QUANTUM OF SOLACE À NOUS LA VICTOIRE JOUE-LA...

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FÉVRIER 2017 VERSION FRANÇAISE ÉDITION SPÉCIALE CINÉMA THE BEST À L’AFFICHE QUANTUM OF SOLACE +++ À NOUS LA VICTOIRE +++ JOUE-LA COMME BECKHAM +++ GOMORRA +++ STAR WARS +++ SPIDER-MAN 2 FIFA.COM/MAGAZINE

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FÉVRIER 2017VERSION FRANÇAISE

ÉDITION SPÉCIALE CINÉMA

THE BEST À L’AFFICHE

QUANTUM OF SOLACE +++ À NOUS LA VICTOIRE +++ JOUE-LA COMME BECKHAM +++ GOMORRA +++ STAR WARS +++ SPIDER-MAN 2

FIFA.COM/MAGAZINE

GRASSROOTS

La FIFA encourage les jeunes filles et les jeunes garçons à jouer au football.Le programme Grassroots de la FIFA est au cœur de la mission de développement de la FIFA, qui consiste à encouragerles filles et garçons du monde entier à jouer au football, et ce sans restriction aucune. Ce programme vise en premierlieu à donner du plaisir aux jeunes à travers des matches à effectifs réduits et l’enseignement de techniques de footballbasiques, mais aussi à les informer sur l’importance de pratiquer une activité physique et sur la notion de fair-play.

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur FIFA.comM A S T E R C O N T R O L

adidas.com/football© 2017 adidas AG

LETTRE D’UNE FIFA LEGEND

Alexeï Smertine

CHERS LECTEURS DE FIFA 1904,Comme chaque jeune joueur le sait, le

football peut permettre de réaliser ses rêves !

Avec du mental, même un petit garçon

ordinaire de Barnaoul peut se retrouver en

Angleterre et évoluer pour l’un des meilleurs

clubs de Premier League.

Eh bien ce petit garçon de Barnaoul, au fin

fond de la Sibérie, c’est moi. Je dois

admettre que j’ai eu de la chance. J’ai eu

de la chance parce que mon héros, mon

idole et mon modèle vivait littéralement

dans la même chambre que moi. Je parle de

mon grand frère, footballeur professionnel

lui aussi, Ievgueni Smertine. Il m’a toujours

inspiré. Il y a aussi bien sûr eu Diego

Maradona, mon premier héros étranger.

Mon premier entraîneur était mon père, qui

a fait beaucoup pour m’aider à devenir un

bon footballeur. Je me rappelle également

parfaitement des heures passées à regarder

les matches de la Coupe du Monde 1986

à la télévision avec Ievgueni et lui. C’est

sans aucun doute le plus grand souvenir

footballistique de mon enfance. J’ai encore

en tête des images incroyables de cette

compétition disputée sous le chaud soleil

mexicain. J’en ai rêvé pendant longtemps !

Aujourd’hui, je suis une FIFA Legend et

j’aide à réformer la FIFA. L’expérience des

membres des FIFA Legends peut contribuer

à faire progresser notre discipline, car le

football est comme un être vivant. Il a connu

de nombreuses évolutions au cours du siècle

dernier et il est donc nécessaire de s’assurer

que les nouvelles technologies le rendent

encore plus intéressant.

Mes projets personnels sont quant à eux

axés sur le développement du football en

Russie et je travaille au plus près de la nou-

velle génération de joueurs et de supporters.

Nous avons tous un objectif devant nous :

Russie 2018. Que cette Coupe du Monde

soit l’occasion de célébrer notre sport !

Sportivement,

Alexeï Smertine

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SOMMAIRE

COUVERTURE :Notre couverture est une parodie de

l’affiche du film Les derniers Jedi, de la célèbre saga « Star Wars ». Nous avons

remplacé les acteurs du film par les lauréats des The Best – FIFA Football

Awards 2017 tandis que le droïde BB-8 apparaît aux couleurs du tout nouveau

ballon Telstar 2018 d’adidas. ILLUSTRATION : André Sanchez/

carolineseidler.com

8 L’acteur Anatole Taubman, connu notamment pour son rôle dans le James Bond « Quantum of Solace », est un grand fan de Manchester United. Nous avons rencontré ce passionné de football à Berlin.

14 Les FIFA Legends se passionnent également pour le cinéma. Le film « À nous la victoire » (États-Unis, 1981) rencontre un franc succès à leurs yeux.

16 L’actrice britannique Parminder Nagra est devenue célèbre en incarnant Jess dans « Joue-la comme Beckham » (Royaume-Uni/Allemagne 2002). Elle nous raconte sa vie à Hollywood aujourd’hui.

18 Johan Cruyff a fait l’objet de beaucoup de documentaires, qui immortalisent l’incroyable personnalité du stratège néerlandais dans la conscience collective footballistique.

22 Il y a parfois une ressemblance frappante entre certains acteurs et footballeurs. Jugez par vous-même !

24 La série télévisée « Gomorra » bat des records d’audience en Italie. L’un de ses principaux acteurs, Salvatore Esposito, est un grand amateur de football. Il a pris le temps de répondre à nos questions.

30 Nombreux sont les acteurs à aimer jouer au football dans leur temps libre, comme le prouvent certains rares clichés.

34 Reconnaissez-vous les acteurs principaux sur ces cinq nouvelles affiches de film ?

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

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4 IMAGES DU MOIS : Mohamed Salah, Joueur africain de l’année 2017 – le pittoresque stade Gospin Dolac d’Imotski, en Croatie.

38 PREMIÈRES AMOURS : Ait Ben Haddou (Maroc)

47 UNE CARRIÈRE EN VIGNETTES PANINI : Zlatan Ibrahimović

54 HIER ET AUJOURD’HUI : de Cologne à Barranquilla

58 ARCHIVES PHOTOS : Dick French et sa famille (Brendon Barton, Exmoor (Angleterre), 18 mai 1985)

41 Le mot du Président : Gianni Infantino évoque dans sa tribune mensuelle le succès du programme Forward de la FIFA. « Le développement du football est une cause noble et sérieuse, et il doit être traité comme tel. Lorsque la FIFA promet quelque chose, ne vous y trompez pas : ce n’est pas uniquement de la rhétorique. Ces promesses se traduiront systématiquement par des faits concrets. »

LE FOOTBALL EN IMAGES

LE MONDE DU FOOTBALL42 Actualités de la FIFA et Classements mondiaux FIFA/

Coca-Cola

48 Associations membres de la FIFA

56 Carrière d’une FIFA Legend : Carlo Ancelotti

61 Bande dessinée : Mordillo

62 Innovations : coup d’œil sur les poteaux de corner

63 Supporters : une Américaine nous raconte comment l’équipe de France féminine a conquis son cœur.

64 Impressum / Aperçu

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InarrêtableMohamed Salah (en rouge, avec le n°11) a été désigné début janvier Joueur africain de l’année 2017 par la Confédération Africaine de Football. L’Égyptien brille actuellement sous le maillot du FC Liverpool en Premier League – ici contre Leicester City. Nul doute que l’attaquant saura également se montrer à son avantage lors de la Coupe du Monde de la FIFA™ en Russie.

IMAGES DU MOIS

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Clive Brunskill / Getty Images

MontagnardEntouré d’un paysage époustouflant, le stade Gospin Dolac, dans la région de Split-Dalmatie, est l’antre du club croate du NK Imotski.

IMAGES DU MOIS

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7FIFA 1904 /

Branimir Boban / AFP

Anatole Taubman, 47 ans « Sur le plateau, on doit respecter le réalisateur comme l’éclairagiste. C’est exactement la même chose dans le football. Pour gagner, il faut que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes. »

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

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TAUBMAN UNITED

Il y a toujours quelque chose à faire sur le

site Internet américain IMDb. Son slogan

sonne à lui seul comme une promesse :

« Films, TV et célébrités. » Comme son

nom l’indique, l’objectif de cette plate-

forme en ligne était, à sa création en 1990,

de réunir la plus grosse banque de don-

nées sur le cinéma. Aujourd’hui, l’inter-

naute qui visite une page est noyé sous un

déluge d’informations passionnantes et de

clichés hollywoodiens. Les acteurs eux-

mêmes sont les premiers à consulter le

site. Au milieu d’un tel foisonnement, le

classement des meilleurs films de tous les

temps jouit toujours d’une belle popularité.

En tête de cette liste, on retrouve sans

surprise Les Évadés (1994) et Le Parrain

(1972). Les deux longs métrages sont au

coude-à-coude, avec une moyenne de 9,2

étoiles (sur dix) chacun.

Bien entendu, on peut aussi savoir quels

acteurs et quelles actrices sont actuelle-

ment en tournage et le nombre de films

dans lequel chacun a joué. À 47 ans,

Anatole Taubman a déjà participé à cent

films, tout juste. Cent films ! À titre de

comparaison, Robert De Niro, 74 ans,

totalise 113 tournages...

Taubman a quelques minutes de retard. Ce

contretemps nous laisse le loisir d’estimer le

rythme de travail du plus britannique des

acteurs suisses au cours des vingt dernières

années... Mais à quoi bon ? En fait, notre

interlocuteur est toujours en tournage

quelque part. « La circulation est impos-

sible », regrette Taubman en posant sa veste

de survêtement aux couleurs de Manchester

United sur le dossier de sa chaise. Il s’assoit

et commande un petit-déjeuner anglais.

UNE ENFANCE EN FOYERLe moment est sans doute bien choisi

pour avouer qu’une conversation avec un

acteur tourne souvent à la promotion. On

pense tout de suite aux stars, confortable-

ment installées sur les canapés des talk-

shows du monde entier pour parler de

leur dernier film, comme s’il s’agissait d’un

projet d’utilité publique. D’un autre côté, il

faut bien éveiller l’intérêt des spectateurs.

Mais aujourd’hui, rien de tout cela. Ana-

tole Taubman nous accorde deux heures

de son temps pour parler de football.

Premier constat : l’enfance de Taubman

n’a pas été facile. Ce détail permet de

comprendre comment cet artiste, fils

d’une Viennoise et d’un habitant de la

Prusse orientale, en est venu à se passion-

ner pour le football. On pourrait penser

Anatole Taubman est un aimant à rôles. Le Suisse, connu pour son rôle de méchant dans James Bond, est aussi et surtout un supporter inconditionnel de Manchester United. Nous avons rencontré l’acteur à Berlin, autour d’un petit-déjeuner.Par Alan Schweingruber, à Berlin

9FIFA 1904 /

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

qu’un homme qui passe sa vie dans les

avions et les salons, qui participe à des

castings et des promotions entre deux

rendez-vous, que l’on a pu apprécier dans

des films de premier plan comme Quan-

tum of Solace (2008), aux côtés de Daniel

Craig, et par ailleurs père de trois enfants,

n’a guère de temps à consacrer à une

passion chronophage comme le football.

On aurait tort. Enfant, Taubman a perdu

son père à l’âge de dix ans. Élevé dans des

foyers en Suisse, il a pris l’habitude de

taquiner le cuir dans les jardins et dans les

rues. Le dimanche, il suivait les résumés de

la journée de Bundesliga à la télévision

allemande, tandis que la radio lui permet-

tait de ne rien rater des affiches du cham-

pionnat suisse. « Je n’avais que le foot-

ball », confie Taubman. « Il représentait

tout pour moi, c’était ma vie. Le football

et les joueurs étaient devenus comme une

boussole pour moi. »

On nous apporte une assiette avec des

toasts puis d’autres avec du bacon, des

haricots, des saucisses, des cornichons,

des tomates et du beurre. « Je suis britan-

nique », dit-il en riant. « Mon père a fui

assez tard en Angleterre. Il a intégré

l’armée britannique ce qui lui a permis

d’être naturalisé. Il a rencontré ma mère,

de trente ans son aînée, à Vienne en

1962. C’était il y a une éternité. Mais déjà,

les nationalités... » Taubman nous raconte

que son père était violoniste. En 1938, il

échappe de justesse à l’holocauste. Il

deviendra secrétaire personnel du général

Montgomery.

Jusqu’où peut-on remonter dans ses

souvenirs ? Cinq ans ? Six ans ? Quoi qu’il

en soit, le père d’Anatole Taubman a une

idée extraordinaire au printemps 1976 : il

décide d’emmener son fils à Wembley

pour assister à la finale de la FA Cup qui

oppose Manchester United à Southamp-

ton en cette journée du 1er mai. Les Red

Devils s’inclinent finalement 1-0 mais, avec

le recul, ces 90 minutes passées à obser-

ver Stuart Pearson à la pointe de l’attaque

expliquent la présence de la veste de

survêtement, mais aussi des tasses

Manchester United dans lesquelles Taub-

man boit son café du matin. Il a même

acheté des couches marquées du célèbre

diable pour sa fille. De son propre aveu, il

doit se réfréner à chaque fois qu’il se rend

à Old Trafford et qu’il effectue un détour

par la boutique du club.

Le flegme de Taubman n’est en rien

révélateur de la passion qui le dévore.

Essayez de vous imaginer notre homme

passant un casting et, après mûre ré-

flexion, déclinant finalement le rôle. On

aurait, par exemple, pu lui proposer

d’exercer ses talents dans un film consa-

cré à l’histoire de Manchester City. Ça

vous paraît absurde ? Pourtant, c’est

arrivé ! Toutefois, Taubman ne s’est pas

présenté pour le rôle. Il a tout de suite fait

part de son refus au producteur. « Fran-

chement, je ne peux pas accepter de

jouer un rôle dans un film sur City. » Dans

un monde aussi concurrentiel, rares sont

les acteurs à pouvoir s’offrir le luxe de

décliner une telle offre.

