Ps 105 magazine decembre 2013

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Fiscalité – Patrimoine LES QUESTIONS QUE DOIT SE POSER LE CHEF D'ENTREPRISE p. 12 à 16 L ÉCONOMIE EN SA VOIE CCI SAVOIE N° 105 Décembre 2013 Entretien Éric Jalon, préfet de la Savoie 10 Services Qui veut parrainer une ruche ? 20 Maurienne Sonzogni frères a trouvé son équilibre 27

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Le magazine Partenaires Savoie du mois de Décembre 2013. Avec en thématique : "Les questions que doit se poser le chef d'entreprise".

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Fiscalité – Patrimoine LES QUESTIONS QUE DOIT SE POSER LE CHEF D'ENTREPRISE

p. 12 à 16

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

CCI SAVOIE

N° 105 Décembre 2013

EntretienÉric Jalon, préfet de la Savoie

10

ServicesQui veut parrainer une ruche ?

20

MaurienneSonzogni frères a trouvé son équilibre

27

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L�e�luxe  ne se vit plus de la même façon.

Aujourd’hui, on ne choisit plus une banque privée simplement pour développer et gérer son patrimoine.  On la choisit aussi pour réaliser�ses�projets. 

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René ChevalierPrésident de la CCI Savoie

CCI SAVOIE

À vos côtés, à votre écoute, pour faciliter et accompagner votre parcoursPour beaucoup d’entrepreneurs savoyards, l’année 2014 se prépare déjà. Le début de la saison d’hiver donnera la ten-dance de ce que sera l’hiver 2013-2014, si déterminant pour notre économie. Du 8 au 11 novembre, les équipes de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie ont rencontré les professionnels du tourisme sur le Salon alpin de l’hôtellerie et des métiers de bouche d’Albertville. L’occasion d’échanger et de présenter les outils consu-laires mis à leur disposition pour les accompa-gner dans leur activité au quotidien.

Le Salon d’Albertville a permis à la commis-sion « Tourisme » de la CCI Savoie d’initier un nouveau rendez-vous : une conférence débat de présentation des résultats écono-miques des saisons écoulées et la projection de résultats pour la saison hivernale suivante. Les éclairages et les témoignages appor-tés par les professionnels invités, pendant cette conférence débat, ont été porteurs de renseignements et d’outils pertinents pour l’ensemble des participants.

Avec le Salon alpin de l’hôtellerie et des métiers de bouche d’Albertville, la Chambre de commerce et d’industrie termine sur une note constructive et dynamique sa prési-dence d’honneur des événements organi-sés par SavoiExpo. Débutée au printemps 2013 avec le Salon habitat et jardin, la pré-sidence d’honneur de la CCI Savoie a été brillante pendant les dix jours de la Foire de Savoie.

Les élus et les agents de la CCI Savoie sont allés à la rencontre des ressortissants et de

l’ensemble des Savoyards pour leur présen-ter ses missions et ses services.

En venant sur le stand, en participant aux différents ateliers, en visitant l’exposition « L’industrie épate la galerie », vous avez contribué à la réussite de ce rendez-vous.

Nos rencontres quotidiennes pendant ces dix jours de Foire nous ont à nouveau prouvé que rien ne vaut l’échange et les contacts réels pour adapter avec cohérence notre mission, pour « travailler au service des entreprises et de l’économie savoyarde ».

La réussite de cette présidence d’honneur a été plébiscitée par de nombreux observa-teurs, séduits par cette démarche de proxi-mité entre les agents consulaires et les chefs d’entreprise.

Cette démarche de proximité a démarré dès le début de mon mandat avec les petits déjeuners économiques organisés chaque mois en Savoie par la CCI avec ses ressortissants.

L’année 2013 est aussi celle de l’intégra-tion de l’ESC Chambéry-Savoie au sein du groupe Inseec. Pour leur rentrée 2013-2014, les étudiants savoyards bénéficient du cadre pédagogique de l’Inseec et du même diplôme que les autres étudiants inscrits sur les campus français de l’Inseec. Avec l’Inseec, le savoir-faire savoyard prend une nouvelle dimension : la Cité des langues et le CESNI, deux fleurons savoyards, vont être développés au-delà de nos frontières (lire page 32).

Le rachat du groupe Inseec par les fonds d’in-vestissement Apac partner et Altamir est une nouvelle étape de développement. Premier groupe privé d’enseignement supérieur de France avec onze écoles et 15 000 étu-diants, l’Inseec conserve avec ce rachat son autonomie pour continuer à mener à bien ses projets. L’école supérieure de commerce de Chambéry fait partie intégrante de ce déve-loppement et garde ses spécificités.

Au moment de tourner définitivement la page 2013 pour débuter celle de 2014, impossible de faire l’impasse sur les derniers mois difficiles traversés par les entreprises. La Savoie a su tenir bon pour l’ensemble. Cette union autour de et pour l’écono-mie savoyarde est une force, un atout. La Chambre de commerce et d’industrie, ses élus, son personnel, s’engagent à continuer et à démultiplier les actions de soutien et d’accompagnement pour les entreprises et les entrepreneurs pour l’année 2014.

Soyez convaincus que la CCI Savoie est tou-jours présente à vos côtés, et à votre écoute pour faciliter et accompagner votre parcours, dans la création et le développement de vos entreprises. ■

l’édito du présidentL�e�luxe  ne se vit plus de la même façon.

Aujourd’hui, on ne choisit plus une banque privée simplement pour développer et gérer son patrimoine.  On la choisit aussi pour réaliser�ses�projets. 

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SOMmaire

Partenaires Savoiewww.savoie.cci.frChambre de commerce et d’industrie de la Savoie5, rue Salteur - CS 22416 - 73024 Chambéry CedexTeléphone : 04 57 73 73 73Télécopie : 04 79 33 56 84Courriel : [email protected]

• Directeur de la publication : René Chevalier • Rédacteur en chef : Catherine Chabroud • Secrétariat du journal : Madeleine Flaud • Rédaction : Patrick Plaisance, les services de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. • Crédits photos : CCI Savoie, Patrick Plaisance, Aixam, Sylvain Madelon / Brasserie du Mont-Blanc, Parad’Ice, Michel Clavier Modélisme, ordre régional des experts-comptables, Cidrerie de Savoie, Leborgne, Alpina Savoie, Transavia, Vistacom et x. • Photo de couverture : iStock / Hidesy • Dépôt légal : décembre 2013. N° ISSN : 1298-3918 • Mise en page – Création graphique : Scoop communication (www.scoopcommunication.com), Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie • Publicité : Grands Espaces – Alain Poncet Tél. : 06 80 91 88 15 / 04 79 60 42 45 Courriel : [email protected] • Distribution : La Poste • Routage : SN Bourgogne Routage • Impression : IPS www.imprimerie-ips.comCe numéro a été imprimé en 24 300 exemplaires. Tous droits réservés. Reproduction interdite, sauf autorisation.

Numéro 105 – Décembre 2013Actualité - Agenda

■ Les événements marquants (p.6 à 8)

L’entretien ■ Éric Jalon, préfet de la Savoie (p.10 et 11)

Les dossiers de Partenaires SavoieFISCALIT� - PATRIMOINE

■ Les questions que doit se poser le chef d’entreprise (p.12 à 16)

■ Témoin : Régis Merlin, délégué de l’ordre des experts-comptables en Savoie (p.14)

■ Témoin : Vincent Bouvier, président de l’Association départementale des experts-comptables de Savoie (p.16)

Territoires ■ Chambéry :

La Brasserie du Mont-Blanc voit grand (p.22) ■ Aix-les-Bains - lac du Bourget :

Le french cancan s’installe sur la scène du Parad’ice (p.23) ■ Cœur de Savoie :

Cristal Innov dynamise la fi lière des cristaux industriels (p.24) ■ Avant-pays savoyard :

Michel Clavier mise sur l’innovation (p.25) ■ Albertville :

MBS à la conquête des stations (p.26) ■ Maurienne :

Sonzogni frères a trouvé son équilibre (p.27)

CCI Savoie à votre service ■ Des experts pour des solutions concrètes (p.28) ■ Retour d’expérience : Cap RSE (p.30) ■ Formation : L’intégration réussie de l’ESC à l’Inseec (p.32) ■ Environnement : Nouvelle opération collective

au lac du Bourget (p.34) ■ Création : Pôle emploi récompense

les nouvelles idées (p.36)

Rhône-Alpes économie ■ Le luxe, une mine d’or pour Rhône-Alpes (p. 39 à 46)

Immobilier ■ Le pôle d’excellence de Camiva ouvrira fi n 2014 (p.48)

Savoie terre de création ■ Une sélection de produits fabriqués en Savoie (p.50 )

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l’actualité1er septembreUn repreneur pour ThermphosEn redressement judiciaire depuis le mois de février, Thermphos, dernier fabricant français d’anhydride phosphorique, change de mains. Le repreneur est l’Allemand Lanxess, spécia-lisé dans la chimie, qui compte 18 000 sala-riés dans le monde. Le reprise de Thermphos est associée à un plan d’investissement de cinq millions d’euros sur trois ans à Épierre et à une réduction des effectifs de 32 à 21 personnes.

Nomination à l’aéroportPaul Cheung A Long est le nouveau directeur de l’aéroport de Chambéry – Savoie. Il rem-place Laurence Erbs, partie diriger l’aéroport de Clermont-Ferrand. En Savoie, le nouveau directeur sera en charge de la gestion et de l’exploitation du site que gère Vinci Airports par délégation de service public du Conseil général. Diplômé de l’École nationale de l’aviation civile de Toulouse, Paul Cheung A Long était jusque-là directeur des opérations et du développement de trois aéroports que gère Vinci Airports au Cambodge.

23 septembreLes entreprises pensent aux JO de 2018Du 23 au 27 septembre, le Cluster Montagne organise le déplacement d’experts français en Corée du Sud. L’objectif affi ché est de présenter le savoir-faire des entreprises en matière d’aménagement de la montagne et de domaines skiables alors que le pays se prépare à accueillir les Jeux olympiques de 2018. Dix milliards d’euros seront investis pour aménager ou créer des stations et moderniser les infrastructures de transport.

27 septembreL’anniversaire de Côte RousseCréé en 1993, le parc d’activité de Côte Rousse fête ses vingt ans. Pour se souvenir que les entreprises sont installées dans les salles de classe d’un collège réhabilité, les élèves de 3e du nouveau collège de Côte Rousse sont associés à l’événement. Ils présentent aux chefs d’entreprise actuels leur vision de l’entreprise de demain. En vingt

ans, près de 300 sociétés ont été accueil-lies par le parc d’activité, générant près de 800 emplois directs.

Accuwatt à la place d’ArcelorMittalConcepteur et fabricant de batteries, char-geurs et convertisseurs pour l’automobile et les systèmes embarqués, Accuwatt installe son siège administratif, son bureau recherche et développement et son unité de production à Aiguebelle. Demeurent en région pari-sienne le service après-vente et les équipes commerciales. Accuwatt s’installe dans les locaux laissés vacants par ArcelorMittal après la fermeture, en 2012, de son unité de production d’armoires électriques.

1er octobreJean-Luc Viart récompenséLors des rencontres du Groupement national de la photographie professionnelle, Jean-Luc Viart (Modane) est sacré meilleur portraitiste de France. Le jury a désigné le « champion » 2013 sur dos-sier. Jean-Luc Viart a présenté douze clichés dont le thème principal est la famille.

Deuzzi s’installe en SavoieSociété spécialisée dans l’externalisation du service informatique, Deuzzi ouvre un bureau à Savoie Technolac (Le Bourget-du-Lac). Cette nouvelle implantation complète le déploiement dans les Alpes débuté par l’ouverture de bureaux à Annecy et Meylan.

2 octobreEmploi d’avenir à la S3VLa Société des 3 vallées (S3V), qui gère les stations de Courchevel, la Tania et Méribel-Mottaret, recrute une secrétaire juridique en CDI via un contrat d’avenir. Selon Claude Faure, président de la S3V, ce premier contrat n’est pas le dernier. Il semble décider à utiliser encore ce dispositif gouvernemental de soutien à l’emploi des jeunes.

4 octobreInnovation touristique à l’UniversitéL’Université de Savoie lance une nouvelle formation : un Executive MBA en innovation touristique. Pour l’occasion, l’Université de

Savoie signe un accord de partenariat avec la Haute École spécialisée de Suisse occi-dentale, l’Institut universitaire Kurt-Bösch et Sciences Po Grenoble.

7 octobreNouveaux juges au Tribunal de commerceLe tribunal de commerce de Chambéry enre-gistre l’arrivée de quatre nouveaux juges en son sein. Les élections permettent l’arrivée de Françoise Caron, Marion Cadet, Gilbert Arnaud et Denis Loper. Trois juges sortants sont réélus : Jean-Michel Dufour, Claude Merlin et Robert Lombardi.

CARNETLivio BenedettiLivio Benedetti est décédé le 4 octobre, terrassé par un mal qui le rongeait depuis longtemps et qu’il avait, un temps, su repousser. L’artiste, né en Italie il y a 67 ans, s’était installé à Apremont, où il avait rénové une grange transformée en atelier de sculpture. Autodidacte, Livio Benedetti laisse une œuvre importante et variée, ici et sous toutes les latitudes. À l’image de sa Dame du lac, à Aix-les-Bains, nombre de ses sculptures sont exposées sur le domaine public, d’autres ont été réalisées à la demande d’entreprises, dont le buste de Pierre Dumas, à l’entrée du tunnel routier du Fréjus, et les sculptures symboles des hôtels « Les Barmes de l’ours » et « Le Nid d’aigle » à Val-d’Isère.

Nicolas MorelNicolas Morel est décédé le 2 novembre, quelques jours après avoir été victime d’une chute dans les locaux de son entreprise, Déplacer les montagnes. Âgé de 46 ans, Nicolas Morel laissera l’image d’un homme toujours très souriant et à l’affût de nouvelles idées pour promouvoir ses services, son entreprises. Créée en 2005, la société Déplacer les montagnes n’avait pas mis longtemps à gravir les échelons tant les prestations de création de stands et de lieux éphémères dans l’esprit montagnard étaient teintées de modernisme. Créateur des salons Alpes Home, Nicolas Morel dénichait des talents dont il exposait ensuite les créations.Au début de l’été, Nicolas Morel avait ouvert les portes du nouveau pôle logistique de Déplacer les montagnes à Partenaires Savoie. L’occasion de dévoiler les projets que permettait de lancer la nouvelle organisation. Le destin en a décidé autrement, laissant les montagnes tristes et vides de la si attachante personnalité de Nicolas.

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l’actualité

Pour faire paraître une actualité concernant votre entreprise.Contact : [email protected]

16 octobreLandcloud à Savoie TechnolacLa société Landcloud dévoile son projet de construction d’un data center de haute technologie en Savoie. Ce centre, basé à Savoie Technolac, proposera aux entreprises un hébergement sécurisé sur des serveurs dédiés, hautement sécurisés et accessibles 24 h /24. Le projet permettra des économies d’énergie, avec la récupération de la chaleur produite par les serveurs et sa réutilisation sur un bâtiment proche.

21 octobreNomination à la DirecctePascal Dorléac est nommé directeur de l’unité territoriale de la Direccte en Savoie (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Âgé de 56 ans, il occupait depuis le mois de juin 2011 le même poste en Ardèche.

22 octobreERDF enfouit ses réseauxERDF Savoie poursuit sa politique d’inves-tissement. Trois chantiers, d’un montant total de dix millions d’euros, ont été menés dans les Bauges. Quarante kilomètres de lignes moyenne tension ont été enterrés à La Féclaz et sur le plateau du Revard. La mise en souterrain permet de sécuriser les lignes face aux aléas climatiques et d’améliorer l’alimentation de Barberaz, Saint-Alban, Saint-Jean-d’Arvey, Saint-François-de-Sales et Les Déserts. En Savoie, 56 % des réseaux sont désormais enfouis.

30 octobreRoctool lève des fondsEn assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de Roctool (Le Bourget-du-Lac) confi rment le projet évoqué depuis le prin-temps. De nouvelles actions sont émises afi n

de lever des capitaux. Roctool est spécialisée dans la conception et le développement de technologies de moulage pour les maté-riaux composites et plastiques. L’entreprise que dirige Alexandre Guichard a ouvert au printemps deux fi liales, aux Etats-Unis et à Taïwan.

ErratumDans le précédent numéro de Partenaires Savoie, l’adresse de Félix Ciambrone, artisan chocolatier présenté page 25, était erronée. La boutique et l’atelier de Félix Ciambrone sont situés rue de la Chavanne à La Ravoire.

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Mardi 3 décembre : Réunions et rendez-vous individuels « Réussir sa participation à un salon international : astuces et erreurs à éviter » ; « Exportation temporaire sous carnet ATA : simplifi ez vos démarches avec Webata ».Le Bourget-du-Lac, Savoie Technolac, bâti-ment Horloge. Rens. : Maryline Favre – [email protected] – 04 57 73 73 73

J e u d i 5 d é c e m b r e : R é u n i o n « Dématérialisation de la procédure de vente en détaxe » (Pablo). CCI Savoie. Albertville.Rens. : Maryline Favre – [email protected] – 04 57 73 73 73

Jeudi 5 et vendredi 6 décembre : Pour bien démarrer votre entreprise, participez au stage « 2 jours pour lancer son entreprise ». CCI Savoie, Chambéry. Participation payante. Inscription obligatoire.Rens. : 04 57 73 73 73

Vendredi 6 décembre : À 8 h 30, petit déjeu-ner de présentation du CNES (Club des nou-veaux entrepreneurs savoyards), Albertville.Rens. : Claire Gaurand – [email protected] – 04 57 73 73 73

Lundi 9 décembre : Compétitivité, crois-sance, emploi, où en sommes-nous ? Le préfet de Savoie invite 200 chefs d’entreprise à une soirée de réfl exion et d’échanges. De 18 h à 19 h, ateliers d’échanges sur les thèmes de l’emploi, la compétitivité, l’attracti-vité du territoire, les grands projets. De 19 h à 20 h, synthèse des échanges et conclusion.Amphithéâtre de l’Inseec au Bourget-du-Lac.Rens. : [email protected]

Lundi 16 décembre : À 8 h 30, Café du CNES (Club des nouveaux entrepreneurs savoyards), « Quel mode d’achat et de fi nan-cement pour mon véhicule professionnel ? ».Rens. : Claire Gaurand – [email protected] – 04 57 73 73 73

Jeudi 19 décembre : À 18 h, réunion du Groupement des parrains d’entrepreneurs. CCI Savoie, Chambéry.Rens. : Claire Gaurand – [email protected] – 04 57 73 73 73

Du lundi 20 au vendredi 24 janvier : Donnez toutes les chances de réussite à votre pro-jet de création ou reprise d’entreprise avec le stage « 5 jours pour entreprendre ». CCI Savoie, Chambéry. Participation payante, inscription obligatoire.Rens. : 04 57 73 73 73

29 et 30 janvier : Les rendez-vous de l’apprentissage. Salon de l’apprentissage en Savoie. 4 000 m2 dédiés aux fi lières, aux métiers, aux centres de formation d’appren-tis. Mercredi 29, de 9 à 19 heures ; jeudi 30, de 9 à 16 heures. Chambéry, Parc des expo-sitions (lire page 35).Rens. : www.rdv-apprentissage.fr

Jeudi 30 janvier : « Découvrez les potentialités de la ville Yantai au sein de la province du Shandong en Chine ». Réunion d’information. CCI Savoie, Chambéry.Rens. : Maryline Favre – [email protected] – 04 57 73 73 73

Mardi 25 février : Journée de l’international, dans le cadre de la Quinzaine de l’interna-tional en Rhône-Alpes. Le Bourget-du-Lac, Savoie Technolac, bâtiment Homère. Rens. : Programme Relations Internationales : [email protected] – 04 57 73 73 73

Vendredi 4 avril : Séminaire de sensibilisation « Nouveaux exportateurs ». Chambéry, CCI Savoie, salle Charles-Montreuil.Rens. : Maryline Favre – [email protected] – 04 57 73 73 73

Du 4 au 6 juin : Forum d’affaires Futurallia. Rencontres interentreprises de différents pays. Lyon, Eurexpo. Inscriptions ouvertes.Rens. : Programme Relations Internationales – [email protected] – 04 57 73 73 73

Les 10 clés pour Entreprendre3 et 17 décembre, 7 janvier et 4 février. Vous avez l’idée de vous mettre à votre compte, un projet de créer ou reprendre une entreprise : participez à la réunion d’information organisée par le service Création de la CCI Savoie. Participation gratuite. Inscription obligatoire.Rens. : [email protected] / 04 57 73 73 73

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Page 10: Ps 105 magazine decembre 2013

Entretien

Depuis votre nomination, vous visitez régulièrement des entreprises du département. Que retenez-vous de ces rencontres ?

Je visite régulièrement des entreprises et je demande aux sous-préfets d’en faire de même. J’ai besoin d’avoir une vision concrète de l’acti-vité économique, pour connaître et comprendre ce que font les entreprises. J’ai besoin de com-prendre par moi-même ce qui se passe dans les entreprises. Ces visites me permettent de connaître les diffi cultés auxquelles elles sont confrontées. En contrepartie, ces sociétés ont un point d’entrée vers l’administration, car, très souvent, elles ont une vision très segmentée de l’administration, en fonction de leurs interlocu-teurs. C’est extrêmement utile, car ça me per-met de bien mesurer certaines problématiques et de nouer des contacts qui sont toujours précieux dans les moments plus délicats.

Les chefs d’entreprise vous parlent-ils souvent de fi scalité et de complexité réglementaire ?Ce n’est pas la question que je pose en pre-mier. Je demande d’abord aux dirigeants et à tous ceux que je rencontre de me faire com-prendre ce qu’ils font. Après, effectivement, ils m’exposent leurs diffi cultés et leurs questions, notamment concernant le domaine fi scal. Dans l’industrie, il y a beaucoup de questions sur la réglementation du travail et sur la réglementa-tion relative à la protection de l’environnement.

L’année 2013 aura été marquée par le dramatique décès de Philippe Collier, le bijoutier d’Albertville, lors du braquage de son établissement. Quelle réponse peut apporter l’État ? Dans une cité comme Albertville, d’image plu-tôt tranquille, ça a été une défl agration terrible. Quand j’ai accompagné le ministre de l’Intérieur sur place, le 15 mars, nous avons ressenti une émotion et une tension palpables tant la vio-lence de la société est venue heurter la ville avec un retentissement considérable. À ce moment-là, il faut à la fois gérer l’émotion et la

nécessité de l’action. Nous avons mis en place, sous l’égide de la sous-préfète, une démarche de dialogue pour permettre à tous les ressen-tis de s’exprimer, puis nous avons engagé un ensemble d’actions, en liaison avec la mairie et le procureur de la République.

De quelles sortes d’actions s’agit-il ?À Albertville, il y aura, concrètement, amé-lioration de la vidéoprotection avec la mise en place par la ville d’un nouveau système, avec le soutien de l’État. Nous avons aussi proposé aux commerçants de s’inscrire à un outil appelé « Pégase ». Un dispositif dont le principe est simple. Quand il s’enregistre, le commerçant donne les numéros de téléphone de sa boutique, de son domicile, de son télé-phone portable, et dès qu’il contacte la police, l’opérateur sait immédiatement qui l’appelle, depuis quel endroit et peut visualiser immé-diatement certains documents, comme le plan de la boutique et des photos des abords, afi n d’organiser l’intervention sur place. Un dispositif d’alerte « SMS » sera également mis en place, afi n de permettre à la police et à la gendarme-rie d’avertir les commerçants dès qu’elles sont prévenues d’un événement. Je souhaite que ce dispositif soit mis en place dans le département avant la fi n de l’année 2013. Prioritairement sur les zones urbaines, mais pas exclusivement. Une convention sera établie en ce sens avec le président de la CCI Savoie.

