PPAAUULL :: 112200 AANNSS DDEE PPAAIINNSS EETT · 2019. 10. 2. · Jean-Pierre Meunier, a été...

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BOULANGERIE - PATISSERIE NOMADING - SNACKING 4 Juin-Juillet 2009 Plaisirs sucrés ISSN 1969 - 9530 ROLAND GUINET (Conseiller honoraire de Filière Pain Gourmand) M MA AR RC CH HÉ ÉS S & & T TE EN ND DA AN NC CE ES S Crise, bilan carbone, hygiène et achats PAINS & PAI Les ovoproduits sous toutes les formes EQUIPEMENTS & SERVICES Mieux éclairer pour mieux vendre DISTRIBUTION & COMMERCE Succombez aux plaisirs sucrés paniscopie A AN N N NI I V VE E R R S SA AI I R R E E P PA AU UL L : : 1 12 20 0 A AN NS S D DE E P PA AI IN NS S E ET T D DE E T TR RA AD DI IT TI IO ON N à goûter à croquer à savourer... © cioccolatItaliani.fr

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  • BOULANGERIE - PATISSERIE

    NOMADING - SNACKING

    n° 44Juin-Juillet 2009

    PPllaaiissiirrss ssuuccrrééss

    ISSN 1969 - 9530

    ROLAND GUINET(Conseiller honoraire de Filière Pain Gourmand)

    MMAARRCCHHÉÉSS && TTEENNDDAANNCCEESSCrise, bilan carbone,hygiène et achats

    PPAAIINNSS&& PPAAII Les ovoproduitssous toutes les formes

    EEQQUUIIPPEEMMEENNTTSS&& SSEERRVVIICCEESSMieux éclairerpour mieuxvendre

    DDIISSTTRRIIBBUUTTIIOONN && CCOOMMMMEERRCCEESuccombez aux plaisirs sucrés

    paniscopie

    AANNNNIIVVEERRSSAAIIRREEPPAAUULL :: 112200 AANNSS DDEE PPAAIINNSS EETTDDEE TTRRAADDIITTIIOONN

    àà ggooûûtteerràà ccrrooqquueerràà ssaavvoouurreerr......

    © cioccolatItaliani.fr

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    «Le monde, demain, aura plus que jamais besoin d’industrie ». Nous devons cette

    réflexion à Luc Chatel, secrétaire d’État en charge de l’Industrie et de la

    Consommation, et porte-parole du gouvernement. Pour ce dernier, la crise

    démontre, outre les faiblesses structurelles de la France, toute l’influence

    qu’exerce l’industrie sur la santé économique des pays développés.

    « Quand les usines s’arrêtent, c’est l’économie entière qui vacille », poursuit le secrétaire d’État, d’au-

    tant plus, ajoute-t-il, que « cette crise a été d’une violence incroyable de par sa soudaineté, de son

    caractère global et des considérables chutes d’activité qui en résultent ».

    Voilà pour l’industrie en général. Mais qu’en est-il de la boulangerie industrielle et, conjointement,

    des équipementiers industriels ? Pour ces secteurs, faut-il le rappeler, la crise a commencé au cours

    de l’été 2007 avec la flambée des cours des céréales et de l’énergie. « Le calme à peine revenu, nous

    voilà confrontés aux conséquences, graves et imprévisibles, qui nous touchent certes moins durement

    que certains secteurs industriels, mais qui nous obligent à une très grande vigilance », conseille

    Sébastien Touflet, président de la FIBP (1), l’une des deux entités de la FEBPF (2) avec le SMBP (3).

    Quant à André Barreteau, président de la Fédération des entreprises, il voit « une profession se re-

    centrer sur ses métiers, sans se diviser pour autant. C’est rassurant et pertinent, que ce soit pour

    faire face, plus efficacement, à une crise économique qui n’a pas dit son dernier mot, ou que ce soit

    pour accompagner une reprise qui risque d’être surprenante ».

    Réflexions pleines de promesses qui rejoignent celles de Luc Chatel pour qui, « paradoxalement,

    cette crise peut aussi sonner l’heure du réveil de l’industrie française ».

    JJaaccqquueess DDaarrmmoonnDirecteur des rédactions

    (1) FIBP : Fédération des industries de boulangerie-pâtisserie.(2) FEBPF : Fédération des entreprises de boulangerie et pâtisserie françaises.(3) SMBP : Syndicat des magasins de boulangerie-pâtisserie.

    RRaassssuurraanntt eett ppeerrttiinneenntt� ééddiittoo

    FFiilliièèrree PPaaiinn GGoouurrmmaannddSEPP - 23, rue Galilée75116 ParisTél. : 33 (0)1 44 92 50 50Fax : 33 (0)1 44 92 50 51Directeur de la publication : Jacques DarmonPour joindre vos correspondants Tél. : composez le 01 44 92 suivi des 4 chiffres mentionnés.E-mail : @cpi-media.com précédé de l’initiale du prénom et du nom en entier (minuscules)

    RRÉÉDDAACCTTIIOONNDirecteur des rédactions / Rédacteur en chef : Jacques DarmonJournaliste :Émilie Rullier (50 70)Assistante de production :Joëlle Daemen (50 62)

    Ont collaboré à ce numéro :

    Christelle Faucheux-Lamine, Anne Lombard

    Conseillers éditoriaux :

    Gérard Brochoire, Edouard Raymondis

    Conseiller honoraire :

    Roland Guinet

    PPUUBBLLIICCIITTÉÉDirectrice de publicité :

    Patricia Chardonneau (50 53)

    Assistante : Céline Millo (50 43)

    e-mail : [email protected]

    DDIIFFFFUUSSIIOONNRelations abonnés : Joëlle Labrune (50 60)

    Prix des abonnements :

    En France : 60 € (6 numéros/an), TVA incluse.

    A l’étranger : nous consulter

    Prix au numéro : 10 €.

    PPRROODDUUCCTTIIOONN Conception graphique et PAO :

    75017 Paris - Tél. : 01 42 67 67 90

    Impression :

    IPPAC/Imprimerie de Champagne

    ZI Les Franchises - 52 500 LANGRES

    Routage : ARS, ZI de Popey 55000 Bar-le-Duc

    Filière Pain Gourmand est édité par la société d’éditions et de publicité professionnelle SEPP, société anonyme aucapital de 40 000 €. Représentant légal : Jacques Dar-mon, p-d g, principal associé : CPI Média.

    Une publication du

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    © SEPP, Paris. Reproduction interdite.Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autori-sation de l’éditeur. Celle-ci pourra être obtenue auprès du Centre Français du Copyright, 20, rue des Grands-Augustins,75006 Paris, auquel SEPP a donné mandat pour le représenterauprès des utilisateurs. Tél. : + 33 (0) 1 44 07 47 70.

    Dépôt légal : Juin 2009

  • BOULANGERIE - PATISSERIE

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    MARCHÉS &TENDANCES

    66 CCrriissee,, bbiillaann ccaarrbboonnee,, hhyyggiièènnee eett oobbsseerrvvaattooiirree ddeess aacchhaattss

    CONFISERIES

    EQUIPEMENTS & SERVICES

    1166 MMiieeuuxx ééccllaaiirreerr ppoouurr mmiieeuuxx vveennddrree 1188 QQuueessttiioonnss àà......

    Olivier Cabedoce (Bä-Ro)

    1199 SSoolluuttiioonnss ::Le site web chocolaté& Les formations pour les « Pros »

    AMÉNAGEMENT DES LIEUX DE VENTE

    PAINS & PAI

    1100 SSoouuss ttoouutteess lleess ffoorrmmeess1122 QQuueessttiioonnss àà......

    Sylvie Issanchou (INRA)

    1144--1155 SSoolluuttiioonnss ::Les couches à pain& Un nouvel accord qualité

    OVOPRODUITS

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    � Merci à Costa Group pour cette couverture appétissante (lire notre article p. 23).

    JOURNÉES PROFESSIONNELLESDE LA FEBPF (1re PARTIE)

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    LESAFFRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22ee ddee ccoouuvveerrttuurree

    EUROPAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33ee ddee ccoouuvveerrttuurree

    OCEAN SPRAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44ee ddee ccoouuvveerrttuurree

    ANNELIESE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9BACK EUROP . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4BLÉ FA PAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13FERME DU PRE . . . . . . . . . . . . . . . .25

    IBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8OVOTEAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13RONDO DOGE . . . . . . . . . . . . . . . . . .13Vente de Matériel . . . . . . . . . . . . . . .13

    LLiissttee des aannnnoonncceeuurrssJJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

    nn°°4

    DISTRIBUTION & COMMERCE

    2200 SSuuccccoommbbeezz aauuxx ppllaaiissiirrss ssuuccrrééss !!

    2222 QQuueessttiioonnss àà...... Christian Millet (Syndicat des fabricants Industriels de glaces, sorbets et crèmes glacées)

    2233 SSoolluuttiioonnss ::« Le fait devant tout le monde » & les 7 péchés capitaux

    ANNIVERSAIRE

    2266 PPaauull ffêêttee sseess 112200 aannss !!

    PRODUITS

    2244 NNoottrree sséélleeccttiioonn àà ddééccoouuvvrriirr

    2299 LETTRE FEBPFinfo

    3333 Guide des fournisseurs©

    cio

    ccol

    atIta

    liani

    .fr

    paniscopie3344 RROOLLAANNDD GGUUIINNEETT ((CCoonnsseeiilllleerr hhoonnoorraaiirree

    ddee FFiilliièèrree PPaaiinn GGoouurrmmaanndd))

    ““ LLee ppoouullss ddee llaa bboouullaannggeerriiee bbaatt mmiieeuuxx..””

  • PPoouurr lleess iinndduusstriels : crise, bilan carbone, hhyyggiièènnee eett oobbsservatoire des achats

    JOURNÉES PROFESSIONNELLES DE LA FEBPF (1re PARTIE)

    taires », souligne l’organisation profes-

    sionnelle ;

    - d’autre part, le SMBP (Syndicat des

    magasins de boulangerie pâtisserie)

    présidé par Véronique Sicard assistée

    de Philippe Godard (3). Au total,

    55 adhérents (contre 45 en 2007)

    représentant, sans discrimination de

    modèles économiques, des terminaux

    de cuisson, des enseignes de boulan-

    gerie, des réseaux de magasins, de la

    vente en gros… Tous partagent une

    même conviction : « une conception

    très large de leur métier en étant, avant

    tout, entrepreneur, métier qui se

    conjugue avec des qualités comme la

    créativité, la liberté, l’effort… »

    L’EXPERTISE AU SERVICE DE L’ENTREPRISELa réunion « Industries », introduite par

    Sébastien Touflet, a permis de traiter

    de quatre nouveaux dossiers :

    • Des outils adaptés pour faire face àune crise dans l’entreprise. Pour Fran-

    çoise Sance, consultante chez Acyan,

    Incontestablement , les journéesprofessionnelles 2009, organisées, le mois dernier à Lyon,par la FEBPF (Fédération des entreprises de boulangerie etpâtisserie françaises) seront à marquer d’une pierreblanche pour l’organisation professionnelle. Une raisonmajeure motive cette satisfaction, comme l’explique leprésident André Barreteau : « J’ai le sentiment que les deuxsyndicats constituant la Fédération sont aujourd’hui bien enplace et de façon très professionnelle ». La densité etl’intérêt des travaux, aussi bien ceux spécifiques aux deuxentités que les travaux communs, en ont témoigné.

