PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU...

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PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU 1 Préambule - Table des matières I - 0 - 1 Janvier 2007 PRÉAMBULE Dans notre société, il existe aujourd’hui, de la part du citoyen, une grande et légitime exigence en terme de sécurité. En outre, nous vivons dans un monde où les sources de risques, de dangers et de menaces sont multiples et variées, qu’ils surgissent en termes d’accidents domestiques ou du travail, de risques naturels ou technologiques, voire, ces dernières années, d’actes de terrorisme et de violences urbaines. Tous ces risques ont tout naturellement conduit la France à adapter son système structurel et organisationnel de sécurité civile, avec la parution de la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile. A travers cette nouvelle législation et en arguant que la « sécurité civile est l’affaire de tous », l’Etat entend apporter une réponse adaptée à la multiplication des accidents, catastrophes et sinistres. De ce fait, le citoyen est placé au cœur du dispositif de la sécurité civile, le rendant le premier acteur de sa propre sécurité et, par voie de conséquence, de celle des autres. Désormais, chaque élève reçoit, dans le cadre de sa scolarité obligatoire, une sensibilisation à la prévention des risques, ainsi qu’un apprentissage aux gestes élémentaires de premiers secours. A ce titre, il est primordial que chaque personne sache appliquer ce vieil adage : « Il vaut mieux prévenir que guérir ! », afin d’acquérir les réflexes nécessaires pour assurer la sécurité au quotidien. Dorénavant, chaque élève devient un citoyen de sécurité civile à part entière, en obtenant les compétences décrites dans l’unité d’enseignement « Prévention et secours civiques de niveau 1 », ce qui, en cas d’accident, le positionne comme le premier maillon de la chaîne de secours en France. Il pourra dès lors démontrer ses capacités à mettre en œuvre une action citoyenne d’assistance à personne en réalisant les gestes de premiers secours. La France s’engage donc dans un enjeu majeur, avoir l’ensemble de sa population formée à la prévention et aux bases du secourisme, enjeu qui correspond aux attentes fondamentales des français, souhaitant vivre en toute sécurité.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Préa

mbu

le -

Tabl

e de

s mat

ière

sI -

0 -

1

J

anvi

er 2

007

PRÉA

MB

ULE

Dan

s no

tre s

ocié

té, i

l exi

ste

aujo

urd’

hui,

de la

par

t du

cito

yen,

une

gra

nde

et lé

gitim

e ex

igen

ceen

term

e de

séc

urité

.

En

outre

, nou

s vi

vons

dan

s un

mon

de o

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s so

urce

s de

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ques

, de

dang

ers

et d

e m

enac

esso

nt m

ultip

les

et v

arié

es, q

u’ils

sur

giss

ent e

n te

rmes

d’a

ccid

ents

dom

estiq

ues

ou d

u tra

vail,

de

risqu

es n

atur

els

ou t

echn

olog

ique

s, v

oire

, ce

s de

rniè

res

anné

es,

d’ac

tes

de t

erro

rism

e et

de

viol

ence

s ur

bain

es.

Tous

ces

ris

ques

ont

tout

nat

urel

lem

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ondu

it la

Fra

nce

à ad

apte

r so

n sy

stèm

e st

ruct

urel

et

orga

nisa

tionn

el d

e sé

curit

é ci

vile

, av

ec la

par

utio

n de

la lo

i n°

2004

-811

du

13 a

oût

2004

de

mod

erni

satio

n de

la s

écur

ité c

ivile

.

A t

rave

rs c

ette

nou

velle

lég

isla

tion

et e

n ar

guan

t qu

e la

« s

écur

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est

l’a

ffaire

de

tous

»,

l’Eta

t en

tend

ap

porte

r un

e ré

pons

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apté

e à

la

mul

tiplic

atio

n de

s ac

cide

nts,

cata

stro

phes

et

sini

stre

s. D

e ce

fai

t, le

cito

yen

est

plac

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ur d

u di

spos

itif

de la

séc

urité

civi

le, l

e re

ndan

t le

prem

ier

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ur d

e sa

pro

pre

sécu

rité

et, p

ar v

oie

de c

onsé

quen

ce, d

e ce

llede

s au

tres.

Dés

orm

ais,

cha

que

élèv

e re

çoit,

dan

s le

cad

re d

e sa

sco

larit

é ob

ligat

oire

, une

sen

sibi

lisat

ion

àla

pré

vent

ion

des

risqu

es,

ains

i qu

’un

appr

entis

sage

aux

ges

tes

élém

enta

ires

de p

rem

iers

seco

urs.

A c

e tit

re,

il es

t pr

imor

dial

que

cha

que

pers

onne

sac

he a

ppliq

uer

ce v

ieil

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« Il

vaut

mie

ux p

réve

nir

que

guér

ir ! »

, afin

d’a

cqué

rir le

s ré

flexe

s né

cess

aire

s po

ur a

ssur

er la

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au q

uotid

ien.

Dor

énav

ant,

chaq

ue é

lève

dev

ient

un

cito

yen

de s

écur

ité c

ivile

à p

art e

ntiè

re, e

n ob

tena

nt le

sco

mpé

tenc

es d

écrit

es d

ans

l’uni

té d

’ens

eign

emen

t «

Prév

entio

n et

sec

ours

civ

ique

s de

nive

au 1

», c

e qu

i, en

cas

d’a

ccid

ent,

le p

ositi

onne

com

me

le p

rem

ier

mai

llon

de la

cha

îne

dese

cour

s en

Fra

nce.

Il p

ourra

dès

lors

dém

ontre

r se

s ca

paci

tés

à m

ettre

en

œuv

re u

ne a

ctio

nci

toye

nne

d’as

sist

ance

à p

erso

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en ré

alis

ant l

es g

este

s de

pre

mie

rs s

ecou

rs.

La F

ranc

e s’

enga

ge d

onc

dans

un

enje

u m

ajeu

r, av

oir l

’ens

embl

e de

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popu

latio

n fo

rmée

à la

prév

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n et

aux

bas

es d

u se

cour

ism

e, e

njeu

qui

cor

resp

ond

aux

atte

ntes

fond

amen

tale

s de

sfra

nçai

s, s

ouha

itant

viv

re e

n to

ute

sécu

rité.

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ENTI

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ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

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mbu

le -

Tabl

e de

s mat

ière

sI -

0 -

3

J

anvi

er 2

007

TAB

LE D

ES M

ATI

ERES

Pag

e

Titr

e 1

CA

DR

E JU

RID

IQU

E

Cha

pitre

1C

ham

p d’

appl

icat

ion

I – 1

.1 -

1

Cha

pitre

2Te

rmes

et d

éfin

ition

sI –

1.2

- 1

Cha

pitre

3Fi

che

unité

d’e

nsei

gnem

ent P

SC

1I –

1.3

- 1

Titr

e 2

CO

MPÉ

TEN

CES

DU

CIT

OYE

N D

E SÉ

CU

RIT

E C

IVIL

E

Par

tie 1

La p

rote

ctio

nI -

1 -

1

Par

tie 2

L’al

erte

I - 2

- 1

Par

tie 3

La v

ictim

e s’

étou

ffeI -

3 -

1

Par

tie 4

La v

ictim

e sa

igne

abo

ndam

men

tI -

4 -

1

Par

tie 5

La v

ictim

e es

t inc

onsc

ient

eI -

5 -

1

Par

tie 6

La v

ictim

e ne

resp

ire p

asI -

6 -

1

Par

tie 7

La v

ictim

e se

pla

int d

’un

mal

aise

I - 7

- 1

Par

tie 8

La v

ictim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

I - 8

- 1

Titr

e 3

AN

NEX

ES

Ann

exe

AG

este

s de

réan

imat

ion

en fo

nctio

n de

l’âg

eI -

A -

1

Ann

exe

BSc

hém

a gé

néra

l de

l’act

ion

de s

ecou

rs d

u P

SC

1I -

B -

1

REM

ERC

IEM

ENTS

PRÉV

ENTI

ON

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CIV

IQU

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U 1

Janv

ier 2

007

I - 0

- 4

Pr

éam

bule

- Ta

ble

des m

atiè

res

Not

a :

Les

repr

ésen

tatio

ns g

raph

ique

s du

pré

sent

réf

éren

tiel

natio

nal

ont

pour

obj

ectif

d’e

nre

ndre

la

le

ctur

e et

la

co

mpr

éhen

sion

pl

us

aisé

es.

Ces

ill

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tions

, ph

otog

raph

ies,

info

grap

hies

, im

ages

, …

ne

re

mpl

acen

t pa

s la

dact

ion

prop

rem

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dite

, qu

i co

nstit

ueex

clus

ivem

ent l

a ré

glem

enta

tion.

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SEC

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RS

CIV

IQU

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IVEA

U 1

Cad

re ju

ridiq

ueI -

1

Ja

nvie

r 200

7

TITR

E 1

CA

DR

E JU

RID

IQU

E

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IQU

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U 1

Cha

mp

d’ap

plic

atio

nI -

1.1

- 1

Jan

vier

200

7

CH

API

TRE

1

CH

AM

P D

’APP

LIC

ATI

ON

Les

disp

ositi

ons

du p

rése

nt ré

fére

ntie

l nat

iona

l de

com

péte

nces

de

sécu

rité

civi

le s

ont p

rises

en

appl

icat

ion

de l

a lo

i n°

200

4-81

1 du

13

août

200

4 de

mod

erni

satio

n de

la

sécu

rité

civi

le,

nota

mm

ent s

es a

rticl

es 4

et 5

qui

vis

ent à

repl

acer

le c

itoye

n au

ur d

u di

spos

itif d

e se

cour

s.

Elle

s so

nt a

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able

s da

ns le

cad

re d

es fo

rmat

ions

et d

es a

ctiv

ités

du c

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n, q

ui d

evie

nt a

insi

le p

rem

ier a

cteu

r de

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rité

civi

le.

L’un

ité d

’ens

eign

emen

t « P

réve

ntio

n et

sec

ours

civ

ique

s de

niv

eau

1 (P

SC

1) »

s’in

scrit

en

tant

que

tel d

ans

la n

omen

clat

ure

natio

nale

de

form

atio

ns d

es c

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ns a

cteu

rs d

e sé

curit

é ci

vile

.

Ce

réfé

rent

iel

natio

nal

de c

ompé

tenc

es d

e sé

curit

é ci

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déf

inie

les

tec

hniq

ues

de p

rem

iers

seco

urs.

Cet

te d

éfin

ition

des

tech

niqu

es d

e pr

emie

rs s

ecou

rs e

st b

asée

sur

une

app

roch

e sc

ient

ifiqu

e et

la p

rise

en c

ompt

e de

s re

com

man

datio

ns d

es s

ocié

tés

sava

ntes

fra

nçai

ses,

eur

opée

nnes

et

mon

dial

es.

Cet

te u

nité

d’e

nsei

gnem

ent «

PS

C 1

» n

e pe

ut ê

tre d

ispe

nsée

que

par

les

form

ateu

rs ti

tula

ires

de l’

unité

d’e

nsei

gnem

ent «

Péd

agog

ie a

ppliq

uée

aux

empl

ois/

activ

ités

de c

lass

e 3

(PA

E 3

) ».

Au

delà

de

l’équ

ival

ence

déf

inie

dan

s l’a

rticl

e 3

du p

rése

nt a

rrêté

, il y

a li

eu d

e co

nsei

ller

aux

titul

aire

s de

l’at

test

atio

n de

form

atio

n au

x pr

emie

rs s

ecou

rs d

e su

ivre

une

form

atio

n co

ntin

ue d

em

ise

à ni

veau

.

D’a

utre

par

t, il

est f

orte

men

t rec

omm

andé

au

titul

aire

de

l’uni

té d

’ens

eign

emen

t « P

SC

1 »

de

suiv

re ré

guliè

rem

ent u

ne fo

rmat

ion

cont

inue

de

mai

ntie

n de

s ac

quis

tout

au

long

de

leur

vie

.

Cet

te é

duca

tion

cito

yenn

e ex

clut

l’ap

pren

tissa

ge d

e to

ut g

este

dan

gere

ux.

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ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 1

.1 -

2

C

ham

p d’

appl

icat

ion

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

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IQU

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E N

IVEA

U 1

Term

es e

t déf

initi

ons

I - 1

.2 -

1

J

anvi

er 2

007

CH

API

TRE

2

TER

MES

ET

DÉF

INIT

ION

S

Pou

r le

s be

soin

s du

pré

sent

réf

éren

tiel

natio

nal

de c

ompé

tenc

es d

e sé

curit

é ci

vile

rel

atif

àl’u

nité

d’e

nsei

gnem

ent «

Pré

vent

ion

et s

ecou

rs c

iviq

ues

de n

ivea

u 1

», le

s te

rmes

et d

éfin

ition

ssu

ivan

ts s

’app

lique

nt :

App

rena

nt o

u st

agia

ireP

artic

ipan

t à

une

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n de

for

mat

ion.

Per

sonn

e en

gagé

e et

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ive

dans

un

proc

essu

sd’

acqu

isiti

on o

u de

per

fect

ionn

emen

t des

con

nais

sanc

es e

t de

leur

mis

e en

œuv

re.

Aut

orité

d’e

mpl

oiR

espo

nsab

le d

’un

orga

nism

e œ

uvra

nt p

our

la s

écur

ité c

ivile

ou

prés

iden

t d’

une

asso

ciat

ion

agré

ée d

e sé

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vile

, ou

son

repr

ésen

tant

.

Cer

tific

at d

e co

mpé

tenc

esD

ocum

ent

écrit

, dé

livré

par

une

aut

orité

d’e

mpl

oi d

ispe

nsat

rice

de l’

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n de

for

mat

ion,

sou

sco

ntrô

le d

e l’E

tat,

reco

nnai

ssan

t au

titu

laire

un

nive

au d

e co

mpé

tenc

es v

érifi

é pa

r un

eév

alua

tion.

DA

ED

éfib

rilla

teur

Aut

omat

isé

Ext

erne

.

DEA

Déf

ibril

late

ur E

ntiè

rem

ent A

utom

atiq

ue.

DSA

Déf

ibril

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ur S

emi-A

utom

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ue.

Eval

uatio

n de

la fo

rmat

ion

Act

ion

d’ap

préc

ier,

à l’a

ide

de

critè

res

défin

is

préa

labl

emen

t, l’a

ttein

te

des

obje

ctifs

péda

gogi

ques

et d

e fo

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ion

d’un

e ac

tion

de fo

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ion.

Cet

te é

valu

atio

n pe

ut ê

tre fa

ite à

des

tem

ps d

iffér

ents

, par

des

act

eurs

diff

éren

ts :

stag

iaire

, for

mat

eur,

auto

rité

d’em

ploi

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 1

.2 -

2

T

erm

es e

t déf

initi

ons

Form

ateu

rP

erso

nne

exer

çant

une

act

ivité

rec

onnu

e de

for

mat

ion

qui c

ompo

rte u

ne p

art

de f

ace

à fa

cepé

dago

giqu

e et

une

par

t de

prép

arat

ion,

de

rech

erch

e et

de

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n pe

rson

nelle

s au

ser

vice

du tr

ansf

ert d

es s

avoi

rs e

t du

savo

ir-êt

re.

Form

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n in

itial

eE

nsem

ble

des

conn

aiss

ance

s ac

quis

es e

n ta

nt q

ue s

tagi

aire

, av

ant

de p

ouvo

ir ex

erce

r un

eac

tivité

ou

teni

r un

empl

oi, d

ans

le c

adre

du

réfé

rent

iel n

atio

nal «

Em

ploi

s/A

ctiv

ités

» de

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urité

civi

le.

Part

icip

ant

Voi

r app

rena

nt.

PLS

Pos

ition

Lat

éral

e de

Séc

urité

.

PSC

1P

réve

ntio

n et

sec

ours

civ

ique

s de

niv

eau

1.

Nom

encl

atur

e na

tiona

le d

e fo

rmat

ion

des

acte

urs

de la

séc

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civ

ileS

truct

urat

ion

du s

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me

de ré

fére

nce

des

com

péte

nces

des

cito

yens

act

eurs

de

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rité

civi

le.

Réf

éren

tiel n

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nal d

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Com

péte

nces

» d

e sé

curit

é ci

vile

Le r

éfér

entie

l na

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l de

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de

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rité

civi

le e

st d

irect

emen

t is

su d

u ré

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ntie

lna

tiona

l «

Em

ploi

s/A

ctiv

ités

».

Il dé

clin

e l’e

nsem

ble

des

conn

aiss

ance

s et

at

titud

espr

ofes

sion

nelle

s né

cess

aire

s po

ur e

xerc

er u

ne a

ctiv

ité o

u oc

cupe

r un

empl

oi.

RC

PR

éani

mat

ion

Car

dio-

Pul

mon

aire

.

SAM

US

ervi

ce d

’Aid

e M

édic

ale

Urg

ente

.

Stag

iaire

Voi

r app

rena

nt.

VA Voi

es A

érie

nnes

.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Fich

e un

ité d

’ens

eign

emen

tI -

1.3

- 1

Jan

vier

200

7

CH

API

TRE

3

FIC

HE

UN

ITÉ

D’E

NSE

IGN

EMEN

T

Pou

r le

s be

soin

s du

pré

sent

réf

éren

tiel

natio

nal

de c

ompé

tenc

es d

e sé

curit

é ci

vile

rel

atif

àl’u

nité

d’

ense

igne

men

t «

Pré

vent

ion

et

seco

urs

civi

ques

de

ni

veau

1

»,

la

fiche

d’

unité

d’en

seig

nem

ent s

uiva

nte

s’ap

pliq

ue :

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Fich

e un

ité d

’ens

eign

emen

tI -

1.3

- 3

Jan

vier

200

7

UN

ITÉ

D’E

NSE

IGN

EMEN

T

« C

ITO

YEN

DE

SÉC

UR

ITÉ

CIV

ILE

»

PSC

1 :

10he

ures

env

iron

hors

tem

ps d

e dé

plac

emen

t

LA

PR

OTEC

TIO

N :

0 h

35

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�La

pro

tect

ion

�Le

s dég

agem

ents

d’u

rgen

ce�

Le s

ignal

d’a

lert

e au

x popula

tions

0 h

10

0 h

20

0 h

05

I.1.1

I.1.2

I.1.3

L’A

LER

TE :

0 h

25

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�L’

aler

te�

Syn

thès

e0 h

15

0 h

10

I.2.1

I.2.2

LA

VIC

TIM

E S

’ÉTO

UFFE :

0 h

45

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�La

dés

obst

ruct

ion d

es V

A c

hez

l’a

dulte

�La

dés

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ruct

ion d

es V

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hez

le

nourr

isso

n�

Obst

ruct

ion p

artiel

le d

es v

oie

s aé

rien

nes

0 h

30

0 h

10

0 h

05

I.3.1

I.3.2

I.3.3

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 1

.3 -

4

Fich

e un

ité d

’ens

eign

emen

t

LA

VIC

TIM

E S

AIG

NE A

BO

ND

AM

MEN

T :

1 h

05

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�La

com

pre

ssio

n loca

le�

Le s

aignem

ent

par

la

bouch

e, le

nez

ou a

utr

e�

Cas

concr

ets

de

synth

èse

0 h

30

0 h

10

0 h

25

I.4.1

I.4.2

I.4.3

LA

VIC

TIM

E E

ST I

NC

ON

SC

IEN

TE :

1 h

00

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�La

posi

tion lat

éral

e de

sécu

rité

1 h

00

I.5.1

LA

VIC

TIM

E N

E R

ES

PIR

E P

AS

: 2

h 4

5

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�La

RCP

et l’u

tilis

atio

n d

u D

AE c

hez

l’a

dulte

�La

RCP

chez

l’e

nfa

nt

et le

nourr

isso

n�

Cas

concr

ets

de

synth

èse

2 h

00

0 h

20

0 h

25

I.6.1

I.6.2

I.6.3

LA

VIC

TIM

E S

E P

LA

INT D

’UN

MA

LA

ISE :

0 h

30

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�Le

mal

aise

0 h

30

I.7.1

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Fich

e un

ité d

’ens

eign

emen

tI -

1.3

- 5

Jan

vier

200

7

LA

VIC

TIM

E S

E P

LA

INT A

PR

ES

UN

TR

AU

MA

TIS

ME :

1 h

40

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�La

pla

ie g

rave

�La

pla

ie s

imple

�La

brû

lure

�Le

s brû

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s par

ticu

lière

s�

Le t

raum

atis

me

du d

os,

du c

ou e

t/ou d

e la

têt

e�

Le t

raum

atis

me

de

mem

bre

�Cas

concr

ets

de

synth

èse

0 h

20

0 h

05

0 h

10

0 h

05

0 h

20

0 h

05

0 h

35

I.8.1

I.8.2

I.8.3

I.8.4

I.8.5

I.8.6

I.8.7

SY

NTH

ÈS

E :

1 h

00

DES

CR

IPTIF

VO

LU

ME

HO

RA

IRE

REFER

EN

CE

�Cas

concr

et d

e sy

nth

èse

1 h

00

I.9.1

ÉV

ALU

ATIO

N :

in

clu

s d

an

s le

tem

ps

de l

a f

orm

ati

on

+ 0

h 1

5

�Eva

luat

ion form

ativ

e :

�Eva

luat

ion d

e la

form

atio

n

Tout

au long d

e la

form

atio

n

0 h

15

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Com

péte

nces

du

cito

yen

de sé

curit

é ci

vile

I - 2

Janv

ier 2

007

TITR

E 2

CO

MPÉ

TEN

CES

DU

CIT

OYE

N D

E SÉ

CU

RIT

É C

IVIL

E

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La p

rote

ctio

nI -

1 -

1

Janv

ier 2

007

PAR

TIE

1

LA P

RO

TEC

TIO

N

1. O

BJE

CTI

FSA

la fi

n de

cet

te p

artie

, vou

s se

rez

capa

ble

de :

�S

uppr

imer

ou

écar

ter

un d

ange

r po

ur a

ssur

er v

otre

pro

tect

ion,

cel

le d

e la

vic

time

oude

s au

tres

pers

onne

s.�

Réa

liser

un

déga

gem

ent

d’ur

genc

e d’

une

vict

ime

expo

sée

à un

dan

ger

que

vous

ne

pouv

ez p

as s

uppr

imer

.�

Iden

tifie

r le

s si

gnau

x d’

aler

te a

ux p

opul

atio

ns e

t ind

ique

r le

s m

esur

es d

e pr

otec

tion

àpr

endr

e po

ur v

ous

et v

otre

ent

oura

ge.

2. S

ITU

ATI

ON

La v

ictim

e es

t exp

osée

à u

n da

nger

.

3. D

ÉFIN

ITIO

NU

ne v

ictim

e, le

sau

vete

ur e

t/ou

tout

e au

tre p

erso

nne

men

acée

par

un

dang

er d

oive

nt e

n êt

repr

otég

és. S

i la

prot

ectio

n n’

est p

as ré

alis

able

, la

vict

ime

doit

être

dég

agée

d’u

rgen

ce à

con

ditio

nqu

e la

pro

pre

sécu

rité

du s

auve

teur

soi

t ass

urée

.Il

exis

te tr

ois

circ

onst

ance

s :

�Le

dan

ger i

nitia

l aya

nt p

rovo

qué

l’acc

iden

t peu

t per

sist

er ;

�La

situ

atio

n pe

ut s

’agg

rave

r ;�

L’ac

cide

nt p

eut l

ui-m

ême

être

gén

érat

eur d

e da

nger

.

4. C

ON

DU

ITE

À T

ENIR

4.1

Rec

onna

ître

les

dang

ers

�E

ffect

uer u

ne a

ppro

che

prud

ente

de

la z

one

de l’

acci

dent

;�

En

rest

ant à

dis

tanc

e de

la v

ictim

e, re

gard

er to

ut a

utou

r d’e

lle :

- Eva

luer

la p

rése

nce

de d

ange

rs q

ui p

euve

nt m

enac

er le

sau

vete

ur e

t/ou

la v

ictim

e ;

- Rep

érer

les

pers

onne

s qu

i pou

rraie

nt ê

tre e

xpos

ées

aux

dang

ers

iden

tifié

s.�

Se

rens

eign

er é

vent

uelle

men

t aup

rès

de té

moi

ns.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 1

- 2

La

prot

ectio

n

4.2

Prot

éger

�Q

uand

cel

a es

t po

ssib

le,

supp

rimer

im

méd

iate

men

t et

de

faço

n pe

rman

ente

les

dang

ers

envi

ronn

ants

pou

r pr

otég

er le

sau

vete

ur,

la v

ictim

e et

les

autre

s pe

rson

nes,

nota

mm

ent d

u su

racc

iden

t ;�

Dél

imite

r cl

aire

men

t, la

rgem

ent

et v

isib

lem

ent

la z

one

de d

ange

r et

em

pêch

er t

oute

intru

sion

dan

s ce

tte z

one.

Pou

r réa

liser

la p

rote

ctio

n, u

tilis

er to

us le

s m

oyen

s m

atér

iels

don

t on

peut

dis

pose

r et s

’ass

urer

si b

esoi

n du

con

cour

s de

tout

e pe

rson

ne a

pte

qui p

ourra

it ap

porte

r un

e ai

de d

ans

la m

ise

enœ

uvre

de

cette

pro

tect

ion.

4.3

Dég

ager

d’u

rgen

ce la

vic

time

de la

zon

e de

dan

ger e

n to

ute

sécu

rité

Dev

ant l

’impo

ssib

ilité

de s

uppr

imer

le d

ange

r et s

i la

vict

ime

est i

ncap

able

de

se s

oust

raire

elle

-m

ême

au d

ange

r.�

Dég

ager

la v

ictim

e le

plu

s ra

pide

men

t pos

sibl

e.La

prio

rité

du s

auve

teur

est

de

se p

roté

ger.

La v

ictim

e do

it êt

re v

isib

le, f

acile

à a

ttein

dre,

et a

ucun

e en

trave

ne

doit

l’imm

obilis

er o

u gê

ner

son

déga

gem

ent.

Il es

t ess

entie

l que

le s

auve

teur

ant

icip

e ce

qu’

il va

faire

et q

u’il

priv

ilégi

e le

che

min

le p

lus

sûr

et le

plu

s ra

pide

à l’

alle

r com

me

au re

tour

.La

vic

time

doit

être

dég

agée

ver

s un

end

roit

suffi

sam

men

t él

oign

é du

dan

ger

et d

e se

sco

nséq

uenc

es.

Le s

auve

teur

doi

t, po

ur c

e dé

gage

men

t, re

spec

ter l

es p

rinci

pes

suiv

ants

:�

Cho

isir

la te

chni

que

de d

égag

emen

t en

tena

nt c

ompt

e de

sa

forc

e ph

ysiq

ue ;

�S

aisi

r sol

idem

ent l

a vi

ctim

e pa

r exe

mpl

e pa

r les

poi

gnet

s ou

les

chev

illes

et la

tire

r sur

le s

ol, q

uelle

que

soi

t sa

posi

tion,

jusq

u'à

ce q

u’el

le s

oit e

n lie

u sû

r (fig

. 1.1

et 1

.2) ;

�S

e fa

ire a

ider

éve

ntue

llem

ent p

ar u

ne a

utre

per

sonn

e.

La ra

pidi

té d

e m

ise

en œ

uvre

du

déga

gem

ent r

este

prio

ritai

re.

Le d

égag

emen

t d’

urge

nce

est

une

man

œuv

re e

xcep

tionn

elle

qui

ne

doit

être

util

isée

que

pour

sou

stra

ire u

ne v

ictim

e à

un d

ange

r vi

tal,

réel

, im

méd

iat

et n

on c

ontr

ôlab

le. E

lle p

eut

être

dan

gere

use

pour

une

vic

time

atte

inte

d’u

n tr

aum

atis

me.

