Présenté par : Anouck Senécal, Dt.P. Septembre 2016 · Module 5 Le lien entre le poids, ......

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Formation : Poids et image corporelle : mieux comprendre pour mieux intervenir ÉquiLibre, 2016 Présenté par : Anouck Senécal, Dt.P. Septembre 2016

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Formation : Poids et image corporelle : mieux comprendre pour mieux intervenir ÉquiLibre, 2016 Présenté par : Anouck Senécal, Dt.P. Septembre 2016

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Formation #1

Poids et image corporelle : mieux comprendre pour

mieux intervenir

Formation #2

Favoriser une image corporelle saine à l’adolescence

Anouck Senécal, Dt.P.

Nutritionniste | Chef de campagne

ÉquiLibre

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POIDS ET IMAGE CORPORELLE :

MIEUX COMPRENDRE

POUR MIEUX INTERVENIR

Anouck Senécal, Dt.P.

Nutritionniste | Chef de campagne

ÉquiLibre

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MISSION D’ÉQUILIBRE

« Prévenir et diminuer les problèmes liés au poids

et à l’image corporelle dans la population,

par des actions encourageant et facilitant

le développement d’une image corporelle positive

et l’adoption de saines habitudes de vie. »

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• Décrire en quoi certains enjeux liés au poids et à l’image

corporelle peuvent influencer l’adoption de saines

habitudes de vie et la santé globale de sa clientèle.

• Comprendre la pertinence d’intervenir selon une

approche globale qui tient compte des multiples enjeux

des problèmes liés au poids.

• Reconnaître les avantages d’intervenir selon une

approche basée sur le nouveau paradigme sur le poids

sur sa clientèle et sur sa propre pratique en tant

qu’intervenant.

CETTE FORMATION VOUS

PERMETTRA DE :

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PLAN DE LA FORMATION

Introduction Les problèmes liés au poids et à l’image corporelle

Module 1 L’obésité : un problème complexe

Module 2 La préoccupation excessive à l’égard du poids

PAUSE (10 MINUTES)

Module 3 Les motivations à maigrir

Module 4 L’échec des méthodes axées sur la perte de poids

PAUSE (10 MINUTES)

Module 5 Le lien entre le poids, les habitudes de vie et la santé

Module 6 Repenser notre façon d’aborder les problèmes de poids

Conclusion Les prochaines étapes pour adapter sa pratique

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QUELQUES ICONES POUR

S’Y RETROUVER

Référez-vous à votre cahier d’exercices tout au

long de la formation.

Pour repérer plus facilement les constats à retenir.

Réfère à un outil dans votre pochette, à réutiliser

dans votre quotidien et à partager à vos collègues.

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INTRODUCTION LES PROBLÈMES LIÉS AU POIDS

ET À L’IMAGE CORPORELLE

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LE SAVIEZ-VOUS?

Au Québec, environ 37 % de la population

présente de l’embonpoint et 25 % de l’obésité.

ESCC, 2008

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LA SITUATION EN SUISSE

En Suisse, 31% de la population présente un

surpoids et 10% est obèse.

Enquêtes suisses sur la santé de l'Office fédéral de la statistique, 1992-2012.

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LE SAVIEZ-VOUS?

Au Québec, 50 % des femmes de poids normal

souhaitent maigrir.

Ipsos-Reid, 2008

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LA SITUATION EN SUISSE

En Suisse, un peu plus de 30% des femmes de

poids normal se disent insatisfaites de leur corps.

Habitudes alimentaires en Suisse - État de la situation et développements observés

sur la base des données recueillies lors des Enquêtes suisses sur la santé de 1992,

1997 et 2002, OFS 2005

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L’obésité s’accroît alors

que l’on a jamais autant

essayé d’être mince.

UN PARADOXE

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• Diabète de type 2, arthrose,

douleurs lombaires, asthme

• Certains types de cancers

• Maladies cardiovasculaires

• Diminution de la qualité

de vie associée à la santé

• Mortalité et morbidité

CONSÉQUENCES DE L’OBÉSITÉ Sur la santé physique

Sarwer et al., 1998, Seidell et Tijhuis, 2002, Wadden et al., 2002, OMS, 2003,

Jia et Lubetkin, 2005, Lau et al., 2007, Guh et al., 2009, Puhl et Heuer, 2009 et 2010

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• Faible estime de soi

• Insatisfaction corporelle

• Perturbation de l’humeur

(tristesse, anxiété,

irritabilité, indifférence)

• Dépression

• Invalidités au travail

• Troubles alimentaires

• Idées suicidaires

CONSÉQUENCES DE L’OBÉSITÉ Sur la santé mentale

Sarwer et al., 1998, Seidell et Tijhuis, 2002, Wadden et al., 2002, OMS, 2003,

Jia et Lubetkin, 2005, Lau et al., 2007, Guh et al., 2009, Puhl et Heuer, 2009 et 2010

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• Diminution de la qualité de vie perçue

• Discrimination sociale et dans

l’emploi

• Discrimination et stigmatisation de la

part de la famille, des amis, des

collègues et de certains

professionnels de la santé

• Interactions sociales affectées

CONSÉQUENCES DE L’OBÉSITÉ Sur la vie sociale

Sarwer et al., 1998, Seidell et Tijhuis, 2002, Wadden et al., 2002, OMS, 2003,

Jia et Lubetkin, 2005, Lau et al., 2007, Guh et al., 2009, Puhl et Heuer, 2009 et 2010

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INSATISFACTION CORPORELLE

• Parallèlement aux problèmes d’obésité, les femmes,

les hommes et les jeunes sont de plus en plus

préoccupés par leur poids.

Est-ce une bonne chose d’être

préoccupé(e) par son poids?

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INSATISFACTION CORPORELLE Chez les femmes

• Au Québec, 73 % des femmes veulent

maigrir, et ce, peu importe leur poids

‒ 50 % qui ont un poids santé

‒ 22 % qui ont un poids insuffisant Ipsos Reid, 2008

• En Suisse, 43% des femmes de 19 à 24 ans ont un

poids inférieur à la normale et près du quart d’entre

elles souhaitent maigrir. Santé et comportements vis-à-vis de la santé en Suisse

1992–2002; Enquête suisse sur la santé

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ÉquiLibre, sondage SOM, 2012

INSATISFACTION CORPORELLE Chez les hommes

• Au Québec, 18 % des hommes sont insatisfaits de leur poids

• 9 % des hommes affirment avoir consommé des

suppléments pour gagner de la masse musculaire

au cours des cinq dernières années. ÉquiLibre, sondage SOM, 2012

• En Suisse, 20% des hommes sont insatisfaits de leur corps.

