Prendre ses repas aux mauvaises heures peut faire grossir

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LE FIGARO lundi 19 novembre 2012 A Osez-vous demander à votre médecin de se laver les mains avant la consultation ? HYGIÈNE Avant de passer entre les mains d’un praticien, d’une infirmière, d’un dentiste pour être examiné, manipulé, voire piqué, nombre d’en- tre nous se demandent si le soignant s’est bien lavé les mains avant de commencer les soins. Mais peu osent lui poser la question de savoir s’il a res- pecté ou pas les règles d’hygiène de base à appli- quer entre chaque patient, de peur d’être désa- gréable ou d’avoir l’air suspicieux. Pris par un rythme élevé, les soignants se désinfectent-ils systématiquement les mains entre deux actes ? À l’hôpital, où les comités d’hygiène veillent au grain, le lavage des mains ou la désinfection par un gel hydroalcoolique est une pratique qui a fait l’objet de multiples campagnes d’information auprès des soignants, des élèves infirmières et des étudiants en médecine. Mais que se passe-t-il en ville, dans le huis clos des consultations ? Il y a apparemment assez peu d’études permettant de connaître les pratiques en la matière. Des chercheurs de l’université du Wisconsin ont envoyé un questionnaire à 200 patients pour leur demander s’ils étaient conscients du risque d’infection transmis par les soins. Et sur la manière d’engager les soignants à améliorer leur propre hygiène des mains. Les résultats, étonnants, vien- nent d’être publiés dans Society for Healthcare Epidemiology of America. La majorité des personnes interrogées estime que les soignants sont supposés se laver les mains avant et après les soins. Ils affirment même qu’il est possible pour le patient de rappeler cette pratique importante aux soignants. Mais seule- ment 54 % des individus sondés indiquent qu’ils se sentiraient tout à fait à l’aise pour demander à leur médecin de se laver les mains avant les soins. Et finalement, seulement 14 % des patients ont dé- claré avoir déjà eu le courage demander à un pro- fessionnel de santé de se laver les mains avant un examen. « Il est clair que l’on pourrait inciter les patients à se sentir à l’aise en demandant aux soi- gnants s’ils se sont prêtés à cette hygiène des mains avant de les prendre en charge, concluent les chercheurs. Cela pourrait être un enjeu des campagnes d’intervention à l’avenir sur cette question. » D r MARTINE PEREZ Sur le web Les oméga 3 limitent le risque de dépression post-partum L’hormone qui renforce la fidélité des hommes Le risque cardio-vasculaire pourrait se lire sur les visages Se nourrir en décalé par rapport à notre horloge biologique fait prendre du poids. ANNE PRIGENT NUTRITION L’heure à laquelle nous mangeons se révèle tout aussi importante que ce que nous man- geons, comme vient de nous le rap- peler l’expérience publiée récem- ment dans la revue Nature Medecine. Les rythmes biologiques de notre organisme sont gouvernés par une horloge située dans le cerveau. La destruction de cette horloge biologi- que chez l’animal de laboratoire en- traîne la disparition de nombreux rythmes circadiens (fonctionnant sur 24 heures). Dans cette expérimentation, me- née chez la souris, les chercheurs de l’université de Pennsylvanie ont sup- primé le gène de l’horloge, appelé BMAL1. Désynchronisés, les ron- geurs se sont mis à manger lorsqu’ils devaient dormir, et inversement, avec pour conséquence qu’ils sont devenus obèses alors même qu’ils absorbaient la même quantité de nourriture que des souris « norma- les » qui ne grossissaient pas. « Cette expérience nous montre que l’obésité n’est pas uniquement liée à une anomalie entre les apports éner- gétiques et les dépenses, constate le P r Arnaud Basdevant, chef du service nutrition à l’hôpital de la Pitié-Salpê- trière, à Paris. Il y a d’autres facteurs impliqués. Et ce travail nous montre le lien entre veille, sommeil et obésité. » L’horloge biologique de l’homme est réglée par les nombreuses alter- nances de son environnement : lu- mière et obscurité, activité et repos, veille et sommeil rythment son fonctionnement. « L’horloge interne doit fonctionner en harmonie avec ces facteurs environnementaux », explique le P r Yvan Touitou, spécia- liste des rythmes biologiques. Tra- vail posté ou de nuit, jet lag, faible exposition à la lumière ou encore cécité sont autant de causes qui viennent dérégler cette horloge, entraînant une désynchronisation. « L’homme n’est pas un animal noc- turne », résume le D r Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition à l’Institut Pasteur de Lille. Pour preu- ve, les travailleurs de nuit paient un lourd tribut à leur activité en décala- ge. « Les symptômes de la désynchro- nisation et de l’intolérance au travail posté comprennent de nombreux si- gnes parmi lesquels fatigue, troubles de l’appétit pouvant entraîner un surpoids, comme cela a été rapporté en particulier chez les infirmières de nuit, ou troubles importants du sommeil à l’origine d’obésité lorsque la privation de sommeil est chronique », précise Yvan Touitou. Si les méfaits de la désynchronisa- tion chez les travailleurs de nuit sont bien connus, qu’en est-il pour tous les autres ? Devons-nous tenir compte de notre horloge biologique pour rythmer nos repas ? Sans doute, répondent les spécialistes. Si le concept de « chrononutrition » a été galvaudé par quelques gourous de la minceur, il repose sur des données validées. « La lumière synchronise nos rythmes avec l’environnement via la rétine ; il est donc naturel de prendre le repas de midi à 13 heures l’hiver, mais il devrait être pris à 14 heures l’été », explique le P r Jean-Marie Bourre, spécialiste en neuro-pharmaco- nutrition, auteur de La Chrono- diététique, aux éditions Odile Jacob. Des glucides au dîner Pour ce spécialiste, le repas sert à sa- tisfaire sa faim jusqu’au rassasie- ment, suivi de la satiété ; tout le contraire du grignotage, où l’on n’a jamais faim ni jamais plus faim. « Après le début du repas, il faut vingt minutes au cerveau pour envoyer un signal de rassasiement », explique Jean-Marie Bourre. Manger trop vite, c’est ne pas laisser le temps au cer- veau d’envoyer ce signal, « ce qui ex- plique qu’un régime minceur, où le re- pas est expédié parce qu’on se sent coupable de manger, fait grossir ! ». Si le dîner ne doit pas être trop co- pieux, il doit cependant apporter suf- fisamment d’énergie aux méninges. « Le cerveau peut travailler plus la nuit que le jour ; donnez-lui assez de gluci- des, du pain notamment, au dîner pour éviter une hypoglycémie nocturne, certes insensible, mais qui altère la mémorisation en perturbant le stocka- ge des données acquises et en rédui- sant leur restitution », explique Jean- Marie Bourre. Après le long jeûne de huit ou neuf heures de la nuit, l’organisme a be- soin d’un repas composé en quantité suffisante de glucides, de lipides et de protéines. L’idéal ? Le breakfast à l’anglaise : sucres lents (pain, céréa- les) et rapides (jus de fruits, sucre, confiture, miel) corrigent l’hypogly- cémie matinale. Ajoutez-y les protéi- nes du fromage blanc, des œufs ou du jambon blanc. « Le petit déjeuner doit se prendre entre 6 et 8 heures du matin et durer environ quinze minutes », es- time le D r Marc Schwob, psychiatre et chronobiologiste. En revanche, inutile de forcer les enfants à se nourrir au saut du lit. « Il faut vingt minutes au réveil pour avoir faim », précise Jean-Marie Bourre. Si le concept de « chrononutrition » a été galvaudé par quelques gourous de la minceur, il repose sur des données validées. MAURITIUS/PHOTONONSTOP Ces maladies qui viennent des animaux Le risque sanitaire des animaux de compagnie Voyageurs: les précautions à prendre PAGE 12 À quoi sert la médecine physique et de réadaptation? PAGE 13 Ps ycho Comment Facebook bouscule la vie sentimentale PAGE 14 Dossier lefigaro.fr/sante SI LES CELLULES graisseuses stockent l’énergie excédentaire, elles sont censées signaler ces niveaux au cerveau par l’intermédiaire d’une hormone, la leptine. C’est l’autre découverte de l’expérience menée par le P r Georgios Paschos, de l’université de Pennsylvanie. L’horloge moléculaire des cellules adipeuses, censée se régler sur l’horloge du système nerveux central (SNC), est non seulement assez autonome mais peut même influencer l’horloge centrale. A. P. Des horloges sous influence Communiqué Boite de 60 gélules végétales en pharmacie sous le code ACL 9885394. En cas de troubles persistants il est conseillé de consulter un médecin. Plus d’infos au 01 83 96 83 01 (tarif local) ou sur www.prostasecura.com Prostate : à surveiller ! “Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour” www.mangerbouger.fr C ’est en général vers la cinquantaine que la prostate commence à provoquer des troubles urinaires, source de gênes au quotidien. Pour vous soulager, pensez à ProstaSécurA doté de plusieurs plantes et actifs naturels qui ont démontré leurs effets bénéfiques sur les problèmes liés à la prostate. Gênes quotidiennes En vieillissant, la prostate tend à grossir et à comprimer la vessie. Cette hypertrophie entraine des gênes urinaires que connaissent 2 hommes sur 3, passé 50 ans : envies d’uriner plus pressantes et plus fréquentes, réveils nocturnes, troubles de l’érection… Heureusement, la recherche progresse et développe des solutions naturelles. Soulager et réguler ProstaSécurA se distingue de la majorité des produits disponibles car il a fait l’objet de tests cliniques, gage de son efficacité. Concentrés au sein d’une formule brevetée, les nombreux actifs de ProstaSécurA sont reconnus pour leurs effets bénéfiques sur la diminution du volume de la prostate, contribuant ainsi à améliorer l’ensemble des troubles urinaires. Actifs naturels Les nombreux actifs naturels de ProstaSécurA (pépins de courge, pygeum africanum, serenoa repens, racines d’orties, minéraux et vitamines) contribuent à diminuer le gonflement de la prostate et à préserver son bon état de fonctionnement. Programme de 2 mois minimum. ProstaSécurA agit sans effets désagréables et peut se prendre en continu si besoin. EYMARD-DUVERNAY/ALPACA/ANDIA.FR « La lumière synchronise nos rythmes avec l’environnement via la rétine ; il est donc naturel de prendre le repas de midi à 13 heures l’hiver, mais il devrait être pris à 14 heures l’été » Pr JEAN-MARIE BOURRE, SPÉCIALISTE EN NEURO-PHARMACO-NUTRITION HERBERT SPICHTINGER/IMAGE SOURCE

