Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

70
CENTRE ASSOCIATIF A NAPLES PARTICIPATION COMME FORME DE RÉSISTANCE URBAINE ENSASE - - Projet de Fin d ’Etude de LEONARDO EGAS Directeur d ’études : Silvana Segapeli Atelier : « Matéralité Contemporaine, Art, Design » TOME 1- plaquette de présentation

description

 

Transcript of Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Page 1: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

CENTRE ASSOCIATIF A NAPLESPARTICIPATION COMME FORME DE RÉSISTANCE URBAINE

ENSASE - -Projet de Fin d ’Etude de LEONARDO EGAS

Directeur d ’études : Silvana Segapeli

Atelier : « Matéralité Contemporaine, Art, Design » TOME 1- plaquette de présentation

Page 2: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 3: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 4: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

SOMMAIRE

Naples et ses contrastes:

Analyse du milieu

Sanità – du sacré au profane

ville noble / ville populaire : du passé royal à la ville informelle du peuple

La ville que se construit avec ses « propres règles ».

La participation et l’engagement citoyen pour une société en crise.

Interventions sociales dans les quartiers populaires

Les strates du temps et les couches du quartier Sanità

L'enclavement : un choix ?

La morphologie de la vallé de Sanità.Les barrières - pont et autorouteLes parcours possibles – suivre l'eau

4

Page 5: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

La vallée comme un piège. Situation actuelleLa vallée comme refuge. Interventions sociales dans un quartier populaire

Ré-ouverture des porosités du quartierHistorique de la rue Salita ScudilloTypologies Napolitaines d’occupation d’un relief accidenté

Un projet de construction participative

Prise en main des responsabilités et engagementsConstruire à partir du vide

Proposition d’un centre associatif à Sanità

5

Page 6: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Naples et ses contrastes:

ville noble / ville populaire : du passé royal à la ville informel du peuple

6

Page 7: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Naples c’est une ville marquée par les contrastes. Goethe la décrit comme : « belle ethorrible » (Voyage en Italie).

Si aujourd’hui les taux de chômage avoisine les 25 %, la pauvreté règne sur près de 32 % de la population, s’ilexiste un grand problème de violence, en grand partie à cause du trafic de drogues et de la Camorra, la mafialocale, la ville a pourtant eu un passé très glorieux. Entre le XVème et le XVIème siècles elle était à la fois laplus grande ville de la Méditerranée, après Istanbul, et la plus grande d’Europe après Paris et la seule ville del’Occident après Rome à avoir donné le nom à un Royaume

Avec une histoire toujours liée à la forte présence des activités de commerce et portuaires et un rapport étroitavec le port et la mer, Naples a connu, depuis sa fondation, pendant plus de vingt-cinq siècles environ, unedouzaine de dominations étrangères : depuis les Grecs (plusieurs siècles avant l’ère chrétienne) quand la cités’appelait Néapolis, jusqu’aux Alliés américains en 1943. Il s’agissait de Romains, Barbares, Normands,Souabes, Angevins, Aragonais, Castillans, hispano-français, Autrichiens, et encore Français avec Murat, etpuis Piémontais, Allemands… On pourrait mettre en évidence la date de 1759, année de la création duroyaume des Deux Siciles dont Naples était la capitale. ( Cattedra, 2003).

La plupart de ces dominations ont laissé des traces, ont construit ou détruit des bâtiments publics et privés (àl’échelle d’une grande ville et d’une capitale), aménagé des places et des rues, bâti des lieux de culte, despalais, géré des affaires pendant des périodes plus ou moins longues.

Mais ces différentes dominations ont surtout laissé un grand héritage culturel et un métissage que l’on peutencore trouver dans la vie napolitaine et qui sont flagrants dans une ville où les opposés se côtoient.

Cette diversité de pratiques, coutumes, cultures se confrontent dans les espaces publics, ce qui va créer unstéréotype de Naples comme étant le chaos urbain. Le chaos, au sens concret de désordre, d’animosité de lafoule, de densités humaines excessives, de rues encombrées par tous les moyens de locomotion, de cris, debruits, de sonorités intenses - en un mot la polyphonie désordonnée de l’espace public.

7

Page 8: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Thomas Bayrle

Page 9: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Cependant Goethe écrit :

« Il est intéressant et ça fait du bien de se promener à travers une foule nombreuse et agitée comme celle-ci.Tout le monde se mêle comme les vagues d’un torrent, alors que tout un chacun retrouve sa voie et arrive à sadestination... ... le fracas napolitain a le plus souvent un caractère pacifique : il est gai et sur le fond ordonnédans son apparent désordre. Tous ces gens qui tourbillonnent comme des fourmis bougent dans des directionsfixes, avec un but bien déterminé. Dans ce peuple, la vie circule comme le sang dans son corps humain et cespulsations, fébriles en apparence, ne sont en réalité que régulières et normales » .

