Programme du 25 jnavier au 7 février

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The descendants D’Alexander Payne. E.U/2011/1h55. Avec George Clooney. À Hawaii, la vie d’une famille bascule. Une femme vient d’être hospitalisée dans le coma et son mari Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles. Lorsqu’il apprend que sa femme avait une liaison, le monde vacille. Avec ses deux filles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fil de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va finalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille… Ah, George Clooney! Il est l’âme du film, parfait en mari déchiré entre le deuil qui s’annonce et la blessure narcissique de l’homme trompé. Tirée de l’ouvrage éponyme de Kaui Hart Hemmings, ce film est un magnifique portrait de père malmené. Réalisé par Alexander Payne qui, après avoir signé le scénario de Jurassic Park 3 et de Monsieur Schmidt, a remporté le Golden Globe du Meilleur scénario dans la catégorie comédie, avec Sideways en 2005. Les acacias De Pablo Giorgelli. France/2011/1h25. Avec German De Silva, Hebe Duarte et Nayra Calle Mamani. Présenté au festival INdépendance(s) et création Sur l’autoroute qui relie Asunción à Buenos Aires, un camionneur doit emmener une femme qu’il ne connaît pas et son bébé. Ils ont devant eux 1500 kilomètres. Dans ce film, premier essai du débutant Pablo Giorgelli, il met en scène une histoire d’amour pudique et secrète entre deux solitudes que rien ne semblait devoir réunir. Dans le huis clos du camion, le cinéaste organise un jeu infiniment subtil où son art de la suggestion fait merveille. Des regards plutôt que de grands discours, des hésitations plutôt que des démonstrations : pour raconter cette histoire simple et bouleversante, Pablo Giorgelli, bien aidé par ses deux comédiens formidables, fait preuve d’une finesse et d’une sensibilité hors norme. En mai dernier, à Cannes, Les acacias a remporté le prix prestigieux de la caméra d’or, récompensant le meilleur premier film du festival. Semaine du 1er Février, la séance sera précédée par un Court métrage du RADI : Ver Llover. Another happy day De Sam Levinson. E.U/2011/1h55 Avec Ellen Barkin, Ezra Miller, Kate Bosworth, Demi Moore, Thomas Haden Church, George Kennedy, Ellen Burstyn. Présenté au festival Indépendance(s) et Création. Lynn débarque chez ses parents pour le mariage de son fils aîné, Dylan. Elle est accompagnée de ses deux plus jeunes fils, Ben et Elliot. La propension de ce dernier à mélanger alcool, drogues et médicaments ne le prive pas d’une certaine lucidité sur la joie des réunions de famille : grands-parents réac, tantes médisantes, cousins irrémédiablement beauf’. Sans compter le premier mari de Lynn qui arrive flanqué de sa nouvelle femme tyrannique. Chaque matin annonce décidément un nouveau jour de bonheur. Une comédie sur des adultes en guerre, des ados en crise et le mariage qui les rassemble tous… pour le meilleur et pour le pire. Ce premier film de Sam Levinson (le fils de Barry Levinson) a obtenu le prix du meilleur scénario au Festival du Film de Sundance 2011. C’est foutraque, bavard, drôle, triste, ça dépote... Une vraie famille au bord de la crise de nerfs ! Ciné Geste S amedi 28 janvier à 18h En partenariat avec L’ ADDA et CIRCA. A partir d’extraits de films emblématiques du cinéma et de la danse, le chorégraphe Dominique Boivin raconte l’histoire de ces danseurs qui ont inventé au XXe siècle une entente sensible et décalée du corps avec le monde, autour du lien entre l’image et le mouvement. À la