PROJET D'AGRANDISSEMENT DU CENTRE …

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) 0 0 151 DM108 Lieu d'enfouissement sanitaire MAC Haut-Richelieu St-Athanase , AUD6212-03-046 MÉMOIRE PRÉSENTÉ AU BUREAU D'AUDIENCES PUBLIQUES SUR L'ENVIRONNEMENT (BAPE) GOUVERNEMENT DU QUÉBEC DANS LE CADRE DU PROJET D'AGRANDISSEMENT DU CENTRE D'ENFOUISSEMENT SANITAIRE SAINT-ATHANASE LVC. LOCAIJSÉ DANS LA MRC DU HAUT-RICHELIEU. MONT SAINT-GRÉGOIRE, MARS 2001

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151 DM108 Lieu d'enfouissement sanitaire MAC Haut-Richelieu

St-Athanase , AUD6212-03-046

MÉMOIRE PRÉSENTÉ AU BUREAU D'AUDIENCES PUBLIQUES SUR L'ENVIRONNEMENT (BAPE)

GOUVERNEMENT DU QUÉBEC

DANS LE CADRE DU PROJET D'AGRANDISSEMENT DU CENTRE D'ENFOUISSEMENT SANITAIRE SAINT-ATHANASE LVC.

LOCAIJSÉ DANS LA MRC DU HAUT-RICHELIEU.

MONT SAINT-GRÉGOIRE, MARS 2001

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PRÉSENTATION DES INTERVENANTS

Nous sommes résidents de Mont Saint-Grégoire depuis le début de l'été 2000 suite

à l'acquisition d'une magnifique résidence, plus que centenaire (1873), située à

moins d'un kilomètre du site d'enfouissement projeté. En outre, comme tous les

autres voisins, nous sommes alimentés par un puit artésien.

Les motifs qui nous ont amenés à participer aux audiences publiques, de même que

notre intervention par l'entremise du dépot d'un mémoire, sont le reflet de notre

intérêt constant à l'égard de la préservation du milieu de façon globale et plus

spécifiquement de notre qualité de vie.

De plus, nous avons fait appel à une amie possédant une formation académique en

géographie et en hydrologie, afin de bénéficier de ses connaissances et élargir

notre compréhension à l'égard de l'analyse et de l'évaluation de la situation.

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En 1993, le Ministère de l'Environnement du gouvernement du Québec émettait de

) nouvelles politiques en matière de gestion des déchets solides concernant

l'impossibilité d'ouvrir de nouveaux sites d'enfouissements sanitaires. En 1995, un

moratoire sur les demandes d'agrandissement des LES entrait en vigueur, venant

s'ajouter aux directives de 1993 et resserrer le contrôle au regard des sites

d'élimination des déchets solides.

Depuis janvier 2001, les MRC ont l'obligation de produire un plan de gestion des

matières résiduelles d'ici les deux prochaines années afin de satisfaire aux

exigences gouvernementales dans le cadre de la politique de gestion intégrée des

déchets au Québec.

Afin de justifier la réouverture ainsi que l'agrandissement du Centre d'enfouissement

de Saint-Athanase localisé dans la MRC du Haut-Richelieu, Compo Haut-Richelieu,

société mixte dont 60% des actions appartiennent à la MRC du Haut-Richelieu,

0 souligne que le choix du site provient de l'aboutissement d'une longue démarche de

planification suite à la recherche de solutions viables au problème de traitement des

déchets du territoire de la MRC. Quelles démarches? Que la MRC désir assumer

sa responsabilité en matière d'élimination des déchets soit, c'est tout à leur honneur.

Toutefois, il semblerait qu'elle n'est pas consultée la population sur les cbjectifs, les

orientations ainsi que les besoins en matière de gestion des déchets.

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La première question que l'on se pose, concerne l'urgence de procéder à l'ouverture

du site d'enfouissement et ce, avant même:

1) d'avoir procédé au processus de consultation publique, tel que prévu au plan

d'action québécois en matière de gestion des déchets ;

2) le dépôt et l'approbation, par le Ministère de l'Environnement, d'un plan de

gestion confirmant les intentions et les besoins régionaux en matière de déchets

domestiques et industriels.