Pour Vallat « Naples à bien érigé le chaos en système, mais il ne faut voir là aucune connotation péjorative,mais bien plutôt une dynamique auto-régulé des actions politiques et économiques ».

C'est avec l’unification de l’Italie en 1915, chute de Bourbons et la fin du royaume des Deux Siciles, que Naplesperd le statut de capitale et devient un port de deuxième importance. Il n’y a pas de grands investissementspour la ville et elle commence à connaître son déclin, qui va s’accentuer tout au long du XX siècle.ème

9

Page 10: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

La ville que se construit avec ses propres règles

L’incapacité de l’Etat de répondre à la crise du logement d’après-guerre, associé à untrait de la culture Napolitaine, [l’art de s’arranger] propre à l’Italiebaroque et guère compréhensible pour le cartésianisme français, ont créé une pratiquede construction spontanée courante à Naples.

Un phénomène collectif, une forme de désobéissance civile et une pratique illégale quitranscendent toutes les formes d’appartenances aussi bien sociale que politique. Si lespremières constructions illégales étaient l’œuvre des classes pauvres, puis ensuite dela classe ouvrière, ce phénomène deviendra un phénomène de masse et concernera, engrande majorité la classe ouvrière et la classe moyenne. (Vallat, 1993).

Le film «Le toit» [Il tetto] réalisé par Vittorio De Sica en 1956 montre admirablementl’innocence et la bonne foi des «illégaux», obligés de commettre des actes dedésobéissance civile pour pouvoir se loger et l’attitude compréhensive etcondescendante des autorités. Sans tomber dans le populisme, le film met en évidencela grande solidarité entre les ouvriers qui est souvent évoquée dans les témoignages despremiers habitants illégaux.

arte di arrangiarsi

10

Page 11: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 12: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Les habitants s’entraidaient pour construire leur maison, s’unissaient pour améliorerles chemins d’accès, ainsi que pour équiper en eau courante et électricité leurquartier.

Une autre forme de construction illégale est l’ par les sociétésprivés et les constructeurs. Elles regroupent dans ce cas toutes les processus et lesdispositifs du capitalisme le plus prédateur : la construction de grands ensemblesd'habitat, comportant plusieurs centaines de logements, dans des zonesinconstructibles (zones inondables, zones agricoles, fortes pentes, zones protégées,etc).

L’ est une pratique qui se développera à partir des années 1960 quiconcerne la construction illégale d'une résidence secondaire, le plus généralementdans des zones interdites à la construction (littoral, zones agricoles, zones protégées,etc).

Et pourtant, l’Italie s’était dotée de dispositifs institutionnels et légaux capables degouverner, réguler et contrôler. Le système législatif italien de régulation du droit dessols a toujours été l’un des plus exhaustifs et ambitieux qui soient.

Malgré ce bel arsenal, les acteurs de terrain ont opposé des pratiques et desstratégies déjouant les ambitions de réorganisation globale des formes urbaines etdes structures institutionnelles de gouvernement des villes.

abusivismo edilizio

abusivismo di lusso

12

Page 13: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 14: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Selon G. Pinson et M. Santangelo « Plus les réformateurs visaient à enserrer lespratiques des acteurs dans un réseau serré de contraintes légales, plus la réalitésemblait échapper à leur dessein. Ce fut pendant très longtemps nettement le cas enmatière d’urbanisme où plus les réformateurs tentaient de concevoir des dispositifsde contrôle de l’usage des sols précis et contraignants, plus ces dispositifs étaientfrappés d’inefficacité laissant la voie libre aux stratégies des acteurs privés ».

A Naples ce contexte génère un milieu qui reflète sa culture et est, à première vue,chaotique, dissonant. C'est le résultat de multiples actions individuellesapparemment non coordonnées et contradictoires. Or, ces appropriations desespaces publics montrent comment en réalité ces espaces sont le fruit denégociations et de compromis entre voisins pour laisser tant bien que mal le passagepublic circulable. Ils apportent des réponses aux besoins pratiques des habitants defaçon immédiate et constituent de fait des typologies d'occupation. La mise en placede ces solutions serait impossible par la machine de l’Etat, car de plus en plus, elleperd de sa force avec les crises successives. Elle commence à laisser place auxinitiatives qui à priori étaient alternatives, comme la participation et l’auto-construction.

