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S O IA 14 A I R E

- Introduction.

- Implantation et i n s t a l l a t ion des appareils.

- RQsultats. S '

- L'ETP et les Qlements du climat

- Rayonnement e lobal .

' - Mficit de saturation. . .

- Température. . ..

. .

- Estimation de l'fip par diverses formules. Comparaison avec les

mesures.

- Formule de BOUCHE".

, .. Fornnle de TURC.

- Formule de PENMAN.

- Autres formules.

- Conclusion.

, 08:TJM 1 HYROLOGIE

DOCUMEllTATlON

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1.

C ' e s t en Aoltt 1984, que de5 Qtudes de Bioclimatologie dgbutbrent b

Fort-Lamy. Une des premi&res a c t i v i t é s de cette nouvelle s ec t ion fat l ' i n s t a l -

l a t i o n d'Qvapotranspirom8tres. C e t t e i n s t a l l a t i o n rbpondait ?i doux soucis 2

tou t d'abord, l a ngcess i tb d 'e f fec tuer des mesures d 'Evapotranspiration poten-

t iel le dans un pays, oh les seules donnees existant concernant 1'6vaporation se reduisa ien t a quelques mesures s u r bac colorado. Pace B une pluviom6trie B r6par-

t i t i o n t r b s i r r & u l i b r e , il &ait necessaire de f a i r e i n t e rven i r les pertes par

évaporation, pour approfondir l a connaissance du b i l an de l 'eau. L'application

de formules & a i t rendue hasardeuse, par l ' ignorance de l e u r v a l i d i t é sous les

d i f f e r e n t s climats du Tchad. Un a u t r e in t6rEt de ces mesures se s i t u a i t sur un

plan plus fondamental, c e l u i de 1'6tude de l 'évapotranspirat ion dans des condltionc

climatiques extrbes, Ces mesures oomplktaient les donnkes existant d6jh sous

d 'au t res climats ( s t a t i o n de 1'I.N.R;A. h Versailles, s t a t i o n m6di tew"nnne de

TUNIS ...), E l l e s pouvaient apporter une contr ibut ion 2 l ' b tude du d6terminisme

de 1 ' dvapor at ion .

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2. b

-= I M P ~ A T I O N ET INSTALLATION DES APPAJ3EILS =-

L'évapotranspiration po ten t i e l l e (E.T.P.) se dgf in i t comme l a perte

par évaporation et t ranspi ra t ion , d'un couvert végétal a c t i f , d'une c e r t a i n e SU-

perf icie, bien aliment6 en eau. C e t t e donnée pratiquement indépendante du type

de plante , est a i n s i l i 6 e directement Q l ' énerg ie disponible e t au climat.

Les premibres mesures furen t e f fec tuées B Fort-Lamy. L'évapotranspi-

romktre {voir annexe 1) est cons t i tué d 'me cuve métall ique car rke de 2 m de c6té

et de 0,70 m de pofondeur . La surface évapotranspirante de 4 m2, a i n s i chois ie ,

paraf t i nd i spwszb le dans cette zone,

.

Ce bac, enter ré , laisse hors de terre, une garde de 5 cm, permettant

d '&i t e r les Bchansas par ruissellement, en saison des p lu ies .

Le bac est rempli d'abord de grav ie r sur une d iza ine de c m , pul8 de

sable g ross i e r , de sable f i n et les 40 c m supérieurs sont combl6s par de l a ter-

re, q u ' i l f a u t choisir bien d ra ina i t e , obtenue i c i , par un mélange d 'argile et de sab le . Une nappe d'eau est maintenue 2 8 c m du fond, et communique par un tu-

be de 6 m, avec un p e t i t réservoi r , glacé dais une fosse cimentée. L'entrée du

tube dans l a cuve est munie d'une crQpine, protégée par deux votltes g r i l l agées ,

évi tane l 'obs t ruc t ion du tube. Le rgservoi r est cons t ru i t de t e l l e sorte, que

t o u t e remont6e de l a nappe entrafne 1 'Qliminat ion de l'axc8s d'eau dans un réci-

pient gradu4.

