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C’est bon pour DOSSIER DE PRESSE Présentation du bassin de stockage des eaux pluviales : la Bonne Eau l’eau

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C’est bon pour

DOSSIER DE PRESSEPrésentation du bassin de stockage des eaux pluviales :

la Bonne Eau

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Parce qu’il considérait déjà que l’eau est un bien commun, dès 1967, le Département a fait le choix original et utile de se doter d’un service public de l’assainissement. Aujourd’hui encore, cette régie directe est un marqueur fort de notre politique en faveur de la protection de la planète. Le bassin de la Bonne eau est le 16e bassin de rétention des eaux pluviales du réseau d’assainissement géré par le Département du Val-de-Marne. Avec ses 17000 m3 de capacité de stockage, il contribue à améliorer le fonctionnement du réseau d’assainissement. Ce faisant, il remplit une double fonction : limiter les inondations liées à des débordements du réseau lors d’épisodes pluvieux intenses, mais aussi, améliorer la qualité de l’eau restituée au milieu naturel.

Cette réalisation participe de l’aménagement plus global du Ru de la Lande, qui doit s’achever avec la construction à venir de la station de dépollution des eaux pluviales des Bords de Marne.

Le Département souhaite aujourd’hui fédérer de nouveaux partenaires financiers autour du projet du Ru de la Lande, permettant de garantir sa finalisation. Dans un temps de contraintes budgétaires inédites et d’incertitude institutionnelle, les défis environnementaux exigent de plus en plus des réponses collectives et concertées avec comme objectifs d’offrir à tous un cadre de vie sain et sûr et l’ambition d’un retour à la baignade à échéance 2022-2024.

ÉditoSommaire

Christian Favier Président du Conseil départemental du Val-de-Marne

La bonne eau, c’est bon pour l’eau ........................ 4 et 5Introduction

La Bonne eau, une cathédrale souterraine .........6 à 21Retour en images sur 26 mois de travaux

La Bonne eau, au cœur du complexe du Ru de la Lande .............................................. 22 et 23

Améliorer la qualité de l’eau de la Marne Protéger les habitant.e.s et les biens

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La gestion de l’eau en ville

La gestion de l’eau comprend deux volets : l’eau potable, d’une part, et l’assainissement d’autre part. En petite couronne, la compétence alimentation en eau potable est dévolue aux établissements publics territoriaux (EPT) depuis le 1er janvier 2016. Il s’agit de capter l’eau dans le milieu naturel (fleuve ou nappe phréatique), d’en assurer le traitement (la rendre potable) et l’amener jusqu’au consommateur. La compétence assainissement intervient sur l’autre partie du petit cycle de l’eau. Elle comprend la collecte, le transport et la restitution des eaux usées et pluviales au milieu naturel. Parmi les acteurs de l’assainissement, le Département collecte et transporte les eaux usées avant traitement par le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) dans ses stations d’épuration. Le Département gère également les eaux de pluie, c’est-à-dire qu’il les collecte, les transporte et les restitue au milieu naturel après enlèvement des flottants. La compétence assainissement a donc une double finalité : garantir à tou.te.s les habitant.e.s un cadre de vie sain et préserver la ressource.

LA BONNE EAU, UNE CATHÉDRALE SOUTERRAINE

Le bassin de la Bonne eau se situe à l’ouest de la ville de Villiers-sur-Marne à la limite communale avec Champigny sur Marne, entre 2 lignes ferroviaires. Avec une capacité de stockage de 17 500 m3, il a pour fonction de recueillir les eaux pluviales d’environ 600 ha du bassin versant du Ru de la Lande.

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LA BONNE EAU, C’EST BON POUR L’EAU Dans un territoire fortement urbanisé comme le Val-de-Marne, la gestion des eaux pluviales est essentielle. Elle recouvre deux questions majeures : la préservation de la qualité de l’eau des fleuves et des rivières et la protection des biens et des personnes contre les débordements du réseau d’assainissement.

Parmi les acteurs de cette gestion, le Département tient une place prépondérante. Il collecte, transporte et dépollue les eaux pluviales avant leur restitution au milieu naturel. Pour chaque bassin versant de son territoire, il déploie une stratégie globale d’équipement. Parmi les grands projets, l’équipement du bassin versant du Ru de la Lande est emblématique. Le bassin de la Bonne eau est l’un des ouvrages de ce complexe.