14

Page 15: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

La participation et l’engagement citoyen pour une société en crise.

Durant ces dernières années les projets d'architecture participative rencontrent un champ plus propice pourse développer. Les mesures d'austérité en Europe ainsi que la hausse des taux du chômage s'aggravent et ontdes conséquences négatives sur la population. Cependant c'est dans cette situation de précarité etd'augmentation de temps libre des habitants qu'on peut trouver une des conditions pour la réalisation deprojets participatifs. C’est un nouveau débat dans une perspective qui ne correspond plus aux premièresexpériences en matière de participation qui se sont déroulées sur une critique forte des cités nouvelles,déracinées de leurs origines, aux la périphéries des villes, où les populations qui se sont installées ont étéperçues comme ne pouvant pas s'attacher à ces lieux d'habitation.

Il était alors question de retisser le lien social, de favoriser encore une fois l'appropriation, de maintenir enquelque sorte la paix sociale sur des territoires dont la gestion devenait de plus en plus difficile. C'estprincipalement sur ces origines que la participation fonde sa légitimité. Mais ses objectifs ont assezfondamentalement changé. Si appropriation et participation étaient intrinsèquement liées dans les années70 et 80, ce sont maintenant citoyenneté et participation qui font la paire. La participation est désormaisentrée dans l'affirmation de son rôle politique. (MAHEY, 2000).

15

Page 16: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Pour que la participation soit possible il faut que tous les acteurs aient l'autonomie de prendre des décisionsafin de défendre leurs intérêts. Si la discussion est collective, les différents points de vue se confrontent et ladécision est prise sur une base égalitaire, les résultats peuvent se montrer très positifs. Ce système est àl'opposé du système actuel, où les décisions sont prises soit par une minorité qui détient le pouvoiréconomique et décide où investir, soit par les élus qui ne prennent pas toujours des décisions quireprésentent la population. Le sentiment pour chacun d'un éloignement du lieu de la décision sur l'actionpublique est devenu trop important pour ne pas engendrer des volontés de changement. La complexité deslois et normes, le transfert de compétences à des échelles d'organisation plus vaste, comme l'Europe oul'agglomération, l'impression d'impuissance que donne le politique vis-à-vis de la mondialisation économiquesont autant de sujets qui font grandir le désir d'un meilleur contrôle sur la décision publique. Par ailleurs lesrécentes manifestations en Tunisie, Canada, Turquie, Brésil, entre autres, montrent quelques limites de ladémocratie représentative et comment la population peut faire ses choix à partir d'une participation active.En même temps, les expériences passées ou plus récentes de la politique de la ville nous ont appris que laparticipation, ça ne se décrète pas. Ça s'organise, ça coûte, ça nécessite des enjeux, des règles, desméthodes, des changements profonds dans l'organisation du service public. (MAHEY, 2000).

Ce qui est pointé par certains comme étant un point négatif, le temps nécessaire pour que les projetspuissent voir le jour, dû au processus de participation, représente clairement un nouveau système quis'oppose à la production de masse et à grande vitesse issue du système capitaliste actuel.

16

Page 17: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

En réalité la production de la ville par un processus participatif ne va pas pouvoir s'intégrer au système quiexige une sur-production et sur-consommation de biens. Ainsi, quand les municipalités, qui sont inséréesdans le système de production actuel, essayent de promouvoir un projet participatif, elle ne réussissent àfaire qu'une concertation tout à la fin du processus de projet, ce qui ne génère aucun changement significatifdans la façon de fabriquer la ville. Tant que l'on considère correct le processus de production d'architectureactuelle, les projets participatifs seront toujours jugés comme étant marginaux.

On peut constater que les projets participatifs développés ces derniers années ont eu lieu principalement surdes zones délaissées par l'état, où les « collectifs » décident d'agir de façon participative avec la populationlocale.Ainsi, l'Etat étant de moins en moins présent, la tendance est de voir ces projets se multiplier.

A Naples cette situation est flagrante. Puisque l'état ne met pas en place des actions afin de solutionnercertains problèmes de la ville, tels que la densité, il consent que la population intervienne illégalement, à safaçon, en s'abstenant de fiscaliser les résultats de leurs actions. En conséquence, on peut repérerl'occupation de zones initialement interdites qui ont été postérieurement légalisées, des extensions delogements sur les voies publiques, l'occupation de zones délaissées, etc.

