PPAAUULL :: 112200 AANNSS DDEE PPAAIINNSS EETT · 2019. 10. 2. · Jean-Pierre Meunier, a été...
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BOULANGERIE - PATISSERIE
NOMADING - SNACKING
n° 44Juin-Juillet 2009
PPllaaiissiirrss ssuuccrrééss
ISSN 1969 - 9530
ROLAND GUINET(Conseiller honoraire de Filière Pain Gourmand)
MMAARRCCHHÉÉSS && TTEENNDDAANNCCEESSCrise, bilan carbone,hygiène et achats
PPAAIINNSS&& PPAAII Les ovoproduitssous toutes les formes
EEQQUUIIPPEEMMEENNTTSS&& SSEERRVVIICCEESSMieux éclairerpour mieuxvendre
DDIISSTTRRIIBBUUTTIIOONN && CCOOMMMMEERRCCEESuccombez aux plaisirs sucrés
paniscopie
AANNNNIIVVEERRSSAAIIRREEPPAAUULL :: 112200 AANNSS DDEE PPAAIINNSS EETTDDEE TTRRAADDIITTIIOONN
àà ggooûûtteerràà ccrrooqquueerràà ssaavvoouurreerr......
© cioccolatItaliani.fr
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«Le monde, demain, aura plus que jamais besoin d’industrie ». Nous devons cette
réflexion à Luc Chatel, secrétaire d’État en charge de l’Industrie et de la
Consommation, et porte-parole du gouvernement. Pour ce dernier, la crise
démontre, outre les faiblesses structurelles de la France, toute l’influence
qu’exerce l’industrie sur la santé économique des pays développés.
« Quand les usines s’arrêtent, c’est l’économie entière qui vacille », poursuit le secrétaire d’État, d’au-
tant plus, ajoute-t-il, que « cette crise a été d’une violence incroyable de par sa soudaineté, de son
caractère global et des considérables chutes d’activité qui en résultent ».
Voilà pour l’industrie en général. Mais qu’en est-il de la boulangerie industrielle et, conjointement,
des équipementiers industriels ? Pour ces secteurs, faut-il le rappeler, la crise a commencé au cours
de l’été 2007 avec la flambée des cours des céréales et de l’énergie. « Le calme à peine revenu, nous
voilà confrontés aux conséquences, graves et imprévisibles, qui nous touchent certes moins durement
que certains secteurs industriels, mais qui nous obligent à une très grande vigilance », conseille
Sébastien Touflet, président de la FIBP (1), l’une des deux entités de la FEBPF (2) avec le SMBP (3).
Quant à André Barreteau, président de la Fédération des entreprises, il voit « une profession se re-
centrer sur ses métiers, sans se diviser pour autant. C’est rassurant et pertinent, que ce soit pour
faire face, plus efficacement, à une crise économique qui n’a pas dit son dernier mot, ou que ce soit
pour accompagner une reprise qui risque d’être surprenante ».
Réflexions pleines de promesses qui rejoignent celles de Luc Chatel pour qui, « paradoxalement,
cette crise peut aussi sonner l’heure du réveil de l’industrie française ».
JJaaccqquueess DDaarrmmoonnDirecteur des rédactions
(1) FIBP : Fédération des industries de boulangerie-pâtisserie.(2) FEBPF : Fédération des entreprises de boulangerie et pâtisserie françaises.(3) SMBP : Syndicat des magasins de boulangerie-pâtisserie.
RRaassssuurraanntt eett ppeerrttiinneenntt� ééddiittoo
FFiilliièèrree PPaaiinn GGoouurrmmaannddSEPP - 23, rue Galilée75116 ParisTél. : 33 (0)1 44 92 50 50Fax : 33 (0)1 44 92 50 51Directeur de la publication : Jacques DarmonPour joindre vos correspondants Tél. : composez le 01 44 92 suivi des 4 chiffres mentionnés.E-mail : @cpi-media.com précédé de l’initiale du prénom et du nom en entier (minuscules)
RRÉÉDDAACCTTIIOONNDirecteur des rédactions / Rédacteur en chef : Jacques DarmonJournaliste :Émilie Rullier (50 70)Assistante de production :Joëlle Daemen (50 62)
Ont collaboré à ce numéro :
Christelle Faucheux-Lamine, Anne Lombard
Conseillers éditoriaux :
Gérard Brochoire, Edouard Raymondis
Conseiller honoraire :
Roland Guinet
PPUUBBLLIICCIITTÉÉDirectrice de publicité :
Patricia Chardonneau (50 53)
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DDIIFFFFUUSSIIOONNRelations abonnés : Joëlle Labrune (50 60)
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En France : 60 € (6 numéros/an), TVA incluse.
A l’étranger : nous consulter
Prix au numéro : 10 €.
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Filière Pain Gourmand est édité par la société d’éditions et de publicité professionnelle SEPP, société anonyme aucapital de 40 000 €. Représentant légal : Jacques Dar-mon, p-d g, principal associé : CPI Média.
Une publication du
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© SEPP, Paris. Reproduction interdite.Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autori-sation de l’éditeur. Celle-ci pourra être obtenue auprès du Centre Français du Copyright, 20, rue des Grands-Augustins,75006 Paris, auquel SEPP a donné mandat pour le représenterauprès des utilisateurs. Tél. : + 33 (0) 1 44 07 47 70.
Dépôt légal : Juin 2009
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MARCHÉS &TENDANCES
66 CCrriissee,, bbiillaann ccaarrbboonnee,, hhyyggiièènnee eett oobbsseerrvvaattooiirree ddeess aacchhaattss
CONFISERIES
EQUIPEMENTS & SERVICES
1166 MMiieeuuxx ééccllaaiirreerr ppoouurr mmiieeuuxx vveennddrree 1188 QQuueessttiioonnss àà......
Olivier Cabedoce (Bä-Ro)
1199 SSoolluuttiioonnss ::Le site web chocolaté& Les formations pour les « Pros »
AMÉNAGEMENT DES LIEUX DE VENTE
PAINS & PAI
1100 SSoouuss ttoouutteess lleess ffoorrmmeess1122 QQuueessttiioonnss àà......
Sylvie Issanchou (INRA)
1144--1155 SSoolluuttiioonnss ::Les couches à pain& Un nouvel accord qualité
OVOPRODUITS
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� Merci à Costa Group pour cette couverture appétissante (lire notre article p. 23).
JOURNÉES PROFESSIONNELLESDE LA FEBPF (1re PARTIE)
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LESAFFRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22ee ddee ccoouuvveerrttuurree
EUROPAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33ee ddee ccoouuvveerrttuurree
OCEAN SPRAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44ee ddee ccoouuvveerrttuurree
ANNELIESE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9BACK EUROP . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4BLÉ FA PAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13FERME DU PRE . . . . . . . . . . . . . . . .25
IBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8OVOTEAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13RONDO DOGE . . . . . . . . . . . . . . . . . .13Vente de Matériel . . . . . . . . . . . . . . .13
LLiissttee des aannnnoonncceeuurrssJJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099
nn°°4
DISTRIBUTION & COMMERCE
2200 SSuuccccoommbbeezz aauuxx ppllaaiissiirrss ssuuccrrééss !!
2222 QQuueessttiioonnss àà...... Christian Millet (Syndicat des fabricants Industriels de glaces, sorbets et crèmes glacées)
2233 SSoolluuttiioonnss ::« Le fait devant tout le monde » & les 7 péchés capitaux
ANNIVERSAIRE
2266 PPaauull ffêêttee sseess 112200 aannss !!
PRODUITS
2244 NNoottrree sséélleeccttiioonn àà ddééccoouuvvrriirr
2299 LETTRE FEBPFinfo
3333 Guide des fournisseurs©
cio
ccol
atIta
liani
.fr
paniscopie3344 RROOLLAANNDD GGUUIINNEETT ((CCoonnsseeiilllleerr hhoonnoorraaiirree
ddee FFiilliièèrree PPaaiinn GGoouurrmmaanndd))
““ LLee ppoouullss ddee llaa bboouullaannggeerriiee bbaatt mmiieeuuxx..””