DE L’IMPORTANCE DU COLLECTIF DEVANT LES CAMÉRASPlus jeune, Taubman a joué dans le club

zurichois du FC Unterstrass. Il occupait le

poste d’arrière gauche. Apparemment, il

n’était pas si mauvais. Peut-être même

serait-il passé professionnel si sa mère,

inquiète de ses résultats scolaires mé-

diocres, ne l’avait pas contraint d’aban-

donner les terrains.

Quand Taubman parle de football, ses

mots sonnent juste. Selon lui, le football

et le cinéma possèdent de nombreux

points communs. Dans les deux domaines,

l’esprit d’équipe est une qualité primor-

diale. « Si un acteur commence à se

prendre pour une star et qu’il se comporte

de façon égoïste sur le tournage, le projet

est voué à l’échec. Je me souviens d’une

série avec une Française. Quelle diva ! Au

bout du septième épisode, les respon-

sables en ont eu assez : ils ont tout sim-

plement fait mourir son personnage. Pour

faire une grande carrière comme Al Pacino

ou Steven Spielberg, il faut savoir faire

preuve d’élégance. Sur le plateau, on doit

respecter le réalisateur comme l’éclaira-

giste. C’est exactement la même chose

dans le football. Pour gagner, il faut que

tout le monde soit sur la même longueur

d’ondes. »

Cette philosophie rappelle la méthode de

travail du réalisateur Ridley Scott. Contrai-

rement à Woody Allen, qui commence par

appeler les comédiens avant d’écrire

l’intrigue, il ne choisit jamais lui-même ses

acteurs. Scott, qui a récemment soufflé

ses quatre-vingts bougies, laisse le casting

aux professionnels. En revanche, il tient à

rencontrer tout le monde avant la signa-

ture du contrat. Sa devise : les caprices de

star peuvent ruiner le meilleur scénario.

Dans un milieu où les sourires sont de

rigueur et où le soleil brille toute l’année,

on serait parfois tenté d’oublier que

d’énormes sommes d’argent sont en jeu.

Ici, la comparaison avec le football est

évidente : 222 millions pour Neymar et la

tendance n’est pas près de s’inverser.

Taubman regrette la disparition de cer-

« JE N’AVAIS QUE LE FOOTBALL. IL REPRÉSENTAIT TOUT POUR MOI, C’ÉTAIT MA VIE. LE FOOTBALL ET LES JOUEURS ÉTAIENT DEVENUS COMME UNE BOUSSOLE POUR MOI. »

10 / FIFA 1904

taines valeurs essentielles.

Mais le monde du cinéma

est-il si différent ?

« Si mon cachet est infé-

rieur à celui de mon parte-

naire qui tient le rôle princi-

pal, je n’en fais pas un

drame. Toutefois, les écarts

ne sont pas aussi impor-

tants qu’en football. Imagi-

nez ce que gagne Lionel

Messi et maintenant, pen-

sez un peu à ce que touche

son coéquipier de 18 ans,

qui est assis à côté de lui

dans le vestiaire. N’est-ce

pas un peu étrange ? »

UNE ENFANCE EN FOYERAu fond, que signifie ce mot

de star ? S’agit-il d’une

personne que d’autres

adulent ? Taubman est-il

une star ? Paul Friberg

était-il une star ? Pourtant,

rares sont les amateurs de

football à connaître son

nom, au-delà des frontières

de la Suisse. Champion de

Suisse 1989 avec Lucerne,

l’homme avait acquis une

certaine renommée car il

était le seul pensionnaire de

l’élite à être originaire du

canton des Grisons, une

région très montagneuse.

Dans les années 1980,

Taubman ignorait tout de

cette histoire. Pourtant, il

Planning chargé Taubman, qui a incarné « Elvis » dans le James Bond « Quantum of Solace » (2008), a enchaîné de nombreux rôles ces vingt dernières années.

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avait plusieurs posters de Friberg dans sa

chambre. Il a même eu l’occasion de le

rencontrer. En effet, ce dernier a effectué

son service militaire dans le village de

Fanas ; dans ce même village une famille

d’accueil possédait une petite ferme. Paul

Friberg se souvient-il de cette rencontre ? Si

c’est le cas, on imagine sa fierté. À

l’époque, cet événement fortuit avait fait le

bonheur du jeune Anatole Taubman.

Les années ont passé, mais l’acteur a su

rester simple. Il salue tous les employés du

café, y compris le cuisinier et le patron.

Maintenant que nous marchons, on peut

voir l’autocollant sur sa veste. Non, rien à

voir avec Manchester United ; c’est le logo

de l’Unicef. Taubman est ambassadeur de

l’organisation. Il rit. L’Unicef n’aurait pas pu

rêver représentant plus authentique.

ANATOLE TAUBMANNOM : 23 décembre 1970 à ZurichDOMICILIÉ À : BerlinFILMOGRAPHIE SÉLECTIVE : « Captain America », 2011. « Les Pilliers de la Terre » (TV), 2009. « Taken », 2008. « Quantum of Solace », 2008. « Marmorera », 2007.

Les Red Devils dans la peau C’est depuis un café berlinois qu’Anatole Taubman nous a expliqué son amour pour Manchester United.

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FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

Stars sur le terrain et sur le grand écran Les champions du monde Bobby Moore (troisième en partant de la gauche) et Pelé (quatrième en partant de la gauche) jouent les rôles principaux dans le célèbre film « À nous la victoire » (États-Unis, 1981 – réalisé par John Houston).

LES FILMS PRÉFÉRÉS DES FIFA LEGENDS

Les FIFA Legends sont férues de cinéma et la plupart d’entre elles estiment que « À nous la victoire » est l’un des meilleurs films portant sur le football.

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GORDON BANKS73 SÉLECTIONS POUR L’ANGLETERRE, CHAMPION DU MONDE 1966 : « Mon film préféré sur le football est ‘À nous la victoire’, avec

Pelé et Bobby Moore. Pour moi, c’est la présence de ces deux

stars qui rend le film inoubliable. J’ai également beaucoup aimé

le scénario. Je me souviens que j’avais été invité – avec ma

femme et mes enfants – à l’avant-première du film à Londres.

Je ne sais plus la date précise, mais Pelé était là. »

KARINA LEBLANC 110 SÉLECTIONS POUR LE CANADA : « J’ai regardé ‘Joue-la comme Beckham’, mon film préféré sur le

football, avec mes coéquipières. On s’est assises, on l’a regardé,

puis on en a parlé. Ça nous a rappelé ce qu’est la réalité du

football pour la plupart des gens. J’étais une jeune profession-

nelle à sa sortie en 2002, mais de nombreuses autres joueuses

étaient dans la même situation que l’héroïne du film et devaient

gérer des difficultés culturelles pour pouvoir jouer. Ça nous a

vraiment ouvert les yeux à l’époque ! »

DWIGHT YORKE72 SÉLECTIONS POUR TRINITÉ-ET-TOBAGO : « Mon film préféré sur le football est ‘À nous la victoire’, à cause

de l’humour et, bien sûr, de Pelé ! C’était il y a longtemps, je

ne me souviens plus où et quand je l’ai vu pour la première fois,

mais c’était vraisemblablement à la maison avec mes grands

frères. »

SOL CAMPBELL73 SÉLECTIONS POUR L’ANGLETERRE : « Mon film préféré est ‘À nous la victoire’, que j’ai vu pour la

première fois à Noël avec ma famille ; j’avais dix ans. C’est mon

film préféré à cause de Pelé et Bobby Moore : deux joueurs

emblématiques avec beaucoup de personnalité et de caractère ! »Émancipation par le football Parminder Nagra (à gauche) et Keira Knightley dans « Joue-la comme Beckham » (Royaume-Uni/Allemagne 2002 – réalisé par Gurinder Chadha).

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L’actrice britannique Parminder Nagra a acquis une renommée mondiale en incarnant Jess dans le film footballistique déjanté « Joue-la comme Beckham » (2002). Elle est également célèbre pour son rôle dans la série TV américaine « Urgences ».Perikles Monioudis l’a interrogée sur sa vie et sa carrière.

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

BRISER LES BARRIÈRES

16 / FIFA 1904

Parminder, le personnage de Jess, que vous avez joué dans « Joue-la comme Beckham », cherche sa voie dans le football et rencontre le succès. L’histoire de Jess s’est-elle répétée pour vous dans la vraie vie ?Parminder Nagra : C’est une histoire qui parle

de travailler dur et de réaliser ses rêves. Je

dirais que, dans une certaine mesure, je m’y

retrouve. Faites ce que vous aimez et le reste

suivra. Vous devez toujours croire en vous en

dépit des défis rencontrés.

Quel type de défis ? À quelle sorte de résistance avez-vous été confrontée en grandissant en Angleterre ?J’ai été confrontée à des gens qui m’ont dit

que ça n’en valait pas la peine, que ça serait

trop difficile, et qui m’ont demandé pourquoi

donc je voulais faire ça. Honnêtement, si vous

ne vous sentez pas à l’aise, c’est que ce

n’est pas fait pour vous. Il faut savoir faire

abstraction de tout cela.

À titre personnel, qu’avez-vous appris du personnage de Jess ?À aller de l’avant ! Quoi que vous fassiez, ne

vous arrêtez pas, même si vous ralentissez.

Que devez-vous à « Joue-la comme Beckham » ?« Joue-la comme Beckham » m’a fait

connaître et a rendu très fiers mes nombreux

oncles et tantes. Ça m’a permis de construire

ma vie aux États-Unis.

À quel point est-ce difficile aujourd’hui pour les jeunes femmes d’obtenir la juste recon-naissance de leur passion ou de leur métier ?J’ai parfois l’impression que les femmes doivent

en faire deux fois plus. Particulièrement si vous

exercez une activité qu’on associe souvent aux

hommes. Mais ce n’est pas grave, car vous

pouvez devenir celle qui brisera le plafond de

verre et qui montrera le chemin aux autres.

Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes femmes ?Ne vous arrêtez pas. Continuez à vous investir,

mais faites-le bien.

Quel est votre film préféré sur le football ?Ah ! « Joue-la comme Beckham », bien sûr !

Jouez-vous régulièrement au football ?J’essaye de faire quelques jongles de temps en

temps. Mais j’ai bien peur de ne plus être aussi

souple qu’avant.

Quel est votre film préféré et pourquoi ?J’ai adoré « Le fabuleux destin d’Amélie

Poulain ». Une histoire à la fois belle et simple,

racontée d’une façon captivante.

Vous êtes née à Leicester. Supportez-vous Leicester City ? Comment avez-vous vécu le titre de champion d’Angleterre en 2015/16 ?En effet, je soutiens les Foxes. J’étais en

voiture dans les rues de Leicester quand ils ont

gagné le titre. Ça a donné à la ville un nouvel

élan dont elle avait bien besoin.

PARMINDER KAUR NAGRA

Parminder Kaur Nagra est une actrice

britannique née à Leicester (Angleterre)

qui est célèbre pour avoir incarné Jess

dans le film « Joue-la comme

Beckham » et le Dr Neela Rasgotra

dans la série TV « Urgences ». Elle a

obtenu de nombreux autres rôles à la

télévision et reçu le Prix du Président de

la FIFA en 2002 pour sa performance

dans « Joue-la comme Beckham ».

Rêver en grand Parminder Nagra incarne Jess dans « Joue-la comme Beckham » (Royaume-Uni/Allemagne 2002 – réalisé par Gurinder Chadha).

Vous avez reçu le Prix du Président de la FIFA en 2002. Que signifie ce prix à vos yeux aujourd’hui ?C’était l’un des jours les plus surréalistes de

ma vie. Une petite fille indienne de Leicester

au milieu des plus grands footballeurs de

l’époque. Il y a toujours une première fois.

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FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

La tête tournée vers l’avenir Lors de sa dernière saison à l’Ajax. K

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L’ORANJE MÉCANIQUEJohan Cruyff fera toujours partie des personnalités les plus marquantes de l’histoire du football. Les réalisateurs ont d’ailleurs souvent été inspirés par le Néerlandais. Coup de projecteur sur les documentaires qui lui sont consacrés. Par Perikles Monioudis

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

Avec plaisir et concentration À l’entraînement avec l’Ajax Amsterdam.

20 / FIFA 1904

Il possédait une vision du jeu hors du

commun, aussi bien sur le terrain que

depuis le bord de la touche. Il était un

véritable stratège qui symbolisait à mer-

veille ses propres idéaux d’efficacité, de

beauté et d’élégance. Johan Cruyff peut

de plus sans aucun conteste être considéré

comme l’un des pionniers du football

moderne, tant il l’a marqué de son em-

preinte en exploitant toujours plus le

« football total » des Pays-Bas et les idées

de son sélectionneur Rinus Michels, à base

de possession, de circulation rapide du

ballon, de transition attaque-défense et

de pressing. Depuis ses débuts en profes-

sionnel à l’Ajax Amsterdam à l’âge de

dix-sept ans jusqu’à son décès le 24 mars

2016, il a vécu intensément pour le ballon

rond. Pour beaucoup, il était tout simple-

ment « le roi Johan ». Et avec une telle

aura, il n’est pas étonnant que les œuvres

cinématographiques à son sujet soient

nombreuses.

MOMENTS ET MOTS MARQUANTSPour qui veut s’éloigner quelques instants

des superlatifs, il convient de regarder le

court et sobre documentaire « Horacio &

Johan » (PB 2017, 12 min.) du réalisateur

néerlandais Johan Kramer. Dès son arrivée

à Barcelone en octobre 1973, la star est

suivie par le photographe catalan Horacio

Seguí. Celui-ci fait aujourd’hui figure

d’encyclopédie photographique du FC

Barcelone, avec près de 250 000 clichés

pris entre 1963 et 2003. Bon nombre

d’entre eux représentent Cruyff, avec

lequel il est rapidement devenu ami. À

l’aide de toutes ces photos, Kramer ra-

conte l’histoire de Seguí et avec elle,

immanquablement, celle de son modèle

favori. On voit ainsi Cruyff en marié, en

joueur du Barça ou encore au volant d’une

voiture. Il en ressort une image plus

personnelle que sportive, dont le sens du

détail demeure inégalé.

