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PROGRAMME DU CONCERT SÉRIE LES GRANDS CONCERTS

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PROGRAMME DU CONCERT

SÉRIE LES GRANDS CONCERTS

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LUNDI 29 FÉVRIER & MARDI 1er MARS 2016, 20H00SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

PROGRAMME

Les bouquets de la soirée sont offerts par Meylan Fleurs SA à Lausanne

Partenaire de saison et banque officielle

Partenaire radio exclusif

HENRI DUTILLEUX1916–2013

Mystère de l’instant, pour orchestre à cordes, cymbalum et percussion (20’)

1. Appels 2. Échos 3. Prismes 4. Espaces lointains 5. Litanies

6. Choral 7. Rumeurs 8. Soliloques 9. Métamorphoses sur le nom de Sacher 10. Embrasement

WOLFGANG AMADEUS MOZART1756–1791

Messe en ut mineur KV 427 (60’)

1. Kyrie 2. Gloria (Gloria in excelsis — Laudamus te — Gratias — Domine — Qui tollis peccata mundi Quoniam tu sollus sanctus — Jesu Christe — Cum sancto spirito) 3. Credo (Credo in unum Deum — Et incarnatus est) 4. Sanctus 5. Benedictus

Diffusion du concert en direct sur Espace 2 le mardi 1er mars 2016 et à la carte sur www.espace2.ch

MARIA BENGTSSON SOPRANO I

AURÉLIE JARJAYE SOPRANO II

JUN-SANG HAN TÉNOR

THOMAS FAULKNER BASSE

FRANÇOISE RIVALLAND CYMBALUM

ARNAUD STACHNICK PERCUSSION

VOCALISTES DE L’HEMU PRÉPARATION : JEAN-CLAUDE FASEL

ORCHESTRE DE CHAMBRE DE LAUSANNE

FRANÇOIS SOCHARD, PREMIER VIOLON SOLO

BERTRAND DE BILLYDIRECTION

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probantes étant que Mozart, pressé par le temps et les circonstances (mais lesquelles ?), ait pu em-prunter un « Agnus » à l’une de ces partitions an-térieures. A moins, comme le suggère Jean-Victor Hocquard, qu’il ait été submergé lui-même par la tension expressive et l’intensité poétique de sa musique : « Mozart touche en effet, dans cette messe, à des régions d’extrême ombre et d’extrême clarté entre lesquelles il oscille à grands écarts, ce qui n’a guère favorisé le retour à l’équilibre intérieur. Ces oscillations sont telles qu’elles touchent à la rupture, et il n’est pas étonnant que l’œuvre ait été interrompue, comme cassée. (…) De sorte que, au lieu de s’étonner que Mozart n’ait pas terminé sa Messe, on devrait plutôt s’étonner qu’il ait pu la mener aussi loin ! ».

Cette Messe, bien sûr, à l’instar du Requiem, fit l’objet de plusieurs tentatives de reconstitution et d’achèvement, dont aucune ne se révéla jamais satisfaisante. H. C. Robbins Landon publia en 1956 son édition, le chef d’orchestre Louis Langrée en a proposé sa propre version, et on a pu entendre à New York, en 2005, celle de Robert D. Levin qui propose notamment un « Agnus Dei » riche de sève mais trop plein de santé, peu en rapport avec la vigueur ailée de tout ce qui précède. Robert Xavier Rodriguez a proposé pour sa part une version achevée de l’« Agnus Dei ». Ce soir, nous entendrons une version sans « Agnus Dei » mais munie d’un « Credo » et d’un « Sanctus » reconstitués par Helmut Eder.

A l’écoute, même privée de son « Agnus dei » final, la partition est conçue sur de vastes propor- tions (Beethoven n’ira guère plus loin avec sa Missa solemnis) et renoue avec la suite de numéros contrastés qui caractérise la cantate napolitaine. Elle requiert la participation de quatre solistes

dont deux voix de soprano très présentes (Mozart n’ayant prévu aucune partie d’alto). C’est à l’une de ces deux voix, précisément, que le compositeur a confié l’un des épisodes les plus poignants de sa messe : l’« Et incarnatus est », mélodie idéale de douceur soutenue avec une grâce extrême par les bois (hautbois, flûte et basson, la partition ne prévoyant pas de clarinette, instrument pourtant aimé entre tous par Mozart), l’orgue et les cordes sotto voce.

Épisode poignant, certes, mais qui semble faire diversion après la charge effective des pages qui précèdent et notamment l’extraordinaire « Qui tollis », épisode d’une violente beauté peut-être insurpassée dans toute la musique sacrée de Mozart. « Dans ces accords opaques, râpeux et stridents où les cordes donnent tout leur son, il y a à la fois tout le mal et tout le malheur, toute la malédiction et toute la souffrance, l’énorme faix accumulé depuis l’origine des âges et qu’à lui seul le Christ assume. D’un bout à l’autre du morceau, c’est comme un ahan ! sans répit, qui va et vient, monte et descend, par écarts inégaux, du grince-ment de dents au cri », écrit Henri Ghéon.