    LA BVP RÉSISTE PLUTÔT BIEN À LA CRISELa filière BVP maintient une croissanceannuelle de l’ordre de 0,4 % à 1,5 % selon lessegments. Paradoxalement, la conjonctureactuelle crée un contexte favorable auxinvestissements dans le secteur. « La BVP offreun bon compromis entre croissance et rentabilité.C’est un marché mature, qui enregistre desperformances financières honorables. Sarentabilité est supérieure à la moyenne desindustries agroalimentaires (hors boissons), avecun résultat d’exploitation sur chiffre d’affaires de4,6 % en 2007 », a indiqué Didier Bosc, directeurdu développement et des engagements chezUnigrains, lors de la Rencontre CEBP organisée,le 8 avril dernier, à Tarascon (voir p.9).

    MARCHÉS & TENDANCES

    Journées professionnelles de la FEBPF (1re partie)Pour les industriels : crise, bilan carbone, hygiène et observatoire des achats 6

    ProduitsNotre sélection 24

    r appelons-nous ! L’an dernier,la FEBPF décidait, pourmieux personnaliser ses ser-vices rendus aux adhérents, de créer

    deux syndicats :

    - d’une part, le FIBP (Fédération des

    industries de boulangerie pâtisserie),

    présidé par Sébastien Touflet (1),

    assisté de Nicole Watelet (2). Au total,

    79 adhérents (contre 72 en 2007), qui

    fabriquent et commercialisent des

    produits de panification, de viennoise-

    rie et de pâtisserie, sans oublier les

    produits traiteurs tels que sandwichs,

    pizzas et quiches… Leur savoir-faire

    repose sur différentes méthodes de

    production (frais, surgelé cru, pré-

    cuit…) à destination de divers marchés

    (GMS, collectivités, restauration,

    magasins, export…). « La BVP doit

    beaucoup à ces entrepreneurs, origi-

    naux et précurseurs, qui ont su

    apporter des réponses techniques,

    économiques et sociales à l’évolution

    des habitudes de vie et à l’émergence

    de nouveaux comportements alimen-

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    © DR

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    MMAARRCCHHÉÉSS && TTEENNDDAANNCCEESS

    cabinet spécialisé dans l’accompa-

    gnement des managers et des

    dirigeants, « une crise, quelle qu’elle

    soit, bouleverse totalement les habi-

    tudes d’une entreprise ». Une telle

    situation oblige à « prendre des déci-

    sions essentielles, en disposant d’un

    minimum d’informations et dans le

    minimum de temps ».

    Pour aider ses adhérents à faire face

    à cette situation, la FEBPF prépare, en

    collaboration avec Acyan, un kit de

    gestion de crise (diffusion en juin

    2009) qui sera complété par un vadé-

    mécum rappelant le rôle et les

    missions de la Fédération dans ce

    domaine. Enfin, des cours de forma-

    tion seront dispensés jusqu’à la fin de

    l’année tandis que ce sujet sera porté

    au programme des Assises organisées

    le 21 octobre prochain.

    • Les industries de boulangerie s’engagent dans une démarche envi-

    ronnementale. En premier lieu, un

    comité technique ad hoc, présidé par

    Jean-Pierre Meunier, a été créé en jan-

    vier dernier. À présent, il recherche

    une dizaine de volontaires pour réali-

    ser, d’ici la fin de l’année, une

    première expérience de bilan carbone

    spécifique à la profession. À ce pro-

    pos, rappelle-t-il, « le bilan carbone, qui

    devient un véritable argument com-

    mercial, sera obligatoire dès 2012 ». Il

    convient donc de s’y préparer, notam-

    ment, en étudiant les évolutions qui se

    dessinent dans d’autres secteurs éco-

    nomiques, en se rapprochant des

    différents CRITT (Centres régionaux

    pour l’innovation et le transfert de

    technologies), et en profitant des

    aides de l’ADEME (Agence de l’envi-

    ronnement et de la maîtrise de

    l’énergie). « La Fédération mettra éga-

    lement “la main à la poche” au profit

    des adhérents qui participeront à cette

    action », promet Jean-Pierre Meunier.

    • Le Guide des bonnes pratiques d’hy-giène (GBPH) et d’application des

    principes HACCP. Catherine Levesque,

    du CRITT Agroalimentaire PACA, a rap-

    pelé qu’un GBPH est « un document

    de référence, évolutif, d’application

    volontaire, conçu par une branche pro-

    fessionnelle pour les professionnels de

    Pour les indussttrriieellss :: ccrriissee,, bbiillaann ccaarrbboonnee,, hygiène et obsseerrvvaattooiirree ddeess aacchhaattss

    JOURNÉES PROFESSIONNELLES DE LA FEBPF (1re PARTIE)

    LLAA FFIINN DDEE LLAA FFÈÈVVEE DDAANNSS LLEESS GGAALLEETTTTEESS DDEESS RROOIISS ??

    • Dans le cadre de la réunion « Industries », Nicole Watelet a livré une série d’informations professionnelles concer-nant la FIBP :

    • llaa ssééccuurriittéé ddeemmeeuurree ttoouujjoouurrss uunnee pprriioorriittéé car, rappelle Carole Liguori, présidente du Comité technique sécurité, « dansnotre secteur, le taux des accidents du travail reste encore le double de celui de l’ensemble des industries agroali-mentaires ». Elle prépare, à ce propos, les prochaines assises de la sécurité qui se tiendront le 21 octobre ;

    • mise en place, par la FEBPF, d’une veille réglementaire bimestrielle ;• llee ttaauuxx ddee sseell ddaannss llee ppaaiinn n’est pas actuellement réglementé, un « bon pain » contenant, selon l’AFSSA 1,8 % de sel pour

    100 kg de farine. Mais, les profils nutritionnels, en cours d’élaboration au niveau européen, remettent ce sujet sur le tapis ;• ddaannss llee mmêêmmee rreeggiissttrree,, eesstt ééggaalleemmeenntt eenn ccoouurrss dd’’ééllaabboorraattiioonn uunn pprroojjeett ddee ddiirreeccttiivvee ppoorrttaanntt ssuurr ll’’ééttiiqquueettaaggee nnuuttrrii--

    ttiioonnnneell ddeess aalliimmeennttss.. En vertu du nouveau règlement européen, les allégations de santé autorisées seront conformesà une liste positive, que la Commission européenne établira au 31 janvier 2010, ou devront être soumises à l’appro-bation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments ;

    • l’AFSSA revient sur les acides gras trans contenus dans le beurre et margarine… et, en conséquence, pointe du doigtles viennoiseries ;

    • enfin, la « cerise sur le gâteau », un projet de directive portant sur les jouets, en contact avec un produit alimentaire,menace les fèves dans les galettes des rois… produits « franco-français » qui intéressent peu les technocrates bruxel-lois. La filière française fait cause commune pour faire exclure les fèves des jouets et de les considérer comme « desobjets décoratifs servant aux fêtes et anniversaires ». À suivre donc… JJ..DD..

    Au centre, Patrick Bordessoule, avec à sa droite, Stéphane Lacroix (Lesaffre) et André Bar-

    reteau. « Ce type-là est un type bien, intégrable et réintégrable. » À destination de Patrick

    Bordessoule, André Barreteau complimente 14 années passées par Patrick au sein de la

    profession qui, ajoute le président de la FEBPF, « te trahit aujourd’hui un petit peu ».

    >>>>>>

    © DR

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    NOMADING - SNACKING www.fpg.com

    son secteur ». Reposant sur les obliga-

    tions réglementaires définies par la

    « Food Law » (règlement CE 178/2002),

    de tels guides ont pour objectif d’aider

    les professionnels à maîtriser la sécurité

    sanitaire des aliments et à respecter

    leurs obligations réglementaires,

    notamment au titre des règlements

    CE 852/2004 et 183/2005. Mutu a -

    lisant les premières étapes de la

    démarche HACCP, spécifique au secteur

    alimentaire concerné, la version validée

    et intégrale d’un GBPH présente, par ail-

    leurs, l’intérêt d’être un document de

    référence pris en compte lors des

    contrôles officiels.

    de la BVP. Deux objectifs sont visés,

    Christian Renault, d’AND Internatio-

    nal, nous les présentant :

    - d’une part, disposer d’un indice

    général portant sur l’évolution des

    coûts de production (matières pre-

    mières, main d’œuvre, énergies,

    emballages) ;

    - d’autre part, installer un outil fiable

    et régulier devenant une référence au

    niveau des relations commerciales,

    notamment pour les marchés publics.

    D’ores et déjà, trois premiers ensei-

    gnements se dégagent : tout d’abord,

    l’ensemble des matières premières est

    entré dans une période très volatile ;

    ensuite, même si, actuellement, se

    confirme le tassement des cours des

    matières premières, leurs niveaux res-

    tent encore supérieurs à ceux de 2006

    ; enfin, à long terme, se dessine une

    tendance à la hausse des énergies, de

    la main d’œuvre et des emballages.�

    Jacques Darmon

    (1) Par ailleurs vice-président de la FEBPF.(2) Par ailleurs secrétaire générale de la FEBPF.(3) Par ailleurs directeur de la communication et du développement de la FEBPF.

    MMAARRCCHHÉÉSS && TTEENNDDAANNCCEESS

    DDaannss uunnee pprroocchhaaiinnee ééddiittiioonn ddeeFFiilliièèrree PPaaiinn GGoouurrmmaanndd,, nnoouussaannaallyysseerroonnss ll’’ééttaatt dd’’aavvaanncceemmeennttdduu GGBBPPHH eett HHAACCCCPP «« bboouullaannggeerriiee--ppââttiisssseerriiee »»..

    ÀÀ SSUUIIVVRREE ddaannss ll’’ééddiittiioonn ddee aaooûûtt--sseepptteemmbbrree ddee FFIILLIIÈÈRREE PPAAIINN GGOOUURRMMAANNDD lleeccoommppttee--rreenndduu ddee llaa rrééuunniioonn «« MMaaggaassiinnss »» «« LLAA SSÉÉCCUURRIITTÉÉ ÀÀ FFOONNDD LLAA CCAAIISSSSEE »»

    Christophe Girardet, alias Victor Le Boulanger, a reçu ses collègues dans son magasin lors

    des visites professionnelles.