-
PPoouurr lleess iinndduusstriels : crise, bilan carbone, hhyyggiièènnee eett oobbsservatoire des achats
JOURNÉES PROFESSIONNELLES DE LA FEBPF (1re PARTIE)
taires », souligne l’organisation profes-
sionnelle ;
- d’autre part, le SMBP (Syndicat des
magasins de boulangerie pâtisserie)
présidé par Véronique Sicard assistée
de Philippe Godard (3). Au total,
55 adhérents (contre 45 en 2007)
représentant, sans discrimination de
modèles économiques, des terminaux
de cuisson, des enseignes de boulan-
gerie, des réseaux de magasins, de la
vente en gros… Tous partagent une
même conviction : « une conception
très large de leur métier en étant, avant
tout, entrepreneur, métier qui se
conjugue avec des qualités comme la
créativité, la liberté, l’effort… »
L’EXPERTISE AU SERVICE DE L’ENTREPRISELa réunion « Industries », introduite par
Sébastien Touflet, a permis de traiter
de quatre nouveaux dossiers :
• Des outils adaptés pour faire face àune crise dans l’entreprise. Pour Fran-
çoise Sance, consultante chez Acyan,
Incontestablement , les journéesprofessionnelles 2009, organisées, le mois dernier à Lyon,par la FEBPF (Fédération des entreprises de boulangerie etpâtisserie françaises) seront à marquer d’une pierreblanche pour l’organisation professionnelle. Une raisonmajeure motive cette satisfaction, comme l’explique leprésident André Barreteau : « J’ai le sentiment que les deuxsyndicats constituant la Fédération sont aujourd’hui bien enplace et de façon très professionnelle ». La densité etl’intérêt des travaux, aussi bien ceux spécifiques aux deuxentités que les travaux communs, en ont témoigné.
LA BVP RÉSISTE PLUTÔT BIEN À LA CRISELa filière BVP maintient une croissanceannuelle de l’ordre de 0,4 % à 1,5 % selon lessegments. Paradoxalement, la conjonctureactuelle crée un contexte favorable auxinvestissements dans le secteur. « La BVP offreun bon compromis entre croissance et rentabilité.C’est un marché mature, qui enregistre desperformances financières honorables. Sarentabilité est supérieure à la moyenne desindustries agroalimentaires (hors boissons), avecun résultat d’exploitation sur chiffre d’affaires de4,6 % en 2007 », a indiqué Didier Bosc, directeurdu développement et des engagements chezUnigrains, lors de la Rencontre CEBP organisée,le 8 avril dernier, à Tarascon (voir p.9).
MARCHÉS & TENDANCES
Journées professionnelles de la FEBPF (1re partie)Pour les industriels : crise, bilan carbone, hygiène et observatoire des achats 6
ProduitsNotre sélection 24
r appelons-nous ! L’an dernier,la FEBPF décidait, pourmieux personnaliser ses ser-vices rendus aux adhérents, de créer
deux syndicats :
- d’une part, le FIBP (Fédération des
industries de boulangerie pâtisserie),
présidé par Sébastien Touflet (1),
assisté de Nicole Watelet (2). Au total,
79 adhérents (contre 72 en 2007), qui
fabriquent et commercialisent des
produits de panification, de viennoise-
rie et de pâtisserie, sans oublier les
produits traiteurs tels que sandwichs,
pizzas et quiches… Leur savoir-faire
repose sur différentes méthodes de
production (frais, surgelé cru, pré-
cuit…) à destination de divers marchés
(GMS, collectivités, restauration,
magasins, export…). « La BVP doit
beaucoup à ces entrepreneurs, origi-
naux et précurseurs, qui ont su
apporter des réponses techniques,
économiques et sociales à l’évolution
des habitudes de vie et à l’émergence
de nouveaux comportements alimen-
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MMAARRCCHHÉÉSS && TTEENNDDAANNCCEESS
cabinet spécialisé dans l’accompa-
gnement des managers et des
dirigeants, « une crise, quelle qu’elle
soit, bouleverse totalement les habi-
tudes d’une entreprise ». Une telle
situation oblige à « prendre des déci-
sions essentielles, en disposant d’un
minimum d’informations et dans le
minimum de temps ».
Pour aider ses adhérents à faire face
à cette situation, la FEBPF prépare, en
collaboration avec Acyan, un kit de
gestion de crise (diffusion en juin
2009) qui sera complété par un vadé-
mécum rappelant le rôle et les
missions de la Fédération dans ce
domaine. Enfin, des cours de forma-
tion seront dispensés jusqu’à la fin de
l’année tandis que ce sujet sera porté
au programme des Assises organisées
le 21 octobre prochain.
• Les industries de boulangerie s’engagent dans une démarche envi-
ronnementale. En premier lieu, un
comité technique ad hoc, présidé par
Jean-Pierre Meunier, a été créé en jan-
vier dernier. À présent, il recherche
une dizaine de volontaires pour réali-
ser, d’ici la fin de l’année, une
première expérience de bilan carbone
spécifique à la profession. À ce pro-
pos, rappelle-t-il, « le bilan carbone, qui
devient un véritable argument com-
mercial, sera obligatoire dès 2012 ». Il
convient donc de s’y préparer, notam-
ment, en étudiant les évolutions qui se
dessinent dans d’autres secteurs éco-
nomiques, en se rapprochant des
différents CRITT (Centres régionaux
pour l’innovation et le transfert de
technologies), et en profitant des
aides de l’ADEME (Agence de l’envi-
ronnement et de la maîtrise de
l’énergie). « La Fédération mettra éga-
lement “la main à la poche” au profit
des adhérents qui participeront à cette
action », promet Jean-Pierre Meunier.
• Le Guide des bonnes pratiques d’hy-giène (GBPH) et d’application des
principes HACCP. Catherine Levesque,
du CRITT Agroalimentaire PACA, a rap-
pelé qu’un GBPH est « un document
de référence, évolutif, d’application
volontaire, conçu par une branche pro-
fessionnelle pour les professionnels de
Pour les indussttrriieellss :: ccrriissee,, bbiillaann ccaarrbboonnee,, hygiène et obsseerrvvaattooiirree ddeess aacchhaattss
JOURNÉES PROFESSIONNELLES DE LA FEBPF (1re PARTIE)
LLAA FFIINN DDEE LLAA FFÈÈVVEE DDAANNSS LLEESS GGAALLEETTTTEESS DDEESS RROOIISS ??
• Dans le cadre de la réunion « Industries », Nicole Watelet a livré une série d’informations professionnelles concer-nant la FIBP :
• llaa ssééccuurriittéé ddeemmeeuurree ttoouujjoouurrss uunnee pprriioorriittéé car, rappelle Carole Liguori, présidente du Comité technique sécurité, « dansnotre secteur, le taux des accidents du travail reste encore le double de celui de l’ensemble des industries agroali-mentaires ». Elle prépare, à ce propos, les prochaines assises de la sécurité qui se tiendront le 21 octobre ;
• mise en place, par la FEBPF, d’une veille réglementaire bimestrielle ;• llee ttaauuxx ddee sseell ddaannss llee ppaaiinn n’est pas actuellement réglementé, un « bon pain » contenant, selon l’AFSSA 1,8 % de sel pour
100 kg de farine. Mais, les profils nutritionnels, en cours d’élaboration au niveau européen, remettent ce sujet sur le tapis ;• ddaannss llee mmêêmmee rreeggiissttrree,, eesstt ééggaalleemmeenntt eenn ccoouurrss dd’’ééllaabboorraattiioonn uunn pprroojjeett ddee ddiirreeccttiivvee ppoorrttaanntt ssuurr ll’’ééttiiqquueettaaggee nnuuttrrii--
ttiioonnnneell ddeess aalliimmeennttss.. En vertu du nouveau règlement européen, les allégations de santé autorisées seront conformesà une liste positive, que la Commission européenne établira au 31 janvier 2010, ou devront être soumises à l’appro-bation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments ;
• l’AFSSA revient sur les acides gras trans contenus dans le beurre et margarine… et, en conséquence, pointe du doigtles viennoiseries ;
• enfin, la « cerise sur le gâteau », un projet de directive portant sur les jouets, en contact avec un produit alimentaire,menace les fèves dans les galettes des rois… produits « franco-français » qui intéressent peu les technocrates bruxel-lois. La filière française fait cause commune pour faire exclure les fèves des jouets et de les considérer comme « desobjets décoratifs servant aux fêtes et anniversaires ». À suivre donc… JJ..DD..
Au centre, Patrick Bordessoule, avec à sa droite, Stéphane Lacroix (Lesaffre) et André Bar-
reteau. « Ce type-là est un type bien, intégrable et réintégrable. » À destination de Patrick
Bordessoule, André Barreteau complimente 14 années passées par Patrick au sein de la
profession qui, ajoute le président de la FEBPF, « te trahit aujourd’hui un petit peu ».
