Premier test des Verts after-CAN

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Photo : Samir Sid Photos : DR JEUDI 26 MARS 2015 - 5 JOUMADA AL-THANI 1436 - N° 7441 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l CONTRIBUTION Hommage à Jacques Vergès et Ali Boumendjel Par Ali Haroun (P. 8, 9 et 10) l DES RUMEURS SUR L’ARRIVÉE DE MATÉRIAUX DE FRACTURATION HYDRAULIQUE SÈMENT LE TROUBLE In Salah se remobilise Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l En campement symbolique à la place de la Résistance, dite «Somoud», les citoyens d’In Salah ont improvisé une marche dans la nuit de mardi à mercredi, après des rumeurs faisant état de l’arrivée dans la région de matériaux de fracturation hydraulique. l QATAR – ALGÉRIE AUJOURD’HUI À 17H À DOHA Premier test des Verts after-CAN l AFFAIRE DE L’AUTOROUTE EST-OUEST l APRÈS HADDAD, OULD ABBÈS EST CATÉGORIQUE : l GARDE COMMUNALE Le procès reporté «L’héritage du pouvoir est un piège que nous n’acceptons pas» l C’est sans grande surprise, que le président du tribunal criminel près la cour d’Alger, M. Tayeb Hellali, a tranché la question du déroulement du procès de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest ou de son report. l Au patron du FCE qui dément tout projet de création de parti politique devant «assurer» la succession du frère conseiller du Président à son aîné au Palais d’El-Mouradia, se greffe le cinglant refus de Djamel Ould-Abbès de tout projet de succession du pouvoir. PAGE 5 PAGE 5 PAGE 15 PAGE 5 Ce que l'État a satisfait comme revendications l Selon une source au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, l'essentiel des revendications ont été satisfaites ou sont en voie de l’être. Notre source nous livre même quelques détails sur la question. PAGE 4

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JEUDI 26 MARS 2015 - 5 JOUMADA AL-THANI 1436 - N° 7441 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l CONTRIBUTION

Hommageà Jacques Vergèset Ali Boumendjel Par Ali Haroun

(P. 8, 9 et 10)

l DES RUMEURS SUR L’ARRIVÉE DE MATÉRIAUXDE FRACTURATION HYDRAULIQUE SÈMENT LE TROUBLE

In Salah seremobilise

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l En campement symbolique à la place de la Résistance, dite «Somoud», les citoyens d’InSalah ont improvisé une marche dans la nuit de mardi à mercredi, après des rumeurs faisant

état de l’arrivée dans la région de matériaux de fracturation hydraulique.

l QATAR – ALGÉRIE AUJOURD’HUI À 17H À DOHA

Premier testdes Verts after-CAN

l AFFAIRE DE L’AUTOROUTEEST-OUEST

l APRÈS HADDAD, OULDABBÈS EST CATÉGORIQUE :

l GARDE COMMUNALE

Le procèsreporté

«L’héritage dupouvoir est unpiège que nousn’acceptons pas» l C’est sans grande surprise, que le

président du tribunal criminel près lacour d’Alger, M. Tayeb Hellali, a tranchéla question du déroulement du procèsde l’affaire de l’autoroute Est-Ouest

ou de son report.

l Au patron du FCE qui dément tout projet decréation de parti politique devant «assurer»la succession du frère conseiller du Présidentà son aîné au Palais d’El-Mouradia, se greffe lecinglant refus de Djamel Ould-Abbès de tout

projet de succession du pouvoir.

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Ce que l'État asatisfait commerevendicationsl Selon une source au ministère del’Intérieur et des Collectivités locales,l'essentiel des revendications ont étésatisfaites ou sont en voie de l’être.

Notre source nous livre mêmequelques détails sur la question.

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PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 3,86 %

Non : 94,5 %

Sans opinion :1,64 %

Pensez-vous que l’université algérienne devraitabandonner le système LMD ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le procès de l’affairede l’autoroute Est-Ouest qui s’ouvre aujourd’hui

va faire la lumière sur ce scandale ?

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPJeudi 26 mars 2015 - Page 3

Saâdani promet de sévirJe cède aujourd'hui

cet espace à une lectri-ce qui écrit ceci, qui meparaî t bien mieux di tque ce que j 'auraisraconté : «Tous lesmatins, dans le Soird'Algérie, nous lisonsles demandes de dona-teurs et les SOS sansque cela ne gêne per-sonne au ministère dela Solidarité.

Les simples citoyenss’étonnent de toutesces demandes émanantde gens démunis, maisà notre niveau, c 'estréducteur - j'ai participéà quelques demandesde médicaments biensûr, mais les vraiesdonations doivent venirdes ministères concer-nés ; ça crève le cœurde l i re des SOS sanspouvoir intervenir vrai-ment.»

A. [email protected]

DIGOUTAGE

SOSet dons

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

La CNI biométrique,ça s’accélère

L’opération de lancement de la carted’identité biométrique sembleconnaître une accélération ces der-

niers jours.En effet, le ministère de

l’Intérieur est en phasede sélection d’un four-nisseur de machines etplates-formes de pro-duction et de personnali-

sation des cartesnationales bio-métriques.

Amar Saâdani, le patron du FLN, aurait promis de sévir contre le oules personnes qui ont publié un texte sur le site du parti. Dans

cette publication, on note un recul net par rapport auxattaques formulées par Saâdani contre l’opposition.Rappelons que, finalement, ce texte a été retiré lundi soir

du site du parti.

Cabale contre un fonctionnaire

Le directeur des Impôts de Bordj-Bou-Arréridj a été suspendu de ses fonctionsdepuis presqu’une année (le 16 juin 2014).Jusqu’à aujourd’hui, il ne perçoitque la moitié de son salaire.

Selon des indiscrétions,cette suspension fait suiteau traitement du dossierd’un opérateur économiqueredevable de 9 milliards decentimes aux Impôts. Qui amonté cette cabale contrece fonctionnaire ?

C’EST MA VIEEntre le stéthoscope et la plume

Comment peut-on lier son métier de docteur généraliste à celuid’écrivain ? Nous avons suivi le docteur Zerouala Mohamed-Tahar

pour vous raconter sa vie de médecin et d’auteur de quatreouvrages. A vos stéthoscopes pour pouvoir lire la signification

des battements d’une vocation d’un médecin.

VOYAGE CULINAIREEl kadi oua djmaâtou, un plat riche en valeurs

Nous découvrirons une recett très simple, connue sous différentesnoms, selon les régions. El bey oua dayertou, El Kadi oua adlou ou

encore El kadi oua djmaâtou. Cependant, la signification des trois appellations est plus ou moins la même,

à savoir «le chef entouré de ses sujets».

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESLes cours supplémentaires, ces incontournables

de l’enseignement actuelAyant fait leur apparition timide au milieu des années 1990 chez les lycéens,les cours supplémentaires visaient alors les matières scientifiques telles les

maths ou les sciences naturelles ou, pour les littéraires, la philosophie, mais aufil du temps, le recours au soutien scolaire est devenu de plus en plus

indispensable pour toutes les matières et à tous les paliers.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Les cours privés supplantent une école en échec»

Dans cet entretien, ce sont deux spécialistes qui répondront à nos questions relatives aux cours de soutien et à leur fulgurante expansion ces dernières années : M. Becheur El Hachimi, directeur depuis 20 ans d'une écoleprivée à Bouira, et M. Slimane Chabane, enseignant en langue française, ex-inspecteur de l’enseignement public.

SSommaireommaire

Retrouvez ce samedi le n°166 de Soirmagazine

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Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - En premier lieu,«il a été procédé à la promul-gation d'un décret exécutifgarantissant aux agents de laGarde communale à se redé-ployer vers de nouveauxemplois, le même niveau derémunération, ainsi que lastabilité de l'emploi, demême qu'il a été procédé àl'introduction des modifica-tions nécessaires au disposi-tif réglementaire régissant laretraite proportionnelleexceptionnelle pour la priseen charge de cette préoccu-pation», nous révèle d'em-blée notre source. La précarité de l'emploi

est, en effet, un véritablecauchemar pour les élé-ments de ce corps de sécuri-té créé, pour rappel, dansl'urgence de la déferlante ter-roriste des années 1990. Son apport à la lutte anti-

terroriste était très importantet il a, comme tous les autrescorps de sécurité, payé un

lourd tribut pour sauver laRépublique. Il était, dès lors,du devoir de l'Etat de se pen-cher sur les préoccupationslégitimes de ses membres.Collectivement et individuel-lement. Notre source nousrévèle ainsi plusieurs autresdécisions prises au profit decette catégorie. Elle citera«un dispositif dérogatoire quia été mis en place au profitdes agents de la Garde com-munale leur permettant debénéficier d'une pensionspécifique d'invalidité. Enoutre, une commission a étéinstallée pour examiner lescas de refus de pension d'in-validité, associant des repré-sentants des agents de laGarde communale». De même qu'une mesure

portant «indemnisation desheures supplémentaires etdont le montant correspond àun mois de rémunérationpour chaque année de servi-ce accompli dans le corpsainsi qu'une revalorisation à

hauteur de 90% de l'indemni-té de risque et d'astreinteavec effet rétroactif à comp-ter du 1er janvier 2012». Parailleurs, nous confie-t-on demême source, «tous lesagents de la Garde commu-nale ayant bénéficié de déci-sions de justice ont été réin-tégrés». D'autres revendications

font, du reste, l'objet deconcertations entre le minis-tère de l’Intérieur et lesautres ministères intervenanten vue de leurs satisfactions.Notre source citera «la carteChifa à 100%, le bénéfice dulogement social et rural ( plus

de 9 500 agents et ayantsdroit ont déjà bénéficié delogements dans ses diffé-rentes formules d'ailleurs); lebénéfice du microcrédit». Enfin, nous révèle-t-on

encore, Tayeb Belaïz aadressé une instruction auxwalis «afin d'assurer unmeilleur accueil et davantagede considération aux agentsde la Garde communale etleurs ayants droit». Il était vraiment temps

que tous ceux qui ont contri-bué à sauver la Républiquesoient mieux considérés queles «repentis», par exemple !

K. A.

Le Soird’Algérie Actualité

Le 13 avril 2014, à l'issue de plusieurs protesta-tions, des représentants des agents de la Gardecommunale ont remis une plateforme contenantdouze revendications socioprofessionnelles auministère de l’Intérieur. Une année après, où enest-on avec ce dossier ? Selon une source auministère de l’Intérieur et des Collectivités locales,l'essentiel des revendications ont été satisfaitesou sont en voie de l’être. Notre source nous livremême quelques détails sur la question.

Jeudi 26 mars 2015 - PAGE4GARDE COMMUNALE

Ce que l'État a satisfaitcomme revendications

L’édition du Forum socialmondial (FSM) 2015 s’estouverte mardi à Tunis, dans uncontexte particulier, quelquesjours après l’attaque terroristedu musée Bardo. Ce queredoutaient donc lesTunisiens, mais sans vraimenttrop y croire, est bel et bienarrivé. En assassinant destouristes étrangers, les terroristes savaient ce qu’ilsfaisaient : à travers le tourisme, secteur-clé de l’éco-nomie tunisienne, c’est l’image de l’après-Ben Ali,celle d’un peuple voulant tourner la page pour seconsacrer aux vrais problèmes auxquels fait face lepays, à savoir le parachèvement du processus démo-cratique, la relance de la machine économique et lerèglement des problèmes sociaux. L’attaque du Bardo intervient, en effet, dans un

moment où les Tunisiens croyaient avoir fait le plusdur. En effet, en quatre ans, malgré une transitionpolitique sous fortes tensions politiques où les isla-mistes d’Ennahdha au pouvoir de 2011 à 2014 onttenté d’islamiser le pays, de mettre fin aux acquis dela modernité du mouvement national tunisien, enessayant d’imposer une Constitution inspirée par lareligion, sur fond d’assassinats de dirigeants progres-sistes (Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi), de ten-sions sociopolitiques notamment durant l’été 2013, etde menace djihadiste.., le pays a réussi le tour deforce de se doter d’une Constitution démocratique,d’organiser des élections législatives et présidentielleremportées par un parti non islamiste, Nida Tounès,et où le Front populaire (gauche marxiste) est devenula troisième force du pays. Ce tour de force, la Tunisiele doit essentiellement à la forte mobilisation de lasociété civile et progressiste. Qui plus est, un acte terroriste d’une telle ampleur

risque de réduire à néant plusieurs mois de travail endirection des partenaires et des investisseurs étran-gers. Aussi, les Tunisiens nourrissent-ils de réellesinquiétudes sur le court et moyen terme. Le pays estainsi de fait plongé dans l’incertitude. Les Tunisiens ont beau se rassurer, minimiser l’ac-

te terroriste, le mettre sur le compte de «loups soli-taires», d’un terrorisme «franchisé» sans lien réelavec une organisation islamiste, le fait est là : quellesque soient les analyses et appréciations des uns etdes autres, la vraie question est de savoir si ce quis’est passé au Bardo est annonciateur d’un terroris-me urbain alors que jusque-là il était cantonné danscertaines régions montagneuses du pays. En tout état de cause, le chef de l’Etat tunisien,

Beji Caïd Essebci, semble avoir pris la menace trèsau sérieux quand il a déclaré que son pays est désor-mais en guerre contre le terrorisme. C’est que plus de3000 Tunisiens sont partis combattre dans les rangsdu Front Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaïda) etde l’Etat islamique (EI) d’Aboubakr Al-Baghdadi.Plusieurs centaines se trouveraient en Libye. Et plu-sieurs d’entre eux – les chiffres varient entrequelques dizaines et plusieurs centaines —seraientrevenus en Tunisie depuis que le chef d’AnsarCharia, Abou Iyad, leur a demandé de rentrer au payssous prétexte que «la révolution» est menacée parles laïcs et les progressistes ! Et si personne n’est en mesure d’affirmer que l’ap-

pel du chef islamiste a été entendu, il n’en reste pasmoins qu’il y a un an, en février 2014, le secrétaireadjoint du syndicat de la police tunisienne, HabibRachdi, faisait état de l’existence de 420 cellules ter-roristes dormantes dans le Grand-Tunis. Le chiffresemble énorme. Effrayant. On a du mal à y croire. Mais quand le secrétaire

d’Etat à la sécurité, Rafik Chelly, affirme que les dis-positions législatives et sécuritaires prises par laTunisie ont empêché 10 000 candidats au djihad enpartance pour la Syrie de quitter la Tunisie, on estface à un vrai problème de sécurité. Qui plus est, laproximité de la Libye, plongée depuis plus de troisans dans le chaos, ajoute à l’inquiétude desTunisiens. Mardi, la Tunisie a remporté une première victoire.

Personne, parmi les milliers de participants étrangersau Forum social mondial (FSM) n’a manqué le ren-dez-vous. En réponse à la menace terroriste, des mil-liers de Tunisiens et de visiteurs étrangers ont défilédans les rues de la capitale en signe de solidaritéavec les victimes de l'attaque.

H. Z.

Par Hassane Zerrouky

Ce que redoutentles Tunisiens

CE MONDE QUI BOUGE

INVESTISSEMENTS

Sonatrach pour la participationdes opérateurs nationaux

Sonatrach invite les opéra-teurs nationaux, publics et pri-vés, à contribuer à la réalisationdes programmes d’investisse-ments évalués annuellemententre 15 et 23 milliards de dol-lars.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -«L’objectif est d’amener l’ensemble desopérateurs locaux à participer à ceplan», indique AbderrahmaneBelkessam, directeur de la divisionengineering et construction à la direc-tion de Sonatrach. Selon lui, l’idée est d’aller vers les

opérateurs nationaux privés ou publics,filière par filière, leur exposer lesbesoins de la Sonatrach à moyen et àlong terme et les amener à avoir desplans d’investissement précis afin de«pouvoir occuper le terrain de la pres-tation de services et la fournitured’équipements sur les projets deSonatrach». La nouvelle démarche dela compagnie nationale vise à mettreen place une industrie des hydrocar-bures qui intègre au maximum lescapacités nationales. «La Sonatrach netransférera à l’extérieur pour ses inves-tissements que ce qui est technologi-quement difficile à avoir», dit-il encore. Intervenant, hier, sur les ondes de la

Radio Chaîne III, AbderrahmaneBelkessam a affirmé que Sonatrach atoujours été «ouverte» aux opérateurspublics et privés nationaux. «Un bonnombre d’appels d’offres sont natio-

naux. Nombre d’entre eux prévoientd’ailleurs, en termes de moyens deconstruction et de services locaux, l’im-plication des opérateurs nationaux», a-t-il souligné précisant que «tous lesdomaines sont ouverts à l’entrepriselocale». Il reconnaîtra cependant que«la réponse du marché n’a toujours pasété à la hauteur des demandes deSonatrach». Selon le directeur de la division de

l’engineering et construction, la répon-se du marché local à ces appelsd’offres reste «faible» du fait, explique-ra-t-il, de la «complexité des marchés».«Les soumissionnaires doivent démon-trer qu’ils disposent de capacités et demoyens à mobiliser et qu’ils répondentdans les délais». Chose sur laquelle,

déplorera-t-il, «il y a encore du retard».Il estimera qu’il y a un effort important àfaire pour augmenter la part des opéra-teurs nationaux par le biais du partena-riat public-privé et des joint-venturesavec des entreprises étrangères afin«de pouvoir opérer les transferts tech-nologiques requis et pouvoir répondreà la demande». Il cite, à titre d’exemple, les quanti-

tés de tubes importés qui sont«énormes». Il a également ajouté quele nombre de vannes requis pour lesinstallations est «phénoménal». Or, il existe des capacités qui peu-

vent être installées localement pourrépondre à ce besoin, considère l’invitéde la radio.

