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1 Production : D’acier d’après le roman de Silvia Avallone Couverture médias mise à jour le 12 octobre 2016 Presse écrite La Région Nord vaudois , édition du 31 mars 2015, article de Raphaël Muriset http://www.laregion.ch/le-dernier-defi-de-robert-sandoz/ Le Temps , édition du 2 avril 2015, critique d’Alexandre Demidoff https://www.letemps.ch/culture/2015/04/01/sept-jeunes-acteurs-jouent-amour-mort-une-plage-italie Le Temps , édition du 21 avril 2015, article de Marie-Pierre Genecand https://www.letemps.ch/sortir/spectacles/2015/04/25/robert-sandoz-plonge-mer-brulante-acier L’Impartial , édition du 30 avril 2015, article de Dominique Bosshard http://www.arcinfo.ch/articles/lifestyle/loisirs-et-culture/comme-la-braise-sous-la-cendre-378378 24 heures , édition du 5 mai 2015, critique de Gérald Cordonier http://www.24heures.ch/culture/theatre/sept-jeunes-comediens-crient-revolte- humanite/story/17314750?track La Gruyère , édition du 7 mai 2015, article d’Eric Bulliard Le Temps , édition du 20 mai 2015, article d’Alexandre Demidoff https://www.letemps.ch/sortir/spectacles/2015/05/22/acier Le Courrier , édition du 7 juillet 2015, article de Corinne Jaquiéry http://www.lecourrier.ch/131224/jeunesse_en_fusion_a_lausanne Le Temps , sortir.ch, édition du 30 septembre 2015, article d’Alexandre Demidoff https://www.letemps.ch/sortir/spectacles/2015/09/30/acier L’Atelier critique , 7 octobre 2015, critique de Deborah Strebel http://wp.unil.ch/ateliercritique/2015/10/tra-sogno-e-realta/ L’Atelier critique , 8 octobre 2015, critique de Nadia Hachemi http://wp.unil.ch/ateliercritique/2015/10/le-desenchantement-adolescent/ L’Express , édition du 28 mai 2016, annonce de la rédaction/ATS http://www.arcinfo.ch/articles/lifestyle/loisirs-et-culture/remise-des-prix-suisses-539315 Émissions radiophoniques Les Culturbitacées , GRIFF, 18 mars 2015, interview et protrait de Robert Sandoz http://www.grrif.ch/fr/Blogs/Les-culturbitacees/Robert-Sandoz-main-D-ACIER-dans-un-rideau-de- velours.html Vertigo , RTS – La 1 ère , 31 mars 2015, reportage de Thierry Sartoretti http://www.rts.ch/play/radio/vertigo/audio/theatre-dacier?id=6625697

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Production : D’acier d’après le roman de Silvia Avallone

Couverture médias mise à jour le 12 octobre 2016

Presse écrite

La Région Nord vaudois, édition du 31 mars 2015, article de Raphaël Muriset http://www.laregion.ch/le-dernier-defi-de-robert-sandoz/

Le Temps, édition du 2 avril 2015, critique d’Alexandre Demidoff https://www.letemps.ch/culture/2015/04/01/sept-jeunes-acteurs-jouent-amour-mort-une-plage-italie

Le Temps, édition du 21 avril 2015, article de Marie-Pierre Genecand https://www.letemps.ch/sortir/spectacles/2015/04/25/robert-sandoz-plonge-mer-brulante-acier

L’Impartial, édition du 30 avril 2015, article de Dominique Bosshard http://www.arcinfo.ch/articles/lifestyle/loisirs-et-culture/comme-la-braise-sous-la-cendre-378378

24 heures, édition du 5 mai 2015, critique de Gérald Cordonier http://www.24heures.ch/culture/theatre/sept-jeunes-comediens-crient-revolte-humanite/story/17314750?track

La Gruyère, édition du 7 mai 2015, article d’Eric Bulliard

Le Temps, édition du 20 mai 2015, article d’Alexandre Demidoff https://www.letemps.ch/sortir/spectacles/2015/05/22/acier

Le Courrier, édition du 7 juillet 2015, article de Corinne Jaquiéry http://www.lecourrier.ch/131224/jeunesse_en_fusion_a_lausanne

Le Temps, sortir.ch, édition du 30 septembre 2015, article d’Alexandre Demidoff https://www.letemps.ch/sortir/spectacles/2015/09/30/acier

L’Atelier crit ique, 7 octobre 2015, critique de Deborah Strebel http://wp.unil.ch/ateliercritique/2015/10/tra-sogno-e-realta/

L’Atelier crit ique, 8 octobre 2015, critique de Nadia Hachemi http://wp.unil.ch/ateliercritique/2015/10/le-desenchantement-adolescent/

L’Express, édition du 28 mai 2016, annonce de la rédaction/ATS http://www.arcinfo.ch/articles/lifestyle/loisirs-et-culture/remise-des-prix-suisses-539315

Émissions radiophoniques

Les Culturbitacées, GRIFF, 18 mars 2015, interview et protrait de Robert Sandoz http://www.grrif.ch/fr/Blogs/Les-culturbitacees/Robert-Sandoz-main-D-ACIER-dans-un-rideau-de-velours.html

Vertigo, RTS – La 1ère, 31 mars 2015, reportage de Thierry Sartoretti http://www.rts.ch/play/radio/vertigo/audio/theatre-dacier?id=6625697

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Zone Crit ique, RTS – Espace 2, 24 avril 2015, critique https://pages.rts.ch/espace-2/programmes/zone-critique/6690271-zone-critique-du-24-04-2015.html#6690270

Les Matinales d’Espace 2, RTS – Espace 2, 28 avril 2015, interview Robert Sandoz http://pages.rts.ch/espace-2/programmes/matinales/6699295-les-matinales-d-espace-2-du-28-04-2015.html

Vertigo, RTS – La 1ère, 6 juillet 2015, interview de Robert Sandoz http://pages.rts.ch/la-1ere/programmes/vertigo/6885276-vertigo-du-06-07-2015.html

Émissions télévisuelles

TALK, TeleBielingue, 22 avril 2015, interivew de Robert Sandoz http://www.telebielingue.ch/fr/talk-du-22-avril-2015-0

La Puce à l ’oreil le, RTS 1, 15 octobre 2015, interivew de Robert Sandoz http://www.rts.ch/play/tv/la-puce-a-l039oreille/video/robert-sandoz-metteur-en-scene-est-sur-toutes-les-scenes-cette-saison?id=7172714

 

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Le dernier dé) de RobertSandoz31 MARS 2015

Yverdon-les-Bains – Après «Et il n’en restera plusaucun», en février dernier, le metteur en scèneneuchâtelois et sa compagnie «L’outil de laressemblance» sont de retour au Théâtre Benno Besson,avec une adaptation du roman «D’Acier».

