Programme cinéma Nestor Burma

Du 19 décembre 2012 au 22 janvier 2013

CINEMA MUNICIPAL DE MONTPELLIER

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4h4 4 Dernier jour... p.17Après mai p.6Argo p.7La balade de Babouchka p.11La boutique des pandas p.16Le capital p. 15Le Cirque p.18 Cogan p. 17De l ’autre côté du périph’ p.17Hobbit p.16Le jour des corneil les p.8 Kirikou et les hommes et … p.6 Les 5 légendes p. 9Looper p.5 Mauvaise f i l le p.10Mes héros p.14 Nico le petit Renne 2 p.14Nocturna, la nuit magique p.9 Piazza Fontana p.10 Populaire p.15 Princess Bride p.14 Rebelle p.15 Tabou p.18 The Brooklyn brother s p.11 The impossible p.8Thérèse Desqueyroux p.7 Une famille respectable p.5

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Cinéma Municipal Nestor Burma 2 rue Marcelin Albert Quartier Celleneuve 34080 Montpellier T. 04 67 61 09 62 L’équipe :Programmation généralistePatrick BedosResponsable jeune publicClaire [email protected] / Projection Benjamin CastelnauBelkacem LaouaziFrédéric Lecomte

Plein tarif : 6 €

Tarif réduit : 5€(Pour tous avant 17h. Tous les jours pour les moins de 25 ans, les seniors, les intermittents, chômeurs, bénéficiaires du rsa, les étudiants, les familles nombreuses.)

Supplément 3D : 1 € (Location lunettes 3D)

Carte abonnement 10 places : 45 € (Non nominative, sans limitation de temps)

L’écran des enfants : 3€ (pour tous)

Séance scolaire : 2,70 € par enfant (Gratuit pour les accompagnants à raison de 1 pour 10 enfants).

Dispositif scolaire : 2,50€ par enfant .

Les rendez-vous du cinéma Nestor Burma Mer 19 et dim 23 déc

Ciné-contes: les deux séances de Kirikou et les hommes et les femmes seront précédées d’un conte par Irénée Domboué.

Dim 13 janvier 16h

Ciné-goûter créatif:Suite à la séance de La boutique des pandas, les enfants décorerons leur calendrier 2013 à la façon des papiers découpés traditionnels du nouvel an chinois…

Dim 20 janvier 16h

Ciné-ma différence: séance ouverte à tous avec le film Le Cirque de Charles ChaplinCf p.18

Le cinéma municipal Nestor Burma est un service de la Direction de la culture et du Patrimoine de la ville de Montpellier.

C’est un joli programme de fête que le Cinéma Nestor Burma propose pour traverser l’hiver. Une programmation comme autant de petits cadeaux pour chacun : les tout petits, les jeunes et moins

jeunes, ceux qui ne viennent qu’occasionnellement au cinéma comme les cinéphiles, tous pourront trouver «souliers à leur pied» en venant retrouver la magie d’une séance de cinéma de Noël.

Pour les enfants, quatre films d’animation russes, «La balade de Babouchka», issus de contes folkloriques à ne manquer sous aucune prétexte. Le grand retour de Kirikou accompagné de deux ciné-contes racontés par Irénée Domboué en écho à l’Afrique et à l’univers africain du petit héros imaginé par Michel Ocelot.

Le cinéma de Noël, c’est plus de quatre films par jour: de l’action avec «Looper» et «Argo», du merveilleux avec le premier volet du «Hobbit», du romantisme avec l’insaisissable «Tabou» , du rire avec «Le Cirque» de Chaplin et «L’autre côté du Périph’» avec le Prince Omar Sy.

Alors n’hésitez pas à venir chercher les cadeaux du cinéma municipal Nestor Burma.

Mme Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier.Mr Philippe SAUREL, Adjoint au maire de

Montpellier, délégué à la Culture

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ce mois-ciCoup de projecteur !Leçon de cinéma, Thèrése desqueyroux. Par delà les creux d’un personnage filmé avec la plus grande délicatesse, Claude Miller témoigne une dernière fois de son amour pour la vie. Une vie, une œuvre qu’il consacra toute entière au Cinéma.

«Je ne me vois pas tourner une charge de cavaliers. La forme symphonique n’est pas mon fait. Ce qui me passionne dans la démarche cinématographique, c’est de m’attacher au plus près au jeu des apparences, gestes, regards, comportements et d’essayer de faire deviner l’intérieur des êtres, leur jardin secret, alors qu’on ne voit d’eux que l’extérieur.» Claude Miller

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Des projections en temps scolaires des flms du programme ou d’autres à la demande peuvent être organisées. Tel. 06 21 13 71 99

Tarif unique de 3€ pour les enfants et accompagnants

L’écran des enfants

> Du 19 déc au 1er janvierKirikou et les hommes... De 3/4 à 10 ansLe jour des corneilles De 7 ans à bien plus!

> Du 26 déc au 1er janvierNocturna, la nuit magique A partir de 5/6 ans

> Du 26 déc au 8 janvierLa balade de Babouchka A partir de 3 ans

> Du 2 au 8 janvierPrincess Bride A partir de 6 ans

> Du 16 au 22 janvierLa boutique des pandas A partir de 3 ans

Evénements jeune public Les ateliers sont ouverts aux enfants munis du ticket de la séance auquel l’atelier est rattaché. Les enfants restent sous la responsabilité d’un parent ou d’un accompagnant adulte.

> Mercredi 19 à 14h et dimanche 23 décembre à 16h : CINE-CONTE AFRICAIN.Les deux séances de Kirikou et les hommes et les femmes seront précédées d’un conte (35 mn env.) qui sera raconté par un spécialiste des contes africains, Irénée Domboué.> Dimanche 13 janvier à 16h : CINé-gOûTER CRéATIF.Suite à la séance de La boutique des pandas, les enfants décorerons leur calendrier 2013 à la façon des papiers découpés traditionnels du nouvel an chinois…

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Une famille respectableDe Massoud Bakhshi Iran, France – 2012 – 1h30 - vostfAvec Babak Hamidian, Mehrdad Sedighian, Ahoo Kheradmand> Du 19 au 25 décembre

Arash est un universitaire iranien qui vit en Occident. Il retourne donner des cours à Chiraz où vit sa mère, loin de Téhéran. Entraîné dans un tourbillon d’intrigues familiales et financières, il replonge dans un pays dont il ne possède plus les codes. A la mort de son père, découvrant ce qu’est devenue sa «famille respectable», il est contraint de faire des choix.