La cuve est ensui te garn ie d'un gazon consi tu4 pay du Cynodon dac-

tylon, p lan te bien adaptge B l a sécheresse. La surface environnante est semée de

ce mLme gazon. C e t t e surface e s t i c i uil r s c t m g l e de 20 m suï- 22 m. E l l e const i -

t u e l'l'anneau de zarde" l i m i t a n t les t r a n s f e r t s la té raux d'Qnergie, ou "ef fe t

d'oasis" qui viendraient fausser l a mesure, on augmentant 1'6vaporation. La d i -

mensfon de cette sur face est toujours an compromis e n t r e les p o s s i b i l i t e s p r a t i - . (.

ques et l a n6cessi t6 d'avoir un grand "anneau de garde".

-Tous les matins, 6 h T.U., une ce r t a ine a,uantitQ d'eau est vers6e

s u r l a cuve, et on note en meme t e m y , l a quant i té d'eau fournie par le drainage ,

& . . ./. . .

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3.

depuis 1'arrosaE;e prgcédent. A chaque dgcade, l a différence des volumes d'eau

d'arrosage e t du drainage t o t a l , donne l a perte par evapotranspiration. Les résu l -

t a t s sont repor tés sur une f e u i l l e r écap i tu l a t ive (voir annexe?. La pelouse est

arrosée chaque matin, par un volume d'eau ca l cu lé , d'après les donnéeo de l a cuve.

Le gazon est cougé périodiquement et ne doi t pas dépasser 10 c m de haut.

II est nécessa i re de prendre quelques précautions : - La séparat ion pelouse-cuve d o i t etre soignge, de manibre 3 d é f i n i r parfaitement

l a surface évaporante (absence de gazon dQpassant latéralement de l a cuve), et

par a i l l e u r s à é v i t e r t ou te d iscont inui té eneye cuve et pelouse, ce qui pourra i t

e n t r a b e r des "effets de bord" parasites.

- I1 est nécessaire de fou rn i r de temps A a u t r e de l ' eng ra i s au sazon, l e s o l

&ant constamment l e s s i v é par l'eau d ' i r r i ea t ion . L'eau de drainag;e.pour dimi-

nuer ce less ivace, peut etre remise dans l e c i r c u i t d ' i r r i g a t i o n de l a cuve.

Tout apport d'engrais doi t concerner 3 l a f o i s cuve et pelouse, pour é v i t e r

l 'hétérogénéi té .

- En saison des plu ies , deux pluviomètres, placés au niveau du rebord de l a cuve,

permettent d'évaluer l 'apport de l 'eau de pluie . C e t t e eau de plu ie , fou rn i t un

abondant drainage (50 mm donnant 200 litres). Il est donc nécessa i re de prévoir

un réservoi r d'appoint et souvent un synt&me de pompage dans l a fosse de draina-

ee . - Le Cynodon dactylon supporte m a l l 'excbs d'eau, et l a pelouse do i t &tre s i tude

1? s u r un s o l bien drainant , pour Qv i t e r m e asphyxie" du gazon. C ' e s t une p l an te

conse i l l e r en zone Sahélienne,

Un d i s p o s i t i f ident ique a 6th i n s t a l l é ensu i t e 2~ BOL, sur un polder

du Lac Tchad (MATAFO), B BA IUI, et B BEBEDJIA, oÙ se trouve UIIQ s t a t i o n de

1'I.R.C.T. (voir cai:te). Ainsi., l e Tchad dispose de 4 stations pratiquement si- tuées sur un méridien et bien Qtagées en l a t i t u d e (de €3. 30' a 13. 30' environ).

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+ + f- +

M a o

i 9 Fort - Lamy

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I M PLAN TAT I ON DES E VA P OT R ANS P I ROM ET RES

I

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4.

-= R E S U L T A T S =--

I .

.l..

. .. .

, .. ..

Ils ne concernent que l a s t a t i o n de Fort-Lamy, l e a autres s t a t i o n s

plus recentes n'ayant fourni jusqu'à présent q,ue peu de donn6es.

On constafe. (.Tableau I, kra2h. 1) que 1'E.T.P. passe par deux m a x i -

mums, 1 'un"en ' f in de saison chaude ou elle dépasse 7 mm par jour (Avril ou Mai),

l ' au t re plus r édu i t on.Octobre (6." gar jour). Pendant l a saison f r a i che , et l a

saison des plu ies , 1'E;T .P. diminue nettemen$ pour donner des valeurs comparables

(4

. , . - ' '

5 mm par; jour). L'k:.T.P. annuelle est de l'ordre de 19GO mm zn 1965.

