Présentation de cas concrets - CEBTPI · Diagnostic corrosion d’un pont en béton armé. OUVRAGE...
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Présentation de cas concrets
Colloques les matériaux « intelligents »
Polytech Marseille Luminy – 3 octobre 2017
Investigations en laboratoire en expertise judiciaire
LERM ARLES – 29 novembre 2017
3 >
Objectif et Programme de l’étude
MatériauxC
ime
nt
Sa
ble
Pig
me
nt
Po
lym
ère
Ea
u *
Su
pe
rpla
sti
fia
nt
Ac
cé
léra
teu
r
Fib
res
To
tal
Dosage (kg)
Dosage (l)
Composition du matériau
gâché (%)
Composition comparée des matériaux
Caractérisation de la microstructure
4 >
- description et examen macroscopique et mésoscopique à la loupe binoculaire
- examen d'une section polie du matériau en microscopie optique en lumière réfléchie
- détermination de la teneur en zirconium (ZrO2) et approche de la teneur en fibres
- dosage en ciment par la méthode de la silice soluble comprenant :
o la détermination de la teneur en silice soluble
o la détermination de la masse volumique et de la porosité
o la détermination de la proportion de résidu insoluble
- analyse thermogravimétrique
- détermination de la teneur en titane (TiO2) et approche de la teneur en pigment
- observation du matériau au microscope électronique à balayage couplé à l'analyse
qualitative élémentaire par spectrométrie X à dispersion d'énergie. Caractérisation de
la microstructure et recherche d'anomalie
- cartographie de répartition élémentaire par spectrométrie X à dispersion d'énergie
associée au microscope électronique à balayage
Objectif et Programme de l’étude
6 >
Examens macroscopiques et mésoscopiques
Photographie à la loupe binoculaire. Face inférieure
Aspect du matériau (section polie)
8 >
Analyses physico-chimiques
Analyse thermogravimétrique couplée à l’analyse thermique différentielle
11 >
Conclusions
Aucune anomalie en ce qui concerne la
composition du matériau
Absence de pathologie en relation avec des
néoformations mais microstructure
hétérogène
Cartographie de l’humidité
ha
ute
ur
ap
pro
xim
ati
ve
en
cm
longueur approximative en cm
Cartographie %eau avec approx linéaire des Ncarbures
11-12
10-11
9-10
8-9
7-8
6-7
5-6
4-5
3-4
2-3
1-2
0-1 Fig. 1 : Mesure en surface dans la zone N°3
ha
ute
ur a
pp
ro
xim
ativ
e e
n c
m
longueur approximative en cm
Cartographie %eau avec approx linéaire des Ncarbures
11,0-12,0
10,0-11,0
9,0-10,0
8,0-9,0
7,0-8,0
6,0-7,0
5,0-6,0
4,0-5,0
3,0-4,0
2,0-3,0
1,0-2,0
0,0-1,0
Fig. 2 : Mesure en profondeur dans la zone N° 3
haut
eur a
ppro
xim
ativ
e en
cm
longueur approximative en cm
Cartographie %eau avec approx linéaire des Ncarbures
11-12
10-11
9-10
8-9
7-8
6-7
5-6
4-5
3-4
2-3
1-2
0-1
LEGENDE
Surface
~ 10 cm
Mesure en profondeur
Ten
eu
r en
eau
cro
issan
te
Humidité homogène
en surface sans
rapport avec les
désordres
Gradient
d’humidité
décroissant en
profondeur
0
15 %
Examens à la loupe binoculaire numérique
Comptage des grains
affleurant la surface
Aspect jaunâtre de la résine
Microorganismes en surface
Microscopie électronique à balayage
Support béton exempt
de pathologie notable
Etat de surface
localement microfissuré,
présence d’anfractuosités
Microscopie électronique à balayage
Aspect des filaments organiques
Microscopie électronique à balayage
Aspect général en surface
1 = grain de quartz, 2 = matrice microfissurée en surface
Microscopie électronique à balayage
Aspect de la matrice du béton
1 = C-S-H, 2 = fissure, 3 = ettringite
Etude stratigraphique d’un revêtement de sol scellé (au sens du DTU 52.1) et caractérisation du mortier de joint dit « anti acide »
Recherche de la présence de liants polymériques Identification, état de la structure moléculaire…
Analyse thermiqueProportion de fraction organique, de charges minérales, teneur en eau...
Caractérisation stratigraphiqueIdentification des différentes couches constitutives du complexe (binoculaire et µopt)
Pathologies (MEB)
Caractérisation chimique
Chromatographie ionique (sels,
présence éventuelle d’acides
organiques)
Méthodologie
Photographie à la loupe
binoculaire
Aspect de la stratigraphie
1 = carrelage de surface
2 = mortier colle
3 = décollement
4 = ancien carrelage
5 = joint de carrelage
Microscopie optique
en lumière réfléchie
Lumière naturelle
1 = clinker
2 = grain siliceux
Examens au MEB
Caractérisation de la fraction
polymérique du mortier
Ratio résine/durcisseur
Taux de réticulation
Dans ce cas absence de polymère…..