Enquêtes suisses sur la santé (ESS) de l’OFS, 1997 à 2012

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SATISFACTION CORPORELLE - Suisse Adultes de 25 à 74 ans, selon le sexe et l’IMC

Habitudes alimentaires en Suisse - Etat de la situation et développements observés

sur la base des données recueillies lors des Enquêtes suisses sur la santé de 1992,

1997 et 2002, OFS 2005

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CONSÉQUENCES DE L’INSATISFACTION

CORPORELLE Sur toutes les sphères de la vie

Comportements

alimentaires

Santé mentale Pratique d’activités

physiques

Être insatisfait de

son corps porte

atteinte à…

Vie sociale

Autres

comportements

liés à la santé

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LES PROBLÈMES LIÉS AU POIDS

ET À L’IMAGE CORPORELLE

Obésité Préoccupation excessive

à l’égard du poids

Repenser nos interventions

pour tenir compte des deux

facettes de la problématique

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MODULE 1. L’OBÉSITÉ : UN PROBLÈME COMPLEXE

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• Causes de l’augmentation de l’excès de poids

dans la population et chez l’individu

• Facteurs modifiables et non modifiables du poids

d’un individu

• Stigmatisation des individus en surpoids

CONCEPTS CLÉS

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PRÉVALENCE DE L’OBÉSITÉ

À TRAVERS LE MONDE

OMS, 2008

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DÉPLACEMENT DE LA DISTRIBUTION

DE L’IMC AU CANADA

Statistique Canada, 2004

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ÉVOLUTION DE L’IMC EN SUISSE

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CAUSES LIÉES À NOTRE MODE DE VIE

ET NOTRE ENVIRONNEMENT

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CAUSES DE L’EXCÈS DE POIDS Population versus individu

Il est important de distinguer les causes de

l’excès de poids dans toute une population et

les causes de l’excès de poids chez l’individu.

Chez l’individu, plusieurs

facteurs influencent le poids,

autant des facteurs

biologiques, psychologiques

que sociaux. On parle des

facteurs biopsychosociaux.

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ÉquiLibre, 2014

CAUSES DE L’EXCÈS DE POIDS Chez l’individu

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« Contrairement à ce que pensent généralement le

grand public et une partie de la communauté médicale

et scientifique, il est manifeste que l’obésité n’est pas

simplement le résultat d’une gourmandise

excessive ou d’une absence d’activité physique. »

Organisation mondiale de la Santé, 2003

AGIR SUR LA BONNE CAUSE

Auprès de l’individu

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• Identifier ces facteurs permet à l’intervenant de :

FACTEURS MODIFIABLES

ET NON MODIFIABLES DU POIDS

‒ Effectuer une meilleure évaluation

biopsychosociale

‒ Encourager l’individu à agir sur les

facteurs modifiables du poids

‒ Adopter une approche

personnalisée qui sera plus

durable et en lien avec les causes

‒ Diminuer ses chances de vivre un

échec comme intervenant

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• Identifier ces facteurs permet à la personne

en surpoids de :

FACTEURS MODIFIABLES

ET NON MODIFIABLES DU POIDS

‒ Mieux comprendre les causes de son excès de poids

‒ Adopter une attitude bienveillante envers soi et son corps

‒ Relativiser ses attentes de perte de poids

‒ Diminuer ses chances de vivre un échec

‒ Favoriser son pouvoir d’agir sur les facteurs modifiables (empowerment)

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HISTOIRES DE DIANE ET DE MARC

• Diane a toujours été préoccupée

par son poids. Elle a fait son

premier régime à l’âge de 16 ans,

mais ce n’est qu’à partir de 30 ans

qu’elle a commencé à avoir un réel

surplus de poids. Maintenant,

à l’âge de 56 ans, elle est obèse.

• D’aussi loin qu’il se souvienne,

Marc a toujours été plus gros que les

autres. Aujourd’hui, à l’âge de 45 ans,

il est obèse. Ses amis le taquinent

souvent sur son poids. Il rit volontiers

avec eux.

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Diane ne dépense pas

assez d’énergie Solution : augmenter

son niveau d’activité

physique?

Elle a fait plusieurs

régimes (syndrome

du yoyo)

Elle n’a jamais eu d’expérience

positive avec l’activité physique

Elle a vécu plusieurs

échecs

Elle a une image

corporelle négative

Elle est

ménopausée

Son métabolisme

a diminué

Elle n’aime pas bouger et ne

pratique aucune activité

physique

AGIR SUR LA BONNE CAUSE Exemple de Diane

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AGIR SUR LA BONNE CAUSE Exemple de Marc

Marc dépasse ses

besoins alimentaires et

prend du poids Solution : diminuer les

apports alimentaires?

Il vit de l’anxiété et a de

la difficulté à s’affirmer

Il n’a pas les moyens de

s’acheter des aliments

frais et nutritifs

Il ne sait pas cuisiner

Il a une image

corporelle négative

Il se réconforte et se

désennuie avec la

nourriture

Il consomme majoritairement

des aliments de restauration

rapide abordables

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VOIR LE PROBLÈME

DANS SON ENSEMBLE

• De nombreux facteurs complexes et interreliés

peuvent entraîner un bilan énergétique positif

La perte de poids n’est pas une question de

volonté, tout comme la prise de poids n’est

pas une question de manque de volonté.

Simplifier les causes de l’excès de poids génère

des préjugés sur le poids et peut entraîner la

stigmatisation des individus en surpoids.

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CONSTATS

• Les causes de l’augmentation de l’excès de poids dans la

population sont principalement environnementales et liées

au mode de vie.

• Les causes de l’excès de poids chez un individu sont

multifactorielles, interreliées et complexes.

• Reconnaître les facteurs modifiables et non modifiables du poids

peut favoriser le pouvoir d’agir de l’individu et de l’intervenant.

• Simplifier les causes du surpoids contribue à la stigmatisation

des personnes en surpoids et nuit au processus de changement

de comportement ainsi qu'à l'adoption de saines habitudes de vie.

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CE QUE L’ON RETIENT

L'obésité est un problème complexe, dont les causes

ne sont pas entièrement sous le contrôle de l'individu

Adapter sa

pratique

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ADAPTER SA PRATIQUE

• Comment le fait de voir l’obésité comme un

problème complexe, dont les causes ne sont

pas entièrement sous le contrôle de l’individu,

peut vous amener à adapter votre pratique?

• Nommez deux changements que vous

souhaiteriez intégrer à votre pratique à la suite

de ce module.

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PARTAGE DE PRATIQUE

Marie-Claude Gélineau, Dt.P.,

Agente de planification,

programmation, recherche,

Direction de santé publique,

CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

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MODULE 2. LA PRÉOCCUPATION EXCESSIVE

À L’ÉGARD DU POIDS

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HISTOIRES DE DIANE ET DE MARC

• Diane se lève tous les matins en

pensant à son poids. Elle se pèse

dès qu'elle sort du lit et le chiffre

sur la balance influence le reste

de sa journée...

• Marc n’a pas accompagné ses

amis à la plage parce qu’il

avait un « empêchement »...

En fait, c’est qu’il ne supportait

pas l’idée de passer la journée

sans chandail...