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LE FIGARO lundi 19 novembre 2012

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Osez-vousdemanderà votremédecinde se laverlesmains avantla consultation ?HYGIÈNE Avant de passer entre les mainsd’un praticien, d’une infirmière, d’un dentiste pourêtre examiné, manipulé, voire piqué, nombre d’en-tre nous se demandent si le soignant s’est bienlavé les mains avant de commencer les soins. Maispeu osent lui poser la question de savoir s’il a res-pecté ou pas les règles d’hygiène de base à appli-quer entre chaque patient, de peur d’être désa-gréable ou d’avoir l’air suspicieux. Pris par unrythme élevé, les soignants se désinfectent-ilssystématiquement les mains entre deux actes ? Àl’hôpital, où les comités d’hygiène veillent au grain,le lavage des mains ou la désinfection par un gelhydroalcoolique est une pratique qui a fait l’objetde multiples campagnes d’information auprès dessoignants, des élèves infirmières et des étudiantsen médecine. Mais que se passe-t-il en ville, dansle huis clos des consultations ? Il y a apparemmentassez peu d’études permettant de connaître lespratiques en la matière.

Des chercheurs de l’université du Wisconsinont envoyé un questionnaire à 200 patients pourleur demander s’ils étaient conscients du risqued’infection transmis par les soins. Et sur la manièred’engager les soignants à améliorer leur proprehygiène des mains. Les résultats, étonnants, vien-nent d’être publiés dans Society for HealthcareEpidemiology of America.

La majorité des personnes interrogées estimeque les soignants sont supposés se laver lesmains avant et après les soins. Ils affirment mêmequ’il est possible pour le patient de rappeler cettepratique importante aux soignants. Mais seule-ment 54 % des individus sondés indiquent qu’ils sesentiraient tout à fait à l’aise pour demander à leurmédecin de se laver les mains avant les soins. Etfinalement, seulement 14 % des patients ont dé-claré avoir déjà eu le courage demander à un pro-fessionnel de santé de se laver les mains avant unexamen. « Il est clair que l’on pourrait inciter lespatients à se sentir à l’aise en demandant aux soi-gnants s’ils se sont prêtés à cette hygiène desmains avant de les prendre en charge, concluentles chercheurs. Cela pourrait être un enjeu descampagnes d’intervention à l’avenir sur cettequestion. » Dr MARTINE PEREZ

Sur le web

Les oméga 3 limitent le risquede dépression post-partumL’hormone qui renforcela fidélité des hommes

Le risque cardio-vasculairepourrait se lire sur les visages

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Se nourrir en décalé par rapport à notre horloge biologique fait prendre du poids.

