Quelle intercommunlalité pour Conflans à partir du 1er janvier 2016

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02 Actualité Dossier de la semaine Portrait de la semaine Du mercredi 17 Septembre au mardi 23 Septembre 2014 Dossier de la semaine S uite à l’adoption de la loi Maptam (voir encadré), la préfecture des Yvelines à présenté son plan pour les collec- tivités du département, le 28 août dernier. Mantes-en-Yvelines, Seine et Vexin, Seine-Mauldre, CA2RS, PAC, Côteaux du Vexin : toutes ces communautés de communes ou d’agglomération devraient fusionner pour n’en former qu’une. Quant au nom, c’est Seine aval qui tient la corde pour l’instant. « Le parent pauvre du département » « La vallée de Seine a longtemps été le parent pauvre du dépar- tement. Soit on prend la main maintenant, soit on regarde à nouveau passer les trains ». Karl Olive (UMP), maire de Poissy, ne mâche pas ses mots pour expliquer son adhésion. « Pour vouloir peser à cette échelle-là, il ne faut pas être trop petit », approuve Michel Vialay (UMP), le maire de Mantes-la-Jolie. Une majorité d’élus semble donc défendre le périmètre d’une agglomération de 405 000 habitants, plutôt que deux de 200 000. « Il nous faut aller en avant parce qu’il y a devant nous le Grand Paris, et derrière la Normandie », expose Rama Sall (PS), conseillère municipale d’opposition à Mantes-la-Jolie. Les élus de droite, très majori- taires sur le territoire de la future agglomération depuis les élec- tions municipales, étaient ferme- ment opposés à la loi Maptam. Ils affirment aujourd’hui vouloir s’emparer des outils imposés. « Je relève le défi, donnez- nous les moyens de gérer, nous pouvons apporter les bonnes réponses à nos populations », assure ainsi Philippe Tautou, maire de Verneuil-sur-Seine. « Il ne faut pas être trop petit » Mais des interrogations sub- sistent. « Quelle est la place des communes dans le fonctionne- ment de cette future communauté d’agglomération ? », demande ainsi Eric Roulot (PCF), maire de Limay. Il souhaite discuter dès maintenant des compé- tences relevant de la fusion. Il devrait publier prochainement une déclaration en ce sens, avec d’autres élus de gauche. François Garay (DVG), maire des Mureaux, est sur la même ligne : « Il faudra que nous ne soyions pas trop éloignés des habitants », ajoute-t-il. « Quelle est la place des communes ? » Des inquiétudes qui sont également celles de plusieurs communes rurales. « Il faudra être très vigilant au poids des communes rurales qui sont avec nous, leur voix doit compter pour qu’elles n’aient pas peur », confirme Sophie Primas (UMP), maire d’Aubergenville. En effet, si les six conseils communaires représentent aujourd’hui 287 conseillers élus, il semble impos- sible de tous les reconduire dans le futur conseil fusionné. Seule voix discordante, celle de Denis Faist (UDI), premier adjoint à Andrésy. Lui souhaite également l’examen de la viabi- lité d’une fusion entre les com- munautés d’agglomération des deux rives de Seine (CA2RS) et de Cergy-Pontoise : « J’essaierai de faire en sorte qu’on ouvre la réflexion à l’étude d’autres solutions possibles », explique- t-il. L’adjoint espère convaincre d’autres élus de le rejoindre. Les 15 prochains mois s’annoncent donc plutôt agités. Favorables à la fusion... mais pas à n’importe quelles conditions Les six intercommunalités de Rosny-sur-Seine à Conflans-Sainte-Honorine, doivent fusionner en une seule pour 2016. Une majorité d’élus approuve le périmètre géographique de la future structure. Ils sont bien plus réservés sur le calendrier, qu’ils disent serré, et sur les modalités, qu’ils estiment trop floues. Au moins une déclaration publique est d’ailleurs en préparation. L’énergie est notre avenir, économisons-la ! TU FAIS QUOI LEs 11 et 12 OCTOBRE ? EDF 552 081 317 RCS PARIS, 75008 Paris – Crédit photo : © Akatre. J’suis prise. Pour mieux comprendre l’électricité, venez découvrir la centrale EDF de Porcheville. Des animations pour les enfants et des visites pour les plus grands. ENTRÉE GRATUITE Inscriptions avant le 3 octobre sur jie.edf.com dans le cadre de www.lagazettedumantois.fr g m Maptam, qu’est-ce que c’est ? La loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (Maptam), votée à l’Assem- blée nationale, a été adoptée en décembre 2013. Le texte de loi clarifie les com- pétences dévolues aux collecti- vités territoriales en installant des chefs de file sur chacune de ces responsabilités, comme le développement économique, l’action sociale ou l’aménage- ment numérique. La loi crée également le statut de métropole pour les agglomé- rations de plus de 400 000 habi- tants, ainsi