QUELLES VALEURS TRANSMETTRE...Un message simple et essentiel un univers sPlein Vent a rencontré un...
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Janvier 2017 - N°54
Partager la foi avec les jeunes, quel bonheur Page 2
Tradition et modernité Page 2
Message simple et essentiel page 3
Héritage dans le mariage page 3
Droit et transmission page 4
Le meilleur pour nos enfants page 4
Point de vue d’un enseignant page 5 Héritage du Christ page 5
Aider le petit homme à devenir adulte page 5
Vie de la paroisse page 6
Sébastien Morisse s’engage vers le diaconat page 7
A propos des valeurs... page 8
QUELLES VALEURS TRANSMETTRE ?
SOMMAIRE
Lorsque j’étudie un élément de langage, je con-sulte, par principe, le dictionnaire.
Aussi, au mot Valeur, je lis : « ce qui est vrai, beau, bien, pour aboutir à un autre sens : la valeur d’une personne ; les qualités que l’on souhaite à l’être humain dans le domaine moral, intellectuel et professionnel ».
En écrivant cet édito, j’ai près de moi un livre intitulé « Joie de vivre, joie de croire ». Tout un pro-gramme de vie ! C’est un catéchisme !
Vous ne serez pas étonnés, du moins, je l’es-père, si dans un journal paroissial sur la transmis-sion des valeurs, j’évoque la transmission de la foi.
Au sens strict, la foi ne se transmet pas comme le bâton de l’athlète dans une course de relais. Elle passe d’abord et avant tout par le témoignage en pa-roles et en actes de notre propre vie.
Par delà les ombres et les lumières de notre existence, l’essentiel est que nous sommes aimés par le Christ. Il ne nous lâchera jamais.
Savoir cela, vaut bien de le connaître et de le découvrir chaque jour de notre vie !
Bonne lecture et bonnes fêtes pour tous !
Avec mon affectueuse amitié
Père Marc PREVEL
Editorial . Transmettre la foi
Soutenez votre journal paroissial
Nous avons choisi ce numéro de Janvier pour solliciter votre aide au financement du journal Plein Vent.
Vous trouverez, insérée dans celui-ci, une enveloppe prévue à cet effet.
Merci à celles et à ceux qui ont déjà apporté leur contribution en 2016.
Elle nous a permis de financer trois des quatre parutions annuelles. Nous comptons sur vous !
Plein vent a rencontré Geneviève,
l’une des personnes chargée d’en-
cadrer une équipe de jeunes au
sein de notre paroisse :
PV : Depuis quand accompagnez-vous
ces jeunes ? Que souhaitez-vous leur
transmettre ? D’où vient votre motiva-
tion à vous investir dans cette pastorale
encore aujourd’hui ?
Geneviève :
« Voilà ce que j’ai envie de
dire pour résumer ce que je
vis auprès d’eux :
J’ai commencé à accompa-
gner les jeunes en âge de
confirmer lorsque mes 2 en-
fants Fanny et Marc en ont
fait la demande, c’est-à-dire il
y a 12 ans. Personne à
l’époque ne s’occupait des
jeunes de la paroisse vers la
confirmation. Ils avaient 15-
16 ans.
Etant déjà catéchiste c’est donc tout
naturellement que j’ai pris en main le
petit groupe avec le soutien du Père
François BEAU. J’avais moi-même fait
partie d’un groupe de jeunes filles gui-
dées par sœur Monique MAILLARD sur
Fécamp, entre adolescence et âge
adulte. J’en ai gardé de très bons souve-
nirs et surtout un très fort approfondis-
sement de ma foi.
C’est à cet âge, où beaucoup de
questions viennent en tête, que les
jeunes ont besoin d’être guidés et aidés
dans leur recherche afin de se cons-
truire. Doutes et espérance sont leur
quotidien. Ils se posent les questions
que je me posais à leur âge. Et devoir
trouver des réponses avec eux m’oblige
à revoir la base de ma vie spirituelle.
Qui est Jésus ? Comment prier ? Quel
est mon but dans ma vie ? Et pourquoi
croire ?