Page d’une richesse et d’une complexité inouïes, la Messe en ut mineur brasse tous les styles, toutes les influences. Son inachèvement fait d’elle un testament et un horizon que même le Requiem, lui aussi inachevé, ne pourra pas dépasser.

CHRISTIAN WASSELIN

Pour Dutilleux écrire de la musique est une cérémonie qui comporte « sa part de mystère et de magie ».

MYSTÈRE DU MOMENT, MYSTÈRE DE L’INACHÈVEMENT

Mystère de l’instant est le fruit d’une commande du mécène et chef d’orchestre Paul Sacher, à qui Dutilleux, dont on célèbre en 2016 le centenaire de la naissance, a tout naturellement dédié sa parti-tion. C’est Paul Sacher lui-même qui en assura la création, le 22 octobre 1989, à la Tonhalle de Zurich.

Le mot mystère, dans le titre, doit être entendu à la fois dans le sens d’énigme, d’émerveillement, de rituel, sachant que pour Dutilleux écrire de la musique est une cérémonie qui comporte « sa part de mystère et de magie ».

L’œuvre, écrite pour vingt-quatre cordes, cymba-lum et percussions, fait se succéder une dizaine de séquences ou fragments qui vont de la polyphonie la plus serrée à la litanie la plus nue. « La structure de l’ensemble ne répond à aucun canevas pré-établi, écrit Claude Desmarets. (…) Les idées sont énon-cées comme elles se présentent, sans allusion à ce qui précède ou ce qui va suivre. En s’éloignant quelque peu des schémas d’œuvres antérieures (telles que Métaboles, Tout un monde lointain…, L’Arbre des songes ou le quatuor Ainsi la nuit), l’auteur s’est proposé de saisir l’instant et d’orga-niser le temps musical hors des chemins tracés à l’avance. »

En 1995, le compositeur révisera sa partition en la destinant à un ensemble de cordes plus étoffé.

La Messe en ut mineur participe elle aussi de l’énigme et du rituel. Commencée à la fin de l’an-née 1782, restée étrangement inachevée, elle fut créée à Salzbourg le 25 août 1783. Curieusement, le célèbre portrait du compositeur que fit Josef Lange, pendant l’hiver 1782–1783, est resté lui aussi inachevé.

La Messe en ut mineur n’est pas le produit d’une commande, et on ne sait pas exactement quelles raisons poussèrent Mozart à écrire une partition de cette envergure. Une lettre datée du 4 janvier 1783, adressée par le compositeur à son père, n’explique cependant pas tout : « A l’égard du vœu, rien n’est plus exact, et ce n’est pas sans dessein que ce mot est tombé de ma plume. J’ai véritablement fait cette promesse dans mon cœur et j’espère la tenir. Quand je l’ai faite, ma femme était encore souffrante, mais comme j’étais fermement résolu à l’épouser dès qu’elle serait guérie, je pouvais facilement promettre cela. (…) Comme preuve de la réalité de mon vœu, j’ai la partition de la moitié d’une messe, et qui donne les meilleures espérances ».

Il s’agirait donc d’un vœu fait par Mozart pour favoriser la guérison de Constance, malade, qu’il avait épousée le 4 août précédent. A moins, selon le musicologue H. C. Robbins Landon, que la parti-tion ait été destinée à fêter la naissance de leur premier enfant. A moins encore que Mozart l’ait écrite pour « marquer leur mariage ».

L’œuvre, par ailleurs, fut créée en l’église Saint-Pierre de Salzbourg (et non pas en la cathé-drale, où régnait toujours le prince-archevêque Colloredo, ancien employeur de Mozart et son ennemi intime). Constance chantait l’une des deux parties de soprano solo. Or, si la messe fut jouée, même si elle ne le fut qu’une seule fois, c’est donc qu’elle fut achevée, l’usage ne permettant pas d’imaginer qu’on ait pu donner une messe où manquât l’« Agnus dei ». C’est pourtant ce mor-ceau qui manque aujourd’hui (ainsi que certaines parties du « Credo »). Les recherches effectuées pour en retrouver la trace n’ayant pas abouti, on en est réduit aux hypothèses, l’une des plus

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FRANÇOISE RIVALLANDCYMBALUM

Élève de Gérard Hiéronimus, Françoise Rivalland a également étudié la percussion avec Francis Branna, Gaston Sylvestre et Jean-Pierre Drouet. Elle a par ailleurs travaillé la direction d’orchestre avec Dominique Rouits et Jean-Louis Gil.

ARNAUD STACHNICKPERCUSSION

Né en 1971 en France, Arnaud Stachnick étudie la percussion à Charleville-Mézières, puis à Créteil avec Francis Brana. En 1991, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il travaille avec Jacques Delécluse et Jean Geoffroy. Il y obtient notamment deux Premiers prix (musique de chambre et percussion). Son activité au sein de différents orchestres sym-phoniques lui permet de jouer sous la direction de Seymion Bychkov, James Conlon, Esa-Pekka Salonen, David Robertson, etc. Parallèlement, il se produit avec diverses formations (piano, flûte, trompette, percussion, quatuor deux pianos et deux percussions, quintette de cuivres) et parti-cipe à plusieurs créations avec le Modern Trio. Depuis 1995, Arnaud Stachnick est timbalier solo de l’Orchestre de Chambre de Lausanne.