Ry. N.

Objectif, mettre en place une industrie qui intègre au maximum les capacités nationales.

Davantage de considération sera assuréaux agents de la Garde communale.

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Le Soird’Algérie Jeudi 26 mars 2015 - PAGE 5Actualité

In Salah se remobilise contrel’exploration du gaz non-convention-nel. Des rumeurs selon lesquellesdes matériaux destinés à la fractura-tion hydrauliques seraient arrivés aupuits d’Ahnet, à environ 170 km dela ville, ont semé à nouveau letrouble. Des sources locales parlent car-

rément d’un énorme convoi de lasociété américaine Halliburtontransportant des produits chimiques. La population qui, depuis deux

semaines, se limite à un campementsymbolique à la place de laRésistance, dite «Somoud», aimprovisé une marche dans la nuit

de mardi à mercredi. Des bande-roles hostiles à l’exploration du gazde schiste ont été portées et des slo-gans dénonçant «l’extermination dela population locale», ont été scan-dés, selon toujours les mêmessources. Hier, dans la journée, les

citoyens d’In Salah ont été nom-breux à investir la rue pour tenir ungrand rassemblement devant lesiège de la daïra. Le comité desreprésentants de la société civiles’est aussi réuni pour décider desmesures et actions à entreprendre.«La population qui avait décidé dese contenter d’une présence symbo-

lique sur le terrain, va encore unefois occuper la rue massivement.

Les matériaux et les produits chi-miques que transportait ce convoi

américain renseignent sur la déter-mination de l’Etat à exploiter cetteressource non-conventionnelle, etce, au mépris des inquiétudes deshabitants de la région», indiquentnos sources. Par ailleurs, il est à signaler que

depuis quelques jours, les cam-peurs de la place de la Résistancerenoncent à leurs tentes pourconstruire des abris faits de palmes,en prévision de la chaleur qui s’ins-talle en cette saison, au sud dupays. Avec le convoi de produits chi-

miques interceptés, il est évidentque les abris de palmes se multiplie-ront pour un plus grand campement. Hier, en fin d’après-midi, le comi-

té des représentants de la sociétécivile restait injoignable. Il était tou-jours en réunion.

Mehdi Mehenni

En campement symbolique à la place de la Résistance,dite «Somoud», les citoyens d’In Salah ont improvisé unemarche dans la nuit de mardi à mercredi, après desrumeurs faisant état de l’arrivée dans la région de maté-riaux de fracturation hydraulique.

Les citoyens de In Salah réinvestissent la rue.

Au patron du FCE qui démenttout projet de création de partipolitique devant «assurer» la suc-cession du frère conseiller duprésident à son aîné au Palaisd’El Mouradia, se greffe le cin-glant refus de Djamal Ould-Abbèsde tout projet de succession dupouvoir.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ça chauffe enhaut-lieu tant la problématique de la succes-sion ne s’est jamais posée avec acuité commec’est le cas présentement. Car il s’agit d’assu-rer une transition sereine sans trop de dégâtscollatéraux. Avec, cette fois-ci, le souci de nepas donner l’impression d’avoir cédé devantcette opposition qui semble ne pas vouloir sefaire «chiper» et «travestir» son mot d‘ordre

d’une transition démocratique pacifique etnégociée.Mais pas que cette «préoccupation», car il

est senti cette fois-ci, l’«odeur» d’une succes-sion par «simple filiation familiale» avec la pré-tention prêtée au cadet des frères du présidentde succéder à son aîné. Une «velléité» quisemble buter de plus en plus sur des opposi-tions. D’où cette guerre entre les divers seg-ments du sérail dont les «répliques» se fontsentir via les sorties de leurs relais.C’est dans ce cadre qu’il faudra cataloguer

les toutes dernières sorties de Ali Haddad et deDjamal Ould-Abbès. Le patron des patrons n’a-t-il pas démenti formellement la prétention quilui est prêtée de mettre sur pied un parti poli-tique pour porter politiquement ce projet desuccession tranquille loin des regards mal-veillants, lui qui s’est lourdement impliqué dansles campagnes présidentielles de 2004 et 2009

et beaucoup plus substantiellement à l’occa-sion du 4e mandat. «Je ne fais pas de politique.Nous laissons cela aux politiciens», a-t-il affir-mé avant-hier mardi lors d'un point de presse.Quelques heures après, c’est un autre

démenti de la même veine qui sera apporté etpar un autre membre du cercle présidentiel. L’ancien ministre de la Solidarité nationale

puis de la Santé et actuel sénateur du tiers pré-sidentiel, a poussé un peu plus loin le bouchon. Djamal Ould-Abbès évacue, en effet, toute

idée «d’héritage familial» du pouvoir.«Beaucoup de choses ont été prêtées au frèredu président qui est très proche de lui et abeaucoup enduré après sa maladie. Moi je mefie au décret présidentiel. Il est le conseiller duprésident et accomplit ses missions commetelles, c’est tout», affirmait-il, avant-hier mardidans une émission politique d’El Bilad TV. Etde se lâcher : «la perspective d’héritage du

pouvoir n’est pas à l’ordre du jour. C’est unpiège que nous n’acceptons pas. Après 2019,ce que Dieu voudra interviendra».Venant d’un proche parmi les plus proches

du président de la République, ce propos nepeut signifier autre chose qu’un renoncementdu clan de Bouteflika à cette perspective d’hé-ritage. Cela si, bien entendu, cette dernièreétait dans son agenda. Un renoncement loind’être «anodin» car constituant le résultat del’absence d’un «consensus» avec les autres«intervenants» qui ont leur «mot» dans le choixdu successeur à l’actuel locataire du Palais d’ElMouradia.Cela dit, et à supposer que les professions

de foi de Haddad et de Ould-Abbès ne souf-frent d’aucune suspicion, quelle sera, alorsl’«alternative» pour le sérail qui fait face à bien«d’ambitions» ?

M. K.

Abder Bettache - Alger (Le Soir)- C’est en début d’après-midi, soit àtreize heures passées de quelquesminutes, que la décision du report duprocès a été prise par le président dutribunal criminel. La décision prise par le magistrat

Hellali était une suite logique de lastratégie mise en place par la trentai-ne d’avocats constitués dans cetteaffaire. En effet, les Bourayou etconsorts avaient plaidé le renvoi del’affaire dès le début de l'audience. Le report du procès est motivé par

l'absence à l'audience de l'avocat duprincipal prévenu dans ce dossier,Medjdoub Chani. Ce dernier a décla-ré au président du tribunal, qui l'inter-rogeait sur l'absence de son défen-seur Me Bourdon, que celui-ci n'avaitpas «pu obtenir un visa d'entrée enAlgérie».

Medjdoub Chani a ensuite refuséque le tribunal lui désigne un avocatcommis d'office. Suffisant, selon lesavocats des 23 prévenus, pour que leprocès soit renvoyé devant la pro-chaine session criminelle du tribunalcriminel d'Alger. Le procès en lui-même a connu des moments trèsforts, notamment lors de la bataille deprocédures engagées tantôt entre lesavocats de la défense et la partie civi-le, tantôt entre la défense et le prési-dent du tribunal criminel. La «rivalité» entre les différentes

parties concernées par cette affaire acommencé après le refus de la défen-se de la constitution d’un agent judi-ciaire du Trésor public comme partiecivile. Une constitution que la défensea qualifiée de «honte pour la justicede notre pays». Ainsi, l'audience a étéémaillée dès le début du procès par

bataille procédurière sur la validité ounon de la participation à ce procès duTrésor public, en tant que partie civile.Chacune des parties a tenté de fairevaloir ses arguments. Face à ce cafouillage, le président

du tribunal criminel qui suivait de prèsles dires des uns et des autres sus-pend la séance pendant une quaran-taine de minutes pour que le tribunalcriminel puisse statuer sur la deman-de de la défense de récuser le Trésorpublic comme partie civile dans cetteaffaire. Après délibérations, le président

du tribunal a estimé que cette deman-de est «prématurée» dans la conduitedu procès, et «doit être présentée audébut de l'action civile, qui commenceà la fin de l'action publique». Par ailleurs, il est à noter que le

procureur a expliqué pour sa part quele «représentant judiciaire du Trésorpeut se constituer comme partie civi-le, et que c’est le tribunal criminel quiprendra la décision». Les arguments de la défense

s’appuient notamment sur le fait que«le représentant du Trésor public n’apas présenté un mémoire ou un rap-port pour se constituer partie civilecomme l’exige la loi». «Si les minis-

tères des Transports et des Travauxpublics ne se sont pas constituéscomme partie civile, le représentantdu Trésor public ne peut pas les rem-placer», a lâché l’avocat KhaledBourayou défendant l’ex-secrétairegénéral du ministère des Travauxpublics. L’avocat du consortium chinois

Citic-CRCC refuse aussi la constitu-tion du représentant du Trésor publiccomme partie civile. Cela dit, danscette affaire, seize personnes et septentreprises étrangères (en tant quepersonnes morales) sont accusées

de plusieurs chefs d'inculpation àsavoir «corruption, blanchiment d'ar-gent, dilapidation de deniers publics». Dans le box des accusés, il y avait

16 personnes dont deux sont en fuiteet quatre en détention, ainsi que septentreprises étrangères (en tant quepersonnes morales): Citic-CRCC(Chine), Cojaal (Japon), SM Inc(Canada), Isolux Corsan (Espagne),Pizarotti (Italie), Garanventas(Suisse) et Coba (Portugal), quidevaient répondre de ces chefs d’in-culpation.

A. B.

APRÈS HADDAD, OULD ABBÈS EST CATÉGORIQUE :

«L’héritage du pouvoir est un piège que nous n’acceptons pas»

AFFAIRE DE L’AUTOROUTE EST-OUEST

Le procès reporté

DES RUMEURS SUR L’ARRIVÉE DE MATÉRIAUX DE FRACTURATIONHYDRAULIQUE SÈMENT LE TROUBLE

In Salah se remobilise

C’est sans grande surprise, que le président du tribunalcriminel près la cour d’Alger, M. Tayeb Hellali, a tranché laquestion du déroulement du procès de l’affaire de l’auto-route Est-Ouest ou de son report. Après une vingtaine deminutes de délibérations, il rend son verdict : «Le procèsest reporté à la prochaine session.» A sa grande joie, ladéfense remporte la première partie du procès.

Le palais de justice a connu des moments houleux.

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Le Soird’Algérie Jeudi 26 mars 2015 - PAge 7Actualité

Selon l’intervenant, qui s’expri-mait hier lors d’une conférence depresse à l’occasion de la célébra-tion de la Journée mondiale del’eau, le secteur des ressources eneau s’est beaucoup développédepuis les années 2000.

La preuve, rappelle-t-il, «lesdeux années 2000 et 2001 étaienttrès difficiles en raison du manquede la pluviométrie au point où noussommes partis à Marseille pourexaminer la possibilité de ramenerde l’eau de là-bas». Le conféren-cier, qui a rappelé la stratégie dusecteur depuis l’Indépendance, a

indiqué que l’Algérie qui comptait44 barrages d’une capacité de pro-duction de trois milliards de mètrescubes par an a atteint actuellement72 barrages, qui sont en exploita-tion avec une capacité de 7 mil-liards de mètres cubes dont 6 mil-liards de mètres cubes stockés.L’on compte aussi 116 000réseaux de canalisation et dedistribution.

Le secteur sera doté au total de13 stations de dessalement d’eaud’une capacité de 800 milliards demètres cubes par an dont neufsont déjà en exploitation, deux en

cours de réalisation et deux enétude.

La station El Mektaâ dans lawilaya d’Oran, dit M. Terra, a unecapacité de production de 500 000

mètres cubes d’eau par jour et elleva desservir même les wilayaslimitrophes comme Relizane,Tiaret et Mascara. «Avec toutesces capacités et investissements,

nous couvrons largement lademande nationale en eau avecune moyenne de plus de 180 litrespar jour par habitant», a soutenul’intervenant.

Omar Bougueroua, directeur del’hydraulique agricole, a indiquéque la superficie de terre irriguéeest passée de 250 000 hectares à1,2 million d’hectares en 2014.Cette capacité sera doublée avecun million de nouveaux hectares àirriguer d’ici 2020. Cette stratégie, dit-il, va per-

mettre une participation à hau-teur de 70% dans la productionnationale. Actuellement, les terresirriguées participent à hauteur de40 ou 50% dans la productionnationale. Mais pas seulement.Selon M. Bourgueroua, un hectarede terre irrigué peut créer jusqu’àtrois postes d’emploi.

S. A.

RESSOURCES EN EAU

«La demande nationale est largement couverte»

Salah Benreguia - Alger(Le Soir) - S’exprimant, hier,lors du forum du quotidien ElMoudjahid, Cherif Benahbilèsa indiqué que depuis 2010, laCNMA, spécialisée en assu-rance agricole, ne cesse d’en-registrer une évolution de sonchiffre d’affaires. Toutefois,note la même source, cetteprogression «ne reflète pasles potentialités de la caisse».

«Le secteur des assu-rances a enregistré, en 2014,un chiffre d’affaires de 110milliards de dinars. La CNMA

a réalisé près de 12 milliardsde dinars, soit près de 11% dusecteur», a-t-il précisé.

Dans le même sillage, leconférencier a fait savoir quela hausse du chiffre d’af-faires, conjuguée au dévelop-pement des efforts et initia-tives commerciales ainsiqu’à une politique de sous-cription contrôlée et une maî-trise de la gestion du risqueagricole, a permis à la caissede maintenir la bonne qualitéde son portefeuille et d’amé-liorer ses résultats.

«La stratégie adoptée parla CNMA est l’innovation à tra-vers l’adoption d’un conceptnouveau à savoir la promotiondu mutualisme agricole commeoutil opérationnel permettant lacréation d’un environnementincitatif qui sensibilise les agri-culteurs et les éleveurs à inté-grer dans leurs activités et tra-ditions la souscription decontrats d’assurance néces-saires à la sécurisation deleurs revenus», a-t-il souligné.

La CNMA a, par ailleurs,mis en place un «plan quin-quennal» 2014-2019 qui per-mettra de dynamiser son acti-vité et se redéployer davanta-ge au niveau régional et local.Dans ledit programme, laCNMA, aux dires de son direc-

teur général, poursuivra sadémarche notamment dans lamodernisation et l’innovationpar la mise en place de nou-veaux produits d’assurancesportés sur les rendements etles indices climatiques, essen-tiellement pour les culturesstratégiques et la mise à ladisposition des acteurs dumonde agricole et rural desoutils financiers plus adaptésà leur environnement.

«Dans le programme2014-2019, le volet ressourcehumaine est très important.En 2014, la CNMA a formé400 agents et a consacré plusde 10% de son chiffre d’af-faires à la formation», selon lamême source.

S. B.

«Avec 72 barrages d’une capacité de production desept milliards de mètres cubes dont six milliards sont enstockage, 13 stations de dessalement d’eau de mer et 165stations d’épuration, la demande en eau est largementcouverte». C’est ce qu’a indiqué Messaoud Terra, direc-teur de l’alimentation en eau potable au ministère desRessources en eau.

Il existe 44 barrages d’une capacité de 3 milliards de mètres cubes/an.

Organisée sous le hautpatronage de monsieur HocineNecib, ministre desRessources en eau, parl’Agence nationale des bar-rages et transferts-ANBT et encollaboration avec l’Agencenationale des autoroutes –ANA —, la rencontre internatio-nale sur les galeries hydrau-liques et les tunnels routiers,qui se tient les 25 et 26 mars àMila, a drainé beaucoup demonde, d’horizons divers.

Ouvertes par le ministre desRessources en eau lui-même, au niveaude la salle de spectacles de la maisonde la Culture M’barek-El Mili et en pré-sence des autorités locales et de beau-coup d’invités, les assises de ce sémi-naire international, prévu pour 2 jours,ont été programmées par thème etchaque thème a connu plusieurs com-

munications, retraçant des expériencesdifférentes dans des pays différents.

Ainsi, trois thèmes ont été dévelop-pés durant cette rencontre, à raison de 3par journée, allant de la conception deces ouvrages d’art à la méthodologie deréalisation, aux techniques de répara-tion, mais, dans les deux cas de figures,en l’occurrence, les galeries hydrau-liques et autres évacuateurs de crues etles tunnels routiers.

Les différentes communications pré-sentées ont tourné autour de cesthèmes, mais soulevant l’expérience etle savoir-faire de plusieurs boîtes spé-cialisées, venues du Portugal (bureaud’études Aqualogus : Conception et pro-jet de l’évacuateur de crues complé-mentaire en tunnel au barrage deSalamonde), puis Tunnels hydrauliques,expérience récente au Portugal – par M.Morais Jose, administrateur et experthydraulique de Coba. Puis on a passéen revue, successivement, des expé-riences venues de France, de Grèce,d’Espagne, de Turquie, d’Italie, de

Chine mais aussi d’Algérie (ANA-ANBT-Cosider, Gési TP, Granitex etc.).

Initiée par l’ANBT à l’occasion du 30eanniversaire de sa création et coïnci-dant avec la Journée mondiale de l’eau,cette rencontre se veut être une forteopportunité afin de débattre de la pro-blématique liée à la construction desgaleries hydrauliques et des tunnelsroutiers, d’un point de vue national etinternational.

