PROGRÈS EN - MS Society

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Passer outre les préjugés : comment Susan a façonné son parcours avec la SP Susan n’avait que 21 ans quand elle a commencé à noter que quelque chose n’allait pas dans son corps. Au bout d’une semaine d’engourdissements inexplicables dans la main droite, elle s’est décidée à consulter un médecin dans une clinique sans rendez-vous, qui a reconnu les premiers signes de la sclérose en plaques. Il l’a aussitôt orientée vers un neurologue. « Mon premier examen par IRM a été très éprouvant, se souvient Susan. Non pas en raison de la sensation étouffante qu’on peut ressentir dans l’appareil ni de son bruit assourdissant, mais à cause de ma vulnérabilité — de la possibilité qu’on puisse me diagnostiquer une maladie chronique, incurable. » Quand le médecin l’a appelée pour lui dire qu’elle était atteinte de SP, Susan a reçu un choc. Elle avait uniquement entendu dire qu’il s’agissait d’une maladie terrible qui pouvait vous confiner dans un fauteuil roulant. Elle croyait aussi à tort que la SP ne touchait que les personnes âgées et aboutissait toujours à une perte de mobilité. « Je suis rentrée chez moi et j’ai décidé de n’en parler à personne, raconte-t-elle. Et c’est ce que j’ai fait. Ce fut ma période la plus sombre. Je vivais avec un secret, fuyant la stigmatisation associée à cette maladie. » Au cours des années qui ont suivi, Susan a eu des poussées de SP qui se manifestaient généralement par des picotements et des engourdissements dans les mains et les jambes. Puis, en 2013, une névrite optique lui a fait perdre la vue du côté droit. Pourtant, elle n’en a pas soufflé mot. C’est en découvrant l’existence de la Société canadienne de la SP que son attitude à l’égard de la SP a commencé à changer. La première fois qu’elle a participé, comme bénévole, à la Marche de l’espoir Jayman BUILT, elle a été accueillie par un groupe de personnes qui devaient elles aussi composer avec la SP. Ces dernières tenaient des pancartes et portaient des dossards affichant l’inscription « Je marche parce que j’ai la SP » ou « Je marche pour ma tante ». Elles exposaient leur lien avec la SP aux yeux de tous. Susan a été touchée. « Cette expérience à la Marche de l’espoir m’a permis de comprendre que le fait de raconter mon histoire pouvait me mener vers des gens qui m’aiment et me soutiennent, explique Susan. De plus, cela pouvait inciter ceux qui me sont chers à enfiler des dossards indiquant “Je marche pour ma fille”, “Je marche pour ma femme” et, un jour peut- être, “Je marche pour ma mère”. » Cette première participation à la Marche de l’espoir a incité Susan à révéler son diagnostic aux personnes qui font partie de sa vie; peu après, elle a été invitée à parler de son expérience lors d’activités menées en lien avec la SP, comme la Marche de l’espoir, qui peut attirer jusqu’à 1 500 participants à l’occasion d’un seul événement. « Mon expérience avec la Société de la SP m’a permis d’en savoir plus sur les progrès de la recherche sur la SP, ce qui m’a donné foi en l’avenir », indique Susan. À présent, elle est fière de transmettre cet espoir à ses proches et à ses amis, qui sont maintenant au courant de sa maladie. Après des années à vivre avec l’anxiété et la dépression, ainsi qu’avec le sentiment de devoir garder pour elle sa maladie, Susan est enfin libérée des préjugés liés à la SP. « Je sais que je peux contribuer à changer la vie des autres en faisant part de mes expériences et qu’en retour, je trouverai une collectivité prête à m’épauler. » Votre générosité permet à la Société de la SP de soutenir des personnes comme Susan. Au nom de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes qui vivent avec la SP, merci de votre soutien indéfectible. « Mon expérience avec la Société de la SP m’a permis d’en savoir plus sur les progrès de la recherche sur la SP, ce qui m’a donné foi en l’avenir. » PROGRÈS EN PROGRÈS EN Vol. 32 | AUTOMNE 2020

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Page 1: PROGRÈS EN - MS Society

Job Title: MSC 2009 FY20 REN PR NL CTR Paper/Stock: 60# OffsetSpecs: 11 x 17” Newsletter (Front & Back) Special Instructions: FOLDS IN HALF TO 8.5” x 11” AND AGAIN IN THIRDSColors: BLACK PMS 032 PMS 3005

Passer outre les préjugés : comment Susan a façonné son parcours avec la SP

Investir dans des travaux novateurs sur la SP

Susan n’avait que 21 ans quand elle a commencé à noter que quelque chose n’allait pas dans son corps. Au bout d’une semaine d’engourdissements inexplicables dans la main droite, elle s’est décidée à consulter un médecin dans une clinique sans rendez-vous, qui a reconnu les premiers signes de la sclérose en plaques. Il l’a aussitôt orientée vers un neurologue.