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La politique québécoise, en matière de déchets solides prône une gestion intégrée,

:) intelligente et adaptée au milieu. Elle vise, à prime abord, la réduction, le réemploi,

le recyclage et la valorisation (les 3 R-V), avant d'envisager l'enfouissement et/ou

l'incinération. En ce qui concerne le projet à l'étude, a-t-on évalué la possibilité

d'une réduction du volume des déchets à enfouir avant d'instaurer de nouvelles

infrastructures d'enfouissement.

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M. Dolbec, administrateur de Compo-Haut-Richelieu, affirmait lors des audiences .

publiques que la possibilité de traiter les matières putrescibles par le compostage

avait été envisagée à deux reprises, mais que ce scénario avait été repoussé en

raison de difficultés d'ordre techniques et économiques.

<< J'aimerais souligner ici que tout au long de ces démarches, nous

avons pris la peine d'identifier et d'évaluer des nouvelles techniques et

méthodes de gestion. À ce sujet, j'aimerais particulièrement préciser

que la possibilité de traiter les matières putrescibles par le compostage

a été deux fois analysée : dans l'étude de 1988 et dans celle de 1992

à 1994. Par deux fois ce scénario à été repoussé : premièrement,

parce que ces techniques sont encore au stade expérimental ; · et

deuxièmement, en raison des coûts élevés. Ces projets ont donc tout

simplement été reportés. >> (propos tenus par M.Gilles Dolbec, lors de la

séance no. 1, 19 février 2001 ).

En regard des affirmations du promoteur concernant la non faisabilité d'instaurer et .

d'exploiter une usine de compostage sur le territoire de la MRC du Haut-Richelieu

( coat élevé et technologie au stade expérimental), nous avons tout lieu de nous

interroger sur la validité et le sérieux de leurs démarches. En effet, mentionnons

qu'une usine servant au compostage des déchets putrescibles est actuellement en

opération aux lies-de-la-Madeleine depuis 1994 (volet recyclage depuis 1997) et

dessert une population de 13 000 habitants seulement. De plus, la technologie

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employée ayant dépassé le stade expérimental, par le biais du tri à la source ainsi

:) que du système de collecte sélective, l'objectif de réduction du volume des déchets

en 2008 de 65% visé par les MRC, suite aux directives gouvernementales, est

pratiquement atteint pour la MRC des lies-de-la-Madeleine puisque 50% du volume

des déchets sont actuellement soit composté ou recyclé. '1'

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0 (1) Source : Jeannot Gag non, Directeur général MRC des lies-de-la Madeleine,

documents annexés

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~ IMPACTS POTENTIELS SUR LA QUALITÉ DES EAUX SOUTERRAINES

Dans la littérature, il est clairement énoncé que parmi les sources ponctuelles les

plus importantes susceptibles de causer la contamination de l'eau souterraine,

figurent en excellente position les sites d'enfouissements sanitaires. La

contamination peut rendre l'eau inutilisable à toute fin donnée, et à travers le

Canada, de nombreux cas de contamination ont déjà été répertoriés. Nous

mentionnerons, à titre d'exemple, le cas_ de Ville Mercier au Québec, les effluents

industrielles à Elmira (Ontario) et le cas de contamination industrielle à Vancouver

(Colombie-Britannique).

Ainsi, l'exemple de Ville Mercier au Sud-Ouest de Montréal nous démontre que les

eaux souterraines ne sont pas à l'abri de la pollution d'origine humaine. En effet,

dans le cas cité précédemment, 45 millions de litres de déchets toxiques

cancérigènes et non biodégradables ont été déversés dans la lagune de

Q sédimentation, entraînant la contamination de 300 puits et 30 km 2 (1) d'eau

profonde. En outre, puisque l'eau souterraine s'écoule constamment, le front de

pollution progresse donc lentement, mais sûrement, vers les régions avoisinantes.

