SOMMAIRE

Page 1

Edito. Page 2 3° Conférence Saint Paul du Père D. Doré Page 3

Jeudi saint ou transsubstantiation. Kénose du Christ, kénose des chrétiens. Page 4

Crise financière et crise économique. Pages 5 et 6

Des nouvelles de St-Martin. Pages 6 et 7

Des nouvelles de Lozère, Villebon, Villejust. Page 8

Des nouvelles de St-Michel Des nouvelles du secteur. Pages 9 et 10

Pages jeunes : Interview de Danièle Ribier Qu’est-ce que l’aumônerie ? Apporte ta pierre à l’édifice d’un monde un peu meilleur. Page 11

Prière. 24 heures de prière. Nos joies, nos peines. Page 12

Calendriers Horaires de semaine sainte.

Pâques : un témoignage de vie

Après une quarantaine vécue dans le jeûne, la prière intense et l’aumône, voici que s’approche la célébration du grand mystère de la foi, la mort et la résurrection de notre Seigneur ; le passage de la mort à la vie. Premier né d’entre les morts, Jésus ouvre pour nous le chemin d’une vie nouvelle. Dès lors nous pouvons proclamer notre joie en chantant l’Alléluia.

Tous les acteurs liturgiques (prêtres, chantres, organistes, lecteurs, équipes florales) s’attellent à la réussite de ce grand événement qui, du reste, mérite d’être célébré avec la plus grande solennité, car c’est de ce mystère que nous tenons la raison fondamentale de notre foi. Comme dit Saint Paul : « Si le Christ n ‘est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Co 15,14).

Cependant, l’habitude qui découle de ces préparatifs risque de nous détourner de l’essentiel pour rester à un niveau purement superficiel, et ostentatoire. L’essentiel à mon sens réside entre autres, dans l’accueil du mystère avec un cœur réconcilié ; un cœur portant les marques de celui qui a vaincu la mort. D’où cet appel : Montre des signes de résurrection autour de toi pour

que le monde croit. En effet, des générations entières nous ont transmis la Bonne Nouvelle (de Jésus ressuscité) depuis le soir de Pâques où Jésus ouvre l’intelligence de ses disciples au mystère de sa mort, jusqu’à nos assemblées dominicales. Nous ne pouvons que rendre un vibrant hommage à ces bonnes volontés grâce au témoignage duquel nous sommes nés à la foi.

Célébrer l’eucharistie aujourd’hui encore, c’est continuer à signifier, à rendre actuel l’acte de résurrection, c’est ouvrir notre intelligence à la Bonne Nouvelle, c’est affermir notre espérance ; c’est en définitive prendre à notre tour le relais des témoins dans le monde de notre temps ; c’est dire à la suite des disciples devant le sanhédrin : « De tout cela, nous sommes les témoins » (Ac 5,32) ; de véritables témoins, non pas des témoins neutres.

Dans notre société en proie au relativisme, le Christ ressuscité cherche des témoins dont la vie est conforme à ce qu’ils croient, et à ce qu’ils professent. Des hommes et des femmes dont la parole est vraie, des vrais défenseurs de la foi

catholique, des défenseurs des vraies valeurs, des défenseurs de la dignité humaine, des témoins capables de dire oui quand c’est oui, et non quand il le faut. Notre époque marquée aussi par le désespoir compte sur le dynamisme des témoins

de la résurrection. Il s’agit de dire les mots d’espoir et d’en poser les gestes aux hommes de notre temps à l’image des chrétiens de l’Eglise primitive. Le monde attend de plus en plus de nous la manifestation des signes de résurrection afin qu’il croit davantage.

Bonne et Heureuse Fête de Pâques ! Père Jean Victor

Paroisse Saint-Martin de Palaiseau 5, impasse de la Terrasse

� 01.60.14.01.83 � 01.69.31.27.85

stmartinpalaiseau@wanadoo.fr Paroisse Saint-Michel de Palaiseau

45, rue de l’Effort Mutuel � 01.60.14.11.44

Paroisses de Lozère-Villebon-Villejust : 5 rue Charles Peguy

� 01 72 86 90 65 accueillozere@hotmail.fr

http://secteurpalaiseau.free.fr

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2

Une inconduite dans la communauté de …

Corinthe Après avoir rappelé dans les pages précédentes que « la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes », nous en arrivons au chapitre 5, dans lequel Paul, qui pourtant parle au nom du Seigneur, fait regimber le pasteur Maillot (et certains dans l’auditoire). De quoi s’agit-il ? D’un cas d’inconduite notoire (et pourtant nous sommes à Corinthe !) : un homme vit avec la femme de son père, relation interdite par la loi juive et le droit romain. Au nom du Seigneur, Paul ordonne de le livrer à Satan ; en langage actuel, cela s’appellerait une excommunication. Il insiste sur la responsabilité de la communauté vis-à-vis d’un de ses membres débauché ou calomniateur : on ne saurait avoir de relations avec lui, alors qu’on ne peut se dispenser d’en avoir avec des débauchés non-croyants. Cela peut choquer, mais s’explique par la fragilité de la jeune Eglise au milieu du laxisme ambiant. Ce cas d’excommunication prononcée par Paul est à rapprocher de deux autres cas cités en Mt 18 et en Ac 5. En Mt 18, 15-18, c’est Jésus lui-même qui fixe la procédure : d’abord un reproche seul à seul, puis devant une ou deux autres personnes, et enfin c’est la communauté qui prend la décision de le considérer comme un païen ou un collecteur d’impôts. Dans les premières communautés chrétiennes décrites dans les Actes, les biens étaient partagés selon les besoins de chacun. En Ac 4, 36-37 et 5, 1-11, Luc compare la conduite de Barnabé qui remet entièrement le prix de son terrain à la communauté à celle d’Ananias et Saphira qui en retiennent une partie. Ici l’excommunication d’Ananias et Saphira, décrite de façon imagée, est prononcée par Pierre, le chef de l’Eglise, qui ne suit pas non plus la procédure décrite en Mt 18. Avec la référence pascale, nous comprenons qu’ici encore le but de la lettre de Paul est le salut et la solidarité de la communauté chrétienne de Corinthe. « Tout m’est permis … » Au chapitre 6, Paul revient sur les mésententes dans la communauté, qui vont jusqu’à faire appel aux tribunaux païens ! Pour lui, mieux vaut une injustice et même se faire dépouiller. Dans une liste de défauts, préfabriquée comme en Ro 1, 29-31, Ro 13, 13, Ga 5, 19-21, … il explicite tous les aspects de la vie morale de la communauté. Mais avec le baptême dont il donne une belle définition, tous sont lavés, sanctifiés et justifiés, entrant ainsi dans une vie nouvelle de sainteté. En vrai champion de la liberté face aux tabous (lettre aux Galates), Paul complète son « tout m’est