« Mon premier examen par IRM a été très éprouvant, se souvient Susan. Non pas en raison de la sensation étouffante qu’on peut ressentir dans l’appareil ni de son bruit assourdissant, mais à cause de ma vulnérabilité — de la possibilité qu’on puisse me diagnostiquer une maladie chronique, incurable. »

Quand le médecin l’a appelée pour lui dire qu’elle était atteinte de SP, Susan a reçu un choc. Elle avait uniquement entendu dire qu’il s’agissait d’une maladie terrible qui pouvait vous confiner dans un fauteuil roulant. Elle croyait aussi à tort que la SP ne touchait que les personnes âgées et aboutissait toujours à une perte de mobilité.

« Je suis rentrée chez moi et j’ai décidé de n’en parler à personne, raconte-t-elle. Et c’est ce que j’ai fait. Ce fut ma période la plus sombre. Je vivais avec un secret, fuyant la stigmatisation associée à cette maladie. »

Au cours des années qui ont suivi, Susan a eu des poussées de SP qui se manifestaient généralement par des picotements et des engourdissements dans les mains et les jambes. Puis, en 2013, une névrite optique lui a fait perdre la vue du côté droit. Pourtant, elle n’en a pas soufflé mot.

C’est en découvrant l’existence de la Société canadienne de la SP que son attitude à l’égard de la SP a commencé à changer.

La première fois qu’elle a participé, comme bénévole, à la Marche de l’espoir Jayman BUILT, elle a été accueillie par un groupe de personnes qui devaient elles aussi composer avec la SP. Ces dernières tenaient des pancartes et portaient des dossards affichant l’inscription « Je marche parce que j’ai la SP » ou « Je marche pour ma tante ». Elles exposaient leur lien avec la SP aux yeux de tous. Susan a été touchée.

« Cette expérience à la Marche de l’espoir m’a permis de comprendre que le fait de raconter mon histoire pouvait me mener vers des gens qui m’aiment et me soutiennent, explique Susan. De plus, cela pouvait inciter ceux qui me sont chers à enfiler des dossards indiquant “Je marche pour ma fille”, “Je marche pour ma femme” et, un jour peut-être, “Je marche pour ma mère”. »

Cette première participation à la Marche de l’espoir a incité Susan à révéler son diagnostic aux personnes qui font partie de sa vie; peu après, elle a été invitée à parler de son expérience lors d’activités menées en lien avec la SP, comme la Marche de l’espoir, qui peut attirer jusqu’à 1 500 participants à l’occasion d’un seul événement.

« Mon expérience avec la Société de la SP m’a permis d’en savoir plus sur les progrès de la recherche sur la SP, ce qui m’a donné foi en l’avenir », indique Susan. À présent, elle est fière de transmettre cet espoir à ses proches et à ses amis, qui sont maintenant au courant de sa maladie.

Après des années à vivre avec l’anxiété et la dépression,

ainsi qu’avec le sentiment de devoir garder pour elle sa maladie, Susan est enfin libérée des préjugés liés à la SP. « Je sais que je peux contribuer à changer la vie des autres en faisant part de mes expériences et qu’en retour, je trouverai une collectivité prête à m’épauler. »

Votre générosité permet à la Société de la SP de soutenir des personnes comme Susan. Au nom de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes qui vivent avec la SP, merci de votre soutien indéfectible.

250, rue Dundas Ouest, bureau 500, Toronto (Ontario) M5T 2Z5 1 800 361-2985 | www.scleroseenplaques.ca | [email protected]

Au plaisir de vous retrouver en ligne!

Donnez chaque mois. Agissez au quotidien.

La Société canadienne de la SP soutient des travaux de recherche qui sont axés sur l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec la SP et qui pourraient, un jour, mener à l’éradication de cette maladie dévastatrice. Avec l’appui de donateurs comme vous, nous comptons continuer à financer des initiatives de recherche prometteuses, comme nous le faisons en proposant une nouvelle subvention destinée à permettre à des chercheurs de trouver le moyen de tirer parti de l’intelligence artificielle (IA) dans le contexte de la SP.

