesse. Elle est amenée à travailler en liaison avec : le responsable du CEL, le responsable du CLSH, le responsable du bureau logement des jeunes, le responsable des équipements sportifs, le responsable du Pôle Unique d’Accueil, le responsable des affaires scolaires.

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Il y a une personne qui est adjoint à cette personne chargée de missions. La personne responsable de Centre de Loisirs est en lien avec le personnel municipal pour l’animation et l’entretien, pour le fonctionnement des mercredis et des petites vacances. Elle travaille avec d’autres directeurs embauchés par la ville lors des grandes vacances d’été, en fonction de la fréquentation des enfants sur le centre de loisirs. Le CLSH municipal est situé sur la commune de Laguenne, au lieu-dit Chambon. Il y a une autre personne qui est responsable du service s’occupant du personnel municipal d’entretien des écoles qui est en lien avec le directeur du CLSH qui s’occupe de la gestion de ce personnel, et en l’occurrence de la gestion du personnel intervenant sur le CLSH du Chambon pendant les mercredis, les petites vacances et les grandes vacances d’été. Enfin, 3 autres personnes font partie du service Jeunesse. Il s’agit de la comptable, de la secrétaire et de l’hôtesse d’accueil du Pôle Unique d’Accueil du service Education Jeunesse et Sports. Ces trois personnes sont à cheval sur les trois services et sont aussi chargées d’intervenir dans le service Jeunesse pour renseigner, encaisser, écrire, accueillir, répondre aux appels, inscrire le public concerné par les actions du service.

b) Les missions et objectifs

Le Service Education Jeunesse et Sport se donne 3 grandes missions : impliquer, fédérer et faciliter. Le dispositif que la ville de Tulle a mis en place, afin d’agir efficacement en faveur de la jeunesse et afin de pouvoir être fidèle à sa devise : « impliquer, fédérer et faciliter », est le Contrat Educatif Local (CEL). Son objectif est de mettre en cohérence les différents temps de la vie de l’enfant. Il s’adresse aux enfants scolarisés de la maternelle au collège (3 à 16 ans), il est mis en place pour une durée de 3 ans. D’une part les enjeux sont de rechercher un meilleur équilibre entre le temps scolaire, le temps périscolaire (juste avant et juste après l’école, le temps du midi et le mercredi après-midi) et le temps extrascolaire (soirées, week-end, vacances scolaires). D’autre part, il s’agit d’agir de façon cohérente au niveau des financements. Les activités soutenues sont autour du développement de l’inventivité et de la curiosité, de l’apprentissage de la vie collective, de l’amélioration des résultats scolaires, du développement de la communication, notamment avec les nouvelles technologies de l’information. Elles sont encore de nature à sensibiliser aux pratiques artistiques et culturelles et à développer la créativité. Tulle considérant la jeunesse comme sa force vitale, souhaite lui permettre de s’épanouir dans les meilleures conditions. Elle fait cela comme un devoir d’adulte citoyen. Le service Jeunesse est d’ailleurs sur le point de publier une plaquette intitulée Tulle Atouts Jeunesse. En 2005, la ville a ainsi établi avec ses partenaires associatifs et institutionnels un Projet Educatif Local (PEL) afin d’avoir une vision globale de son action en matière d’éducation. Sa volonté est d’améliorer les conditions d’accueil des jeunes enfants, de prendre conscience de l’importance de chaque temps de l’enfant dans son développement. Ce dispositif permet à la municipalité d’établir des références communes aux actions, en direction des jeunes, afin de parvenir à une continuité éducative, de créer des synergies, de fédérer acteurs et partenaires et enfin d’améliorer les services proposés aux familles et aux jeunes.

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Les objectifs éducatifs sont d’une part de faciliter, d’impliquer et de fédérer. Pour y répondre, de nombreuses actions ont été mises en place : l’accueil des petits, la vie scolaire et en dehors de l’école. Par exemple, en 2005, au sein de la Maison d’enfants, la mise en place d’un atelier musical en partenariat avec l’Ecole Nationale de Musique et de Danse, le fait d’échanger avec le foyer des personnes âgées et de faire des actions avec la médiathèque ont été facilitées. Pour l’année 2006, les personnes responsables de l’accueil des petits se réuniront pour réfléchir à l’amélioration de l’accueil au CLSH du Chambon et à établir une passerelle entre la maison des enfants et le CLSH. Ces dernières actions étaient dans le but de fédérer et d’impliquer. D’autre part, afin que les jeunes tullistes puissent travailler dans des conditions de travail adaptées aux exigences de la pédagogie moderne scolaire, chaque année, des travaux seront réalisés dans les écoles. L’Opération Fronton a permis aux écoliers de s’impliquer dans la réalisation de décors rappelant les bases de l’esprit républicain, une école lieu de découverte de la citoyenneté par la mise en place de règlements dans les cantines et les garderies. Une école ouverte sur la vie des quartiers, grâce au dispositif CEL qui crée du lien entre les équipements municipaux, les associations et les écoles. En dehors de l’école, le but est de faciliter l’accès à la culture, aux loisirs et aux sports. Cela se passe dans les garderies et sur le CLSH du Chambon, où des ateliers de découvertes sont proposés. Pendant les vacances, une plaquette de présentation de activités sport et loisirs « À fond les vacances » a été présentée. Cette dernière est jointe en Annexe. (Annexe n° 3 : Plaquette « À fond les vacances ») Au niveau de la vie associative, il y a un soutien aux associations au niveau des équipements et du budget (subventions accordées). La Fête du sport et des associations a également été l’occasion de fédérer des personnes, de les impliquer dans ce Projet Educatif Local ainsi que de leur faciliter l’accès aux activités sportives et associatives.

c) Le public Le service Jeunesse s’occupe des jeunes de 3 à 18 ans. Les 3-6 ans sont accueillis sur le Centre de Loisirs du Chambon, de même que les 6-7, les 8-9, et les 10-11-12-13 ans. L’accueil sur le centre de loisirs est personnalisé en fonction de l’âge : les 3-6-7 ans et les 8-13 ans. Il y a des stages : tennis/piscine, sports collectifs, colo vidéo, piscine canoë, sport de précision, activités scientifiques, selon les périodes qui sont réservés aux 8-13 ans. En ce qui concerne la tranche d’âge supérieure 14-18 ans, ceux qui sont encore susceptibles de venir dans un centre de loisirs, le service Jeunesse favorise autant que possible un accueil qui leur soit plus approprié. La mise en place de l’« Espace jeunes » va de pair avec cette volonté. En attendant l’ouverture de ce lieu, étant réservé au 12-18 ans, les jeunes sont amenés à contacter le service Jeunesse, via le Pôle Unique d’Accueil pour participer à des activités à dominante sportive (les Tickets Sports). Les jeunes pouvant participer aux activités Ticket Sport peuvent être âgés de 8 à 18 ans. Ce dispositif, quant à lui, permet que soit organisé des journées ou des après-midi à thème (multisports, sport collectifs, sport de raquette…), et des sorties tous les vendredis pendant les grandes vacances d’été. L’accueil des jeunes est aussi une des missions du service des Sports qui organise des stages (ski, VTT, canoë, surf) pour les adolescents 13-17 ans et qui propose des activités sportives pour les 10-16 ans, encadrées par des éducateurs sportifs. La carte Tull’Jeunes, qui coûte 10 €, permet aux jeunes de 8 à 18 ans un accès gratuit pour certaines activités proposées par le service Education Jeunesse et Sport de la ville et des réductions sur les sorties.

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Un stage « Les Glénans » est réservé au 13-16 ans. Ce dernier est un projet d’insertion sociale par le sport, organisé par l’association « Les Glénans » avec le soutien du Ministère de la jeunesse, des sports et de la Vie associative. Le service Jeunesse participe à cette action avec d’autres partenaires en 2006.

d) Les moyens Les moyens sont humains, matériels et financiers. Les moyens humains représentent le personnel. L’ensemble du personnel étant acteurs du service Jeunesse a été recruté par la voie du Concours National de la Fonction Publique Territoriale. Il y a des agents de catégorie A, de catégorie B et de catégorie C. Certains emplois sont des anciens Contrats Emploi Jeunes qui ont été pérennisés. Cela fait que l’organisation des services est très hiérarchisée. Par contre, pour des nécessités de bon fonctionnement, le service est amené à faire intervenir des spécialistes pour certaines activités, à ce moment là, il paie l’organisme responsable du prestataire de services, en fonction des services rendus à la collectivité. De même, lors des petites vacances et des grandes vacances d’été, la mairie embauche des personnes qualifiées sur le CLSH du Chambon afin de faire face à l’augmentation du nombre d’enfants, par rapports aux journées du mercredi. Elle utilise la convention collective de l’animation pour indemniser les animateurs et directeurs occasionnels sollicités. Les moyens matériels sont nombreux. Le service Jeunesse dispose des voitures attribuées par la mairie au service Education Jeunesse et Sport, à savoir deux Renault Super 5, une Renault Clio et un Renault Kangoo. Le service dispose aussi des locaux municipaux, qui sont en nombre ainsi que des stades et autres espaces municipaux et tous les services (service technique, service d’entretien, service reprographie…) qui y sont associés dont le personnel (concierge, éducateurs, ATSEM, agent d’entretien…). Les moyens financiers sont ceux votés par le Conseil Municipal de la ville. Ils sont très peu variables d’une année à l’autre. Sans compter que le service Jeunesse peut solliciter des aides financières auprès du Département, de la CAF, de la Région, de partenaires privés, d’autres collectivités, de particuliers dans le cadre de projets communs, en partenariat.

e) La communication La communication externe passe par le biais du bulletin municipal d’information « Tulle mag » (un extrait est présent en annexe, Annexe n° 4 : Le bulletin municipal d’information) dont la parution est mensuelle ou une fois tous les deux mois. Elle se fait aussi dans les journaux locaux : la Montagne et la Corrèze. Il se peut aussi que la radio (Radio France Limousin) soit utilisée ainsi que la chaîne de télévision France 3 Limousin. Le site internet de la ville met en ligne les différentes informations. De la même manière, une campagne d’affichage peut-être menée pour solliciter les personnes à participer à des évènements. Dans les écoles sont également affichées et distribuées les brochures concernant les activités proposées par le CLSH et le service des sports. C’est le service de communication de la Mairie qui s’occupe de cette tâche. En ce qui concerne la communication interne, un système de navette est mis en place. Il permet de transférer des données papier du Centre Culturel et Sportif jusqu’à la mairie ou les écoles et les autres services de la ville comme le service technique.

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De même, les ordinateurs sont en réseau, cela permet de disposer des informations qui sont communes, depuis chaque poste informatique. Chaque agent dispose d’une adresse et d’une boite de réception des emails. Dans les services, des réunions formelles ou informelles sont organisées, des notes d’information pour le personnel y font suite.

f) Procédés de contrôle et d’évaluation Tantôt ils sont prévus à l’avance, c’est le cas du PEL ou encore du Contrat Temps Libre entre la Caisse l’Allocations Familiales et le CLSH du Chambon, des réunions pour préparer le bilan annuel puis des réunions de bilan annuel sont organisées. Tantôt ils se font au jour le jour. Des réajustements sont souvent nécessaires en cours de procédures.