Figu

re 1

.1 :

Dég

agem

ent d

’urg

ence

, tra

ctio

n pa

r les

che

ville

s

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La p

rote

ctio

nI -

1 -

3

Janv

ier 2

007

Dég

agem

ents

d’u

rgen

ce :

poin

ts c

lés

- Les

pris

es d

e la

vic

time

sont

sol

ides

;- L

e dé

gage

men

t est

le p

lus

rapi

de p

ossi

ble,

san

s pr

ise

de ri

sque

s de

la p

art d

u sa

uvet

eur.

4.4

Dev

ant l

’impo

ssib

ilité

de

supp

rimer

le d

ange

r ou

de d

égag

er la

vic

time

:�

Ale

rter o

u fa

ire a

lerte

r les

sec

ours

spé

cial

isés

(cf.

parti

e 2

sur l

’ale

rte) ;

�A

ssur

er u

ne s

urve

illanc

e pe

rman

ente

de

la z

one

de d

ange

r où

les

ris

ques

non

cont

rôlé

s pe

rsis

tent

et e

mpê

cher

tout

e pe

rson

ne d

e pé

nétre

r da

ns c

ette

zon

e ju

squ'

àl’a

rrivé

e de

s se

cour

s sp

écia

lisés

.D

ans

cette

situ

atio

n, le

sau

vete

ur d

oit

en p

riorit

é as

sure

r sa

séc

urité

et

celle

des

tém

oins

en

atte

ndan

t l’a

rriv

ée d

es s

ecou

rs.

5. C

AS

PAR

TIC

ULI

ERS

5.1

Prot

ectio

n d’

un a

ccid

ent d

e la

rout

e

5.1.

1 Si

l’on

est

en

voitu

re�

Allu

mer

ses

feux

de

détre

sse

dès

que

l’on

est e

n vu

e d’

un a

ccid

ent e

t ral

entir

.�

Gar

er s

on v

éhic

ule,

si

poss

ible

apr

ès l

e lie

u de

l’a

ccid

ent,

sur

la b

ande

d’a

rrêt

d’ur

genc

e si

elle

exi

ste.

�V

eille

r à

faire

des

cend

re i

mm

édia

tem

ent

tous

les

occ

upan

ts d

e so

n vé

hicu

le e

t le

sm

ettre

en

sécu

rité

sur l

e ba

s-cô

té, d

erriè

re le

s gl

issi

ères

de

sécu

rité,

si e

lles

exis

tent

.

5.1.

2 D

ans

tous

les

cas

�B

alis

er d

e pa

rt et

d’a

utre

de

l’acc

iden

t à

150

ou 2

00 m

, po

ur é

vite

r to

ut s

urac

cide

nt(g

ilets

de

haut

e vi

sibi

lité,

tria

ngle

de

pré-

sign

alis

atio

n, l

ampe

éle

ctriq

ue,

linge

bla

nc,

feux

de

détre

sse

du v

éhic

ule…

), av

ec l’

aide

de

tém

oins

éve

ntue

ls (f

ig. 1

.3).

�In

terd

ire to

ute

appr

oche

si u

n da

nger

per

sist

e (tr

ansp

ort d

e m

atiè

res

dang

ereu

ses)

.

Figu

re 1

.2 :

Dég

agem

ent d

’urg

ence

, tra

ctio

n pa

r les

poi

gnet

s

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 1

- 4

La

prot

ectio

n

�N

e pa

s fu

mer

et

ne p

as l

aiss

er f

umer

. E

n pr

ésen

ce d

’un

feu

nais

sant

dan

s un

com

parti

men

t mot

eur,

utili

ser u

n ex

tinct

eur.

�C

oupe

r le

cont

act d

es v

oitu

res

acci

dent

ées,

qua

nd c

’est

pos

sibl

e.

5.2

Prot

ectio

n da

ns d

’aut

res

situ

atio

ns

5.2.

1 R

isqu

e to

xiqu

e

�P

our

péné

trer

dans

un

loca

l enf

umé

et n

on v

entil

é, r

eten

ir sa

res

pira

tion.

La

duré

e de

la m

anœ

uvre

de

sauv

etag

e ne

doi

t pas

exc

éder

30

seco

ndes

.

5.2.

2 R

isqu

e d’

ince

ndie

�P

our p

énét

rer d

ans

un lo

cal e

nfum

é et

non

ven

tilé,

se

prot

éger

au

max

imum

ave

c se

svê

tem

ents

, se

couv

rir le

vis

age

et le

s m

ains

.

5.2.

3 R

isqu

e d’

expl

osio

n pa

r fui

te d

e ga

z

�N

e pa

s pr

ovoq

uer d

’étin

celle

(int

erru

pteu

r, so

nner

ie, l

ampe

de

poch

e…).

5.2.

4 R

isqu

e él

ectr

ique

�C

oupe

r le

cour

ant a

vant

de

touc

her l

a vi

ctim

e.

5.3

Prot

ectio

n de

s po

pula

tions

en

cas

d’al

erte

5.3.

1 Le

sig

nal n

atio

nal d

’ale

rte

Le s

igna

l nat

iona

l d’a

lerte

est

ém

is p

ar d

es s

irène

s. Il

con

sist

e en

troi

s cy

cles

suc

cess

ifs d

’une

duré

e de

1 m

inut

e et

41

seco

ndes

cha

cune

et s

épar

és p

ar u

n in

terv

alle

de

cinq

sec

onde

s, d

’un

son

mod

ulé

(mon

tant

et d

esce

ndan

t).C

e si

gnal

nat

iona

l d’a

lerte

a v

olon

taire

men

t ces

car

acté

ristiq

ues

pour

qu’

il ne

soi

t pas

con

fond

uav

ec le

s si

gnau

x d’

appe

l, en

par

ticul

ier d

es s

apeu

rs-p

ompi

ers,

bea

ucou

p pl

us b

refs

. Il a

nnon

ceun

dan

ger i

mm

inen

t (nu

age

toxi

que,

torn

ade.

..).

Figu

re 1

.3 :

Bal

isag

e d’

un a

ccid

ent d

e la

circ

ulat

ion

de n

uit.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La p

rote

ctio

nI -

1 -

5

Janv

ier 2

007

Figu

re 1

.4 :

Sign

al n

atio

nal d

’ale

rte.

Il fa

ut im

méd

iate

men

t :�

Se

met

tre à

l’ab

ri en

se

rend

ant d

ans

un lo

cal c

alfe

utré

: po

rtes

et fe

nêtre

s fe

rmée

s ;

�E

cout

er la

rad

io, r

ésea

u Fr

ance

Ble

u ou

, à d

éfau

t, un

e au

tre s

tatio

n de

Rad

io F

ranc

e(F

ranc

e In

fo,

Fran

ce I

nter

,…),

sur

un p

oste

alim

enté

par

des

pile

s, e

n ay

ant

soin

d’av

oir d

es p

iles

de ré

serv

e ou

rega

rder

la té

lévi

sion

(Fra

nce

3) s

i le

cour

ant n

’est

pas

inte

rrom

pu. D

ans

les

dépa

rtem

ents

et c

olle

ctiv

ités

d’ou

tre-m

er, é

cout

er o

u re

gard

er le

spr

ogra

mm

es d

u ré

seau

Fra

nce

Out

re-M

er (R

FO).

�N

e pa

s al

ler c

herc

her s

es e

nfan

ts à

l’éc

ole.

�N

e pa

s fu

mer

, év

iter

tout

e fla

mm

e ou

étin

celle

et

ferm

er le

gaz

(de

ville

, bu

tane

ou

prop

ane)

.�

Ne

pas

télé

phon

er p

our

ne p

as e

ncom

brer

le

rése

au q

ui d

oit

rest

er l

ibre

pou

r le

sse

rvic

es d

e se

cour

s.�

S’a

ssur

er q

ue l’

ento

urag

e a

reçu

et e

xécu

té c

es c

onsi

gnes

(par

la s

uite

, des

con

sign

esco

mpl

émen

taire

s pe

uven

t être

don

nées

par

hau

t-par

leur

).

Lors

que

le d

ange

r es

t éca

rté, l

e si

gnal

nat

iona

lde

fin

d’a

lerte

con

sist

e à

un s

on c

ontin

u d’

une

duré

e de

30

seco

ndes

:

Figu

re 1

.5 :

Sign

al n

atio

nal d

e fin

d’a

lert

e.

5.3.

2 A

lert

es p

artic

uliè

res

Lors

qu’il

exis

te d

es r

isqu

es p

artic

ulie

rs(c

him

ique

, ra

dioa

ctif.

..),

des

syst

èmes

d’al

erte

ada

ptés

exi

sten

t po

ur p

réve

nir

les

popu

latio

ns c

once

rnée

s.C

es

syst

èmes

di

ffuse

nt

des

sign

aux

natio

nal

d’al

erte

, à

l’exc

eptio

n de

sdi

spos

itifs

pro

pres

aux

am

énag

emen

tshy

drau

lique

s qu

i ém

ette

nt d

es s

igna

uxsp

écifi

que

d’al

erte

(ty

pe

corn

e de

brum

e).

La d

iffus

ion

prév

entiv

e de

s co

nsig

nes

àsu

ivre

en

ca

s d’

aler

te

est

réal

isée

dire

ctem

ent a

uprè

s de

cet

te p

opul

atio

n.Fi

gure

1.6

: Si

gnal

pro

pre

aux

amén

agem

ents

hyd

raul

ique

s

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 1

- 6

La

prot

ectio

n

6. S

CH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S

Prot

éger

Supp

rimer

leda

nger

pou

r le

sauv

eteu

r

Dan

ger

pour

lesa

uvet

eur ?

OU

I

NO

N

Bal

iser

la z

one

Faire

ale

rter

NO

N

S’ap

proc

her

etpa

rler à

la v

ictim

e

OU

ID

ange

rco

ntrô

labl

e ?

Dan

ger

pour

lavi

ctim

e ?

Dan

ger

cont

rôla

ble

?O

UI

Supp

rimer

leda

nger

pou

r la

vict

ime

OU

I

Dég

agem

ent

d’ur

genc

epo

ssib

le ?

Réa

liser

ledé

gage

men

td’

urge

nce

OU

I

NO

N

Bal

iser

la z

one

Faire

ale

rter

NO

N

Dan

ger

pour

les

tém

oins

?

Dan

ger

cont

rôla

ble

?O

UI

Supp

rimer

leda

nger

pou

r le

sté

moi

ns

OU

I

NO

N

NO

N

Bal

iser

la z

one

de d

ange

rA

lerte

rS

urve

iller

NO

N

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

L’al

erte

I - 2

- 1

Ja

nvie

r 200

7

PAR

TIE

2

L’A

LER

TE

1. O

BJE

CTI

FSA

la fi

n de

cet

te p

artie

, vou

s se

rez

capa

ble

de :

�Tr

ansm

ettre

au

serv

ice

de s

ecou

rs d

’urg

ence

ada

pté

les

info

rmat

ions

néc

essa

ires

àso

n in

terv

entio

n ap

rès

avoi

r obs

ervé

la s

ituat

ion.

2. S

ITU

ATI

ON

Le s

auve

teur

est

con

front

é à

une

situ

atio

n né

cess

itant

le re

cour

s à

un s

ervi

ce d

’urg

ence

.

3. D

ÉFIN

ITIO

NL’

aler

te e

st l

’act

ion

qui

cons

iste

à i

nfor

mer

un

serv

ice

d’ur

genc

e de

la

prés

ence

d’u

ne o

upl

usie

urs

vict

imes

af

fect

ées

par

une

ou

plus

ieur

s dé

tress

es

ains

i qu

e de

la

na

ture

de

l’ass

ista

nce

qui l

eur e

st a

ppor

tée.

Dan

s ce

con

text

e, l’

abse

nce

d’in

form

atio

n d’

un s

ervi

ce d

’urg

ence

peu

t com

prom

ettre

la v

ie o

u la

sant

é d’

une

vict

ime

mal

gré

les

prem

iers

sec

ours

ass

urés

par

un

sauv

eteu

r.

4. J

UST

IFIC

ATI

ON

La v

ie d

e to

ute

pers

onne

peu

t, un

jour

ou

l’aut

re, ê

tre m

enac

ée p

ar u

n ac

cide

nt o

u un

e m

alad

iebr

utal

e.E

n Fr

ance

, les

sec

ours

et l

es s

oins

son

t org

anis

és s

ous

la fo

rme

d’un

e ch

aîne

de

seco

urs

dont

les

mai

llons

son

t in

timem

ent

liés.

Pou

r fa

ire f

onct

ionn

er l

a ch

aîne

de

seco

urs,

plu

sieu

rsm

oyen

s, p

ublic

s ou

priv

és, p

artic

ipen

t rég

uliè

rem

ent à

l’or

gani

satio

n de

s se

cour

s. Il

s’a

git :

�D

u ci

toye

n ;

�D

es ré

serv

es c

omm

unal

es d

e sé

curit

é ci

vile

;�

Des

méd

ecin

s lib

érau

x et

des

ent

repr

ises

de

trans

port

sani

taire

agr

éées

;�

Des

ass

ocia

tions

agr

éées

de

sécu

rité

civi

le ;

�D

es s

ervi

ces

de la

gen

darm

erie

nat

iona

le e

t de

la p

olic

e na

tiona

le ;

�D

es s

ervi

ces

dépa

rtem

enta

ux d

’ince

ndie

et

de s

ecou

rs e

t de

s fo

rces

milit

aire

s de

sécu

rité

civi

le ;

�D

es s

ervi

ces

d’ai

de m

édic

ale

urge

nte

;

�D

es s

ervi

ces

hosp

italie

rs p

ublic

s et

priv

és d

’acc

ueil

des

urge

nces

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 2

- 2

L

’ale

rte

Apr

ès a

voir

assu

ré la

pro

tect

ion,

tout

e pe

rson

ne té

moi

n d’

une

situ

atio

n de

dét

ress

e do

it al

erte

rle

s se

cour

s et

pra

tique

r les

ges

tes

sim

ples

pou

vant

con

serv

er u

ne v

ie e

n at

tend

ant l

eur a

rrivé

e.C

haqu

e ci

toye

n pe

ut d

onc

être

le p

rem

ier m

aillo

n de

la c

haîn

e de

sec

ours

(fig

. 2.1

).

LA C

HA

INE

DE

SEC

OU

RS

NE

PEU

T FO

NC

TIO

NN

ER S

AN

S SO

N P

REM

IER

MA

ILLO

N,

LE T

ÉMO

IN Q

UI P

RO

TEG

E ET

QU

I DO

NN

E L’

ALE

RTE

.

L’al

erte

,tra

nsm

ise

au s

ervi

ce d

’urg

ence

par

les

moy

ens

les

plus

app

ropr

iés

disp

onib

les,

doi

têt

re r

apid

e et

pré

cise

pou

r di

min

uer

les

déla

is d

e m

ise

en œ

uvre

de

la c

haîn

e de

sec

ours

et

de s

oins

.To

ut re

tard

et t

oute

impr

écis

ion

peuv

ent c

onco

urir

à l’a

ggra

vatio

n de

l’ét

at d

e la

vic

time.

5. C

ON

DU

ITE

À T

ENIR

5.1

Déc

ider

d’a

lert

er le

s se

cour

s�

A l’

occa

sion

de

tout

e si

tuat

ion

prés

enta

nt d

es ri

sque

s ou

lors

qu’u

ne v

ie e

st e

n da

nger

;�

Dès

que

pos

sibl

e, m

ais

aprè

s un

e év

alua

tion

rapi

de e

t pré

cise

de

la s

ituat

ion

et d

esris

ques

.

5.2

Se m

unir

d’un

moy

en d

e co

mm

unic

atio

nL’

aler

te d

es s

ecou

rs p

eut ê

tre ré

alis

ée à

l’ai

de (f

ig. 2

.2) :

�D

’un

télé

phon

e fix

e, o

u m

obile

;�

D’u

ne c

abin

e té

léph

oniq

ue ;

�D

’une

bor

ne d

’app

el (q

ui e

st re

liée

dire

ctem

ent à

un

serv

ice

de s

ecou

rs).

Cel

a es

t fa

it pa

r le

sau

vete

ur o

u pa

r l’in

term

édia

ired’

une

tierc

e pe

rson

ne à

qui

l’on

don

ne d

es c

onsi

gnes

d’ap

pel

et q

ui v

ient

ren

dre

com

pte

une

fois

l’a

lerte

donn

ée.

5.3

Cho

isir

un s

ervi

ce d

e se

cour

s ad

apté

�Le

18:

les

SA

PE

UR

S-P

OM

PIE

RS

po

ur

tout

pr

oblè

me

de

seco

urs,

no

tam

men

tac

cide

nt, i

ncen

die…

.

Figu

re 2

.2 :

Moy

ens

d’al

erte

Figu

re 2

.1 :

La c

haîn

e de

sec

ours

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

L’al

erte

I - 2

- 3

Ja

nvie

r 200

7

�Le

15 :

le S

AM

U -

cen

tre 1

5 po

ur t

out

prob

lèm

e ur

gent

de

sant

é. U

n m

édec

in«

régu

late

ur »

dia

logu

e br

iève

men

t ave

c l’a

ppel

ant p

our

éval

uer

la g

ravi

té, d

onne

r le

sco

nsei

ls e

t ap

porte

r la

rép

onse

méd

ical

e ad

apté

e. D

ans

les

cas

les

plus

gra

ves,

il

envo

ie u

ne é

quip

e m

édic

ale

de r

éani

mat

ion

du S

ervi

ce M

édic

al d

’Urg

ence

et

deR

éani

mat

ion

(SM

UR

) le

plus

pro

che.

�Le

17 :

la P

OLI

CE

ou

la G

EN

DA

RM

ER

IE p

our

tout

pro

blèm

e de

séc

urité

ou

d’or

dre

publ

ic.

�Le

112

: nu

mér

o d’

appe

l uni

que

des

urge

nces

sur

le t

errit

oire

eur

opée

n, d

estin

é au

xét

rang

ers

circ

ulan

t en

Fra

nce

ou a

ux F

ranç

ais

circ

ulan

t en

Eur

ope.

En

Fran

ce,

cenu

mér

o ne

se

subs

titue

pas

aux

aut

res

num

éros

d’u

rgen

ce.

�Le

115

: le

SA

MU

soc

ial

pour

tou

te p

erso

nne

qui

prés

ente

une

dét

ress

e so

cial

e,co

mm

e le

s pe

rson

nes

sans

dom

icile

ou

sans

abr

i et e

xpos

ées

aux

inte

mpé

ries.

Ces

ser

vice

s on

t un

e ob

ligat

ion

d’in

terc

onne

xion

. Le

15

et l

e 18

ont

une

int

erco

nnex

ion

télé

phon

ique

régl

emen

taire

.Le

s nu

mér

os d

’urg

ence

fig

uren

t en

pre

miè

re p

age

de t

out

annu

aire

tél

épho

niqu

e et

dan

s le

sca

bine

s té

léph

oniq

ues

publ

ique

s.

L’ap

pel a

ux n

umér

os 1

8, 1

5, 1

7, 1

12 o

u 11

5 es

t gra

tuit

et p

ossi

ble

sur

tout

app

arei

l rac

cord

éau

rése

au té

léph

oniq

ue n

atio

nal m

ême

en l’

abse

nce

de m

onna

ie o

u de

car

te té

léph

oniq

ue.

L’us

age

des

born

es d

’app

el e

st é

gale

men

t gra

tuit.

Cet

app

el a

bout

it di

rect

emen

t à u

n se

rvic

ede

sec

ours

.D

ans

certa

ins

étab

lisse

men

ts, i

l fau

t res

pect

er la

pro

cédu

re in

tern

e d’

aler

te p

artic

uliè

re à

ceu

x-ci

, gén

éral

emen

t affi

chée

prè

s de

s po

stes

télé

phon

ique

s.

5.4

Tran

smet

tre

les

info

rmat

ions

L’ap

pela

nt d

oit p

ouvo

ir re

nsei

gner

les

serv

ices

d’u

rgen

ce e

t don

ner l

es in

dica

tions

sui

vant

es :

�N

UM

ÉR

O D

U T

ÉLÉ

PH

ON

E o

u de

la b

orne

d’o

ù l’o

n ap

pelle

(si n

éces

saire

, don

ner s

onno

m) ;

NA

TUR

E D

U P

RO

BLÈ

ME

, mal

adie

ou

acci

dent

;�

RIS

QU

ES

éve

ntue

ls :

inc

endi

e, e

xplo

sion

, ef

fond

rem

ent,

prod

uits

chi

miq

ues

et t

out

autre

dan

ger ;

�LO

CA

LIS

ATI

ON

très

pré

cise

de

l’évé

nem

ent ;

�N

OM

BR

E d

e pe

rson

nes

conc

erné

es ;

�D

escr

iptio

n de

l’ét

at d

e ch

aque

vic

time

;�

PR

EM

IÈR

ES

ME

SU

RE

S P

RIS

ES

ET

GE

STE

S E

FFE

CTU

ÉS

;�

Rép

ondr

e au

x qu

estio

ns q

ui l

ui s

eron

t po

sées

par

les

sec

ours

ou,

s’il

s’ag

it d’

unpr

oblè

me

méd

ical

urg

ent,

par l

e m

édec

in «

régu

late

ur »

du

SA

MU

cen

tre 1

5.U

n di

alog

ue p

eut s

’inst

aure

r en

tre l’

appe

lant

et l

es s

ervi

ces

d’ur

genc

e qu

i peu

vent

don

ner

des

cons

eils

et/o

u de

s in

stru

ctio

ns s

ur la

con

duite

à te

nir p

ar le

sau

vete

ur, s

oit e

n at

tend

ant l

’arri

vée

de m

oyen

s de

sec

ours

et/o

u m

édic

aux,

soi

t pou

r pe

rmet

tre a

u té

moi

n de

con

duire

son

act

ion

lors

que

l’inte

rven

tion

d’un

ser

vice

d’u

rgen

ce n

e s’

avèr

e pa

s né

cess

aire

.

Le m

essa

ge d

’ale

rte a

chev

é, l’

appe

lant

doi

t atte

ndre

les

inst

ruct

ions

ava

nt d

’inte

rrom

pre

laco

mm

unic

atio

n.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 2

- 4

L

’ale

rte

6. S

CH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S

Ale

rter

ou

faire

ale

rter

Déc

ider

d’a

lert

er le

s se

cour

sO

bser

ver l

a si

tuat

ion

et lo

calis

er l’

évèn

emen

t

Trou

ver l

e m

oyen

de

com

mun

icat

ion

Télé

phon

e, b

orne

, tém

oins

Cho

isir

le s

ervi

ce d

e se

cour

s ad

apté

15 –

18

– 17

– 1

12 –

115

– R

ésea

u in

tern

e…

Tran

smet

tre

les

info

rmat

ions

Mes

sage

d’a

lerte

Seco

urir

ou c

ontin

uer à

sec

ourir

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e s’

étou

ffe

I - 3

- 1

Ja

nvie

r 200

7

PAR

TIE

3

LA V

ICTI

ME

S’ÉT

OU

FFE

1. O

BJE

CTI

FSA

la fi

n de

cet

te p

artie

, vou

s se

rez

capa

ble

de :

�Id

entif

ier l

’obs

truct

ion

des

voie

s aé

rienn

es to

tale

ou

parti

elle

;�

Réa

liser

l’e

ncha

înem

ent

des

tech

niqu

es q

ui p

erm

ette

nt d

’obt

enir

une

déso

bstru

ctio

nde

s vo

ies

aérie

nnes

che

z l’a

dulte

, l’e

nfan

t et l

e no

urris

son

en c

as d

’obs

truct

ion

tota

le ;

�In

diqu

er la

con

duite

à t

enir

que

vous

dev

ez a

dopt

er d

evan

t un

e vi

ctim

e qu

i pré

sent

eun

e ob

stru

ctio

n pa

rtiel

le d

es v

oies

aér

ienn

es.

2. S

ITU

ATI

ON

La re

spira

tion

spon

tané

e de

la v

ictim

e co

nsci

ente

est

bru

tale

men

t em

pêch

ée.

3. D

ÉFIN

ITIO

NLe

mou

vem

ent d

e l’a

ir en

tre l’

exté

rieur

et l

es p

oum

ons

est b

ruta

lem

ent e

mpê

ché

du fa

it d’

une

obst

ruct

ion

plus

ou

moi

ns c

ompl

ète

des

voie

s aé

rienn

es.

4. R

ISQ

UES

Les

voie

s aé

rienn

es

perm

ette

nt

le

pass

age

de

l’air

de

l’ext

érie

ur

vers

le

s po

umon

s et

inve

rsem

ent.

Si

ce p

assa

ge e

st i

nter

rom

pu o

u fo

rtem

ent

limité

, l’o

xygè

ne n

’atte

int

pas

ouin

suffi

sam

men

t les

pou

mon

s et

la v

ie d

e la

vic

time

est i

mm

édia

tem

ent m

enac

ée.

5. S

IGN

ESLa

vic

time

est

le p

lus

souv

ent

en t

rain

de

man

ger

ou,

s’il

s’ag

it d’

un e

nfan

t, en

tra

in d

e jo

uer

avec

un

obje

tpo

rté à

sa

bouc

he. B

ruta

lem

ent,

elle

por

te le

s m

ains

àsa

gor

ge (f

ig. 3

.1).

Le s

ecou

riste

, pré

sent

à s

es c

ôtés

, doi

t im

méd

iate

men

tlu

i dem

ande

r :

«Es

t-ce

que

tu t’

étou

ffes

? »

Figu

re 3

.1

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 3

- 2

L

a vi

ctim

e s’

étou

ffe

5.1

L’ob

stru

ctio

n es

t tot

ale

(les

voie

s aé

rienn

es (V

A) s

ont o

bstru

ées

tota

lem

ent o

u pr

esqu

eto

tale

men

t)La

vic

time

:�

Ne

peut

plu

s pa

rler e

t/ou

fait

un s

igne

« o

ui »

de

la tê

te.

�N

e pe

ut p

as c

rier s

’il s’

agit

d’un

enf

ant.

�A

ucun

son

n’e

st a

udib

le.

�G

arde

la b

ouch

e ou

verte

.�

Ne

peut

pas

tous

ser.

�N

e pe

ut p

as re

spire

r.�

S’a

gite

.S

i auc

un g

este

de

seco

urs

effic

ace

n’es

t réa

lisé

la v

ictim

e :

�D

evie

nt b

leue

(cya

nose

). C

e ph

énom

ène

est p

lus

rapi

de c

hez

l’enf

ant ;

�P

erd

conn

aiss

ance

.

5.2

L’ob

stru

ctio

n es

t par

tielle

(la

resp

iratio

n re

ste

poss

ible

)La

vic

time

:�

Par

le o

u cr

ie (

s’il

s’ag

it d’

un e

nfan

t) et

peu

t rép

ondr

e «

Oui

, je

m’é

touf

fe !

» ou

bie

J’ai

ava

lé d

e tr

aver

s ! »

;�

Tous

se v

igou

reus

emen

t ;�

Res

pire

ave

c pa

rfois

un

brui

t sur

ajo

uté.

6. C

ON

DU

ITE

À T

ENIR

6.1

L’ob

stru

ctio

n to

tale

La v

ictim

e se

pré

sent

e ha

bitu

elle

men

t deb

out o

u as

sise

:�

Lais

ser l

a vi

ctim

e da

ns la

pos

ition

elle

se

trouv

e ;

�D

ésob

stru

er le

s vo

ies

aérie

nnes

en

lui d

onna

nt 5

cla

ques

vig

oure

uses

dan

s le

dos

(voi

r tec

hniq

ue c

hapi

tre 8

.1) ;

�E

n ca

s d’

inef

ficac

ité d

es c

laqu

es d

ans

le d

os, r

éalis

er 5

com

pres

sion

s ab

dom

inal

esse

lon

la m

étho

de d

écrit

e pa

r HE

IMLI

CH

(voi

r tec

hniq

ue c

hapi

tre 8

.2) ;

�E

n ca

s d’

inef

ficac

ité,

réal

iser

à n

ouve

au 5

cla

ques

vig

oure

uses

dan

s le

dos

pui

s 5

com

pres

sion

s ab

dom

inal

es, e

t ain

si d

e su

ite ;

�A

rrêt

er le

s m

anœ

uvre

s dè

s qu

e la

dés

obst

ruct

ion

est o

bten

ue.