Cette nouvelle piste de recherche passionnante est axée sur l’amélioration du traitement de la sclérose en plaques et du pronostic associé à cette maladie grâce à l’IA. Nous sommes en quête de solutions novatrices pour mettre à profit le formidable pouvoir de l’intelligence artificielle. L’objectif consiste en la mise au point d’un outil d’aide à la décision qui permettrait l’établissement de plans de traitement optimisés à l’intention des Canadiens et des Canadiennes atteints de SP.

Le recours à cette technologie offre aux chercheurs la possibilité de tirer parti de la quantité considérable de données existantes sur les réponses aux traitements modificateurs de l’évolution de la SP. En outre, grâce à l’outil ainsi créé, les professionnels de la santé et les personnes atteintes de SP pourront établir un plan de traitement approprié.

Il s’agit d’une occasion inestimable d’obtenir de précieux renseignements découlant de l’analyse d’une très grande quantité de données. Cela permettra d’orienter la pratique clinique de façon plus précise et d’améliorer ultimement la santé des personnes vivant avec la SP.

Les occasions de financement de la recherche comme la subvention axée sur la découverte relative à l’application de l’IA dans le contexte de la SP favorisent la réalisation de progrès concrets en vue de l’éradication de la SP. Grâce à votre soutien, la Société canadienne de la SP pourra continuer de multiplier les efforts pour contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des Canadiens et des Canadiennes atteints de SP.

Pour en savoir davantage sur les travaux que nos subventions de recherche permettront de financer, visitez le www.scleroseenplaques.ca/financement2020.

SPC-FNL-20

FACILE Vous décidez du montant que

vous voulez donner chaque mois — montant que vous pourrez changer en tout temps.

COMMODE Plus besoin de timbres

ni d’enveloppes. Vous choisissez les modalités qui vous conviennent,

et le tour est joué.

EFFICACE Votre soutien constant permet à

la Société de la SP de planifier ses actions à long terme, en veillant à ce que vos dons soient utilisés le

plus judicieusement possible. Visitez le www.scleroseenplaques.ca/donmensuel.

« Mon expérience avec la Société de la SP m’a permis d’en savoir plus sur les progrès de la recherche sur la SP, ce qui m’a donné foi en l’avenir. »

PROGRÈS ENPROGRÈS ENVol. 32 | AUTOMNE 2020

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Job Title: MSC 2000 FY20 REN PR NL CTR Paper/Stock: 60# OFFSETSpecs: 11 x 17” Newsletter (inside) Special Instructions: FOLDS IN HALF TO 8.5” x 11” AND AGAIN IN THIRDSColors: BLACK PMS 032 PMS 3005

Message de la

présidenteMme Pamela Valentine, Ph. D.

Il ne fait aucun doute que la pandémie de COVID-19 rend l’année 2020 éprouvante pour tous. Mais en dépit de cette situation difficile, de formidables travaux sont menés en vue de

l’éradication de la SP. À titre de présidente et chef de la direction de la Société canadienne de la sclérose en plaques, je constate tous les jours que la mobilisation de chercheurs, de bénévoles et de donateurs comme vous, partout au pays, nous a permis de faire des progrès, et ce, malgré de nombreux obstacles.

En tant que Canadiens et Canadiennes, nous avons à cœur de bâtir un monde sans SP, puisqu’en moyenne onze personnes reçoivent un diagnostic de SP chaque jour au pays. Ainsi, nous sommes nombreux à avoir un lien personnel avec cette maladie dévastatrice — qu’il s’agisse d’avoir un frère ou une sœur, un conjoint, un parent, un ami ou un voisin aux prises avec la SP. Il ne fait aucun doute que nos liens avec cette affection nous incitent à nous mobiliser afin que notre vision d’un monde sans SP devienne réalité.

Les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur notre collectivité se feront sentir pendant des années, et nous travaillons sans relâche pour en saisir pleinement la portée. Nous participons à des initiatives internationales consistant à documenter les effets de la COVID-19 sur les personnes atteintes de SP ou d’une autre maladie démyélinisante. Chaque jour, nous continuons de veiller à ce que les gens vivant avec la SP, ainsi que leurs proches aidants, aient accès en ligne à des services de soutien essentiels.