«Le cinéma iranien produit de plus en plus de ces films qui, à défaut de faire la preuve d’un apaisement, montrent, sans colère ni rancoeur, le visage tendu de l’Iran. Ils montrent leur désir de refaire d’un pays que nous avons pris l’habitude de singulariser à outrance le terreau de grandes histoires universelles. Une famille respectable fait partie de ceux-là. C’est tout d’abord un

film de mafia, métaphore sociale, qui se lit comme mythe contemporain. A l’image des grandes dynasties antiques, il pose la faute d’un homme faisant peser le poids d’une malédiction sur les générations suivantes .Par-delà l’intérêt pour la mécanique du pouvoir, on sent le réalisateur préoccupé par une dissolution des valeurs morales qui voit la jeune génération se détourner de ce qui était sacré une ou deux générations plus tôt pour le sacrifier à l’argent - seule valeur nouvelle. Mais, là encore, l’observation critique d’un capitalisme dévorant n’est qu’une piste parmi d’autres, et l’argent le symptôme laid d’une dégénérescence plus ample.»Noémie Luciani – Le Monde

LooperDe Rian Johnson Chine, USA – 2012 – 1h50 - vfAvec Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt, Emily Blunt > Du 19 au 25 décembre

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les «Loopers») les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille…

«Depuis un an ou deux, Hollywood abrite un grand bal métaphysique où se bousculent les héritiers de Philip K. Dick. Looper offre au motif du paradoxe temporel son joyau noir, à la croisée de l’anticipation et du polar classique, façon "Blade runner" ou "Bienvenue à Gattaca". L’avenir, c’est typique, y dialogue avec notre présent : nappée de réalisme, la projection cauchemardesque agit comme miroir du contemporain, comme dans un

grand roman SF moderne. Maïs le film trace une opposition tradition / modernité au cachet intemporel. Ainsi, le futur n’est plus la corruption dépressive de notre présent, il est un cliché parmi tant d’autres, extrait d’un cycle beaucoup plus large. L’écriture comme le montage sont complices de cet effacement des marques temporelles : sautes, trouées, ellipses élastiques font perdre de vue la réalité sensible, effective, réitérant l’exploit schizophrénique de Dick: escamoter le monde intuitif où croyait vivre le récepteur, le faire se dérober sous ses pieds. En somme, Johnson s’intéresse moins au futur qu’à la peur du futur. Il noue avec génie la phobie globale de l’avenir à une phobie individuelle. On ne voit pas quel autre cinéma d’action pure ose s’engouffrer si profondément dans le fog philosophique, pour s’extirper, victorieux, de la caverne où dort d’habitude le "blockbuster réflexif".»Yal Sadat – Chronicart

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Kirikou et les hommes et les femmesDe Michel OcelotFrance, 2012, 1h20, animationDe 3/4 à 10 ans> Du 19 déc au 2 janvier

Le grand-père nous accueille dans sa grotte bleue, pour de nouvelles confidences: les deux précédents films étaient bien trop courts pour raconter tout ce que Kirikou avait accompli ! Il restait encore de beaux souvenirs de son enfance à évoquer : les moments où il a aidé les hommes et les femmes de son village et d’ailleurs...

«"Kirikou n’est pas grand, mais il est vaillant"… qui ne connaît pas cette désormais célèbre ritournelle écrite par Youssou N’Dour? Ce si petit héros a

réussi à enthousiasmer le monde entier avec ses aventures aussi amusantes qu’intelligentes. Rien à faire, on ne s’en lasse pas, c’est toujours aussi beau.»


Après mai De Olivier AssayasFrance – 2012 – 2h02Avec Clément Métayer, Lola Creton, Félix Armand> Du 19 au 25 décembre Région parisienne, début des années 70. Jeune lycéen, Gilles est pris dans l’effervescence politique et créatrice de son temps. Comme ses camarades, il est tiraillé entre un engagement radical et des aspirations plus personnelles.De rencontres amoureuses en découvertes artistiques, qui les conduiront en Italie, puis jusqu’à Londres, Gilles et ses amis vont devoir faire des choix décisifs pour trouver leur place dans une époque tumultueuse.

«Quelque chose palpite dans les films d’Olivier Assayas. Quelque chose d’infiniment séduisant et d’immédiatement reconnaissable, qui tient à la fluidité des plans-séquences et à la qualité picturale des images. Cela donne au monde filmé l’élégance et la sensualité qu’on aimerait toujours trouver dans la vie. Et cela confère, ici, une beauté élégiaque, très émouvante, aux propres souvenirs du cinéaste, puisque Après Mai est un film

autobiographique, récit du chemin qui mène un adolescent vers le cinéma. Le film est un musée minutieux, un catalogue presque fétichiste des objets culturels d’alors (le début des années 70)— lesquels tranchent singulièrement avec ceux d’aujourd’hui, où les œuvres sont aus si des produits, et en prime dématérialisés... D’abord les disques vinyles, puis les journaux engagés et et enfin les livres lus comme des bréviaires. Ces objets sont comme des repères temporels, des signes extérieurs (et poétiques) de ce qui nourrit les personnages. Nul nombrilisme dans ce kaléidoscope frémissant et sexy de souvenirs personnels : Après Mai touchera tous ceux et celles qui, un jour ou l’autre, se sont interrogés sur leur engagement dans la société, sur leur vie affective et professionnelle, et leur capacité à en modifier le cours.»Aurélien Ferenczi – Télérama