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En ce qui concerne le projet d'agrandissement du Centre d'enfouissement sanitaire

Saint-Athanase, il existe un risque potentiel de contamination de la nappe

phréatique suite, par exemple, au bris accidentel du système d'étanchéisation

utilisé sur le LES. En effet, aucune roche ni dépôt meuble n'est imperméable à

100% et aucune membrane (ou géotextile) ne peut garantir une étanchéité du site

indéfiniment. Les membranes ont toutes, sans égard de fabrication, une durée de

vie limitée et le principe de cellule parfaitement étanche ne repose en fait que sur

une conception théorique découlant d'un modèle mathématique.

(1) données statistiques de 1982.

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Ainsi, advenant un bris de membranes, le lixiviat contaminé qui s'écoule des

accumulations de déchets est donc susceptible d'infiltrer la nappe situé sous le

LES et en périphérie. En outre, plus nous sommes en présence d'une nappe

phréatique où la zone de saturation affleure en surface et où on retrouve

également un couvert végétal de faible densité (comme cela est majoritairement le

cas lorsqu'il s'agit d'un site d'enfouissement en exploitation), plus les

concentrations de bactéries pathogènes et de contaminants chimiques qui

atteindront les eaux souterraines seront élevées puisqu'elles sont fonction de la

vitesse de percolation (en relation avec la porosité des mat~riaux) et du degré de

filtration par le sol.

Dans de nombreux cas, la contamination d'une nappe n'a été reconnu et porté

à la connaissance de la population qu'après l'exposition des utilisateurs à des

risques éventuels pour la santé. Bien souvent, lorsque des contaminants

atteignent les eaux souterraines et que cette pollution est découverte dans les puits,

il faut tout d'abord retrouver la source, ce qui s'avère souvent très difficile. Toutefois,

même si la source de contamination est très bien identifiée, il est souvent

impossible de remédier au problème et de procéder à la décontamination,

puisque l'eau souterraine est généralement inaccessible, voyageant dans plusieurs

directions, lentement et parfois sur une très longue distance. Également, et

seulement lorsqu'il est possible de procédé au nettoyage, le coût associé à la

décontamination d'un aquifère est exorbitant. Il esi donc préférable et de loin

d'éliminer tout risque de contamination potentielle.

Par ailleurs, permettre l'exploitation d'un centre d'enfouissement de déchets

aménagé directement sur une nappe phréatique, qu'elle soit libre ou captive, et ;

servant à l'alimentation humaine par le biais de puits individuels non reliés à un

système d'aqueduc inspecté et contrôlé régulièrement, cela équivaut à actionner

le système de détonation d'une bombe à retardement. Si l'on se réfère à la Loi

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sur la l'établissement et l'agrandissement de certains lieux d'élimination de déchets,

dernière mise à jour juillet 2000, les dispositions de l'article 29, 2e alinéa sont les

suivantes:

<< Dans le cas où on ne retrouve pas les conditions hydrogéologiques

décrites au premier alinéa, l'enfouissement sanitaire peut s'effectuer à

condmon que l'on procède à des aménagements afin d'empêcher l'infiltration

dans le sols de toute eau de lixiviation. Toutefois, il n'est pas permis

d'aménager un terrain en vue d'y effectuer de /'enfouissement sanitaire

si une infiltration accidentelle risquait de compromettre la qualité des

eaux d'une nappe exploitée à des fins d'alimentation en eau potable >>.

Dès lors, que nous avons pris connaissance de cet élément du texte de Loi,

comment peut-on projeter l'ouverture d'un tel site .

. Les caractéristiques de l'écoulement d'une nappe phréatique sont complexes

et influencées par plusieurs facteurs. L'un d'eux est la topographie qui détermine

le sens d'écoulement ainsi que le modèle général de la nappe (local ou régional)

lorsque l'approvisionnement en eau est constante. De plus, en raison de la

variabilité du climat de nos régions, le niveau de la surface de saturation est

également variable et en période de sécheresse, il peut advenir que l'écoulement

local soit interrompu. En outre, la circulation des eaux souterraines est parfois

si lente que les problèmes peuvent mettre longtemps à apparaitre. Dès lors

qu'un aquifère est contaminé, il peut être inutilisable pendant des décennies

puisque le temps de séjour, c'est-à-dire la durée pendant laquelle l'eau demeure

dans la portion souterraine du cycle hydrologique varie énormément, soit de

quelques jours à 10 000 ans. En outre, plus les matériaux composant le substrat

rocheux sont imperméables (le caractère imperméable des matériaux en place a été soulevé

à plusieurs reprises de la part du promoteur), plus l'eau souterraine se déplace

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lentement dans les interstices du sol (elle peut progresser de quelques centimètres

:) seulement en un siècle) ralentissant ainsi la vitesse de déplacement des

contaminants et par conséquent leur propagation dans le milieu.