MARIA BENGTSSONSOPRANO

Née en Suède, Maria Bengtsson a étudié à l’Université de musique de Fribourg-en-Brisgau. De 2000 à 2002, elle a été membre de la troupe du Volksoper de Vienne puis, de 2002 à 2007, de celle du Komische Oper de Berlin. Aujourd’hui indépendante, elle est invitée par les plus grands théâtres du monde où elle chante Donna Anna et Donna Elvira (Don Giovanni), Fiordiligi (Cosi

fan tutte), la Comtesse (Le Nozze di Figaro), Pamina (Zauberflöte), Ilia et Elettra (Idomeneo), Cunegonde de Candide (Bernstein), Poppea dans L’Incoronazione di Poppea, la Maréchale (Der Rosenkavalier), la Comtesse (Capriccio), le rôle-titre de Daphne de Richard Strauss, etc.

BIOGRAPHIE DES ARTISTES

Elle travaille avec de nombreux compositeurs à la création et à l’interprétation de leurs œuvres, que ce soit dans le cadre de concerts de musique de chambre ou en soliste. Depuis 1987, elle parti-cipe à un grand nombre de spectacles de Georges Aperghis, comme metteur en scène, assistante et interprète.

Récemment, elle a centré ses activités sur le cymbalum, le zarb (qu’elle a étudié avec Dariush Tari), le santour et l’utilisation de la voix, à l’oc- casion de différents spectacles et concerts avec Hans Tutschku, Rozemary Heggen, Kamilya Jubran, Jooseon Cho, Les Witches, Elena Andreyev, Suzanne Doppelt, Jos Houben, Sonia Wieder Atherton, etc. Depuis 2004, elle enseigne le théâtre musical à la Haute École des Arts de Berne.

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AURÉLIE JARJAYESOPRANO

Aurélie Jarjaye étudie le piano puis le chant et suit un double cursus au CRR de Lyon. Elle entre la même année à la Maîtrise Notre-Dame de Paris où elle intègre le Jeune Ensemble dirigé par Lionel Saw et se perfectionne dans la classe de piano de Guillaume Coppola. Elle est admise en 2010 à la Haute École de Musique de Lausanne et suit l’en-seignement de Marc Mayoraz au sein de l’Atelier lyrique.

Elle est soprano solo dans la Petite messe solennelle de Rossini ou encore Le Roi David d’Honegger. Elle a pris part à la production de l’HEMU dans The Turn of the Screw de Britten (rôle de la Gouvernante) sous la direction d’Aurélien Azan Zielinsky.

Elle fait ses débuts à l’Opéra dans Phi-Phi de Christiné (rôle de Mme Phidias) durant la Route lyrique 2014 à Lausanne et Vichy.

Passionnée par le récital et la musique de chambre, elle se produit régulièrement en duo ou en trio. Parmi ses projets : la Princesse dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel et le soprano solo dans Egmont de Beethoven.

JUN-SANG HANTÉNOR

Jun-Sang Han est né à Séoul (Corée du sud) où il étudie le chant à l’Université Yonsei. Il parachève ses études à la Haute École de Musique et de théâtre de Hambourg et remporte en 2006 le premier prix au Concours international de chant Robert Stolz. Membre, de 2006 à 2008, de l’Opéra Studio de l’Opéra de Hambourg, il intègre pour la saison 2008—2009 la troupe de ce théâtre, où il chante Nemorino dans L’elisir d’amore, Ferrando dans Cosi fan tutte, Tamino dans Die Zauberflöte, Fenton dans Falstaff, etc. Il a également chanté Alfredo dans La Chauve-Souris, Don Ottavio dans Don Giovanni, et Walther dans Tannhäuser, rôle qu’il a aussi interprété avec l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian. Sa discographie comprend notam-ment l’enregistrement de la version Schoenberg de Das Lied von der Erde de Mahler.

VOCALISTES DE L’HEMUPRÉPARATION : JEAN-CLAUDE FASEL

Fondé en 2007 sous l’impulsion de John Duxbury, l’ensemble des Vocalistes de l’HEMU est un chœur de chambre constitué d’étudiants chan-teurs des sites de Fribourg et de Lausanne. Grâce à une géométrie variable (de 12 à 40 chanteurs), il lui est possible d’aborder un répertoire très vaste allant de la polyphonie a capella aux grandes fresques avec orchestre, et aborde des œuvres du répertoire inaccessibles à un chœur amateur, à l’instar de la Serenade to Music pour seize voix de solistes et orchestre de Ralph Vaughan Williams au programme de ses concerts inauguraux dirigés par Hervé Klopfenstein, à Lausanne et Vevey.

