Lionel était déjà danseur avant même d’imaginer pouvoir en faire son métier. Dès l’âge de 8 ans, alors qu’il commence à étudier la danse classique et le violon au conservatoire de Fontenay Sous Bois, il se passionne pour la chorégraphie.

A 18 ans, 1er prix dans le niveau Supérieur, il goûte à d’autres formes de danses sur les conseils de son professeur, qui redoute que sa peau mate ne le prive d’une carrière de danseur classique.

Parallèlement à des études de psychologie (qu’il mènera jusqu’à la licence), Lionel Amadote fait une rencontre décisive : celle de Victor Upshaw, dans les cours duquel il s’épanouit et excelle dans son style sauvage très virtuose.

Des chorégraphes de renom le remarquent alors. Ses premières expériences professionnelles sont très variées : en contemporain avec Aline Roux (importatrice du style Graham en France, chorégraphe récompensée par un 1er prix au concours de Bagnolet), dans le style néo-classique avec Jean Guélis en tant que soliste des Ballets Noirs de Paris, ou encore en danse africaine au sein de la Cie Ebène dirigée par Irène Tassembedo.Désormais professionnel à part entière, Lionel Amadote ne se laisse pas enfermer dans un style, et danse aussi bien dans des comédies musicales (Peter Pan au Casino de Paris) ou des shows télé, qu’en compagnies.

C’est chez Géraldine Armstrong que Lionel crée ses premières pièces tout en restant le « danseur phare » de la compagnie : BANLIEUE’S ART, CROSS ROAD, ANCESTOR’S CALLING (co-chorégraphié avec Georges Monboye et Géraldine Armstrong) et DUALITE remportent un franc succès et lui valent des commandes pour d’autres compagnies.

Professeur de renom dans des stages en France et à l’étranger (comme ceux du Groupe des 8) et professeur régulier au studio Harmonic, il est sollicité par le Jeune Ballet de Picardie pour lequel il crée un ballet par an, du "MUR DE BEOCIA" (2001) au "JBP CHERCHE CHAUSSURE A SON PIED" (2009). En 2004, Lionel devient chorégraphe pour le Jeune Ballet Corse où il crée "HYMNE" (2005) et en ce moment en création pour la saison 2009/2010.

Depuis, Lionel Amadote décide de présenter des pièces plus personnelles dans sa propre compagnie: en 2003 il crée "TROUBLES", en 2004, "SOUS LA PENOMBRE D’UN ABAT-JOUR", en 2005 "ECLECTRICITE", "AU CŒUR DES HOMMES" en 2006/2007 et "LARMES DE CHAIR" en 2009.

Lionel was a dancer already before he could imagine making it his profession. From the early age of 8, while enrolling in ballet and violin studies at the Fontenay Sous Bois Performing Art Academy, he passionnately fell in love with choreography.

When he was 18, he was awarded the first price at the graduate level. That is when he got a taste for other types of dances upon his professor’s advice, who feared he could get disqualified for a career in ballet because of his dark skin.

Then, he got noticed by renowned Choreographers. His first professional steps were divers : contemporary with Aline Roux (who imported the Graham style in France, 1srt price award winning choregraphy at the Bagnolet contest), neo-classical with Jean Guélis as a solist in the Paris “Ballets Noirs”, or African dance in the Ebène Company under the direction of Irène Tassembedo.

Henceforth as a fully recognized professional, Lionel Amadote does not restrict himself to a unique style, but also performs in musicals (Peter Pan at the “Casino de Paris”) or in TV shows and in companies.

It was while working for Géraldine Armstrong that Lionel created his first pieces while keeping his position as “first danser” in the company: “BANLIEUE’S ART”, “CROSS ROAD”, “ANCESTOR’S CALLING” (co-created with Georges Monboye and Géraldine Armstrong) and “DUALITE” were critically acclaimed and generated orders for other companies.

As a renowned professor, he delivers training courses in France and overseas (for “Groupe des 8” for instance) and also as a regular at “Studio Harmonic”. He also works for “Le Jeune Ballet de Picardie” (The young Ballet of Picardie) that requests a ballet creation from him every year: from “MUR DE BEOCIA" (2001) to "JBP CHERCHE CHAUSSURE A SON PIED" (2009). In 2004, Lionel becomes Choreographer for the Young Ballet of Corsica where he created “HYMNE” (2005). He is currently in creation for the 2009/2010 season.

In the mean time, Lionel decided to introduce more personal creations in his own company : in 2003 he created "TROUBLES", in 2004, "SOUS LA PENOMBRE D’UN ABAT-JOUR", in 2005 "ECLECTRICITE", "AU CŒUR DES HOMMES" in 2006/2007 and "LARMES DE CHAIR" in 2009.