6.1.

1 Le

s m

anœ

uvre

s de

dés

obst

ruct

ion

sont

effi

cace

sLe

cor

ps é

trang

er p

eut

se d

égag

er p

rogr

essi

vem

ent

au c

ours

des

diff

éren

tes

tent

ativ

es ;

l’effi

caci

té d

e ce

s m

anœ

uvre

s pe

ut s

’éva

luer

sur

:�

Le re

jet d

u co

rps

étra

nger

;�

L’ap

parit

ion

de to

ux ;

�La

repr

ise

de la

resp

iratio

n.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e s’

étou

ffe

I - 3

- 3

Ja

nvie

r 200

7

Apr

ès re

jet d

u co

rps

étra

nger

, le

sauv

eteu

r doi

t par

ler à

la v

ictim

e, l’

inst

alle

r dan

s la

pos

ition

elle

se

sent

le m

ieux

, des

serr

er s

es v

êtem

ents

si c

’est

néc

essa

ire, l

a ré

conf

orte

r et

dem

ande

run

avi

s m

édic

al.

6.1.

2 L’

obst

ruct

ion

pers

iste

mal

gré

tout

(La

vict

ime

devi

ent i

ncon

scie

nte)

:�

Faire

ale

rter l

es s

ecou

rs d

’urg

ence

;�

Réa

liser

un

e ré

anim

atio

n ca

rdio

-pul

mon

aire

en

buta

nt

imm

édia

tem

ent

par

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s sa

ns a

upar

avan

t rec

herc

her l

es s

igne

s de

vie

(voi

r par

tie 6

).

6.2

L’ob

stru

ctio

n pa

rtie

lleS

i l’o

bstru

ctio

n de

s V

A n

’est

pas

tot

ale

(ou

quas

i tot

ale)

, la

vic

time

est

bien

sou

vent

cap

able

d’ex

puls

er e

lle-m

ême

le c

orps

étra

nger

.E

n au

cun

cas,

le

seco

uris

te n

e do

it pr

atiq

uer

les

tech

niqu

es d

e dé

sobs

truct

ion

décr

ites

ci-

dess

us, c

ar e

lles

ne s

ont p

as in

offe

nsiv

es e

t peu

vent

mob

iliser

le c

orps

étra

nger

, pro

voqu

er u

neob

stru

ctio

n to

tale

des

VA

et u

n ar

rêt d

e la

resp

iratio

n.

�In

stal

ler l

a vi

ctim

e da

ns la

pos

ition

elle

se

sent

le m

ieux

, le

plus

sou

vent

ass

ise

;

�E

ncou

rage

r la

vict

ime

à to

usse

r pou

r rej

eter

le c

orps

étra

nger

;

�D

eman

der u

n av

is m

édic

al ;

�S

urve

iller

atte

ntiv

emen

t la

resp

iratio

n de

la v

ictim

e. S

i cel

le-c

i s’a

rrête

, pra

tique

r al

ors

les

man

œuv

res

de d

ésob

stru

ctio

n co

mm

e dé

crite

s ci

-des

sus

(par

agra

phe

6.1)

.

7. J

UST

IFIC

ATI

ON

Ces

tech

niqu

es d

oive

nt p

erm

ettre

de

reje

ter

le c

orps

étra

nger

blo

qué

dans

les

voie

s aé

rienn

esde

la v

ictim

e et

rest

aure

r un

libre

pas

sage

de

l’air

ou n

e pa

s ag

grav

er la

situ

atio

n.

8. T

ECH

NIQ

UES

8.1

Les

claq

ues

dans

le d

os�

Se

plac

er s

ur le

côt

é et

légè

rem

ent e

n ar

rière

de

la v

ictim

e ;

�S

oute

nir

son

thor

ax a

vec

une

mai

n et

la p

ench

ersu

ffisa

mm

ent e

n av

ant p

our q

ue le

cor

ps é

trang

erdé

gagé

so

rte

de

la

bouc

he

plut

ôt

que

dere

tour

ner d

ans

les

voie

s aé

rienn

es ;

�Lu

i don

ner

5 cl

aque

s vi

gour

euse

s da

ns le

dos

,en

tre le

s de

ux o

mop

late

s av

ec le

pla

t de

l’au

trem

ain

ouve

rte (f

ig. 3

.2) ;

�A

rrête

r le

s cl

aque

s da

ns

le

dos

dès

que

ladé

sobs

truct

ion

est o

bten

ue.

Le b

ut d

es c

laqu

es d

ans

le d

os d

e la

vic

time

est

de p

rovo

quer

un

mou

vem

ent

de t

oux,

de

débl

oque

r et d

’exp

ulse

r le

corp

s ét

rang

er q

ui o

bstru

e le

s vo

ies

aérie

nnes

.

Figu

re 3

.2

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 3

- 4

L

a vi

ctim

e s’

étou

ffe

Che

z l’e

nfan

t, la

tech

niqu

e de

s cl

aque

s da

ns le

dos

est

iden

tique

à l’

adul

te. T

oute

fois

, elle

est

amél

ioré

e si

la tê

te d

e l’e

nfan

t est

pla

cée

enco

re p

lus

vers

le b

as. P

our c

ela,

le s

ecou

riste

peu

ts’

asse

oir e

t bas

cule

r l’e

nfan

t au-

dess

us d

e so

n ge

nou

pour

réal

iser

les

claq

ues

dans

le d

os. S

ice

n’e

st p

as p

ossi

ble,

il ré

alis

era

la te

chni

que

com

me

chez

l’ad

ulte

.

Cla

ques

dan

s le

dos

: po

ints

clé

sP

our ê

tre e

ffica

ces,

les

claq

ues

dans

le d

os s

ont d

onné

es :

-E

ntre

les

deux

om

opla

tes

;-

Ave

c le

pla

t de

la m

ain

;-

De

faço

n vi

gour

euse

(ou

sèch

e).

8.2

Les

com

pres

sion

s ab

dom

inal

es :

mét

hode

de

HEI

MLI

CH

�S

e pl

acer

der

rière

la v

ictim

e, c

ontre

son

dos

, (en

fléc

hiss

ant l

es g

enou

x po

ur ê

tre à

sa

haut

eur s

i la

vict

ime

est a

ssis

e), p

asse

r les

bra

s so

us le

s si

ens

de p

art e

t d’a

utre

de

lapa

rtie

supé

rieur

e de

son

abd

omen

;�

S’a

ssur

er q

ue la

vic

time

est b

ien

penc

hée

en a

vant

pou

r que

le c

orps

étra

nger

sor

te d

ela

bou

che

plut

ôt q

ue d

e re

tour

ner d

ans

les

voie

s aé

rienn

es ;

�M

ettre

le

poin

g su

r la

par

tie s

upér

ieur

e de

l’a

bdom

en,

au c

reux

de

l’est

omac

, au

dess

us d

u no

mbr

il et

en

dess

ous

du s

tern

um. C

e po

ing

doit

être

hor

izon

tal,

le d

os d

e la

mai

n to

urné

ver

s le

hau

t (fig

. 3.3

) ;�

Pla

cer l

’aut

re m

ain

sur l

a pr

emiè

re, l

es a

vant

-bra

s n’

appu

yant

pas

sur

les

côte

s ;

�Ti

rer

franc

hem

ent

en e

xerç

ant

une

pres

sion

ver

s l’a

rriè

re e

t ve

rs l

e ha

ut ;

le c

orps

étra

nger

dev

rait

se d

éblo

quer

et s

ortir

de

la b

ouch

e de

la v

ictim

e ;

�S

i le

co

rps

étra

nger

n’

est

pas

délo

gé,

répé

ter c

ette

man

œuv

re ju

squ’

à 5

fois

;�

Si l

e co

rps

étra

nger

n’e

st p

as r

ejet

é, il

peu

têt

re r

esté

dan

s la

bou

che

de l

a vi

ctim

e ;

dans

ce

cas,

il fa

ut le

rech

erch

er e

t le

retir

erpr

udem

men

t ave

c le

s do

igts

.Le

but

de

cette

man

œuv

re e

st d

e co

mpr

imer

l’a

irco

nten

u da

ns

les

poum

ons

de

la

vict

ime

etd’

expu

lser

le

co

rps

étra

nger

ho

rs

des

voie

saé

rienn

es

par

un

effe

t de

«

pist

on »

. S

uiva

ntl’im

porta

nce

et

la

posi

tion

du

corp

s ét

rang

er,

plus

ieur

s pr

essi

ons

succ

essi

ves

peuv

ent

être

néce

ssai

res

pour

l’ex

puls

er. Com

pres

sion

s ab

dom

inal

es :

poin

ts c

lés

Pou

r être

effi

cace

s, le

s co

mpr

essi

ons

abdo

min

ales

:-

Son

t don

nées

en

posi

tion

corre

cte

;-

Dan

s un

e di

rect

ion

conf

orm

e ;

-A

vec

une

forc

e su

ffisa

nte.

Figu

re 3

.3

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e s’

étou

ffe

I - 3

- 5

Ja

nvie

r 200

7

8.3

Obs

truc

tion

tota

le d

es v

oies

aér

ienn

es c

hez

le n

ourr

isso

nS

i un

nour

risso

n pr

ésen

te u

ne o

bstru

ctio

n br

utal

e et

tot

ale

des

voie

s aé

rienn

es p

ar u

n co

rps

étra

nger

, la

séqu

ence

d’a

ctio

n es

t la

suiv

ante

:

8.3.

1 R

éalis

er 5

cla

ques

dan

s le

dos

(fig

. 3.4

) :�

Cou

cher

le n

ourri

sson

tête

pen

chée

en

avan

t à c

alifo

urch

on s

ur l’

avan

t-bra

s, d

e fa

çon

à ce

que

sa

tête

soi

t pl

us b

asse

que

le t

hora

x et

fac

ilite

la s

ortie

du

corp

s ét

rang

er ;

mai

nten

ez l

a tê

te a

vec

les

doig

ts d

e pa

rt et

d’a

utre

de

la b

ouch

e to

ut e

n év

itant

d’ap

puye

r sur

sa

gorg

e ;

�D

onne

r 5

claq

ues

dans

le

dos,

ent

re l

es d

eux

omop

late

s, a

vec

le p

lat

de l

a m

ain

ouve

rte.

Apr

ès le

s 5

claq

ues

dans

le d

os,

si le

cor

ps é

trang

er n

’a p

as é

té r

ejet

é, p

rocé

der

com

me

ci-

aprè

s.

Figu

re 3

.4 :

Dés

obst

ruct

ion

des

voie

s aé

rienn

es c

hez

le n

ourr

isso

n :

Cla

ques

dan

s le

dos

, ret

ourn

emen

t et c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues.

8.3.

2 R

éalis

er 5

com

pres

sion

s th

orac

ique

s :

�A

près

avo

ir ré

alis

é le

s 5

claq

ues

dans

le d

os, p

lace

r vot

re a

vant

-bra

s co

ntre

le d

os d

el’e

nfan

t et v

otre

mai

n su

r sa

tête

. Le

nour

risso

n es

t alo

rs e

ntre

vos

deu

x av

ant b

ras

etvo

s de

ux m

ains

;�

Le r

etou

rner

sur

le

dos

tout

en

le m

aint

enan

t fe

rmem

ent.

L’al

long

er t

ête

bass

e su

rvo

tre a

vant

-bra

s et

vot

re c

uiss

e ;

�P

lace

r la

pulp

e de

2 d

oigt

s d’

une

mai

n, a

u m

ilieu

de la

poi

trine

, une

larg

eur d

e do

igt a

ude

ssou

s d’

une

ligne

dro

ite i

mag

inai

re r

éuni

ssan

t le

s m

amel

ons

du n

ouris

son

(lapo

sitio

n de

s do

igts

est

iden

tique

à c

elle

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

s lo

rs d

e l’a

rrêt

card

iaqu

e du

nou

rriss

on) ;

�E

ffect

uer

5 co

mpr

essi

ons

plus

lent

emen

t et p

lus

prof

ondé

men

t que

les

com

pres

sion

sth

orac

ique

s ré

alis

ées

au c

ours

de

la R

CP

;�

Apr

ès l

es 5

cla

ques

dan

s le

dos

et

les

5 co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues,

vér

ifier

que

le

corp

s ét

rang

er n

’est

pas

dan

s la

bou

che

;�

Ret

irer l

e co

rps

étra

nger

dél

icat

emen

t, s’

il es

t vis

ible

et a

cces

sibl

e ;

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 3

- 6

L

a vi

ctim

e s’

étou

ffe

�Si

le c

orps

étr

ange

r est

reje

té, p

arle

r con

tinue

llem

ent a

u no

urris

son

pour

le c

alm

er ;

�Si

le c

orps

étr

ange

r n’e

st p

as re

jeté

:-

Rép

éter

le c

ycle

suc

cess

ivem

ent e

n al

tern

ant l

es c

laqu

es d

ans

le d

os a

vec

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s ;

- Fai

re a

lerte

r les

sec

ours

d’u

rgen

ce ;

- Con

tinue

r jus

qu'à

obt

enir

une

déso

bstru

ctio

n de

s vo

ies

aérie

nnes

;-

Si l

e no

urris

son

devi

ent i

ncon

scie

nt, r

éalis

er u

ne r

éani

mat

ion

card

io-p

ulm

onai

reen

déb

utan

t im

méd

iate

men

t pa

r le

s co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

sans

aup

arav

ant

rech

erch

er le

s si

gnes

de

vie

(voi

r par

tie 6

).Le

s co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

sont

très

effi

cace

s ch

ez le

nou

rriss

on d

u fa

it de

la s

oupl

esse

du

thor

ax. L

es c

ompr

essi

ons

abdo

min

ales

ne

sont

pas

reco

mm

andé

es, c

ar e

lles

peuv

ent e

ntra

îner

une

lési

on d

es o

rgan

es d

e l’a

bdom

en.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e s’

étou

ffe

I - 3

- 7

Ja

nvie

r 200

7

9. S

CH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S

La v

ictim

e s’

étou

ffe

- Enc

oura

ger l

a to

ux- G

arde

r la

posi

tion

- Dem

ande

r un

avis

méd

ical

5 cl

aque

sda

ns le

dos

5 co

mpr

essi

ons

del’a

bdom

en(a

dulte

et e

nfan

t)5

com

pres

sion

sth

orac

ique

s(n

ourr

isso

n)

Voir

parti

e 6

La v

ictim

e pa

rle-t-

elle

?

Non

Oui

Dés

obst

ruer

les v

oies

aérie

nnes

Parle

-t-el

le ?

Oui

Non

Oui

La v

ictim

e ré

agit-

elle

?(c

onsc

ienc

e)

Non

Non

Oui

Parle

-t-el

le ?

Ale

rter

les

seco

urs

Allo

nger

la v

ictim

eR

éalis

er d

es c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues

« Es

t-ce

que

vous

vou

sét

ouffe

z ?

»

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e sa

igne

abo

ndam

men

tI -

4 -

1

Janv

ier 2

007

PAR

TIE

4

LA V

ICTI

ME

SAIG

NE

AB

ON

DA

MM

ENT

1. O

BJE

CTI

FSA

la fi

n de

cet

te p

artie

, vou

s se

rez

capa

ble

:�

En

prés

ence

d’u

ne p

erso

nne

qui p

rése

nte

un s

aign

emen

t ab

onda

nt,

de r

éalis

er u

neco

mpr

essi

on d

irect

e de

l’en

droi

t qui

sai

gne,

en

vous

pro

tége

ant l

es m

ains

si p

ossi

ble.

�D

e ch

oisi

r le

ges

te e

t/ou

la p

ositi

on l

a pl

us a

dapt

ée p

our

évite

r l’a

ggra

vatio

n d’

une

vict

ime

qui s

aign

e du

nez

ou

bien

qui

vom

it ou

cra

che

du s

ang.

2. S

ITU

ATI

ON

La v

ictim

e pr

ésen

te u

n sa

igne

men

t abo

ndan

t vis

ible

par

le s

auve

teur

.

3. D

ÉFIN

ITIO

NU

ne p

erte

de

sang

pro

vien

t d’u

ne p

laie

ou

d’un

orif

ice

natu

rel.

Qua

nd c

ette

per

te d

e sa

ng e

st a

bond

ante

ou

prol

ongé

e, o

n pa

rle d

’hém

orra

gie.

4. R

ISQ

UES

La p

erte

abo

ndan

te o

u pr

olon

gée

de s

ang

cond

uit à

une

dét

ress

e qu

i men

ace

imm

édia

tem

ent

ou à

très

cou

rt te

rme

la v

ie d

’une

vic

time.

Tout

sai

gnem

ent n

éces

site

une

act

ion

de s

ecou

rs im

méd

iate

, rap

ide

et e

ffica

ce.

Pou

r ap

puye

r su

r un

e pl

aie,

il

conv

ient

, si

pos

sibl

e, d

e pr

otég

er s

a m

ain

afin

d’é

vite

r la

trans

mis

sion

de

mal

adie

s in

fect

ieus

es.

5. S

IGN

ESO

n di

stin

gue

deux

cas

, lor

squ’

une

vict

ime

prés

ente

une

per

te d

e sa

ng p

ar u

ne p

laie

:�

Un

saig

nem

ent

à un

e éc

orch

ure,

ér

aflu

re

ou

abra

sion

cu

tané

e qu

i s’

arrê

tesp

onta

ném

ent (

voir

parti

e 8)

;�

Un

saig

nem

ent a

bond

ant o

u hé

mor

ragi

e, q

ui im

bibe

de

sang

un

mou

choi

r de

toile

ou

de p

apie

r en

quel

ques

sec

onde

s et

qui

ne

s’ar

rête

pas

spo

ntan

émen

t.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 4

- 2

La

vict

ime

saig

ne a

bond

amm

ent

6. C

ON

DU

ITE

À T

ENIR

�C

onst

ater

l’hé

mor

ragi

e :

-L’

hém

orra

gie

est l

e pl

us s

ouve

nt é

vide

nte

;-

Une

hém

orra

gie

doit

auss

i êt

re r

eche

rché

e su

r un

ble

ssé

car

elle

peu

t êt

rete

mpo

raire

men

t mas

quée

par

la p

ositi

on d

e la

vic

time

ou u

n vê

tem

ent p

artic

ulie

r(m

ante

au, b

lous

on…

). D

ans

ce c

as, é

carte

r les

vêt

emen

ts s

i néc

essa

ire.

�A

rrêt

er l

’hém

orra

gie

imm

édia

tem

ent

en c

ompr

iman

t di

rect

emen

t l’e

ndro

it qu

isa

igne

que

l que

soi

t le

lieu

de la

pla

ie, m

ain

prot

égée

, si p

ossi

ble,

ave

c de

s ga

nts,

un

sac

plas

tique

ou

à dé

faut

une

épa

isse

ur d

e tis

su p

ropr

e, ju

squ’

à l’a

rrivé

e de

s se

cour

s(v

oir t

echn

ique

s : c

hapi

tre 8

.1) ;

�A

llong

er l

a vi

ctim

e en

pos

ition

hor

izon

tale

. C

ette

pos

ition

ret

arde

ou

empê

che

l’inst

alla

tion

d’un

e dé

tress

e lié

e à

la p

erte

impo

rtant

e de

san

g ;

�Fa

ire a

lert

er o

u à

défa

ut a

lert

er s

oi-m

ême

les

seco

urs

;�

Vérif

ier

que

l’hém

orra

gie

est

arrê

tée

et p

arle

r ré

guliè

rem

ent

à la

vic

time

enat

tend

ant l

es s

ecou

rs ;

�N

e pa

s do

nner

à b

oire

;�

Pro

tége

r la

vict

ime

cont

re le

froi

d et

/ou

les

imte

mpé

ries.

Pen

dant

tout

e la

réal

isat

ion

de c

ette

con

duite

à te

nir,

le s

auve

teur

exp

lique

ra à

la v

ictim

e ce

qui

se p

asse

pou

r la

réco

nfor

ter e

t rec

herc

her s

a co

opér

atio

n.

7. J

UST

IFIC

ATI

ON

Cet

te c

ondu

ite à

ten

ir pe

rmet

d’a

rrête

r l’h

émor

ragi

e, li

mite

r la

per

te d

e sa

ng d

e la

vic

time

etév

iter l

’inst

alla

tion

d’un

e dé

tress

e qu

i peu

t ent

raîn

er le

déc

ès d

’une

vic

time.

8. T

ECH

NIQ

UES

8.1

Com

pres

sion

de

l’end

roit

qui s

aign

eA

ppuy

er d

irect

emen

t sur

l’en

droi

t qui

sai

gne

avec

les

doig

ts o

u la

pau

me

de la

mai

n si

pos

sibl

e,en

reco

uvra

nt s

a m

ain

d’un

sac

pla

stiq

ue o

u en

inte

rpos

ant u

n lin

ge p

lié (f

ig. 1

0). L

e sa

uvet

eur

peut

se

faire

aid

er p

ar u

n té

moi

n ou

la v

ictim

e po

ur ré

alis

er c

ette

com

pres

sion

.C

ette

tec

hniq

ue e

st f

acile

et

rapi

de e

t su

ffit

pour

arr

êter

le

saig

nem

ent

en c

ompr

iman

t le

sva

isse

aux

qui s

aign

ent.

Si l

e sa

uvet

eur d

oit s

e lib

érer

, il r

empl

acer

a la

com

pres

sion

man

uelle

par

un

tam

pon

de ti

ssu

oude

pap

ier (

mou

choi

r plié

, par

exe

mpl

e), m

aint

enu

en p

lace

par

un

lien

larg

e.La

mis

e en

pla

ce d

e ce

tam

pon

rela

is (f

ig. 4

.2) d

oit o

bser

ver l

es p

rinci

pes

suiv

ants

:�

Le ti

ssu

mis

à la

pla

ce d

oit ê

tre p

ropr

e et

reco

uvrir

com

plèt

emen

t la

plai

e qu

i sai

gne

;�

La s

ubst

itutio

n de

la c

ompr

essi

on m

anue

lle p

ar le

tam

pon

rela

is d

oit ê

tre la

plu

s ra

pide

poss

ible

;�

Le li

en la

rge

doit

reco

uvrir

com

plèt

emen

t le

tam

pon

et ê

tre a

ssez

long

pou

r fa

ire a

um

oins

2 to

urs

;�

Le li

en d

oit

être

suf

fisam

men

t se

rré,

pour

gar

der

une

pres

sion

suf

fisan

te s

ur l’

endr

oit

qui s

aign

e et

évi

ter q

ue le

sai

gnem

ent r

epre

nne.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e sa

igne

abo

ndam

men

tI -

4 -

3

Janv

ier 2

007

Si

le

tam

pon

rela

is

n’ar

rête

pa

s to

tale

men

tl’h

émor

ragi

e,

il se

ra

com

plét

é pa

r la

po

se

d’un

deux

ièm

e ta

mpo

n pa

r-des

sus

le

prem

ier

pour

augm

ente

r la

com

pres

sion

En

cas

d’éc

hec,

repr

endr

e la

com

pres

sion

man

uelle

.

Cer

tain

es lo

calis

atio

ns n

e pe

rmet

tent

pas

de

fixer

le ta

mpo

n av

ec u

n lie

n la

rge

(cou

, tho

rax

etab

dom

en).

Dan

s ce

cas

, la

com

pres

sion

man

uelle

doi

t être

mai

nten

ue.

Dan

s to

us l

es c

as,

la c

ompr

essi

on d

e la

pla

ie q

ui s

aign

e do

it êt

re m

aint

enue

jus

qu’à

l’arr

ivée

des

sec

ours

, si n

éces

saire

en

rech

erch

ant l

a co

opér

atio

n d’

une

autr

e pe

rson

neou

de

la v

ictim

e.

NB

: D

es m

alad

ies

peuv

ent

être

tra

nsm

ises

par

le

sang

en

cas

de p

laie

mêm

e m

inim

e de

sm

ains

du

sauv

eteu

r. D

ans

ce c

as, i

l con

vien

t :�

De

se p

roté

ger

par

le p

ort

de g

ants

ou

en in

terp

osan

t un

mor

ceau

de

plas

tique

, au

mie

ux e

n gl

issa

nt s

a m

ain

dans

un

sac

impe

rméa

ble

;�

De

touj

ours

se

lave

r le

s m

ains

, le

s dé

sinf

ecte

r (e

au d

e ja

vel,

daki

n…)

et r

etire

r le

svê

tem

ents

sou

illés

de s

ang

le p

lus

tôt

poss

ible

apr

ès q

ue l

’act

ion

de s

ecou

rs s

oit

term

inée

;�

D’é

vite

r de

por

ter

les

mai

ns à

la b

ouch

e, a

u ne

z ou

aux

yeu

x ou

de

man

ger

avan

t de

s’êt

re la

vé le

s m

ains

.E

n ca

s d’

inqu

iétu

de,

à la

sui

te d

’un

cont

act

avec

le

sang

d’u

ne v

ictim

e, l

e sa

uvet

eur

doit

cons

ulte

r un

serv

ice

d’ur

genc

e.

Com

pres

sion

loca

le (m

anue

lle o

u ta

mpo

n re

lais

) : p

oint

s cl

és-

La c

ompr

essi

on d

oit r

ecou

vrir

la to

talit

é de

la p

laie

;-

La c

ompr

essi

on d

oit ê

tre s

uffis

ante

pou

r arr

êter

le s

aign

emen

t ;-

La c

ompr

essi

on d

oit ê

tre p

erm

anen

te.

Figu

re 4

.1 :

Com

pres

sion

ave

c la

mai

n

Figu

re 4

.2 :

Le ta

mpo

n re

lais

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 4

- 4

La

vict

ime

saig

ne a

bond

amm

ent

8.2

La v

ictim

e pr

ésen

te u

ne p

laie

qui

sai

gne

avec

cor

ps é

tran

ger

La p

rése

nce

du c

orps

étra

nger

con

tre i

ndiq

ue l

a co

mpr

essi

on l

ocal

e. I

l fa

ut d

onc

aler

ter

imm

édia

tem

ent

le S

AM

U –

Cen

tre 1

5 et

app

lique

r le

s co

nsig

nes

donn

ées

dans

l’a

ttent

e de

l’arri

vée

des

seco

urs.

Il ne

fau

t en

auc

un c

as e

nlev

er le

cor

ps é

trang

er,

car

il di

min

ue le

sai

gnem

ent

et s

on r

etra

itpo

urra

it ag

grav

er la

lési

on.

8. 3

La

vict

ime

prés

ente

un

saig

nem

ent d

u ne

zO

n vo

it le

san

g so

rtir p

ar le

nez

de

la v

ictim

e.Le

sai

gnem

ent

est

spon

tané

ou

prov

oqué

par

un

choc

min

ime

sur

le n

ez.

Dan

s ce

cas

, le

sauv

eteu

r doi

t :�

Lais

ser

la v

ictim

e as

sise

, tê

te p

ench

ée e

n av

ant

et n

e pa

s l’a

llong

er p

our

évite

rqu

’elle

ava

le s

on s

ang

;�

Lui d

eman

der

de c

ompr

imer

ave

c so

n do

igt l

a na

rine

qui s

aign

e, p

enda

nt 1

0 m

inut

es(fi

g. 4

.3) ;

�S

i le

sai

gnem

ent

de n

ez n

e s’

arrê

te p

as o

u se

rep

rodu

it, l

’avi

s d’

un m

édec

in e

stné

cess

aire

.E

n ca

s de

sai

gnem

ent

de n

ez s

urve

nant

apr

ès u

ne c

hute

ou

un c

oup,

ale

rter

les

seco

urs

méd

ical

isés

et s

urve

iller l

a co

nsci

ence

.

