Préscilia Langevin_Portfolio

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PORTFOLIO Préscilia Langevin Développement local / Développement social 16 avenue du 6ème RTS 83210 Solliès-Pont +337 81 81 66 25 [email protected]

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PORTFOLIOPréscilia LangevinDéveloppement local / Développement social

16 avenue du 6ème RTS83210 Solliès-Pont

+337 81 81 66 [email protected]

Sommaire

Portrait 4

Mobilité 8

Revitalisation 21

Développement

Portrait

Volontaire

Autonome

Curieuse

RÉACTIVE

Dynamique

Créative

Patiente6

Patiente

2009 / 2011 :Master professionnel « Urbanisme, Habitat et Coopération Internationale »

Institut d’Urbanisme de Grenoble (IUG) => Stage de fin d’étude dans une Table de concertation à Montréal => Stage facultatif à l’Agence d’Urbanisme de Toulon 2008 / 2009 : Licence 3 de Sociologie en échange universitaire

Université du Québec à Montréal (UQAM)

2006 / 2008: Licence 1 et 2 de Sociologie

Université de Nice Sophia Antiplois (UNSA) => Enquête qualitative sur le maintien du lien social à la retraite => Enquête quantitative sur l’orientation des étudiants

L’étude et la compréhension des modes de vie des individus ont toujours été pour moi source de motivation. C’est donc naturellement que j’ai choisi la sociologie comme point de départ pour mes études universitaires. J’ai ensuite voulu ouvrir ma vision en me penchant sur la ville, le milieu de vie des individus. L’urbanisme s’est donc imposé comme discipline pour ma maîtrise. La ville est terrai d’étude que je trouve particulièrement intéressant. En constant renouvellement et recommencement, elle est aussi le lieu d’expression des différences de modes de vie des populations. Durant mes études à l’Institut d’Urbanisme de Grenoble, je me suis principalement intéressée aux problématiques de la mobilité, des espaces publics et du

développement durable que je considère comme être au coeur des défis pour le développement de nos villes et nos sociétés.

Aujourd’hui ces deux disciplines alimente ma réflexion autour de projets qui contribuent à l’amélioration du cadre de vi(ll) e des habitants et au rapprochement entre ville et nature.Mon stage de fin d’études et mes premières expériences professionnelles m’ont peu à peu orienter vers les thématique de la Politique de la ville. Soucieuse de la bonne compréhension et appropriation des projets urbains, je souhaite me positionner comme une interlocutrice auprès des différents acteurs.

Urbanisme : Politique de la ville, concertation, espaces publics, développement durable, mobilité/transport

Activités, Loisirs : Sport (danse, gym en salle, ski, natation synchronisée), photographie, cinéma, lecture, collages

Voyages : Canada, Etats-Unis, Portugal, Espagne, Italie, Belgique, Allemagne, Hongrie, Autriche, Slovaquie.

Profil

Formation Intérêts

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Mobilité

Atelier professionnel « Réorganisation de la mobilité dans une capitale européenne» - Bratislava, Avril 2010

L’Institut d’Urbanisme de Grenoble et la Slovak University of Technology ont organisé un atelier professionnel à destination des étudiants pour qu’ils se penchent sur les potentiels de développement de la capitale slovaque.

Bratislava situe à 60 km de Vienne, une proximité qui influence de plus en plus son développement mais qui n’est pas véritablement exploitée. De plus, la capitale rencontre aujourd’hui les

problèmes contemporains liés à la mobilité: congestion, pollution ...

Notre équipe a travaillé sur le devenir de la banlieue dortoir de la ville: le quartier de Pétrzalka. L’objectif pour le développement de ce quartier est de concilier la vision du «tout-voiture» encore ancrée dans la réflexion slovaque avec des propositions de développement plus durable.