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Puisque la vitesse de déplacement des eaux souterraines ne semble pas avoir

fait l'objet d'une attention particulière lors de l'étude d'impact sur l'environnement

du site d'enfouissement projeté, il serait intéressant de procéder à la vérification

de l'énoncé suivant, avant de conclure définitivement à la non contamination

de la nappe suite à l'écoulement des lixiviats du LES existant. Ainsi, bien que

les analyses chimiobactériologiques des puits localisés en aval du LES existants ne

permettent pas, à l'heure actuelle, de conclure à un impact du LES (même sans

cellule étanche) sur la qualité des eaux souterraines, il serait intéressant de

procéder à la caractérisation de la vitesse d'écoulement de l'eau souterraine, à

l'aide de traceurs spécifiques, afin de déterminer le nombre d'années nécessaires

au lixiviat(point A) pour atteindre le premier puit rencontré sur son trajet (point

B) identifié à l'aide de la direction de l'écoulement. Ainsi, compte tenu de la très

faible vitesse de déplacement des eaux souterraines, les puits individuelles

situés en aval de l'ancien site seront peut-être contaminés d'ici quelques

années.

En regard des eaux souterraines, d'autres problèmes peuvent résulter de

l'utilisation excessive de l'eau. Le problème le plus évident qui en découle est

une pénurie d'eau (baisse de pression, diminution de la capacité d'alimentation~

stagnation de l'eau résiduelle dans les puits). En outre, la surexploitation peut

également entraîner des problèmes géotechniques majeurs. Il peut également se

produire un affaisement de terrain lorsque la surface de saturation est abaissée

par drainage ou encore par pompage.

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IMPACTS SUR LE TOURISME

Le promoteur, par l'entremise de Mme Fecteau, · nous a clairement ,dit qu'il n'y avait pas eu d'étude effectuée concernant les impacts potentiels sur le secteur touristique. Ils ont tout simplement affirmé qu'il n'y aura pas d'impact, à l'exception d'un seul possible et provoqué par l'image que les médias donneraient à notre région. Un impact à ne pas négliger d'après nous parce que les médias ont tous les pouvoirs d'influence.

Conclusion: l'exclusion d'une possibilité d'impacts négatifs sur le tourisme ne peut être retenue étant donné l'absence d'étude sur le sujet. Aucune consultation, opinion ou question n'a été posées aux intervenants agissant directement en secteur touristique, alors que cette industrie est un secteur primordial dans la région. C'est socialement inadmissible.

RISQUES DE POLLUTION INHÉRENTE SUITE À L'AUGMENTATION DE LA POPULATION DES CHAROGNARDS ET DES MOUETTES DANS LE GRAND­BOIS

-Un site d'enfouissement amène innévitablement une certaine densité de mouettes qui se nourrissent des détritus. Il est reconnu que certaines espèces d'oiseaux sont des vecteurs de maladies par rapport à la flore et la faune avoisinante. Nous émettons l'hypothèse très réaliste que les oiseaux après s'être nourri des déchets du site d'enfouissement seront transporteurs d'agents pathogènes et vont redistribuer par leurs excréments les éléments chimiques du site dans le boisé et les champs avoisinants, risquant ainsi de contaminer la flore et l'équilibre de la chaîne écologique et alimentaire. Amenons également la possibilité de pollution du boisé par le transport même des déchets par les oiseaux .

-Impact important sur les espèces de plantes déjà menacées d'extinction qui habitent présentement le boisé.

-Plusieurs espèces d'animaux qui vivent dans le Grand-Bois risquent de se voir déloger et certains même de mourir (exemple:les renettes) parce que dérangé par l'augmentation massive innévitable des rongeurs, dont les rat qui sont de très grand vecteurs de rage.