8.4

La v

ictim

e vo

mit

ou c

rach

e du

san

gO

n vo

it le

san

g so

rtir

par

la b

ouch

e de

la v

ictim

e (v

omis

sem

ents

ou

crac

hats

). D

ans

ce c

as, l

esa

uvet

eur d

oit :

�A

lerte

r im

méd

iate

men

t un

méd

ecin

ou

leS

AM

U -

cen

tre 1

5. U

ne h

émor

ragi

e de

ce

type

est

touj

ours

un

sym

ptôm

e gr

ave,

néc

essi

tant

un

traite

men

t d’u

rgen

ce ;

�In

stal

ler l

a vi

ctim

e en

pos

ition

ass

ise

ou d

emi a

ssis

e, s

i elle

ne

supp

orte

pas

la p

ositi

onal

long

ée ;

�C

onse

rver

les

vom

isse

men

ts o

u le

s cr

acha

ts, s

i pos

sibl

e, d

ans

un r

écip

ient

, pou

r êt

redo

nnés

au

méd

ecin

;�

Par

ler r

égul

ière

men

t à la

vic

time

:-

Si e

lle p

arle

, elle

est

con

scie

nte

: Con

tinue

r de

lui p

arle

r ;-

Si e

lle n

e ré

pond

plu

s, e

lle e

st in

cons

cien

te :

Pra

tique

r le

s ge

stes

qui

s’im

pose

nt(c

f. pa

rtie

5) e

t sig

nale

r l’a

ggra

vatio

n en

rapp

elan

t les

sec

ours

.

Figu

re 4

.3 :

Com

prim

er a

vec

le d

oigt

la n

arin

e qu

i sai

gne.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e sa

igne

abo

ndam

men

tI -

4 -

5

Janv

ier 2

007

8.5

Aut

res

hém

orra

gies

Tout

e pe

rte d

e sa

ng in

habi

tuel

le p

ar u

n or

ifice

nat

urel

néc

essi

te d

’allo

nger

la v

ictim

e, d

’ale

rter l

em

édec

in e

t de

la s

urve

iller s

ans

lui d

onne

r à b

oire

.

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ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - 4

- 6

La

vict

ime

saig

ne a

bond

amm

ent

9. S

CH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S

La v

ictim

e sa

igne

abon

dam

men

t

Com

pres

sion

dire

cte

loca

le(m

ain

prot

égée

)

Pans

emen

tco

mpr

essi

f

ALL

ON

GER

la v

ictim

e, fa

ire A

LER

TER

ou

ALE

RTE

R le

s se

cour

sSu

rvei

ller l

’arr

êt d

u sa

igne

men

t.

Allo

nger

la v

ictim

edé

s qu

e po

ssib

le

Arr

êter

le sa

igne

men

t

Le s

auve

teur

doit-

il se

libér

er ? Non

Oui

Est-i

lef

ficac

e ?

Oui

Non

2ème p

anse

men

tco

mpr

essi

f

Est-i

lef

ficac

e ?

Oui

Non

Com

pres

sion

dire

cte

loca

le

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e es

t inc

onsc

ient

e I

- 5

- 1

Janv

ier 2

007

PAR

TIE

5

LA V

ICTI

ME

EST

INC

ON

SCIE

NTE

1. O

BJE

CTI

FSA

la fi

n de

cet

te p

artie

, vou

s se

rez

capa

ble

de :

�M

aint

enir

libre

s le

s vo

ies

aérie

nnes

d’u

ne v

ictim

e in

cons

cien

te q

ui re

spire

en

atte

ndan

tl’a

rrivé

e de

s se

cour

s d’

urge

nce.

2. S

ITU

ATI

ON

La v

ictim

e ne

répo

nd p

as a

ux q

uest

ions

, ne

réag

it pa

s m

ais

resp

ire. C

’est

une

urg

ence

.

3. D

ÉFIN

ITIO

NLa

vic

time

ne r

épon

d pa

s au

x qu

estio

ns, r

este

imm

obile

mai

s re

spire

. Les

cau

ses

des

troub

les

de la

con

scie

nce

sont

mul

tiple

s :

�Tr

aum

atiq

ues

;�

Méd

ical

es ;

�To

xiqu

es.

4. R

ISQ

UES

Une

pe

rson

ne

inco

nsci

ente

, la

issé

e su

r le

do

s,

est

touj

ours

ex

posé

e à

des

diffi

culté

sre

spira

toire

s, d

u fa

it de

:�

L’ob

stru

ctio

n de

s vo

ies

aérie

nnes

par

la c

hute

de

la la

ngue

en

arriè

re (f

ig. 5

.1) ;

�L’

enco

mbr

emen

t de

s vo

ies

aérie

nnes

, pa

r l’é

coul

emen

t da

ns le

s vo

ies

resp

irato

ires

etle

s po

umon

s, d

es l

iqui

des

prés

ents

dan

s la

gor

ge (

saliv

e, s

ang,

liq

uide

gas

triqu

e)en

traîn

ant d

e gr

aves

dom

mag

es a

ux p

oum

ons.

Cet

te s

ituat

ion

peut

évo

luer

ver

s l’a

rrêt

resp

irato

ire e

tci

rcul

atoi

re

en

l’abs

ence

d’

inte

rven

tion,

al

ors

qu’e

llepe

ut, s

oit n

e pa

s s’

aggr

aver

, soi

t rég

ress

er s

i les

ges

tes

de p

rem

iers

sec

ours

ada

ptés

son

t fa

its d

ans

l’atte

nte

des

seco

urs

méd

ical

isés

.La

res

pira

tion

natu

relle

ou

artif

icie

lle n

’est

pos

sibl

e qu

esi

les

voi

es a

érie

nnes

per

met

tent

le

pass

age

de l

’air

sans

enc

ombr

e.Fi

gure

5.1

: O

bstr

uctio

n de

s vo

ies

aérie

nnes

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ENTI

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ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

5 - 2

L

a vi

ctim

e es

t inc

onsc

ient

e

Il es

t don

c né

cess

aire

en

prio

rité

d’as

sure

r la

liber

té d

es v

oies

aér

ienn

es.

5. C

ON

DU

ITE

À T

ENIR

La v

ictim

e es

t le

plus

sou

vent

éte

ndue

sur

le d

os.

5.1

Réa

liser

la p

rote

ctio

nLa

pré

vent

ion

du s

ur a

ccid

ent e

st u

n pr

éala

ble

oblig

atoi

re à

tout

e ac

tion

de s

ecou

rs.

La p

rote

ctio

n ét

ant r

éalis

ée, l

e sa

uvet

eur,

la v

ictim

e et

les

tiers

son

t en

sécu

rité.

5.2

Rec

herc

her

tout

e dé

tres

se é

vide

nte

qui

peut

men

acer

la

vie

de l

a vi

ctim

e à

cour

tte

rme

�S

’ass

urer

qu’

il n’

y a

pas

de s

aign

emen

t vis

ible

et i

mpo

rtant

(voi

r par

tie 4

).

5.3

App

réci

er l’

état

de

cons

cien

ce (f

ig. 5

.2)

�P

oser

une

que

stio

n si

mpl

e, p

ar e

xem

ple

:- «

Com

men

t ça

va ?

» ;

- « V

ous

m’e

nten

dez

? ».

�P

rend

re s

a m

ain

et lu

i dem

ande

r :- «

Ser

rez-

moi

la m

ain

» ;

- « O

uvre

z le

s ye

ux »

.

La v

ictim

e ne

répo

nd p

as o

u ne

réag

it pa

s : e

lle e

st in

cons

cien

te.

5.4

Si le

sau

vete

ur e

st s

eul,

appe

ler «

à l’

aide

»C

ette

act

ion

perm

et d

’obt

enir

une

aide

de

la p

art d

’un

tém

oin

qui p

ourra

alle

r ale

rter l

es s

ecou

rs.

5.5

Ass

urer

IMM

ÉDIA

TEM

ENT

la li

bert

é de

s vo

ies

aérie

nnes

�D

esse

rrer

ou d

égra

fer

rapi

dem

ent

tout

ce

qui

peut

gên

er l

a re

spira

tion

(bou

cle

dece

intu

re, b

outo

n du

pan

talo

n, c

rava

te e

t col

) ;

�B

ascu

ler d

ouce

men

t la

tête

de

la v

ictim

e en

arr

ière

et é

leve

r le

men

ton

:

Figu

re 5

.2 :

App

réci

er l’

état

de

cons

cien

ce

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e es

t inc

onsc

ient

e I

- 5

- 3

Janv

ier 2

007

- Pla

cer l

a pa

ume

d'un

e m

ain

sur l

e fro

nt p

our a

ppuy

er v

ers

le b

as e

t inc

liner

la tê

te e

nar

rière

;- P

lace

r 2 o

u 3

doig

ts d

e l’a

utre

mai

n ju

ste

sous

la p

oint

e du

men

ton,

en

pren

ant a

ppui

sur l

’os

et n

on d

ans

la p

artie

mol

le d

u m

ento

n, p

our l

’éle

ver e

t le

faire

ava

ncer

. On

peut

éven

tuel

lem

ent s

’aid

er d

u po

uce

pour

sai

sir l

e m

ento

n (fi

g. 5

.3).

La b

ascu

le d

e la

tête

en

arriè

re e

t l’é

léva

tion

du m

ento

n en

traîn

ent l

a la

ngue

qui

se

déco

lle d

ufo

nd d

e la

gor

ge e

t per

met

le p

assa

ge d

e l’a

ir.

Libe

rté

des

voie

s aé

rienn

es :

poin

ts c

lés

Pou

r ass

urer

la li

berté

des

voi

es a

érie

nnes

:- L

e m

ento

n do

it êt

re ti

ré v

ers

l’ava

nt ;

- La

tête

doi

t être

bas

culé

e pr

udem

men

t en

arriè

re e

t mai

nten

ue d

ans

cette

pos

ition

.

5.6

App

réci

er la

resp

iratio

n�

Se

penc

her s

ur la

vic

time,

l’or

eille

et l

a jo

ue d

u sa

uvet

eur a

u-de

ssus

de

sa b

ouch

e et

de

son

nez,

tout

en

gard

ant l

e m

ento

n él

evé.

Rec

herc

her (

fig. 5

.4) :

-A

vec

la j

oue

: le

flu

x d’

air

expi

ré p

ar l

ene

z et

la b

ouch

e ;

-A

vec

l’ore

ille

: le

s br

uits

no

rmau

x ou

anor

mau

x de

la

re

spira

tion

(siff

lem

ent,

ronf

lem

ent,

garg

ouill

emen

t) ;

-A

vec

les

yeux

: le

sou

lève

men

t du

vent

reet

/ou

de la

poi

trine

.C

ette

rech

erch

e du

re 1

0 se

cond

es a

u pl

us.

La p

oitr

ine

se s

oulè

ve,

d’év

entu

els

brui

ts e

t le

souf

fle

de

la

vict

ime

sont

pe

rçus

, la

vi

ctim

ere

spire

.

Figu

re 5

.3 :

Bas

cule

r la

tête

en

arriè

re, é

leve

r le

men

ton

Figu

re 5

.4 :

App

réci

er la

resp

iratio

n

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

5 - 4

L

a vi

ctim

e es

t inc

onsc

ient

e

5.7

Plac

er la

vic

time

en p

ositi

on la

téra

le d

e sé

curit

é (P

LS)

La v

ictim

e do

it êt

re p

lacé

e su

r le

côté

par

le s

auve

teur

(fig

. 5.1

0). L

a po

sitio

n da

ns la

quel

le s

etro

uve

la v

ictim

e ap

rès

sa m

ise

sur l

e cô

té d

oit r

espe

cter

les

prin

cipe

s su

ivan

ts :

�Le

reto

urne

men

t de

la v

ictim

e su

r le

côté

doi

t lim

iter a

u m

axim

um le

s m

ouve

men

ts d

e la

colo

nne

cerv

ical

e ;

�La

vic

time

se tr

ouve

dan

s un

e po

sitio

n la

plu

s la

téra

le p

ossi

ble

pour

évi

ter l

a ch

ute

de la

lang

ue e

n ar

rière

et p

erm

ettre

l’éc

oule

men

t des

liqu

ides

ver

s l’e

xtér

ieur

;�

La p

ositi

on e

st s

tabl

e ;

�To

ute

com

pres

sion

de

la p

oitri

ne q

ui p

eut

limite

r le

s m

ouve

men

ts r

espi

rato

ires

est

évité

e ;

�La

sur

veilla

nce

de l

a re

spira

tion

de l

a vi

ctim

e et

l’a

ccès

aux

voi

es a

érie

nnes

son

tpo

ssib

les.

Le

dang

er

de

détre

sse

resp

irato

ire

prim

e su

r l’é

vent

ualit

é de

l’a

ggra

vatio

n d’

une

lési

ontra

umat

ique

lors

de

la m

ise

en P

LS.

5.8

Ale

rter

ou

faire

ale

rter

le S

amu

- cen

tre

15�

Si l

e sa

uvet

eur e

st s

eul,

aprè

s av

oir m

is la

vic

time

en P

LS, e

t s’il

n’a

pas

obte

nu u

ne a

ide

de l

a pa

rt d’

un t

émoi

n, i

l po

urra

qui

tter

la v

ictim

e et

alle

r al

erte

r le

s se

cour

s le

plu

sra

pide

men

t pos

sibl

e ;

�S

i le

sauv

eteu

r n’e

st p

as s

eul,

il s’

assu

re à

ce

mom

ent d

e l’a

lerte

don

née

par l

e té

moi

n.

5.9

Con

trôl

er la

resp

iratio

n de

la v

ictim

e en

atte

ndan

t l’a

rriv

ée d

es s

ecou

rs�

Le s

auve

teur

sur

veille

la re

spira

tion

tout

es le

s m

inut

es. I

l reg

arde

le v

entre

et l

a po

itrin

ese

sou

leve

r, éc

oute

d’é

vent

uels

son

s pr

ovoq

ués

par s

a re

spira

tion

ou e

ssai

e, a

vec

le p

lat

de s

a m

ain,

de

sent

ir le

sou

lève

men

t du

thor

ax. S

i l’é

tat d

e la

vic

time

s’ag

grav

e et

que

lare

spira

tion

s’ar

rête

, le

sau

vete

ur d

oit

repl

acer

rap

idem

ent

la v

ictim

e su

r le

dos

et

prat

ique

r les

ges

tes

qui s

’impo

sent

;�

Pro

tége

r la

vict

ime

cont

re le

froi

d, la

cha

leur

ou

les

inte

mpé

ries.

6. J

UST

IFIC

ATI

ON

Cet

te c

ondu

ite à

teni

r per

met

d’a

ssur

er la

libe

rté d

es v

oies

aér

ienn

es d

e la

vic

time,

d’e

mpê

cher

la c

hute

de

la la

ngue

en

arriè

re e

t le

pass

age

de li

quid

es (s

écré

tions

, vom

isse

men

ts…

) dan

s le

svo

ies

aérie

nnes

, en

limita

nt l’

aggr

avat

ion

d’un

e év

entu

elle

lési

on d

e la

col

onne

cer

vica

le d

e la

vict

ime.

7. T

ECH

NIQ

UES

7.1

La p

ositi

on la

téra

le d

e sé

curit

é

7.1.

1 Pr

épar

er le

reto

urne

men

t de

la v

ictim

e�

Ret

irer l

es lu

nette

s de

la v

ictim

e si

elle

en

porte

.�

S’a

ssur

er q

ue s

es m

embr

es in

férie

urs

sont

allo

ngés

côt

e à

côte

. Si c

e n’

est p

as le

cas

,le

s ra

ppro

cher

dél

icat

emen

t l’u

n de

l’au

tre, d

ans

l’axe

du

corp

s de

la v

ictim

e.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e es

t inc

onsc

ient

e I

- 5

- 5

Janv

ier 2

007

�P

lace

r le

bra

s de

la v

ictim

e le

plu

s pr

oche

du

côté

du

sauv

eteu

r, à

angl

e dr

oit

de s

onco

rps

et p

lier

ensu

ite s

on c

oude

tou

t en

gar

dant

la p

aum

e de

sa

mai

n to

urné

e ve

rs le

haut

(fig

. 5.5

).

L’al

igne

men

t des

jam

bes

et la

pos

ition

du

mem

bre

supé

rieur

ant

icip

ent l

a po

sitio

n fin

ale.

�S

e pl

acer

à g

enou

x ou

en

trépi

ed à

côt

éde

la v

ictim

e.�

D’u

ne m

ain,

sai

sir

le b

ras

oppo

sé d

e la

vict

ime

et

plac

er

le

dos

de

sa

mai

nco

ntre

son

ore

ille,

côt

é sa

uvet

eur.

�M

aint

enir

la m

ain

de l

a vi

ctim

e pr

essé

eco

ntre

son

ore

ille,

paum

e co

ntre

pau

me

(fig

5.6)

.Lo

rs d

u re

tour

nem

ent,

le m

aint

ien

de la

mai

n de

la

vict

ime

cont

re

son

orei

lle

perm

etd’

acco

mpa

gner

le m

ouve

men

t de

la t

ête

et d

edi

min

uer

la f

lexi

on d

e la

col

onne

cer

vica

le q

uipo

urra

it ag

grav

er u

n tra

umat

ism

e év

entu

el.

�A

vec

l’aut

re m

ain,

attr

aper

la ja

mbe

opp

osée

, jus

te d

erriè

re le

gen

ou, l

a re

leve

r to

ut e

nga

rdan

t le

pied

au

sol.

La s

aisi

e de

la ja

mbe

de

la v

ictim

e au

niv

eau

du g

enou

per

met

de

l’util

iser

com

me

« br

as d

ele

vier

» p

our l

e re

tour

nem

ent e

t per

met

à u

n sa

uvet

eur,

de re

tour

ner c

elle

-ci,

quel

le q

ue s

oit s

afo

rce

phys

ique

(fig

. 5.7

).�

Se

plac

er a

ssez

loin

de

la v

ictim

e au

niv

eau

du th

orax

pou

r pou

voir

la to

urne

r sur

le c

ôté

sans

avo

ir à

se re

cule

r.

Figu

re 5

.5 :

Mis

e en

pla

ce d

u br

as

Figu

re 5

.6 :

Mis

e en

pla

ce d

e la

mai

n su

rl’o

reill

e

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

5 - 6

L

a vi

ctim

e es

t inc

onsc

ient

e

7.1.

2 R

etou

rner

la v

ictim

e�

Tire

r su

r la

jam

be a

fin d

e fa

ire p

ivot

er l

a vi

ctim

e ve

rs l

e sa

uvet

eur

jusq

u'à

ce q

ue l

ege

nou

touc

he le

sol

.(fig

. 5.8

).

Le m

ouve

men

t de

ret

ourn

emen

t do

it êt

re f

ait

sans

bru

sque

rie e

t en

un

seul

tem

ps.

Lem

aint

ien

de la

mai

n so

us la

joue

de

la v

ictim

e pe

rmet

de

resp

ecte

r l’a

xe d

e la

col

onne

cerv

ical

e.S

i les

épa

ules

ne

tour

nent

pas

com

plèt

emen

t, le

sau

vete

ur p

eut :

-C

oinc

er le

gen

ou d

e la

vic

time

avec

son

pro

pre

geno

u, p

our é

vite

r que

le c

orps

de

la v

ictim

e ne

reto

mbe

en

arriè

re s

ur le

sol

;-

Pui

s, s

aisi

r l’é

paul

e de

la v

ictim

e av

ec la

mai

n qu

i ten

ait l

e ge

nou

pour

ach

ever

laro

tatio

n.

�D

égag

er d

ouce

men

t la

mai

n du

sau

vete

ur q

ui e

st s

ous

la t

ête

de l

a vi

ctim

e, e

nm

aint

enan

t son

cou

de a

vec

la m

ain

qui t

enai

t le

geno

u po

ur n

e pa

s en

traîn

er la

mai

n de

la v

ictim

e et

évi

ter

tout

e m

obilis

atio

n de

sa

tête

(fig

. 5.9

). V

eille

r en

ret

irant

vot

re m

ain

àpr

éser

ver l

a ba

scul

e de

la tê

te e

n ar

rière

.

7.1.

3 St

abili

ser l

a vi

ctim

e�

Aju

ster

la ja

mbe

situ

ée a

u-de

ssus

de

telle

sor

te q

ue la

han

che

et le

gen

ou s

oien

t à a

ngle

droi

t (fig

. 5.1

0).

Figu

re 5

.7 :

Ava

nt le

reto

urne

men

t

Figu

re 5

.8 :

Vict

ime

tour

née

sur l

e cô

téFi

gure

5.9

:D

égag

emen

t de

la m

ain

du s

auve

teur

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e es

t inc

onsc

ient

e I

- 5

- 7

Janv

ier 2

007

La p

ositi

on d

e la

jam

be d

u de

ssus

de

la v

ictim

e pe

rmet

de

stab

iliser

la P

LS.

�O

uvrir

la

bouc

he a

vec

le p

ouce

et

l’inde

x d’

une

mai

n sa

ns m

obilis

er l

a tê

te,

afin

de

perm

ettre

l’éc

oule

men

t des

liqu

ides

ver

s l’e

xtér

ieur

.E

n po

sitio

n su

r le

côté

, les

voi

es a

érie

nnes

et l

es m

ouve

men

ts d

e la

resp

iratio

n do

iven

t pou

voir

être

con

trôlé

s.

La m

ise

en p

ositi

on la

téra

le d

e sé

curit

é po

urra

it ag

grav

er u

ne é

vent

uelle

lési

on n

erve

use

chez

le tr

aum

atis

é de

la c

olon

ne v

erté

bral

e, e

n pa

rtic

ulie

r ce

rvic

ale.

Cep

enda

nt, l

e ris

que

d’ob

stru

ctio

n de

s vo

ies

aérie

nnes

pou

vant

ent

raîn

er u

n ar

rêt d

e la

res

pira

tion,

just

ifie

lam

ise

sur l

e co

té.

Posi

tion

laté

rale

de

sécu

rité

: poi

nts

clés

La m

ise

en P

LS d

’une

vic

time

doit

resp

ecte

r les

prin

cipe

s su

ivan

ts :

-Le

reto

urne

men

t de

la v

ictim

e su

r le

côté

lim

ite a

u m

axim

um le

s m

ouve

men

ts d

e la

col

onne

cerv

ical

e ;

-U

ne f

ois

sur

le c

ôté,

la v

ictim

e se

tro

uve

dans

une

pos

ition

la p

lus

laté

rale

pos

sibl

e, t

ête

basc

ulée

en

arriè

re p

our

évite

r la

chu

te d

e la

lang

ue e

t per

met

tre l’

écou

lem

ent d

es li

quid

esve

rs l’

exté

rieur

;-

La p

ositi

on e

st s

tabl

e ;

-To

ute

com

pres

sion

de

la p

oitri

ne q

ui p

eut l

imite

r les

mou

vem

ents

resp

irato

ires

est é

vité

e ;

-La

sur

veilla

nce

de la

resp

iratio

n de

la v

ictim

e et

l’ac

cès

aux

voie

s aé

rienn

es s

ont p

ossi

bles

.

7.2

Cas

par

ticul

iers

7.2.

1 Le

nou

rris

son

et l’

enfa

ntLa

con

duite

à te

nir

pour

le s

auve

teur

dev

ant u

n no

urris

son

ou u

n en

fant

qui

ne

réag

it pa

s à

last

imul

atio

n et

qui

resp

ire n

orm

alem

ent e

st id

entiq

ue à

cel

le d

e l’a

dulte

.

7.2.

2 La

fem

me

ence

inte

Tout

e fe

mm

e en

cein

te e

st,

par

prin

cipe

, al

long

ée s

ur le

côt

é ga

uche

, po

ur é

vite

r l’a

ppar

ition

d’un

e dé

tress

e pa

r com

pres

sion

de

certa

ins

vais

seau

x sa

ngui

ns d

e l’a

bdom

en.

Figu

re 5

.10

: Pos

ition

fina

le

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

5 - 8

L

a vi

ctim

e es

t inc

onsc

ient

e

7.2.

3 Le

trau

mat

isé

En

cas

de lé

sion

thor

aciq

ue, d

u m

embr

e su

périe

ur o

u m

embr

e in

férie

ur, l

e bl

essé

est

cou

ché

auta

nt q

ue p

ossi

ble

sur l

e cô

té a

ttein

t.

7.2.

4 La

vic

time

est r

etro

uvée

allo

ngée

sur

le v

entr

eA

près

avo

ir co

nsta

té l’

inco

nsci

ence

, met

tre la

vic

time

sur

le d

os e

t lib

érer

les

voie

s aé

rienn

esav

ant d

e vé

rifie

r sa

resp

iratio

n.

7.2.

5 La

vic

time

inco

nsci

ente

pré

sent

e de

s co

nvul

sion

sP

enda

nt l

a du

rée

des

conv

ulsi

ons,

ne

pas

touc

her

la v

ictim

e et

éca

rter

ce q

ui p

ourra

it la

bles

ser.

A l

a fin

des

con

vuls

ions

, lib

érer

les

voi

es a

érie

nnes

, vé

rifie

r la

pré

senc

e de

la

resp

iratio

n av

ant d

’inst

alle

r la

vict

ime

en P

LS.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e es

t inc

onsc

ient

e I

- 5

- 9

Janv

ier 2

007

8. S

CH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S

Libé

rer

les

voie

s aé

rienn

es

La v

ictim

ere

spire

-t-el

le ?

Met

tre

sur l

e cô

(Fai

re) a

lert

er

La v

ictim

e es

tin

cons

cien

te

App

eler

« A

l’ai

de !

»

Voir

par

tie 6

Non

Libé

rer s

es v

oies

aérie

nnes

pou

r lui

perm

ettre

de

resp

irer

Oui

La v

ictim

ere

spire

-t-el

le ?

Non

Tout

es le

sm

inut

es

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 1

Janv

ier 2

007

PAR

TIE

6

LA V

ICTI

ME

NE

RES

PIR

E PA

S

1. O

BJE

CTI

FSA

la fi

n de

cet

te p

artie

, vou

s se

rez

capa

ble

de :

�M

ettre

en

œuv

re u

ne ré

anim

atio

n ca

rdio

-pul

mon

aire

et,

si n

éces

saire

, réa

liser

en

tout

esé

curit

é un

e dé

fibril

latio

n au

tom

atis

ée e

xter

ne c

hez

une

vict

ime

inco

nsci

ente

qui

ne

resp

ire p

as.

2. S

ITU

ATI

ON

La v

ictim

e es

t inc

onsc

ient

e et

ne

prés

ente

pas

de

mou

vem

ent r

espi

rato

ire.

3. D

ÉFIN

ITIO

NLa

vic

time

ne p

arle

pas

, elle

ne

réag

it pa

s à

un o

rdre

sim

ple,

auc

un m

ouve

men

t de

la p

oitri

neou

de

l’abd

omen

n’e

st v

isib

le e

t auc

un b

ruit

ou s

ouffl

e n’

est p

erçu

(abs

ence

de

sign

es d

e vi

e).

Le p

lus

souv

ent l

’arrê

t car

diaq

ue s

urvi

ent e

n pr

emie

r et e

st a

ssoc

ié à

un

arrê

t con

com

itant

de

lare

spira

tion.

Cet

arr

êt c

ardi

aque

peu

t êt

re c

ausé

par

cer

tain

es m

alad

ies

du c

œur

com

me

l’infa

rctu

s du

myo

card

e. D

ans

près

de

50%

des

cas

, cet

arrê

t car

diaq

ue, s

ouda

in à

l’ex

térie

urde

l’h

ôpita

l, es

t lié

à

une

anom

alie

du

fo

nctio

nnem

ent

élec

triqu

e du

ur

(fibr

illatio

nve

ntric

ulai

re).