Première lettre de Saint Paul Première lettre de Saint Paul Première lettre de Saint Paul Première lettre de Saint Paul

aux Corinthiens 5aux Corinthiens 5aux Corinthiens 5aux Corinthiens 5----7777

Conférence du Père Doré du 4 mars 2009

permis » (que les Corinthiens appliquaient peut-être un peu trop !) par un « mais je ne me laisse pas asservir ». Alors que pour les grecs, le corps est une prison pour l’âme, il souligne la nature trinitaire du corps : il est à la fois membre du Christ, temple de l’Esprit et sert à glorifier Dieu. Mariage, sexualité et célibat. Dans le chapitre 7, Paul répond à une question écrite de la communauté au sujet de la sexualité et du mariage. Il n’entend pas ici présenter une théologie du mariage. Suivant les cas, il parle au nom du Seigneur ou en son nom propre mais contrairement à une idée reçue, il insiste sur la réciprocité totale homme – femme et sur la communauté d’amour dans le couple. Au verset 8, il fait allusion à sa propre situation : est-il célibataire ou veuf ? Pour certains exégètes, il était marié ; pour d’autres il était veuf, et pour d’autres encore, il était divorcé. Il est difficile de trancher. Disons que la tradition le voit célibataire. Pour lui, il vaut mieux rester célibataire, mais au pis aller, on peut se marier ! (verset 9). Les versets 10 et 11 font écho à l’enseignement de Jésus en Mt 5 et 19 : pas de répudiation et pas de remariage. Par contre, les versets 11-16 apportent une nouveauté avec ce que l’on appelle le privilège paulin : par sa propre autorité, Paul autorise la séparation dans un couple croyant - non croyant si celui-ci le désire. La fin du chapitre concerne les personnes non mariées : vierges, veuves et fiancés. Contrairement à la loi mosaïque, mais en raison de la fin des temps, qui lui semblait proche, il privilégie (c’est son cas personnel) le célibat qui permet de consacrer plus de temps aux affaires du Seigneur et … d’avoir de moins lourdes épreuves à supporter. Sa vision du célibat peut nous sembler quelque peu infirme. Mais si quelqu’un a un peu trop « d’ardeur » et ne peut respecter sa fiancée, qu’il se marie ! La fin du chapitre retrouve son enseignement de Rm 7 : la loi ne s’applique qu’aux vivants puisque nous « avons été mis à mort à l’égard de la loi par le corps du Christ » (Rm 7, 7). En cas de décès, le remariage est autorisé, mais la femme sera plus heureuse si elle ne se remarie pas, tout comme lui, Paul, est heureux en célibataire !

Bernard COUTIN.

3

Suite à l'enseignement du 16 Novembre2008 sur: "Jésus, Fils de Dieu",

le Père Juvénal nous a proposé ce dimanche 15 mars :

KENOSE DU CHRIST, KENOSE DES CHRETIENS

Signification du mot « Kénose » :

Pour nous : l’abandon de notre volonté de puissance, le lâcher-prise, le dépouillement, la désappropriation, « se vider de soi-même pour se remplir de la capacité d’aimer » (Marthe Robin). Pour Jésus : prendre la condition de serviteur, donner sa vie par amour. Comment y parvenir ? Par la réflexion sur soi, l’étude de la Parole et la prière car c’est la grâce de Dieu qui, seule, peut nous guérir de notre amour-propre. Etude de textes évangéliques sur ce thème : Lettre de Saint Paul aux Philippiens 2, 6-11 qui comprend 3 phases : l’abaissement de Jésus, sa souffrance et sa mort, sa résurrection et son exaltation auprès de Dieu. Autres textes : le lavement des pieds, l’amour des trois personnes de la Trinité, la disponibilité de la Vierge Marie (Fiat) et de St Paul « Ce n’est plus moi qui vis mais c’est le Christ qui vit en moi ». Contre-exemple Mt 20 (17-28) l’incompréhension des disciples qui veulent la première place. Conclusion :

retrouver son orientation originelle : se convertir, vivre dans la liberté des enfants de Dieu, se détacher du passé et du futur.

entrer dans une dynamique de transformation spirituelle : cesser de nous regarder, de nous placer comme centre, laisser travailler Dieu en nous.

devenir l’œuvre de la grâce divine, opération douloureuse car la perte de nos repères nous conduit dans la nuit mais c’est la seule possibilité qui nous est offerte pour progresser.

Repas fraternel, prière commune ont ponctué cette journée dense et conviviale. Les participants sont repartis cherchant à pouvoir décanter tout ce que nous avons découvert et le vivre. Merci Père Juvénal.

Le groupe « Partage et Prière » élargi.

Je me souviens, comme si c’était hier. Un prêtre jésuite ’’Père Le Franc’’ assurait son ministère au Congo ex Français, mon pays natal. C’était l’époque où les cours débutaient par une séance de prière matinale. Curieux et observateur, je lui posai la question : Comment Jésus a-t-il changé son corps et son sang en pain et en vin? Longtemps plus tard, j’ai compris que cela s’appelait : La Transsubstantiation. En effet, la veille du jour ou Jésus fut livré, il donna son corps et son sang à boire et à manger, sous les apparences du pain et du vin. Il va y avoir ce changement du pain et du vin en son corps et en son sang. Cela va être un changement mystérieux, profondément mystérieux, qui va s’appeler la transsubstantiation. Jésus prend du pain et puis il dit : « Ceci est mon corps ». Cette réalité qu’il prend, c’est du pain ; il prend une chose, qui est du pain, qui possède les propriétés physico-chimiques d’une chose qui est du pain. Il ne touche pas à ces propriétés, elles resteront des propriétés, celles du pain avant et après la consécration.

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Jeudi saint ou vous avez dit : Transsubstantiation ....

Cependant, la chose d’en dessous, cette réalité profonde, devient une substance qui va se changer en une autre chose très profonde, ne touchant pas les propriétés, et gardant les apparences du pain. « Ce qu’on voit ne change pas » dit Saint Augustin. Ainsi, vous avez ceci, vous passez d’une réalité profonde, à une autre réalité profonde, que l’on appellera : substance. La substance du pain a été transformée en la substance du corps qui appartient au Christ. En latin, « passer » se dit : » « Trans ». Alors, passer d’une substance à une autre, cela s’appelle : Transsubstantiation, sans qu’il y ait changement d’apparences. Jésus disait : « Je suis le pain descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donne, c’est ma chair». Ainsi, quand nous prenons du pain, c’est pour nous nourrir. Nous changeons le pain en nous-mêmes. Mais quand nous allons prendre ce pain qui est Jésus, c’est lui qui est le plus fort ; c’est le plus fort qui va nous changer en lui. Alors, il veut venir sous les apparences du pain pour nous changer en lui-même par assimilation.