Peu de choses, en terme de

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L’affiche du spectacle, réalisée par lephotographe Guillaume Perret.

tension, d’agitation -voired’exaltation- ressemblentautant au trottoir jouxtantles Galeries Lafayette, justeavant l’ouverture dessoldes, qu’une salle dethéâtre peuplée d’unecompagnie qui réalisesoudain qu’elle est déjà

parvenue à quelques heures de la premièrereprésentation de sa dernière création.

Une réalité à laquelle pas même la pourtant trèsexpérimentée compagnie neuchâteloise «L’outil de laressemblance», emmenée par le metteur en scèneRobert Sandoz, ne semble échapper. Elle qui, et quelquessemaines seulement après «Et il n’en restera plus aucun»,réglait, hier matin, les ultimes détails de sa dernièrecréation «D’Acier», à découvrir ce soir et demain soir auThéâtre Benno Besson, à Yverdon-les-Bains. «Je suis toutde suite à vous», s’excuse d’ailleurs d’entrée, et entredeux instructions données par téléphone, le metteur enscène neuchâtelois.

«C’est vrai que c’est un gros projet, je n’imaginais pasforcément qu’il prendrait une telle ampleur. On arrive à

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une pièce d’une durée d’un peu plus de deux heures.Mais cela va aller…», assure pourtant, à peine installé,Robert Sandoz qui, pour l’occasion, a décidé de faireconfiance à de jeunes comédiens. «Au début, mon idéeétait d’avoir une distribution encore plus jeune. Mais jeme suis vite rendu compte qu’il fallait des professionnelspour réaliser tout ce que je leur demande. C’est-à-dire,une performance de comédien, mais aussi être capablede chanter «a cappella», de faire du roller ou encored’assurer une partie de la technique depuis le plateau.»

Car oui, c’est aussi cela une pièce de la compagnie«l’outil de la ressemblance»: un théâtre à la française, unthéâtre fait de texte, «qui raconte une histoire», certes,mais aussi le goût du détail, l’amour de la scénographie,du costume au décor, en passant par les lumières. Prisede risque, encore? «Je ne sais pas, mais c’est vrai quenous sommes assez perfectionnistes», admet RobertSandoz, qui n’a de cesse de souligner que tout cela, c’estavant tout une histoire d’équipe.

Prise de risque

Il n’empêche qu’elle est bien réelle, cette mise en danger.Pas aisé, en effet, de s’attaquer à une adaptation. «C’estvrai que cela se passe généralement en plusieurs étapes.

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D’abord, le coup de foudre pour un roman, une histoire.Même si, souvent, tout ne me plaît pas dedans, parcequ’on ne peut pas être dans l’admiration totale. Puis vientla période de travail sur le texte, des questions. Et,forcément, après avoir passé beaucoup de temps avecune oeuvre, un auteur, on finit, quand même, par être enadmiration totale. Alors, il faut lui faire du mal. Dans lerespect de l’auteur, bien sûr, mais il faut en tirer quelquechose de théâtralement exploitable.» Exercice encoreaisé, lorsque l’on sait que d’autres, par le passé, se sontdéjà cassé les dents sur ce «D’Acier».

«Oui, comme beaucoup, j’ai vu l’adaptation au cinéma etje ne l’ai pas trouvée bonne, admet Robert Sandoz. Maiscela ne représente pas une pression supplémentaire. Aucontraire, je me dis qu’il y a peut-être certaines chosesque j’éviterai de faire comme ça.Et puis, de manière plusgénérale, je pense que cet échec est pour beaucoup dûau fait que cela soit un film, donc une oeuvre trèsfigurative. Nous on ne va pas, par exemple, mettre uneusine sur scène. Et d’ailleurs ce n’est pas là le sujet. Lavéritable histoire de D’Acier, c’est des personnages, c’estl’adolescence. Cette usine, au fond, c’est un monstreécrasant, mais qui n’empêche pas la jeunesse d’avoir desrêves, des envies, des mots…» Bref, une tranche depoésie.

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«D’Acier», théâtre. Ce soir et demain soir, à 20h, auThéâtre Benno Besson, à Yverdon-les-Bains. Réservation:www.theatrebennobesson.ch ou 024 423 65 84.

 

L’histoire…Plage et sidérurgie, un étrange mélange adapté dubest-seller de la jeune auteure italienne Silvia Avallone.Entre désespérance allègre et poésie ténébreuse duquotidien, « D’Acier » affirme sa sensualité ensoleillée.Anna et Francesca, languissent leur adolescence sousl’ardent soleil d’été de Piombino, ville désolée deToscane, très loin de la carte postale. L’aciérie dominetout, comme un personnage monstrueux qui engloutitjour et nuit les hommes du coin. C’est peut-être pour celaque ces derniers ne sont pas à la hauteur.

Le père d’Anna est un voyou et son fils Alessio, usé avantl’âge par le haut fourneau, ne se révolte plus. Quant aupère de Francesca, c’est un homme violent. Celan’empêche pas les deux ados de rêver, bien au contraire.