ContexteCaractérisée par son architecture en barres d’immeuble,s la fonction de Petrzalka est essentiellement résidentielle. Le Danube et l’autoroute situés au Nord du quartier forment une double barrière et rendent les connexions avec le centre ville difficiles et peu nombreuses. Celles-ci se font principalement par voiture, un seul des trois ponts supporte des lignes de bus.

Le quartier se démarque donc par une profonde monotonie aussi bien d’un point de vue architectural qu’en termes d’activités. Pourtant, la localisation du quartier est stratégique car il est la liaison avec Vienne, la capitale autrichienne et sera bientôt à la limite d’un grand projet de développement, celui du Optok.

Les défis sont donc multiples. Le plus important d’entre eux est certainement celui des franchissements.

Bratislava

Diagnostic

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En premier lieu, les connections sont repensées à la fois du Nord vers le Sud mais aussi d’Est en Ouest. Ces connexions sont un véritable support de développement. Nous pensons les utiliser pour favoriser le verdissement par la création de ponts verts mais

aussi en implantant une piste cyclable qui bouclera le quartier. Les transports actifs sont ainsi valorisés et le développement du quartier prend une voie plus durable.

Figure 1: Développer des connexions vertesCarte 1: Localisation de Petrzalka

Propositions

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Atelier professionnel « Réorganisation de la mobilité dans une capitale européenne» - Bratislava, Avril 2010

PropositionsDans un deuxième temps, il faudra créer un axe structurant, porteur de développement. Nous avons choisi l’axe central du quartier. Colonne vertébrale de Petrzalka, il supportera

une nouvelle ligne de tramway qui reliera la banlieue au centre-ville. Différents pôles d’activités seront développés. L’accent sera mis sur le commerce, le sport et la culture.

Figure 2: Propositions pour l’artère principale de Petrzalka

Enfin, nous souhaitons lutter contre la monotonie du bâti. En effet, celle-ci empêche les touristes, de se repérer et est également un frein au sentiment d’appartenance des résidents du quartier. Nous voulons donc insérer

des «landmarks» et repensé le relief architectural. L’idée est de redonner une identité au quartier et de créer une continuité entre Vienne, le Op-toc et le centre ville.

Figure 3.a: Représentation actuelle de Petrzalka

Figure 3.b: Proposition pour plus de relief et plus de repères dans le bâti

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Atelier professionnel « Vers Fontaine 2040» - Fontaine (38), Septembre 2009 à Mai 2010

Fontaine est une commune limitrophe de Grenoble stratégiquement située dans les contreforts du Vercors, l’un des trois massifs cernant l’agglomération. Stratégiquement car elle est concernée par de nombreux projets en cours ou à venir, portés par la Mairie de Fontaine, les communes voisines, la Métropôle grenobloise ou encore le conseil général et l’Etat. Ces différents projets vont considérablement modifiier le contexte de développement de la commune en termes de

déplacements, de développement économique, d’habitat ou encore de dynamisme commercial et culturel.

C’est dans cette pensée que la commune de Fontaine a passé commande auprès de l’Institut d’Urbanime de Grenoble pour que les étudiants consacrent leur atelier annuel à la planification urbaine, à l’évolution possible de la commune et sa place dans l’agglomération grenobloise.

ContexteDurant la phase de diagnostic, nous avons pu identifier différents axes routiers structurants du territoire situés tout autour de la commune. Nous pouvons également dénombrer trois ponts enjambant le Drac, seules connexions avec Grenoble. Mais de manière générale, nous avons noté un manque de cohérence dans le maillage local de la commune. La place de la voiture est trop importante et les déplacements des piétons restent généralement difficiles. Un intérêt particulier a été porté au mail Marcel Cachin, lien entre différentes centralités de la commune (hôtel de ville, poste, place du marché...) mais déconnecté du reste du réseau et mal adapté aux piétons. Enfin, nous avons aussi noté un manque et un déséquilibre en matière de franchissements, créant un sentiment de coupure avec le reste de l’agglomération.

