Premiere Meditation DESCARTES

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http://www.aline-louangvannasy.org/article-analyse-d-une- oeuvre-descartes-les-meditations-metaphysiques-premiere- meditation-120803006.html http://le.parthenon.pagesperso-orange.fr/ meditationsdroite.htm#un PREMIERE MEDITATION: Les Méditations métaphysique décrivent le cheminement intellectuel suivi par Descartes sur une période de six journées. Le titre de la traduction française est Les méditations métaphysiques de René Descartes touchant la première philosophie, dans lesquelles l’existence de Dieu, et la distinction réelle entre l’âme et le corps de l’homme sont démontrées. C’est de cette édition que provient le titre abrégé employé aujourd’hui de Méditations métaphysiques. Descartes pour éloigner la philosophie de faux problèmes ou surmonter des confusions, se propose de fonder sa démarche sur des principes indubitables, à la fois clairs et distincts, afin de s’extirper des habitudes de pensée trompeuses. Cependant rien n’est plus difficile que de se dégager des habitudes de pensée et des préjugés, c’est pourquoi Descartes sera amené à plusieurs reprises à exposer ses principes. Des lors le développement analytique qu’il fait ici consiste dans la décomposition des problèmes en éléments simples, selon l’ordre de la découverte, et montre alors comment les effets dépendent des causes. Dans cette première méditation métaphysique l’expérience du doute radical qui nous est proposée dans un premier mouvement. On passe de la résolution de douter à sa mise en œuvre systématique et donc la nécessité d’une méthode dans l’analyse des raisons naturelles de douter et à son expression la plus hyperbolique. 1. La résolution de douter Dans le premier paragraphe, Descartes part d’un double constat L’obstacle principal de la connaissance n’est pas l’ignorance mais ce que l’on sait déjà ou ce que l’on croit savoir. Il part donc du

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Fiche synthèse de la première méditation métaphysique des Descartes. Analyse, de cette première méditations, accompagnée d'un plan détaillé, ainsi que d'un introduction. Résumé et explication, compréhension guidée de l'oeuvre.Philosophie

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http://www.aline-louangvannasy.org/article-analyse-d-une-oeuvre-descartes-les-meditations-metaphysiques-premiere-meditation-120803006.html

http://le.parthenon.pagesperso-orange.fr/meditationsdroite.htm#un

PREMIERE MEDITATION:

Les Mditations mtaphysique dcrivent le cheminement intellectuel suivi par Descartes sur une priode de six journes. Le titre de la traduction franaise est Les mditations mtaphysiques de Ren Descartes touchant la premire philosophie, dans lesquelles lexistence de Dieu, et la distinction relle entre lme et le corps de lhomme sont dmontres. Cest de cette dition que provient le titre abrg employ aujourdhui de Mditations mtaphysiques. Descartes pour loigner la philosophie de faux problmes ou surmonter des confusions, se propose de fonder sa dmarche sur des principes indubitables, la fois clairs et distincts, afin de sextirper des habitudes de pense trompeuses. Cependant rien nest plus difficile que de se dgager des habitudes de pense et des prjugs, cest pourquoi Descartes sera amen plusieurs reprises exposer ses principes. Des lors le dveloppement analytique quil fait ici consiste dans la dcomposition des problmes en lments simples, selon lordre de la dcouverte, et montre alors comment les effets dpendent des causes. Dans cette premire mditation mtaphysique lexprience du doute radical qui nous est propose dans un premier mouvement. On passe de la rsolution de douter sa mise en uvre systmatique et donc la ncessit dune mthode dans lanalyse des raisons naturelles de douter et son expression la plus hyperbolique.