À quelques semaines de la fi n de l’année, quel bilan dressez-vous de l’activité économique du département en 2013 ?C’est un peu tôt pour un bilan, mais plusieurs tendances se dessinent. Le département a su s’appuyer sur ses points forts. Nous avons eu la chance d’avoir une activité touristique hiver-nale très positive, avec une hausse de 4 % de la destination Savoie. Avec 22,7 millions de nuitées, un record a été atteint. La saison estivale a été plus contrastée, mais le mois d’août a été satisfaisant. Cette activité touris-tique reste le premier moteur économique du département. Ce moteur-là a fonctionné cette

année. Ce qui a fonctionné aussi, c’est l’export. La balance commerciale de la Savoie est excé-dentaire. Sur les huit premiers mois de l’année, les exportations ont crû de 3 % par rapport aux huit premiers mois de 2012. Au total, on a une économie savoyarde qui a bien résisté. Elle a même légèrement progressé. Sur les huit premiers mois de l’année, les chiffres d’affaires progressent globalement légèrement, de 0,7 %.

Comment cette situation des entreprises se concrétise-t-elle sur les chiffres du chômage ?Le département conserve son différentiel. Le taux de chômage s’élève à 8,1 %. On a connu au mois de juillet et au mois d’août surtout une légère baisse des demandeurs d’emploi : - 1,9 % en août pour les demandeurs de catégorie A. C’est encore trop tôt pour dire que c’est une tendance. Il faut que ces infl é-chissements soient confi rmés dans les mois qui viennent, mais c’est un encouragement à continuer, même si cette légère infl exion de la courbe du chômage n’a pas corrigé la forte augmentation que nous avons connue depuis un an, de l’ordre de 8,3 %.

De quelle manière l’action publique peut-elle peser sur ces tendances ?Nous avons déployé l’ensemble de la boîte à outils du Pacte pour la croissance, la compé-titivité et l’emploi, un ensemble de trente-cinq mesures concrètes en faveur des entreprises.

Éric Jalon, prÉfet de la SavoieLes faits Préfet de la Savoie, Éric Jalon dresse pour

Partenaires Savoie le panorama de l’action menée par l’État en faveur des entreprises et de l’emploi en 2013 et évoque les perspectives pour 2014.

Éric Jalon est arrivé en Savoie en juillet 2012.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10510

Page 11: Ps 105 magazine decembre 2013

EntretienJ’insiste sur un point : l’une des grandes forces de cette démarche est de ne pas opposer compétitivité et emploi, de ne pas opposer compétitivité et solidarité. Il y a des outils direc-tement orientés sur la compétitivité et d’autres sur l’accès à l’emploi, notamment des jeunes, d’autres sur l’accès à l’emploi de publics en situation de précarité. Ces différents outils se combinent les uns aux autres.

L’un de ces outils concerne les emplois d’avenir.Nous tiendrons l’objectif qui nous a été assigné de 444 emplois d’avenir dans le secteur non marchand où 411 contrats ont déjà été signés.Nous sommes un peu peu plus en retrait dans le secteur marchand, mais nous avons déjà fait un peu plus de la moitié de l’objectif avec 56 contrats sur 86. Il y a des expériences très riches à valoriser autour de ces emplois d’avenir et aussi autour du contrat de géné-ration. J’encourage toutes les entreprises à bien regarder ces outils dès lors qu’elles ont un projet de recrutement.

La Savoie semble en pointe dans ce domaine.Je ne suis pas dans la comparaison avec mes collègues préfets, si ce n’est dans un esprit de saine émulation ! Mon objectif est que dans le département l’action de l’État soit la plus per-formante possible, pas plus performante que dans tel ou tel département. Mais il est vrai que le sujet me tient à cœur. Nous avons « mouillé la chemise » car il y a des enjeux importants, à la fois collectifs parce qu’il s’agit de la com-pétitivité de notre économie, et individuels en ce sens qu’à chaque fois que vous offrez à un jeune, grâce à l’aide de l’État, la possibilité de mettre le pied à l’étrier, et que vous le voyez ensuite évoluer, c’est une véritable satisfaction. Chacun de ces jeunes à qui on donne une chance, c’est aussi une chance pour notre pays, pour notre département.

Est-ce le sens de votre démarche pour que la Savoie rejoigne le dispositif « Garantie jeunes » ?Oui. Le département fera partie de la deuxième vague d’expérimentation, en 2014. Nous avons déjà, avec les partenaires supports de cette action, principalement le Conseil général et les missions locales, commencé à travailler sur notre plan d’action pour pouvoir démarrer dès le feu vert du ministère. Environ 400 jeunes seront concernés en Savoie et accompagnés durant une période de un an. Pour chaque jeune, nous ferons un projet « sur mesure », en fonction de

ses besoins : pour les uns il s’agit de les sortir de la précarité, pour d’autres d’améliorer leur mobilité, de résoudre un problème de logement, pour des jeunes diplômés, là encore, l’objectif est de remettre le pied à l’étrier et de remettre ces jeunes dans un parcours vers l’emploi, de « décrocher » un premier emploi, etc.

Quel bilan dressez-vous du lancement du CICE, le crédit impôt compétitivité emploi, et son dispositif de préfi nancement ?S’agissant du CICE, je me suis rendu compte qu’il suscitait des incompréhensions, voire des appréhensions, notamment parce que d’autres dispositifs, également appelés « crédit d’impôt », sont plus complexes. Aussi, nous essayons d’avoir un message clair. Un mes-sage de compétitivité : 4 % de réduction des coûts salariaux en 2013, 6 % à compter de 2014 ; un message de stabilité : ce dispositif a fait l’objet d’un engagement de stabilité pour la durée de la mandature ; un message de sécurité : le calcul de l’assiette est très simple, les redressements éventuels seront appli-qués avec le discernement nécessaire, et les questions liées à l’affectation du CICE relèvent du dialogue social et non du contrôle fi scal. S’agissant du préfi nancement, soixante-douze entreprises ont bénéfi cié du préfi nancement CICE, pour un montant total de 4,2 millions d’euros. C’est un apport direct en trésorerie.

Bpifrance, outil dédié aux fi nancements des entreprises, est-elle désormais opérationnelle ?La création de la Bpi est l’un des axes forts de la politique de l’État. En Savoie, la Bpi fait partie du montage qui a permis la reprise de Rio Tinto Alcan à Saint-Jean-de-Maurienne, dans un montage associant Trimet, EDF et la Bpi. Nous avons donc la chance d’avoir en Maurienne l’illustration concrète de ce qu’est Bpi. Au-delà, ce dispositif se met en place à partir des briques qui existaient, Oséo, la Caisse des dépôts, et est aujourd’hui actif.Je voudrais aussi souligner que la Banque européenne d’investissement a été mise en capacité par les États membres d’apporter environ 20 millions d’euros par an de fi nan-cements supplémentaires à l’économie euro-péenne, entre 2013 et 2015. Bpifrance et la Caisse des dépôts en sont les « guichets » pour les acteurs locaux.

Quelle est la feuille de route pour 2014 ?Il y aura un approfondissement de la boîte à outils du Pacte pour la croissance, la

compétitivité et l’emploi, et il y aura aussi, pour répondre aux préoccupations des chefs d’en-treprise, des démarches de simplifi cation et de modernisation de la relation entre l’administra-tion et les usagers, notamment les entreprises.

L’année 2014 sera marquée par des avancées notables attendues sur le projet du Lyon Turin Ferroviaire. La Savoie peut-t-elle bénéfi cier d’un tel chantier ? Il le faut. Le calendrier des opérations concer-nant le tunnel de base est désormais précisé. Le premier ouvrage sera la galerie de recon-naissance du futur tunnel de 57 kilomètres. Sur une dizaine de kilomètres, celle-ci sera creusée dans l’axe et au gabarit du futur tun-nel. L’enjeu pour les services déconcentrés de l’État et pour moi qui a été désigné pré-fet coordonnateur du projet par le préfet de Région, c’est de réussir l’intégration territoriale de ce chantier. Il est susceptible de rassem-bler un très grand nombre d’emplois, jusqu’à 2 000 emplois pendant les cinq années les plus importantes. Il faut réunir les conditions pour que ces emplois puissent être pourvus, qu’il puisse y avoir l’offre de logement, l’offre de formation, l’offre de recrutement pour les pourvoir. Sur les chantiers des descenderies, nous avions entre 25 et 30 % de recrutements en Savoie et entre 40 et 50 % de recrutements en Rhône-Alpes. Mon objectif, c’est d’obtenir les mêmes résultats sur le chantier du tunnel proprement dit.

RTE, avec le chantier de ligne souterraine entre la Savoie et le Piémont, et EDF, avec la rénovation du barrage de la Coche, seront également très actifs sur le territoire.Certes, nous évoquons beaucoup le chan-tier Lyon Turin Ferroviaire, mais ces autres chantiers sont très substantiels. Le chantier « Savoie – Piémont » de RTE est un chan-tier de 190 kilomètres, ce qui en fera la plus grande liaison électrique souterraine dans le monde. C’est un projet qui représente plus de 500 emplois directs, 70 entreprises et un investissement de 1,4 milliard d’euros, dont 600 millions pour le tronçon français. Il y a aussi les projets d’EDF qui apportent du tra-vail et des ressources au département. L’enjeu pour les services de l’État, les collectivités, les entreprises porteuses de ces projets, c’est d’être bien coordonnés pour que ces chantiers ne soient pas « plaqués » sur le territoire mais bien intégrés, sur le plan environnemental, sur le plan social et sur le plan économique. ■

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L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

Les nombreuses annonces fi scales de ces dernières semaines, accompa-gnées d’autant de commentaires, par-

fois contradictoires, ont accentué l’impression d’instabilité. Face à cette situation, il est diffi cile pour un chef d’entreprise de rester au fait de l’actualité législative. Constaté dès la crise de 2008, le rapprochement entre le dirigeant et les professionnels du chiffre est désormais géné-ralisé. Outre le banquier, l’expert- comptable occupe maintenant une place particulière au côté du chef d’entreprise, à toutes les étapes de l’évolution de l’activité. Cette année, la Chambre de commerce et d’in-dustrie de la Savoie aura accompagné près de 1 000 porteurs de projets vers la création d’entre-prise. Dans le même temps, plus d’un tiers des dirigeants savoyards ont l’âge auquel se pose la question de la transmission de leur outil de travail. La création et la transmission d’entreprise sont deux étapes décisives du parcours du dirigeant, qui aura été confronté durant toute sa carrière à la nécessité de faire des choix.« Dire que le chef d’entreprise est préoccupé par les conséquences fi scales de son activité est très réducteur, même si ces questions sont légitimes. La question de la protection sociale du dirigeant, de son conjoint, doit être anticipée très tôt. La recherche d’une optimisation immédiate ne doit pas être contradictoire avec le niveau de retraite en fi n de carrière », affi rme Dominique Prévert, consultant au sein de M.G. Protection sociale, entité du groupe Magnin-Gecors créée pour accompagner les chefs d’entreprise.« La protection sociale est un champ de com-pétence ingrat mais les clients sont deman-deurs. Avec M.G. Protection sociale, nous sommes proactifs. Pour chaque profi l, nous élaborons un diagnostic, nous identifi ons les zones à risques et nous imaginons une solu-tion adaptée. Il s’agit d’aider le client à défi nir ses objectifs », complète Marc Beggiora, pré-sident du groupe Magnin-Gecors.Le chef d’entreprise a de nombreux outils pour suivre la santé fi nancière de sa société et se

projeter dans l’avenir. Ce n’est plus du tout le cas quand il s’agit de sa situation personnelle. Quels que soient son âge et la situation de son entreprise, chacun doit s’interroger sur l’avenir. À chaque étape correspond une série de questions qu’il s’agit de se poser afi n de trouver le meilleur conseil possible. « Il s’agit d’inciter les gens à imaginer ce que sera leur vie dans 10-15 ans. Alors qu’il existe un business plan et des tableaux de

bord pour les entreprises, il n’existe pas d’outil pour le chef d’entreprise », constate Dominique Prévert. ■

FISCALIT� - PATRIMOINESe poser les bonnes questions, au bon moment

Les faits Happé par la gestion quotidienne de son entreprise, le dirigeant manque parfois de temps pour envisager l’avenir. L’anticipation est pourtant l’une des clés de la réussite dans un contexte marqué par les incertitudes tant économiques que législatives.

Marc Beggiora, Dominique Prévert, Marion Beggiora, Céline Blumet, Guillaume Cohen et Patrick Charignon, experts du groupe Magnin-Gecors, invitent les chefs d’entreprise à se poser les bonnes questions.

Dossier technique réalisé en collaboration avec le cabinet Magnin-Gecors : Guillaume Cohen (expert-comptable / créateur d’entreprise), Céline Blumet (gestion de patrimoine), Patrick Charignon (transmission) et Dominique Prévert (M.G. Protection sociale).

Pour expliquer la loi de fi nancesLe jeudi 30 janvier, à 18 h 30, à Chambéry, l’ordre régional des experts-comptables et l’Association départementale des experts-comptables de Savoie organiseront une réunion d’information sur la loi de fi nances 2014. La première soirée de ce type, proposée en février 2013, ayant connu un vrai succès, la formule est conservée. Sur un format court (90 minutes), cinq experts-comptables se relaient pour dresser un panorama dynamique et complet des problématiques comptables et fi scales attendues durant l’année. « Nous reconduisons notre invitation car la loi de fi nances 2014 nous oblige à présenter de nouveau des choses importantes, sur lesquelles l’État ne communique par forcément beaucoup. C’est le cas, par exemple, sur la fi scalité des plus-values sur les cessions de titres, qui change à nouveau. Les modifi cations en matière de TVA, déjà annoncées, seront effectives au 1er janvier 2014 », explique Régis Merlin.Rendez-vous, rue Marcoz à Chambéry, en l’amphithéâtre de la présidence de l’Université de Savoie. Entrée gratuite.

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Dès la création de l’entreprise, le choix d’organisation aura des consé-quences sur la sécurité du projet mais

aussi sur les retombées sociales et fi scales pour le chef d’entreprise.

Le statut du chef d’entreprise• Analyse de la situation personnelle avant la création pour choisir le meilleur statut.• Analyse des objectifs professionnels.• Conséquence du choix du statut sur le régime fi scal, la protection sociale, la retraite et la prévoyance.Le statut de gérant majoritaire non salarié est le statut le plus souvent choisi lors d’une création d’entreprise, notamment car il permet de bénéfi cier de la protection liée à la Sarl et également d’un système de rémunération économiquement intéressant. En modifiant la règle du versement des dividendes, la loi de fi nances rectifi cative 2012 puis la loi de fi nances 2013 ont changé la donne. Mais pas jusqu’à privilégier le statut de gérant salarié.

Les choix comptablesDeux options sont possibles au moment de créer son entreprise. Acquitter l’impôt sur les sociétés (IS) ou l’impôt sur le revenu (IR) dès que l’activité sera bénéfi ciaire.Au début de l’activité, les entreprises bénéfi cient de certaines exonérations, à l’image de la CFE (Cotisation foncière des entreprises).

Les premiers recrutements Recherche des aides et exonérations possibles en prévision des premières embauches.Le Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi mis en place par le gouvernement a créé les contrats d’emploi d’avenir, fi nan-cièrement aidés.Ce nouveau dispositif complète d’autres formules ouvrant droit à des aides : contrat unique d’insertion, contrat de professionna-lisation, contrat d’apprentissage, embauche de personnes handicapées, etc.

Le mécénat d’entrepriseDans la limite d’un plafond de 5 % du chiffre d’affaires, les versements au profit des organismes agréés ayant pour objet exclusif le fi nancement de PME ou la fourniture de prestations d’accompagnement en début d’activité bénéfi cient d’un abattement d’impôt de 60 %.

Le fi nancement locatifDe plus en plus de professionnels s’orientent vers le fi nancement locatif pour acquérir de nouveaux équipements. Attractives sur le plan comptable, ces solutions séduisent également par leur souplesse et leurs ser-vices associés. Les deux formules les plus connues sont le crédit-bail et la location longue durée, réservés aux véhicules. Le matériel acquis via la formule doit être neuf, d’occasion sous certaines conditions, amor-tissable et identifi able par un numéro de série. Il est possible de fi nancer un local profession-nel par fi nancement locatif. ■

Les questions que doit se poser le créateur d’entreprise

N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 13

Page 14: Ps 105 magazine decembre 2013

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

Que répondez-vous à ceux qui constatent qu’il est de plus en plus compliqué de suivre l’évolution des règles comptables et fi scales ?

C’est un constat partagé par les experts-comp-tables. Certains clients nous font part de leurs diffi cultés, d’autres pas forcément. Notre rôle est de monter au créneau pour l’ensemble des clients. Il y a toujours beaucoup de change-ments en matière de comptabilité, en matière de fiscalité, en matière de droit social, et l’expert-comptable doit se montrer vigilant pour informer ses clients de tous ces changements.

La mission d’accompagnement évolue-t-elle ?Cette mission a toujours existé. Depuis plusieurs années, elle est accrue dans sa consistance car il y a de plus en plus de textes législatifs qui s’empilent, de plus en plus de choses compliquées, et nous devons aider le dirigeant. Cette complexité législative s’ajoute au contexte économique, avec un manque de visibilité sur les commandes, sur le chiffre d’affaires. L’expert-comptable intervient à la demande du client mais aussi, parfois, quand le client ne le

demande pas pour l’alerter sur son niveau de chiffre d’affaires, sur son niveau de trésorerie, sur ses encours et pour l’aider à réagir avant que la situation ne se complique trop.

Le rôle de l’expert-comptable s’arrête-t-il aux portes de l’entreprise ?Nous conseillons le chef d’entreprise dès le moment où il se pose la question de la création de son activité, durant toute la vie de l’entreprise, jusqu’à sa transmission. Dans ces moments-là, nous sommes au côté de l’entreprise et, en parallèle, nous pouvons être le conseil du dirigeant, personne physique. De ce point de vue, il y a tout un ensemble de missions que l’on peut lui proposer, à commencer par sa protection sociale en attirant son attention sur les possibilités en matière de complémentaire santé, de retraite. Sur certains dossiers, il est possible d’aller plus loin, en matière de patri-moine, de gestion de patrimoine.

Ce positionnement de la profession semble assez récent sur ce créneau.Oui et non. Les experts–comptables sont toujours intervenus dans la gestion du

patrimoine, mais sans le dire, en conseillant le chef d’entreprise pour un investissement, pour le choix de son statut personnel, pour adopter le meilleur schéma juridique, en lien avec d’autres professions. Chaque année, l’expert-comptable s’occupe de l’impôt sur le revenu, de l’impôt sur la fortune de son client, donc nous remplissons déjà cette mission. Désormais, l’ordre des experts–comptables se positionne sur la mission de conseil en gestion patrimoniale et développe des outils en ce sens. ■

T�MOIN : R�GIS MERLINLes faits Régis Merlin est le délégué départemental

de l’ordre régional des experts-comptables.

Régis Merlin.

L’entreprise représente souvent le patrimoine du chef d’entreprise. Plus l’entreprise est performante, plus le

déséquilibre entre patrimoine privé et patri-moine professionnel s’accentue. Une situation à risque pour l’entrepreneur et sa famille. En se questionnant très tôt sur l’évolution de son patrimoine et sur la fi n de sa carrière (dès la création de l’entreprise !), le dirigeant peut ensuite aborder les différentes étapes de l’évo-lution de l’entreprise sans trop de surprise.

Entreprendre la constitution et la protection d’un patrimoine privéEn cas de défaut de paiement, les créan-ciers professionnels pourront exiger le paiement des dettes sur votre patrimoine privé si le patrimoine professionnel n’est pas suffi sant pour satisfaire tous les créanciers.

Des aménagements juridiques existent pour distinguer vos patrimoines privés et professionnels.

Renforcer la protection du conjointL’allongement de la durée de vie et la com-plexifi cation du système des retraites rendent de plus en plus nécessaire d’anticiper la protection du conjoint survivant, voire des enfants. Les outils sont nombreux : assu-rance vie, donation, aménagement du régime matrimonial, contrat de prévoyance, démem-brement de propriété, SCI, etc.

Anticiper le décès ou l’invalidité du dirigeantEn cas de décès ou d’invalidité, le rem-boursement des capitaux peut constituer un bénéfi ce taxable pour votre société. Des

solutions existent pour neutraliser toute fi s-calité résultant de la survenance d’un risque couvert par l’assurance décès-invalidité.

Préparer sa retraiteLes outils disponibles sont nombreux. En anticipant la démarche, il est possible d’in-vestir à son rythme, selon une programmation choisie. L’objectif étant de se constituer un capital à terme et d’obtenir des revenus com-plémentaires au moment de la retraite.

Et aussiComment fi nancer la croissance de l’entre-prise sans perdre le contrôle ?

Comment optimiser la fi scalité ?Assurer l’équilibre entre patrimoine privé et patrimoine professionnel. ■

Les questions que doit se poser le chef d’entreprise

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10514

Page 15: Ps 105 magazine decembre 2013

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

LE ROLE DES ASSUREURSPrésente en Savoie depuis près de qua-

rante ans, la compagnie d’assurances SwissLife a ouvert sa première agence

à Chambéry au mois de janvier.Rencontre avec Jean-François Rousset et Marco Perucca, agents généraux d’assurances.« Le mot d’ordre que l’on donne à nos clients, c’est qu’il faut toujours anticiper, que l’on prépare sa retraite ou que l’on cherche une bonne couverture santé », affirme en préambule Marco Perucca. « Il y a un tel marais, avec ses sables mouvants, en matière de fi scalité que nous avons fait le choix de travailler en partenariat avec les experts-comptables, qui connaissent parfaitement les entreprises. Nous avons besoin de cet enrichissement mutuel pour bien expliquer la situation. Nous sommes complémentaires », assure Jean-François Rousset.Et de citer l’exemple de l’application, au

30 juin 2014, du décret du 11 janvier 2012 sur la mise en conformité du dispositif de protection sociale de chaque entreprise. Pour continuer à bénéfi cier des avantages sociaux liés aux contrats (santé, prévoyance, retraite…), les entreprises doivent formaliser la démarche. Alors que l’échéance approche (la date a été repoussée une fois du 1er jan-vier au 30 juin), la question est posée : À qui revient la mission de conseil de l’entreprise ? À l’assureur auprès duquel les contrats sont souscrits ? À l’expert-comptable ? Le chef d’entreprise n’a que faire de la réponse, mais il a l’obligation que le travail soit effectué.« Quel que soit le sujet évoqué, le chef d’entreprise a besoin de conseils. L’expert-comptable donne la direction et l’assureur apporte la technique. Le contexte éco-nomique est tel que le dirigeant n’a pas le temps de lever la tête du guidon. Pris dans le quotidien de l’entreprise, il attend que

nous apportions une réponse adaptée à sa situation. Au-delà des sommes en jeu, c’est le projet qui est important. Nous devons être à l’écoute. C’est primordial », estime Jean-François Rousset.L’explosion des sites Internet permet au plus grand nombre d’obtenir des réponses directes aux questions qu’ils se posent. Cette masse d’informations ne facilite pas forcément les démarches. « La majorité de nos clients arrive dans le fl ou, car il est diffi cile de faire le tri parmi toutes les informations. Contrairement à l’expert-comptable et au banquier, nous, assureurs, devons faire face au tabou de l’argent, très présent en France. Alors que nous sommes tenus au secret pro-fessionnel, le client n’a pas le même regard sur l’assureur que sur le banquier. Nous devons être patients et très pédagogues pour que les informations nous parviennent », constate Marco Perucca. ■

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N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 15

Page 16: Ps 105 magazine decembre 2013

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

La crise de 2008 a-t-elle modifi é la relation client-comptable ?La crise de 2008 nous a rapproché de nos clients. C’est un fait indéniable. Les entre-prises se sont rendu compte qu’elles avaient besoin de conseils en amont. Avant que les problèmes arrivent. Les experts-comptables se doivent d’être présents sur le terrain à tous moments et à tous niveaux auprès de leurs clients.