NESTOR et YVETTE

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Origines de la crise financière. Cette crise due à un dérègle-ment du marché hypothécaire améri-cain n’est pas terminée. Elle a ses origines dans les années 2000-2005 où la FED (banque centrale améri-caine), avait considérablement abais-sé ses taux directeurs afin de soutenir la consommation (après l’explosion de la bulle Internet et les attentats du 11 septembre 2001). A des taux fai-bles mais progressifs, les banques proposaient à beaucoup d’Américains modestes d’acheter dans l’immobi-lier. L’augmentation régulière des prix du marché (15% par an) aurait dû laisser la possibilité aux emprun-teurs en difficultés financières de re-vendre leur bien au bout de 2 ou 3 ans sans trop de dommages. Mais la hausse des taux d’intérêt de la FED en 2005 a entraîné une diminution de la demande, donc une chute des prix, et la faillite de nombre d’emprunteurs qui se retrouvaient avec un bien de moindre valeur. La crise éclata en 2007. Cette crise américaine s’est mondialisée en raison de la « titrisation » : c’est la transformation d’une créance en titre financier re-vendable. Afin de se débarrasser de leurs créances douteuses, les banques les glissaient au milieu de paquets de titres financiers inoffensifs. Ces pa-quets pouvaient être revendus plu-sieurs fois et redécoupés en tranches : il devenait alors impossible de détec-ter le produit toxique. De nombreuses banques nettoient actuellement leurs bilans qui continuent de se dégrader, c’est-à-dire qu’elles absorbent les liquidités et ne redonnent rien. Responsables aussi de la crise, sont les fonds spéculatifs. Ces fonds rachètent des entreprises (en emprun-tant auprès des banques), les restruc-turent et les revendent 2 ou 3 ans après. Avec la crise, il y a moins d’a-cheteurs, ils ne peuvent rembourser les banques, qui elles ne peuvent plus prêter. Ces fonds qui représentaient 1100 milliards de $ en 2006 ne valent plus maintenant que 472 milliards.

Crise financière et crise économique. Et après ? Conférence de Gaël Giraud, sj, chercheur en économie.

Perspectives. Une hypothèse pessimiste n’écarte pas un scénario à la japo-naise qui a fait suite à une crise im-mobilière en 1990, entraînant faute d’une forte relance un marasme de 10 ans. O. Blanchard, économiste au FMI, estime que la relance ac-tuelle n’est pas efficace et que les USA pourraient au cours des pro-chaines années perdre de 15 à 20% de leur PIB (produit intérieur brut). Mais ce pourrait être une occasion de changer le régime actuel élaboré plus ou moins consciemment de-puis plus de 30 ans, qui est un ré-gime de « croissance molle » : fai-ble inflation (2-4%), faible aug-mentation du PIB et des salaires, mais forte augmentation des rende-ments financiers. Ce compromis, indolore pour les classes moyennes, explique la priorité donnée par la BCE (banque centrale européenne, indépendante des gouvernements) à la lutte contre l’inflation. Ce compromis est remis en cause à partir des années 1990 où l’on facilite la consommation amé-ricaine avec un crédit à bas taux et où l’on invente la titrisation des créances. Conséquence : en 2009 les places financières ont perdu 25 000 milliards d’€, et certaines pla-ces comme Reykjavik ont quasi-ment disparu. Pour éviter la faillite des em-prunteurs américains, les banques auraient pu renoncer à leurs créan-ces, comme les pays du nord l’ont fait pour certains pays du sud. Une autre solution aurait été de laisser courir l’inflation, à condition que les salaires suivent. Mais il faudrait un changement complet de mentali-té et abandonner le monétarisme. Pourtant G. Giraud pense que le retour de l’inflation semble inévita-ble. Même si à l’horizon 2050 la population mondiale se stabilise vers 9-10 milliards, il n’y aura pas assez de terres cultivables ni de sources d’énergie : l’alimentation, les substituts du pétrole et le pétrole

lui-même vont augmenter ; ce ne sera pas forcément un mal si les salaires suivent. Certaines devises risquent d’être secouées. Aujourd’hui, la Chine absorbe les déficits améri-cains. Mais avec une récession in-terne et l’augmentation du chô-mage, elle peut être amenée à pré-férer le soutien de la consommation intérieure. Si le dollar d’écroule, l’euro ne pourrait prétendre le rem-placer que dans le cadre d’une Eu-rope politiquement unie, qui reste à construire. Pistes proposées. Réécrire les règles pruden-tielles à l’échelle européenne et mondiale (dans le cadre du G 20), et les appliquer à tout le monde : banques, assurances et fonds spécu-latifs. Réformer le statut de la BCE, en la mettant sous l’autorité d’une Europe politiquement unie. Reconstruire un nouveau corpus théorique, succédant au keynésianisme et au mouvement néo-libéral (et sa prétendue autoré-gulation de marchés parfaits qui n’existent guère) et contrôler l’ap-parition de nouvelles bulles, par exemple sur les droits à polluer ou les matières premières. Mettre au point le contrôle des transferts d’argent dans le monde. La lutte contre les paradis fiscaux passe surtout par la connaissance des valeurs de trans-fert des marchandises d’une filiale du sud vers la maison-mère du nord. Repenser le sens de l’écono-mie : développer ce qui favorise les relations avec autrui (voyez le suc-cès de la téléphonie mobile et d’In-ternet). Mais il n’est pas impossible que nous ayons dans les prochaines décennies à (re)trouver les joies de la frugalité.

Bernard Coutin

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De

Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nou-

De Saint-Martin

Rassemblement diocésain des servants d’autel.