question « Quels ont été vos principales influences et chocs esthétiques ? » je me suis souvenu de cette joli e période – mes 18 ans - où j’étais un f reluquet orgueilleux avide de nouveautés et de s ur prises. Pour cette confér ence, j’ai choisi de rassembler et de raconter les chorégraphies, les musiques, les films, les livres, l es gens qui m’ont littéralement changé, transformé, éveill é, réveillé.» C inEspagne Jeudi 2 février Séance précédée par une démonstration de chant et danse flamenco par le groupe AZULENCA de l’association Luz del Alma 18h30 Flamenco, Flamenco De Carlos Saura. Espagen/2011/1h40. Quatorze ans après Flamenco, qui révolutionnait à l’époque le traitement de la musique au cinéma, Carlos Saura décide de s’entourer de la même équipe (Vittorio Storaro directeur de la photographie et Isidro Muñoz conseiller musical) pour réaliser un nouvel hommage à la musique, aux chants, aux danses de cet art magnifique. Ils s’appellent Miguel Poveda, José Mercé, Sara Baras, Manolo Sanlucar, Estrella Morente, Paco de Lucía... Certains sont considérés comme des maîtres de leur discipline et d’autres s’imposent depuis quelques années comme leurs dignes successeurs. Point commun : l’amour fou du Flamenco. 21h 70 ans de silence Espagne, mémoires et transmission De Emile Navarro. France/2010/54min Souvenez vous, Emile Navarro était venu présenter son film précédent (De la retirada a la requonquista) lors d’une belle soirée de septembre 2009. Ici, à travers les témoignages d’enfants de combattants de la guerre d’Espagne, il cherche à briser les tabous familiaux qui pèsent encore aujourd’hui sur ce qui s’est passé pendant la guerre, côté républicain et côté franquiste. En Espagne, on parle de centaines de milliers d’exécutions arbitraires, pendant et après la guerre civile, et des centaines de fosses communes sont toujours fermées et recouvertes par la honte ou la peur. Les Espagnols commencent tout juste à affronter ce passé, ce qui constitue un véritable fait de société, totalement inédit à ce jour. Soirée en présence du réalisateur. Donoma De Djinn Carrenard. France/2011/2h13. Présenté au festival Indépendance(s) et Création. Ce film-guérilla fait avec 150 euros, tourné en numérique et autoproduit via les réseaux sociaux est une œuvre à part dans la production française et dans le cinéma tout court. Plusieurs histoires se croisent, qui rassemblent une prof et son éléve, ce dernier et sa petite amie, celle-ci et sa sœur malade... Tout a l’air improvisé et pourtant tout sonne juste. Foutraque mais plein d’idées et d’énergie, Donoma réussit le mariage entre maîtrise et improvisation, et fait souffler un grand vent frais sur le cinéma français. On entre dans Donoma par la porte du réalisme banlieusard, mais rapidement on saute sur de nouveaux personnages, des récits gigognes, et le film brasse des affaires de dragues, de couples et de ruptures. Les personnages ne sont pas aimables. Le lascar macho et fort en gueule est pris à son propre piège de virilité prématurée (il est censé avoir 17 ans), la prof n’est ni une sainte de l’Education nationale, ni une allumeuse, sa passion la déborde en tous sens; l’ado difficile ne se contente pas de se ronger les ongles, elle se réveille en sang en proie à une violente crise de mysticisme, la bobo photographe et son compagnon black à la coule sont embringués dans des négoces domestiques assez tordus… À l’affiche Cinémas Alsace/Lafayette du 25 janvier au 07 fevrier 2012 Ciné32 toutes les infos : www.cine32.com Programmes : 05 62 60 61 04 Bureaux : 05 62 60 61 11 le programme