1. La rsolution de douter Dans le premier paragraphe, Descartes part dun double constat Lobstacle principal de la connaissance nest pas lignorance mais ce que lon sait dj ou ce que lon croit savoir. Il part donc du constat du caractre douteux et incertain des opinions reues: puisque pour juger, il faut surmonter les prjugs, et ceux-l sont acquis ds lenfance: ds mes premires annes, jai reu quantit de fausses opinions pour vritables. Il s'agit des lors de rejeter tout ce qui est douteux au profit dune connaissance rationnelle et certaine, et commencer tout de nouveau ds les fondements => desir de certitude. A cela sajoute le fait que les principes sur lesquels reposent ses connaissances sont si mal assurs qu'il ne peut tre sr de rien. Mais en tant que rationaliste, il dcide de ne pas se satisfaire de cette incertitude. Il doute contre le doute.Lexigence de mthode [ 2]Cest par le souci de parvenir une certitude absolue qui caractrise la dmarche de Descartes que celui-ci a dune part dvelopp le doute tout en considrant que la recherche de la connaissance na de sens que si elle permet daboutir a des rsultats fiables. Ceci impliquant des lors la ncessit pour lesprit humain de se dvelopper une mthode, lui permettant de raisonner sur des fondements solides. Le doute devra tre mthodique, et donc temporaire, au contraire du doute sceptique Cest aussi un doute que lon peut qualifier de rationnel, car il est motiv par des raisons de douter. Le texte ajoute que la critique portera sur les principes de la connaissance sur lesquels toutes mes anciennes opinions taient appuyes. Il sera donc:Hyperbolique: et tenir pour faux ce qui nest que douteux. Il faut donc dtruire gnralement toutes nos anciennes opinions pour ne conserver que ce qui est certain. Il est donc ncessaire de suspendre son jugement. Au cas o. En effet, toutes les opinions ntant pas des vrits sont douteuses. C'est une grosse difficult car Descartes essaie constamment de se dbarrasser de tout ce qu'il croit savoir, mais ses opinions refont sans cesse surface, ds qu'il baisse la garde. Pourquoi reviennent-elles tout le temps ? Parce qu'elles sont probables . En effet la raison considre comme suffisant ce qui est peu prs certain, ce qui est peu douteux. Descartes se donne comme rgle de considrer comme faux tout ce qui, si peu soit-il, nest pas absolument certain et assur . le moindre sujet de douter que jy trouverai suffira pour me les faire toutes rejeter. Vouloir tester la valeur de chacune de nos connaissances prendrait trop de temps, et serait de toute faon irralisable. Des lors Descartes dcide de sattaquer aux fondements mmes de nos connaissances. . Ce doute rsulterait dune volont systmatique de rejeter mme ce que lon pourrait penser certain du moment quapparait un doute. Peut importe si les opinions paraissent manifestement tre fausses ou linverse elles sont a refuser. Ainsi meme une mince raison de douter ne serait pas une plus grande raison de croire mais bien un motif suffisant de douter. Radical: sattaquer la base, au fondements. Cest ce caractre radical qui rend le doute utile. Tout doute qui subsistera aprs cette tape sera considr comme verit; son usage est donc temporaire dans le but dtablir le fait que les choses soient certaines et indubitables. Il na rien voir avec un doute sceptique. Le doute semblait nous dpasser; ici nous lutilisons pour nous en sortir. => doute methodologique.3. Douter de la premire source de connaissances: le sensible. [ 3 5 ]Objectif: renoncer faire de la certitude sensible le modle tout savoir Les sens sont trompeurs : il ne faut JAMAIS s'y fier entirement. Le constat: les sens sont parfois trompeurs (rejet des incertitudes sensibles). La folie: un argument possible, pour gnraliser le doute, mais qui ferait perdre au doute, et lentreprise de Descartes en gnral, toute sa crdibilit (Les Mditations ne sont pas loeuvre dun insens). Le rve: exprience plus commune pouvant produire, temporairement, les mmes illusions que la folie. Cet argument ne vise pas rejeter le sensible de faon dfinitive, dans le domaine de lillusion et de lerreur, mais juste mettre en vidence son caractre incertain. Or, le doute tant hyperbolique, le douteux doit tre tenu pour faux.