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CONCEPTS CLÉS

• Préoccupation excessive à l’égard du poids

(PEP) :

– Définition du concept

– Manifestations chez l’individu

– Conséquences sur la santé et le bien-être

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PRÉOCCUPATION EXCESSIVE À L’ÉGARD

DU POIDS (PEP) Définition et manifestations

« L’état d’une personne qui, ayant ou non un surplus de

poids, est à ce point préoccupée par son poids que cela

porte atteinte à sa santé physique ou mentale. »

Schaefer et Mongeau, 2000, Mongeau, 2004

Ressentir de l’anxiété face à son poids

Désirer un poids ou une

silhouette idéalisée ou irréaliste

Avoir peur de prendre

du poids Avoir peur d’être vu ou observé

Penser régulièrement

à son poids

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Adapté et traduit librement de Shisslak,1997

Comportements et attitudes envers la nourriture

La nourriture

n’est pas un

problème

Se soucie

positivement

de la nourriture

Préoccupé/obsédé

par la nourriture

Habitudes

alimentaires

perturbées

Troubles de

l’alimentation

Comportements et attitudes envers le corps

Apprécie/

valorise son

corps

Accepte son

corps

Préoccupé/obsédé

par son corps

Image

corporelle

perturbée

Haine du corps/

dissociation

*Relation non linéaire*

Préoccupation excessive

à l’égard du poids

PRÉOCCUPATION EXCESSIVE À L’ÉGARD DU POIDS (PEP) Sur un continuum

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DONNÉES PRÉOCCUPANTES Chez les femmes

• 56 % des femmes disent penser

régulièrement à leur poids

• 45 % des femmes affirment que

leur poids a un impact défavorable

sur leur image d’elles-mêmes

• 37 % ressentent de l’anxiété

en pensant à leur poids

• 22 % affirment que la gestion de leur poids domine leur vie

Ipsos-Reid, 2008

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• 25 % des hommes souhaitent contrôler

leur poids pour améliorer leur apparence

• 21 % affirment se mettre de la pression

pour modifier leur poids

• 14 % et 12 % des hommes disent avoir

respectivement été obsédés et angoissés

par leur poids

• 17 % des hommes seraient prêts à

sacrifier plus de trois ans de leur vie pour

atteindre leurs objectifs pondéraux

DONNÉES PRÉOCCUPANTES Chez les hommes

Garner, 1997, ÉquiLibre, sondage SOM, 2012

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CONSÉQUENCES DE LA PEP Sur les comportements alimentaires

Alimentation destinée à contrôler

son poids plutôt qu'à nourrir son corps

• Relation malsaine avec la

nourriture

– Suivre des régimes

– Sauter des repas/jeûner

– Exclure certains aliments

– Se restreindre

– Manger de façon compulsive

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CONSÉQUENCES DE LA PEP Sur les comportements alimentaires

Alimentation destinée à contrôler

son poids plutôt qu'à nourrir son corps

• Discours intérieur négatif

Exemple :

«Je ne dois pas succomber à

la tentation. Si je mange un

dessert, je vais engraisser

et tous mes efforts seront

gâchés...»

• Risque accru de

développer un trouble

alimentaire Hudson et al., 2007

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CONSÉQUENCES DE LA PEP Sur la pratique d’activités physiques

Activité physique destinée à contrôler

son poids plutôt qu'à être en santé

Putterman et Linden, 2004, Fermino et al., 2010

• Diminution de la

motivation à bouger

• Entraînement excessif

et/ou non sécuritaire

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CONSÉQUENCES DE LA PEP Sur la pratique d’activités physiques

Activité physique destinée à contrôler

son poids plutôt qu'à être en santé

• Discours intérieur négatif

Exemple :

« Allez! Cours plus vite!

T’aurais jamais dû manger

des frites hier soir... »

• Prise de suppléments

pour augmenter la masse

musculaire

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CONSÉQUENCES DE LA PEP Sur d’autres comportements liés à la santé

• Tabagisme (chez les adultes)

– Plus de difficulté à arrêter

de fumer

– Gagnent plus de poids après

l’arrêt tabagique

King et al., 2005

Perkins et al., 2001

50 % des femmes et 26 %

des hommes auraient peur

de prendre du poids en

arrêtant de fumer Clark et al., 2006

• Tabagisme (chez les jeunes)

– Plus de chance de commencer

à fumer pour contrôler son

poids

Potter et al., 2004, Von Hinke, 2013

Parmi les fumeurs réguliers, 46 % des

filles et 30 % des garçons disent

fumer pour contrôler leur poids.

HBSC, HHS, 2001-2002

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CONSÉQUENCES DE LA PEP Sur d’autres comportements liés à la santé

Chez les femmes, la PEP est une barrière

au dépistage de certains cancers.

Aussi associée à une fréquence moins élevée

d’examens d’auto-dépistage (ex : seins, peau) Fish et Wilkinson, 2003, Jensen et Moriarty, 2008, Chait et al., 2009

Oscarsson et al., 2008, Clark, et al., 2009

L’insatisfaction corporelle

est l’une des raisons les plus

fréquemment mentionnées pour

avoir refusé ou remis à plus tard

un examen de dépistage (seins,

colorectal, col de l’utérus, etc.).

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CONSÉQUENCES DE LA PEP Sur la vie sociale

• Isolement

– Exemple : Marc qui s’empêche de passer une journée

entre amis parce qu’il ne veut pas se mettre en maillot...

• Relations interpersonnelles

– Exemples :

• Amitié : tendance à se comparer,

à envier le corps des autres,

à ne pas se sentir à la hauteur, etc.

• Amour/intimité : gêne, dégoût

de son corps, tendance à limiter

les contacts physiques

ou les moments d’intimité, etc.

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CONSÉQUENCES DE LA PEP Sur la santé mentale

• Dépression

• Diminution de l’estime de soi

• Anxiété, irritabilité, stress

• Décrochage scolaire

Sarwer et al., 2005

Le désir de perdre du poids

serait un meilleur prédicteur de

la santé physique et mentale

perçue que l’IMC. Muenning et al., 2008

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PEP ET HABITUDES DE VIE

Préoccupation excessive

à l’égard du poids

Obstacle à l’adoption de

saines habitudes de vie

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CE QUE L’ON RETIENT

La préoccupation excessive à l’égard du poids a des

conséquences sur la santé globale et peut nuire

à l’adoption de saines habitudes de vie

L'obésité est un problème complexe, dont les causes

ne sont pas entièrement sous le contrôle de l'individu

Adapter sa

pratique

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ADAPTER SA PRATIQUE

• Comment pouvez-vous tenir compte de la PEP

dans vos interventions auprès de votre

clientèle?

• Nommez deux changements que vous

souhaiteriez intégrer à votre pratique à la suite

de ce module.

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PARTAGE DE PRATIQUE

Jasmine Trudel, T.S., M.Sc.,

B.Sc. Kin., Chef de projets,

ÉquiLibre

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MODULE 3. LES MOTIVATIONS À MAIGRIR

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HISTOIRES DE DIANE ET DE MARC

• Diane part bientôt en voyage

dans le sud avec son mari.

