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Programmes de première S, L/ES Contexte Objectifs Thématiques structurantes Rédaction : •Johann GERARD •Véronique GERONES-TROADEC •Catherine PEQUIN

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Programmes de première S, L/ESContexteObjectifsThématiques structurantes

Rédaction :•Johann GERARD•Véronique GERONES-TROADEC•Catherine PEQUIN

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Un nouveau contexte

• Extrême disponibilité du savoir (Internet…)• La plus-value de l’enseignant : apprendre à

utiliser, critiquer, construire la mémoire collective disponible▫Appareillage d’un cerveau : « condamné à

raisonner »▫La culture humaine illimitée et changeante :

« construire la culture »▫Le qualitatif plutôt que le quantitatif :

« raisonner bien sur peu d’exemples plutôt que raisonner peu sur beaucoup d’exemples »

▫Le sens et le global plutôt que l’encyclopédisme

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Les objectifs généraux

aider à la construction d’une culture scientifique commune

•Des connaissances•Faits / Théories•Raisonnement scientifique

participer à la formation de l’esprit critique et à l'éducation citoyenne

•rôle des sciences•compréhension du monde

préparer les futures études supérieures

•Des métiers•Des acquis méthodologiques et techniques

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3 thématiques structurantesLa Terre dans l’Univers, la vie et l’évolution du vivant

Observation du mondeExplication cohérente de son état, de son fonctionnement et de son histoireMétiers les plus proches des sciences fondamentales

Enjeux planétaires contemporains

Préoccupation citoyenne qui prépare chacun à l’exercice de ses responsabilités individuelles et collectivesMétiers de la gestion publique, aux professions en lien avec la dynamique de développement durable et aux métiers de l’environnement

Corps humain et santé

Fonctionnement de l’organisme, ses capacités et ses limitesExercice des responsabilités individuelles, familiales et sociales Métiers qui se rapportent à la santé

S

LES

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Cohérence verticale de la seconde à la terminaleEn rouge :commun S/ L / ES

La Terre dans l'Univers, la vie et

l'évolution du vivant

Enjeux planétaires

contemporains Corps humain et santé

Génétique : mitose, cycle cellulaire, réplication, mutationstranscription, traduction, code génétiquephénotype cellulaire, génome et environnement

Tectonique des plaques (continent - océan / paléomagnétisme / cinématique / dorsales)

Brassage, évolution, place de l’Homme

Tectonique des plaques et reliefs terrestres

La plante et l’Homme 

Chaleur du globe, radioactivité, Terre interne

Tectonique des plaques : un outil au service des besoins des hommes (bassin pétrolier de marge passive, une ressource géologique locale )

Nourrir l'humanité (bilan pour un individu, à l'échelle régionale, à l'échelle globale...)

Régulation des paramètres sanguins et santé 

L’immunité adaptative

Le muscle en mouvement 

Masculin / féminin : du sexe génétique au sexe phénotypiquepubertémaitrise de la reproduction

Voir et apprendre : vision (œil, photorécepteurs, cerveau : aires, mémoire, connexions, apprentissages, hallucinations)

Variation génétique et santé : maladies génétiques, variation somatique et cancer, variation bactérienne et résistance aux antibiotiques (angle Darwinien...)

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Extraits Préambule lycée

•… participer à l’affirmation du caractère généraliste de la seconde, le programme de sciences de la vie et de la Terre fait le choix d’aborder une palette de thèmes variés et, par conséquent, accepte de ne pas trop les approfondir.

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• … consacrer du temps à faire comprendre ce qu’est le savoir scientifique, son mode de construction et son évolution au cours de l’histoire des sciences.

• … concevoir les séances afin que l’élève dispose d’une certaine marge de manœuvre dans la construction de sa démarche.

• … en différenciant les exemples étudiés au sein d’une même classe. Chaque groupe d’élèves a alors en charge l’organisation autonome de son travail, sous la conduite du professeur. Echanges et débats conduisent ensuite à tirer des conclusions plus générales que l’étude collective d’un exemple unique ne le permettrait. Ils sont en outre l’occasion de développer les qualités d’expression et d’écoute.