L’ANBT, dont les effectifs dépassentles 2 000 travailleurs dont plus de 800cadres, maître d'ouvrage placé sous latutelle du ministère des Ressources eneau, est chargée de la mise en œuvredes programmes nationaux de mobilisa-tion et de transfert des eaux superfi-cielles. Elle est également chargée de lagestion et de l'exploitation de l'ensembledes ouvrages de mobilisation et detransfert qui, à l'horizon 2025, attein-dront une capacité globale de stockagede l’ordre de 9 milliards de mètrescubes.

A. M’haïmoud

BARRAGES

Séminaire international sur les tunnels routiers et les galeries

hydrauliques à Mila

SON P-DG ÉTAIT L’HÔTEHIER DE LA COMMISSIONTRANSPORTS DE L’APN

Mobilis a investi 380 millions de dollars en 2014L’opérateur public de téléphonie mobile

Mobilis a investi 380 millions de dollars en2014, en fonds propres, pour le développe-ment de son réseau. C’est ce que le président-directeur général de Mobilis, Saad Damma, aindiqué hier, devant les membres de la com-mission transports et télécommunications del’Assemblée populaire nationale (APN) dont ilétait l’invité.

Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Lors de cette ren-contre, il rappellera que sa société a engagé dans le cadredu programme de développement 2012-2017 et pourlequel une enveloppe de 142 milliards de dinars a étéaffectée, des actions concrètes pour la modernisation et ladensification du réseau ainsi que l’amélioration de la quali-té de service.

Répondant aux préoccupations des députés, il ne man-quera pas d’évoquer des résultats probants pour son entre-prise. Saad Damma évoquera notamment une croissancedu chiffre d’affaires de 10,6% en 2012, de 27% en 2013 etde 21% en 2014 (un résultat en attente de consolidation).Ainsi, Mobilis a réalisé un chiffre d’affaires de 87 milliardsde dinars (environ 1 milliard de dollars) en 2014, annéedurant laquelle son parc d’abonnés s’est renforcé de 2,5millions clients nouveaux pour atteindre 15,2 abonnés à lafin décembre.

En ce sens, le P-dg de Mobilis affichera sa satisfactionquant à l’engouement de la clientèle pour les offres de télé-phonie mobile de troisième génération (3G) que la sociétéfournit depuis une année et demie. A ce propos, SaadDamma affirmera que Mobilis, premier et unique opérateurà le faire, couvre déjà 35 wilayas du pays en 3G et élargirala couverture aux 13 autres wilayas restantes d’ici la fin2015, conformément aux engagements contractuels pris. Ilassurera également que l’opérateur poursuivra la densifica-tion du réseau 3G à travers les 48 wilayas par la suite etdans le cadre d’un programme annuel.

Dans ce sens, le P-dg de Mobilis assure que des dispo-sitions sont prises en vue d’une utilisation efficiente et opti-male des équipements installés pour la 3G mais aussi dansl’optique du lancement de la téléphonie mobile de quatriè-me génération (4G).

A ce propos, Saad Damma indique que la société estdans l’attente du cahier de charges qui devrait définir lesconditions d’attribution ainsi que les obligations des opéra-teurs concernant la 4G.

Concernant la qualité de service, l’hôte de l’APN indiqueque «le réseau commercial de Mobilis qui comptait 166agences et plus de 13 000 points de vente agréés à la fin2014 sera élargi durant l’année en cours, avec l’ouverture denouvelles agences et dans le but de développer davantagela proximité» avec les clients et la création d’emplois.

En outre, il indique que Mobilis a engagé des partenariatsavec Sonelgaz dans le domaine de la télé-relève et avecNaftal dans le domaine de la gestion des stations-services.

C. B.

ASSURANCE AGRICOLE

Solides résultats financiers de la CNMA en 2014

La Caisse nationale de la mutualité agricole(CNMA) a enregistré un chiffre d’affaires de 12milliards de dinars en 2014. Soit une progres-sion de 10% par rapport à 2013. C’est ce qu’aindiqué le directeur général de la CNMA.

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Page 7: Premier test des Verts after-CAN

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 26 mars 2015 - PAGE 8

Mesdames, Messieurs,Aujourd’hui, Journée nationale de

l’avocat, nous sommes réunis pour rendrehommage à deux grandes figures du bar-reau. Ali Boumendjel et Jacques Vergès.Nous laisserons le soin d’évoquer la car-rière et le sacrifice du premier auxconfrères qui l’ont côtoyé, plaidé à sescôtés, qui furent témoins de son enlève-ment et contemporains de son assassinat.Nous nous pencherons essentiellementsur l’irruption de Vergès dans la nouvelledéfense des militants du FLN et sa remar-quable efficacité durant la période 1958-1962, sans toutefois occulter les autresavocats, français, belges et allemands, quiont mis leur talent au service de la justecause de libération des peuples. Commel’on ne saurait oublier les autres avocatsmartyrs : Pierre Popie, mon ancien condis-ciple à la conférence du stage abattu par

un parachutiste de la Légion étrangère,maître Garrigue du Barreau d’Alger,maître Thuveny et Maître Abed du barreaud’Oran assassinés par les «ultra» de l’Al-gérie française, maître Lamrani mort aumaquis… ainsi que les avocats européensplacés en camp d’internement tels Gran-ge, Guedj, Smadja… et bien d’autres,ainsi que la plupart des avocats algériensles «Français-musulmans» à l’époque,emprisonnés, internés ou exilés.Cultivant le paradoxe, Jacques Vergès

se définissait : «Salaud magnifique». Comment dès lors appréhender l’avo-

cat, le «debater», le polémiste, l’écrivain,le politique, quand ce binôme aux termescontradictoires caractérise notre ami, aupoint qu’il paraît difficile de l’aborder parune seule face ? Jules Renard écrivaitdans son journal de 1907 : «Un homme decaractère n’a pas bon caractère.» Vergèsne manquait ni de l’un ni de l’autre. Sarépartie flagrante et imparable, souventagressive, est insensible à la compassion.A l’audience un témoin pense le déstabili-ser : «N’oubliez pas, Maître, que j’ai portél’étoile jaune imposée par les nazis.» Dutac au tac, Vergès répond : «Ma mèreétait jaune de la tête aux pieds.» Quandon sait qu’elle était asiatique, le trait faisaitdoublement mouche. Vietnamienne, elleétait jaune et colonisée, elle avait subi laségrégation raciale.Pascal avait émis une pensée que jadis

nos professeurs de rhétorique n’ont passoumise à nos cogitations, nous futursavocats : «Et combien un avocat bienpayé par avance trouve-t-il plus juste lacause qu’il plaide(1).» Que la mémoire duphilosophe nous pardonne ni Vergès ni lesmembres du collectif ne pourraient y sous-crire, eux qui percevaient un honoraire for-faitaire mensuel à peine supérieur auSMIG de l’époque. Certes après la guerred’Algérie, Jacques Vergès, avocat de cer-tains potentats africains, était à la tête d’uncabinet florissant. Mais il ne pouvait être àla fois «magnifique» et pingre. Il vécutgrandement et dépensa autant. Parfoisplus que sa réputation et son travail ne luiprocuraient de ressources. Les confrèresqui l’ont approché au Barreau d’Alger nel’ont pas ignoré. Un sage avait affirmé :«Le seul vrai talent d’un homme est devivre au-dessus de ses moyens sans seruiner.»(2) Magnifique jusqu’au bout,Jacques aura de son vivant épuisé sonactif, au point que certains de ses docu-

ments et archives de valeur allaientrépondre de ses dettes après son décès.A cette audience du tribunal militaire

des forces armées de Paris siégeant à lacaserne de Reuilly, il y a de l’électricitédans l’air. On y juge l’affaire de la cartou-cherie de Vincennes. Le commandantGirard, commissaire du gouvernement,particulièrement agressif, a traité les avo-cats de menteurs, et provoque un vif inci-dent. La presse en rend compte et le sou-ligne lourdement. Le lendemain, maître Jacques Gambier

de la Forterie, officier de la Légion d’hon-neur, grand invalide de guerre, ancien offi-cier d’aviation, ancien juge d’instructionmilitaire, déclare à son confrère JacquesVergès, qu’il est absolument indigné parles propos du commissaire du gouverne-ment et se tient, dans cette affaire, à ladisposition de l’offensé. Vergès fait donc

porter par ses deux confrères Gambier dela Forterie et Maurice Courrégé sa carte àl’offenseur, l’avisant, conformément aucode de l’honneur, qu’il en demande répa-ration par un duel. Il choisit le pistolet et nes’arrêtera pas au premier sang(3). Ce seraun affrontement à mort. Le commandantGirard, vraisemblablement embarrassé,ne répondit pas. Maître Gambier dressa àson encontre un procès-verbal de caren-ce. Ce qui suffira à laver l’honneur de l’of-fensé. Et il n’y eut pas de duel.La violence a donc pénétré le prétoire.

De tout temps, les avocats français degauche ont — et c’est à leur honneur —défendu devant les tribunaux les colonisésqui prétendaient, au nom même des prin-cipes de la Révolution française de 1789ou ceux de la Constitution, s’élever contrela sujétion et contester l’ordre colonial. Ilen fut ainsi en Algérie. Pour tout avocatfrançais démocrate, la tâche était relative-ment aisée, tellement paraissaientcriantes les injustices dont souffrait lecolonisé. Dès lors qu’il n’était pas portéatteinte au principe sacro-saint de la sou-veraineté française en Algérie, considéréedéfinitivement par le législateur commetrois départements, tous les moyens dedéfense étaient permis. Ainsi des avocatscommunistes, socialistes, et divers démo-crates purent mettre leur talent, et trèssouvent leur générosité, au service desmilitants algériens poursuivis, générale-ment, pour expression d’idées politiquesnon conformes au postulat colonial. Desmembres du barreau de Paris, tels maîtresStibbe, Douzon, Dechezelles, Braun, Weilet bien d’autres n’ont jamais ménagé leursefforts pour franchir la Méditerranée etplaider avec courage et conviction lacause des nationalistes.Après le 1er novembre 1954, le FLN

refuse d’emblée la donne. Il ne jouera plusavec les cartes coloniales biseautées. Ilconsidérera que la loi conçue, discutée etvotée par le Parlement français, promul-guée par le chef de l’Etat français, n’estpas l’expression de la volonté générale, entout cas pas celle du peuple algérien, quin’a été en rien consulté. D’ailleurs, lesmoyens purement politiques n’ont jamaispermis au peuple algérien de revendiquer,encore moins d’obtenir, l’exécution de saréelle volonté d’indépendance. Aussiprend-il délibérément les armes et seconsidère-t-il en guerre contre l’occupantde son pays(4). Et, pour être logique avec

lui-même, chaque militant algérien, arrêtéet traduit devant les tribunaux coloniaux,devait se comporter en «belligérant».C’est bien cette ligne de conduite que laFédération de France du FLN tente defaire suivre aux inculpés, chaque fois queles circonstances le permettent. Quel seradès lors le rôle de l’avocat ? Peut-il menersa défense dans ce contexte ? La positiondu détenu algérien est légitime et pourtant«illégale» au regard du droit que les auto-rités veulent lui appliquer. Mais pour l’avo-cat français, suivre dans ses moyens lemilitant FLN qui entend soustraire l’Algérieà l’autorité coloniale française, c’est alorsenfreindre la loi garantissant la sûreté del’Etat par les articles 75 et suivants ducode pénal. Mais si, dans ces circons-tances, l’on est convaincu qu’au-dessusde la loi contingente, traduisant la prédo-minance de certains hommes sur d’autres,existe une loi permanente, expressiond’une vérité éternelle : l’homme est népour vivre libre, alors cette loi naturelle,aucun juge, aucune juridiction ne saurait latransgresser, sans perdre le respect atta-ché à leur fonction. Le Droit, quelle quesoit l’apparence légale de son expressionet la solennité dont il s’entoure, ne peutexcuser, ni encore moins justifier, par uneservile application de la loi du moment,l’injustice fondamentale procédant de lanégation ou du mépris de la loi naturellereconnaissant à l’Homme son droit au res-pect de sa dignité et de sa liberté. Il était donc nécessaire de considérer

tous les avocats du FLN comme militantsd’une cause dont les principes sont univer-sellement admis. Pour les Algériens, déjà engagés au

sein du Front, le problème était simple. Ilsfurent mobilisés. Quant aux avocats fran-çais, qui, dans l’intérêt futur de leur pays,ont œuvré au sein du collectif, ils ont eux-mêmes choisi entre la loi du moment et ledroit permanent la légalité coloniale et lajustice intrinsèque.C’est ainsi que les premiers avocats du

FLN non encore structurés dans un cadredirectement rattaché à la Fédérationentendent mener la défense. Mais laDirection générale de la Sûreté nationale

(la DGSN), conformément d’ailleurs à lapolitique coloniale de l’époque, les consi-dèrent comme les alliés des ennemis de laFrance. Maître Amokrane Ould Aoudia estabattu dans les escaliers de son immeubledu 13, rue Guénégaud à Paris par unemystérieuse «Main rouge» qui n’est autreque le «service action» de la DST chargédes exécutions extrajudiciaires, comme l’aconfirmé, longtemps plus tard, ConstantinMelnik, conseiller à la sécurité de MichelDebré. Il devient dès lors indispensable des’organiser en conséquence pour assurerla défense des militants détenus. Un col-lectif est créé. Maîtres Abdessamad Bena-dallah, Mourad Oussedik et Jacques Ver-gès sont placés à la tête de ce collectif,installé à Paris, mais responsable de toutle territoire métropolitain où l’on compte 83prisons et 5 camps d’internement, où sontdétenus jusqu’à 1 200 militants àFresnes, 2e division et 3 000 au camp deLarzac.C’est alors que le talent de Jacques

Vergès, qui avait déjà assisté Djamila Bou-

hired à Alger, s’exprime et va s’imposer de1958 à 1962. Certes Vergès avait prouvéses capacités comme premier secrétairede la Conférence du stage au Barreau deParis. Mais à défaut de manifester sacompétence, elle risquait de demeurerignorée. Et cette occasion, ce sera laguerre d’Algérie, parvenue à la barre destribunaux coloniaux, qui va la lui offrir. Ver-gès et ses confrères du collectif adoptentune tactique nouvelle : le militant de lacause algérienne ne réclame plus l’appli-cation de la loi française qui, par hypothè-se, fait de lui un délinquant. Il la refuse etla rejette. Contraint de s’expliquer devantun prétoire, il s’en servira comme d’une tri-bune pour faire connaître publiquement lacause qu’il défend.A tactique nouvelle, structure nouvelle.Le 19 avril est rédigée et transmise à

Mourad Oussedik une note sur lecollectif : «Tout Algérien — y est-il écrit —devant se considérer comme au servicede la lutte libératrice, le FLN décide lamobilisation sur place de certains avocats.Il décide en conséquence que toute res-ponsabilité au sein du collectif doit revenirà un avocat algérien (…). Il sera respon-sable de ses actes vis-à-vis de la Fédéra-tion et du GPRA, et répondra de sa mis-sion au même titre que tout Algérien inves-ti par le Front d’une responsabilité.»Dès juin, Mourad Oussedik transmet

son premier rapport : «La réorganisationdu collectif s’est faite selon les instructions

reçues dans les délais prévus et malgréles difficultés surgies du fait de la mort deOuld Aoudia(5). La défense est assuréed’une façon permanente par deuxbranches du collectif : l’une consacrée à laFrance, l’autre destinée à l’Algérie.Conformément à la note du 19 avril, ledécoupage géographique sera le suivant :pour la zone nord-est, dont la responsabi-lité incombe à Benabdallah, la défense estmise en place à Lille, Béthune, Valen-ciennes, Avesnes, Mézières, Charleville(6),Metz, Sedan, Nancy, Châlons-sur-Marne.Au total, une dizaine d’avocats collaborentpour couvrir cette zone. Ould Aoudia, assassiné peu après sa

désignation, ses confrères s’occuperontde le remplacer sur la région parisienneaussi bien qu’à Caen, Rouen, Le Havre,où des avocats locaux acceptent d’assurerla défense. Enfin, la zone sud, à partir deLyon, est confiée à Bendi Merad qui, avecl’aide de Boulbina à Marseille et d’unedizaine d’avocats français, représente lecollectif dans la zone.

Hommage à Jacques Par Ali Haroun

Ainsi des avocats communistes, socialistes, et divers démocratespurent mettre leur talent, et très souvent leur générosité, auservice des militants algériens poursuivis, généralement, pour

expression d’idées politiques non conformes au postulat colonial.

C’est alors que le talent de Jacques Vergès, qui avait déjà assistéDjamila Bouhired à Alger, s’exprime et va s’imposer de 1958 à1962. Certes Vergès avait prouvé ses capacités comme premier

secrétaire de la Conférence du stage au Barreau de Paris.Mais à défaut de manifester sa compétence, elle risquait

de demeurer ignorée.

Page 8: Premier test des Verts after-CAN

Enfin un bureau de presse, sous la res-ponsabilité de Jacques Vergès, est chargéde centraliser les informations recueilliespar les avocats et de les porter à laconnaissance de l’opinion publique par lesmoyens appropriés.»