Cet aménagement s’inscrit dans une politique globale de gestion des eaux pluviales menée à l’échelle départementale : désimperméabilisation des sols, gestion des eaux pluviales à la parcelle, accompagnement des usagers pour la mise en conformité de leurs branchements au réseau, etc…

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RETOUR EN IMAGES SUR 26 MOIS DE TRAVAUX

26 mois de travaux pour réaliser le bassin de la Bonne eau. Coût total : 24 700 000 €

Premier bassin en forme de bi-lobe, la Bonne eau allie la résistance d’un bassin cylindrique (les bassins rectangulaires sont plus fragiles) et une emprise au sol adaptée à la forme rectangulaire des terrains de construction.

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Au total, 29 000 m3 de terre ont été retirés

du sol. 10 poutres en béton, appelées

barrettes, ont été installées sur site

afin d’assurer la stabilité du bassin.

Au premier plan, la tractopelle creuse le bassin sous la dalle de couverture à la manière d’une taupe. A l’arrière plan, la pelleteuse rabote la paroi du bassin pour la rendre plus lisse.

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A la fin du terrassement, le fond du bassin, appelé radier, est ferraillé et bétonné pour résister à la pression de la nappe phréatique.

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La construction du radier, d’une épaisseur d’1,30m, aura demandé 1400m3 de

béton, 160 tonnes d’acier et deux mois de travaux.

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250 personnes ont travaillé sur le chantier, dont 10

ont bénéficié d’un contrat d’insertion professionnelle.

L’un d’entre eux a obtenu un contrat à durée indéterminé.

Pour réaliser le bassin de la Bonne eau, le Département, maître d’ouvrage, a fait appel à plus de 40 entreprises.

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Une dalle de 50 cm d’épaisseur recouvre le bassin. Sa fermeture a

entrainé l’installation de l’éclairage.

Fond du bassin en cours de finalisation.

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Le bassin est autonome dans son fonctionnement : il se remplit, se vide et se nettoie sans intervention humaine. Il est raccordé au système de supervision du réseau d’assainissement départemental, nommé VALERIE. Il est sous surveillance 24h/24 et 7j/7.

Des passerelles et des escaliers permettent aux techniciens d’accéder à tous les niveaux du bassin, pour des visites de contrôle et l’entretien du site, notamment.

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Après la pluie, les pompes à vidange vident le bassin avec un débit de 150 à 600 litres par seconde. Des pompes à boues aspirent une partie des dépôts restés dans le fond du bassin.

En surface, 300 m2 de locaux techniques accueillent l’ensemble des équipements nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage.

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Sous ce bâtiment, se cache un géant invisible : un ouvrage de 30 000m3.

L’architecture des locaux et les aménagements paysagers extérieurs ont été conçus pour s’intégrer à l’environnement de la future gare Bry-Villiers-Champigny.

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Améliorer la qualité de l’eau de la Marne

La qualité de l’eau des rivières du Val-de-Marne dépend, en grande partie, de la qualité des eaux restituées dans le milieu naturel par les gestionnaires de l’assainissement. Quand il pleut, les gouttes d’eau se chargent de matières en suspension, qui proviennent notamment des moteurs des véhicules, des chaufferies, etc., et contiennent des métaux lourds, du sable, des déchets jetés dans la rue, des feuilles mortes, des déjections d’animales... Ces eaux, chargées de polluants, se déversent dans le réseau d’assainissement d’eaux pluviales.Avant d’être restituées dans la Marne, les eaux du bassin versant du Ru de la Lande seront dirigées vers l’un des deux bassins de rétention : la Laiterie et la Bonne eau. Ces bassins permettront de filtrer les plus gros polluants par dégrillage, et une partie de la pollution particulaire par décantation naturelle. L’eau de pluie en ressortira plus propre, même si elle ne sera pas totalement assainie. Pour aller plus loin, le complexe du Ru de la Lande comprend la construction à venir d’une station de dépollution des eaux pluviales. Elle permettra d’assainir les eaux pluviales grâce à la décantation lamellaire et traitement UV. Le bassin de la Bonne eau, comme celui de la Laiterie, auront, dès lors, pour rôle de renvoyer les eaux stockées vers cette station de dépollution, en maîtrisant le débit. En contribuant à l’amélioration de la qualité de l’eau de la Marne, le Département s’engage en faveur du retour à la baignade populaire, s’inscrivant dans la dynamique plus large des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à Paris, au cours desquels auront lieu des épreuves en eau vive.