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Raphaël Muriset

L’une se voit militante comme sa mère Sandra, l’autreprésentatrice de télé pour échapper à un destin étiolé età la lâcheté de Rosa, sa mère. La situation pourrait êtredésespérante, mais la sensualité et la vitalité exultentmalgré tout.

Rédaction de La Région Nord vaudoisRue du Lac 12-141401 Yverdon-les-BainsT 024 424 11 55F 024 424 11 56

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Théâtre Théâtre mardi 21 avril 2015

Robert Sandoz plonge dans la mer brûlante «D'Acier» Marie-Pierre Genecand

(Pierre-Emmanuel Fehr).

Le Neuchâtelois adapte pour la scène le premier et très beau roman de Sylvia Avallone C'est un roman incandescent. Une rencontre inoubliable avec des personnages brûlés par le soleil et par les conditions de vie difficile dans cette Italie entre plage et sidérurgie. D'Acier se lit dans un souffle, sur les traces de ces jeunes filles qui découvrent leur sensualité, de ce frère ouvrier qui veut garder sa dignité, de ce père magouilleur et violent... La traversée d'une écrivaine débutante, Sylvia Avallone, qu'on parcourt le cœur haletant. En 2013, Stefano Mordini a signé une adaptation cinématographique de ce premier roman. Ni le public, ni la critique n'ont été subjugués par ce film. Ce printemps, c'est au tour du Neuchâtelois Robert Sandoz d'en proposer une adaptation pour la scène. Contrairement au cinéma qui pouvait plonger dans la mer azur et les braises rougeoyante des hauts fourneaux, le metteur en scène romand devra restituer autrement ce climat brûlant. On peut lui faire confiance pour trouver un juste biais. Par le passé, il a réussi de très belles adaptations d'Antigone, roman d'Henri Bauchau et de Blast, bande dessinée culte de Manu Larcenet. Alternant récit indirect et jeu, les acteurs parvenaient à installer le climat tout en distillant la puissance des sentiments. Ici, de la puissance, il n'en manque pas. Ca devrait chauffer. Lieu Théâtre Palace Rue Thomas-Wyttenbach 4 Bienne Horaires Ma 28 avril de 20h15 à 21h55 Réservation (Loc. www.spectaclesfrancais.ch/spectacle/dacier/)  

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Dans la pièce «D'acier», Océane Court (Anna, la brune) et Lola Riccaboni (Francesca,

Par Gérald Cordonier05.05.2015

PratiqueNyon, Usine à gazJe 7 mai (19 h 30)Rens.: 022 361 44 04www.usineagaz.ch

Sept jeunes comédiens crient leur révolteavec humanitéCritique «D’acier», l’adaptation théâtrale très réussie de la fable sociale deSilvia Avallone, créée à Yverdon par Robert Sandoz, arrive à Nyon.

Critique: Sept jeunes comédiens crient leur révolte avec humanité - News Culture: Théâtre - 24h... http://www.24heures.ch/culture/theatre/sept-jeunes-comediens-crient-revolte-humanite/story/17...

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la blonde) campent deux adolescentes qui se rêvent un avenir au-delà de la petite villetoscane de Piombino, plantée en bord de mer avec son aciérie, un monstre brûlant quiengloutit les hommes et les ambitions de la jeunesse.Image: DR

D’acier transpire de désespoir. D’amour et de sensualité adolescente, aussi. Maissurtout d’humanité. Créée le 31 mars au Théâtre Benno Besson à Yverdon –avant l’Usine à gaz, ce jeudi, puis le Festival de la Cité, cet été –, la transpositionscénique du best-seller de l’Italienne Silvia Avallone (30 ans) est un tourbillonthéâtral emmené, avec autant d’énergie que de tendresse, par sept jeunescomédiens, dont Océane Court (Anna, la brune) et Lola Riccaboni (Francesca, lablonde).

Les deux jeunes filles ont 13 ans, presque 14, quand débute la fable sociale. Onest en 2001. Le temps d’un été, elles vont grandir, prendre possession de leurcorps et se dépêtrer des pressions sociales, de leurs ambitions adolescentes et deleurs héritages familiaux. Entre un père absent et le regard concupiscent d’unautre. Entre leur chambre, la plage polluée, les soirées entre amis aupatinodrome et l’Apocalypse, le pince-fesses du coin. Autant de lieux recréésallégoriquement grâce à une scénographie mouvante où un échafaudage suffit àreconstituer la petite ville toscane de Piombino, plantée en bord de mer avec sonaciérie, ce monstre brûlant qui engloutit les hommes et les ambitions de lajeunesse.

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Le metteur en scène neuchâtelois Robert Sandoz a réduit à 2 h 15 de spectacleles 400 pages haletantes du roman original. L’exercice est finement réussi.L’évolution psychologique de certains personnages se retrouve inévitablementramassée et l’émotion par moments aseptisée, mais Robert Sandoz, plutôt quede se départir de la matière littéraire, s’en amuse, mélangeant dialogues,monologues intérieurs et récit. Il a surtout transposé avec beaucoup de justessel’urgence qui traverse l’existence de ses personnages. (24 heures)

(Créé: 05.05.2015, 10h43)

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17La Gruyère / Jeudi 7 mai 2015 / www.lagruyere.ch

Si on sortait

En brefÉBULLITION

Rock bruyant et Fête des mères Hubeskyla joue ce samedià Ebullition (21 h). Régu-lièrement présenté commele groupe de rock suisse le plus bruyant, ildébarque à Bulle dans sanouvelle formation: le trio a accueilli deux membressupplémentaires, Chris-tophe Jaquet (ex-Velma) et Duri Darms. En pre-mière partie se produiraDog Days Begin. Diman-che, pour la Fête desmères, Ebullition proposeun spectacle familial inter-actif (16 h), avec film etmusique live. Le bureau de la malchance est unprojet de Benoît Gisler,accompagné de TheAcousmatic Jug Band.www.ebull.ch.