Je suis convaincue que leurs chemins
se construisent grâce aux personnes
rencontrées. Motivée à vivre avec Jésus
chaque jour j’ai envie de leur montrer
un chemin de foi plein de bonheur. Se
retrouver avec les autres chrétiens, ou
non chrétiens, est source de joie et per-
met d’apprendre à écouter l’autre, à
vivre avec l’autre et sa différence.
Ils ont besoin de nous, adultes,
comme nous avons besoin d’eux pour
évoluer et aller plus loin dans la ren-
contre. Nous sommes les guides des
jeunes d’aujourd’hui qui seront l’Eglise
de demain. Si nous les laissons tomber,
que deviendra notre Eglise ? Nous de-
vons marcher ensemble ! Et c’est avec
beaucoup de bonheur que je les accom-
pagne.
Quand mon fils Thomas a fait sa pro-
fession de foi j’ai lancé, juste après, le
groupe des jeunes du collège. Un peu
plus jeunes que les confirmants, ils ont
besoin d’actions et de réflexions plus
actives. L’actualité et le monde qui les
entourent les interrogent. Se retrouver
en groupe leur permet
d’échanger en confiance et
entre jeunes chrétiens. Ils
découvrent une façon de
vivre la messe différem-
ment en la préparant en-
semble avec le Père Marc
PREVEL.
Lors de ces années, notre
diacre Jean-Loup m’a aidé à
les encadrer. Et nous avons
aussi quelquefois retrouvé
le groupe de confirmants de
Fécamp pour des ren-
contres plus riches. Ce qui
leur a permis aussi et surtout d’échan-
ger avec d’autres jeunes de leur âge.
Ce que cela m’apporte surtout : c’est
un grand bonheur de partager la foi.
Avec eux, je renouvelle la mienne, ce qui
me pousse encore plus à être témoin du
Christ.
Finalement, ils sont moteur pour
avancer ensemble, ce que je ne saurais
faire sans eux ! ».
Merci Geneviève pour ce très beau
témoignage.
Partager la foi avec les jeunes : quel bonheur
Plein Vent a rencontré François, chef d’entreprise dans la Commu-nauté d’Agglomération, marié, 3 enfants.
PV : Pour vous qu’appelle-t-on les va-
leurs ?
F : Cela dépend de quel point de vue on se place. Pour un chef d’entreprise, c’est d’abord l’honnêteté, le travail, le dévoue-ment. Pour un père de famille, c’est l’hon-nêteté bien sûr, la politesse, l’enracine-ment, la famille, la courtoisie, la loyauté, le sens de l’honneur et du sacrifice. Il me
semble fondamental de transmettre à nos enfants ces quelques principes intempo-rels, souvent reçus de nos parents, héri-tage immatériel auquel nous sommes tant attachés, souvent résumé dans la tradi-tion. Ces valeurs pour ne citer qu’elles devraient être, dans une société idéale, partagées par le plus grand nombre. La position de nos familles aujourd’hui doit être un subtil jeu d’équilibre entre tradition et modernité sans se renier mais sans être hors du temps et sans tomber dans la
nostalgie d’un passé révolu
PV : En résumé ?
F : Nous pouvons résumer ces valeurs citées plus haut dans une attitude géné-rale qui doit être valable quels que soient le lieu ou la situation dans laquelle chacun
se trouve. H. J. 2
tradition et modernité
Un message simple et essentiel
Plein Vent a rencontré un jeune
couple qui a vécu en 2016 la prépa-
ration au mariage chrétien sur la pa-
roisse et leur a posé cette question :
« L’un et l’autre, quelles sont les
valeurs reçues de vos parents res-
pectifs que vous avez mises en com-
mun dans votre mariage ? »
Dans la Bible il est écrit : « Tu quitteras ton Père et ta
Mère », in Genèse 2:24 « Nous sommes le peuple de la
longue marche,…, un peuple appelé à la liberté. Nous continuons la cara-vane, du peuple de la longue nuit, derrière notre père Abraham, guidé par le vent de l’esprit ».