>>>>>>
© DR
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son secteur ». Reposant sur les obliga-
tions réglementaires définies par la
« Food Law » (règlement CE 178/2002),
de tels guides ont pour objectif d’aider
les professionnels à maîtriser la sécurité
sanitaire des aliments et à respecter
leurs obligations réglementaires,
notamment au titre des règlements
CE 852/2004 et 183/2005. Mutu a -
lisant les premières étapes de la
démarche HACCP, spécifique au secteur
alimentaire concerné, la version validée
et intégrale d’un GBPH présente, par ail-
leurs, l’intérêt d’être un document de
référence pris en compte lors des
contrôles officiels.
de la BVP. Deux objectifs sont visés,
Christian Renault, d’AND Internatio-
nal, nous les présentant :
- d’une part, disposer d’un indice
général portant sur l’évolution des
coûts de production (matières pre-
mières, main d’œuvre, énergies,
emballages) ;
- d’autre part, installer un outil fiable
et régulier devenant une référence au
niveau des relations commerciales,
notamment pour les marchés publics.
D’ores et déjà, trois premiers ensei-
gnements se dégagent : tout d’abord,
l’ensemble des matières premières est
entré dans une période très volatile ;
ensuite, même si, actuellement, se
confirme le tassement des cours des
matières premières, leurs niveaux res-
tent encore supérieurs à ceux de 2006
; enfin, à long terme, se dessine une
tendance à la hausse des énergies, de
la main d’œuvre et des emballages.�
Jacques Darmon
(1) Par ailleurs vice-président de la FEBPF.(2) Par ailleurs secrétaire générale de la FEBPF.(3) Par ailleurs directeur de la communication et du développement de la FEBPF.
MMAARRCCHHÉÉSS && TTEENNDDAANNCCEESS
DDaannss uunnee pprroocchhaaiinnee ééddiittiioonn ddeeFFiilliièèrree PPaaiinn GGoouurrmmaanndd,, nnoouussaannaallyysseerroonnss ll’’ééttaatt dd’’aavvaanncceemmeennttdduu GGBBPPHH eett HHAACCCCPP «« bboouullaannggeerriiee--ppââttiisssseerriiee »»..
ÀÀ SSUUIIVVRREE ddaannss ll’’ééddiittiioonn ddee aaooûûtt--sseepptteemmbbrree ddee FFIILLIIÈÈRREE PPAAIINN GGOOUURRMMAANNDD lleeccoommppttee--rreenndduu ddee llaa rrééuunniioonn «« MMaaggaassiinnss »» «« LLAA SSÉÉCCUURRIITTÉÉ ÀÀ FFOONNDD LLAA CCAAIISSSSEE »»
Christophe Girardet, alias Victor Le Boulanger, a reçu ses collègues dans son magasin lors
des visites professionnelles.
>>>>>>
• Premiers résultats de l’Observa-toire professionnel des achats.
Depuis 18 mois, la FEBPF travaille à
la création d’un Observatoire des
approvisionnements des industries
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MMAARRCCHHÉÉSS && TTEENNDDAANNCCEESS
Un poids croissant
des acteurs
industriels
Résultat
d’exploitation sur
chiffre d’affaires -
2007
Une rentabilité
supérieur à la
moyenne des IAA
(hors boissons)
Une croissance du
secteur industriel de
6 % par an en
panification sur la
période 1985-2007,
au détriment de
l’artisanat.
Source Agreste - EAE
Source FEBPF
BOULANGERIE INDUSTRIELLE
Lors des rencontres CEBP du 8 avril dernier, DidierBosc, Directeur du développement et des engage -ments du groupe Unigrains a présenté à sonauditoire l’« attractivité de la transformationalimentaire de blé pour Unigrains ». Rappelons
qu’Unigrains a été crée et est détenu majoritairement par laprofession céréalière (AGPB, AGPM), avec l’appui de grandesbanques françaises (CA, SG, Natixis).Ci-dessous, quelquesdonnées clés du secteur dont le poids croissant de laboulangerie industrielle, ainsi que de la rentabilité de cettedernière comparée aux autres industries agro-alimentaires (IAA).
EEnnttrree ccrrooiissssaannccee eett rreennttaabbiilliittéé
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SSoouuss ttoouutteess lleess formesOVOPRODUITS
t oute une gamme d’ovopro-duits, allant des ingrédientsaux produits prêts à l’emploi,est à disposition des artisans et des
industriels pour répondre à leurs
besoins spécifiques : œufs entiers,
jaunes nature, sucrés ou salés, blancs
liquides, surgelés ou en poudre condi-
tionnés ou en vrac…
Les œufs entiers, jaunes ou blancs
liquides pasteurisés, conditionnés en
bidon, tétra brik, pack, bag in box,
outre, poche ou bac de 1 kg à
1 000 litres, doivent être stockés
entre 0 et 4 °C. ABCD livre également
en vrac dans des citernes jusqu’à
25 tonnes.
Pour répondre au manque de place en
stockage froid, Liot a mis au point des
ovoproduits pouvant être stockés à
température ambiante avant ouver-
ture : le Confidoeuf, des jaunes d’œufs
liquides concentrés sucrés ou salés ;
le Progrès, des blancs d’œufs ayant
subi un traitement breveté dont les
qualités de foisonnement sont bonnes.
ABCD propose également des jaunes
sucrés en 20 kg ou 1 000 l, des
jaunes ou des œufs entiers salés en
container de 1 000 l.
La durée de vie varie entre 8 et
90 jours selon la nature du produit et
le conditionnement. Par exemple,
chez ABCD, les œufs entiers ont une
durée de vie de 8 jours dans les
containers en Inox, de 11 jours pour
les poches, de 15 jours pour les
containers aseptiques et de 50 jours
pour les bidons de 1 kg.
Pour les œufs salés, la durée de vie
augmente avec la teneur en sel. Chez
ABCD, elle passe de 42 jours pour des
jaunes contenant 8 % de sel à 90 jours
si la teneur est de 11 %.
QUAND L’UTILISATION DES OVOPRODUITSS’IMPOSE-T-ELLE AUX PROFESSIONNELS ?Un agrément sanitaire peut être exigé par lesservices vétérinaires dans certains cas, parexemple lorsqu’un professionnel fournit despâtisseries pour une réception organisée par lamunicipalité. Cette démarche est difficile à mettre en place pour les petites entreprises.Dans ce cas, le professionnel doit opter pour desovoproduits. En effet, le texte de loi nes’applique pas aux denrées alimentairescontenant à la fois des produits d’originevégétale et des produits d’origine animaletransformés, les ovoproduits par exemple.
OvoproduitsSous toutes les formes 10
Questions à...Sylvie Issanchou (INRA) 12
SolutionLes couches à pain 14
ProduitsNotre sélection 24
Contrairement aux idées reçues, l’utilisationdes ovoproduits n’est pas imposée par la loi. Certains professionnels les privilégient aux œufs coquille pour gagnerdu temps, maîtriser l’hygiène et éviter certaines formalités...Panorama des produits disponibles sur le marché.
PAINS & PAI
© Karea
QQUUEELLQQUUEESS CCOONNSSEEIILLSS
Choisissez un conditionnement adapté à vos recettes. En effet, après ouverture, les ovoproduits sont propices à la multiplication des micro-organismes. Ils doivent être stockés entre 0 et + 4 °C dans le récipientd’origine fermé, pendant 1 ou 2 jours au maximum. Utilisez les ovopro-duits entamés dans des fabrications subissant une cuisson.Soyez vigilant lors de la réception des marchandises. En effet, de nom-breux jours peuvent s’écouler entre la fabrication et la livraison. Par exemple, Inovo annonce une DLC résiduelle indicative de 21 jours aprèslivraison contre 35 jours après la fabrication pour les œufs pochés.Contrôlez donc régulièrement la DLC ou DLUO des produits et stockez rapidement les produits à une température adaptée (+ 4 °C ou – 18 °C).
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LES SURGELÉS ET LES DÉSHYDRATÉSDes ovoproduits surgelés à conser-
ver à – 18 °C (24 mois) pour réaliser
les recettes de base : œufs entiers,
jaunes sucrés ou blancs d’œufs,
mais aussi des cubes de jaunes ou
de blancs d’œufs cuits pour les
salades.