Les Vocalistes de l’HEMU se sont illustrés en 2010 dans Das Paradies und die Peri de Schumann à la Cathédrale de Lausanne aux côtés de l’Orchestre de l’HEMU, et en 2011 dans un concert commun à

Lausanne et à Zurich avec l’Ensemble Vocal de la HochSchule für Musik de Zurich, sous la direction de Markus Utz et Gary Magby. Ils ont pris part en 2010 au spectacle « Hommaginaire » célébrant les vingt ans du bâtiment de la Grotte 2 à Lausanne, et en 2011 aux cérémonies du 150e anniversaire de la fondation du Conservatoire de Lausanne, à l’occasion desquelles ils ont « recréé » la Cantate 1803 du compositeur vaudois Alexandre Denéréaz.

En 2013, en l’église Saint-François de Lausanne, ils ont abordé la Messe de Stravinski sous les ba-guettes conjuguées de Gary Magby et Jean-Claude Fasel et, en 2014, L’Enfant et les Sortilèges de Ravel à Lausanne sous la direction de Benjamin Lévy, et Der Rose Pilgerfahrt du même Schumann dans le cadre de la Fête de la Musique.

THOMAS FAULKNERBASSE

Membre de la troupe de l’Opéra de Francfort au titre de « Jeune artiste », Thomas Faulkner a étudié à l’Université de Cambridge et à la Royal Music Academy. Il chante Banco avec Sarastro de Die Zauberflöte et Dulcamara de L’elisir d’amore avec le Festival de Wexford. Son répertoire comprend aussi Bartolo de Le nozze di Figaro, le prince Grémine d’Eugène Onéguine, etc. Au con-cert, il chante la Messe en si de Bach et des cycles de lieder (An die ferne Geliebte de Beethoven, Liederkreis op. 24 de Schumann…).

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Pub page intérieure : Caecilia (à suivre)

BERTRAND DE BILLYDIRECTION

Né à Paris où il fait ses études musicales, Bertrand de Billy est d’abord musicien d’orchestre puis s’oriente vers la direction. Il est de 1993 à 1995 premier chef et directeur musical adjoint du Anhaltisches Theater de Dessau, puis occupe cette même fonction au Volksoper de Vienne (1996—1998). Il est ensuite directeur musical du Liceu de Barcelone (1999—2004), puis directeur musical de l’Orchestre de la Radio-Télévision viennoise de 2002 à 2010. Il entretient une relation privilégiée avec le Theater an der Wien, le Musikverein et le Konzerthaus de Vienne, ainsi qu’avec les opéras de Munich et Francfort.

Dès le début de sa carrière, il dirige, à la tête des meilleurs orchestres, un répertoire qui s’étend de Bach à la création contemporaine.

Il a notamment enregistré Tiefland d’Eugène d’Albert, Ariadne et Barbe-Bleue de Dukas, Don Carlos de Verdi dans la version en cinq actes, Hamlet d’Ambroise Thomas, Cendrillon de Massenet, Tristan et la Tétralogie de Wagner, ainsi qu’un nombre important d’œuvres symphoniques et notamment une intégrale des symphonies de Beethoven.

Victoria Hall

Mercredi6 avril 20 h 00

Berio | Takemitsu | Fauré | Ravel | Albéniz | Liszt Janáček | Debussy | Brahms

Hélène Grimaud, piano

Location : Service culturel Migros Genève | 7, rue du Prince | Tél.: 058 568 29 00Stand Info Balexert | Migros Nyon-La CombeBilletterie online : www.grandsinterpretes.chAu Victoria Hall à partir de 19 heures le soir du concertPlaces de CHF 35.- à CHF 130.-

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LA PRESSE EN PARLELOUIS LORTIE INSPIRÉ DANS LE PLUS BEAU BEETHOVEN

Louis Lortie, c’est ce pianiste québécois que l’on associe à Chopin, Liszt ou Ravel, mais c’est aussi un grand connaisseur de Beethoven. Il a donné plusieurs fois l’intégrale des 32 Sonates en concert, à Londres, Toronto, Berlin et Milan, et a joué les cinq Concertos pour piano. Vendredi soir, ce poète a livré une splendide interprétation du 4 e Concerto en sol majeur à l’occasion d’un concert avec le chef finlandais Hannu Lintu et l’OCL à la Salle de Musique de La Chaux-de-Fonds. La veille, déjà, Louis Lortie avait essayé les deux pianos de la salle, un ancien Steinway de 1966 et le nou-veau Steinway acquis plus récemment. Il n’a pas longtemps hésité, préférant le son plus malléable et subtilement coloré du modèle d’il y a cinquante ans. Cet instrument, encore très bien entretenu, est associé à la figure de Claudio Arrau ; le pianiste chilien avait l’habitude de dire que « le plus beau piano du monde est à La Chaux-de-Fonds », où il a réalisé quantité d’enregistrements pour la firme Philips dans les années 1970 et 80.