Un peuple appelé à la liberté
Nos parents ont toujours eu beaucoup de liberté dans leur vie familiale. Chacun veillait à évoluer, en dehors du couple et de la famille,
dans un univers lui étant propre,
un univers s’ajoutant aussi à celui du travail. Nous avons eu la chance qu’ils nous poussent à étudier, sou-tenant ainsi notre autonomie et notre désir de bâtir notre vie singu-lière. Ils ont accepté nos choix, bien souvent en dehors de leurs sentiers pensés pour nous. Ils ont supporté d’entendre sous leurs toits des pa-roles, des engagements politiques, des approches culturelles nouveaux pour eux.
Aujourd’hui nous sommes deve-nus parents, qui plus est, fraiche-ment mariés. Et à cette occasion,
nous avons eu le bonheur et la joie d’entendre nos parents nous dire combien notre jeunesse agitée les avait faits avancer ; tout comme notre maturité révélée dans le ma-riage les avait bouleversés.
Confiance et humilité sont
notre boussole
La transmission des valeurs est immatérielle, surprenante et échappe à la maîtrise de l’homme. Elle n’est pas invariable et verticale, elle relève d’une logique ignorée de nous, même proche du mystère de la foi. Confiance et humilité doivent être notre boussole dans notre couple et dans notre famille : afin que la liberté de penser et la parole demeurent nos biens les plus pré-cieux. Cela pour demeurer des en-fants en marche, curieux du monde et toujours avides de fraternité et de créativité.
Anne-Sophie et David
3
Plein Vent a posé la question sui-
vante à Céline Barbeau, mère de 2
enfants :
"Quelles sont les valeurs an-
ciennes à transmettre, quelles sont
les valeurs nouvelles à inventer,
pour que nos jeunes puissent faire
face au défi du monde actuel : la
surconsommation, le paraître, l’utili-
sation sans limite d’internet, la peur
du chômage, etc ? »
Céline : Je suis maman de 2 gar-
çons, 15 et 9 ans. Ils sont chacun à
leur façon en pleine construction
mais les valeurs à leur transmettre
sont toujours les mêmes pour moi,
et ce depuis la nuit des temps !
L’électricité, l’automobile, l’infor-
matique, le téléphone portable…
Chaque génération traverse sa révo-
lution mais ces aspects ne sont que
matériels et nous éloignent trop fa-
cilement du cœur de la Vie. Fonda-
mentalement les gens restent les
mêmes : c’est une donnée qu’il ne
faut pas oublier et que je rappelle
souvent à mes enfants ; la seule
chose qui compte, et qui est au
cœur de toute chose, c’est l’Amour.
Pour que le message passe, il
faut qu’il soit simple et essentiel.
Quand nous réfléchissons ensemble
dans les moments plus difficiles,
nous essayons d’enlever tout le su-
perflu qui dévie notre perception
pour leur faire comprendre ce qui
nous a amené dans telle ou telle
situation d’incompréhension, afin
qu’on ne repasse plus par cette
douleur. Au final, la seule force res-
tante qui nous permet de tout effa-
cer, de sortir grandi de chaque
épreuve est l’Amour que nous vou-
lons donner à l’Autre. Nous voulons
à chaque fois leur montrer que c’est
le seul sens possible et immuable au
souffle de la Vie. Rien d’autre ne
peut avoir cette force. Nous nous
« Aimer est plus fort que
d'être aimé »
efforçons de les conduire sur ce che-
min de réflexion pour que, peu à
peu, ils aient les outils pour réfléchir
par eux-mêmes quand ils seront
dans la difficulté. Ils se construiront
et avanceront entourés d’Amour. Le
véritable Amour n'existe pas s'il re-
pose sur l'individualisme. On n'aime
pas seulement lorsque ça nous ar-
range, lorsqu'on en a besoin. Le
véritable amour va de pair avec les
valeurs de service et de partage.
Aimer est plus fort que d'être aimé,
donner plus enrichissant que de re-
cevoir. Quand vos enfants, en gran-
dissant, vous manifestent cet amour,
votre vie est remplie. Ils sauront
trouver la force pour avancer sur
leur chemin et faire les bons choix.