La manière de faire des dirigeants d’entreprise a-t-elle changé ?Il y a toujours des entrepreneurs qui se posent la question du besoin d’un expert-comptable après un an d’activité, mais aujourd’hui la majorité des personnes souhaitant entre-prendre vont s’entourer de professionnels de la gestion afi n de se concentrer sur leur activité, leur entreprise. L’expert-comptable intervient en amont, pour connaître l’activité, élaborer un budget prévisionnel et attirer l’attention sur les points principaux. Il est impensable d’établir un budget prévisionnel si on ne connaît pas l’activité, le créateur d’entreprise, son histoire, sa stratégie.

Pourtant, l’idée est plus importante que la démarche administrative menant à la création.Il n’y a pas que la partie administrative. Chaque réfl exion sur la stratégie, la techno-logie, le produit, le marché, aura des consé-quences fi nancières. Dès qu’on a l’idée, il faut s’entourer d’experts car l’aspect fi nancier est le nerf de la guerre.

Ce qui veut dire que le métier a évolué ?Le client attend toujours de nous que nous soyons des techniciens. L’expert-comptable doit mettre sa connaissance technique au service de l’entreprise. 2008 a été un révéla-teur, mais ça existait déjà avant : la différence se fait sur la capacité de l’expert-comptable à comprendre l’entreprise.

La relation entre le créateur d’entreprise et son expert-comptable doit-elle être particulière ?Il faut évidemment une relation de confi ance. Nous sommes tenus au secret profession-nel, mais le client dira tout seulement si la confi ance est instaurée. Aujourd’hui, pour

accompagner la création d’entreprise, il existe beaucoup d’outils, que l’entrepreneur ne peut pas tous connaître. L’expert-comptable a son rôle à jouer en apportant la bonne orienta-tion et en évitant de faire perdre du temps au créateur qui aurait à taper à toutes les portes . ■

T�MOIN : VINCENT BOUVIERLes faits Vincent Bouvier est le président de l’Association départementale

des experts-comptables de la Savoie.

Vincent Bouvier.

I l est indispensable pour le chef d’entreprise d’avoir une vision à long terme de toutes les opérations à réaliser avant d’engager la

cession de sa société. Cela afi n de renforcer la pérennité, les équilibres fi nanciers et la sécurité civile et fi scale.

Mon entreprise est-elle protégée si je disparais ?Très en amont, il s’agit de se poser la ques-tion de la protection de l’entreprise en cas de décès ou d’invalidité. La signature d’un pacte « Dutreil » permet de réduire l’assiette de taxation (moins 75 %) lors de la transmission.

Quel statut lors de mon départ ?Il est possible de revendiquer un régime fi s-cal de faveur lors de la cession, par exemple pour partir en retraite.

Puis-je quitter l’entreprise rapidement ?

L’analyse des principales fonctions de l’entre-prise permettra de le dire. Si le dirigeant est caution personnelle de l’entreprise, il devra rapidement se libérer de cette obligation.

L’impact de la cession sur mon patrimoineUne analyse de l’impact de la cession sur le patrimoine, aux plans budgétaire, fi scal et successoral, est nécessaire plusieurs années avant la vente. Il est possible de conserver l’immobilier professionnel après la cession.

Le maintien du train de vieSe poser la question des revenus nécessaires après la vente. Dresser un état des lieux des investissements fi nanciers ou patrimoniaux.

Investir les recettes de la cession Si les conditions requises pour le report d’imposition ne sont pas réunies, une holding

devra porter les titres, afi n de les vendre pour permettre de nouveaux investissements.

Une cession a-t-elle un coût ?La transmission d’une entreprise de son vivant ou en cas de décès peut s’avérer très coûteuse si elle n’a pas été préparée. La valeur, souvent importante, de l’entreprise et le patrimoine privé doivent être rapprochés du barème progressif des droits de succession. La cession d’une entreprise est soumise à taxation en cas de plus-value sur la valeur de l’entreprise. Une étude approfondie et chiffrée permettra de mesurer l’impact fi scal en cas de cession.

La transmission aux enfantsSi le dirigeant souhaite transmettre une partie du prix de cession à ses enfants, l’anticipation a du bon : donner des titres avant la vente est plus avantageux fi scalement. ■

Les questions à se poser avant la cession d’entreprise

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10516

Page 17: Ps 105 magazine decembre 2013

Industrie

Créée en 1983 sur les fondations de la marque Arola, Aixam est depuis plus d’un quart de siècle l’incontes-

table leader du marché des voitures sans permis, en France et en Europe. Sur 100 voi-tures achetées par les particuliers, près de 45 portent le logo Aixam. En 1992, Aixam a créé une seconde marque, Mega, pour porter son offre professionnelle. Les petits utilitaires savoyards ont été les premiers à adopter une motorisation électrique, dès 2002. En 2007, 15 500 véhicules ont été assemblés à Aix-les-Bains. Record absolu. Après une baisse à 11 200 unités en 2009, la production Aixam Mega se stabilisera cette année à 12 000 dont 9 000 Aixam. Le développement des marques Aixam Mega s’appuie sur une philosophie jamais remise en cause par Philippe Colançon, l’ingénieur « mai-son » devenu PDG de l’entreprise et, depuis le rachat par Polaris, président de la Business Unit Aixam Mega Goupil. L’innovation est au cœur de la démarche, afi n d’apporter encore et tou-jours des produits de qualité aux clients, tout en tenant à bonne distance la concurrence.L’année 2013 est le symbole de cette politique. Au mois de mars, Aixam a lancé une gamme 100 % électrique. Une première sur le marché des véhicules sans permis. Plus légers que les véhicules traditionnels et amenés à effectuer moins de longs trajets, les « e-Aixam » ont gommé les principaux défauts liés au poids des batteries et à la faible autonomie.Au mois de septembre, Aixam a dévoilé sa nouvelle gamme « Vision », déclinée en trois carrosseries : compact, coupé et break. À l’image des constructeurs automobiles,

l’entreprise savoyarde a adopté depuis la fi n des années 1990 la démarche des gammes « complètes », couvrant l’ensemble des besoins et des typologies de clientèles, tout en apportant un soin particulier à l’esthétique et à la fi nition des modèles. « Nous avons tou-jours eu cette politique. Nous avons été les premiers à adopter des moteurs bicylindres. Nous avons été les premiers à mener des crash tests, les premiers à proposer le freinage ABS, les premiers à encapsuler les moteurs pour diminuer les niveaux sonores. C’est grâce à cette approche que nous sommes devenus leaders sur le marché. Nous sommes réguliè-rement copiés. Les gens prennent des idées à droite, à gauche, mais souvent chez nous », explique Philippe Colançon.En concevant la gamme Aixam Vision, les techniciens avaient comme challenge de réduire le plus possible les émissions sonores des véhicules afi n d’améliorer le confort des utilisateurs et d’assurer le plus de discrétion possible dans le trafi c. Les acquéreurs de la

version électrique de ces modèles bénéfi cient d’un véhicule 100 % silencieux, unique sur le marché.Partie très tôt vers la niche de l’électrique professionnel, avec Mega, la marque d’Aix-les-Bains a temporisé avant de proposer ses solutions au grand public. Les e-Aixam s’ins-crivent désormais dans la démarche globale de développement de l’entreprise. « Nous n’avions pas décidé de nous engager sur cette voie, mais en surfant sur la communication faite par Renault sur sa Twizy, nous avons démon-tré que nous sommes capables de réaliser un véhicule aux performances largement aussi bonnes, voire meilleures en tenue de route, et plus convivial. Il s’agit d’un véhicule fermé et chauffé l’hiver. Pourquoi se priver ? Nous sommes convaincus que l’avenir se situe là. Pour l’instant, les batteries représentent encore une part importante du prix du véhicule, mais avec l’arrivée en masse des grands construc-teurs sur le secteur, les prix des batteries vont baisser », assure Philippe Colançon. ■

Aixam-Mega a l’accent américainAu mois d’avril, la société Aixam-Mega a changé d’actionnaire principal. L’entreprise appartient désormais à l’Américain Polaris. La société a connu un développement mondial avec ses véhicules de loisirs, quads, rangers, motoneiges et motos. En 2012, l’entreprise a réalisé 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, contre 90 millions pour Aixam-Mega. Polaris était déjà propriétaire de la marque française Goupil, concurrente de Mega sur le marché des petits utilitaires.« Cet adossement à un groupe puissant est une chance pour le développement de nos modèles », estime Philippe Colançon, nommé président de l’entité Aixam-Mega-Goupil.

La nouvelle gamme a été présentée en septembre.

Un soin particulier est apporté aux finitions.

L’innovation, clé du succès d’AixamAixam aura vécu une année 2013 pleine de rebondissements. Mais, trente ans après sa création, la société aixoise demeure fi dèle à la philosophie qui l’a hissée au sommet.

Les faits

N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 17

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Services

Commerces

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Arrondissement de Chambéry

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Alimentaire

Culture-loisirs

Santé-beauté

Equipement de la personne

Equipement de la maison

Commerce non sédentaires

Réparation

Autres

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Arrondissement d'Albertville

Arrondissement de Saint-Jean

Total Savoie

Commerces tradiontionnels et marchés

Moyenne et grande distribution

Services

Commerces

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Industrie

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Vente à distance

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20032011

CCI SAVOIE

COMMERCE :LES CHIFFRES CLÉS

Une situation variée selon les territoires

En trente ans, le nombre de commerces a progressé d’environ 5% en Savoie. Cette stabilité n’est

pas le reflet de la réalité. Depuis le début des années 1980, la situation du commerce a profondément changé dans le département. En montagne d’abord, où le nombre des boutiques de station a explosé (670 commerces dédiés aux articles de sports, contre 291 il y a trente ans, +230%). Dans le même temps, les commerces de proximité ouverts toute l’année se sont

raréfiés, obligeant les habitants d’une majorité de communes à se déplacer pour effectuer leurs courses, notamment alimentaires. Cette situation est identique dans les communes rurales de plaine.Hormis le cas particulier des stations, en trente ans, l’offre commerciale s’est déplacée, pour se concentrer à proximité des grandes villes et le long des grands axes routiers. Le phénomène dépasse désormais le cadre du commerce, avec une pression foncière importante dans les

secteurs concernés, avec des difficultés marquées à faire cohabiter les différentes composantes du territoire (logements, infrastructures, bâtiments publics, industrie, artisanat et agriculture). La Savoie propose à ses clients sédentaires une offre importante, notamment grâce aux commerces imaginés à l’attention des touristes mais dont chacun peut profiter. Cette situation explique, en partie, le faible taux d’évasion commerciale vers les départements voisins.

Répartition des commerces

Évasion commerciale

Répartition des établissements

Lieux d’achat des Savoyards

Évolution des parts de marché

Commerces traditionnels et marchés

Moyenne et grande distribution

Arrondissement de Chambéry

Arrondissement d’Albertville

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Isère

Haute-Savoie

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Total Savoie

4 %

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Services

Commerce

BTP

Industrie

Alimentaire Culture - loisirs Santé - beauté Equipement de la personne Equipement de la maison Commerce non sédentaire Réparation Autres

12 %4 820

6 %2 399

65,3 %26 141

16,7 %6 688

Alimentaire

Culture-loisirs

Santé-beauté

Equipement de la personne

Equipement de la maison

Commerce non sédentaires

Réparation

Autres

Arrondissement de Chambéry

Arrondissement d'Albertville

Arrondissement de Saint-Jean

Total Savoie

Commerces tradiontionnels et marchés

Moyenne et grande distribution

9 %23 %

15 %

8 %8 %2 %

16 %

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Sources :CCI Savoie, Insee, Direction départementale des territoire / Préfecture de la Savoie.

Services

Commerces

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Page 19: Ps 105 magazine decembre 2013

Commerce

La Savoie compte plus de 5 300 com-merces et 55 unions commerciales. « Le commerce est un acteur majeur de

l’activité économique savoyarde. Composante à part entière de l’aménagement et de l’animation du territoire, au service des habitants, il donne vie à la cité. Il est la vitrine de la ville et contribue de façon décisive à son attractivité », estime René Chevalier, président de la CCI Savoie. Le « Pack UC » a été dévoilé le 23 septembre, lors de l’assemblée générale de la Chambre de commerce et d’industrie, placée cette année sous le signe du commerce. « Convaincu que l’avenir commercial de nos villes et villages passe par une structuration des unions commerciales de notre département, je réaffi rme ma volonté d’aider vos UC à relancer la fédération départementale et je prends l’engagement de lancer d’ici à la fi n de l’année une plate-forme collaborative, Mérézo-Savoie. Sur cette plate-forme, vous retrouverez ce “Pack UC”, avec les

dernières informations disponibles, mais aussi bien des fiches pratiques. La communauté “Présidents d’union commerciale” sera créée et vous permettra d’échanger entre vous », explique le président de la CCI Savoie.L’objectif affi ché de la CCI Savoie est d’accom-pagner la professionnalisation des unions com-merciales afi n que celles-ci enregistrent de nou-velles adhésions. Organisé en fi ches et livrets, le « Pack UC » est évolutif afi n de demeurer en phase avec l’évolution du secteur.L’annuaire des unions commerciales de Savoie est l’élément central du « Pack ». Il doit permettre aux dirigeants d’association de se connaître et d’échanger sur des problématiques communes.Quelle que soit la taille de la commune et de la zone de chalandise, l’intérêt d’une union commerciale n’est plus à démontrer, comme relais de l’ensemble des commerçants auprès des collectivités locales, comme outil fédérateur de moyens pour l’organisation d’animations, de

campagne de communication, comme moyen d’information, etc.Le « Pack » détaille, par exemple, l’ensemble des outils, services et prestations que la CCI Savoie peut proposer aux commerçants à chaque étape de l’évolution de leur entreprise, de la création à la transmission. Il s’agit là d’outils pragmatiques et simples d’accès pour répondre à des problématiques administratives, réglemen-taires, environnementales, de formation, d’infor-mation, de communication…La démarche commerciale demeure au centre du dispositif avec des outils dédiés à la création de sites Internet (Achat-Savoie.com), l’achat de fi chiers (Service fi chiers) ou encore la partici-pation à des concours permettant de valoriser l’image de son enseigne (Mercure d’or). ■

Services

Commerces

BTP

Industrie

Arrondissement de Chambéry

Arrondissement d'Albertville

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Alimentaire

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Equipement de la maison

Commerce non sédentaires

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Total Savoie

Commerces tradiontionnels et marchés

Moyenne et grande distribution

Services

Commerces

BTP

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Arrondissement de Chambéry

Arrondissement d'Albertville

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CCI SAVOIE

COMMERCE :LES CHIFFRES CLÉS

Une situation variée selon les territoires

En trente ans, le nombre de commerces a progressé d’environ 5% en Savoie. Cette stabilité n’est

pas le reflet de la réalité. Depuis le début des années 1980, la situation du commerce a profondément changé dans le département. En montagne d’abord, où le nombre des boutiques de station a explosé (670 commerces dédiés aux articles de sports, contre 291 il y a trente ans, +230%). Dans le même temps, les commerces de proximité ouverts toute l’année se sont

raréfiés, obligeant les habitants d’une majorité de communes à se déplacer pour effectuer leurs courses, notamment alimentaires. Cette situation est identique dans les communes rurales de plaine.Hormis le cas particulier des stations, en trente ans, l’offre commerciale s’est déplacée, pour se concentrer à proximité des grandes villes et le long des grands axes routiers. Le phénomène dépasse désormais le cadre du commerce, avec une pression foncière importante dans les

secteurs concernés, avec des difficultés marquées à faire cohabiter les différentes composantes du territoire (logements, infrastructures, bâtiments publics, industrie, artisanat et agriculture). La Savoie propose à ses clients sédentaires une offre importante, notamment grâce aux commerces imaginés à l’attention des touristes mais dont chacun peut profiter. Cette situation explique, en partie, le faible taux d’évasion commerciale vers les départements voisins.

Répartition des commerces

Évasion commerciale

Répartition des établissements

Lieux d’achat des Savoyards

Évolution des parts de marché

Commerces traditionnels et marchés

Moyenne et grande distribution

Arrondissement de Chambéry

Arrondissement d’Albertville

Arrondissement de Saint-Jean

Vente à distance

Isère

Haute-Savoie

Autre

Total Savoie

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Services

Commerce

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Alimentaire Culture - loisirs Santé - beauté Equipement de la personne Equipement de la maison Commerce non sédentaire Réparation Autres

12 %4 820

6 %2 399

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16,7 %6 688

Alimentaire

Culture-loisirs

Santé-beauté

Equipement de la personne

Equipement de la maison

Commerce non sédentaires

Réparation

Autres

Arrondissement de Chambéry

Arrondissement d'Albertville

Arrondissement de Saint-Jean

Total Savoie

Commerces tradiontionnels et marchés

Moyenne et grande distribution

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Services

Commerces

BTP

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Arrondissement de Chambéry

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Un nouvel outil pour les unions commerciales

La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie a créé un « Pack » à l’attention des responsables d’unions commerciales.

Les faits

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N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 19

Page 20: Ps 105 magazine decembre 2013

Servicesaux entreprises

Depuis son lancement, en 2012, Pollinium propose aux entreprises d’accueillir une ruche sur le toit ou en façade de leur

bâtiment. L’objectif est clair : la démarche per-met aux butineuses de s’approprier de nouveau l’espace urbain tandis que l’entreprise valorise son image en participant à une action envi-ronnementale originale. Cette année, Raphaël Salvador a imaginé une nouvelle offre afi n de rendre ces actions en faveur de la biodiversité accessibles à toutes les entreprises. La formule de parrainage d’une ruche lève les freins liés au manque de place ou aux impossibilités tech-niques. « Le panel de clients est vaste. Pollinium travaille avec la société d’autoroutes Paris Rhin Rhône ainsi qu’avec des PME de quelques salariés. Le parrainage de ruches attire de nou-velles entreprises », constate Raphaël Salvador.Au Bourget-du-Lac, un accord a été passé avec la municipalité afi n d’installer un rucher à quelques dizaines de mètres du centre-ville, à proximité d’une piste cyclable très fréquentée. Les huit premières ruches ont trouvé leur parrain facilement. « La formule est vraiment accessible à toutes les entreprises. À partir de 75 euros hors taxes par mois, il est possible de parrainer une ruche. Chaque parrain dispose d’outils permettant de valoriser son action auprès de ses salariés, de ses clients, de ses prospects », explique le créateur de Pollinium.Sur le site, la ruche porte le logo de l’entre-prise, qui reçoit chaque année l’équivalent de la production des abeilles. Les étiquettes des 100 pots de 125 grammes sont aux couleurs de l’entreprise. Chaque trimestre, un journal électronique, portant le logo de sa société, est

envoyé au parrain, qui peut en faire profi ter son réseau.Depuis le lancement de Pollinium, Raphaël Salvador, expert-comptable de formation, a pu valider la pérennité du business model de son entreprise, unique en son genre. En prenant soin de ne pas commercialiser le miel, l’entre-prise a adressé un signal positif aux apiculteurs ravis de rejoindre la démarche, pour assurer l’entretien des ruches. Pollinium est présente en région Rhône-Alpes, en Île-de-France et dans la région Centre, où elle a passé un accord avec

une entreprise de toitures végétalisées. Le développement de la formule de parrainage, qui représente désormais la démarche majori-taire des entreprises, ouvre des perspectives nouvelles à Pollinium. Dès 2014, les ruchers seront utilisés pour organiser des événements à l’attention des entreprises. « Pour un chef d’entreprise ou un salarié, se retrouver en tenue à quelques centimètres des abeilles bourdon-nantes sera un événement marquant. Ce sera nouveau pour tous les participants », parie Raphaël Salvador. ■

Pollinium vous propose de parrainer une ruche

Passionné par l’apiculture et les abeilles, Raphaël Salvador a créé Pollinium dont l’objectif est de proposer aux entreprises de devenir propriétaires de ruches.

Les faits

Les entreprises qui ne peuvent pas implanter de ruches sur site peuvent en parrainer à distance.

Raphaël Salvador.

Retour d’expérience : Commercial PME Raphaël Salvador suit le programme « Commercial PME » porté par la CCI Savoie et la région Rhône-Alpes. Ce dispositif doit permettre aux entreprises de renforcer et dynamiser leurs fonctions commerciales et marketing. « Commercial PME » peut s’inscrire dans la mise en place d’une nouvelle organisation commerciale, le lancement d’un nouveau produit, la diversifi cation d’un portefeuille, etc.« J’ai découvert “Commercial PME” en lisant Partenaires Savoie. J’avais besoin d’avoir du recul sur les méthodes de commercialisation de l’offre Pollinium. Comme il s’agit d’une offre unique, il n’était pas possible de dupliquer un modèle existant. C’était vraiment une diffi culté », analyse le créateur de Pollinium.Un consultant expert a réalisé un diagnostic approfondi de la problématique de l’entreprise puis, sur six à douze mois, accompagnera la mise en place d’un plan d’action. « La consultante passe une demi-journée par mois dans l’entreprise. La séance est divisée en deux parties, stratégique puis opérationnelle. Cet accompagnement permet de constater ce qui fonctionne et ce qui ne répond pas aux attentes. Cette aide est importante pour sortir le nez du guidon. Quand je pose des questions, j’obtiens des réponses », constate Raphaël Salvador.Coût réel : 5 670 euros HT, dont 1 977,49 euros HT restant à la charge de l’entreprise.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10520

Page 21: Ps 105 magazine decembre 2013

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Page 22: Ps 105 magazine decembre 2013

Territoire› Chambéry

La Brasserie du Mont-Blanc voit grandLes faits En changeant de locaux, la Brasserie du Mont-Blanc a multiplié par

quatre sa capacité de production et peut désormais inviter le public à venir déguster ses produits sur place.