La pédagogie dans le Préambule lycée

Faire comprendre que la science se construit

Développer l’autonomie de réflexion des élèves par la prise d’initiatives dans l’élaboration de la démarche

Différencier : partager les tâches puis mutualiser dans un bilan commun

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Préambule 1ère S

directions de réflexions susceptibles d’être exploitées dans le cadre de prolongements au-delà du programme lui-même, en TPE, accompagnement personnalisé ou clubs scientifiques par exemple, de préférence en interdisciplinarité

limites de ce qui est exigible pour les élèves, ce qui ne veut pas dire qu’il est interdit d’en parler dans le déroulement de la construction du savoir

Connaissances exigibles

capacités et attitudes dont on attend qu’elles soient développées dans lecadre de l’item décrit

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Planification annuelle 1ère S

La Terre dans l’Univers, la vie et l’évolution du vivant :

•Génétique •Tectonique des plaques

Enjeux planétaires contemporains :•Géologie appliquée (2 semaines)•Nourrir l’Humanité (4 semaines)

Corps humain et santé :•De l’œil au cerveau•Féminin Masculin•Variations génétiques et santé

7 thèmes

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Préambule 1ère L/ES• La construction d’une culture scientifique :

▫Des connaissances pour appréhender les enjeux de la science

▫Questions de société, problématiques de santé, d’EDD

• Une formation scientifique : ▫Mise en œuvre de raisonnement (synthèses,

commentaires, argumentations)▫Distinction entre le prouvé et le probable▫Approche systémique

• Une évaluation portant sur la mobilisation de connaissances dans des contextes nouveaux.

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Planification annuelle 1ère L/ES

•Nourrir l’Humanité(SVT-SPC) •De l’œil au

cerveau (SVT-SPC)

•Féminin Masculin(SVT)

3 thèmes communs avec la 1ère S :Commencer par ces thèmes en 1ère S

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Épreuve anticipée d’enseignement scientifique L/ES

Voir BO n°16 du 21 avril 2011

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Structure des sujets•Durée : 1H30•Coefficient 2•Trois parties : 8/6/6 points•Évaluation :

▫Connaissances des candidats▫Capacité à les utiliser en situation▫Capacité à exploiter des documents▫Capacité à argumenter

•Des questions scientifiques en relation avec la vie courante ou une question sociétale

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Thèmes et parties• Deux parties ne peuvent pas concerner le même

thème• Partie 1 : un des deux thèmes communs

▫ Représentation visuelle▫ Nourrir l’humanité

• Partie 2 : SPC▫ Soit le défi énergétique▫ Soit le thème commun qui n’a pas fait l’objet de la

partie 1• Partie 3 :

▫ Soit féminin masculin▫ Soit le thème commun qui n’a pas fait l’objet des

deux précédentes parties

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6 Possibilités de sujets1 2 3 4 5 6

vision vision vision nourrir nourrir nourrir

Défi (SPC)

Défi (SPC)

nourrir Défi (SPC)

Défi (SPC)

vision

Masculin Féminin (SVT)

nourrir Masculin Féminin (SVT)

Masculin Féminin (SVT)

vision Masculin Féminin (SVT)

Partie 1

Partie 2

Partie 3

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Partie 1 Parties 2 et 3

Présence de documents

•1 à 3 (données scientifiques ou faits d’actualité)

Possible ou non

Modalités de questionnement et de réponse

•Commentaire rédigé •Questionnement ouvert (réponse rédigée) ou (pas « et ») QCM (au moins une réponse juste)

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Un commentaire…• S’appuie sur un ou plusieurs documents mais sans

prendre la forme d’une paraphrase, d’un simple résumé ou d’une synthèse car l’élève doit y apporter une interprétation scientifiquement éclairée.▫ = Distinguer ce qui est prouvé de ce qui ne l’est pas : il

ne s’agit pas d’avoir une opinion ou un simple « avis sur ».