    >>>>>>

    • Premiers résultats de l’Observa-toire professionnel des achats.

    Depuis 18 mois, la FEBPF travaille à

    la création d’un Observatoire des

    approvisionnements des industries

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    MMAARRCCHHÉÉSS && TTEENNDDAANNCCEESS

    Un poids croissant

    des acteurs

    industriels

    Résultat

    d’exploitation sur

    chiffre d’affaires -

    2007

    Une rentabilité

    supérieur à la

    moyenne des IAA

    (hors boissons)

    Une croissance du

    secteur industriel de

    6 % par an en

    panification sur la

    période 1985-2007,

    au détriment de

    l’artisanat.

    Source Agreste - EAE

    Source FEBPF

    BOULANGERIE INDUSTRIELLE

    Lors des rencontres CEBP du 8 avril dernier, DidierBosc, Directeur du développement et des engage -ments du groupe Unigrains a présenté à sonauditoire l’« attractivité de la transformationalimentaire de blé pour Unigrains ». Rappelons

    qu’Unigrains a été crée et est détenu majoritairement par laprofession céréalière (AGPB, AGPM), avec l’appui de grandesbanques françaises (CA, SG, Natixis).Ci-dessous, quelquesdonnées clés du secteur dont le poids croissant de laboulangerie industrielle, ainsi que de la rentabilité de cettedernière comparée aux autres industries agro-alimentaires (IAA).

    EEnnttrree ccrrooiissssaannccee eett rreennttaabbiilliittéé

  • 10 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    SSoouuss ttoouutteess lleess formesOVOPRODUITS

    t oute une gamme d’ovopro-duits, allant des ingrédientsaux produits prêts à l’emploi,est à disposition des artisans et des

    industriels pour répondre à leurs

    besoins spécifiques : œufs entiers,

    jaunes nature, sucrés ou salés, blancs

    liquides, surgelés ou en poudre condi-

    tionnés ou en vrac…

    Les œufs entiers, jaunes ou blancs

    liquides pasteurisés, conditionnés en

    bidon, tétra brik, pack, bag in box,

    outre, poche ou bac de 1 kg à

    1 000 litres, doivent être stockés

    entre 0 et 4 °C. ABCD livre également

    en vrac dans des citernes jusqu’à

    25 tonnes.

    Pour répondre au manque de place en

    stockage froid, Liot a mis au point des

    ovoproduits pouvant être stockés à

    température ambiante avant ouver-

    ture : le Confidoeuf, des jaunes d’œufs

    liquides concentrés sucrés ou salés ;

    le Progrès, des blancs d’œufs ayant

    subi un traitement breveté dont les

    qualités de foisonnement sont bonnes.

    ABCD propose également des jaunes

    sucrés en 20 kg ou 1 000 l, des

    jaunes ou des œufs entiers salés en

    container de 1 000 l.

    La durée de vie varie entre 8 et

    90 jours selon la nature du produit et

    le conditionnement. Par exemple,

    chez ABCD, les œufs entiers ont une

    durée de vie de 8 jours dans les

    containers en Inox, de 11 jours pour

    les poches, de 15 jours pour les

    containers aseptiques et de 50 jours

    pour les bidons de 1 kg.

    Pour les œufs salés, la durée de vie

    augmente avec la teneur en sel. Chez

    ABCD, elle passe de 42 jours pour des

    jaunes contenant 8 % de sel à 90 jours

    si la teneur est de 11 %.

    QUAND L’UTILISATION DES OVOPRODUITSS’IMPOSE-T-ELLE AUX PROFESSIONNELS ?Un agrément sanitaire peut être exigé par lesservices vétérinaires dans certains cas, parexemple lorsqu’un professionnel fournit despâtisseries pour une réception organisée par lamunicipalité. Cette démarche est difficile à mettre en place pour les petites entreprises.Dans ce cas, le professionnel doit opter pour desovoproduits. En effet, le texte de loi nes’applique pas aux denrées alimentairescontenant à la fois des produits d’originevégétale et des produits d’origine animaletransformés, les ovoproduits par exemple.

    OvoproduitsSous toutes les formes 10

    Questions à...Sylvie Issanchou (INRA) 12

    SolutionLes couches à pain 14

    ProduitsNotre sélection 24

    Contrairement aux idées reçues, l’utilisationdes ovoproduits n’est pas imposée par la loi. Certains professionnels les privilégient aux œufs coquille pour gagnerdu temps, maîtriser l’hygiène et éviter certaines formalités...Panorama des produits disponibles sur le marché.

    PAINS & PAI

    © Karea

    QQUUEELLQQUUEESS CCOONNSSEEIILLSS

    Choisissez un conditionnement adapté à vos recettes. En effet, après ouverture, les ovoproduits sont propices à la multiplication des micro-organismes. Ils doivent être stockés entre 0 et + 4 °C dans le récipientd’origine fermé, pendant 1 ou 2 jours au maximum. Utilisez les ovopro-duits entamés dans des fabrications subissant une cuisson.Soyez vigilant lors de la réception des marchandises. En effet, de nom-breux jours peuvent s’écouler entre la fabrication et la livraison. Par exemple, Inovo annonce une DLC résiduelle indicative de 21 jours aprèslivraison contre 35 jours après la fabrication pour les œufs pochés.Contrôlez donc régulièrement la DLC ou DLUO des produits et stockez rapidement les produits à une température adaptée (+ 4 °C ou – 18 °C).

  • nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099 I 11

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    PPAAIINNSS && PPAAII

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    LES SURGELÉS ET LES DÉSHYDRATÉSDes ovoproduits surgelés à conser-

    ver à – 18 °C (24 mois) pour réaliser

    les recettes de base : œufs entiers,

    jaunes sucrés ou blancs d’œufs,

    mais aussi des cubes de jaunes ou

    de blancs d’œufs cuits pour les

    salades.

    Les industriels de l’œuf vont encore

    plus loin en proposant toute une

    gamme d’omelettes et d’œufs brouil-

    lés surgelés : carrés ou en lanières,

    nature, aux lardons, au cheddar, aux

    fines herbes, à l'italienne ou végéta-

    rienne en portion de 60 g, pour les

    sandwichs, par exemple, chez Karea ;

    des granulés d’œufs brouillés chez

    Inovo et des langues d’œufs. Ce sont

    des omelettes peu épaisses, permet-

    tant une décongélation rapide, de

    forme allongée, idéales pour les

    sandwichs.

    Les ovoproduits en poudre de ABCD

    sont conditionnés en sachet de 1 ou

    25 kg. Ils se conservent 18 mois à

    température ambiante pour les

    jaunes et les œufs entiers et 24 mois

    pour les blancs.

    Des œufs durs écalés et des œufs

    pochés sont également proposés pour

    la fabrication de sandwichs et de

    salades. Ils se conservent entre

    0 et + 4 °C et sont conditionnés sous

    atmosphère protectrice ou en sau-

    mure : en seau de 24 à 150 œufs ; en

    poche de 48 à 150 œufs ; en barquette

    ou alvéole pouvant se découper en

    portion de 4 à 15 œufs.

    La DLC varie de 28 à 35 jours.

    ABCD propose également des barres

    d’œufs surgelés, entières ou pré-

    tranchées, d’un poids de 300 g, à

    stocker à – 18 °C pour une durée

    maximale de 18 mois. Une barre

    équivaut à 6 œufs environ.

    INNOVATIONS AUTOUR DE L’ŒUFABCD propose des bombes aérosol

    pour dorer la viennoiserie.

    Karea propose les brouillades surge-

    lées en portion de 50 g, préparations

    à base d’œuf à consommer en entrée

    chaude ou en plat principal. Trois

    recettes sont disponibles : saumon à

    l’aneth, moutarde à l’ancienne, lar-

    dons fromage.

    Une nouveauté pour tartiner les

    sandwichs et canapés chez Ser-

    vis’œufs : Tartin'Œuf, préparation

    d'œufs râpés, de fromage blanc, de

    dés de tomate, de sel et poivre. Elle

    peut également être utilisée pour gar-

    nir des entrées.

    Le mix d'œuf sauce bulgare d’Inovo,

    composé de fragments d'œufs et

    d’une sauce au yaourt, peut agré-

    menter les salades. Facilement

    tartinable, il peut être utilisé en gar-

    niture pour sandwichs.

    U n e g amme

    b i o e x i s t e

    également :

    d e s o m e -

    l e t t e s b i o

    surgelées chez

    Karea (nature, à

    la ciboulette ou au fromage), des

    omelettes bio disponibles en frais (un

    minimum de 5 000 omelettes pour

    un délai de 10 jours environ) et des

    œufs durs écalés bio chez Inovo.

    Les difficultés d’approvisionnement

    et le coût élevé des œufs issus de

    l’agriculture biologique conduisent

    Inovo à mettre en place une gamme

    d’œufs produits en plein air.

    Pour faciliter la mise en place de

    la traçabilité par les professionnels,

    certains fournisseurs apposent des

    vignettes décollables et reposition-

    nables. C’est le cas chez Servis’œufs

    où les étiquettes de traçabilité com-

    portent une bande détachable avec

    le numéro de lot, la date de fabrica-

    tion et la DLC.

    ABCD et Karea mettent progressive-

    ment en place ce système depuis fin

    2008. L’ensemble des produits sera

    ainsi étiqueté courant 2009. �

    Christelle Faucheux-Lamine

    (1) Règlement (CE) no 853/2004.

    © Servis’œufs

    Sous toutes less ffoorrmmeess

    AASSTTUUCCEE

    Le mode de conservationen saumure peut conférerune saveur acide qui seraparfaitement éliminée aprèsimmersion des œufs dansde l'eau froide pendant unedizaine de minutes avantutilisation.

    “ Choisissez un conditionnement adapté à vos recettes ”

  • 12 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    QQuueell aa ééttéé llee mmooddee ooppéérraattooiirreeeett qquueellss ssoonntt lleess ffaacctteeuurrss pprriiss eennccoommppttee ??Sylvie Issanchou : Dans cette inten-tion, quatre pains ont été mis au point

    par l’Inra de Nantes et fabriqués à notre

    demande par une société dijonnaise.

    Deux de ces quatre pains ont suivi le

    process classique d’un pain standard

    (pain courant français), les deux autres

    celui d’un pain de tradition. Pour cha-

    cun de ces deux types de process, l’un

    des pains était enrichi en fibres (7 %),

    l’autre non. Afin d’avoir un lot de pains

    présentant un large éventail de carac-

    téristiques sensorielles, nous avons

    également sélectionné 10 pains du

    commerce qui différaient de par leur

    type de fabrication (artisanale ou indus-

    trielle), de cuisson (sur sole ou sur filet),

    de type de farine utilisée.