Notre objectif pour cet atelier a donc été de trouver des solutions pour développer et renforcer les franchissements ainsi que la desserte en transport en commun. Nous souhaitons aussi fluidifier le trafic et visons une diminution de l’usage de la voiture en ville.

Fontaine, un «patchwork extraordinaire»

Fontaine

Diagnostic

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Carte 1: Diagnostic général

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Atelier professionnel « Vers Fontaine 2040» - Fontaine (38), Septembre 2009 à Mai 2010

A première vue, le maillage de transports en commun sur la commune semble relativement dense. Pourtant, nous constatons un manque évident de liaison avec la Presqu’île scientifique (en orange sur la carte) qui abrite pourtant l’un des plus importants projets de développement à venir.

De plus, les liaisons Nord/Sud nous apparaissent également comme un

enjeu et doivent être renforcées afin d’affirmer le positionnement de la commune de Fontaine.

D’autre part, en plus de desservir l’ensemble des projets urbains à venir et améliorer les connexions, nous souhaitons que le réseau soit pensé comme un diffuseur d’urbanité et permette la mise en place de contrats d’axe.

Nous avons volontairement choisi de ne pas nous prononcer en faveur d’un tramway ou d’un BHNS, laissant à la commune le libre arbitre, mais proposons la création de deux lignes structurantes pour le territoire. La première, sur l’avenue de l’Argentière au Nord, permettant de relier les portes du Vercors à la Presqu’île scientifique en passant par la zone commerciale de l’argentière et structurant ainsi toute la partie Nord de la commune et rejoignant le prolongement de la ligne B sur la presqu’île, créant ainsi

un lien avec le centre de Grenoble.

Au centre, nous proposons deux scénarii pour la deuxième ligne. Les propositions diffèrent par les centralités à desservir. Dans le premier cas, la place Louis Maisonnat serait choisi et la Presqu’île scientifique serait reliée à l’Ouest de la commune.

Le deuxième scénario privilégie le mail Marcel Cachin, centralité émergente, et lierait la Presqu’île au Sud de la commune.

Carte 2: Présentation du réseau de transports en commun

Cartes 3 a et b: Propositions pour un nouveau réseau de TCSP, scénarii 1 et 2

Proposition de ligne de TCSP : scenario 2

0 100 m

N

Proposition de ligne de TCSP : scenario1

0 100 m

N

Proposition: Transports en commun

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Pas de franchissement, pas de développement, voici la conclusion de notre diagnostic. Dès le départ, le manque de connexion entre Fontaine et le plus important projet en cours, celui de la Presqu’île, nous a semblé une lacune urgente à combler. C’est pourquoi, nous nous sommes concentrer sur la zone Nord-Est de la commune et travailler sur la création d’une passerelle piétonne, améliorant les connexions et créatrice d’urbanité dans le secteur.

Figure 2: Proposition de passerelle piétone

Figure 1: Référence : passerelle Simone de Beauvoir, Paris.

Carte 4 : Zoom sur le secteur des Martyrs

Proposition: Les connexions

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Atelier professionnel « Vers Fontaine 2040» - Fontaine (38), Septembre 2009 à Mai 2010

Pour penser la mobilité à l’échelle du piéton et du cycliste, nous avons réalisé une carte illustrant les zones pédestres de 400m autour des arrêts de tram ou bus. Ces zones identifiées sont des enjeux stratégiques en termes de densification et d’accentuation ou

de création de centralités.La sécurité doit également être renforcée, nous préconisons alors la création de zones 30 et la multiplication des zones de rencontre, afin que tous les usagers de la route puissent cohabiter en toute sécurité.

Carte 6 : Périmère pedestre à 5 minutes autour des arrêts de bus/tramway

Figure 1 : Possibilités de densification de l’habitat

Figure 3: Exemple de zone de rencontre

Herstal, BelgiqueCopyright: SCAHT

Figure 2: Exemple de zone 30Frieburg, Allemagne

Proposition: Mobilité douce et densification

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evitalisationR

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Projet de développement urbain intégré « Parcours ton quartier » - Montréal, achevé en Août 2011.