Elle veut perdre du poids pour

se sentir belle en maillot de

bain.

• Les collègues de Marc le

taquinent souvent sur son poids.

Il veut leur prouver qu’il est

capable de maigrir.

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CONCEPTS CLÉS

• Raisons évoquées par les femmes et les hommes

pour contrôler leur poids

• Conséquences des motivations intrinsèques

et extrinsèques sur le choix des méthodes

de contrôle du poids

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DÉSIR DE MAIGRIR : LE FRUIT

DE PLUSIEURS INFLUENCES

Normes

sociales

Modèles

de beauté

Industrie

de l’image

Médias

de masse

Communauté,

amis, intervenants

Famille

Milieu

de travail

Conjoint(e)

Loisirs

ÉquiLibre, 2015

Individu

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RAISONS ÉVOQUÉES POUR VOULOIR

CONTRÔLER SON POIDS

Femmes

• Améliorer son estime de

soi : 83 %

• Améliorer sa santé : 63 %

Ipsos-Reid, 2008

Hommes

• Améliorer sa santé : 71 %

• Se sentir mieux dans sa

peau : 26 %

• Améliorer son apparence

physique : 25 %

ÉquiLibre, sondage SOM, 2012

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RAISONS ÉVOQUÉES POUR VOULOIR

CONTRÔLER SON POIDS

• Les principales raisons évoquées par les femmes

et les hommes sont liées à l’apparence ou à l’estime

de soi

• Un pourcentage important de femmes et d’hommes

disent vouloir contrôler leur poids pour améliorer leur

santé : résultat de la norme qui associe minceur et

santé?

Pas toujours... une personne peut réellement

vouloir perdre du poids pour améliorer sa santé!

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DEUX TYPES DE MOTIVATIONS

• Intrinsèques :

• Extrinsèques :

Proviennent de

l’intérieur de soi

Proviennent de

l’extérieur de soi

Sebire et al., 2008 et 2009

• Souvent axées sur

l’apparence

• Influencées par les

normes sociales de

minceur et les

milieux de vie

• Souvent axées sur le

bien-être et la santé

• Influencées par les

besoins de l’individu

et son état de santé

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MOTIVATIONS EXTRINSÈQUES Conséquences sur le choix des méthodes de perte de poids

• Plus de risque de se tourner vers des stratégies strictes et des comportements qui nuisent au développement d'une relation saine avec la nourriture et l’activité physique (ex : exclure des groupes alimentaires, sauter des repas, vomissements, entraînement excessif, etc.) Putterman et Linden, 2004

Exemple avec l’activité physique :

Les individus qui pratiquent une activité physique

dans le but d’améliorer leur apparence ont

plus de chances d’avoir une relation difficile avec

la nourriture, une image corporelle négative,

une faible estime de soi, de l’anxiété sociale

et un bien-être psychologique diminué.

Crawford et Eklund, 1994, Maltby et Day, 2001,

Thome et Espelage, 2007

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MOTIVATIONS EXTRINSÈQUES Conséquences sur l’adoption de saines habitudes de vie

Choix de méthodes plus

draconiennes, nuisibles

et inefficaces à long terme

Attentes souvent irréalistes : ne

produisent pas l’effet escompté

Motivation qui fait

obstacle à l'adoption

de saines habitudes

de vie à long terme

70

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• Moins susceptibles d’adopter des stratégies alimentaires

strictes, de vivre de la restriction et de la compulsion

alimentaire, d’être insatisfait de leur image et plus de chances

d’avoir une estime de soi positive.

MOTIVATIONS INTRINSÈQUES Conséquences sur le choix des méthodes de perte de poids

Putterman et

Linder, 2004

Exemple avec l’activité physique :

Pratiquer une activité physique dans le but

d’améliorer sa santé a été associé

à l’augmentation de la satisfaction corporelle,

de l’estime de soi et du bien-être psychologique.

Maltby et Day, 2001, Strelan et al., 2003

36

71

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MOTIVATIONS INTRINSÈQUES Conséquences sur l’adoption de saines habitudes de vie

Choix de méthodes plus saines

et intégration des nouveaux

comportements de manière graduelle

Attentes plus réalistes axées

sur le bien-être et la santé globale

Motivation qui facilite

l'adoption de saines

habitudes de vie

à long terme

72

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CONSTATS

• Plusieurs facteurs exercent une pression sur l’individu et

l’incite à vouloir contrôler son poids (normes sociales de

minceur, milieux de vie, individus).

• La motivation derrière le contrôle du poids n’est pas

toujours liée à la santé, mais souvent liée à l’apparence

et l’estime de soi.

• Les motivations intrinsèques favorisent l’adoption de

saines habitudes de vie à long terme.

37

73

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CE QUE L’ON RETIENT

La préoccupation excessive à l’égard du poids a des

conséquences sur la santé globale et peut nuire

à l’adoption de saines habitudes de vie

Lorsque la motivation à maigrir est strictement liée à

l’apparence, les chances d’adopter un comportement

sain et de le maintenir sont plus faibles

L'obésité est un problème complexe, dont les causes

ne sont pas entièrement sous le contrôle de l'individu

Adapter sa

pratique

74

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ADAPTER SA PRATIQUE

• Comment une meilleure compréhension

des facteurs qui influencent le désir de maigrir

peut vous aider dans vos interventions?

• Nommez deux changements que vous

souhaiteriez intégrer à votre pratique à la suite

de ce module.

38

75

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PARTAGE DE PRATIQUE

Anouck Senécal, Dt.P.,

Chef de campagne, ÉquiLibre

76

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PAUSE – 15 minutes

39

77

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77

MODULE 4. L’ÉCHEC DES MÉTHODES AXÉES

SUR LA PERTE DE POIDS

78

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HISTOIRE DE DIANE

• Diane vous dit que son poids a grandement

varié au fil des années. Elle a réussi à perdre

du poids quelques fois en suivant différentes

méthodes, mais a toujours repris le poids perdu.

40

79

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CONCEPTS CLÉS

• Industrie de l’amaigrissement

• Fréquence du recours à des méthodes de perte

ou de contrôle du poids au Québec et en Suisse

• Méthodes axées sur la perte de poids

– Raisons de l’échec

– Conséquences sur la santé globale et le bien-être

• Critères pour évaluer une méthode de perte de poids

80

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L’INDUSTRIE DE L’AMAIGRISSEMENT

Produits, services et moyens amaigrissants (PSMA)

Adapté de ASPQ, 2015

Types Catégories Exemples

Produits

Produits de santé naturels,

médicaments en vente libre,

substituts de repas, produits

alimentaires, etc.

Coupe-faim, diurétiques,

brûleurs de graisses, boissons,

barres tendres, repas surgelés,

crèmes minceur, etc.

Services

Programmes de perte de poids,

centres commerciaux de perte

de poids, régimes, etc.