Protéger les habitant.e.s et les biens

Goudron, bitume… La ville se caractérise, entre autres, par ses sols devenus imperméables. Le Val-de-Marne, territoire très urbanisé, ne déroge pas à la règle. Ces revêtements empêchent l’infiltration naturelle de l’eau de pluie dans le sol. Les eaux ruissellent sur la chaussée, générant des volumes d’eau importants qui se déversent dans le réseau d’assainissement. Le réseau d’assainissement départemental est adapté pour faire face à des précipitations régulières mais peu abondantes, caractéristiques des périodes froides, ou certains orages plus intenses lors des périodes estivales. Cependant, avec le dérèglement climatique, les pluies en Île-de-France pourraient devenir plus épisodiques mais aussi plus violentes. En ville, compte tenu de l’imperméabilisation des sols, les ruissellements deviendraient plus importants sur des périodes plus courtes. Lorsque la capacité maximale d’absorption du réseau est atteinte, l’eau excédentaire est, ou bien, rejetée dans le milieu naturel sans avoir été dépolluée au préalable, ou bien elle déborde par les égouts, allant jusqu’à provoquer des inondations dans les rues, voire des quartiers entiers. Le Département intègre aujourd’hui ces évolutions climatiques pour penser sa politique d’équipement du territoire. Pour éviter la saturation des canalisations, le réseau d’assainissement départemental est jalonné, quand cela est possible, de bassins de rétention des eaux pluviales. Ils ont pour fonction de stocker l’eau pendant la pluie. Le bassin de la Bonne eau est le 16e bassin de rétention du Département, portant ainsi à plus de 300 000 m3 d’eau le volume total pouvant être stocké. En équipant son réseau d’assainissement, le Département, contribue, à son échelle, à adapter son territoire aux évolutions climatiques incertaines, limitant ainsi les impacts des événements pluvieux.

VILLIERS-SUR MARNE

LE PERREUX-SUR-MARNENOGENT-SUR-MARNE

JOINVILLE-LE-PONT

CHAMPIGNY-SUR-MARNE

SAINT-MAUR-DES-FOSSÉSCHENNEVIÈRES-SUR-MARNE

LE PLESSIS-TREVISE

Bassin versantdu Ru de la Lande

Bassin de laLaiterie

Bassin de laBonne Eau

Station anti-crueLa Plage

RejetLa Marine

RejetL’église

RejetPlage

Station de dépollutionZAC des Bords de Marne

Projet départemental d’assainissementdu Ru de la Lande

LA BONNE EAU, AU CŒUR DU COMPLEXE DU RU DE LA LANDE

Le bassin versant du Ru de la Lande, d’une superficie de 1940 ha, s’étend sur 4 communes : le Plessis-Trévise, Villiers-sur-Marne, Champigny-sur-Marne et Chennevieres-sur-Marne. L’équipement du bassin comprend la construction de plusieurs ouvrages sur le réseau d’assainissement départemental. Au cœur du dispositif, une station de dépollution permettra de traiter les eaux pluviales avant leur restitution dans la rivière. Sa construction devrait démarrer fin 2018. Autour d’elle se trouvent des ouvrages de régulation : la station anti-crue de la Plage, située à Champigny-sur-Marne, et deux bassins de rétention : le bassin de la Laiterie, situé à Villiers-sur-Marne, et le bassin de la Bonne eau, situé à la limite de Villiers-Sur-Marne et de Champigny-sur-Marne.Le projet a deux objectifs majeurs : réduire les pollutions rejetées en Marne et lutter localement contre les débordements des réseaux, qu’ils surviennent lors d’orages ou combinés à des crues de la Marne.

Station anti-crue de la Plage : reconstruction en 2011 - coût 10 M€Bassin de la Laiterie : en fonctionnement depuis 2009 - coût 22 M€Bassin de la Bonne eau : finalisation des travaux en juillet 2017 - coût 26,7 M€Station de dépollution des eaux pluviales : les travaux devraient démarrer fin 2018 – coût 30 M€

ContactsConseil départemental du Val-de-Marne

Attachés de presseJean-Pierre Delahaye // 06 07 16 20 56

[email protected] Hervy // 06 32 54 57 93

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Responsable de communication Rym Nassef // 06 32 54 58 22

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