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II. ANALYSE DU PROJET DE STAGE

1) Présentation du projet de stage Quand je reprends l’enjeu principal de ce stage dans la lettre de motivation et dans l’avenant pédagogique, ce stage était pour moi l’occasion d’une pratique professionnelle dans une collectivité. Cela a contribué à élargir mon champ d’expérience et ainsi de découvrir un des secteurs d’intervention de l’animateur social et socioculturel. Il y avait 3 objectifs. Tout d’abord, préparer l’ouverture de l’ « Espace jeunes » avec une réflexion sur le contenu des activités qui y seront proposées, la réalisation d’un questionnaire dans le but de répondre aux besoins et attentes des jeunes, la réflexion sur un support de communication dans l’ « Espace jeunes », la diffusion de plaquette, la présentation de ce lieu et des interventions en ville. Ensuite, du fait que ce stage se déroulait pendant les deux semaines de vacances d’hiver (Zone B), il était question de se rendre sur le centre de loisirs, d’observer son fonctionnement, notamment les nouveaux stages avec la possibilité d’intervenir en terme d’animation. Enfin, je m’étais engagée à respecter des horaires de travail, à faire en sorte que le projet de stage puisse me servir dans mon futur métier d’animateur social et socioculturel. Je souhaitais pouvoir faire des bilans de stage une fois par semaine à raison d’une heure, une heure trente et de pouvoir y analyser des situations. J’avais négocié au moins une demi journée pour la réalisation du rapport de stage par semaine. On m’a proposé un premier temps de découverte de la structure, du milieu, du public, du personnel et de leurs fonctions, ce à quoi j’ai adhéré. Pour finir je m’étais aussi engagée à intervenir sous la responsabilité de mon référent de stage dans tous les domaines qui touchent l’animation sociale et socioculturelle.

2) Déroulement du stage et avancée dans la réalisation du projet

a) La réalisation du questionnaire sur l’« Espace jeunes »

Actuellement et pendant la durée de ce stage, le Centre Culturel et Sportif (CCS) se trouve en situation de réhabilitation. D’importants travaux de réaménagement sont en cours, notamment le Pôle Unique d’Accueil et l’« Espace jeunes » qui sont en train d’y être recréés. L’équipe de direction, depuis 2002 a souhaité créer un lieu d’accueil délocalisé pour les jeunes de 14 à 16 ans. L’objectif de cette structure était d’améliorer les conditions d’accueil tant au centre de loisirs que pour les adolescents. Le fait de ne plus avoir les adolescents sur le centre de loisirs a été vécu comme quelque chose de positif. De fait l’accueil des jeunes au CCS a été une nécessité primordiale. Le CCS est un grand bâtiment de deux étages où sont présents le service des sports, le service éducation, le service jeunesse, le service logement des jeunes, l’association la Tulliste qui propose de la gymnastique rythmique et sportive, des vestiaires, des salles vides que les différentes associations de la ville peuvent réserver gratuitement, une petite salle de réception, les bureaux des éducateurs sportifs, de l’équipe de direction et du reste du personnel, des toilettes, un gymnase, un terrain omnisport couvert, une salle d’escalades, des gradins, une ancienne piscine désaffectée qui se transforme petit à petit en club house pour les associations dont les anciens vestiaires sont les locaux de l’« Espace jeunes ». En attendant l’ouverture de l’« Espace jeunes », dont les locaux ont été refaits à neuf, les jeunes sont accueillis dans une des nombreuses salles à réserver gratuitement. Cet « Espace jeunes »

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ne peut pas encore être ouvert au public du fait qu’il soit situé sur le chantier (dangerosité des lieux). En attendant donc la fin de certains des travaux entrepris jusqu’en 2007, l’accueil des adolescents au CCS, petit à petit a été repensé. Le service jeunesse souhaite pouvoir leur offrir une salle identifiée, un accueil modulable avec la possibilité d’utiliser le local uniquement pour passer un moment entre amis mais aussi la possibilité sur certaines plages horaires de s’investir dans une activité ou même un projet, un aménagement agréable, un encadrement de qualité. Ce projet du service concerne les jeunes âgées de 14 à 18 ans. Il y a plusieurs objectifs qui ont été définis. Tout d’abord, le fait le permettre aux jeunes d’avoir un lieu de référence en terme d’accueil, d’écoute et d’échange sur la ville de Tulle. L’embauche d’un animateur professionnel est envisagée pour la gestion de ce lieu. Ensuite, il y a le fait de maintenir une continuité éducative au cours de l’adolescence. Le centre de loisirs perd, en effet de son attractivité après 12 ans, et seules les associations sont en capacité de faire venir les jeunes dans des domaines spécialisés, donc cela laisse supposer que certains jeunes sont exclus. Après, le fait d’amener les jeunes à l’élaboration de projet permettant l’acquisition d’une méthodologie, la projection et l’inscription jusqu’au terme de l’action, l’apprentissage du travail en groupe dans un but commun et dans le respect des autres, la confrontation vis à vis des réalités socio-économiques serait une des priorités. Enfin, le fait de pouvoir répondre au mieux aux besoins et aux attentes de la jeunesse de Tulle, est un des autres engagements de la ville pour les jeunes. Les moyens sont humains avec l’embauche d’un animateur pour assurer le bon fonctionnement de l’« Espace jeunes ». Le service Jeunesse pense que ce lieu pourrait être ouvert le mercredi et le samedi de 14h à 19h et pendant les vacances scolaires tous les après-midi. D’autres plages horaires pourraient être envisagées, en soirée par exemple, mais à titre évènementiel. Le choix de situer cet « Espace jeunes » dans le CCS a été mûrement réfléchi. Sa grande fréquentation et sa situation géographique en fond un lieu privilégié. L’« Espace jeunes » est organisé en 3 salles : une salle de type foyer avec des jeux, des canapés et de la musique, une salle d’activité dans laquelle les jeunes pourront soit participer à des ateliers soit faire leur travail scolaire. Et une salle réservée uniquement à l’emplacement de poste informatique. Une participation financière sera demandée aux jeunes : elle sera de 10 € pour quatre mois. Pour les activités extérieures, un supplément leur sera demandé. La rédaction d’un règlement intérieur sera faite par les jeunes qui s’engageront à le respecter. Un partenariat avec des associations peut être envisagé. A terme, les activités pourront être organisées en fonction de la demande des jeunes. Un budget prévisionnel a été élaboré. Ce dernier est présent en annexe. (Annexe n° 5 : Budget prévisionnel du fonctionnement de l’« Espace jeunes »). Tout ce travail a été fait par l’équipe de direction du Centre de loisirs en lien avec le service Jeunesse, dès 2002. En avril 2006, les travaux entrepris sont sur le point d’être terminés. De même, le local est prêt et les commandes de matériel pour l’équiper ont été faite (billard, fauteuils, étagères, ordinateur, bureau, chaises…), même si l’ouverture de ce lieu est sans cesse reportée. Son inauguration était prévue pour début avril, elle est finalement ajournée et reportée à début mai. Dans l’attente de cette ouverture, le service jeunesse de la ville de Tulle souhaiterait pouvoir connaître les envies des jeunes en matière d’animation et d’information. Auparavant, la réalisation d’un questionnaire avait été envisagée, mais par manque de temps, personne ne s’y était vraiment attelé. Malgré tout, j’ai pu trouvé une esquisse de questionnaire qui avait été réalisé par l’ancien chargé de mission du service Jeunesse. Cette esquisse est présente en annexe (Annexe n° 6 : Esquisse de questionnaire). C’est donc cette tâche qui m’a été confiée dans le cadre de mon projet de stage.

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Leur choix a été conforté par le fait, qu’ayant suivie une formation (licence) à l’université en sciences humaines et sociales et en sciences de l’homme (psychologie et sciences de l’éducation), je suis déjà forte de deux expériences de recherche qui m’ont toutes les deux amenées à la réalisation d’un questionnaire, la passation d’un questionnaire, le recueil, le traitement et l’analyse des données. De plus, le questionnaire sur l’« Espace jeunes » est réalisé dans l’optique de savoir si une majorité de jeunes sont favorables à telle activité par rapport à une autre. Il s’agit donc de pourcentage, ce qui est plus aisé à manipuler, en comparaison avec la loi du Khi-deux ou avec le coefficient de corrélation de Student. Je me sentais capable de le réaliser. Même si la période de 6 semaines semblait un peu juste. Ma mission, en tant que stagiaire a donc été de m’informer, dans un premier temps sur ce qui avait déjà été fait par des animateurs et les jeunes lors des temps d’animation au centre de loisirs du Chambon ou dans une salle du CCS. Ce travail de prospection a été long, il a tout d’abord fallu que je me procure les bilans d’activités, les intentions de projet, les projets… J’ai pu recueillir des règlements intérieurs, des projets pédagogiques et des informations sur les activités qui avaient eu du succès. Ces activités sont surtout sportives, en lien avec les jeux vidéos (tournoi de Playstation, de Game cube…) et de nature à sortir les jeunes (sortie cinéma, sortie patinoire…). Pour obtenir ces informations, j’ai exploré des documents dans des dossiers informatiques et des archives papiers après en avoir eu le conseil et l’autorisation de ma responsable de stage. Je suis aussi allée à la recherche de sondages sur les envies des jeunes en général, j’ai utilisé internet. Je me suis aussi renseignée sur les autres formes d’accueil des jeunes, en Corrèze. J’en ai contacté certains qui m’ont exprimés les difficultés qu’ils avaient rencontrées, notamment des problèmes de "squattage" et de consommation de drogues et d’alcool dans les locaux. J’ai également recueilli des informations concernant la réalisation d’une enquête, ainsi que la meilleure façon de s’adresser à des jeunes pour qu’ils répondent de manière sincère. Enfin j’ai établi la liste des établissements qui accueillent des jeunes de 12 à 18 ans sur la ville dans le but de pouvoir y faire passer le questionnaire. A partir de ces différentes informations, j’ai pris des notes sur ce que devait contenir ce questionnaire, j’ai aussi réfléchi à la manière dont je pourrais traiter les réponses au questionnaire, puis je suis passée à la phase de réalisation. Il y a eu quelques réajustements à faire. De même il a aussi fallu penser au fait que nous nous adressons à des mineurs et que sans l’autorisation préalable de leurs responsables légaux, cela n’était pas envisageable. Enfin, la forme finale du questionnaire se présente sous un format A4. Il y a 5 feuilles. La première est une page de présentation et d’explication. La seconde page propose de recueillir des informations sur les représentations sociales des jeunes quand on leur parle d’« Espace jeunes ». Les trois pages suivantes comprennent les 13 questions. La dernière page recueille aussi des informations sur le curriculum sociologique de la personne qui vient de répondre. Un exemplaire du questionnaire est présent en annexe (Annexe n° 7 : Questionnaire sur l’« Espace jeunes »).