• l’élève doit :▫ Exploiter des docs en identifiant leur statut (document

scientifique, de vulgarisation, journalistique, publicitaire…)

▫ Enrichir cette critique avec ses connaissances et d’une critique (en se prononçant sur la qualité scientifique d’un document, en énonçant ce qu’il peut ou non en dire, en précisant son actualité…)

▫ Rédiger sous une forme structurée selon une problématique clairement définie

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1ère S

1ère ES / L

Représentation Représentation visuelle du mondevisuelle du monde

•La chimie de la perceptionLa chimie de la perception

•De l’œil au cerveauDe l’œil au cerveau

De l’œil au cerveau :De l’œil au cerveau :

quelques aspects de quelques aspects de la visionla vision

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S L/ES

• Thème corps humain et santé: 33% de l’année autour de 3 questions

• Dualité féminin / masculin (ontologie)

• Variabilité génétique et santé (cancer et résistance aux antibiotiques)

• Vision (cristallin, cellules photoréceptrices, fonctionnement du cerveau)

• 12 heures (4 semaines ?)

• Les deux thèmes communs aux deux disciplines occupent environ les deux tiers de l’année : le thème « Représentation visuelle » devrait donc être couvert en 12 séances d’une heure trente, dans le cadre d’un travail collaboratif indispensable entre les deux disciplines SVT et SPC.

• 9 heures pour les SVT (6 semaines ?)

Durées envisageables

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Objectifs généraux

S

L/ES

La vision est abordée sous 3 angles:

• Le cristallin une lentille vivante

• Les cellules photoréceptrices ▫ participation à la

construction du message à l’origine de la perception visuelle

▫ leur origine évolutive

• Cerveau et vision: aires cérébrales et plasticité

Les images traduisent-elles la réalité du monde qui nous entoure?

Perception visuelle =fruit d’une construction cérébrale

• Des photorécepteurs au cortex visuel• Aires visuelles et perception visuelle• Aires cérébrales et plasticité• Transmission synaptique• Perturbations chimiques de la

perception

« Cet enseignement doit aider l’élève à adopter des comportements pour préserver l’intégrité de sa vision et du fonctionnement de son cerveau »

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En enseignement des sciences • aider l’élève à adopter des comportements pour préserver

l’intégrité de sa vison et du fonctionnement de son cerveau• comprendre les bases scientifiques de la perception visuelle

– dépend de la qualité des messages transmis vers le cerveau, eux-mêmes directement liés à la qualité de l’image formée sur la rétine (avec la possibilité de la corriger par des lentilles artificielles) et à la nature des récepteurs ;

– met en jeu plusieurs zones spécialisées du cerveau qui communiquent entre elles ;

– permet, associée à la mémoire et à des structures spécifiques du langage, l’apprentissage de la lecture ;

– peut être perturbée par des drogues agissant sur la communication entre neurones ;

– peut présenter des déficiences dont certaines peuvent être traitées.

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Limites en première ES / L

• Ce qui est étudié en physique:– le fonctionnement de l’œil en tant qu’appareil optique ;– le principe de la correction de certains défauts de l’œil ;– l’obtention des couleurs de la matière.

En SVT, l’objectif est que l’élève se construise une idée exacte de la perception visuelle, fruit d’une construction cérébrale pas d’ études exhaustives ni pour les défauts, ni pour les méthodes d’exploration, ni pour les aires visuelles…

•Organisation détaillée de la rétine et fonctionnement des photorécepteurs (on se limite à l’organisation générale en plusieurs couches de la rétine)•Organisation relatives des aires visuelles 1 à 5•Mise en évidence des neurotransmetteurs à partir d’électronographies de vésicules uniquement

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En première S

• comprendre l’organisation et le fonctionnement du cristallin• comprendre certains défauts de vision (défauts liés au

cristallin : presbytie)

• comprendre le rôle de la rétine• déterminer les rôles des photorécepteurs• comprendre l’organisation des voies visuelles

• faire le lien entre la vision des couleurs et l’évolution

• comprendre qu’une image nait des interaction entre différentes aires cérébrales

• comprendre le phénomène de plasticité cérébrale et son importance dans l’établissement des différentes fonctions cognitives

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Limites en première S

• Ce qui est étudié en physique:– le fonctionnement de l’œil en tant qu’appareil optique ;- lumière et couleurs

• La physiologie de la rétine (élaboration globale d’un message acheminée par le nerf optique)

• Pas d’ étude exhaustive des aires cérébrales intervenant dans la vision, ni ces mécanisme précis de la mémoire ou du langage