Ce chiffre nipporté 2 la pluviomStrie qu i es t de l ' o rdre de 600 mm,

pour Fort-Lamy, f a i t appra9tre 1,'Qnorme d e f i c i t annuel, En saison des plu ies par

contre , il a r r i v e fréquemment que l a p lu i e mensuel le dépasse fortement 1'E.T.P..

Cependant, UA d6iici-t: mensuel (E,T.P.-P) peut apparaf t re dès l e mois de Septem-

bre, et .l 'excédent de plu ie est résorbé 'pm.1'E.T.P. pendant le mois d'Octobre.

Opi. p e a n o t e r l ' évolu t ion de (P - E.T.,P.) .m, en. pa r t an t , 'd'une valeur nuLle, ce

q,ui se produit quand P et E.T.P. s 'Q&il ibren t , Le,calcul. ' .se f a i t par périodes

dicadair e s .

ler Jrril. '.3L J u i l . 31 Aodt 30 Sept. 10 O c t . 20 'Oct. 30 O c t .

1964 .. 63,O 154,O S4,O 36,5 o - 1965 - b 4,o 90,o l l9$0 7 0 , O 30,O o

Sans , ea t r e r da& l e dé ta i l du b i l an de l'eau, on remarque néanmoins

que m&ne pendant la saison des pld ies en 'zone sahélienne, 1'sxcQdent de p lu ie sur

1'E.T.P. ne dQpasse g è r e 150 mm, en p6siodo de plus f o r t drainaze, e t que p r a t i -

quement pour l a période a l l a n t de Juin à Septembre; l*E.T.P,'et la pluie sont du

m b e ordre de grand,eur. , .

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139

144

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197 175

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131 153

105 135

132 141

177 165

153 155

135 127

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FORT- LAMY

PI u i e et Eva potra ns p ir a tio n pot en ie - le -

ETP. moyenne annuelle actuelle 1880 mm ETP Hauteur

200

100

.. . .

. . ' . i Resorption de I'exce'dsnt

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r--4 ----- I A M J Jt A S O N D I J F M A M J Jt A S O ' N ' D ' T e m p s

1964 1965 I

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5 .

-= L'E.T.P. .b? LES E3XNEMTS DU CLIMAT =-

D ~ E I ce 3aragraplie;on-se bornera, i ndépendamnt de toute interpé-

t a t i o n thborique, & s i tuer 1'E.T.P. gar rapport aux f a c t e u r s climatiques. I1

apparar t ra cependant un c e r t a i n nombre de données u t i l e s concernmt les d i f f g r e n t s

procédés d'estimation de 1'E.T.P..

. . . Estimation

I1 existe des donnBes fourn ies par l a m6téorologio concernant les

annees 1958 & 1963, avec quelques va leurs manquantes. Ces dom&es, permettent une

estimation du rayonnement Global G & p a r t i r de l a durée d ' i n so la t ion SS

G = a + b S S Qo . $SO - -

oh G o et SSO. sont 10s va leurs maximums c!u Rayonnement Global ( 5 l ' e n t r é e dans

l 'atmosphère) et de la durée d'insola$ion (dw& du jour) +

D e s valeurs de a et b ont Q t 4 données par Per r in de Brichambaut en

1961. . , .

. . a = C,36

b = 0,39

Plus rBcemment 61965) DAVIES donne

a =. 0,43

b = 0.32.

Compte teau den d e r n i b e e mesures e f fec tuées , on peut adopter come coe f f i c i en t s :

a = 0,30

b = 0,43

et ca l cu le r l e rayonnement g loba l en 1964 et 1965 par cette foPmule. C@s d i f f é r e n t s

coef f i c i o n t s donnent c l ' s i l l eurs finalement des r é s u l t a t s asses 3Tocbeo.

. . ./. . .

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La mesure du rayonnement z loba l est actuellement effectu6e au Centre

0.R.S.T;O.M; de Poi-t-Lamy, gui dispose de deux solar imètres de !Tipp, l 'un mesurant -

l e rayonnement globaz,. l ' a u t x e le. rayonnement d i f fus . Ces appare i l s fonctionnent

depuis Mars 1965 ; Un actinomktre de LinBë-Feussn&; - tou t 26cemment szcq,uis, va per-

mettre dans un proche avenir , l ' é t a l o n i i a ~ s de ces p i l e s , et on disposera ninsf de

donnees s u r l e rayonnement global, venant re layer celles de l a météorologie.

:.: i . . .. .. . I ., . , .

E.T.P; et Rayonnement Global . .