Les Alpes du Nord possèdent un très riche passé brassicole. Sylvain Chiron, créateur de la Brasserie du Mont-Blanc,

l’a découvert après ses études aux États-Unis. « Là-bas, les brasseries artisanales sont très développées et très dynamiques », se souvient-il. De retour en France, le Savoyard s’intéresse au sujet. « À Chambéry, la Brasserie du Bocage, créée en 1819, a fonctionné jusqu’en 1970. À Sallanches, la Brasserie du Mont-Blanc a fermé ses portes dans les années 1950. La présence de l’eau nécessaire à la fabrication et de la glace, utilisée pour refroidir les cuves, explique ce développement partout dans les Alpes », raconte-t-il. Mais c’est en Drôme provençale que débutera l’aventure. Sylvain Chiron tra-vaille deux ans avec les moines de l’abbaye d’Aiguebelle et leur propose d’élargir leur gamme de produits en élaborant leur propre bière. Le projet ne sera pas retenu, mais les portes des brasseries trappistes d’Orval et de Rochefort accueilleront le jeune entrepreneur désireux d’apprendre.Un temps imaginée au pied du mont Blanc, l’installation de la première brasserie a fi nale-ment eu lieu à La Motte-Servolex, en 2000, pour des raisons pragmatiques. La famille de Sylvain Chiron est installée à Chambéry et l’entreprise familiale (les pâtes Alpina) pou-vait apporter un soutien technique ; la partie commerciale étant portée par une autre entreprise locale : la distillerie Dolin. Aux Houches, l’accueil avait pourtant été bon, la commune mettant à disposition un captage d’eau situé à plus de 2 000 mètres d’altitude et proposant un terrain pour l’installation de la brasserie.« L’eau vient toujours de ce captage, en camions. Le prix du foncier ne permet pas d’installer notre outil de production dans la val-lée de Chamonix, mais pourquoi pas, à terme, une brasserie pilote pour de petits volumes », explique Sylvain Chiron.Près de cinq millions d’euros ont été néces-saires à l’implantation de la nouvelle brasserie. Après cinq premières années difficiles, la Brasserie du Mont-Blanc semble avoir trouvé

le bon créneau et les possibilités de progres-sion ont été anticipées avec une capacité de production multipliée par quatre par rapport à l’ancien site.« Entre 2000 et 2005, ça a été vraiment diffi cile. Un second projet de brasserie apparaissait en même temps que le nôtre et il fallait effectuer un gros travail pour réinstaller les bières de Savoie dans les grandes surfaces, dans les bars, les hôtels, les restaurants. Ce travail effectué et la qualité de nos bières reconnue, le chiffre d’affaires a sans cesse progressé. Entre 2011 et 2012, la progression a été de 40 %. Cette année, le déménagement nous a beaucoup occupé, mais nous sommes prêts pour 2014 », explique Sylvain Chiron.

En 2011, la Brasserie du Mont-Blanc a vu sa notoriété exploser après avoir décroché un « World Beer Award » pour sa bière rousse, sacrée « meilleure bière ambrée du monde ». Bien implantée dans les départements alpins, en Suisse et en Italie, la marque a profi té de cet éclairage international pour accélérer son développement vers les États-Unis, le Japon, le Canada, le Brésil, le Chili, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, etc. Elle a récidivé cet automne, avec le sacre mondial de sa bière blanche cette fois. Une sixième recette a été dévoilée lors du Salon alpin de l’hôtellerie et des métiers de bouche d’Albertville. Ce « Brassin d’hiver », à la châ-taigne, s’inscrit dans la tradition des bières de Noël. ■❘

Le concept innovant « BMB » Prenez les initiales de Brasserie du Mont-Blanc et faites-en un lieu original et convivial, à la fois brasserie, magasin et bar (BMB). En déménageant de quelques centaines de mètres, Sylvain Chiron a pu doter son entreprise d’un nouvel outil de production et aussi d’une vitrine unique. Le « BMB » est un bar associé à un magasin de vente de bières dont la vue, à travers une immense verrière, donne sur la brasserie.« La brasserie demeure notre métier principal. Au départ, l’idée était de créer un lieu d’accueil pour que les gens viennent et dégustent nos bières artisanales. Finalement, nous sommes allés plus loin, avec un bar de 100 m2 et un grand parking. L’idée est que les gens travaillant dans le secteur passent par ici avant de rentrer », explique le créateur de la Brasserie du Mont-Blanc. À l’étage, un magasin réunissant près de 200 bières différentes a été créé. Outre les six bières « maison », sont proposées à la vente des bières artisanales majoritairement françaises et quelques étrangères.

Sylvain Chiron.

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Ancien patineur devenu chorégraphe, Éric Monpate a installé le Parad’Ice à La Biolle, en misant sur la proximité

des bassins de Chambéry et d’Annecy. En passant la porte de l’établissement, le dépay-sement est garanti. Le décor très chaleureux imaginé par le maître des lieux sollicite l’ima-ginaire et emporte le visiteur dans l’ambiance feutrée des cabarets parisiens. Au fil des saisons, le lieu et le concept ont trouvé leur rythme de croisière, accueillant le vendredi et le samedi des groupes, des familles, des couples, pour un dîner-spectacle de qualité. En semaine, il est possible de privatiser l’éta-blissement qui peut accueillir jusqu’à 112 per-sonnes. Le Parad’Ice est fermé l’été, mais multiplie les séances au mois de décembre pour satisfaire la demande à l’approche des fêtes de fi n d’année.« Ici, on assiste à un spectacle dans l’esprit des revues de music-hall sans être obligé de se rendre à Paris. Il s’agit d’un spectacle tout public, sans topless, tout en suggestion. Les danseuses ne sont pas des bonnes sœurs non plus », explique Éric Monpate, qui se transforme en homme-orchestre lorsque les lumières de la salle s’éteignent et que les rayons des projecteurs multicolores enva-hissent la scène pour mettre en valeur les

numéros des neuf artistes mobilisés pour chaque séance. Pour la première fois cette saison, les numéros de patinage ne sont plus inscrits au programme. La danse est au centre de chaque soirée, teintée d’humour, de clins d’œil aux spectacles de transfor-misme et d’hommages aux danseuses de french cancan.Pour assurer un spectacle de qualité, le Parad’Ice fait appel aux mêmes artistes durant toute la saison. Danseuses profes-sionnelles, ces jeunes femmes ont compris l’originalité de cette salle de province et jouent le jeu de la polyvalence, pour le plus grand plaisir des spectateurs, ravis d’être accueillis en salle par celles qui danseront quelques minutes plus tard. « Les danseuses sont des intermittentes du spectacle. Certaines ont travaillé sur des bateaux de croisière et dans des troupes de music-hall. Elles acceptent de s’installer en Savoie pour être sur scène deux jours par semaine, par passion », explique Éric Monpate, chef d’entreprise et entrepreneur de spectacles. L’ex-patineur a vite constaté que, derrière les paillettes et le dépaysement, une entreprise doit beaucoup à la qualité de sa gestion. « Il a fallu cinq ans pour roder la formule. Elle fonctionne vraiment depuis quatre saisons. Il a fallu du temps pour trouver les artistes correspondant aux attentes de qualité et de perfection du Parad’Ice. Le public est tellement proche de la scène que le spectacle doit être parfait. Et c’est un vrai plaisir d’entendre les spectateurs nous dire qu’ils n’imaginaient pas qu’un tel niveau puisse être atteint en province. Une entreprise de spectacle, c’est très rare en Savoie, il a fallu que je m’entoure de profes-sionnels compétents pour m’accompagner

dans la gestion, l’organisation. » Cette qualité a un prix. Le plateau d’artistes coûte plus de 1 600 euros par séance, auxquels s’ajoutent les salaires des deux cuisiniers et des deux serveurs, le nécessaire investissement en matériel et en costumes, etc.« L’équilibre fi nancier est fragile. Au mois de décembre, il est évident que si nous avions une salle de 200 à 250 places, nous ferions le plein, mais à quel prix ? Le reste de l’année, l’ambiance serait différente car il faut que la salle soit pleine pour que la magie opère. Et, en salle et en cuisine, il ne serait plus possible d’être seulement quatre », tranche le maître des lieux. ■

Territoire› Aix-les-Bains - Lac du Bourget

Le French cancan s’installe sur la scène du Parad’iceLes faits Créé il y a neuf ans, le Parad’ice a trouvé son public. Chaque vendredi et

samedi, des dizaines de spectateurs convergent jusqu’à La Biolle pour assister à un dîner-spectacle très original.

L’art partagé des danseuses du Parad’IceDepuis le mois de septembre, une fois par mois, la scène du Parad’ice s’ouvre à des artistes d’un genre nouveau. Sophie, la capitaine des danseuses de l’établissement, anime un « petit atelier » permettant de s’initier au rythme du french cancan et aux folies des numéros burlesques. « C’est très tendance. De nombreuses dames d’un certain âge sont très intéressées. Elles viennent ici entre copines, pour s’amuser, se lâcher. À 40 ou 50 ans, elles viennent ici car il s’agit de danser et de bouger quel que soit leur physique. Il s’agit de s’assumer et d’apprendre à être plus à l’aise », explique Éric Monpate, ravi du succès que rencontrent ces nouveaux cours.

Éric Monpate.

La troupe a dévoilé son nouveau spectacle au mois de septembre.

N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 23

Page 24: Ps 105 magazine decembre 2013

Territoire› Cœur de Savoie

Cristal Innov dynamise la filière des cristaux industrielsLes faits Installée à Montmélian depuis l’été 2011, la plate-forme Cristal Innov est

en passe de réussir un double pari : regrouper en Savoie les savoir-faire français du cristal industriel et valoriser un site resté vide plus de dix ans.

Les cristaux industriels, dont le plus connu est le silicium, sont partout : dans les circuits électroniques, dans

le quartz et le verre incassable des montres, dans certains systèmes laser, dans les panneaux solaires, etc. Créée à l’initiative d’industriels et de laboratoires de la fi lière des cristaux, la plate-forme Cristal Innov, que dirige Patricia Jeandel, mène des travaux de recherche et développement pour le compte de clients, produit et travaille des cristaux à la demande. « Les demandes sont variées. Nous pouvons faire pousser le cristal et créer une pièce. Certains industriels nous confi ent l’ensemble du process, d’autres seulement une partie des actions », explique Hugues Cabane, ingénieur de Cristal Innov. Le savoir-faire développé ici est vaste : production de matières premières, de cristaux massifs, de composants monocristallins sous diffé-rentes formes, usinage, polissage et fi nition, conception et fabrication d’équipements de croissance, de polissage, etc. La Combe de Savoie occupe une place centrale car la filière française du cristal

industriel est essentiellement implantée en Rhône-Alpes. En atteignant une taille cri-tique, la plate-forme Cristal Innov apporte des réponses et des outils à des PME comme à des grands groupes. L’objectif étant de per-mettre aux entreprises françaises de se diffé-rencier sur les marchés internationaux grâce à des produits ou des procédés coconçus. En France, la démarche est unique. À l’échelle mondiale, elle demeure rare, la recherche et le développement liés aux cristaux industriels étant menés par des laboratoires, chinois et russes notamment.Pour Alpespace et la Savoie, l’arrivée de Cristal Innov a permis de trouver une utilité à un site de qualité… resté inoccupé durant plus de dix ans. À la fi n des années 1990, une entreprise œuvrant dans les télécoms avait décidé d’implanter dans le départe-ment une unité de production. Mais l’entre-prise a fait faillite, victime de l’explosion de la « bulle » des télécoms, au moment où le bâtiment de 7 000 m2 devait être livré. Les bureaux, les salles de réunions, les ateliers et les salles blanches, assurant la pureté et la

haute qualité des produits assemblés, sont restés vides.La Société d’aménagement de la Savoie (SAS), désormais propriétaire de l’ensemble immobilier, et l‘Agence économique de la Savoie ont choisi d’utiliser Cristal Innov comme vecteur d’information en direction des acteurs de la fi lière. L’objectif étant de regrouper en un seul lieu des PME et des start-up qui pourraient utiliser le savoir-faire de la plate-forme et louer des surfaces encore disponibles autour des 1 400 m2 déjà occu-pés. Le projet a un nom : Cleanspace. Et il a trouvé ses premiers locataires. « Les bureaux du centre d’affaires sont tous occupés. À chaque fois que nous accueillons du monde, nous leur présentons nos prestations et le potentiel du bâtiment, parfaitement adapté. Ils peuvent bénéficier de nos savoir-faire, mais aussi de notre parc de machines. L’un des membres de l’équipe de Cristal Innov est formé pour accompagner les projets d’installation des entreprises, dont certaines ont choisi d’installer ici seulement leur équipe de recherche et développement car elles travaillent avec nous », explique Hugues Cabane.En 2011, la société Acerde, créée par Didier Pique, a été la première à s’installer sur le site Cleanspace. Elle produit là des anodes à rayons X, tournantes, ultralégères, destinées aux acteurs de l’imagerie médicale et aux fabricants de tubes à rayons X. ■Le potentiel du site est énorme : 7 000 m2 de salles, bureaux et ateliers.

Hugues Cabane.

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Les modèles de Michel Clav ier Modélisme sont cités en référence par les amateurs de planeurs radiocom-

mandés. La société, basée à Saint-Jean-de-Chevelu, est la seule de sa spécialité en France, face à une concurrence venue d’Asie et d’Europe de l’Est. Constatant une baisse de l’activité dans l’Hexagone, Michel Clavier a choisi de proposer ses appareils à l’étran-ger. Depuis deux ans, grâce à Internet, ses modèles, plutôt haut de gamme, ont trouvé des acquéreurs aux États-Unis, en Suisse, en Belgique, au Maroc, en Chine…Le savoir-faire de Michel Clavier est reconnu par les spécialistes, ainsi que sa capacité à innover. « Un produit vit environ quatre ans. L’idéal, c’est d’avoir quatre ou cinq modèles appréciés en même temps. Pour rester dans le rythme, il faut proposer une nouveauté par an », explique-t-il. En 2013, le « Salto »,

planeur équipé d’un moteur électrique lui per-mettant de décoller à la verticale, a fait une entrée remarquée sur le marché. « Il reste des choses à inventer. Il y a quinze ans, j’ai été le premier à proposer un moteur électrique dans un planeur pour faciliter la phase de décollage. Avec le “Salto”, l’objectif est de réduire le nombre d’accidents lors de cette phase diffi cile. Les Américains l’apprécient et le commandent », constate Michel Clavier.La nouveauté 2014 de la société Michel Clavier Modélisme est déjà en projet. Les plans sont dessinés. Le nom est choisi. Il s’agira d’un avion pouvant remorquer des planeurs de grande taille. « Il s’agit d’un modèle haut de gamme, luxueux. Mon précédant avion remorqueur a quinze ans. Il a connu un vrai succès, dans le monde entier, et a été beaucoup copié », constate le constructeur bien décidé à surprendre la

concurrence cette fois encore. Conscient de s’attaquer à une niche dans le monde du modélisme, il fi xe à une centaine d’appareils l’objectif des ventes. Pour celui qui cumule seul dans son atelier les fonctions d’ingénieur, de responsable commercial et administratif et de constructeur, cette réussite vaudrait best-seller. ■

Territoire

Michel Clavier mise sur l’innovationLes faits Il y a vingt ans, Michel Clavier abandonnait son métier d’enseignant

pour créer sa société de conception et de construction de modèles réduits d’avions et de planeurs.

› Avant-pays savoyard

Michel Clavier .

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Page 26: Ps 105 magazine decembre 2013

Territoire

Les faits Née de la fusion des sociétés Secomate et MBS Adic, l’entreprise MBS a choisi de regrouper toutes ses activités à Tours-en-Savoie, au pied des grands domaines skiables.

Créée à Bozel en 1987, Secomate s’est installée à Tours-en-Savoie en 2007. Lors de la fusion avec MBS Adic, au

mois de janvier 2013, la décision a été prise de regrouper l’ensemble des effectifs sur le même site. Les salariés de MBS Adic ont donc quitté Francin pour se retrouver, avec leurs nouveaux collègues, au pied des stations de Tarentaise, les premières clientes de l’entreprise.Les nouveaux locaux ont offi ciellement été inau-gurés cet automne. Secomate disposait d’un bâtiment de 2 000 m2. Un investissement de 1,7 million d’euros a permis de doubler la sur-face, sur le même site. Les salariés disposent de 600 m2 de bureaux et de 3 400 m2 d’ateliers et de surfaces de stockage auxquels s’ajoutent près de 6 000 m2 à l’extérieur pour le stationne-ment et le stockage.« Les nouveaux locaux nous permettent d’aug-menter notre capacité de production et de

répondre à la saisonnalité de notre activité. L’objectif est aussi d’améliorer notre relation clients, en restant proches d’eux et en étant ouverts sept jours sur sept avec une importante amplitude horaire durant la saison », explique Xavier Gallot-Lavallée, PDG de MND (Montagne Neige Développement), propriétaire de MBS. De fait, les équipes de maintenance des domaines skiables de Savoie et les responsables de clubs de sport peuvent désormais compter sur les techniciens de l’entreprise à tous moments pour prendre livraison des matériels nécessaires à la sécurisation des pistes de ski et à l’organisation de compétitions. En 2010, MBS Adic avait acquis l’entreprise

Dalloz, principale actrice du marché des piquets articulés de compétition. La fusion avec Secomate a donné naissance au numéro un mondial des équipements de sécurité et de balisage des domaines skiables, pour les loisirs et la compétition. À fi n 2013, le chiffre d’affaires de MBS devrait atteindre dix millions d’euros, dont un tiers réalisé à l’export. « MBS travaille pour le comité d’organisation des Jeux olym-piques de Sotchi, pour l’organisateur des Jeux asiatiques et sur les trois manches françaises de la Coupe du monde de ski alpin », précise David Gromier, directeur général de l’entreprise, fi ls d’Élisabeth et Bernard Gromier, les fondateurs de Secomate. Le catalogue des produits MBS se décline désormais en plusieurs langues, mais l’assem-blage des différentes composantes est réalisé en Savoie. Matelas de protection, banderoles, piquets, traîneaux de secours, etc., le savoir-faire des équipes de MBS couvre la totalité des besoins des stations de ski. Avant le début de la saison d’hiver, quelque 10 000 matelas de protection auront été assemblés à Tours-en-Savoie pour être livrés à quelques kilomètres de là… ou à des milliers de kilomètres. Pour accompagner sa stratégie de développement, MBS a recruté onze nouveaux collaborateurs cette année. « Nous recrutons encore des commerciaux, dans le souci d’améliorer encore la proximité avec nos clients », explique Xavier Gallot-Lavallée. ■

Le groupe MND coté en BourseMBS est l’une des huit fi liales du groupe Montagne Neige Développement (MND). Pour accompagner son développement, à l’international notamment, l’entreprise que préside Xavier Gallot-Lavallée a décidé d’ouvrir son actionnariat en faisant appel à la Bourse. La période placement, sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris, s’est déroulée du 2 au 16 octobre. 21,2 millions d’euros ont été levés, portant à 58,2 millions la capitalisation boursière du groupe. Basé à Francin, MND a réalisé un chiffre d’affaires de 58 millions d’euros lors de l’exercice 2012-2013, dont 65 % à l’international. L’objectif 2013-2014 est fi xé à 75 millions et à 150 millions d’euros pour 2015-2016.« Cet objectif repose sur un track record de plus de dix années de croissance rentable et une organisation solide et structurée », explique Xavier Gallot-Lavallée. Les principaux arguments de MND sont l’offre « globale » montagne, des croissances à deux chiffres dans les activités remontées mécaniques, paravalanches et pare-pierres. MND, qui emploie 264 personnes, dispose de quatre sites de production en Europe, huit fi liales de distribution et cinquante distributeurs dans quarante-neuf pays.Le 5 novembre, MND a annoncé l’acquisition de l’entreprise austro-suédoise Snowset. Le rapprochement avec la fi liale Snowstar permettra à MND de devenir le n° 2 mondial de l’enneigement artifi ciel.

MBS à la conquête des stations› Albertville

Avant l’hiver, près de 10 000 matelas de protection auront été assemblés et livrés.

Xavier Gallot-Lavallée, PDG, et David Gromier, directeur général de MBS.

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Territoire

Sonzogni frères a trouvé son équilibreLes faits Fondée en 1955 par Michel Sonzogni, l’entreprise Sonzogni frères

est l’une des PME emblématiques de la vallée de la Maurienne. En presque soixante ans, elle a su s’adapter aux évolutions.

› Maurienne

Lors de la création de leur entreprise de plâtrerie et peinture, Michel et son frère Jacky ont essentiellement travaillé en

Maurienne, pour les grands groupes indus-triels (Péchiney, Métaltemple, EDF…) et pour les particuliers. Désormais dirigée par Gil et Patrice, les fi ls de Michel, et par Charles, le fi ls de Jacky, la société Sonzogni a élargi ses champs d’intervention, techniques et géographiques.« À la fi n des années 1990, le rachat de l’entreprise Miguet nous a permis de nous implanter à Aix-les-Bains. Au fi l des ans, nous sommes parvenus à équilibrer les deux sites en conservant le même effectif, d’une soixantaine de salariés. Cet équilibre est cohérent avec le potentiel économique. En Maurienne, le retrait des grands groupes industriels et la baisse des importants chantiers liés au tourisme font qu’il y a moins d’activité », constate Gil Sonzogni, le PDG de l’entreprise. Le frère de Gil, Patrice, a pris en charge le déve-loppement du site aixois, tandis que leur cousin, Charles, est responsable de l’unité de Saint-Jean-de-Maurienne. « Il n’a jamais été question de quitter la Maurienne, mais nous avons adopté une échelle plus adaptée au potentiel de la vallée », assure Gil Sonzogni. S’il constate

que les grands chantiers, à l’image de la construction de l’autoroute de Maurienne, apportent du travail, il remarque aussi que les entreprises locales doivent systéma-tiquement faire face à une concurrence venue de plus en plus loin. « Aix-les-Bains

est située au cœur du développement éco-nomique des Savoie, proche de Chambéry et d’Annecy. Même si nous travaillions déjà sur le secteur, il y avait un réel intérêt à ins-taller une antenne là-bas. La reprise d’une entreprise en diffi culté nous a permis de le faire sans créer une nouvelle entreprise, sur une zone déjà très concurrentielle », explique le PDG de Sonzogni frères.La société a également adapté ses savoir-faire à l’évolution des demandes de la clientèle. L’approche est de plus en plus technique, de plus en plus esthétique. Les équipes de Sonzogni frères participent à la construction de magasins, de bureaux, de concessions automobiles, d’hôtels et cha-lets de luxe… « Nos chantiers vont de la salle de bains chez un particulier à un hôtel de luxe. Il n’est pas question de nous spé-cialiser sur telle ou telle activité, en revanche, quel que soit le client, nous appliquons tou-jours les mêmes règles, gages de réussite et de pérennité de l’entreprise : technique, qualité et délais », résume Gil Sonzogni. ■

Les réalisations sont désormais très techniques.

Commandes publiques : quelle place pour les entreprises locales ?L’homme a le verbe facile et la réputation de dire ce qu’il pense. Pourtant, Gil Sonzogni pèse ses mots et privilégie la pédagogie quand il évoque l’un des sujets sensibles actuels pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics. « Je ne suis pas le seul à constater que les entreprises comme Sonzogni frères sont systématiquement écartées de la commande publique. Toujours pour les mêmes raisons : le prix. La concurrence existe, mais dans ce cas elle est déloyale. Les entreprises qui décrochent les commandes des collectivités sont celles qui emploient des travailleurs étrangers et qui ne paient pas leurs charges sociales en France. Nous constatons tous que l’Europe sociale et fi scale est encore à construire, mais face à cette situation les élus devraient faire preuve de bon sens plutôt que de retenir à chaque fois l’entreprise moins-disante », assure le PDG de Sonzogni frères.« Dans nos métiers, la main-d’œuvre représente 50 % du prix du chantier. Le matériel et les produits étant sensiblement les mêmes pour tous, la différence vient du coût de la main-d’œuvre. Je lance un appel aux élus des collectivités pour qu’ils se posent les bonnes questions au moment de choisir un prestataire : quel est le vrai prix d’un chantier quand les entreprises retenues ne respectent pas les règles ? Qu’elles ne paient pas leurs charges ou qu’elles déposent le bilan ? Les entreprises locales ne peuvent pas lutter, elles s’affaiblissent alors qu’elles ont un rôle dans l’économie locale, ce qui n’est pas le cas des sociétés low cost », explique Gil Sonzogni.