Les industriels de l’œuf vont encore
plus loin en proposant toute une
gamme d’omelettes et d’œufs brouil-
lés surgelés : carrés ou en lanières,
nature, aux lardons, au cheddar, aux
fines herbes, à l'italienne ou végéta-
rienne en portion de 60 g, pour les
sandwichs, par exemple, chez Karea ;
des granulés d’œufs brouillés chez
Inovo et des langues d’œufs. Ce sont
des omelettes peu épaisses, permet-
tant une décongélation rapide, de
forme allongée, idéales pour les
sandwichs.
Les ovoproduits en poudre de ABCD
sont conditionnés en sachet de 1 ou
25 kg. Ils se conservent 18 mois à
température ambiante pour les
jaunes et les œufs entiers et 24 mois
pour les blancs.
Des œufs durs écalés et des œufs
pochés sont également proposés pour
la fabrication de sandwichs et de
salades. Ils se conservent entre
0 et + 4 °C et sont conditionnés sous
atmosphère protectrice ou en sau-
mure : en seau de 24 à 150 œufs ; en
poche de 48 à 150 œufs ; en barquette
ou alvéole pouvant se découper en
portion de 4 à 15 œufs.
La DLC varie de 28 à 35 jours.
ABCD propose également des barres
d’œufs surgelés, entières ou pré-
tranchées, d’un poids de 300 g, à
stocker à – 18 °C pour une durée
maximale de 18 mois. Une barre
équivaut à 6 œufs environ.
INNOVATIONS AUTOUR DE L’ŒUFABCD propose des bombes aérosol
pour dorer la viennoiserie.
Karea propose les brouillades surge-
lées en portion de 50 g, préparations
à base d’œuf à consommer en entrée
chaude ou en plat principal. Trois
recettes sont disponibles : saumon à
l’aneth, moutarde à l’ancienne, lar-
dons fromage.
Une nouveauté pour tartiner les
sandwichs et canapés chez Ser-
vis’œufs : Tartin'Œuf, préparation
d'œufs râpés, de fromage blanc, de
dés de tomate, de sel et poivre. Elle
peut également être utilisée pour gar-
nir des entrées.
Le mix d'œuf sauce bulgare d’Inovo,
composé de fragments d'œufs et
d’une sauce au yaourt, peut agré-
menter les salades. Facilement
tartinable, il peut être utilisé en gar-
niture pour sandwichs.
U n e g amme
b i o e x i s t e
également :
d e s o m e -
l e t t e s b i o
surgelées chez
Karea (nature, à
la ciboulette ou au fromage), des
omelettes bio disponibles en frais (un
minimum de 5 000 omelettes pour
un délai de 10 jours environ) et des
œufs durs écalés bio chez Inovo.
Les difficultés d’approvisionnement
et le coût élevé des œufs issus de
l’agriculture biologique conduisent
Inovo à mettre en place une gamme
d’œufs produits en plein air.
Pour faciliter la mise en place de
la traçabilité par les professionnels,
certains fournisseurs apposent des
vignettes décollables et reposition-
nables. C’est le cas chez Servis’œufs
où les étiquettes de traçabilité com-
portent une bande détachable avec
le numéro de lot, la date de fabrica-
tion et la DLC.
ABCD et Karea mettent progressive-
ment en place ce système depuis fin
2008. L’ensemble des produits sera
ainsi étiqueté courant 2009. �
Christelle Faucheux-Lamine
(1) Règlement (CE) no 853/2004.
© Servis’œufs
Sous toutes less ffoorrmmeess
AASSTTUUCCEE
Le mode de conservationen saumure peut conférerune saveur acide qui seraparfaitement éliminée aprèsimmersion des œufs dansde l'eau froide pendant unedizaine de minutes avantutilisation.
“ Choisissez un conditionnement adapté à vos recettes ”
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12 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099
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QQuueell aa ééttéé llee mmooddee ooppéérraattooiirreeeett qquueellss ssoonntt lleess ffaacctteeuurrss pprriiss eennccoommppttee ??Sylvie Issanchou : Dans cette inten-tion, quatre pains ont été mis au point
par l’Inra de Nantes et fabriqués à notre
demande par une société dijonnaise.
Deux de ces quatre pains ont suivi le
process classique d’un pain standard
(pain courant français), les deux autres
celui d’un pain de tradition. Pour cha-
cun de ces deux types de process, l’un
des pains était enrichi en fibres (7 %),
l’autre non. Afin d’avoir un lot de pains
présentant un large éventail de carac-
téristiques sensorielles, nous avons
également sélectionné 10 pains du
commerce qui différaient de par leur
type de fabrication (artisanale ou indus-
trielle), de cuisson (sur sole ou sur filet),
de type de farine utilisée.
Deux expérimentations ont été menées
sur ce même lot de 14 pains. La pre-
mière expérimentation a consisté à
établir la carte sensorielle de chacun
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plusieurs paramètres de texture
dont la fermeté de la mie et l’épais-
seur et la résistance de la croûte. Au
niveau olfactif, l’enrichissement en
fibres augmente l’intensité des
notes appartenant à l’univers
« céréales » (céréales, seigle, malt).
Cette opération se traduit égale-
ment par un enrichissement en
arômes grillé et café, mais seule-
ment dans le pain de fabrication
standard. Les fibres apportent éga-
lement une légère note acide (odeur
de la croûte) et une augmentation
de l’amertume.
selon le process d’un pain de tradition,
cependant, le produit étant initialement
plus apprécié, la note d’attente reste,
dans ce cas, dans la moyenne des
14 pains étudiés et au-dessus du niveau
moyen de l’échelle.
QQuueell eesstt ll’’iimmppaacctt ddeess ffiibbrreessssuurr ll’’aapppprréécciiaattiioonn hhééddoonniiqquuee aapprrèèssddéégguussttaattiioonn ddee llaa bbaagguueettttee ?? S. I. : L’enrichissement en fibres (à hau-teur de 7 %) entraîne une baisse de
l’appréciation après dégustation. Néan-
moins, si ce process correspond à celui
d’un pain de tradition, l’effet négatif est
limité en ce sens que l’enrichissement
conduit à un pain plus apprécié que la
moyenne des 14 pains étudiés
(classé 4e). En revanche, si la fabrication
suit le process d’un pain standard, l’en-
richissement conduit à l’obtention d’un
pain significativement moins apprécié
que la moyenne (classé 12e sur 14).
Compte tenu de ces résultats, il est
prévisible qu’un enrichissement en
fibres (à hauteur de 7 %) réalisé sur la
base d’un pain standard (pain courant
français) conduise à l’obtention d’un
produit dont l’aspect et le goût (au
sens large du terme) ne satisferont pas
les consommateurs. Mais si l’enrichis-
sement en fibres est couplé à un
process de type tradition, les pains
ainsi obtenus ont des chances d’être
acceptés par les consommateurs, mal-
gré une attente de niveau moyen
suscitée par leur aspect (qui pourrait
être compensée par une incitation à
goûter les produits).�
propos recueillis par Emilie Rullier
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des produits à l’aide d’un jury de
14 dégustateurs entraînés. La seconde
a consisté à recueillir auprès de
138 consommateurs et pour chacun
des 14 pains deux notes d’appréciation :
la première était une note d’attente
basée sur l’aspect des baguettes, la
seconde était une note donnée après
dégustation d’un échantillon.
QQuueell eesstt ll’’iimmppaacctt ddeess ffiibbrreessssuurr lleess ccaarraaccttéérriissttiiqquueess sseennssoorriieelllleess ddeellaa bbaagguueettttee ??S. I. : L’analyse des données recueilliesgrâce au jury entraîné montre que
l’ajout de fibres influence de nom-
breuses caractéristiques sensorielles.
Certains effets, tels que la présence
plus importante de particules et la
teinte foncée de la mie, étaient atten-
dus. La présence de fibres rend
également la mie moins soyeuse,
moins fondante et plus ferme. L’enri-
chissement en fibres diminue la taille
moyenne des alvéoles (process
« tradition » uniquement) ainsi que
l’hétérogénéité de la taille des
alvéoles et la présence de trous dans
la mie. Par conséquent, la mie paraît
plus dense. L’augmentation de la fer-
meté de la mie explique peut-être en
partie la perte de croustillance consé-
cutive à l’enrichissement en fibres.
Le croustillant dépend en effet de
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“L’ajout de fibres influence de nombreusescaractéristiques sensorielles”
L’objectif de l’étude menée par Sylvie Issanchou, Christophe Martin, et leur équipe était
d’étudier l’impact de l’enrichissement en fibres, d’une part sur les caractéristiques
sensorielles de pains de type baguette française, d’autre part sur les préférences des
consommateurs pour ces produits. Présentation des résultats.