17

Page 18: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Analyse du milieu

Sanità – du sacré au profane

Page 19: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Le quartier populaire et ancien de la Sanità doit son nom à l'église dominicaine deSanta Maria della Sanità , oeuvre du début du XVI . Selon Galante, le nom estégalement dû à des miracles qui ont eu lieu : guérisons soudaines dues à laprésence de cryptes où ils avaient enterré les anciens martyrs de l'Église, ilsappellent le lieu la « vallée de la Santé », où sont guéris tous les maux. C’étaitdans cette zone que se trouvaient des anciennes carrières de tuffe et descatacombes de l’époque romaine. L' église de Santa Maria della Sanità elle-même se trouve sur d'anciennes cryptes des catacombes.Le quartier va se développer au XV siècle avec l’expansion extra-muros de laville. Elle va se faire autour des bâtiments remarquables qui seront construits etelle suivra une occupation le long des chemins existants qui menaient à despropriétés agricoles.

Le quartier va au fur et à mesure devenir un quartier populaire etpostérieurement connu pour être le repère, jusqu'au siècle dernier, des célèbrescriminels qui décident « de vie et de mort » dans le quartier. Il existe encoreaujourd'hui, un dicton qui illustre son influence :

.

* délinquants du quartier

ème

ème

quand un guappo* crache àSanità il fait un « trou » par terre

19

Page 20: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Les strates du temps et les couches du quartierde Sanità

Différents types d'occupation dans le temps

Le quartier est marqué par une série d’occupations del’espace très différentes et plus ou moins conservées, plusou moins présentes et perceptibles. Ces différencesaffleurent, cohabitent, se superposent, se chevauchent età la fois se rejettent, s’évitent ou s’ignorent.

Jusqu’au XVIII siècle, l’occupation se faisait par ladensification des chemins ruraux existants qui suivaient lesfonds des vallées et le relief naturel. Les constructions sejuxtaposaient par contiguïté en créant un espace vide etpublic bien délimité et facilement identifiable.

ème

20

Page 21: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

21

TISSU COMPACT

LE VOLUME EN CREUX PREDOMINE SUR LE VOLUME DE PLEIN

Page 22: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Période baroque:

P e n d a n t l ad o m i n a t i o nf rança i se , desnouvelles voies ontété tracées pourcréer grands axeset perspectives quir e l i e n t l e sb â t i m e n t simportants de laville. Nous sortonsdéjà de la logiquede contiguïté et desuivi du relief.

Page 23: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

TISSU MODERNE

OBJET AFFIRME SON AUTONOMIE

Période moderne:

Occupation des périphéries sur la partie haute de la villeen laissant grands vides urbains entre le tissu existant etles nouvelles rues. Construction de l’autoroute entre cesdeux zones.

Page 24: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

L’autoroute (en bleu) vient accentuer la rupture existante entre le quartier Sanità à sudest et SanCarlo à nord-ouest qui à été construit sur des anciennes propriétés rurales éloignées du centre ville.

24

Page 25: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

L'enclavement : un choix ?

La morphologie de la vallée de Sanità.

Il y a plusieurs facteurs contribuant à l'enclavement du quartier de Sanità, l’ordre naturel tout comme del’intervention de l’homme. Sa morphologie, déjà très complexe et accidentée a encore été accentuée parl’activité d’extraction du tuffe, créant de grandes carrières rivalisant avec les falaises existantes.

Maquette à l’échelle 1/2000 du relief du quartier de Sanità.

Page 26: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

26

Page 27: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Carr

ière

s d

’extr

acti

on d

u t

uff

e.

27

Page 28: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Coupe urbaine avec les différentes strates de Naples (ville basse dense et ville haute plus diffuse,catacombes et tunnels souterrains, rues sur ponts en hauteur). 28

Page 29: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

L'enclavement : barrières - pont et autoroute

L’enclavement morphologique va être accentué par les actions successives de l’homme. La construction duCorso Amadeo avec son pont pendant la période baroque et plus tard l’autoroute des années 70 ont marquédes vraies coupures physiques dans le quartier entre Sanità et les quartiers du nord. Ces deux infrastructuresont été construites pour relier points éloignés de la ville passant au-dessus du quartier sans le desservir. Dansle cas du pont baroque un ascenseur a été créé, mais dans le cas de l’autoroute, elle dessert aujourd’huiexclusivement le quartier San Carlos, plus haut et clairement plus aisé que les quartiers du fond de vallée.