Ils furent près de 150 servants d’autel des paroisses du diocèse, dont 15 du secteur de Palaiseau, à se retrouver à La Ferté-Alais le dimanche 15 mars pour un rassemblement de formation et de cohésion autour de Monseigneur Dubost et du responsable du service diocésain des servants d’autel, le père Bernard Martial. Après la messe, servis par une météo particulièrement favorable, les organisateurs ont pu offrir aux jeunes servants une journée dense, riche d’activités variées comportant des enseignements, des chants, des témoignages, des ateliers pratiques et ludiques ainsi qu’une petite marche à pied. Revenus particulièrement satisfaits de cette journée, fiers et rassurés de s’être découverts aussi nombreux au service de l’autel, avec des connaissances du service un peu élargies ou consolidées, quelques uns d’entre eux sont heureux dans les quelques lignes qui suivent de faire partager ce qu’ils ont vécu. E. « Il faisait plus froid dans les églises que dehors…

C’était bien d’avoir marché…. J’ai bien aimé mon

activité, le calendrier liturgique… En fait le problème,

c’est que j’ai un peu tout aimé …» (était-ce vraiment un

problème ?)

L. « La messe avec l’évêque et tous les enfants de chœur

était superbe… J’ai aimé la marche et le jeu

« reconnaître les objets liturgiques »…..L’église de

Cerny avec ses vitraux et ses deux statues à côté de

l’autel (St-Pierre et St-Paul) était belle… »

S. « C’était une très belle journée… J’ai aimé la marche sur

le plateau et la messe….J’ai moins aimé le

questionnaire sur les vitraux dans la deuxième église,

ça m’a rappelé l’école… » (mais maintenant tu connais

3 grands saints franciscains…).

R. « Mon meilleur souvenir c’est que j’ai serré la main de

l’évêque et que l’évêque a serré la main de tous les

servants d’autel alignés pour la grande procession…. ».

(chacun compte aux yeux du premier serviteur).

J. « J’ai aimé les ateliers même si c’était un peu difficile de

fabriquer son dizenier… J’ai aimé la messe avec

l’évêque et tous les servants, et surtout les

chanteurs… » (merci à ALEGRIA qui animait cette très

belle liturgie).

E. « Les ateliers (pour moi" témoignages") étaient très

intéressants et vivants. La vie consacrée à Dieu rend

heureux contrairement à ce que l'on peut penser….La

marche jusqu'à l'église de Cerny était agréable et très

conviviale…. Le fait de voir beaucoup de servants

d'autel fait plaisir à voir, j'ai constaté que je n'étais pas

le seul de mon âge à être servant d'autel… J'ai trouvé

l'église de Cerny très belle en particulier ses vitraux

racontant la vie des saints ».

Sans compter qu’au retour, dans le « camion » qui

nous transportait, ainsi qu’Alain-Marie Manzanza, notre

séminariste accompagnateur, on a bien rigolé…

Journée inoubliable donc sous le regard de Dieu premier servi. Un quart des servants d’autel se retrouvera prochainement au pèlerinage diocésain à Lourdes où un programme spécifique est préparé pour eux.

Thierry Maes

Les enfants du Catéchisme se sont retrouvés le Mardi 10 Mars pour écouter le témoignage d'une éducatrice, Marie Jauffret, qui a travaillé quelques mois avec le Père Guy Gilbert, "prêtre des Loubards". Elle leur a fait découvrir la vie du Père Guy Gilbert

et son action à Faucon auprès de jeunes condamnés par la justice. Faucon est une ancienne Bergerie qui tombait en ruine, située dans les Gorges du Verdon. Elle fut rénovée par des jeunes délinquants des banlieues. Depuis cette Bergerie accueille des jeunes qui doivent s'acquitter d'une peine pour leur éviter la prison. Ils sont encadrés par des éducateurs qui s'appliquent à les aider à se reconstruire, à s'occuper des animaux, à retrouver des règles de vie en société.

Les enfants du catéchisme ont ensuite dîné légèrement ( pain et pomme) en équipe de caté, avec les parents présents afin d'offrir le prix d'un repas pour l'Association du Père Guy Gilbert.

Ils ont également écrits leurs impressions...et/ ou leurs prières. Les voici !

"Vous avez choisi le chemin de l'Amour, de la Paix, du Respect de l'autre et de vous-même. Puisse le Seigneur vous soutenir dans votre effort vers une vie pleine de Joie et de lumière" (Joshua, Laura, Marie, J.fayard, Guillaume, Frédérique, Nadège.) "Nous avons beaucoup aimé la présentation de

"Faucon" parce que les jeunes font moins de bêtises, que les jeunes font de belles choses et s'entendent bien."(Equipe de CM2) ”La façon dont le Père Guy Gilbert s'habille donne plus

confiance aux jeunes. Ce prêtre ne s'habille pas comme les autres prêtres. Les jeunes sont devenus plus gentils grâce aux animaux.” (Equipe de CM2.) ”Merci pour ce beau diaporama. Merci à Marie de

s'être déplacée. Bravo aux jeunes qui ont construit “Faucon”. Nous prions pour que les jeunes accèdent à une vraie réinsertion.” (Damien, Gabrielle, Christophe, Johanna, Camille. Equipe CM2.) "Le Père Guy Gilbert nous a impressionnés. Jusqu'à

maintenant, personne ne s'intéressait aux jeunes. Ce prêtre s'occupe de 6 jeunes et de 150 animaux. Le Père Guy Gilbert a acheté une ruine et les jeunes ont reconstruit la maison.” (Josse, Clémence, David, Equipe de CE2) ”L'emploi du temps des jeunes nous a étonnés

puisqu'ils doivent aussi faire la vaisselle, tous les soirs et se lever à l'heure le matin. Guy Gilbert a des cheveux blancs et ils sont longs. Il a dit que les parents qui ont des enfants handicapés, des enfants autistes dont ils s'occupent tous les jours, sont plus admirables que lui. Il a dit qu'il ne fallait pas le vanter, lui, mais admirer ces parents là.” (Gaël, Tiphanie, Albane, Maria, Inès, Vianney; CM1- Equipe de CM1° ”Seigneur, nous te prions pour Guy Gilbert, pour les

jeunes en difficultés, pour qu'ils apprennent à aimer et pour les compagnons qui donnent de leur temps et de leur affection pour accompagner ces jeunes.” (Pierre, Anne-Laure, Lucien, Alexis -Equipe de CM1)

"Que l'amour que vous donnez aux animaux, que

vous en receviez en retour, que vous puissiez ensuite donner de l'amour aux autres personnes."

Merci pour votre grande générosité. 974 € ont été récoltés pour l'association du Père Guy Gilbert. Vente des livres 513 €. La vente des livres écrits par

le Père Guy Gilbert, finance 10 emplois de salariés. Isabelle Baron.