>> Rejet de toute certitude concernant le monde sensible.4. Douter des vrits ou vidences rationnelles: une entreprise difficile. [ 6 8 ] Rcusation du monde sensible. Mais, les reprsentations de ce monde subsistent en tant que telles, car elles relvent non pas du sensible, mais de la pense. Lexemple de la peinture: toute reprsentation est reprsentation de quelque chose qui doit avoir une ralit:- La peinture figurative reprsente des objets ou choses gnrales qui doivent avoir une ralit (mains, ttes...), car limagination ne cre pas de nouvelles reprsentations, mais ne peut faire que de nouveaux assemblages sappuyant sur des reprsentations qui prexistent en notre esprit.- A dfaut dune ralit relative au contenu de nos reprsentations, les couleurs de la peinture, et donc de nos reprsentations doivent tre bien relles... Extension de lexemple de la peinture la pense:- Le contenu des reprsentations dont nous avons conscience ne peut pas tre fictif.- Plus encore, il est des lments simples, communs toutes nos reprsentations, et qui doivent donc tre bien rels car universels: ainsi en est-il de la nature corporelle et de son tendue: figure, grandeur, nombre, quantit, lieu, dure....- Ces vrits rationnelles, prises dans leur universalit, ne nous apprennent rien des choses extrieures, mais sont comme le moule de toutes nos reprsentations, et semblent en ce sens plus certaines que le sensible, car elles valent en elles-mmes et pour elles-mmes: ni fausset ni incertitude des vrits rationnelles (2+3=5 toujours vrai, dans la veille, comme dans le sommeil). Do une classification possible des sciences:- Les sciences dites sensibles ou empiriques (physique, astronomie, mdecine), qui sont donc les plus douteuses et incertaines, de par leur attachement au sensible (dont nous ne sommes toujours pas certains quil existe).- Les sciences rationnelles (arithmtique, gomtrie), qui sont ncessairement vraies, car leur objet, indpendant du sensible, lest aussi.>> Les vidences rationnelles rsistent au doute.5. Le doute mtaphysique (forc et rationnel), portant sur les vidences ou vrits rationnelles. [ 9 12 ] Lhypothse du Dieu trompeur: argument traditionnel, utilis par les dngateurs de la raison, mais indigne de Dieu et contraire sa souveraine bont. De toute faon, que Dieu nexiste pas, et que donc la raison se retrouve seule, et sans garantie, ou que Dieu existe, mais quil soit trompeur, ou quil ne fasse que permettre que je me trompe parfois, le rsultat est le mme: dans tous les cas, les vrits rationnelles ne sont pas garanties, et lincertitude doit apparatre et tre gnralise. Mais, plutt que de trancher pour ou contre lexistence de Dieu dans cette mditation, Descartes prfre mettre lcart cette hypothse (afin de ne pas rentrer dans un dbat trop long et qui ne serait pas pertinent ce moment de la rflexion), et recourir un autre argument. Lhypothse du malin gnie, ou la tromperie systmatique: Le monde extrieur nest quillusion, et les vrits rationnelles nont plus de signification. Toutes nos anciennes opinions sont rvoques en doute, et ce dernier est gnralis.>> Ncessit de suspendre son jugement, pour ne pas se tromper.Fin de la premire Mditation.* 1) Les choses que l'on peut rvoquer en doute

- Il existe quand mme des choses dont on ne peut pas douter: la pense (c'est le fameux cogito ergo sum : penser que je n'existe pas est impossible car mon acte de penser enveloppe en lui-mme la certitude que j'existe), les ides et Dieu. Seul dfaut du cogito : j'arrte d'exister ds que je pense autre chose. Autrement dit, je n'existe pas souvent.- Les illusions se fondent sur la ralit. L'imagination ne cre jamais.- Exemple du rve o l'on voit des corps. Les corps sont des choses relles et existantes (ainsi que leurs actions).- On ne peut pas douter : des sciences qui dpendent de la considration de corps simples (arithmtique, gomtrie, etc.)- On peut douter : des sciences qui dpendent de la considration des corps composs (physique, astronomie, mdecine, etc.)- - Postulat de l'existence de Dieu (a expliquerait bien des choses). De l, deux possibilits : soit Dieu est gentil et il rpugne me tromper, soit Dieu est mchant et il use de sa toute-puissance pour me tromper, mme dans les choses que je crois savoir avec certitude. C'est mme LUI qui s'arrange pour que je les croies .