Weight Watchers, Minçavi, Kilo

Cardio, Centre santé minceur,

Atkins, Mayo, etc.

Moyens

Méthodes alternatives,

approches diététiques,

appareils et dispositifs, etc.

Hypnose, jeûne, restriction

alimentaire, modification de la

proportion des macronutriments

de la diète, etc.

41

81

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PROPOSITION DE L’INDUSTRIE DE

L’AMAIGRISSEMENT

www.publicitetrompeuse.equilibre.ca

40 % des

Canadiens

dépensent

plus de 500$

(environ 345€)

par année

pour l’achat

de produits

amaigrissants

82

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L’INDUSTRIE DE L’AMAIGRISSEMENT

• Laisse croire que maigrir est facile

• Fait miroiter que la minceur est synonyme de

succès, de contrôle, de désirabilité

• Maintient le mythe que le corps est malléable

• Renforce le culte du corps et du modèle

unique de beauté

• Renforce l’idée que l’individu a le plein

contrôle sur son poids

• Vise toutes les personnes qui souhaitent

maigrir et ce, peu importe leur poids

Adapté de Ogden, 2010 tiré de ASPQ, 2015

42

83

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DIFFÉRENTES MÉTHODES,

UN SEUL OBJECTIF

• Régime hypocalorique

hypoglucidique, hypolipidique

• Combinaisons alimentaires

• Élimination d’aliments ou de

groupes d’aliments

• Etc.

Restriction

calorique

84

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UN CONTRÔLE RIGIDE ET EXTERNE

• La personne suit des consignes qui dictent :

‒ quels aliments manger et éviter/éliminer

‒ quand manger

‒ quelle quantité manger

• La personne ignore et nie :

‒ ses signaux internes de faim et de satiété

‒ son appétit, ses préférences alimentaires

43

85

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MÉTHODES UTILISÉES AU QUÉBEC Par la population âgée de 15 ans et plus

• Parmi les gens ayant tenté de perdre du poids

ou de le maintenir :

– 13 % ont essayé une fois une diète ou un programme

amaigrissant de type commercial (10 % ont essayé ce

type de méthode deux fois ou plus)

– 8 % ont eu recours à des méthodes présentant un

potentiel de dangerosité pour la santé

EQSP, 2008

Ex : prendre des substituts de repas, sauter des repas, ne pas

manger toute une journée, commencer ou recommencer à fumer, etc.

86

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INCIDENCE DES RÉGIMES EN SUISSE

– 8 % de la population générale ont suivi un régime au cours

des 12 derniers mois.

• 11 % des femmes

• 7 % des hommes

– 10% de la population en surpoids ont suivi un régime au

cours des 12 derniers mois.

• 13 % des femmes

• 8 % des hommes

– 14% de la population obèse ont suivi un régime au cours

des 12 derniers mois.

• 17 % des femmes

• 12 % des hommes

Enquête suisse sur la santé 2012 - Surpoids et obésité - OFS 2014

44

87

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DES MÉTHODES INEFFICACES

« La restriction alimentaire constitue le « traitement » le plus

conventionnel du surpoids et de l’obésité. Elle se solde en

général par une perte de poids à court terme, mais son

peu d’efficacité à long terme, en particulier lorsqu’on y a

recours isolément, est largement attesté. » OMS, 2003

Dans les cinq années suivant une tentative de

perte de poids, 85 % à 95 % des individus l’ont

complètement repris et parfois même davantage.

Tire de ASPQ, 2015 : Anderson et al., 2001, Wing et al., 2008, Wu et al., 2009, ANSES, 2010,

Freedhoff et Sharma, 2010, Kraschnewski et al., 2010, Sciamanna et al., 2011, Chaput et al., 2014,

Dulloo et Montani, 2015

88

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RAISONS QUI EXPLIQUENT

L’ÉCHEC DE CES MÉTHODES

On tente d’appliquer la

même recette pour tous

Le corps résiste aux

restrictions

Les interdits mènent à la

surconsommation

Le problème n’est pas

strictement alimentaire

Il n’y a pas d’évaluation

biopsychosociale

Une même portion ne convient

pas à l’ensemble des individus

Ces méthodes peuvent nuire à la santé globale et au bien-être,

affecter la relation entretenue avec la nourriture et l’activité physique,

et entraîner une résistance à l’amaigrissement.

45

89

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CONSÉQUENCES DE LA RESTRICTION

ALIMENTAIRE

Physiologiques Psychosociales

90

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CONSÉQUENCES PHYSIOLOGIQUES Santé physique

• Carences en vitamines, minéraux et énergie

• Anémie

• Fatigue, difficulté à se concentrer

• Maux de tête

• Troubles digestifs, déshydratation

• Perturbations hormonales

• Arythmie cardiaque

Erlinger, 2000, Gregg et al., 2002, Mustajoki et Pekkarinen, 2001,

National Institute of Health, 1994, Valdez et al., 2002

46

91

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Luo et al., 2007

CONSÉQUENCES PHYSIOLOGIQUES Syndrome du yoyo

92

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CONSÉQUENCES PSYCHOSOCIALES

Isolement social

Anxiété

Préoccupation à

l’égard du poids

et de la nourriture

Dépression

Pauvre image et

estime de soi

Sentiment d’échec,

culpabilité

Chaput et al., 2012, Garner et Wooley, 1991,

McFarlane et al., 1999, Parham, 1996

47

93

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CONSÉQUENCES PSYCHOSOCIALES Relation malsaine avec la nourriture ‒ exemple

ÉquiLibre, 2015

equilibre.ca/jisd

94

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CONSÉQUENCES PSYCHOSOCIALES Relation malsaine avec l’activité physique ‒ exemple

Trudel et al., 2015

48

95

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MISER SUR UNE DÉMARCHE

SÉCURITAIRE

• Des critères ont été émis par la communauté scientifique

afin d’évaluer une méthode de perte de poids

ASPQ, 2015

ASPQ, 2003

Une étude portant sur plus de 200

des quelques 350 produits et

services amaigrissants disponibles

au Québec révèle que la plupart ne

se conforment pas aux critères de

saine gestion du poids reconnus par

la communauté scientifique.

96

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ÉVALUER UNE MÉTHODE DE PERTE DE POIDS

Disponible sur equilibre.ca/publications

49

97

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CONSTATS

• Les méthodes axées sur la perte de poids et basées

sur des consignes externes mènent souvent à :

– une prise de poids à long terme

– une relation difficile avec le corps, l’alimentation et

l’activité physique

– des conséquences sur la santé globale et le bien-être

98

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CE QUE L’ON RETIENT

Les méthodes uniquement axées sur la perte

de poids sont souvent néfastes pour la santé

et inefficaces à long terme

La préoccupation excessive à l’égard du poids a des

conséquences sur la santé globale et peut nuire

à l’adoption de saines habitudes de vie

Lorsque la motivation à maigrir est strictement liée à

l’apparence, les chances d’adopter un comportement

sain et de le maintenir sont plus faibles

L'obésité est un problème complexe, dont les causes

ne sont pas entièrement sous le contrôle de l'individu

Adapter sa

pratique

50

99

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ADAPTER SA PRATIQUE

• En quoi le fait de connaître l’inefficacité et les

conséquences des méthodes axées sur la perte

de poids peut vous amener à adapter votre

pratique?