ContexteEn collaboration avec deux jeunes architectes, des plans ont été établis. L’idée principale est celle du parcours, ce projet devait apporter une identité au quartier tout en créant une continuité. Trois éléments clés se retrouvent dans chaque place: les courbes du mobilier urbain rappelant la proximité du fleuve Saint-Laurent, le marquage au sol pour une meilleure visibilité et l’intégration de jeu pour une dimension sportive et ludique.

La particularité de ce projet réside dans le jeu d’acteurs qui s’est organisé autour. La dimension intégrée est ici largement représentée puisque

deux des trois places publiques ont été implantées sur des terrains privés, posant le problème du partenariat public/privé, sujet d’actualité en Europe.

Une multitude d’acteurs donc, dont deux organismes communautaires de Mercier-Est: l’Antre-Jeunes dont la devanture devient place publique et l’éco-quartier qui a pris en charge l’installation et l’entretien des éléments de verdissements. Enfin, pour le mobilier urbain, la société M3 Béton nous signe ici un mobilier unique.

Mise en OeuvreAvant de pouvoir sortir de terre, ce projet a dû franchir de nombreuses étapes.

La première a sans aucun doute été la localisation des sites. Les membres Comité aviseur de la RUI ont dans un premier temps listé puis priorisé les lieux stratégiques où implanter des haltes de socialisation.

Une fois les sites ciblés, l’équipe de la RUI devait rencontrer les propriétaires pour leur présenter les prémices du projet et les convaincre de rejoindre le mouvement.

Vient alors la partie plus technique avec la réalisation de plans, devis et sketchs à présenter à l’Arrondissement. Difficile ici de faire correspondre les regards de chaque acteur sur un seul et même dessin. Parallèlement, nous prenions contact avec M3Béton afin de mettre en place une nouvelle game de mobilier urbain.

Enfin, le dossier solidement monté, l’ultime étape aura été celle de la présentation à l’arrondissement qui, après quelques ajustements, a donné son accord pour la mise en route des travaux.

Montréal

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Ce premier site d’intervention est en réalité l’entrée d’un organisme communautaire dédié aux jeunes de Mercier-Est. Pour réaliser ces plans, l’équipe de la RUI s’est d’abord rendu sur place pour rencontrer les jeunes de l’Antre et établir avec eux de premiers croquis. L’incrustation de mosaïque avait été une réelle exigence de la part des jeunes de l’organisme, nous avons

donc choisi d’incruster cet élément sur le dessus des pastilles. Avec l’accompagnement d’un professionnel de la mosaïque, se sont les jeunes qui réaliseront les motifs de leur choix sur le mobilier. Toutefois, l’une des pastilles supportera un jeu d’échec afin de garder la trame du jeu votée par le Comité.

Site 1: L’Antre-Jeunes

Réalisation: Guillaume Paradis, Valéry Tremblay-Gravel pour Solidarité Mercier-Est

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Site 2: Lunetterie Iris

Pour ce second site, la collaboration d’un citoyen aura été la clé du succès. Le propriétaire de la lunetterie a accepté que son terrain privé devienne place publique pour le quartier. Ici le verdissement qui est privilégié. Des tranchés ont été creusées et un arbre supplémentaire sera planté pour apporter ombrage et fraîcheur aux promeneurs estivaux. Pour

l’élément ludique, une marelle permettra aux plus jeunes de marier divertissement et exercice pendant que les moins jeunes pourront se remémorer leurs souvenirs d’école sur le mobilier représentant des galets jetés au coeur de cette halte verte.

Réalisation: Guillaume Paradis, Valéry Tremblay-Gravel pour Solidarité Mercier-Est

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Ce dernier site a une histoire légèrement différente . En effet,

à l’instar des deux autres, c’est ici la propriétaire même des

lieux qui nous a demandé d’installer devant son commerce

quelques éléments de mobilier urbain afin que sa clientèle

puisse de reposer ou déguster ses pâtisseries confortablement

installée. Pour le marquage au sol, nous avons repris le motif

d’emprunte de pas, en référence au titre du projet, «Parcours

ton quartier». Leur disposition a été pensée en fonction de la

façade existence pour une meilleure continuité entre le bâti et

ce nouvel espace public.