    Deux expérimentations ont été menées

    sur ce même lot de 14 pains. La pre-

    mière expérimentation a consisté à

    établir la carte sensorielle de chacun

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    plusieurs paramètres de texture

    dont la fermeté de la mie et l’épais-

    seur et la résistance de la croûte. Au

    niveau olfactif, l’enrichissement en

    fibres augmente l’intensité des

    notes appartenant à l’univers

    « céréales » (céréales, seigle, malt).

    Cette opération se traduit égale-

    ment par un enrichissement en

    arômes grillé et café, mais seule-

    ment dans le pain de fabrication

    standard. Les fibres apportent éga-

    lement une légère note acide (odeur

    de la croûte) et une augmentation

    de l’amertume.

    selon le process d’un pain de tradition,

    cependant, le produit étant initialement

    plus apprécié, la note d’attente reste,

    dans ce cas, dans la moyenne des

    14 pains étudiés et au-dessus du niveau

    moyen de l’échelle.

    QQuueell eesstt ll’’iimmppaacctt ddeess ffiibbrreessssuurr ll’’aapppprréécciiaattiioonn hhééddoonniiqquuee aapprrèèssddéégguussttaattiioonn ddee llaa bbaagguueettttee ?? S. I. : L’enrichissement en fibres (à hau-teur de 7 %) entraîne une baisse de

    l’appréciation après dégustation. Néan-

    moins, si ce process correspond à celui

    d’un pain de tradition, l’effet négatif est

    limité en ce sens que l’enrichissement

    conduit à un pain plus apprécié que la

    moyenne des 14 pains étudiés

    (classé 4e). En revanche, si la fabrication

    suit le process d’un pain standard, l’en-

    richissement conduit à l’obtention d’un

    pain significativement moins apprécié

    que la moyenne (classé 12e sur 14).

    Compte tenu de ces résultats, il est

    prévisible qu’un enrichissement en

    fibres (à hauteur de 7 %) réalisé sur la

    base d’un pain standard (pain courant

    français) conduise à l’obtention d’un

    produit dont l’aspect et le goût (au

    sens large du terme) ne satisferont pas

    les consommateurs. Mais si l’enrichis-

    sement en fibres est couplé à un

    process de type tradition, les pains

    ainsi obtenus ont des chances d’être

    acceptés par les consommateurs, mal-

    gré une attente de niveau moyen

    suscitée par leur aspect (qui pourrait

    être compensée par une incitation à

    goûter les produits).�

    propos recueillis par Emilie Rullier

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    des produits à l’aide d’un jury de

    14 dégustateurs entraînés. La seconde

    a consisté à recueillir auprès de

    138 consommateurs et pour chacun

    des 14 pains deux notes d’appréciation :

    la première était une note d’attente

    basée sur l’aspect des baguettes, la

    seconde était une note donnée après

    dégustation d’un échantillon.

    QQuueell eesstt ll’’iimmppaacctt ddeess ffiibbrreessssuurr lleess ccaarraaccttéérriissttiiqquueess sseennssoorriieelllleess ddeellaa bbaagguueettttee ??S. I. : L’analyse des données recueilliesgrâce au jury entraîné montre que

    l’ajout de fibres influence de nom-

    breuses caractéristiques sensorielles.

    Certains effets, tels que la présence

    plus importante de particules et la

    teinte foncée de la mie, étaient atten-

    dus. La présence de fibres rend

    également la mie moins soyeuse,

    moins fondante et plus ferme. L’enri-

    chissement en fibres diminue la taille

    moyenne des alvéoles (process

    « tradition » uniquement) ainsi que

    l’hétérogénéité de la taille des

    alvéoles et la présence de trous dans

    la mie. Par conséquent, la mie paraît

    plus dense. L’augmentation de la fer-

    meté de la mie explique peut-être en

    partie la perte de croustillance consé-

    cutive à l’enrichissement en fibres.

    Le croustillant dépend en effet de

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    “L’ajout de fibres influence de nombreusescaractéristiques sensorielles”

    L’objectif de l’étude menée par Sylvie Issanchou, Christophe Martin, et leur équipe était

    d’étudier l’impact de l’enrichissement en fibres, d’une part sur les caractéristiques

    sensorielles de pains de type baguette française, d’autre part sur les préférences des

    consommateurs pour ces produits. Présentation des résultats.

    SSyyllvviiee IIssssaanncchhoouu ((IINNRRAA))

    PPAAIINNSS && PPAAIIQuestions àà......

    QQuueell eesstt ll’’iimmppaacctt ddeess ffiibbrreessssuurr lleess aatttteenntteess ddéécclleenncchhééeess ppaarr ll’’aass--ppeecctt ddee llaa bbaagguueettttee ??S. I. : Les résultats montrent que, glo-balement, l’enrichissement en fibres (à

    hauteur de 7 %) d’un pain de type

    baguette française entraîne une dimi-

    nution significative l’attente suscitée par

    l’aspect des produits. Cet effet négatif

    est particulièrement problématique

    pour le pain dont la fabrication suit le

    process d’un pain standard (pain cou-

    rant français) puisque dans ce cas

    l’enrichissement conduit à un produit

    dont l’aspect suscite une attente

    moyenne très inférieure à la moyenne

    (produit classé dernier). Le même effet

    est constaté pour la baguette fabriquée

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    © DR

    Sylvie Issanchou mène également le projet

    AQuaNul (Amélioration de la qualité nutri-

    tionnelle du pain) visant à développer de

    nouveaux pains avec un index glycémique

    réduit et une teneur accrue en fibre.

  • VVEENNTTEE DDEE MMAATTÉÉRRIIEELL FFOORRMMAATTIIOONN

    1 CROISSOMAT SMC 50 RONDO DOGE

    • Machine automatique à viennoiserie équipée de diverses matrices de découpe (croissantstandard, chocolat, chausson,mini-viennoiseries).

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    nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099 I 13

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  • 14 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    Solution

    l ’ utilisation de couches en lin induit de nombreusescontraintes d’uti l isat ion.D’abord parce qu’elles absorbent

    l’eau, accentuant les phénomènes de

    croûtage, ensuite parce qu’il faut les

    laisser sécher entre 6 et 8 heures,

    faute de quoi la pâte colle. Fabriqué en

    polyester, le tissu à couches en polyes-

    ter sèche rapidement et permet par

    conséquent de réduire considérable-

    ment le temps entre deux utilisations.

    Le tissu sec, les pâtons peuvent être

    conservés plus longtemps.

    Autres avantages, les couches sont

    faites sur mesure, elles sont lavables

    en machine à 90 °C et leur durée de

    vie est supérieure à une couche en lin.

    Comme elles n’absorbent pas l’humi-

    dité, le fleurage n’est pas nécessaire,

    diminuant les risques d’allergie à la

    farine, première cause de maladie res-

    piratoire professionnelle en France. En

    bref, une solution pratique, écono-

    mique et hygiénique distribuée dans le

    réseau Backeurop. � ER

    Les couches en lin traditionnellement utilisées par les

    boulangers présentent de nombreux inconvénients liés

    notamment à leur séchage. Désormais, de nouveaux

    tissus, en fibres naturelles, sont disponibles sur le marché.

    COUCHES À PAIN

    PPAAIINNSS && PPAAII

    © Cou

    rtieu

    PPlluuss pprraattiiqquuee !!

  • PPAAIINNSS && PPAAIISolution

    «i l s’agit d’un outil deréférence qui actualise celuisigné entre nos organisationsen 2003. Il est appelé à devenir fonda-

    mental dans les relations entre

    meuniers et industriels utilisateurs de

    farine. Ce cahier des charges cadre

    entre fournisseurs et utilisateurs pourra

    être complété pour tenir compte des

    spécificités et de la demande de

    chaque client », souligne Joseph Nicot,

    président de l’Association nationale

    de la meunerie française. Ce cahier

    comporte six parties : définition et

    composition de la farine de blé ;

    caractéristiques organoleptiques ;

    caractér is t iques techn iques et

    technologiques ; caractéristiques

    sanitaires ; moyens mis en œuvre au

    niveau de l’agriculteur et de l’orga-

    nisme stockeur ; mise en œuvre au

    niveau du moulin et conditions de

    livraison et de stockage. En ces

    temps de crise et d’inquiétude des

    consommateurs, cette signature se

    veut un outil de travail qui témoigne

    de la qualité et de l’engagement des

    différentes parties. �

    Pour assurer la qualité de leurs produits et afficher une volonté commune d’amélioration de leur filière, l’Association

    nationale de la meunerie française, les fabricants de biscuits et gâteaux ainsi que le Syndicat de la panification

    croustillante et moelleuse viennent d’arrêter un nouveau cahier des charges cadre pour la farine de blé tendre.

    MEUNERIE

    UUnn nnoouuvveell aaccccoorrdd qquuaalliittéé

    nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099 I 15

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  • Aménagement des lieux de venteÉclairer pour mieux vendre 16

    Questions à...Olivier Cabedoce (BA-RÖ) 18

    SolutionsUn nouveau site web pour les chocolatiersL’agenda formation pour les « Pros » 19

    ProduitsNotre sélection 24

    AMÉNAGEMENT DES LIEUX DE VENTE

    MMiieeuuxx ééccllaaiirreer pour mieux vendreA l’aube d’un bouleversement sans précédent

    dans le monde de l’éclairage, avec la disparition del’ampoule à incandescence, Filière Pain Gourmand souhaiterevenir sur la journée « Eclairage performant descommerces et des hôtels » de 2005 et ainsi souleverl’importance de l’éclairage des commerces tant au niveauesthétique, technique que commercial.

    «d e plus en plus fréquem-ment, les commerçantsnous ont fait part de leurspréoccupations sur l’éclairage de

    leurs établissements. Ils ont une

    conscience aiguë de l’impact attractif

    d’un bon éclairage sur leur clientèle et

    cherchent en même temps comment

    réduire le montant de leur facture

    d’électricité », indique Hervé Turpin,

    conseiller commerce à la CCI de

    Pau Béarn.

    En 2005, EDF et l’AFE* organisaient la

    journée « Eclairage performant des

    commerces et des hôtels ». L’intention

    était très de convaincre en s’appuyant

    sur des références concrètes.

    « J’ai insisté, affirmait Jean Poulit, alors

    président de l’AFE, pour que l’on pro-

    pose à l’auditoire des expériences

    réussies à valeur exemplaire, et pour

    que des témoins viennent à la tribune.