LA SPIRALEUn duo de choc et la soulde Licia CheryDemain vendredi (21 h), La Spi-rale promet une rencontre qui«risque de provoquer des étin-celles». La cave à jazz de Fribourgaccueille l’accordéoniste VincentPeirani et le saxophoniste EmileParisien. «Révélation de l'année»et «Artiste de l'année» aux Vic-toires du jazz 2014, tous deux ontjoué avec Michel Portal et DanielHumair et sautent allégrement du jazz avant-gardiste au clas-sique et à la musique populaire.Samedi (21 h), place à la pop-soulde la chanteuse genevoise d’ori-gine haïtienne, Licia Chery. Ellevient de sortir un nouvel album,Inspiration, trois ans après Blueyour mind, qui lui a permis detourner en Suisse et en France et de jouer deux fois à Paléo.www.laspirale.ch.

PENSIERDes instruments à ventpour la Fête des mèresCe dimanche à 17 h, le Moulin en musique, à Pensier (au Risto-rantino Carpe Diem) propose unconcert intitulé Musique virtuosepour vents. Au programme figu-rent des œuvres de Böhm, Pas-culli, Lovreglio, Fumagalli, inter-prétées par Andrea Kollé (flûte),Samuel Castro Bastos (hautbois),Fabio di Casola (clarinette) etAlexander Boeschoten (piano).Réservations: 026 322 10 26, ou [email protected].

COLLÈGE DE GAMBACHThéâtre, cinéma et la Grèce d’EschylePour son traditionnel spectacle de fin d’année, l’Atelier-ThéâtreVertige du Collège de Gambachprésente un spectacle original. Le metteur en scène Yves Loutana en effet conçu une version des Euménides, d’après L’Orestied’Eschyle, qui mêle théâtre et cinéma, où les personnages de la scène et de l’écran seconfondent. A découvrir à l’auladu Collège de Gambach, jeudi,vendredi et samedi, à 20 h.

MARLYLe couple Butty expose à la Galerie PlexusLes Glânois Giovanna Butty Croceet Henry Butty, installés à Ursy,sont de retour à la Plexus Art Gal-lery de Marly (route de Chésalles21), où ils avaient déjà exposéensemble en 2013. La premièreprésente des sculptures en céra-mique et des peintures, le secondexpose des peintures. A découvrirdu mercredi au vendredi, 14 h-18 h, samedi 14 h-17 h, ainsi quele dimanche 24 mai, 14 h-17 h.www.galleryplexus.com.

Dans D’acier, Silvia Avallone trace le portrait d’une jeunesse qui rêve d’évasion. GUILLAUMEPERRET.COM

Entre rêves, désirs et dérives d’adolescentsLa compagnie neuchâteloise L’Outil de la ressemblance présente D’acier, ce samedi à la salle CO2 de La Tour-de-Trême. Rencontre avec le metteur en scène Robert Sandoz.

ÉRIC BULLIARD

SAISON CULTURELLE. Adaptéd’un roman de Silvia Avallone,D’acier trace un saisissant por-trait de l’adolescence et d’unecertaine Italie. La compagnieneuchâteloise L’Outil de la res-semblance (qui a déjà présentéà la salle CO2 de La Tour-de-Trême Kafka sur le rivage, Le combat ordinaire, Monsieurchasse) en donne une versiontourbillonnante et intense.Charnelle, physique, la pièceest portée par de jeunes comé-diens bourrés d’énergie. Ren-contre avec le metteur en scèneRobert Sandoz.

Lors de la présentation de saisonde la salle CO2, vous évoquiezD’acier comme un spectacle avecdes adolescents non profession-nels…

C’était mon idée de base.Mais je me suis rendu compteque pour rester fidèles au styledu chaos de ce roman, nous de-vions aller vers quelque chosede très technique, sur le plandu jeu. Avec des scènes cour-tes, des changements de ryth-mes, d’émotions… Il fallait descomédiens professionnels etj’ai cherché les plus jeunes queje trouvais. C’était intéressantd’avoir plusieurs générationsqui travaillaient sur la jeunes-se, parce que je me méfiaisbeaucoup de mon regard nos-talgique.

Le spectacle s’est donc montéavec les comédiens…

Je pose les règles du jeu,mais il y a beaucoup d’idées deleur part. On peut mélangernos approches. Parfois, c’estmoi qui les pousse à ne pas re-faire la même chose, à conti-nuer à proposer, à rester dansle plaisir du jeu, de l’inven-tion… C’est aussi l’avantage detravailler avec des jeunes: ilsont une réactivité, une sou-plesse qui est précieuse.

Je voulais un registre plutôtgénéreux, avec des émotions etdes choses qu’on leur interditsouvent. On pousse cette géné-ration d’acteurs vers un jeuplus cinématographique, ou enretenue, en deuxième degré.Quand je leur proposais d’af-fronter certaines émotions, ilsdemandaient: «Est-ce que ça neva pas faire un peu mélo?» Je di-

sais: «Il y a un côté mélo dans leroman. Il faut qu’on l’assume,c’est dans l’écriture, on ne peutpas fuir.» Souvent, ils manquentde confiance. J’ai envie de leurdire: vous êtes jeunes, bouffezle monde! Vous avez des capa-cités, montrez-les!

A la lecture du roman, aviez-vous déjà en tête la pièce?

J’ai découvert D’acier com-me une lecture de vacances et,arrivé à la fin, je me suis dit: «Jeveux faire ça.» Parce que j’aimeraconter des histoires, mais j’aiégalement envie de m’ancrerdans des réflexions du présent.Je ne sais pas très bien faire duthéâtre documentaire ou desperformances sur une théma-tique. Là, j’avais des histoiresd’amour, dans un contexte quipermet de parler de mainte-nant. Et plus que ça, parce queces problèmes de jeunesse, toutle monde les a connus: le man-

que de débouchés, les incerti-tudes sur l’avenir, sur la placeque nous laisse la générationd’avant…

Théâtralement, ce qui m’aintéressé aussi, c’est qu’il y adeux histoires d’amour avec,comme toujours, des obsta-cles: l’une a lieu entre deux per-sonnes du même sexe, l’autreentre l’universitaire et l’ouvrier.C’est la lutte de classe, unthème théâtral qui existe déjàchez Marivaux. L’histoire quiarrive à passer l’obstacle, c’estcelle du même sexe, alors que l’autre finit tragiquement.Et quand on regarde autour den o u s … D e s a m i s h o m o -sexuels, j’en ai, mais je n’ai pasd’amis où une universitairesort avec un ouvrier.