Réalisation: Guillaume Paradis, Valéry Tremblay-Gravel pour Solidarité Mercier-Est

Site 3: Boulangerie

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Projet de développement urbain intégré « Fausses vitrines commerciales» - Montréal, achevé en Juin 2011.

C’est au sein de la démarche de Revitalisation Urbaine Intégrée (RUI), hébergée par la Table de concertation Solidarité Mercier-Est que ce projet a vu le jour.

Partis du constat selon lequel la rue commerçante Hochelaga, artère principale du quartier, montrait des signes importants de dévitalisation, nous cherchions une solution pour ramener convivialité, sécurité et

animation aux résidents du quartier.

Ainsi, après des mois de prospections, négociations et recherche de financements, trois «fausses vitrines» ont vu le jour en 2011. Ce projet n’a pu aboutir que grâce à la collaboration entre plusieurs acteurs: la Table, l’éco-quartier Tétrault-ville, le centre d’imagerie de Montréal (UMA) mais surtout grâce à l’implication citoyenne dont nous avons été les témoins.

Réalisations

Contexte

Pour réaliser ce projet, nous sommes partis à la rencontre de commerçants sur Hochelaga souhaitant louer ou vendre leur commerce. Nous leur avons proposé de nous prêter leur local vide le temps de la transaction pour que nous puissions y installer des oeuvres

photographiques.

De son côté, l’UMA s’est chargé d’organiser un appel à projet auprès de différents artistes. Une fois les locaux disponibles et les oeuvres sélectionnées, nous n’avions plus qu’à procéder à l’installation.

Photo 1: Local vide en attente de vente

Photo 2: Local vide en rénovation

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Photos 3 a,b et C: «L’été de mes 20 ans» de Marie-Philippe Boudreau

Photos 4 a,b et C: «L’étude d’un chien dans une boite» de Simon Belleau

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éveloppement D

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Aménager des quartiers durable, « Parcours vers, plan d’action Quartier 21» - Montréal, achevé en Août 2011.

Mercier-Est

ContexteLa Ville de Montréal établit tous les cinq ans un plan de développement durable. Dans celui de 2010-2015, un programme de financement a été pensé pour venir en aide aux acteurs souhaitant mettre en oeuvre des actions pour contribuer au développement durable des différents quartiers de l’île. Ce programme porte le nom de “Quartier 21”, en référence aux agendas 21 édités lors

du Sommet de la Terre à Rio en 1992, et met l’accent sur l’environnement bâti sur lequel les actions doivent porter.

L’équipe de Revitalisation urbaine intégrée de Solidarité Mercier-Est a participé à l’appel à projet en 2011 et son plan d’action a été retenu. Il est aujourd’hui en court d’application.

Notre plan d’action se construit autour de plusieurs objectifs.

Généraux:

A - Améliorer le cadre et la qualité de vie des résidents du quartier.

B - Sécuriser l’espace et faire la promotion pour l’utilisation des transports actifs

C - Regrouper les commerçants du quartier et favoriser le commerce de proximité et l’achat local.

Spécifiques:

1- Créer un réseau pour les transports actifs et relier les différents pôles d’intérêt du quartier pour renforcer la proximité.2 - Augmenter le sentiment de sécurité des déplacements en transport actif, sensibiliser et promouvoir les modes de déplacements alternatifs à la voiture3 - Contribuer à la revitalisation de l’artère commerciale et au développement de services de proximité4 - Verdissement des espaces publics.

Objectifs

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Proposition

New-York, P.L

Objectif 1 Objectif 3Objectif 2

Encourager l’utilisation des transports actifs et l’achat

local par l’implantation de supports à vélos aux points

stratégiques du quartier.