Lionel Amadote est un insatiable. Sa danse l’est aussi.Perfectionniste et exigeant, tant vis-à-vis de ses interprètes que de lui-même, Lionel Amadote ne cède jamais à la facilité. Il nous offre une danse sans concession.Emplie de contrastes, sa gestuelle se fait tantôt sauvage, tantôt calme et apaisée. De dépouillée et épurée, elle devient en un instant luxuriante, sans que l’on perde à aucun moment l’essence du mouvement.Quand il est doux et suave, le style de Lionel Amadote se nourrit de mouvements caressants, purs et précis. Travaillés à l’extrême, les bras, et tout particulièrement les mains, dessinent dans l’espace et sur les corps des formes rondes et pleines, très féminines.A l’inverse, quand sa danse devient virile, elle est presque violente : les muscles se tendent, le rapport au sol apparaît primordial, l’attaque des mouvements est vive. Tout le talent du chorégraphe réside dans la richesse de ses propositions.A l’image de cet homme, ses pièces sont parfois empruntes de paradoxes: on sera subjugué de voir comme sa danse la plus pure dégage une force inouïe ou à l’opposé, on appréciera la fluidité avec laquelle les interprètes sont capables de se jeter au sol, sans heurts.La virtuosité au service de l’interprétationVirtuose, le style de Lionel Amadote l’est sans aucun doute. Mais c’est en détournant la technique académique qu’il sert le propos, débarrassant le mouvement des rigidités et des conventions qui le limitent. Les chutes succèdent aux portés, les pirouettes désaxées et la rapidité des pas captivent.Les émotions transpirent des interprètes, et les visages, très expressifs, s’animent : les regards se font profonds, voire perçants, la théâtralité est présente, les corps frémissent…Une danse aux multiples références. Fort de ses influences nombreuses et variées, Lionel Amadote aime toutes les formes de danses et ne s’embarrasse pas d’étiquettes.Contemporaine ? Sa danse l’est résolument. Certains la qualifieront d’afro-jazz, de moderne, parfois même de néo-classique...

Lionel Amadote is insatiable. So are his dance moves.There is no compromise with Lionel Amadote: he is a perfectionist that never gives in to ease and who is extremely demanding with himself and others.His gesters are full of paradox, sometimes wild, somtimes calm and peaceful. It is impossible to miss one bit of the essence of his moves whether bare and uncluttered or luxurious.When soft, Lionel Amadote’s style habours precise, pur and caressing moves. Push to the extrem, the arms, and especially the hands, draw round and full shapes – with a feminin touch – in the air and on the bodies.On the other hand, when his moves become more manly, violent almost: the muscles become tense, the work on the ground seems to be essential, his moves are more vivid from the start. The essence of his talent as a choreographer lies in the luxury of his propositions.His creations are sometimes full of paradox just as the man himself : one can be flabergasted to witness how his purest moves can harbour a tremendous strenght. Or on the opposite, one can enjoy to see how the performers can throw themself on the ground effortlessly and harmlessly.Virtuosity commited to the interpretationThere is no doubt that Lionel Amadote’s style is full of vituosity. But his way of getting his point across is by sidetracking from the academic techniques and by getting rid of conventional limites. Falls succeed to ‘portés’, his off-axis somersaults and fast steps are captivating.The emotions sweat from the performers, and the faces become extremely expressive and animated : the glances become deep, piercing even, the bodies shiver with a dramatic presence.His style is influenced by multiple references. Thanks to his numerous and divers influences, Lionel Amadote enjoys all type of dance styles and does not load himself with any label.Contemporary ? His style certainly is. Some will call it Afro-jazz, others moderne, or sometimes even neo-classical...

Une larme, des larmes...

Une telle concentration d'émotions suscitées par autrui, enfermées dans si peu d'espace.

Donnons corps, couleurs et liberté à cette mystérieuse alchimie...

Comment peut-on donner vie à l'impalpable, ces émotions inexprimables par les mots mais si puissantes et claires par le mouvement.

From tear to tears ...

Such a cristalisation of emotions brought by others, trapped in such a little space.

Let’s free, color and give shape to that mysterious chemestry...

How to give life to this intangible energy, those verbally inexpressible emotions, but so powerful and eloquent in motions.

Observons au quotidien dans la société, l'Homme tantôt consommateur tantôt objet de consommation...

A partir de différents morceaux de l'album populaire de Zazie "Totem", Lionel crée un ballet à l'image de l'artiste: simple et sensible où chacun pourra certainement se reconnaitre...

Let’s observe everyday society, men are sometimes consumers and sometimes merchandise ...

Based on various songs from Zazie’s popular album, ‘Totem’ and accordingly to his own image of simplicity and sensitivity, Lionel created a ballet that everyone can certainly relay to.

" C'est dans les moments de solitude que se manifestent au grand jour les zones d'ombres qui nous habitent, révélant l'intensité réelle de la lumière perceptible par les autres.

Avec Sous la pénombre d'un abat-jour, nous entrons dans le huis clos des états d'âmes causés par nos relations profondes avec les autres. Non-dits, malentendus, abandon, idéalisation, laissent s'installer les rancœurs, les doutes, les blessures... Autant d'états qui nous conduisent à ressentir le goût âcre de la solitude..."

Source d'inspiration intarissable pour Lionel Amadote, la femme est ici magnifiée. Il traite dans cette création des affres de la solitude et de la difficulté d'instaurer des rapports amoureux dans cette société où l'on croise davantage qu'on ne se rencontre.On mesure grâce à cette pièce toute la sensibilité du chorégraphe.

Un homme, dans une profonde solitude, songe à cette femme qu'il a croisé dans la rue...

Cette "chère inconnue" qu'il ne reverra peut être jamais, mais qui habite ses fantasmes à la nuit tombée.

Une femme qui lui inspire d'autres qu'il a aimé et qui reveille à elle seule tout ce désir qu'il refoule aux confins de son isolement.

Dans son esprit, les rencontres avortées existent, le contact entre les corps se produit...

Tour à tout charnelle ou évanescente, séductrice ou angélique, elle est présente dans ses fantasmes.

Mais, après ses expériences oniriques, cet homme parviendra-il à concrétiser ses rencontres dans sa réalité ?

Transposer les caractéristiques du courant électrique à la gestuelle du danseur; là est la pari audacieux de cette création.

Une pièce qui déploie une énergie et une atmosphère singulière d'où émergent des gestuelles chamarrées traversées d'énergies à courant alternatif, tour à tour percutantes ou caressantes.Les danseurs électrons à circulation libre, mus par des réactions en chaîne, génèrent d'étonnants champs de force et propagent une onde magnétisante et apaisante pour mieux électriser leur audience.