• Nommez deux changements que vous

souhaiteriez intégrer à votre pratique à la suite

de ce module.

100

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PARTAGE DE PRATIQUE

Louise Pomerleau, Dt.P.,

Nutritionniste, Direction des

services à la communauté,

CISSS Chaudière-Appalaches,

site St-Jean-Port-Joli

51

101

Tous droits réservés © ÉquiLibre, 2016

101

MODULE 5. LE LIEN ENTRE LE POIDS,

LES HABITUDES DE VIE ET LA SANTÉ

102

Tous droits réservés © ÉquiLibre, 2016

HISTOIRE DE MARC

• Marc a calculé son IMC et selon son calcul, il se

retrouve dans la catégorie obèse. Il décide

d’entreprendre une démarche de perte de poids.

52

103

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CONCEPTS CLÉS

• Usages de l’IMC et des mesures anthropométriques

• Le lien entre le poids, les habitudes de vie et la

santé

• Bénéfices associés à la perte de poids

• Bénéfices associés au changement d’habitudes de

vie

104

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SURPOIDS ET OBÉSITÉ

• Définition : accumulation anormale ou excessive

de graisse qui présente un risque pour la santé

• Estimation chez l’adulte : à l’aide de l’indice

de masse corporelle (IMC)

– Poids divisé par la taille au carré (kg/m2)

OMS, 2003

53

105

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CLASSIFICATION SELON L’IMC

Classification Catégorie de

l’IMC (kg/m2)

Risque de développer

des problèmes de santé

Poids insuffisant < 18,5 Accru

Poids normal 18,5 - 24,9 Moindre

Excès de poids 25,0 - 29,9 Accru

Obésité

Classe I

Classe II

Classe III

30,0 - 34,9

35,0 - 39,9

≥ 40,0

Élevé

Très élevé

Extrêmement élevé

Santé Canada, 2003

106

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USAGES DE L’IMC

• Populationnel

– Identifier la prévalence

des problèmes de poids

– Suivre les tendances

d’évolution du poids

dans les populations

– Effectuer des

comparaisons d’une

population à l’autre

• Individuel

– Outil de dépistage

primaire

OMS, 2003

*Relation simpliste entre

l’IMC et le risque de

morbidité associée*

Attention aux

conclusions hâtives...

54

107

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UTILISER L’IMC POUR ÉVALUER

LE RISQUE DE DÉVELOPPER DES

PROBLÈMES DE SANTÉ: PRUDENCE

Ne permet pas de distinguer

la masse musculaire de la

masse adipeuse

Évaluer la distribution de la

masse grasse grâce au tour

de taille

Évaluer les autres

déterminants de la santé de

l’individu

Ne tient pas compte des

autres facteurs que le poids

ayant une influence sur la

santé

108

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ÉVALUER LA DISTRIBUTION

DE LA MASSE GRASSE

• La quantité de masse grasse située au niveau

abdominal peut varier considérablement selon

la masse grasse totale ou selon l’IMC

Després, 2012

Les hommes ont en moyenne

deux fois plus de graisse

abdominale que les femmes

non ménopausées

55

109

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ÉVALUER LA DISTRIBUTION

DE LA MASSE GRASSE

• Avec le tour de taille

– Mesure pratique et simple

– Corrélation étroite avec l’IMC et le rapport tour de

taille/tour de hanches

– Indicateur approximatif de la masse grasse intra-

abdominale

Risque de développer

des problèmes de santé Seuils du tour de taille (cm)

Hommes Femmes

Accru ≥ 102 ≥ 88

OMS, 2003, Santé Canada, 2003

110

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RECADRER LE LIEN ENTRE LE POIDS

ET LA SANTÉ

Poids

État de santé

56

111

Tous droits réservés © ÉquiLibre, 2016

BÉNÉFICES DE LA PERTE DE POIDS

• Perte de poids modérée (5-10 %) améliore : – contrôle glycémique

– tension artérielle

– taux de cholestérol

– capacité respiratoire

– qualité du sommeil

– ostéoarthrite

– fonctionnement psychosocial

Bénéfices maintenus tant que

le poids n’est pas repris

Poursuivre un objectif de perte de poids irréaliste a été documenté

comme étant un motif d’échec et de découragement.

Cooper et Fairburn, 2001

112

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RECADRER LE LIEN ENTRE LE POIDS,

LES HABITUDES DE VIE ET LA SANTÉ

Habitudes de vie

Poids

État de santé

57

113

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• L’adoption de saines habitudes

de vie a été associée à une

diminution significative du risque

de mortalité sans égard à l’IMC.

• L’activité physique réduit la

mortalité indépendamment

du degré d’adiposité.

Matheson, et al. 2012

Warburton et al., 2007

BÉNÉFICES ASSOCIÉS AU

CHANGEMENT D’HABITUDES DE VIE

114

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LE POIDS : L’UN DES NOMBREUX

DÉTERMINANTS DE LA SANTÉ

Poids

État de santé

Adapté de MSSS, 2012

Habitudes

alimentaires

Sommeil

Consommation de

tabac et d’alcool

Estime de soi

Hygiène personnelle

et soins

Pratique d’activités

physiques

Gestion du stress

et des émotions

Capacité de faire

face aux situations

difficiles

58

115

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RECADRER LE LIEN ENTRE

LE POIDS ET LA SANTÉ

Avoir un surplus de

poids et être en santé,

est-ce possible?

Avoir un poids normal et

être en mauvaise santé,

est-possible?

Oui, les deux sont possibles

116

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AVOIR UN SURPLUS DE POIDS

ET ÊTRE EN SANTÉ

• « Fat and fit » – Individus en surpoids qui ont une

bonne capacité cardiorespiratoire

et qui ont de faibles niveaux

de tissu adipeux viscéral

Després, 2012

L’impact négatif du surpoids

dépend de la répartition du

gras dans le corps et du

niveau d’activité physique

59

117

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CONSTATS

• L’IMC est un indice approximatif du risque de développer

des problèmes de santé : il doit être combiné avec le tour

de taille et mis en relation avec d’autres déterminants de

la santé.

• La santé est un état de complet bien-être physique,

mental et social : le poids n’est pas le seul indicateur.

• Une perte de poids modérée peut améliorer certains

paramètres de santé.

• Un changement d’habitudes de vie, accompagné ou non

d’une perte de poids, peut améliorer certains paramètres

de santé.