Conclusion: Il est peu réaliste d'essayer de nous faire croire que les déchets ne seront que partiellement à la portée des animaux. Et qu'en sera-t-il de nos promenades dans le boisé si la menace des morçures de rats nous guette.

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FAISABILITÉ DU PROJET VERSUS LES COÛTS ÉNONCÉS (42 MILLIONS)

Après avoir pris connaissance de la liste des travaux et infrastructures engagés dans l'élaboration du site d'enfouissement projeté, c'est avec certitude que nous affirmons que les montants avancés par le promoteur sont inexacts et dépourvu de réalisme. Nous avons cru bon d'énumérer une partie des éléments importants composant le projet.

-Correctifs nécessaires afin de rendre l'ancien site conforme aux normes environnementales mentionnées aux termes de l'injonction émise en 1993 par la Cour du Québec suite à la demande du Ministère de l'Environnement. -L'achat du terrain -L'excavation / main-d'œuvre spécialisée -Honoraires machinerie lourde -Transport, camionnage sable nécessaire au recouvrement quotidien des cellules d'enfouissement -Mises en place des terres et sables quotidien/ main-d'œuvre et machinerie -Système de pompage temporaire lors d'excavation -Système de pompage permanent pour le rabattement de la nappe phréatique par dépres~urisation du roc -Expropriation des terrains avoisinants la route pour la conformité du parcourt -Travaux d'infrastructures routiers d'envergures nécessaires pour le passage des véhicules lourds -Entretient de la route sur une période de 25 ans -Construction de bassins de rétention des eaux de lixiviats et du réseau de drainage en vue de la récupération des eaux de lixiviations -Construction du réseau de tuyautages, captage et traitement des biogaz -Achats des membranes et pose -Surveillance séquentielle des puits d'observation des critères physiques, chimiques et bactériologiques de la nappe phréatique pendant l'exploitation et p0st-fermeture. -Dépenses énergétiques inhérantes à l'exploitation du site (électricité pour le pompage des lixiviats et alimentation nécessaire au réseau de traitement des eaux, brulage des biogaz ... ) -Aménagement des zones tampons , pépinières et recouvrement final des cellules, aménagement paysager du site. -Clôtures -Service professionnel et scientifique pour la relocalisation des espèces floristiques menacées à l'intérieur. -Utilisation, le cas échéant ( mentionné lors des audiences) de services de fauconniers -Construction d'un secteur réservé au traitement des eaux ( centre de traitement des eaux et comité de surveillance)

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-Entretient de l'ensemble des installations sur une période de 25 ans etc

Somme toute, le promoteur a prit soin de réaliser une étude de faisabilité mais il n'a cependant procédé à son dépôt. Sage décision, non?

Il nous apparaît plus réaliste d'évaluer ce projet en terme de centaines de millions de dollars. Alors, qui seront appellé à verser les dixaines de millions manquant au projet si Compo-Richelieu est à 60% public et 40% privé . Sommes-nous intéressés à subventionner en tant que contribuables, des projets allant à l'encontre des objectifs des citoyens dont le recyclage comme solution durable. Ou pourrait-on croire que le promoteur entrevoit la possibilité d'importer des déchets pour totaliser le 300 000 tonnes/année d'espace disponible afin de rentabiliser ce projet.

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CONCLUSION

·Jusqu' où sommes nous prêt à nous impliquer moralement et finandèrement en tant qu'individu , voir en tant que société, afin de protéger notre patrimoine écologique et permettre aux générations futures de pouvoir bénéficier d'un environnement sain . Sommes nous à court d'immagination voir d'avancement technologique pour continuer malgré tout à perpétuer les erreurs du passé, choisir la facilité plutôt que d'opter pour une gestion intégrée et intelligente de la revalorisation des déchets, la récupération des matières résiduelles du compostage et voir la recherche de solutions globales à la réduction des matières résiduelles non-traitables. Avons-nous encore les moyens de jouer à l'autruche avec l'avenir et la santé des générations qui nous suivent et d'ignorer les conséquences sociales, environnementales et politiques qui en découleront.

Voilà un bon nombre d'éléments portant à réflexion.