N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 27

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À votre serviceCCI SAVOIE

Qui est concerné par le permis de former ?Depuis le 1er août 2013, tous les employeurs du secteur de l’hôtellerie-restauration souhai-tant recruter un jeune en alternance doivent être titulaires d’un permis de former, délivré à l’issue d’une formation.Cette obligation concerne les maîtres d’ap-prentissage et tuteurs qui n’ont pas encadré de jeunes alternants au cours des cinq der-nières années.L’objectif de cette nouvelle mesure est d’amé-liorer la qualité de l’accompagnement pour lutter contre les ruptures de contrat, nom-breuses dans ce secteur d’activité, et ainsi de permettre une insertion durable des jeunes.La formation initiale est de quatorze heures (modu-lable en journée continue ou demi- journées) puis une mise à jour d’une durée de quatre heures doit être effectuée tous les trois ans.Le contenu porte sur les parcours de forma-tion, l’intégration de l’alternant, la transmission puis l’évaluation des compétences et une initiation au droit du travail.Pour la première année d’application, il est laissé un délai de six mois à compter de la signature du contrat pour suivre cette formation.

Quelles aides à l’emploi avec le FRED ?Suite au départ du 7e bataillon des chas-seurs alpins de Bourg-Saint-Maurice, un contrat de redynamisation du site de défense (CRSD) a été signé le 20 février 2012. L’enjeu

de ce contrat est de donner de nouvelles perspectives de développement aux cantons de Bourg-Saint-Maurice et d’Aime. Il est doté de 39,5 millions d’euros dont une contribution de l’État de 6 millions d’euros sur trois ans. Le contrat comprend une enveloppe au titre du FRED (Fonds pour les restructurations de la défense) directement destinée aux entre-prises. Il s’agit d’une subvention de 3 000 à 5 000 euros par emploi créé ou sauvegardé (en cas de reprise), sous forme de CDI et lié à un programme d’investissement.Sont éligibles les entreprises artisanales, com-merciales et TPE, existantes ou en création/reprise, situées sur les cantons de Bourg-Saint-Maurice et d’Aime.Un comité local d’engagement se réunit en sous-préfecture d’Albertville pour donner un avis sur les dossiers puis la préfecture de Chambéry attribue et verse la subvention.Ce dispositif devrait permettre de favoriser le dynamisme économique du territoire et l’émergence de nouveaux projets générateurs d’emplois pérennes.

Quelles sont les missions de la Banque publique d’investissement : Bpifrance ?La création d’une Banque publique d’investisse-ment était une promesse de François Hollande lors de l’élection présidentielle de 2012.Cette nouvelle organisation du fi nancement public des entreprises a pour objectif de faciliter la réalisation de vos projets. Bpifrance

regroupe les services auparavant assurés par plusieurs établissements fi nanciers : Oséo, CDC entreprises, le FSI et FSI régions. Elle a pour mission d’offrir l’ensemble des instruments de soutien fi nancier aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire.Ses champs d’action :- Le fi nancement de l’innovation sous la forme

de subventions et d’avances remboursables.- La garantie de prêts et d’investissements en

fonds propres.- Le fi nancement des besoins à court terme.- Le cofi nancement, aux côtés des banques,

de prêts bancaires à moyen et long terme. - L’investissement en fonds propres et en

quasi-fonds propres.- La distribution de l’ensemble des soutiens

fi nanciers à l’export.Bpifrance investira environ 12 milliards d’euros d’ici à 2017 dans les entreprises françaises.La priorité est donnée aux secteurs d’avenir comme les écotechnologies, les biotechno-logies, le numérique mais aussi l’économie sociale et solidaire.Les services de Bpifrance sont accessibles dans chaque région grâce aux guichets uniques. Il existe une délégation des Savoie à Annecy (www.bpifrance.fr). ■

Des experts pour des solutions concrètes

Vous êtes aux commandes d’une entreprise. Quotidiennement, vous vous posez des questions précises et devez résoudre des problèmes. Les experts de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie – ingénieurs, économistes, conseillers – vous apportent des solutions.

Les faits

Le SEPA dans les entreprises le 1er février 2014Le 1er février 2014, les entreprises effectuant des transactions dans différents pays d’Europe devront changer leurs habitudes.L’espace unique des paiements en euros (SEPA - Single Euro Payments Area) prévoit l’harmonisation du format des paiements par virement et par prélèvement.Les virements et prélèvements SEPA remplaceront défi nitivement leurs équivalents nationaux, tant pour les paiements domestiques que transfrontaliers, au 1er février 2014. Grâce à ces nouveaux moyens de paiement européens, les consommateurs, les entreprises, les commerçants et les administrations pourront effectuer des paiements dans les mêmes conditions partout dans l’espace européen. SEPA s’étend, en effet, aux opérations en euros effectuées dans les vingt-huit États membres de l’Union européenne auxquels s’ajoutent l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Suisse et la principauté de Monaco.À compter du 1er février 2014, il ne sera plus possible d’émettre des virements et des prélèvements en euros au format national.L’ensemble des acteurs concernés (entreprises, banques, organisations professionnelles…) doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation européenne, tout retard entraînant un risque de blocage des paiements. Les entreprises devront veiller à adapter leurs systèmes d’information. Les banques et les autres prestataires de services de paiement devront continuer à accompagner les entreprises pour faciliter leur migration, notamment celle des PME et TPE.

Renseignements :Courriel : [email protected]él. : 04 57 73 73 73.

Renseignements :www.sepafrance.frwww.banque-france.fr

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À votre service CCI SAVOIE

Avec 500 exposants et près de 13 000 visiteurs accueillis en trois jours, le Salon des équipements et

techniques du tourisme (Sett) de Montpellier est le plus grand salon européen dédié aux professionnels de l’hôtellerie de plein air. Depuis trois ans, la commission « Tourisme » de la CCI Savoie organise un déplacement de deux jours permettant aux professionnels et aux élus du département de participer à des rencontres, à des conférences, et de découvrir de nouveaux produits, de nouvelles prestations. Cette année, le voyage d’études a réuni onze personnes, élus et techniciens de communes ou collectivités et professionnels gérants de camping.

Ce voyage s’inscrit dans la démarche glo-bale de soutien à l’hôtellerie de plein air de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. En ouvrant les travaux aux élus et aux techniciens des collectivités locales, l’objectif est de permettre un rapprochement « public-privé » pour le développement de vastes cam-pings dans le département.La Savoie compte 95 terrains de camping et 7 393 emplacements, soit 3 % de la capacité d’accueil touristique totale du département. Dans le même temps, l’hôtellerie de plein air est, en nombre de lits touristiques marchands, le premier acteur touristique de France.Les 25 et 26 juin 2014, la CCI Savoie orga-nisera un déplacement à Murol (Auvergne)

pour découvrir le camping La Ribeyre. En 1976, l’établissement familial était un cam-ping à la ferme de six emplacements. Classé « 5 étoiles », labellisé « Camping Qualité » et « Clef verte », il compte désormais 460 empla-cements sur treize hectares, agrémentés d’un lac, d’une piscine couverte et d’un parc aquatique, et emploie plus de trente personnes en pleine saison. Ce déplacement est ouvert aux gestionnaires de camping, aux élus et techniciens de communes et de structures intercommunales. ■

L’hôtellerie de plein air en quête de nouveautés

Les 6 et 7 novembre, la CCI Savoie a organisé un voyage d’études au Salon européen des équipements et techniques du tourisme à Montpellier.

Les faits

Inscriptions :Nicole Tresallet - Courriel : [email protected]él. : 04 57 73 73 73

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Onze personnes ont participé au déplacement.

N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 29

Page 30: Ps 105 magazine decembre 2013

À votre serviceCCI SAVOIE

Fondée en 1866, à Chambéry, par François Revolta, l’entreprise de second œuvre du bâtiment Revolta-Blaudeau

est désormais installée à La Motte-Servolex. « À l’été 2011, nous nous sommes engagés avec la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie pour mener un prédiagnostic Cap RSE parallèlement au projet de restruc-turation complète de nos bâtiments et de nos entrepôts. Nous avions déjà la volonté d’obte-nir la norme ISO 14001 », explique Stéphane Revolta, sixième génération depuis François à diriger l’entreprise, qui emploie désormais une cinquantaine de salariés et autant d’inté-rimaires et de saisonniers.Réalisé par un conseiller de la CCI Savoie, le prédiagnostic Cap RSE a pour objectif d’aider l’entreprise à dresser l’état des lieux de ses actions en matière de développement durable, d’identifi er les leviers d’action per-mettant d’optimiser la performance globale, de répondre aux nouvelles exigences régle-mentaires, commerciales, sociales, socié-tales, environnementales, etc. « Nous avons décidé de tout mener de front. C’était cohérent. Les travaux permettaient de limiter notre impact sur l’environnement, dont les rejets vers le lac du Bourget, et le pré-diagnostic Cap RSE d’obtenir, en une demi-journée, un état des lieux global. Ensuite, la démarche de certifi cation ISO 14001 permet d’impliquer l’ensemble du personnel. Ça oblige à mener un travail de titan, en prenant beaucoup de temps. Il faut vraiment être motivé. La certifi cation elle-même est une récompense pour l’ensemble de l’entreprise, avec la nécessité de poursuivre l’effort car il

y a une nouvelle évaluation chaque année », constate Stéphane Revolta.Les travaux, d’un montant global de 700 000 euros, ont permis d’améliorer le tri des déchets de chantiers (Revolta-Blaudeau dispose de sa propre unité de tri, sur site), de doter les toitures de panneaux solaires photo-voltaïques, de réduire le risque de rejets pol-luants vers le lac, etc. Les peintres nettoient désormais leur matériel sur des machines utilisant très peu d’eau et fonctionnant en circuit fermé. Un nouveau dispositif de pré-paration des camions de chantier est testé pour optimiser l’utilisation du petit matériel et des consommables. Cette approche est appliquée à l’ensemble de l’entreprise, sur les chantiers, à l’entrepôt et dans les bureaux.Chaque année, Revolta-Blaudeau organise une journée QSE (qualité – sécurité – environ-nement). Pour compléter l’action menée en 2012 sur les troubles musculo-squelettiques,

Stéphane Revolta a profi té des travaux pour proposer à son personnel l’installation d’une nouvelle salle de sport. « Lors de la journée QSE de 2012, un coach sportif avait évoqué la nécessité de s’échauffer avant de com-mencer le travail. C’est assez nouveau et il est diffi cile de faire passer le message. Nous avions déjà une petite salle de sport, mais les travaux ont permis d’améliorer l’ensemble et d’organiser la venue d’un coach une fois par semaine. C’est quelque chose qui m’intéresse. Je souhaite le partager avec les ouvriers qui passent beaucoup de temps au volant et ont besoin de se gainer et de décompresser aussi. » ■

Retour d’expérience : Cap RSEAu mois de juin, la société de plâtrerie et peinture Revolta-Blaudeau a été certifi ée ISO  14001  pour ses efforts en matière d’environnement. La démarche de certifi cation a débuté par le prédiagnostic Cap RSE de la CCI Savoie.

Les faits

Stéphane Revolta dans la salle de sport de l’entreprise.

Cinq nouveaux experts-comptablesMardi 22 octobre, les experts-comptables de la promotion 2012-2013 ont été offi ciellement accueillis par leurs pairs. La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée en préfecture de région, à Lyon.Le Conseil régional de l’ordre des experts-comptables enregistre l’arrivée de cinquante-quatre nouveaux professionnels, dont cinq offi cieront dans le département de la Savoie. Cette nouvelle promotion est parrainée par Alain Mérieux, président de l’Institut Mérieux. Pierre Grafmeyer, vice-président du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, et Jacques Maureau, président du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables, ont accompagné les nouveaux experts-comptables lors de ce moment fort de leur carrière. La promotion 2012-2013 est composée de treize femmes et de quarante et un hommes qui, entrant dans la profession, ont juré solennellement « d’exercer leur profession avec conscience et probité, de respecter et de faire respecter les lois dans leurs travaux ».La région Rhône-Alpes compte 2 133 sociétés d’expertise comptable et bureaux secondaires réunissant 2 059 experts-comptables, 648 experts-comptables stagiaires et plus de 11 000 collaborateurs. La Savoie regroupe environ 300 sociétés d’expertise comptable et bureaux secondaires.

Renseignements :Direction d’appui aux entreprisesCourriel : [email protected]él. : 04 57 73 73 73

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10530

Page 31: Ps 105 magazine decembre 2013

À votre service CCI SAVOIE

L’accessibilité, c’est dans un an, êtes-vous prêt ?

La loi du 11 février 2005 exprime le prin-cipe « d’accès à tout pour tous », celui de l’égalité des chances. Les établis-

sements recevant du public devront rendre accessible l’ensemble de leurs prestations et offres dans au moins une partie de leurs bâti-ments. Les entreprises commerciales et artisa-nales sont concernées par la réglementation, et doivent être en conformité au 1er janvier 2015, et ce pour tous les types de handicap. Vous ne voyez pas comment vous pouvez vous mettre aux normes ? Vous pensez que c’est impossible techniquement, que cela risque de vous coûter trop cher ? Le législateur l’a prévu. Des mesures dérogatoires existent. Ne rien faire n’est pas la solution, vous vous exposez à des plaintes de clients qui peuvent vous mener au tribunal, voire à des problèmes d’assurances en cas d’accident dans votre établissement si vous n’êtes pas aux normes après le 1er janvier 2015.

La première étape consiste en la réalisation d’un prédiagnostic, qui permettra un relevé des non-conformités, et préconisera les mesures correctives à apporter. La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie peut vous accompagner dans cette étape.Ensuite, selon les conclusions du rapport, vous devrez faire les travaux de mises aux normes. Pour les non-conformités qui appa-raissent comme impossibles techniquement voire trop coûteuses avec le risque d’une mise en danger de l’équilibre financier de votre entreprise, vous pourrez demander une dérogation auprès des autorités compétentes.Plutôt que de considérer cette loi comme une nouvelle contrainte réglementaire, faites-en l’occasion de vous différencier en améliorant l’accueil et le confort d’usage pour l’ensemble de vos clients.Installer une barre d’appui dans les toilettes, améliorer la signalétique, la luminosité, le

cheminement intérieur dans votre établisse-ment sont des petits aménagements appré-ciés par toute votre clientèle. Souvent peu onéreux, ils sont assez simples à mettre en place, et participent à l’amélioration de l’acces-sibilité de votre établissement ainsi qu’à la mise en valeur de votre offre commerciale.En ce qui concerne les travaux plus impor-tants, le législateur a prévu la mise en place d’agendas d’accessibilité programmée après le 1er janvier 2015, sur la base d’un échéancier de travaux à venir.Il existe des solutions pour vous aider à fran-chir ce cap de l’accessibilité, d’apprendre à raisonner en termes de confort d’usage et d’ergonomie plutôt que de handicap ! ■

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N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 31

Page 32: Ps 105 magazine decembre 2013

À votre serviceCCI SAVOIE

Catherine Lespine, directrice générale du groupe Inseec, n’a pas attendu la date anniversaire, le 19 décembre,

pour dresser le bilan de l’intégration de l’ESC Chambéry-Savoie. « Je le redis. Cette école méritait, et mérite, que l’on s’intéresse à elle. Le choix du président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie a été commenté, a été critiqué, mais un an après les équipes ont le sourire, les étudiants ont le sourire. C’était le bon choix. Ce qui s’est passé ici, c’est une intégration très rapide, car les équipes sont effi caces et elles ont la volonté d’avancer », expliquait-elle le 11 octobre, à l’occasion de l’inauguration des locaux rénovés de l’école.Les travaux engagés, pour un montant global de 800 000 euros, ont permis le remplace-ment des revêtements des sols, des murs et des plafonds du hall d’entrée et des parties communes ainsi que la rénovation d’une ving-taine de salles d’enseignement (décoration, réseau et mobilier). Une seconde tranche de

travaux est programmée afi n d’améliorer les espaces extérieurs dédiés aux étudiants. « Il s’agira d’équipements sportifs car l’Inseec Alpes-Savoie accueille de nombreux étu-diants sportifs », explique David Bouvier, directeur Bachelor Cesni et formation conti-nue de l’Inseec Alpes-Savoie.L’intégration de l’ex-ESC Chambéry-Savoie au sein du groupe Inseec passe également par la mise à niveau pédagogique des différents diplômes. « En trois mois, nous avons réussi l’intégration de l’Inseec Alpes-Savoie au sein du programme grandes écoles. Le diplôme est rigoureusement le même en Savoie, à Bordeaux et à Lyon. Tout ce qui a été dit en 2012 a été fait. Il y a eu alignement des pro-grammes pédagogiques en conservant les spécifi cités savoyardes, comme le tourisme et le sport. Les enseignants-chercheurs de Chambéry ont intégré le laboratoire commun de recherche de l’Inseec et travaillent avec l’ensemble de leurs collègues », se satisfait Catherine Lespine.

Mille élèves sont inscrits cette année au sein des différentes fi lières proposées par l’Inseec Alpes-Savoie. Le programme grandes écoles a enregistré l’arrivée de quatre-vingts élèves en première année. « Tous les indicateurs sont au vert. Nous ne sommes pas dans la logique d’une école qui se porte mal et qui va fermer ses portes. L’effectif des élèves issus de classes préparatoires a été multiplié par trois cette année. Cette hausse est impor-tante. C’est clairement l’image de l’Inseec qui a tiré Chambéry vers le haut. L’ESC Chambéry-Savoie est encore plus connue car elle a intégré le groupe Inseec », estime la directrice générale du groupe. ■

L’Inseec a réussi l’intégration de l’ESC Chambéry-Savoie

Il y a un an, la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie choisissait de confi er la gestion de l’École supérieure de commerce Chambéry-Savoie à l’Inseec, premier groupe privé français d’enseignement supérieur.

Les faits

Les recettes savoyardes voyagent bienLe Centre d’études des sportifs nationaux et internationaux (Cesni) et la Cité des langues (formation continue) ont été créés en Savoie. Ces deux fi lières voient leur horizon s’élargir depuis leur intégration au groupe Inseec. « Avec la Cité des langues, Chambéry possède une avance pouvant servir l’ensemble du groupe Inseec. Il s’agit d’un modèle pour le développement de l’offre de formation continue du groupe. La formation continue représente 8 % des 130 millions d’euros du chiffre d’affaires 2012. L’objectif 2017 est de 185 millions d’euros dont 15 % liés à la formation continue », explique Catherine Lespine.À l’image de la Cité des langues, les formations du Cesni seront également proposées sur les autres sites du groupe Inseec (Paris et Bordeaux) et encore plus loin, via l’enseignement à distance. Un accord a été passé avec le Stade français pour la formation des jeunes recrues et la reconversion des joueurs cadres. L’Insep (Institut national du sport et de l’éducation physique) a également dit son intérêt pour le modèle pédagogique.

Catherine Lespine.

Les locaux rénovés ont été inaugurés le 11 octobre.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10532

Page 33: Ps 105 magazine decembre 2013

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Page 34: Ps 105 magazine decembre 2013

Depuis l’an 2000, les actions de lutte contre la pollution passent par les efforts consentis par les entreprises

pour réduire leurs rejets. Le 15 octobre, les partenaires des premières opérations ont signé un nouveau contrat afi n de fi nancer des chantiers supplémentaires. Les actions programmées s’inscrivent dans la continuité des précédents plans visant à régulariser les rejets industriels des entreprises implantées sur les communes du bassin versant du lac du Bourget. Les premiers dia gnostics ont été réalisés en 2000. Un « contrat indus-trie » a été mené entre 2003 et 2007. La notion d’opération collective est apparue à cette époque, pour un total de 70 entre-prises mises en conformité, 870 tonnes de déchets dangereux collectées et 1,6 million d’euros de travaux effectués.La première opération collective propre-ment dite a été menée entre 2009 et 2012. 118 entreprises ont engagé des chantiers de mise en conformité, pour un montant de dix millions d’euros d’investissement. 1 300 tonnes de déchets ont été collec-tées auprès de 175 entreprises. L’action collective signée le 15 octobre permettra de mobiliser deux millions d’euros auprès de l’Agence de l’eau. Cette aide, versée sous forme de subventions, permettra de fi nancer des travaux à hauteur de 30 à 70 %.« Compte tenu de la multitude d’activités qui génèrent une pollution, le choix et l’effi cacité des actions à mettre en œuvre reposent sur des démarches collectives mobilisant les acteurs concernés sur un même ter-ritoire ; émetteurs de rejets, gestionnaires des réseaux d’assainissement, organismes de contrôle, fi nanceurs », explique Michel Dantin, président du Cisalb. Soulignant le travail de sensibilisation des entreprises mené par les chambres consulaires, il affi rme la diffi culté de l’entreprise : « Notre généra-tion est en train de réduire son empreinte sur le lac du Bourget. L’indice de transparence de l’eau au mois de septembre n’avait jamais été atteint jusque-là. Oui, il faut poursuivre

l’effort en faveur de la nature mais en faisant en sorte que les contraintes ne soient pas trop fortes sur les entreprises. »« Depuis 2003, nous avons appris à nous connaître et à travailler ensemble pour ten-ter de convaincre les entreprises. Au début, les chefs d’entreprise craignaient un piège. Ça n’a jamais été le cas », souligne René Chevalier, président de la CCI Savoie. C’est dans cet esprit que la Chambre de com-merce et d’industrie de la Savoie propose

des « prédiagnostics » aux entreprises. Cet état des lieux ne vaut pas engagement mais, souvent, il entraîne une prise de conscience.« Ce travail de prédiagnostic est très inté-ressant. La CCI Savoie va chercher les pollutions à la source et c’est par conviction que les entreprises investissent en faveur de l’environnement », constate Martin Guespereau, directeur de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. ■

Nouvelle opération collective autour du lac du Bourget

Pour améliorer encore la qualité des eaux du lac du Bourget, les travaux des entreprises du bassin versant seront accompagnés fi nancièrement.

Les faits

Les partenaires de l’opérationL’action est coordonnée et animée par le Cisalb (Comité intersyndical pour l’assainissement du lac du Bourget). Elle est cofi nancée par l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et les collectivités locales (communauté d’agglomération du lac du Bourget, Chambéry Métropole, communauté de communes de Chautagne, communauté de communes du pays d’Alby-sur-Chéran, communes de Saint-Jean-de-Couz, Saint-Thibaud-de-Couz, Apremont et Bloye).Les signataires du contrat 2013-2015 sont : la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie, la Chambre des métiers et de l’artisanat, Savoie développement durable, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), la Fédération du bâtiment et des travaux publics, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (dont l’ex-DSV).