Ils reposeront sur les vraies valeurs
des choses, et non pas sur des effets
de masse ou de mode. Ils auront
toujours, grâce à la clairvoyance de
l’Amour, un chemin solide, une
source intarissable où puiser et dis-
tribuer le bonheur autour d’eux.
Merci Céline pour ce superbe té-
moignage
B.G.
HERITAGE DANS LE MARIAGE
Le meilleur pour nos enfants
La France possède, dans le do-maine de la transmission des biens, un des meilleurs systèmes du monde que lui envient bien des pays.
Tous les biens, dans notre droit français sont meubles ou im-meubles, même les animaux. Et comment peut-on en être proprié-taires, le devenir, ou les vendre ?
Plusieurs solutions existent :
A – LA VENTE OU l’ACQUISI-TION
Trois éléments sont essentiels pour y parvenir : l’intention ainsi que l’accord du vendeur et de l’ac-quéreur sur le prix et le bien ven-du.
Les pourparlers à l’acquisition ou à la vente relèvent de la liberté des pré-contractants qui sont libres de les engager, de les mener et de les rompre.
Pour que la vente ou l’acquisi-tion puissent être conclus, il faut que la chose existe et quelquefois la qualification est difficile. Il s’agit notamment des fournitures de ser-vice, des contrats d’entreprise ou de vente de biens à construire.
B – DONATIONS ET HERITAGE
Ils peuvent être consentis entre des personnes vivantes. On les dé-nomme alors : Donation entre vifs.
Et si on les recueille à cause de mort, elles s’appellent successions ou testaments.
Dans le premier cas, il s’agit d’une personne qui se dépouille actuellement et définitivement d’un bien.
Dans le second cas, c’est soit un acte par lequel une personne dis-pose pour après lui, de tout ou partie de ses biens (le testament)
ou plus simplement la transmis-sion du bien d’une personne décé-dée (l’héritage).
– La donation entre vifs est donc le fait de donner aujourd’hui un bien au profit d’une personne ap-pelée « donataire ». Le principe est la traduction de l’ancien droit « Donner et retenir ne vaut ».
Il n’y a pas donation sans accep-
tation du donataire.
Elle peut s’appliquer à des biens meubles (espèces, valeurs mobi-lières, droits sociaux…) ou à des immeubles et elle peut se présen-ter sous différentes formes :
-Donation à une ou plusieurs personnes,
-Donation partage au profit de plusieurs personnes qui partagent tout de suite entre elles.
-Donation au profit de plusieurs personnes qui restent en indivi-sion, avec possibilité de se réserver l’usufruit.
– Le testament : Aux termes du Code Civil, le testament est l’acte
par lequel une personne dispose pour le temps où il n’existera plus, de tout ou partie de ses biens et droits, et qu’il peut toujours révo-quer.
Il peut être :
1/- authentique : c'est-à-dire reçu par un notaire assisté de deux témoins.
2/- olographe : écrit, daté et si-gné par le testateur.
3/- mystique : celui que le tes-tateur, sachant lire, écrit lui-même ou fait écrire par un tiers et qu’il présente, après l’avoir clos et scel-lé, à un notaire et à deux témoins, ou qu’il fait clore, cacheter et scel-ler en leur présence.
– La succession : Elle est l’appli-cation d’un vieil adage « Nulle chose est sans maître ».
Au décès, il existe presque tou-jours des biens ; ces biens compo-sent l’actif successoral. Ils sont dé-volus aux héritiers.
Les héritiers prioritaires sont les descendants ou les ascendants. A défaut, ils sont dévolus à des proches de la famille selon des règles bien précises, ou à des per-sonnes désignées par testament.
Quelques questions pratiques :
Peut-on donner tous ses biens à qui l’on veut ? Non, les enfants, ou à défaut, les petits-enfants et le conjoint sont réservataires d’une partie de la succession.
Peut-on vendre, donner, par voie de donation ou testament, des biens à des associations ? Oui, et ces donations ou legs sont sou-vent exonérés des droits de muta-tion.
Peut-on refuser une donation, un legs ou une succession ? Oui.
M.A.