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Programme cinéma auch du 25 janvier au 7 février 2012

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The descendants D’Alexander Payne. E.U/2011/1h55. Avec George Clooney.À Hawaii, la vie d’une famille bascule. Une femme vient d’être hospitalisée dans le coma et son mari Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux fi lles. Lorsqu’il apprend que sa femme avait une liaison, le monde vacille. Avec ses deux fi lles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fi l de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va fi nalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille… Ah, George Clooney! Il est l’âme du fi lm, parfait en mari déchiré entre le deuil qui s’annonce et la blessure narcissique de l’homme trompé. Tirée de l’ouvrage éponyme de Kaui Hart Hemmings, ce fi lm est un magnifi que portrait de père malmené. Réalisé par Alexander Payne qui, après avoir signé le scénario de Jurassic Park 3 et de Monsieur Schmidt, a remporté le Golden Globe du Meilleur scénario dans la catégorie comédie, avec Sideways en 2005.

Les acacias De Pablo Giorgelli. France/2011/1h25. Avec German De Silva, Hebe Duarte et Nayra Calle Mamani.Présenté au festival INdépendance(s) et création

Sur l’autoroute qui relie Asunción à Buenos Aires, un camionneur doit emmener une femme qu’il ne connaît pas et son bébé.Ils ont devant eux 1500 kilomètres. Dans ce fi lm, premier essai du débutant Pablo Giorgelli, il met en scène une histoire d’amour pudique et secrète entre deux solitudes que rien ne semblait devoir réunir. Dans le huis clos du camion, le cinéaste organise un jeu infi niment subtil où son art de la suggestion fait merveille. Des regards plutôt que de grands discours, des hésitations plutôt que des démonstrations : pour raconter cette histoire simple et bouleversante, Pablo Giorgelli, bien aidé par ses deux comédiens formidables, fait preuve d’une fi nesse et d’une sensibilité hors norme. En mai dernier, à Cannes, Les

acacias a remporté le prix prestigieux de la caméra d’or, récompensant le meilleur premier fi lm du festival.Semaine du 1er Février, la séance sera précédée par un Court métrage du RADI : Ver Llover.

Another happy day De Sam Levinson. E.U/2011/1h55 Avec Ellen Barkin, Ezra Miller, Kate Bosworth, Demi Moore, Thomas Haden Church, George Kennedy, Ellen Burstyn. Présenté au festival Indépendance(s) et Création.

Lynn débarque chez ses parents pour le mariage de son fi ls aîné, Dylan. Elle est accompagnée de ses deux plus jeunes fi ls, Ben et Elliot. La propension de ce dernier à mélanger alcool, drogues et médicaments ne le prive pas d’une certaine lucidité sur la joie des réunions de famille : grands-parents réac, tantes médisantes, cousins irrémédiablement beauf’. Sans compter le premier mari de Lynn qui arrive fl anqué de sa nouvelle femme tyrannique. Chaque matin annonce décidément un nouveau jour de bonheur. Une comédie sur des adultes en guerre, des ados en crise et le mariage qui les rassemble tous… pour le meilleur et pour le pire. Ce premier fi lm de Sam Levinson (le fi ls de Barry Levinson) a obtenu le prix du meilleur scénario au Festival du Film de Sundance 2011. C’est foutraque, bavard, drôle, triste, ça dépote... Une vraie famille au bord de la crise de nerfs !

Ciné GesteSamedi 28 janvier à 18h

En partenariat avec L’ ADDA et CIRCA.A partir d’extraits de fi lms emblématiques du cinéma et de la danse, le chorégraphe Dominique Boivin raconte l’histoire de ces danseurs qui ont inventé au XXe siècle une entente sensible et décalée du corps avec le monde, autour du lien entre l’image et le mouvement. À la question « Quels ont été vos principales influences et chocs esthétiques ? » je me suis souvenu de cette jolie période – mes 18 ans - où j’étais un freluquet orgueilleux avide de nouveautés et de surprises. Pour cette conférence, j’ai choisi de rassembler et de raconter les chorégraphies, les musiques, les films, les livres, les gens qui m’ont littéralement changé, transformé, éveillé, réveillé.»

CinEspagneJeudi 2 février

Séance précédée par une démonstration de chant et danse fl amenco par le groupe AZULENCA de l’association Luz del Alma

18h30 Flamenco, FlamencoDe Carlos Saura. Espagen/2011/1h40.

Quatorze ans après Flamenco, qui révolutionnait à l’époque le traitement de la musique au cinéma, Carlos Saura décide de s’entourer de la même équipe (Vittorio Storaro directeur de la photographie et Isidro Muñoz conseiller musical) pour réaliser un nouvel hommage à la musique, aux chants, aux danses de cet art magnifi que.Ils s’appellent Miguel Poveda, José Mercé, Sara Baras, Manolo Sanlucar, Estrella Morente, Paco de Lucía... Certains sont considérés comme des maîtres de leur discipline et d’autres s’imposent depuis quelques années comme leurs dignes successeurs. Point commun : l’amour fou du Flamenco.