29

Page 30: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

L'enclavement:

la vallée commeun piège. Situationactuelle

L’accentuation del ’ e n c l a v e m e n tavec la coupured e s p o r o s i t é se x i s t a n t e s apermis que lamafia locale sedéveloppe au seind u q u a r t i e r.A u j o u r d ’ h u il ’accès et less o r t i e s d e svoitures se fontpar deux ruesuniquement, ete l l e s s o n tcontrôlés par lamafia.

30

Page 31: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

L'enclavement :parcours possibles – suivre l'eau

M ê m e a v e c u n emorphologie accidentéele quartier a toujours eud e s p o r o s i t é s q u ipermettaient le lienentre Sanità et les zonesenv i r onnan te s . Le sanciens chemins rurauxsuivant le ruissellementd e s e a u x e t l atopographie contournentl e s b a r r i è r e smorphologiques.

31

Page 32: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

L'enclavement : la vallée comme refuge. Interventions sociales dans unquartier populaire

Les formes de résistance des citoyens

Sanità possède un historique très lié aux préoccupations sociales. Depuis leMoyen-Age avec l’église de Santa Maria della Sanità et la construction dehôpital de San Genaro dei Poveri, jusqu ’à nos jours, avec un grande nombred’actions collectives lié aux domaines de la culture, éducation, santé etaccueil de personnes défavorisées, le quartier a une tradition d’aide à lapopulation moins aisée. Aujourd’hui les habitants voient dans ces projets dessolutions aux carences de l'Etat, projets qui pourraient être renforcés par lecaractère collectif des actions. Dans ce but, les associations ont créé unréseau appelé RETE SANITA, où les échanges et partage de moyens pourraitcontribuer au développement de chaque association et profiter au quartierdans l'intérêt général.

Dans le cadre du voyage didactique à Naples nous avons pu rendre visite àquelques associations, faire des entretiens et relever des données relatives àses activités. Par la suite, un questionnaire a été envoyé aux associations,pour recenser leurs besoins au niveau programmatique. Les informationscomplémentaires ont été extraites des comptes-rendus de réunions de laRETE SANITA.

32

Page 33: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Associations du quartier

33

Page 34: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Demandes des associations :

- De l'aide municipale pour que les centres d’insertion sociale puissentgarantir la sécurité alimentaire du quartier

- Des matériaux pour l’auto-construction du mobilier du parc SanGenaro de façon à intégrer les habitants du quartier.

- Un centre culturel

- Un espace de bibliothèque

- Un local théâtre. Le collectif n’a pas de localapproprié (La salle actuelle est dans une église occupée).

- Une salle d’exposition pour les associations artistiques, dont.

- Une salle de cours pour le soutien scolaire des jeunes de la rue

- Une salle des cours et des espaces pour la sensibilisationenvironnementale et sociale des enfants.

Nouvo Teatro Sanita

anges defer

34

Page 35: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Ont peut trouver aussi des actionsréalisées par d’autres acteurs que lesassociations. C’est l’exemple desinterventions de l’architecte etdesigner Riccardo Dalisi, qui a fait uneintervention sur une place du quartierdont le projet enseigne aux enfants lamise en forme du métal pour fabriquerdes sculptures. Il travaille avec leconcept du design ultra-pauvre, dontles principes sont la récupération desdéchets de la ville et l'utilisation dusavoir-faire populaire pour la créationd’une nouvelle esthétique propre àcette population.

Page 36: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Propos i t ion d’un centrea s s o c i a t i f à S a n i t à

Ré-ouverture des porosités du quartier

Historique de la rue SalitaScudillo

Appelée par le peupleet car elle conduit àla colline de destination desanciennes balades et déjeunerssur l'herbe des alentours duPalais Royal, cette rue(hors les murs) a un nom qui n'apas d'origine certaine. En toutcas el le reste après laconstruction de l’autoroute unedes seules rues qui relie Sanitàau quartier haut de San Carlo, àun centre hospitalier et à lastation de métro Colli Aminei.Cependant la rue va être ferméeaprès la construction du parc DiPoggio, en partie haute.

ScudilloCapemonte

stramana

ZO

NE

INTERVEN

TIO

N

36

Page 37: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 38: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Typologies Napolitaines d’occupation d’unrelief accidenté :

- : les rues qui suivent le chemin des eauxde ruissellement ont créé une situation où les coursintérieures des îlots sont sur des niveaux plus hauts queles rues publiques. On trouve aussi des espaces publicsformés de cette même logique, comme le parc SanGennaro en face de la zone d’intervention qui se trouveen situation de surélévation par rapport la rue.

- : c’est un escalier qui va générer des « rues-raccourcis », parfois avec une forte pente, reliant despoints avec une grande différence de hauteur et créantun type d’occupation particulière.