SSyyllvviiee IIssssaanncchhoouu ((IINNRRAA))
PPAAIINNSS && PPAAIIQuestions àà......
QQuueell eesstt ll’’iimmppaacctt ddeess ffiibbrreessssuurr lleess aatttteenntteess ddéécclleenncchhééeess ppaarr ll’’aass--ppeecctt ddee llaa bbaagguueettttee ??S. I. : Les résultats montrent que, glo-balement, l’enrichissement en fibres (à
hauteur de 7 %) d’un pain de type
baguette française entraîne une dimi-
nution significative l’attente suscitée par
l’aspect des produits. Cet effet négatif
est particulièrement problématique
pour le pain dont la fabrication suit le
process d’un pain standard (pain cou-
rant français) puisque dans ce cas
l’enrichissement conduit à un produit
dont l’aspect suscite une attente
moyenne très inférieure à la moyenne
(produit classé dernier). Le même effet
est constaté pour la baguette fabriquée
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© DR
Sylvie Issanchou mène également le projet
AQuaNul (Amélioration de la qualité nutri-
tionnelle du pain) visant à développer de
nouveaux pains avec un index glycémique
réduit et une teneur accrue en fibre.
-
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14 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099
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Solution
l ’ utilisation de couches en lin induit de nombreusescontraintes d’uti l isat ion.D’abord parce qu’elles absorbent
l’eau, accentuant les phénomènes de
croûtage, ensuite parce qu’il faut les
laisser sécher entre 6 et 8 heures,
faute de quoi la pâte colle. Fabriqué en
polyester, le tissu à couches en polyes-
ter sèche rapidement et permet par
conséquent de réduire considérable-
ment le temps entre deux utilisations.
Le tissu sec, les pâtons peuvent être
conservés plus longtemps.
Autres avantages, les couches sont
faites sur mesure, elles sont lavables
en machine à 90 °C et leur durée de
vie est supérieure à une couche en lin.
Comme elles n’absorbent pas l’humi-
dité, le fleurage n’est pas nécessaire,
diminuant les risques d’allergie à la
farine, première cause de maladie res-
piratoire professionnelle en France. En
bref, une solution pratique, écono-
mique et hygiénique distribuée dans le
réseau Backeurop. � ER
Les couches en lin traditionnellement utilisées par les
boulangers présentent de nombreux inconvénients liés
notamment à leur séchage. Désormais, de nouveaux
tissus, en fibres naturelles, sont disponibles sur le marché.
COUCHES À PAIN
PPAAIINNSS && PPAAII
© Cou
rtieu
PPlluuss pprraattiiqquuee !!
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PPAAIINNSS && PPAAIISolution
«i l s’agit d’un outil deréférence qui actualise celuisigné entre nos organisationsen 2003. Il est appelé à devenir fonda-
mental dans les relations entre
meuniers et industriels utilisateurs de
farine. Ce cahier des charges cadre
entre fournisseurs et utilisateurs pourra
être complété pour tenir compte des
spécificités et de la demande de
chaque client », souligne Joseph Nicot,
président de l’Association nationale
de la meunerie française. Ce cahier
comporte six parties : définition et
composition de la farine de blé ;
caractéristiques organoleptiques ;
caractér is t iques techn iques et
technologiques ; caractéristiques
sanitaires ; moyens mis en œuvre au
niveau de l’agriculteur et de l’orga-
nisme stockeur ; mise en œuvre au
niveau du moulin et conditions de
livraison et de stockage. En ces
temps de crise et d’inquiétude des
consommateurs, cette signature se
veut un outil de travail qui témoigne
de la qualité et de l’engagement des
différentes parties. �
Pour assurer la qualité de leurs produits et afficher une volonté commune d’amélioration de leur filière, l’Association
nationale de la meunerie française, les fabricants de biscuits et gâteaux ainsi que le Syndicat de la panification
croustillante et moelleuse viennent d’arrêter un nouveau cahier des charges cadre pour la farine de blé tendre.
MEUNERIE
UUnn nnoouuvveell aaccccoorrdd qquuaalliittéé
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Aménagement des lieux de venteÉclairer pour mieux vendre 16
Questions à...Olivier Cabedoce (BA-RÖ) 18
SolutionsUn nouveau site web pour les chocolatiersL’agenda formation pour les « Pros » 19
ProduitsNotre sélection 24
AMÉNAGEMENT DES LIEUX DE VENTE
MMiieeuuxx ééccllaaiirreer pour mieux vendreA l’aube d’un bouleversement sans précédent
dans le monde de l’éclairage, avec la disparition del’ampoule à incandescence, Filière Pain Gourmand souhaiterevenir sur la journée « Eclairage performant descommerces et des hôtels » de 2005 et ainsi souleverl’importance de l’éclairage des commerces tant au niveauesthétique, technique que commercial.
«d e plus en plus fréquem-ment, les commerçantsnous ont fait part de leurspréoccupations sur l’éclairage de
leurs établissements. Ils ont une
conscience aiguë de l’impact attractif
d’un bon éclairage sur leur clientèle et
cherchent en même temps comment
réduire le montant de leur facture
d’électricité », indique Hervé Turpin,
conseiller commerce à la CCI de
Pau Béarn.
En 2005, EDF et l’AFE* organisaient la
journée « Eclairage performant des
commerces et des hôtels ». L’intention
était très de convaincre en s’appuyant
sur des références concrètes.
« J’ai insisté, affirmait Jean Poulit, alors
président de l’AFE, pour que l’on pro-
pose à l’auditoire des expériences
réussies à valeur exemplaire, et pour
que des témoins viennent à la tribune.
Je crois beaucoup à la vertu de l’exem-
ple. Rien ne vaut le résultat. »
COÛTS GLOBAUXPour Hervé Turpin, il n’y a pas de
doute : « Ce sont les témoignages qui
ont passionné les commerçants. Leur
prouver qu’un éclairage adéquat agit
positivement sur la fréquentation et le
chiffre d’affaires, leur parler investisse-
ments, coûts globaux, voilà un langage
qu’ils entendent. Cela seul peut
déclencher une demande de diagnos-
tic de leurs installations et un investis-
sement. Mais ils ont besoin de conseils
et c’est ce que nous leur proposions
également. »
C’est donc par les coûts globaux que
Bernard Larrieu, secrétaire du centre
régional Pays de l’Adour de l’AFE et
expert lumière EDF avait ouvert son
exposé, pour passer ensuite aux
études de cas et aux témoignages.
« J’ai notamment mis l’accent sur les
aspects de marketing et d’économie
d’énergie insuffisamment recensés
par les entreprises, note-t-il. Même si
l’investissement paraît élevé, il faut
penser exploitation, maintenance,
coûts évités (par exemple en choisis-
sant des sources à longue durée de
vie et qui consomment peu) mais
aussi coûts différés : utiliser une
source qui dure 10 000 h au lieu de
2 000 h diffère l’intervention d’un
électricien – donc le coût d’une
nacelle – au moment du changement
de lampe. »
Au-delà de cet aspect purement
technique, la mise en valeur des pro-
duits, le confort, la satisfaction des
clients comme celle des employés
qu’apportent un éclairage performant
entrent dans ce schéma écono-
mique : l’attraction naturelle du
client, la meilleure productivité des
employés peuvent réduire le besoin
d’opérations de marketing.
L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE estimeà 19 % la consommation électrique mondiale liéeà l’éclairage, soit 1 900 millions de tonnes de CO2par an, 4 fois les émissions annuelles de gaz àeffet de serre en France. En Europe, les lampesà incandescence, à elles seules, produisent40 millions de CO2 chaque année. Comme lapopulation mondiale ne cesse de croître, lasituation ne peut que continuer à s’aggraver. Pourtenter de remédier au problème, ou pour tout dumoins le limiter, la directive EuP – pour EnergyUsing Product –, dont les premières mesuresseront applicables à partir du 1er septembre2009, doit amener au retrait des lampes àincandescence, des halogènes classiques et decertaines lampes fluorescentes compactes.
16 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099
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ÉQUIPEMENTS & SERVICES
©Creativ
collection
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l’AFE. « Les conseils de distributeurs ou
d’électriciens formés et sensibilisés à
ces problématiques est essentiel, note
Bernard Larrieu.