Dans la capitale catalane, Cruyff fait

l’objet d’un véritable culte, d’une vénéra-

tion absolue. Son compatriote Ramón

Gieling est allé sur les traces du mythe

dans son documentaire « Johan Cruijff: En

un momento dado » (PB/ESP 2004, 93

min.), en interrogeant les habitants au

sujet de l’idole : où était le boucher

lorsque Cruyff a marqué ce but précis

pour les Blaugranas ? Et le boulanger ?

L’avocat ? Gieling laisse la parole à ses

interlocuteurs et reçoit des réponses aussi

profondes que personnelles. Mais il

arrivait aussi parfois à Cruyff d’être moqué

– gentiment – en raison de sa maîtrise

imparfaite de la langue. Il employait en

effet fréquemment l’expression en un

momento dado pour dire « à un moment

donné », bien qu’elle soit grammaticale-

ment erronée. Qu’importe, elle est passée

dans le langage courant en Espagne et

Gieling en a fait le titre de son film.

PROPHÈTE ET DERNIER MATCHEt concrètement, qu’a apporté Cruyff au

football ? D’aucuns répondraient qu’il

fallait le voir jouer pour comprendre : ses

déplacements, son élégance, ses buts se

suffisaient à eux-mêmes. L’Italien Sandro

Ciotti a approfondi le sujet et dans un

documentaire de 1976, « Il profeta del

gol » (« Le prophète des buts », ITA 1976,

110 min.), il s’est concentré sur le rôle

majeur de Cruyff dans l’établissement d’un

style et d’un système apparus dans la

seconde moitié du XXe siècle aux Pays-Bas

sous le nom de Voetbal Totaal avant de

passer à la postérité à l’Ajax Amsterdam,

avec pour idées directrices la défense de

zone et le concept selon lequel chaque

joueur devait pouvoir évoluer à tous les

postes. L’Ajax est devenu un club phare sur

le continent, décrochant trois Coupes

d’Europe des clubs champions consécu-

tives dans les années 1970, et a fasciné les

amateurs de football dans le monde entier.

Quant à l’importance de Cruyff pour le FC

Barcelone, sa deuxième maison, elle est

encore plus grande. En Catalogne, il est

non seulement devenu un symbole de

succès et d’ouverture, mais il a aussi incar-

né les évolutions à l’œuvre dans la région.

Dans son documentaire « L’ultim partit »

(« Le dernier match », ESP 2014, 70 min.),

Jordi Marcos revient sur l’influence sportive

et politique de l’homme. Celui-ci a durable-

ment marqué le Barça et avec son engage-

ment en faveur du club, il a gagné la

sympathie de tout le peuple catalan. Dans

le film de Marcos, l’actuel entraîneur de

Manchester City Pep Guardiola ainsi que le

champion du monde espagnol Xavi té-

moignent d’ailleurs en ce sens.

Le vieux documentaire « Nummer 14

Johan Cruijff » (PB 1973, 90 min) constitue

pour sa part l’un des plus grands hom-

mages au joueur. Réalisé par Maarten de

Vos, il a toutefois été produit par un

membre de la famille, Cor Koster, le

beau-père de Cruyff. De Vos et Koster le

laissent naturellement apparaître sous son

meilleur jour – ce qui n’est, il est vrai, pas

des plus difficiles. Le moindre extrait d’un

de ses matches à l’Ajax, à Barcelone ou

avec les Pays-Bas suffit à retranscrire son

talent, celui de l’un des plus grands foot-

balleurs de tous les temps.

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FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

UNE-DEUX Mats Hummels était-il à l’affiche de « Pirates des Caraïbes » ? Et depuis quand Shia LaBeouf

est-il aussi précis face au but ? Retrouvez les acteurs sosies de footballeurs !

Daniel Osvaldo Andrea Pirlo Michael Ballack

Antonios Nikopolidis Mats Hummels Karim Benzema

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Shia LaBeouf George Clooney Orlando Bloom

Chuck Norris Matt Damon Johnny Depp

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FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

Salvatore Esposito Le Napolitain de 31 ans voulait devenir gardien de but. Il a finalement opté pour une carrière d’acteur.

« DIEGO MARADONA EST LE MEILLEUR DE

L’HISTOIRE »Salvatore Esposito est connu dans le monde entier pour son rôle de mafioso dans la série « Gomorra ».

Nous avons rencontré l’acteur italien pour parler de Naples, de football et de ses fans, parmi lesquels figurent notamment Zlatan Ibrahimović et Diego Maradona.

Propos recueillis par Giovanni Marti

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de cinéma. Le football unit les gens et apporte

de la joie, peu importe l’équipe que l’on

soutient. Difficile de faire mieux.

Comment s’est passée votre rencontre avec Diego Maradona ?Que dire… C’était un moment merveilleux.

Maradona est selon moi le meilleur footballeur

de l’histoire. C’est une grande reconnaissance

– et peut-être le plus beau cadeau qu’on ne

m’ait jamais fait – que quelqu’un comme lui

soit fan de « Gomorra ». Maradona m’a fait

vivre tant de merveilleux moments durant mon

enfance… de la Coupe du Monde 1986, où il

mène à lui seul ou presque l’Argentine au titre

mondial, aux deux Scudetti qu’il gagne avec le

Napoli. Maradona reste unique pour moi. Il ne

faut pas oublier qu’à cette époque, il a mis

toute une région à l’honneur. On peut certes

condamner les gens pour les erreurs qu’ils

commettent, mais on ne pourra jamais effacer

la légende, l’artiste. J’ai été très ému lorsque,

les larmes aux yeux, Maradona m’a dit :

« Salvatore, tous les matins je me réveille et

pense à l’immense footballeur que j’aurais pu

être si je n’avais pas pris de cocaïne ».

Quels footballeurs admirez-vous aujourd’hui ?Marek Hamšík du SSC Naples. J’adore sa façon

de jouer. C’est l’un des meilleurs milieux de

terrain au monde selon moi. J’aime également

beaucoup ses coéquipiers Dries Mertens et

Lorenzo Insigne.

Qu’est-ce qu’un acteur peut apprendre du football ?Beaucoup de choses. Je pense que le jeu

d’acteur se rapproche du football. L’entraîneur

est le réalisateur, les footballeurs sont les

acteurs, le personnel médical est l’équipe du

tournage… il y a de nombreux parallèles.

Ces deux mondes ne sont pas si différents

d’un point de vue structurel.

Vous vouliez d’ailleurs devenir footballeur professionnel…Oui, mais j’ai dû m’arrêter au niveau amateur.

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

Salvatore Esposito, les gens dans la rue vous reconnaissent-ils en tant qu’acteur ou comme le gangster Genny Savastano ?Quand vous avez la chance de jouer le rôle

d’un personnage aussi fort et intéressant, il

vous arrive des choses incroyables. Ce que je

trouve particulièrement gratifiant, c’est que

les gens ont l’air d’apprécier la façon dont je

joue Savastano. Je ressens également cette

considération pour moi en tant qu’acteur.

C’est ce qui est formidable dans ce métier. Ça

me rend particulièrement fier lorsque des fans

portoricains ou brésiliens m’interpellent – à Los

Angeles par exemple – pour faire une photo

avec moi. Ça illustre ce que j’ai accompli en

tant qu’acteur.

Comment expliquez-vous l’immense succès de la série « Gomorra » ?La série porte sur les machinations de la mafia

napolitaine, la Camorra. Les événements qui y

sont dépeints sont plus réalistes que jamais.

Les escroqueries s’étendent bien au-delà des

frontières, et en tant que spectateur, vous

assistez personnellement aux nombreux coups

du sort et aux impitoyables luttes de pouvoir

entre les différents clans. Malgré cette violence,

« Gomorra » met également en lumière de

nombreux sites magnifiques de la ville de

Naples. Les gens affluent d’ailleurs de toute

part pour visiter la ville, car ils se sentent

attirés par elle. « Gomorra » est devenu un

projet international.

La série est également très appréciée dans le monde du football…J’en suis bien évidemment très heureux vu

que je suis moi-même un grand amateur de

football. C’est sympa lorsque des stars comme

Zlatan Ibrahimović ou Diego Maradona

viennent te demander ce qui va se passer dans

la prochaine saison – même si bien sûr, je ne

peux rien dire. J’ai eu la chance d’assister à des

matches et de visiter les centres d’entraînement

de clubs tels que le Napoli, l’AS Rome et

le Paris Saint-Germain. J’ai pu rencontrer

beaucoup de personnalités du show-business,

avec qui j’ai notamment discuté de football et

À quel poste avez-vous joué ?En fait, je voulais être gardien de but car,

enfant, je trouvais ce poste très excitant. Je

me souviens que j’avais spécifié « gardien »

comme poste souhaité lors de mon inscription

à l’école de football de ma ville de Mugnano.

Un jour, alors que notre équipe s’échauffait

avant un match, l’entraîneur est venu vers

moi pour me dire que j’allais jouer. Je lui ai

demandé si notre gardien titulaire s’était

blessé, et il m’a répondu : « Non, non, tu vas

jouer attaquant. Fais-nous gagner ! »

Et ?J’ai mis une frappe en lucarne ! [rires] Je suis

ensuite resté attaquant et ça m’a plutôt réussi.

Même si je n’ai pas atteint le niveau profes-

sionnel.

C’est dommage, vous auriez peut-être pu emmener l’Italie à la Coupe du Monde 2018…[Rires] Je vous vois venir… Nous sommes tous

très tristes que l’Italie n’aille pas en Russie. On a

suivi sur notre téléphone le 0-0 contre la Suède

en barrages… on ne pouvait pas y croire.

Selon vous, quelles sont les raisons de cet échec ?C’est assez simple… l’Italie n’a pas marqué.

Il faut changer le système. Le football italien

est un football ancien et conservateur. Nous

avons encore une Serie A à vingt équipes, c’est

inconcevable. Cette non-qualification doit

déclencher une remise en cause. L’Italie doit

se réformer.

Vous suivrez quand même la Coupe du Monde en Russie ?Je ne sais pas. Il n’y aura pas cette flamme.

Même si la présence de nations comme le

Brésil, l’Allemagne et l’Argentine, qui sont

toujours présentes en Coupe du Monde, donne

évidemment envie de suivre la compétition. Il

faut également saluer les progrès accomplis

par des plus petites nations de football. Pour

les Italiens en tout cas, ce sera un tournoi très

différent d’un point de vue émotionnel.

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Esposito alias Gennaro Savastano Dans la série « Gomorra », Esposito joue un trafiquant de drogue inexpérimenté qui devient de plus en plus puissant.

ESPOSITO DANS « GOMORRA »La troisième saison de « Gomorra »

passionne actuellement les spectateurs

du monde entier. Inspiré du livre du

même nom écrit par Roberto Saviano

en 2006, la série connaît un succès

international. Elle a été diffusée dans

plus de 130 pays. Salvatore Esposito

incarne l’un des personnages princi-

paux, à savoir Gennaro « Genny »

Savastano. Protégé par sa famille, ce

Napolitain de 31 ans a pu résister à

certaines tentations dans sa jeunesse,

alors que certains de ses amis de

l’époque ont été moins chanceux et

sont aujourd’hui en prison, font partie

de véritables clans de la Camorra, ou

sont même morts. Esposito aime

par-dessus tout sa ville et est un grand

passionné de football – et un supporter

inconditionnel du SSC Naples.

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Ambition Esposito veut désormais faire ses preuves dans des projets cinématographiques hors d’Italie.

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

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Collectionnez-vous encore les maillots de football ? Oui, c’est une de mes grandes passions. Mais

je ne collectionne pas tous les maillots de

football – seulement des maillots particuliers.

Quels maillots possédez-vous, par exemple ?J’ai dans ma collection environ quatre-vingts

maillots, dont certains sont très spéciaux. J’ai

des maillots de Maradona, Pelé, Marco van

Basten, Lionel Messi, Zlatan Ibrahimović,

Francesco Totti, Marek Hamšík, Lorenzo

Insigne et de nombreux autres footballeurs.

Vous les avez obtenus directement auprès des joueurs ?Oui, la plupart d’entre eux. En retour, je pouvais

par chance leur offrir mon livre en cadeau.

Votre livre s’intitule Non volevo diventare un boss (« Je ne voulais pas devenir un patron »). De quoi parle-t-il ?C’est un livre sur ma vie. J’ai eu beaucoup de

chance, même si j’ai grandi dans un quartier

difficile. Ma famille m’a toujours soutenu et je

lui dois beaucoup. Je parle aussi beaucoup de

ma carrière d’acteur et des sacrifices auxquels

j’ai dû consentir pour y arriver. Mon rôle dans

« Gomorra » m’a énormément apporté, et je

suis bien conscient que je n’aurais jamais pu

réussir seul.

Quel est votre rêve en tant que supporter de football ?Je rêve naturellement de voir un jour le Napoli

en finale de la Ligue des Champions. Et

peut-être de la gagner. Mais ce sera difficile.

Les temps ont changé, l’écart économique

entre les clubs est de plus en plus important.

Je n’aime pas voir que seule une poignée de

clubs très riches peuvent s’offrir les joueurs les

plus chers. J’espère que les choses vont

changer d’un point de vue réglementaire.