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Pour que l’utilisation de ce lieu soit conforme aux envies des jeunes ainsi qu’à la politique jeunesse formulée par la ville de Tulle, le questionnaire se propose d’aller sonder en particulier des thèmes comme :

- les représentations sociales qu’ont les jeunes de 12 à 18 ans sur l’« Espace jeunes », - les vœux concernant la raison d’être de ce lieu, - les vœux concernant la mise en place de moyens d’information, - l’intervention de certains spécialistes pour attirer les jeunes, - les supports à utiliser pour communiquer (du service jeunesse aux jeunes et des jeunes

au service jeunesse), - les envies pour l’utilisation des postes informatiques, - les horaires d’ouverture, - la volonté d’animer, de réaliser des projets, - l’aptitude à fréquenter régulièrement des ateliers à thèmes, - la volonté de faire son travail scolaire avec un accompagnement personnalisé, - les règles qui devront ou ne devront pas être mises en place, - l’éventualité que ce lieu serve de point de rassemblement pour les jeunes et leurs

activités périscolaires, - les autres choses qui ne sont pas abordées dans le questionnaire et que les jeunes

aimeraient voir mis en place. De plus, cette enquête est aussi une étude sociologique. Des informations concernant l’âge, le sexe, le lieu d’habitation, le lieu d’études et le niveau scolaire seront demandées aux participants de l’enquête dans le but de mieux cibler le public. Mais encore, il a été décidé de ne pas demander l’identité des personnes dans le but de permettre plus de confidentialité. L’anonymat est ainsi un moyen d’obtenir des réponses les plus sincères possibles (liberté, sans incidences, pas exposé au regard de l’autre). A noter qu’avant de distribuer le questionnaire, les jeunes ont du faire passer à leurs responsables légaux une feuille de demande d’autorisation à remplir avant de passer le questionnaire. Un exemplaire de cette feuille est présent en annexe (Annexe n° 8 : Fiche de demande d’autorisation). Les moyens mis à mes dispositions ont été matériels et très confortables. Ainsi, j’ai pu apprécié de travailler sur des postes informatiques reliés à internet et au réseau interne lorsque j’ai occupé le poste d’une personne en Récupération de Temps de Travail, le mercredi et le vendredi après-midi. Sinon j’ai disposé d’un ordinateur portable de vieille génération mais qui fonctionnait très bien pour le traitement de textes et de données sur les logiciels de travail Excel et Word. J’ai pu imprimer sur le copieur relié au réseau, j’ai pu téléphoné. J’ai eu un bureau avec du matériel pour travailler (feuille, stylo, pochettes, lampe…). Le service reprographie a imprimé les exemplaires des questionnaires. Lorsque je les ai amenés dans les lieux, qui avaient accepté auparavant de bien vouloir les faire passer à un échantillon représentatif des jeunes tullistes de 12 à 18 ans qu’ils accueillaient, je me suis déplacée avec une des voitures du service Education Sport et Jeunesse. La méthode que j’ai utilisée pour réaliser ce questionnaire indiquait que la présence d’une lettre explicative permettait de mettre la personne en situation, que le nombre de question devait être adapté en fonction de la population étudiée, qu’il y a plusieurs type de question : les questions fermées « oui / non », les questions ouvertes : « autres… » et les questions à choix multiples de réponses. Cette méthode, de bon sens, préconisait également l’anonymat car s’il n’est pas nécessaire, pourquoi le demander. Il était aussi conseillé de ne pas commencer par des questions délicates, d’éviter de poser deux questions en une seule, d’éviter l’effet de halo

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(répétition de thèmes), de personnaliser les questions ouvertes, d’éviter les mots choquants, enfin de garder le curriculum socioprofessionnel pour la fin. En ce qui concerne les modes d’évaluation, les données ont été traitées à l’aide du logiciel Excel dans une matrice des données, un dictionnaire des variables a été réalisé. L’animateur professionnel qui sera embauché disposera des résultats de cette enquête afin d’organiser l’utilisation de l’« Espace jeunes » en fonction des envies des jeunes. L’évaluation de ce projet se fera au travers de la fréquentation de l’« Espace jeunes » par les jeunes. Cela permettra de dire si ce lieu est un succès, nécessaire pour et dans la ville de Tulle. Les résultats de l’enquête sont présents en annexe (Annexe n° 9 : Résultats de l’enquête sur l’« Espace jeunes »).

b) Le Centre de Loisirs Sans Hébergement du Chambon C’est un centre de loisirs municipal sans hébergement. Il pratique en conséquence une politique tarifaire en fonction des revenus des parents et des aides de la CAF (quotient familial). Il est situé sur la commune de Laguenne dans le lieu dit du Chambon. Laguenne est une petite ville qui fait partie de l’arrondissement (canton Tulle-Sud) de Tulle. Le centre de loisirs se situe dans une grande propriété, au sein même d’un château dans son grand parc. C’est un lieu qui a un grand potentiel. Il accueille parfois jusqu’à 130 enfants lors des mercredis, les petites vacances et des grandes vacances d’été. La période de stage m’a offert la possibilité de voir comment ce centre fonctionne. En effet, l’académie de Limoges a eu ses vacances scolaires d’hiver dans la zone B, c'est-à-dire du 11 au 27 février 2006, contrairement à l’Académie de Bordeaux où les vacances d’hiver sont en zone C, ce qui correspond du 4 au 20 février 2006. Ainsi j’ai eu l’opportunité de me rendre sur les lieux. Le centre de loisirs du Chambon accueille les enfants de 3 à 15 ans, par groupes d’âges ou par niveau scolaire. Les 3-4 ans, les 5-6 ans, les 7-8 ans, les 9 et plus et un groupe d’adolescents ou pré-adolescents. Les animateurs sont pour les mercredis des employées municipales ATSEM ou Agents d’entretien ayant le BAFA ou le Cap Petite Enfance. Pour les petites vacances, en raison d’un nombre d’enfants plus important, des animateurs BAFA sont recrutés. En priorité les animateurs retenus sont ceux qui ont déjà travaillé les années avant ou bien ceux habitants la ville de Tulle (centre de loisirs municipal). De même, ce sont leurs candidatures qui sont retenues étant donné que le centre ne propose pas d’hébergement, ce sont souvent des animateurs qui habitent à Tulle ou dans la communauté de communes du pays de Tulle. Lors des vacances d’hiver : au centre de loisirs du Chambon étaient proposés des stages pour les 8 à 13 ans : Tennis / Piscine du 13 au 17 février (10 places), sports collectifs du 20 au 24 février (10 places), colo vidéo intervention d’un association : « les films de l’éléphant » du 13 au 17 février (10 places). Avec le service des sports : stage de ski pour les 13-17 ans à Luz Ardiden dans les Pyrénées du 12 au 17 février ski alpin avec l’école du Ski Français (21 places). Des activités sportives, pour les 10-16 ans avec des pré-inscriptions obligatoires et avec la carte Tull’jeunes c’est gratuit : tous les après-midi de 14h à 17h dans un gymnase de la ville, la 1ère semaine des vacances : escalade au gymnase Lovy, avec une sortie le vendredi 17, la 2ème semaine sports collectifs au gymnase Turgot, avec une sortie ski de fond le jeudi 23 février et une sortie patinoire le vendredi 24 février.

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J’ai eu l’occasion de me rendre sur le centre de loisirs et d’observer son fonctionnement classique :

Horaires Grands Petits 7h30-9h Garderie

9h-9h15 Arrivée du bus, accueil des enfants dans leur groupe (appel et goûter pour ceux qui en ont un)

9h15-11h45 activités 11h45-12h Rangements + Laver les mains 12h-13h Repas de midi 13h-14h30 Temps calme 14h30-16h30 Activités Sieste

16h30-17h Goûter, Temps libre

17h-18h30 Accueil des parents qui viennent chercher leurs enfants, départ en car et garderie

Il y a plusieurs formules :

Ticket Sports : c’est une formule qui est proposée pour les enfants de 8 à 18 ans. La direction Education Sport et Jeunesse s’engage à proposer tous les vendredis pendant les grandes vacances une sortie ou des journées multisports. Et pendant les petites vacances des après-midi (13h30 à 17h) des activités sportives. Les enfants qui ont la carte Tull’Jeunes qui coûte 10 € pour une année, bénéficient des activités qui sont proposées par le service sport jeunesse de la ville gratuitement et des réductions pour les sorties. Pour ceux qui n’ont pas la carte, c’est un tarif qui est adapté en fonction des revenus des parents

des stages d’activités : sportifs ou tennis-piscine pour les 13-17ans nouvelle possibilité d’accueil : à la demi journée les salles disponibles : photo, menuiserie, ordinateur, poterie, local vélo, salle peinture,

salle cuisine, salle bibliothèque, salle tatami, motricité, couchette, salle activité qui donnent sur le parc les salles sont refaites à neuf

lieux à l’intérieur : cantine, la réserve, la lingerie, la conciergerie, gardiennage du lieu lieux à l’extérieur : le pont pour aller se balader au bord de la rivière sur l’ancienne voie

ferrée ombragée, la pataugeoire, une piste cyclable, le terrain de sport, possibilité de manger dehors, de faire le parcours de santé, d’organiser des grands jeux, des olympiades, des jeux dehors, des jeux sont installés en dur à l’extérieur et sont surtout réservés aux tous petits, et évidemment il est possible de respirer un bon air pur…

la nourriture, les menus sont livrés par la société "Avenance", sauf les goûters qui sont achetés par la directrice

Le projet pédagogique est présent en annexe (Annexe n° 10 : Projet pédagogique du CLSH le Chambon). Les animateurs à partir de 2006 s’engagent à respecter un certain mode de fonctionnement : ils signent la charte de l’animation. Au niveau des salaires, les employées municipales conservent leur salaire mais font 45h dans la semaine, qu’elles récupèrent à la fin de l’année pendant la période des grandes vacances. Il en est de même pour la directrice et les agents d’entretien. En revanche, les animateurs et directeurs occasionnels sont payés en fonction de la convention collective de l’animation (annexe 2) à 33 € par jour et pour les nuits passées en camping : 4,6 €. Les intervenants extérieurs sont eux rémunérés en tant que prestataires de services. Ils sont nourris gratuitement.

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Pendant ce stage, durant la première semaine, je me suis rendue en compagnie de ma responsable de stage sur stage tennis-piscine, j’ai pu me rendre utile en leur confectionnant des petits diplômes à donner aux enfants en fin de stage pour les féliciter. Dans cette même première semaine je m’y suis aussi rendue toute une journée, j’ai partagée cette journée avec les animatrices responsables du groupe des 3-4 ans. En effet, les enfants étaient en surnombre et cela a permis d’avoir un taux d’encadrement légal. Pendant les après-midi où les enfants faisaient la sieste, je suis restée en compagnie de la directrice qui m’a expliqué et raconté le fonctionnement au fil du temps du centre de loisirs. C’est à ces côtés que j’ai compris le fonctionnement avec des employées de la ville. J’avoue, que jusqu’à présent, je n’avais encore jamais vu un tel fonctionnement. Lors de la deuxième semaine de stage, je suis allée une nouvelle fois passer une journée au Chambon, j’ai été dans le groupe des 9-10 ans. Nous avons pu partir en ballade à vélo du fait que nous soyons deux animateurs pour encadrer les enfants, sinon, cette sortie n’aurait pas pu être possible. J’ai également fait partie des animateurs pour la journée ski de fond et pour l’après-midi à la patinoire. Pendant la troisième semaine, à l’occasion du carnaval, j’ai été amenée à tenir un stand de maquillage pour les enfants avec d’autres animatrices de la ville. Ensuite, je ne suis plus retournée sur le centre de loisirs. Par ailleurs, avec ma responsable de stage j’ai pu assisté à une réunion de préparation de bilan du Contrat Temps Libres (CTL) que la commune de Tulle a signé avec la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) de la Corrèze. Ce contrat permet d’agir en priorité dans des actions en faveurs des temps libres les 6-16 ans. Les CTL sont signés entre les CAF et les Collectivités locales pour la mise en œuvre d’une politique d’Action Sociale globale et concertée en faveur des enfants et des adolescents de 6 à 16 ans avec la possibilité de l’étendre aux jeunes jusqu’à 18 ans révolus. L’action contractualisée entre la Municipalité de Tulle et la CAF de la Corrèze vise à soutenir la réalisation de formules nouvelles ou l’amélioration des structures existantes, afin d’offrir au plus grand nombre d’enfants une bonne qualité d’accueil et d’en faciliter l’accès aux familles les moins favorisées, par :