que le Grand Paris, regroupant la capitale et ses trois départements limitrophes. Enfin, elle oblige les communes de grande couronne à se rassem- bler en intercommunalités d’au moins 200 000 habitants. L’avis de Bédier Le président du conseil géné- ral des Yvelines, Pierre Bédier, a discuté du sujet la semaine dernière dans La Gazette : « Elle devrait se concentrer sur les aspects stratégiques, les grands projets noramment économiques et la gestion optimisée des ressources [...] cette agglomération devrait subdéléguer aux communes pour ce qui est des tâches plus concrètes. » Portrait de la semaine Mohamed Hamiroun et Mahamadou Sy : l’entreprise de leurs vies L’un a 26 ans, l’autre 30, ils habitent au Val fourré et lancent leur entreprise de transport international. Histoires de vie. « Il m’a connu tout petit, il était comme mon grand frère. Séparés quand il a quitté Mantes, à son retour, nous nous sommes vraiment liés d’amitié », raconte Mohamed Hamiroun. Le plus jeune, il est aussi le plus bavard des deux, engagés dans l’aventure entrepreneuriale depuis maintenant un an et demi. Un long passé commun les lie Un long passé commun les lie, comme enfants du Val fourré, élèves du collège Cézanne, et résidants d’un même immeuble. Alors séparés de quelques étages seulement, les deux amis ont déménagé lors de la démolition, en 1997. Leurs histoires font écho à celles de beaucoup d’habitants du quartier. Mahamadou Sy part de la ville à l’aube de sa majorité, commence une formation en cuisine, ne la termine pas, a « quelques problèmes », et fait pas mal de petits boulots. Bref, « une adolescence plus compli- quée » que son compère, avant de revenir dans son quartier de naissance il y a quelques années. Pour Mohamed Hamiroun, les études ne sont pas plus terminées, car le travail s’impose pour aider financièrement ses parents. De la restauration rapide aux deux usines automobiles concurrentes de Poissy et Flins-sur-Seine, il a quasiment tout fait en intérim. « Ca ne s’est pas toujours bien passé, j’en avais parfois marre des patrons », explique-t-il avec un sourire. Le salut vient d’une publicité Après leurs retrouvailles il y a quatre ans, les deux amis commencent à se creuser la tête. « Nous nous sommes même un peu perdus au début », livre Mohamed Hamiroun. « J’ai accompagné ma soeur à l’aéroport d’Orly, elle avait 100 kilos de bagages, ce qui allait lui coûter cher, c’est là que m’est venue l’idée », continue-t-il. Le concept est fixé, ce sera le transport d’affaires person- nelles, garanti et assuré, de la France vers l’Afrique. Leur volonté d’entreprendre se heurte à beaucoup de portes fermées. Le salut vient d’une publicité remarquée par Mahamadou Sy, pour un organisme de microcrédit, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie). Au-delà du prêt, l’association a surtout beaucoup appris aux deux entrepreneurs en herbe. « Je pensais qu’il fallait des dizaines de milliers d’euros d’investissement, lâche Mohamed Hamiroun. Ils nous ont fait comprendre que nous pouvions commencer au plus bas, sans camion, sans local. » Ils ont envisagé de lancer leur service vers l’Algérie avant de choisir le Sénégal, un pays plus simple administrativement. L’aide du père de Mahamoudou Sy, un homme politique sénégalais, leur a également été précieuse. Aujourd’hui, après un an et demi d’efforts, ils sont prêt à accompagner le premier container, qui partira fin septembre, plein ou pas. « Il faut créer de la confiance » « Il faut créer de la confiance », expliquent-ils, eux qui assurent la valeur des biens transportés. Si leurs clients viennent d’abord de villes voisines, des concurrents mantais, qui rendent ce service de transport illégalement, ont déjà montré de l’hostilité à leur égard. La rançon d’un succès à venir, se souhaitent-ils. Pratique izilifetransport.e-monsite.com 07 62 70 26 97 « Il m’a connu tout petit, il était comme mon grand frère », raconte Mohamed Hamiroun (à droite). 15 mois pour agir La nouvelle intercommunalité sera officiellement créée le 1er janvier 2016. La consultation des collectivités locales se ter- mine en novembre 2014. Lors des deux dates-butoirs in- termédiaires, le 28 février puis le 1er juillet 2015, les modali- tés exactes de la fusion seront précisées. En attendant, les collectivi- tés du territoire réunissent ce mois-ci des assemblée extraor- dinaires pour acter la création d’un pôle métropolitain, et vo- ter leur adhésion au découpage départemental proposé par le préfet. Quasiment tous les élus contactés par La Gazette ont estimé ces délais trop courts, à l’instar de Denis Faist, adjoint d’Andrésy, qui les juge « in- supportables. »