Trop peu possèdent les connaissances
nécessaires… et ceux qui les possèdent
ne proposent plus que du matériel per-
formant et réalisent ainsi de meilleures
marges. Nos experts, en revanche, peu-
vent orienter les commerçants et les
PME, en leur fournissant une liste de
professionnels compétents. »
PARTENARIAT PUBLIC/PRIVÉA l’instar d’autres communes de
France, faut générer une nouvelle
démarche cohérente, collégiale, asso-
ciant le public et le privé pour
concevoir les nouveaux éclairages des
commerces.
« L’influence de l’éclairage public de la
ville, outil de l’urbanisme du quartier ou
tout simplement de la place ou de la
rue, devrait être harmonisé avec l’éclai-
rage des enseignes, des vitrines et des
commerces. Cela permet d’assurer
une cohérence d’ambiance qui attire le
120 lampes halogène dichroïques de
30 W « nouvelle génération » ont rem-
placé 120 lampes BT dichroïques 50 W
« standard ».
« L’utilisation de lampes halogène ne
doit pas être systématiquement évitée,
précise Bernard Larrieu. Ces lampes
restent irremplaçables pour leur bon
IRC. Ici, il s’agissait, en effet, de donner
de la chaleur et de l’éclat à la salle. En
revanche, il faut se tourner vers les
lampes halogène dichroïques de der-
nière génération, qui ont une durée de
vie beaucoup plus longue pour une
consommation d’électricité nettement
plus faible. » (Voir encadré.)
Le projet d’éclairage du rayon de fleu-
riste montrait ainsi comment combiner
iodures métalliques à brûleur céra-
mique et halogène de type PAR111
pour casser l’uniformité de la présen-
tation des végétaux et faire ressortir
leurs spécificités.. Couleur chaude
pour les fleurs, couleur neutre pour les
plantes vertes. Ces sources, qui met-
tent bien en valeur ces produits, sont
parfaitement adaptées à l’objectif com-
mercial.
Deux exploitants étaient venus témoi-
gner eux-mêmes à la tribune. Christian
Ruiz, opticien, avait transformé en
magasin d’optique les locaux d’un
ancien garage pourvu d’un auvent
imposant. Il avait montré comment il
avait utilisé l’auvent comme signal
publicitaire et géré son rapport à la
lumière intérieure du magasin, créant
une atmosphère intimiste. Dany Jau-
bert, boulangère, présentant sa
boutique entièrement rénovée, a
confirmé, chiffre d’affaires à l’appui,
l’importance extrême d’un éclairage
bien conçu. Tous deux s’étaient fait
aider par des éclairagistes formés à
chaland », explique Roland Estellat,
président du centre AFE Pays de
l’Adour et concepteur lumière EDF.
Des réalisations démontrent qu’il est
temps de concevoir des solutions
d’éclairage spécifiques aux quartiers
commerciaux, en appréhendant mieux
les comportements sociaux, en parti-
cipant à l’amélioration du cadre de vie
des habitants et en contribuant à un
meilleur attrait commercial tout en
assurant une meilleure sécurité. Le
« traitement lumière » associant le
public et le privé devient l’enseigne
attractive de la rue ou du quartier
commerçant vers lequel le consom-
mateur se dirige plus volontiers.
L’ambiance « shopping » est meilleure,
les commerces sont plus dynamiques.
�
ANNE LOMBARD*Association Française de l’Éclairage
ÉÉQQUUIIPPEEMMEENNTTSS && SSEERRVVIICCEESS
Mieux éclairerr ppoouurr mmiieeuuxx vveennddrreeRIEN NE VAUT LE RÉSULTATUne dizaine de cas, choisis dans des
secteurs très différents, avaient servi
à illustrer le propos.
Dans tous les cas, la baisse du montant
de la facture électrique liée à l’utilisa-
tion de sources appropriées (moins de
kWh, une plus longue durée de vie)
constituait la base du propos. Dans cet
hôtel de 60 chambres à Pau, un sys-
tème de gestion de l’éclairage, associé
à des lampes fluocompactes (2 x 15W
et 9 W) a dégagé une économie annuelle,
sur 1500 h de fonctionnement, de
17 400 kWh/an (1 500 €/an.) pour les
60 chambres.
A comparer aux 21 000 kWh/an
consommés antérieurement par les
lampes à incandescence (2 x 150 W et
2 x 40 W). Dans une salle de restau-
rant, le changement de type de
sources a généré une économie
annuelle de 14 400 kW/h (1 000 €) :
30 appliques pourvues de lampes
fluorescentes 23 W ont remplacé
30 lampes à incandescence 100 W ;
• Âge de mon installation ?• Présence d’éclairage naturel ?• L’éclairage est-il piloté ? Si oui, comment ?• L’ambiance du magasin est-elle agréable ?• Présence d'éblouissement ?• Cible de clientèle et politiquemarketing ?• La valorisation du produitest-elle une priorité ?• Niveau d’investissementpossible ?
LLEESS BBOONNNNEESS QQUUEESSTTIIOONNSSÀÀ SSEE PPOOSSEERR
© Je
an-Luc
Cha
rles
Peaufiner l’éclairage de son commerce, c’est
accroître ses chances d’augmenter son
chiffre d’affaires. Le témoignage de la bou-
langerie Jaubert est, à ce titre, exemplaire.
-
18 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099
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QQuueell eesstt ll’’iinnttéérrêêtt dd’’uunn ééccllaaii--rraaggee pprrooffeessssiioonnnneell ppoouurr ddeess pprroodduuiittssddee bboouullaannggeerriiee ??Olivier Cabedoce : Quels que soientles produits à éclairer, la lumière doit
être adaptée. L’éclairage des vête-
ments ne sera pas fait de la même
manière que l’éclairage des croissants.
En boulangerie-pâtisserie, nous recher-
cherons une ambiance chaleureuse qui
mettra en valeur les teintes chaudes
allant du jaune au marron afin de faire
ressortir l’aspect doré et croustillant,
tout en conservant un aspect naturel.
Notre métier contribue à faire savoir le
savoir-faire du boulanger !
Les produits frais sont des produits
sensibles dont les caractéristiques
organoleptiques peuvent se modifier
dans le temps. Il convient donc de
protéger les produits de telles modifi-
cations visuelles et gustatives. La
chaleur émise par un éclairage clas-
sique favorise l’altération des produits
frais. Nos systèmes d’éclairage pro-
fessionnels sont équipés de filtres afin
d’éviter cette conséquence directe, et
sont associés à des réflecteurs per-
formants qui permettent de diminuer
la puissance nécessaire.
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iodures métalliques BLS (BÄ-RO Light
Star) pourront également être utili-
sées afin de créer une ambiance plus
dynamique dans le cas d’une boulan-
gerie moderne.
QQuueelllleess ssoonntt lleess tteennddaanncceess ??O. C. : Avec le snacking, se sont développés de nouveaux modes
de consommation et de nouveaux
concepts de restauration. Les bou-
langeries ont ainsi peu à peu
développé des zones de restauration
pour lesquelles nous suggérons, en
complément des lampes citées ci-
dessus, des lampes fluorescentes
compactes adaptées à l’usage
professionnel, c'est-à-dire avec une
durée de vie moyenne d’environ
15 000 heures.
Outre le matériel, « s’éclairer pro » par-
ticipe à une tendance plus générale
de développement durable, et donc
d’économies d’énergie. Les lampes,
associées à de bons réflecteurs,
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nécessitent moins de puissance pour
la même quantité de lumière, et leur
durée de vie plus importante permet
de générer moins de déchets. À noter
que si un éclairage « pro » nécessite
un investissement, il est moins cher
en coût global qu’un éclairage clas-
sique, la rentabilité est au rendez-vous
grâce à une consommation d’énergie
moins importante et des opérations
de maintenance plus espacées.
Mais le vrai tournant se fera avec l’ar-
rivée de la technologie LED. Ce
composant électronique peut désor-
mais générer de la lumière, et son
utilisation dans l’éclairage des maga-
sins va devenir de plus en plus
fréquente. Avec une très faible
consommation d’énergie et une durée
de vie d’environ 30 000 heures, les
éclairages à LED arrivent progressive-
ment dans les vitrines ou meubles
réfrigérés. �
Propos recueillis par Emilie Rullier
Conséquence : nos systèmes émet-
tent une lumière de qualité, pour un
éclairage optimisé et durable.
Au final, nos solutions d’éclairage pro-
fessionnelles constituent des
économies d’énergie significatives,
tant au niveau de la puissance élec-
trique installée que sur l’incidence de
votre climatisation.