    Je crois beaucoup à la vertu de l’exem-

    ple. Rien ne vaut le résultat. »

    COÛTS GLOBAUXPour Hervé Turpin, il n’y a pas de

    doute : « Ce sont les témoignages qui

    ont passionné les commerçants. Leur

    prouver qu’un éclairage adéquat agit

    positivement sur la fréquentation et le

    chiffre d’affaires, leur parler investisse-

    ments, coûts globaux, voilà un langage

    qu’ils entendent. Cela seul peut

    déclencher une demande de diagnos-

    tic de leurs installations et un investis-

    sement. Mais ils ont besoin de conseils

    et c’est ce que nous leur proposions

    également. »

    C’est donc par les coûts globaux que

    Bernard Larrieu, secrétaire du centre

    régional Pays de l’Adour de l’AFE et

    expert lumière EDF avait ouvert son

    exposé, pour passer ensuite aux

    études de cas et aux témoignages.

    « J’ai notamment mis l’accent sur les

    aspects de marketing et d’économie

    d’énergie insuffisamment recensés

    par les entreprises, note-t-il. Même si

    l’investissement paraît élevé, il faut

    penser exploitation, maintenance,

    coûts évités (par exemple en choisis-

    sant des sources à longue durée de

    vie et qui consomment peu) mais

    aussi coûts différés : utiliser une

    source qui dure 10 000 h au lieu de

    2 000 h diffère l’intervention d’un

    électricien – donc le coût d’une

    nacelle – au moment du changement

    de lampe. »

    Au-delà de cet aspect purement

    technique, la mise en valeur des pro-

    duits, le confort, la satisfaction des

    clients comme celle des employés

    qu’apportent un éclairage performant

    entrent dans ce schéma écono-

    mique : l’attraction naturelle du

    client, la meilleure productivité des

    employés peuvent réduire le besoin

    d’opérations de marketing.

    L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE estimeà 19 % la consommation électrique mondiale liéeà l’éclairage, soit 1 900 millions de tonnes de CO2par an, 4 fois les émissions annuelles de gaz àeffet de serre en France. En Europe, les lampesà incandescence, à elles seules, produisent40 millions de CO2 chaque année. Comme lapopulation mondiale ne cesse de croître, lasituation ne peut que continuer à s’aggraver. Pourtenter de remédier au problème, ou pour tout dumoins le limiter, la directive EuP – pour EnergyUsing Product –, dont les premières mesuresseront applicables à partir du 1er septembre2009, doit amener au retrait des lampes àincandescence, des halogènes classiques et decertaines lampes fluorescentes compactes.

    16 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    ÉQUIPEMENTS & SERVICES

    ©Creativ

    collection

  • nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099 I 17

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    l’AFE. « Les conseils de distributeurs ou

    d’électriciens formés et sensibilisés à

    ces problématiques est essentiel, note

    Bernard Larrieu.

    Trop peu possèdent les connaissances

    nécessaires… et ceux qui les possèdent

    ne proposent plus que du matériel per-

    formant et réalisent ainsi de meilleures

    marges. Nos experts, en revanche, peu-

    vent orienter les commerçants et les

    PME, en leur fournissant une liste de

    professionnels compétents. »

    PARTENARIAT PUBLIC/PRIVÉA l’instar d’autres communes de

    France, faut générer une nouvelle

    démarche cohérente, collégiale, asso-

    ciant le public et le privé pour

    concevoir les nouveaux éclairages des

    commerces.

    « L’influence de l’éclairage public de la

    ville, outil de l’urbanisme du quartier ou

    tout simplement de la place ou de la

    rue, devrait être harmonisé avec l’éclai-

    rage des enseignes, des vitrines et des

    commerces. Cela permet d’assurer

    une cohérence d’ambiance qui attire le

    120 lampes halogène dichroïques de

    30 W « nouvelle génération » ont rem-

    placé 120 lampes BT dichroïques 50 W

    « standard ».

    « L’utilisation de lampes halogène ne

    doit pas être systématiquement évitée,

    précise Bernard Larrieu. Ces lampes

    restent irremplaçables pour leur bon

    IRC. Ici, il s’agissait, en effet, de donner

    de la chaleur et de l’éclat à la salle. En

    revanche, il faut se tourner vers les

    lampes halogène dichroïques de der-

    nière génération, qui ont une durée de

    vie beaucoup plus longue pour une

    consommation d’électricité nettement

    plus faible. » (Voir encadré.)

    Le projet d’éclairage du rayon de fleu-

    riste montrait ainsi comment combiner

    iodures métalliques à brûleur céra-

    mique et halogène de type PAR111

    pour casser l’uniformité de la présen-

    tation des végétaux et faire ressortir

    leurs spécificités.. Couleur chaude

    pour les fleurs, couleur neutre pour les

    plantes vertes. Ces sources, qui met-

    tent bien en valeur ces produits, sont

    parfaitement adaptées à l’objectif com-

    mercial.

    Deux exploitants étaient venus témoi-

    gner eux-mêmes à la tribune. Christian

    Ruiz, opticien, avait transformé en

    magasin d’optique les locaux d’un

    ancien garage pourvu d’un auvent

    imposant. Il avait montré comment il

    avait utilisé l’auvent comme signal

    publicitaire et géré son rapport à la

    lumière intérieure du magasin, créant

    une atmosphère intimiste. Dany Jau-

    bert, boulangère, présentant sa

    boutique entièrement rénovée, a

    confirmé, chiffre d’affaires à l’appui,

    l’importance extrême d’un éclairage

    bien conçu. Tous deux s’étaient fait

    aider par des éclairagistes formés à

    chaland », explique Roland Estellat,

    président du centre AFE Pays de

    l’Adour et concepteur lumière EDF.

    Des réalisations démontrent qu’il est

    temps de concevoir des solutions

    d’éclairage spécifiques aux quartiers

    commerciaux, en appréhendant mieux

    les comportements sociaux, en parti-

    cipant à l’amélioration du cadre de vie

    des habitants et en contribuant à un

    meilleur attrait commercial tout en

    assurant une meilleure sécurité. Le

    « traitement lumière » associant le

    public et le privé devient l’enseigne

    attractive de la rue ou du quartier

    commerçant vers lequel le consom-

    mateur se dirige plus volontiers.

    L’ambiance « shopping » est meilleure,

    les commerces sont plus dynamiques.

    ANNE LOMBARD*Association Française de l’Éclairage

    ÉÉQQUUIIPPEEMMEENNTTSS && SSEERRVVIICCEESS

    Mieux éclairerr ppoouurr mmiieeuuxx vveennddrreeRIEN NE VAUT LE RÉSULTATUne dizaine de cas, choisis dans des

    secteurs très différents, avaient servi

    à illustrer le propos.

    Dans tous les cas, la baisse du montant

    de la facture électrique liée à l’utilisa-

    tion de sources appropriées (moins de

    kWh, une plus longue durée de vie)

    constituait la base du propos. Dans cet

    hôtel de 60 chambres à Pau, un sys-

    tème de gestion de l’éclairage, associé

    à des lampes fluocompactes (2 x 15W

    et 9 W) a dégagé une économie annuelle,

    sur 1500 h de fonctionnement, de

    17 400 kWh/an (1 500 €/an.) pour les

    60 chambres.

    A comparer aux 21 000 kWh/an

    consommés antérieurement par les

    lampes à incandescence (2 x 150 W et

    2 x 40 W). Dans une salle de restau-

    rant, le changement de type de

    sources a généré une économie

    annuelle de 14 400 kW/h (1 000 €) :

    30 appliques pourvues de lampes

    fluorescentes 23 W ont remplacé

    30 lampes à incandescence 100 W ;

    • Âge de mon installation ?• Présence d’éclairage naturel ?• L’éclairage est-il piloté ? Si oui, comment ?• L’ambiance du magasin est-elle agréable ?• Présence d'éblouissement ?• Cible de clientèle et politiquemarketing ?• La valorisation du produitest-elle une priorité ?• Niveau d’investissementpossible ?

    LLEESS BBOONNNNEESS QQUUEESSTTIIOONNSSÀÀ SSEE PPOOSSEERR

    © Je

    an-Luc

    Cha

    rles

    Peaufiner l’éclairage de son commerce, c’est

    accroître ses chances d’augmenter son

    chiffre d’affaires. Le témoignage de la bou-

    langerie Jaubert est, à ce titre, exemplaire.

  • 18 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    QQuueell eesstt ll’’iinnttéérrêêtt dd’’uunn ééccllaaii--rraaggee pprrooffeessssiioonnnneell ppoouurr ddeess pprroodduuiittssddee bboouullaannggeerriiee ??Olivier Cabedoce : Quels que soientles produits à éclairer, la lumière doit

    être adaptée. L’éclairage des vête-

    ments ne sera pas fait de la même

    manière que l’éclairage des croissants.

    En boulangerie-pâtisserie, nous recher-

    cherons une ambiance chaleureuse qui

    mettra en valeur les teintes chaudes

    allant du jaune au marron afin de faire

    ressortir l’aspect doré et croustillant,

    tout en conservant un aspect naturel.

    Notre métier contribue à faire savoir le

    savoir-faire du boulanger !

    Les produits frais sont des produits

    sensibles dont les caractéristiques

    organoleptiques peuvent se modifier

    dans le temps. Il convient donc de

    protéger les produits de telles modifi-

    cations visuelles et gustatives. La

    chaleur émise par un éclairage clas-

    sique favorise l’altération des produits

    frais. Nos systèmes d’éclairage pro-

    fessionnels sont équipés de filtres afin

    d’éviter cette conséquence directe, et

    sont associés à des réflecteurs per-

    formants qui permettent de diminuer

    la puissance nécessaire.

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    iodures métalliques BLS (BÄ-RO Light

    Star) pourront également être utili-

    sées afin de créer une ambiance plus

    dynamique dans le cas d’une boulan-

    gerie moderne.

    QQuueelllleess ssoonntt lleess tteennddaanncceess ??O. C. : Avec le snacking, se sont développés de nouveaux modes

    de consommation et de nouveaux

    concepts de restauration. Les bou-

    langeries ont ainsi peu à peu

    développé des zones de restauration

    pour lesquelles nous suggérons, en

    complément des lampes citées ci-

    dessus, des lampes fluorescentes

    compactes adaptées à l’usage

    professionnel, c'est-à-dire avec une

    durée de vie moyenne d’environ

    15 000 heures.

    Outre le matériel, « s’éclairer pro » par-

    ticipe à une tendance plus générale

    de développement durable, et donc

    d’économies d’énergie. Les lampes,

    associées à de bons réflecteurs,

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    nécessitent moins de puissance pour

    la même quantité de lumière, et leur

    durée de vie plus importante permet

    de générer moins de déchets. À noter

    que si un éclairage « pro » nécessite

    un investissement, il est moins cher

    en coût global qu’un éclairage clas-

    sique, la rentabilité est au rendez-vous

    grâce à une consommation d’énergie

    moins importante et des opérations

    de maintenance plus espacées.