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Nous étions une soixantaine venant des clochers de Lozère-Villebon-Villejust à nous retrouver à 20h00 dans la salle paroissiale de Lozère pour un repas de Carême ; repas au profit du CCFD.. Nous avions la joie d'avoir les Pères Juvénal et Jean Victor. Un grand merci à Michel et Claudette Durand qui nous ont cuisiné une potée fantastique que petits et grands ont mangé de bon appétit dans une atmosphère détendue et chaleureuse. Puis nous avons eu une présentation des actions du CCFD par un représentant, Serge Lestang. Une des particularités du CCFD est qu'ils choisissent de soutenir des projets présentés par des natifs. Les projets sont choisis en fonction de leurs finalités et de leur viabilité. Ce sont des projets de développement (google « CCFD-terre solidaire » pour plus de détail). Suite à cette présentation très intéressante, nous sommes passés au dessert : un fruit. Si le repas était fini, bien des gens sont restés pour discuter avec Serge ou simplement prolonger la soirée... Ramassage de la participation de chacun, déductions de quelques frais et notre comptable a ramassé 830euros pour le CCFD. Comme l'a dit Serge, merci à tous les participants.

BILAN FINANCIER 2008

Cette année 2008, les comptes de la Paroisse présentent encore un résultat déficitaire de - 5 824 €. Une légère évolution positive des produits n’a pas suffi à couvrir la totalité des charges.

À noter : Le maintien des quêtes et du casuel (offrande perçue à l’occasion des baptêmes, mariages, obsèques) malgré une situation de crise économique préoccupante. Une hausse des dons non dédiés à un projet particulier, un grand MERCI à ceux qui participent ainsi à la vie de notre paroisse. Merci également à tous ceux qui ont répondu aux appels de fonds concernant l’équipement du Centre Pastoral Ste-Geneviève et la sonorisation de l’église. Une hausse des inscriptions à la catéchèse, c’est l’avenir de notre paroisse qui se prépare. Du côté des charges, l’énergie (fioul pour l’église en particulier), pèse chaque année davantage. Les frais de fonctionnement représentent 42 400 € soit 41 % des charges Les salaires des laïcs représentent 30 600 € soit 30 % des charges Les charges des prêtres représentent 24 000 € soit 24 % des charges Les investissements représentent 6 200 € soit 6% des charges Ces résultats négatifs qui se cumulent depuis 2003 ont gravement entamé notre réserve financière. La situation est alarmante. Les frais de fonctionnement ont été étudiés et réduits dans la mesure du possible. Les charges des prêtres sont gérées directement de l’évêché. Les investissements sont couverts par des souscriptions auxquelles vous répondez généreusement. Une piste encore peut-être : augmenter les produits. Pensez aux possibilités qu’offre le centre pastoral pour vos réunions familiales ou amicales, bien sûr il y a des contraintes mais c’est un lieu de convivialité à partager sans modération …. Renseignez-vous au secrétariat : 01 60 14 25 83

Marianne Dubly

De Saint-Martin

2007

BUDGET

2009

PRODUITS 96 427 97 373 90 520

Cession 6 847 5 996 6 500 Quêtes 25 121 25 704 27 000 Casuel 22 236 21 090 22 300 subvention (AOECP) 5 791 6 688 6 820 dons 3 927 7 397 6 000 souscription CP SG 8 837 6 214 remboursement de frais 16 004 16 865 15 200 cotisations catéchèse 5 039 7 163 6 600 produits financiers 2 625 257 100

CHARGES 122 355 103 198 100 010

énergie - eau 8 669 10 563 11 260 matériel 261 0 600 matériel équipement CP SG 8 837 1 378 fournitures de bureau 1 882 1 221 1 300 fournitures culte 2 478 2 845 3 000 achat à rétrocéder 3 930 4 355 4 500 locations 2 856 2 856 2 900 entretien immobilier 107 173 190 entretien mobilier 3 516 3 462 3 500 assurances 924 845 900 doc - abts - fourn. diverses 1 228 536 200 formation - récollections 241 1 315 1 550 honoraire versé 25 0 relations publiques 135 372 150 frais d'affranchissement 1 094 768 800 télécommunications 2 395 2 310 2 500 impôts et taxes 1 764 2 688 2 810 salaires + ch sociales laïcs 30 095 30 619 31 450 traitements prêtres -> Évêché 16 589 15 788 15 600 versement ->Secteur&Évêché 10 018 11 330 11 600 solidarité paroisse ->Évêché 5 311 5 128 5 200 charges financières 0 34 investissements 20 000 4 613

RESULTAT DEFICIT -25 928 -5 824 -9 490

2008

Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nou-

De Lozère Villebon Villejust

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Temporel 2008, église N.D.de Lozère 2008 vient de s'achever, 2009 est bien avancée, mais il n'est pas trop tard pour vous dire

quelques mots sur les finances de notre paroisse. Avant cette présentation, un simple rappel, concernant les produits et les charges. Seuls les quêtes et dons sont les sources de nos revenus. Concernant nos dépenses, pour l'activité de notre communauté, l'entretien de nos bâtiments, elles sont entièrement à notre charge. Concernant le denier de l'Eglise, je rappelle que les dons ne font que transiter dans notre

paroisse pour être reversés intégralement à l'association diocésaine. La collecte 2008 s'élève à 29.750 €, soit une augmentation de 5% par rapport à 2007. Si le

nombre de donateurs est stable et que le produit de la collecte augmente, c'est que le don moyen a lui-même augmenté (pure logique mathématique). Effectivement il était de 344 € en 2007, il est à 361 € en 2008. Mais si on ramène ce chiffre au nombre d'habitants il n'est que de 7€39 par habitant. Si ces chiffres sont plutôt satisfaisants, ils cachent une réalité inquiétante à terme. Lorsqu'on regarde la pyramide des âges, la majorité des donateurs sont des "seniors". Si le renouvellement ne se maintient pas, il est clair d'imaginer que nous vivons nos dernières années de croissance ; ce constat est aussi valable pour ce qui suit. Concernant les finances de notre église, 2008 se termine encore avec un solde positif, hors

investissement, de 4.582€. Si on peut se réjouir encore de ce résultat positif, sachez que notre solde a diminué de moitié par rapport à 2007. montant des produits : 26.724€ montant des charges : 22.141€ les quêtes dominicales : - 8% les quêtes dites de casuel (baptêmes, mariages, enterrements) : – 37% (pour 7 baptêmes, 1 mariage et 6 enterrements, en baisse significative) les dons : - 44%

Le seul poste en augmentation (+24%) provient des cotisations KT, un poste qu'on peut gérer par décision. Cette augmentation est le fruit d'un nombre croissant d'inscriptions, on ne peut que s'en réjouir, il est porteur d'espoir, mais aussi par le regroupement de nos paroisses LVV. En contrepartie Lozère gère toutes les dépenses. Si on ne maitrise pas les produits, on doit réduire les charges, une évidence pour maintenir l'équilibre, me direz vous. Il y en a qui sont incompressibles, celles dites récurrentes (assurances, contrat, énergie) et qui sont en augmentation constante et d'autres qu'on peut chercher à mieux réguler (frais de photocopies, abonnements redondants, consommation abusive d'énergie, secrétariat). En 2009, par exemple, nous allons regrouper nos opérateurs téléphoniques avec dégroupage total, nous essayerons de sensibiliser les utilisateurs de nos locaux pour le chauffage, par exemple. Toutes initiatives allant dans ce sens seront les bienvenues, nous écouterons vos suggestions. Pour conclure

1/ Lozère n'est pas dans le rouge en 2008.