Comme tous les parents nous sou-haitons le meilleur pour nos enfants… Pourtant, il faut savoir que chacun d’eux reçoit cet amour avec sa sensi-bilité propre. Parfois nous ne compre-nons pas toujours comment, élevés avec la même éducation, le résultat soit différent d’un enfant à l’autre ; mais sans pour cela juger l’un par rapport à l’autre. L’essentiel n’est-il pas que chacun se sente aimé pour ce qu’il est ?
Et si pour nous les valeurs fonda-
mentales sont le socle de leur éduca-tion, n’oublions jamais, nous parents chrétiens, de faire passer le message le plus important : Pour Dieu, chacun d’eux est unique.
Nous faisons ce que nous croyons être bien pour eux, mais….il n’y a pas de famille parfaite.
En ce temps de fêtes je voudrais ajouter combien nous aimerions faire passer à nos petits-enfants le vrai sens de Noël, sans pour autant ou-blier la joie et le bonheur d’être en-semble. Allons à l’essentiel, loin des tapages publicitaires et médiatiques, afin d’accueillir avec amour et dignité l’Enfant-Dieu.
E B 4
LE DROIT ET LA TRANSMISSION
Point de vue d’un enseignant
Odile et Francis ont eu la chance de naître dans un foyer ou chacun se res-pectait et vivait avec l’amour des autres. Ils ont eu 2 garçons et 2 filles à qui ils ont transmis les mêmes valeurs. Plein Vent leur a demandé comment ils voyaient l’éducation des enfants.
Les parents veulent que leurs en-fants soient heureux.
Certains les couvrent de cadeaux et disent oui à tous leurs caprices. Et d’autres pour en faire autant achè-tent un jeu électronique. Alors dans les réunions de famille les enfants restent dans leurs jeux et ne commu-niquent pas avec ceux qui les ai-ment !
Il faut savoir dire non et aider le petit homme à devenir adulte. Dans la douceur et la rigueur,
l’enfant doit apprendre la vie en socié-té, la politesse et savoir écouter les autres. Le meilleur témoignage est l’exemple de vie de leurs parents. Dans un foyer, tous doivent s’entraider et s’amuser ensemble ; et parler de Jésus en famille.
Ne pas décourager l’enfant !
Chacun avec ses talents, a l’exigence « de bien travailler ». C’est une valeur
importante, ainsi que l’encouragement des parents. L’enfant à qui l’on dit : « tu es un nul » sera découragé et effective-ment ira vers l’échec.
Et puis l’enfant se découvre une passion : le sport, une activité artis-tique, etc. Il a besoin alors de beau-coup de discipline et de concentration et bientôt il découvrira l’émotion du plaisir dans la réussite. Quand il aura un obstacle, il sera créatif pour le surmon-
ter.
Devenu adulte, il rentrera plus faci-lement dans la vie active. Il saura transmettre à ses enfants les valeurs du « bien vivre ensemble » et de l’amour des autres dans la communi-cation.
Plein Vent vous remercie de votre témoignage. S.P.
5
Aider le petit homme à devenir adulte
Héritage du Christ
Plein Vent a interviewé M. Drouault, directeur du collège La Providence à Fécamp et aussi professeur d’histoire-géographie. Il est marié et a trois en-fants de 13, 10 et 6 ans.
PV : Comme directeur d’un établissement catholique, avez-vous un rôle dans la trans-mission de valeurs ?
Bien sûr, les valeurs sont à la fois celles de la République et celles de l’Evangile. C’est une source de richesse
supplémentaire. Etre chrétien, c’est forcément croire en l’autre, ce qui est essentiel en matière d’éducation. Plus précisément, dans notre école,
« accueillir, instruire, éduquer, faire grandir chacun selon son génie propre » sont, depuis plus de trois cent ans, les valeurs fondamentales de notre projet éducatif.
PV : Vous êtes aussi professeur d’his-toire-géographie. N’est-ce pas difficile de transmettre des valeurs quand on est au contact direct avec les élèves ?
Au contraire, il faut « sortir du temple ». La partie administrative, si importante soit-elle, reste secondaire
par rapport au contact humain. « Etre parmi », « être avec » sont au cœur du rôle d’éducateur.
PV : Qu’est ce qui, selon vous, facilite la transmission des valeurs ?