    Mais le vrai tournant se fera avec l’ar-

    rivée de la technologie LED. Ce

    composant électronique peut désor-

    mais générer de la lumière, et son

    utilisation dans l’éclairage des maga-

    sins va devenir de plus en plus

    fréquente. Avec une très faible

    consommation d’énergie et une durée

    de vie d’environ 30 000 heures, les

    éclairages à LED arrivent progressive-

    ment dans les vitrines ou meubles

    réfrigérés. �

    Propos recueillis par Emilie Rullier

    Conséquence : nos systèmes émet-

    tent une lumière de qualité, pour un

    éclairage optimisé et durable.

    Au final, nos solutions d’éclairage pro-

    fessionnelles constituent des

    économies d’énergie significatives,

    tant au niveau de la puissance élec-

    trique installée que sur l’incidence de

    votre climatisation.

    QQuueelllleess ssoonntt lleess tteecchhnniiqquueesslleess pplluuss uuttiilliissééeess ??O. C. : Nos combinaisons de baseincorporent une lampe, des filtres et

    un réflecteur. Ces systèmes peuvent

    être adaptés à toutes sortes de lumi-

    naires : encastrés, suspensions,

    projecteurs sur rail, etc., en fonction

    du choix architectural. Chez BÄ-RO,

    nous préconisons une mise en valeur

    des produits grâce à des lampes à

    décharge compactes 5 à 10 fois plus

    efficaces que les lampes à incandes-

    cence classiques. Les lampes de

    technologie sodium blanc BFL

    (BÄ-RO Food Light) sont spéciale-

    ment adaptées à l’éclairage des

    pains, viennoiseries, gâteaux et cho-

    colats. Les BFL mettront en valeur

    ces produits tout en créant une

    ambiance de boulangerie tradition-

    nelle. Les lampes de technologie

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    PPOOUURR EENN SSAAVVOOIIRR PPLLUUSS ::

    EEnnccaaddrréé ssoouuss--ttiittrree• www.syndicat-eclairage.com ou au 01 45 05 72 72• www.afe-eclairage.com.fr ou au 01 45 05 70 00• www.baero.com ou au 03 20 72 12 24

    Olivier Capedoce est en charge des affaires

    pour BÄ-RO France.

    “Notre métier, c’est de faire savoirle savoir-faire du boulanger ! ”

    Mettre en valeur ses produits, attirer la clientèle dans son établissement passent aussi par

    un éclairage professionnel. Si l’investissement de départ n’est pas négligeable, la facture

    globale est moindre grâce à une optimisation de l’éclairage, à une durée de vie

    conséquente du matériel et à des frais de maintenance réduits.

    Questions àà......

    OOlliivviieerr CCaabbeeddooccee ((BBÄÄ--RROO))

    ÉÉQQUUIIPPEEMMEENNTTSS && SSEERRVVIICCEESS

    © DR

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    Solutions

    WEB

    QQuueelllleess ssoonntt lleess tthhéémmaattiiqquueess ttrraaiittééeessssuurr llee ssiittee ?? Deux parties distinctes sont disponibles

    sur le site, la première reprend les tech-

    niques de base du travail du chocolat

    (tempérage du chocolat, comment faire

    des bonbons moulés / trempés, com-

    ment réaliser des figurines creuses -

    stockage des produits finis etc.). La

    deuxième est axée sur la résolution des

    problèmes liés au travail du chocolat :

    - bonbons moulés : tache sur la sur-

    face des bonbons, trous, difficulté de

    démoulage, problème de cristallisa-

    tion, changement de couleur du

    chocolat(blanchiment gras ou sucré)...

    - bonbons trempés : le chocolat ne se

    solidifie pas correctement ou très len-

    tement, présence de bulles d'air, forme

    irrégulière (base trop épaisse...),

    - figurines creuses : problème de démou-

    lage, changement de couleur (pellicule

    blanche ou grise sur la figurine).

    A chaque fois, le problème est montré,

    là ou les causes sont données et, bien

    sûr, les solutions pour éviter ces pro-

    blèmes sont clairement expliquées.

    QQuueellllee sseerraa llaa ffrrééqquueennccee ddee rrééaaccttuuaallii--ssaattiioonn ddeess ffiillmmss ?? Pour un thème donné, les films n'ont

    pas réellement besoin d'être réactua-

    lisés (les techniques de travail restent

    les mêmes). Nous élaborons actuelle-

    ment la seconde vague de films qui

    traiteront de nouveaux thèmes dans le

    travail du chocolat.

    AA qquuii ss’’aaddrreessssee ccee ssiittee ?? Il est destiné à tous les professionnels

    utilisant le chocolat comme ingrédient :

    les chocolatiers, les pâtissiers/boulan-

    gers, ainsi que les restaurateurs.

    LLeess iinntteerrnnaauutteess ppoouurrrroonntt--iillss ppoosstteerrddeess qquueessttiioonnss oouu mmêêmmee ddoonnnneerr lleeuurrsspprroopprreess aassttuucceess ?? Les internautes peuvent poser leurs

    questions via le site et/ou demander

    un contact avec un de nos représen-

    tants. Ce service est uniquement

    disponible pour les professionnels. �

    Pour en savoir plus : www.callebaut.tv

    Le chocolatier belge Callebaut vient de

    mettre en ligne un nouvel outil gratuit:

    Callebaut TV. Ce site a pour objectif

    d’aider les professionnels à résoudre les

    problèmes techniques qui peuvent être rencontrés lors du

    travail du chocolat. Pour en savoir plus, nous avons interrogé

    Hughes Moens, directeur marketing chez Callebaut.

    Planning des formations Adria

    c omment gérer le risque« légionnelles » dans les toursaéroréfrigérantes ? Commentbien manager son équipe ? Apprendre à

    connaître les arômes et agents aromati-

    sants. Voici un échantillon des

    formations que propose l’Adria. A suivre

    pour s’informer ou se perfectionner. �

    Les inscriptions ou les demandesde programmes de ces stagessont à faire au : Secrétariat ADRIA Formation Creac'h Gwen - 29196 QUIMPERTél: 02 98 10 18 55Fax: 02 98 10 24 46

    L’Adria, centre technique agroalimentaire, propose

    ses formations profession nelles pour les mois de juin,

    juillet et septembre.

    PPoouurr lleess «« pprrooss »»FORMATIONS

    © Calleba

    ut

    SSoolluuttiioonnss cchhooccoollaattééeesseenn lliiggnnee

  • 20 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    SSuuccccoommbbeezz aaux plaisirs sucrésCONFISERIES

    m ême en temps decrise, le marché de laconfiserie se portebien. Avec un volume consommé

    estimé à 235 600 tonnes (1) soit

    3,72 kg de confiseries consommés par

    an et par personne, le marché français

    des industries de la confiserie s’élève

    à 1 730 millions d’euros (HT)(2).

    Avec un bonbon consommé par jour

    et par personne, les Français font

    figure de petits consommateurs en

    comparaison avec leurs voisins d’Eu-

    rope du Nord qui en consomment

    près du double.

    LES TENDANCESIl existe environ 300 sortes de bon-

    bons avec, parmi eux, les bonbons à

    base de sucre cuit, les gélifiés, les

    nougats, les fruits confits, les

    réglisses, etc., les plus consommées

    étant les gélifiés qui occupent 32,2 %

    du marché en valeur (3). Ainsi, depuis

    des années chez Haribo, des vedettes

    comme les Dragibus (30 ans) occu-

    pent le haut du panier, suivis de près

    par la fraise Tagada (40 ans cette

    année) ou les Schtroumfs (20 ans).

    Non loin de ces piliers, les tendances

    d’aujourd’hui s’orientent vers des

    goûts plutôt acidulés (progression à

    deux chiffres), des couleurs « pun-

    chy » comme le vert pomme ou le

    bleu canard ainsi qu’une préférence

    pour les assortiments. Si la naturalité

    n’est pas une attente majeure, cer-

    tains fabricants commencent à

    proposer des bonbons avec du jus de

    fruits et des bonbons sans sucres. On

    notera également que des produits

    sans gluten ou halal sont désormais

    disponibles.

    Contrairement aux idées reçues, les

    plus grands consommateurs de bon-

    bons sont les adultes, mais les

    douceurs ne sont pas les mêmes que

    celles de leurs enfants. « Depuis

    quelques années, on observe un

    regain d’intérêt pour les spécialités

    régionales, note Didier Renou, vice-

    président national du Syndicat de la

    confiserie, phénomène accentué par

    le repositionnement de nombreux

    commerces qui souhaitent renvoyer

    une image plus authentique et plus

    QUAND LES PROFESSIONNELS S’ENGAGENTA l’heure où il faut consommer au moins cinqfruits et légumes par jour, il est parait délicat depromouvoir les produits sucrés. Pour montrerleur engagement les professionnels de la glace,comme ceux de la confiserie, s’appliquent à sui-vre respectivement le code des pratiques loyalesdes glaces alimentaires pour les glaciers et lacharte de déontologie des confiseurs. Les deuxdocuments s’inscrivent dans un cadre citoyen etresponsable : appellation, composition, fabrica-tion et même publicité, rien n’est laissé auhasard pour une meilleure image de ces pro-duits « plaisir ».

    ConfiseriesSuccombez aux plaisirs sucrés 20

    Questions à... Christian Millet (Syndicat des fabricants industriels de glaces, sorbets et crèmes glacées) 22

    SolutionsConcept : « Le fait devant tout le monde »Création : Les 7 péchés capitaux 23

    ProduitsNotre sélection 25

    Premier achat autonome des plus petits etachat d’impulsion, les bonbons ne connaissent pas la crise.Qu’ils soient gélifiés, acidulés ou dragéifiés, ils font le bon-heur des petits et des grands, bien avant 7 ans et au-delàde 77 ans. Quelles sont les tendances et les probléma-tiques de ces douceurs sucrées ? Réponses.

    DISTRIBUTION & COMMERCE

    © N

    asky

    babe

    “ Il est important de comprendre que l’achatde bonbons se fait de façon impulsive.Il faut donc susciter le désir”

  • nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099 I 21

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    DDIISSTTRRIIBBUUTTIIOONN && CCOOMMMMEERRCCEE

    Pour autant, les confiseries ne repré-

    sentent que 5 % environ du chiffre

    d’affaires des boulangers. « En

    revanche, précise Claude Dussaillant,

    président de l’Union professionnelle

    des grossistes confiseurs et en ali-

    mentation fine, les marges peuvent

    être intéressantes. Pour vous donner

    un exemple, sur un tubophane de

    200 bonbons vendu 5 € au boulan-

    ger, la revente de ces bonbons à

    5 centimes la pièce lui rapporte près

    du double. »

    Alors pourquoi les ventes de bonbons

    en boulangerie ne rapportent-elles pas

    autant qu’elles le devraient ? Pour

    Claude Dussaillant, « il est important

    de comprendre que l’achat de bon-

    bons se fait de façon impulsive. Il faut

    donc susciter le désir, et je pense que

    les boulangers l’ont un peu oublié. Ils

    occupent pourtant une place de

    choix : quotidiennement des per-

    sonnes viennent acheter leur pain.