- : l’occupation en terrasses successivessur la pente est récurrente. Elles génèrent des grandsmurs de soutènement, souvent en tuffe, renforcés etrythmés par des contreforts verticaux.

- : c’est la dilatation de l'espace public, unerue élargie, qui en modifie le gabarit, son utilisation,les rapport pleins/vides de la rue.

Plate-formes

La

Soutènement

Le

calata

largo

Page 39: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 40: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

40

Page 41: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Un projet de construction participativePrise en main des responsabilités et engagements

Le projet propose mettre en place une dynamique associative qui pourrait atteindre les besoins desassociations toute en respectant ses pratiques et ses moyens actuels. En utilisant comme référence lestypologies architectoniques napolitaines, la lecture de la ville et du milieux où la zone intervention est située,je propose la création d'espaces plus propices à l’appropriation par les associations.Ces pratiques sont déjà employées par des architectes comme Teddy Cruz, qui défend l’utilisation du capitalsocial, dont la participation des différents acteurs, pour remplacer l’actuelle logique du capital économique.Cette même logique est aussi développé par Alejandro Aravena (dans son projet Elemental à Iquique, Chili) etdans la récupération de la pratique du « polykatoikia », typologie Grecque des années 70 qui consiste àconstruire grands plateaux de structure indépendantes pour être occupés fur à mesure en fonction des besoinsdes propriétaires.Ces types de pratiques passent souvent par des constructions évolutives qui s’agrandissent selon des logiquesliées aux besoins des utilisateurs de chaque période, ses moyens, son expérience et ses aspirations.La place de l’architecte et de son architecture est déplacé ici vers l’offre de l’espace essentiel. Il est pensé defaçon à permettre une future organisation de l’espace libre offert d’après les questions techniques etarchitectoniques, de flux et des différentes ambiances, tout en laissant un grand nombre de possibilitésd’occupation et liberté aux usagers.

41

Page 42: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Agauche, typologie Grecque « polykatoikia » des années70 qui consiste à construire de grands plateaux destructure indépendantes. Au centre projet participatifde l ’architecte Teddy Cruz aux Etats-Unis et à droite leprojet Elemental de l ’architecte AlejandroAravena.

Page 43: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Construire à partir du vide :

Comme le montre l’analyse du type d’occupation de tissu dense, le vide devient un élément majeur dans laconstruction de l’espace, ce qui est vraiment le cas d’une ville dense comme Naples.

C’est donc autour du vide que la partie bâtie initialement (un noeud d’articulation) va être construite.C'est dans ces interstices que les associations pourront se loger.La maquette-diagrame présente les premières recherches faites dans le but d'organiser les programmes(surfaces blanches en échelle 1/500) autour des vides (représentées par des lignes noires). Sur lamaquette-diagrame, les surfaces de la place surélevée et l’hôpital sont aussi représentées, tout comme laposition altimétrique de chaque surface (les plans blancs sont posés sur des tiges métalliques que donnentses hauteurs), pour que ces rapports de vides/plans soient faits en trois dimensions.

et dans les vides créés

Page 44: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 45: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Présentation du projet :

Comme présenté dans le tome précédent le projet propose une architecture évolutive, avec desplanchers libres pour une future appropriation des associations. Le centre associatif serait donc composéde trois nœuds principaux, organisés autour et par des espaces libres, les flux, la gradation des espacesprivés vers le public :

- le Siège du réseau de Sanita, accueil du grand public, expositions des activités développées par lesassociations, et une partie administrative pour l'aide aux associations.

- l'Atelier de construction / jardinage : espace d'entrée dans le centre associatif, habiliter le public pourconstruire le centre et aussi pour pouvoir s'approprier les espaces libres. C'est ici qu'aurait lieul'apprentissage du savoir-faire local et l'échange de savoirs ainsi que la sensibilisation pour une nouvellementalité sociale et écologique.

- les Services pour l'espace principal du projet, l'appropriation par les associations : accueil, sanitaires,espaces communs, circulations verticales, espace de contrôle d'accès aux plateaux vides. Pours'approprier l'espace il faut d'abord passer par l’instance collective car c'est l’affrontement de différentespositions qui va enrichir l'expérience et non des actions isolées.

Le projet vise la création d'une architecture qui, comme une infrastructure, puisse donner le ton etl'identité d'une future occupation laissant la liberté d'appropriation tout en créant de la qualitéarchitecturale et des ambiances.

