Proposition de correction Exercice 2 Amplifier un texte · PDF file ·...

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Page 1: Proposition de correction Exercice 2 Amplifier un texte · PDF file · 2017-05-21Title: Microsoft Word - Proposition de correction Exercice 2 Amplifier un texte.docx Created Date:

PropositiondecorrectionExercice2AmplifieruntexteSujet :AprèsledépartdeJulien,jeuneprécepteurdesenfantsdeMonsieuretMadamedeRênal,MadameDervilles'approchedeMadamedeRênaletlametengardecontrelejeunehomme.Poursuivezcetexteeninsérantunpassagededialogueentrelesdeuxfemmes. Mme Derville voyait avec étonnement que son amie, toujours grondée par M. deRênal,àcausedel'excessivesimplicitédesatoilette,venaitdeprendredesbasàjour1etdecharmants petits souliers arrivés de Paris. Depuis, trois jours, la seule distraction deMadamedeRênalavaitétédetailleretdefairefaireentoutehâteparÉlisaunerobed'été,d'une jolie petite étoffe à la mode. À peine cette robe put-elle être terminée quelquesinstants après l'arrivée de Julien ;Mme de Rênal lamit aussitôt. Son amie n'eut plus dedoutes. Elle aime, l'infortunée ! se dit Mme Derville. Elle comprit toutes les apparencessingulièresdesamaladie.

Stendhal,LeRougeetleNoir,1830(suitedutexte)MmeDerville,debout,fixaitsonamiesouriante,assisesurlesbordsdelafenêtre.-N'as-tupasquelquechoseàmedire?demanda-t-ellesuruntonamical.-Non,quoidonc?réponditsonamie.MmeDerville,perplexe,marquauntemps.Elleobservaitsonamie,regardantparlafenêtre,etabîméedansunerêveriecontemplative.MmedeRênalvenaitd'apercevoirJulienauloin.Elleimaginaitalorsretrouversonjeuneetbelamant.Peuluiimportaitqu'onlaraille,qu'onjettesurellel'opprobre.Aprèstout,l'amoursincèrequ'elleéprouvaitpourcejeunehommed'originemodesten'était-ilpasau-delàdelamorale?Etpuis,ilestsidélicat...Peut-êtreluiavait-il cueilli un magnifique bouquet de roses ou de jonquilles qu'il lui offriraitamoureusement? (SIL :superpositiondediscoursdirectetdediscours indirectsansmotsubordonnant).MmeDerville,lavoyantdansuntelétat,repritalors:-RegardetaréactionquandtuvoisJulien.-Non,machère,tutetrompes,rétorquavivementMmedeRênal.-Voyons,Louise!Tusaisquecetterelationquevousentretenezestunevéritableinfamie!coupa Mme Derville. Mme de Rênal affirma de nouveau que son amie se trompait etentreprit de quitter la pièce pour rejoindre Julien avec qui elle assurait entretenir unerelationpurementamicale.MmeDerville la retintet luidit, inquiète : "Machèreamie, tusaisbienqu'unetellerelationpeutêtredangereusepourtoicarelleestcontre-nature.Unefemmeplusâgéeavecunhommeplusjeune!As-tuconsciencedelagravitédesfaits?"Mmede Rênal refusa de l'écouter davantage. Elle lui dit de ne pas se faire de souci. Puis,embrassant tendrement son amie, elle sortit de la pièce. Mme Derville, restée seule aumilieu du salon murmura : "Quelle sotte conduite ! Cela ne lui ressemble pourtant pas.Pauvre femme infortunée ! Tu nemesures pas les ennuis que tu encoures avec ce jeuneambitieux."(ChloéetServane)

1Basàjour:basquilaissententrevoirdespartiesdepeau.