o Une politique tarifaire permettant l’accessibilité aux enfants des familles de revenus modestes,

o Le choix d’une localisation géographique équilibrée des différentes actions, o Toute mesure visant à favoriser la participation active des parents, o Les dispositions destinées à prendre en compte les attentes particulières des familles

et de leurs enfants. Concrètement, il a été question de faciliter l’accès aux pratiques, dont les séjours sport ou en lien avec les cultures urbaines avec une convention signée avec l’Association les Francas, et de faciliter le Camping sur le CLSH. Il a aussi été question d’impliquer les jeunes dans les activités de l’« Espace jeunes » et ce malgré le fait que ce lieu n’ait pas encore été ouvert. Ces contrats sont d’une durée de 3 ans. Le contrat entre Tulle et la CAF de la Corrèze a été signé en janvier 2003, il s’est donc achevé en 2005. La ville n’a pas souhaité renouveler le contrat. J’ai pu constater que la rédaction et la préparation de ce bilan ont nécessité beaucoup de temps de travail pour ma responsable de stage. Ainsi au lieu de se consacrer aux changements envisagés sur le Centre de loisirs du Chambon, elle était contrainte de s’enfermer et de travailler sur ce bilan qui était d’une part annuel (l’année 2005) et final (les 3 années : 2003, 2004 et 2005). J’ai pu comprendre que cela a, entre autre, motivé le fait de ne pas renouveler le contrat malgré les financements que cela pouvait apporté sur le centre de loisirs. En fait le problème était de faire comprendre que les actions nouvelles qui sont subventionnées à près de 70 % par la CAF ne peuvent pas toujours être bien menées sur le centre de loisirs, du fait que le personnel embauché ne n’y sente pas impliqué. D’ailleurs, ce dernier le ressentait plus comme

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une contrainte que comme quelque chose de positif. Ma responsable de stage regrettait de devoir consacrer beaucoup de temps à ce bilan, au lieu de le consacrer à l’explication du contrat et des engagements que cela impliquait dans l’accueil des enfants et des adolescents sur le centre de loisirs auprès des employées municipales, qui font de l’animation sur le centre de loisirs le mercredi et les petites vacances.

c) Les Murs d’expressions libres en Corrèze Lors de la troisième semaine, un incident sans gravité a eu lieu dans la ville de Tulle. En effet, un jeune de 15 ans s’est fait surprendre en flagrant délit par des agents de police en train de faire un graffiti sur un mur de la ville. Ce jeune a été convoqué avec l’un de ses parents pour qu’il rende compte de ses actes et pour entendre les peines qui pourraient aller à son encontre s’il était poursuivit. Cette réunion s’est, autrement, bien passée. La personne chargée de mission du service Jeunesse de la ville à été invitée à dialoguer avec les parents et le jeune en question afin de trouver des solutions aux éternels graffitis qui sont sur différents murs de la ville de tulle. Un des parents du jeune aurait soumis l’idée de mettre à la disposition des jeunes un mur d’expressions libres afin que les jeunes puissent s’exprimer librement sur des murs en toute légalité. Cette idée, qui par ailleurs avait plusieurs fois été soulevée lors du Conseil Municipal des Jeunes, a donc été remise à l’ordre du jour. J’ai été convoqué à un petit entretien avec ma responsable de stage qui voulait savoir si ça m’intéressait, dans le cadre de mon stage, de mener une enquête sur les murs d’expressions libres en Corrèze. J’ai accepté cette nouvelle mission. Il a donc été question de me renseigner auprès des différentes municipalités sur ce type de dispositifs pour les jeunes. En l’espace d’une journée, j’ai pu contacter les différents services Jeunesse, local jeune et autres afin de savoir comment ceux qui ont mis en place ces mur d’expressions libres en sont arrivés à une telle décision. J’ai essayé de savoir quelles pouvaient être les conséquences engendrées au niveau financier (les coûts), sur les jeunes (changements de comportements), sur le bâti (dégradations). Le compte rendus de cette enquête est présent en annexe (Annexe n° 11 : Enquête sur les murs d’expressions libres en Corrèze). Cette expérience, je crois, a été formatrice dans le sens ou elle m’a permis de me rendre compte des différents choix que font les collectivités pour s’occuper de leur jeunesse. Ces choix sont souvent en lien avec la taille de la municipalité c'est-à-dire du nombre d’habitants. Cela a aussi été l’occasion de faire connaissance avec l’Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes (l’ANACEJ). Par ailleurs, les différentes personnes dans le service Jeunesse avec lesquelles j’en ai parlée n’étaient pas au courant.

3) Bilan de stage Ce dont j’ai le plus pris conscience dans ce stage c’est le fait que les grandes idées ne sont pas si simples et si rapides à mettre en place. En effet, il y a tout d’abord des accumulations de lenteurs au niveau de l’administration et d’autre part sur le terrain, il n’est pas toujours possible d’arriver à les mettre en place. Il est difficile de transmettre les valeurs que la ville s’engage à donner aux jeunes pour s’inscrire dans une continuité éducative, notamment sur le Centre de loisirs où le personnel est tournant. D’autres part, la ville n’arrive pas embaucher des animateurs jeunes ayant de

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l’expérience du fait que Tulle ne soit pas une ville universitaire. Ils ont des animateurs qui sont débutants, qui ne respectent pas les lieux et le matériel et qui ne sont pas toujours garants de la sécurité affective des enfants. Cela s’explique par le fait que les animateurs occasionnels sont embauchés sur des périodes limitées (les grandes vacances et quelques petites vacances). D’après la directrice du Centre de loisirs, les jeunes ne peuvent pas s’inscrire dans une continuité puisque l’année d’après, ils ne reviennent pas. Pour ces raisons, les responsables du service Education Jeunesse et Sport préfèrent encore travailler avec les employées municipales parce qu’au moins elles offrent la sécurité affective et physique aux enfants. Le manque d’attractivité est fortement marqué, c’est pourquoi, le service Jeunesse travaille amplement sur le projet de redynamiser le centre. D’autant plus que la nouvelle équipe de direction est plus jeune (tout juste 5 ans d’ancienneté), elle est très motivée pour faire changer les choses. Le problème se situe dans le fait que les employées, elles n’ont pas changé. D’après ma responsable de stage, si au bout de 20 ans, on leur explique qu’il faudrait qu’elles fassent leur travail autrement, elles ne comprendraient pas, parce que pour elle, si ça fait 20 ans qu’elles font comme ça leur travail, c’est qu’elles le font bien. De plus, la directrice actuelle du centre de loisirs est elle-même une ancienne employée municipale, elle s’occupait des garderies et occasionnellement de l’animation des mercredis sur le centre de loisirs. Elle est rentrée progressivement sur cette voie de directrice par le fait que son emploi jeune ait été pérennisé. Lors de la période de stage, elle était d’ailleurs en cours de formation du Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur (BAFD). D’après elle et ma responsable de stage, elle n’arrive pas bien à prendre ses fonctions de directrice, du fait qu’avant elle travaillait à leurs côtés. Le fait de devoir les manager ne s’invente pas. Il faudrait qu’elle suive une formation allant dans ce sens, dans le but de pouvoir remplir les missions du service Jeunesse au sein du centre de loisirs. Une des solutions qui a été trouvée, est de faire intervenir des prestataires de services pour augmenter le niveau des animations. Le but est de montrer aux animatrices (employées municipales) que l’on peut faire autrement, que les animations peuvent se concevoir de différentes manières. L’organisation de mes journées pendant ce stage figure dans les emplois du temps ci-après. Il est plus simple pour moi de commenter les éléments présents dans les cases afin de formuler une analyse de mon projet. Semaine n° 1 : du 13/02 eu 17/02

Jours Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

Matin

Visite de la structure, présentation avec le

personnel, stage tennis-piscine, lecture

de dossiers sur le service jeunesse (organigramme)

Rdv avec la CAF pour la réunion de

préparation du bilan du CTL

Travail sur le diagnostic du

questionnaire sur l’« Espace jeunes »,

j’envisage d’aller rencontrer des acteurs de la Mission Locale

Poursuite du travail sur le questionnaire

Après-midi

Poursuite de la lecture des dossiers,

permettant de réaliser le rapport de stage

Travail sur le petit diplôme de tennis et sur la brochure des

sorties ski de fond et patinoire

Journée au CLSH du Chambon

Avec le groupe des petits et pendant la

sieste explication du fonctionnement Commentaire sur le

prospectus « Tulle Atouts Jeunesse »

Bilan de stage et travail sur le questionnaire

Cette première semaine m’a ouvert les yeux sue le fonctionnement d’un centre de loisirs municipal. J’ai fait connaissance avec différents dispositifs : le CEL, le PEL et le CTL. J’ai commencé à travailler sur le questionnaire (travail en amont, de prospection) dans la phase de diagnostic. J’ai réalisé une petite affichette à distribuer au centre de loisirs pour faire un peu de publicité à la sortie ski et à la sortie patinoire, surtout auprès des jeunes car il y avait peu d’inscrit

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(seulement 3) alors que l’année d’avant, cela avait très bien marché. Un exemplaire de cette petite affiche est présent en annexe (Annexe n° 12 : Affiche de promotion de la sortie ski de fond et patinoire). La raison pour laquelle j’ai décidé d’aller à la rencontre des acteurs de la Mission Locale est que j’ai voulu savoir quelles sont leurs missions auprès des jeunes. J’ai voulu connaître quelles sont les actions que dans l’« Espace jeunes », l’animateur et les jeunes ne pourront pas mener du fait que ce soit en concurrence avec les services proposés par la Mission Locale. En effet, la mairie ne peut pas subventionner deux services qui se font de la concurrence, surtout en ce qui concerne la recherche d’un emploi. Le commentaire que j’ai fait sur le prospectus « Tulle Atout Jeunesse » a été l’occasion pour ma structure de stage d’avoir un avis autre sur un livret faisant l’éloge du service Education Jeunesse et Sport et du service des Affaires Culturelles. En fait, il s’est agit pour moi, en tant que jeune de réagir à une plaquette ventant tous les atouts de ces deux services, dans le but de mieux me familiariser avec des actions menées par la ville en direction des jeunes. Du fait que ma responsable de stage, qui est la personne chargée de mission à la jeunesse, ait été en congé de maternité, elle n’a pu travailler avec la personne du service Communication sur ce livret, par conséquent elle n’est pas tout à fait d’accord avec ce qui est présenté. Elle ne l’a pas trouvée attractive pour les jeunes, il y a trop d’écriture. C’est aussi ce que j’en ai pensé. C’est écrit en tout petit et le service semble plutôt inaccessible. Je ne peux pas mettre un exemplaire de cette brochure parce que c’était une maquette. Semaine n° 2 : du 20/02 au 24/02

Jours Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Matin Service logements des

jeunes

Travail au bureau sur la matrice de données pour le questionnaire

Après-midi

Travail sur le questionnaire

Journée au Chambon (sortie VTT)