2/ Certains indicateurs peuvent nous inquiéter à terme.

3/ On ne maîtrise pas tous les postes aussi bien pour les produits que pour les charges.

4/ Imaginons peut-être des manifestations extérieures avec participation aux frais.

6/ Informons mieux de nos difficultés de gestion, lançons des quêtes exceptionnelles pour le chauffage, par exemple.

7/ Maintenons nos prêtres et par voie de conséquence nos cérémonies.

8/ Restons dynamiques et ouverts pour attirer encore plus de monde (les statistiques de l'INSEE sont rassurantes l'automobile est la cause de 20% de nos accidents, la rue de 16%, les transports de 16%, alors que nos églises de 0,001%, alors venez nous rejoindre) !

Georges Duforest

Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nou-

De Lozère

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De Saint-Michel du Pileu

Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nou-

Le 31 janvier dernier s’est tenue l’assemblée générale où les points marquants de l’année 2008 ont été rappelés. • Le 2 février, lors du salon des initiatives pastorales à St-Nicolas, la paroisse St-Michel a présenté la kermesse, le

pèlerinage à Lisieux, les conférences de carême… • Le 18 mars, la chorale de St-Michel a participé à l’animation de la messe chrismale. • Le 7 Juin, première communion : la chorale participe à l’animation de la fête des 70 ans de la Commune libre du

Pileu, concert à l’église • Le 26 juin, obsèques d’Olivier Morvan, fils de Claudie et d’Alex. • En septembre, notre kermesse retrouve du tonus avec un repas qui a rassemblé 90 personnes le dimanche et un

groupe folklorique portugais. • En octobre, changement dans l’équipe animatrice : Denis, à la fin de son mandat de 3 ans est remplacé par

Georges comme responsable ; de plus Marie Thuillier a rejoint l’équipe. Les équipes animatrices de St-Martin et de St-Michel font une retraite à Notre-Dame de l’Ouÿe près de Dourdan

• Au cours de l’année, 20 baptêmes et 5 cérémonies d’obsèques ont été célébrés à St-Michel Un aperçu rapide des comptes de Saint-Michel : L'année 2008 s'est terminée sur un résultat positif de 2 000 euros (recettes 21 600 euros, dépenses 19 600 euros), qui n'a pas compensé la perte de 2 500 euros de 2007 ; on observe une baisse des quêtes de 10% ; le casuel est en augmentation de 20%, grâce essentiellement aux baptêmes ; la kermesse procure un apport de 3 600 euros (17% des recettes), en forte augmentation par rapport à l'an dernier : organisation pour la première fois d'un repas ; à la fin de l'exercice, la paroisse dispose d'une réserve de seulement 14 800 euros, très faible en cas de travaux à effectuer ; la paroisse a reversé au diocèse 8 700 euros sur le montant des quêtes et du casuel ; le denier de l'Eglise pour Saint-Michel s'élève à 16 750 euros pour 66 donateurs, soit un don moyen de 254 euros, proche de la moyenne diocésaine ; le denier de l'Eglise de Saint-Michel est en progression de 42% depuis 2001 ; enfin les "comptes de tiers" (sommes encaissées par Saint-Michel au bénéfice d'autres organismes, lors des quêtes impérées : prêtres africains, missions, vocations, etc. ou pour faire dire des messes) s'élèvent à 5 800 euros.

A retenir : la kermesse de Saint-Michel aura lieu les 19 et 20 septembre.

UN SACREMENT POUR LES MALADESUN SACREMENT POUR LES MALADESUN SACREMENT POUR LES MALADESUN SACREMENT POUR LES MALADES

Dans l'Evangile, Jésus manifeste une profonde compassion à l'égard des malades et des infirmes. Il va même jusqu'à ramener à la vie des personnes qui étaient décédées, comme son ami Lazare ou la fille de Jaire. A la guérison du corps, il lie la guérison du cœur car le don de Dieu enveloppe la personne humaine dans son entièreté. Après la Résurrection et à partir de la Pentecôte, la mission auprès des souffrants se poursuit par les Apôtres et dans l'Eglise. Dans son épître, saint Jacques demande aux malades de la communauté chrétienne d'appeler les Anciens afin que ceux-ci prient sur eux et les marquent d'une onction d'huile "au nom du Seigneur" (5,13-16).

Aujourd'hui, le sacrement des malades n'est pas suffisamment connu et reconnu. Peut-être, est-il encore regardé comme l'extrême onction que l'on réservait autrefois aux mourants, d'où une certaine superstition. Pourtant, le concile Vatican II a souhaité proposer ce sacrement à tout croyant affecté par la maladie et la souffrance, sans que sa vie ne soit forcément en danger. L'onction des malades concerne ceux et celles qui sont porteurs d'un mal, temporaire ou permanent. Elle concerne également les personnes âgées qui constatent une diminution de leurs capacités. Elle concerne enfin les futurs opérés pour lesquels une intervention chirurgicale peut comporter des risques majeurs. La grâce de ce sacrement se révèle de multiples manières, selon l'attente particulière de chacun. Les plus importantes sont les suivantes : trouver ou retrouver la paix intérieure, garder son courage, lutter avec plus de force contre son mal, affermir sa foi et retrouver parfois la santé. Certains croyants, ayant reçu l'onction, déclarent porter un nouveau

Du secteur

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PI. Tu es déjà bien impliquée dans différents

mouvements d'Eglise. Qu'est-ce qui t'a "accrochée"

particulièrement dans cette nouvelle responsabilité ?