La pandémie de COVID-19 menace aussi notre capacité à financer des études prometteuses, mais grâce aux dons que font des personnes comme vous, je sais que nous pourrons continuer à soutenir la recherche, maintenant et durant les années à venir. Comme vous le verrez dans le présent numéro de Progrès en SP, vos efforts ont déjà eu une grande incidence sur la vie des dizaines de milliers de Canadiens et de Canadiennes qui sont atteints de SP.

Ensemble, nous réussirons à traverser cette période difficile et nous parviendrons à forger un avenir radieux pour la collectivité de la SP. Votre générosité contribue à la réalisation de percées remarquables. Encore une fois merci.

Cordialement,

La présidente et chef de la direction de la Société canadienne de la sclérose en plaques,

Pamela Valentine, Ph. D.

Que diriez-vous si, en nous basant sur les signes avant-coureurs de la SP et les symptômes déjà bien définis de cette maladie, nous arrivions à savoir qui est susceptible d’être atteint de SP bien des années avant que celle-ci ne soit diagnostiquée? C’est précisément ce à quoi aspirent Mme Helen Tremlett, Ph. D., et son équipe.

Selon les constatations de la chercheuse, dans les cinq années précédant l’apparition des premiers signes de SP cliniquement établis, les personnes chez qui la maladie fera son apparition sont jusqu’à quatre fois plus susceptibles d’être traitées pour des troubles du système nerveux — comme des douleurs ou des perturbations du sommeil —, et la probabilité pour ces gens de consulter un psychiatre est 50 p. 100 plus élevée que dans le reste de la population.

Comme les symptômes de la SP varient beaucoup d’une personne à l’autre, sont souvent associés à d’autres troubles et peuvent être imprévisibles, l’établissement d’un diagnostic de SP peut relever du défi.

En raison de la COVID-19, bien des membres de la collectivité de la SP se sentent extrêmement isolés et vivent très mal la perte de leur réseau de soutien habituel. C’est pourquoi nous nous sommes assurés que des services essentiels, comme le Réseau de connaissances sur la SP et le Programme de soutien entre pairs, continuent d’être mis à la disposition de quiconque doit affronter les nombreux défis associés à la SP en ces temps particulièrement difficiles.

Afin de participer aux efforts déployés pour ralentir la propagation de la COVID-19, et d’insister sur la nécessité d’observer des mesures d’éloignement physique, nous avons dû remplacer nos activités de collecte de fonds habituellement tenues en personne par des événements en ligne. Étant donné que la Société canadienne de la SP reçoit une aide financière minime de la part des gouvernements, ce recours à des moyens virtuels a eu un impact considérable sur nos revenus issus de la collecte de fonds. Or, cela survient à un moment où les personnes qui vivent avec la SP ont le plus besoin de notre appui.

Votre soutien est plus essentiel que jamais. Faites un geste dès maintenant pour aider les personnes qui vivent avec la SP.

La Société canadienne de la SP est ravie d’annoncer que Santé Canada a approuvé l’utilisation du MayzentMC (siponimod) pour le traitement de la sclérose en plaques progressive secondaire (SPPS). Cette nouvelle option thérapeutique vise à retarder la progression de l’incapacité physique. Le MayzentMC est le premier médicament à prise orale à être approuvé pour le traitement de la forme active de SPPS. Il s’agit également du premier médicament approuvé à cette fin depuis près de 15 ans. Cette annonce apporte de l’espoir à des milliers de personnes dans le monde.

Nous sommes également heureux d’annoncer qu’une initiative internationale de partage de données, appelée « COVID-19 & SP », permet à des chercheurs de recueillir et d’échanger des données afin de mieux comprendre les effets de la COVID-19 sur les personnes atteintes de SP ou d’une autre maladie démyélinisante. Les professionnels de la santé et les personnes vivant avec la SP ont urgemment besoin d’en savoir plus à ce sujet afin

Toutefois, Mme Tremlett et son équipe ont récemment publié dans le Multiple Sclerosis Journal les résultats d’une étude novatrice démontrant que la SP peut être précédée de symptômes avant-coureurs appelés « prodromes ».

« L’existence de tels “signes annonciateurs” est bien admise pour la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, mais peu d’études axées sur l’exploration de ce type d’indices ont été consacrées à la SP, a indiqué Mme Tremlett, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroépidémiologie et sclérose en plaques à l’Université de la Colombie-Britannique. Nous devons à présent étudier plus à fond ce phénomène, en utilisant peut-être des techniques d’exploration des données afin de voir s’il y a moyen de dégager des tendances reliées au sexe, à l’âge ou au “type” de SP qui finira par être diagnostiqué. »

Les travaux de Mme Tremlett pourraient grandement aider la collectivité de la SP à en savoir plus en matière de diagnostic et de traitement. En rendant possible la réalisation d’études de grande qualité comme celle dont il est ici question, nos donateurs procurent de l’espoir à un nombre important de Canadiens et de Canadiennes vivant avec la SP. Nous leur en sommes infiniment reconnaissants.