La cohérence de l'ensemble est donnée par la structure (ou infra-structure) qui prend le rôle d'un soclepour l'architecture de l'appropriation, et opère comme un filtre (espace intermédiaire) entre privé /public, ainsi que filtre visuel, solaire (exposition est-ouest), et une limite entre ce qui est intérieure etextérieure.

Page 46: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 47: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

5

Page 48: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 49: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

7

Flux publics / prives - nœuds d ’articulation du projet : atelier construction, services pour locaux associatives, accueil grand public

Page 50: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

6

Page 51: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 52: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

La régularité de la trame facilite l'appropriation et la liberté d'implantation sur les planchers, tout en créantdifférentes ambiances qui permettent une variété d'activités. Celle-ci ne sont pas encore définies, le seulespace pré-défini est celui des gradins, destinés aux associations liées au théâtre et à la culture, en raison desa spécificité et d'une demande précise des associations qui aujourd'hui non pas d'espace de représentationoccupant actuellement une ancienne église abandonnée.

Page 53: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

66,00

284.58 m²

surf. appropriable

105.75 m²

21 Mar

16.7/27.0

69,00

79,50

79,50

79,50

16 Mar

15.6/29.3

69,00

66,00

72,50

62,00

76,00

A

B

B

A

surf. appropriable

surf. appropriable

services assoc.

circulation privé

N

Pla

n n

iveau 7

9,5

0

Page 54: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 55: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

66,00

69,00

76,00

72,50

accueil local associations

104.82 m²

69,00

69,00

66,00

72,50

62,00

76,00

69,00

76,00

76,00

76,00

surf. approprianle

74.37 m²

A

B

B

A

surf. appropriable

services assoc.

circulation privé

N

Pla

n n

iveau 7

6,0

0

circulation publique

Page 56: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

69,00

83,00

79,50

76,00

72,50

66,00

62,00

Les matériaux utilisés sont la pierre de tuffe pour les murs de soutènement, un matériau et une mise en oeuvrelocal ; la structure est en pisé stabilisé, ré-utilisant la terre locale et un système constructif faciled'appropriation et mis en œuvre également en autoconstruction (pas besoins de grands investissements,écologique et un savoir faire facile à transmettre) ; les volumes en ossature bois et remplissage paille, avec unenduit en terre et à la chaux pour les mêmes raison ainsi que la légèreté des matériaux, qui permettent unegrande liberté au moment de l'appropriation des planchers qui eux sont en bois lamellé collé type KLH.Cependant l'appropriation des planchers sera de libre choix, c'est donc la règle de l’autorégulation et ladiscussion collective qui dicteront l'occupation de ces espaces. Elle sera bien entendu évolutives et pourrachanger au fil du temps en fonction des besoins et des moyens disponibles.On peut donc prévoir un scenario où plusieurs types de matériaux et systèmes constructifs se mélangent. Ainsil'architecture n'est pas le programme en soi mais l'infrastructure, elle, sera pérenne. L'architecture de ceprojet n'est pas le programme en soi, c'est une infrastructure pérenne qui accueillera un programme évolutifet changeant.

Page 57: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

PLAN NIVEAU 76,00 ECHELLE 1 / 200

N

CENTRE ASSOCIATIF à SANITA LEONARDO EGAS 24/06 / 2014

66,00

69,00

72,50

72,50

ATELIER CONSTRUCTION

69,00

chaufferie / local tech

30.03 m²

24.24 m²

cuisine collective

68.55 m²

aire collective

39.88 m²

mezzanine

15.35 m²

bureau

69,00

72,50

62,00

69,00

66,00

69.32 m²

surf. approprianle

A

B

B

A

surf. appropriable

services assoc.

circulation privé

N

Pla

n n

iveau 7

2,5

0

circulation publique

Page 58: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 59: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

66,00

38.01 m²

accès / stockage scène

69,00

69,00

149.74 m²

atelier construction / jardinage

rangement matériels

15.18 m²

69,00

69,00

66,00

62,00

A

B

B

A

surf. appropriable

services assoc.

circulation privé

N

Pla

n n

iveau 6

9,0

0

circulation publique

Page 60: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 61: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

N

PLAN NIVEAU 69,00 COUPE BB ECHELLE 1 / 200

CENTRE ASSOCIATIF à SANITA LEONARDO EGAS 24/06 / 2014

66,00

expo

33.73 m²

66,00

65,00

64,00

66,00

62,00

66,00

36 places dont 2 PMR

bureau

21.52 m²

26.31 m²

accueil assoc. théâtre

salle répetition

55.59 m²

dressing

19.77 m²

A

B

B

A

surf. appropriable

services assoc.