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02 Actualité

Dossier de la semaine

Portrait de la semaine

Du mercredi 17 Septembre au mardi 23 Septembre 2014

Dossier de la semaine

Suite à l’adoption de la loi Maptam (voir encadré), la préfecture des Yvelines à

présenté son plan pour les collec-tivités du département, le 28 août dernier. Mantes-en-Yvelines, Seine et Vexin, Seine-Mauldre, CA2RS, PAC, Côteaux du Vexin : toutes ces communautés de communes ou d’agglomération devraient fusionner pour n’en former qu’une. Quant au nom, c’est Seine aval qui tient la corde pour l’instant.

« Le parent pauvre du département »

« La vallée de Seine a longtemps été le parent pauvre du dépar-tement. Soit on prend la main maintenant, soit on regarde à nouveau passer les trains ». Karl Olive (UMP), maire de Poissy, ne mâche pas ses mots pour expliquer son adhésion. « Pour vouloir peser à cette échelle-là, il ne faut pas être trop petit », approuve Michel Vialay (UMP), le maire de Mantes-la-Jolie.

Une majorité d’élus semble donc défendre le périmètre d’une agglomération de 405 000 habitants, plutôt que deux de 200 000. « Il nous faut aller en avant parce qu’il y a devant nous le Grand Paris, et derrière

la Normandie », expose Rama Sall (PS), conseillère municipale d’opposition à Mantes-la-Jolie.

Les élus de droite, très majori-taires sur le territoire de la future agglomération depuis les élec-

tions municipales, étaient ferme-ment opposés à la loi Maptam. Ils affirment aujourd’hui vouloir s’emparer des outils imposés. « Je relève le défi, donnez-nous les moyens de gérer, nous pouvons apporter les bonnes réponses à nos populations », assure ainsi Philippe Tautou, maire de Verneuil-sur-Seine.

« Il ne faut pas être trop petit »

Mais des interrogations sub-sistent. « Quelle est la place des communes dans le fonctionne-ment de cette future communauté d’agglomération ? », demande ainsi Eric Roulot (PCF), maire de Limay. Il souhaite discuter dès maintenant des compé-tences relevant de la fusion. Il devrait publier prochainement une déclaration en ce sens, avec d’autres élus de gauche. François Garay (DVG), maire des Mureaux, est sur la même ligne : « Il faudra que nous ne soyions pas trop éloignés des habitants », ajoute-t-il.

« Quelle est la place des communes ? »

Des inquiétudes qui sont également celles de plusieurs

communes rurales. « Il faudra être très vigilant au poids des communes rurales qui sont avec nous, leur voix doit compter pour qu’elles n’aient pas peur », confirme Sophie Primas (UMP), maire d’Aubergenville. En effet, si les six conseils communaires représentent aujourd’hui 287 conseillers élus, il semble impos-sible de tous les reconduire dans le futur conseil fusionné.

Seule voix discordante, celle de Denis Faist (UDI), premier adjoint à Andrésy. Lui souhaite également l’examen de la viabi-lité d’une fusion entre les com-munautés d’agglomération des deux rives de Seine (CA2RS) et de Cergy-Pontoise : « J’essaierai

de faire en sorte qu’on ouvre la réflexion à l’étude d’autres solutions possibles », explique-t-il. L’adjoint espère convaincre d’autres élus de le rejoindre. Les 15 prochains mois s’annoncent donc plutôt agités.

Favorables à la fusion... mais pas à n’importe quelles conditionsLes six intercommunalités de Rosny-sur-Seine à Conflans-Sainte-Honorine, doivent fusionner en une seule pour 2016. Une majorité d’élus approuve le périmètre géographique de la future structure. Ils sont bien plus réservés sur le calendrier, qu’ils disent serré, et sur les modalités, qu’ils estiment trop floues. Au moins une déclaration publique est d’ailleurs en préparation.

La gazzette du mantois ¤ SP PPR ¤ 260 x 365 mm ¤ Visuel:JIE LOCALE (avec logo Fête de la Science) ¤ Parution= ¤ Remise le=15/sept./2014 AL • BAG

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Maptam, qu’est-ce que c’est ?La loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (Maptam), votée à l’Assem-blée nationale, a été adoptée en décembre 2013.

Le texte de loi clarifie les com-pétences dévolues aux collecti-vités territoriales en installant des chefs de file sur chacune de ces responsabilités, comme le développement économique, l’action sociale ou l’aménage-ment numérique.

La loi crée également le statut de métropole pour les agglomé-rations de plus de 400 000 habi-tants, ainsi que le Grand Paris, regroupant la capitale et ses trois départements limitrophes. Enfin, elle oblige les communes de grande couronne à se rassem-bler en intercommunalités d’au moins 200 000 habitants.