Cartographier les pôles d’intérêt, évaluer les besoins en termes de signalisation et marquage distinctifs dédiés aux piétons et cyclistes puis prioriser et planifier l’implantation de

cette signalisation.

Mettre en place des infrastructures incitatives à l’usage des transports actifs et un programme de sensibilisation dans les écoles

primaires.

Proposer et favoriser la création d’une coopérative de solidarité dont l’activité permette la promotion et l’utilisation des transports

actifs.

Continuer l’aménagement de

haltes vertes sur l’artère commerciale

Sécuriser les traverses piétonnières par l’implantation de

saillies vertes.

Verdir le «parcours vers» par la plantation de plates-bandes et de bacs à fleurs à

rétention d’eau.

Objectif 4

32 *Proposition lauréate du prix de l ’innovation remis par la Fondation Egis *Proposition lauréate du prix de l ’innovation remis par la Fondation Egis

D’un entre-deux à un territoire du Grand Paris: la Plaine de Pierelaye-Bessancourt, « Replay*» - Ateliers de Cergy, septembre 2013

ContexteLes Ateliers de Cergy est une association de loi 1901 spécialisée dans la maîtrise d’oeuvre urbaine. Chaque année, elle organise une série d’ateliers, en France et à l’étranger, réunissant des professionnels et des étudiants de divers horizons. L’atelier de septembre est consacré à un territoire francilien.

En 2013, les quatre équipes participantes de l’atelier francilien ont été amenés à se pencher

sur la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt. Territoire limitrophe à sept communes de la balieue parisienne, dont l’histoire de la Plaine est tissée de paradoxes. Espace servant de la capital, elle a longtemps servi d’épandage maraîchère. Une fonction qui lui a apporté une réputation de terre fertile. De dépotoire elle est devenue une plaine agricole pour nourrire la population locale, avant que lourde polution du sol rende impossible sont exploitation vivrière.

ObjectifsAujourd’hui ce site de 2 000 hectares est un véritable patchwork d’usages plus ou moins régulés. Néanmoins, sa localisation et sa superficie en fond un territoire stratégique et les potentiels de développement sont nombreux.

Pour changer le cours des choses, bâtir un avenir nouveau, redonner une impulsion et une attractivité nouvelle à la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt, un projet de forêt labellisé Grand Paris a été proposé.

Les objectifs de cet atelier est donc de construire une réflexion autour de cette proposition et de définir la forêt du Grand Paris sur cette plaine. Bâtir une forêt, un paradoxe de plus pour cet espace, mais surtout un projet ambition , qui se construit sur des décénies.

Quelle forme de forêt?Quels usages? Quelles opportunités? Quels développements urbains et économiques?

Cet atelier vise donc à imaginer, projeter, des stratégies qui permettront de donner à la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt un avenir inventif, local et métropolitain.

Pierrelaye-Bessancourt

33*Proposition lauréate du prix de l ’innovation remis par la Fondation Egis *Proposition lauréate du prix de l ’innovation remis par la Fondation Egis

Le Chanvre:Cette plante permet de produire de la biomasse utilisée notament comme isolant dans le secteur de la construction. Sa culture ne nécessite pas de traitement phytosanitaire, ni d’irigation et permet de fixer la pollution du sol.Insertion sur un marché local: A Chanteloup-en-Brie, en Seine et Marne, une dizaine d’agriculteurs s’est regroupé au sein de l’association «Planète Chanvre» pur produire et transformer ce matériau.En s’insérant dans la filière du chanvre, Pierrelaye-Bessancourt participerait à un projet pilote de biomatériaux d’envergure métropolitaine.

D’un entre-deux à un territoire du Grand Paris: la Plaine de Pierelaye-Bessancourt, « Replay*» - Ateliers de Cergy, septembre 2013

Notre proposition repose sur l’idée que l’agriculture doit rester la principale fonction de la Plaine, elle est son identité.