circulation privé

N

Pla

n n

iveau 6

6,0

0

circulation publique

Page 62: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 63: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

surf. appropriable

services assoc.

circulation privé

N

Pla

n n

iveau 6

2,0

0

circulation publique

25 Mar

16.0/30.0

63,50

bureau

17.82 m²

bureau

17.61 m²

42.85 m²

salle réunion

accueil

23.02 m²

expositions

93.11 m²

62,00

A

A

Page 64: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples
Page 65: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

surf. appropriable

services assoc.

circulation privé

N

Pla

n s

cénari

o d

’occ

upati

on n

iveau 7

6,0

0

circulation publique

N

PLAN NIVEAU 62,00 ECHELLE 1 / 200

CENTRE ASSOCIATIF à SANITA LEONARDO EGAS 24/06 / 2014

66,00

69,00

76,00

72,50

accueil local associations

104.82 m²

69,00

69,00

66,00

72,50

62,00

76,00

69,00

76,00

76,00

76,00

surf. approprianle

74.37 m²

A

B

B

A

salle cours

51.00 m²

salle de cours

50.56 m²

24.82 m²

local administratif

34.42 m²

véranda

Page 66: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

garde-corps

structure treillis bois

étanchéité provisoire

faible pentemur en pisé stabilisé 0,60X3,00m

encastrement de la poutre bois dans le mur pisé

poutre bois 16X80cm

contreplaqué marine

plancher bois lamellé collé type KLH - 25cm

joint 5cm entre nez de dalle et mur pisé

bavette de fractionnement

panneau OSB 12mm

support d'accroche pour enduit

en natte de roseaux

lisse haute 45X145mm

lisse basse 45X145mm

enduit terre et chaux env. 30mm

lisse de réglage 45X145mm

maçonnerie h=150mm

finition sol 10mm

enduit intérieur en terre et chaux

isolant en bottes de paille 400mm

ragréage sol 70mm

Page 67: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

BIBLIOGRAPHIE:

ANTONELLI, Paola. Design Sociale. In : Domus, 955 pag91. fev 2012.

AURELI, Pier Vittorio. Dalla Dom-ino alla Polykatoikia. In: Domus, 962 pag74. oct 2012.

CATTEDRA, Raffaele. Espace public et cosmopolitisme : Naples à l’épreuve d’un inédit métissage urbain. In :Cahiers de la Méditerranée 67 (2003).

CHOAY, Françoise. Espacements - L'évolution de l'espace urbain en France. 2004.

CHOAY, Françoise. Pour une anthropologie de l'espace, Paris, Seuil, coll. « La Couleur des idées ». 2006.

DALISI, Riccardo. Radicalmente. Tornare ai fulcri generativi dell'architettura. Napoli.

DALISI, Riccardo. Design ultrapoverissimo. Napoli.

DELEUZE, Gilles. Mille Plateaux. Paris. 1980.

GARRONE, Matteo. Gomorra (film). Naples. 2008.

GARRONE, Matteo. Realitu (film). Naples. 2008.

45

Page 68: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

MAHEY, Pierre. "La participation des Habitants Enjeux et Pratiques". In : Actes 1999-2000 Pôle deressources départemental 95.

PARENTE, Marina. La conception de l' aménagement du territoire . Le cas de la Rione Sanità à Naples. In :Tafterjournal n. 22 - aprile 2010.

ROSI, Francesco. Le mani sulla città (film) Naples 1963.

SICA, Vittorio de. Il tetto (film) Naples. 1955.

VALLAT, Colette. L'habitat illégal périurbain à Rome : d'une pratique à une institutionIn: Méditerranée, Tome 77, 1993.

VALLAT, Colette. Pression socio-démographique et construction abusive dans l'agglomération napolitaineIn: Méditerranée, Tome 76, 3-4-1992. pp. 13-18.

VALLAT, Collette.

VALLAT, Collette. Naples : Démythifier la ville.1998

Ville illégale, ville vivante : l’exception méditerranéenne. In : RÉALITÉS INDUSTRIELLES,fev. 2008.

46

Page 69: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples

Remerciements :

A Livia, Mauricio, Marine, Nina, Ivan, Mary, Regina, Rodrigo pour lesoutien au travail et moral, à mes collègues de l ’école d ’architecturepour les échanges et leur amitié, aux professeurs pour les conseils etl'encadrement et à toute l'équipe de l'ENSASE pour le support au travail.

47

Page 70: Projet de Fin d'Etudes - Centre Associatif à Naples