• La notion de plasticité est abordée à partir d’un nombre limité d’exemples, sans souci d’exhaustivité de ses mécanismes

les limites sont sensiblement les mêmes qu’en L/ES

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Ressources

• Neurosciences et imagerie médicale

• Logiciel EduAnatomist (acces inrp) : banque de données d’images (96 images disponibles)

• Logiciel De Visu (inrp) : modélisation du fonctionnement des cônes en réponse à une stimulation et possibilité de faire des comparaisons de séquences avec matrices et arbres phylogénétiques (en lien avec la vision : séquences des opsines)

• Edu-anatomist• http://www.pentila.com/

solutions/education/eduanatomist-1/eduanatomist#

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1ère S1ère L/ES

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S L/ES

• Thème corps humain et santé: 33% de l’année autour de 3 questions

• Dualité féminin / masculin (ontologie)

• Variabilité génétique et santé (cancer et résistance aux antibiotiques)

• Vision (cristallin, cellules photoréceptrices, fonctionnement du cerveau)

• 12 heures (4 semaines ?)

• Ce thème est spécifique SVT (comme l’est le thème « défi énergétique » pour les SPC). Ces deux thèmes spécifiques devraient occuper 33 % de l’année (durée indicative : 12 semaines).

• 9 heures pour les SVT (6 semaines ?)

Durées envisageables

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Devenir femme ou homme : Trois axes en S

• Définir l’identité sexuelle biologique : caractéristiques anatomiques, physiologiques, chromosomiques du sexe féminin et du sexe masculin

• Découvrir comment les appareils reproducteurs se mettent en place et acquièrent leur fonctionnalité

• Distinguer ce qui relève du domaine de la biologie (l’identité sexuelle biologique définie précédemment) de ce qui relève du domaine de la vie privée (orientation sexuelle, pratiques sexuelles), et prendre conscience de l’influence de la société dans ce domaine

Sciences

Éducation à la santé, à la citoyenneté

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En L/ES•Etablir la notion d’identité sexuelle

biologique (caractéristiques anatomiques, chromosomiques et physiologiques de chaque sexe) et identifier le déterminisme chromosomique de la différenciation des appareils reproducteurs.

•Etablir de façon simple le déterminisme de la mise en place des appareils génitaux au cours de la vie embryonnaire et de l’acquisition de leur fonctionnalité au cours de la puberté :

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… si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée…

Phénotype sexuel (mâle /femelle)Déterminisme biologique

Autres déterminismes :

•Influence du milieu

•Histoire personnelle…

Identité sexuelle : homme / femme

Orientation sexuelle : hétérosexualité / homosexualité / bisexualité

Construction

Champ des sciences

Champ hors-sciences

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limitesS L/ES

• Le mode d’action de la protéine TDF, codée par le gène SRY, ne fait pas partie des notions à bâtir. On se limitera au rôle du gène SRY dans la différenciation des gonades en testicules au cours du développement embryonnaire

• Le rôle spécifique du gène SRY et de la protéine TDF pour laquelle il code ne sont pas au programme

• Données médicales et non expérimentales pour acquisition du sexe phénotypique

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Sexualité et procréation (S)

•découvrir l’axe gonadotrope et sa régulation

•Les méthodes de régulation des naissances ne sont pas à étudier de façon exhaustive. Il s’agit de faire percevoir à l’élève l’importance de la connaissance des mécanismes biologiques pour la mise au point et l’évolution des méthodes de contraception, contragestion, ou de PMA.

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Prendre en charge de façon conjointe et responsable sa vie sexuelle (L/ES)• objectif d’éducation à la santé, et les scénari

pédagogiques peuvent être initiés et s’articuler autour de thématiques éducatives ou de faits de société.