    S’ils bénéficient de nombreux actes

    de passage, ils ne mettent pas suffi-

    samment en valeur leurs produits de

    confiserie ».

    Les boulangeries souffrent aussi d’une

    concurrence accrue. Rares en effet

    sont les commerces qui ne vendent

    pas de friandises. La politique des

    fournisseurs est celle d’une distribu-

    tion numérique intense, il faut pouvoir

    trouver des bonbons partout. Autre

    phénomène, les quelques pièces au

    fond du porte-monnaie des adoles-

    cents, destinées autrefois à l’achat de

    bonbons, servent aujourd’hui plus

    facilement à l’achat d’un jeu à grat-

    ter : « La Française des Jeux est l’un

    de nos plus grands concurrents »,

    témoigne Claude Dussaillant. �

    Émilie Rullier

    (1) Source : Syndicat national de la confiserie(d’après une enquête des douanes françaises)données des productions des sociétés et desdonnées douanières (Production + import -export).

    (2) Source : Syndicat national de la confiserie à partir des données fournies par les entreprises enquêtées par le Syndicat.

    (3) Source : Syndicat national de la confiserie.

    LLEESS CCAATTÉÉGGOORRIIEESS DDEE PPRROODDUUIITTSS

    LLeess ggrraannddeess ccaattééggoorriieess ddee ccoonnffiisseerriieess eenn 22000077 ((eenn mmiilllliioonn dd’’€))

    Succombez auuxx ppllaaiissiirrss ssuuccrrééssLLEESS CCAATTÉÉGGOORRIIEESS DDEE PPRROODDUUIITTSS

    ((%% dduu mmaarrcchhéé ffrraannççaaiiss eenn vvaalleeuurr))

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    dica

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    iona

    l de

    la c

    onfis

    erie

    bonbons à la menthe forte », témoigne

    Éloïse Tarot, secrétaire générale du

    Syndicat national de la confiserie.

    UN MARCHÉ CONCURRENTIELAvec 80 % de confiseries vendues en

    GMS, les 20 % restants se répartissent

    entre les boulangeries, les détaillants

    spécialisés, les stations-service et les

    kiosques. À noter que la quasi-totalité

    des quelque 30 000 boulangers en

    commercialisent.

    traditionnelle. » Avec ses 600 spécia-

    lités régionales, traditionnelles et

    fruits confits, ce sont 234 millions

    d’euros qui ont été générés en

    2007 (3). On revient donc peu à peu à

    des goûts plus classiques et nostal-

    giques, mais les adultes consom ment

    également des produits plus

    « actuels » comme des bonbons aux

    plantes, aux fruits ou au caramel avec

    « une progression pour la petite confi-

    serie de poche sans sucre et pour les

  • 22 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    QQuueelllleess ssoonntt lleess ggllaacceess lleesspplluuss ccoonnssoommmmééeess ppaarr lleess FFrraannççaaiiss ??Christian MILLET : Les Françaisconsomment à 80 % des glaces et

    crèmes glacées et à 20 % des sor-

    bets. Côté saveurs, les attentes

    restent les mêmes depuis des

    années dès lors qu’il s’agit de la

    consommation en vrac, avec au pal-

    marès les parfums les plus

    demandés pour les sorbets : fram-

    boise, citron jaune, poire, noix de

    coco, cassis, citron vert et mangue.

    Pour la glace, on retrouve tout

    d’abord les traditionnels vanille et

    chocolat ; en 3e position, et c’est plus

    surprenant, rhum-raisin, suivi de café,

    menthe, pistache et caramel. En

    parallèle, il y a ce que nous appelons

    des produits à connotation pâtissière

    avec, dans l’ordre : crème brûlée,

    vanille pécan, tiramisu, île flottante et

    cappuccino.

    La consommation individuelle, quant

    à elle, laisse davantage la place à des

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    2008. Si ces démarches ne peuvent

    pas bouleverser le marché, les

    actions de certains « grands » de la

    profession ont tendance à explorer

    de nouvelles opportunités de

    consommation. Ainsi ce fabricant de

    glaces qui a associé de la glace, des

    céréales et des fruits pour faire de ce

    produit un en-cas multi-saison.

    DDaannss llee ccaaddrree dduu nnuuttrriittiioonn--nneelllleemmeenntt ccoorrrreecctt,, qquueellllee eesstt llaappoossiittiioonn dduu SSyynnddiiccaatt ??C. M. : La règlementation est régiepar le « code des pratiques loyales

    des glaces alimentaires », document

    rédigé en commun avec la Confédé-

    ration nationale des glaciers de

    France, et approuvé par la DGCCRF.

    Afin d’apporter une réponse satisfai-

    sante à la fois aux autorités et aux

    consommateurs, nous avons diminué

    le taux de matières grasses laitières

    des crèmes glacées en proportion

    minimale de 8 % à 5 %. De même

    pour les glaces dont la proportion de

    matière grasse est désormais com-

    prise entre > 0 et 5 % au lieu de 5 à 8

    %. Par ailleurs, nombreux sont les

    fabricants qui ont réduit la proportion

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    de sucre et de matières grasses de

    leurs produits à hauteur de 20 %.

    En revanche, gare à ne pas aller trop

    loin. La glace allégée lancée il y a

    trois ans n’a pas eu de succès auprès

    des consommateurs. Il est important

    de garder en mémoire que la glace

    est un produit « plaisir », d’indul-

    gence.

    QQuueellss ccoonnsseeiillss ddoonnnneerriieezz--vvoouuss aauuxx bboouullaannggeerrss qquuii ssoouuhhaaiitteennttvveennddrree ddeess ggllaacceess ??C. M. : L’achat de glace étant unachat d’impulsion, il faut provoquer

    l’envie. La glace est de surcroît un

    bon moyen d’augmenter son chiffre

    d’affaires, faut-il encore que le pro-

    duit ne soit pas caché dans un bac

    réfrigéré de l’arrière-boutique. Il est

    nécessaire de créer l’animation et de

    savoir se différencier avec un ou

    deux produits originaux.

    Autre critère, le rapport qualité/prix

    doit être intelligent et marchand. Le

    commerçant doit toujours arbitrer

    ses prix en prenant en compte la

    qualité de son établissement, de ses

    produits et de son environnement.�

    Propos recueillis par Emilie Rullier

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    parfums singuliers et exotiques, on

    se laisse plus facilement tenter par

    une boule de glace au gingembre que

    par un pot de 500 ml.

    En 2004, nous avons participé au

    Guinness World Record, où nous

    avons rassemblé 229 parfums de

    glaces parmi lesquels truffe, san-

    cerre, moutarde ou encore avocat !

    LLaa FFrraannccee eesstt ll’’uunn ddeessppaayyss eeuurrooppééeennss ooùù llaa ccoonnssoommmmaa--ttiioonn ddee ggllaaccee rreessttee llaa pplluussssaaiissoonnnniièèrree.. QQuueelllleess ssoonntt lleess aaccttiioonnssmmeennééeess ppaarr llaa pprrooffeessssiioonn ppoouurrbboooosstteerr llee mmaarrcchhéé ??C. M. : La glace est un produit« météo-influençable ». Plus il fait

    beau, plus on mange de glace. Le

    calendrier – très précis – s’étend du

    1er avril au 1er septembre. À météo

    équivalente, une semaine en septem-

    bre ne sera jamais aussi importante

    en termes de vente qu’une semaine

    d’août.

    Pour stimuler le marché en dehors de

    cette période, nous avons mené de

    nombreuses opérations de promotion

    et même monté un site Internet,

    « calme-toi et suce ta glace », en

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    “ Pour vendre des glaces, il faut provoquer l’envie ”

    DDIISSTTRRIIBBUUTTIIOONN && CCOOMMMMEERRCCEE

    Christian Millet est secrétaire général du

    Syndicat des fabricants industriels de

    glaces, sorbets et crèmes glacées.

    Avec 345 millions de litres de glaces produits en 2008 (1) et 1,67 milliard d’euros de

    chiffre en valeur, la glace est un produit « météo influençable » qui résiste bien malgré un

    été 2008 plutôt décevant. Vendue principalement en GMS, la glace présente de l’intérêt

    pour augmenter le chiffre d’affaires d’un commerce.(1) Source : Syndicat des fabricants de glaces, sorbets et crèmes glacées, et Syndigel.

    CChhrriissttiiaann MMiilllleett ((SSyynnddiiccaatt ddeess ffaabbrriiccaannttss iinndduussttrriieellss ddee ggllaacceess,, ssoorrbbeettss eett ccrrèèmmeess ggllaaccééeess))Questions àà......

    © D

    R

  • nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099 I 23

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    DDIISSTTRRIIBBUUTTIIOONN && CCOOMMMMEERRCCEE

    Solutions

    CONCEPT

    c ioccolatitaliani est un vasteconcept de restauration quirassemble dans un mêmelocal un fournil, un laboratoire pour la

    glace, un autre pour le chocolat et une

    cuisine dans laquelle sont préparées

    des spécialités italiennes. Tout doit être

    vu, c’est le « show cooking ». Grâce à

    un jeu de miroirs et au positionnement

    des laboratoires en vitrine, l’activité des

    chefs est visible de l’extérieur aussi.

    La clientèle peut donc admirer les

    pains, gâteaux et viennoiseries à la

    sortie du four, contempler les chefs

    préparer leurs assiettes, observer le

    mariage des fruits et du chocolat lors

    de la fabrication des glaces, et saliver

    devant le local central qui abrite deux

    fontaines de chocolat… Mais le client

    n’est pas là que pour admirer, il peut

    aussi se restaurer dans l’espace café-

    téria. Le mot d’ordre est donc donné :

    transparence. Outre la visibilité de leur

    fabrication, les produits sont large-

    ment mis à la vue de tous dans une

    vitrine centrale, seules les glaces sont

    cachées sous des cloches anciennes

    pour en protéger la qualité. Les tons

    sont chauds, le sol est recouvert de

    bois, de la pierre brute habille le

    comptoir, le carrelage blanc recouvre

    les laboratoires, les tables en bois ne

    sont pas traitées, bref une ambiance

    En France, le pionnier du « fait devant tout le monde » est incontestablement Francis Holder

    (lire notre article p. 26) qui a amené le fournil à la vue de tous dans les années 80. Aujourd’hui,

    le concept Cioccolatitaliani, inauguré à Milan par Costa Group, va plus loin, puisque c’est

    l’ensemble de la fabrication des produits qui est visible de l’intérieur et de l’extérieur.