ANNE PRIGENT

NUTRITION L’heure à laquellenous mangeons se révèle tout aussiimportante que ce que nous man-geons, comme vient de nous le rap-peler l’expérience publiée récem-ment dans la revue Nature Medecine.

Les rythmes biologiques de notreorganisme sont gouvernés par unehorloge située dans le cerveau. Ladestruction de cette horloge biologi-que chez l’animal de laboratoire en-traîne la disparition de nombreuxrythmes circadiens (fonctionnant sur24 heures).

Dans cette expérimentation, me-née chez la souris, les chercheurs del’université de Pennsylvanie ont sup-primé le gène de l’horloge, appeléBMAL1. Désynchronisés, les ron-geurs se sont mis à manger lorsqu’ils

devaient dormir, et inversement,avec pour conséquence qu’ils sontdevenus obèses alors même qu’ilsabsorbaient la même quantité denourriture que des souris «norma-les» qui ne grossissaient pas.

«Cette expérience nous montre quel’obésité n’est pas uniquement liée àune anomalie entre les apports éner-gétiques et les dépenses, constate lePr Arnaud Basdevant, chef du servicenutrition à l’hôpital de la Pitié-Salpê-trière, à Paris. Il y a d’autres facteursimpliqués. Et ce travail nous montre lelien entre veille, sommeil et obésité.»

L’horloge biologique de l’hommeest réglée par les nombreuses alter-nances de son environnement : lu-mière et obscurité, activité et repos,veille et sommeil rythment sonfonctionnement. « L’horloge internedoit fonctionner en harmonie avecces facteurs environnementaux »,explique le Pr Yvan Touitou, spécia-liste des rythmes biologiques. Tra-vail posté ou de nuit, jet lag, faibleexposition à la lumière ou encorecécité sont autant de causes qui

viennent dérégler cette horloge,entraînant une désynchronisation.

«L’homme n’est pas un animal noc-turne », résume le Dr Jean-MichelLecerf, chef du service nutrition àl’Institut Pasteur de Lille. Pour preu-ve, les travailleurs de nuit paient unlourd tribut à leur activité en décala-ge. «Les symptômes de la désynchro-nisation et de l’intolérance au travailposté comprennent de nombreux si-gnes parmi lesquels fatigue, troublesde l’appétit pouvant entraîner unsurpoids, comme cela a été rapporté enparticulier chez les infirmières de nuit,ou troubles importants du sommeil àl’origine d’obésité lorsque la privationde sommeil est chronique », préciseYvan Touitou.

Si les méfaits de la désynchronisa-tion chez les travailleurs de nuit sontbien connus, qu’en est-il pour tousles autres ? Devons-nous tenir

compte de notre horloge biologiquepour rythmer nos repas? Sans doute,répondent les spécialistes. Si leconcept de «chrononutrition» a étégalvaudé par quelques gourous de laminceur, il repose sur des donnéesvalidées. «La lumière synchronise nosrythmes avec l’environnement via larétine; il est donc naturel de prendre lerepas de midi à 13 heures l’hiver, maisil devrait être pris à 14 heures l’été»,explique le Pr Jean-Marie Bourre,spécialiste en neuro-pharmaco-nutrition, auteur de La Chrono-diététique, aux éditions Odile Jacob.

Des glucides au dînerPour ce spécialiste, le repas sert à sa-tisfaire sa faim jusqu’au rassasie-ment, suivi de la satiété; tout lecontraire du grignotage, où l’on n’ajamais faim ni jamais plus faim.«Après le début du repas, il faut vingtminutes au cerveau pour envoyer unsignal de rassasiement », expliqueJean-Marie Bourre. Manger trop vite,c’est ne pas laisser le temps au cer-veau d’envoyer ce signal, «ce qui ex-

plique qu’un régime minceur, où le re-pas est expédié parce qu’on se sentcoupable de manger, fait grossir!».