Au-delà des aléas journaliers, le travail commun et constructif entre parents, équipe éducative et direction est un préalable à toute transmission.
PV : Si un élève vous demandait : « A quoi ça sert les valeurs ? », que répon-driez-vous ?
Les valeurs, héritées et/ou construites permettent d’avancer librement, avec un cap, dans un monde de plus en plus complexe.
PV : Merci M. Drouault B. G.
Le Christ nous a donné des valeurs, qui au-delà d’elles-mêmes, mènent à Lui. On les appelle les béatitudes. Si certaines d’entre elles peuvent paraître cho-quantes, il faut se rappeler que ces béatitudes se réfèrent d’abord au Christ, qui les a vécues en plénitude. Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux les affligés, car ils seront consolés. Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on vous calomnie de toutes manières à cause de moi. Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux. Evangile selon Sr Matthieu, 5,1-12
Avec les béatitudes, on doit ajouter l’Amour comme la valeur par excellence de la vie chrétienne. Le Christ nous dit : « Comme je vous ai aimés, vous devez vous aussi vous aimer les uns les autres. » Evangile selon St Jean 13,34 B.G.
Pèlerinages diocésains
- PELERINAGE EN TERRE SAINTE du 15 au 24 février 2017
- PELERINAGE ANNUEL A LOURDES du 24 au 29 août 2017
Renseignements : [email protected] 02 32 74 97 29
- PELERINAGE DES JEUNES A ASSISE du 16 au 22 avril 2017
Renseignements : 02 32 74 51 83 – [email protected] 6
Vie Paroissiale CALENDRIER DES MESSES
Veillée de Noël : 18h30 St Pierre en Pt
JANVIER 2017
Dimanche 1er : 10h30 Ganzeville
Dimanche 8 : 10h30 Ancretteville
Dimanche 15 : 10h30 Toussaint
Dimanche 22 : 10h30 Theuville
Dimanche 29 : 10h30 Angerville
Tous les Samedis : 18h 30 Valmont
Dimanche 25 : 10h30 Sassetot Mt
FEVRIER 2017
Dimanche 5 : 10h30 Senneville
Dimanche 12 : 10h30 Ste Hélène Bond.
Dimanche 19 : 10h30 Ypreville Biville
Dimanche 26 : 10h30 Thiétreville
Tous les Samedis : 18h 30 Valmont
Samedi 31 Décembre : 18h30 Valmont
MARS 2017
Dimanche 5 : 10h30 Sassetot le Mauconduit
Dimanche 12 : 10h30 Elétot ( Fête des marins )
Dimanche 19 : 10h30 Riville
Dimanche 26 : 10h30 Gerponville
Tous les Samedis à 18h Valmont
Nos joies et nos peines Obsèques célébrées du 16 septembre 2 décembre 2016
Thiergeville : Georgette HERVIEUX. Senneville Sur Fécamp : Mireille LETHUILLIER, France LAJOIGNIE. Sor-
quainville : Thérèse CROCHEMORE, Jeanine BARROIS. Elétot : René LIBERGE. St Pierre en Port : Georges
FIQUET, Samuel LEBOND, Jean ROUSSEL, Lucien DOUTRELEAU, Elise ROBERT. Sassetot : Colette LI-
BERGE, Françoise MINARD. Thérouldeville : Robert CHEVALIER, Moïse CADINOT, Micheline DURAND, An-
nick VERDURE, Christine METEL. Theuville Aux Maillots : Jacqueline THEYS. Valmont : Nolween LE MESTRE,
Guillaume NATON. Thiétreville : Louise LENIERE. Angerville la Martel : Paul LEGER, Gilbert SUPPLICE. Tous-
saint : Micheline LECOMTE. Limpiville : Julien LANCTUIT. Colleville : Yvonne MARIN. Ancretteville Sur Mer :
Jacques JEANNE. Ganzeville : Claude FERON.