Avez-vous des rêves d’un point de vue professionnel ? Le fait d’avoir pu réaliser mon rêve en devenant

acteur est déjà un grand accomplissement

pour moi. Mon prochain défi consiste à

confirmer ce succès. « Gomorra » est un

chapitre majeur de ma carrière, mais j’ai aussi

d’autres projets. Je veux continuer à me faire

remarquer pour mes performances, le but

étant d’obtenir des offres au-delà des frontières

italiennes.

Quel serait votre rôle de rêve ?J’aime les films d’action et les Comics. Ce serait

génial d’obtenir un rôle dans un James Bond

ou alors d’incarner un personnage dans un

Batman ou un Superman.

SALVATORE ESPOSITONÉ LE : 2 février 1986 à NaplesFILMOGRAPHIE : « La dolce arte di esistere » (2015), « On l’appelle Jeeg Robot » (2016),« Zeta » (2016), « Veleno » (2017), « AFMV – Addio Fottuti Musi Verdi » (2017)SÉRIES TV : « Il clan dei Camorristi » (2013)« Gomorra » (depuis 2014)LIVRE : Non volevo diventare un boss (2016)

salvatore-esposito.com

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SILENCE, MOTEUR... BALLON !

« Bébel » arrêt L’acteur français Jean-Paul Belmondo a joué gardien dans une équipe de journalistes (1971).

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

Qu’ont en commun des légendes du cinéma que sont Marilyn Monroe, Doris Day ou Jean-Paul Belmondo ? Elles ont toutes tâté le cuir – sur le plateau, dans un film ou même sur les terrains. La preuve en images.

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Classique Sur le tournage de « À nous la victoire » (1981), Pelé conseille Sylvester Stallone pour sa gestuelle de gardien de but.

Pokerface Harvey Keitel dans une scène de

« City of Crime », de John Irvin (1997).

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Entre deux prises Le légendaire réalisateur italien Pier Paolo Pasolini profite d’une pause sur le tournage de « Accattone » (1961). Les jongles d’une blonde L’actrice américaine Doris Day dans « Ne pas déranger s’il vous plaît » (1966). Icône en action Marilyn Monroe fait admirer sa frappe de balle au stade Ebbets Field de Brooklyn, New York (1957).

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ET L’OSCAR EST ATTRIBUÉ À...La 90e cérémonie des Oscars du cinéma au Dolby Theatre d’Hollywood le 4 mars 2018. Si les lauréats des The Best – FIFA Football Awards 2017 ne sont bien sûr pas en lice, ils pourraient toutefois certainement

prétendre à un rôle dans l’un des films susceptibles d’être primés. FIFA 1904 a quelques idées...

Illustrations de André Sanchez, Dani Blázquez, Cranio Dsgn et Lola Beltrán.

FOOTBALL ET SEPTIÈME ART

TOUTE PARODIE A BESOIN D’UNE PRÉCISION (IN)UTILE : AUCUN FOOTBALLEUR N’A ÉTÉ MALTRAITÉ DURANT LA RÉÉDITION DE L’ŒUVRE ORIGINALE, QUI DEMEURE LA PROPRIÉTÉ DES AYANTS DROIT CONCERNÉS.

Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo ?

Depuis dix ans, les deux hommes se

disputent inlassablement le titre de meil-

leur footballeur du monde. Dans « Game

of Thrones », ils occuperaient certaine-

ment les rôles principaux, tant le titre de

cette célèbre série américaine semble avoir

été inventé pour eux.

La franchise « Star Wars » présente l’avan-

tage de traverser les âges et les généra-

tions. C’est aussi le cas du football et de

ses héros. Zinédine Zidane, Toni Kroos,

Andrés Iniesta, Lieke Martens, Luka

Modrić, Dani Alves, Marcelo et autres

Sergio Ramos, tous lauréats d’un trophée

The Best, embarquent ainsi petits et

grands dans un univers chargé d’émotions

et parsemé de victoires, de défaites, de

magie et de coups de théâtre.

Lors de la dernière cérémonie des The

Best – FIFA Football Awards, Gianluigi

Buffon a été sacré gardien de but de

l’année 2017. Tel « Spider-Man », la nature

l’a doté de superpouvoirs : s’il ne peut

certes pas grimper aux murs, il est en

revanche capable de détourner avec une

étonnante facilité les frappes les plus

vicieuses.

Cette saison, Neymar ne chasse plus les

titres du côté de Barcelone, mais à Paris. Il

est donc devenu le protagoniste de

« Minuit à Paris », une comédie réalisée

par Woody Allen. Actuellement occupé à

dribbler sur les quais de Seine, le Brésilien

ira exporter ses talents en Russie l’été

prochain à l’occasion de la Coupe du

Monde de la FIFA™.

Comme « Indiana Jones », Leonardo

Bonucci ne manque pas de courage. Le

professeur d’archéologie s’est juré de

protéger les trésors légendaires, tandis

que le défenseur italien repousse sans

relâche les assauts des équipes adverses

en direction de sa surface de réparation.

Tous deux accomplissent leur mission avec

sang-froid et lucidité. Game of Thrones par André Sanchez

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Star Wars par André SanchezSpider-Man 2 par Dani BlázquezMidnight in Paris par Cranio DsgnIndiana Jones par Lola Beltrán

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LIEU Ait Ben Haddou (Maroc)DATE 22 juin 2017HEURE 15h49PHOTOGRAPHIE Holly Wilmeth

PREMIÈRES AMOURS

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LE MOT DU PRÉSIDENT

En mai 2016, nous avons présenté à nos associations membres le

concept du programme Forward de la FIFA, une initiative révolu-

tionnaire promettant de tripler l’investissement de la FIFA en

faveur du développement du football dans le monde entier – et ce

de manière plus efficace et mieux contrôlée.

Aussi belles soient-elles sur le papier, ces promesses étaient cepen-

dant loin d’être des paroles en l’air. Elles signifiaient la création

d’un plan à la fois concret et ambitieux qui allait bien au-delà du

simple fait d’allouer davantage de fonds.

Dès que Forward a été présenté, la FIFA a commencé à travailler

sur les démarches administratives qui garantiraient le bon fonc-

tionnement du programme. L’étape qui a suivi a cependant été

plus complexe : passer des demandes de projets soigneusement

rédigées au travail quotidien sur le terrain. Il s’agissait de faire de

Forward une réalité concrète.

Ce processus ne dépendait pas uniquement de la FIFA, mais

reposait avant tout sur l’engagement et le travail acharné de nos

211 associations membres. Ce sont elles qui accomplissent chaque

jour le gros du travail. Ce sont également elles qui savent précisé-

ment quel type de projet fera une différence pour le développe-

ment du football sur leur territoire.

Si le besoin le plus pressant pour le Guyana est de construire son

tout premier stade consacré au football, il peut compter sur Forward.

Si le Botswana choisit de mettre en place des compétitions de jeunes

permettant à 25 000 enfants de jouer au football de manière organi-

sée et avec l’équipement approprié, le pays pourra le faire à travers

le programme. Si la Colombie décide d’innover et de créer une ligue

féminine professionnelle grâce à ces fonds, la FIFA sera là pour l’aider

à y parvenir. Nous sommes là pour ça. Nous avons d’ailleurs mis en

place dix bureaux de développement régionaux dans les six confédé-

rations. Pour être là, auprès de nos membres.

Au total, nous avons reçu plus de 770 demandes de projet. Si ce

chiffre semble à juste titre impressionnant, ce n’est pourtant que le

début – un pas de plus sur le long chemin que nous avons choisi

d’emprunter.

Le développement du football est une cause noble et sérieuse, et il

doit être traité comme tel. Lorsque la FIFA promet quelque chose, ne

vous y trompez pas : ce n’est pas uniquement de la rhétorique. Ces

promesses se traduiront systématiquement par des faits concrets.

Footballistiquement vôtre,

Gianni Infantino

Président de la FIFA

LE PROGRAMME FORWARD EST UNE RÉALITÉ CONCRÈTE

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Le Centre International d’Étude du Sport (CIES) est une entité indépendante dont le siège se trouve à Neuchâtel, en Suisse. Créé en 1995 sous la forme d’une fondation de droit suisse, il est le fruit d’un partenariat entre la FIFA ainsi que l’Université, la ville et le canton de

Neuchâtel. Le centre s’appuie sur une approche pluridisciplinaire (juridique, sociologique, géographique, historique et managé-riale) afin de développer des services de recherche, de formation et de conseil de haut niveau pour le monde du sport.

Les activités du CIES se traduisent notamment par l’organisation du FIFA Master – un Master international en sciences humaines, management et droit du sport –, par des cours dispensés dans le cadre du Master en droit du sport à l’Université de Neuchâtel ainsi que par un programme exécutif FIFA/CIES en management du sport proposé par seize universités de par le monde.

En 2017, le FIFA Master a été désigné pour la cinquième fois meilleur diplôme d’études supérieures en management du sport en Europe par le magazine indépendant Sport Business Interna-tional. Programme intensif d’un an, ce Master s’articule autour de trois modules enseignés en anglais dans trois universités euro-péennes. Le module de sciences humaines dans le sport est organisé par le Centre international d’histoire et de culture du sport de l’Université De Montfort, au Royaume-Uni. Les cours de management du sport sont quant à eux dispensés par l’École de gestion de la SDA Bocconi en Italie, tandis que le dernier module, celui sur le droit du sport, s’effectue à Neuchâtel. De nombreux détenteurs du diplôme travaillent aujourd’hui dans le domaine du football, partout dans le monde. Certains s’engagent auprès des clubs, d’autres encore sont actifs dans une fédération nationale

ACTUALITÉS DE LA FIFA

Alors que le dernier match des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018™ a été disputé et que l’on connaît les noms des trente-deux équipes qui seront présentes en Russie, la FIFA a également conclu que le premier système de surveillance antidiscrimination mis en place pour ces éliminatoires avait été un franc succès. En collaboration avec le réseau Fare, la FIFA a évalué l’intégralité des 871 matches qualificatifs et dépêché des observateurs antidiscrimination sur 177 rencontres présentant un risque plus élevé d’incidents. Le système a facilité le travail des arbitres et des instances disciplinaires de la FIFA en recueillant des éléments de preuve supplémentaires sur les troubles consta-tés. L’instance dirigeante a également sensibilisé les associations

LE FIFA MASTER OU LA VOIE DU SUCCÈS

SYSTÈME DE SURVEILLANCE ANTIDISCRIMINATION DE LA FIFA

ou une confédération. Au siège de la FIFA à Zurich, plusieurs diplômés du FIFA Master œuvrent également au sein de divers départements, qu’il s’agisse des compétitions, du marketing, des services juridiques ou de la communication. Le CIES suit attentivement le parcours et le développement de ses 475 anciens étudiants, publiant d’ailleurs régulièrement des nouvelles de leurs accomplissements sur son site Internet : http://www.cies.ch/en/education/fifa-master/where-are-they-now.

En coopération avec la FIFA, le centre a par ailleurs mis en place un réseau académique international afin de proposer un cursus de formation continue en administration du sport, commun à diverses universités partenaires à travers la planète. Ce pro-gramme exécutif couvre différents domaines essentiels de la gestion du sport, dont les aspects juridiques, l’organisation d’événements, la communication, les finances, les sponsors et le marketing. Il vise à familiariser les participants aux principes et méthodes de gestion globale dans le monde actuel, mais aussi à leur donner les clés leur permettant de s’adapter à différents contextes économiques, culturels et sociaux.

Enfin, l’Université de Neuchâtel, avec le soutien du CIES, propose un Master en droit du sport qui permet aux étudiants de compléter et d’approfondir l’enseignement de base dans ce domaine complexe. Ce programme spécifique, dispensé princi-palement en français, est le seul de ce type en Suisse.

membres au sujet de la discrimination dans le football et mené de nouvelles campagnes locales pour promouvoir la diversité et lutter contre la discrimination dans les stades. « Nous sommes très satisfaits des résultats du système et de la manière dont il a contribué à renforcer l’application de la réglementation de la FIFA en matière de lutte contre la discrimination », a déclaré Federico Addiechi, chef du département Développement durable et Diversité de la FIFA. « Mais plus important encore, il a permis une plus grande prise de conscience vis-à-vis de ce fléau et initié le lancement de nouvelles campagnes et projets destinés à l’empêcher de se développer. C’est ce qui compte le plus. »

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La FIFA a lancé une deuxième série de Sommets exécutifs du football pour réunir ses associations membres et discuter de questions stratégiques pour l’avenir du football. Chaque sommet réunira les présidents et secrétaires généraux d’une vingtaine d’associations membres. La série a débuté le 21 novembre 2017 à Bakou, en Azerbaïdjan, et se poursuivra jusqu’en mars 2018, le dernier rendez-vous étant fixé à Lima, au Pérou. Ces sommets exécutifs, lancés en 2016, constituent l’une des initiatives clés dans le cadre des réformes de la FIFA. Ils ont pour but d’offrir une plateforme d’échange et d’encourager une plus grande participa-tion des 211 associations membres de la FIFA aux décisions stratégiques de l’organisation. L’ordre du jour des sommets de