Thérèse DesqueyrouxDe Claude Miller France – 2012 – 1h50Avec Audrey Tautou, Gilles Lellouche, Anaïs Demoustier> Du 19 au 25 décembre

Dans les Landes, on arrange les mariages pour réunir les terrains et allier les familles. Thérèse Larroque devient Madame Desqueyroux ; mais cette jeune femme aux idées avant-gardistes ne respecte pas les conventions ancrées dans la région. Pour se libérer du destin qu’on lui impose, elle tentera tout pour vivre pleinement sa vie…

«Lorsqu’il s’est attaqué au chef-d’oeuvre de François Mauriac, Claude Miller souffrait déjà du cancer qui l’a emporté, le 4 avril dernier. A aucun moment cependant, son film ne pâtit de cette ombre testamentaire. Pas plus qu’il n’a à rougir de la comparaison avec la fameuse adaptation signée Georges Franju, en 1962.. Du livre, Miller a conservé le cadre ambigu, les Landes à la fois solaires et austères de l’entre-deux-guerres. Il en a aussi respecté l’intrigue, en forme d’énigme : qu’est-ce qui, au juste, a conduit Thérèse à empoisonner son

mari? Plutôt que d’asséner des réponses, le cinéaste rassemble un faisceau d’hypothèses - la peur de passer à côté de sa vie, le rejet du conformisme mortifère de la bourgeoisie provinciale -, sans pour autant ôter au geste de Thérèse tout son mystère. Fin portraitiste d’une féminité secrète et opiniâtre, Truffaut comparait les actrices à des vases, portant sur leurs épaules la fleur du récit. Aux yeux de son mari, Thérèse n’est que cela, actrice sans cesse assignée aux mêmes rôles, «vase sacré» voué à propager la lignée tout en faisant tapisserie. Il fallait bien le talent de Claude Miller et d’Audrey Tautou pour rappeler cette évidence: les vases ne sont jamais aussi beaux que lorsqu’ils déchirent, d’un éclat de porcelaine, la tapisserie.» Aureliano Tonet – Le Monde

CIné-Conte afrICaIn

Conte par un spécialiste des

contes africains, Irénée Domboué.

Mercredi 19 à 14h et

dimanche 23 décembre à 16h

Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de «l’exfiltration» de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.

«"ARGO" ne relate pas simplement des faits géopolitiques : il entremêle de grandes réflexions sur l’hypocrisie des sociétés occidentales face aux dictateurs, sur la nécessité du secret d’État pour protéger des

intérêts mais aussi des vies, et évidemment sur le pouvoir universel du cinéma – qui fait fantasmer de la même manière un militaire du Moyen- Orient et un enfant d’une grande ville de la côte est yankee. Il s’agit là d’un grand huit d’émotions perpétuel. Un gros morceau de cinéma, à la reconstitution soignée, au jeu impeccable, à la mise en scène virtuose. "ARGO" nous rappelle le meilleur du cinéma coléreux et prolixe des années 70, car il n’a qu’un but : que le spectateur sorte de la salle la tête pleine et les yeux éblouis.»Emmanuelle Spadacenta – Cinéma Teaser

ArgoDe Ben Affleck USA – 2012 – 1h59 - vostfAvec Ben Affleck, Bryan Cranston, John Goodman> Du 19 au 25 décembre

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The ImpossibleDe Juan Antonio Bayona USA, Espagne – 2012 – 1h47 - vfAvec Naomi Watts, Ewan Mc Gregor, Tom Holland (II) > Du 19 au 25 décembre

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004. Au milieu de centaines de milliers d’autres personnes, ils vont tenter de survivre et de se retrouver. D’après une histoire vraie.

«En 2007, avec L’Orphelinat, Bayona avait mis en images un terrible secret de famille enfoui dans l’inconscient avec une grâce de la mise en scène et un à-propos fantastique à la fois cauchemardesque et salvateur. Cette jolie réussite lui a permis de monter "The Impossible" avec les têtes d’affiches remarquables que sont Naomi Watts et Ewan McGregor. La force de Bayona, au delà d’une mise en scène époustouflante - cette séquence de l’arrivée de la vague tueuse restera dans

les mémoires - c’est de ne pas choisir la tension et l’urgence mais de prendre l’option de s’intéresser à l’atmosphère et de se servir de ses personnages pour rendre compte des conséquences d’une catastrophe. On ne se contente pas de suivre les états d’âme des cinq membres de cette famille mais ceux-ci servent de vaisseaux pour explorer les différentes facettes de l’horreur. Entre les hôpitaux bondés et sales, le trauma qui refait surface, la peur de n’être qu’un parmi des milliers ou encore l’espoir quasi-mécanique que les survivants entretiennent pour ne pas sombrer, toutes ces choses traversent le film avec subtilité et intelligence.»Perrine Quennesson – Ecran Large

Le jour des corneillesDe Jean-Christophe DessaiFrance, 2012, 1h35, animationDe 7 ans à bien plus…> Du 19 déc au 1er janvier

Au cœur de la grande forêt, peuplée de bêtes sauvages et d’esprits à tête animale, vit un jeune sauvageon de dix ans, le Fils Courge. Il est élevé par son père, un sévère colosse à la barbe géante, grand chasseur et mangeur de chair fraîche, qui lui a toujours dit que le monde s’arrêtait à la lisière de la forêt. Un jour pourtant, il va devoir enfreindre cette règle et ainsi découvrir le monde civilisé où les fantômes n’existent pas mais les ogres oui. Car ici l’on raconte que le père Courge est un ogre... Et les ogres, c’est bien connu, ne sont pas des pères comme les autres...

«Librement adapté de l’étonnant roman de J-François Beauchemin, Le jour des corneilles est une œuvre magnifique et rare, qui comme par magie mêle le fantastique au merveilleux, le conte et le mythe à la tragédie du quotidien mais tout ça sans aucune lourdeur ni incompréhension. Jean-Christophe Dessaint a réussi à créer une œuvre envoûtante, d’une grande finesse qui conjugue à la perfection le fond et la forme. C’est tout simplement magnifique!»