La pièce semble à la fois univer-selle et très marquée par lesproblèmes de l’Italie contempo-raine…

La réalité en version romanEn 2010, Silvia Avallone a 26 ans quand ellepublie D’acier, best-seller en Italie. AprèsDuras, Baricco, Murakami ou encore Aga-tha Christie, c’est donc le premier romand’une jeune étudiante en philo que RobertSandoz a décidé d’adapter pour la scène,avec sa compagnie L’Outil de la ressem-blance.

D’acier se déroule à Piombino, en Tos-cane. Pas vraiment la Toscane de cartepostale. Certes, en face, il y a l’île d’Elbe etses touristes aisés. Mais ici, la jeunesse tuele temps comme elle peut, entre espoirs,drogues et drague. Anna et Francesca,bientôt 14 ans, rêvent de quitter cette lai-

deur: Piombino, c’est surtout la ville d’uneaciérie gigantesque, un monstre qui étendson ombre sur leur vie.

Pour préparer le spectacle, Robert San-doz s’est rendu sur place: «Ça me semblaitimportant parce que le texte est ancrédans un réel, cette usine de Piombino.» Elleexiste toujours, énorme (12 kilomètres delong), mais presque vide, après avoircompté jusqu’à 20000 employés…

«L’usine ne marche quasiment plus, et ily a une forme de beauté dans ce que nousavons vu.» De même, les barres d’immeu-bles ne ressemblent guère à la cité sordidedécrite dans le livre. «Les buildings font

trois à cinq étages, avec des palmiers et lamer en face…»

Silvia Avallone, rappelle le metteur enscène, a donc bien écrit un roman: «Tout cequ’elle dit de l’usine est vrai et documenté.Le reste est largement romancé: Piombinon’est pas aussi sinistre…» Le voyage s’estainsi révélé utile pour avoir déclenché «unsignal d’alarme qui disait: attention, cen’est pas réel! En revanche, quand les an-ciens ouvriers racontaient l’usine en mar-che, le nuage sur toute la ville, le bruitconstant, ça devenait fou. C’était uneleçon: je ne devais pas faire voir, mais ra-conter, stimuler un imaginaire.» EB

Le théâtre permet de partirdu particulier pour ouvrir surun universel. Le travail esthé-tique était important, pouravoir les couleurs de l’Italie.Mais on parle toujours aussi unpeu de nous: ce qui m’a touché,c’est que j’ai reconnu mon ado-lescence dans ce texte. J’aivécu dans un quartier ouvrierde La Chaux-de-Fonds, où mescopains étaient mexicains, es-pagnols, portugais, italiens…Le mercredi après-midi, ils ré-paraient les boguets et le sa-medi soir, c’était super impor-tant d’aller en disco.

Quand je vois des gens quifont des spectacles sur leur vie,je me dis qu’ils ont raison, maismoi, je n’y arrive pas. Avec

cette histoire en Italie, je pou-vais un peu parler de l’histoirede La Chaux-de-Fonds et de lajeunesse universelle, de ses dé-sirs, de ses rêves.

Silvia Avallone parle de manièrefrontale de cette jeunesse: il est question de drogue, de sexe, et vous n’avez pas évité ces thèmes…

C’était une grande question,parce que je n’ai jamais fait ça.Un acteur qui se balade nu oul’utilisation d’un micro sontdes trucs qu’on voit souventdans le théâtre contemporain,mais je devais jouer avec cescodes-là parce qu’ils avaient unsens. Le texte de Silvia Avallonecontient une puissance cons-tructive et destructrice et lesdeux aspects devaient être pré-sents sur le plateau.

C’était un long travail pourtrouver quand il fallait être poé-tique ou au contraire ramenerdu concret. Certaines scènes nesont pas du tout dans leconcret, parce que sinon, onaurait fait un truc peut-être plusfort, mais détestable, qui auraitrepoussé le spectateur. A l’in-verse, si on restait dans la poé-sie, on ratait le versant cruel,violent de l’adolescence. !

La Tour-de-Trême, salle CO2, samedi 9 mai, 20 h. Réservations: Office du tourismede Bulle, 026 913 15 46. www.co2-spectacle.ch

«Le texte contient une puissanceconstructive et destructrice et lesdeux aspects devaient être présentssur le plateau.» ROBERT SANDOZ

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Théâtre Théâtre mercredi 20 mai 2015

D’acier Alexandre Demidoff A quoi reconnaît-on un metteur en scène? Au plaisir qu'il a de se mesurer à des genres différents et d'inventer à chaque fois les outils de son récit. Depuis au moins Monsieur chasse! de Feydeau au Théâtre de Carouge en 2011, puis en tournée romande, Robert Sandoz, 39 ans, varie matières et formes. Son nouveau spectacle, D'acier, d'après le best-seller de Silvia Avallone, en est la démonstration. L'histoire? C'est celle d'Anna la brune et de Francesca la blonde, copines à la vie à la mort. Ces «treize ans presque quatorze» ruissellent de désir et d'idéal à Piombino, ville brûlée par le soleil et les hauts fourneaux de l'aciérie. En scène, une demi-douzaine d'acteurs, dont Océane Court et Lola Riccaboni, évoluent dans un décor mobile et allégorique. D'acier est l'histoire d'une séparation et d'une explosion, celle des copains de la plage que l'usine broie. Ce drame, Robert Sandoz le fait remonter en courant alternatif, tantôt récit, tantôt action, épique, puis charnel. A la première à Yverdon-les-Bains, certaines scènes étaient encore vertes. N'empêche que D'acier aimante. Bienne. Théâtre Palace, rue Wyttenbach 4. Ma 28 avril à 20h15 (Loc. 032 323 10 20, www.spectaclesfrancais.ch). Le Locle, Théâtre du Casino, av. du Technicum 1. Je 30 avril à 20h30 (Loc. 032 931 53 31, programmation(at)grange-casino.ch). Nyon, Usine à Gaz, rue César Soulié 1. Je 7 mai à 19h30 (Loc. www.petzitickets.ch). La Tour-de-Trême (FR). Salle CO2, La Ronclina. Sa 9 mai à 20h (Loc. 026 913 15 46, www.labilletterie.ch).  