L’ar

rêt d

e la

resp

iratio

n, a

vec

perte

de

cons

cien

ce, p

eut p

récé

der l

’arr

êt c

ardi

aque

et ê

tre li

é :

�A

l’é

volu

tion

d’un

e ob

stru

ctio

n gr

ave

des

voie

s aé

rienn

es d

ont

les

man

œuv

res

dedé

sobs

truct

ion

n’on

t pas

été

réal

isée

s ou

l’on

t été

san

s su

ccès

;�

A u

ne in

toxi

catio

n ;

�A

un

traum

atis

me,

ou

un a

ccid

ent d

û à

l’eau

(noy

ade)

ou

à l’é

lect

ricité

.D

ans

ces

cas,

l’ar

rêt c

ardi

aque

est

sec

onda

ire a

u m

anqu

e d’

oxyg

ène.

4. R

ISQ

UES

La v

ie d

’une

vic

time

en a

rrêt r

espi

rato

ire o

u ci

rcul

atoi

re e

st m

enac

ée à

très

brè

ve é

chéa

nce

: un

appo

rt d’

oxyg

ène

est

indi

spen

sabl

e, e

n pa

rticu

lier

au n

ivea

u du

cer

veau

et

du c

œur

de

lavi

ctim

e po

ur

assu

rer

sa

surv

ie.

Au

cour

s d’

un

arrê

t ca

rdia

que,

le

s lé

sion

s du

ce

rvea

uco

nséc

utiv

es a

u m

anqu

e d’

oxyg

ène

surv

ienn

ent d

ès la

pre

miè

re m

inut

e.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 2

La

vict

ime

ne re

spire

pas

L’ap

port

d’ox

ygèn

e au

cer

veau

et

au c

œur

est

réa

lisé

par

le r

étab

lisse

men

t d’

une

circ

ulat

ion

sang

uine

arti

ficie

lle g

râce

à l

a ré

anim

atio

n ca

rdio

-pul

mon

aire

. S

i au

cun

gest

e de

pre

mie

rsse

cour

s n’

est r

éalis

é, la

vic

time

décè

dera

par

man

que

d’ox

ygèn

e.

5. P

RIN

CIP

E D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S : "

LA

CH

AÎN

E D

E SU

RVI

E "

La «

cha

îne

de s

urvi

e »

(fig.

6.1

) es

t co

nstit

uée

d’un

e sé

rie d

’act

ions

à e

ntre

pren

dre

pour

assu

rer l

a su

rvie

d’u

ne p

erso

nne

vict

ime

d’un

arrê

t car

dio-

resp

irato

ire s

ouda

in.

5.1

Rec

onna

issa

nce

de s

igne

s pr

écur

seur

s de

l’ar

rêt c

ardi

aque

et a

lert

e pr

écoc

eLa

rec

onna

issa

nce

de s

igne

s, q

ui p

euve

nt a

ppar

aître

que

lque

s m

inut

es a

vant

la s

urve

nue

del’a

rrêt c

ardi

aque

, com

me

une

doul

eur b

ruta

le à

la p

oitri

ne q

ui n

e di

spar

aît p

as ra

pide

men

t, do

itin

cite

r le

sau

vete

ur à

ale

rter

le S

amu

- ce

ntre

15

ou le

s po

mpi

ers

(18)

. Dev

ant u

ne v

ictim

e en

arrê

t ca

rdia

que,

une

ale

rte

imm

édia

te a

u Sa

mu-

cen

tre

15 o

u au

pom

pier

s (1

8) e

stné

cess

aire

pou

r la

pou

rsui

te d

e la

cha

îne

de s

urvi

e.

5.2

Réa

nim

atio

n ca

rdio

-pul

mon

aire

pré

coce

Dev

ant

une

vict

ime

inco

nsci

ente

en

ar

rêt

resp

irato

ire,

un

sauv

eteu

r do

it ef

fect

uer

une

réan

imat

ion

card

io-p

ulm

onai

re (

RC

P)

pour

ass

urer

l’a

ppor

t d’

air

aux

poum

ons

(ven

tilat

ion

artif

icie

lle)

et

d’ox

ygèn

e au

x tis

sus

(com

pres

sion

s th

orac

ique

s as

sura

nt

une

circ

ulat

ion

artif

icie

lle).

La

mis

e en

œ

uvre

, pa

r le

s pr

emie

rs

tém

oins

, d’

une

RC

P pr

écoc

e dè

s la

cons

tata

tion

de

l’arrê

t ca

rdia

que,

av

ant

l’arri

vée

des

seco

urs

et

dans

l’a

ttent

e d’

un«

défib

rilla

teur

», d

oubl

e le

s ch

ance

s de

sur

vie.

5.3

Déf

ibril

latio

n pr

écoc

eLe

s m

anœ

uvre

s de

RC

P s

eule

s on

t une

effi

caci

té li

mité

e da

ns le

tem

ps. S

i l’a

rrêt c

ardi

aque

est

lié à

une

ano

mal

ie d

u fo

nctio

nnem

ent

élec

triqu

e du

ur,

l’app

licat

ion

d’un

cho

c él

ectri

que

(enc

ore

appe

lé «

déf

ibril

latio

n »)

au

trave

rs d

e la

poi

trine

(et

don

c du

ur d

e la

vic

time)

peu

têt

re c

apab

le d

e re

stau

rer

une

activ

ité c

ardi

aque

nor

mal

e ef

ficac

e et

d’é

vite

r ai

nsi l

a m

ort d

e la

vict

ime.

San

s ce

tte a

ctio

n, le

ur s

’arr

êter

a de

fonc

tionn

er d

éfin

itive

men

t.L’

adm

inis

tratio

n d’

un c

hoc

élec

triqu

e ex

tern

e pa

r un

sau

vete

ur s

’effe

ctue

à l’

aide

d’u

n ap

pare

ilca

pabl

e, à

par

tir d

’éle

ctro

des

plac

ées

sur

la p

oitri

ne d

e la

vic

time,

de

déte

cter

une

ano

mal

ieél

ectri

que

du c

œur

et,

si n

éces

saire

, d’

adm

inis

trer

ou d

e de

man

der

d’ad

min

istre

r un

ou

plus

ieur

s ch

ocs

élec

triqu

es a

u tra

vers

de

ces

mêm

es é

lect

rode

s. L

’adm

inis

tratio

n d’

un c

hoc

élec

triqu

e ex

tern

e av

ec u

n dé

fibril

late

ur a

utom

atis

é ex

tern

e (D

AE

) es

t sa

ns d

ange

r po

ur l

esa

uvet

eur,

qui

ne t

ouch

e pa

s à

la v

ictim

e. L

’ass

ocia

tion

d’un

e R

CP

im

méd

iate

et

d’un

edé

fibril

latio

n pr

écoc

e am

élio

re e

ncor

e le

s ch

ance

s de

sur

vie.

Figu

re 6

.1 :

La c

haîn

e de

sur

vie

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 3

Janv

ier 2

007

5.4

Pris

e en

cha

rge

méd

ical

e pr

écoc

eLa

RC

P m

édic

alis

ée c

onst

itue

le d

erni

er m

aillo

n de

la «

cha

îne

de s

urvi

e ».

L’a

rrivé

e su

r pl

ace

d’un

e éq

uipe

méd

ical

e pe

rmet

de

pren

dre

en c

harg

e la

vic

time

et d

’ass

urer

son

tran

spor

t ver

sun

ser

vice

hos

pita

lier d

’acc

ueil.

La

rap

idité

de

la p

rise

en c

harg

e m

édic

ale

de l

a vi

ctim

e, a

près

la

défib

rilla

tion

card

iaqu

e,am

élio

re le

s ch

ance

s de

sur

vie

à lo

ng te

rme

et d

imin

ue le

s co

nséq

uenc

es c

éréb

rale

s de

l’ar

rêt

card

iaqu

e.D

evan

t un

arrê

t car

diaq

ue s

ouda

in, d

evan

t un

tém

oin,

la m

ise

en œ

uvre

imm

édia

te d

e la

cha

îne

de s

urvi

e, g

râce

à l

’act

ion

du p

rem

ier

tém

oin

et à

l’u

tilis

atio

n du

déf

ibril

late

ur a

utom

atis

éex

tern

e, fa

it pa

sser

les

chan

ces

de s

urvi

e im

méd

iate

de

4 %

à 4

0 %

.

Cha

que

min

ute

gagn

ée d

ans

la m

ise

en p

lace

d’u

n D

AE

peut

aug

men

ter d

e 10

% le

s ch

ance

s de

sur

vie

de la

vic

time.

6. R

ÉAN

IMA

TIO

N C

AR

DIO

-PU

LMO

NA

IRE

DE

L’A

DU

LTE

6.1

Con

duite

à te

nir

Une

per

sonn

e s’

effo

ndre

dev

ant l

e sa

uvet

eur o

u el

le e

st re

trouv

ée in

erte

, allo

ngée

sur

le s

ol.

1- R

éalis

er la

pro

tect

ion

La p

réve

ntio

n du

sur

acc

iden

t est

un

préa

labl

e ob

ligat

oire

à to

ute

actio

n de

sec

ours

. S’a

ssur

erqu

’auc

un ri

sque

ne

men

ace

le s

auve

teur

et l

es a

utre

s té

moi

ns. S

i tel

est

le c

as, t

ente

r d’é

carte

rla

vic

time

du d

ange

r en

tout

e sé

curit

é.Le

sau

vete

ur, l

a vi

ctim

e et

les

tiers

son

t en

sécu

rité.

2- A

ppré

cier

l’ét

at d

e co

nsci

ence

La v

ictim

e es

t inc

onsc

ient

e : e

lle n

e ré

pond

pas

à u

ne q

uest

ion

sim

ple

et n

e ré

agit

pas,

qua

ndon

lui d

eman

de d

e se

rrer l

a m

ain

(voi

r par

tie 5

).

3- A

ppel

er «

à l’

aide

», s

i vou

s êt

es s

eul

Cet

te a

ctio

n pe

rmet

d’o

bten

ir un

e ai

de d

e la

par

t d’u

n té

moi

n qu

i pou

rra a

lerte

r le

s se

cour

s et

appo

rter l

e D

AE

.

4- S

i néc

essa

ire, m

ettr

e la

vic

time

sur l

e do

s

5- A

ssur

er IM

MÉD

IATE

MEN

T la

libe

rté

des

voie

s aé

rienn

es :

�D

esse

rrer

ou

dégr

afer

rap

idem

ent

tout

ce

qui p

eut g

êner

la re

spira

tion.

�B

ascu

ler

douc

emen

t la

tête

de

la v

ictim

een

arri

ère

et é

leve

r le

men

ton

(voi

r fig

.6.

2 et

par

tie 5

).

Figu

re 6

.2 :

Libé

rer l

es v

oies

aér

ienn

es

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 4

La

vict

ime

ne re

spire

pas

6- A

ppré

cier

la r

espi

ratio

n to

ut e

n ga

rdan

t le

men

ton

élev

é pe

ndan

t 10

seco

ndes

au

plus

(cf.

part

ie 5

).La

vic

time

ne r

espi

re p

as, a

ucun

sou

ffle

n’es

t per

çu, a

ucun

bru

it n’

est e

nten

du. N

i le

vent

re, n

ila

poi

trine

de

la v

ictim

e ne

se

soul

èven

t pen

dant

les

10 s

econ

des

que

dure

cet

te re

cher

che.

7- F

aire

ale

rter

les

seco

urs

et ré

clam

er u

n D

AE.

L’al

erte

doi

t être

réa

lisée

, le

plus

tôt p

ossi

ble,

imm

édia

tem

ent a

près

avo

ir re

conn

u l’a

rrêt d

e la

resp

iratio

n.E

n pr

ésen

ce d

’un

tém

oin

: ap

rès

avoi

r al

erté

les

seco

urs,

le t

émoi

n se

mun

it du

DA

E s

’il es

tdi

spon

ible

et l

’app

orte

au

sauv

eteu

r.E

n l’a

bsen

ce d

e té

moi

n, l

e sa

uvet

eur

va p

réve

nir

les

seco

urs,

se

mun

it du

DA

E s

’il es

tim

méd

iate

men

t dis

poni

ble

et re

vien

t aup

rès

de la

vic

time

pour

con

tinue

r les

ges

tes

de s

ecou

rs.

8-

Prat

ique

r un

e ré

anim

atio

n ca

rdio

-pul

mon

aire

en

as

soci

ant

des

com

pres

sion

sth

orac

ique

s et

une

ven

tilat

ion

artif

icie

lle ta

nt q

ue le

DA

E n

’est

pas

dis

poni

ble.

�S

’ass

urer

que

la v

ictim

e es

t allo

ngée

sur

un

plan

dur

.�

Réa

liser

30

co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

au

milie

u du

th

orax

(v

oir

tech

niqu

es

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

s).

�A

près

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s, r

epla

cer

la t

ête

de la

vic

time

en a

rrièr

e, é

leve

r le

men

ton

et ré

alis

er 2

insu

fflat

ions

.�

Rep

lace

r sa

ns d

élai

les

mai

ns a

u m

ilieu

du t

hora

x et

réa

liser

une

nou

velle

sér

ie d

eco

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues.

C

ontin

uer

ains

i en

al

tern

ant

30

com

pres

sion

s av

ec

2in

suffl

atio

ns.

Le p

assa

ge d

e l’in

suffl

atio

n au

x co

mpr

essi

ons

et d

es c

ompr

essi

ons

aux

insu

fflat

ions

doi

t êt

re e

ffect

ué a

ussi

rap

idem

ent

que

poss

ible

, so

us p

eine

de

dim

inue

rl’e

ffica

cité

de

la R

CP

.La

fréq

uenc

e in

stan

tané

e de

s co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

doit

être

de

100

fois

par

min

ute.

Si l

e sa

uvet

eur n

e pe

ut p

as e

ffect

uer d

es in

suffl

atio

ns :

en c

as d

e ré

puls

ion,

de

vom

isse

men

ts,

d’ab

senc

e de

pro

tect

ion

bucc

ale,

il r

éalis

e de

s co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

seul

es e

t fai

t ale

rter.

Cet

te a

ctio

n es

t pou

rsui

vie

jusq

u’à

l’arri

vée

du D

AE

ou

des

seco

urs.

9- P

ours

uivr

e la

réan

imat

ion

Pou

rsui

vre

la ré

anim

atio

n en

trepr

ise

jusq

u’ :

�A

la m

ise

en œ

uvre

d’u

n D

AE

�A

u re

lais

par

les

serv

ices

de

seco

urs,

�A

la re

pris

e d’

une

resp

iratio

n no

rmal

e pa

r la

vict

ime.

6.2

Tech

niqu

es d

es c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues

La v

ictim

e es

t ins

tallé

e en

pos

ition

hor

izon

tale

, sur

le d

oset

sur

un

plan

dur

(sol

).

�S

e pl

acer

à g

enou

x au

près

de

la v

ictim

e.

�D

ans

la m

esur

e du

pos

sibl

e, d

énud

er la

poi

trine

de

la v

ictim

e.Fi

gure

6.3

: Le

talo

n de

la m

ain

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 5

Janv

ier 2

007

�P

lace

r le

talo

n d'

une

mai

n au

cen

tre d

e la

poi

trine

(fig

. 6.3

) L’

appu

i sur

le th

orax

doi

t se

faire

sur

le s

tern

um, s

trict

emen

t sur

la li

gne

méd

iane

, jam

ais

sur l

es c

ôtes

.

�P

lace

r l’a

utre

mai

n au

-des

sus

de l

a pr

emiè

re,

en e

ntre

croi

sant

les

doi

gts

des

deux

mai

ns. O

n pe

ut a

ussi

pla

cer

la s

econ

de m

ain

à pl

at s

ur la

pre

miè

re, m

ais

en v

eilla

nt à

bien

rele

ver l

es d

oigt

s sa

ns le

s la

isse

r au

cont

act d

u th

orax

(fig

. 6.4

).

�R

éalis

er l

es c

ompr

essi

ons

ster

nale

s de

4 à

5 c

m,

en r

esta

ntbi

en v

ertic

al,

pend

ant

tout

e la

man

œuv

re (F

igur

es 6

.5 e

t 6.6

), si

bes

oin

en é

carta

nt le

bra

s de

la v

ictim

e.To

ut b

alan

cem

ent

d’av

ant

en a

rrièr

e du

tro

nc d

u sa

uvet

eur

doit

être

pro

scrit

, le

s co

udes

ne

doiv

ent p

as ê

tre fl

échi

s, le

s br

as s

ont b

ien

tend

us.

La d

urée

de

com

pres

sion

doi

t êt

re é

gale

à c

elle

du

relâ

chem

ent

de la

pre

ssio

n su

r le

tho

rax

(rap

port

50/5

0).

Le

thor

ax

doit

repr

endr

e sa

di

men

sion

in

itial

e ap

rès

chaq

ue

com

pres

sion

qu

i do

itim

péra

tivem

ent

être

rel

âché

e co

mpl

ètem

ent

(le t

alon

de

la m

ain

qui c

ompr

ime

se d

écol

letrè

s lé

gère

men

t du

tho

rax)

pou

r qu

e l’e

ffica

cité

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

s so

it m

axim

ale,

afin

de

perm

ettre

au

cœur

de

bien

se

rem

plir

de s

ang.

Figu

re 6

.4 :

Posi

tion

des

mai

ns d

u sa

uvet

eur,

doig

ts c

roch

etés

ou

mai

ns c

rois

ées.

Figu

re 6

.5 :

Com

pres

sion

s th

orac

ique

s do

igts

cro

chet

és, b

ras

de la

vic

time

le lo

ng d

u co

rps

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 6

La

vict

ime

ne re

spire

pas

Com

pres

sion

s th

orac

ique

s : p

oint

s cl

ésP

our

être

effi

cace

, la

tec

hniq

ue d

es c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues

doit

resp

ecte

r le

s po

ints

clé

ssu

ivan

ts :

- S

’ass

urer

que

la

vict

ime

est

allo

ngée

sur

le

dos

et s

ur u

n pl

an d

ur p

our

com

prim

eref

ficac

emen

t le

thor

ax d

e la

vic

time

entre

le s

tern

um e

t la

colo

nne

verté

bral

e ;

- C

ompr

imer

ver

tical

emen

t, de

4 à

5 c

m, l

e st

ernu

m p

our

rend

re e

ffica

ce le

s co

mpr

essi

ons

etlim

iter l

e ris

que

de fr

actu

res

de c

ôtes

;-

Rel

âche

r co

mpl

ètem

ent l

e th

orax

ent

re le

s co

mpr

essi

ons

pour

per

met

tre a

u cœ

ur d

e bi

en s

ere

mpl

ir ;

- Effe

ctue

r des

com

pres

sion

s à

une

fréqu

ence

de

100

fois

par

min

ute.

6.3

Tech

niqu

es d

e ve

ntila

tion

artif

icie

lleLe

s te

chni

ques

de

vent

ilatio

n ar

tific

ielle

son

t le

bou

che-

à-bo

uche

et

le b

ouch

e-à-

nez.

Elle

sso

nt d

’effi

caci

té é

quiv

alen

te.

Ces

mét

hode

s or

ales

per

met

tent

d’in

suffl

er d

irect

emen

t à la

vic

time

l’air

expi

ré p

ar le

sau

vete

ur.

Cet

air

cont

ient

suf

fisam

men

t d’o

xygè

ne p

our r

endr

e ce

s te

chni

ques

effi

cace

s.La

mét

hode

cho

isie

ne

sera

effi

cace

que

si l

es v

oies

aér

ienn

es d

e la

vic

time

sont

et

rest

ent

libre

s.Il

faut

don

c pr

atiq

uer

la v

entil

atio

n ar

tific

ielle

pos

émen

t et

rég

uliè

rem

ent,

en m

énag

eant

ses

forc

es.

6.3.

1 Le

bou

che-

à-bo

uche

�S

’age

noui

ller à

côt

é de

la v

ictim

e, p

rès

de s

on v

isag

e.

�A

vec

la m

ain

plac

ée s

ur le

fro

nt d

e la

vic

time

et t

out

en m

aint

enan

t la

têt

e en

arri

ère,

Figu

re 6

.6 :

Com

pres

sion

s th

orac

ique

s m

ains

cro

isée

s, b

ras

de la

vic

time

entr

e le

s ja

mbe

s du

sau

vete

ur.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 7

Janv

ier 2

007

obst

ruer

le n

ez e

n le

pin

çant

ent

re le

pou

ce e

t l’in

dex

pour

em

pêch

er to

ute

fuite

d’a

ir pa

rle

nez

.

�A

vec

la m

ain

plac

ée s

ous

le m

ento

n de

la v

ictim

e, o

uvrir

légè

rem

ent s

a bo

uche

tout

en

mai

nten

ant s

on m

ento

n so

ulev

é, e

n ut

ilisan

t « la

pin

ce »

con

stitu

ée d

u po

uce

(pla

cé s

urle

men

ton)

et d

es d

eux

autre

s do

igts

(pla

cés

imm

édia

tem

ent s

ous

sa p

oint

e).

�A

près

avo

ir in

spiré

san

s ex

cès,

app

lique

r la

bou

che

larg

emen

t ou

verte

aut

our

de l

abo

uche

de

la v

ictim

e en

app

uyan

t fer

mem

ent p

our é

vite

r tou

te fu

ite (f

ig.6

.7).

�In

suffl

er p

rogr

essi

vem

ent

jusq

u'à

ce q

ue l

a po

itrin

e de

la

vict

ime

com

men

ce à

se

soul

ever

. La

duré

e de

l’in

suffl

atio

n es

t de

1 se

cond

e en

viro

n.�

Se r

edre

sser

lég

èrem

ent,

repr

endr

e so

n so

uffle

tou

t en

reg

arda

nt l

a po

itrin

e de

la

vict

ime

s’af

fais

ser ;

l’ex

pira

tion

de la

vic

time

est p

assi

ve (f

ig. 6

.8).

6.3.

2 Le

bou

che-

à-ne

zIl

est

parti

culiè

rem

ent

indi

qué

si l

a bo

uche

de

la v

ictim

e es

t tra

umat

isée

, ne

peu

t pa

s êt

reou

verte

ou

si le

sau

vete

ur a

du

mal

à o

bten

ir un

e ét

anch

éité

cor

rect

e lo

rs d

u bo

uche

à b

ouch

e.Le

bou

che-

à-ne

z et

/ou

certa

ins

disp

ositi

fs q

ui s

’inte

rpos

ent e

ntre

la b

ouch

e du

sau

vete

ur e

t le

visa

ge d

e la

vic

time

peuv

ent

être

util

isés

pou

r va

incr

e la

rép

ulsi

on q

ui p

ourra

it co

ndui

re à

l’abs

tent

ion

de la

ven

tilat

ion

artif

icie

lle.

�S

’age

noui

ller à

côt

é de

la v

ictim

e, p

rès

de s

on v

isag

e.�

Ave

c la

mai

n pl

acée

sur

le fr

ont,

mai

nten

ir la

tête

bas

culé

e en

arr

ière

.�

Ave

c l’a

utre

mai

n, s

oule

ver l

e m

ento

n sa

ns a

ppuy

er s

ur la

gor

ge e

t ten

ir la

bou

che

de la

vict

ime

ferm

ée,

le p

ouce

app

liqua

nt l

a lè

vre

infé

rieur

e co

ntre

la

lèvr

e su

périe

ure

pour

évite

r les

fuite

s.

Figu

re 6

.7 :

Bou

che-

à-bo

uche

, ins

uffla

tion

Figu

re 6

.8 :

Bou

che-

à-bo

uche

, exp

iratio

n

Figu

re 6

.9 :

Bou

che-

à-ne

z, in

suffl

atio

nFi

gure

6.1

0 : B

ouch

e-à-

nez,

exp

iratio

n

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 8

La

vict

ime

ne re

spire

pas

�A

ppliq

uer l

a bo

uche

larg

emen

t ouv

erte

aut

our d

u ne

z de

la v

ictim

e (fi

g. 6

.9).

�In

suffl

er p

rogr

essi

vem

ent,

jusq

u'à

ce q

ue la

poi

trin

e co

mm

ence

à s

e so

ulev

er.

�S

e re

dres

ser l

égèr

emen

t, re

pren

dre

son

souf

fle to

ut e

n re

gard

ant l

a po

itrin

e de

la v

ictim

es’

affa

isse

r ; l’

expi

ratio

n de

la v

ictim

e es

t pas

sive

(fig

. 6.1

0).

Vent

ilatio

n ar

tific

ielle

: po

ints

clé

sP

our

être

effi

cace

, le

s te

chni

ques

de

vent

ilatio

n ar

tific

ielle

doi

vent

res

pect

er l

es p

oint

s cl

éssu

ivan

ts :

- S

’ass

urer

que

les

voie

s aé

rienn

es d

e la

vic

time

rest

ent

libre

s, p

our

perm

ettre

le p

assa

gede

l’ai

r dur

ant t

oute

la m

anœ

uvre

;- I

nsuf

fler

sans

fuite

dan

s le

s vo

ies

aérie

nnes

de

la v

ictim

e, p

our

appo

rter

suffi

sam

men

t d’a

irau

x po

umon

s de

la v

ictim

e ;

- Ins

uffle

r le

ntem

ent e

t pro

gres

sive

men

t ju

squ’

à ce

que

la p

oitri

ne d

e la

vic

time

com

men

ceà

se s

oule

ver.

6.4

Déf

ibril

latio

n

6.4.

1 Le

déf

ibril

late

ur a

utom

atis

é ex

tern

e et

ses

acc

esso

ires

Le d

éfib

rilla

teur

aut

omat

isé

exte

rne

(DA

E) e

st u

n ap

pare

il ca

pabl

e (fi

g. 6

.11)

:�

D’a

naly

ser l

’act

ivité

éle

ctriq

ue d

u cœ

ur d

e la

vic

time

;�

De

reco

nnaî

tre u

ne é

vent

uelle

ano

mal

ie d

u fo

nctio

nnem

ent é

lect

rique

du

cœur

à l’

orig

ine

de l’

arrê

t car

diaq

ue ;

�D

e se

cha

rger

aut

omat

ique

men

t ;�

De

déliv

rer

(déf

ibril

late

ur e

ntiè

rem

ent

auto

mat

ique

) ou

d’in

vite

r l’o

péra

teur

à d

éliv

rer

(déf

ibril

late

ur s

emi-a

utom

atiq

ue)

le c

hoc

élec

triqu

e (in

form

atio

n vo

cale

et

visu

elle

), af

inde

rest

aure

r une

act

ivité

car

diaq

ue e

ffica

ce.

Le d

éfib

rilla

teur

aut

omat

isé

exte

rne

est c

ompo

sé :

�D

’un

haut

-par

leur

qui

don

ne d

es m

essa

ges

sono

res

et g

uide

le

sauv

eteu

r da

ns s

onac

tion

;�

D’u

n m

étro

nom

e qu

i ryt

hme

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s du

sau

vete

ur (e

n op

tion)

;�

D’u

n ac

cum

ulat

eur d

’éne

rgie

qui

per

met

de

réal

iser

des

cho

cs é

lect

rique

s ;

�E

vent

uelle

men

t, d’

un b

outo

n qu

i pe

rmet

d’a

dmin

istre

r le

cho

c él

ectri

que

lors

qu’il

est

indi

qué

par l

’app

arei

l.Le

D

AE

es

t to

ujou

rs

acco

mpa

gné

d’un

e pa

ire

d’él

ectro

des

de

défib

rilla

tion

pré-

gélif

iées

auto

colla

ntes

ave

c câ

ble

inté

gré.

Ces

éle

ctro

des,

à u

sage

uni

que,

son

t co

nten

ues

dans

un

emba

llage

her

mét

ique

.U

ne fo

is c

ollé

es s

ur la

pea

u du

thor

ax d

e la

vic

time,

les

élec

trode

s pe

rmet

tent

:�

De

capt

er e

t tra

nsm

ettre

l’ac

tivité

éle

ctriq

ue c

ardi

aque

au

défib

rilla

teur

;�

De

déliv

rer l

e ch

oc é

lect

rique

lors

qu’il

est i

ndiq

ué.