En cette fin de 1959, le collectif desavocats du FLN en France est déjà dans lecollimateur. Pour l’instant, il est seulementl’objet des sarcasmes de la presse de droi-te. Plus tard, il sera la bête à abattre.Constamment sur la brèche devant tousles prétoires, il a organisé la campagnelancée après le meurtre d’Ould Aoudia etcelle suivant le procès des étudiants algé-riens en France, permis la publication deLa Gangrène, et coordonné l’informationrelative aux deux grandes grèves de lafaim des détenus de juin et juillet 1959,contribuant ainsi à leur succès. Au procèsdes auteurs de l’attentat de Mourepiane, lecollectif allait, le 19 janvier 1960, mettre enévidence la contradiction entre les thèsesde l’accusation et l’application d’un droitd’exception que cette même accusationinvoque à l’appui de ses prétentions.Dans sa lettre adressée par Jacques Ver-gès — cosignée par Maurice Courrégé etMichel Zavrian — au président du Comitéinternational de la Croix-Rouge, 17 février

1960, Vergès écrit : «L’accusation repro-chait à des Algériens d’avoir en tant queFrançais porté les armes contre la Franceau profit de rebelles algériens. Fidèles ànotre devoir, avec vingt de nos confrèresdes barreaux de Paris, Lyon, Grenoble etMarseille, nous avons défendu nos clientssur le terrain même choisi par l’accusation.Nous avons montré au tribunal qu’il nepouvait en même temps reconnaître àl’ALN sa qualité d’armée étrangère enguerre avec la France, et refuser auxmembres de cette armée, algériens, leurnationalité algérienne.» On reproche à cestrublions de la barre d’enfourcher le codede procédure pénale, non pour contribuerà une «saine administration de la justice»,mais pour «faire du cirque à l’audience».Vergès et ses compagnons s’en expli-quent. Ces batailles de procédure sontindispensables car «la défense doit mon-trer encore comment la thèse colonialeaboutit sur le plan juridique à une mons-truosité (…) parce que minée par descontradictions fondamentales :

- ou bien les prisonniers algériens sontdes malfaiteurs, il convient alors de leurréserver toutes les garanties légalesaccordées aux malfaiteurs à part entière.La répression devient alors impossible ;

- ou bien il faut, pour les frapper vite,violer systématiquement la loi. C’est unemonstruosité juridique. Ce fut pourtant lasituation en Algérie, de novembre 1954 àmars 1956 ;

- ou bien le gouvernement français faitappliquer aux Algériens une législationd’exception raciste, mais par cela même, ilnie la thèse d’une simple opération de poli-ce dirigée contre des nationaux sur laquel-le, pourtant, il fonde la compétence de sestribunaux ;- ou bien le pouvoir exécutif et le Parle-

ment, reconnaissant qu’il existe un conflitarmé en Algérie et que l’Algérie n’est pasla France, ils doivent alors reconnaîtreaux prisonniers algériens le statut de com-battants.

- C’est à la défense, et c’est aux avocatsqu’il appartient spécialement de dégonflerces monstres juridiques : d’où l’importancecaractéristique, dans ces procès, desbatailles de procédure (…) qui consistentprécisément à faire éclater l’absurdité desthèses successives de la répression judi-ciaire, à retourner contre elle ses propresarmes pour la disqualifier.»

Monstres juridiques accouchant derejetons absurdes. Ainsi, au cours du pro-cès du réseau Jeanson, deux journées,les 5 et 6 septembre 1960, sont consa-crées à démontrer, avec force conclusionsà l’appui, que le président était dans l’inca-pacité de savoir quelle langue pouvait bienparler l’accusé «français-à-part-entière»qu’il jugeait. De guerre lasse, il doit dési-gner trois interprètes : un de kabyle, und’arabe dialectal et un d’arabe classique(7).Ces moyens de défense, qu’il s’agisse defond ou de procédure, paraissent pourtant,avec le recul du temps, parfaitementsérieux. Ce n’est pourtant pas l’avis de laplupart des juristes de l’époque qui s’insur-gent alors contre les méthodes du Collec-tif. On exige de faire taire ces «irrespon-sables», ces «aventuriers du barreau».

Le «on» vise évidemment leursconfrères bien-pensants de gauche et

d’extrême gauche. Aux yeux des avocatsde droite, ce sont simplement des traîtrespassés à l’ennemi, qu’il faut radier du bar-reau. Ils feront d’ailleurs circuler une péti-tion dans ce sens. Notons cependant quemaître Isorni, l’avocat du maréchal Pétain,dont les conceptions politiques sont dia-métralement opposées à celles des avo-cats du Collectif, refusera avec beaucoupde dignité de hurler avec les loups. Demême Tixier-Vignancour, avocat de droite,qui défendit les généraux putschistessignera un texte demandant la libérationdes avocats arrêtés en raison de leurs opi-nions politiques.

Et les coups ne vont pas tarder à pleu-voir. Jacques Vergès est expulsé d’Alger le14 août 1959, Michel Zavrian le 20décembre. Albert Schiano, du barreau deMarseille, est arrêté en décembre,condamné à sept mois de prison et radié.Benabdallah et Oussedik sont tous deuxinculpés d’atteinte à la sûreté de l’Etat.Bien entendu, Vergès l’est également, demême que Zavrian, Courrégé et Beau-villard.

Lorsque, plus tard, la défense elle-même sera mise en accusation et que lessix avocats seront traduits devant le tribu-nal de la Seine, un de leurs jeunesconfrères, dont la réputation grandit, sou-tiendra : «La réalité du procès, sa signifi-cation et sa portée s’inscrivent au-delà dela discussion sur ces points (…). Il s’agitmoins d’obtenir la condamnation de cer-tains avocats pris en tant qu’individus, quede miner enfin cette défense collectiveinsupportable à la répression algérienne.Comme si le style, les procédés et la struc-ture même de cette défense n’étaient pascommandés irrésistiblement par le systè-me répressif lui-même.

Collective, cette défense devait, parses moyens mêmes, devenir purementpolitique, hors les incidents de procéduremultipliés à l’extrême… La répressionalgérienne était commandée par une poli-tique, les avocats devaient en toute occa-

sion dénoncer celle-ci (…). Il est paradoxalaussi de voir la répression s’indigner de ceque la défense soit sortie des règles tradi-tionnelles d’une justice, qu’elle a elle-même d’abord abolie et dégradée.(8)» Voilàce que pensait avec lucidité Robert Batin-der qui sera plus tard le ministre françaisde la Justice.

15 avril 1960. Dans son rapport d’acti-vités, le responsable du collectif ne débor-de pas d’optimisme. Le mot d’ordre auraitété donné pour que la presse fasse silen-ce sur toutes les affaires concernant l’Al-gérie. Une série de grands procès a eulieu. Aucun compte rendu dans les jour-naux malgré l’importance des affaires évo-quées et leur durée (l’affaire de Marseille,celle de l’OS à Paris, le procès de Lille). Ilsemble que l’habitude prise et la banalisa-tion des «événements d’Algérie» provo-quent une apathie compréhensible dupeuple français.

Comment y remédier ? On va proposerde pallier ces difficultés sur deux plans.Celui de la structure et celui de l’informa-tion. Pour le premier, le collectif va sedédoubler en ce sens que chaque respon-sable se verra affecter un adjoint capablede prendre la relève en cas d’arrestationdu précédent. Pour le second, l’on va«européaniser» la défense pour relancerle problème non plus sur un plan français,mais dans toute l’Europe. Déjà SergeMoureaux, Marc de Kock, André Merchies,Cécile Draps et quelques autres du bar-

reau de Bruxelles avaient senti la justessede la lutte du FLN et défendu les Algérienspoursuivis en Belgique pour activités poli-tiques. Ils étaient donc indiqués pourconstituer un collectif belge d’appoint, sus-ceptible d’intervenir même en France.

Sur le plan de l’information, et partantdu principe que la presse françaisereprend les nouvelles diffusées hors deFrance, une antenne du bureau de pressedu collectif, installée dans un pays limi-trophe, va fonctionner et demeurer encontact avec les journalistes étrangerstantôt à Bruxelles, tantôt à Genève. Ellemettrait en échec les consignes de silencedonnées à la presse française par le gou-vernement. Comme à son habitude et vuses qualités en matière de communication,Vergès alimentera l’antenne.

La répression s’accentue et, sous pré-

texte de réorganisation de la justice militai-re et de modification du code de procédurepénale, les ordonnances du 12 février1960 vont couvrir du manteau de la légali-té toutes les pratiques illégitimes anté-rieures de la répression politique et judi-ciaire. Un autre signe de durcissementapparaît : l’augmentation régulière descondamnations à mort prononcées par lestribunaux militaires.

C’est alors que germe dans l’esprit deVergès l’idée géniale du procès de ruptureopposé au procès de connivence. Aucours d’une réunion, il explique. Après unecourte peine purgée, le militant libéré esttrès généralement détenu dans un campd’internement, qui est aussi une privationde liberté. Autant donc profiter de l’audien-ce en contestant le principe même de la loiinvoquée par un procès de rupture, mêmesi la méthode pousse de facto le juge àplus de sévérité.

Bien entendu lorsque la peine de mortest encourue, la directive est de plaider lesfaits et tirer du dossier le maximum de cir-constances atténuantes.

Et même dans ce cas, Jacques Vergèsva soutenir que dans le procès de conni-vence, les débats se déroulent poliment, lapeine capitale est prononcée dans lecalme, les médias en parlent peu, la grâceest rejetée dans l’anonymat, le couperetde la guillotine tombera sans faire de bruit,dans l’indifférence de l’opinion publiquequi l’aura ignoré.

Tandis que durant le procès de rupture,les incidents inévitables de procédure, lesaltercations entre défense et ministèrepublic, relayés par une presse friande detels affrontements, font que le procès nese déroule pas dans l’atmosphère feutréedes audiences habituelles.

Il aura éveillé l’attention du public. Et leplus souvent, avant de refuser la grâce,les détenteurs du droit y veilleront, d’au-tant plus que l’opinion publique aura étélargement informée.

Il faut du talent pour plaider efficace etVergès n’en manquait pas. Comme l’écri-vait Paul Valery : «Le talent sans génie estpeu de choses. Le génie sans talent n’estrien(9).»

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 26 mars 2015 - PAGE 9

Suite en page 10

Vergès et Ali Boumendjel

Jacques Vergès, défenseur des militants du FLN.

Ali Boumendjel, une grande figure du barreau.

On exige de faire taire ces «irresponsables», ces «aventuriers dubarreau». Le «on» vise évidemment leurs confrères bien-pensantsde gauche et d’extrême gauche. Aux yeux des avocats de droite, cesont simplement des traîtres passés à l’ennemi, qu’il faut radier dubarreau. Ils feront d’ailleurs circuler une pétition dans ce sens.

Malgré les menaces qui n’ont jamais cessé de planer sur sa tête, lecollectif, conformément à la mission impartie, va poursuivre etamplifier la lutte politico-juridique de la dénonciation de cette

guerre absurde et des horreurs qu’elle charrie. Le bureau de pressedont Vergès est la cheville ouvrière se dépense sans compter.

Phot

os :

DR

Page 9: Premier test des Verts after-CAN

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 26 mars 2015 - PAge 10

L’idée géniale était d’inverser les rôlesau débat judiciaire et de mettre, sinon lajustice, du moins le ministère public ensituation d’accusé. Vergès et ses compa-gnons du collectif estiment qu’il est tempsque la défense soit basée sur des principesrigoureux. Ils écrivent :«La conjoncture politique actuelle paraît

constituer un climat favorable pour fairebasculer l’opinion du pouvoir et l’amener àla fin à admettre que les militants apparte-nant aux «groupes de choc» ou à l’OS sontdes soldats. Ce revirement peut être aidé etaccéléré, si le militant adopte l’attitude clas-sique d’un soldat révolutionnaire. Cette atti-tude que nous définirons schématiquementdoit être générale et quasi uniforme pourmarquer les esprits. «Le militant ayantaccompli une mission qualifiée d’infractioncriminelle par la loi coloniale devrait :- décliner son identité, préciser son

grade, dénier aux autorités policières etjudiciaires françaises le droit de juger sonaction, invoquer la protection des conven-tions internationales de Genève, et alerterle Comité international de la Croix-Rouge ;- invoquer l’ordre de l’autorité légitime du

GPRA ;- en second lieu, il est probable que

cette attitude rendra plus scandaleuse, auxyeux de l’opinion française et internationale,l’exécution des condamnés à mort algé-riens ; - pour créer des conditions favorables à

ce revirement d’opinion que nous évo-quons plus haut, il serait souhaitable quele GPRA DÉFINISSE D’URGENCE UNSTATUT DU COMBATTANT ALGÉRIEN(10)

qu’il rendrait public. Ce texte, qui serait uti-lement invoqué auprès des tribunaux fran-çais, hâterait la reconnaissance du statutde réfugié politique algérien dans les payslimitrophes de la France et faciliterait l’ac-tion internationale ;- à cet effet, le collectif considère qu’une

nouvelle orientation de la défense estnécessaire et attend que vous lui précisiezla meilleure tactique à adopter en fonctiondes éléments d’appréciation que vous pos-sédez(11).En Algérie, le collectif est amené à assu-

rer la défense auprès des juridictions mili-taires d’exception qui ont poussé commepalmiers nains sur les Hauts-Plateaux algé-riens. Un exemple parmi d’autres des diffi-cultés rencontrées sur le terrain : le 23 juin1960 s’ouvre à Sétif, devant le tribunal per-manent des forces armées, le procès dedouze accusés. Au cours des dix joursd’audience, maître Nicole Rein, avocate,membre du collectif parisien, substituantmaître Maurice Courrégé dans la défensedes accusés Kharchi et Guiddoum, a pufaire établir plusieurs points :- la plupart des accusés avaient été tor-

turés trente jours par l’électricité ;- un médecin a constaté les traces de

sévices ;- les témoignages de l’accusation

avaient été organisés par un commissairede police ;- les services du commissaire Dieterich

procèdent à de nouveaux interrogatoirespendant plusieurs semaines (le délai nor-mal de garde à vue étant de quarante-huit

heures ), avant de les présenter au juged’instruction ;- M. de Verdilhac, commissaire du gou-

vernement, s’était vanté d’empêcher àl’avenir maître Courrégé, maître Vergès etmaître Zavrian de plaider à Sétif : il avaitmême ordonné la saisie de leur correspon-dance avec leurs clients dont le secret estpourtant protégé par la loi ;- le 2 juillet au matin, le commissaire

Lafarge, commissaire principal aux rensei-gnements généraux, enjoint à un inspec-teur contractuel de prendre contact avecmaître Nicole Rein, au prétexte de lui four-nir des renseignements intéressants surl’affaire dont elle s’occupe. Il l’entraîne dansun guet-apens où deux individus tentent del’assassiner. L’avocate reconnaît l’un despoliciers rencontré à l’hôtel de France oùelle était descendue ;- le 5 juillet, maître Courrégé, qui a pu se

dégager de ses obligations professionnellesà Oran, se présente à la barre du tribunalpour assurer la défense de ses clients. Ensa présence, et malgré son opposition etcelle des accusés, des avocats d’office sontcommis. Ceux-ci refusent de défendreKharchi et Guiddoum. - Le 6 juillet, Courrégé demande, par

conclusions, un supplément d’informations.Les conclusions sont rejetées. - le 7 juillet, après avoir, dans la

chambre du conseil, refusé de serrer lamain de maître Vergès, en présence dubâtonnier de Sétif, le commissaire du gou-vernement de Verdilhac requiert à l’audien-ce publique un an de suspension fermecontre maître Vergès, menaçant le tribunalde quitter son siège, si l’avocat n’était pasaussitôt condamné. Pendant cette mêmejournée du 7, et au même instant, au monu-ment aux morts, le préfet et le général com-mandant la zone s’associent à la protesta-tion des policiers locaux contre la présencedes avocats parisiens au tribunal perma-nent des forces armées de Sétif ;- le 9 juillet, maître Courrégé et maître

Vergès sont expulsés d’Algérie. Vergès estsuspendu par jugement de défaut. NicoleRein n’est ni entendue ni confrontée à sesagresseurs. Kharchi et Guiddoum sontcondamnés à mort. L’audience est levée.Justice est rendue.Dans la lettre du 17 février 1960 que

nous avons évoquée plus haut, JacquesVergès ajoutait : «Avec les confrères quiacceptaient comme nous cette tâche, nousavons voulu, sans souci des menaces pré-cises, réitérées, anonymes, officieuses ouofficielles(12), malgré les préjugés, les inté-rêts et l’horreur de cette guerre, que lesaccusés, quels que soient la qualificationappliquée à leurs actes et le mépris danslequel certains voudraient tenir leur idéal,puissent trouver, en face d’eux, des visagesqui ne soient pas seulement ceux desjuges, des procureurs, des policiers, dessoldats et des bourreaux.» Ils trouvèrenteffectivement auprès de cette centained’avocats des défenseurs dévoués, deve-

nus souvent amis engagés et parfois frèresde combat, pour la préservation de la digni-té humaine dans l’acceptation de la libertédes peuples.Malgré les menaces qui n’ont jamais

cessé de planer sur sa tête, le collectif,conformément à la mission impartie, vapoursuivre et amplifier la lutte politico-juri-dique de la dénonciation de cette guerreabsurde et des horreurs qu’elle charrie. Lebureau de presse dont Vergès est la che-ville ouvrière se dépense sans compter. Ilva fournir aux revues telles que Les Tempsmodernes, ou à des périodiques commeVérité et Liberté, ou Témoignages etDocuments, la lettre de la Croix-Rougeinternationale demandant l’ouverture descharniers de la villa Sésini et de la Cornicheà Alger, de la Cité Ameziane à Constantine,des documents inédits sortis clandestine-ment des camps de Bossuet et de Paul-Cazelle en Algérie.La Gangrène est diffusée sur le plan

international. Elle est traduite en anglais, enallemand, en suédois, en arabe et en hon-grois. Epuisée en France, la brochure estréimprimée en Suisse. D’importants extraitssont publiés dans divers journaux améri-cains. Le bureau publie le Droit et la Colère,La Défense politique(13) ; Nuremberg pourl’Algérie provoque aussitôt l’inculpation deses auteurs et sa saisie(14).