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DOCUMENT RÉALISÉ PAR :

oL~jifMJ. î=r'ance Painchaud, résidente

rancis Turbide,resident entrepreneur en construction

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0 0 CENTRE DE TRAITEMENT DES DÉCHETS DE LA MRC DES ÎLES

ANNÉE 1999 Quantités apportées par divers modes

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) Coûts nets Tonnage (3)

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ollecte RoH-Off à dèterminer 630 - -- --·-···--·- ----------- -pport volontaire à déterminer 2 526

Total des entrées 10 027 .. .. . , , . . . ~-- . •,• .•..... . ..... •.• '•'. v • • . .. . . • .•.• • .. ~ .. .... . . -.. _, - --·· ... •, • . · .•. • · , • . .. , -.- ., ..... , ·-·- ... ...

,cinération 525 000 $ 57 265,00 $ 467 735,00 $ 3 574 -

:ompostage 4 100 000 $ 38 980,00 $ 61 020,00 $ 3 428

~écu~ération 5 350 000 $ 178 340,00 $ 171 660,00 $ 1 817

:nfouissement 25 000 $ 25 000,00 $ 1 208

TOTAL: 1700000 $ 274 585,00 $ 1 425 415,00 $ 10 027

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() Selon les résultats '99 et excluant les revenus de la taxe d'ordures 1) Scion les résul!ats '99 ~, exr.lwmf revenus de taxes d'ordure I M ~. -~ "[ --;-,-;,.,... / 3 D 6) /1./-i 1) Les revenus mctuent rnriiiè.:Jiiu11 it r~11i, ~ë püüï Cviiîp.,:;!~b!::: :::! !::~~~ de !C'!:!:~5 ~epH~11P~ : ~ 1--I .. I ln"" ""'".a n11c: rli:a l::i \/PnfP. fiP.S maiièfeS recvclables t!Ï (Îë Ici f1::ïfai116

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VOLUME ET REVENU MOYEN PAR CATÉGORIE DE MATCÈRES RECYCLABLES EXPÉDIÉES 1997 à 2000

1997 1998 1999

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MATIÉHE \'ulun·,._ 1.11\ (11.va11ltu,t1w) R•\'111nu ,.~t ff1U,..,..tllon11-. l.m. (1VA1•t (aKee) R•ti1•nu rh1I ,nu,y,,111ht.1tme C.rll (avanl l,,1111(t,U) Rwv,nu l'Mt flto)'\H I fi •n.

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En 1994 : Titre du projet« Je pense, donc je trie» En 1996 : Projet-pilote par apport volontaire avec Recyc-Québec En 1997: Titre du projet« Je pense, donc je trie ... et maintenant j'ai les outils>>

Résumé

En 1994, instauration du programme de collecte de porte en porte à deux voks (in, inérable et compostable). Qn distribue un panier de récupération pour le compostable à cha, :une des résidences. 1414 tonnes de matières compostables ont donc été récupérées cetti; anr ée-là de cette façon, malgré tout les désavantages reliés à ce type de contenant (pt:tit, lourd à soulever, obligation du maintien de sacs de plastiques (contaminants))

En 1996, après une visite des représentants de la société d'État Recyc-Québec~ les c: lus sont conscients du fait: qu'une quantité appréciable de déchets possédant une valeur commerciale sont incinérés à un coût d'élimination dépassant largement cdui de leur traitement pour expédition sur les marchés. On tente une expérience-pilote de récu·Jération par apport volontaire dans des centres de dépôts situés dans chacune des munkipaités. En plus des 1700 tonnes de matières compostables, on récupère déjà en quelques m )is, 219 tonnes de matières recyclables que l'on expédie sur les marchés. Résultat fort :nodeste mais signe d'une volonté du milieu à participer au tri à la source pour les :1utières recyclables également.

En 1997, alors que c'est le renouvellement du contrat de collecte àes ordures, en er clenche le processus de livraison de plus de 10 000 bacs roulants dans 5000 résidences, ou :ils plus malléables permettant une récupération accrue des matières. Les matières réi;upHées de porte en porte sont donc dorénavant les matières compostables et les matières re~ clables. Les résidents utilisent leurs propres contenants pour les matières incinérables que 1 en vise à réduire au minimum. Durant cette première année (pas tout à fait une année ,~ 1:: projet n'a commencé qu'en juin), on expédie sur les marchés 1089 tonnes de matières rec1clables et on distnoue plus de 2000 tonnes de matières compostables pour des projets environnementau.x dans le milieu (remblaiement de carrières désaffectées, proje1s ptysagers municipaux, etc.)