QQuueelllleess ssoonntt lleess tteecchhnniiqquueesslleess pplluuss uuttiilliissééeess ??O. C. : Nos combinaisons de baseincorporent une lampe, des filtres et
un réflecteur. Ces systèmes peuvent
être adaptés à toutes sortes de lumi-
naires : encastrés, suspensions,
projecteurs sur rail, etc., en fonction
du choix architectural. Chez BÄ-RO,
nous préconisons une mise en valeur
des produits grâce à des lampes à
décharge compactes 5 à 10 fois plus
efficaces que les lampes à incandes-
cence classiques. Les lampes de
technologie sodium blanc BFL
(BÄ-RO Food Light) sont spéciale-
ment adaptées à l’éclairage des
pains, viennoiseries, gâteaux et cho-
colats. Les BFL mettront en valeur
ces produits tout en créant une
ambiance de boulangerie tradition-
nelle. Les lampes de technologie
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Olivier Capedoce est en charge des affaires
pour BÄ-RO France.
“Notre métier, c’est de faire savoirle savoir-faire du boulanger ! ”
Mettre en valeur ses produits, attirer la clientèle dans son établissement passent aussi par
un éclairage professionnel. Si l’investissement de départ n’est pas négligeable, la facture
globale est moindre grâce à une optimisation de l’éclairage, à une durée de vie
conséquente du matériel et à des frais de maintenance réduits.
Questions àà......
OOlliivviieerr CCaabbeeddooccee ((BBÄÄ--RROO))
ÉÉQQUUIIPPEEMMEENNTTSS && SSEERRVVIICCEESS
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WEB
QQuueelllleess ssoonntt lleess tthhéémmaattiiqquueess ttrraaiittééeessssuurr llee ssiittee ?? Deux parties distinctes sont disponibles
sur le site, la première reprend les tech-
niques de base du travail du chocolat
(tempérage du chocolat, comment faire
des bonbons moulés / trempés, com-
ment réaliser des figurines creuses -
stockage des produits finis etc.). La
deuxième est axée sur la résolution des
problèmes liés au travail du chocolat :
- bonbons moulés : tache sur la sur-
face des bonbons, trous, difficulté de
démoulage, problème de cristallisa-
tion, changement de couleur du
chocolat(blanchiment gras ou sucré)...
- bonbons trempés : le chocolat ne se
solidifie pas correctement ou très len-
tement, présence de bulles d'air, forme
irrégulière (base trop épaisse...),
- figurines creuses : problème de démou-
lage, changement de couleur (pellicule
blanche ou grise sur la figurine).
A chaque fois, le problème est montré,
là ou les causes sont données et, bien
sûr, les solutions pour éviter ces pro-
blèmes sont clairement expliquées.
QQuueellllee sseerraa llaa ffrrééqquueennccee ddee rrééaaccttuuaallii--ssaattiioonn ddeess ffiillmmss ?? Pour un thème donné, les films n'ont
pas réellement besoin d'être réactua-
lisés (les techniques de travail restent
les mêmes). Nous élaborons actuelle-
ment la seconde vague de films qui
traiteront de nouveaux thèmes dans le
travail du chocolat.
AA qquuii ss’’aaddrreessssee ccee ssiittee ?? Il est destiné à tous les professionnels
utilisant le chocolat comme ingrédient :
les chocolatiers, les pâtissiers/boulan-
gers, ainsi que les restaurateurs.
LLeess iinntteerrnnaauutteess ppoouurrrroonntt--iillss ppoosstteerrddeess qquueessttiioonnss oouu mmêêmmee ddoonnnneerr lleeuurrsspprroopprreess aassttuucceess ?? Les internautes peuvent poser leurs
questions via le site et/ou demander
un contact avec un de nos représen-
tants. Ce service est uniquement
disponible pour les professionnels. �
Pour en savoir plus : www.callebaut.tv
Le chocolatier belge Callebaut vient de
mettre en ligne un nouvel outil gratuit:
Callebaut TV. Ce site a pour objectif
d’aider les professionnels à résoudre les
problèmes techniques qui peuvent être rencontrés lors du
travail du chocolat. Pour en savoir plus, nous avons interrogé
Hughes Moens, directeur marketing chez Callebaut.
Planning des formations Adria
c omment gérer le risque« légionnelles » dans les toursaéroréfrigérantes ? Commentbien manager son équipe ? Apprendre à
connaître les arômes et agents aromati-
sants. Voici un échantillon des
formations que propose l’Adria. A suivre
pour s’informer ou se perfectionner. �
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L’Adria, centre technique agroalimentaire, propose
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20 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099
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SSuuccccoommbbeezz aaux plaisirs sucrésCONFISERIES
m ême en temps decrise, le marché de laconfiserie se portebien. Avec un volume consommé
estimé à 235 600 tonnes (1) soit
3,72 kg de confiseries consommés par
an et par personne, le marché français
des industries de la confiserie s’élève
à 1 730 millions d’euros (HT)(2).
Avec un bonbon consommé par jour
et par personne, les Français font
figure de petits consommateurs en
comparaison avec leurs voisins d’Eu-
rope du Nord qui en consomment
près du double.
LES TENDANCESIl existe environ 300 sortes de bon-
bons avec, parmi eux, les bonbons à
base de sucre cuit, les gélifiés, les
nougats, les fruits confits, les
réglisses, etc., les plus consommées
étant les gélifiés qui occupent 32,2 %
du marché en valeur (3). Ainsi, depuis
des années chez Haribo, des vedettes
comme les Dragibus (30 ans) occu-
pent le haut du panier, suivis de près
par la fraise Tagada (40 ans cette
année) ou les Schtroumfs (20 ans).
Non loin de ces piliers, les tendances
d’aujourd’hui s’orientent vers des
goûts plutôt acidulés (progression à
deux chiffres), des couleurs « pun-
chy » comme le vert pomme ou le
bleu canard ainsi qu’une préférence
pour les assortiments. Si la naturalité
n’est pas une attente majeure, cer-
tains fabricants commencent à
proposer des bonbons avec du jus de
fruits et des bonbons sans sucres. On
notera également que des produits
sans gluten ou halal sont désormais
disponibles.
Contrairement aux idées reçues, les
plus grands consommateurs de bon-
bons sont les adultes, mais les
douceurs ne sont pas les mêmes que
celles de leurs enfants. « Depuis
quelques années, on observe un
regain d’intérêt pour les spécialités
régionales, note Didier Renou, vice-
président national du Syndicat de la
confiserie, phénomène accentué par
le repositionnement de nombreux
commerces qui souhaitent renvoyer
une image plus authentique et plus
QUAND LES PROFESSIONNELS S’ENGAGENTA l’heure où il faut consommer au moins cinqfruits et légumes par jour, il est parait délicat depromouvoir les produits sucrés. Pour montrerleur engagement les professionnels de la glace,comme ceux de la confiserie, s’appliquent à sui-vre respectivement le code des pratiques loyalesdes glaces alimentaires pour les glaciers et lacharte de déontologie des confiseurs. Les deuxdocuments s’inscrivent dans un cadre citoyen etresponsable : appellation, composition, fabrica-tion et même publicité, rien n’est laissé auhasard pour une meilleure image de ces pro-duits « plaisir ».
ConfiseriesSuccombez aux plaisirs sucrés 20
Questions à... Christian Millet (Syndicat des fabricants industriels de glaces, sorbets et crèmes glacées) 22
SolutionsConcept : « Le fait devant tout le monde »Création : Les 7 péchés capitaux 23
ProduitsNotre sélection 25
Premier achat autonome des plus petits etachat d’impulsion, les bonbons ne connaissent pas la crise.Qu’ils soient gélifiés, acidulés ou dragéifiés, ils font le bon-heur des petits et des grands, bien avant 7 ans et au-delàde 77 ans. Quelles sont les tendances et les probléma-tiques de ces douceurs sucrées ? Réponses.
DISTRIBUTION & COMMERCE
© N
asky
babe
“ Il est important de comprendre que l’achatde bonbons se fait de façon impulsive.Il faut donc susciter le désir”
-
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DDIISSTTRRIIBBUUTTIIOONN && CCOOMMMMEERRCCEE
Pour autant, les confiseries ne repré-
sentent que 5 % environ du chiffre
d’affaires des boulangers. « En
revanche, précise Claude Dussaillant,
président de l’Union professionnelle
des grossistes confiseurs et en ali-
mentation fine, les marges peuvent
être intéressantes. Pour vous donner
un exemple, sur un tubophane de
200 bonbons vendu 5 € au boulan-
ger, la revente de ces bonbons à
5 centimes la pièce lui rapporte près
du double. »
Alors pourquoi les ventes de bonbons
en boulangerie ne rapportent-elles pas
autant qu’elles le devraient ? Pour
Claude Dussaillant, « il est important
de comprendre que l’achat de bon-
bons se fait de façon impulsive. Il faut
donc susciter le désir, et je pense que
les boulangers l’ont un peu oublié. Ils
occupent pourtant une place de
choix : quotidiennement des per-
sonnes viennent acheter leur pain.