Ticket sport

Journée ski de fond à Picherande Sortie patinoire à

Brive

Le service logement des jeunes se situe dans le Centre Culturel et Sportif. C’est une spécificité de la ville de Tulle. Ce service est une plate forme d’accueil et un pôle d’information. Les personnes entre 16 et 30 ans peuvent se faire aider peu importe qu’elles soit salariées, demandeuses d’emploi ou étudiantes… En donnant toutes les informations qui facilitent les démarches dans la recherche de logements, pour les aides sociales (simulation), l’aide au 1er loyer, l’aide à l’installation et à l’ameublement, pour des renseignements sur les droits et les devoirs du locataire, ce service logement trouve toute sa raison d’être. De même, en proposant un accompagnement personnalisé des personnes dans certaines démarches telles que l’établissement des états des lieux (d’entrée, de pré-rentrée et de sortie) ou le règlement d’un litige concernant des problèmes d’entretien locatif, ce service se propose d’être le médiateur entre les locataires ou futurs locataires et les bailleurs. Sans compter que ce service offre la possibilité de faciliter toutes sortes de démarches, toutes sortes d’aides peuvent être apportées. Le service logements des jeunes a été mis en place à la suite de l’initiative du nouveau maire et il s’inscrit dans une logique de développement des services sociaux. Le travail du seul responsable de ce service consiste à établir chaque semaine la liste des logements disponibles à la location sur Tulle et ses environs proches. Tous les lundis, il prospecte auprès des agences immobilières avec qui il travaille en étroite collaboration. Au début, au cours de la mise en - 21 -

place de ce service, il y a eu en effet un effort de fait pour que les agences ne considèrent pas ce service comme un concurrent sur le marché de l’immobilier. Effectivement, ce service s’adresse aux jeunes, il est gratuit et ne propose que des logements en location. Il ne fait pas le même travail que dans une agence immobilière du fait qu’il y soit proposé un accompagnement et une aide personnalisée dans les différentes démarches. Chaque fois qu’une personne vient dans ce service et qu’elle n’est pas de Tulle, le responsable du service leur donne un petit dossier comprenant un plan de la ville, les informations sur les transports en commun, le programme des animations de la ville, une liste des logements avec les coordonnées des propriétaires et de descriptif complet du logement, le fiche technique loca-pass et le dépliant du foyer des jeunes travailleurs. Ce service permet d’obtenir des statistiques sur la fréquentation du service. De plus, il est de plus en plus fréquenté. Il permet de se rendre compte du nombre de logements disponibles sur la ville, cela montre que chaque année, il y a de moins en moins de logements disponibles et donc la ville continue d’être attractive pour les jeunes. Contrairement à ce qu’on lit au travers des chiffres donnés par l’INSEE sur la population de Tulle, certes la population est en baisse mais le nombre de jeunes augmente. La population tend à augmenter à la vue des statistiques sur la fréquentation du service par les jeunes. De plus la ville pratique une politique en faveur de l’embellissement et de la rénovation des anciens logements (maisons à colombages) de la ville. Ceci a un effet attractif. D’un autre côté, ce service est de plus en plus connu et fréquenté par des gens de tout âges. Même les propriétaires font appel à ce service pour proposer des logements à louer, des honoraires des agences immobilières les ayant jusqu’à présent repoussé. En annexe sont présents des documents sur le bilan chiffré de ce service et la plaquette (Annexe n° 13 : Statistiques du service Logements des jeunes et la plaquette). L’après-midi Ticket Sport s’est déroulée dans un gymnase de la ville. J’ai rencontré un éducateur sportif qui m’a expliqué que les jeunes s’inscrivaient au service jeunesse et qu’ensuite, ils n’avaient qu’à se rendre au lieu de rendez-vous pour pratiquer une activité sportive. Il s’est trouvé que cet après-midi là aucun jeune de 12 à 18 ans ne s’était inscrit, donc ils ont fait venir le groupe des grands 10-11-12 ans du Centre de loisirs sur le gymnase pour y faire du sport. La sortie à Picherande s’est faite avec tous les enfants de 6 à 12 ans du centre de loisirs du Chambon et tous les jeunes qui s’était inscrits, c’est-à-dire trois. L’heure de départ était 8h30 et le retour prévu pour 18h. Le trajet s’est fait en bus, les pique-niques étaient commandés par le centre de loisirs. Les skis de fond et les luges faisaient partie du matériel du centre de loisirs, il n’y a eu que les forfaits à payer. Une salle municipale nous a été réservée en cas de mauvais temps et pour que les enfants puissent s’équiper et manger à l’abri. L’organisation n’a pas été parfaite, en effet personne ne s’était renseigné sur le fait qu’il y ait des pistes vertes (les plus simples). Effectivement, il n’y en avait pas, donc les groupes que nous avons formés ont été un peu pris de court. Certains sont restés non loin du départ des pistes afin de faire en sorte que même les débutants puissent prendre du plaisir à être sur des skis. Un autre groupe s’est lancé dans un grand tour où il leur a été impossible de faire demi-tour car les pistes étaient à sens unique. Le dernier groupe a tenté de rebrousser chemin mais des gardes les ont fait faire demi-tour pour qu’ils soient dans le bon sens. Les plus faibles ont porté leurs skis pendant les descentes et les plus forts ont fait les descentes en ski. C’est ce dernier groupe qui est arrivé en retard, à l’approche du coucher de soleil. De plus, certains enfants étaient mal équipés (des chaussettes mises pour des gants ou encore un jean avec des collants, faute d’un pantalon imperméable et chaud).

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Finalement le retour ne s’est pas fait à 18h mais une heure après. Personnellement, je n’ai pas souhaité prendre de risque avec ces enfants, j’ai fait partie du premier groupe. Certains enfants épuisés et gelés ont été contents de rentrer dans le bus et de goûter avec les autres enfants, arrivés bien avant et qui avaient eu le temps de faire de la luge. Malgré tout, il n’y a eu aucun incident. Sur cette journée, j’ai été très critique à propos de l’organisation et j’ai eu quelques accrochages à ce sujet avec ma responsable de stage. La sortie à la patinoire de Brive s’est faite avec les mêmes animateurs et les mêmes enfants. Le départ était prévu pour 13h30 et le retour pour 18h. Le trajet s’est fait en bus. Ces deux sorties, à mon avis, ont fait beaucoup de bien aux enfants qui ne peuvent pas partir en vacances et notamment aux sports d’hiver. Ces sorties ont été pour eux l’occasion de faire une coupure avec leur rythme de tous les jours au centre de loisirs et l’école puisque ces sorties n’étaient pas dans la ville de Tulle. J’ai eu l’impression que ces sorties ont permis le développement du lien social entre les animateurs, l’éducateur sportif (ticket sport) et moi, stagiaire au service Jeunesse. Semaine n° 3 : du 27/02 au 3/03


Matin

Travail sur le questionnaire, coup de

téléphone aux collèges, lycée… pour avoir leur avis sur le

questionnaire

Réunion « les Glénans », en

partenariat avec le Service Prévention et l’Accompagnement

Scolaire

Travail sur le rapport de stage et sur le

questionnaire

Envoie au service Reprographie du

questionnaire et des autorisations

Après-midi

Travail avec le directeur du service

Education Jeunesse et Sport pour valider la

forme du questionnaire Passation du

questionnaire à une jeune stagiaire en

secrétariat Travail sur le rapport

de stage

Rencontre avec quelqu’un de la

Mission Locale et travail sur le rapport

de stage

Stand maquillage pour carnaval

Travail sur les murs d’expression libre

Réunion bilan du CTL à la CAF et rencontre avec une élue de la

ville : Magali Lachassagne 6e adjointe

Jeunesse, Démocratie locale, Communication, pour lui parler des murs

d’expressions libres

Les établissements que j’ai contacté pour présenter le questionnaire et pour savoir s’il était envisageable de le faire passer aux jeunes qu’ils accueillent sont au nombre de 7. Il y a les deux collèges de la ville : Clemenceau et Victor Hugo. Le collège Victor Hugo s’est engagé à faire passer le questionnaire à 120 élèves, c'est-à-dire une classe (environ 30 élèves) de chaque niveau, sixième, cinquième, quatrième et troisième. Le collège Clemenceau, lui, à consenti à m’accorder un entretien pour la présentation du questionnaire avant de me donner tout accord. Suite à cela, ce collège s’est aussi prononcé en faveur d’une passation du questionnaire à un échantillon représentatif d’élèves de sixième, cinquième, quatrième et troisième (environ 120 élèves). Ces 240 exemplaires étaient accompagnés de 240 demandes d’autorisation. L’école-collège-lycée Ste Marie (établissement privé), m’a proposé de faire passer le questionnaire à 50 élèves avec les 50 demandes d’autorisation. Le lycée Edmond Perrier a aussi accepté, une classe de chaque niveau, autrement dit 90 élèves de seconde, première et terminale avec des demandes d’autorisation. Les établissements de formation d’apprentis ont également accepté de faire passer des questionnaires. En revanche, du fait qu’ils considèrent les apprentis comme des personnes responsables, ils n’ont pas accepté des demandes d’autorisation. Pour le Centre de Formation

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des Apprentis Les 13 Vents, il y a 12 exemplaires à distribuer. Pour le Centre Régional d’Etudes de Formation des Apprentis, Limousin Bâtiment Travaux Publics, ils ont accepté 100 exemplaires du questionnaire. Et pour le Centre de Formation des Apprentis l’Industrie, nous nous sommes entendus sur 35 exemplaires. Le projet « Les Glénans » mené à l’initiative du service Jeunesse est en partenariat avec le service Prévention Santé du Département et l’Association Accompagnement Scolaire. Il consiste à faire participer une équipe de 6 jeunes volontaires âgés de 13 à 16 ans avec un animateur à une Croisière des Villes. Cela se veut être une expérience pouvant aider des jeunes à sortir de leur quotidien grâce à la pratique d’une activité, la voile et tout ce qu’elle implique en terme de vie de groupe et de découverte du milieu marin. C’est ainsi un véritable challenge que la ville de Tulle propose à des jeunes issus en majorité de milieu défavorisés. Cela se passe de juin à septembre 2006, il y a tout d’abord un week-end préparatoire pour les animateurs, début juin 2006, un premier stage de voile de 7 jours (la deuxième quinzaine du mois de juin), un deuxième stage croisière de 7 jours (à la suite du premier ou une semaine en juillet), puis un troisième stage croisière de 7 jours (entre le 12 août et le 2 septembre) et enfin, une régate finale Croisière des villes pendant un week-end de septembre. Plusieurs villes participent, c’est pourquoi, l’équipe ayant le mieux valorisé (médiatisation, expos de photos, montages vidéo…) sa participation à l’évènement gagne un prix de communication remis lors de la régate. Le service Jeunesse et les deux autres partenaires du projet ont eu envie de faire participer d’autres jeunes, car c’est un projet qui est onéreux (6500 €), qui demande beaucoup de temps de préparation et qui exclus certains jeunes. Donc ils ont décidé ensemble de faire partir un autre groupe de jeunes en camps itinérant sur les côtes atlantiques, méditerranéennes et bretonnes en fonction du trajet des autres jeunes étant sur le voilier. Cette réunion était l’occasion pour les 3 partenaires de faire le point sur les financements, sur la formation de l’équipe, sur la motivation de l’animateur. L’enjeu était de savoir quels sont les lieux qui serviront de point de chute pour la seconde équipe, afin de commencer à réserver des campings, de prévoir un autre budget… Grâce au fait que j’ai pu assisté à cette réunion, j’ai pu me rendre compte de la manière dont on suit un projet. Le diagnostic, les réunions préparatoires, le budget, les objectifs, l’échéancier, le planning prévisionnel, les moyens d’évaluation… C’était l’occasion de voir en vrai la méthodologie de projet. La rencontre avec un des responsables de la Mission Locale a été très rapide, on m’a donné des renseignements sur papier et nous avons statué sur le fait que la Mission Locale reçoit des jeunes de 16-18 à 25 ans et que l’Espace jeunes concerne des jeunes moins âgés, de 12 à 18 ans. Ainsi les actions menées envers les jeunes ne sont pas identiques. Le manque réel de structure pour accueillir les adolescents s’est fait sentir. Le maquillage pour le carnaval est une animation qui est traditionnelle à Tulle. Cette année, comme il pleuvait, l’équipe s’est installée dans le hall de la piscine municipale. Cela a été une opportunité pour moi d’apprendre à maquiller les visages d’enfants en fonction de leurs envies. Cette opération n’a pas eu beaucoup de succès cette année car elle s’est déroulée le même jour que le grand défilé du carnaval de Malemort (petite ville de la Corrèze) qui a rassemble beaucoup de participants. De plus, du fait de la pluie, les gens sont moins sortis. L’après-midi du vendredi a été chargée. Tout d’abord, avec la chargée de mission à la jeunesse et la directrice du centre de loisirs, nous nous sommes rendues à l’antenne de la CAF de la Corrèze de Tulle pour faire le bilan du CTL de l’année 2005 et des trois années 2003, 2004 et 2005. Cela a été l’occasion d’observer comment il faut entretenir de bon rapport avec ses partenaires financiers. Chacune des deux parties a su contenir ses mauvaises impressions et