Un climat pastoral

Le 4 e Concerto réclame à la fois légèreté (spiri-tuelle) et puissance. Louis Lortie, dont les enre-gistrements ne donnent pas toujours la mesure de son engagement sur scène, s’y est montré très investi. Les premiers accords (le piano jouant seul) sonnent à la fois pleins et suspendus, avant que l’orchestre ne prenne le relais. Hannu Lintu insuffle un climat pastoral au premier mouvement, cordes aérées, bois chantants. Puis le soliste re-prend dans un dialogue permanent avec l’orchestre. Il y a une chaleur, une élasticité, une hypersensi-bilité également dans cette interprétation tour à tour lyrique et emportée. Le pianiste n’hésite pas à marquer les appuis dans la main gauche (ces

octaves très charpentées, à la limite de la violence !) tout en développant des trilles irisés dans le registre aigu. On regrette que le piano sonne un peu fort au début du deuxième mouvement, pas assez ténu face à l’orchestre. Mais voilà que Louis Lortie libère des traits diaphanes dans l’aigu, le grand trille au milieu de cet « Andante con moto » revêtant une dimension épique. Puis vient le « Rondo », animé avec beaucoup de verve beetho-vénienne. Louis Lortie s’autorise quelques libertés (rubato) dans la cadence avant la coda frémissante. Le pianiste québécois a été très applaudi.

Une flûte bucolique

Chef à la battue énergique et imaginative, Hannu Lintu a su conférer sa vitalité aux Créatures de Prométhée jouées en deuxième partie. Les numéros tirés de cette musique de ballet (une sélection) ne manquent pas de charme, quand bien même on a connu Beethoven plus inspiré. Certains morceaux confiés à des instruments solistes ressemblent à des arias d’opéra italien. La harpe et le cor de basset apportent une couleur originale à l’oeuvre. Et voici la flûte qui déroule une cantilène bucolique sur des pizzicati aux cordes, suivie par d’autres bois. Le solo de violoncelle (Joël Marosi), puis le dialogue entre le cor de basset (Curzio Petraglio) et le hautbois (Beat Anderwert) sont remarquable-ment servis par les musiciens de l’OCL. Le finale est mené avec entrain, sur une très jolie mélodie qui n’est autre que le thème des Variations Eroica pour piano et du mouvement final de la Symphonie « Héroïque ». Une interprétation enjouée, même si c’est le 4 e Concerto de Beethoven qui fut le temps fort de ce concert.

© Le Temps, Julian Sykes — 08.02.2016

Le pianiste québécois a livré une interprétation lyrique et aérienne du « 4 e Concerto pour piano », vendredi soir à la Salle de Musique de La Chaux-de-Fonds, avec le chef Hannu Lintu et l’OCLVIBRANT BEETHOVEN

Tout comme Bâle ou Zurich, Lausanne s’affirme comme une destination de choix pour les amateurs de Beethoven en quête de moments musicaux ins-pirés et exaltants. La ville est le fief de l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL), une phalange aussi agile et experte dans la fosse que sur scène. Son profil avantageux, l’OCL l’a forgé au gré de la collaboration menée jusqu’en 2013 avec Christian Zacharias. Et l’avenir devrait être fructueux lui aussi: l’OCL a récemment nommé le jeune violoniste et chef d’orchestre Joshua Weilerstein au poste de directeur artistique, et s’offre en prime une salle de concert fraîchement rénovée.

Tout comme Bâle ou Zurich, Lausanne s’affirme comme une destination de choix pour les amateurs de Beethoven en quête de moments musicaux inspirés et exaltants. La ville est le fief de l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL), une phalange aussi agile et experte dans la fosse que sur scène. Son profil avantageux, l’OCL l’a forgé au gré de la collaboration menée jusqu’en 2013 avec Christian Zacharias. Et l’avenir devrait être fructueux lui aussi: l’OCL a récemment nommé le jeune vio-loniste et chef d’orchestre Joshua Weilerstein au poste de directeur artistique, et s’offre en prime une salle de concert fraîchement rénovée.

Chef invité, Heinz Holliger insuffle à chaque mouvement de la Première symphonie de Beethoven son caractère idoine. Des toutes premières mesures ciselées de main de maître jusqu’au Finale, que les impulsions raffinées des violoncelles font tourbillonner fébrilement, cette vibrante relecture est un régal. En revanche, celle du Concerto pour piano en sol majeur KV 453 de Mozart est un

peu moins heureuse. Alors que dans l’exposition, le phrasé est d’une sobriété prometteuse, une progression rythmique morcelée et quelque peu anxieuse prendra le dessus. Piotr Anderszewski, pianiste connu pour la subtilité de ses interpréta-tions, laisse une touche de déception en déroulant un jeu plutôt rugueux, notamment dans l’Allegro. Il faut dire que l’acoustique très directe n’arrange pas l’affaire, pas plus que la puissance sonore du grand Steinway à queue, dont le règne sur les scènes de concert est hélas encore quasiment incontesté. Le mouvement central a beau être par-semé d’instants de grâce, et l’enchaînement avec le Finale négocié avec élégance, l’équilibre entre les registres reste problématique.