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LE TEMPS 1OCTOBRE2015SORTIR

SPECTAC LE

(Loc. 022 8884488,www.grutli.ch/reservations).Lausanne.Grange de Dorigny, UniversitédeLausanne. Di à 17h, je sa à 19h, ve à20h30 du 22 au 25octobre et je sa à19h, ve à 20h30 du 29 au 31 octobre.(Loc. 021 69221 24,www.grangededorigny.ch).a Suisse, ce pays où il fait bonourir

On a quittéGian Manuel Rau avecMademoiselle Julie, en février dermer, au Théâtre de Carouge; on retrouve le metteur en scène originaire des Grisons au chevet d’Alice.Une Alice qui ne se rend pas aupays des merveilles, mais en Suissepour y mourir. Dans la pièce del’écrivain helvétique Lukas Brfuss,on suit en effet une jeune femmeatteinte d’une maladie incurablequi décide de venir dans notre payspaisible et plus particulièrementauprès du docteur Strom pour selivrer à un suicide assisté. «Au fil desituations explosives, des questions essentielles surgissent sur lalibertéque représente le choix desa propre mort)), annonce le programme de cette création. Explosif,c’est aussi l’adjectif qui convientpour définir Attilio Sandro Palese,le comédien qui incarnera le docteur Strom. Quant à Alice, elle seraincarnée par Marie Ruchat, joliecomédienne à la crinière rousse età l’élan rafraî chissant. MPG

Genève

D’acierThéâtre du Loup, ch. de la Gravière10. Di à 17h, ma je sa à 19h, me ve à20h du 6 au 18 octobre. (Loc. 022301 31 00, www.theatreduloup.ch).La lutte des classes a hauteur d’ados

A quoi reconnaî t-on un metteuren scène? Au plaisir qu’il a de semesurer à des genres différents etd’inventer à chaque fois les outilsde son récit. Depuis au moins Monsieur chasse! de Feydeau au Théâtrede Carouge en 2011, puis en tournée romande, Robert Sandoz, 39ans, varie matières et formes. SonD’acier, d’après le best-seller del’écrivaine italienne Silvia Avallone, en est la démonstration.L’histoire? C’est celle d’Anna labrune et de Francesca la blonde,copines à la vie à la mort. Ces,,treize ans presque quatorze)> ruissellent de désir et d’idéal à Piombino, ville brûlée par le soleil et leshauts fourneaux de l’aciérie. Enscène, une demi-douzaine d’acteurs, dont Océane Court et LolaRiccaboni, évoluent dans un décormobile et allégorique. D’acier estl’histoire d’une séparation etd’une explosion, celle des copainsde la plage que l’usine broie. Cedrame, Robert Sandoz le fait remonter en courant alternatif, tantôt récit, tantôt action, épique,

puis charnel. A la création à Yverdon-les-Bains ce printemps, certaines scènes étaient encore vertes.N’empêche que D’acieraimante. ADF

The Seed CarriersThéâtre des marionnettes deGenève, rue Rodo 3. Di à 17h,ma-je sa à 19h, ve à 20h du 9au 18octobre. (Rens. 022 80731 07,www.marionnettes.ch),La virtuositéau service d’un questionnement sur «le progrès»

C est un spectacle sans paroles,très dense, qu on regarde commehypnotisé. The Seed Carriers estavant tout l’oeuvre d’un homme,Stephen Mottram, qui l’a conçu eta construit les quelque 40 petitesmarionnettes de bois qu’il manipule. Pour une bonne part des marionnettes à fils, à la manière decette époustouflante araignée quitraverse la scène comme pour unprologue. Puis viennent les hommes, traités comme des animaux,sélectionnés, triés, découpés. Lemanipulateur les éventre pour entirer des gènes (des plumes claires,de la poudre rouge ou encore desperles argentées) qu’il enfermedans des cocons. Plus tard, l’onverra passer sur scène, dans un angoissant défilé, un homme-échassier, des hommes-coqs, des hommes-poissons. ELC

Lausanne

Home-madeThéâtre de Vidy, av. E.-JaquesDalcroze 5. Ma-sa à 19h30du 2S septembre au 2octobre et sa3, di 4octobre à 17h.(Lac. 021 619 4545, www.vidy.ch).Dandy en déshérence

On se souvient de Mars, électrochoc signéFritz Zorn en 1977 etmagnifiquement interprété parJean-Quentin Châtelain dès 1992.La confession d’un jeune Zurichoisconvaincu que son cancer était dûà son milieu, cette bourgeoisie fortunée de la Goldkûste dont la richesse émotionnelle et humaineétait inversement proportionnelleà celle du compte en banque. Magali Tosato, nouvelle venue sur lascène contemporaine, reprendcette idée de dandy en déshérenceet l’étudie sous l’angle de la pertede réalité. «Ce qui est intéressant,dit la jeune femme qui s’est forméeà la prestigieuse école de théâtreErnst Busch, à Berlin, c’est de comprendre pourquoi un mâle hétérosexuel blanc et riche, qui a toutesles cartes en main, ne peut pas lesutiliser.» Un empêchement quecette diplômée en histoire et littérature française visite sous l’anglede l’absurde, au moyen d’improvisations et de recherches documentaires. De quoi éclairer les blocages

tventeaux~encherese .p.si I n:

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Du 22SEPTEMBRE Au 18OCTOBRE 2015

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Du mmdi au samedi ~ 20h00nanche à i8hoo, lundi relâche

Rés tions- 786 86oowww.leorevecœu r.chChemin de RLJIh >6, Cologny

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Esp.ce IIEncheresDognych. de Montelly 2, 1007 Lausanne079 60741 07e n c heresd cg n y. c h

THÉÂTRE

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LL''AAtteelliieerr ccrriittiiqquueeL'actualité de la critique théâtrale en Suisse romande

Tra sogno e realtàPar Deborah Strebel

D’acier / de Silvia Avallone / mise en scène par Robert Sandoz / Théâtre du Loup / du 6 au 18 octobre 2015 / plus d’infos 

Adapté du premier roman de Silvia Avallone, D’acier dresse, avec une beauté saisissante, le portrait d’une jeunesse italienne ti-raillée entre ses désirs et ses désillusions.

Née en 1984, Silvia Avallone a passé une partie de son adolescence à Piombino, ville industrielle toscane. C’est aussi le lieu danslequel se déroule le récit de son premier roman, D’acier. Paru en 2010, cet ouvrage lui a valu des prix en Italie et en France.Après une adaptation cinématographique, très remarquée, par Stefano Mordini, Robert Sandoz en propose une transpositionthéâtrale. Séduit par ce texte qui donne la parole à la jeunesse, le metteur en scène suisse s’est directement tourné vers de jeunescomédiens et comédiennes, par peur de pervertir ce qui lui paraît être un « roman d’une génération ». Ainsi, dès les premiersinstants, le spectacle est porté par la ferveur de ces comédiens prétrentenaires.

Deux demoiselles déboulent sur scène en courant et riant. Vêtues de bikinis, elles se dirigent vers une plage. D’autres personnes se prélassent déjà au soleil, la main dans la glacière ou étenduessur des chaises blanches en plastique. Une ombre se profile au tableau. Un homme épie les corps des deux baigneuses candides et souffle des commentaires salaces dans un micro. Ces re-marques, frisant la vulgarité, viennent briser ce cadre idyllique. Puis d’autres éléments viennent obscurcir le tableau, faisant comprendre qu’il ne s’agit pas d’une de ces belles plages touris-tiques, mais d’un bord de mer marécageux avec comme arrière-fond des barres d’immeubles et une aciérie.

Cette gigantesque fabrique est le moteur de la ville. La plupart des hommes y travaillent durement jour et nuit. Absorbés par cette fournaise, et recrachés par ce monstre sans pitié après de

©Guillaume Perret

Tra sogno e realtà | L'Atelier critique http://wp.unil.ch/ateliercritique/2015/10/tra-sogno-e-realta/

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longues heures de labeur, ils parviennent à se changer les idées à l’aide d’un rail de cocaïne ou du petit coup de fouet donné par une dose d’ecstasy. Au cœur de la cité et de la vie de ses habi-tants, la présence de cette monumentale aciérie est suggérée sur la scène par un imposant échafaudage métallique. Cette structure accueille également de grandes lettres ; non pas celles de l’en-seigne de la firme, mais celles du nom de l’île enchanteresse se situant de l’autre côté de la mer, juste en face : ELBA. Ce dispositif parvient brillamment à évoquer les deux polarités entre les-quelles les personnages sont cantonnés : d’un côté l’usine, de l’autre l’île ; d’un côté l’enfer, de l’autre le paradis.

Les deux principales protagonistes, Anna et Francesca, du haut de leurs presque quatorze ans, sont ballotées d’un pôle à l’autre. Si la première est attirée par les études alors que la deuxièmepréfère la télévision berlusconienne, ensemble elles rêvent de nager en direction de cette oasis avoisinante. Leur songe commun tend à s’éloigner quand la réalité les rattrape : qu’elle se rat-tache à l’absence paternelle ou à l’ignoble maltraitance d’un père.

Loin de n’être qu’une écrasante chronique sociale, la pièce est parsemée de touches poétiques. Le public s’attache très vite aux personnages. Ces derniers, un peu perdus entre le désir de partiret celui de rester, n’ont que l’amitié et la fratrie comme bouclier face à un futur incertain et peu réjouissant.

Cette entrée a été publiée dans critique, et marquée avec Deborah Strebel, le 7 octobre 2015 [http://wp.unil.ch/ateliercritique/2015/10/tra-sogno-e-realta/] par Sabrina Roh.

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LL''AAtteelliieerr ccrriittiiqquueeL'actualité de la critique théâtrale en Suisse romande

Le désenchantement adolescentPar Nadia Hachemi

D’acier / de Silvia Avallone / mise en scène Robert Sandoz / Théâtre du Loup / du 6 au 18 octobre 2015 / plus d’infos

Une aciérie qui surplombe la ville, mortelle et pourtant nécessaire. Au large d’une plage insalubre, « Elba », l’île de tous lesfantasmes, réceptacle des désirs d’évasion de personnages adolescents. Dans D’acier, la dure réalité se dresse pourtant commeun mur sous les yeux d’un groupe de jeunes désemparés. Le spectateur lui-même ne peut que sentir son ombre glaçante planerau-dessus de lui.