Si le dîner ne doit pas être trop co-pieux, il doit cependant apporter suf-fisamment d’énergie aux méninges.«Le cerveau peut travailler plus la nuitque le jour; donnez-lui assez de gluci-des, du pain notamment, au dîner pouréviter une hypoglycémie nocturne,certes insensible, mais qui altère lamémorisation en perturbant le stocka-ge des données acquises et en rédui-sant leur restitution», explique Jean-Marie Bourre.

Après le long jeûne de huit ou neufheures de la nuit, l’organisme a be-

soin d’un repas composé en quantitésuffisante de glucides, de lipides et deprotéines. L’idéal? Le breakfast àl’anglaise: sucres lents (pain, céréa-les) et rapides (jus de fruits, sucre,confiture, miel) corrigent l’hypogly-cémie matinale. Ajoutez-y les protéi-nes du fromage blanc, des œufs ou dujambon blanc. «Le petit déjeuner doitse prendre entre 6 et 8 heures du matinet durer environ quinze minutes», es-time le Dr Marc Schwob, psychiatreet chronobiologiste. En revanche,inutile de forcer les enfants à senourrir au saut du lit. « Il faut vingtminutes au réveil pour avoir faim »,précise Jean-Marie Bourre. �

Si le concept de «chrononutrition» a été galvaudé par quelques gourousde la minceur, il repose sur des données validées. MAURITIUS/PHOTONONSTOP

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SI LES CELLULES graisseusesstockent l’énergie excédentaire,elles sont censées signalerces niveaux au cerveau parl’intermédiaire d’une hormone,la leptine. C’est l’autredécouverte de l’expériencemenée par le Pr Georgios Paschos,de l’université de Pennsylvanie.L’horloge moléculairedes cellules adipeuses, censéese régler sur l’horloge du systèmenerveux central (SNC),est non seulement assezautonome mais peut mêmeinfluencer l’horloge centrale. A. P.

Des horlogessous influence

Communiqué

Boite de 60 gélules végétalesen pharmacie

sous le code ACL 9885394.En cas de troubles persistants il estconseillé de consulter un médecin.Plus d’infos au 01 83 96 83 01 (tarif local)

ou sur www.prostasecura.com

Prostate : à surveiller !

“Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour” www.mangerbouger.fr

C’est en général vers la cinquantaine que la prostate commence à provoquer des troubles urinaires,source de gênes au quotidien. Pour vous soulager, pensez à ProstaSécurA doté de plusieurs planteset actifs naturels qui ont démontré leurs effets bénéfiques sur les problèmes liés à la prostate.

Gênes quotidiennesEn vieillissant, la prostate tend àgrossir et à comprimer la vessie.Cette hypertrophie entraine desgênes urinaires que connaissent 2hommes sur 3, passé 50 ans : enviesd’uriner plus pressantes et plusfréquentes, réveils nocturnes, troublesde l’érection… Heureusement, larecherche progresse et développedes solutions naturelles.

Soulager et régulerProstaSécurA se distingue de lamajorité des produits disponiblescar il a fait l’objet de tests cliniques,gage de son efficacité. Concentrésau sein d’une formule brevetée, lesnombreux actifs de ProstaSécurA sontreconnus pour leurs effets bénéfiquessur la diminution du volume de laprostate, contribuant ainsi à améliorerl’ensemble des troubles urinaires.

Actifs naturelsLes nombreux actifs naturels deProstaSécurA (pépins de courge,pygeum africanum, serenoa repens,racines d’orties, minéraux et vitamines)contribuent à diminuer le gonflement dela prostate et à préserver son bon état defonctionnement. Programme de 2 moisminimum. ProstaSécurA agit sanseffets désagréables et peut se prendreen continu si besoin.

EYMARD

-DUVERNAY/ALPACA

/ANDIA.FR

«La lumière synchronise nos rythmes avec

l’environnement via la rétine ; il est donc naturel

de prendre le repas de midi à 13 heures l’hiver,

mais il devrait être pris à 14 heures l’été»Pr JEAN-MARIE BOURRE, SPÉCIALISTE EN NEURO-PHARMACO-NUTRITION

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