21h 70 ans de silenceEspagne, mémoires et transmissionDe Emile Navarro. France/2010/54min Souvenez vous, Emile Navarro était venu présenter son fi lm précédent (De la retirada a la requonquista) lors d’une belle soirée de septembre 2009. Ici, à travers les témoignages d’enfants de combattants de la guerre d’Espagne, il cherche à briser les tabous familiaux qui pèsent encore aujourd’hui sur ce qui s’est passé pendant la guerre, côté républicain et côté franquiste. En Espagne, on parle de centaines de milliers d’exécutions arbitraires, pendant et après la guerre civile, et des centaines de fosses communes sont toujours fermées et recouvertes par la honte ou la peur. Les Espagnols commencent tout juste à aff ronter ce passé, ce qui constitue un véritable fait de société, totalement inédit à ce jour.Soirée en présence du réalisateur.

Donoma De Djinn Carrenard. France/2011/2h13. Présenté au festival Indépendance(s) et Création.

Ce fi lm-guérilla fait avec 150 euros, tourné en numérique et autoproduit via les réseaux sociaux est une œuvre à part dans la production française et dans le cinéma tout court. Plusieurs histoires se croisent, qui rassemblent une prof et son éléve, ce dernier et sa petite amie, celle-ci et sa sœur malade... Tout a l’air improvisé et pourtant tout sonne juste. Foutraque mais plein d’idées et d’énergie, Donoma réussit le mariage entre maîtrise et improvisation, et fait souffl er un grand vent frais sur le cinéma français. On entre dans Donoma par la porte du réalisme banlieusard, mais rapidement on saute sur de nouveaux personnages, des récits gigognes, et le fi lm brasse des aff aires de dragues, de couples et de ruptures. Les personnages ne sont pas aimables. Le lascar macho et fort en gueule est pris à son propre piège de virilité prématurée (il est censé avoir 17 ans), la prof n’est ni une sainte de l’Education nationale, ni une allumeuse, sa passion la déborde en tous sens; l’ado diffi cile ne se contente pas de se ronger les ongles, elle se réveille en sang en proie à une violente crise de mysticisme, la bobo photographe et son compagnon black à la coule sont embringués dans des négoces domestiques assez tordus…

À l’affi che

Cinémas Alsace/Lafayette du 25 janvier au 07 fevrier 2012

Ciné32toutes les infos : www.cine32.comProgrammes : 05 62 60 61 04Bureaux : 05 62 60 61 11 le programme

Page 2: Programme du 25 jnavier au 7 février

La vérité si je mens 3 De Thomas Gilou. France/2011/1h45.Avec Richard Anconina, Bruno Solo, Gilbert Melki, Richard Anconina et Bruno Solo.

Voici le retour de la comédie folklorique et gentiment caricaturale sur la communauté juive de Paris. C’est Thomas Gilou qui est encore aux manettes et on retrouve tous les membres du casting original. Toujours aussi soudée et solidaire, la vie suit son cours, pour la bande de pieds (noirs) nickelés, au gré des petits évènements familiaux et des affaires.Dov frivole, Eddie entreprenant, Yvan transi, Karine désinvolte, Sandra résolue, Chochana naïve, Serge irresponsable et mythomane. Quant à Patrick, il est amoureux et l’heureuse élue est loin d’être facile d’accès. Toujours dans les bons coups, ils vont devoir affronter la Chine dans le domaine du prêt-à-porter. Triompheront-ils avec panache ou bien succomberont-ils sous l’orage à la zizanie ?

A venirCycle Cinéma Documentaire

BovinesD’Emmanuel Gras. France/1h02.Vivez l’expérience bovine : devenez une vache pendant 64 minutes...

Mercredi 8 février en Avant Première et en présence du réalisateur.