• Les connaissances scientifiques à bâtir se limiteront à ce qu’il est nécessaire de savoir :▫pour comprendre le mode d’action des

traitements utilisant des hormones de synthèse dans les domaines de la contraception, contragestion et PMA

▫pour avoir une attitude responsable et raisonnée face aux IST

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LimitesS L/ES

• les modalités d’action des hormones au niveau moléculaire ne sont pas à étudier

• on ne visera pas l’exhaustivité en terme de méthodes contraceptives, contragestives, ou de PMA

• Seuls les mécanismes régulateurs permettant de comprendre les phénomènes moléculaires des actions contraceptives sont à connaitre

• Le rôle précis de la FSH et de la LH n’est pas à établir

• La notion de follicule peut être évoquée si besoin, mais ne constitue pas un objectif notionnel

• On ne détaillera pas les rétroactions des hormones ovariennes sur l’axe hypothalamo-hypophysaire (seule la rétroaction positive à l’origine de l’ovulation sera évoquée)

• Les modalités précises d’action de la pilule du lendemain ne sont pas au programme

• Les mécanismes cellulaires d’action des molécules hormonales ne sont pas au programme

• On ne visera pas une description exhaustive de toutes les causes de stérilité ou de toutes les techniques de PMA

• On ne visera pas une étude exhaustive des IST et de leurs agents infectieux

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Sexualité et bases biologiques du plaisir (S)approche purement physiologiste

Vivre sa sexualité (L/ES)approche évolutionniste

• S’interroger sur le lien qu’il peut exister entre le fonctionnement des appareils reproducteurs, les modalités du contrôle hormonal et l’activité sexuelle.

• le contrôle de l’activité sexuelle est essentiellement sous la dépendance de circuits cérébraux (sans connaissance détaillée du circuit) .

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Système de récompenseSystème de renforcement à trois composantes :

•Composante affective : plaisir provoqué par les « récompenses », ou déplaisir provoqué par les « punitions » ;•Composante motivationnelle : motivation à obtenir la « récompense » ou à éviter la « punition » ;•Composante cognitive : apprentissages généralement réalisés par conditionnement.

Les mots “récompense” et “punition” ont un sens culturel et moral : on utilise également le terme “renforcement” (négatifs / positifs), qui a une signification plus neutre et plus technique.

Évolution : système des “renforcements / récompenses” similaire chez tous les mammifères (structure et fonction).

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Limites S L/ES

• Les mécanismes cérébraux du plaisir sont étudiés seulement d’une façon globale (activation de zones cérébrales) sans explicitation des phénomènes cellulaire.

• on s’en tiendra à une approche descriptive du déterminisme hormonal du comportement sexuel et de l’intervention du système de récompense, sans explication à l’échelle cellulaire ou moléculaire.

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1ère S, L/ES

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Durées envisageablesS L/ES

• Thème enjeux planétaires contemporains: 17% de l’année autour de 2 questions :

• Nourrir l’humanité• Tectonique des plaques et

géologie appliquée

• 12 heures (4 semaines ?)

• Les deux thèmes communs aux deux disciplines occupent environ les deux tiers de l’année : le thème « Nourrir l’humanité» devrait donc être couvert en 12 séances d’une heure trente, dans le cadre d’un travail collaboratif indispensable entre les deux disciplines SVT et SPC.

• 9 heures pour les SVT (6 semaines ?)

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Concepts généraux

•Concept principal : l’imbrication des échelles

•Mise en relation des besoins qualitatifs et quantitatifs des individus en aliments et eau potable

•Problématiques de gestion durable de la planète : nourrir 9 milliards d’Hommes en 2050.

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4 Problématiques générales •Comment produire les aliments

nécessaires pour nourrir l’Homme ?•Comment produire plus ?•Comment produire durablement ?•Comment consommer différemment, à

moindre coût environnemental ?

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Première S

•3 parties :▫La production végétale : utilisation de la

productivité primaire▫La production animale : une rentabilité

énergétique réduite▫Pratiques alimentaires collectives et

perspectives globales

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Notions clés•Écosystèmes / Agrosystèmes •Production (= production de biomasse :

production primaire) / productivité (= rendements)

Changement d’échellestock flux

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Changer d’échelle (pratiques locales et bilan planétaire) pour accéder à une compréhension globale : mettre en perspective

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Quelle démarche ?

Enjeux systémiques

Scientifique

Comment améliorer la productivité ?