DR. J’ai vécu la demande du Père Juvénal comme un appel. Ce n’est pas le premier que je reçois au sein de notre communauté ecclésiale de Palaiseau, mais celui-ci m’a particulièrement interpellée car il me semble correspondre assez bien au charisme (dans le sens chrétien de talent reçu) que je pense avoir. Il m’a interpellée car il concerne les jeunes qui sont l’avenir de notre monde. Pouvoir accueillir les jeunes, être présent auprès d’eux, pour leur donner envie de vivre dès aujourd’hui une vie responsable, pleine de sens et d’attention aux autres, leur donner envie de connaître Jésus Christ et à travers lui découvrir l’amour de Dieu Père, et vivre de l’Esprit me paraît une de nos missions essentielles, nous, leurs « aînés » dans la foi. L’autre raison qui m’a amenée à répondre positivement est que j’apprécie beaucoup l’idée de consacrer du temps à réfléchir sur les fondements de notre foi, à « creuser » les textes bibliques pour en vivre. Cela ne peut être un travail en solitaire, on ne grandit dans la foi que dans l’échange. PI. Quelles sont tes priorités pour ton rôle

d'animatrice de toute l'aumônerie ?

DR. Les tâches de logistique sont nombreuses et incontournables mais elles ne sont pas au cœur de ma mission. J'espère pouvoir répartir ces tâches entre plusieurs personnes afin qu’elles ne soient pas trop lourdes à porter. Mes référents au niveau du diocèse et du secteur ont insisté sur la mission pastorale qui m’est confiée. Prendre le temps d’approfondir avec les animateurs le cheminement qui est proposé aux jeunes est l’axe fort de ma mission. Mon souhait est donc de travailler en équipe avec tous les animateurs, de faire en sorte que l’aumônerie soit un lieu d’accueil, d’écoute, d’accompagnement des jeunes là où ils en sont, sans jugement, ni a priori. Ma mission ne m’appelle pas à être directement en contact avec les jeunes, ce sont les animateurs qui ont cette tâche, ma place est de les

Interview de Danièle Ribier : animatrice permanente en pastorale pour l’aumônerie du secteur.

accompagner et de les aider à la remplir au mieux de nos capacités collectives. Mais c’est bien l’idée d’être à l’écoute des jeunes qui oriente mon travail. La tâche est grande ! Je suis admirative de voir tout le travail déjà réalisé et je remercie tous ceux qui ont pris des responsabilités pour que l’aumônerie existe. Je remercie particulièrement les responsables de niveau (Bertrand Lemaire, Marie-Jo Poinsot, Alain-Marie Manzanza, Patrick Dumas) qui ont continué vaille que vaille, ainsi que les personnes qui préparent les jeunes au sacrement (Marie-Hélène Brelaud, Bernard et Anne-Marie Mallet, Anne-Sophie Luypaerts et Emmanuel Le Marchant) et Françoise Barbeau qui a assuré l’intérim depuis le départ d’Hélène Devevey et qui m’a aidée avec Hélène, à mettre le pied à l’étrier. PI. Nous tous, les paroissiens, aimerions te

connaître un peu plus.

DR. Quelle question difficile ! Comment se résumer en quelques mots ? Je suis une boulimique de la vie ! De formation initiale agronome, je travaille à mi-temps au sein d’une association de solidarité et de coopération internationale (le GRET), comme responsable des éditions. Certains paroissiens me connaissent déjà comme faisant partie du groupe Scouts et Guides de France, d’autres comme conteuse… Mes nouvelles responsabilités m’obligent à mettre en veilleuse ces deux activités pour quelque temps, sans les abandonner tout à fait ! Mes lieux de ressourcement dans la foi sont la Fraternité Charles de Foucauld à laquelle nous appartenons depuis 15 ans avec Vincent, mon mari, et qui nous a ouverts à l’Église universelle, et l’étude de la Bible avec un groupe œcuménique de conteuses bibliques. Les moments de détente sont maintenant plutôt réduits ! Ce sont d’abord les moments partagés en famille ou avec les amis, et puis les randonnées à pied ou à vélo dans la région mais surtout en montagne ! et enfin la lecture.

Bernard Coutin

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regard sur leur existence en y intégrant mieux la maladie.

Pour l'ensemble de notre secteur pastoral, une célébration de l'onction des malades est prévue

le SAMEDI 9 MAI, au cours de la messe de 18 heures, en l'église Saint-Jean Bosco d'Igny.

Une plaquette d'information et d'inscription sera diffusée dans les jours qui suivront la fête de Pâques. Le Christ n'est pas venu pour les bien portants mais pour les malades. Dès lors, pourquoi se détourner d'un tel don offert aux plus faibles ?

Père Pascal DAVEAU

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Tu as 18 ans ou plus : Apporte ta pierre à l’édifice d’un monde

un peu meilleur

C’est l’aventure que les Scouts et Guides de France te proposent d’entamer au mois de mai Nous sommes avant tout un mouvement d’éducation. Education à quoi ? Éducation au partage, à la vie en groupe, à l’autonomie, à la responsabilité, au respect de la nature, et de l’autre dans sa diversité culturelle, religieuse et sociale. Education comment ? Tout au long de l’année, par des jeux, à travers des imaginaires construits autour de ces valeurs par des animateurs formés ; par la participation à des week-ends et des camps en pleine nature ; par la prise en charge, chacun à son niveau, d’une activité ou d’un rôle ; soutenue par une pédagogie moderne adaptée à chaque tranche d’âges. Education avec qui ? Avec des jeunes de 8 à 17 ans, des responsables adultes, et de jeunes adultes qui sont tes futurs compagnons d’aventure :

• Tu sais que les défis à relever dans ce monde passent par l’éducation, • Tu sais aussi qu’à plusieurs on fait dix fois mieux que tout seul, • Tu veux donner ton coup de main dans une ambiance motivante et enrichissante, où rires

et chants restent au programme, Tu veux être soutenu dans ton expérience : le groupe finance un tiers de ton BAFA chaque année de présence, et la CAF peut participer à ce financement. Alors, viens voir : les Scouts et Guides de France de Palaiseau-Villebon t’invitent à découvrir l’animation scoute tout ou partie du week-end campé des 8, 9 et 10 mai 2009.

Contact : Guillaume Arnauld de Sartre, lgarnauld@aol.com, 01 60 10 49 33, 06 31 92 65 14.

Qu’est-ce que l’aumônerie ?

L’aumônerie est un mouvement ouvert aux jeunes de l’enseignement public du secteur. Comme dans les différentes paroisses, une équipe animatrice (EA) a la responsabilité de lui donner vie. Autour du prêtre accompagnateur, le Père Juvénal, et de l’animatrice permanente en pastorale, Danièle Ribier, l’EA rassemble les responsables des différents niveaux et des préparations aux sacrements (baptême, première communion et confirmation), ainsi qu’une parent-animatrice.