L’avis de BédierLe président du conseil géné-ral des Yvelines, Pierre Bédier, a discuté du sujet la semaine dernière dans La Gazette :

« Elle devrait se concentrer sur les aspects stratégiques, les grands projets noramment économiques et la gestion optimisée des ressources [...] cette agglomération devrait subdéléguer aux communes pour ce qui est des tâches plus concrètes. »

Portrait de la semaine Mohamed Hamiroun et Mahamadou Sy : l’entreprise de leurs viesL’un a 26 ans, l’autre 30, ils habitent au Val fourré et lancent leur entreprise de transport international. Histoires de vie.« Il m’a connu tout petit, il était comme mon grand frère. Séparés quand il a quitté Mantes, à son retour, nous nous sommes vraiment liés d’amitié », raconte Mohamed Hamiroun. Le plus jeune, il est aussi le plus bavard des deux, engagés dans l’aventure entrepreneuriale depuis maintenant un an et demi.

Un long passé commun les lie

Un long passé commun les lie, comme enfants du Val fourré, élèves du collège Cézanne, et résidants d’un même immeuble. Alors séparés de quelques étages seulement, les deux amis ont déménagé lors de la démolition, en 1997.

Leurs histoires font écho à celles de beaucoup d’habitants du quartier. Mahamadou Sy part de la ville à l’aube de sa majorité, commence une formation en

cuisine, ne la termine pas, a « quelques problèmes », et fait pas mal de petits boulots. Bref, « une adolescence plus compli-quée » que son compère, avant de revenir dans son quartier de naissance il y a quelques années.

Pour Mohamed Hamiroun, les études ne sont pas plus terminées, car le travail s’impose pour aider financièrement ses parents. De la restauration rapide aux deux usines automobiles concurrentes de Poissy et Flins-sur-Seine, il a quasiment tout fait en intérim. « Ca ne s’est pas toujours bien passé, j’en avais parfois marre des patrons », explique-t-il avec un sourire.

Le salut vient d’une publicité

Après leurs retrouvailles il y a quatre ans, les deux amis commencent à se creuser la tête.

« Nous nous sommes même un peu perdus au début », livre Mohamed Hamiroun. « J’ai accompagné ma soeur à l’aéroport d’Orly, elle avait 100 kilos de bagages, ce qui allait lui coûter cher, c’est là que m’est venue l’idée », continue-t-il.

Le concept est fixé, ce sera le transport d’affaires person-nelles, garanti et assuré, de la France vers l’Afrique.

Leur volonté d’entreprendre se heurte à beaucoup de portes fermées. Le salut vient d’une publicité remarquée par Mahamadou Sy, pour un organisme de microcrédit, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie).

Au-delà du prêt, l’association a surtout beaucoup appris aux deux entrepreneurs en herbe. « Je pensais qu’il fallait des dizaines de milliers d’euros d’investissement, lâche Mohamed Hamiroun. Ils nous ont fait comprendre que nous pouvions commencer au plus bas, sans camion, sans local. »

Ils ont envisagé de lancer leur service vers l’Algérie avant de choisir le Sénégal, un pays

plus simple administrativement. L’aide du père de Mahamoudou Sy, un homme politique sénégalais, leur a également été précieuse. Aujourd’hui, après un an et demi d’efforts, ils sont prêt à accompagner le premier container, qui partira fin septembre, plein ou pas.

« Il faut créer de la confiance »

« Il faut créer de la confiance », expliquent-ils, eux qui assurent la valeur des biens transportés. Si leurs clients viennent d’abord de villes voisines, des concurrents mantais, qui rendent ce service de transport illégalement, ont déjà montré de l’hostilité à leur égard. La rançon d’un succès à venir, se souhaitent-ils.

Pratique izilifetransport.e-monsite.com 07 62 70 26 97

« Il m’a connu tout petit, il était comme mon grand frère », raconte Mohamed Hamiroun (à droite).

15 mois pour agirLa nouvelle intercommunalité sera officiellement créée le 1er janvier 2016. La consultation des collectivités locales se ter-mine en novembre 2014.

Lors des deux dates-butoirs in-termédiaires, le 28 février puis le 1er juillet 2015, les modali-tés exactes de la fusion seront précisées.

En attendant, les collectivi-tés du territoire réunissent ce mois-ci des assemblée extraor-dinaires pour acter la création d’un pôle métropolitain, et vo-ter leur adhésion au découpage départemental proposé par le préfet.

Quasiment tous les élus contactés par La Gazette ont estimé ces délais trop courts, à l’instar de Denis Faist, adjoint d’Andrésy, qui les juge « in-supportables. »