Partant de ce constat, nous choisissons d’envisager la pollution comme une oportunité, comme un levier de développement pour de nouveaux usages.

Parce qu’elle est fortement polluée, la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt offre des perspectives d’exploitation différente.s Nous centrons notre proposition sur le l’agriculture non vivrière, les productions de chanvre, de myscanthus et/ou la floriculture sont proposées. Cette nouvelle activité agricole permettra d’inscrire le site dans un nouveau circuit économique.

En mettant l’accent sur l’agriculture de matériaux bio-innovants et la floriculture, notre équipe souhaite redonner une nouvelle image et un nouveau parfum à cet ancien territoire d’épandage.

Le Miscanthus:Plante perene et qui fixe les polluants au sol, le miscanthus est utilisée pour la production de biomasse, litière et paillage horticole. Des centres de recherches travaillent également à la possibilité de l’utiliser pour la production de plastiques végétaux et agro-matériaux pour la construction.L’agglomération 2 Rives de Seine a lancé en 2009 un projet «Coeur Vert» dans l’objectif de développer une nouvelle agriculture fondée sur les agro-matériaux. Pierrelaye-Bessancourt pourrait donc à sont tour se lancer dans l’éco innovation en abandonnant la culture du maïs, de blé et de colza au profit de celle du miscanthus.

La Floriculture:Plusieurs modes de culture de fleurs peuvent être envisagées:Le long des sentiers, en serres ou en pleine terre, les fleurs offriront une perception sensible du paysage et une nouvelle expérience sensorielle.Dans les espaces de forêt, des fleurs sauvages diversifieront le paysage et contribueront à l’enrichissement de l’écosystème.Les fleurs métallophytes pourront également permettre à la Plaine de s’insérer dans le marché de la Cometic Valley, un pole de compétitivité regroupant plus de 300 entreprises de la filière cosmétique implantées dans six départements des régions centre, Île de France et Haute Normandie.

Proposition: L’agriculture

34 *Proposition lauréate du prix de l ’innovation remis par la Fondation Egis*Proposition lauréate du prix de l ’innovation remis par la Fondation Egis

D’un entre-deux à un territoire du Grand Paris: la Plaine de Pierelaye-Bessancourt, « Replay*» - Ateliers de Cergy, septembre 2013

Proposition: La structure bocagèreOutre l’activité agricole, le défi de ce territoire réside également dans la nécessité d’intégrer des espaces forestiers ainsi que des zones d’urbanisation et d’habitat.

Notre équipe a choisi de miser sur la stratégie d’entremêler ces différentes composantes en utilisant la structure bocagère.

Très répendu en Bretagne et en Normandie, le bocage se matérialise par une forêt linéaire, dont le réseau imbriqué de prairies, de haies, de talus et de faussés forment des corridors écologiques. Le bocage nous permet également d’être dans la

continuté d’une activité agricole éco-innovante car il représente également une source de bois d’oeuvre et de bois énergie.

La diversité des paysages créés contribuera également à développer un tourisme vert attractif par la création de couloirs pour les cyclistes ou pour les randonnées équestres.

Enfin, le bocage est un formidable outil pour imaginer un aménagement paysager articulant harmonieusement l’agriculture, la forêt et l’urbain, nous permettant ainsi de favoriser l’interpénétration de la Nature et de la Ville.

Schéma 1: Le bocage comme connexion entre l’agriculture, la forêt et l’urbain

Schéma 2: Les différentes fonctions du bocage

35*Proposition lauréate du prix de l ’innovation remis par la Fondation Egis*Proposition lauréate du prix de l ’innovation remis par la Fondation Egis

D’un entre-deux à un territoire du Grand Paris: la Plaine de Pierelaye-Bessancourt, « Replay*» - Ateliers de Cergy, septembre 2013

Carte 1: Schéma directeur

Préscilia Langevin +337 81 81 66 25

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Dernière modification Janvier 2014