Un Nuremberg bis est aussitôt publié ettransmis à Belgrade, à New York, au Mali.La revue Révolution de Cuba reproduit lenuméro bis dans son intégralité.Le bureau rassemble toute la documen-

tation qui permettra à Paulette Péju depublier, chez Maspero, les Harkis à Paris,livre qui sera bien entendu saisi ; MarcelPéju publie de son côté des extraits de lasténographie du procès du réseauJeanson. Lanzman rassemble, dans LesTemps modernes, en un article retentissantintitulé «L’humaniste et son chien», lesinformations fournies par le bureau de pres-se. Le bureau belge, de son côté, assurel’essentiel des travaux de préparation desdeux colloques juridiques sur la guerred’Algérie, tenus à l’initiative de laFédération, les 18 et 19 mars 1961 àBruxelles, et les 2, 3 et 4 février 1962 àRome.Jusqu’au cessez-le-feu, la lutte de l’émi-

gration va s’intensifier, la répression durciret grossir la détention algérienne. Aussi ladouzaine d’avocats des années 1957-1958,attelée à une tâche de plus en plus lourde,va faire appel à tous les confrères de bonnevolonté pour renforcer ses rangs. Le collec-tif finira par compter une centaine d’avo-cats, qui consacreront tout ou partie impor-tante de leur temps à la défense desmilitants(15). Ainsi ont plaidé :- à Paris : Beauvillard, Nahori, Glayman,

Schulmacher, Lombrage, Pamier (surtout àCaen), Epelbaum, Viala, Souquière,Colombier, Likier, Lenoir, ainsi que six avo-cats du PSU ;- à Lyon : Cohendy, Berger, Delay,

Bouchet, Régine Bessou, André Bessou,Bonnard ;- à Grenoble : M. et Mme Mathieu-

Nantermoz ;- à Marseille : Bernus, Gouin, Simon,

Soigneren (à Grasse) ;- à Avignon : Coupon et Serre ;- en Belgique : Moureaux, de Kock,

Draps, Merchies, Lallemand ;- pour le Nord-Est : Zavrian, Tchang-

Charbonnier, Portalet, Bellanger, Waro,Fenaux, Humbert, Roger, Netter ;- à Versailles : Marie-Claude

Radziewski, Nicole Rein et Bouchard ;- en Algérie : Courrégé, Mme Courrège,

de Felice, Jeager, Moutet, Aaron, Poulet,Routchewski, Allepot, Wallerand et biend’autres encore qui apportaient leur aideoccasionnelle.Ainsi pendant des années, des avocats

français ont assuré, en France et enAlgérie, pour le plus grand honneur du bar-reau, la défense de dizaines de milliersd’Algériens qui leur ont accordé leurconfiance. Ce n’est pas, alors, l’avis desservices de police qui se demandent sileurs agissements «n’outrepassent pas lelibre exercice des droits de la défense ets’ils ne constituent pas plutôt, par l’aide etl’assistance qu’ils apportent au FLN, uneatteinte à la sûreté extérieure de l’Etat».Pour ces mêmes services, «la dépendancesous laquelle des avocats se sont placésvis-à-vis du FLN pose problème de savoirs’ils peuvent être considérés encorecomme auxiliaires de la justice ou de ceuxqui sont en lutte contre la France(16).Au moment où, précisément, la journée

écoulée du 19 mars donne lieu de la partde certains à une guerre des mémoires, aumoment où les plaies cinquantenairesdevraient être pansées puis cicatrisées,l’engagement, les périls encourus, les sacri-fices consentis par les avocats du collectif,dont plus d’une vingtaine ont été, il y aquelques années, dans ce même lieu,décorés de la médaille de la reconnaissan-ce, ces avocats auront été en fait symbolesde la compréhension et artisans de laréconciliation de part et d’autre de la MareNostrum. Dans ses Mémoires de guerre, legénéral de Gaulle écrivait :«Je parle. Il le faut bien. L’action met les

ardeurs en œuvre. Mais c’est la parole quiles suscite.» La parole de nos avocats n’a pas susci-

té l’action du 1er Novembre. Elle l’a explici-tée et justifiée sur le plan du droit natureldes peuples de décider de leur destin.Parmi eux, la voix de Vergès aura été desplus sonores. Et pour revenir au binômesalaud magnifique, nous en avons, certes,peu développé le premier terme. «Salaud»... parfois, puisqu’il n’a guère

épargné ses amis de la guerre d’indépen-dance, les traitant de «potiches» durant ladécennie noire. «Magnifique»... toujours,par la puissance de son verbe, le brio de ses répliques et le panache de

ses discours.…. Et pour longtemps encore, aux yeux

de ceux qui l’ont côtoyé.Je vous remercie de votre attention.

A. H.Discours à l’occasion de la Journée

nationale de l’avocat. Hôtel Aurassi -Lundi 23 mars 2015.

Suite de la page 9

La parole de nos avocats n’a pas suscité l’action du 1er Novembre.Elle l’a explicitée et justifiée sur le plan du droit naturel des

peuples de décider de leur destin. Parmi eux, la voix de Vergèsaura été des plus sonores.

(1) Blaise Pascal - Pensées 1669.(2) Dominique Schneider. Le Corps principal.(3) Entretien avec maître Vergès, 8 juin 1984.(4) C’est ce qu’exprime parfaitement Jean-Marie Domenach :«Quand on empêche les gens de voter, de parler, d’écrirecomme ils l’entendent, ils finissent toujours par prendre lefusil.» Revue Esprit, 1955.(5) Amokrane Ould-Aoudia, l’un des premiers membres ducollectif, a été en mai 1959 abattu dans son cabinet, très vrai-semblablement par les services spéciaux français au moyend’un révolver silencieux. Sept autres avocats, membres ducollectif, Michèle Beauvillard, Marie-Claude Radzieswki,Benabdallah, Courrégé, Oussedik, Vergès et Zavrian, rece-vaient également des menaces de mort. Voir l’article deFrance-Soir, 23 mai 1959.(6) A partir de 1960, ces juridictions seront confiées au col-

lectif belge, en particulier à Maîtres Moureaux, Merchies etCécile Draps.(7) Récit de ce procès dans Les Porteurs de valises d’HervéHamon et Patrick Rotman, éditions Albin Michel, 1979 et édi-tions du Seuil, coll. «Points Histoire», 1982. (8) L’Express, 16 novembre 1961.(9) Mélange - Gallimard - 1941.(10) En majuscules dans le texte du rapport.(11) Rapport de la réunion du Collectif du 3 juillet 1960 adres-sé par «Belley» (Belkaïd ) à «Alain» (Haroun) et destiné auComité fédéral. Celui-ci ne pouvait, sur ce point, prendre unedécision qui dépassait sa compétence. Aussi cette proposi-tion fut-elle adressée in extenso au GPRA, qui, pour des rai-sons que l’on ignore, n’a jamais promulgué les textes que l’onespérait.(12) Elles s’étaient déjà traduites, au moment où cette lettre fut

écrite, par : un assassinat, une arrestation suivie d’une radiation,deux internements au camp, une dizaine d’expulsions. (13) Dont J.F Held du journal Libération dira : «Le titre est unprogramme, il définit la manière d’un groupe de jeunes avo-cats aux idées et à la conduite discutées mais incontestable-ment courageuses.»(14) Vergès, poursuivi pour atteinte à l’intégrité du territoire,revendique devant le juge d’instruction sa responsabilité parune lettre du 10 juillet 1961 qui est un terrible réquisitoirecontre la violence dont sont victimes l’Algérie et l’Afrique toutentière. (15) Les honoraires étaient, en 1961, de 20 000 à 150 000anciens francs par mois pour un avocat consacrant une partieou la totalité de son temps au collectif. Leur modicité fait litièredes accusations de la presse de droite ou du rapport de laDGSN du 2 mai 1960, selon lequel les avocats étaient muspar un unique intérêt matériel.(16) Rapport de la DGSN, 2 mai 1960.

Page 10: Premier test des Verts after-CAN

Près de deux mois après lafin de l’aventure des Verts enCoupe d’Afrique des nations(CAN-2015), la sélection algé-rienne de football renoue avecla compétition à l’occasion dutournoi de Doha avec la pro-grammation de deux matchesamicaux face au Qatar et àOman. En stage à Doha depuis

lundi dernier, les 23 joueursretenus pour ce rendez-vous,hormis Yannis Tafer (FC Saint-Gall, Suisse) blessé, les sélec-tionnés continuent la prépara-tion du premier match prévuaujourd’hui à 17h, heure algé-rienne, au stade de Lekhwya àDoha. Après une première séance,

légère, lundi, les Verts ont parla suite effectué deux séancesd’entraînement, mardi, avec desateliers pour les différents com-partiments sur le terrain d’Al

Sayliya Club et mercredi sur lapelouse du stade Lekhwya quiabritera la confrontation.Les trois gardiens de but

retenus pour ce stage, à savoirDoukha (JSK), Cédric (CSC) etAsselah (CRB), sous la houlettede leurs entraîneurs Bouly etBelhadji, ont effectué plusieursexercices, alors que ChristianGourcuff a tracé un programme

adéquat aux joueurs de champponctué par un match d’applica-tion pour avoir son idée sur leOnze rentrant.

Gourcuff mise sur la stabilité

Pour le premier test face aupays hôte, aujourd’hui, ChristianGourcuff devrait reconduire les

mêmes éléments qui ont dispu-té la CAN avec quelques chan-gements, selon les comparti-ments. Le technicien français a ainsi

essayé plusieurs variantes enplaçant Zeffane à droite,Ghoulam à gauche et le duoMedjani-Mandi dans l ’axe.Brahimi, Mahrez, Bentaleb etFeghouli au milieu et probable-ment Slimani et Soudani enpointe. Le sélectionneur national

devrait, par ailleurs, mettre àl’épreuve les joueurs locaux,issus du championnat national,qui sont au nombre de quatre,en plus des trois gardiens debut. Une occasion pour lesChafaï (USMA), Belaïl i(USMA), Benlamri (JSK) etChennihi (MCEE) de gagnerleurs places en sélection en vuedes échéances à venir.

Ahmed Ammour

QATAR – ALGÉRIE AUJOURD’HUI À 17H À DOHA

Premier test des Verts after-CAN

Sachant pertinemment quela rencontre face à la JSKabylie sera un rendez-vousengagé et disputé entre lesdeux clubs, Artur Jorge, de parson acquis en termes d’expé-rience et de matchs décisifs, atenu, lors de la dernière séanced’entraînement, à renforcer lemoral de ses joueurs.«J’exhorte mes joueurs à res-pecter les consignes et le dispo-sitif qui seront mis en place lejour J. Aussi, les joueurs sontappelés à se concentrer aumaximum durant les 90 minutesde la partie, car j’ai constatédes moments de flottement faceà Sétif, qui ont failli nous coûtercher», recommanda le coach àses joueurs. Artur Jorge semble être ravi

par ce caractère que son équi-pe a développé dans unmoment important. «Mesjoueurs sont plus volontaires,plus agressifs sur le terrain, ilfaut cult iver davantage cesaspects jusqu'à ce que l’équipeassure son maintien en L1,néanmoins elle avance dans lebon sens», dira l’ex-techniciendu PSG .Au sujet du déplacement des

Vert et Rouge à Tizi, le

Portugais ne semble pas dutout affolé par ce rendez-vous.

«On est sur deux résultats posi-tifs, si on arrive juste à accro-

cher la JSK sur son terrain, laforçant au partage des points, jeserai personnellement trèssatisfait, car la JSK n’est pasune proie facile, j’ai vu ses sta-tistiques, c’est une équipe quirevient en force, ce sera sansaucun doute un match très dis-puté», analyse Artur Jorge.Concernant les chances de

son équipe à assurer le main-tien en L1, le coach paraîtconfiant et méfiant à la fois.Confiant en dépit des matchsqui lui restent à jouer mais, laprudence de tout excès deconfiance est de mise, a-t-ilajouté.

A. A.

ARTUR JORGE, ENTRAÎNEUR DU MCA :

«On avance dans le bon sens»

J – 2 du match face au MCA, le coach kabyledemeure inquiet suite à l’absence de gardien titu-laire, Azzedine Doukha, appelé en sélectionnationale. Jean-Guy Wallemme convoquera sansaucun doute Nabil Mazari dans son onze rentrant,pour garder la cage des Canaris. Le réserviste vacertainement saisir cette occasion, lui qui a étélaissé au repos lors du déplacement de son équi-pe à Oran pour jouer l’ASMO. Mazari sembleavoir récupéré toutes ses forces. «Si le coach fait

appel à moi pour cette rencontre, je n’hésiteraipas à me surpasser pour donner satisfaction,déclarait le gardien de la JSK. «Le match seratrès difficile pour les deux équipes. Il faut conti-nuer à travailler d’arrache-pied pour confirmernotre bonne santé. Ce match est important pourla suite du parcours et on ne doit pas le rater. Ondoit se méfier de cette équipe qui, elle aussi,semble accomplir une bonne ascension», a-t-ilaverti . A. A.

NABIL MAZARI, GARDIEN DE LA JSK :

«Je vais assumer mon rôle»

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 26 mars 2015 - PAGE15

LIGUE 2 (24e JOURNÉE

Tlemcen joue sasurvie à Blida

Pour son long déplacement à Blida àl’occasion de la 25e journée du champion-nat de Ligue 2, le WA Tlemcen joue sasurvie en championnat de Ligue 2. Eneffet, mal en point en championnat, clas-sé 14e avec 26 points, soit le 3e relégable,le WAT est plus que jamais menacé parla descente en division inférieure. Uneréaction positive est attendue des capésde Mehdaoui pour espérer sauver encoreleur saison. Chose qui ne sera pas detout repos devant le leader blidéen quiveut mettre toutes les chances de soncôté pour assurer l’accession.La rencontre DRB Tadjenanet-RC

Relizane, respectivement 4e et 2e, estincontestablement à l’affiche de cette 24ejournée avec comme ambition de glanerles trois points de la rencontre pourchaque équipe qui aspire décrocher le tic-ket pour la Ligue 1. L’O Médéa, 3e auclassement, accueille le CRBAF dansune rencontre qui ne devrait pas poser deproblème pour les locaux au moment oùle MC Saïda, 5e, également en coursepour l’accession, tentera de revenir avecles trois points de Koléa face à une équi-pe menacée par la relégation.

Ahmed A.

Désignation : demain à 15hA Tadjenanet (huis clos) DRBT – RCR :Bichari-Salaouadji-BioudA Merouana : ABM – ASK : Brahimi Mer.-Azzouz-CheballahA Bou Saâda : ABS – CAB : Bachir-Laribi-El-Hadj SaïdA B Bou-Arréridj : CABBA – USMMH(16h) : Saïdi-Ghezzal-RezganeA Koléa (huis clos) : ESMK – MCS :Bahloul-Atrous-AmriA Oum El-Bouaghi : USC – JSMB :Necib-Maghlout-BennacerA Médéa (huis clos) : OM – CRBAF :Benbrahem-Allaoua-YahiA Blida (Brakni) : USMB – WAT :Zouaoui-Bahatte-Aouina

FOOTBALL

L’équipe de l’ASO Chlef aarraché avec brio sa qualifica-tion aux demi-finales de laCoupe d’Algérie à l’issue de savictoire (3-0) sur le NRBA lorsde la mise à jour des quarts definales. Les camarades de Zaoui,

derniers au classement deLigue 1 et qui ont un pied etquatre orteils en Ligue 2, enga-gés également dans la Coupede la CAF, ont désormais unnouvel objectif, à savoir aller enfinale et décrocher leur secondeCoupe d’Algérie après 10 ans.La première coupe remportéepar les Chélifiens remonte eneffet à 2005.

Engagés sur plusieurs fronts(maintien en Ligue1, Couped’Algérie et Coupe de la CAF),les gars de Chlef sont désor-mais plus que motivés pour réa-l iser au moins un objectif.«Notre confiance augmented’un cran», a déclaré l’entraî-neur de l’ASO, Benchouia, àl’issue de la qualification de sonéquipe, qui n’a pas omis de féli-citer ses joueurs pour leursefforts fournis sur le terrain. Pour les demi-finales, l’ASO

affrontera le RC Arba, une autreéquipe de Ligue 1, sur un ter-rain qui reste à déterminer. Etpour les lions du Chélif, «peuimporte le stade, l’essentiel est

d’aller au bout de l’aventure».En attendant cette confronta-tion, l’ASO devra d’abord tenterde tenir tête à l’ESS ce samedi,à l’occasion de la 24e journéedu championnat national deLigue 1 à Sétif dans un match à

huis clos. Et pour mieux prépa-rer cette rencontre, l’équipe del’ASO est depuis hier en stagede préparation au centre sportifEl-Bez de Sétif.

A. Ammour

APRÈS SA QUALIFICATION AUX DEMI-FINALES

ASO Chlef : à défaut du maintien, la Coupe !