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eau

productivité

Fertilité du sol

biodiversitéProduits phytosanitaires

Assolement amendements labours

engrais irrigation

nappes

Exportation de biomasse

Fertilisation azotée

Agriculture raisonnée

Marées vertes

Lutte biologique

précipitations

Empreinte écologiqueApproche systémique

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En L/ES

•Plus ouvert sur les enjeux sociétaux •Spécifique L/ES : qualité et innocuité des

aliments, le contenu de nos assiettes▫Biologie des microorganismes▫Conservation, appétence et santé (cas des

« alicaments »…)▫Conservation des aliments (spc)▫Se nourrir au quotidien : exemple des

émulsions (spc)

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Vers une agriculture durable au niveau de la planète

Neuf milliards d’humains au XXIe siècle

augmentation desrendements et de la productivité agricoles

apports dans les cultures et sols

ressources en eau et sols

atteintes portées à l’environnement

santé

•amélioration des races animales et des variétés végétales par la sélection génétique•manipulations génétiques•bouturage•Clonage…

Neuf milliards de consommateurs :Responsabilité individuelle à conséquence mondiale

Pbtique globale

Cas d’étude…

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Qualité et innocuité des aliments : le contenu de nos assiettes

Biologie des microorganismes et conservation des aliments

Éliminer les microorganismes pathogènes initiaux

Conservation des aliments, santé et appétence alimentaire

préserver leur comestibilité et leurs qualités nutritives (carences) et gustatives (plaisir)

Expliquer les conseils de conservation donnés aux consommateurs (dvpt des MO)

Pbtique générale

Cas d’étude…

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Limites S L/ES

• Aucune exhaustivité n’est attendue dans la présentation des pratiques agricoles et des intrants.

• Aucune exhaustivité concernant les pratiques alimentaires n’est attendue.

• Il ne s’agit pas d’enseigner les choix qui doivent être faits, mais d’introduire les bases scientifiques nécessaires à une réflexion éclairée sur les choix.

• On se limite à la quantification des flux d’énergie et de matière sans identifier et ni expliquer les mécanismes biologiques.

• Pas d’exhaustivité pour les pratiques de cultures et d’élevages.

• Mécanismes cellulaires du bouturage

• Les étapes du clonage et des manipulations génétiques ne sont pas étudiées pour elles-mêmes mais pour leur intérêt en agriculture.

• Pas de liste exhaustive des agents pathogènes, des intoxications alimentaires et des symptômes

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Quelques documents issus de la recherche en production animale•2 documents montrant l’évolution de la

consommation :▫Dans le temps▫Selon les pays

•2 documents montrant la rentabilité énergétique réduite de la production animale

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Consommation mondiale de viandes et produits carnés (millions de tonnes-équivalent carcasse - tec). (Source : FAO, Banque Mondiale, cité par DEVINE, INRA Productions Animales, 2003)

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(D’après Faye, INRA Productions Animales, 2001)

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Viande ovine Viande bovine Volaille Viande porcine

UF utilisées / kg de viande produit

Unités fourragères utilisées par kg de viande produite

(D’après JP Boutonnet; INRA/ESR Montpellier): « Le marché mondial des viandes: clés pour en comprendre l ’évolution »

dont UF cultivés

UF totaux

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Rendement moyen par vache

(kg de lait par lactation) en 1996. Effet de la chaleur sur la production laitière de différents génotypes

(D’après Faye, INRA Productions Animales, 2001)

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1ère S

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•Donner du sens à des contenus très traditionnels

•Pistes :▫Éducation à la santé (variabilité génétique

et santé), grandes problématiques de la génétique, explicitation des anomalies chromosomiques, thérapie génique

▫Définition des espèces (ADN, Caryotypes…)▫Histoire des sciences▫Bioéthique, OGM

•Casser le dogme du « tout » génétique qui explique tout

•Lien général entre génotype et phénotype

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1ère S•Patrimoine génétique et maladie•Perturbation du génome et cancérisation•Variation génétique bactérienne et résistance aux antibiotiques

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Patrimoine génétique et maladie• Établir le lien entre les phénotypes

macroscopiques et le génotype (mucoviscidose)• Comprendre les traitements médicaux et les

potentialités offertes par les thérapies géniques (prendre un autre exemple de maladie)

• Évaluer un risque génétique• Comprendre que l’origine d’une maladie dépend

souvent de l’interactions entre différents gènes et des facteurs environnementaux…

• Comprendre que la détermination des causes d’une maladie n’est possible qu’en utilisant un mode de pensée statistique (comprendre les principes généraux d’une approche épidémiologique)

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Cancérisation

• Mécanisme de cancérisation

- des cancers d’origine différentes par leur origine, par la nature des cellules impliquées… mais un même mécanisme

- des causes multiples peuvent concourir au développement d’un cancer ( enquêtes épidémiologiques)

- mesures de prévention

Limites

La perturbation du génome par un virus est présentée de manière globale.