118

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CE QUE L’ON RETIENT

La santé est un concept multidimensionnel

qui va bien au-delà du poids

Les méthodes uniquement axées sur la perte

de poids sont souvent néfastes pour la santé

et inefficaces à long terme

La préoccupation excessive à l’égard du poids a des

conséquences sur la santé globale et peut nuire

à l’adoption de saines habitudes de vie

Lorsque la motivation à maigrir est strictement liée à

l’apparence, les chances d’adopter un comportement

sain et de le maintenir sont plus faibles

L'obésité est un problème complexe, dont les causes

ne sont pas entièrement sous le contrôle de l'individu

Adapter sa

pratique

60

119

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ADAPTER SA PRATIQUE

• En quoi le fait de reconnaître que la santé est un

concept multidimensionnel qui va bien au-delà

du poids peut vous amener à adapter votre

pratique?

• Nommez deux changements que vous

souhaiteriez intégrer à votre pratique suite à ce

module.

120

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PARTAGE DE PRATIQUE

Étienne Dumais-Roy, M.Sc., Kinésiologue,

CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal,

CLSC d'Ahuntsic et membre du conseil

d’administration d’ÉquiLibre

61

121

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121

MODULE 6. REPENSER NOTRE FAÇON D’ABORDER

LES PROBLÈMES DE POIDS

122

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CONCEPTS CLÉS

• Définition du nouveau paradigme sur le poids

(NPP) et des mouvements dont il est issu

• Composantes des interventions s’appuyant sur

le NPP

• Effets des interventions s'appuyant sur le NPP

62

123

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COMPRENDRE ET CONSIDÉRER

L’ENSEMBLE DU PROBLÈME

Obésité Préoccupation excessive

à l’égard du poids

Dans nos interventions, il faut

tenir compte des deux facettes

de la problématique.

124

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Équilibre, 2003

APPROCHE BIOPSYCHOSOCIALE

63

125

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ADAPTER SA PRATIQUE Changer de cible

POIDS HABITUDES DE VIE

ET BIEN-ÊTRE

126

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ADAPTER SA PRATIQUE Changer de cible

Approche axée sur le poids

But Atteindre un poids déterminé

Progrès Perte de poids

Activité physique Obligatoire pour gérer le poids,

notion de corvée

Alimentation Manger de façon à maintenir ou

perdre du poids. Règles externes,

culpabilité, privation et volonté.

Acceptation de soi Dépend du poids

Attitude Rigidité

Succès Atteinte du poids désiré

Approche axée sur les

habitudes de vie

Santé globale

Amélioration graduelle des habitudes

de vie et du bien-être ressenti

Plaisir, découverte, socialisation

Manger pour nourrir son corps. Libre

choix, confiance, plaisir et

satisfaction.

Clé du changement

Fluidité

Santé globale et bien-être

64

127

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REPENSER NOTRE FAÇON D’ABORDER

LES PROBLÈMES DE POIDS

• S’inspirer d’un nouveau paradigme sur le poids

(NPP) ou Health-at-every-size en anglais

Modèle qui donne une perspective d’interprétation

d’une situation, qui précise une façon de voir les choses.

Les révolutions scientifiques sont le produit de

changements de paradigme à partir d’expériences

répétées permettant de déterminer les limites et l’échec

des paradigmes existants. Kuhn 1962, Parham 1996, Robinson 1997

Définition de « paradigme » :

128

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Parham, 1996

NOUVEAU PARADIGME SUR LE POIDS Issu de deux mouvements

Difficulté de rester mince + inefficacité des méthodes

axées sur la perte de poids

1. Acceptation des tailles

(size acceptance)

2. Changement

de comportements

(non dieting)

Empowerment

65

129

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NOUVEAU PARADIGME SUR LE POIDS Quatre composantes

Adapté de Parham, 1996

1) Acceptation de soi 2) Contrôle interne de l’alimentation

3) Qualité nutritionnelle 4) Activité physique

Empowerment

130

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1) ACCEPTATION DE SOI

Parham, 1996

Faussement associé à :

• Complaisance

• Laisser-aller

• Abandon

Veut plutôt dire :

• Se connaître soi-même

et connaître son corps

• Apprécier ses forces

et ses beautés

• Voir de façon objective

ses limites et ses

faiblesses

Rappelons-nous que

l’individu a un contrôle

limité sur son poids et

la forme de son corps.

66

131

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1) ACCEPTATION DE SOI

S’accepter

Reconnaître

sa valeur

Faire des choses

bonnes pour soi

S’engager dans

une démarche

de changement

Modifier ses

habitudes de vie

Parham, 1996

132

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• Améliorer son potentiel de

santé peu importe sa

silhouette

• Remettre en perspective les

modèles de beauté

• Accepter le corps que l’on a

• Se valoriser sur autre chose

que l’apparence

1) ACCEPTATION DE SOI

equilibre.ca/publications

67

133

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2) CONTRÔLE INTERNE DE

L’ALIMENTATION

• Contrôle interne :

– On se fie à son corps

pour savoir à quel moment

manger et en quelle quantité

• Contrôle externe :

– On se fie à des repères

externes comme des portions,

des diètes, l’heure, des règles

réfléchies/rationnelles, etc.

134

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3) QUALITÉ NUTRITIONNELLE

• Manger pour nourrir son corps

• Redonner aux aliments la

place qui leur revient

• Cesser de voir les aliments

uniquement comme des

calories, mais plutôt comme

des sources d’énergie, de

vitamines, de minéraux,

de plaisir...

68

135

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4) ACTIVITÉ PHYSIQUE

La pratique d’activités

physiques n’est pas uniquement

perçue comme un moyen

de « brûler » des calories

et/ou de gérer son poids

136

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4) ACTIVITÉ PHYSIQUE

• Bouger pour se sentir bien, pour les bénéfices sur sa

santé globale et sa vie sociale

• Choisir des activités que l’on aime, en fonction de ses

habiletés et de ses goûts

• Respecter son corps

• Se découvrir soi-même

à travers la pratique

d’activités physiques

69

137

Tous droits réservés © ÉquiLibre, 2016

• On libère l’individu de la culpabilité et du blâme (souvent présent chez les personnes qui veulent maigrir), mais on les implique dans la résolution du problème.

• Rôle du professionnel : aider le client à trouver des solutions acceptables pour lui, en mettant ses ressources à contribution.

EMPOWERMENT Redonner le pouvoir aux individus

Le client est responsable des solutions,

mais pas du problème.

138

Tous droits réservés © ÉquiLibre, 2016

COMMENT FAVORISER

L’EMPOWERMENT CHEZ L’INDIVIDU

• Discuter de ses croyances et de ses attitudes en

regard du contrôle du poids, de l’alimentation, etc.

• Le faire cheminer vers une analyse de ses motivations

à changer ses habitudes de vie.

• L’aider à la structuration d’un plan d’action qui repose

sur des objectifs réalistes.

• Expérimenter et évaluer de nouveaux comportements

(écoute des signaux, respecter ses envies alimentaires,

renoncement aux diètes, bouger pour le plaisir, etc.).