Nocturna, la nuit magiqueDe Victor Maldonado, Adrià Garcia Espagne - France, 2007, 1h20, animation, vfA partir de 5/6 ans> Du 26 déc au 8 janvier

Pourquoi la nuit est-elle si mystérieuse ? Pourquoi rêve-t-on ? Pourquoi a-t-on toujours envie de faire pipi pendant la nuit ? Pourquoi se réveille-t-on les cheveux en bataille ? Tim, sept ans, vit dans un orphelinat où, à part quelques chamailleries, tout se passe pour le mieux. Son seul problème: il a peur du noir. Tim combat cette peur en dormant fenêtre ouverte sur le ciel étoilé. Mais un soir, il va voir disparaître Adhara, son étoile protectrice et va alors partir à la rencontre du monde merveilleux de la nuit, en découvrir les coulisses insoupçonnés, en compagnie du Berger des chats...

«Conte initiatique proche d’Alice au pays des merveilles, Nocturna part du thème

universel de la peur du noir pour ensuite proposer un monde magique, celui de la nuit, peuplé de personnages aussi étonnants que passionnants qui ont chacun un rôle à jouer. Un univers très riche, servi par une réalisation audacieuse, le tout empreint d’humour et de poésie avec à la clé plein de réponses inattendues aux questions que se posent les enfants sur la nuit. Un régal !»


Les Cinq légendesDe Peter Ramsey USA – 2012 – 1h35 – vfA partir de 6 ans> Du 26 déc au 8 janvier

Les Cinq Légendes raconte l’aventure fantastique d’un groupe de héros tous doués de pouvoirs extraordinaires et inspirés par les histoires d’enfants du monde entier. Noel (le Père Noel), Bunny (le lapin de Pâques), Sab (le marchand de sable) et Fée (la fée des dents) vont devoir, pour la première fois, unir leur force et s’allier à un petit garçon nommé Jack Frost pour combattre Pitch, un esprit maléfique dont le dessein est de chasser les légendes des rêves des enfants.Si nos 5 héros ne parviennent pas à unir leurs pouvoirs, les cauchemars et la peur risquent de s’abattre sur le monde...

«Peter Ramsey, ancien storyboarder de David Fincher ou Steven Spielberg, est parvenu – grâce à une imagination folle et une mise en scène solide – à créer une imagerie féérique riche, ambitieuse, puissante. On parlerait volontiers de classique de Noël, de ceux

porteurs de valeurs mais jamais prosélytes ("Les cinq légendes" est plus païen que croyant). Quoiqu’on nuancerait volontiers en affirmant qu’il est parfois trop cruel pour les enfants, qui seront probablement traumatisés à l’heure d’aller se coucher (l’équivalent de "Freddy les griffes de la nuit" pour les adultes, si vous préférez). Et l’humour redoutable, qui mâtine intelligemment tout le film, n’y changera probablement rien. En revanche, il parle au mouflet fragile qui sommeille en chacun de nous, comme un conte universel et ensorcelant.»Emmanuelle Spadacenta - Cinema Teaser

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du mercredi 19 au mardi 25 décembre

mer 19 jeu 20 ven 21 sam 22 dim 23 lun 24 mar 25

Kirikou et les Hommes et... 14h +ciné-conte 16h 16h +

ciné-conte 14h 14h

Looper 17h 14h 20h15

Une famille respectable - vostf 19H15 20h

Argo - vostf 20h45 20h30 18h30

Thérèse Desqueyroux 16h 18h30 20h30 18h

The impossible 18h30 20h

Après mai 20h30 16h30 18h

Le jour des corneilles 18h 14h 16h 16h

mer 26 jeu 27 ven 28 sam 29 dim 30 lun 31 mar 1er

Nocturna, la nuit magique 14h 16h30 14h

La balade de Babouchka 16h 15h30 16h 16h

Looper 17h30 17h 17h30

Après mai 20h 18h 14h 19h

Le jour des corneilles 14h 16h

Les 5 légendes 3D - vf 16h 14h 16h

Les 5 légendes 2D - vf 17h

Thérèse Desqueyroux 20h30 20h

Argo - vostf 18h30 20h30 20h15

The Impossible 20h30

Une famille respectable - vostf 18h30 17h

Kirikou et les Hommes et... 14h 14h


Mauvaise fille 18h30 20h 20h15

Piazza Fontana - vostf 20h30 18h 18h15

Les 5 légendes 3D - vf 17h 14h

Les 5 légendes 2D - vf 14h

Nico le petit Renne 2 14h 16h 16h 16h30

The Brooklyn brothers - vostf 18h30 20h15 18h15

Le Capital 20h30 20h 16h15

Princess Bride 16h30 14h 17h30 14h

La balade de Babouchka 15h30 16h

Mes héros 20h 16h15

du mercredi 26 décembre au mardi 1er janvier

du mercredi 2 au mardi 8 janvier

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La boutique des pandas 17h 17h

Le Hobbit 3D - vf 14h 15h

Le Hobbit 2D - vf 14h 18h 20h15

Cogan - vostf 18h30 18h30 20h 20h30

De l’autre côté du périph’ 20h30 16h 20h30 18h 14h 16h 18h30

Tabou - vostf 20h15 18h30 18h15 16h

CINE - MA DIFFERENCE

Le Cirque 16h



La boutique des pandas 17h 17h 16h +atelier

Mauvaise fille 18h 16h 18h30

Le Hobbit 2D - vf 14h 17h

Le Hobbit 3D - vf 14h

Populaire 20h 16h 20h15 20h 20h15

Rebelle - vostf 18h15 16h 18h 20h 16h30

Cogan - vostf 20h 20h

4h44 - vostf 18h30 14h 18h30


Les places peuvent être achetées directement à la caisse

aux heures d’ouverture du cinémaà partir du mercredi

pour chaque semaine cinématographique .