Plu

sieu

rs a

cces

soire

s so

nt jo

ints

au

défib

rilla

teur

don

t :�

Une

pai

re d

e ci

seau

x, p

our c

oupe

r les

vêt

emen

ts e

t dén

uder

la p

oitri

ne d

e la

vic

time

;�

Des

com

pres

ses

ou d

u pa

pier

abs

orba

nt, p

our s

éche

r la

peau

de

la p

oitri

ne d

e la

vic

time

si e

lle e

st m

ouillé

e ou

hum

ide

;

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 9

Janv

ier 2

007

�D

’un

raso

ir je

tabl

e po

ur ra

ser l

es p

oils

de

la v

ictim

e à

l’end

roit

où l’

on c

olle

les

élec

trode

s.

Act

uelle

men

t, le

s D

AE

équ

ipen

t to

us l

es s

ervi

ces

de s

ecou

rs p

ublic

s et

tou

s le

s po

stes

de

seco

urs

tenu

s pa

r les

ass

ocia

tions

agr

éées

de

sécu

rité

civi

le, l

ors

des

man

ifest

atio

ns s

porti

ves

ou d

e lo

isirs

ras

sem

blan

t de

nom

breu

ses

pers

onne

s. Il

s so

nt d

e pl

us e

n pl

us d

ispo

nibl

es d

ans

les

lieux

pub

lics

ou re

ceva

nt d

u pu

blic

com

me

:�

Les

halls

d’a

érop

orts

et l

es a

vion

s de

s gr

ande

s co

mpa

gnie

s aé

rienn

es ;

�Le

s gr

ands

mag

asin

s, le

s ce

ntre

s co

mm

erci

aux

;�

Les

halls

de

gare

s, le

s tra

ins

;�

Les

lieux

de

trava

il.D

ans

ces

cas,

les

appa

reils

son

t par

fois

pla

cés

dans

des

arm

oire

s vi

trées

mur

ales

repé

rées

par

un lo

go fa

cile

men

t ide

ntifi

able

. C

es a

rmoi

res,

faci

lem

ent a

cces

sibl

es, s

ont p

roch

es d

’un

moy

en d

’ale

rte d

e se

cour

s.

6.4.

2 U

tilis

atio

n du

DA

ES

i un

deux

ièm

e sa

uvet

eur e

st p

rése

nt s

ur le

s lie

ux, i

l pou

rsui

vra

ou d

ébut

era

la R

CP

pen

dant

lam

ise

en p

lace

du

défib

rilla

teur

.

Dés

que

le d

éfib

rilla

teur

est

dis

poni

ble

�M

ettre

le

fibril

late

ur

en

fonc

tion

(fig.

6.

12),

enap

puya

nt s

ur le

bou

ton

mar

che/

arr

êt.

�S

uivr

e im

péra

tivem

ent

les

indi

catio

ns v

ocal

es e

t/ou

visu

elle

s do

nnée

s pa

r l’a

ppar

eil.

Elle

s pe

rmet

tent

de

réal

iser

les

diff

éren

tes

opér

atio

ns p

lus

rapi

dem

ent

eten

tout

e sé

curit

é ;

�Le

D

AE

dem

ande

de

m

ettr

e en

pl

ace

les

élec

trod

es e

t de

les

conn

ecte

r ;

Figu

re 6

.11

: Le

défib

rilla

teur

aut

omat

isé

exte

rne

Figu

re 6

.12

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 1

0

L

a vi

ctim

e ne

resp

ire p

as

�C

onne

cter

les

élec

trode

s :

-E

nlev

er o

u co

uper

, à

l’aid

e d’

une

paire

de

cise

aux,

les

vêt

emen

ts r

ecou

vran

t la

poitr

ine

de la

vic

time

si n

éces

saire

(fig

. 6.1

3) ;

-S

ortir

les

élec

trode

s de

leur

em

balla

ge (f

ig. 6

.14)

;-

L’un

e ap

rès

l’aut

re, e

nlev

er le

s pe

llicul

es d

e pr

otec

tion

et c

olle

r cha

que

élec

trode

, en

appu

yant

ferm

emen

t, su

r le

thor

ax n

u de

la v

ictim

e (fi

g. 6

.15)

.

La p

ositi

on d

es é

lect

rode

s do

it êt

re c

onfo

rme

au s

chém

a vi

sibl

e su

r le

s él

ectr

odes

ou

sur l

eur e

mba

llage

.

NB

: S

i la

poitr

ine

de la

vic

time

est h

umid

e ou

mou

illée,

la s

éche

r en

utilis

ant l

es c

ompr

esse

s ou

le p

apie

r ab

sorb

ant.

Si l

a po

itrin

e de

la v

ictim

e es

t par

ticul

ière

men

t vel

ue, r

aser

la z

one

où le

sél

ectro

des

sero

nt c

ollé

es e

n ut

ilisan

t le

raso

ir je

tabl

e.U

ne fo

is c

onne

cté,

le d

éfib

rilla

teur

effe

ctue

une

ana

lyse

du

ryth

me

card

iaqu

e.

�Le

DA

E la

nce

l’ana

lyse

du

ryth

me

card

iaqu

e et

dem

ande

de

ne p

as t

ouch

er l

avi

ctim

e ;

�R

espe

cter

les

reco

mm

anda

tions

son

ores

et é

vent

uelle

men

t vis

uelle

s de

l’ap

pare

il ;

�S

’ass

urer

que

per

sonn

e ne

tou

che

la v

ictim

e lo

rsqu

e l’a

ppar

eil

anal

yse

le r

ythm

eca

rdia

que

car t

out m

ouve

men

t de

la v

ictim

e pe

ndan

t cet

te p

ério

de p

eut f

auss

er l’

anal

yse.

Figu

re 6

.13

: Met

tre

à nu

le th

orax

de

la v

ictim

e

Figu

re 6

.14

: Sor

tir le

s él

ectr

odes

Figu

re 6

.15

: Mis

e en

pla

ce d

es é

lect

rode

s

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 11

Ja

nvie

r 200

7

Si l

e ch

oc e

st n

éces

saire

:�

Le D

AE

anno

nce

qu’u

n ch

oc e

st in

diqu

é et

dem

ande

de

se t

enir

à di

stan

ce d

e la

vict

ime

�S

’ass

urer

que

per

sonn

e ne

touc

he la

vic

time

; pou

rce

la, l

e sa

uvet

eur a

nnon

ce à

hau

te v

oix

: « é

carte

z-vo

us !

».�

Lais

ser

le D

AE

déc

lenc

her

le c

hoc

élec

triqu

e ou

appu

yer

sur

le b

outo

n «

choc

» c

ligno

tant

qua

ndl’a

ppar

eil l

e de

man

de (f

ig. 6

.16)

.�

Le D

AE

déliv

re le

cho

c ;

�D

ébut

er o

u re

pren

dre

sans

dél

ai le

s m

anœ

uvre

s de

réan

imat

ion

card

io-p

ulm

onai

re e

nco

mm

ença

nt

par

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s.

Ne

pas

retir

er

les

élec

trode

s de

défib

rilla

tion

;�

Con

tinue

r à s

uivr

e le

s re

com

man

datio

ns d

e l’a

ppar

eil.

Si l

e ch

oc n

’est

pas

néc

essa

ire :

Le D

AE

prop

ose

de ré

alis

er le

s m

anœ

uvre

s de

RC

P :

�D

ébut

er

ou

repr

endr

e im

méd

iate

men

t le

s m

anœ

uvre

s de

anim

atio

n ca

rdio

-pu

lmon

aire

en

com

men

çant

par

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s, n

e pa

s re

tirer

les

élec

trode

s de

déf

ibril

latio

n ;

�C

ontin

uer t

out e

n su

ivan

t les

reco

mm

anda

tions

du

défib

rilla

teur

.Le

déf

ibril

late

ur p

eut

dem

ande

r d’

arrê

ter

la R

CP

pou

r ré

alis

er u

ne n

ouve

lle a

naly

se o

ude

man

der d

e re

cher

cher

des

sig

nes

de v

ie.

Con

tinue

r à s

uivr

e le

s re

com

man

datio

ns d

u D

AE

jusq

u'à

:�

L’ar

rivée

des

sec

ours

;�

L’ap

parit

ion

de s

igne

s de

vie

qui

impo

sero

nt l’

inst

alla

tion

de la

vic

time

en P

LS e

t la

surv

eilla

nce

perm

anen

te d

e sa

resp

iratio

n.

Le d

éfib

rilla

teur

aut

omat

isé

exte

rne

doit

rest

er a

llum

é et

en

plac

e.En

auc

un c

as, l

e sa

uvet

eur n

e do

it re

tirer

les

élec

trod

es d

e la

poi

trin

e de

la v

ictim

e et

/ou

étei

ndre

le d

éfib

rilla

teur

aut

omat

isé

exte

rne

7. L

A R

ÉAN

IMA

TIO

N C

AR

DIO

-PU

LMO

NA

IRE

CH

EZ L

’EN

FAN

T D

E 1

À 8

AN

S

7.1

Con

duite

à te

nir

Che

z l’e

nfan

t, la

con

duite

à te

nir d

evan

t un

arrê

t car

diaq

ue d

iffèr

e de

cel

le l’

adul

te, c

ar la

cau

sela

plu

s fré

quen

te e

st u

n ar

rêt d

e la

resp

iratio

n.U

n en

fant

âgé

de

1 à

8 an

s s’

effo

ndre

ou

est r

etro

uvé

iner

te e

t allo

ngé

sur l

e so

l.

1- R

éalis

er la

pro

tect

ion

Le s

auve

teur

, la

vict

ime

et le

s tie

rs s

ont e

n sé

curit

é.

Figu

re 6

.16

: App

uyer

sur

le b

outo

n

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 1

2

L

a vi

ctim

e ne

resp

ire p

as

2- A

ppré

cier

l’ét

at d

e co

nsci

ence

L’en

fant

est

inco

nsci

ent :

il n

e cr

ie p

as, n

e ré

pond

pas

à u

ne q

uest

ion

sim

ple

et n

e ré

agit

pas

quan

d on

le lu

i dem

ande

(voi

r par

tie 5

).

3- A

ppel

er «

à l’

aide

» s

i vou

s êt

es s

eul

Cet

te a

ctio

n pe

rmet

d’o

bten

ir un

e ai

de d

e la

par

t d’u

n té

moi

n qu

i pou

rra a

lerte

r le

s se

cour

s et

appo

rter l

e D

AE

.

4- S

i néc

essa

ire, m

ettr

e la

vic

time

sur l

e do

s

5- A

ssur

er IM

MÉD

IATE

MEN

T la

libe

rté

des

voie

s aé

rienn

es c

omm

e ch

ez l’

adul

te :

�D

esse

rrer

ou

dégr

afer

rapi

dem

ent t

out c

e qu

i peu

t gên

er la

resp

iratio

n.�

Bas

cule

r dou

cem

ent l

a tê

te d

e l’e

nfan

t en

arriè

re e

t éle

ver l

e m

ento

n.

6- A

ppré

cier

la r

espi

ratio

n to

ut e

n ga

rdan

t le

men

ton

élev

é pe

ndan

t 10

seco

ndes

au

plus

(cf.

part

ie 5

) :L’

enfa

ntne

res

pire

pas

, auc

un s

ouffl

e n’

est p

erçu

et a

ucun

bru

it n’

est e

nten

du. N

i le

vent

re, n

ila

poi

trine

de

l’enf

ant n

e se

sou

lève

nt p

enda

nt le

s 10

sec

onde

s qu

e du

re c

ette

rech

erch

e.

7- F

aire

ale

rter

les

seco

urs

et ré

clam

er u

n D

AE

:E

n pr

ésen

ce d

’un

tém

oin,

ce

dern

ier a

lerte

les

seco

urs

et s

e m

unit

d’un

DA

E p

our l

’app

orte

r au

sauv

eteu

r, qu

i pen

dant

ce

tem

ps p

ratiq

ue la

RC

P.

En

l’abs

ence

de

tém

oin,

le

sauv

eteu

r va

déb

uter

la

RC

P p

enda

nt 5

cyc

les

(soi

t en

viro

n 2

min

utes

) ava

nt d

e qu

itter

la v

ictim

e po

ur a

ller a

lerte

r les

sec

ours

.

8- P

ratiq

uer 5

insu

fflat

ions

initi

ales

.Le

sa

uvet

eur

doit

réal

iser

5

insu

fflat

ions

in

itial

es

avan

t de

bute

r le

s co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues.

Au

cour

s de

ces

5 p

rem

ière

s in

suffl

atio

ns,

le s

auve

teur

ser

a at

tent

if au

x ré

actio

ns d

e l’e

nfan

t(m

ouve

men

ts, t

oux

et re

pris

e de

la re

spira

tion)

.

9-

Prat

ique

r un

e ré

anim

atio

n ca

rdio

-pul

mon

aire

en

as

soci

ant

des

com

pres

sion

sth

orac

ique

s et

une

ven

tilat

ion

artif

icie

lle.

Pou

rsui

vre

la ré

anim

atio

n :

�A

llong

er l’

enfa

nt s

ur le

dos

sur

un

plan

dur

, si c

e n’

est p

as d

éjà

le c

as.

�R

éalis

er 3

0 co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

(vo

ir te

chni

ques

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

sch

ez l’

enfa

nt).

�A

près

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s, r

epla

cer

la t

ête

de l

’enf

ant

en a

rrièr

e, é

leve

r le

men

ton

et ré

alis

er 2

insu

fflat

ions

.�

Rep

lace

r, sa

ns d

élai

, la

ou le

s m

ains

sur

la m

oitié

infé

rieur

e du

ste

rnum

et r

éalis

er u

neno

uvel

le

série

de

co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues.

C

ontin

uer

ains

i en

al

tern

ant

30co

mpr

essi

ons

avec

2 in

suffl

atio

ns c

omm

e ch

ez l’

adul

te .

La fr

éque

nce

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

s es

t ide

ntiq

ue à

cel

le d

e l’a

dulte

. Elle

doi

t être

de

100

fois

par

min

ute.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 13

Ja

nvie

r 200

7

10- P

ours

uivr

e la

réan

imat

ion

entr

epris

e ju

squ’

:�

Au

rela

is p

ar le

s se

rvic

es d

e se

cour

s ;

�A

la m

ise

en œ

uvre

d’u

n D

AE

;�

A la

repr

ise

d’un

e re

spira

tion

norm

ale

par l

a vi

ctim

e.

7.2

Tech

niqu

es

7.2.

1 Te

chni

ques

de

vent

ilatio

n ar

tific

ielle

Les

tech

niqu

es e

t le

s po

ints

cle

fs d

e la

ven

tilat

ion

artif

icie

lle c

hez

l’enf

ant

sont

ide

ntiq

ues

àce

lles

de l

’adu

lte.

Cep

enda

nt,

le v

olum

e d’

air

insu

fflé

pour

ent

raîn

er u

n so

ulèv

emen

t de

la

poitr

ine

est m

oind

re.

7.2.

2 Te

chni

ques

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

s ch

ez l’

enfa

nt (1

à 8

ans

)�

Pla

cer

le «

talo

n »

d’un

e m

ain

imm

édia

tem

ent e

n de

ssou

s d’

une

ligne

dro

ite im

agin

aire

réun

issa

nt le

s m

amel

ons

de l’

enfa

nt (f

ig. 6

.17)

;�

Rel

ever

les

doig

ts p

our n

e pa

s ap

puye

r sur

les

côte

s ;

�S

e pl

acer

bie

n au

des

sus

de l’

enfa

nt, à

la v

ertic

ale

de s

a po

itrin

e et

bra

s te

ndu

;�

Réa

liser

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s, à

une

ou

deux

mai

ns (

fonc

tion

de l

a fo

rce

phys

ique

du

sauv

eteu

r), p

our

« en

fonc

er »

le

ster

num

d’e

nviro

n 1/

3 de

l’é

pais

seur

du

thor

ax d

e l’e

nfan

t ;�

Pou

rsui

vre

les

com

pres

sion

s th

orac

ique

s à

une

fréqu

ence

d’e

nviro

n 10

0 fo

is p

ar m

inut

e.�

Apr

ès 3

0 co

mpr

essi

ons

ench

aîne

r ave

c 2

insu

fflat

ions

.

Le

thor

ax

doit

repr

endr

e sa

di

men

sion

in

itial

e ap

rès

chaq

ue

com

pres

sion

qu

i do

itim

péra

tivem

ent

être

rel

âché

e co

mpl

ètem

ent

(le t

alon

de

la m

ain

qui c

ompr

ime

se d

écol

lelé

gère

men

t du

thor

ax) p

our q

ue l’

effic

acité

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

s so

it m

axim

ale,

afin

de

perm

ettre

au

cœur

de

bien

se

rem

plir

de s

ang.

Figu

re 6

.17

: Com

pres

sion

s th

orac

ique

s ch

ez l’

enfa

nt

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 1

4

L

a vi

ctim

e ne

resp

ire p

as

7.3

Déf

ibril

latio

n et

enf

ant

7.3.

1 Le

déf

ibril

late

ur a

utom

atis

é ex

tern

e et

les

acce

ssoi

res

enfa

nts

La D

AE

che

z l’e

nfan

t do

it êt

re r

éalis

ée a

vec

des

appa

reils

ada

ptés

(él

ectro

des

enfa

nt,

com

man

de e

nfan

t…).

Cep

enda

nt,

dans

un

but

de s

auve

tage

, si

le

sauv

eteu

r se

tro

uve

enpr

ésen

ce d

’un

enfa

nt e

n ar

rêt

card

iaqu

e et

qu’

il a

en s

a po

sses

sion

seu

lem

ent

un D

AE

« ad

ulte

», i

l pou

rra l’

utilis

er.

7.3.

2 U

tilis

atio

n du

DA

ED

ans

tous

les

cas,

ava

nt d

e m

ettre

en

œuv

re le

DA

E, l

e sa

uvet

eur

réal

iser

a 5

cycl

es d

e R

CP

.La

con

duite

à te

nir e

st e

nsui

te id

entiq

ue à

cel

le d

e l’a

dulte

.La

pos

ition

des

éle

ctro

des

collé

es s

ur la

poi

trine

de

l’enf

ant d

oit ê

tre c

onfo

rme

aux

sché

mas

du

fabr

iqua

nt. T

oute

fois

, che

z le

pet

it en

fant

ou

si l’

on u

tilis

e de

s él

ectro

des

adul

tes,

le s

auve

teur

plac

era

une

élec

trode

en

avan

t au

milie

u du

thor

ax e

t l’a

utre

au

milie

u du

dos

.

8. L

A R

EAN

IMA

TIO

N C

AR

DIO

-PU

LMO

NA

IRE

CH

EZ L

E N

OU

RR

ISSO

N

8.1

Con

duite

à te

nir

Che

z le

nou

rriss

on,

la c

ondu

ite à

ten

ir de

vant

un

arrê

t ca

rdia

que

est

iden

tique

à c

elle

de

l’enf

ant,

seul

es le

s te

chni

ques

de

vent

ilatio

n ar

tific

ielle

et d

e co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

diffè

rent

.U

n no

urris

son

est r

etro

uvé

iner

te s

ur le

dos

, hab

ituel

lem

ent d

ans

son

lit.

1- A

ppré

cier

l’ét

at d

e co

nsci

ence

:Le

nou

rriss

on e

st i

ncon

scie

nt :

il ne

crie

pas

et

ne s

e m

anife

ste

pas

quan

d on

l’ap

pelle

ou

lors

qu’o

n le

stim

ule.

2- A

ppel

er «

à l’

aide

» s

i vou

s êt

es s

eul :

Cet

te a

ctio

n pe

rmet

d’o

bten

ir un

e ai

de d

e la

par

t d’u

n té

moi

n qu

i pou

rra a

lerte

r les

sec

ours

.

3- A

llong

er le

nou

rris

son

sur l

e do

s, s

i ce

n’es

t pas

déj

à le

cas

4- A

ssur

er IM

MÉD

IATE

MEN

T la

libe

rté

des

voie

s aé

rienn

es :

�D

esse

rrer

rapi

dem

ent t

out c

e qu

i peu

t gên

er la

resp

iratio

n.

�R

amen

er d

ouce

men

t la

têt

e de

l’e

nfan

t en

pos

ition

neu

tre (

dans

l’a

xe)

et é

leve

r le

men

ton.

5- A

ppré

cier

la

resp

iratio

n to

ut e

n ga

rdan

t le

men

ton

élev

é pe

ndan

t 10

sec

onde

s au

plus

:Le

nou

rriss

on n

e re

spire

pas

, au

cun

souf

fle n

’est

per

çu e

t au

cun

brui

t n’

est

ente

ndu.

Ni

leve

ntre

, ni

la p

oitri

ne d

u no

urris

son

ne s

e so

ulèv

ent

pend

ant

les

10 s

econ

des

que

dure

cet

tere

cher

che.

6- F

aire

ale

rter

les

seco

urs

En

prés

ence

d’u

n té

moi

n, c

e de

rnie

r ale

rte le

s se

cour

s.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 15

Ja

nvie

r 200

7

En

l’abs

ence

de

tém

oin,

le s

auve

teur

déb

ute

la R

CP

pen

dant

5 c

ycle

s (s

oit e

nviro

n 2

min

utes

)av

ant d

e qu

itter

la v

ictim

e po

ur a

ller a

lerte

r les

sec

ours

.

7- P

ratiq

uer 5

insu

fflat

ions

initi

ales

:Le

sa

uvet

eur

doit

réal

iser

5

insu

fflat

ions

in

itial

es

avan

t de

bute

r le

s co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues.

Au

cour

s de

ces

5 p

rem

ière

s in

suffl

atio

ns, l

e sa

uvet

eur s

era

atte

ntif

aux

réac

tions

du

nour

risso

n(m

ouve

men

ts, t

oux

et re

pris

e de

la re

spira

tion)

.

8-

Prat

ique

r un

e ré

anim

atio

n ca

rdio

-pul

mon

aire

en

as

soci

ant

des

com

pres

sion

sth

orac

ique

s et

une

ven

tilat

ion

artif

icie

lle :

Pou

rsui

vre

la ré

anim

atio

n :

�R

éalis

er 3

0 co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

(voi

r te

chni

ques

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

sch

ez le

nou

rris

son)

;�

Apr

ès le

s co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues,

rep

lace

r la

têt

e du

nou

rriss

on e

n po

sitio

n ne

utre

,él

ever

le m

ento

n et

réal

iser

2 in

suffl

atio

ns ;

�R

epla

cer s

ans

déla

i les

doi

gts

sur l

a m

oitié

infé

rieur

e du

ste

rnum

et r

éalis

er u

ne n

ouve

llesé

rie d

e co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues.

Con

tinue

r ain

si e

n al

tern

ant 3

0 co

mpr

essi

ons

avec

2in

suffl

atio

ns.

La fr

éque

nce

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

s es

t ide

ntiq

ue à

cel

le d

e l’a

dulte

et d

e l’e

nfan

t. E

lledo

it êt

re d

e 10

0 fo

is p

ar m

inut

e.

8.2

Tech

niqu

es

8.2.

1 Te

chni

ques

de

vent

ilatio

n ar

tific

ielle

: le

bou

che-

à-bo

uche

-et-n

ezC

hez

le n

ourri

sson

, le

bou

che-

à-bo

uche

-et-n

ez e

st la

tec

hniq

ue d

e ve

ntila

tion

artif

icie

lle q

u’il

faut

réal

iser

(fig

. 6.1

8).

Cet

te te

chni

que

se d

istin

gue

de c

elle

du

bouc

he-à

-bou

che,

car

:�

Le s

auve

teur

eng

lobe

ave

c sa

bou

che

à la

fois

la b

ouch

e et

le n

ez d

e la

vic

time

;�

Le v

olum

e de

s in

suffl

atio

ns e

st p

lus

faib

le q

ue c

hez

l’adu

lte p

our

voir

la p

oitri

neco

mm

ence

r à s

e so

ulev

er.

Figu

re 6

.18

: Bou

che-

à-bo

uche

-et-n

ez, i

nsuf

flatio

n

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 1

6

L

a vi

ctim

e ne

resp

ire p

as

8.2.

2 Te

chni

que

des

com

pres

sion

s th

orac

ique

s ch

ez le

nou

rris

son

(moi

ns d

e 1

an)

�Lo

calis

er le

ste

rnum

du

nour

risso

n et

pla

cer

la p

ulpe

de

deux

doi

gts

d’un

e m

ain

dans

l’axe

du

st

ernu

m,

une

larg

eur

de

doig

t au

-des

sous

d’

une

ligne

dr

oite

im

agin

aire

réun

issa

nt le

s m

amel

ons

de l’

enfa

nt (F

ig. 6

.19)

.�

Com

prim

er r

égul

ière

men

t le

ste

rnum

ave

c la

pul

pe d

es d

eux

doig

ts,

d’en

viro

n 1/

3 de

l’épa

isse

ur d

u th

orax

du

nour

risso

n, à

une

fréq

uenc

e de

100

fois

par

min

ute.

�A

près

30

com

pres

sion

s, r

amen

er l

a tê

te d

u no

urris

son

en p

ositi

on n

eutre

, él

ever

le

men

ton

et ré

alis

er 2

insu

fflat

ions

.�

Rep

lace

r la

pulp

e de

s do

igts

imm

édia

tem

ent à

la b

onne

pos

ition

et r

éalis

er 3

0 no

uvel

les

com

pres

sion

s.�

Con

tinue

r d’a

ltern

er 3

0 co

mpr

essi

ons

ster

nale

s av

ec 2

insu

fflat

ions

com

me

chez

l’ad

ulte

et l’

enfa

nt.

Le

thor

ax

doit

repr

endr

e sa

di

men

sion

in

itial

e ap

rès

chaq

ue

com

pres

sion

qu

i do

itim

péra

tivem

ent ê

tre

relâ

chée

com

plèt

emen

t (la

pul

pe d

es d

oigt

s qu

i com

prim

ent s

e dé

colle

légè

rem

ent d

u th

orax

) pou

r que

l’ef

ficac

ité d

es c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues

soit

max

imal

e, a

fin d

epe

rmet

tre a

u cœ

ur d

e bi

en s

e re

mpl

ir de

san

g.

8.3

Déf

ibril

latio

n et

nou

rris

son

Le D

AE n

’est

jam

ais

utili

sé c

hez

un n

ourr

isso

n (<

1 a

n).

9. C

AS

PAR

TIC

ULI

ERS

9.1

Proc

édur

e de

RC

PLe

ven

tre

et la

poi

trin

e de

la v

ictim

e ne

se

soul

èven

t pas

lors

des

insu

fflat

ions

:�

Ouv

rir la

bou

che

et c

ontrô

ler

la p

rése

nce

éven

tuel

le d

’un

corp

s ét

rang

er. S

i néc

essa

ire,

le re

tirer

ave

c le

s do

igts

(fig

. 6.2

0).

�S

’ass

urer

que

la tê

te d

e la

vic

time

est e

n bo

nne

posi

tion

et q

ue s

on m

ento

n es

t éle

vé.

Figu

re 6

.19

: Com

pres

sion

s th

orac

ique

s ch

ez le

nou

rris

son

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 17

Ja

nvie

r 200

7

�E

ffect

uer

deux

insu

fflat

ions

. Q

uelq

ue s

oit

leur

effi

caci

té,

com

men

cer

imm

édia

tem

ent

laR

CP

. Tou

tefo

is, a

près

cha

que

série

de

30 c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues,

vér

ifier

la p

rése

nce

de c

orps

étra

nger

dan

s la

bou

che

avan

t de

sou

ffler

. S

i tel

est

le c

as,

le r

etire

r co

mm

edé

crit

préc

édem

men

t.D

evan

t une

impo

ssib

ilité

de ré

alis

er d

es in

suffl

atio

ns e

ffica

ces,

le s

auve

teur

doi

t env

isag

er u

neob

stru

ctio

n to

tale

des

voi

es a

érie

nnes

aya

nt e

ntra

îné

une

inco

nsci

ence

et

un a

rrêt

de l

are

spira

tion

de la

vic

time

(voi

r par

tie 3

). Le

s co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues

auro

nt la

mêm

e ef

ficac

itéqu

e le

s co

mpr

essi

ons

abdo

min

ales

dan

s la

mét

hode

de

Hei

mlic

h.