Le rayonnement global anparaft comme un fac teur peu variable . Exprimées

en mm par jour l e a valeurs extremes.de l a moysnne mensuelle détermin: mes sur une

p&riode de deux ana sont en effet 7,35 et 10,61 so i t une va r i a t ion r e l a t i v e de

44 %. L'E.T,P. -"ant quant & el le de 3,44 2 6,8Q s o i t 98 %.

La r e l a t i o n E.T.P., G est approximativement l i n & a i r e , (graph. 2)

E.T.P. c ro issant avec G. La f a i b l e va r i a t ion de G, rend imprgcise, une estimation

directe de l!E.T.P. B par t i r de cette dom&.

DE!?ICIT DE SATURATION

I1 est ca lcu l6 en faisari:pour chaque mois l a moyenne ea - ed des trois . .

valeurs obtenues chaque jour 2i 6, 12 et 16 h T.U.

'On cons ta te (graph. 3) que E.T.P. augmente avec e2 - ed, sans qu ' i l

apparaisse de r e l a t i o n bien ne t t e . L ' in te rprg ta t ion de c o t t e relation apparaf t ra

plus lo in .

"PERhTURE ' !

S i l'on ne cons ta te pas ds ?e la t ion e n t r e l a temp6rature moyenne et

l'E.T.P., il en appa$aft une e n t r e l a temp&ntui*e maximum e t 1'E.T.P. (graph. 4.)

La temp6rature moyenne en @$%et relativement f a i b l e en saison f s a i -

che, B cause des minimums accentues e&. p l u s 61evéc en saison des glu ies , oh l'am-

p l i t ude thermique est f a i b l e . Los tomp6ratures diurnos y sont cependant compara-

bles, a i n s i que les va leurs de 1'E.T.C. . La formule de THQRN"A1TE basée BUP" l a

temp6rature moyenne donie a i n s i des valeurs beaucoup ti'op f a i b l e s en saison f ra i -

che, a l o r s qu 'o l le surestime 1'E.T.P. en saison chaude.

-

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, . . . . . .

. . , . . . . . , . . , . . . . . . ..

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ETP et Rayonnement global

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10 ETP mm/J

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ETP et déficit de

Graphiqua 3

- 7 3 I I I I I r 1 1 I I I I 1 I I I I t I

& - ë d (mb) O 10 ao 30 40

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Température maxima

Graphiquu 4

30 32 34 36 38 40 42 44 TM.=OC

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7.

-= ESTIMATION DE L'E.T.P . PAR DIVEBGES FCM!IllIJ3S. COMPARRISON AVEC =-

LES MESUZES

FORMULE DE BOUCNET

On peut no ter t ou t d'abord, quo l a r e l a t i o n E.T.P., Eveporation Piche,

se pr6sente sous l a forme de l a c lass ique courbe en S (graph. 5 ) : pour &es plus

faibles valeurs de I 'évaporat ion, E;T .B, 3, E Piclie, 1 ' inverse se produisant en

saison chaude.

La formule de BOUCHEI', n e propose de rattacher l'E.T.I?., 2 une valeur

corrigée" du Piche. E l l e ne s'applique cependant pas, aux mesures f a l t e s & Fort- I?

Lamy, oil l e o donn6es de 1'6vaporom6trz de Piche ne sont pas influenc6es par l e

climat de la pelouse". 11 s u f f i t d ' a i l l e u r s do reprendre l a thèse CE? B Q U C H ~ e t t1

d'&rire 2t payti? do l a formule de BENVAN, pour l e Riche

..A é tan t un coe f f i c i en t de fosme,

Par a i l l e u r s

El'? = *A [SRn +>*Ea A é tan t un coe f f i c i en t constant !L f 'd proche de 1,

On en t ire

et s i on pose Rn FIR = c - # m

Le terme A + Y est évidament n (1 - A t ) + y

. . ./. e

.. - - -- .- . ..

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. . , . 9 . . . . . . . . .. . _....._ , . . . . . . . . ..

L minimum en saison s k h e ou C , , '+s t .pe t i t

m a x i m u m en saison dos p lu ie s ) ou t j devient proche de 1.

8 .

La r e l a t i o n C l ) expliquz l a Codrbs en S.

La correc t ion de Ep, L25outit 2 une eisp~oseion du t y p e :

E5 = a Q + 'c- Ep - terme Qvidemment proportionnel 5 Ea, et 3' donc au d 6 f i c i t de sa tura t ion .