    «« LLee ffaaiitt ddeevvaanntt ttoouutt llee mmoonnddee »»

    © c

    iocc

    olat

    Italia

    ni.fr

    c e projet est suffisammentoriginal et réussi pour quenous ne le passions passous silence. Les deux « artisans »

    designers, diplômés des arts appli-

    qués, à l’origine de ce projet, inven-

    tent et réinventent à peu près tout ce

    qui passe entre leurs mains : objets,

    meubles, luminaires, etc., mais aussi

    tablettes de chocolat. Leur création

    « Péchés mignons » est un concept

    croquant (en attente d’un éditeur) qui

    revisite les péchés capitaux à travers

    sept tablettes de chocolat.

    Cette création fera partie d’une expo-

    sition qui traversera Salvador de

    Bahia, Rio de Janeiro et Brasilia, entre

    fin août et novembre 2009. Une ving-

    taine de designers français seront

    représentés.

    À l’image de « Péchés Mignons », Pitaya

    s’intéresse depuis plusieurs mois au

    chocolat. Le studio travaille notamment

    avec Sébastien Bouillet, célèbre choco-

    latier lyonnais, sur des concepts

    innovants autour du macaron. �

    E. R.

    Le studio de création Pitaya Global Design vient d’être

    sélectionné pour une exposition itinérante dans le cadre

    de l’Année de la France au Brésil. Leur projet « Péchés

    mignons » revisite les péchés capitaux à travers sept

    tablettes de chocolat : étonnant !

    CRÉATION

    LLeess 77 ppéécchhééss ccaappiittaauuxx

    © L

    ilian

    Pel

    legr

    ino

    chaleureuse et naturelle. À l’origine de

    cette réalisation, Franco Costa, prési-

    dent de Costa Group, Paolo Barichella

    pour l’étude et la réalisation, Roberto

    Lobrano, maître glacier, et enfin Silvio

    Bessone, maître chocolatier.

    Si le premier Cioccolatitaliani se

    trouve à Milan, Costa Group ambi-

    tionne d’ouvrir d’autres points de

    vente d’ici cinq à dix ans : Florence,

    Venise et dans certaines capitales

    européennes, pour arriver jusqu’aux

    États-Unis. �

    E. R.

    La colère

  • p rofessionnels ou particuliers, nous connaissons tous les incon-vénients des distributeurs de film étirable. Le distributeur Sabrede chez Matfer pallie le problème avec une découpe facile. Le

    film est retenu et ne colle pas sur le rouleau après avoir été coupé. Ceproduit convient aussi bien aux films étirables qu’à ceux en aluminium

    ou au papier cuisson. Le système demolette ronde permet de coupertous types de film PVC et PE, lon-gueur 300 m ; de film aluminium,longueur 200 m : et de papier cuis-son, longueur 75 m. Matfer �

    VVêêtteemmeennttss pprroossÀ chaque métier sa collection. Le groupe Initial propose des vêtements à usage

    des professionnels

    et un service d’en-

    tre tien pour garantir

    l’hygiène et valori-

    ser l’accueil. Une

    collection complète

    pour les métiers de

    bouche, adaptée

    aux contraintes de

    la profession.

    Initial �

    BBooddeeggaammaanniiaaInspirée des habitudes hispaniques consistant à

    proposer des portions de différents plats, la bode-

    gamania présente un repas complet et équilibré

    dans un tube. La société Solia a déjà mis sur le mar-

    ché un verre bodega de 18 cl pour boisson, portion

    de féculents ou gaspacho. Aujourd’hui, deux verres

    de 30 cl pouvant contenir salade, soupe ou plat

    chaud et un verre de 10 cl pour la sauce ou le des-

    sert sont disponibles. Solia �

    24 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    PPrroodduuiittss

    p atis France présente sa dernière nouveauté, le Patis’Joconde,une préparation en poudre pour biscuits moelleux aux amandes.Vous réaliserez en seulement 3 pesées un biscuit Joconde aux

    amandes pour tous les grands classiquesde la pâtisserie française (Opéra,

    Saint-Marc, Royal, Concorde,etc.). Cette préparationpourra aussi être utiliséepour décorer des entremets.Patis’France �

    OOeeuuffss eenn bbrriiqquuee

    La société Ferme du Pré

    a élaboré une gamme

    complète d’œufs liquides

    répondant aux besoins

    des professionnels de la

    boulangerie. Trois pro-

    duits en Tetra Brick de 1

    kg : des blancs d’œufs,

    des jaunes d’œufs et des

    œufs entiers.

    Ferme du Pré �

    TTaarrtteeccaarrrrééeeAvec sa forme surpre-

    nante, la tarte carrée

    (180 x 180 mm) devrait

    avoir du succès auprès

    des pâtissiers. Ce produit

    a été conçu pour préser-

    ver sa texture après

    garnissage durant 24 h. Pétrie puis dorée dans les fours de Délices du Palais,

    elle est 100 % pur beurre et garantie sans conservateur. Une idée originale à

    laquelle il fallait penser ! Délices du Palais �

    DDiissttrriibbuutteeuurrpour film étirable

    Biscuit JJooccoonnddee

  • nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099 I 25

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    PPRROODDUUIITTSS

    o n connaissait le succès du Boursin en GMS, le voici en formatprofessionnel en pot de 1 kg. Facile à délier et à incorporer,ce produit servira aussi bien pour des sandwichs, des prépa-rations de tartes, ajouté à du poisson, de la viande ou des légumes. Belfoodservices �

    ÀÀ ccrrooqquueerr !!Depuis 1979, au cœur des Pyrénées,

    la Confiserie Lourdaise officie dans

    l'art du plaisir de tous : les bonbons.

    Les produits sont travaillés dans des

    turbines en cuivre, et c'est grâce au

    savoir-faire, à l'expérience et à une

    sélection rigoureuse des matières pre-

    mières que les chocolatiers-confiseurs

    font la réputation de ces produits tra-

    ditionnels : berlingots, violettes,

    haricots des Pyrénées, etc.

    Confiserie Lourdaise � DDeesssseerrttss ggllaaccééssCartes d’Or propose des solutions

    « nouvelles tendances » pour promou-

    voir la glace au moment du dessert :

    des mises sur assiette, de nouvelles

    recettes pour des associations de

    goûts et de textures originaux, des

    glaces à la portion et des grands clas-

    siques revisités. Cartes d’Or �

    LLee mmooiiss dduu MMiilllleeffeeuuiilllleeBasé sur le même principe que le mois des P’tits choux, Bakemark renouvelle

    l’expérience avec le mois du Millefeuille. Du 14 septembre au 11 octobre pro-

    chains, Bakemark, au travers de cette opération, mettra à l’honneur 3 recettes

    de millefeuilles, qui se succéderont chaque semaine dans les pâtisseries, avant

    de se réunir la dernière semaine. Du 18 mai au 31 août, les commerciaux du

    groupe proposeront aux artisans bou-

    langers-pâtissiers de participer à

    l’opération. Pour l’achat de 75 kg de

    produits (voir conditions auprès du

    groupe), ces derniers recevront un kit

    d’animation. D’après une enquête de

    satisfaction suite à la précédente édi-

    tion, les artisans ayant participé ont

    notamment constaté une hausse signi-

    ficative de leurs ventes. Bakemark �

    Boursin ppoouurr lleess pprrooss

    SSaallaaddeess ffrraaîîcchheessOSFA offre une sécurité alimentaire garantie grâce à sa méthode de pasteurisation.

    Sans ajout de conservateurs, la gamme se compose d’une vingtaine de salades dis-

    ponibles en portions individuelles de 50 et 80 g, en barquettes de 200 à 360 g (GMS)

    ou en pot de 1 à 2,7 kg. Les produits ont une DLC de 90 jours minimum. OSFA �

  • 26 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099

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    112200 aannss ddee ppaaiins et de traditionPAUL

    L e groupe Paul, c’est avanttout un produit : le pain.C’est ensuite une image dequalité et de tradition reconnue par-

    delà le monde. Repérables grâce à

    leurs devantures, les boutiques Paul se

    veulent le reflet de l’art de vivre à la

    française.

    L’histoire débute en 1889, lorsque

    Charlemagne Mayot, l’arrière-grand-

    père de Francis Holder, et sa femme

    prennent les rênes d’une boulangerie à

    Croix, près de Lille. De cette union naî-

    tra un fils, Edmond-Charlemagne, qui

    reprendra le commerce en 1908.

    En 1935, Suzanne, fille de Victorine et

    d’Edmond-Charlemagne Mayot,

    épouse Julien Holder, boulanger. Le

    couple s’installe alors rue des Sarrazins

    à Lille, et c’est en 1953 que leur fils,

    Francis Holder, débute dans la nouvelle

    boulangerie que ses parents ont reprise

    à la famille Paul, place de Strasbourg à

    Lille. Le nom de Paul est conservé.

    Après le décès de son père, Francis

    Holder prend la direction de la boulan-

    gerie avec sa mère et entreprend de

    développer l’entreprise. En 1972, il a

    l’idée qui va faire son succès : mettre

    le fournil au cœur de ses boutiques. Ce

    concept révolutionnaire à l’époque a

    été depuis largement repris par les pro-

    fessionnels du secteur.

    Forte de son succès en France,

    l’entreprise entreprend son internatio-

    nalisation en 1985 en commençant

    par l’Espagne, le Japon et la Turquie.

    En 2000, les magasins s’installent sur

    les marchés concédés, comme les

    gares et les aéroports.

    Mais l’histoire des magasins Paul n’a

    pas été qu’une succession de réus-

    A L’OCCASION de son 120e anniversaire, Paul amis les petits plats dans les grands en mettanten ligne un site consacré à l’événement. Vous ytrouverez une rétrospective de l’histoire dugroupe bien sûr et des actualités sur lesproduits et le groupe de façon plus général.Mention spéciale pour le petit lexique sur lesexpressions en rapport avec le pain !www.paul120ans.com

    Anniversaire120 ans de pains et de tradition 26

    Cent vingt ans que le groupe Paul travaillele pain. Au-delà du produit, existe un « esprit » Paul : celuide la tradition. Tradition dans les recettes, dans la fabrica-tion et dans la présentation, le groupe Paul ne néglige rien.Cette image est la clef de la réussite du groupe en Francecomme à l’international. Retour sur 120 années de succèset parfois d’échecs…

    ANNIVERSAIRE

    © Paul

    C’est en 1993 que les boulangeries Paul

    s’habillent d