Outre une charmante pièce pour cordes de son cru, Holliger présente en première suisse la version intégrale du Divertimento de Sándor Veress, œuvre de jeunesse de son ancien profes-seur. Datée de 1935, cette composition emprunte tantôt à la pureté et à la concision formelle de Bartok, tantôt au jazz et au néo-classicisme, sans jamais tomber dans le pastiche. D’origine hon-groise et longtemps établi en Suisse avant de décéder à Berne en 1992, Veress puise dans une extraordinaire palette de couleurs chambristes pour alterner contrastes lumineux et tonalités aquarelles. Quand il laisse les voix s’éloigner les unes des autres, la harpe les réunit en lâchant un accord d’une mystérieuse fermeté. Une rencontre bouleversante.

© Neue Zürcher Zeitung, Felix Michel — 28.01.2016 Traduit de l'allemand par Benjamin Ilschner

Rencontre avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne

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LOUIS LORTIE, UN PIANISTE TÉMOIN DE BEETHOVEN

Tous les pianistes ont Beethoven à leur réper-toire ! Au fil des ans, on s'est habitué aux exécu-tions atteignant des sommets. Accompagné de l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) dirigé par le chef finlandais Hannu Lintu, Louis Lortie est probablement le premier pianiste à avoir imposé une conception instrumentale aussi admirable du quatrième concerto op. 58 que celle offerte vendredi dernier à la Salle de musique de La Chaux-de-Fonds. L'art de Louis Lortie est avant tout celui d'un ami de Beethoven. On voudrait dire, raconter, partager, mais l'émotion, qui ne tient qu'à un fil, est trahie par le mot qui voudrait la traduire.

Avec l'impérieuse autorité de Hannu Lintu

C'est dans La consonance du détail et de l'ensemble où chaque intonation, chaque accent, est fonction de la forme en train de s'édifier que se trouve le secret de Louis Lortie. On n'oubliera pas l'andante con moto, le silence où se meurt le dernier accord avant le retour du rondo si inti-mement beethovénien. L'impérieuse autorité de

Hannu Lintu mène la réalisation à bout de bras, tire parti des hautes qualités des instrumentistes de l'OCL pour diversifier les climats : d'un bout à l'autre c'est assurément du grand Beethoven, sensible et fraternel.

Muscle, souplesse et délicatesse des cordes

Et pour terminer le cycle de concerts et de manifestations célébrant Beethoven, proposés cette saison par la Société de musique, les « Créatures de Prométhée » ont retenu l'attention du public. De « La Tempesta » aux adagios, de la « Pastorale » au solo « della signora Cassentini » en quatre mou- vements, la conception de Hannu Lintu excelle à faire ressortir les différents caractères, à faire chanter les cordes dans la délicatesse, à construire avec muscle et souplesse les séquences les plus colorées.

© L'Express, Denise De Ceuninck — 09.02.2016

PROMÉTHÉE EMBRASE L'ORCHESTRE DE LAUSANNE

« La musique doit faire jaillir du feu de l'esprit de l'homme », a écrit Beethoven. Cet idéal, l'Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) l'a réalisé samedi soir, devant un Equilibre plein, en interprétant « Les Créatures de Prométhée ». La suite, rarement jouée, est extraite de l'unique ballet du symphoniste viennois. Le chef invité finlandais Hannu Lintu, qui a déjà enregistré un cycle Beethoven avec l'Orchestre symphonique d'Islande, s'est fait démiurge grâce à sa direction enflammée et sa complicité avec l'ensemble. En première partie, l'OCL a concerté avec le Trio Nota Bene dans le « Triple concerto » de Beethoven. Dès les premières notes des contrebasses, l'OCL marque le territoire esthétique par un son net, limpide, équilibré, en exposant le thème pré-hé-roïque de cette œuvre composée dans les pré-misses du XIXe siècle. L'orchestre, outre un bon sens dramatique, possède une phalange de vents remarquable pour sa fusion de timbres.

Quant aux interlocuteurs de ce concerto, Xavier Pignat au violoncelle, Julien Zufferey au violon et Lionel Monnet au piano, ils attestent d'une bonne cohésion de chambristes, d'un jeu où priment la douceur et l'élégance sur l'audace, même s'ils connaissent quelques difficultés à soutenir la célérité et l'ardente écriture du « Rondo à la polonaise ».

Après la tempête initiale, figurant la colère des dieux face à ce Prométhée impudent qui leur dérobe le feu et fuit sur des pizzicati aussi joueurs que narquois, s'ouvre à nous un univers nouveau : le livret du ballet original voulait que des Muses vinssent civiliser les deux êtres humains nouvel-lement appelés à la vie par Prométhée. La harpe, orphique, symbolise la musicienne Euterpe, jetant ses arpèges magiques ; elle est suivie d'un vibrant solo du premier violoncelle Joël Marosi. Sidérant sera le hautbois de Beat Anderwert qui évoque lumineusement Melpomène, Muse du chant, sur un air emprunté, en clin d'œil, aux récitatifs ba-roques. Au-delà des havres solistiques, l'ensemble de l'orchestre fait preuve d'une grande réactivité et parvient littéralement à insuffler la vie à ces pages.

L'absence de danseurs est largement compen-sée par L'interprétation : la musique transcende la succession et la segmentation par tableaux — en-chaînements rythmiques, contrastes dynamiques et stylistiques — pour devenir un cinéma sonore. Même le final, de style plus cadentiel et classique, est habité d'une énergie qui n'est pas sans rapport avec le geste survitaminé de Hannu Lintu.