Programme d’Auch du 25 au 31 janvier

Programme d’Auch du 01au 07 fevrier

Le voleur de Bagdad De Ludwig Berger, Michael Powell. GB/1940/1h46. Avec Conrad Veidt, Sabu. Soutenu par l’AFCAE Jeune Public Conseillé à partir de 6 ansClassique du film d’aventures, Le Voleur de Bagdad est resté célèbre pour ses effets spéciaux saisissants et son Technicolor flamboyant. L’intrépide Sabu (Le Livre de la jungle) incarne un jeune voleur précipité dans une aventure avec un génie, un tapis magique et le méchant vizir Jaffar, interprété par le légendaire Conrad Veidt (Casablanca). Réalisé en plein conflit mondial par plusieurs grands cinéastes dont Michael Powell (Les Chaussons rouges), Le Voleur de Bagdad est une oeuvre merveilleuse de poésie et de féerie au pouvoir d’enchantement intact.

Des rois qui voulaient plus qu’une couronne 42 min. Soutenu par l’AFCAE Jeune Public. Conseillé à partir de 3/4 ans

Nous vous proposons de (re)découvrir ce programme de 3 courts métrages sortis en 2006 et réunis autour du thème des rois.Dans Arthur , réalisé en pâte à modeler, le souverain a perdu son cheval et tente de retrouver le chemin du château. Les roches s’animent, deviennent des escaliers, les arbres tirent l’esseulé par le col, les papillons le guident. Waoooh ! Les couleurs sont magnifiques, les formes veloutées et la musique aérienne .Les Sorcières, lui, semble sorti d’une galerie d’art. Elizabeth Hobbs utilise une technique à base d’aquarelles : elle modifie le dessin au fur et à mesure qu’elle filme. Trois marchandes de poisson boulottes, mais rendues volatiles par la simple esquisse, ont peur d’être prises pour des sorcières et manigancent un plan pour se défendre. Le troisième film, le plus long, est en éléments découpés, avec de jolis effets de profondeur. L’enfant-roi a disparu, et un cortège rigolo part à sa recherche.

Des petits chefs d’oeuvre à savourer et à découvrir.Arthur de Guionne Leroy. Belgique/1998/5 mn, Les sorcieres de Elisabeth Hobbs. Ecosse/2002/7 mn, Des rois qui voulaient plus qu’une couronne de Randall Meyers, Anita Killi. Norvège/1999/30 mn

Les tarifs du cinémaLe Tarif plein : 7 € Le Tarif réduit : 5,50 € (lundi toute la journée et à 18h30 mardi et mercredi, sauf jours fériés)Tarif adhérent, étudiant, lycéen, - 15 ans, demandeur d’ emploi : 5 € (sur justificatifs )La Carte JLC (Jeunes Lycéens au Cinéma) : 3 € Ecrans Enchantés (- 12 ans, 6ème place offerte) : 3 €Tarif RSA : 3 € (6ème place offerte)Carnet de 10 tickets : 55 €Pass Culturel : 5,5 € (sur présentation du Pass)Adhésion : 20 € ; Adhésion couple : 35 € 3D : supplément de 2 €12h15 : séances bébés (volume sonore plus bas) 3 €

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Elles De Malgorzata Szumowska. France/2011/1h36. Avec Juliette Binoche, Anaïs Demoustier, Joanna Kulig.

Anne, journaliste parisienne pour un grand magazine féminin, mariée, deux enfants, doit écrire un article sur la prostitution estudiantine. La rencontre avec deux jeunes fillles dont la vie est aux antipodes de la sienne va avoir des conséquences majeures sur une existence trop rangée. Ce film volontairement provocateur, est né d’une commande : la productrice Marianne Slot et la scénariste Tine Byrckel cherchaient à produire un film sur les jeunes filles contraintes à se prostituer afin de payer leurs études. Après avoir regardé le long-métrage 33 scènes de la vie,

elles ont décidé de le confier à sa réalisatrice Malgoska Szumowska. Les enquêtes menées en Pologne et en France, auprès de jeunes filles s’étant volontairement lancées dans la prostitution ont révélé, contre toute attente, que de nombreuses femmes prenaient du plaisir à avoir des rapports sexuels pour de l’argent, et ne se considéraient pas comme victimes... Un film dérangeant et fort, parfaitement interprété par Juliette Binoche.