SOMMETS EXÉCUTIFS DU FOOTBALL DE LA FIFA

Jouer au football a des effets bénéfiques sur la santé et les enfants qui pratiquent ce sport peuvent également découvrir grâce à lui des connaissances et pratiques essentielles de la vie quotidienne. Il est particulièrement important de veiller à ce que les enfants handicapés puissent eux aussi acquérir ces aptitudes que le football transmet, comme la communication, le travail collectif, l’adaptation à de nouvelles situations, l’indépendance dans la prise de décision et bien d’autres encore. C’est ainsi que des organisations non gouvernementales du monde entier se servent du football pour améliorer la vie de ces enfants. Cepen-dant, il est clair que les enfants handicapés nécessitent une approche adaptée. Pour les entraîneurs, une question se pose : faut-il employer avec ces enfants les mêmes méthodologies que celles appliquées dans les écoles de football ? Des directeurs de programme d’ONG spécialisées dans ce domaine se sont réunis à Moscou dans le cadre d’un atelier du Programme d’échange adidas Football for Hope, afin de mieux comprendre les besoins des enfants handicapés et d’améliorer les processus applicables à l’entraînement et dans la formation. Ce programme est le fruit des efforts de la FIFA, en coopération avec son partenaire adidas, pour proposer des formations aux ONG du monde entier. Les organisations travaillant avec les enfants handicapés peuvent ainsi partager leurs expériences et donner des conseils utiles pour la réalisation de tout travail efficace. « Le football est un outil formidable pour aider les jeunes à améliorer leur vie dans beaucoup de domaines », explique Irina Schlossarek-Dhowtalut, responsable du programme Football for Hope à la FIFA. « Nous sommes par conséquent très heureux d’avoir été en mesure d’organiser cet atelier à Moscou, en collaboration avec notre partenaire adidas et une organisation russe, Downside Up. Cela a permis à des représentants de vingt-six organisations éligibles à Football for Hope en Russie et en Europe d’échanger sur la meilleure façon de mettre en œuvre des programmes de football à l’intention d’enfants touchés par différents handicaps. »

PROGRAMME D’ÉCHANGE ADIDAS FOOTBALL FOR HOPE

cette année inclut un débat sur l’avenir des compétitions de jeunes et féminines de la FIFA. Les délégués ont également l’opportunité de discuter du programme de développement Forward de la FIFA et de la manière dont il pourrait être amélioré dans les années à venir. La révision en cours du système de transfert et du calendrier international des matches sont deux autres sujets abordés. Enfin, les sommets offrent aux associations membres une occasion unique de partager leurs connaissances et d’interagir avec la direction de la FIFA afin de faire part de leurs préoccupations et de partager leurs priorités au niveau local et régional.

Londres, le 30 décembre 2017 : il est minuit lorsque les derniers noms de la traditionnelle liste des honneurs de la reine Élisabeth II sont rendus publics. Dans cette liste, qui est un savant mélange de personnalités politiques, d’artistes, de sportifs et d’individus actifs au sein de la communauté, un nom a eu une résonance particulière pour la FIFA : Joyce Evelyn Cook,

« pour services rendus au sport et à l’accessibilité ». Directrice de la division Associations membres depuis le 1er novembre 2016, Joyce Cook supervise à cet égard les investissements de la FIFA dans le développement du football, notamment par le biais du programme Forward. Déjà récipiendaire du grade d’Officier pour son travail dans l’élaboration et la mise en place de projets d’inclusion et de diversité, au niveau national comme internatio-nal, elle a évidemment accueilli la nouvelle avec fierté : « C’est un très grand moment pour ma famille et moi. Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé, 20% de la population mondiale souffre d’un handicap. Pourtant, seule une poignée de ces gens occupe actuellement un poste de direction, en particulier dans le domaine du sport. Cette distinction est une reconnais-sance de l’engagement qui est le mien depuis plusieurs années. En tant que personne souffrant d’un handicap travaillant à la FIFA, et membre de son Comité Directeur, j’ai le devoir de montrer l’exemple. Je suis fière que la FIFA affiche son engagement en faveur de la diversité et de l’inclusion. J’espère pouvoir contribuer, de par mes expériences personnelles et professionnelles, à indiquer la marche à suivre afin que soient mis en place des programmes visant par exemple à améliorer l’expérience des personnes handicapées dans les stades, notamment en vue de la Coupe du Monde de la FIFA 2018 ».

JOYCE COOK REÇOIT LE GRADE DE COMMANDEUR

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FIFA PARTNER

CLASSEMENT MONDIAL FÉMININ FIFA/COCA-COLA

Dernière mise à jour : 15 décembre 2017

1 États-Unis 0 2114

2 Allemagne 0 2052

3 Angleterre 0 2033

4 Australie 2 2030

5 Canada 0 2023

6 France -2 2019

7 Pays-Bas 0 1972

8 Brésil 1 1968

9 Japon -1 1967

10 Suède 1 1955

11 RDP Corée -1 1948

12 Danemark 0 1899

13 Espagne 4 1869

14 Norvège 0 1868

14 République de Corée 1 1868

16 RP Chine -3 1861

17 Italie 1 1860

17 Suisse -1 1860

19 Nouvelle-Zélande 0 1830

20 Islande 1 1818

21 Autriche -1 1810

22 Belgique 1 1788

23 Écosse -1 1785

24 Colombie 0 1756

25 Russie 0 1730

26 Mexique 0 1724

27 Ukraine 0 1712

28 Finlande 0 1708

29 République d’Irlande 4 1682

30 Thaïlande -1 1668

30 Pologne 0 1668

32 Vietnam -1 1652

33 Costa Rica -1 1650

34 République tchèque 3 1642

35 Pays de Galles 1 1635

36 Argentine 1615

37 Nigeria -2 1613

38 Portugal -4 1600

39 Roumanie -1 1585

40 Chili 0 1566

41 Ouzbékistan 0 1557

42 Chinese Taipei 0 1553

43 Hongrie -4 1538

44 Myanmar 1 1534

44 Serbie 0 1534

46 Ghana 0 1499

47 Slovaquie -4 1492

48 Trinité-et-Tobago -1 1484

48 Cameroun -1 1484

50 Jordanie 0 1460

51 Croatie 2 1454

52 Belarus -3 1450

53 Guinée équatoriale -2 1446

54 Afrique du Sud -2 1435

55 Irlande du Nord 5 1425

56 RI Iran -2 1411

57 Inde -1 1409

57 Pérou -1 1409

59 Bosnie-et-Herzégovine 2 1406

60 Slovénie -2 1404

61 Turquie -2 1401

62 Israël -7 1398

63 Venezuela -1 1388

64 Grèce 0 1370

65 Azerbaïdjan 0 1360

66 Bulgarie 1 1345

67 Kazakhstan -1 1329

68 Hong Kong 0 1323

69 Philippines 1 1316

70 Îles Féroé -1 1296

71 Albanie 2 1288

72 Bahreïn 4 1278

73 Guam 2 1274

74 Égypte 3 1256

75 Malaisie 4 1244

76 Émirats arabes unis 4 1230

77 Estonie 5 1221

78 Monténégro 3 1219

79 Bolivie 4 1217

80 Mali 5 1216

81 Moldavie 5 1214

82 Lettonie 5 1209

83 Zimbabwe 0 1204

84 Salvador 4 1198

85 Malte 6 1191

86 Lituanie 3 1181

86 Palestine 3 1181

88 Géorgie 4 1145

89 Singapour 5 1144

90 Éthiopie 3 1143

91 Népal 3 1136

92 Luxembourg 4 1125

93 Chypre 4 1120

94 Nicaragua 5 1073

95 ARY Macédoine 5 1069

96 Zambie 6 1048

97 Kosovo 8 1022

98 Namibie 5 1019

99 Tadjikistan 5 1018

100 Bangladesh 6 1003

101 Sri Lanka 6 971

102 Tanzanie 6 960

103 Maldives 6 959

104 Syrie 6 921

105 Rwanda 6 908

106 Afghanistan 6 884

107 Irak 6 873

108 Kenya 6 870

109 Mozambique 865

110 Malawi 842

111 Lesotho 836

111 Ouganda 4 836

113 Swaziland 832

114 Bhoutan 2 771

115 Andorre 2 748

116 Botswana 2 746

117 Madagascar 693

118 Maurice 358

Papouasie-Nouvelle-Guinée ** 48 1473

Paraguay ** 1459

Équateur ** 1451

Côte d’Ivoire ** 1386

Haïti ** 1372

Panamá ** 1363

Uruguay ** 1361

Jamaïque ** 1352

Indonésie ** 1321

Tunisie ** 1313

Maroc ** 1299

Guatemala ** 1297

Fidji ** 1292

Algérie ** 1283

Guyana ** 1274

Laos ** 1273

Tonga ** 1258

Nouvelle-Calédonie ** 1252

Sénégal ** 1248

Tahiti ** 1238

Cuba ** 1217

Congo ** 1206

République dominicaine ** 1191

Bénin ** 1187

Îles Cook ** 1185

Porto Rico ** 1156

Suriname ** 1152

Honduras ** 1152

Îles Salomon ** 1144

Vanuatu ** 1139

Samoa ** 1138

Angola ** 1134

République kirghize ** 1134

Sierra Leone ** 1132

RD Congo ** 1132

Arménie ** 1104

Guinée ** 1077

Samoa américaines ** 1075

Burkina Faso ** 1060

Érythrée ** 1060

Gabon ** 1052

Saint-Vincent-et-les-Grenadines ** 1000

Sainte-Lucie** 989

Liban ** 949

Pos. Équipe + / – Points

Bermudes ** 943

Saint-Kitts-et-Nevis ** 942

Guinée-Bissau ** 927

Pakistan ** 926

Grenade ** 914

Dominique ** 900

Libye ** 883

Liberia ** 877

Koweït ** 870

Îles Vierges britanniques ** 867

Qatar ** 864

Îles Vierges américaines ** 852

Îles Caïmans ** 849

Curaçao ** 831

Belize ** 825

Antigua-et-Barbuda ** 767

Aruba ** 745

Timor oriental * 991

Barbade * 979

Comores * 837

Macao * 824

Turks-et-Caicos * 704

Burundi * 519

Pos. Équipe + / – Points Pos. Équipe + / – Points Pos. Équipe + / – Points

** Les équipes n’ayant pas joué depuis plus d’un an et demi n’apparaissent pas dans le classement.

* Équipes provisoirement déclassées pour ne pas avoir joué plus de cinq matches contre des équipes officiellement classées.

http://fr.fifa.com/worldranking

45 / FIFA 1904

http://fr.fifa.com/worldranking

CLASSEMENT MONDIAL MASCULIN FIFA/COCA-COLA

Dernière mise à jour :17 janvier 2018

Pos. Équipe + / – Points Pos. Équipe + / – Points Pos. Équipe + / – Points Pos. Équipe + / – Points