© La Liberté, Maxime Grand — 09.02.2016

La Société des concerts recevait samedi l'Orchestre de Chambre de Lausanne et le Trio Nota Bene.

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Fondé en 1942 par le violoniste Victor Desarzens, l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) n’a cessé de déployer ses ailes pour devenir au-jourd’hui l’une des phalanges de chambre les plus demandées d’Europe. La nomination à sa tête en 2015 de l’un des jeunes chefs les plus pro-metteurs de la nouvelle génération, l’Américain Joshua Weilerstein, en est la preuve éclatante. De formation Mannheim (soit une quarantaine d’instrumentistes), l’orchestre embrasse un vaste répertoire qui va des premiers baroques à la créa-tion contemporaine. Très vite convié à l’étranger — il participe au Festival d’Aix-en-Provence dès la deuxième édition, ses tournées en Allemagne puis aux États-Unis sont des succès retentissants, comme ses concerts plus récents au Théâtre des Champs-Élysées, au Musikverein de Vienne ou aux BBC Proms de Londres. Parmi ses dernières invitations, on citera le Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, le Festival Rostropovitch de Moscou et le Festival d’Istanbul.

Ses concerts sont rythmés par l’engagement de solistes de premier plan : de Clara Haskil, Alfred Cortot, Walter Gieseking et Edwin Fischer à Murray Perahia, Radu Lupu, Martha Argerich et Nikolai Lugansky chez les pianistes, d’Arthur Grumiaux à Frank Peter Zimmermann chez les violonistes, de Paul Tortelier à Truls Mørk chez les violoncellistes, ou encore de Jean-Pierre Rampal à Emmanuel Pahud chez les flûtistes, les plus grands noms l’ont gratifié de leur concours et continuent plus que jamais à lui faire confiance. L’OCL a aussi toujours su attirer les baguettes les plus intéressantes du moment : de Günter Wand à Charles Dutoit, de Paul Hindemith à Ton Koopman, de Jeffrey Tate à Bertrand de Billy (actuel principal chef invité), il s’enrichit sous leur direction des influences les plus diverses.

À l’instar du disque, qui offre un miroir pérenne de cet esprit d’ouverture : de l’intégrale des opéras de Haydn dans les années 1970–1980 sous la di- rection d’Antal Dorati aux concertos de Beethoven avec Christian Zacharias (qui viennent de sortir en DVD chez Bel Air Media), en passant par les récentes gravures chez Alpha consacrées à Schönberg et Webern (avec Heinz Holliger) et à Spohr (avec Paul Meyer), à la faveur d’une nou-velle collaboration avec Outhere Music, la vitrine est séduisante et parfaitement en phase avec l’identité historique de l’OCL. Le premier disque sous la direction de Joshua Weilerstein sera consacré à Stravinski, à paraître chez MDG.

Résident de la Salle Métropole, écrin idéal au centre de Lausanne, l’OCL est l’hôte régulier de la fosse de l’Opéra de Lausanne et le partenaire privilégié de nombreuses institutions de la région telles que la Haute école de musique de Lausanne, l’Auditorium Stravinski de Montreux, la Fondation Pierre Gianadda de Martigny, le Festival d’opéra d’Avenches ou le Concours de piano Clara Haskil de Vevey. Il est également un partenaire historique de la Radio Télévision Suisse, dont il nourrit les programmes depuis l’origine et profite en retour de son vaste réseau de diffusion national et euro-péen. C’est ainsi que ses concerts, enregistrés par Espace 2, sont mis à la disposition du public en écoute à la demande sur www.espace2.ch.

Une phalange du rang de l’OCL, c’est bien sûr des affiches aux noms de solistes et de chefs invités prestigieux, mais c’est d’abord une identité forte forgée au fil des ans par un petit nombre de directeurs artistiques. Au fondateur Victor Desarzens (1942—1973), qui marque l’institution par son engagement infatigable en faveur des créateurs suisses (Frank Martin en tête) succèdent

L’ORCHESTRE DE CHAMBRE DE LAUSANNE

Armin Jordan (1973—1985), qui par les disques (chez Philips et Erato) accentue considérablement le rayonnement international de l’orchestre, puis Lawrence Foster (1985—1990), Jesús López Cobos (1990—2000), Christian Zacharias (2000—2013) avec une exceptionnelle intégrale des concertos pour piano de Mozart chez MDG, pour arriver en 2015 à Joshua Weilerstein, qui d’emblée déclare son intention de poursuivre l’œuvre de ses pré-décesseurs tout en inscrivant l’OCL dans le XXIe siècle, par le biais de programmes audacieux ou l’exploitation plus efficace des nouveaux moyens de communication.