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Piazza FontanaDe Marco Tullio Giordana Italie - 2012 - 2h - vostfAvec Valério Mastandrea, Pier-francesco Favino, Michela Cescon> Du 2 au 8 janvier

Milan, le 12 décembre 1969, une bombe explose à la Banque Nationale d’Agriculture sur la Piazza Fontana, faisant 17 morts et 88 blessés. Le commissaire Luigi Calabresi, chargé de l’enquête, s’oriente vers les milieux d’extrême gauche et d’extrême droite mais peu à peu, il a la certitude qu’il faut aller chercher les responsables dans les hautes sphères politiques. A ce jour, personne n’a été déclaré coupable dans l’attentat de Piazza Fontana qui reste l’une des affaires les plus sombres de l’histoire contemporaine d’Italie..

«L’affaire Piazza Fontana constitue une succession de mystères: qui a posé les bombes dans la banque et pour le compte de qui ? Qui a tué l’anarchiste Pinelli ? Qui a liquidé Calabresi? Autant dire que le cinéaste se lance dans une mission impossible, quand on sait la passion que ces événements peuvent encore susciter en Italie, chacun proposant sa thèse en fonction de son obédience politique pour élucider cette « chronique d’un massacre » («Romanzo di una strage» titre original du film). Giordana

contourne l’écueil d’un style reportage, facile sur un tel sujet, déjà décortiqué par la télévision italienne sous des angles interprétatifs différents. Ainsi, le cinéaste s’empare des faits par le biais du thriller politique, empruntant la lumière crépusculaire du film noir américain des années 1940 pour développer une fiction-réalité découpée en chapitres thématiques pour rythmer un récit dense et foisonnant. Les couleurs du 35 mm tirent souvent sur des noirs intenses et profonds, méandres d’un environnement délétère où les personnages se perdent et s’enlisent. Avec une austérité certaine, le film vient donc honorer ceux qui ont lutté pour la vérité dans cette affaire tombée dans l’oubli pour la jeune génération italienne et peu connue au-delà des frontières transalpines. Il en résulte un film âpre, mais néanmoins important dans le rôle du cinéma à garder les traces d’une histoire italienne bien plus obscure que les images de Piazza Fontana.»Carole Milleliri - Critikat

Mauvaise filleDe Patrick Mille France - 2012 - 1h48 Avec Izia Higelin, Carole Bouquet, Bob Geldof> Du 2 au 8 janvier

Louise apprend simultanément qu’elle est enceinte, et que sa mère est gravement malade.Le bonheur et la culpabilité, l’euphorie et la tristesse, l’amour filial et l’amour tout court.Il faudra bien neuf mois pour gérer tout ça…

«Le comédien Patrick Mille passe pour la première fois derrière la caméra, adapte le roman à forte teneur autobiographique de Justine Lévy, en prenant quelques libertés. Le film, nettement moins cruel que le livre, modère l’angoisse, la culpabilité paralysante. C’est souvent drôle sans être appuyé, intime sans être complaisant.

Patrick Mille trouve la bonne distance et ses acteurs aussi, qui n’en font jamais trop. Dans le rôle principal, Izia Higelin, chanteuse qu’on voit pour la première fois au cinéma, apporte une force toujours au bord des larmes. Mais le plus réussi a trait à l’enfance, aux souvenirs qui remontent sans prévenir.»Jacques Morice – Télérama

The Brooklyn BrothersDe Ryan O’Nan USA - 2012 - 1h38 - vostfAvec Ryan O’Nan, Michael Weston, Arielle Kebbel> Du 2 au 8 janvierLargué par sa petite amie, Alex Logan, chanteur-compositeur, est sur le point d’abandonner son rêve d’être artiste. Il rencontre Jim, musicien révolutionnaire autoproclamé, qui le convainc de poursuivre son idéal. Ils fondent ensemble les Brooklyn Brothers et s’embarquent dans un road-trip improvisé à travers les États-Unis...

«A intervalles réguliers, le cinéma indépendant américain nous offre l’occasion de découvrir les talents de nouveaux hommes orchestres capables de presque tout faire sur un long-métrage. Pour son premier film, Ryan O’Nan cumule les postes de réalisateur, acteur (principal) et scénariste sans oublier son grain de sel dans la composition des chansons qui jalonnent cet attachant road movie.Avec une modestie qu’il revendique constamment, le jeune cinéaste s’est attaché à raconter ce qu’il connaît le mieux, à savoir cette vie de bohème de mecs décidés à vivre leurs rêves jusqu’au bout. La passion qui lie les principaux protagonistes du film, c’est la musique et ils sont prêts à tous les sacrifices pour l’assouvir. Quitte à se lancer dans des plans totalement foireux, sources de gags souvent savoureux pour le spectateur qui éprouve, très vite, de l’empathie pour ces pieds nicklés lunaires.»Jean-Claude Raspiengas – La Croix

La balade de Babouchka Russie, 2012, 52mn, vfA partir de 3 ans> Du 2 au 8 janvier

Programme de 4 courts métrages d’animation russesHistoire d’ours de Marina KarpovaZhiharka de Oleg UzhinovLe rossignol de Irina KodjukovaLa maison des biquettes de Marina Karpova

Quatre jolies histoires dans lesquelles les petits pourront découvrir un ours

farceur, une fillette malicieuse qui adore, elle aussi, faire des farces, un rossignol un peu triste dans sa cage et un petit garçon qui se cache du loup dans une maison de biquettes... Ces petits films venus de loin, sont de vraies petites merveilles ! Les jeunes spectateurs se laisseront porter avec plaisir par ces adaptations de contes russes et leurs magnifiques images… Une petite bulle de douceur pleine d’inventivité!


Le capitalDe Costa-GavrasFrance - 2012 - 1h53Avec Gad Elmaleh, Gabriel Byrne, Natacha Régnier> Du 2 au 8 janvier

Marc Tourneuil est un petit valet polytechnicien, travailleur, cultivé, séduisant et surtout, manipulable. Du moins, c’est ce que pensent les membres du conseil d’administration de Phoenix, la plus grande banque européenne, lorsqu’il leur faut, au plus vite, trouver un p a n t i n p o u r remplacer le PDG. Mais ils ont bien tort de prendre Tourneuil pour un guignol..