Le nouveau partenariat a été signé le 15 octobre.

Environnement

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10534

Page 35: Ps 105 magazine decembre 2013

À votre service CCI SAVOIE

Durant deux journées, les collégiens et lycéens, leurs parents et plus globa-lement les jeunes de moins de 26 ans

ont rendez-vous pour découvrir les fi lières de la formation et les métiers par la voie de l’apprentissage professionnel. En dix ans, le nombre de contrats traités par la CCI Savoie a presque été multiplié par deux (434 en 2002, 864 en 2012). Dans le même temps, le niveau des formations a progressé. En 2012, quatre étudiants sur dix inscrits dans la fi lière préparaient un diplôme d’enseignement supérieur (ingénieur, master, licence, BTS, DUT, DEUG) en partageant leur temps entre une entreprise et un centre de formation.Le département de la Savoie compte six centres de formation d’apprentis (CFA), cou-vrant les besoins de l’automobile, du bâtiment et des travaux publics, de l’industrie, de la

restauration et des métiers de bouche, de la coiffure, du commerce et de l’agriculture. La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie est partenaire du salon de l’ap-prentissage, qui s’inscrit dans ses missions d’information du jeune public et d’accompa-gnement des entreprises souhaitant recruter un apprenti. Lors de la Foire de Savoie, la CCI Savoie a organisé une journée de réfl exion sur les enjeux de l’apprentissage. L’ensemble des participants a de nouveau fait le constat du manque de connaissance des métiers dont disposent les jeunes et leur famille et aussi du manque de relation entre les entre-prises et les candidats à une formation en alternance. Les Rendez-Vous de l’apprentis-sage, à Chambéry, les 29 et 30 janvier, sont l’un des outils mis en avant pour faire en sorte de réussir la rentrée 2014-2015, avec le triple

objectif que chaque jeune volontaire trouve une entreprise d’accueil, que chaque entre-prise recrute les apprentis qu’elle recherche et que les CFA de Savoie présentent leurs métiers et proposent des ateliers où les jeunes peuvent s’initier.L’enjeu est central. Du CAP au diplôme d’ingénieur, 672 formations sont accessibles en Rhône-Alpes par l’apprentissage et près de 80 % des jeunes diplômés trouvent un emploi dans les six mois suivant leur sortie du CFA. ■

Les rendez-vous de l’apprentissage

Le salon de l’apprentissage se déroulera à Chambéry les 29 et 30 janvier. La CCI est présente aux côtés des CFA, pour la promotion de l’apprentissage en Savoie.

Les faits

Rendez-Vous de l’apprentissageChambéry – Parc des expositionsMercredi 29 janvier, 9 h-19 hJeudi 30 janvier, 9 h-16 hEntrée libre et gratuitewww.rdv-apprentissage.fr

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N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 35

Page 36: Ps 105 magazine decembre 2013

Récompenses

Les lauréats 2013Prix Flèche d’orJérôme Durand – Sté Rousset et Gazzola (Gilly-sur-Isère).

Prix Coup de cœurJu l ianne Goyard – Goyard ramonage (École-en-Bauges)

Prix Premier de cordéeEva Meilleur – Optique Beaufort (Beaufort)

Prix Croix de SavoieSevda Grandjean – Cru.et Saveurs (Cruet)

Prix 1re étoileArnaud Brun – Ténévia (Le Bourget-du-Lac)

Prix Piste verteMarine Prévoteaux – Savonnerie de la ferme (Hauteluce)

Les étoiles de l’entreprenariatDans le cadre de l’opération « 1 semaine pour 1 emploi », Pôle emploi Savoie a récompensé les lauréats du 4e concours « Les étoiles de l’entreprenariat ».

Les faits

Vendredi 18 octobre, à l’occasion du Forum de l’emploi organisé au Phare de Chambéry, Vincent Panisset,

directeur départemental de Pôle emploi, avait convié les lauréats et les partenaires du concours à la remise des prix.L’occasion de souligner le travail de Pôle emploi pour l’accompagnement des créateurs ou repreneurs d’entreprise. « Nous avons eu moins de dossiers que lors de l’édition précé-dente, certainement à cause de la conjoncture économique, mais il s’agissait de candidatures de qualité. Le concours “Les étoiles de l’entre-prenariat” a pour objectif de valoriser l’initiative et les projets novateurs et aussi de mettre en avant les missions de Pôle emploi pour la création d’entreprise. 30 % des créateurs d’entreprise sont des demandeurs d’emploi », explique-t-il.Six prix ont été remis, dont un prix Coup de cœur du jury. Le prix Premier de cor-dée récompense le parcours, l’accompagne-ment, la mobilisation du réseau. Le prix Croix de Savoie met en avant un projet s’inscrivant dans la dynamique d’un territoire de Savoie et/ou une activité traditionnelle. Le prix Première étoile récompense un projet à caractère innovant, le prix Piste verte un projet ayant un caractère environnemental et le prix Flèche d’or le projet le plus remarquable sur le plan de la création ou du maintien des emplois.Organisé en 2009, 2010 et 2011, le concours « Les étoiles de l’entreprenariat » avait fait une

pose en 2012 avant de retrouver sa place au calendrier cette année. Vincent Panisset a esquissé l’idée que le rendez-vous pour-rait devenir bisannuel, ce qui permettrait de gagner encore en qualité de dossier.Partenaire du concours au côté de Pôle emploi, la Chambre de commerce et d’indus-trie de la Savoie a offert à l’ensemble des lauréats son adhésion au Club des nouveaux entrepreneurs savoyards (CNES). « Le sou-tien aux porteurs de projet est au cœur des missions de la CCI Savoie. Chaque année, mille projets sont aidés, à chaque étape de

la création ou de la reprise. 85 % des projets accompagnés aboutissent. C’est une vraie fi erté. Ensuite, la CCI Savoie accompagne les jeunes chefs d’entreprise, à travers différents clubs, dont le CNES. Cet accompagnement, qui rompt la solitude du dirigeant d’entreprise, participe à la réussite et à la pérennité de la société. 95 % des entreprises dont les créa-teurs sont membres du CNES sont pérennes à trois ans », explique Catherine Chabroud, directrice générale de la Chambre de com-merce et d’industrie de la Savoie. ■

Marine Prévoteaux (au centre), lauréate du prix Piste verte, récompensée par les représentants de la Banque populaire des Alpes.

Six porteurs de projet ont été récompensés par le concours « Les étoiles de l’entreprenariat ».

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10536

Page 37: Ps 105 magazine decembre 2013

À votre service CCI SAVOIE

Les faits

Achat-Savoie.com est un portail Internet regroupant l’ensemble des commer-çants de proximité et prestataires de

services du territoire de la Savoie. Cet outil est la déclinaison départementale du dispositif national Achat-Ville.com, développé par les Chambres de commerce et d’industrie pour aider la promotion des commerces et des services auprès du grand public.En plus de l’inscription automatique sur le portail, la CCI Savoie accompagne les pro-fessionnels souhaitant créer leur site Internet. L’utilisation du portail Achat-Savoie.com per-met de bénéficier d’un bon référencement sur les moteurs de recherche. La prestation, proposée à un tarif compétitif, inclut l’accom-pagnement personnalisé à la création de votre site par la CCI Savoie (de l’arborescence au choix des mots-clés en passant par les

paramètres de vente en ligne, la formation à l’outil, un audit avant mise en ligne, etc.) et l’abonnement mensuel à la formule choisie. Achat-Savoie.com vous permet d’être auto-nome, d’actualiser facilement votre site et de gérer la vente en ligne depuis votre ordinateur. Vous bénéfi ciez d’une assistance quotidienne.Sans connaissance spécifi que, toute entre-prise peut disposer d’une centaine de pages sur le Web. Dès le début de l’année 2014, le contenu des sites évoluera afi n de rester en phase avec les attentes des internautes. Le même contenu sera lu automatiquement sur les ordinateurs, smartphones et les tablettes numériques. De nouvelles fonctionnalités ont été développées, notamment en direction des commerçants souhaitant utiliser leur site pour vendre leurs produits, dont l’accès au service Colissimo et la possibilité de

relancer les paniers non finalisés. Sachant que 65 % des internautes abandonnent le site avant de valider leur commande, l’outil de relance aura une réelle utilité.La création de ventes « fl ash » et de ventes privées sera facilitée dans la nouvelle ver-sion de Achat-Savoie.com, de même que les transferts d’informations, vers un blog ou un réseau social, afin d’amé-liorer l’interactivité avec les utilisateurs. Complémentaire de la vitrine physique du commerce, le site Internet s’inscrit facilement dans la stratégie commerciale et numérique des professionnels savoyards. ■

Pour répondre aux attentes des commerçants souhaitant se doter d’un site Internet performant, Achat-Savoie.com va évoluer, en demeurant très abordable fi nancièrement.

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N° 105 - CCI Savoie – partenaires savoie / 37

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | décembre 2013 - janvier 2014 | I

Le marché mondial du luxe neconnaît pas la crise. En 2012, etaprès plusieurs années de hausses

ininterrompues, il affiche encore unecroissance de 10 %, pour atteindre212 Mds€1. La tendance, qui a profité del’ouverture vers le haut de gamme denombreux pays – Chine, Russie et Indeen tête –, devrait ralentir en 2013, maisrester positive. Berceau de 130 des 270marques de prestige internationales, laFrance s’affiche comme un leader mon-dial sur ce marché. Une position qui génère plus de 170 000 emplois directs etindirects. Qualitative plus que quantita-tive, la filière s’appuie sur la valeur du“made in France” et signe le renouveaude plusieurs industries historiques.Stratégique pour l’Hexagone, cettebonne santé du luxe gagne aussi les régions. Formés de sites de grandsgroupes ou encore de PME, pour cer-tains sous-traitants et façonniers desfleurons du luxe international, les acteursdu luxe maillent le territoire. En Rhône-Alpes, leur présence se calque sur des

savoir-faire d’excellence hérités d’unetradition qui rime souvent avec créationet innovation. Comme le souligne Jean-Paul Mauduy, président de la CCI de région, “l’industrie et les métiers du luxereprésentent pour Rhône-Alpes nonseulement un secteur économique depoids, mais sont aussi l’expression d’unriche patrimoine culturel en quêteconstante d’innovation. Ils participentau rayonnement de la région et de laFrance à l’international et constituentune vitrine vivante de nos savoir-faire etde notre culture de l’excellence”.

Le textile, matière à performancePremière région textile, Rhône-Alpes dénombre 685 établissements, majoritai-rement des PMI (90 % ont moins de 50salariés), selon l’Observatoire 2013 de laCCI de région Rhône-Alpes. 40 % d’en-tre eux se positionnent sur les secteursameublement et décoration mais surtoutmode et habillement haut de gamme etluxe, destinant principalement leur pro-duction aux grands noms de la hautecouture nationale et internationale.

“Nous observons une tendance à la relocalisation de la fabrication sur cessegments et une forte logique d’exporta-tion”, note Isabelle Weiler, chargée deprojet à Unitex, l’Union inter-entreprisestextile Lyon. La Holding Textile Hermès,filiale du groupe aux célèbres carrés, figure comme l’un des acteurs majeurs,se déployant au travers de plusieurs sociétés et unités de production.

Le luxe brille aussi en Rhône-Alpes

Matières singulières, pièces rares,

prestations de très haut de gamme,

le secteur du luxe est créateur de

richesses en Rhône-Alpes. Il concerne

des activités économiques souvent

stratégiques, empreintes de discrétion,

où la précision des gestes et l’exigence

des services font la différence.

Tour d’horizon de fleurons en région.

Chiffres clés• En 2013, après plusieurs années decroissance à deux chiffres, l’expansiondu marché mondial se stabilise à+ 2 % , soit 217 Mds€1. • En valeur, la taille du marché devrait,entre 1995 et 2025, être multipliéepar cinq2.• Environ 25 % du chiffre d’affaires dumarché mondial sont réalisés par desmarques françaises3. Trois des cinqplus grands groupes mondiaux du luxesont français (LVMH, Kering, Hermès).Sources : (1) Bain & Company, octobre 2013, (2)Bain & Company, mai 2013, (3) Comité Colbert.

1- Source : Bain & Company.

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Le marché mondial du luxe neconnaît pas la crise. En 2012, etaprès plusieurs années de hausses

ininterrompues, il affiche encore unecroissance de 10 %, pour atteindre212 Mds€1. La tendance, qui a profité del’ouverture vers le haut de gamme denombreux pays – Chine, Russie et Indeen tête –, devrait ralentir en 2013, maisrester positive. Berceau de 130 des 270marques de prestige internationales, laFrance s’affiche comme un leader mon-dial sur ce marché. Une position qui génère plus de 170 000 emplois directs etindirects. Qualitative plus que quantita-tive, la filière s’appuie sur la valeur du“made in France” et signe le renouveaude plusieurs industries historiques.Stratégique pour l’Hexagone, cettebonne santé du luxe gagne aussi les régions. Formés de sites de grandsgroupes ou encore de PME, pour cer-tains sous-traitants et façonniers desfleurons du luxe international, les acteursdu luxe maillent le territoire. En Rhône-Alpes, leur présence se calque sur des

savoir-faire d’excellence hérités d’unetradition qui rime souvent avec créationet innovation. Comme le souligne Jean-Paul Mauduy, président de la CCI de région, “l’industrie et les métiers du luxereprésentent pour Rhône-Alpes nonseulement un secteur économique depoids, mais sont aussi l’expression d’unriche patrimoine culturel en quêteconstante d’innovation. Ils participentau rayonnement de la région et de laFrance à l’international et constituentune vitrine vivante de nos savoir-faire etde notre culture de l’excellence”.

Le textile, matière à performancePremière région textile, Rhône-Alpes dénombre 685 établissements, majoritai-rement des PMI (90 % ont moins de 50salariés), selon l’Observatoire 2013 de laCCI de région Rhône-Alpes. 40 % d’en-tre eux se positionnent sur les secteursameublement et décoration mais surtoutmode et habillement haut de gamme etluxe, destinant principalement leur pro-duction aux grands noms de la hautecouture nationale et internationale.

“Nous observons une tendance à la relocalisation de la fabrication sur cessegments et une forte logique d’exporta-tion”, note Isabelle Weiler, chargée deprojet à Unitex, l’Union inter-entreprisestextile Lyon. La Holding Textile Hermès,filiale du groupe aux célèbres carrés, figure comme l’un des acteurs majeurs,se déployant au travers de plusieurs sociétés et unités de production.

Le luxe brille aussi en Rhône-Alpes

Matières singulières, pièces rares,

prestations de très haut de gamme,

le secteur du luxe est créateur de

richesses en Rhône-Alpes. Il concerne

des activités économiques souvent

stratégiques, empreintes de discrétion,

où la précision des gestes et l’exigence

des services font la différence.

Tour d’horizon de fleurons en région.

Chiffres clés• En 2013, après plusieurs années decroissance à deux chiffres, l’expansiondu marché mondial se stabilise à+ 2 % , soit 217 Mds€1. • En valeur, la taille du marché devrait,entre 1995 et 2025, être multipliéepar cinq2.• Environ 25 % du chiffre d’affaires dumarché mondial sont réalisés par desmarques françaises3. Trois des cinqplus grands groupes mondiaux du luxesont français (LVMH, Kering, Hermès).Sources : (1) Bain & Company, octobre 2013, (2)Bain & Company, mai 2013, (3) Comité Colbert.

1- Source : Bain & Company.

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Les métiers du cuir se repositionnentL’industrie du cuir (113 établissements,3 439 emplois, selon la Mission ingénie-rie et prospective Rhône-Alpes, Mipra)s’est elle aussi profondément transfor-mée. La maroquinerie de luxe représentedésormais 64 % de ses effectifs. Forte del’engouement mondial pour les acces-soires haut de gamme, la France s’eststratégiquement positionnée sur le seg-ment et se veut l’un des trois dernierspays européens de fabrication, avec l’Italie et l’Espagne. Les grandes marques

nationales sont présentes en Rhône-Alpes, comme Hermès qui emploie dansle secteur plus de 800 personnes en Savoie, dans le Rhône et l’Ain. La pre-mière pierre d’un nouveau site maroqui-nier du groupe vient en outre d’êtreposée aux Abrets, en Isère. Il devrait occuper à terme 280 salariés.Sont également présents la Société desateliers Louis Vuitton, à Marsaz

Cartonnages Bes : de l’importance de l’emballage“Le packaging tient un rôle stratégique pourles marques, il déclenche l’acte d’achat”,souligne Benoît Palayret, responsable administratif et financier de l’entreprisefamiliale implantée à Grignan depuis quatre générations. Si leurs premiersclients sont confiseurs – on doit au fon-dateur la borne renfermant le nougat deMontélimar –, les Cartonnages Bes (47salariés, CA : 8 M€) destinent aujourd’huileurs coffrets recouverts et étuis pliants àl’industrie du luxe. Parmi leurs réfé-rences, le fabricant d’accessoires de pres-tige S.T. Dupont, les champagnes Maillyet le parfumeur Fragonard. “L’univers descosmétiques, parfums et senteurs repré-sente 70 % de l’activité”, précise Benoît Palayret. De la recherche de solutionspackagings, pensées au sein des bureauxd’études, à l’impression, en passant parla dorure et le façonnage, la stratégie del’entreprise repose sur l’intégration de l’ensemble des métiers.

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(Drôme), ou Le Tanneur, à Belley (Ain). Référence en matière de chaussures deluxe, le territoire de Romans Bourg-de-Péage compte encore des acteurs derenom, comme Robert Clergerie etLaure Bassal. Il bénéficie également, depuis 2010, d’une légère remontée desventes et d’initiatives telles que la créa-tion et la gestion, par Romans-Bourg-de-Péage Expansion, d’une mission CuirChaussure visant à dynamiser la filièregrâce à différents outils (incubateur dejeunes entreprises, plate-forme de proto-

typage mutualisée et technologique, association Romans Cuir lauréate del’appel à projets Revalorisation et inno-vation dans les savoir-faire embléma-tiques du fabriqué en France, lancé parle ministère du Redressement productif,etc.). Il enregistre aussi un retour de créa-teurs, comme le lauréat du prix de lacréation chaussures Vincent Bottesi, quia lancé sa marque en 2013.

Le luxe en Rhône-Alpes DOSSIER

Les pépites régionales de la bijouterieCapitale historique de l’industrie du bijou, Lyon reste forte de référencesprestigieuses telles que Augis 1830,Charles Perroud ou Roure. Autre pôled’importance : la Vallée du bijou, situéesur les communautés de communes ardéchoises du Pays du Cheylard et desBoutières. GL Bijoux (495 salariés, CA :72 M€), fondée en 1850, en est un acteurmajeur. Premier fabricant de bijouxfrançais, le groupe souhaite développerson activité de sous-traitance pour lesgrandes marques du luxe. “Aujourd’hui,20 % du chiffre d’affaires sont réaliséssur ce marché. Notre ambition est d’at-teindre 30 % d’ici cinq ans”, précise Paul-Henri Cécillon, son président.

Des débouchés pour les filières industriellesMais d’autres filières industrielles dépen-dent de la bonne santé du luxe. Si le par-fum envoûte, le flacon procure aussil’ivresse de l’achat. Ainsi, gravitent enRhône-Alpes, première région pourl’emballage papier-carton et plastique(16,6 % et 15,6 % du chiffre d’affairesnational, selon Xerfi), des entreprises

L’engouement mondial pour les accessoires haut de gamme

profite à la région Rhône-Alpes

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DOSSIER Le luxe en Rhône-Alpes

II | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | décembre 2013 - janvier 2014

du moulinage à l’ennoblissement, et emploient 1 600 personnes. Pour FranckLorton, codirigeant de Veraseta (26 em-ployés, CA : 2,7 M€), tisseur et créateurde soieries de décoration implanté àCharlieu, dans la Loire, depuis quatre générations, “la montée en gamme dumarché change notre modèle écono-mique. Auparavant, nous réalisions unemultitude de projets de moindre dimen-sion, via le réseau de distribution tradi-

La tradition soyeuse irrigue la régionAu sein de la filière, l’emblématique soie-rie illustre ce second souffle retrouvégrâce au marché du luxe. “Portée par lavague du fabriqué en France, elle connaîtune belle croissance sur ces dix dernièresannées”, précise Isabelle Weiler, égale-ment chargée de mission de l’associationinterprofessionnelle Intersoie. Une qua-rantaine d’entreprises représentent l’ensemble des métiers de la soie,

Denis & Fils : une stratégie tissée dans le luxeLorsqu’en 2008 il prend la direction de l’entreprise familiale de soieriebasée à Montchal, Bruno Denis anticipe l’évolution du marché et choisit d’orienter sa stratégie commerciale vers le luxe, en créant un nouveau réseau d’acheteurs. “Principalement positionnés dans l’habillement et lalingerie-corseterie, nous fournissons aujourd’hui les plus belles maisons dehaute couture”, développe Bruno Denis qui souhaite rester discret sur lesnoms de ses clients. L’entreprise se place également sur des marchés deniche, ses matières servent par exemple à la confection de tenues tradi-tionnelles en Inde et dans les pays du Moyen-Orient. Les performances dela stratégie adoptée sont à souligner. Le chiffre d’affaires connaît une pro-gression de 25 à 30 % depuis deux ans, pour atteindre 9,2 M€, dont unepart à l’international passée à 25 % en 2012. Mais les défis restent d’ac-tualité. “Ce marché impose une remise en cause permanente, une flexibilitéà toute épreuve et une nouvelle création chaque jour”, insiste le dirigeant.

SAINT-ÉTIENNE

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tionnel des tapissiers décorateurs. Aujourd’hui, nous menons de grandsprojets en partenariat direct avec des cabinets d’architecture d’intérieur”. Ce qui vaut aujourd’hui à la société d’habiller les pièces de réception de Matignon, des châteaux de Compiègne,de Fontainebleau et des grandes courseuropéennes, ou encore d’avoir fourniles tissus des costumes du film Marie-Antoinette, de Sofia Coppola.

Le Tanneur & Cie, retour aux sources et ouverture au mondeLe groupe de maroquinerie, né à Belley en 1898, et racheté en 2011 par Qatar Luxury Group, réalise 63 M€de chiffre d’affaires, à parts égales entre ses fabricationspour les grandes maisons du luxe (370 emplois) et cellesen marques propres (200 emplois), pour Le Tanneur, Socoet un cobranding Air France. La distribution s’appuie surun réseau de 60 magasins, 400 détaillants multimarqueset 45 corners en France et à l’étranger. “L’export (15 % del’activité) peut encore progresser, d’où l’ambition de se développer à l’international, grâce à une structure sœur implantée au Qatar”, explique Jean Clenet, directeur général du groupe. L’atelier historique de Belley (60 sala-riés) réalise les accessoires “made in France”, parmi les-quels le célèbre porte-monnaie sans couture dont laproduction a été réinternalisée. Il bénéficie également dupositionnement international du groupe en approvisionnantQela, l’enseigne de son actionnaire. “Le premier magasina été inauguré en septembre à Doha et le second ouvriraavenue Montaigne à Paris, début 2014. La croissance decette production s’effectuera au fil des ouvertures et profi-tera à l’atelier de Belley”, assure Jean Clenet.