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ainsi maintenir un bon climat de dialogue durant toute la réunion. Chacune a pu entendre ce qu’elle voulait entendre et surtout le voir écrit dans le bilan commun. Ce sont de longues négociations où il faut maintenir ses propos et prendre du recul. La deuxième partie de l’après-midi a consisté à aller rencontrer dans une salle de la mairie la personne ajointe à la Jeunesse, la Démocratie locale et la Communication. On a pris la parole pour lui expliquer les évènements et les prises de décision qui ont suivis l’affaire du jeune pris en train de faire des graffitis sur un des murs de la ville. Cette personne nous a expliqué que cette petite enquête serait utilisée pour le prochain conseil municipal. Semaine n° 4 : du 6/03 au 10/03


Matin

Livraison du questionnaire,

ventilation pour les distribuer aux établissements

Distribution du questionnaire au

collège Clemenceau et au lycée Edmond

Perrier

Relecture des cours sur les pratiques

professionnelles pour le rapport de stage

Rdv avec le CPE du lycée Edmond Perrier car les grèves ne leur

permettent pas d’administrer le

questionnaire (fixe des rdv pour les passations

dans les classes)

Après-midi

Distribution du questionnaire (CFA,

CREFA, CFAI collège Victor Hugo, école collège lycée Ste

Marie) et des plaquettes en voiture

manif Travail sur le rapport de stage

Travail sur le rapport de stage


Pendant cette semaine, j’ai distribué les questionnaires et les plaquettes « À fond les vacances ». Pour cela j’ai fait une tournée de livraison avec une voiture du service Education Jeunesse et Sports. Le lycée Edmond Perrier m’a contacté pour me prévenir que le personnel des surveillants n’a pas pu faire passer les questionnaires dans les classes en raison du blocage (aucun élève dans le lycée). On a donc décidé que c’est moi qui viendrai au lycée pour faire passer les questionnaires dès que les évènements le permettront. Cet évènement a été l’occasion pour moi d’ajuster mon planning. Il ne fallait pas que ces passations aient lieu trop tard sinon j’aurais été contrainte de ne pas tenir compte de ces résultats pour le dépouillement de l’enquête. Cela m’a permis de rester vigilante, s’il avait fallu que je renonce à ces enquêtes, je l’aurai fait sinon je n’aurai pas pu finir mon projet de stage. C’était une situation un peu stressante. J’ai eu un peu peur de me retrouver sans questionnaire avant la fin de la cinquième semaine de stage. J’ai redouté de ne pas toucher une majorité de jeunes vivant à Tulle. En effet, du fait que dans les centres de formations des apprentis, les apprentis sont recrutés dans tout le département voire même la région, je me suis faite un peu de soucis. Car c’est bien sur ces questionnaires là que je pouvais compter en priorité du fait que les questionnaires ont été administrés plus vite en raison de l’absence de demandes d’autorisation. Semaine n° 5 : du 13/03 au 17/03


Matin

Passation des questionnaires au

lycées mais blocus donc on décide de reporter (encore)


(service logements des jeunes, fiche de poste de ma responsable de

stage, le centre de loisirs)

Récupération des questionnaires, rentrer

les données dans la matrice

Rentrer les données dans la matrice

Rentrer les données dans la matrice et récupération ds

questionnaires au collège Clemenceau

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Après-midi Travail sur la matrice

et sur le rapport de stage

Récupération des questionnaires au CREFA, CFAI et CFA et travail sur

l’entrée des données dans la matrice

Problème, le collège Victor Hugo ne m’a pas

encore rendu les questionnaires, je les

relance (en fait ils étaient rester dans la

vie scolaire, ils promettent de les faire

passer et de me rappeler la semaine

prochaine

En attendant le retour des questionnaires, j’ai travaillé sur la matrice de données, je l’ai réajustée et j’ai travaillé sur le rapport de stage. Enfin, quand les premiers questionnaires me sont revenus, j’ai pu commencer à rentrer toutes les données. Ce travail a été très long. Je n’avançais pas aussi vite que je l’aurais souhaité. Un modèle de matrice figure en annexe avec le système de cotation que j’ai utilisé (Annexe n° 14 : Matrice, dictionnaire des variables et système de cotation). Durant cette semaine, j’ai aussi du relancer le collège Victor Hugo. Suite au fait que les questionnaires soient restés à l’abandon dans un coin de la vie scolaire, la Conseillère principale d’éducation a été navrée de n’avoir pas été mise au courant par les surveillants de l’arrivée des questionnaires. Elle m’a promis de faire son possible pour que j’en récupère dès la semaine prochaine. Si je ne pouvais avoir ces 120 avis de jeunes de Tulle, je craignais que cela décrédibilise cette enquête qui était devenue mon enquête. Pendant le week-end, j’ai travaillé au dépouillement des données. Semaine n° 6 : du 20/03 au 24/03


Matin

Administration des questionnaires à 10 élèves seulement du

lycée Edmond Perrier

Récupération de quelques

questionnaires du collège Victor Hugo

Traitement des données

Aller récupérer les questionnaires à

l’école-collège-lycée Ste Marie et rendu

final de l’enquête au Directeur du service

Education Jeunesse et Sports

Après-midi Rentrer les données Manif

Traitement des données

Premier rendu au propre des résultats de

l’enquête Bilan de stage

Rangements de mes affaires et

récupération de certains documents

sur le site internet de la ville

Pendant cette semaine, tout est allé très vite, je n’ai pas vu le temps passer. Entre la passation des questionnaires à une poignée d’élèves du lycée, le dépouillement des résultats, la manifestation, les premiers résultats, le bilan de stage et le fait d’aller récupérer les enquêtes non rendues assez tôt, je n’ai pas eu de temps de voir cette dernière semaine de stage s’achever. J’étais soulagée en ce qui concerne l’enquête. J’étais même assez fière de mon travail. En discutant avec ma responsable de stage, j’ai compris que ce travail ne pouvait pas être fait par un des employés si on ne le détachait pas de ses fonctions pendant une longue période. Ce travail a donné beaucoup de satisfaction autant à ma responsable de stage qu’au directeur du service Education Jeunesse et Sports. A partir de là, je pense que l’appréhension de l’ouverture de l’« Espace jeunes » doit sembler plus sereine. En effet, ce que les principaux acteurs de ce projet avaient supposé, s’est trouvé, en partie, confirmé. Je regrette de ne pas pouvoir assister à l’inauguration de ce lieu et de ne pouvoir le voir fonctionner sur le long terme. J’aurais souhaité rencontrer le futur animateur des lieux. Cette

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enquête peut constituer un outil, peut servir de support, de conseil pour les animations que veulent voir mises en place les jeunes tullistes. Lorsque je reprends les trois objectifs que je m’étais fixés, je pense que j’ai réussi à les atteindre. Le premier était de préparer l’ouverture de l’« Espace jeunes », cela a été chose faite grâce au travail sur le questionnaire (diagnostic, but, moyens, échéanciers, passation, dépouillement, traitement, analyse des données). J’ai aussi distribué les plaquettes « A fond les vacances ». Ensuite, le second était d’observer le fonctionnement du centre de loisirs et d’intervenir en terme d’animation. J’ai aussi fait cela. Concernant le troisième objectif, j’ai été ponctuelle, j’ai travaillé sur un projet qui j’espère me resservira, j’ai pu travailler le rapport le stage. Pendant la première semaine, je me suis familiarisée avec le fonctionnement et l’organisation de la structure. Le seul point sur lequel je comptais mais que je n’ai pas pu faire, c’est un bilan hebdomadaire avec ma responsable de stage.

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III. ANALYSE DE LA FONCTION D’ANIMATION Ce que je peux essayer de formuler autour de cette fonction d’animation dans cette structure et d’une manière générale, c’est que je n’ai pas rencontré de personne occupant cette fonction à titre professionnel, au sein d’une collectivité. J’ai essayé de me rendre utile et de me former du mieux possible. Ma responsable de stage n’étant pas au courant de l’existence de la formation que je suis, a eu du mal à se positionner en tant que formatrice. A ses côtés, je pense malgré tout avoir eu une pratique professionnelle du haut du statut de stagiaire. J’ai fait beaucoup de choses durant ce stage, qui j’espère me resserviront pour plus tard, en tant qu’animatrice. J’ai réussi à faire partie d’une équipe. J’ai œuvré avec elle afin de mener la mission du service Jeunesse de la ville. Je pense que c’est cela la fonction d’un animateur, c’est de faire partie d’un projet collectif et de contribuer à la réalisation de ce projet. A son échelle, l’animateur remplit des objectifs et participe à la concrétisation d’un idéal de fonctionnement de la ville dans laquelle il travaille. A une plus grande échelle, on peut dire que l’animateur est quelqu’un qui apporte sa pierre à un édifice en cours de construction, si cet édifice casse il est aussi là pour reconstruire. C’est un acteur de terrain. Pour faire référence à mon propre vécu de stage, j’ai eu l’impression d’être une personne qui agit au service d’une collectivité. D’une part j’étais dans les coulisses, c'est-à-dire dans les bureaux, pour préparer ma mission de terrain. Et d’autre part, j’étais sur le terrain, au contact des jeunes, des personnes, en fait, qui sont visées par les missions du service dans lequel j’effectuais ce stage. J’ai réussi à produire un travail qui rentre dans les objectifs du service Jeunesse. Je suppose que ce travail sert d’outil à un autre animateur, que cela lui simplifie, en quelque sorte, son approche du public, pour que lui aussi remplisse sa mission auprès des jeunes de la ville. Ce travail a, sans doute, permis de faciliter des actions. J’espère que cette enquête sur les envies et les attentes des jeunes en ce qui concerne l’utilisation d’un lieu leur étant dédié, a pu permettre de clarifier certains présupposés. Peut-être que la fonction d’animation, c’est aussi de comprendre un aspect des choses, de découvrir les gens, de faire que les choses entreprises coïncident avec la réalité des personnes. Je pense que c’est un métier qui n’est pas figé. Au contraire, l’animateur doit pouvoir s’adapter à son public et aux objectifs visés. Je croix aussi que c’est un métier qui réclame de l’autonomie. Un animateur doit pouvoir prendre des initiatives. C’est un métier qui s’exerce seul et en groupe, dedans ou dehors, c'est-à-dire que c’est une profession qui demande des temps de préparation, des temps d’échanges, de partage, de concertation, de négociation. C’est autant un métier de bureau que de terrain. L’animateur doit pouvoir être à l’écoute des gens et doit pouvoir faire remonter ces discours plus haut. Inversement, il doit pouvoir formuler ce qui est dit plus haut à son public. C’est en quelque sorte un médiateur, un intermédiaire, il fait passer des messages dans chaque camp. C’est un relayeur. Je crois aussi que c’est quelqu’un qui fait partie des acteurs de la transformation sociale.