La vie de la jeunesse défavorisée d’une ville industrielle de la Toscane est représentée dans toute sa turbulence et ses illusions.La pièce s’ouvre dans une ambiance légère ; des jeunes filles en maillots de bain courent sur une plage, rapidement rejointespar leurs amis qui jaillissent du public. Anna et Francesca, inséparables amies de 13 ans, forment le centre d’un groupe adoles-cent. Belles, elles attirent toutes les convoitises et tous les regards. Le culte de la beauté est omniprésent dans l’esprit de cesjeunes gens. « Quand on n’est pas belle, on a déjà envie de mourir à 13 ans », assène Francesca qui rêve de devenir Miss Italie.Une adolescence typique donc, entière, insouciante, qui croit en son futur. « La vie, c’est quand on a 14 ans ». Et le bonheur,

le vrai, ce sera pour plus tard, quand on aura quitté cette ville. Conscients de sa désolation, les jeunes qui y naissent ne peuvent pour autant la rejeter trop violemment : «  cracher sur elle,c’est cracher sur soi-même ». Derrière les jeux des jeunes filles et les virées en boite de leurs grands frères, l’infortune de l’endroit se fait sentir. Les descriptions de la plage, lieu central de lapièce, parsemée d’ordures et au milieu de laquelle coule un égout, assombrissent dès le début l’atmosphère.

Ces descriptions du décor sont mises en place par la reprise de passages descriptifs tirés directement de l’œuvre originale, et insérés dans un dialogue ou simplement relatés par un personnage

©Guillaume Perret

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chargé temporairement du rôle de narrateur. Ces cadres visuels sont d’ailleurs cruciaux pour la création de l’atmosphère de la pièce qui s’alourdit au fil des minutes.

La voix désincarnée des pères d’Anna et de Francesca, ambiante et omniprésente, suscite une certaine inquiétude chez le spectateur. Le père n’apparaît jamais physiquement sur scène. Seulesa voix, portée par un micro, révèle son existence. C’est une parole violente, autoritaire et patriarcale qui insulte les jeunes filles, dont les rondeurs naissantes la menacent. Ces tirades contre-balancent les jeux de la jeunesse, en donnent un contre-discours et même annoncent la détresse qui se révélera dans son intégralité à la fin.

Des pères et mères adolescents, une certaine débauche sexuelle, la consommation récurrente de drogues, les agressions répétées que subit Francesca de la part de son père, voilà le quotidiensombre de cette jeunesse. Un contenu d’une pesanteur étouffante. Toutefois la mise en scène, créative et pleine d’originalité, allège agréablement la gravité du scénario. Très dynamique, leplateau est toujours en mouvement : les sept acteurs restent continuellement à vue, changeant de rôle, manipulant le décor au fil de l’avancement de l’intrigue. En marge de l’action princi-pale, les personnages restent actifs, et l’on peut suivre les mouvements des « absents », comme ces jeunes filles qui dorment pendant que leurs aînés se défoncent à l’ecstasy. Ces jeux d’ac-teurs en mouvement constant sont accompagnés de morceaux de musique extrêmement bien choisis, mélangeant des tubes des années soixante à d’autres plus contemporains. Le choix del’apparition sonore de Led Zeppelin, en particulier, a un effet dynamisant très opportun.

Un spectacle engagé ? La dénonciation d’une situation socio-économique désastreuse ? Assurément. Mais ce spectacle est avant tout un drame de l’adolescence, et de ses espoirs détruits. Letragique de la pièce est affiché dès le début en lettres monumentales, sur une structure métallique représentant tour à tour une partie de l’usine et des barres de pole dance : « ELBA ». L’îletouristique d’en face, dont les personnages peuvent apercevoir les magnifiques plages de sable blanc. Un eldorado dans lequel se projettent tous leurs rêves d’échappatoire. Mais voilà, lesbelles filles se prostituent au lieu de devenir des stars et Elbe reste un horizon, inatteignable. Des adolescents qui foncent à toute vitesse contre le mur de la réalité, puis qui réalisent que sileurs rêves sont chimériques, il reste les amis pour adoucir leur quotidien. Se terminant par une célébration de l’amitié, D’acier rappelle à notre mémoire l’adolescent que nous étions et nosillusions perdues. Aussi profond que déstabilisant, ce spectacle entraîne dans un flot ininterrompu d’émotions. L’eldorado ne pourrait-il pas se trouver plus proche que nous ne le pensions ?

Cette entrée a été publiée dans critique, et marquée avec Nadia Hachemi, le 8 octobre 2015 [http://wp.unil.ch/ateliercritique/2015/10/le-desenchantement-adolescent/] par Sabrina Roh.

Le désenchantement adolescent | L'Atelier critique http://wp.unil.ch/ateliercritique/2015/10/le-desenchantement-adolescent/

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28.05.2016, 00:01

Remise des prix suisses PAR RÉD - ATS

Le théâtre Hora de Zurich s’est vu décerner l’Anneau Hans Reinhart 2016. La troupe, honorée jeudi soir au théâtre de Carouge à Genève, a la particularité de travailler avec des personnes frappées de handicap mental. Le Grand Prix suisse de théâtre/Anneau Hans Reinhart est doté de 100 000 francs.

Les autres prix, déjà connus, sont allés au comédien genevois Jean-Quentin Châtelain, à la directrice du Schauspielhaus de Zurich et metteure en scène Barbara Frey et à Germain Meyer, médiateur de théâtre dans le Jura. Deux institutions sont aussi primées, la compagnie indépendante 400asa et le Junges Theater Graubünden. Les trois lauréats reçoivent chacun 30 000 francs et les troupes 50 000 francs. Les six récompenses ont été décernées à l’ouverture des troisièmes Rencontres du théâtre suisse en présence du conseiller fédéral Alain Berset et de la directrice de l’Office fédéral de la culture (OFC) Isabelle Chassot.

Depuis vendredi et jusqu’à demain, les Rencontres du théâtre proposent également un aperçu de la production théâtrale suisse actuelle: sept spectacles sont à l’affiche, choisis parmi plus de 200 pièces. Le metteur en scène neuchâtelois Robert Sandoz fait partie de cette sélection pour le moins sélecte avec «D’Acier», une adaptation du roman éponyme de Silvia Avallone largement plébiscitée en Suisse romande. Une occasion en or, pour le public, de partager une fois encore les rêves de la jeunesse insolente de Piombino, cité plombée de la Toscane. RÉD - ATS

l+ «D’Acier», demain à 17h30 au théâtre de Carouge.