Depuis ce temps, le tri à la source a également été instauré dans les ICI (inc. ustries, commerces et institutions) qui bénéficient de taux avantageux pour la coUecre et le traitement de leurs matières recyclables et compostables, contrairemem aux d~chets incinérables. Il en est de même pour la perception des frais d'entrée à l'mine où les matières (surplus, déchets de construction, carapaces et poissons, e:c) ~.p}ortés volontairement par des entreprises sont facrurées selon leur possibilité de revalori~ tion ou récupération.

En 2000, 2695 t.m. de matières compostables sont récupérées, dont 1715 t.m. Jro, iennem de la: collecte de porte en porte et le reste, des matières apportées volontairer.1e:nt { l'usine (poissons, bois, etc.). Le taux de diversion (récupération, revalorisation) du comi astable arreint 30.9% de toute les matières acheminées au c~mre de traitement des ci~c.!: e:s. En incluant les matières recyclables, on obtienr un tau.x. de diversion de près de 49,9%, aneignant pratiquement Ï'objectif du 50% en l'an 2000 recommandé œr.s le ,·&:pport d'enquête e! d'audiences publique sur la gestion des ::natières résiduelles au Qui:l:ec en 1997.

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Efforts locaux de protection environnementale

Un contexte partiCtJlier L..a Municipalité Régionale de Comté ées Îles contribue à l'amélioration et à la protection de notre environnement à la fois particulier et fragile. L'élimination des 9 000 tonnes de c:échets produits

·annuellement a exigé la mise en plcce d'une gestion intégrée des déchets favori.sent le moins d'enfouissement possible, d'autarrt plus que le territoire des Îles est exigu et fragile et que la protection de l'eau potable, soit de la nappe phréatique, est essentielle.

Le tri à la source L'enfouissement sanitaire et le dépôt en tranchées des déchets s'avérant irréaliste, on convint donc, après de multiples analyses et suite à une consultation de la population, d'adopter un système intégrant le comp~stage jumelé à la construction d'un petit incinérateur pertnettant la réduction des déchets à enfouir à environ 500 tonnes (cendres) annuellement. Le coût total du projet était de i.5 M$ et l'usine a été constn.tite en 1993.

Ainsi, dès 1994, les résidents faisaient le tri à la source de leurs matières ~mpostables et incinérables. En 1996,un projet-pilote en collaboration avec Recyc-Québec:, a ajouté les matières recyclables à ce tri par apport volontaire a des sites de dépôt situés dans chacune des tnunicipalités. L'expérience s'avérant concluante en terme de participation des citoyens et de réduction des déchets destinés à l'incinération, on convint d'ajouter cette nouvelle voie (r:::.:::yc!r.:b;e) au système de collecte porte en porte déjà en plac:e pour les matières compostables et in~inérables, ce qui faisait des Îles-de-la-Madeleine. let pretnière MRC au Québec implantant d'une toonière permanente un système de collecte à trois voies. Parallèlement, la MRC s'assurcit aucrès des commerces, industries et institutions des ·Îles, de !a rnême participation au tri à la source par la distribution de conter.eurs tr.étalliGues construits dans le milieu à cette fin.

Il serait faux de prétendre que la m,se en p!ace de ce système d trois voies s'est faite sans diffic?Jltés. La nouveauti engendre souvent l'incomprahetision et il a fal!c.,. dàns plusieurs c::s. cdaptë?r des mesures spécifiques eri regard cie.s pc:-tic:ilarités des Îles.

Vu la saisonnalité de l'activité économique et a for-te fréquentation touristique durant-la ~riode esti ,oie, il a fallu adapter un système de collecte qui ti,?r:ne c:,mpte de ces contraintes. La non participation et a né 3!:gence en regard du tri à la source par cerl'a:ns · :itoyens cantrecarrent parfois les eHorls de ceux :;ui 1 -i~nt en contaminant les matières récupérés.