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CONCLUSION

Durant ces 6 semaines de stage j’ai beaucoup apprécié le fait de pouvoir travailler à ce rapport de stage. Pendant les temps de travail, dans les bureaux j’ai eu quelques fois l’occasion d’occuper le poste d’hôtesse d’accueil pour dépanner. Cela n’a pas beaucoup eu lieu, mais ces expériences m’ont permis de mieux me familiariser avec les différentes structures de la ville concernant le service Education Jeunesse et Sport (les écoles, les garderies, les arrêts de bus, les inscriptions au Chambon, réservation de salles, de voitures, distribution des courriers dans les boites aux lettres, les associations, répondre à des questions…). J’ai pu me repérer de manière plus concrète dans la ville. Cette enquête sur les avis des jeunes est quelque chose que j’ai fait avec sérieux. J’y ai passé de nombreuses heures. Je me suis beaucoup appliquée et je suis contente que ce travail leur ait donné satisfaction. On m’a fait des remarques positives, à ce sujet, lors du bilan de stage final. Je l’ai vécu comme une sorte de reconnaissance. C’est vrai que lorsque quelqu’un s’intéresse à votre travail, c’est valorisant et ça donne encore plus envie d’aller de l’avant. Je pense que cela est pareil partout, mais d’autant plus lorsque ce travail, vous le faite dans le cadre d’un stage non rémunéré. Je regrette un peu de n’avoir pas eu de bilan de stage chaque semaine. Cela m’aurait permis d’avoir un avis sur mes activités. A savoir si je les faisais bien, s’il ne valait mieux pas que je m’y prenne d’une autre manière. Ces petits bilans m’auraient donné l’occasion d’avoir un avis sur mon ébauche de rapport de stage. Je n’en ai eu que deux. Un la première semaine et un autre la dernière. De fait que nous nous soyons un peu disputées avec ma responsable de stage et que cela ait mis un certain froid entre nous, à partir du début de la troisième semaine, ces petits bilans n’auraient pas pu se faire de manière spontanée. De plus, lors de ce stage, la personne responsable du service Education a eu de gros problèmes de santé et n’a pas pu venir travailler. C'est-à-dire que ma responsable de stage a du assumer des fonctions, avec les autres responsables de service, qui nécessitaient de l’énergie et qui laissaient que peu de temps pour des entretiens hebdomadaires. De même, le Pôle Unique d’Accueil était sur le point de déménager dans des nouveaux locaux au rez-de-chaussée et des ajustements avec le chef de chantier ont à de nombreuses reprises provoqué des coupures dans le travail (plus de téléphone, plus d’ordinateur, plus de lumière, plus de chauffage…). Par ailleurs, ma responsable de stage avait des jours de congé presque tous les vendredis. J’ai appris qu’il ne faut pas parler trop fort. Cela peut coûter cher. En effet, c’est parce que quelqu’un a entendu une observation que j’ai faite, et qui l’a faite circuler que je me suis retrouvée dans une situation délicate face à ma responsable de stage. Cela n’avait rien à voir avec une critique de personne, c’était plutôt une remarque sur le fonctionnement du centre de loisirs, mais je ne sais pas ce qui est remonté jusqu’à elle, mais quand elle est venue me voir, elle était très en colère. Le fait d’avoir parlé trop fort m’est retombée dessus sans que je puisse avoir la parole pour me défendre. Je pense que c’est pour cette raison, entre autre, que je ne suis plus retournée sur le centre de loisirs du Chambon. C’est pourquoi, mes entretiens avec ma responsable de stage n’ont été que très brefs et n’ont eu lieu que lorsque je ne pouvais pas faire autrement.

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Je regrette, mais en même temps, cela me servira de leçon. Je ne risquerai plus ma place de stagiaire avec des remarques même si je suis autorisée à en faire. Je regrette d’autant plus, que lorsque je suis arrivée dans cette structure, ma responsable de stage a insisté sur le fait que je puisse lui faire part de mes observations afin qu’elle puisse avoir le regard d’une personne extérieure, sur leur fonctionnement. Si j’avais su… Par ailleurs, ce stage m’a permis de découvrir un champ d’exercice du métier d’animateur. Pour travailler dans une collectivité, il faut préparer un concours et le réussir. Ensuite il faut aller chercher du travail dans les collectivités. Il y a un concours dans chaque catégorie (A, B et C). En fonction du statut que l’on vise, il faut avoir un niveau d’étude requis. Avant ce stage, j’envisageais éventuellement de me lancer dans ce milieu. Maintenant, je crois que le travail dans une collectivité ne me conviendrait pas. L’expérience que j’en ai ne me permet pas d’y renoncer définitivement, je ne peux pas généraliser ce que j’y ai vu à toutes les administrations, mais je préfère, pour l’instant, ne pas renouveler l’expérience. De plus Tulle est une petite ville donc je n’ai pas pu être confronté à toutes les problématiques qui touchent l’animateur territorial. L’avantage, c’est la garantie d’un emploi stable avec une rémunération correcte. Pour moi, si je fais ce métier ce n’est pas en priorité pour ces deux raisons, mais c’est pour faire du bien à la société dans laquelle je vis.

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ANNEXES Annexe n° 1 : Cartes et plan page I Annexe n° 2 : Organigramme général page III Annexe n° 3 : Plaquette « À fond les vacances » page IV Annexe n° 4 : Le bulletin municipal d’information page V Annexe n° 5 : Budget prévisionnel du fonctionnement de l’« Espace jeunes » page VI Annexe n° 6 : Esquisse de questionnaire page VII Annexe n° 7 : Questionnaire sur l’« Espace jeunes » page VIII Annexe n° 8 : Fiche de demande d’autorisation page XIII Annexe n° 9 : Résultats de l’enquête sur l’« Espace jeunes » page XIV Annexe n° 10 : Projet pédagogique du CLSH le Chambon page XV Annexe n° 11 : Enquête sur les murs d’expressions libres en Corrèze page XVIII Annexe n° 12 : Affiche de promotion de la sortie ski de fond et patinoire page XX Annexe n° 13 : Statistiques du service Logement des jeunes et la plaquette page XXI Annexe n° 14 : Matrice, dictionnaire des variables et système de cotation page XXIV

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Annexe n° 1 : Cartes et plan

I

Annexe n° 2 : Organigramme général

III

Annexe n° 3 : Plaquette « À fond les vacances »

IV

Annexe n° 4 : Le bulletin municipal d’information

V

Annexe n° 5 : Budget prévisionnel du fonctionnement de l’« Espace jeunes »

VI

Annexe n° 6 : Esquisse de questionnaire

VII

Annexe n° 7 : Questionnaire sur l’« Espace jeunes »

ENQUETE

Dans l’attente de l’ouverture prochaine de l’« Espace Jeunes », le Service Jeunesse de la ville de Tulle vous propose ce questionnaire afin de recueillir vos envies en terme d’animation et d’information. Dans le but de mieux cibler vos besoins, nous vous remercions de bien vouloir répondre le plus sincèrement possible à cette enquête. A noter que vos réponses resteront confidentielles.

VIII

Quels sont les 5 mots ou expressions qui te viennent spontanément à l’esprit quand on vous parle d’« Espace jeunes » ?

−

−

−

−

−

IX

Tout à fait d’accord

Pas du tout d’accord Question n° 1

Souhaiterais-tu faire de cet « Espace jeunes » un lieu : D’écoute 1∟∟∟∟∟5 De partage, d’échanges 1∟∟∟∟∟5 De rencontre, de dialogue 1∟∟∟∟∟5 De découverte 1∟∟∟∟∟5 D’information 1∟∟∟∟∟5 De loisirs 1∟∟∟∟∟5 De prévention 1∟∟∟∟∟5 D’activités 1∟∟∟∟∟5 Autres : .………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………… Consignes : Lisez chacune des propositions présentées et cochez les cases qui correspondent le mieux à vos opinions (de 1 = Tout à fait d’accord à 5 = Pas du tout d’accord) Question n°2 A ton avis, est-ce nécessaire de mettre en place des moyens d’information ? □ oui □ non Peux-tu essayer de dire pourquoi en quelques lignes ? Quel serait le genre d’informations qui t’intéresserait : (Coche les 3 propositions ce qui te semblent les plus importantes)□ Loisirs □ Petits boulots □ Sorties

□ Manifestations culturelles □ Sport

Autres : Actuellement, es-tu au courant des activités proposées par le Service Jeunesse ? □ oui □ non Question n° 3 Penses-tu que l’intervention de certains spécialistes faciliterait le contact avec les jeunes ?□ oui □ non Si oui, lesquels de ces professionnels auraient ta préférence ? (Coche tes 3 préférés) □ Artiste musique □ Artiste cinéma □ Artiste graphisme □ Sportif □ Chef d’entreprise

□ Scientifique □ Historien □ Explorateur □ Artisan □ Politique

Autres : Question n° 4 Afin de faciliter la transmission des informations, le Service Jeunesse devra favoriser l’utilisation des supports suivants : (Coche seulement 3 propositions) □ Un panneau d’affichage □ Des affiches □ Des tracts □ Internet (email, supports

numériques…)

□ Des courriers envoyés directement chez vous

□ Des invitations en personne ou collective (rendez-vous individuel, conseil de jeunes)

Autres :

X

Question n° 5 L’« Espace Jeunes » sera équipé de postes informatiques, souhaiterais-tu que ce lieu mette à ta disposition : Un accès libre à internet □ oui □ non Des logiciels de travail □ oui □ non Des jeux □ oui □ non Autres :

Question n° 6 Je préfère communiquer avec le Service Jeunesse par : (Coche 3 propositions) □ Un tableau d’affichage □ Une boite aux lettres mail □ Une boite à idées anonymes □ Un cahier

□ Des réunions formelles □ Un répondeur □ Des courriers □ Des pétitions

Autres :

Question n° 7 Voudrais-tu que les horaires d’ouverture soient aménagés en fonction de ton temps libre ? (Coche 3 propositions) □ Le mercredi après-midi □ Le samedi après-midi □ En fin d’après-midi (17h-19h)

□ Les petites vacances □ Les grandes vacances

Autres propositions : A ton avis, cet endroit devra-t-il être ouvert le soir ? □ oui □ non Peux-tu expliquer pourquoi ?