«L’idée même de l’Amérique repose sur l’espoir de gagner de l’argent, puis de faire plus d’argent avec cet argent, et enfin de faire énormément d’argent avec beaucoup d’argent. » Ces quelques mots attribués à l’ancien patron de banque devenu romancier, Paul Erdman, n’importe quel personnage du dernier film de Costa-Gavras, le Capital, aurait pu les dire. C’est si vrai qu’en remplaçant Amérique par banque, on obtient très exactement le pitch même du film. Ainsi, après Eden à l’ouest, Costa-Gavras s’est-il penché sur le monde de la finance pour en donner à voir l’absurde raison d’être : faire de l’argent pour… faire de l’argent. Gad Elmaleh a contre-emploi dans le role de Marc Tourneuil, mi-cynique, mi-résigné, fait ici figure de Bel Ami du XXIe siècle, autrement dit sans charme et plus perdu que torturé.»J.A. Nielsberg – L’Humanité

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Princess BrideDe Rob ReinerEtats-Unis, 1988, 1h38, vfA partir de 6 ans> Du 2 au 8 janvierUn petit garçon grippé reçoit la visite de son grand-père qui décide de lui lire un conte de fées. L’enfant, cloué au lit, râle un peu car il préférerait sortir jouer avec ses copains. Mais au fur et à mesure que son grand-père avance dans l’histoire, le petit garçon va être pendu à ses lèvres, impatient de connaître la fin; tout comme le spectateur qui découvre, en même temps que lui mais sur l’écran, l’histoire de la Princesse Bouton d’Or et de son valet d’écurie Westley...«Quête initiatique, vilain monstre géant

à la force surhumaine, p r i n c e s s e a m o u r e u s e , sorcières, tous les ingrédients de l’heroic fantasy sont ici regroupés et assaisonnés de répliques drôles et décalées. La mise en scène dans des décors de carton-pâte ainsi que le «surjeu » des comédiens participent au côté parodique du film sans pour autant tomber dans le grotesque car tout est parfaitement dosé. Un vrai tour de force pour un vrai conte merveilleux ! Mais surtout, un petit chef-d’œuvre d’humour décalé qui ravira à coup sûr les enfants et leurs parents…»


Niko le petit Renne 2De Kari Juusonen, Jorgen Lerdam Irlande , Danemark , Finlande , Allemagne – 2012 – 1h17> Du 2 au 8 janvierA partir de 4 ans

Tandis que son père est toujours absent à sillonner le ciel dans la brigade du Père Noël, Niko le petit renne voudrait que ses parents se retrouvent et qu’ils forment enfin une vraie famille. Mais sa mère a une surprise pour Niko: elle a rencontré quelqu’un, Lenni, un renne qui a un fils nommé Jonni. Le rêve de Niko est alors brisé. Dans cette famille recomposée, Niko doit s’occuper de Jonni, son nouveau petit frère....

«Après un premier volet enlevé, revoilà le charmant Niko, plus décidé que jamais à intégrer la brigade des rennes du Père Noël à laquelle appartient son père. Mais la séparation de ses parents et la vengeance fourbie par une louve et des vautours vont compliquer son entraînement... Pleine de suspense et bourrée de gags, cette jolie fable pourvue d’un graphisme spectaculaire ne se contente pas d’être joyeuse: elle éveille les plus petits aux thèmes de la séparation et de la famille recomposée, le tout dans une ambiance de Noël qui fera la joie des jeunes spectateurs.» R.B. Le Parisien

Mes hérosDe Eric Besnard France – 2012 – 1h27Avec Josiane Balasko, Gérard Jugnot, Clovis Cornillac> Du 2 au 8 janvier

Maxime est un chef d’entreprise qui fait des heures supplémentaires pour sauver sa compagnie d’ambulances au risque de sacrifier sa femme et ses enfants. Apprenant que sa mère est en garde à vue, il va la sortir de prison…

«C’est un film d’automne ensoleillé, Il y a des choses de l’enfance et puis des choses qui vont partir… [...]. Clovis Cornillac, qui est déjà passé trois fois devant la caméra du réalisateur, se révèle tout à fait convaincant dans le rôle du fils témoin de disputes incessantes. Cette comédie mêle fait de société brûlant (la question des sans-papiers, sujet qui tient à coeur à la militante Josiane Balasko), la transmission aux enfants et la renaissance de l’amour…» Benoit Pattex - Ciné-Cinéma

RebelleDe Kim NguyenCanada – 2012 – 1h30 - vostfAvec Rachel Mwanza, Alain Lino Mic Eli Bastien, Serge Kanyinda> Du 9 au 15 janvier

Komona, jeune fille, raconte à l’enfant qui grandit dans son ventre l’histoire de sa vie quand elle a dû faire la guerre dans l’armée des guerriers rebelles d’un pays d’Afrique Centrale.Le seul qui l’aide et l’écoute est Le Magicien, un garçon de 15 ans qui veut l’épouser.

«C’est d’abord un murmure, un chuchotement. La voix musicale et fragile d’une adolescente qui s’adresse doucement à l’enfant qu’elle porte, de le prendre à témoin de ses actes, de s’en remettre à son jugement futur sur sa présence et son implication au milieu du fracas des armes. Komona est approchée par un combattant albinos, surnommé Le Magicien, qui a, lui aussi, du sang sur les mains et dégage une attirante étrangeté. Quatrième long

métrage d’un cinéaste québécois méconnu en France, couvert de prix pour ses précédents films Rebelle est dominé par une atmosphère envoûtante où la violence n’est qu’un rideau de brume qui enveloppe la conscience de ces deux enfants-soldats. Ils aspirent, maladroits et magnifiques de tendresse retenue, à aimer, à connaître la douceur tandis que les âmes errantes les suivent comme des ombres. Des images oniriques et d’une forte puissance émotionnelle ponctuent le réalisme guerrier d’une situation qui laisse peu de champ à ces fugitifs. Présenté au Festival de Berlin, Rebelle a obtenu une mention spéciale du jury œcuménique et Rachel Mwanza a reçu le très convoité Ours d’argent de la meilleure interprétation féminine.»Guillaume Loison - CineObs