On a u r a i t donc h. payt i r de la r e l a t i o n Cl)

avec A = cte.

Or l e terme 1 -&¿n ' e s t constant , aue dans de6 condi t ions hydriques

stables, ce qui n 'es t Qvidcmment pas l e cas autour de l ' a b r i m6~8OrOlOgiqUe.

La formt&? de BOUCHE" n e pourrai t donc B ' aF?pliquer 6ventuellement qua

pour un &vaporomstre do Piche, s i t u & au coeur de la pelouse, t o u t prks du so l .

La r e l a t i o n (24 montre auss i comment in t e rv i en t l e d 6 f i c i t de sa tura t ion . On a

noté bgalemont, B l a s u i t e de nombrcuoea mesures, comme beaucoup d'autres obser- ,

vateurs , l'extrtho v a a i a b i l i t g de l 'kvarprombtb d¿ Piche, avec l a ven t i l a t ion de

l ' ab r i , ce qui rem? son emplol douteux dans des étudos comparatives,

FORMULE DE TURC

La comparaison (voi r Tableau 2 st graph. 9) InontrQ i p s 39. fbm1ulC donne

une bonne esthskion de l'E.T.P., tant que a ' i n to rv ien t pas 10 Csrme cor rec t i f

50 - H, qui a tendance h surestimer l'E.T.P., sur tout en saison fraiche. 11 sp- 70 para2t que ce termo o s t t r o p é l e d (fi a 6tE ca lcu l6 i c i de 18, fagon suivante :

B = I 1 2

(H6 .t. €112) HG e t Hl2 &ant lcs humidit6s re levées 5 6 et 12 h T.U.).

La r e l a t i o n s'améliore quand on romplace ce terme pm 40 - H (graph.

6; et 7 ) . Cette lEgBso modification, diminue l e r8lc du f ac t eu r corre%if en sai- son sache.

. ..I. .

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I

l.

, -' li ,/"

/ I

I

P

I

ETP et

ETP

mm /J

10

1

O 5

Graphiqua 5

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! 30( i , *

,. m m/mo i ~ i . I

I

I

I

I

I

I

20c

1oc

Graphique 6

I I I I I 1 I I l I 1 I I 1 I I I I I I >

100 200 300 ETP “/mois O

I

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1.

9. . .. ,..- .

.. .... .. . ..

FORMULE DE PENMAN

La comparaison (voir Tableau 2 et graph. 9) montre une assez bonne

r e l a t i o n e n t r e l 'évaporat ion calculée par l a méthode de PENMAN fEp) et l'E.T.P.,

du type

m * 0,82 Ep (graph. E l .

On remarque tou te fo i s , que par c e t t e formule, on sous-estime 1QC;Brement 1'E.T.P.

en saison sèche, et on l a surestime en saison des pluies .

Les a u t e u r s se proposent dans une au t r e note de donner une expl ica t ion

à cette an-Ao.

POUT ca lcu ler cette formule, les approximations suivankes ont é té f a i -

tes :

moyenne des tensions de vapeur 6, 12 et 18 H. T.U.

12 - ea = - 1 (ea6 + ea + ea") Tension de vapeur sa turan te à l a temp6ra- 3

t u r e de l ' a i r .

C'est cotte formule, qu i découle des Qtudes effectu6es su r bac colo-

rado. Le 'vent é t an t peu var iab le , en t e n i r compte dans l a formule - n'a pas appor-

t é d'am6lioration notab le ; les tens5ons de vzpeur sont exprim6es en mill ibars.

D'nprhs ce q u i prgcède, il est apparu, que les formules basées su r l e

d é f i c i t de sa tura t ion , sont d i f f i c i l e s B u t i l i s e r en climat sd26lien. Tel l e s sont

les formules de PRESCOTT et de HAUDE. De meme, l a formule de TL-IGRPI"EWAITE, bien

aue donnant un c h i f f r e annuel coh&ent, about i t a une &par t i t i on mensuelle de

1'E.T.P. assez QloZgnée de l a r é a l i t é .

D'une faSon générale, les formules empiriques conques sous d 'au t res

c l imats , ne peuvent s 'appliques sans un exaïnon préalable , à l a zone sahélienne.

. . ./. . .

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1964

ETP mesurée

m TURC . .

?ZW TURC! modifi6e

ETP = 0,&2 Ep..