Question n° 8 Serais-tu intéressé par le fait d’organiser toi-même, ou avec d’autres personnes, des animations ? □ oui □ non Selon toi, est-ce qu’une aide serait souhaitable dans la réalisation de projet ? □ oui □ non

Question n° 9 Serais-tu prêt à fréquenter des ateliers régulièrement ? □ oui □ non Penses-tu qu’un engagement par rapport à des thèmes précis permettrait de fidéliser la fréquentation des jeunes ? □ oui □ non Si oui, coche les 3 thèmes qui te plaisent le plus Des thèmes comme : □ L’Europe □ Le cinéma □ Les cultures traditionnelles □ Les sports □ Les rencontres intergénérationnelles □ Le jumelage (échange interculturel, linguistique, sportif) Autres :

11

Question n° 10 Est ce que tu aimerais avoir un lieu pour faire ton travail scolaire ? □ oui □ non Tout à fait

d’accord Pas du tout d’accord

Si oui, est-ce que tu souhaites y être accompagné par : Un professionnel 1∟∟∟∟∟5 Un animateur 1∟∟∟∟∟5 Un étudiant 1∟∟∟∟∟5 Une personne retraitée 1∟∟∟∟∟5 Autres :

Consignes : Lisez chacune des propositions présentées et cochez les cases qui correspondent le mieux à vos opinions (de 1 = Tout à fait d’accord à 5 = Pas du tout d’accord) Question n° 11 A ton avis, devra-t-il y avoir des règles à respecter ? □ oui □ non Peux-tu justifier ton choix de réponse en quelques mots ? Question n° 12 Si tu participes à des activités sportives, musicales, culturelles ou autres dans un club ou une association, crois-tu que cet endroit pourrait servir de lieu de rencontre, de pause, de réunion… □ oui □ non Question n° 13 Penses-tu à des activités qui pourraient être proposées dans ce lieu et qui n’ont pas été abordées dans ce questionnaire ? □ oui □ non Si oui, pourrais-tu nous donner des exemples ?

Veuillez maintenant nous indiquer :

Votre âge : …………………………………………………………………………

Votre sexe : ………………………………………………………………………..

Votre lieu d’habitation : ……………………………………………………………………………………..

Votre lieu d’études :

……………………………………………………………………………………..

Votre niveau d’études : ……………………………………………………………………………………..

Nous vous remercions sincèrement de votre participation et souhaitons que cette enquête

nous permette au mieux de tenir compte de votre avis.

XII

Annexe n° 8 : Fiche de demande d’autorisation

Direction Sport Education Jeunesse Service Jeunesse

Centre Culturel et Sportif 36 Avenue Alsace Lorraine

19 000 TULLE

Je soussigné(e) ……………………………………………………………. autorise mon enfant ………………………………………………………... scolarisé dans l’établissement suivant : …………………………………… …………………………………………………………………………….... à participer à une enquête concernant l’ouverture prochaine de l’Espace Jeunes, conformément à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Fait à Tulle, le …………………………….. Signature :

XIII

Annexe n° 9 : Résultats de l’enquête sur l’« Espace jeunes »

Cette annexe est numérotée de 1 à 27

XIV

Annexe n° 10 : Projet pédagogique du CLSH le Chambon

XV

Annexe n° 11 : Enquête sur les murs d’expressions libres en Corrèze

Enquête sur les murs d’expression libre en Corrèze

Ussel On m’a transférée sur le poste du directeur du service des sports quand j’ai fait le n° 05.55.72.16.69. Première fois qu’il a à faire à une telle demande. Pour eux, le mur d’expression libre n’est pas encore mis en place mais cela va se faire dans l’été 2006 ou pour septembre 2006. Cette idée est venue par le biais du comité des fêtes jeunes (idée du Conseil général) qui a transmis au conseil municipal qui a donné par la suite un avis favorable. Cela s’est fait en concertation avec les jeunes sous forme de réunions informelles, cela s’est aussi fait sous la forme d’une demande des jeunes orientée par le service de la ville. Le mur en question ne sera pas un mur mais un panneau car ils ne disposent pas de murs lisses (seulement en pierre), il sera situé à coté de l’« espace jeunes » qui est en plein centre ville, à équidistance du collège, lycée et école notre dame. D’ailleurs ce lieu est en cours de rénovation donc il est inaccessible en ce moment. Ce panneau n’a pas encore ses dimensions définies ni la matière. Même si ce lieu est au centre ville il n’est quand même pas à la vue de tous les habitants. Le but est que ce panneau soit accessible à tous les jeunes. Ils ont prévu de le faire repeindre, pas obligatoirement parce que les « expressions libres » ne leur plairont pas mais aussi parce que des jeunes en ont émis le souhait. En fait jusqu'à présent, ils s’expriment sur un bâtiment public (les WC) et donc il se fait repeindre régulièrement car c’est de l’incivilité. Sur les tags qui ont suivi, les jeunes ont remercié les peintres d’avoir repeint en blanc les murs. En profite pour me demander à moi aussi comment cela va-t-il se passé sur Tulle. Ils me parlent de ce pan de mur en allant vers le centre aquarécréatif, groupe de Aurillac association est ce que j’ai des infos à lui donner ? Malemort (mairie : 05.55.92.16.88.) Ils n’ont pas de problèmes de dégradations, et n’ont pas comme projet de mettre en place un mur d’expression libre. Brive M. Bouroumi : responsable du conseil municipal des jeunes : 05.55.18.15.79. (ligne directe + mail : [email protected]) Il a plus ou moins entendu parlé de ce genre de projet. En fait, sur Brive, au conseil des jeunes, le projet ressort souvent : il est dans l’air du temps. Ils ont un problème pour le mettre en place : le budget et trouver un lieu approprié.

XVIII

Ils s’étaient renseignés pour le faire à la gare, ou près de la gare ou encore sur un wagon désaffecté mais ils n’ont toujours pas d’accord pour le moment. Pourquoi ce lieu ? car cela se fait comme ça dans beaucoup d’autres villes. Ils ont bien eu quelques soucis en ce qui concerne les dégradations (graffitis sur les murs) mais cela n’a pas plus motivé ce projet d’installation d’un mur réservé à cet effet. Selon lui, la municipalité ne pourrait se permettre d’assurer tous les coûts (repeindre). Il a vraiment insisté sur le fait que c’est difficile de trouver un endroit d’autant plus que Brive est une ville où il y a des monuments classés. Pour lui cela semble impossible de faire ça en centre ville. Il avait eu l’idée de faire ça près du skate park (regroupement des arts de la rue) mais il s’est avéré que c’est un espace trop éloigné. A l’époque il s’était renseigné grâce à un réseau internet car Brive fait partie du réseau des villes moyennes. Il a pu mettre un questionnaire en ligne. L’exemple le plus réussi est celui de la ville d’Issy-les-Moulineau (http://fields.free.fr/issy.htm) où ils concilient les graffitis avec l’environnement de la ville. De même ils ont mis en place sur le site de la ville (http://www.issy.com/PageFormulaires.cfm?formulaire=239&titre=Signalement%20de%20graffitis%20et%2Fou%20d%27Affichage%20sauvage&Esp=1&Rub=9) une page permettant aux habitants de signaler la présence de graffitis et d’affichages sauvages pour que les équipes de nettoyage passent. De plus, M. Bouroumi m’a conseillée de contacter l’Anacej : « l’Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes » située sur Paris (www.anacej.asso.fr) pour obtenir les coordonnées des villes qui ont des murs d’expression libre. Sauf que pour cela il faut adhérer… mais en passant un coup de téléphone au 01.56.35.05.35. La personne a accepté d’envoyer par mail la newsletter concernant ce sujet. Par ailleurs, M. Bouroumi souhaiterait que je lui communique cette petite recherche sur sa boîte email. Egletons Comme je n’arrive pas à avoir quelqu’un au point jeunesse (05.55.93.12.04.), je téléphone à la mairie au service culturel (05.55.93.99.88.), j’ai eu madame Sylvie Lacassagne qui m’a donnée le numéro de téléphone du responsable Enfance Jeunesse à la communauté de communes : M. José Ribeiro au 05.55.27.69.26. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de mur. Par contre ils proposent des « ateliers graff’ » pour les jeunes encadrés par des professionnels, auxquels ils fournissent des supports. Ensuite ils font des expositions (à l’« Espace jeunes » et au centre de loisirs) et ils envisagent de faire de ces supports des éléments de décoration. Il m’explique que dans leur communauté de communes les problèmes ne sont pas les mêmes qu’à Tulle. C’est à une autre échelle qu’il faut envisager les graffitis (dans des ateliers, sur des supports). Par exemple bientôt sera mis à la disposition des jeunes un mur en mauvais état, cette action se fait en partenariat avec le FJT d’Egletons dans le cadre des journées portes ouvertes.

XIX

Annexe n° 12 : Affiche de promotion de la sortie ski de fond et patinoire

XX

Annexe n° 13 : Statistiques du service Logement des jeunes et la plaquette

XXI

Annexe n° 14 : Matrice, dictionnaire des variables et système de cotation

Sujets Age Sexe Lieu d’ habitation

Lieu d’études

Niveau d’études Q1a Q1b Q1c

1 17 1 1 3 3 1 1 2 2 17 1 1 3 3 1 1 2 3 18 1 1 3 3 1 1 1 4 16 1 1 3 3 1 1 2 5 17 1 2 3 4 1 1 1 6 18 2 1 3 4 2 1 2 … … … … … … … … …

Q1d Q1e Q1f Q1g Q1h Q2a Q2b Q2c …

1 2 1 2 1 2 1 2 … 1 2 1 1 1 2 1 2 … 1 1 1 1 1 2 1 1 … 2 2 1 1 1 2 1 2 …

1 1 1 3 1 2 1 1 … 1 2 1 2 1 2 2 2 … … … … … … … … … …

XXIV

Système de Cotation

Q1a, b, c, d, e, f, g, h

1, 2, 3, 4 ou 5 Q2a, g

1 ou 2 Q2b, c, d, e, f

1 ou 2 Q3a

1 ou 2 Q3b, c, d, e, f, g, h, i, j, k

1 ou 2 Q4a, b, c, d, e, f

1 ou 2 Q5a, b, c

1 ou 2 Q6a, b, c, d, e, f, g, h

1 ou 2 Q7a, b, c, d, e, f

1 ou 2

Q8a, b 1 ou 2

Q9a, b, c, d, e, f, g, h

1 ou 2 Q10a

1 ou 2 Q10b, c, d, e

1, 2, 3, 4 ou 5 Q11a

1 ou 2 Q12a

1 ou 2 Q13a

1 ou 2

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Dictionnaire des variables Sujets : numéroté de 1 à x Age : en années Sexe : 1 = masculin 2 = féminin Lieu habitation :

1 = Tulle 2 = Pas Tulle Lieu études :

1 = Collège 2 = Lycée 3 = CFA 4 = CREFA 5 = Privé Ste Marie 6 = CFAI Niveau d’études

1 = brevet 2 = bac 3 = CAP 4 = BEP

5 = Bac pro 6 = rien Q1 = question n° 1 Q1a = question n° 1 et premier item Q1b = question n° 1 et second item Q1c = … … Q2 = question n° 2 Q2a = question n° 2 et premier item Q2b = question n° 2 et second item Q2c = … … Q3 = … Q3a = … … ... 1 = oui 2 = non

1 = coché 2 = pas coché

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Qu’est ce qu’un stage au service Jeunesse de la ville de...

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