PopulaireDe Regis Roinsard France – 2012 – 1h51Avec Romain Duris, Déborah François, Bérénice Bejo> Du 9 au 15 janvier

Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis…

«Alors que les comédies ou les romances françaises sont généralement esthétiquement très pauvres et ne montrent aucune réelle velléité artistique, et encore moins sociologique, Roinsard prend ici à bras le corps tout un genre pour l’amener vers des sommets quasi vierges de tout référent. Le

jeune cinéaste connaît ses classiques, truffe son film de clins d’œil au cinéma qu’il a aimé en grandissant. A l’instar de ce vibrant hommage au Sueurs froides d’Hitchcock, Populaire constitue déjà un régal de cinéphile, au point qu’il faudra plusieurs visions pour déceler tous les subtiles références glissées par le réalisateur. Mais, loin d’être un simple véhicule à citations cinématographiques, le film est aussi et surtout une formidable comédie de mœurs qui nous plonge dans une France de la fin des années 50 où le rôle de la femme au travail est encore bien loin d’une quelconque émancipation. Entre romance et film de sport, Populaire carbure à plein régime, maniant les deux univers avec une égale maestria pour offrir à un public que l’on imagine totalement réceptif car respecté, le succès de cette fin d’année. Populaire, on vous dit !» Laurent Pécha – Ecran Large

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La boutique des pandasde PU J., WANG B., QIAN J., SHEN Z. et ZHOU K..Chine, 2009, animation, 39 mnA partir de 3 ans> Du 16 au 22 janvier

Programme de 3 courts métragesL’écureuil coiffeur - Le hérisson et la pastèque - La boutique des pandas

Un écureuil qui s’essaie à la «sculpture-coiffure», un hérisson qui a une méthode originale pour ramasser les fruits et des pandas qui doivent satisfaire une clientèle des plus variées entre girafe, hippopotame et éléphants... Bref, trois aventures avec des animaux hors du commun!

«Réalisés par les célèbres Studios d’Art de Shanghaï, ces trois petits chef d’œuvres peints à la gouache, à l’aquarelle

et à l’encre de Chine sont composés de figurines en papier découpé. Fidèles à la vocat ion de ces studios, les r é a l i s a t e u r s de ces films r e p r e n n e n t ainsi les techniques traditionnelles chinoises des papiers découpés du nouvel an et du théâtre d’ombres chinoises avec ses personnages en papier translucide découpé et peint de couleurs vives. Un programme de toute beauté !»


Cogan: Killing Them SoftlyDe Andrew Dominik USA – 2012 – 1h37 - vostfAvec Brad Pitt, Scott McNairy, James Gandolfini> Du 16 au 22 janvier

Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des escrocs à la petite semaine, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle d’une situation qui dégénère… «Après le western, le jeune cinéaste de "l’Assassinat de Jesse James…" s’en prend au polar. Et y inocule une vision très âpre de l’Amérique. Le premier effet prégnant de Cogan, c’est cette dissolution du film noir dans la mouise économique générale qui semble avoir dévasté les States plus profondément qu’un cyclone. Le climat est venteux, la lumière est sale, les salles de jeux sont des arrière-cuisines, mafieux et demi-sel souffrent tous de la crise. On est dans le prolétariat du polar. [...] Chaque scène entre Cogan et le comptable de l’invisible organisation mafieuse est un bijou de dialogue entre criminel de terrain et criminel en col blanc : “l’Amérique n’est pas un pays, c’est un business”, dit Cogan en réclamant son fric. Sous ses airs de série B (non sans éclats de virtuosité), Cogan dresse un portrait atmosphérique et sociopolitique convaincant de l’Amérique post-Bush.»Serge Kagansky – Les Inrockuptibles

4h44 Dernier jour sur TerreDe Abel Ferrara USA, France, Suisse 2012 – 1h22 - vostfAvec Willem Dafoe, Shanyn Leigh, Natasha Lyonne> Du 16 au 22 janvier

New York. Cisco et Skye s’apprêtent à passer leur dernier après-midi ensemble. C’est l’heure des adieux, l’occasion d’une ultime étreinte. Comme la majorité des hommes et des femmes, ils ont accepté leur destin. Demain, à 4h44, le monde disparaîtra...

«Présenté à la fois au Festival de Deauville et en compétition au Festival de Venise «4:44 Last day on earth», a permis Abel Ferrara d’observer un couple dans les dernières heures du monde, tout en mettant en avant la manière dont les nouveaux médias apportent une fausse proximité entre les êtres.Composantes de son couple filmé en quasi huis clos, hésitant entre isolement et connexion avec le monde, Willem Daffoe et Shanyn Leigh ont une approche radicalement différente de ces instants. D’un côté le personnage de Willem Daffoe recherche le bruit et des explications, de l’autre, sa femme, se réfugie dans l’art et voudrait débrancher d’un événement dramatique qu’elle rejette. La seule chose sur laquelle ils sont d’accord semble être le sexe. Et Ferrara pose ainsi le physique comme dernier ressort du lien…»Olivier Bachelard - Abus de Ciné.com

CIné-GoÛter CreatIf

Suite à la séance de 16h, les enfants

décorerons leur calendrier 2013

à la façon des papiers découpés

traditionnels du nouvel an chinois…

Dimanche 13 janvier à 16h

Le Hobbit : un voyage inattenduDe Peter JacksonUSA, Nouvelle-Zélande – 2012 – 2h45Avec Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage> Du 16 au 22 janvier

Dans Un voyage inattendu, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d’Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu’il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers… «La Terre du Milieu. Ses nains courageux, ses elfes magnanimes, ses orques hargneux, ses magiciens caractériels et surtout ses Hobbits courageux. Moins d’une décennie après son triomphe aux Oscars pour sa trilogie du «Seigneur des anneaux», Peter Jackson repart au combat avec une nouvelle fresque d’heroic-fantasy de près de neuf heures et trois nouveaux longs métrages ( après Le Hobbit: Un voyage inattendu, Le Hobbit : La