CinéRetroComment Voler un Million de DollarsDe William Wyler (E.U/1966/2h). Avec Audrey Hepburn, Peter O’toole.Mardi 31 janvier 2012 à 20h30, séance présentée par Noellie Escalle, élève de l’option Cinéma Audiovisuel du Lycée du Garros d’AuchPour sauver du déshonneur son vieux père, incorrigible faussaire, une adorable bourgeoise (Audrey Hepburn) engage un détective qu’elle prend pour Arsène Lupin (Peter O’ toole) afin d’effectuer un braquage impossible dans un musée parisien. Après La rumeur et Vacances romaines, pour lequel elle a été oscarisée en 1953, Audrey Hepburn retrouve William Wyler pour une comédie délicieuse. Tout de Givenchy vêtue, elle insuffle une fraîcheur naïve à son personnage, donnant à cette farce policière des allures de romance élégante.

Barry LyndonDe Stanley Kubrick. Royaume-Uni/USA/1975/ 3h04. Mardi 7 février 2012 à 20h.

Au XVIIIe siècle, l’ascension et la chute de Redmond Barry, provincial sans rang et sans fortune, qui va se hisser des tranchées boueuses de la guerre de Sept ans aux salons feutrés de l’Aristocratie. En adaptant les Mémoires de Barry Lyndon, récit picaresque situé dans l’Europe du XVIIIe siècle, Stanley Kubrick s’attaque pour la première fois au cinéma romanesque en costume pour en donner sa version, à nulle autre pareille. Dans une succession de plans-tableaux sublimes comme ceux des grandes peintures du siècle, il plonge tour à tour ses personnages dans la brume, les éclaire à la bougie et les perd dans la vaste campagne anglaise, comme pour mieux souligner leur vanité dérisoire. Car il ne faut pas s’y fier. Derrière la majestueuse musique baroque de Haendel qui scande la destinée tragique du héros, derrière l’extraordinaire beauté des images et la sérénité contemplative se cache la pire des cruautés.

Sherlock Holmes 2 : jeu d’ombresDe Guy Ritchie. E.U/2011. Avec Robert Downey Jr., Jude Law...Le personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle est bel et bien le héros britannique par excellence. Remis au goût du jour en 2009, aussi bien au cinéma grâce à Guy Ritchie qu’à la télévision avec la série Sherlock, le détective de Baker Street fait plus que jamais l’actualité avec Sherlock Holmes : jeu d’ombres. Une suite plongeant directement au coeur d’une machination internationale mise en place par le Professeur Moriarty, génie du mal cette fois à visage découvert. Si vous avez aimé le premier long-métrage avec le duo Robert Downey Jr / Jude Law, vous aimerez certainement le deuxième opus. Sherlock Holmes a toujours été l’homme le plus intelligent de tous... jusqu’à ce jour. Il y a un nouveau génie criminel - le Professeur Moriarty - non seulement il est l’égal de Holmes sur le plan intellectuel, mais sa capacité à faire du mal, associée à une absence complète de conscience, peut de fait lui donner un avantage par rapport au célèbre détective.

Café de FloreDe Jean-marc Vallée. France/2011/2h Avec Vanessa Paradis.

Le réalisateur de C.R.A.Z.Y emmène Vanessa Paradis dans un voyage étrange et hypnotique où il fait preuve d’une maîtrise nouvelle. Entre le Paris des années 1960 et le Montréal d’aujourd’hui se déploie une vaste histoire d’amour à la fois sombre et lumineuse, troublante et pleine d’espoir. Café de Flore raconte les destins croisés d’une jeune Parisienne mère d’un enfant unique, d’un DJ montréalais ainsi que des femmes qui l’entourent. Ce qui les relie : l’amour, troublant, maladroit, imparfait et inachevé, humain. «Effets sonores éparpillés dans un montage virtuose, le réalisateur réussit à trouver un équilibre fantastique. Avec une subtilité quasiment irréprochable, il dessine le mystérieux portrait en reflet de deux familles bancales. D’un côté, une jeune mère célibataire dans le Paris des années 60, qui a formé avec son fils trisomique une bulle contre le monde jusque là infaillible. De l’autre,

un père de famille divorcé, encore très attaché à son amour de jeunesse. Dans ce lien infime qui réunit ces personnages, Jean-Marc Vallée insuffle une sincérité flagrante, romanesque et maîtrisée. Il y a de quoi friser l’exercice de style pop rock, mais Café de Flore est dans son genre un petit bijou.» Excessif Geoffrey CRETE

Millenium: les hommes qui n’aimaient pas les femmesDe David Fincher. E.U/2010/2h35. Avec Daniel Craig, Rooney Mara, Stellan Skarsgard, Christopher Plummer, Robin Wright.