9.2

Cas

par

ticul

iers

ave

c le

DA

E

9.2.

1 La

vic

time

prés

ente

un

timbr

e au

toco

llant

méd

icam

ente

ux s

ur la

zon

e de

pos

e de

sél

ectr

odes

:Le

sau

vete

ur r

etire

le

timbr

e et

ess

uie

la z

one

avan

t de

col

ler

l’éle

ctro

de p

our

amél

iore

rl’e

ffica

cité

du

choc

éle

ctriq

ue.

9.2.

2 Le

sau

vete

ur c

onst

ate

une

cica

tric

e et

per

çoit

un b

oîtie

r so

us la

pea

u à

l’end

roit

oùil

doit

pose

r l’é

lect

rode

sou

s la

cla

vicu

le d

roite

:Le

sau

vete

ur c

olle

l’él

ectro

de à

env

iron

1 cm

sou

s la

bos

se p

erçu

e.

9.2.

3 La

vic

time

est a

llong

ée s

ur u

ne s

urfa

ce e

n m

étal

:S

i c’e

st p

ossi

ble

et s

i bes

oin

en s

e fa

isan

t aid

er, l

e sa

uvet

eur

dépl

ace

la v

ictim

e ou

glis

se u

ntis

su s

ous

elle

(cou

vertu

re…

) ava

nt d

e dé

bute

r la

défib

rilla

tion.

L’ef

ficac

ité d

’un

choc

éle

ctriq

ue s

ur u

ne v

ictim

e al

long

ée s

ur u

ne s

urfa

ce e

n m

étal

est

trè

sdi

min

uée.

Il n

’exi

ste

pas

de ri

sque

réel

pou

r le

sauv

eteu

r.

9.2.

4 La

vic

time

est a

llong

ée s

ur u

n so

l mou

illé

(bor

d de

pis

cine

, plu

ie…

) :S

i c’e

st p

ossi

ble

et s

i bes

oin

en s

e fa

isan

t aid

er, l

e sa

uvet

eur d

épla

ce la

vic

time

pour

l’al

long

ersu

r une

sur

face

sèc

he.Fi

gure

6.2

0 : R

etire

r un

corp

s ét

rang

er à

l’ai

de d

es d

oigt

s

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 1

8

L

a vi

ctim

e ne

resp

ire p

as

L’ef

ficac

ité d

’un

choc

éle

ctriq

ue s

ur u

ne v

ictim

e al

long

ée s

ur u

n so

l m

ouillé

est

dim

inué

e. I

ln’

exis

te p

as d

e ris

que

réel

pou

r le

sauv

eteu

r.

9.2.

5 A

u co

urs

de l’

anal

yse

ou d

u ch

oc, l

e D

AE

déte

cte

un m

ouve

men

t :V

érifi

er l

es s

igne

s de

vie

, ne

pas

tou

cher

la

vict

ime

au c

ours

de

l’ana

lyse

ou

lors

de

ladé

livra

nce

du c

hoc

par l

e D

AE

.

9.2.

6 A

près

avo

ir co

llé e

t co

nnec

té le

s él

ectr

odes

au

DA

E, l’

appa

reil

dem

ande

tou

jour

sde

les

conn

ecte

r :V

érifi

er s

i le

s él

ectro

des

sont

bie

n co

llées

et

si l

e câ

ble

des

élec

trode

s es

t co

rrect

emen

tco

nnec

té a

u D

AE

, ou

que

la d

ate

de p

érem

ptio

n de

s él

ectro

des

ne s

oit p

as d

épas

sée.

Dan

s ce

dern

ier c

as, u

tilis

er la

sec

onde

pai

re d

’éle

ctro

des.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e ne

resp

ire p

as I

- 6

- 19

Ja

nvie

r 200

7

10. S

CH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S

10.1

Arr

êt c

ardi

aque

che

z l’a

dulte

La v

ictim

e in

cons

cien

tene

resp

ire p

lus

Faire

ale

rter

Dem

ande

r un

DA

E

DA

E di

spon

ible

1- m

ettr

e en

fonc

tion

le D

AE

2- c

onne

cter

les

élec

trod

es3-

s’é

cart

er p

enda

nt l’

anal

yse

Mai

nten

ir la

vic

time

en v

ie, p

ratiq

uer l

aR

CP

et m

ettre

en

œuv

re u

n D

AE

RC

P(3

0/2,

30/

2, 3

0/2…

)

4- S

e co

nfor

mer

aux

indi

catio

ns d

u D

AE

Cho

c au

toris

é ?

Oui

Dél

ivre

1 c

hoc

5 cy

cles

de

30/2

Non

RC

P(3

0/2,

30/

2, 3

0/2…

)

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

6 - 2

0

L

a vi

ctim

e ne

resp

ire p

as

10.2

Arr

êt c

ardi

aque

che

z l’e

nfan

t

La v

ictim

e in

cons

cien

tene

resp

ire p

lus

Faire

ale

rter

Dem

ande

r un

DA

E

DA

E di

spon

ible

1- m

ettr

e en

fonc

tion

le D

AE

2- c

onne

cter

les

élec

trod

es3-

s’é

cart

er p

enda

nt l’

anal

yse

Mai

nten

ir la

vic

time

en v

ie, p

ratiq

uer l

aR

CP e

t met

tre e

uvre

un

DA

E

RC

P(3

0/2,

30/

2, 3

0/2…

)

5 in

suffl

atio

ns

Cho

c au

toris

é ?

Oui

Dél

ivre

r 1 c

hoc

Non

4- S

e co

nfor

mer

aux

indi

catio

ns d

u D

AE

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e se

pla

int d

’un

mal

aise

I -

7 - 1

Ja

nvie

r 200

7

PAR

TIE

7

LA V

ICTI

ME

SE P

LAIN

T D

’UN

MA

LAIS

E

1. O

BJE

CTI

FSA

la fi

n de

cet

te p

artie

, vou

s se

rez

capa

ble

de :

�O

bser

ver

une

pers

onne

vic

time

d’un

mal

aise

, lu

i pos

er le

s qu

estio

ns e

ssen

tielle

s, la

met

tre a

u re

pos

et l’

inst

alle

r en

pos

ition

d’a

ttent

e av

ant d

’app

eler

le S

amu

- ce

ntre

15

et d

e su

ivre

les

cons

eils

du

méd

ecin

régu

late

ur.

2. S

ITU

ATI

ON

La v

ictim

e es

t con

scie

nte,

ne

se s

ent p

as b

ien

et p

rése

nte

des

sign

es v

isib

les

de m

alai

se.

3. D

ÉFIN

ITIO

NU

n m

alai

se e

st u

ne s

ensa

tion

péni

ble

tradu

isan

t un

troub

le d

u fo

nctio

nnem

ent d

e l'o

rgan

ism

e,sa

ns q

ue le

suj

et q

ui l'

épro

uve

puis

se e

n id

entif

ier

oblig

atoi

rem

ent l

'orig

ine.

Il p

eut ê

tre fu

gace

ou d

urab

le e

t/ou

de s

urve

nue

brut

ale

ou p

rogr

essi

ve.

Un

mal

aise

tra

duit

une

défa

illanc

e,

tem

pora

ire

ou

dura

ble,

d'

une

parti

e de

l'o

rgan

ism

e.C

erta

ines

per

sonn

es p

rése

nten

t de

s m

alai

ses

répé

titifs

et

souv

ent

iden

tique

s (c

ardi

aque

s,di

abét

ique

s ou

ast

hmat

ique

s).

4. R

ISQ

UES

Cer

tain

s m

alai

ses

sont

dits

gra

ves,

car

ils

peuv

ent

être

rév

élat

eurs

d'u

ne s

ituat

ion

pouv

ant

àto

ut m

omen

t en

traîn

er u

ne d

étre

sse

vita

le.

Ces

mal

aise

s gr

aves

app

elle

nt u

ne r

épon

seim

méd

iate

et u

n ap

pel a

u S

AM

U-C

entre

15.

5. P

RIN

CIP

E D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

SD

evan

t un

mal

aise

, le

sauv

eteu

r doi

t tou

t met

tre e

n œ

uvre

pou

r :�

Met

tre a

u re

pos

la v

ictim

e ;

�R

ecue

illir l

es in

form

atio

ns n

éces

saire

s ;

�Tr

ansm

ettre

ces

info

rmat

ions

lors

de

l’ale

rte a

fin d

’obt

enir

un a

vis

méd

ical

.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

7 - 2

La v

ictim

e se

pla

int d

’un

mal

aise

6. C

ON

DU

ITE

À T

ENIR

Dev

ant u

ne v

ictim

e co

nsci

ente

, qui

dit

ne p

as s

e se

ntir

bien

.

6.1

Obs

erve

r les

sig

nes

de m

alai

seLe

sau

vete

ur p

eut

renc

ontre

r di

vers

es s

ituat

ions

qui

tra

duis

ent

la g

ravi

té d

’un

mal

aise

et

qui

néce

ssite

nt le

reco

urs

à un

avi

s m

édic

al im

méd

iat e

n ap

pela

nt le

15.

La v

ictim

e ré

agit

et ré

pond

aux

que

stio

ns. Q

uatre

situ

atio

ns p

euve

nt s

e pr

ésen

ter :

�E

lle r

esse

nt u

ne d

oule

ur s

erra

nt la

poi

trin

e ou

une

dou

leur

du

vent

re in

tens

e, o

u un

mal

de

tête

inte

nse

et in

habi

tuel

, qui

dur

e ou

qui

se

répè

te ;

�E

lle a

froi

d, e

st c

ouve

rte d

e su

eurs

abo

ndan

tes,

san

s av

oir

four

ni d

’effo

rt ou

san

s qu

ela

cha

leur

env

ironn

ante

soi

t im

porta

nte.

Elle

pré

sent

e un

e pâ

leur

int

ense

. C

hez

lavi

ctim

e à

peau

hal

ée o

u co

loré

e, l

a pâ

leur

peu

t êt

re a

ppré

ciée

à l

a fa

ce i

nter

ne d

eslè

vres

;�

Elle

a du

mal

à re

spire

r,ne

peu

t plu

s pa

rler o

u le

fait

avec

gra

ndes

diff

icul

tés

;�

Elle

prés

ente

une

par

alys

ie d

u br

as o

u de

la

jam

be,

mêm

e tra

nsito

ire,

a du

mal

àpa

rler e

t/ou

a la

bou

che

défo

rmée

.

6.2

Met

tre

la v

ictim

e au

repo

sLa

vic

time

doit

être

mis

e au

rep

os i

mm

édia

tem

ent.

Des

serr

er é

vent

uelle

men

t le

col

, la

cein

ture

et t

out v

êtem

ent g

ênan

t la

resp

iratio

n.Il

faut

la ra

ssur

er e

n lu

i par

lant

san

s én

erve

men

t et l

a ca

lmer

. Si l

a vi

ctim

e es

t agi

tée,

l’is

oler

.E

n ca

s de

gên

e re

spira

toire

, l’in

stal

ler

en p

ositi

on a

ssis

e ou

dem

i-ass

ise.

Dan

s le

s au

tres

cas,

l’allo

nger

sau

f si e

lle a

dopt

e sp

onta

ném

ent u

ne a

utre

pos

ition

.

6.3

S’en

quér

ir de

son

éta

t de

sant

é ha

bitu

elP

oser

qu

elqu

es

ques

tions

si

mpl

es

à la

vi

ctim

e ou

à

son

ento

urag

e po

ur

avoi

r de

sre

nsei

gnem

ents

util

es p

our l

es tr

ansm

ettre

lors

de

l’ale

rte :

Dep

uis

com

bien

de

tem

ps d

ure

ce m

alai

se ?

» ;

Ave

z-vo

us d

éjà

prés

enté

ce

type

de

mal

aise

? »

;-

« P

rene

z-vo

us d

es m

édic

amen

ts ?

» ;

Ave

z-vo

us é

té g

rave

men

t mal

ade

ou ré

cem

men

t hos

pita

lisé

? ».

6.4

Pren

dre

un a

vis

méd

ical

Le s

auve

teur

doi

t obt

enir

imm

édia

tem

ent u

n av

is m

édic

al e

t app

eler

le 1

5. C

et a

ppel

ne

doit

pas

être

diff

éré,

mêm

e à

la d

eman

de d

e la

vic

time.

Le s

auve

teur

vei

llera

à tr

ansm

ettre

de

faço

n pr

écis

e ce

qu’

il a

obse

rvé

et e

nten

du. G

râce

aux

télé

phon

es p

orta

bles

, le

méd

ecin

pou

rra p

arle

r di

rect

emen

t à

la p

erso

nne

sans

la

faire

dépl

acer

.

6.5

Surv

eille

r la

vict

ime

Par

ler r

égul

ière

men

t à la

vic

time

:�

Si

elle

par

le,

elle

est

con

scie

nte

: P

ours

uivr

e la

sur

veilla

nce

et l

ui e

xpliq

uer

ce q

ui s

epa

sse

pour

la ré

conf

orte

r.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e se

pla

int d

’un

mal

aise

I -

7 - 3

Ja

nvie

r 200

7

�S

i el

le n

e ré

pond

plu

s, e

lle e

st i

ncon

scie

nte

: V

érifi

er l

a pr

ésen

ce d

e la

res

pira

tion

etm

ettre

la p

erso

nne

en p

ositi

on la

téra

le d

e sé

curit

é.�

Sig

nale

r l’a

ggra

vatio

n en

rapp

elan

t les

sec

ours

.

7. C

AS

PAR

TIC

ULI

ER :

Pris

e ha

bitu

elle

de

méd

icam

ent o

u de

suc

reD

ans

certa

ines

mal

adie

s, u

n tra

item

ent

parti

culie

r do

it êt

re p

ris e

n ca

s de

mal

aise

. D

ans

ces

cas,

le

traite

men

t et

les

dos

es à

pre

ndre

son

t co

nnus

par

la

vict

ime

et o

nt f

ait

l'obj

et d

'une

pres

crip

tion

préa

labl

e pa

r son

méd

ecin

.�

Si u

ne v

ictim

e le

dem

ande

, ou

sur

con

sign

e d’

un m

édec

in p

réal

able

men

t al

erté

, il

faut

aide

r la

per

sonn

e à

pren

dre

ce tr

aite

men

t en

resp

ecta

nt le

s do

ses

pres

crite

s pa

r so

nm

édec

in.

�D

e m

ême,

si

une

vict

ime

dem

ande

spo

ntan

émen

t du

suc

re,

lui

en d

onne

r, de

préf

éren

ce e

n m

orce

aux.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

7 - 4

La v

ictim

e se

pla

int d

’un

mal

aise

8. S

CH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S

Met

tre

au re

pos

Inte

rrog

erD

epui

s co

mbi

en d

e te

mps

?Es

t-ce

la p

rem

ière

fois

?Pr

enez

-vou

s de

s m

édic

amen

ts ?

Avez

-vou

s ét

é dé

jà h

ospi

talis

é ?

Ale

rter

les

seco

urs

méd

ical

isés

La v

ictim

e es

t-el

le a

u re

pos ?

Obs

erve

r

La v

ictim

eré

clam

e so

nm

édic

amen

t ou

dusu

cre

?

Aid

er à

pre

ndre

lem

édic

amen

t ou

le s

ucre

Non

Oui

Oui

Non

La v

ictim

e se

pla

int

d’un

mal

aise

Info

rmer

et é

vite

rl’a

ggra

vatio

n

Tout

es le

s m

inut

esob

serv

er e

t par

ler

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

I -

8 - 1

Ja

nvie

r 200

7

PAR

TIE

8

LA V

ICTI

ME

SE P

LAIN

T A

PRÈS

UN

TR

AU

MA

TISM

E

1. O

BJE

CTI

FSA

la fi

n de

cet

te p

artie

, vou

s se

rez

capa

ble

de :

�In

stal

ler e

n po

sitio

n d’

atte

nte

une

vict

ime

qui p

rése

nte

une

plai

e gr

ave

;�

Réa

liser

les

ges

tes

de s

ecou

rs n

éces

saire

s à

une

pers

onne

qui

pré

sent

e un

e pl

aie

sim

ple

;�

Arro

ser

à l’e

au u

ne b

rûlu

re v

enan

t de

se

prod

uire

ava

nt d

’iden

tifie

r sa

gra

vité

et

d’ad

apte

r les

ges

tes

de s

ecou

rs ;

�E

vite

r to

ute

mob

ilisat

ion

d’un

e pe

rson

ne v

ictim

e d’

une

atte

inte

trau

mat

ique

des

os

oude

s ar

ticul

atio

ns, e

n at

tend

ant l

es s

ecou

rs.

2. S

ITU

ATI

ON

La v

ictim

e es

t con

scie

nte

et s

e pl

aint

apr

ès u

n tra

umat

ism

e.

3. L

A V

ICTI

ME

PRÉS

ENTE

UN

E PL

AIE

3.1

Déf

initi

onLa

pla

ie e

st u

ne lé

sion

de

la p

eau,

rev

êtem

ent p

rote

cteu

r du

cor

ps, a

vec

une

atte

inte

pos

sibl

ede

s tis

sus

sous

la p

eau.

Les

plai

es s

ont g

énér

alem

ent s

econ

daire

s à

un tr

aum

atis

me.

Elle

s so

nt p

rovo

quée

s pa

r :�

Une

cou

pure

;�

Une

éra

flure

;�

Une

mor

sure

;�

Une

piq

ûre.

3.2

Ris

ques

Sui

vant

son

impo

rtanc

e et

sa

loca

lisat

ion,

la p

laie

peu

t être

à l’

orig

ine

d’ag

grav

atio

n im

méd

iate

de l

’éta

t de

la

vict

ime,

com

me

une

hém

orra

gie,

une

déf

ailla

nce

de l

a re

spira

tion

ou d

eco

mpl

icat

ions

sec

onda

ires,

com

me

une

infe

ctio

n.

Tout

e pl

aie,

tou

te p

iqûr

e, m

ême

min

ime,

peu

t pr

ovoq

uer

une

mal

adie

trè

s gr

ave,

sou

vent

mor

telle

: le

téta

nos.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

8 - 2

L

a vi

ctim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

Seul

e la

vac

cina

tion

antit

étan

ique

, effe

ctué

e to

us le

s 10

ans

, pro

tège

du

téta

nos.

Si

le s

ujet

n’a

pas

été

vac

ciné

ou

si l

a va

ccin

atio

n da

te d

e pl

us d

e 5

ans,

con

sulte

r un

méd

ecin

.

3.3

Prin

cipe

s de

l’ac

tion

de s

ecou

rsD

evan

t une

vic

time

qui s

e pl

aint

apr

ès u

n tra

umat

ism

e, le

sau

vete

ur d

oit :

�E

mpê

cher

l’ag

grav

atio

n en

évi

tant

tout

e m

obilis

atio

n in

tem

pest

ive

;�

Dem

ande

r un

avis

méd

ical

.

3.4

Sign

esLe

sau

vete

ur d

oit p

ouvo

ir di

stin

guer

deu

x ty

pes

de p

laie

s :

3.4.

1 La

pla

ie g

rave

, don

t la

grav

ité d

épen

d :

�D

e sa

loca

lisat

ion

:-

Au

cou,

à l’

œil

ou à

la fa

ce ;

-A

u th

orax

;-

A l’

abdo

men

.�

De

son

aspe

ct :

-Q

ui s

aign

e ;

-D

échi

quet

ée ;

-M

ultip

les

et/o

u ét

endu

es.

�D

e so

n m

écan

ism

e :

-P

ar p

roje

ctile

;-

Par

out

il ;

-P

ar m

orsu

re ;

-P

ar o

bjet

tran

chan

t : c

oute

au, c

utte

r…

3.4.

2 La

pla

ie s

impl

e, p

etite

cou

pure

sup

erfic

ielle

ou

éraf

lure

sai

gnan

t pe

u et

non

situ

ée à

prox

imité

d’u

n or

ifice

nat

urel

ou

de l’

œil.

3.5

Con

duite

à te

nir

3.5.

1 La

vic

time

qui p

rése

nte

une

plai

e gr

ave

�Id

entif

ier l

a gr

avité

de

la p

laie

:D

éter

min

er s

a lo

calis

atio

n, s

on a

spec

t et

son

méc

anis

me.

Les

car

acté

ristiq

ues

de l

a pl

aie

déte

rmin

ent l

’act

ion

du s

auve

teur

.

Si l

a pl

aie

saig

ne a

bond

amm

ent,

adop

ter

la c

ondu

ite à

ten

ir de

vant

une

vic

time

qui

saig

ne a

bond

amm

ent (

voir

parti

e 4)

.

�In

stal

ler l

a vi

ctim

e en

pos

ition

d’a

ttent

e :

a) P

laie

du

thor

ax :

Pos

ition

dem

i as

sise

(fig

. 8.

1) p

our

rend

re l

a re

spira

tion

de l

avi

ctim

e pl

us fa

cile

.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

I -

8 - 3

Ja

nvie

r 200

7

b) P

laie

de

l’abd

omen

: P

ositi

on à

pla

t dos

, ain

si q

ue c

uiss

es e

t gen

oux

fléch

is (f

ig. 8

.2)

pour

relâ

cher

les

mus

cles

de

l’abd

omen

et d

imin

uer l

a do

uleu

r.

c) P

laie

de

l’œil

: Allo

nger

à p

lat d

os, a

vec

la tê

te c

alée

, en

reco

mm

anda

nt a

u bl

essé

de

ferm

er l

es d

eux

yeux

et

de n

e pa

s bo

uger

. N

e ja

mai

s ch

erch

er à

ret

irer

un c

orps

étra

nger

ocu

laire

. Cet

te p

ositi

on é

vite

une

agg

rava

tion

éven

tuel

le d

e la

lési

on d

e l’œ

il.

d) A

utre

type

de

plai

e : A

llong

er la

vic

time

à l’a

bri e

n po

sitio

n ho

rizon

tale

pou

r dim

inue

rle

s co

mpl

icat

ions

et p

réve

nir u

ne d

éfai

llanc

e.

Si u

n co

rps

étra

nger

(cou

teau

, out

ils, m

orce

au d

e ve

rre…

) est

incl

us d

ans

la p

laie

, il n

efa

ut j

amai

s le

ret

irer

car

son

retr

ait

ou s

a m

obili

satio

n pe

ut a

ggra

ver

la l

ésio

n et

le

saig

nem

ent.

�D

eman

der u

n av

is m

édic

al.

�P

roté

ger l

a vi

ctim

e du

froi

d ou

de

la c

hale

ur e

t des

inte

mpé

ries.

�P

arle

r rég

uliè

rem

ent à

la v

ictim

e et

lui e

xpliq

uer c

e qu

i se

pass

e po

ur la

réco

nfor

ter.

- S

i elle

par

le, e

lle e

st c

onsc

ient

e : P

ours

uivr

e la

sur

veilla

nce

et lu

i exp

lique

r ce

qui

se

pass

e.-

Si

elle

ne

répo

nd p

lus,

elle

est

inc

onsc

ient

e :

Pra

tique

r le

s ge

stes

qui

s’im

pose

nt.

Sig

nale

r l’a

ggra

vatio

n en

rapp

elan

t les

sec

ours

.

Figu

re 8

.1 :

Posi

tion

dem

i ass

ise

Figu

re 8

.2 :

Cui

sse

et g

enou

x flé

chis

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

8 - 4

L

a vi

ctim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

3.5.

2 La

vic

time

prés

ente

une

pla

ie s

impl

e�

Se la

ver l

es m

ains

ave

c de

l’ea

u et

du

savo

n.�

Net

toye

r la

pla

ie à

l’ea

u et

au

savo

n, a

u be

soin

ave

c un

e co

mpr

esse

sté

rile.

On

peut

auss

i util

iser

un

antis

eptiq

ue, a

cqui

s su

r co

nsei

l d’u

n m

édec

in, d

’un

phar

mac

ien

ou d

’un

infir

mie

r.Le

lava

ge é

limin

e le

s ge

rmes

qui

pou

rraie

nt p

énét

rer d

ans

la p

laie

. Il d

oit s

e fa

ire a

vec

douc

eur

pour

ne

pas

faire

sai

gner

ou

ne p

as fa

ire p

énét

rer d

es c

orps

étra

nger

s.�

Prot

éger

par

un

pans

emen

t adh

ésif

(fig.

8.3

) si l

apl

aie

risqu

e d’

être

à

nouv

eau

soui

llée

(ce

pans

emen

t n’a

dhèr

era

corre

ctem

ent q

ue lo

rsqu

e la

peau

aur

a sé

ché)

.�

Dem

ande

r à

la

vict

ime

si

elle

es

t va

ccin

éeco

ntre

le

tano

s et

de

puis

qu

and.

S

i la

vacc

inat

ion

n’es

t pa

s ré

cent

e,

lui

cons

eille

r de

cons

ulte

r un

méd

ecin

.�

Si la

pla

ie d

evie

nt c

haud

e, r

ouge

, si e

lle g

onfle

,si

elle

con

tinue

de

faire

mal

et/o

u si

une

fiè

vre

appa

raît

dans

les

jour

s qu

i sui

vent

, con

sulte

r sa

nsta

rder

un

méd

ecin

.N

B :

Des

mal

adie

s pe

uven

t êt

re t

rans

mis

es p

ar l

e sa

ng e

n ca

s de

pla

ie m

ême

min

ime

des

mai

ns d

u sa

uvet

eur.

Dan

s ce

cas

, il c

onvi

ent :

�D

e se

pro

tége

r par

le p

ort d

e ga

nts

;�

De

touj

ours

se

lave

r les

mai

ns e

t les

dés

infe

cter

(eau

de

jave

l ou

dési

nfec

tant

inco

lore

) le

plus

tôt p

ossi

ble.

4. L

A V

ICTI

ME

PRES

ENTE

UN

E B

RU

LUR

E

4.1

Déf

initi

onLé

sion

s de

la

peau

et/o

u de

s vo

ies

aérie

nnes

ou

des

voie

s di

gest

ives

pro

voqu

ées

par

lach

aleu

r, le

s su

bsta

nces

chi

miq

ues,

l’él

ectri

cité

, le

frotte

men

t, ou

due

s à

des

radi

atio

ns.

4.2

Ris

ques

Sui

vant

son

éte

ndue

, sa

prof

onde

ur e

t sa

loca

lisat

ion,

la b

rûlu

re p

eut ê

tre à

l’or

igin

e :

�D

e da

nger

s im

méd

iats

com

me

une

défa

illanc

e ci

rcul

atoi

re s

i la

brûl

ure

est é

tend

ue, o

uco

mm

e un

e dé

failla

nce

resp

irato

ire p

ar b

rûlu

re d

u vi

sage

ou

inha

latio

n de

fum

ée ;

�D

’une

dou

leur

sév

ère

;�

De

cons

éque

nces

plu

s ta

rdiv

es c

omm

e l’in

fect

ion.

Mêm

e ap

rès

avoi

r su

pprim

é la

cau

se d

e la

brû

lure

, se

s ef

fets

se

pour

suiv

ent.

San

s ac

tion

imm

édia

te, e

lle p

eut s

’éte

ndre

en

prof

onde

ur e

t en

surfa

ce.

4.3

Sign

es

Le s

auve

teur

doi

t pou

voir

dist

ingu

er d

eux

type

s de

brû

lure

s du

es à

la c

hale

ur.

Figu

re 8

.3 :

Pans

emen

t adh

ésif

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

I -

8 - 5

Ja

nvie

r 200

7

4.3.