Désolation de Smaug et Le Hobbit : Histoire d’un aller et retour sortiront respectivement en 2013 et 2014).Lors de l’ouverture du premier opus - sublime-, la magie opère. Replongé en enfance quand on jouait avec ses figurines en imaginant un dragon cracheur de feu et des montagnes d’or à protéger, on se prend à rêver d’un film aussi parfait que «La Communauté de l’anneau», qui a redonné ses lettres de noblesse à un genre longtemps abandonné au cinéma.Filmé dans les décors naturels de la Nouvelle-Zélande, il tient ses promesses sur le plan de l’action, porté par le souffle épique de la compagnie des nains et d’un méchant «Badass» à souhait. L’émotion, elle, renaît parfois, quand Peter Jackson pose enfin la caméra et renoue avec un Gollum toujours aussi poignant.»Yannick Vely – Paris Match

De l’autre côté du périph’De David Charhon France – 2012 – 1h36Avec Omar Sy, Laurent Lafitte, Sabrina Ouazani> Du 16 au 22 janvier

Un matin à l’aube dans une cité de Bobigny, près d’un vieux tripot clandestin, est retrouvé le corps sans vie de Eponine Chaligny, femme du très influent Jean-Éric Chaligny, premier patron de France, au centre d’un climat social extrême qui secoue la France depuis quelques semaines. Ce matin-là deux mondes radicalement opposés vont alors se croiser: Ousmane Diakité, policier de la section financière de Bobigny et François Monge, capitaine de la fameuse police criminelle de Paris...

«Au cinéma, on nous a déjà fait le coup du duo de flics que tout oppose. Dans "De l’autre côté du périph’", c’est au tour de Laurent Lafitte et Omar Sy de s’y coller. David Charhon s’est chargé de mettre en images leurs aventures parigo-banlieusardes. Il avait déjà dirigé un comique en mettant en scène Elie Semoun, dans le barré Cyprien. Flirtant avec les poncifs de la comédie d’action, le film tire malicieusement son épingle du jeu en jouant sur le choc des cultures. L’alchimie opére : Omar Sy assure un max, tout comme son compère Laurent Lafitte, détestable à souhait…»Benoit Pattex - Ciné-Cinéma

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Tarif unique: 3 €

Les associations «Halte pouce» et «Parents et amis de la villa St Georges» vous proposent une séance labellisée CINE-MA DIFFERENCE, un rendez-vous ouvert à tous où «la norme, c’est nous»: personnes handicapées ayant des troubles incompatibles avec les salles obscures (comme par exemple les personnes autistes): se lever, rire ou crier, se cacher sous les sièges: autant de comportements inappropriés au cinéma.

Cette séance est un peu particulière: des bénévoles vous accueillent et vous informent; la lumière est abaissée progressivement; le son est moins fort que dans une séance classique; il n’y a ni pub, ni bande-annonce.

Charlot, pris pour un pickpocket, se réfugie dans un cirque et déboule sur la piste en plein spectacle. Son arrivée fait rire le public et le directeur l’engage aussitôt comme clown. Charlot devient amoureux de l’écuyère mais son rival le fait renvoyer...

Le cirqueDe Charles Chaplin USA – 2012 – 1h12 Avec Al Ernest Garcia, Charles Chaplin, Merna KennedyA partir de 5 ans

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Dimanche 20 janvier 16h. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

TabouDe Miguel Gomes France, Portugal, Brésil, Allemagne – 2012 – 1h50 - vostfAvec Teresa Madruga, Laura Soveral, Ana Moreira> Du 16 au 22 janvier

Une vieille dame au fort tempérament, sa femme de ménage Cap-Verdienne et sa voisine dévouée à de bonnes causes partagent le même étage d’un immeuble à Lisbonne. Lorsque la première meurt, les deux autres prennent connaissance d’un épisode de son passé : une histoire d’amour et de crime dans une Afrique de film d’aventures.

«La révélation de l’année s’est fait attendre, la voici enfin. Qui se présente sous la forme d’un film en noir et blanc, non pas muet mais le plus souvent sans dialogues . En recréant, comme par jeu, le cinéma d’avant-hier et celui d’hier, en associant les styles et les formats, pastichant amoureusement les films du temps du muet pour recréer le temps d’avant les personnages, celui où ils puisent leurs racines, qui est aussi celui d’avant le cinéma, «Tabou» dessine la carte intime des êtres, montre d’un même élan ce qu’ils sont et pourquoi ils le sont, ambition qui

serait risible si elle était affichée, sottement prétentieuse si elle n’était activée avec modestie, tendresse, humour, distance. Voilà, «Tabou» est un de ces films, ils sont rares, sur lesquels on préférerait n’avoir pas à mettre des mots, car ce que les mots peuvent dire n’est pas cinéma, quand tout chez Miguel Gomes n’est que cinéma, et donc forcément, naturellement, plus encore que cela, infiniment.»Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

Sur vos agendas, le mois prochain...

> Le 29 janvierLa parade

Film doublement primé en 2012 : prix panorama au 62ème Festival de Berlin et prix du public au 34ème Cinemed de Montpellier !

En première partie de soirée, projection de Demain Sera Meilleur - hommage à la lutte contre l’homophobie – réalisé par le Conseil Municipal de la Jeunesse et en présence de quelques témoins et de l’équipe du court métrage.

> Le 2 févrierJournée culturelle sur le Japon

En partenariat avec la MpT Marie Curie

14h : Le royaume des chats + atelier Origami

21h : Departures

Et d’autres activités vous attendront à la Maison pour Tous tout au long de la journée.

Prochainement...The Master de Paul Thomas Anderson

Mais qui à retué Pamela Rose de Kad et Olivier

Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin

Ernest et Celestine de B. Renner, V. Patar, S. Aubier

L’étrange créature du lac noir de Jack Arnold

Selkirk, le véritable Robinson Crusoé de W. Tournier

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