M41gré tout, les résultats sont encouragec::nts, le taux de diversion global (recyclage, . compostag :) des déchets ayant atteint au cours des deu< de '"Tlières années. près de 50% du total des déchets. En, fret, à ce jour, J;·;-~ ées c!ci.-:~;z:~: ~c~+ ~:z:yt:f~, 31 Y~ tont compostés, 44% sont incinérés et 6% sont ~nfo Jis. Sur le total de tnatières récupérées, près de :.COC tonnes sont expédiées annuelletnent sur les maràés, ~ont au moins 300 tonnes de ferrailles. Pour pallier !e pr o ::,fètne de contamination des matières recyclables, une 1ouve!le campagne de sensibilisation a été lancée eu pr n·remps 2001, suivie de l'applico.tion des tne.Sill'es plus ;évères prévues à la réglementation sur la gestion des >rdures auprès des contrevenants. Le principe de base , :st bien que la gestion de nos déchets demeure la respor sabilité de chacun et de chacune.

Aux Îles, trier c'est simple_

·-~~~f tt~;-~~€??·;_:.:I : : ~~::èr~ c~ 1;cstacres (cèc.~~t:: é-e t?.::!~. pa:;,ler ~s;;i~·!C::,. p~k:,,; et .~vr , so;.;i1:~s, rrotiére~ végë~I~. ièsf'du~ d~ ]3.rdfr.~; sans s;~ :e pi~~ql ?.

-~~i~/~-~~-;./;~;;~::,:) · !r: :)&t:è-~; ~~ .. ~~ s r-rer:~~ (-:or:ter.ar.:s ::-~:e~t:~:.,;es. ~~~.; :.::< ~..-e::~. ,;2,;tc:~~ ~t ~:.:::·=-~· :~~s Zô:S

~ ~=as~e;..1~.

::1JJ·:;:;~:;:Ji.}?J :f·i. : . ' .. :; .. · • · · ·-'! : ~- : •.. ·. · , . · . , : Cec:1ecs :ion /l!C'fC[, :!i:s et non compcstables (c!êStiques d'err:caHa,;e, s:yrcmousse, •1:te. érc:iTl:ques et !eus les autres déchets}

La ressourcerie No-rcns égale~en. q-,/une r<essc1..:rcerie a ;;,ois nci~ :e dCT!s la

foJI~ de ia va:ori~ion c!es :'!1Ctièr~ résiduel:?$ a. < fle.s-c!e­la-Madeleine. celle~i éTC!1· ;érée par .'o:-gcni.;me I br.:t non :uc:-ct:f: Ri-vT:ies. Un F:-:iJ>-':' =.i cons-:-:-.;:t:or. a'ur ::êtime:r:­abritc--'lt cc-:--:-e ~e.ssourcer=e a:1.r :e site ~ême :'.:l.l :en-:-!"'e de ~:-cit~t des ::éd:-e-r: e..rr ~., ~ours, ~ v\.!e 'J'L;..,e ::-,ei!l~re

ir.ré.g~ion de:; ~ifférent~ mof!tj :e réc:.:oé-~· io,.

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Efforts locaux de protection environnementale

La conS4)mmation en eau potable La protection de l'eau potable demeure une préoccu- ·, . pation majeure pour les municipalités et de la MRC·

des Îles. Un inventaire des résider.ces isolées non raccordées à un réseau d'égout municipal vient d'être terminé et l'on sera donc mieux en mesure de cerner les sources de contamination de.s puits, des cours d'eau ou lagunes, de même que d'implo.nter un Centre régional de traitement des boues de fo~ septiques. De plus, l'inventaire des fuites d'eau sur les réseaux d'aqueduc municipaux fait partie d'un prograrnme d'économie d'eau potable visant la protection de cette ressource essentielle. La M.f).C a conclu une entente avec le MAM, en partenariat avec les muni.cipalités membres de la REPIC, afin que soit assuré un suivi des nappes et du pompage dans chacune des municipalités: que soient établies des mesures de la consommation ·de même que des mesures de contrôle et réparation

des fuites d'~u. Le repérage de fuites du réseau

d'aqueduc est prévu pour le printemps 2001.