1 Le

s br

ûlur

es g

rave

s :

�C

loqu

e un

ique

ou

mul

tiple

d’u

ne s

urfa

ce s

upér

ieur

e à

celle

de

la m

oitié

de

la p

aum

e de

la m

ain

de la

vic

time

;�

Des

truct

ion

plus

pro

fond

e (a

spec

t no

irâtre

de

la p

artie

brû

lée)

ass

ocié

e so

uven

t à

des

cloq

ues

et u

ne ro

ugeu

r plu

s ou

moi

ns é

tend

ue ;

�Lo

calis

atio

ns

parti

culiè

res

: vi

sage

, m

ains

, vo

isin

age

des

orifi

ces

natu

rels

ou

artic

ulat

ions

. Le

s br

ûlur

es d

e la

bou

che

et d

u ne

z fe

ront

tou

jour

s cr

aind

re la

sur

venu

era

pide

d’u

ne d

iffic

ulté

resp

irato

ire ;

�R

ouge

ur é

tend

ue d

e la

pea

u ch

ez l’

enfa

nt.

4.3.

2 Le

s br

ûlur

es s

impl

es :

�R

ouge

ur d

e la

pea

u ch

ez l’

adul

te,

�C

loqu

e d’

une

surfa

ce in

férie

ure

à ce

lle d

e la

moi

tié d

e la

pau

me

de la

mai

n de

la v

ictim

e(fi

g. 8

.4).

4.4

Con

duite

à te

nir

�Su

pprim

er la

cau

se o

u so

ustr

aire

la v

ictim

e à

la c

ause

.La

cau

se d

’une

brû

lure

est

un

dang

er i

mm

édia

t au

ssi

bien

pou

r la

vic

time

que

pour

le

sauv

eteu

r.

Si s

es v

êtem

ents

son

t enf

lam

més

, em

pêch

er la

vic

time

de c

ourir

, la

roul

er o

u la

faire

se

roul

er p

ar te

rre

et é

touf

fer l

es fl

amm

es a

vec

un v

êtem

ent o

u un

e co

uver

ture

.�

Ref

roid

ir le

plu

s tô

t pos

sibl

e la

sur

face

brû

lée

(fig.

8.5

).R

efro

idir

les

brûl

ures

ven

ant d

e se

pro

duire

ave

c de

l’ea

u,pa

r ex

empl

e de

l’ea

u fro

ide

du r

obin

et, e

n la

issa

nt c

oule

rl’e

au s

ans

pres

sion

sur

la b

rûlu

re ju

squ'

à l’o

bten

tion

d’un

avis

méd

ical

.L’

arro

sage

imm

édia

t d’

une

brûl

ure

dim

inue

l’ex

tens

ion

dela

brû

lure

, lim

ite s

es c

onsé

quen

ces

et s

oula

ge la

dou

leur

.

S’il

s’ag

it d’

une

brûl

ure

sim

ple,

l’a

rros

age

peut

êt

repo

ursu

ivi p

lus

long

tem

ps ju

squ'

à di

spar

ition

de

la d

oule

ur.

Arr

osag

e : p

oint

s cl

és- L

’arr

osag

e es

t im

méd

iat ;

- L’a

rros

age

porte

sur

la s

urfa

ce b

rûlé

e ;

- Jus

qu'à

l’av

is m

édic

al.

Figu

re 8

.3 :

Eval

uatio

n de

la s

urfa

ced’

une

cloq

ue

Figu

re 8

.5 :

Arr

osag

e à

l’eau

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

8 - 6

L

a vi

ctim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

�R

etire

r les

vêt

emen

ts d

e la

vic

time

Les

vête

men

ts d

e la

vic

time

doiv

ent ê

tre re

tirés

le p

lus

tôt p

ossi

ble,

san

s ôt

er c

eux

qui a

dhèr

ent

à la

pea

u. C

eci p

eut ê

tre fa

it pe

ndan

t l’a

rrosa

ge o

u so

us la

dou

che.

�Ev

alue

r la

grav

ité d

e la

brû

lure

et a

gir :

a) L

a br

ûlur

e es

t gra

ve :

�A

lerte

r les

sec

ours

;�

Apr

ès l’

arro

sage

, sau

f gên

e re

spira

toire

, allo

nger

la v

ictim

e su

r la

rég

ion

non

brûl

ée o

uda

ns la

pos

ition

elle

se

sent

le m

ieux

, si p

ossi

ble

sur u

n dr

ap p

ropr

e ;

�S

urve

iller

la v

ictim

e, d

e m

aniè

re c

ontin

ue,

tout

es le

s 2

min

utes

au

moi

ns,

lui p

arle

r et

l’inte

rrog

er :

- S

i elle

par

le, e

lle e

st c

onsc

ient

e : P

ours

uivr

e la

sur

veilla

nce

et lu

i exp

lique

r ce

qui

se

pass

e po

ur la

réco

nfor

ter ;

- S

i el

le n

e ré

pond

plu

s, e

lle e

st i

ncon

scie

nte

: P

ratiq

uer

les

gest

es q

ui s

’impo

sent

.S

igna

ler l

’agg

rava

tion

en ra

ppel

ant l

es s

ecou

rs.

b) L

a br

ûlur

e es

t sim

ple

:�

Pro

tége

r la

brûl

ure

;�

Ne

pas

perc

er la

clo

que

et la

pro

tége

r par

un

pans

emen

t sté

rile

;�

Sur

veille

r com

me

une

plai

e si

mpl

e et

dem

ande

r à la

vic

time

si e

lle e

st v

acci

née

cont

re le

téta

nos

;�

Che

z l’e

nfan

t et l

e no

urris

son,

touj

ours

pre

ndre

l’av

is d

’un

méd

ecin

.

Il va

de

soi q

ue le

sau

vete

ur d

oit s

avoi

r réa

liser

ces

ges

tes

sur l

ui-m

ême.

Ne

rien

met

tre,

en

deho

rs d

e l’e

au, s

ur la

brû

lure

ava

nt l’

obte

ntio

n d’

un a

vis

méd

ical

.

4.5

Cas

par

ticul

iers

4.5.

1 B

rûlu

res

par p

rodu

its c

him

ique

s�

Proj

ectio

n su

r la

pea

u et

les

vêt

emen

ts :

ôter

en

se p

roté

gean

t ou

fai

re ô

ter

imm

édia

tem

ent l

es v

êtem

ents

imbi

bés

de p

rodu

it et

arro

ser a

bond

amm

ent à

gra

nde

eau,

le p

lus

tôt

poss

ible

pour

élim

iner

le

prod

uit

en c

ause

et

jusq

u'à

l’arr

ivée

des

seco

urs.

�Pr

ojec

tion

de li

quid

e ch

imiq

ue d

ans

l’œil

: rin

cer l

’œil

abon

dam

men

t à l’

eau

le p

lus

tôt

poss

ible

, en

pren

ant s

oin

que

l’eau

de

lava

ge n

e co

ule

pas

sur l

’aut

re œ

il.�

Brû

lure

s in

tern

es p

ar in

gest

ion

: ne

pas

faire

vom

ir, n

e pa

s do

nner

à b

oire

san

s av

ism

édic

al,

surv

eille

r la

vic

time

et g

arde

r l’e

mba

llage

du

prod

uit

chim

ique

en

caus

e et

lepr

odui

t res

tant

.�

Dem

ande

r un

avis

méd

ical

et s

uivr

e le

s co

nsei

ls d

onné

s.

4.5.

2 B

rûlu

res

élec

triq

ues

Il s’

agit

touj

ours

d’u

ne b

rûlu

re g

rave

.�

Dem

ande

r un

avis

méd

ical

et s

uivr

e le

s co

nsei

ls d

onné

s.

4.5.

3 B

rûlu

res

inte

rnes

par

inha

latio

n�

Pla

cer l

a vi

ctim

e en

pos

ition

dem

i ass

ise,

si e

lle a

du

mal

à re

spire

r.�

Dem

ande

r un

avis

méd

ical

et s

uivr

e le

s co

nsei

ls d

onné

s.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

I -

8 - 7

Ja

nvie

r 200

7

5. L

A V

ICTI

ME

SE P

LAIN

T A

PRES

UN

TR

AU

MA

TISM

E D

ES O

S O

U D

ES A

RTI

CU

LATI

ON

S

5.1

Déf

initi

onLe

s at

tein

tes

traum

atiq

ues

des

os o

u de

s ar

ticul

atio

ns s

ont

fréqu

ente

s. E

lles

peuv

ent

touc

her

les

mem

bres

sup

érie

urs,

les

mem

bres

infé

rieur

s, la

tête

, la

nuqu

e ou

le d

os.

Ces

atte

inte

s ré

sulte

nt d

’un

coup

, d’u

ne c

hute

ou

d’un

faux

mou

vem

ent.

5.2

Ris

ques

Des

mou

vem

ents

inap

prop

riés

peuv

ent

entra

îner

une

dou

leur

viv

e, d

es c

ompl

icat

ions

et

des

séqu

elle

s pl

us o

u m

oins

impo

rtant

es.

5.3

Sign

esLa

vic

time

se p

lain

t :�

D’u

ne d

oule

ur v

ive

;�

De

la d

iffic

ulté

ou

de l’

impo

ssib

ilité

de b

ouge

r.E

lle p

rése

nte

souv

ent u

n go

nfle

men

t et/o

u un

e dé

form

atio

n vi

sibl

e.

5.4

Prin

cipe

de

l’act

ion

de s

ecou

rs�

Ne

pas

mob

iliser

la v

ictim

e.

5.5

Con

duite

à te

nir

5.5.

1 Le

ble

ssé

a fa

it un

e ch

ute,

est

éte

ndu

sur

le s

ol e

t se

pla

int

du d

os,

de l

a nu

que

et/o

u de

la tê

te.

Il pe

ut p

rése

nter

,�

Un

saig

nem

ent p

ar l’

orei

lle ;

�U

ne d

éfor

mat

ion

du c

râne

;�

Une

pla

ie d

u cu

ir ch

evel

u.Le

dan

ger

prin

cipa

l est

la lé

sion

de

la m

oelle

épi

nièr

e (q

ui p

asse

dan

s la

col

onne

ver

tébr

ale)

,av

ec ri

sque

de

para

lysi

e.�

Ne

jam

ais

mob

iliser

la v

ictim

e ;

�C

onse

iller

ferm

emen

t au

ble

ssé

de n

efa

ire a

ucun

mou

vem

ent,

en p

artic

ulie

r de

la tê

te ;

�Fa

ire a

lerte

r les

sec

ours

d’u

rgen

ce ;

�Im

mob

ilise

r la

têt

e da

ns l

a po

sitio

n où

elle

se

trouv

e, e

n pe

rman

ence

, ave

c le

sde

ux m

ains

pla

cées

de

chaq

ue c

ôté

dece

lle-c

i. Le

sa

uvet

eur

est

à ge

noux

derr

ière

le b

less

é (fi

g. 8

.6).

�S

urve

iller l

a vi

ctim

e de

man

ière

con

tinue

, lui

par

ler r

égul

ière

men

t et l

’inte

rroge

r :-

Si e

lle p

arle

, elle

est

con

scie

nte

: Pou

rsui

vre

la s

urve

illanc

e et

lui e

xpliq

uer

ce q

ui s

epa

sse

pour

la ré

conf

orte

r ;-

Si

elle

ne

répo

nd p

lus,

elle

est

inc

onsc

ient

e :

Pra

tique

r le

s ge

stes

qui

s’im

pose

nt.

Sig

nale

r l’a

ggra

vatio

n en

rapp

elan

t les

sec

ours

.

Figu

re 8

.6 :

Mai

ntie

n de

la tê

te

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I -

8 - 8

L

a vi

ctim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

Mai

ntie

n de

la tê

te :

poin

ts c

lés

- la

tête

rest

e im

mob

ile- l

e m

aint

ien

est p

erm

anen

t.

5.5.

2 La

vic

time

a re

çu u

n co

up s

ur la

tête

et p

rése

nte

plus

ieur

s m

inut

es a

près

:�

Une

agi

tatio

n ou

une

pro

stra

tion

;�

Des

vom

isse

men

ts ;

�D

es m

aux

de tê

te p

ersi

stan

ts ;

�U

ne d

imin

utio

n de

la fo

rce

mus

cula

ire o

u un

eng

ourd

isse

men

t.La

vic

time

peut

ne

pas

se s

ouve

nir d

e l’a

ccid

ent.

Dan

s ce

cas

il fa

ut :

�Lu

i dem

ande

r de

s’al

long

er ;

�D

eman

der u

n av

is m

édic

al e

n ap

pela

nt le

SA

MU

-Cen

tre 1

5. ;

�S

urve

iller l

a vi

ctim

e en

lui p

arla

nt ré

guliè

rem

ent.

A la

sui

te d

’un

coup

sur

la tê

te, u

ne a

ttein

te d

u ce

rvea

u es

t tou

jour

s po

ssib

le e

t peu

t se

révé

ler s

econ

daire

men

t.

5.5.

3 La

vic

time

se p

lain

t d’u

n tr

aum

atis

me

de m

embr

e :

�In

terd

ire to

ute

mob

ilisat

ion

du m

embr

e at

tein

t ;�

Faire

ale

rter l

es s

ecou

rs o

u de

man

der u

n av

is m

édic

al ;

�S

uivr

e le

s co

nsei

ls d

onné

s pa

r les

sec

ours

;�

Sur

veille

r la

vict

ime

en lu

i par

lant

régu

lière

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t ;�

Pro

tége

r la

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ime

cont

re le

froi

d, la

cha

leur

et l

es in

tem

périe

s.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

La v

ictim

e se

pla

int a

près

un

traum

atis

me

I -

8 - 9

Ja

nvie

r 200

7

6. S

CH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S

La v

ictim

e se

plai

nt a

près

un

trau

mat

ism

e…

Évite

r une

aggr

avat

ion

…d’

une

plai

e…

d’un

e br

ûlur

e…

d’un

e do

uleu

r des

os o

u de

sar

ticul

atio

ns

La p

laie

est

-elle

grav

e ?

Posi

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d’at

tent

eN

etto

yer

Prot

éger

Con

tinue

arro

ser

Allo

nger

Res

pect

erla

pos

ition

Mai

nten

irla

tête

Oui

Non

Arr

oser

à l’

eau

froi

de

Faire

ale

rter

ou

aler

ter

Parle

r rég

uliè

rem

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Expl

ique

r

Vérif

ier

vacc

inat

ion

Ne

pas

mob

ilise

r

La b

rûlu

re e

st-

elle

gra

ve ?

Dou

leur

du

dos,

de la

nuq

ueet

/ou

de la

tête

?

Non

Oui

Non

Oui

Vérif

ier

vacc

inat

ion

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Ann

exes

I - 3

Janv

ier 2

007

TITR

E 3

AN

NEX

ES

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Ann

exe

AI -

A -

1

J

anvi

er 2

007

AN

NEX

E A

GES

TES

DE

RÉA

NIM

ATI

ON

EN

FO

NC

TIO

N D

E L’

ÂG

E

Le ta

blea

u ci

apr

ès c

onst

itue

un r

écap

itula

tif d

e do

nnée

s co

nten

ues

dans

le p

rése

nt r

éfér

entie

lna

tiona

l de

co

mpé

tenc

es

de

sécu

rité

civi

le.

Ces

in

dica

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sy

nthé

tisen

t le

s ge

stes

de

réan

imat

ion

qui s

ont p

ropr

e en

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de l’

âge

de la

vic

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: Adu

lte, e

nfan

t et n

ourri

sson

.

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Janv

ier 2

007

I - A

- 2

Ann

exe

A

Ges

tes

de s

ecou

rsAd

ulte

et e

nfan

t de

plus

de

8 an

sEn

fant

de

1 à

8 an

sN

ourr

isso

n (0

à 1

an)

Obs

truct

ion

grav

e et

bru

tale

des

voi

esaé

rienn

es p

ar u

n co

rps

étra

nger

.5

claq

ues

dans

le d

os.

5 co

mpr

essi

ons

abdo

min

ales

.5

claq

ues

dans

le d

os.

5 co

mpr

essi

ons

abdo

min

ales

.5

claq

ues

dans

le d

os.

5 co

mpr

essi

ons

thor

aciq

ues.

App

réci

er l’

inco

nsci

ence

.P

oser

une

que

stio

n.Lu

i dem

ande

r de

serr

er la

mai

n.P

oser

une

que

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n.Lu

i dem

ande

r de

serr

er la

mai

n.L’

appe

ler.

Lui p

rend

re la

mai

n.A

ssur

er la

libe

rté d

es v

oies

aér

ienn

es.

App

eler

« à

l’ai

de »

.B

ascu

ler l

a tê

te e

n ar

rière

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leve

r le

men

ton.

Bas

cule

r la

tête

en

arriè

re e

t éle

ver l

e m

ento

n.B

ascu

ler l

a tê

te e

n ar

rière

et é

leve

r le

men

ton.

App

réci

er la

resp

iratio

n.R

egar

der l

es m

ouve

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ts d

e la

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trine

et d

el’a

bdom

en, é

cout

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t sen

tir l’

air e

xpiré

.R

egar

der l

es m

ouve

men

ts d

e la

poi

trine

et d

el’a

bdom

en, é

cout

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t sen

tir l’

air e

xpiré

.R

egar

der l

es m

ouve

men

ts d

e la

poi

trine

et

l’abd

omen

, éco

uter

et s

entir

l’ai

r exp

iré.

Si l

a vi

ctim

e re

spire

, l’in

stal

ler e

n po

sitio

nla

téra

le d

e sé

curit

é.P

ositi

on s

ur le

côt

é, s

tabl

e, m

aint

ien

de la

colo

nne

cerv

ical

e, b

ouch

e ou

verte

tour

née

vers

le s

ol, c

ontrô

le d

e la

resp

iratio

n po

ssib

le.

Pos

ition

sur

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ôté,

sta

ble,

mai

ntie

n de

laco

lonn

e ce

rvic

ale,

bou

che

ouve

rte to

urné

e ve

rsle

sol

, con

trôle

de

la re

spira

tion

poss

ible

.

Pos

ition

sur

le c

ôté,

sta

ble,

mai

ntie

n de

laco

lonn

e ce

rvic

ale,

bou

che

ouve

rte to

urné

eve

rs le

sol

, con

trôle

de

la re

spira

tion

poss

ible

.S

i la

vict

ime

ne re

spire

pas

, fai

re a

lerte

r les

seco

urs

et ré

alis

er u

ne s

érie

de

com

pres

sion

sth

orac

ique

s :

- Zon

e d’

appu

i :

- Mét

hode

de

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pres

sion

:

- Am

plitu

de d

e co

mpr

essi

on :

- Fré

quen

ce d

es c

ompr

essi

ons

:

Vic

time

sur u

n pl

an d

ur.

Au

cent

re d

u th

orax

.

Talo

n d’

une

mai

n, l’

autre

mai

n es

t pla

cée

sur l

apr

emiè

re.

Rel

âche

r le

thor

ax c

ompl

ètem

ent.

4 à

5 cm

.E

nviro

n 10

0 fo

is p

ar m

inut

e.

Com

men

cer p

ar 5

insu

fflat

ions

initi

ales

.V

ictim

e su

r un

plan

dur

.Im

méd

iate

men

t en

dess

ous

d’un

e lig

ne d

roite

imag

inai

re ré

unis

sant

les

mam

elon

s de

l’en

fant

.Ta

lon

d’un

e ou

de

deux

mai

n(s)

.R

elâc

her l

e th

orax

com

plèt

emen

t.

1/3

de l’

épai

sseu

r du

thor

ax d

e l’e

nfan

t.E

nviro

n 10

0 fo

is p

ar m

inut

e.

Com

men

cer p

ar 5

insu

fflat

ions

initi

ales

.V

ictim

e su

r un

plan

dur

.Im

méd

iate

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t en

dess

ous

d’un

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roite

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inai

re ré

unis

sant

les

mam

elon

s du

nour

risso

n.P

ulpe

de

2 do

igts

.R

elâc

her l

e th

orax

com

plèt

emen

t

1/3

de l’

épai

sseu

r du

thor

ax d

u no

urris

son.

Env

iron

100

fois

par

min

ute.

Apr

ès le

pre

miè

re s

érie

de

com

pres

sion

sth

orac

ique

s, ré

alis

er 2

insu

fflat

ions

.- D

urée

:

- Tec

hniq

ues

:- E

ffica

cité

:

2 in

suffl

atio

ns e

ffica

ces

(1 s

econ

de p

arin

suffl

atio

n).

Bou

che-

à-bo

uche

ou

bouc

he-à

-nez

.D

ébut

de

soul

èvem

ent d

e la

poi

trine

.

2 in

suffl

atio

ns e

ffica

ces

(1 s

econ

de p

arin

suffl

atio

n).

Bou

che-

à-bo

uche

ou

bouc

he-à

-nez

. D

ébut

de

soul

èvem

ent d

e la

poi

trine

.

2 in

suffl

atio

ns e

ffica

ces

(1 s

econ

de p

arin

suffl

atio

n).

Bou

che-

à-bo

uche

et n

ez.

Déb

ut d

e so

ulèv

emen

t de

la p

oitri

ne.

Pou

rsui

vre

en a

ltern

ant c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues

et in

suffl

atio

ns.

30 c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues

puis

2in

suffl

atio

ns30

com

pres

sion

s th

orac

ique

s pu

is 2

insu

fflat

ions

30 c

ompr

essi

ons

thor

aciq

ues

puis

2in

suffl

atio

nsU

tilis

er u

n D

AE

:

- Pos

ition

des

éle

ctro

des

:

- Dél

ivra

nce

du c

hoc

:

Sur

le th

orax

nu,

une

sou

s la

cla

vicu

le d

roite

,l’a

utre

sou

s l’a

isse

lle g

auch

e.

Sui

vre

les

reco

mm

anda

tions

de

l’app

arei

l.5

cycl

es d

e 30

/2 im

méd

iate

men

t apr

ès u

n ch

oc

Réa

liser

5 c

ycle

s de

30/

2 de

RC

P av

ant

d’in

stal

ler l

e D

AES

ur le

thor

ax n

u, é

lect

rode

s à

l’em

plac

emen

tin

diqu

é su

r le

sché

ma.

Sui

vre

les

reco

mm

anda

tions

de

l’app

arei

l.5

cycl

es d

e 30

/2 im

méd

iate

men

t apr

ès u

n ch

oc

Pas

d’ut

ilisa

tion

du D

AE c

hez

leno

urris

son.

Si l

e sa

uvet

eur e

st s

eul,

l’ale

rte e

st d

onné

e :

Apr

ès a

voir

cons

taté

l’ab

senc

e de

resp

iratio

n.A

près

5 c

ycle

s de

30/

2 de

RC

P.

Apr

ès 5

cyc

les

de 3

0/2

de R

CP

.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Ann

exe

BI -

B -

1

J

anvi

er 2

007

AN

NEX

E B

SCH

ÉMA

GÉN

ÉRA

L D

E L’

AC

TIO

N D

E SE

CO

UR

S D

U P

SC 1

La p

rote

ctio

n

L’al

erte

La v

ictim

es’

étou

ffe

La v

ictim

e sa

igne

abon

dam

men

t

Exis

te-t-

il un

dang

er ?

Obs

erve

r la

vict

ime

11O

UI

S’ét

ouff

e-t-e

lle ?

OU

I

22

NO

N

NO

N

Saig

ne-t-

elle

abon

dam

men

t ?O

UI

33 44

La v

ictim

e es

tin

cons

cien

te e

t res

pire

Rép

ond-

elle

?

55

A-t-

elle

été

vict

ime

d’un

traum

atis

me

?

La v

ictim

e ne

resp

ire p

lus

66

NO

N

La v

ictim

ese

pla

int d

’un

mal

aise

77

La v

ictim

e se

pla

int

aprè

s un

trau

mat

ism

e88

NO

N

Res

pire

-t-el

le ?

(apr

ès L

VA)

NO

N

OU

I

OU

I

NO

N

OU

I

PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Rem

erci

emen

ts –

Pag

e de

gar

deI -

00

- 1

J

anvi

er 2

007

REM

ERC

IEM

ENTS

Un

gran

d re

mer

ciem

ent

aux

expe

rts e

t sp

écia

liste

s qu

i on

t co

llabo

ré à

la

réda

ctio

n de

ce

réfé

rent

iel

natio

nal

de c

ompé

tenc

es d

e sé

curit

é ci

vile

et

qui

appa

rtien

nent

aux

org

anis

mes

publ

ics

habi

lités

et

aux

asso

ciat

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nat

iona

les

agré

ées

pour

les

for

mat

ions

aux

pre

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rsse

cour

s, s

iége

ant à

l’O

bser

vato

ire N

atio

nal d

u S

ecou

rism

e, d

ont l

es n

oms

suiv

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�A

ssoc

iatio

n dé

fens

e et

sec

ouris

me

;�

Ass

ocia

tion

natio

nale

des

cen

tres

d’en

seig

nem

ent d

e so

ins

d’ur

genc

e ;

�A

ssoc

iatio

n na

tiona

le d

es in

stru

cteu

rs e

t mon

iteur

s de

sec

ouris

me

;�

Ass

ocia

tion

natio

nale

des

pre

mie

rs s

ecou

rs ;

�B

atai

llon

des

mar

ins-

pom

pier

s de

Mar

seille

;�

Brig

ade

de s

apeu

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ompi

ers

de P

aris

;�

Cai

sse

natio

nale

d’a

ssur

ance

mal

adie

des

tra

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urs

sala

riés

– D

irect

ion

des

risqu

es p

rofe

ssio

nnel

s ;

�C

entre

fran

çais

de

seco

uris

me

;�

Cro

ix-ro

uge

franç

aise

;�

Ele

ctric

ité d

e Fr

ance

;�

Gaz

de

Fran

ce ;

�Fé

déra

tion

franç

aise

de

sauv

etag

e et

de

seco

uris

me

;�

Fédé

ratio

n na

tiona

le d

e pr

otec

tion

civi

le ;

�Fé

déra

tion

natio

nale

des

sap

eurs

-pom

pier

s de

Fra

nce

;�

Fédé

ratio

n de

s se

cour

iste

s fra

nçai

s cr

oix

blan

che

;�

Inst

itut n

atio

nal d

e re

cher

che

et d

e sé

curit

é ;

�M

inis

tère

de

la d

éfen

se :

Cen

tre d

’inst

ruct

ion

sant

é de

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mée

de

terre

;�

Min

istè

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e l’é

duca

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natio

nale

;�

Min

istè

re d

e l’in

térie

ur :

Dire

ctio

n gé

néra

le d

e la

pol

ice

natio

nale

, D

irect

ion

de l

adé

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e et

de

la s

écur

ité c

ivile

s ;

�M

inis

tère

de

la s

anté

et d

es s

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arité

s ;

�Œ

uvre

s ho

spita

lière

s fra

nçai

ses

de l’

Ord

re d

e M

alte

;�

Soc

iété

nat

iona

le d

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age

en m

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�U

nion

nat

iona

le d

es a

ssoc

iatio

ns d

es s

auve

teur

s et

des

sec

ouris

tes

de la

pos

te e

t de

Fran

ce T

éléc

om.

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PRÉV

ENTI

ON

ET

SEC

OU

RS

CIV

IQU

ES D

E N

IVEA

U 1

Rem

erci

emen

ts –

Pag

e de

gar

deI -

00

- 3

J

anvi

er 2

007

Rep

rodu

ctio

n au

toris

ée

Coo

rdin

ateu

r : E

ric D

UFÈ

SC

hef d

e pr

ojet

: D

anie

l ME

YR

AN

Illus

tratio

n de

cou

vertu

re :

Ren

é D

OS

NE

1ère é

ditio

nD

épôt

léga

l – ja

nvie

r 200

7

I.S.B

.N. 9

78-2

-11-

09 6

776-

3

Le ré

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