1 Allemagne 0 1602

2 Brésil 0 1483

3 Portugal 0 1358

4 Argentine 0 1348

5 Belgique 0 1325

6 Espagne 0 1231

7 Pologne 0 1209

8 Suisse 0 1190

9 France 0 1183

10 Chili 0 1147

11 Pérou 0 1128

12 Danemark 0 1099

13 Colombie 0 1078

14 Italie 0 1052

15 Croatie 2 1048

16 Angleterre -1 1047

17 Mexique -1 1032

18 Suède 0 1000

19 Pays de Galles 0 985

20 Islande 2 959

21 Pays-Bas -1 952

22 Uruguay -1 924

23 Tunisie 4 915

24 Sénégal -1 875

25 États-Unis -1 867

25 Irlande du Nord -1 867

27 Costa Rica -1 831

28 Slovaquie 0 817

29 Autriche 0 815

30 Égypte 1 814

31 Paraguay -1 812

32 République d'Irlande 0 798

32 Écosse 0 798

34 RI Iran -2 797

35 Ukraine 0 781

36 Australie 2 763

37 Serbie -1 756

38 Bosnie-et-Herzégovine -1 753

39 Maroc 1 748

40 Roumanie 1 737

41 Turquie 1 735

42 Bulgarie 1 719

43 RD Congo -4 715

44 Burkina Faso 0 709

45 Cameroun 0 707

46 Monténégro 0 681

47 Grèce 0 680

48 République tchèque 0 677

49 Bolivie 0 674

50 Ghana 0 659

51 Nigeria 0 651

52 Venezuela 0 639

53 Panamá 2 636

54 Hongrie -1 630

55 Jamaïque -1 625

56 Japon 1 598

57 Algérie 1 585

58 Norvège 1 572

59 République de Corée 1 569

60 Albanie 2 553

61 Côte d’Ivoire 0 544

62 Russie 2 534

63 Cap-Vert 4 530

64 Slovénie 5 529

65 Arabie saoudite -2 522

66 Guinée -1 510

67 Honduras 1 509

68 Équateur 2 508

68 Finlande -2 508

70 RP Chine 1 504

71 Mali 1 477

72 Zambie 2 466

73 Ouganda 2 446

73 ARY Macédoine 3 446

75 Palestine 5 443

76 Syrie 1 442

77 Ouzbékistan 1 441

78 Émirats arabes unis -5 436

78 Afrique du Sud 3 436

80 Trinité-et-Tobago 7 430

81 Bénin 1 427

82 Irak -3 410

83 Guinée-Bissau 3 409

84 Luxembourg -1 407

84 Liban 1 407

84 Curaçao -1 407

87 Haïti -31 403

88 Estonie 1 399

89 Libye -1 389

90 Salvador 10 383

90 Arménie 0 383

92 Chypre -1 373

93 Gabon 0 372

93 Belarus -1 372

95 Canada -1 371

96 Congo 0 369

97 Îles Féroé -2 364

98 Sierra Leone -1 360

99 Israël -1 355

100 Mauritanie -1 340

101 Oman 0 335

102 Inde 3 333

103 Qatar -1 327

104 Géorgie 0 322

105 Kenya 1 317

106 Niger 2 311

106 Zimbabwe -3 311

108 Mozambique 2 310

109 Madagascar -1 309

110 Saint-Kitts-et-Nevis 1 303

111 Namibie 7 300

112 Vietnam 0 298

113 Jordanie -6 294

114 Turkménistan 0 292

115 Nicaragua 4 287

116 République kirghize -1 282

116 Rwanda -3 282

118 Azerbaïdjan -1 281

119 RDP Corée 7 269

120 Nouvelle-Zélande 1 267

121 République centrafricaine 1 266

122 Bahreïn -7 264

123 Philippines 1 263

124 Soudan 12 260

124 Malawi 1 260

126 Tadjikistan 0 255

127 Togo -5 247

128 Guatemala 1 242

129 Thaïlande 1 236

130 Comores 1 235

131 Lettonie 1 233

132 Swaziland 1 228

133 Liberia 1 224

134 Chinese Taipei 1 223

135 Kazakhstan 2 220

136 Andorre 2 215

137 Éthiopie 6 213

138 Yémen -18 212

139 Antigua-et-Barbuda 0 209

140 Myanmar 0 203

141 Guinée équatoriale 5 202

142 Angola -1 200

143 Burundi -1 197

144 Hong Kong 0 189

145 Lesotho 0 188

146 Tanzanie 1 182

147 Lituanie 2 179

148 Afghanistan 0 176

149 Botswana 1 172

150 Maldives 5 154

151 Îles Salomon 0 152

152 Tahiti 0 149

153 Soudan du Sud 0 148

154 Nouvelle-Calédonie 0 146

155 Barbade 0 144

156 Vanuatu 1 141

157 Maurice 2 134

158 Papouasie-Nouvelle-Guinée 2 126

159 Grenade 2 125

160 Indonésie 2 121

160 Suriname -32 121

160 République dominicaine 2 121

163 Gambie 1 120

164 Guyana 1 117

165 Népal 6 115

166 Moldavie 1 112

166 Porto Rico 0 112

168 Fidji 0 110

168 Tchad 0 110

168 Dominique 0 110

171 Belize -13 105

172 Cambodge 1 103

173 Singapour -1 101

174 Koweït 15 100

175 Malaisie -1 99

175 St-Vincent-et-les-Grenadines -1 99

175 Sainte-Lucie -1 99

178 Kosovo -1 97

179 São Tomé-et-Príncipe -1 94

180 Aruba -1 92

181 Cuba -1 88

182 Liechtenstein -1 86

183 Laos -1 82

184 Bermudes -1 72

185 Malte -1 66

186 Macao -1 65

187 Djibouti -1 64

188 Bhoutan -1 57

189 Mongolie -2 55

190 Brunei 0 45

191 Timor oriental 0 44

192 Seychelles 0 43

192 Guam 0 43

194 Samoa américaines 0 38

194 Îles Cook 0 38

194 Samoa 0 38

197 Bangladesh 0 30

198 Îles Vierges américaines 0 26

199 Montserrat 0 20

200 Sri Lanka 0 16

201 Pakistan 0 15

202 Turks-et-Caicos 0 13

202 Îles Caïmans 0 13

204 Saint-Marin 0 11

205 Îles Vierges britanniques 0 6

206 Anguilla 0 0

206 Bahamas 0 0

206 Érythrée 0 0

206 Gibraltar 0 0

206 Somalie 0 0

206 Tonga 0 0

46 / FIFA 1904

UNE CARRIÈRE EN VIGNETTES PANINI

ZLATAN IBRAHIMOVIĆ116 sélections pour la Suède

Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA et de l’Europa League de l’UEFA

47FIFA 1904 /

© P

AN

INI

ASSOCIATIONS MEMBRES

LE PRÉSIDENT INFANTINO RENCONTRE EMMANUEL MACRON

Le Président français, Emmanuel Macron, a reçu

le Président de la FIFA, Gianni Infantino, au Palais

de l’Élysée à Paris en présence du président de la

Fédération Française de Football, Noël Le Graët.

La réunion a porté sur les préparatifs de la Coupe du Monde

Féminine U-20 de la FIFA – qui aura lieu en Bretagne du 5 au

24 août 2018 – et de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™

– que la France organisera du 7 juin au 7 juillet 2019. Le président

Macron a souligné l’engagement de la France visant à faire de ces

tournois des événements festifs et rassembleurs qui mettront en

lumière les différentes villes et régions du pays. Pour sa part, le

Président de la FIFA a présenté son projet de réforme du système

de transfert. « Il est temps de prendre des mesures pour assurer

plus de transparence et de clarté afin de pouvoir protéger le

football et toutes ses parties prenantes », a-t-il expliqué.

Confirmant son soutien à ces réformes ambitieuses, Emmanuel

Macron a proposé que la France aide à mettre en place une

période de réflexion avec les différents pays européens afin de

travailler sur la révision du droit européen qui serait nécessaire en

vue d’accompagner tout changement réglementaire. Les deux

présidents ont également discuté de la mise en œuvre d’une

politique efficace de développement en Afrique à travers le sport.

« La FIFA accueille favorablement et soutient pleinement le projet

annoncé par M. Macron à Ouagadougou et à Accra », a déclaré

Gianno Infantino. « Grâce à notre programme de développement

Forward, nous soutenons d’ores et déjà des initiatives concrètes

sur le terrain. La discussion avec le président français a ouvert

de nouvelles pistes et objectifs que nous nous ferons un plaisir

d’étudier et de réaliser en collaborant avec le gouvernement

français et la FFF. »

PAYS DE GALLES : COLEMAN QUITTE SON POSTE

Réunie à Francfort, l’assemblé générale de la Fédéra-

tion Allemande de Football (DFB) a voté pour la

construction de la nouvelle DFB et de son académie,

et a validé le budget du projet. L’administration et

l’académie seront regroupées en un même complexe, qui sera bâti

sur le site de l’ancien hippodrome du quartier de Niederrad à

Francfort. Le projet servira le développement du football allemand

dans son ensemble. « Je me réjouis du vote des délégués et je suis

heureux du soutien apporté à ce projet, qui est tourné vers l’avenir »,

a déclaré le président de la DFB, Reinhard Grindel. « À travers la

création du nouveau siège et de notre académie, nous mettrons

en place les structures et les conditions de travail nécessaires pour

développer le football allemand à tous les niveaux. Ce projet phare

profitera à tous nos footballeurs sur le long terme ». Le coût total

de ce projet pourrait atteindre les 150 millions d’euros, ce qui

représente le plus gros investissement de l’histoire de fédération.

Ce chiffre comprend les coûts de construction fixes, la supervision

et la gestion de projet ainsi que des dispositions concernant tout

risque non prévu. Les fonds qui financeront ce nouveau complexe

Après plus de cinq ans à la tête de l’équipe nationale

galloise, le sélectionneur Chris Coleman a annoncé

sa démission d’après un communiqué publié par la

Fédération Galloise de Football. Coleman, 47 ans, a

connu son heure de gloire en menant sa sélection en demi-finales

de l’EURO 2016 de l’UEFA. Toutefois, il n’est pas parvenu à pour-

suivre sur la lancée de la brillante campagne française, les Dragons

ne terminant que troisièmes du groupe D des qualifications

européennes pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™.

La défaite à domicile 0-1 concédée contre l’Irlande à Cardiff le

9 octobre 2017 a sonné le glas des espoirs gallois alors que leur

équipe pouvait encore rêver à une qualification pour la Russie en

accrochant les barrages. Le directeur exécutif de la fédération

galloise, Jonathan Ford, a déclaré : « Nous sommes extrêmement

déçus de voir Chris quitter son poste de sélectionneur. La fédéra-

tion ainsi que tout le pays de Galles lui seront éternellement

reconnaissants pour le travail qu’il a accompli ces six dernières

années à la tête de la sélection, lui qui a parcouru le pays de long

en large loin des projecteurs pour parler aux joueurs et aux et

supporters, pour finalement nous mener jusqu’en demi-finales de

l’EURO. Nous souhaitons bonne chance à Chris pour la suite et

pour son retour dans le football de clubs – un souhait qu’il avait

évoqué depuis longtemps avec beaucoup d’honnêteté et de

franchise ». Le successeur de Coleman est Ryan Giggs.

CONSTRUCTION D’UN NOUVEAU SIÈGE POUR LA DFB ET SON ACADÉMIE

48 / FIFA 1904

HO

comprennent des réserves de la DFB, des subventions de la FIFA et

de l’UEFA, ainsi que des financements bancaires. « La nouvelle

DFB et son académie vont rassembler le sport et l’administration

sous un même toit pour une meilleure collaboration », a déclaré le

secrétaire général de la DFB, Friedrich Curtius. « Ce projet suscite

d’ores et déjà beaucoup d’optimisme, à la fois en interne et auprès

de nos partenaires et de la famille du football allemand. L’objectif

est de créer un lieu qui mêlera enthousiasme, idées et rencontres ».

Oliver Bierhoff, le chef de projet de la DFB Academy, a pour sa part

déclaré : « Notre objectif est de continuer à développer le football

allemand et de faire de notre académie une référence qualitative

reconnue mondialement. Nous voulons nous appuyer sur notre

équipe d’experts, notre savoir-faire et notre technologie de pointe

pour fournir des services axés sur le football. Nous développerons

et partagerons nos connaissances, nous renforcerons les compé-

tences de nos experts, de nos formateurs, et la qualité de nos

équipes et nos joueurs ». La cérémonie de pose de la première

pierre du bâtiment conçu par « kadawittfeldarchitektur » est

prévue mi-2018. Les travaux devraient s’achever début 2021.

QATAR : UN STADE DE COUPE DU MONDE ENTIÈREMENT DÉMONTABLE

Le Conseil suprême pour la remise et l’héritage –

l’organe chargé de la livraison des infrastructures

nécessaires pour l’organisation de la Coupe du

Monde de la FIFA, Qatar 2022™ – a dévoilé le design

du septième stade de Qatar 2022, le Ras Abu Aboud Stadium.

L’enceinte repose sur une conception audacieuse, novatrice et

unique, puisqu’elle est construite à l’aide de blocs entièrement

modulaires – chacun de ces blocs contenant des sièges amovibles,

des stands de concession, des toilettes et d’autres éléments structu-

rels essentiels. Le Ras Abu Aboud Stadium combine les concepts de

compétition et d’héritage de manière révolutionnaire en vue de

devenir un lieu de rendez-vous unique. « L’innovation a toujours été

au cœur de notre ambition qui est de livrer une Coupe du Monde

historique qui laissera un héritage au Qatar et au monde entier. La

conception du Ras Abu Aboud Stadium en est le plus bel exemple »,

a déclaré le directeur exécutif du conseil suprême, S.E. Hassan Al

Thawadi. « Cette enceinte représente un héritage parfait, puisqu’elle

peut être entièrement réassemblée dans un nouvel endroit ou être

décomposée et intégrée à de plus petits complexes sportifs et

culturels, le tout dans un stade qui offrira aux supporters une

ambiance digne d’une Coupe du Monde et que nous construirons

d’une façon plus durable que jamais auparavant. Je suis très heureux

de ce concept et convaincu que ce stade deviendra un modèle à

suivre pour les organisateurs de prochains événements planétaires ».

La conception modulaire du stade signifie aussi que le site exigera

moins de matériaux, produira moins de déchets et que l’empreinte

carbone de la structure sera réduite. Grâce à cette approche durable,

le Ras Abu Aboud Stadium recevra une certification quatre étoiles

du Système Mondial d’Évaluation de la Durabilité (GSAS).

SÉMINAIRE DE FOOTBALL DE BASE EN CHINE

Le séminaire de football de base organisé par la

Fédération Chinoise de Football (CFA) a pris fin à

l’issue d’un événement de trois jours qui aura connu

beaucoup du succès. Quelque cent soixante participants,

comprenant des représentants d’associations régionales de la CFA et

de la Confédération Asiatique de Football, ont pris part au séminaire

qui s’est déroulé en marge d’une des plus grandes compétitions de

football base de la CFA baptisée « We love Football ». Le séminaire a

notamment permis de faire le point sur le football de base en Chine

en 2017, sur la feuille de route 2018 et sur les meilleures pratiques

suggérées par certaines associations membres. Masahiro Sugiyama,

responsable du développement du football de base au sein de la

division Technique de l’AFC, a présenté la charte de l’AFC en matière

de football de base ainsi que les rôles et les responsabilités des

associations membres dans ce domaine. Sugiyama a également parlé

des accomplissements de différents clubs amateurs japonais et du

programme de promotion du football de base de la Fédération

Japonaise de Football, qui s’appuie sur notamment sur le soutien des

clubs. La directrice du Football féminin de l’AFC, Bai Lili, a quant à elle

évoqué le développement du football féminin en Asie et son rôle

dans le développement du football de base. La CFA a présenté son

bilan pour 2017, abordant notamment les ligues de football amateur,

les initiatives de responsabilité sociale, les cours et formations ainsi

que les activités de futsal et de beach soccer. « La CFA s’engage

pleinement dans le développement du football de base en Chine et

travaille en étroite collaboration avec ses membres et partenaires

pour atteindre ses objectifs à travers divers projets, activités et com-

pétitions », a déclaré Roger Luo Zhao, directeur du Football. « Nous

avons lancé le séminaire de football de base de la CFA en 2015 et

nous avons été en mesure de présenter le rapport d’activité annuel

du football de base et la feuille de route pour l’année suivante. Cet

événement annuel sert également de plateforme pour les principales

parties prenantes du football de base chinois, permettant de partager

les connaissances et de discuter des activités sous l’égide de la CFA. »

49FIFA 1904 /

HO

Le technicien belge Marc Wilmots et la Côte d’Ivoire

ont mis fin à leur collaboration après l’élimination

des Éléphants de la course à la Coupe du Monde

en Russie. La Côte d’Ivoire s’est inclinée 2-0 face au

Maroc lors du match décisif pour la qualification, entraînant

l’ouverture de négociations entre Wilmots et la fédération

ivoirienne. « À l’issue des échanges, les parties ont convenu de

mettre fin à l’amiable à leur collaboration, tout en saluant la

bonne ambiance qui a prévalu durant ces six mois de travail en

commun », a indiqué la fédération. Ancien sélectionneur de la

Belgique, Wilmots, 48 ans, avait signé un contrat de deux ans

avec la Côte d’Ivoire en mars 2017, avec une option pour prolonger

de deux années supplémentaires.