1965 ETE, mssurée

E!E? TURC

I3T.P Tup,c modifiée

mP = 0,82 Ep

- J

.----I

139

175

155

133

-

- F .----

144

194

1'73

135

- A

/__--.

197

200

180

192

I 75 199

174

1 00

-

TABIZAU II

- hl .----.

198

174

174

198

211

226

202

196

-

- 3 ' .---I

164

15 2

158

an

164

15 8

158

165

-

- J

.---_4

131

129

12 9

144

153

153

153

161

-

- A

1-_--1

105

122

122

127

135

134

134

142

-

- S

I----.

132

146

146

149

141

152

152

153

-

o I----.

173

15 9

15 9

168

165

162'

162

165

-

N .----.

153

I62

146

139

155

176

157

133

I__

D -_--.

135

152

13 C

132

127

161

147

121

7

Total ------_.

13 82

1401

1352

1418

1895

2101 .

1962

1865

I

I

i I

I

I

l

I

I

I

l

I

I

I

l

I

I

l I

I

l

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E Turc modífi&e

m m/moi s

200

Termo correctif: 1 +40-H [ ' 70 3

I I I I I I I I l 1 I I I 1 I I I l b

O 100 200 ETP .rnm/mo¡s

P 1 -

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E PENMAN mm/J

r I

6

4

GraDhiqua 8

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10.

... -= C O N C L U S I O N =-

Cette note, qui avait surtout pour but, de présenter des adsultats, fait apparaftre un certain nombre do ronseignements, en ce qui concerne la zone

sahélienne. L'oxtonsion.actuelle du réseau, permettra bient0t.d'Qtudier 1'E.T.P.

sous d'autres condittons climatiques (climzt tropical pur, zone sub-désertique). I1 s'en dégagera alors une ébauche de la. va-iation de 1'E.T.P. en RQpublique du

Tchad et de sz rgpartition.

' D'autre part, en ce qui':concerr,e, le climat SaPIBlien, l'approfondis-

sement de I'btude du déterminisme de I'Qvaporation, et l'interprétation thdorique

dos résultats se poursuivent. . .

. .

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BOUCHEZ (J.)

- Evapotranspiration r Q e l l o , évapotsaispirat ion p o t e n t i e l l e et production

L'eau et l a production véggtale, I.N.R.A.

. agr ico le .

LlAVIEG (J .A . 1 - Estimation of inso la t ion for West Afr ica .

Quarterly Journal of the Royal M&$orological Sociéty, Vol. 91, n o 389, Ju ly 1965.

PERRIN de RRIchIc\EwAvT (Ch, )

- Estimaticm du Rayonnement s o l a i r e global reçu sur une surface horizontale

(Note ronEotQe).

2 l ' a i d e des mesures de l a durie clt insolation.

RIOU (Ch . ) - CALLEDE (J.) - BOUCHARDE%?J (A;)

- Rksul$ats r6cents des mesures d'6vaporation au Tchad;

O.R.S;T.O;M, , Gentre de Fort-Lamy, fronQot6).

RIOU (Ch.) - DUBOIS (G.J.)

- L 'u t i l i s a t ion des bacs d'Qvaporation en zone Sah61iGnne.

(A p a r a f t r e dans les cahiers C.R,S.T.O;M.l.

RIQUIER (J.) - Formules d rQvapo t rmsp i ra t io r .

Cahiers O.R.S.T;O.M. , Pédologie no 4,

TURC (L.1 - Evaluation dos besoins en em d ' i r r i g a t i o n , Qvapotrmspirat ion potsn-

Annales aponomiques, Vol. 12, 1961, no 1

t i e l l o . I .N .R.A.

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Detail

Echelle

de A

11200

\Plots en ciment/

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STATION' DE FORT-LAMY

Annexa 1

o pluviomhtre plu v I ome tr e

a 1,50m 6 G,"& Ancm. 0,50m

classe A m % O c z z i a d o

.

pluviometre SOL NU au SOI 0

A Girouebe Geothermomktres

P

A b r i mileo

E L O U S E

Anémomètre i 2 m

-- - - _ _ _- -- - pl~lpbuvo - colorado Bac _ _ ._ 0:-

Evapotranspiromètre Fosse

nesures drainage)

Echelle : 1/200e

- . . . . . .

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I I atation: 1 I i AnnÚe: f 1 1 c------------l

Mois : 1 E. T. I?

1 RRIG AT1 ON DRAI NAGE '3 PLU11

mm.

t+P-C O B S E R V A T I O N S

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