Analyse thermique
Proportion de fraction organique, taux
charges minérales, eau libre et liée aux
hydrates
1 7 . 0 0 1 7 . 5 0 1 8 . 0 0 1 8 . 5 0 1 9 . 0 0 1 9 . 5 0 2 0 . 0 0 2 0 . 5 0
0
1 0 0 0 0 0
2 0 0 0 0 0
3 0 0 0 0 0
4 0 0 0 0 0
5 0 0 0 0 0
6 0 0 0 0 0
7 0 0 0 0 0
8 0 0 0 0 0
9 0 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0 0
1 1 0 0 0 0 0
1 2 0 0 0 0 0
1 3 0 0 0 0 0
1 4 0 0 0 0 0
1 5 0 0 0 0 0
1 6 0 0 0 0 0
T i m e - - >
A b u n d a n c e
T I C : [ B S B 1 ] P Y 0 8 0 0 2 . D \ d a t a . m s
T I C : [ B S B 1 ] P Y 0 8 0 0 1 . D \ d a t a . m s ( * )
Caractérisation du mortier de joint dit « anti acide »
21
Calcul du dosage en liant et du rapport E/C
MICROSTRUCTURE
Identification du liant par
microscopie optique en
lumière réfléchie
Estimation de la teneur en
silice soluble (Sbéton) du liant
ESSAIS PHYSIQUES
Mesure des masses
volumiques réelle (rr) et
apparente (ra)
Mesure de la porosité
accessible à l’eau (mode
opératoire AFREM)
CHIMIE
Dosage de la silice
soluble (sciment) à HCl 1/50ème
Analyse
thermogravimétrique (teneur
en eau liée aux hydrates)
Dosage en ciment = (sciment/Sbéton).ra (en kg/m3)
Eau efficace = (rr – ra) + ra.Eauliée – air occlus – Eauabsorbée granulats
Solution de base : méthode de la silice soluble
Masses volumiques
Masse volumique réelle (kg/m3) 2330
Masse volumique apparente (kg/m3) 2170
Dosage en granulats
Estimation de la quantité de granulats (kg/m3) 1760
Détermination du dosage en ciment
Silice soluble du béton (% massique) 3,61
Silice soluble théorique du ciment (% massique) 24,3
Dosage en ciment (kg/m3 de béton) 320 ± 30
Détermination du dosage en eau de gâchage
Pourcentage d’eau liée (%) 4,4
Quantité d'eau liée du béton (kg/m3) 95
Quantité d'air occlus (kg/m3) 30
Quantité d'eau absorbée par les granulats (kg/m3) 26
Eau efficace de gâchage Eeff (kg/m3) 200
Estimation du rapport Eeff/C
Rapport Eeff/C 0,63 (0,57 à 0,69)
23
Pour aller pour loin : estimation des paramètres de
formulation du béton à l’aide du logiciel Calcul
Minéraux LCPC
CHIMIE COMPLEMENTAIRE
Analyse chimique de la fraction solution du béton
• Permet d’estimer la composition initiale du ciment
• Puis de déterminer la formulation du béton
Avantage : plus précis qu’un dosage en ciment « classique »
25
Béton architectural → défaut d’apparence du parement avec
différences de teintes prononcées en façade
Programme :
• Mesure de couleur au spectrocolorimètre
• Examens macroscopiques
• Examens au microscope électronique à balayage (MEB)
• Dosage chimique Fe, Ca et Si
Couleurs : problématique
27
Microstructure plus compacte
Teneurs en pigments (fer) et en
fines calciques (CaO) plus
importantes CaO (% massique) 50,86 48,68
Fe2O3 (% massique) 1,09 0,97
Couleurs : résultats
28
Hypothèse : vibration du béton
→ apparition du spectre des armatures par
résonnance liée à la ségrégation des fines
Couleurs : résultats
Contexte et objet de l’étude :
Réalisation d’une inspection détaillée faisant apparaitre des pertes de matières
sur les poutres (éclats de béton, nids de cailloux, aciers apparents)
Nécessité de réaliser un diagnostic du béton
Objectifs : Déterminer l’origine des pathologies
Programme technique :
- Détection, positionnement et mesure d’enrobage des armatures par réflectométrie radar (10 zones de mesure)
- Evaluation de l’activité de corrosion (10 zones de mesure)
- Prélèvements par carottage
INVESTIGATIONS SUR SITE
Programme technique :
- Dosage en ciment
- Analyse thermogravimétrique
- Mesure de profondeur de carbonatation
- Mesure de résistance mécanique
- Détermination de la teneur en chlorures libres
ESSAIS ET ANALYSES EN LABORATOIRE
Résultats IS : Enrobage des armatures
Globalement enrobage supérieur à 30 mm
Zone 8
Armatures verticales en âme de poutre
Cartographie d’enrobage
Zone 8
Âme de poutre
Localement enrobage insuffisants (2 zones / 10)
Répartition statistique des armatures
Enrobage (cm) :
Résultats IS : Mesure de probabilité d’activité de corrosion
Absence de probabilité de corrosion active excepté pour 1 zone
Zone 10
Âme de poutre
Cartographie de potentiel
Zone 5
Âme de poutre
1 zone avec probabilité de corrosion active
Corrosion en lien avec une écoulement d’eau sur l’âme de poutre depuis l’encorbellement
Potentiel (mV)
Absence d'activité
de corrosion
Forte probabilité
d'activité de corrosion
Cartographie de potentiel
Zone anodique
Résultats Analyses en laboratoire
setec Lerm
Résultats Analyses en laboratoire
Recherche de pathologie
- Carbonatation faible à l’exception d’une zone où elle atteint 27 mm (en lien avec la présence d’un nid de cailloux)
- Teneurs en chlorures libres faibles
Paramètres de formulation
- Paramètres de formulation corrects vis-à-vis des critères normatifs
Conclusions diagnostic béton
- Etat de conservation du béton satisfaisant
- Corrosion active très localement en lien avec des sous-enrobages, nids de cailloux, fissures
- Corrosion plus probable sur une zone – écoulement d’eau
- Paramètres de formulation corrects vis-à-vis des critères normatifs
- Pas de chlorures
- Carbonatation locale qui peut jouer dans l’initiation de la corrosion
- Préconisation de purge, passivation des aciers et ragréage des bétons