L’Argentin Juan Antonio Pizzi a été nommé en tant

que nouveau sélectionneur de l’Arabie saoudite,

qu’il dirigera lors de la Coupe du Monde de la FIFA

2018™. Il remplace son compatriote Ivan Edgardo

Bauza. Pizzi, 49 ans, a signé son contrat à Tokyo en présence du

président de la Fédération Saoudienne de Football, Adel Izzat. Le

technicien argentin, vainqueur de la Copa América 2016 avec le

Chili, avait dû quitter son poste à la tête de La Roja le mois dernier

en raison de la non-qualification pour la Coupe du Monde. Adel

Izzat a expliqué que ce changement de sélectionneur, qui intervient

à un peu moins de sept mois du coup d’envoi de Russie 2018,

était consécutif à une évaluation minutieuse du travail de Bauza

et aux « résultats des matches amicaux » de l’équipe saoudienne.

Edgardo Bauza avait pris les rênes de la sélection en septembre

dernier, juste après la qualification des Faucons pour la Coupe du

Monde, acquise sous les ordres du Néerlandais Bert van Marwijk.

ASSOCIATIONS MEMBRES

PIZZI NOUVEAU SÉLECTIONNEUR DE L’ARABIE SAOUDITE

Ange Postecoglou a démissionné de son poste de

sélectionneur de l’Australie tout juste une semaine

après avoir mené les Socceroos à leur qualification

pour Russie 2018. Postecoglou a annoncé qu’il

démissionnait bien qu’étant sous contrat jusqu’à la fin de l’actuelle

campagne de Coupe du Monde. « Cette décision a été très

difficile à prendre », a déclaré Postecoglou. « Ça été pour moi un

privilège de pouvoir entraîner l’équipe nationale de mon pays.

Cependant, tout cela m’a énormément affecté sur le plan person-

nel comme professionnel. Je me suis investi au maximum car je

savais à quel point c’était une période cruciale pour le football

australien. C’est avec le cœur lourd que je dois maintenant mettre

fin à ce voyage. J’ai hâte de voir notre équipe se faire une place

sur la grande scène internationale l’année prochaine. Je suis

certain que cette campagne sera pleine de grands moments et je

serai le premier à suivre et encourager notre équipe ». L’Australie

s’est qualifiée pour Russie 2018 après avoir battu le Honduras lors

des barrages intercontinentaux. Postecoglou était au passage

devenu le premier sélectionneur australien à qualifier les Socceroos

pour une Coupe du Monde.

AUSTRALIE : POSTECOGLOU DÉMISSIONNE

WILMOTS QUITTE LA SÉLECTION IVOIRIENNE

Tan Cheng Hoe a été nommé sélectionneur de

l’équipe nationale de la Malaisie en remplacement

de Nelo Vingada, qui a démissionné de son poste

début décembre après avoir reconnu sa responsabilité

vis-à-vis des mauvais résultats obtenus par la Malaisie lors du

dernier tour de qualifications pour la Coupe d’Asie des Nations de

l’AFC 2019. La sélection malaisienne avait essuyé deux cinglantes

défaites face à la RDP Corée en novembre.

TAN CHENG HOE NOUVEAU SÉLECTIONNEUR DE LA MALAISIE

TUNISIE : MAÂLOUL RECONDUIT

Le sélectionneur

tunisien Nabil

Maâloul a accepté

une prolongation

de contrat de cinq ans offerte

par la Fédération Tunisienne de

Football. Après une campagne

de qualification fructueuse pour

la Coupe du Monde 2018, le

tacticien de 55 ans restera ainsi

à la tête des Aigles de Carthage

jusqu’en juin 2022. Les Tunisiens

sont restés invaincus dans le

groupe A des qualifications africaines, engrangeant quatorze

points en six matches. Ils défieront l’Angleterre, la Belgique et

le Panamá dans le groupe G l’an prochain en Russie. L’ancien

entraîneur de l’Espérance de Tunis a mené sa sélection vers

une première qualification à la Coupe du Monde depuis 2006

et a été chargé de diriger les champions d’Afrique 2004 jusqu’à

la Coupe du Monde 2022. La Tunisie entrera en lice face à

l’Angleterre le 18 juin à la Volgograd Arena.

50 / FIFA 1904

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HUDSON QUITTE SON POSTE DE SÉLECTIONNEUR DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE

Anthony Hudson a démissionné de son poste de

sélectionneur de la Nouvelle-Zélande après l’élimina-

tion des All-Whites de la course à Russie 2018 à

l’issue du barrage intercontinental contre le Pérou.

L’Anglais de 36 ans avait pris les rênes de la sélection il y a quatre

ans, juste après une autre élimination en barrages – contre le

Mexique en novembre 2013. « En tant que groupe, nous sommes

évidemment déçus de ne pas atteindre notre objectif qui était de

se qualifier pour la Coupe du Monde. Mais quand on voit où nous

étions il y a trois ans par rapport à ces dernières minutes du match

contre le Pérou, je dois dire que je suis incroyablement fier de tous

les joueurs et de l’encadrement. Tous ont été formidables », a

déclaré Hudson. « Ils ont été solidaires, ils ont joué avec fierté et

courage alors que nous avions une montagne à gravir. Ce que cette

équipe a accompli au fil des ans est assez exceptionnel. Je suis fier

du chemin parcouru ces trois dernières années et j’espère que ma

mission ici aura posé les fondations de succès futurs. La Nouvelle-

Zélande est une grande équipe capable de réaliser de belles choses

sur la scène mondiale ».

UN CENTRE D’ÉDUCATION POUR PROFES-SIONNALISER LE FOOTBALL CALÉDONIEN

Le lancement du centre d’éducation de l’OFC en

Nouvelle-Calédonie devrait permettre au football

calédonien d’atteindre de nouveaux sommets dans

tout le pays. L’institut éducatif, qui est basé au sein du

Centre International Sport et Expertise (CISE) à Dumbéa, propose

des cours allant des bases au niveau licence qui permettront aux

participants d’acquérir des qualifications qui seront reconnues

dans toute l’Océanie. Le président de la Fédération Calédonienne

de Football, Steeve Laigle, s’est réjoui des nombreuses possibilités

que le centre apportera au pays. « Le centre d’éducation de l’OFC

contribuera énormément au développement de notre football »,

a déclaré Laigle. « On parle beaucoup de l’amateurisme du football

calédonien et notre football a besoin de se structurer. Le centre

nous aidera à mettre en place cette structure à travers des cours

pour administrateurs, entraîneurs et arbitres. Nos administrateurs

pourront en outre suivre des formations en management, en

marketing et dans le domaine médical. C’est un programme de

cours complet ». Laigle a précisé que le centre d’éducation n’est

pas un institut uniquement créé pour le développement du

football : « Les cours de management et de marketing seront

ouverts à toutes les ligues sportives de Nouvelle-Calédonie, donc

le but n’est pas de développer seulement le football, mais aussi

tous les autres sports. »

ZAGALLO REÇOIT LA LICENCE D’HONNEUR DE L’ACADÉMIE DE LA CBF

La Fédération Brésilienne de Football (CBF) a honoré

Mário Jorge Lobo Zagallo en lui remettant la toute

première licence d’honneur de l’académie de la CBF.

Cette distinction récompense ses immenses accom-

plissements en tant que joueur puis sélectionneur, ainsi que son

engagement tout au long de sa carrière en club comme en sélec-

tion. La CBF a ainsi reconnu la contribution inestimable de Zagallo

en faveur du football brésilien et international. Zagallo a reçu

cette licence lors de la cérémonie de remise des prix du Brasileirão

2017 en décembre dernier, qui a également récompensé les

meilleurs joueurs du championnat brésilien. Profondément ému,

celui que l’on surnomme le « vieux loup » n’a pas caché sa grande

fierté : « Je suis fier d’être honoré par l’académie de la CBF. Je n’ai

jamais eu l’occasion d’obtenir un diplôme et la CBF m’en donne

aujourd’hui l’opportunité. C’est pour moi un grand honneur. »

FESTIVAL DE FOOTBALL DE BASE AU SALVADOR

La Fédération Salvadorienne de Football (FESFUT) a

organisé un festival de football de base regroupant

224 jeunes joueurs issus de quatorze associations

départementales amateurs. Répartis en groupes

U-11 et U-13, les participants ont pu profiter des vingt-cinq

ateliers mis en place sur les terrains 1 et 2 du complexe sportif de

la FESFUT. « Au nom du comité exécutif, je tiens à remercier les

présidents des associations départementales amateurs pour tous

leurs efforts, ainsi que les entraîneurs et les parents des joueurs

d’avoir semé les graines dont nous récolterons les fruits dans

quelques années, quand ces jeunes joueurs seront un jour nos

internationaux », a déclaré le président de la FESFUT, Jorge

Cabrera Rajo. Le coordonnateur des associations départementales

amateurs, Emerson Avalos, a également indiqué que ces enfants

seraient un jour les internationaux de demain et que les associa-

tions étaient ravies de travailler avec la fédération.

51FIFA 1904 /

CBF

PARAGUAY : FIN DU COURS POUR ENTRAÎNEURS DE FOOTBALL FÉMININ

Un cours pour entraîneurs de football féminin a été

dispensé au centre d’entraînement des équipes

nationales du Paraguay, à Ypané. Cet événement a

été organisé conjointement par la CONMEBOL, dans

le cadre de son programme « Evolución », et par le département

du Développement de la Fédération Paraguayenne de Football. À la

fin du cours, le chef de département du Développement Douglas

Martínez n’a pas caché sa grande satisfaction en déclarant que

c’était la première fois que des footballeuses professionnelles

paraguayennes avaient accès à une telle formation. Il a également

remercié Fabimar Franchi, le représentant du département Dévelop-

pement de la CONMEBOL, pour ses efforts continus en faveur de la

promotion du football féminin dans toute l’Amérique du Sud. Le

cours a réuni des intervenants de renom, en la personne des

professeurs Rubén Subeldia et Viviana Ayres, ainsi que Milagros

Infante, qui ont tous partagé leurs expériences et connaissances et

exhorté les participants à continuer à travailler dur pour permettre

au football féminin de se développer toujours davantage. Vingt-

quatre entraîneurs de football féminin ont participé à ce cours.

URUGUAY : CINQUIÈME FESTIVAL « LIVE YOUR GOALS »

Un cinquième festival « Live Your Goals » de la FIFA

s’est déroulé au complexe Celeste, près de

Montevideo, dans la matinée du 2 décembre. Environ

cent quatre-vingts enfants âgés de 6 à 13 ans ont

participé au festival avec leurs amis et leur famille. Un groupe de

joueuses et d’entraîneurs des équipes féminines uruguayennes

ont organisé des activités et ateliers footballistiques sous la direc-

tion du professeur Juliana Castro. De nombreuses jeunes filles des

écoles locales ont ainsi participé à cet événement qui mettait

l’accent sur l’amusement et le divertissement. Des joueuses de

San Jacinto, du Danubio FC, des La Paz Wanderers et de Náutico

étaient également présentes.

Après le festival, qui a duré

environ une heure et demie,

les jeunes filles ont pu passer

du temps avec leurs mentors,

à savoir d’anciennes et ac-

tuelles footballeuses interna-

tionales uruguayennes. Les

précédents festivals avaient

été organisés au complexe

Celeste ainsi que dans les

stades de Nasazzi, Suppici de

Colonia et Charrúa.

SERGIO CHUC ÉLU PRÉSIDENT DE LA FFB

Le 2 décembre 2017, la Fédération de Football du

Belize a tenu son 11e congrès extraordinaire au

Ramada Princess Hotel and Casino de Belize City,

au cours duquel Sergio Chuc a été élu nouveau

président de la FFB et Cruz Gamez vice-président. Chuc et Gamez

ont tous deux recueilli 14 voix sur 20 possibles. L’équipe de la

fédération est donc au complet au moment où la FFB prépare un

nouveau départ pour le football au Belize. La saga de l’élection

de Chuc a commencé lors du 9e congrès ordinaire de la FFB tenu

le 30 avril 2016, lorsqu’après vingt-deux tours de scrutin, le

représentant de la FIFA a demandé l’arrêt du processus électoral

et proposé que M. Marlon Kuylen agisse en tant que président

intérimaire jusqu’aux prochaines élections. De nouvelles élections

devaient être organisées les 24 et 25 juin 2017, mais elles n’ont

pu avoir lieu en raison de l’absence de quorum. Un congrès

extraordinaire a ensuite été tenu le 2 septembre 2017, au cours

duquel de nombreux points de l’ordre du jour initial ont été

examinés, et une nouvelle date pour les élections a pu être fixée.

PÉROU : LANCEMENT D’UN COURS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE ET NUTRITION SPORTIVE

Grâce à une initiative de l’Université San Ignacio

de Loyola et le soutien de la Fédération Péruvienne

de Football (FPF), un premier cours international sur

la physiologie et la nutrition dans le football a été

organisé au Pérou du 4 au 7 décembre derniers. Parmi les partici-

pants figurait notamment le Dr Antonio Escribano Zafra, membre

de la commission sur la nutrition et les habitudes saines du comité

olympique espagnol et responsable médical chargé de la nutrition

au sein des fédérations espagnoles de football et de basket-ball.