70

139

Tous droits réservés © ÉquiLibre, 2016

COMMENT FAVORISER

L’EMPOWERMENT CHEZ SA CLIENTÈLE

• Identifier les ressources de soutien à sa démarche :

groupes d’entraide, autre professionnel, lectures, etc.

Référer à un autre professionnel lorsqu’une

problématique sous-jacente doit être examinée.

140

Tous droits réservés © ÉquiLibre, 2016

EN RÉSUMÉ – le NPP

« ... c’est être en santé au poids que nous avons. On fait référence au

bien-être complet de chaque personne, incluant son développement

intellectuel, physique, émotionnel, social et spirituel. C’est manger de

façon saine et normale, bien se nourrir et vivre activement, chacun à

sa façon. On y prône l’acceptation et le respect de soi, le fait de se

sentir bien par rapport à la personne que nous sommes. C’est à

propos de l’acceptation et du respect des autres, et de l’appréciation

de la diversité des silhouettes. » Traduction libre de Berg, 1999

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EN RÉSUMÉ

• L’intervention basée sur le NPP implique une vision radicalement différente, basée sur l’acceptation et le « non-dieting » dont découlent des manières de faire.

Contenu

Des connaissances, une vision

du problème et des solutions

Contenant

Une manière d’intervenir non-

directive qui favorise la prise

de pouvoir par l’individu

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EFFICACITÉ D’INTERVENTIONS

BASÉES SUR LE NPP

• Revue systématique de 16 études d’interventions

basées sur le NPP :

Clifford, 2015

Amélioration :

• Lipides sanguins

• Glycémie

• Pression artérielle

• Habitudes

alimentaires

Diminution :

• Restriction

alimentaire

• Désinhibition

• Manger en réponse

à ses émotions

Augmentation :

• Satisfaction

corporelle

• Estime de soi

• Niveau d’activité

physique

Aucun effet négatif normalement associé aux méthodes axées sur le

poids n’a été observé (ex : augmentation de la restriction/désinhibition,

de l’insatisfaction corporelle, syndrome du yoyo, etc.)

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EFFICACITÉ D’INTERVENTIONS

BASÉES SUR LE NPP

• Revue systématique de 16 études d’interventions

basées sur le NPP :

13 des 16 interventions ont mesuré l’impact sur le poids :

• 5 études n’ont rapporté aucune variation de poids

• 6 études ont rapporté une perte de poids non significative

• 1 étude a mené à une perte de poids significative

• 2 études ont rapporté un gain de poids non significatif (Total 14, car 2 études ont évalué la même intervention)

Clifford, 2015

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• Rencontres de groupe animées par une nutritionniste et un

intervenant psychosocial : 13 rencontres de 3h et une journée de 6h

• Le programme repose sur la participation active des femmes

qui prennent part à des activités variées telles que des discussions,

des mises en situations, des exercices, etc.

• Démarche de groupe menant des femmes

préoccupées par leur poids et leur image

corporelle à prendre une décision éclairée en

matière d’amaigrissement

EFFICACITÉ D’INTERVENTIONS

BASÉES SUR LE NPP Exemple de Choisir de maigrir?

equilibre.ca/cdm

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EFFICACITÉ D’INTERVENTIONS

BASÉES SUR LE NPP Exemple de Choisir de maigrir?

Provencher, 2009

Résultats basés sur les deux

premières évaluations du programme

Satisfaction

corporelle

Sentiment

d’efficacité personnelle Estime de soi

Manger en réponse

à ses émotions Dépression

Désinhibition Susceptibilité

à la faim

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EFFICACITÉ D’INTERVENTIONS

BASÉES SUR LE NPP Exemple de Choisir de maigrir?

Provencher, 2009

Effets sur le poids :

Première évaluation

Davantage de femmes

participant au programme

ont maintenu leur poids

à l’intérieur d’un intervalle

de 2 kg, et davantage d’entre

elles ont perdu entre 2 et 9 kg.

Deuxième évaluation

Réduction significative d’environ 2 %

du poids initial observée à court

terme et maintenue après un an.

Toutefois, le changement de poids

observé n’était pas significativement

différent de celui noté dans les

groupes soutien social et témoin.

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CONSTATS

• Les interventions s’appuyant sur le NPP prônent

l’acceptation de soi et l’adoption de saines habitudes de vie

dans un objectif de santé, de bien-être et de plaisir, sans

égard au poids.

• Le NPP mise sur une approche d’empowerment, permettant

de redonner le pouvoir aux individus, en leur attribuant la

responsabilité des solutions, mais pas du problème.

• Des interventions s’appuyant sur le NPP engendrent des

résultats positifs tant du point de vue physiologique que

psychosocial.

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ADAPTER SA PRATIQUE

• Comment pouvez-vous vous inspirer du

nouveau paradigme sur le poids pour adapter

votre pratique?

• Nommez deux changements que vous

souhaiteriez intégrer à votre pratique à la suite

de ce module.

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PARTAGE DE PRATIQUE

Lyne Mongeau, Dt.P., Ph.D.,

Membre fondateur d’ÉquiLibre

et co-conceptrice du programme

Choisir de maigrir?

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CONCLUSION: LES PROCHAINES ÉTAPES POUR

ADAPTER SA PRATIQUE

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Repenser notre

façon d’aborder

les problèmes de

poids

ENJEUX LIÉS AUX PROBLÈMES

DE POIDS ET D’IMAGE CORPORELLE

La santé est un concept multidimensionnel

qui va bien au-delà du poids

Les méthodes uniquement axées sur la perte

de poids sont souvent néfastes pour la santé

et inefficaces à long terme

La préoccupation excessive à l’égard du poids a des

conséquences sur la santé globale et peut nuire

à l’adoption de saines habitudes de vie

Lorsque la motivation à maigrir est strictement liée à

l’apparence, les chances d’adopter un comportement

sain et de le maintenir sont plus faibles

L'obésité est un problème complexe, dont les causes

ne sont pas entièrement sous le contrôle de l'individu

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ADAPTER SA PRATIQUE Quelques avantages

• Approche biopsychosociale axée sur l’adoption

de saines habitudes de vie et le bien-être qui

apporte de nombreux bénéfices sur la santé

• Diminue le sentiment d’échec de l’intervenant

et de la clientèle

• Permet d’aider le client à progresser sans porter

son problème à sa place

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ADAPTER SA PRATIQUE Quelques défis

• Redéfinition de l’identité professionnelle

– De spécialiste à accompagnateur

• Redéfinition du succès des interventions

– De résultats à processus

• Prise en considération de l’ambivalence de

l’individu entre le désir de perdre du poids

et de changer ses habitudes de vie

Tiré de « La promotion de saines habitudes de vie : expérience de la région des Laurentides »

Chantal Gosselin et Marilyn Manceau, JASP 2014

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PARTAGE DE PRATIQUE

Diane Côté, Dt.P.,

CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal,

CLSC Rosemont

et formatrice pour ÉquiLibre

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