Pas de liste exhaustive des facteurs à l’origine des cancers / possibilité de travailler par ateliers sur des exemples différents pour construire un bilan commun sur le mécanisme global

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CancérisationPoints de vigilance

Une éducation à la santé non simpliste :

- prise en compte de la complexité du vivant

- vigilance par rapport aux questions de santé / ne pas se positionner en tant qu’expert médical

Développer l’esprit critique sur le lien direct entre un facteur et le développement de la maladie« fumer tue » / « toucher une ligne à haute tension tue »Ne pas présenter la maladie comme une sanction méritée pour ne pas avoir suivi les conseils de préventionPrévention n’est pas garantie de protection (différence entre prévention et risque zéro)

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Variation génétique et résistance aux antibiotiques

• Mutations spontanées

• Sélection des formes résistantes par l’utilisation de l’antibiotique

Appliquer un raisonnement évolutionniste en matière médicale

Limites

Approche dogmatique possible pour ce qui est du ressort des programmes précédents: mutation, fréquence allèlique, sélection naturelle

Les mécanisme cellulaires de la résistance aux antibiotiques ne sont pas à traiter / privilégier l’approche épidémiologique

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Variation génétique et santé

Difficultés et points de vigilance

Partie nouvelle envie d’explorer un nouveau champ de connaissances

De l’étude du détail à la généralité qu’on en tire: approche de la complexité à partir d’un seul exemple la généralisation ne se fait pas sur le mécanisme mais autour de l’intervention de plusieurs facteurs

Ne pas jouer à l’ «apprenti sorcier » : sélectionner des souches résistantes en faisant des antibiogrammes!

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1ère S

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• 2 semaines conseillées : temps court = cas d’études et dossiers partagés à privilégier.

▫Un cas d’étude global «  champ pétrolifère ou gazier situé dans un bassin de marge passive » (Continuité avec la seconde : production d’hydrocarbures)

▫Un cas d’étude local «  tectonique des plaques et ressource locale » (toute ressource…) : peut être traité à l’occasion d’une sortie sur le terrain.

Et/ou

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Concepts généraux•Concept principal : montrer l’intérêt du

modèle actuel de la tectonique des plaques dans la prospection et/ou la recherche de ressources géologiques.

•Aborder les bases d’une histoire sédimentaire associée à un contexte de tectonique des plaques (sédimentation en marges passives)

•Problématiques de gestion durable de la planète, problématiques énergétiques, problématiques des risques.

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Pistes possibles

•Travail en sortie•Utilisation des SIG•Partir des risques, études de cas

(catastrophe BP…)•Partir de l’EDD•Partir de l’énergie : besoins de

l’Humanité•Partir du pb de la diminution des stocks :

nécessité de prospection

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Marges passives Collision

Rift

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Entrés risques / EDD dans le cadre de l’exploitation du pétrole

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Une présentation exhaustive des types de bassins et de leur contexte géodynamique est hors programme. La typologie des pièges pétroliers l’est également.

Limites

positionnement géographique favorable au dépôt d’unematière organique abondante et à sa conservation : histoire géologique

Découverte d’un champ pétrolifère connu

Entrée risques, edd, besoins énergétiques

Morphologie du bassin

tectonique en cours de dépôt (subsidence) et après le dépôt : enfouissement et transformation de la matière organique

ProspectionMODELE

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1ère S

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Points de vigilance

•Place du modèle dans un raisonnement.•Approche historique : les différentes

étapes de la construction du modèle (il ne s’agit pas de retenir des dates et des savants). Ce n’est pas un cours d’histoire des sciences.

•Se référer au Panorama SVT n°5 disponible sur la page des IA-IPR du site SVT académique

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Danger des animations flash qui disent les résultats de la Science : - veiller à les confronter aux arguments scientifiques qui ont permis de les construire la science se construit

- veiller à en donner le statut de modèle analogique

CECI N’EST PAS UNE SYNAPSE