DIRECTEUR ARTISTIQUE

Joshua Weilerstein

PRINCIPAL CHEF INVITÉ

Bertrand de Billy

VIOLONS

Gyula StullerFrançois Sochardpremiers violons solo

Julie Lafontainedeuxième solo des premiers violons

Alexander Grytsayenkochef d’attaque des seconds violons

Olivier Blachedeuxième solo des seconds violons

Gàbor BartaDelia BugarinStéphanie DécailletEdouard JaccottetStéphanie JosephJanet E. LoerkensAlexandre OrbanCatherine Suter GerhardOphélie VadotAnna Vasilyeva

ALTOS

Eli Karanfilovapremier solo

Nicolas Pachedeuxième solo

Johannes RoseJanka Szomor-MekisKarl Wingerter

VIOLONCELLES

Joël Marosipremier solo

Catherine Marie Tunnelldeuxième solo

Lionel CottetIndira RahmatullaPhilippe Schiltknecht

CONTREBASSES

Marc-Antoine Bonanomipremier solo

Sebastian Schickdeuxième solo

Daniel Spörri

FLÛTES

Jean-Luc Sperissenpremier solo

Anne Moreau Zardinideuxième solo

HAUTBOIS

Beat Anderwertpremier solo

Barbara Stegemanndeuxième solo

CLARINETTES

Davide Bandieripremier solo

Curzio Petragliodeuxième solo

BASSONS

NNpremier solo

François Dinkeldeuxième solo

CORS

Iván Ortiz Motospremier solo

Andrea Zardinideuxième solo

TROMPETTES

Marc-Olivier Broilletpremier solo

Nicolas Bernarddeuxième solo

TIMBALES

Arnaud Stachnickpremier solo

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NOS PROCHAINS CONCERTS

MARDI 1er MARS 2016, 12H30SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

Œuvre d’Olivier Messiaen

LES ENTRACTES

Davide BandieriCLARINETTE

François SochardVIOLON

Joël MarosiVIOLONCELLE

Marja-Liisa MarosiPIANO

DIMANCHE 6 MARS 2016, 11H15SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

Hervé Klopfenstein DIRECTION

Orchestre de l’HEMU

Œuvre de Gustav Mahler

LES DOMINICALES

LUNDI 4 & MARDI 5 AVRIL 2016, 20H00SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

LES GRANDS CONCERTS

Œuvres de Thomas Larcher et Gustav Mahler

MARDI 5 AVRIL 2016, 12H30SALLE MÉTROPOLE – LAUSANNE

Œuvres de Krzystof Penderecki et Wolfgang Amadeus Mozart

LES ENTRACTES

Curzio PetraglioCLARINETTE

Alexander GrytsayenkoVIOLON

Olivier BlacheVIOLON

Nicolas PacheALTO

Indira RahmatullaVIOLONCELLE

Jean-Guihen QueyrasVIOLONCELLE

Christina LandshamerSOPRANO

Pascal RophéDIRECTION

L’Orchestre de Chambre de Lausanne est membre d’orchester.ch

L’ADMINISTRATION

Directeur exécutifBenoît Braescu [email protected]

Assistante de directionRoberta Ocozia [email protected] T 021 345 00 24

ComptableJoséphine Moretta Piguet [email protected] T 021 345 00 27

Aide comptableGaétan Golay [email protected] 021 345 00 29

Responsable des activités jeunesseAude Leclerc [email protected] 021 345 00 23

Responsable de la promotion et du mécénatLydiane Pittet [email protected] 021 345 00 28

Attachée de presseHélène Brunet [email protected] 021 345 00 20

Régisseur administratifPierre-François Bruchez pierre-francois.bruchez @ocl.chT 021 345 00 26

Régisseur techniqueAndré Goy [email protected] 021 329 03 74

BibliothécairePierre Béboux [email protected] 021 329 03 73

Responsable de la billetterieYannick Geering [email protected] 021 345 00 25

REMERCIEMENTS

Contributions publiquesVille de LausanneÉtat de VaudFonds intercommunal de soutien aux institutions culturelles de la région lausannoise

Partenaires médiasEspace 2RTS Radio Télévision Suisse24 heures

MécénatLoterie RomandeFondation LeenaardsProHelvetiaFondation Notaire André RochatAssociation des Amis de l'Orchestre de Chambre de Lausanne

Partenaire de saison et banque officielleBanque Cantonale Vaudoise

Partenaire exclusif des Concerts DécouvertesNestlé

Échanges promotionnelsLausanne PalaceMeylan Fleurs, Lausanne

Partenaires institutionnelsOpéra de LausanneHaute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU)Conférence des Sociétés Chorales Vaudoises de Concert (CSCVC)La Manufacture, Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande (HETSR)

La Fondation de l’Orchestre de Chambre de Lausanne remercie pour leur fidèle soutien les autorités, institutions, personnalités et entreprises suivantes :

CONTACT

Rue de Genève 12CH — 1003 LausanneT +41 21 345 00 20F +41 21 345 00 21www.ocl.ch

L’OCL est résident de la Salle Métropole

IMPRESSUM

Responsable de la publicationBenoît Braescu

Graphismetrivial mass

ImpressionImprimerie Cornaz SA

PhotographiesMarco Borggreve — Couverture, p.10Federal Studio — p.6, p.17Monika Ritterhaus — p.7Estelle Vidon — p.8Wolfgang Runkel — p.9

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