Mikael Blomkvist, journaliste d’investigation obligé de se «mettre au vert» à la suite d’un procès pour diffamation perdu, est engagé par un puissant industriel suédois pour enquêter sur la disparition de sa nièce Harriet. Lisbeth Salander, jeune enquêtrice rebelle et antisociale, hacker de génie, d’abord chargée de se renseigner sur Blomkvist, va finir par se joindre à lui sur cette enquête en eaux troubles, qui ramène à la surface des cadavres de femmes assassinées, gelés dans l’oubli depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec ses 65 millions de lecteurs de par le monde, la trilogie de Stieg Larsson (déjà adapté par le Suédois Niels Arden Oplev) attendait sans doute un cinéaste de renom pour s’épanouir sur grand écran. C’est finalement David Fincher qui s’empare de cette sombre intrigue. Il en tire un thriller méticuleusement noir. Une œuvre aussi viscérale qu’électrisante où l’audace formelle n’a

d’égale que la maîtrise virtuose de la mise en scène. Le réalisateur de Seven et de Zodiac revient à ses premiers amours. Avec raison. Il signe un véritable chef d’œuvre d’horlogerie policière, doublé d’une fascinante plongée dans les arcanes glacials de la corruption du monde. Terrifiant et inoubliable !

Dans la tourmenteDe Christophe Ruggia. France/2010/1h45. Avec Mathilde Seigner, Clovis Cornillac, Yvan Attal.A Marseille, Franck (Clovis Cornillac), ouvrier depuis toujours, découvre que son patron veut délocaliser l’usine où il travaille et faire main basse sur une grosse somme d’argent. Avec son ami Max (Yvan Attal), chômeur lessivé au corps las qui a tout perdu – son job, sa baraque et sa femme –, il décide de le braquer.Christophe Ruggia, révélé par un film remarquable, les Diables, signe, avec le cinéma américain en ligne de mire, un polar social haletant sur une France où l’éthique s’efface devant les gouffres où la précarité la pousse.Dans la tourmente a aussi le mérite de s’inscrire dans l’air du temps, celui où le discours politique et syndical cède le pas à l’option de la rébellion ici et maintenant.

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Le programme du Gers

Les animations dans le département

SAMATAN - vendredi 27 janvier à 21h Dans le cadre du 4ème Festival International des Droits de l’Homme de Toulouse, le cinéma de Samatan et Amnesty international vous invitent à la projection du film «Qui a tué Chea Vichea ?» reportage de Bradley Cox (Etats-Unis) dénonçant l’assassinat d’un syndicaliste en 2005 au Cambodge. Une fenêtre sur un monde de corruption, de calculs, et de courage qui laisse sans voix. Tarif : 4 €.

NOGARO - jeudi 2 février à 21h Take shelter Projection suivie d’un débat autour du film Take shelter. Soirée animée par «les Hallucinés», club cinéma du lycée d’Artagnan de Nogaro.

NOGARO - vendredi 3 février à 20h30 L' apprentiDans le cadre de la 1ère édition de Cinéma et ruralité, coordonnée par la Conservation Départementale du Patrimoine et des Musées du Gers / Flaran, avec l’aide du Pays d’Armagnac : exposition photographique dans le hall du cinéma (à partir de 19h30) puis projection débat autour du film.

Directeur de publication : Ciné 32 - 17, rue Lafayette 32000 Auch - tél : 05 62 60 61 11 - Courriel : [email protected] Création : nikodeco design Impression : S3G imprimerie 47130 Estillac - ne pas jeter sur la voie publique