Le Dr Escribano avait été récompensé en 2014 par l’association

Cofradía del Colesterol pour son travail de promotion des bonnes

habitudes nutritionnelles. Il a également reçu en 2016 le prix

national de médecine du sport, décerné par l’association de la

presse sportive espagnole. « On peut apprendre à bien manger ;

tout ce qu’il vous faut, c’est un peu de bon sens. La clé d’une

alimentation saine est de savoir comment choisir et doser sa

nourriture », a expliqué Escribano. Le secrétaire général de la FPF,

Juan Matute, a également pris la parole : « Nous avons pu lancer

un programme de jeunes – qui est en réalité un projet social –, qui

va, à travers le football, changer la vie de milliers de jeunes gens.

Ces vingt-cinq dernières années, 85% des joueurs de l’équipe

nationale étaient originaires de Lima. Nous ne nous sommes pas

assez tournés vers nos régions. Nous créerons donc vingt-six

centres d’excellence à travers le pays ».

53FIFA 1904 /

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HIER

Artistes associés : Günter Netzer (g. ; Borussia Mönchengladbach) et Wolfgang Overath (FC Cologne) durant un match de Bundesliga (2 octobre)

1971 COLOGNE (RFA)

54 / FIFA 1904

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AUJOURD’HUI

Neymar et James Rodríguez trouvent un moment pour discuter lors du match de qualification pour la Coupe du Monde 2018 opposant la Colombie au Brésil (5 septembre)

2017 BARRANQUILLA (COLOMBIE)

55FIFA 1904 /

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/ AFP

CARRIÈRE DES FIFA LEGENDS

Entraîner les plus grands clubs du monde est un peu la marque de fabrique de Carlo Ancelotti. Ses six dernières équipes sont en effet la Juventus, le Milan AC, Chelsea, le PSG, le Real Madrid et le Bayern Munich. Son palmarès ? Trois Ligues des Champions, quatre championnats nationaux et trois coupes nationales. On en oublierait presque son illustre carrière de joueur : sous l’égide d’Arrigo Sacchi, Ancelotti a notamment fait partie de la légendaire formation du Milan AC avec Franco Baresi, Roberto Donadoni, Paolo Maldini, Ruud Gullit, Frank Rijkaard et Marco van Basten. Cette équipe a remporté six titres en deux saisons, dont deux Coupes d’Europe et deux Serie A.

1976

Steve Jobs et Steve

Wozniak fondent la

société Apple le 1er avril.

1976-1979 Parme ACAncelotti fait ses débuts à 17 ans. Son

entraîneur Cesare Maldini l’utilise alors

comme attaquant de soutien. En 1979,

il marque en prolongation le troisième but

de Parme lors du barrage retour contre la

Triestina (3-1), synonyme de promotion en

Serie B. Ancelotti est courtisé par des grands

clubs et rejoint finalement l’AS Rome.

56 / FIFA 1904

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1987-1992 Milan AC2 championnats, 2 Coupes d’Europe des Clubs champions.

À Milan, il fait partie des « immortels » et impressionne Sacchi

de par sa compréhension du jeu (Ancelotti deviendra plus tard

l’assistant de Sacchi). Le football offensif et spectaculaire proposé

par la formation milanaise révolutionne le calcio. Ancelotti

déclarera plus tard : « Nous étions tous choqués au début.

Sacchi a transformé la mentalité italienne. »

1979-1987 AS Rome1 championnat, 4 Coupes d’Italie

Il fait ses débuts en Serie A à 20 ans

le 16 septembre 1979. Champion

d’Italie en 1983, il est promu

capitaine du club romain à 26 ans et

devient un cadre de la Squadra

Azzurra, avec laquelle il dispute la

Coupe du Monde 1986 et l’EURO

1988, avant de décrocher une belle

troisième place lors de la Coupe du

Monde 1990 chez lui en Italie.

1979

Le Sud-Africain Jody Scheckter

devient le premier champion

du monde de Formule 1

africain. La Scuderia Ferrari

devra patienter vingt ans avant

de remporter un nouveau titre

mondial.

1987

Le 1er janvier, Radio Moscou diffuse en

Russie le discours du nouvel an du

président américain Ronald Reagan.

À la fin de l’année, Reagan et le chef

de l’État soviétique Mikhaïl Gorbatchev

signent le Traité sur les forces nucléaires

à portée intermédiaire (INF).

57 FIFA 1904 /

ARCHIVES PHOTO

Moment d’intimité En ce 18 mai 1985, les terres familiales sont labourées tandis que le bétail se repaît dans les pâturages. Avant de poursuivre leur travail en ce samedi après-midi à la ferme de Brendon Barton, dans la région d’Exmoor (Devon), Dick French et sa famille se retrouvent pour prendre le thé devant la télé. Et pour cause, c’est aujourd’hui qu’a lieu la finale de la coupe !

58 / FIFA 1904

Manchester United et Everton ont rendez-vous dans le stade de Wembley, à Londres – et ils font le spectacle. À la 78e minute, le défenseur irlandais de Manchester Kevin Moran devient – après un tacle dangereux – le premier joueur de l’histoire à être expulsé d’une finale de FA Cup. Les Red Devils l’emporteront tout de même 1-0 après prolongation.

59FIFA 1904 /

James Ravilious © Beaford Arts, digitally scanned from a Beaford Archive negative www.beafordarchive.org.uk

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INNOVATIONS

PLUS QU’UN ACCESSOIRELe poteau de corner, autrefois simple bâton en bois assorti d’un bout de tissu artisanal, est depuis longtemps devenu un objet de haute technologie. Ce qui ne l’empêche pas de respecter certaines traditions. Par Perikles Monioudis

La rubrique « Innovations » nous a déjà permis d’évoquer l’enregis-

trement par GPS des données des footballeurs et footballeuses à

l’entraînement ou encore, plus récemment, le recyclage des terrains

en pelouse synthétique. Il s’agit là de nouveautés tournées vers

l’avenir du football, qui font parfois même entrer cet avenir de

plain-pied dans notre présent.

Mais certaines innovations peuvent parfois remonter assez loin dans

le passé, à tel point que personne n’oserait remettre leur existence

en question. Il peut s’agir d’objets qui nous paraissent si insignifiants

que nous les remarquons à peine, mais dont l’aspect pratique et

l’influence sur le jeu sont pourtant incontestables. Il en va ainsi des

poteaux de corner.

Leur évolution – depuis ces bâtons de bois plantés dans le sol et

affublés d’un bout de tissu à leur extrémité jusqu’à ces hampes en

PVC de haute technologie aux pieds articulés – est semblable à

celle de nombreux objets de la vie quotidienne. Les innovations

technologiques dont ont bénéficié les poteaux de corner n’ont rien

de particulièrement extraordinaire : elles correspondent simplement

aux avancées générales de l’industrie. Habituellement, nous ne

prenons conscience qu’ils sont là que lorsqu’un joueur va fêter

un but en dansant autour ou en y plantant un coup de pied à la

manière d’un karatéka. Si nous savions !

Dans les Lois du Jeu publiées par l’IFAB, les poteaux de corner

trouvent toute leur place. Chaque terrain doit en posséder quatre,

plantés aux quatre coins afin de faciliter l’orientation des joueurs.

Un simple coup d’œil suffit en effet à les repérer et ainsi à

appréhender les distances – information indispensable afin de

doser correctement sa passe en profondeur ou son centre. Les

poteaux doivent par ailleurs s’élever à au moins 1,50 m du sol et

le drapeau doit être fixé sur une hampe non pointue. Deux autres

poteaux similaires peuvent être plantés au niveau de la ligne

médiane, à au moins un mètre de la ligne de touche, à l’extérieur

du terrain.

Plus que de simples accessoires à caractère obligatoire, les

poteaux de corner peuvent aussi être des objets de prestige.

Dans ce cas de figure, l’innovation repose sur la tradition : divers

clubs anglais s’en servent ainsi pour montrer qu’ils ont remporté

la Coupe d’Angleterre au moins une fois au cours de leur histoire.

Pour cela, ils utilisent des drapeaux à la forme triangulaire. C’est

le cas d’Arsenal, Aston Villa, Cardiff City, Everton ou encore

Preston North End et l’AFC Wimbledon. D’autres, qui ont eux

aussi remporté cette FA Cup, ont préféré se passer de cette

fantaisie et conservent donc leurs drapeaux carrés. Il n’existe

aucune règle, ni même règlement, à ce sujet. La seule obligation

consiste simplement à en installer quatre.

Drapeaux anglais Quand la tradition se mêle aux nouvelles technologies.

/ FIFA 190462

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(4)

SUPPORTERS

« LA COUPE DU MONDE FÉMININE EN FRANCE PROMET DE BEAUX MATCHES »Quand les supporters ont le dernier mot : l’Américaine Allison Cary nous raconte comment l’équipe de France féminine de football a conquis son cœur et pourquoi elle a hâte de suivre le grand rendez-vous de 2019.Propos recueillis par Annette Braun

« J’ai assisté à mon premier match de Major

League Soccer en 2015. Orlando City

affrontait Chicago Fire. Ce jour-là, comme

cela arrive assez souvent en Floride, il

pleuvait des cordes. Mes amis et moi-même

étions trempés jusqu’aux os. Nous avons

couru d’un bout à l’autre de la tribune d’un

stade presque vide pour nous réchauffer et

arriver à toujours rester à hauteur du ballon.

Voilà l’un de mes plus beaux souvenirs de

football, surtout que juste après, j’ai intégré

le personnel du club d’Orlando City.

Je me souviens aussi très bien de l’été

2015. Avant, je ne me souciais pas trop

du football féminin même si j’y ai joué

énormément dans mon enfance. En

revanche, lors de la Coupe du Monde au

Canada, j’ai allumé ma télévision et je suis

tombée sur le match France – Angleterre.

C’était comme si je venais de redécouvrir

mon amour pour le sport. Laure Boulleau

m’a particulièrement impressionnée, peut-

être parce que j’évoluais aussi en défense.

Le jeu des Françaises m’a convaincue et

depuis ce jour, je soutiens la France,

« mon » équipe favorite. Lors de cette

compétition, j’ai également été séduite par

l’Américaine Ali Krieger – pas seulement sur

le terrain mais aussi en dehors. Elle me

donnait le sentiment de ne pas faire cavalier

seul mais bien au contraire de faire partie

d’une communauté de par sa capacité à

aborder ouvertement ses incertitudes et à

partager son monde avec les supporters.

L’année dernière, j’ai trouvé que Sam Kerr

avait été exceptionnelle. Elle a marqué son

premier triplé pour l’équipe nationale

australienne et a inscrit 17 buts pour le Sky

Blue FC dans la National Women’s Soccer

League (NWSL) aux États-Unis, un record !

Son talent est incroyable et je suis sûre

qu’elle a un grand avenir devant elle, elle

n’a que 24 ans après tout.

La Coupe du Monde Féminine en France en

2019 promet de beaux matches. J’ai hâte ! »

Esprit d’équipe Allison Cary (devant au centre) avec l’équipe

de rédacteurs d’Orlando City lors de l’inauguration du nouveau stade en 2017.

63FIFA 1904 /

HO

ÉDITEUR FIFA, FIFA-Strasse 20,

Boîte postale, 8044 Zurich, Suisse

Tél. : +41 (0)43 222 7777

PRÉSIDENT Gianni Infantino

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE Fatma Samoura

DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION

Fabrice Jouhaud

CHEF DU DÉPARTEMENT COMMUNICATION

NUMÉRIQUE Rüdiger Müller

RÉDACTEUR EN CHEF Perikles Monioudis

RÉDACTION Alan Schweingruber (rédacteur

en chef adjoint), Annette Braun

CONCEPTION ARTISTIQUE Marc Salvador i Puigarnau

SERVICE PHOTO Peggy Knotz

MISE EN PAGE Susanne Egli, Linda Schwartz

TRADUCTION ET RELECTURE

anglais : Andrew Hurley, Stuart Makin,

Milica Sajin, Eugénie Stephenson ;

français : Alexandre Adriano, Alexandre Hubert,

Alexandre Károlyi, Nicolas Samier,

Estelle Valensuela ;

espagnol : Irene Antolín Pérez, José Ibarra,

Juan F. López Vera, Natalia Pita Álvarez ;

allemand : Sandra Locher, Yves-Manuel Méan,

Gabriela Straube-Zweifel

A CONTRIBUÉ À CE NUMÉRO Giovanni Marti

PRODUCTION Philipp Mahrer, Hans-Peter Frei

IMPRESSION ZT Medien AG

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La reproduction de photos et d’articles issus de

FIFA 1904 – y compris sous forme d’extraits –

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IMPRESSUM : FIFA 1904 – UNE PUBLICATION MENSUELLE DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DE FOOTBALL ASSOCIATION (FIFA)

APERÇU

Douce affection Cristiano Ronaldo embrasse Polina Khaeredinova, 10 ans, avant les hymnes nationaux lors du match de Coupe des Confédérations de la FIFA 2017 opposant la Russie au Portugal au Stade du Spartak, à Moscou (21 juin).

MARS 2018ÉGALITÉ ET INCLUSION

TOUS À BORD ! Le football a le pouvoir de changer notre façon de penser et de ressentir les choses.

Cette capacité à rapprocher les individus, localement comme mondialement,

est unique – tout comme sa capacité à inclure les personnes de tous sexes,

indépendamment de tout contexte géographique, social ou ethnique. Dans

l’édition de mars 2018 de FIFA 1904, et en amont de la quatrième conférence

annuelle de la FIFA, intitulée « PASS IT ON – hope through football », nous vous

raconterons des histoires d’égalité, d’inclusion, de diversité et d’intégration à

travers le football.

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