RC KOUBA

Ladjadj remplaceBiskri à la barre

techniqueYoucef Ladjadj a été désigné à la tête

de la barre technique du RC Kouba enremplacement de Mustapha Biskri qui ajeté l'éponge après la défaite en déplace-ment face au WA Boufarik (défaite 2-1),samedi dernier en match de la 23e journéedu championnat amateur de football (Grcentre), a appris l'APS hier auprès duprésident du club, Samir Baha. «Nous avons choisi de faire confiance

à un enfant du club qui connaît bien lamaison afin de ne pas déstabiliser legroupe, surtout au vu du pari qui nousattend en cette fin de saison», a déclaréBaha. Le président koubéen a regretté aupassage le départ de Biskri qui n'est restéen poste que l'espace de trois semaines. Ladjadj, ancien joueur du Raed et

ayant exercé les fonctions de coach-adjoint dans ce club, est le cinquièmeentraîneur engagé par le RCK cette sai-son après Hocine Zekri, MohamedBenlaâradj, Salim Menad et tout récem-ment Mustapha Biskri. Le Raed a dominé son championnat

depuis la début de cet exercice, avant deperdre pour la première fois son fauteuilde leader au profit du Paradou AC, à l'is-sue de la 23e journée disputée. Distancé d'une seule unité, le RCK

tentera de récupérer son «bien» à l'occa-sion de la réception de l'IBK El Khechnasamedi dans le cadre de la 24e journée,au moment où le nouveau leader rendravisite au WR M'sila.

CRB – JSS reprogrammé à nouveau pour 18h

Initialement programmée à 18h, puis avancée pour 16h, larencontre CR Belouizdad-JS Saoura, comptant pour la 24e jour-née du championnat national de Ligue 1, aura finalement lieu à18h, selon la dernière mise à jour de la programmation effectuéepar la commission des compétitions de la LFP mercredi à 10h. La rencontre se déroulera au stade du 20-Août d’Alger.

Ah. A.

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Page 11: Premier test des Verts after-CAN

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 26 mars 2015 - PAGE 16

ESPACE DES ACTIVITÉSCULTURELLES RACHID-KOUACHE(TROIS-HORLOGES-BAB-EL-OUED,ALGER)Jusqu’au 1er avril : A l’occasion desvacances du printemps, l’établissementArts et Culture de la wilaya d’Alger, encollaboration avec la librairie Média Soft,organise «Le carrefour du livre». Cetteinitiative est une expo-vente destinée àtous les niveaux scolaires.

LIBRAIRIE EL-IJTIHAD (9, RUEHAMANI, ALGER)Samedi 28 mars à 14h : AbderrahmaneBerrouane, nom de guerre-Saphar,dédicacera ses livres Aux Origines duMalg et Témoignage d’un compagnon deBoussouf, parus aux éditions Barzakh(2015).

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR(4 PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 28 mars à 14h30 : Sarah Khiarsignera son ouvrage Aimer sansmesure, paru aux éditions Tafat

LIBRAIRIE LA RENAISSANCE (NIVEAU112, RIADH-EL-FETH, ALGER)Jusqu’au 4 avril : En collaboration avecl’Office Riad El-Feth, la librairie LaRenaissance organise une foire du livre,durant les vacances du printemps, tousles jours de 9h à 21h. Cette foire vise un large public(médecine, littérature et technique,informatique, architecture, etc.) et seraenrichie par des livres pour enfants(contes, livres d’activités etd’apprentissage, livres parascolaires pourtous les niveaux.

LIBRAIRIE OMEGA INTERNATIONALE(HÔTEL EL-AURASSI, ALGER)Le 28 mars à 14h : Vente-dédicace avecAbderrahmane Khelifa autour de son livreHistoire et patrimoine (éditions Anep).

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER- CENTRE) Jeudi 26 mars à 20h : Concerts del’Association les beaux-arts et de Lamia Aït-Amara.Vendredi 27 mars à 17h : Concerts de

l’association El-Inchirah et d’Asma Alla.Jusqu’au 19 avril : Film Les portes dusoleil : Algérie pour toujours de Jean-MarcMinèo (Algérie, 2015). Avec ZakariaRamdane, Smaïne Faïrouze, Lorie Pester,Christophe Quarteron, Ahmed Benaïssa,Mike Tyson, Sonia Kouninef et AbdelkaderDjeriou. Prix du billet : 300 DA. 4 séancespar jour (1re séance à 13h, dernière à 19h).Interdit aux enfants moins de 12 ans.

SALLE ESSAÂDA (EX-LE COLISÉE)D’ORAN Jusqu’au 19 avril : Film Les portes dusoleil : Algérie pour toujours de Jean-MarcMinèo (Algérie, 2015). Avec ZakariaRamdane, Smaïne Faïrouze, Lorie Pester,Christophe Quarteron, Ahmed Benaïssa,Mike Tyson, Sonia Kouninef et AbdelkaderDjeriou.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARI (KOUBA, ALGER)Jusqu’au 28 mars : Exposition collectivede peinture «Portraits de femmesalgériennes», à l’occasion de la Journée

mondiale de la femme.Jeudi 26 mars à 14h : Spectacles declowns avec Les Aventures de Chouiter.

SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 26 mars à 19h : Concert de musiqueaissaoua avec l’association «NassKassantina li fen el-assil» de Constantine.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 31 mars : Exposition collectived’arts plastique à l’ occasion de la Journéeinternationale de la femme.

MÉRIDIEN D’ORAN Vendredi 27 mars :Wellcom Advertisingorganise un concert de Gnawa Diffusion. 1repartie : D.J. Boulaone. Accès simple : 1500DA. Points de vente : Duplexe Centre-Ville.Le Méridien.

ESPACE DES ACTIVITÉS CULTURELLESMENTOURI (RUE BACHIR-MENTOURI,ALGER)

Jusqu’au 31 mars : L’Etablissement Arts etCulture de la wilaya d’Alger, en partenariatavec Dzaïr Cast, organise une expositioncollection de voitures en miniature présentépar M. Oussaïd Mohamed.

GALERIE SACRÉ-ART (126, RUEDIDOUCHE-MOURAD, SACRÉ-CŒUR,ALGER)Jeudi 26 mars : Exposition «Dialogue avecla création» de l’artiste Linda Bougherara.

TNA GALLERY (RUE BOUZRINA, EX- RUEDE LA LYRE, CASBAH, ALGER)Jusqu'à la fin du mois de mars : Expositioncollective d’arts plastiques et de photographies«Hors Champ» par Mustapha Nedjai, HellalZoubir, Karim Sergoua, Rachi Djemai, RachidNacib, Malek Salah, Adlène Samet et NasserMedjekane.

ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTEPOUR ENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA,ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

[email protected]

LES COULISSES D’UNE DÉCENNIE ALGÉRIENNE. TÉMOIGNAGE D’UN COMMIS DE L’ÉTAT DE NASREDDINE AKKACHE

Témoin d’un temps Nasreddine Akkache est un desrares (sinon le seul) ancien cadre oucommis de l’Etat qui ont oséoutrepasser cette loi du silenceappelée par euphémisme«l’obligation de réserve».

Nasreddine Akkache est ce qu’on appel-le un «commis de l’Etat» dans le sensprofessionnel du terme et sans le senspéjoratif qu’on lui donne généralement.Né en 1954 à Aïn-Boucif dans la wilayade Médéa, il est diplômé de l’Ecole natio-nale d’administration. Il a été égalementchef de daïra et wali. Akkache a été aussichargé de mission à la chefferie du gou-vernement avant de devenir directeur decabinet en 1998. Il a quitté ses fonctionsen 2000, pour partir définitivement et pré-cocement en retraite.

Nasreddine Akkache est l’auteur dulivre Les coulisses d’une décennie algé-rienne. Témoignage d’un commis del’Etat, paru dernièrement aux éditionsNon Lieu à Paris. Une décennie dans unedécennie : l’auteur parle de son parcoursprofessionnel durant la terrible «décennienoire». «Une période effectivement diffici-le où l’Algérie était soumise aux duresconditionnalités économiques imposéespar la communauté internationale à tra-vers les institutions multilatérales (FMI,Banque mondiale) et faisait face, seule, àune grave crise politique et à un phéno-

mène de violence et de terrorisme sansprécédent dans l’indifférence et l’incom-préhension inexplicables de quasimenttoute la communauté internationale»,écrit Belaib Bakhti, ancien ministre, dansla préface de l’ouvrage.

Le livre, un témoignage sur l’histoirerécente de l’Algérie, se divise en troisparties intitulées, respectivement, Le«premier règne» d’Ouyahia 1995-1997,Les années de feu et enfin Le «Deuxiè-me règne» d’Ouyahia 1997-1998. Le lec-teur trouvera, cependant, en flash- back,des témoignages sur des périodes, plus

anciennes, notamment, celle qui avaitsuivi les événements d’octobre 1988. Lelivre comporte, en annexe, un hommageposthume à M’hand Kasmi.

«M’hand avait beaucoup de cordes àson arc. La radio, le journalisme, la poé-sie, son parfait bilinguisme et son implica-tion dans le monde associatif, notammentl’intérêt qu’il portait à son village natalTouja, l’ont éloigné de la tourmente car-riériste et de tout ce qui était échelles,échelons et promotions administratifs»,écrit Akkache. «Je tiens à dire que cetouvrage n’est pas un espace de règle-ment de comptes ou de déversement dehaine. Je suis en paix avec moi-même etje dis les choses telles que je les ressen-tais au moment où je les ai vécues, ceque je ne manquerais pas de porter à laconnaissance de mes interlocuteurs dumoment», souligne l’auteur.

Nasreddine Akkache est un des rares(sinon le seul) ancien cadre ou commisde l’Etat qui ont osé outrepasser cette loidu silence appelée par euphémisme«l’obligation de réserve». Par la qualitéde l’auteur et du contenu, ce livre estainsi un document essentiel sur l’histoirerécente de l’Algérie.

Kader B.

Les coulisses d’une décennie algérienne.Témoignage d’un commis de l’Etat deNasreddine Akkache. Editions Non Lieu.230 pages. 2015

L e colloque surKateb Yacine, orga-nisé durant trois

jours par l’Associationde promotion du touris-me et de l’action cultu-relle de Guelma, a prisfin, en présence de tousles participants.

La séance de clôturede ce colloque a étémarquée par la distribu-tion d’attestations pour«ceux qui ont contribué àla réussite de cette mani-festation culturelle»,selon les organisateurs.

L'édition de cetteannée, qui s'est dérouléeau théâtre régional Mah-moud-Triki de la ville deGuelma, a enregistré laprésentation de nom-breuses communicationsdont celle de Zohra Bou-chentouf-Siagh de l’uni-versité de Vienne(Autriche) qui a traité dela présence incontestée

de Kateb Yacine dans«l'histoire du théâtre»,citant notamment «lemessage militant» dansses œuvres, qui, selon laconférencière, coïnci-dent avec celles du Mar-tiniquais Aimé Césaire.

Quant à Zineb Benali,universitaire algérienne,elle a fait remarquer àtravers son exposé«Poésie-Rupture» quedes œuvres de KatebYacine peuvent êtreconfrontées à celles duMartiniquais EdouardGlissant, notamment Lecercle des représailles,préfacée en 1959.

A noter enfin quecette manifestation cultu-relle a vu la participationd'une pléiade d'hommesde lettres de renom,venus de diverses uni-versités du pays et del'étranger.Noureddine Guergour

L e nouveau livre de Bel-kacem Rabahi, paruaux éditions Edilivre en

France, est intitulé La Terre,l’âme et la lumière.

«La vieille histoire de laterre s’appelle jalousie. Elleefface les traces de joie.Elle est la cause de la mortdu premier être sur terre»,lit-on dans la préface dunouvel ouvrage. L’ouvragecomporte une vingtaine dethèmes dont ceux intitulés«Moi, la terre», «La sages-se l’emporte toujours»(conte), «Cette nuit célestequi a changé le monde»,«Réponse à la poétesse»et «Parfum nocturne».

Dans La Terre, l’âme etla lumière, le lecteur trouve-

ra beaucoup de sagesse etpas seulement dans la nou-velle éponyme.

Son écriture, souventrimée, conjugue simplicitéavec beauté.

Poète et nouvelliste, Bel-kacem Rabahi est déjà l’au-teur de plusieurs livres enlangues arabe et française.Quatre de ses ouvragessont parus en France et sixen Algérie. Les plus récents,en français, sont le recueilde poésie intitulé C’est dansle fond de l’obscurité qu’ap-paraît la lumière (2014) etUn choix qui ne veut plusvenir (2014), parus chezl’éditeur parisien Edilivre.Rabahi est également l’au-teur des ouvrages Les mots

d’une nuit dans un château(2013) et Rayon d’amour(2013), publiés par Edilivreégalement. En languearabe, il a écrit, Bordj ElAqlam (la tour des plumes),paru chez les éditions ElBara’a et dans lequel ilévoque des personnalitésalgériennes et arabes quiont laissé leurs empreintesdans l’histoire ancienne etcontemporaine, telles queMoufdi Zakaria, Abou ElKacem Echabbi ou Al Mou-tanabbi. Belkacem Rabahiest né le 26 novembre 1959à Alger. Il est lauréat en2009 du prix littéraire NajiNaâman (Liban) pour sonouvrage Châteaux de rêve.

K. B.

Beaucoup se sont dit «étonnés» de voir lenom de Mike Tyson «en grand» sur l’affichedu film, Les portes du soleil : Algérie pourtoujours, de Jean-Marc Minéo, alors qu’il nejoue que quelques minutes dans ce filmd’action algérien. Dans le monde du cinéma, ce genre de

«participation exceptionnelle» existe. Unexemple : pour incarner le rôle de Jor-El, lepère de Superman, Marlon Brando, fut payé4 000 000 de dollars pour un passage de dixminutes dans le film éponyme réalisé parRichard Donner et sorti en 1978. Si on enlèveles dialogues des autres intervenants entreles séquences où apparaît Brando, l’acteuraméricain a joué moins de cinq minutes. Lesimages où on le voit sont quasi fixes. Enoutre, Marlon Brando avait refusé d'ap-prendre ses répliques, préférant lire directe-ment un texte écrit. Le cachet de ChristopherReeves, l’acteur principal, est «une misère»par rapport à celui de Brando. Last but notleast : le film fut promu en mettant en avantle nom de Marlon Brando (et de Gene Hack-man), pas celui de Christopher Reeves, lesuperman de l’histoire.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Superman Tyson Par Kader Bakou

COLLOQUE INTERNATIONAL À GUELMA

Les œuvres de KatebYacine, Césaire et

Glissant confrontées LA TERRE, L’ÂME ET LA LUMIÈRE DE BELKACEM RABAHI

Sages écritures

Page 12: Premier test des Verts after-CAN

Le Soird’Algérie Jeudi 26 mars 2015 - PAGE17

Phot

os :

DR

Dans sa nouvelle mouture, la ber-line de charme du constructeur japo-nais hisse de plusieurs crans sondesign et sa qualité de fabrication.Des formes harmonieuses, deslignes fluides au contour régulier, uneface avant qui marque une évolution

par rapport à l’ancienne version etune proue au look reconsidéré pours’adapter aux nouvelles tendancesdu segment. Plus qu’une évolutionde style, Nouvelle Yaris a subi unevéritable montée en gamme qui setraduit du reste, par un embourgeoi-

sement inattendu et qui s’accom-pagne naturellement par une révisionà la hausse de ses prix. D’aucunsdiront qu’avec Yaris, on assiste àl’émergence d’une classe premiumdans le segment des citadines.

Le fer de lance de Toyota enAlgérie, en l’occurrence, le Hilux,exhibe ses pectoraux sur un espaceprivé et «accidenté» où il semble, àl’évidence, comme un poisson dansl’eau.

Ce véhicule, dont la fiabilité et larobustesse ont été longuementéprouvées, règne en maître absoludans le segment des pick-up. Il faitl’objet d’utilisations intenses dansdes conditions tout aussi pénibles.Introduit au début des années 2000,il a très vite supplanté les tenants dutitre par des performances remar-quables, une motorisation résistanteaux conditions locales.

Pour les milliers d’utilisateurs quil’ont adopté et apprécié ses qualités,le Hilux est un véhicule «increvable».Il représente à lui seul plus de la moi-tié des ventes de Toyota en Algérie.Et il est fort probable que les disposi-tions contenues dans le nouveaucahier des charges, notammentcelles relatives à l’obligation de doterles véhicules utilitaire d’équipementsde sécurité tels que les airbags, ABSet ESP, vont certainement perturbersa disponibilité et son audience.

On retrouve également les autres«membres» de la famille Toyota, à

l’image de la vénérable Corolla, qui,au fil des évolutions de style et lesmultiples fluctuations monétaires, asensiblement monté en gamme et sagrille tarifaire affiche des hausses quidonnent le tournis.

En l’espace de 10 ans, son prixest passé, hélas, du simple audouble et cette tendance est loind’être achevée.

La nouvelle Yaris berline, quireprend dans son style les élémentsidentitaires de la nouvelle charte deToyota, séduit par ses lignes et sonallure statutaire qui rompt clairementavec la précédente. Une évolution

qualitative qui s’apparente à un repo-sitionnement vers le haut.

Seul bémol chez Toyota Algérie,les passionnés de 4X4 sont restéssur leur faim. Ni Land Cruiser, niPrado, ni FJ Cruiser, Station, niFortuner… la lignée de baroudeursauthentiques et à la réputation mon-dialement établie brille par sonabsence.