Les jeunes de 6ème et de 5ème suivent des parcours diocésains, tandis que les 4/3 et le second cycle (SC) choisissent eux-mêmes les thèmes de leurs rencontres. L’année s’articule autour de rencontres par niveaux et de temps forts en secteur ou diocésains. Pour les 6èmes et 5èmes, chacune des réunions mensuelles est préparée en équipe avec le responsable et animée très souvent par des parents qui assurent à tour de rôle une ou plusieurs rencontres dans l’année. Les 4/3 et les SC se réunissent (séparément) en grand groupe une fois par mois. Parallèlement, les SC se rencontrent aussi en petits groupes dans des foyers d’accueil. Les temps forts en secteur ou en diocèse permettent aux jeunes de vivre une dimension un peu plus universelle de l’Eglise. En secteur, ils se rencontrent tous, outre la messe de rentrée, à l’occasion de la célébration de réconciliation, de la fête de la foi, de la fête de l’aumônerie, et lors des messes qu’ils animent, six fois par an, le samedi soir à Saint-Michel du Pileu. Les rassemblements diocésains se tiennent à Evry (6èmes), à Chartres (5èmes), à Jambville pour le Frat (4/3), à Taizé et lors de la nuit blanche pour les jeunes du second cycle. Quelques chiffres : l’aumônerie regroupe 214 jeunes, 54 en 6ème, 72 en 5ème qui se préparent à leur profession de foi, 50 en 4/3 et 38 en second cycle. 15 jeunes de seconde (auxquels se joindront 21 élèves des écoles privées du secteur) recevront le sacrement de confirmation.

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PRIERE

Les 24 heures de Prière 48 relayeurs

une même Communauté

A vous tous, Jeunes et parents de l’aumônerie, Membres des équipes animatrices, Membres des services et des mouvements d’É-glise, Catéchistes, groupes de prières, …

et toute personne désireuse de prendre du temps pour prier...

l’Aumônerie de l’Enseignement Public vous pro-pose ce temps de pause. Faire une pause dans ce temps de la Semaine Sainte, avant la Vigile Pascale et la Fête de la Résurrec-tion. Les 24 heures de la prière commenceront le

Vendredi Saint 10 avril à St-Michel du Pileu Les relais de prière commenceront à partir de

22h dans l’église,à l’issue de l’Office de la Pas-sion qui aura lieu dans différentes paroisses du secteur (voir planning) jusqu’à 19h le samedi soir,

permettant ainsi de rejoindre la Vigile Pascale dans l’une des paroisses du secteur. (voir plan-ning)

Vous êtes invités à être des RELAYEURS de la prière.

inscrivez-vous, seuls ou en groupe, pour un des

créneaux horaires proposés (1/2 heure).

Aumônerie de l’enseignement public - Danièle RIBIER, 45 rue de l'Effort Mutuel 91120 PALAISEAU � 01 60 14 11 44 – 01 60 14 46 37 aep.palaiseau.secteur@wanadoo.fr (voir aussi sur le site du secteur : http://secteurpalaiseau.free.fr/)

Annonce de la Pâque Annonce de la Pâque Annonce de la Pâque Annonce de la Pâque à la Vigile Pascaleà la Vigile Pascaleà la Vigile Pascaleà la Vigile Pascale

Exultez de joie, multitude des anges, exultez, serviteurs de Dieu, sonnez cette heure triomphale et la victoire d’un si grand roi. Sois heureuse aussi, notre terre, irradiée de tant de feux, car il t’a prise en sa clarté et son règne a chassé la nuit. Réjouis-toi, mère Eglise, toute parée de sa splendeur, entends vibrer dans ce lieu saint l’acclamation de tout un peuple. Et vous, mes frères bien aimés, à la lumière de cette flamme, ne cessez d’en appeler avec moi à la bonté du Tout Puissant !

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PAROISSES-INFOS - journal des paroisses de

PALAISEAU - VILLEBON - VILLEJUST Responsable : Père Juvénal RUTUMBU avec

les équipes animatrices.

En secteur Dimanche 5 avril Quête impérée pour les mouvements d’Eglise. Vendredi 10 avril Quête impérée pour l’Eglise en Terre Sainte 24 heures de prière proposées par l’aumônerie (voir p 11) Lundi 27 avril 20 h 30 Réunion du CPS au centre pastoral Ste-Geneviève. Mercredi 29 avril 20 h 30 Préparation au mariage, au centre pastoral Ste-Geneviève. Jeudi 30 avril 20 h 30 Soirée Espérance à N.D. de l’Assomption de Verrières-le-Buisson Samedi 2 mai 10 h 30 CONFIRMATION à Saint-Martin Dimanche 3 mai Quête impérée pour la journée mondiale des vocations. Mercredi 6 mai 20 h 30 Réunion des parents pour la préparation du FRAT, au centre pastoral Ste-Geneviève. Vendredi 15 mai 20 h 30 Préparation au mariage au centre pastoral Ste-Geneviève. Dimanche 17 mai Kermesse de Bièvres et kermesse de Igny/Vauhallan.

Nos joies , nos peines, en mars

Baptêmes : Léane NOYERES, Victor PELOU, Raphaël FEVERSTEIN, Lenny BENTIVEGNA, Léonie DELANNOY, Amaury GAUTHIER, Enora COGNET, Iris MUSSILLON, Augustin POISSON; Ilyanna GIBON

Mariage : Nicolas GALAN et Magali HERNANDEZ

Décès : Juliette BROSSE, Hélène GALLAND, Jacky VALLET, Claire DELAGNEAU, Jeanne HALOCHE, Bernard JUILLET

Accueil au centre pastoral Ste-Geneviève

Permanences du Père Juvénal RUTUMBU le jeudi de 18 h à 19 h 30 et le samedi de 10 h à 12 h. Secrétariat : du lundi au vendredi de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 h à 16 h

Presbytère de Lozère : rencontre avec le Père Daniel Doré

sur rendez-vous accueillozere@hotmail.fr - �01 72 86 90 65

À St-Martin-St-Michel Dimanche 5 avril 18 h Partage et Prière à l’oratoire St-Joseph Mardi 7 avril 8 h 45 Grand ménage de l’église St-Martin. Mercredi 6 mai 20 h 30 Réunion des parents pour la préparation de la première communion au centre pastoral. Samedi 9 mai 14 h 30 Préparation au baptême, salle Warodius Samedi 16 mai 14 h 30 Préparation au baptême, salle Warodius Dimanche 17 mai 10 h 30 Messe des familles et baptême des enfants catéchisés, à Saint-Martin. 18 h Partage et Prière à l’oratoire St-Joseph