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Les métiers du cuir se repositionnentL’industrie du cuir (113 établissements,3 439 emplois, selon la Mission ingénie-rie et prospective Rhône-Alpes, Mipra)s’est elle aussi profondément transfor-mée. La maroquinerie de luxe représentedésormais 64 % de ses effectifs. Forte del’engouement mondial pour les acces-soires haut de gamme, la France s’eststratégiquement positionnée sur le seg-ment et se veut l’un des trois dernierspays européens de fabrication, avec l’Italie et l’Espagne. Les grandes marques

nationales sont présentes en Rhône-Alpes, comme Hermès qui emploie dansle secteur plus de 800 personnes en Savoie, dans le Rhône et l’Ain. La pre-mière pierre d’un nouveau site maroqui-nier du groupe vient en outre d’êtreposée aux Abrets, en Isère. Il devrait occuper à terme 280 salariés.Sont également présents la Société desateliers Louis Vuitton, à Marsaz

Cartonnages Bes : de l’importance de l’emballage“Le packaging tient un rôle stratégique pourles marques, il déclenche l’acte d’achat”,souligne Benoît Palayret, responsable administratif et financier de l’entreprisefamiliale implantée à Grignan depuis quatre générations. Si leurs premiersclients sont confiseurs – on doit au fon-dateur la borne renfermant le nougat deMontélimar –, les Cartonnages Bes (47salariés, CA : 8 M€) destinent aujourd’huileurs coffrets recouverts et étuis pliants àl’industrie du luxe. Parmi leurs réfé-rences, le fabricant d’accessoires de pres-tige S.T. Dupont, les champagnes Maillyet le parfumeur Fragonard. “L’univers descosmétiques, parfums et senteurs repré-sente 70 % de l’activité”, précise Benoît Palayret. De la recherche de solutionspackagings, pensées au sein des bureauxd’études, à l’impression, en passant parla dorure et le façonnage, la stratégie del’entreprise repose sur l’intégration de l’ensemble des métiers.

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(Drôme), ou Le Tanneur, à Belley (Ain). Référence en matière de chaussures deluxe, le territoire de Romans Bourg-de-Péage compte encore des acteurs derenom, comme Robert Clergerie etLaure Bassal. Il bénéficie également, depuis 2010, d’une légère remontée desventes et d’initiatives telles que la créa-tion et la gestion, par Romans-Bourg-de-Péage Expansion, d’une mission CuirChaussure visant à dynamiser la filièregrâce à différents outils (incubateur dejeunes entreprises, plate-forme de proto-

typage mutualisée et technologique, association Romans Cuir lauréate del’appel à projets Revalorisation et inno-vation dans les savoir-faire embléma-tiques du fabriqué en France, lancé parle ministère du Redressement productif,etc.). Il enregistre aussi un retour de créa-teurs, comme le lauréat du prix de lacréation chaussures Vincent Bottesi, quia lancé sa marque en 2013.

Le luxe en Rhône-Alpes DOSSIER

Les pépites régionales de la bijouterieCapitale historique de l’industrie du bijou, Lyon reste forte de référencesprestigieuses telles que Augis 1830,Charles Perroud ou Roure. Autre pôled’importance : la Vallée du bijou, situéesur les communautés de communes ardéchoises du Pays du Cheylard et desBoutières. GL Bijoux (495 salariés, CA :72 M€), fondée en 1850, en est un acteurmajeur. Premier fabricant de bijouxfrançais, le groupe souhaite développerson activité de sous-traitance pour lesgrandes marques du luxe. “Aujourd’hui,20 % du chiffre d’affaires sont réaliséssur ce marché. Notre ambition est d’at-teindre 30 % d’ici cinq ans”, précise Paul-Henri Cécillon, son président.

Des débouchés pour les filières industriellesMais d’autres filières industrielles dépen-dent de la bonne santé du luxe. Si le par-fum envoûte, le flacon procure aussil’ivresse de l’achat. Ainsi, gravitent enRhône-Alpes, première région pourl’emballage papier-carton et plastique(16,6 % et 15,6 % du chiffre d’affairesnational, selon Xerfi), des entreprises

L’engouement mondial pour les accessoires haut de gamme

profite à la région Rhône-Alpes

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DOSSIER Le luxe en Rhône-Alpes

II | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | décembre 2013 - janvier 2014

du moulinage à l’ennoblissement, et emploient 1 600 personnes. Pour FranckLorton, codirigeant de Veraseta (26 em-ployés, CA : 2,7 M€), tisseur et créateurde soieries de décoration implanté àCharlieu, dans la Loire, depuis quatre générations, “la montée en gamme dumarché change notre modèle écono-mique. Auparavant, nous réalisions unemultitude de projets de moindre dimen-sion, via le réseau de distribution tradi-

La tradition soyeuse irrigue la régionAu sein de la filière, l’emblématique soie-rie illustre ce second souffle retrouvégrâce au marché du luxe. “Portée par lavague du fabriqué en France, elle connaîtune belle croissance sur ces dix dernièresannées”, précise Isabelle Weiler, égale-ment chargée de mission de l’associationinterprofessionnelle Intersoie. Une qua-rantaine d’entreprises représentent l’ensemble des métiers de la soie,

Denis & Fils : une stratégie tissée dans le luxeLorsqu’en 2008 il prend la direction de l’entreprise familiale de soieriebasée à Montchal, Bruno Denis anticipe l’évolution du marché et choisit d’orienter sa stratégie commerciale vers le luxe, en créant un nouveau réseau d’acheteurs. “Principalement positionnés dans l’habillement et lalingerie-corseterie, nous fournissons aujourd’hui les plus belles maisons dehaute couture”, développe Bruno Denis qui souhaite rester discret sur lesnoms de ses clients. L’entreprise se place également sur des marchés deniche, ses matières servent par exemple à la confection de tenues tradi-tionnelles en Inde et dans les pays du Moyen-Orient. Les performances dela stratégie adoptée sont à souligner. Le chiffre d’affaires connaît une pro-gression de 25 à 30 % depuis deux ans, pour atteindre 9,2 M€, dont unepart à l’international passée à 25 % en 2012. Mais les défis restent d’ac-tualité. “Ce marché impose une remise en cause permanente, une flexibilitéà toute épreuve et une nouvelle création chaque jour”, insiste le dirigeant.

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Le Tanneur & Cie, retour aux sources et ouverture au mondeLe groupe de maroquinerie, né à Belley en 1898, et racheté en 2011 par Qatar Luxury Group, réalise 63 M€de chiffre d’affaires, à parts égales entre ses fabricationspour les grandes maisons du luxe (370 emplois) et cellesen marques propres (200 emplois), pour Le Tanneur, Socoet un cobranding Air France. La distribution s’appuie surun réseau de 60 magasins, 400 détaillants multimarqueset 45 corners en France et à l’étranger. “L’export (15 % del’activité) peut encore progresser, d’où l’ambition de se développer à l’international, grâce à une structure sœur implantée au Qatar”, explique Jean Clenet, directeur général du groupe. L’atelier historique de Belley (60 sala-riés) réalise les accessoires “made in France”, parmi les-quels le célèbre porte-monnaie sans couture dont laproduction a été réinternalisée. Il bénéficie également dupositionnement international du groupe en approvisionnantQela, l’enseigne de son actionnaire. “Le premier magasina été inauguré en septembre à Doha et le second ouvriraavenue Montaigne à Paris, début 2014. La croissance decette production s’effectuera au fil des ouvertures et profi-tera à l’atelier de Belley”, assure Jean Clenet.

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Le luxe en Rhône-Alpes DOSSIER

par un précieux signe de reconnais-sance : le label Entreprise du patrimoinevivant (EPV), attribué par le ministèrede l’Économie, des Finances et de l’In-dustrie. Il distingue des entreprises fran-çaises aux savoir-faire d’excellence,parfois centenaires, qui participent aurayonnement patrimonial et écono-mique dans les univers des arts de latable, de la gastronomie, de la culture etdes loisirs, de la décoration, de la modeet de la beauté, des équipements profes-sionnels, mais aussi du patrimoine bâti.Créé en 2006, le label est attribué à 1 010structures dont 141 implantées enRhône-Alpes, parmi lesquelles Veraseta,la maison Lesdiguières-Barnier, GL Bijoux et Alain Roure. Principalementcomposées de PME (67 % emploientmoins de 20 salariés), ces EPV représen-tent 4 600 salariés et 607 M€ de chiffred’affaires cumulés.

Destination luxeL’autre pan incontournable du secteurdu luxe est sans conteste le tourisme. Larestauration et l’hôtellerie haut degamme connaissent une conjoncture exceptionnelle en Rhône-Alpes. Terre degastronomie, la région compte ainsi de nombreux chefs, tels que Georges

Blanc, Paul Bocuse, Anne-Sophie Pic,Michel Troisgros et Emmanuel Renaut(Le Flocon de neige), récompensés partrois étoiles au guide Michelin. Autresétoiles, celles des établissements hôteliersdont la redistribution, en 2012, a été par-ticulièrement favorable au territoire.Selon Rhône-Alpes Tourisme, le nombred’hôtels 4 et 5 étoiles a bondi de 43 % endix ans. Se plaçant juste derrière la capi-tale, l’offre régionale se compose de 46hôtels 5 étoiles, soit presque 17 % de l’of-fre nationale. Ces établissements se

concentrent principalement à Lyon, Val-d’Isère, Megève et Courchevel. Lastation star des Trois Vallées en totalise19, dont deux palaces, Le Cheval Blanc etLes Airelles. Ils sont aujourd’hui 13 enFrance à s’enorgueillir du prestigieuxlabel. À Lyon, l’ouverture, prévue en2015, du futur 5 étoiles InterContinentalde l’Hôtel-Dieu permettra de renforcerla capacité de la ville en hébergements deluxe.

La ganterie Lesdiguières-Barnier donne un avenir à son savoir-faire Seule héritière de six siècles de ganterie grenobloise, la maison Lesdiguières-Barnier (6 salariés, CA : 200 K€) perpétue

un savoir-faire unique. Meilleur Ouvrier deFrance, Jean Strazzeri incarne l’entreprise qu’ildirige depuis 1979. Après s’être confronté à la concurrence asiatique et italienne des années 90, il pallie aujourd’hui l’absence deformation. “L’enjeu n’est pas de se développer,mais de faire perdurer le métier. Je me batspour la création d’une maison-école de la gan-terie”, insiste-t-il. Les gants en peau de che-vreau Lesdiguières font référence. 2 500 à3 500 pièces fabriquées annuellement sont distribuées dans des boutiques haut degamme spécialisées. “Parmi elles, notre bou-tique à Grenoble, des adresses parisiennes prestigieuses, mais aussi des points de venteen Autriche, Allemagne, Suisse, aux États-Unis et au Japon, car 30 à 40 % de la produc-tion se destinent à l’export”, note JeanStrazzeri. L’impératrice nipponne elle-mêmeporte les créations de cette maison historique.GRENOBLE©

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Les retombées plurielles d’une montée en gammeEt ça marche ! Les établissements 4 et 5étoiles affichent ainsi des records de fré-quentation, soutenus par une clientèleétrangère historique (américaine, japo-naise) et émergente (principalement chi-noise, russe, indienne et brésilienne) quireprésente 39,4 % des taux d’occupation.“Les analyses montrent qu’en station ilest plus rentable d’investir dans un hôtel4 ou 5 étoiles, à condition qu’il s’im-plante sur un site capable d’offrir un

niveau de prestations adéquat. Ce cerclevertueux repose sur une participationcollective des promoteurs, des institu-tions et des commerçants”, note AlexisBongard, directeur de l’office de tou-risme de La Clusaz. La station des Aravisillustre au niveau local ce phénomène etses retombées. En quelques années, deuxhôtels 4 étoiles, un hôtel spa 5 étoiles, desrésidences et des chalets particuliers hautde gamme sont venus compléter l’offre

La renommée des destinations rhônalpines prestigieuses a des retombées

sur toute la région

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DOSSIER Le luxe en Rhône-Alpes

orientées vers le conditionnement hautde gamme. Coffrets, flacons, bouchons,films plastifiés, étiquettes, rubans, sacs,une large gamme de produits est ainsidédiée aux produits de luxe. “Difficile dechiffrer le nombre de ces entreprises etleur impact économique, car la plupartne produisent pas exclusivement pour cesecteur de niche, mais adaptent égale-ment leur savoir-faire aux marchés ditsde masse. Pas moins de 22 entreprises

rhônalpines, soit 5,5 % du total des exposants, étaient toutefois présentes auLuxe Pack de Monaco, le salon référencede l’emballage des produits de luxe”, précise Katia Gorsen, déléguée généralede Rhône-Alpes Packaging, l’associationdes acteurs de la filière. L’entrepriseoyonnaxienne MBF Plastiques illustre cemodèle. “Spécialisée dans la fabricationde bouchons de parfums et de cosmé-tiques, notre société réalise 60 % de son

activité sur le marché du luxe. Parmi nosréférences, des noms aussi célèbres queBulgari, Guerlain ou Dior”, souligneJean-Michel Fouilland, directeur com-mercial.

Un label pour l’excellence Le luxe irrigue ainsi tout le tissu entre-preneurial, au plus profond du territoire.Variées dans leurs domaines d’activité,certaines de ces structures s’identifient

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Servizial : montée en gamme sur mesure“Une pièce unique peut nécessiter plusieurs mois de travail,la qualité demande du temps. Volià l’essence même du luxe”,note Christian Bec, directeur de Servizial. Fabriquant de mobilier roulant pour l’hôtellerie et la restauration, la sociétébasée à Meyrié (5 salariés, CA : 600 000 €) a fait de la pro-duction sur mesure une signature. Des noms d’exception figurent parmi ses clients, comme la maison Ladurée ou deuxpalaces parisiens, le Crillon et le George V. “Pour ce dernier,nous avons spécialement conçu un chariot dédié au servicede la vodka et nous sommes en négociation pour d’autres com-mandes avec le groupe international Four Seasons, proprié-taire de l’établissement”, commente Christian Bec. Décidéeà faire évoluer de 30 à 50 % la part de son chiffre d’affairesréalisée sur le marché du luxe, l’entreprise veut mettre enavant ses références pour développer sa clientèle haut degamme. Elle vise également un développement de ses expor-tations pour l’hôtellerie de luxe, principalement vers les paysdu Golfe et Singapour.NORD-ISÈRE

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Jean Boggio, maître des matièresL’artisan débute sa carrière comme joaillier-orfèvre, en1980, à Lyon. Ses créations lui valent rapidement unereconnaissance internationale. Au-delà du bijou, son uni-vers s’exprime dans le design d’objets jouant avec lesmatières (porcelaine, bronze, cristal, etc.). “Je travailletoujours sous mon nom, en m’associant à de grandesmarques (Baccarat, Chopard, etc.). Mes dessins racon-tent, pour chacune, des histoires particulières”, indiqueJean Boggio. Le créateur a également développé uneligne pour la maison, commercialisée dans les capitalesmondiales, et mène des projets de décoration intérieurepour des établissements prestigieux. “Cette activité représente la majeure partie de mon chiffre d’affaires(500 K€), dont 80 % sont réalisés à l’export, principa-lement avec le Moyen-Orient et la Russie”, précise-t-il.Installé depuis 19 ans dans le Beaujolais où il collaboreavec son épouse et une assistante, Jean Boggio souhaiteouvrir un atelier à Paris avec un partenaire chinois. Dansle sérail de la place Vendôme, l’artisan se garde un luxe,celui de choisir ses projets.

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IV | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | décembre 2013 - janvier 2014

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Le luxe en Rhône-Alpes DOSSIER

par un précieux signe de reconnais-sance : le label Entreprise du patrimoinevivant (EPV), attribué par le ministèrede l’Économie, des Finances et de l’In-dustrie. Il distingue des entreprises fran-çaises aux savoir-faire d’excellence,parfois centenaires, qui participent aurayonnement patrimonial et écono-mique dans les univers des arts de latable, de la gastronomie, de la culture etdes loisirs, de la décoration, de la modeet de la beauté, des équipements profes-sionnels, mais aussi du patrimoine bâti.Créé en 2006, le label est attribué à 1 010structures dont 141 implantées enRhône-Alpes, parmi lesquelles Veraseta,la maison Lesdiguières-Barnier, GL Bijoux et Alain Roure. Principalementcomposées de PME (67 % emploientmoins de 20 salariés), ces EPV représen-tent 4 600 salariés et 607 M€ de chiffred’affaires cumulés.

Destination luxeL’autre pan incontournable du secteurdu luxe est sans conteste le tourisme. Larestauration et l’hôtellerie haut degamme connaissent une conjoncture exceptionnelle en Rhône-Alpes. Terre degastronomie, la région compte ainsi de nombreux chefs, tels que Georges

Blanc, Paul Bocuse, Anne-Sophie Pic,Michel Troisgros et Emmanuel Renaut(Le Flocon de neige), récompensés partrois étoiles au guide Michelin. Autresétoiles, celles des établissements hôteliersdont la redistribution, en 2012, a été par-ticulièrement favorable au territoire.Selon Rhône-Alpes Tourisme, le nombred’hôtels 4 et 5 étoiles a bondi de 43 % endix ans. Se plaçant juste derrière la capi-tale, l’offre régionale se compose de 46hôtels 5 étoiles, soit presque 17 % de l’of-fre nationale. Ces établissements se

concentrent principalement à Lyon, Val-d’Isère, Megève et Courchevel. Lastation star des Trois Vallées en totalise19, dont deux palaces, Le Cheval Blanc etLes Airelles. Ils sont aujourd’hui 13 enFrance à s’enorgueillir du prestigieuxlabel. À Lyon, l’ouverture, prévue en2015, du futur 5 étoiles InterContinentalde l’Hôtel-Dieu permettra de renforcerla capacité de la ville en hébergements deluxe.

La ganterie Lesdiguières-Barnier donne un avenir à son savoir-faire Seule héritière de six siècles de ganterie grenobloise, la maison Lesdiguières-Barnier (6 salariés, CA : 200 K€) perpétue

un savoir-faire unique. Meilleur Ouvrier deFrance, Jean Strazzeri incarne l’entreprise qu’ildirige depuis 1979. Après s’être confronté à la concurrence asiatique et italienne des années 90, il pallie aujourd’hui l’absence deformation. “L’enjeu n’est pas de se développer,mais de faire perdurer le métier. Je me batspour la création d’une maison-école de la gan-terie”, insiste-t-il. Les gants en peau de che-vreau Lesdiguières font référence. 2 500 à3 500 pièces fabriquées annuellement sont distribuées dans des boutiques haut degamme spécialisées. “Parmi elles, notre bou-tique à Grenoble, des adresses parisiennes prestigieuses, mais aussi des points de venteen Autriche, Allemagne, Suisse, aux États-Unis et au Japon, car 30 à 40 % de la produc-tion se destinent à l’export”, note JeanStrazzeri. L’impératrice nipponne elle-mêmeporte les créations de cette maison historique.GRENOBLE©

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | décembre 2013 - janvier 2014 | V

Les retombées plurielles d’une montée en gammeEt ça marche ! Les établissements 4 et 5étoiles affichent ainsi des records de fré-quentation, soutenus par une clientèleétrangère historique (américaine, japo-naise) et émergente (principalement chi-noise, russe, indienne et brésilienne) quireprésente 39,4 % des taux d’occupation.“Les analyses montrent qu’en station ilest plus rentable d’investir dans un hôtel4 ou 5 étoiles, à condition qu’il s’im-plante sur un site capable d’offrir un

niveau de prestations adéquat. Ce cerclevertueux repose sur une participationcollective des promoteurs, des institu-tions et des commerçants”, note AlexisBongard, directeur de l’office de tou-risme de La Clusaz. La station des Aravisillustre au niveau local ce phénomène etses retombées. En quelques années, deuxhôtels 4 étoiles, un hôtel spa 5 étoiles, desrésidences et des chalets particuliers hautde gamme sont venus compléter l’offre

La renommée des destinations rhônalpines prestigieuses a des retombées

sur toute la région

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DOSSIER Le luxe en Rhône-Alpes

orientées vers le conditionnement hautde gamme. Coffrets, flacons, bouchons,films plastifiés, étiquettes, rubans, sacs,une large gamme de produits est ainsidédiée aux produits de luxe. “Difficile dechiffrer le nombre de ces entreprises etleur impact économique, car la plupartne produisent pas exclusivement pour cesecteur de niche, mais adaptent égale-ment leur savoir-faire aux marchés ditsde masse. Pas moins de 22 entreprises

rhônalpines, soit 5,5 % du total des exposants, étaient toutefois présentes auLuxe Pack de Monaco, le salon référencede l’emballage des produits de luxe”, précise Katia Gorsen, déléguée généralede Rhône-Alpes Packaging, l’associationdes acteurs de la filière. L’entrepriseoyonnaxienne MBF Plastiques illustre cemodèle. “Spécialisée dans la fabricationde bouchons de parfums et de cosmé-tiques, notre société réalise 60 % de son

activité sur le marché du luxe. Parmi nosréférences, des noms aussi célèbres queBulgari, Guerlain ou Dior”, souligneJean-Michel Fouilland, directeur com-mercial.

Un label pour l’excellence Le luxe irrigue ainsi tout le tissu entre-preneurial, au plus profond du territoire.Variées dans leurs domaines d’activité,certaines de ces structures s’identifient

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Servizial : montée en gamme sur mesure“Une pièce unique peut nécessiter plusieurs mois de travail,la qualité demande du temps. Volià l’essence même du luxe”,note Christian Bec, directeur de Servizial. Fabriquant de mobilier roulant pour l’hôtellerie et la restauration, la sociétébasée à Meyrié (5 salariés, CA : 600 000 €) a fait de la pro-duction sur mesure une signature. Des noms d’exception figurent parmi ses clients, comme la maison Ladurée ou deuxpalaces parisiens, le Crillon et le George V. “Pour ce dernier,nous avons spécialement conçu un chariot dédié au servicede la vodka et nous sommes en négociation pour d’autres com-mandes avec le groupe international Four Seasons, proprié-taire de l’établissement”, commente Christian Bec. Décidéeà faire évoluer de 30 à 50 % la part de son chiffre d’affairesréalisée sur le marché du luxe, l’entreprise veut mettre enavant ses références pour développer sa clientèle haut degamme. Elle vise également un développement de ses expor-tations pour l’hôtellerie de luxe, principalement vers les paysdu Golfe et Singapour.NORD-ISÈRE

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Jean Boggio, maître des matièresL’artisan débute sa carrière comme joaillier-orfèvre, en1980, à Lyon. Ses créations lui valent rapidement unereconnaissance internationale. Au-delà du bijou, son uni-vers s’exprime dans le design d’objets jouant avec lesmatières (porcelaine, bronze, cristal, etc.). “Je travailletoujours sous mon nom, en m’associant à de grandesmarques (Baccarat, Chopard, etc.). Mes dessins racon-tent, pour chacune, des histoires particulières”, indiqueJean Boggio. Le créateur a également développé uneligne pour la maison, commercialisée dans les capitalesmondiales, et mène des projets de décoration intérieurepour des établissements prestigieux. “Cette activité représente la majeure partie de mon chiffre d’affaires(500 K€), dont 80 % sont réalisés à l’export, principa-lement avec le Moyen-Orient et la Russie”, précise-t-il.Installé depuis 19 ans dans le Beaujolais où il collaboreavec son épouse et une assistante, Jean Boggio souhaiteouvrir un atelier à Paris avec un partenaire chinois. Dansle sérail de la place Vendôme, l’artisan se garde un luxe,celui de choisir ses projets.