Pour le reste et pour ne pas faillirà la tradition, la filiale du groupesaoudien Jamil propose aux visiteursdes remises substantielles sur plu-sieurs modèles de sa gamme.

B. Bellil

SEFIANE HASNAOUI, DG DE NISSAN ALGÉRIE :

«Le gouvernement veut contrôler le secteur de l’automobile» Acteur incontournable dans le

secteur automobile en Algérie, legroupe Hasnaoui, avec son labeljaponais Nissan, a été de toutes leséditions du Salon de l’automobiled’Alger. Une fidélité à toute épreu-ve et une présence en constanteamélioration. Sefiane Hasnaoui,directeur général de NissanAlgérie, nous livre ci-après sonappréciation sur le salon maisaussi sur la situation de l’automo-bile en Algérie.

Le Soir d’Algérie : Quelle appréciationfaites-vous de cette édition du Salond’Alger ?

Sefiane Hasnaoui : C’est un rendez-vousqu’on apprécie dès lors qu’il nous permet derencontrer nos clients et les citoyens, les écou-ter et leur présenter le savoir-faire de Nissan.D’autant que nos équipes sont mobilisées toutel’année pour leur faire partager du rêve, de l’in-novation et de la technologie.

L’année 2015 verra le renouvellement de lagamme de Nissan commercialisée en Algérie,c’est le cas notamment des nouvelles Micra,Sunny et aussi des nouveaux Juke, Qashqai etle X-Trail. Et le couronnement de cette impor-tante opération qui a débuté au début de l’an-née, c’est sans aucun doute la présentation dela Sport-

Car, Nissan GT-R qui est l’une des voituresles plus courtisées au monde et qui incarne onne peut mieux le savoir-faire technologique deNissan et sa maîtrise de la mécanique. C’estdonc un moment de grande complicité et departage avec nos visiteurs, une gamme très dif-férente et c’est aussi la confirmation queNissan est un acteur majeur dans la scènemondiale et algérienne.

Une gamme renouvelée mais aussi unetarification revue à la hausse. N’avez-vous

pas des appréhensions sur l’avenir immé-diat des ventes de Nissan en Algérie ?

Il faut savoir que dans la tarification inter-vient une série de facteurs qui détermine lastructure des prix, particulièrement le taux dechange. Le dollar a connu en quelques moisune augmentation de plus de 30%. La consé-quence directe est le relèvement des prix desvéhicules importés de la zone dollar.Néanmoins, nous tentons de maintenir sur cer-tains modèles des prix acceptables, voiremême accessibles comme c’est l’exemple duQashqai, véhicule innovant de dernière généra-tion pour lequel nous proposons le meilleurrapport qualité/prix. Il est vrai qu’il faudra parve-nir à un meilleur équilibre entre le taux de chan-ge et une gamme adaptée à l’Algérie. On y tra-vaille et nous disposons actuellement de pro-duits appropriés ainsi que des prix reposition-nés. J’ajouterai aussi que des dispositionscontenues dans le cahier des charges élaborépar les pouvoirs publics impactent négative-ment la grille tarifaire en raison d’un supplé-ment d’équipements et d’innovations technolo-giques qui hissent vers le haut les prix.

Pensez-vous que le client algérien estdemandeur de certains équipements prévusobligatoirement par le législateur, que lecahier des charges pèche par excès ?

Il est impératif de distinguer les équipe-ments de sécurité et ceux du confort. Si pourles premiers l’exigence est plus que souhaitée(airbags, ABS, ESP…), car la sécurité n’a pasde prix et l’Etat se devait de prendre toutes lesinitiatives pour préserver la vie des citoyens.Pour les seconds, le débat est ouvert et larichesse excessive en équipements de confortet de bien-être à bord peut être éventuellementrevue à la baisse quand bien même le clientalgérien est un féru des innovations technolo-giques, aides à la conduite, équipements deconfort et autres solutions de connectivité.

Sur l’aspect excessif du cahier des charges,je dirai seulement qu’on aurait peut-être mieuxfait de procéder à une mise en application par

étapes comme cela existe dans certains pays.En tout état de cause, c’est la décision du gou-vernement et nous la respectons. Pour notrepart, nous ferons en sorte de collaborer avecles pouvoirs publics et tenter d’amortir les effetssur les prix.

Au-delà de certains aspects relevés dansle cahier des charges, n’y a-t-il pas unevolonté du gouvernement de réduire sinonde brider les importations des véhicules ?

Je dirai plutôt qu’il y a une volonté de la partdes pouvoirs publics de contrôler le secteur del’automobile en Algérie et surtout de veiller à enfaire un marché de qualité et non de quantité oude spéculation comme c’était le cas au coursdes années précédentes. C’est ce phénomènede spéculation qui est maintenant bridé et frei-né et je soutiens totalement cette démarche. Ladémarche du gouvernement vise également àmoraliser le secteur automobile national et lamaitrise de ce métier. Et je conviendrai avecvous sur le fait que cette maîtrise ne devrait pasrester une simple explication technique, maisaussi un contrôle a posteriori avec des méca-nismes qui sont en cours de mise en place.

La gestion du véhicule d’occasion et saprise en charge par les concessionnaires

figure aussi parmi les dispositions décidéespar le gouvernement. Qu’en pensez-vous ?

Nous nous félicitions de cette décision decontrôle de l’activité vente de véhicules d’occa-sion et sa moralisation. Nissan Algérie, avecses 45 agents agréés et 5 succursales, est prêtà intégrer cette activité dans ses programmeset proposer aux clients des véhicules contrôléset bénéficiant de garantie.

Chez Nissan Algérie, nous travaillonsdepuis plusieurs mois sur l’étude des voies etmoyens de nous adapter aux exigences ducahier des charges tant au niveau des struc-tures que des équipements de sécurité. Pourl’investissement industriel, nous sommes enphase d’étude d’un dispositif global pour lestrois marques que nous représentons, Nissan,Alltrucks et GHK. Plus qu’une contrainte, cetteexigence se révèle plutôt comme une opportu-nité à ne pas rater, car l’automobile est unmétier que nous maîtrisons et que nous accom-plissons avec passion.

Qu’en est-il des autres marques deNissan, à savoir Infinity et Datsun, et quevous prévoyez d’introduire en Algérie ?

Effectivement, pour Infinity, nous sommesen négociation avec le constructeur depuisdeux ans pour préparer l’arrivée de cettemarque premium. Nous sommes gênés par laqualité du carburant qui constitue un handicapsérieux pour le développement de motorisationdiesel sur notre marché. Nous avons toutefoisbon espoir compte tenu de la réalisation encours de nouvelles raffineries.

De même que nous travaillons avec Nissansur un schéma de véhicules électriques pourl’Algérie. Pour peu que les conditions localesévoluent. Concernant Datsun, son introductionétait prévue en effet durant l’année 2015, maisen raison de la mise en place du nouveaucahier des charges, nous avons préféré tempé-rer et s’assurer que le dispositif puisse êtrecompatible avec la gamme Datsun. Noussommes actuellement en phase d’attente.

Entretien réalisé par B. B.

TOYOTA

Yaris et Hilux en haut de l’affiche

18e SALON INTERNATIONAL DE L’AUTOMOBILE D’ALGER

Une gamme connue et hautement appréciée que celleprésentée par Toyota durant ce salon. C’est aussi l’unedes plus importantes superficies d’exposition occupéepar un concessionnaire. Et comme à tout seigneur touthonneur, la nouvelle Yaris toute pimpante se démarquepar un stand qui lui est spécifiquement dédié. Des cou-leurs bariolées, des panneaux aux tags suggestifs et undécor clairement orienté vers une clientèle branchée.

Sefiane Hasnaoui.

Page 13: Premier test des Verts after-CAN

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de douze joueurs du MCE EL EUlma (201-2015).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Le président et le coach»

1- OUSSALAH2- MAIZA3- HAMITI4- NAÂMANE

5- BOUTERBIAT6- BENTAYEB7- ABBES8- CHENIHI

9- DERRARDJA10- KARA11- HAMMAMI12- OUSSERIR

MOT RESTANT = HERIDA-GOAVEC

B I A T B E N T A Y E BR A G O A V E C R I R AE D I T I M A H A Z E BT I N I S BU R A A S EO E A M U SB H M H O CE N A O U S S A L A I HA K A R A H A M M A M EJ D R A R R E D I H I N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

P A N T E L A N T S - C A R G OA N E S - E V - L A C E R E E SR I T - G O A - O M - D - G - TE S - C L - L E V - P A - A M EN - S A A - E S - C A - S I E NT O U R N E E - F O R T I N - TH U M I D E - P O L I E S - N AE T - E E - B A - L E S - M O TS I R S - G A R C E S - D U - IE L U - L A H O R E - T E R R OS L - A I R - I I - T E L - I N- A R C A D E S - M E R I T A -A G I T - E R - F O R M E E - AD E - E T E - R E R - E R - M FO - S U A - P E R T E S - B O FP A I R - P A L M E S - S O I RT I R - B E N I E S - H A - S OE R - T A R S E S - R A I S I N

R - R I N C E R - G A I N S - TA P E R C U E - L A C E T - C EI R - E - S - M A R E S - B O -S I T E S - T O M E S - B R U T- S A S - C O R E E - D O U T ES O S - G O U T S - V A I N - SU N - F A U T E - F O N T - A TE - F I L L E - F A - S - M U ED E - N O E - R A N G - V I R EE X A S P E R A I E N T - T A S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- Z V U N K A - R E L A T I O NV E U T - U N I O N - G A R N II L S - G M - R I - C A R - T MC E - T A I R E - R O D E E - ET - T A N T E - R E L I S - H SO R A N G E - - - - I R - F A OR E M I S - - - - - S - R A I L- V I N - V - - - - - P O N E Y

F U S - C A L M E - V A S E - MR E - C O R E E - M I T E - B PA - P I L A S - P U C E - F U IN O R T O N - R A R E - R E - QC U - E M - C I R A - T E N D UE - C R B E L O U I Z D A D - E

LETTRES DELETTRES DELANGUEDOCLANGUEDOC

- - - - - A L B I - - - - -- - - - N I A U X - - - - -- - - R H O N E - - - - - -- - - - - - G A R G A S - -- - - - - G U A R D - - - -- - - - - S E T E - - - - -- - - - A R D E C H E - - -- - - - - - O C - - - - - -- - F R A N C E - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 26 mars 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Entrava----------------

ClanCoiffures----------------Ecarte----------------Pierre

Gaz----------------Consonnedouble

Vieux do----------------Attacga

Divinité (ph)----------------Alliés----------------Réserve

Lanthane----------------Va àLondres----------------Préposition

Branché----------------Tellure----------------LissaFleur----------------Virils----------------Revers

Dépôt----------------Fatigua

Têtesblondes----------------Dans la dalle----------------Souple

Expressions----------------Amende----------------Crasseux

Arme----------------Filet d’eau

Lésés----------------

Bois

Altération----------------

Arbre

Courroux----------------Blousé----------------RienBasket

américain----------------Possédé

Pressant----------------Fixe----------------Utilisée

Cuve----------------

Néant

Terre----------------Mal d’oreille

Laid----------------

FermeArrive

----------------Pointes

Pays----------------Volée----------------Poème

Atlas----------------

ArmesSonposte

Diplôme----------------

Durée

Hélium----------------Quelconque----------------Prénom

Parti----------------Monnaie

Deviendra----------------

ShootAttaques

----------------Avant lamatière

Fleuve----------------Voyelledouble

Poil----------------Figure----------------Orifice

Eclats----------------Société----------------DrameObstiné

----------------Son club

Coûté----------------Encaissé----------------Sombre

Sonex-club

1- OCÉAN

2- RÉGION

3- PAYS

4- VILLE

5- PRODUCTION

6- MONTAGNE

LANDES

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Landes

Page 14: Premier test des Verts after-CAN

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 26 mars 2015 - PAGE 19

Agitée----------------Substance

Durée----------------

Acteurfrançais

Deviendra----------------

Formed’être

Traduit parBaudelaire----------------Appareil

Voyelledouble----------------Douche----------------Retourner

Divinité----------------Silencieuse----------------Concept

Nobélium----------------Dans levent

Lettres deTlemcen----------------Dans laprime

Monnaie----------------Radium----------------Dépôt

Cycle----------------Thé anglais----------------ChiffreAttachée----------------Part (ph)----------------Divinité(inv)

Célébra----------------Joyaux----------------Tapis

Dopa----------------Augmen-tation

Office----------------Adorais

Sociétés----------------Chef----------------Jeune

Dicta----------------Interjection

Pays----------------Négation----------------Fruit

Foot àSoustara

----------------Epaulé (ph)

Préposition----------------

Fin deverbe

Peine (dés)----------------Pour deux

Profession----------------Praséodyme

Chiffre----------------Particule

Fin desoirées----------------Clubanglais

Impur----------------

Lettresd’Algérie

Plus âgé----------------Perdue

Petite----------------Hurle----------------Bloc-notesEgratignée----------------Crétin----------------Rangea

Possédé----------------Moteur----------------Nouveau

Aime----------------Cobalt----------------Dunes

Argon----------------

Fer

Restaureras----------------

Wilaya

Dans lacage----------------Tribunal(dés)

Dévêtue----------------Ainsi (inv)

Assaisonnai----------------Exprime(ph)

Copiée----------------Apprendra

Lotie----------------Relèvera

Fleurs----------------Type (ph)

Lac----------------Couvertes

Proie

Chicanes----------------Limites

Sied----------------

Rejeta

Mélodie----------------Article----------------IngurgitéSaint

----------------Possessif

Sélénium----------------Tromper----------------Satisfasses

Soudés----------------Induration----------------BouseSuça

----------------Sombres

Imbécile----------------Divinité (ph)

Note (inv)----------------

Ecarté

Oiseau----------------

Elites

Poètechilien

----------------Récoltes

Cobalt----------------Pour deux

Creusa----------------

Fier

Enfantin----------------Rappel

Altières----------------Pointes----------------RochesSevrés

----------------Raconteras

Osseux----------------

Frisée

Publiés----------------Savane

Entouré----------------Cocktail

Sevrés----------------Possessif----------------Rongeur

Feu----------------

Cube

Pouffé----------------Consonnedouble

Flânes----------------Germanium

Rectiligne----------------Livides

Va àLondres

----------------D’après

Coupé court----------------Sabota

Cellules----------------

TrolleyParties

----------------Copain

Manche----------------Docteur

Tellure----------------

Pareil

Vieux (dés)----------------Ornée----------------RigoleArgon

----------------Nazis

Praséodyme----------------

SoldatMi-glossine----------------Mission

Ex-Annaba----------------

Drame

Gués----------------Panorama

Station----------------Nobélium

Comprise----------------

Débris

Page 15: Premier test des Verts after-CAN

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 26 mars 2015 - PAGE 20

SOIR DE LA FORMATION

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Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

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ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai

- Alger - Tél. : 021 67.06.58 -

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Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

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Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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PENSÉELe 27 mars2013,

Tari Abdelkader

nous quittait àjamais.La famille Tari ainsi que lepersonnel de la SarlTravomed, affectés parson absence, demandentà tous ceux qui l ’ontconnu d’avoir une pieusepensée pour lui.

COMEGA

PENSÉECe 24 mars 2009 fut d’une tris-tesse infinie quand tu nous asquittés cher et regretté

Benyezzar Abdelhamid.En ce douloureux souvenir, nulne peut soulager notre peine, nicombler l’immense vide que tunous as laissé.Ta famille, épouse, enfants etpetits-enfants demandent à tousceux qui t’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée en tamémoire.

Que Dieu le Tout-Puissantt’acorde Sa Sainte Miséricorde.

Repose en paixR139759

FÉLICITATIONSFrère Mokrane,

toutes mes félicitations.- Avant tout, que cette union demariage portera beaucoup de bon-heur pour ta fille Imène et soncouple;- Que sa progéniture aura beaucoupde ressemblances avec nos valeu-reux aïeuls!!!...- Que ton fils Aghilas finira par por-ter la bague au doigt en gage deserment avec sa moitié;- Que la grande famille L’HADJTahar se réconcilie avec elle-même;- Que nos défunts grands-parents,parents et frères trouvent un reposéternel!!...

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Page 16: Premier test des Verts after-CAN

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invalidante, totale et définitive, tumeur derectum à 4 cm de la M.A. classé T3, ayant

subi 5 interventions sans succès, cloué au litdepuis 2010, demande à toute âme charitablede l’aider pour l’achat de couches adultes et

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DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Aït-Saïd de Taourirt-Ali-Ou-

Nacer a la douleur de faire part du décès, àl’âge de 79 ans, de

Mme Aït-Saïd née Aït-Idir Zahiaveuve de chahid et mère de M. Aït-SaïdHamid, P/APD d’Iferhounène.

La levée du corps aura lieu aujourd’huijeudi 26 mars 2015, à 12 h, au domicilefamilial, à Tachekirt (Abi-Youcef).

L’enterrement aura lieu à 13 h au villageTaourirt-Ali-Ou-Nacer (Iferhounène).