Baptêmes célébrés du 17 septembre 6 novembre 2016
Maël CARRON, Elyne ANGER-HOUEL, Clément LALEMANT, Lucie MARIÉ, Lucas MOAL, Marius AMELINE-
BEAUDET, Juliette AFFAGARD, Zoé LEBLOND, Timothé LEBLOND, Paul FIQUET, Éléna LEMESLE, Éléonore
DESOLLE-WALLET.
Mariage célébré le 17 septembre 2016
Sassetot : Ronan MULPAS et Alexandra ABRAHAM
Groupes de prière Colleville : 10h15 le 2ème jeudi à la salle Jo d’Halluin
Tous les mois : (confirmation des dates et heures St Pierre en Port : 10h30 dernier jeudi à la salle des Galets
ci-contre à vérifier sur la feuille d’annonces) Valmont : 14h30 le 1er mardi au presbytère
Ypreville-Biville : 14h30 le 3ème mardi à l’église
Espérance et Vie Vous venez de perdre un proche, un parent, un en-
fant, un ami... La solitude, le chagrin ou les soucis vous accablent...
Ne restez pas seul (e) ! Un lundi par trimestre, nous vous proposons un
moment d'écoute et de partage au presbytère de Val-mont.
Ce n'est pas une réunion avec des horaires fixes
mais plutôt un accueil-café où chacun (e) rencontre-ra d'autres personnes ayant déjà vécu cette épreuve, pour échanger, se confier ou simplement écouter s'ex-primer la même souffrance et sentir qu'il ou elle n'est pas seul €
Contactez le secrétariat pour savoir quand aura lieu la prochaine rencontre. Denise, Monique, Odile, Pierrette et Valérie.
Equipe de rédaction : Jack Andrieu, Michel Auvray, Benoît Goulet, Hubert de Juvigny, Marc Lerebours, Francis Mulot, Solange Pesqueux, Etienne Potez, Sylvain Soret.
Responsable de publication: Abbé Marc Prevel. Photos: fournies par les paroissiens. Maquetté: par nos soins. Imprimé: par Saxoprint. 7
La Vie paroissiale
PAROISSE SAINT BENOIT DU GRAND CAUX
PRESBYTERE—SECRETARIAT 8, rue Dom Lecrocq — 76540 VALMONT
02 35 29 81 38 — mail : [email protected]
Le secrétariat paroissial est ouvert les LUNDI, MERCREDI et JEUDI de 13h30 à 17h
Pour une demande de baptême ou de mariage, se rendre d’abord à la permanence de l’abbé PREVEL les samedis de 10h
à 12h au presbytère de Valmont. Ou prendre rendez-vous en appelant le secrétariat aux heures d’ouverture.
Depuis 30 ans Sébastien Morisse est engagé au-
près de l'Eglise. Et en particulier dans la Paroisse
Saint-Benoît du Grand Caux, où il a été organiste li-
turgique mais également chef de chœur. Il a accom-
pagné des jeunes chez les Scouts Unitaires, a été
chargé de la liturgie et de l’animation auprès des
jeunes.
Depuis trois ans il a commencé la démarche
pour devenir diacre à l’appel d'un autre diacre du
diocèse. Le parcours de formation consiste, après
une année de discernement, à 6 ans de formation en
province ecclésiale, plus précisément sur la Norman-
die qui regroupe six diocèses. Après avoir été admis
comme candidat au diaconat, Sébastien a reçu le 12
Novembre dernier, lors d'un office célébré par Mon-
seigneur Brunin évêque du Havre, le ministère de
lectorat pour le service de la parole et celui d'acoly-
tat pour le service de l'autel et de la prière. Ce fut
donc la dernière étape avant l'ordination diaconale
qui se tiendra à la fin de la 3e année, à l'invitation de
l'évêque. Sébastien Morisse était accompagné par sa
famille, son épouse Marie-Hélène infirmière, ses 4
enfants, ses amis et l'ensemble des fidèles venus
nombreux l'encourager dans son nouveau ministère.
Etaient également présents : le père Marc Prevel et
plusieurs diacres du diocèse qui l'avaient soutenu. A
l’issue de la cérémonie, particulièrement vivante avec
l’ensemble de la communauté paroissiale, un pot de
l’amitié fut partagé.
A.H.
Sebastien Morisse s'engage vers le Diaconat
8