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | décembre 2013 - janvier 2014 | VII

lointains à Rhône-Alpes Tourisme. Der-nier événement en date, un tournoi degolf disputé à Séoul en présence de représentants d’Annecy, Chamonix,Évian, Lyon, Megève, mais aussi de lachaîne Relais et Châteaux. Les médiasétrangers sont également invités à testerles raffinements locaux et les tours-opé-rateurs internationaux ciblés. “Il est incontournable pour Rhône-Alpes, quipropose des destinations prestigieuses etconnues mondialement, d’être présentesur le marché du tourisme de luxe, d’au-tant que ce positionnement rejaillit surtous les autres segments”, conclut RachelGregoris. ■ R. Broz

Ce dossier, réalisé pour la Chambre de commerce et d’industrie de région Rhône-Alpes,est diffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Impulsion (32 000 ex.), Savoie, Partenaires Savoie(25 408 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.),Drôme, L’Économie drômoise (19 000 ex.), Nord-Isère, Nord-Isère économie (14 400 ex.),Roanne Loire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, Entreprendre en Beaujolais (6 000 ex.),Saint-Étienne Montbrison, www.saint-etienne.cci.fr.Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76Le dossier est consultable en ligne sur :www.rhone-alpes.cci.fr

Le luxe en Rhône-Alpes DOSSIER

L’avenir du secteur du luxe se prépare aujourd’huiSi elles diffèrent par la nature de leur savoir-faire, les entreprises du luxe enRhône-Alpes partagent des enjeux communs. Pour conserver leur positionnementet rester compétitives, elles doivent réussir à allier tradition, innovation et création.“Toute la difficulté tient à ce renouvellement dans la continuité. Nous exerçonsdes métiers traditionnels qui doivent être force de propositions”, complète FranckLorton, codirigeant de Veraseta. Le design et la technologie deviennent des com-posantes essentielles des métiers du luxe. Pour s’imposer sur un marché concur-rentiel, les entreprises doivent rester pro-actives et proposer régulièrement desnouveautés (motifs, formes, techniques d’impression, matières, toucher, etc.).

Autre enjeu majeur, celui de la transmission des savoir-faire, clé de voûte d’uneindustrie à dimension patrimoniale. Leur disparition aurait un véritable impactéconomique, les qualifications des acteurs forgeant la qualité même du “madein France”. La gastronomie représente un modèle en la matière, les grands chefsayant pour point commun un passage au sein de maisons réputées. À l’inverse,faute d’apprentissages dédiés et d’un manque de connaissance chez les jeunesde certains métiers, des entreprises rencontrent des difficultés pour recruter. “Pluson tarde sur ce sujet et moins les professions auront de chance de survivre”, assure Jean Strazzeri, directeur de la maison Lesdiguières-Barnier qui travaille àla création d’une maison-école de la ganterie avec le Centre technique du cuir.Cet organisme professionnel possède un centre de formation et établit des parte-nariats, notamment avec l’Institut textile et chimique de Lyon qui forme des ingénieurs Cuir Chaussure Maroquinerie aux compétences sans équivalent dansle monde. Des marques nationales, comme Hermès, s’impliquent aussi dans l’en-seignement en intégrant leurs propres centres de formation.

Conscient de ces enjeux, le ministère du Redressement productif a réuni enavril 2013 le Comité stratégique de filière des industries de la mode et du luxe,rassemblant professionnels du secteur, pouvoirs publics et organisations syndi-cales autour d’un contrat de filière pour garantir et définir une vision communede l’avenir du secteur.

Association de promotion des 3 Vallées : descentes de luxe au sommet Plus grand domaine skiable du monde, les 3 Vallées regroupent huit stations (Courchevel, La Tania, Méribel, Brides-les-Bains, Les Menuires, Saint-Martin-de-Belleville, Val Thorens et Orelle). “Le domaine emploie plus de 18 000 personneset génère près de 2 Mds d’euros de chiffres d’affaires,toutes activités touristiques confondues”, précise Vincent Lalanne, directeur de l’Association de promo-tion des 3 Vallées. Implantée à Moûtiers, la structure (5 salariés, budget : 1,3 M€), gérée par des représen-tants des offices de tourisme et des exploitants de remontées mécaniques, définit la stratégie de la marque3 Vallées. Après un renforcement de notoriété grâce à un positionnement numérique réussi, elle développeaujourd’hui une offre de prestige en partenariat avecVail Resorts, propriétaire de célèbres stations améri-caines. “Nous ciblons une clientèle haut de gamme enproposant, pour l’achat d’un forfait de ski saison dansl’un des deux domaines, cinq jours offerts dans l’autre.Nous profitons de la couverture marketing de notre par-tenaire pour nous placer comme marque de luxe àl’échelle planétaire”, commente Vincent Lalanne.

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d’hébergement. “Sur la saison 2012-2013, alors que le marché global perdait1,5 point de fréquentation, La Clusaz engagnait 10, dont 8 points de clientèleétrangère qui représente aujourd’hui 18à 20 % des visiteurs. Cette montée engamme a permis à la station d’émergersur le plan international”, ajoute AlexisBongard. Les retombées économiques sont directes. Les établissements haut degamme sont en effet fortement pour-

voyeurs d’emplois. “De 60 salariés pour250 clients dans notre hôtel 4 étoiles,nous passons à un rapport de 85 employés pour 150 clients au sein denotre 5 étoiles”, commente Olivier Pollet-Villard, codirigeant du groupePVG. Fournisseurs, prestataires de ser-vices et commerces de luxe profitentaussi indirectement de cet essor. Plus glo-balement, l’image de marque de cesstructures contribue à la renommée detout un territoire. Pour se différencier des

destinations concurrentes et conquérirdes parts sur les marchés émergents,Rhône-Alpes Tourisme met en avantl’art de vivre régional. L’organisme déve-loppe une offre luxe qui s’appuie sur lanotoriété de ses grands chefs, dirigeantsd’entreprises et d’établissements trèshaut de gamme. “Ces ambassadeurs accompagnent la région lors d’opéra-tions promotionnelles organisées dansles pays visés commercialement”, noteRachel Gregoris, responsable des marchés

Maison Troisgros, savant mélange d’exigence et de performanceOn ne présente plus la Maison Troisgros qui fête 45 ans de trois étoiles au Guide Michelin. Cette régularité, Michel Troisgros,troisième génération de chefs, l’attribue au sens du détail : “Un immense travail, des savoir-faire d’exception et une exigenceconstante se cachent en amont. Et au-delà même d’une cui-sine, c’est tout un univers qui assoit une réputation.”Éclectique, la clientèle se veut tant nationale qu’interna-tionale. “Je l’ai vue changer. Face à une proposition pluscontemporaine, elle s’est rajeunie”, remarque MichelTroisgros qui cherche aussi à séduire une nouvelle clien-tèle en proposant une formule au moins de 35 ans. Éga-lement chefs d’entreprise, Michel Troisgros et son épouseMarie-Pierre n’ont pas été freinés dans leurs projets par lepoids de l’héritage. Les ouvertures du Central, en 1996,et de La Colline du Colombier, en 2008, diversifient l’offreet allongent les séjours des clients sur le territoire roan-nais. L’ensemble de leurs établissements emploie 80 per-sonnes et réalise un chiffre d’affaires de 6,4 M€ (dont 46salariés et 4,73 M€ de chiffre d’affaires pour la MaisonTroisgros, triplement étoilée). ROANNE LOIRE NORD

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DOSSIER Le luxe en Rhône-Alpes

Groupe Pollet-Villard, de la premièrepierre aux 5 étoiles1979 : Gaston Pollet-Villard, fondateur du groupe emblématiquede La Clusaz, signe son premier permis de construire. 35 ans plustard, il totalise, au sein de la station, plus de 1 000 logements,trois résidences de tourisme et quatre établissements hôteliersdont le Beauregard (4 étoiles), ouvert en 1992, et Au Cœur du Village Hôtel & Spa (5 étoiles), inauguré en 2011. Pour Olivier Pollet-Villard, qui codirige le groupe avec son père, “cette étoilesupplémentaire est avant tout synonyme d’attentions particulièreset de services complémentaires pour nos clients, grâce à un spa,un restaurant gastronomique, une conciergerie, etc.” En août 2013, le groupe poursuit son expansion en faisant l’acquisition de l’Impérial Palace, fleuron de l’hôtellerie annécienne (4 étoiles, 180 salariés à l’année, CA : 14 M€). “Nous ne visons pas une cin-quième étoile, mais à étoffer notre offre et nous développer sur lasaison estivale”, affirme Olivier Pollet-Villard. Jusqu’à présent, legroupe réalisait en période hivernale 60 % de son chiffre d’affaires(20,5 M€), avec 230 salariés.HAUTE-SAVOIE

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lointains à Rhône-Alpes Tourisme. Der-nier événement en date, un tournoi degolf disputé à Séoul en présence de représentants d’Annecy, Chamonix,Évian, Lyon, Megève, mais aussi de lachaîne Relais et Châteaux. Les médiasétrangers sont également invités à testerles raffinements locaux et les tours-opé-rateurs internationaux ciblés. “Il est incontournable pour Rhône-Alpes, quipropose des destinations prestigieuses etconnues mondialement, d’être présentesur le marché du tourisme de luxe, d’au-tant que ce positionnement rejaillit surtous les autres segments”, conclut RachelGregoris. ■ R. Broz

Ce dossier, réalisé pour la Chambre de commerce et d’industrie de région Rhône-Alpes,est diffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Impulsion (32 000 ex.), Savoie, Partenaires Savoie(25 408 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.),Drôme, L’Économie drômoise (19 000 ex.), Nord-Isère, Nord-Isère économie (14 400 ex.),Roanne Loire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, Entreprendre en Beaujolais (6 000 ex.),Saint-Étienne Montbrison, www.saint-etienne.cci.fr.Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76Le dossier est consultable en ligne sur :www.rhone-alpes.cci.fr

Le luxe en Rhône-Alpes DOSSIER

L’avenir du secteur du luxe se prépare aujourd’huiSi elles diffèrent par la nature de leur savoir-faire, les entreprises du luxe enRhône-Alpes partagent des enjeux communs. Pour conserver leur positionnementet rester compétitives, elles doivent réussir à allier tradition, innovation et création.“Toute la difficulté tient à ce renouvellement dans la continuité. Nous exerçonsdes métiers traditionnels qui doivent être force de propositions”, complète FranckLorton, codirigeant de Veraseta. Le design et la technologie deviennent des com-posantes essentielles des métiers du luxe. Pour s’imposer sur un marché concur-rentiel, les entreprises doivent rester pro-actives et proposer régulièrement desnouveautés (motifs, formes, techniques d’impression, matières, toucher, etc.).

Autre enjeu majeur, celui de la transmission des savoir-faire, clé de voûte d’uneindustrie à dimension patrimoniale. Leur disparition aurait un véritable impactéconomique, les qualifications des acteurs forgeant la qualité même du “madein France”. La gastronomie représente un modèle en la matière, les grands chefsayant pour point commun un passage au sein de maisons réputées. À l’inverse,faute d’apprentissages dédiés et d’un manque de connaissance chez les jeunesde certains métiers, des entreprises rencontrent des difficultés pour recruter. “Pluson tarde sur ce sujet et moins les professions auront de chance de survivre”, assure Jean Strazzeri, directeur de la maison Lesdiguières-Barnier qui travaille àla création d’une maison-école de la ganterie avec le Centre technique du cuir.Cet organisme professionnel possède un centre de formation et établit des parte-nariats, notamment avec l’Institut textile et chimique de Lyon qui forme des ingénieurs Cuir Chaussure Maroquinerie aux compétences sans équivalent dansle monde. Des marques nationales, comme Hermès, s’impliquent aussi dans l’en-seignement en intégrant leurs propres centres de formation.

Conscient de ces enjeux, le ministère du Redressement productif a réuni enavril 2013 le Comité stratégique de filière des industries de la mode et du luxe,rassemblant professionnels du secteur, pouvoirs publics et organisations syndi-cales autour d’un contrat de filière pour garantir et définir une vision communede l’avenir du secteur.

Association de promotion des 3 Vallées : descentes de luxe au sommet Plus grand domaine skiable du monde, les 3 Vallées regroupent huit stations (Courchevel, La Tania, Méribel, Brides-les-Bains, Les Menuires, Saint-Martin-de-Belleville, Val Thorens et Orelle). “Le domaine emploie plus de 18 000 personneset génère près de 2 Mds d’euros de chiffres d’affaires,toutes activités touristiques confondues”, précise Vincent Lalanne, directeur de l’Association de promo-tion des 3 Vallées. Implantée à Moûtiers, la structure (5 salariés, budget : 1,3 M€), gérée par des représen-tants des offices de tourisme et des exploitants de remontées mécaniques, définit la stratégie de la marque3 Vallées. Après un renforcement de notoriété grâce à un positionnement numérique réussi, elle développeaujourd’hui une offre de prestige en partenariat avecVail Resorts, propriétaire de célèbres stations améri-caines. “Nous ciblons une clientèle haut de gamme enproposant, pour l’achat d’un forfait de ski saison dansl’un des deux domaines, cinq jours offerts dans l’autre.Nous profitons de la couverture marketing de notre par-tenaire pour nous placer comme marque de luxe àl’échelle planétaire”, commente Vincent Lalanne.

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d’hébergement. “Sur la saison 2012-2013, alors que le marché global perdait1,5 point de fréquentation, La Clusaz engagnait 10, dont 8 points de clientèleétrangère qui représente aujourd’hui 18à 20 % des visiteurs. Cette montée engamme a permis à la station d’émergersur le plan international”, ajoute AlexisBongard. Les retombées économiques sont directes. Les établissements haut degamme sont en effet fortement pour-

voyeurs d’emplois. “De 60 salariés pour250 clients dans notre hôtel 4 étoiles,nous passons à un rapport de 85 employés pour 150 clients au sein denotre 5 étoiles”, commente Olivier Pollet-Villard, codirigeant du groupePVG. Fournisseurs, prestataires de ser-vices et commerces de luxe profitentaussi indirectement de cet essor. Plus glo-balement, l’image de marque de cesstructures contribue à la renommée detout un territoire. Pour se différencier des

destinations concurrentes et conquérirdes parts sur les marchés émergents,Rhône-Alpes Tourisme met en avantl’art de vivre régional. L’organisme déve-loppe une offre luxe qui s’appuie sur lanotoriété de ses grands chefs, dirigeantsd’entreprises et d’établissements trèshaut de gamme. “Ces ambassadeurs accompagnent la région lors d’opéra-tions promotionnelles organisées dansles pays visés commercialement”, noteRachel Gregoris, responsable des marchés

Maison Troisgros, savant mélange d’exigence et de performanceOn ne présente plus la Maison Troisgros qui fête 45 ans de trois étoiles au Guide Michelin. Cette régularité, Michel Troisgros,troisième génération de chefs, l’attribue au sens du détail : “Un immense travail, des savoir-faire d’exception et une exigenceconstante se cachent en amont. Et au-delà même d’une cui-sine, c’est tout un univers qui assoit une réputation.”Éclectique, la clientèle se veut tant nationale qu’interna-tionale. “Je l’ai vue changer. Face à une proposition pluscontemporaine, elle s’est rajeunie”, remarque MichelTroisgros qui cherche aussi à séduire une nouvelle clien-tèle en proposant une formule au moins de 35 ans. Éga-lement chefs d’entreprise, Michel Troisgros et son épouseMarie-Pierre n’ont pas été freinés dans leurs projets par lepoids de l’héritage. Les ouvertures du Central, en 1996,et de La Colline du Colombier, en 2008, diversifient l’offreet allongent les séjours des clients sur le territoire roan-nais. L’ensemble de leurs établissements emploie 80 per-sonnes et réalise un chiffre d’affaires de 6,4 M€ (dont 46salariés et 4,73 M€ de chiffre d’affaires pour la MaisonTroisgros, triplement étoilée). ROANNE LOIRE NORD

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DOSSIER Le luxe en Rhône-Alpes

Groupe Pollet-Villard, de la premièrepierre aux 5 étoiles1979 : Gaston Pollet-Villard, fondateur du groupe emblématiquede La Clusaz, signe son premier permis de construire. 35 ans plustard, il totalise, au sein de la station, plus de 1 000 logements,trois résidences de tourisme et quatre établissements hôteliersdont le Beauregard (4 étoiles), ouvert en 1992, et Au Cœur du Village Hôtel & Spa (5 étoiles), inauguré en 2011. Pour Olivier Pollet-Villard, qui codirige le groupe avec son père, “cette étoilesupplémentaire est avant tout synonyme d’attentions particulièreset de services complémentaires pour nos clients, grâce à un spa,un restaurant gastronomique, une conciergerie, etc.” En août 2013, le groupe poursuit son expansion en faisant l’acquisition de l’Impérial Palace, fleuron de l’hôtellerie annécienne (4 étoiles, 180 salariés à l’année, CA : 14 M€). “Nous ne visons pas une cin-quième étoile, mais à étoffer notre offre et nous développer sur lasaison estivale”, affirme Olivier Pollet-Villard. Jusqu’à présent, legroupe réalisait en période hivernale 60 % de son chiffre d’affaires(20,5 M€), avec 230 salariés.HAUTE-SAVOIE

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Immobilier

La Saiem de Chambéry, société ano-nyme d’économie mixte dont l’action-naire principal est la ville de Chambéry,

et le groupe Iveco Magirus Camiva (filiale de Fiat) ont signé un protocole d’accord le 6 septembre. Le permis de construire avait été accordé à la Saiem de Chambéry au mois de mai. La livraison de l’ensemble est pro-grammée durant le quatrième trimestre 2014.Un bâtiment de 4 500 m2 sera érigé sur un terrain de 12 000 m2 acquis à Chambéry Métropole, rue de Chantabord, dans la zone industrielle de Bissy. Camiva installera sur le site un atelier de maintenance des échelles aériennes et des véhicules anti-incendie, un atelier destiné à la personnalisation et à la fi nition des véhicules neufs, une station d’essais des pompes, un magasin de pièces détachées et accessoires, un showroom et des bureaux. Autour du bâtiment, seront réa-lisés des équipements et des aménagements spécifi ques liés à l’activité de l’entreprise. Le projet immobilier a été conçu par le cabinet d’architecture Palloix-Rosset (Chambéry).

Avant une douzaine de mois, c’est donc ici que seront réunies les activités commerciales,

administratives et techniques de Camiva en France. L’annonce de cette implantation était intervenue, après celle, plus brutale pour le bassin chambérien, de la fermeture de l’usine d’assemblage des camions ins-tallée à Saint-Alban-Leysse depuis plus de quarante ans. 42 des 171 emplois seront ainsi préservés dans le bassin chambérien. Un temps, le groupe Iveco Magirus Camiva souhaitait implanter ce pôle dans la région lyonnaise. Les autres activités de Camiva ont été prises en charge par une usine du groupe en Allemagne. ■

Acteur du développement économiqueFondée en 1967, la Saiem de Chambéry est une société anonyme d’économie mixte gérée par la ville de Chambéry.Pour le compte de la collectivité, elle loue des logements et des locaux à vocation économique. Le développement des activités liées à l’immobilier d’entreprise est désormais une priorité. Parmi les opérations de construction les plus signifi catives menées par la Saiem de Chambéry fi gurent le bâtiment l’Horloge à Savoie Technolac (Le Bourget-du-Lac), le siège social de Ferropem (Chambéry), le siège de la Caisse d’épargne en Savoie.La Saiem de Chambéry est propriétaire de 35 000 m2 de bureaux, commerces et locaux professionnels qu’elle gère et propose à la location. Cette activité représente environ 15 % de son chiffre d’affaires annuel.La Saiem de Chambéry possède également un parc de locaux commerciaux, essentiellement dans le centre-ville de Chambéry, en pied d’immeuble, mais aussi dans des opérations particulières, à l’image du Carré Curial. Actuellement, la société participe à la redynamisation de l’offre commerciale dans le secteur Place d’Italie – Faubourg Montmélian.Depuis 2009, la Saiem est propriétaire de l’ancien site Rubanox, rue Alsace-Lorraine à Chambéry. Elle accompagne la cessation d’activité des exploitants actuels et aura ensuite à gérer la dépollution et la déconstruction du site, vaste de plus de quatre hectares, avant de lui trouver une nouvelle vocation.

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Le pôle d’excellence de Camiva ouvrira fin 2014

La Saiem de Chambéry va réaliser le bâtiment du futur pôle d’excellence et de services de la société Camiva.

Les faits

Le terrain retenu est situé dans la zone industrielle de Bissy à Chambéry.

Le bâtiment sera opérationnel avant la fin de l’année 2014.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10548

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SavoieTerre de création

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Pommes de glaceÀ l’approche des fêtes de fin d’année, la Cidrerie de Savoie (Novalaise) lance « Pommes de glace », un alcool à base de pommes dont la recette est inspirée de celle du cidre de glace. Présentée dans un canister élégant, la nouvelle boisson peut être servie en apéritif ou pour l’accompagnement de gibiers, terrines, foies gras… ■

Prix public conseillé : 15 euros

Coupe-boulons LeborgnePrésenté à l’occasion du salon Preventica de Lyon, au mois de septembre, le nou-veau coupe-boulons Nanovib de Leborgne (Arvillard) a reçu un excellent accueil. Il a obtenu le « Prix de l’innovation 2013 » dans la catégorie BTP pour son apport potentiel dans la prévention des risques professionnels. ■

À partir de 165 euros HT

Vertilac au Bourget-du-LacLe département dispose désormais d’un complexe d’escalade. La salle Vertilac a été inaugurée le 27 septembre au Bourget-du-Lac (Savoie Technolac). Elle est ouverte de midi à 22 heures en semaine et de 10 à 18 heures le week-end. 12 000 prises sont installées, proposant près de 200 variantes de voies. ■

www.vertilac.fr

La boîte collector AlpinaAlpina Savoie (Chambéry) crée l’événement cet hiver en proposant une boîte collector de crozets. Vendue avec deux sachets de la célèbre petite pâte savoyarde (nature et sar-razin), la boîte, réutilisable, contient un livret présentant l’histoire des crozets et la recette de la « crozifl ette ». ■

Prix indicatif : 6 euros les 420 g

Chambéry - Paris en avionÀ partir du 19 décembre, la compagnie aérienne Transavia proposera des vols entre Paris (Orly) et Chambéry. Imaginée pour les touristes souhaitant se rendre dans les stations de ski rapidement, la desserte sera, évidemment, à la disposition des Savoyards souhaitant se rendre dans la capitale. Départ le jeudi à 21 h 30, retour le dimanche à 21 h 30. ■

www.transavia.com

Lumineux porte-menusL’agence Vistacom (Aime - Barberaz) a dévoilé lors du Salon alpin de l’hôtellerie d’Albertville une originale collection de porte-menus et porte-cartes à l’attention des bars, restaurants, clubs… Rétroéclairés par LED, ces supports permettent de lire les menus quelle que soit l’ambiance lumineuse du lieu et apportent une touche esthétique originale. Existe en trois formats (A4). ■

www.vistacom-chr.fr

DELTA SAVOIE LAND ROVER CHAMBERY ALTBERVILLE GRENOBLE22 rue Pierre & Marie Curie - 73490 LA RAVOIRETél. 04.79.72.94.08Fax. 04.79.72.56.08

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Page 51: Ps 105 magazine decembre 2013

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