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––Nous avons la douleur d’annoncer le

décès de la mère d’Aït-Saïd Hamid, prési-

dent de l’APC d’Iferhounène.L’enterrement aura lieu au village de

Taourirt-Ali-Ou-Nacer (Iferhounène),aujourd’hui jeudi à 12 h.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Amrani, parents et alliés ont

la douleur de faire part du décès de leurcher et regretté

Amrani Arezkià l’âge de 91 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui26 mars 2015 à 12 h, à M’douha, Tizi-Ouzou.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

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NECROLOGIE

APPEL AUX DONATEURSAPPEL AUX DONATEURSJe viens par cette requête solliciter la générosité de donateurs pour transférer ma

mère en France à l’Hôpital Paul Brousse de VillejuifCette dernière souffre d’un CANCER DU FOIE AVEC METASTASE.Elle ne peut pas subir d’intervention chirurgicale en Algérie. En France, une

nouvelle technique est pratiquée. Il s’agit de la radiologie interventionnelle.Je fais appel à des âmes charitables. Nous ne possédons aucune ressource

financière. Nous sommes à la charge de notre grand-mère.Cette intervention est très urgente pour éviter la diffusion du cancer aux autres

organes.Nous tenons à votre disposition le dossier complet (scanner-biopsie-échographie

et bilans).Je porte à votre connaissance que l’argent récolté pour les soins sera transférés

au compte bancaire du CHU de Villejuif que nous vous communiquons.Je tiens à remercier d’avance les personnes qui contribueront à payer les soins

de ma mère.

M. BELKACEMI MASSINISSAEtudiant : n° tél. : 0561-53-01-20Chez Mme Vve Bouali08 esplanade Jeanne d’Arc Vieux-Kouba. N.S.

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de 13 ans, demande à toute âme charitable del’aider en lui procurant : Sondes d’autosondagelubrifiées (n° 08) + couches adultes medium(moyennes). - Merci - Allah vous le rendra. -

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Page 17: Premier test des Verts after-CAN

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125 g de sucre en poudre, 2 c. à s. de cacao nonsucré, 1 sachet de levure chimique,

150 g de chocolat noir

Concassez lechocolat noir pouren faire despépites. Pourcela, cassez lechocolat enmorceaux.Placez-les dansun sac enplastique quevous déposerezsur une planche.A l'aide d'unrouleau àpâtisserie,concassez lechocolat enpépites en veillantà ne pas faire de miettes. Préchauffez le four à180°C (thermostat 6). Dans un saladier, préparez lapâte «sèche» en mélangeant la farine, la levure, lesucre, le cacao, les pépites de chocolat et le sel.Dans un autre saladier, préparez la pâte «liquide»en mélangeant les œufs, le lait et le beurre fondu.Puis versez la pâte liquide sur la pâte sèche.Mélangez rapidement avec une cuillère en bois. Lapâte doit être pleine de grumeaux. Versez lapréparation dans les moules à mini-muffins. Faitescuire environ 20 minutes. Dégustez-les tièdes.

TRUCS ETASTUCES

Couleur trop foncée

Vous venez de colorer voscheveux et la couleur est tropfoncée ? Pas de panique, il suffitd'utiliser un shampooing anti-pelliculaire les jours suivants et lacouleur s'éclaircira plus vite. Le résultat définitif s'obtient aubout de 8 à 10 jours, à raisond'un shampooing tous les 2 jours !Bien sûr, il est conseillé de faireun masque réparateur aprèschacun de ces shampooings afinque les cheveux ne deviennentpas trop cassants ou ternes…

Pour les cheveux gras Le soir avant de se coucher,frottez du talc ou de la farine surles cheveux puis brossez-les. Ilsseront encore un peu blanc maisle lendemain ils seront super !

Crampes nocturnes

La savonnette au pied du lit sousle drap housse marche bien pourles crampes si c'est du pur savonde Marseille. C'est la compositionchimique du savon de Marseillequi a cette propriété.

L'huile d'amande douce Pour soigner les griffures, lespetits bobos sur le visage de mesenfants, je mets de l'huiled'amande douce dessus et çaguérit rapidement.

Assainir la peau du visage

Pour assainir la peau du visage eteffectuer un gommage pas cher :humidifier le visage et effectuerdes mouvements circulaires etnon appuyés avec du bicarbonatede soude une fois par semaine.Garantie d'un grain de peau affinéet d'une peau saine, mais allez-ydoucement et pas trop longtemps(comme pour un gommage). Sivous avez une peau mixte àgrasse et que vous avez tendanceà avoir des boutons, n'utilisez pasde gommage et nettoyantquotidien à «grains». En effet,ceux-ci stimulent les boutonsquand vous frottez et les font doncsortir et déplacent les bacteriesailleurs sur le visage... N'oubliezpas de toujours faire un masqueaprès le gommage !

Il existe deux types depellicules : les sèches et lesgrasses. Les premières, les pelliculessèches, les plus fréquentes,sont en général assez petiteset n’adhèrent pas au cuirchevelu.

Elles apparaissent davantagesur des cuirs chevelus secset déshydratés. Ellesprovoquent peu dedémangeaisons et sont doncsurtout gênantes d’un pointde vue esthétique. En revanche, les pelliculesgrasses qui apparaissent surun cuir chevelu gras sontassez grosses, épaisses, decouleur jaunâtre et onttendance à s’agglutiner enamas au niveau du cuirchevelu. Souvent associées àune hyperséborrhée, ellessont sources d’irritation et devives démangeaisons. Ainsi,pour être sûr d’enrayerefficacement le problème etassainir le cuir chevelu, il est

donc très important de traiter,avec des soins adaptés,chaque type de pellicules.D’ailleurs, excepté laprésence d’une pathologiespécifique (tels que l’eczémaou le psoriasis…), sachezque les gratouillis et autres

démangeaisons sont lessignes avant-coureurs del’apparition de pellicules.Traitez au plus tôt cespremiers «symptômes» degratouillis car plus vousattendez, plus vous prenez lerisque que s’installe un étatpelliculaire sérieux.AstucesPour qu’un produit soitvéritablement efficace, il doitêtre adapté à la nature devotre cuir chevelu et êtreutilisé de manière régulière.L’utilisation d’un traitementantipelliculaire peut varierselon la sévérité, Si l’onprend par exemple unshampooing antipelliculaire àpH équilibré, son utilisation

peut être aussi fréquentequ’on le souhaite est tout àfait adaptée à ce type deproblèmes. Sur une base de deux à troisutilisations par semaine, ilsera noté des résultatssignificatifs à partir de sixshampooings. N’oubliez pas non plus,chaque soir, de brosserdoucement vos cheveux pourles débarrasser de toutes lespeaux mortes et autrespoussières. Et sachant que leséchoir irrite le cuir chevelu,essayez de réduire lesbrushings à une fois parsemaine. N’abusez pas biensûr des couleurs, balayages,permanentes, défrisages…qui, à terme, irritent le cuirchevelu. Enfin, si malgré tousvos efforts et l’emploi deproduits adaptés vous neparvenez toujours pas àenrayer le problème,n’hésitez pas à consultervotre dermatologue. Il sera àmême de vous trouver letraitement le plus efficace.

Les pelliculesAïe, aïe, aïe… ça gratte !

Poulet pané farciaux herbes

4 blancs de poulet, 4 c. à c. de moutarde, 4 tranches degruyère, 4 tranches de pâté, 2 œufs entiers légèrementbattus, 100 g de chapelure, 1 c. à c. de zeste de citron, 2c. à s. de persil haché, huile pour la friture, quartiers de

citron pour servir

Ouvrir les blancsde poulet en 2 etles aplatir.Tartiner un côtéavec 1 cuillère àcafé demoutarde.Recouvrir un côtéavec 1 tranchede fromage et depâté, sans lesfaire dépasserdes bords. Replier le blanc et fermer les bords avec deuxcure-dents. Mettre les œufs battus dans un plat creux.Mélanger la chapelure, le zeste de citron et le persil sur uneassiette plate. Plonger les blancs de poulet dans l’œuf, puisdans la chapelure. Faire chauffer l’huile dans une grandepoêle et cuire les blancs 8 minutes, en les retournant unefois. Egoutter sur du papier absorbant et servir avec desquartiers de citron.CONSEIL Laisser en évidence dépasser le bout des cure-dents pourpouvoir les enlever facilement après la cuisson du poulet.

Pour garder la ligne, il est indispensablede dépenser son énergie dans le cadred'une activité physique quotidienne :marcher, courir, monter les escaliers, toutest bon, du moment que vous bougez ! Un minimum de 30 minutes d'activitéphysique modérée, chaque jour, estpréconisé. Pratiqué régulièrement, lesport vous aide à «sculpter» votre corpset s'avère bénéfique sur le planpsychologique : il favorise la sécrétiond'endorphines, des hormoneseuphorisantes qui procurent unesensation de bien-être. Mieux dans votretête, moins nerveuse, cela vous aidera àéviter les grignotages dus au stress.

Bougez, vous mangerez moins !

A l'encontre des idéesreçues, une étudedémontre que les enfantsélevés durant leurspremières années aucontact d'un compagnon àquatre pattes (chien,chat...) présentent unrisque moindre dedévelopper par la suite desallergies. Depuis toujours,on déconseille aux famillesd'avoir un animal dans la

maison, car il peutaugmenter le risque dedevenir allergique plustard. Aujourd'hui, lesrésultats d'une étudeaméricaine réalisée à partirde 474 bébés suivis depuisla naissance jusqu'à l'âgede 7 ans nous affirmentrigoureusement lecontraire. Ces chercheursont tout simplementcomparé un groupe de 184

bébés ayant vécu encompagnie d'au moinsdeux chiens ou chats à ungroupe de 220 bébés sanscontact étroit avec lesanimaux. Surprise, à l'âgede 7 ans, les enfants vivantavec nos amis les bêtesont deux fois moins derisque de devenirallergiques selon les testscutanés classiquespermettant de détectercette affection. Cesrésultats concordent avecla théorie hygiéniste selonlaquelle le nombred'enfants asthmatiquess'accroît car notre mode devie devient de plus en plusaseptisée. Ainsi, lorsqueles enfants jouent avec desanimaux domestiques, cesderniers les lèchent ettransmettent ainsi nombrede bactéries quicontribuent à modifier lafaçon dont notre systèmeimmunitaire répond auxsubstances potentiellementallergènes.

BON À SAVOIR Chiens et chats protègent nos

enfants des allergies !

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: DR

Page 18: Premier test des Verts after-CAN

Mais enfin, quand les pouvoirspublics vont-ils réagir ? Commentpeut-on tolérer une situationpareille, au moment même oùdébute une activité touristiqueavec les vacances de printemps.Nous sommes encore loin de lasaison estivale et la crise de car-burant paralyse toute la wilaya.

Les responsables de Naftal, ainsi que lesautorités locales sont-ils conscients desconséquences de cette pénurie de carbu-rants ? La question mérite d’être posée, carcette fois-ci, la crise a pris des dimensionsgraves.

Un bien triste et désolant spectacles’offre aux visiteurs étrangers : des files devoitures attendent depuis des heures, leschauffeurs de taxi et les transporteurspublics se lèvent avant le premier appel à laprière pour se ravitailler et la partie n’est paspour autant gagnée, car les hallabas sonttoujours au rendez-vous. Ils sont bien infor-més et sont toujours les premiers à être ser-

vis, ça tout le monde le sait ! Cette situationrisque de provoquer l’irréparable. Les chauf-feurs de taxi et les transporteurs de mar-chandises sont obligés de réduire leurs acti-vités et se trouvent injustement pénalisés.Certaines rumeurs ne présagent rien de

bon ; si les pouvoirs publics n’interviennentpas pour mettre fin à cette crise en bouclantles frontières, les stations-service seront fer-mées par les citoyens et paralyseront touteactivité à Tlemcen. En ce moment, Tlemcenaccueille beaucoup de délégations étran-

gères et les visiteurs étrangers auront dumal à comprendre cette situation. L’activitééconomique de la région est menacée. Destravailleurs habitant la banlieue n’arriventplus à trouver un moyen de transport etmême les taxis du centre-ville se font rares.

Cette pénurie de carburant peuts’étendre jusqu’à la wilaya de Aïn-Témouchent.

Les chauffeurs de taxi de Tlemcen sontobligés de faire jusqu’à 60 km pour faire leplein. On peut avancer sans risque d’erreurque 40% du carburant livré aux stationsprend le chemin de Béni-Drar, ce petithameau sur la route de Berkane qui estdevenu le plus grand dépôt de carburant duMaroc oriental.

Cependant, la responsabilité de Naftalreste engagée pour mettre fin à cette situa-tion que l’on ne voit que dans des pays enconflit armé.

En attendant qu’une solution intervienne,il vaut mieux rationner la distribution du car-burant au niveau des stations d’essence,cette solution découragera les hallabas.

M. Zenasni

TLEMCEN

Revoilà la crise du carburantPANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Combien de temps a duré le tête-à-tête Abdekka-Mugabe ? Une heure et…

… des poussières. Beaucoup de poussière. Un tas de poussière !

Pause en cette veille de week-end. Pause solidaire.L’envie profonde d’exprimer ici, en termes simples, macompassion pour elle. Longtemps, tellement longtemps,personne ne lui a accordé le plus insignifiant des regards.Pourtant, elle a toujours été là. Sans prétention particuliè-re. Sans même encombrer ni bouffer l’espace par sa suffi-sance. Juste là parce que son destin a toujours été d’êtrelà. Comme un élément immuable d’un décor suranné.Comme une potiche que quelque décorateur désabuséaurait imaginée il y a longtemps, dessinée, puis glisséedans l’ensemble, puis oubliée. Les saisons ont passédepuis l’été des liesses et des cheveux défaits défilant auxvents encore frais de la liberté neuve. Dire que les saisonsn’ont pas eu prise sur elle serait gentil, galant, mais faux.Les saisons l’ont marquée. Mais pas plus que d’autres.Les autres éléments du décor. Patine. Rides et ridules.Craquements dramatiques en quelques endroits. Mais elleest là, bien assise. Bien en équilibre. Mémoire gardiennequi a vu tellement d’hères défiler, sans broncher. On ne lui

a jamais demandé de broncher, de s’exprimer. Ce n’étaitpas son rôle. Ça n’a jamais été son rôle. Elle n’a pas étédessinée pour ça. Mais juste parce que l’esprit fou dudécorateur a dérapé aux aurores naissantes. A laissé cou-rir son crayon sur le Canson des ébauches de la Cité dedemain. Où niche cette fabuleuse mémoire ? Lorsque je lavois, je me le demande et me le demande encore et encore.A la voir, je n’en reviens pas encore qu’elle m’ait vu naîtreet qu’elle me verra sûrement revenir aux prémices dumonde. Certains l’ont bousculée. Déplacée. Outragéemême en la couvrant d’affreuses voilures, d’atrocesvelours aux couleurs insipides ou violentes et empreintsd’odeurs nauséabondes de fumée de cigarettes et de peuraccumulées. Elle n’en a eu cure. Les velours, les voilureset les odeurs pestilentielles s’en sont allés écœurés euxaussi par son stoïcisme, sa pugnacité silencieuse. Elle estrestée. Elle est là. Toujours là. Vide. Sans vrai poids saufcelui des fantômes qu’elle aurait dû envelopper, reposer.La chaise ! Cette chaise vide des tribunaux. Cette chaisesur laquelle doit être assis de force, la force de la loi, leprincipal accusé, le cerveau, le Malin en chef, l’instigateurpremier, l’auteur des grands crimes commis contre cepays. J’ai une pensée en ce jour de procès pour cette chai-se tout en douleur de sa souffrance solitaire. Et je fume duthé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

À celle qui souffre seule !

SIDI-BEL-ABBÈS

1 mort et 3 blessés dont un très grave à Aïn-El-Berd

AÏN-TÉMOUCHENTSaisie de 3 kilos de kif au domicile

d'une femme à Chaâbat El-Leham

Agissant sur information faisant état dela vente de drogue au domicile d'unefemme, dans la commune de Chaâbat El-Leham, les éléments de la brigade anti-stu-péfiants de la Sûreté de wilaya de Aïn-Témouchent y ont découvert une quantitéde drogue estimée à 3 kilos et 130 grammes de kif traité sous forme de 13 plaquettes.

Lors de l'interrogatoire, la femme, B. K.âgée de 34 ans, a révélé le nom de sonfournisseur.

Il s'agit de K. N., âgé de 27 ans; cesdeux personnes font partie d'un réseaudont tous les éléments ont été identifiés.

Présentés devant le procureur de laRépublique de Aïn-Témouchent, les deuxdealers ont été placés en détention pré-ventive.

S. B.

BÉJAÏA

Un motocycliste mortellement percutépar un camionneur à Ighil-El-Bordj

Un motocycliste a trouvé la mort dans un tragique accident survenu, hier, à hauteur de la localité d’Ighil-El-Bordj,située sur la route menant vers Boulimat sur la côte ouest béjaouie, a-t-on appris auprès de la Protection civile.

La victime a été mortellement percutée par un conducteur d’un camion de gros tonnage, précise notre source. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour faire toute la lumière sur ce dramatique accident

de la route.A. K.

Dans la matinée d’hier, l’échangeur de l’autoroute Est-Ouest,reliant Sidi-Bel-Abès à Oran, a été le théâtre d’un accident de laroute qui a fait un mort et trois blessés dont un se trouve dans unétat très grave.

Selon nos sources, un véhicule en provenance d’Oran, tentantde rejoindre l’autoroute Est-Ouest, au niveau de l’échangeur deAïn-El-Berd, a été heurté par un camion. Parmi les quatre passa-

gers du véhicule léger, on déplore le décès sur le coup de la mère; la conductrice, âgée de 30 ans, et une autre personne ont étéblessées sérieusement. Une autre victime a sombré dans un pro-fond coma vu la gravité de ses blessures.

Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pourdéterminer les circonstances exactes de ce drame.

A. M.

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