Visitez le scleroseenplaques.ca/recherche.

La COVID-19 et la Société canadienne de la SP

Percées dans le domaine de la SP : de nouveaux traitements et de nouvelles connaissances

de choisir, en s’appuyant sur des données probantes, la meilleure façon de prendre en charge de la SP pendant la pandémie. Cette initiative consiste à rassembler rapidement des renseignements sur les répercussions de la COVID-19 chez les personnes atteintes de SP — et vise à permettre aux médecins de comprendre comment des facteurs comme l’âge, la comorbidité (problèmes de santé concomitants) et les traitements sont associés aux conséquences pour la santé d’une infection par la COVID-19.

Ces percées montrent bien que des progrès dans le domaine de la SP SONT possibles grâce à la recherche... et à la contribution de partenaires comme vous.

Laisser le progrès en héritage.

Contribuez au financement de travaux de recherche novateurs qui pourraient mener à l’éradication de la SP.

Envisagez de faire un don testamentaire à la Société canadienne de la SP afin d’aider celle-ci à améliorer la qualité de vie de nombreux Canadiens et Canadiennes

vivant avec la SP et à financer d’éventuelles études axées sur l’élaboration de nouveaux traitements contre la SP.

Pour en savoir plus, visitez le www.scleroseenplaques.ca/avenir-sans-sp.

Mme Helen Tremlett, Ph. D.

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Job Title: MSC 2009 FY20 REN PR NL CTR Paper/Stock: 60# OffsetSpecs: 11 x 17” Newsletter (Front & Back) Special Instructions: FOLDS IN HALF TO 8.5” x 11” AND AGAIN IN THIRDSColors: BLACK PMS 032 PMS 3005

Passer outre les préjugés : comment Susan a façonné son parcours avec la SP

Investir dans des travaux novateurs sur la SP

Susan n’avait que 21 ans quand elle a commencé à noter que quelque chose n’allait pas dans son corps. Au bout d’une semaine d’engourdissements inexplicables dans la main droite, elle s’est décidée à consulter un médecin dans une clinique sans rendez-vous, qui a reconnu les premiers signes de la sclérose en plaques. Il l’a aussitôt orientée vers un neurologue.

« Mon premier examen par IRM a été très éprouvant, se souvient Susan. Non pas en raison de la sensation étouffante qu’on peut ressentir dans l’appareil ni de son bruit assourdissant, mais à cause de ma vulnérabilité — de la possibilité qu’on puisse me diagnostiquer une maladie chronique, incurable. »

Quand le médecin l’a appelée pour lui dire qu’elle était atteinte de SP, Susan a reçu un choc. Elle avait uniquement entendu dire qu’il s’agissait d’une maladie terrible qui pouvait vous confiner dans un fauteuil roulant. Elle croyait aussi à tort que la SP ne touchait que les personnes âgées et aboutissait toujours à une perte de mobilité.

« Je suis rentrée chez moi et j’ai décidé de n’en parler à personne, raconte-t-elle. Et c’est ce que j’ai fait. Ce fut ma période la plus sombre. Je vivais avec un secret, fuyant la stigmatisation associée à cette maladie. »

Au cours des années qui ont suivi, Susan a eu des poussées de SP qui se manifestaient généralement par des picotements et des engourdissements dans les mains et les jambes. Puis, en 2013, une névrite optique lui a fait perdre la vue du côté droit. Pourtant, elle n’en a pas soufflé mot.

C’est en découvrant l’existence de la Société canadienne de la SP que son attitude à l’égard de la SP a commencé à changer.

La première fois qu’elle a participé, comme bénévole, à la Marche de l’espoir Jayman BUILT, elle a été accueillie par un groupe de personnes qui devaient elles aussi composer avec la SP. Ces dernières tenaient des pancartes et portaient des dossards affichant l’inscription « Je marche parce que j’ai la SP » ou « Je marche pour ma tante ». Elles exposaient leur lien avec la SP aux yeux de tous. Susan a été touchée.

« Cette expérience à la Marche de l’espoir m’a permis de comprendre que le fait de raconter mon histoire pouvait me mener vers des gens qui m’aiment et me soutiennent, explique Susan. De plus, cela pouvait inciter ceux qui me sont chers à enfiler des dossards indiquant “Je marche pour ma fille”, “Je marche pour ma femme” et, un jour peut-être, “Je marche pour ma mère”. »

Cette première participation à la Marche de l’espoir a incité Susan à révéler son diagnostic aux personnes qui font partie de sa vie; peu après, elle a été invitée à parler de son expérience lors d’activités menées en lien avec la SP, comme la Marche de l’espoir, qui peut attirer jusqu’à 1 500 participants à l’occasion d’un seul événement.

« Mon expérience avec la Société de la SP m’a permis d’en savoir plus sur les progrès de la recherche sur la SP, ce qui m’a donné foi en l’avenir », indique Susan. À présent, elle est fière de transmettre cet espoir à ses proches et à ses amis, qui sont maintenant au courant de sa maladie.

Après des années à vivre avec l’anxiété et la dépression,

ainsi qu’avec le sentiment de devoir garder pour elle sa maladie, Susan est enfin libérée des préjugés liés à la SP. « Je sais que je peux contribuer à changer la vie des autres en faisant part de mes expériences et qu’en retour, je trouverai une collectivité prête à m’épauler. »

Votre générosité permet à la Société de la SP de soutenir des personnes comme Susan. Au nom de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes qui vivent avec la SP, merci de votre soutien indéfectible.

250, rue Dundas Ouest, bureau 500, Toronto (Ontario) M5T 2Z5 1 800 361-2985 | www.scleroseenplaques.ca | [email protected]

Au plaisir de vous retrouver en ligne!

Donnez chaque mois. Agissez au quotidien.

La Société canadienne de la SP soutient des travaux de recherche qui sont axés sur l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec la SP et qui pourraient, un jour, mener à l’éradication de cette maladie dévastatrice. Avec l’appui de donateurs comme vous, nous comptons continuer à financer des initiatives de recherche prometteuses, comme nous le faisons en proposant une nouvelle subvention destinée à permettre à des chercheurs de trouver le moyen de tirer parti de l’intelligence artificielle (IA) dans le contexte de la SP.

Cette nouvelle piste de recherche passionnante est axée sur l’amélioration du traitement de la sclérose en plaques et du pronostic associé à cette maladie grâce à l’IA. Nous sommes en quête de solutions novatrices pour mettre à profit le formidable pouvoir de l’intelligence artificielle. L’objectif consiste en la mise au point d’un outil d’aide à la décision qui permettrait l’établissement de plans de traitement optimisés à l’intention des Canadiens et des Canadiennes atteints de SP.

Le recours à cette technologie offre aux chercheurs la possibilité de tirer parti de la quantité considérable de données existantes sur les réponses aux traitements modificateurs de l’évolution de la SP. En outre, grâce à l’outil ainsi créé, les professionnels de la santé et les personnes atteintes de SP pourront établir un plan de traitement approprié.

Il s’agit d’une occasion inestimable d’obtenir de précieux renseignements découlant de l’analyse d’une très grande quantité de données. Cela permettra d’orienter la pratique clinique de façon plus précise et d’améliorer ultimement la santé des personnes vivant avec la SP.

Les occasions de financement de la recherche comme la subvention axée sur la découverte relative à l’application de l’IA dans le contexte de la SP favorisent la réalisation de progrès concrets en vue de l’éradication de la SP. Grâce à votre soutien, la Société canadienne de la SP pourra continuer de multiplier les efforts pour contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des Canadiens et des Canadiennes atteints de SP.

Pour en savoir davantage sur les travaux que nos subventions de recherche permettront de financer, visitez le www.scleroseenplaques.ca/financement2020.

SPC-FNL-20

FACILE Vous décidez du montant que

vous voulez donner chaque mois — montant que vous pourrez changer en tout temps.

COMMODE Plus besoin de timbres

ni d’enveloppes. Vous choisissez les modalités qui vous conviennent,

et le tour est joué.

EFFICACE Votre soutien constant permet à

la Société de la SP de planifier ses actions à long terme, en veillant à ce que vos dons soient utilisés le

plus judicieusement possible. Visitez le www.scleroseenplaques.ca/donmensuel.

« Mon expérience avec la Société de la SP m’a permis d’en savoir plus sur les progrès de la recherche sur la SP, ce qui m’a donné foi en l’avenir. »

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