S’ils bénéficient de nombreux actes
de passage, ils ne mettent pas suffi-
samment en valeur leurs produits de
confiserie ».
Les boulangeries souffrent aussi d’une
concurrence accrue. Rares en effet
sont les commerces qui ne vendent
pas de friandises. La politique des
fournisseurs est celle d’une distribu-
tion numérique intense, il faut pouvoir
trouver des bonbons partout. Autre
phénomène, les quelques pièces au
fond du porte-monnaie des adoles-
cents, destinées autrefois à l’achat de
bonbons, servent aujourd’hui plus
facilement à l’achat d’un jeu à grat-
ter : « La Française des Jeux est l’un
de nos plus grands concurrents »,
témoigne Claude Dussaillant. �
Émilie Rullier
(1) Source : Syndicat national de la confiserie(d’après une enquête des douanes françaises)données des productions des sociétés et desdonnées douanières (Production + import -export).
(2) Source : Syndicat national de la confiserie à partir des données fournies par les entreprises enquêtées par le Syndicat.
(3) Source : Syndicat national de la confiserie.
LLEESS CCAATTÉÉGGOORRIIEESS DDEE PPRROODDUUIITTSS
LLeess ggrraannddeess ccaattééggoorriieess ddee ccoonnffiisseerriieess eenn 22000077 ((eenn mmiilllliioonn dd’’€))
Succombez auuxx ppllaaiissiirrss ssuuccrrééssLLEESS CCAATTÉÉGGOORRIIEESS DDEE PPRROODDUUIITTSS
((%% dduu mmaarrcchhéé ffrraannççaaiiss eenn vvaalleeuurr))
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Syn
dica
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iona
l de
la c
onfis
erie
bonbons à la menthe forte », témoigne
Éloïse Tarot, secrétaire générale du
Syndicat national de la confiserie.
UN MARCHÉ CONCURRENTIELAvec 80 % de confiseries vendues en
GMS, les 20 % restants se répartissent
entre les boulangeries, les détaillants
spécialisés, les stations-service et les
kiosques. À noter que la quasi-totalité
des quelque 30 000 boulangers en
commercialisent.
traditionnelle. » Avec ses 600 spécia-
lités régionales, traditionnelles et
fruits confits, ce sont 234 millions
d’euros qui ont été générés en
2007 (3). On revient donc peu à peu à
des goûts plus classiques et nostal-
giques, mais les adultes consom ment
également des produits plus
« actuels » comme des bonbons aux
plantes, aux fruits ou au caramel avec
« une progression pour la petite confi-
serie de poche sans sucre et pour les
-
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QQuueelllleess ssoonntt lleess ggllaacceess lleesspplluuss ccoonnssoommmmééeess ppaarr lleess FFrraannççaaiiss ??Christian MILLET : Les Françaisconsomment à 80 % des glaces et
crèmes glacées et à 20 % des sor-
bets. Côté saveurs, les attentes
restent les mêmes depuis des
années dès lors qu’il s’agit de la
consommation en vrac, avec au pal-
marès les parfums les plus
demandés pour les sorbets : fram-
boise, citron jaune, poire, noix de
coco, cassis, citron vert et mangue.
Pour la glace, on retrouve tout
d’abord les traditionnels vanille et
chocolat ; en 3e position, et c’est plus
surprenant, rhum-raisin, suivi de café,
menthe, pistache et caramel. En
parallèle, il y a ce que nous appelons
des produits à connotation pâtissière
avec, dans l’ordre : crème brûlée,
vanille pécan, tiramisu, île flottante et
cappuccino.
La consommation individuelle, quant
à elle, laisse davantage la place à des
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2008. Si ces démarches ne peuvent
pas bouleverser le marché, les
actions de certains « grands » de la
profession ont tendance à explorer
de nouvelles opportunités de
consommation. Ainsi ce fabricant de
glaces qui a associé de la glace, des
céréales et des fruits pour faire de ce
produit un en-cas multi-saison.
DDaannss llee ccaaddrree dduu nnuuttrriittiioonn--nneelllleemmeenntt ccoorrrreecctt,, qquueellllee eesstt llaappoossiittiioonn dduu SSyynnddiiccaatt ??C. M. : La règlementation est régiepar le « code des pratiques loyales
des glaces alimentaires », document
rédigé en commun avec la Confédé-
ration nationale des glaciers de
France, et approuvé par la DGCCRF.
Afin d’apporter une réponse satisfai-
sante à la fois aux autorités et aux
consommateurs, nous avons diminué
le taux de matières grasses laitières
des crèmes glacées en proportion
minimale de 8 % à 5 %. De même
pour les glaces dont la proportion de
matière grasse est désormais com-
prise entre > 0 et 5 % au lieu de 5 à 8
%. Par ailleurs, nombreux sont les
fabricants qui ont réduit la proportion
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de sucre et de matières grasses de
leurs produits à hauteur de 20 %.
En revanche, gare à ne pas aller trop
loin. La glace allégée lancée il y a
trois ans n’a pas eu de succès auprès
des consommateurs. Il est important
de garder en mémoire que la glace
est un produit « plaisir », d’indul-
gence.
QQuueellss ccoonnsseeiillss ddoonnnneerriieezz--vvoouuss aauuxx bboouullaannggeerrss qquuii ssoouuhhaaiitteennttvveennddrree ddeess ggllaacceess ??C. M. : L’achat de glace étant unachat d’impulsion, il faut provoquer
l’envie. La glace est de surcroît un
bon moyen d’augmenter son chiffre
d’affaires, faut-il encore que le pro-
duit ne soit pas caché dans un bac
réfrigéré de l’arrière-boutique. Il est
nécessaire de créer l’animation et de
savoir se différencier avec un ou
deux produits originaux.
Autre critère, le rapport qualité/prix
doit être intelligent et marchand. Le
commerçant doit toujours arbitrer
ses prix en prenant en compte la
qualité de son établissement, de ses
produits et de son environnement.�
Propos recueillis par Emilie Rullier
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parfums singuliers et exotiques, on
se laisse plus facilement tenter par
une boule de glace au gingembre que
par un pot de 500 ml.
En 2004, nous avons participé au
Guinness World Record, où nous
avons rassemblé 229 parfums de
glaces parmi lesquels truffe, san-
cerre, moutarde ou encore avocat !
LLaa FFrraannccee eesstt ll’’uunn ddeessppaayyss eeuurrooppééeennss ooùù llaa ccoonnssoommmmaa--ttiioonn ddee ggllaaccee rreessttee llaa pplluussssaaiissoonnnniièèrree.. QQuueelllleess ssoonntt lleess aaccttiioonnssmmeennééeess ppaarr llaa pprrooffeessssiioonn ppoouurrbboooosstteerr llee mmaarrcchhéé ??C. M. : La glace est un produit« météo-influençable ». Plus il fait
beau, plus on mange de glace. Le
calendrier – très précis – s’étend du
1er avril au 1er septembre. À météo
équivalente, une semaine en septem-
bre ne sera jamais aussi importante
en termes de vente qu’une semaine
d’août.
Pour stimuler le marché en dehors de
cette période, nous avons mené de
nombreuses opérations de promotion
et même monté un site Internet,
« calme-toi et suce ta glace », en
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“ Pour vendre des glaces, il faut provoquer l’envie ”
DDIISSTTRRIIBBUUTTIIOONN && CCOOMMMMEERRCCEE
Christian Millet est secrétaire général du
Syndicat des fabricants industriels de
glaces, sorbets et crèmes glacées.
Avec 345 millions de litres de glaces produits en 2008 (1) et 1,67 milliard d’euros de
chiffre en valeur, la glace est un produit « météo influençable » qui résiste bien malgré un
été 2008 plutôt décevant. Vendue principalement en GMS, la glace présente de l’intérêt
pour augmenter le chiffre d’affaires d’un commerce.(1) Source : Syndicat des fabricants de glaces, sorbets et crèmes glacées, et Syndigel.
CChhrriissttiiaann MMiilllleett ((SSyynnddiiccaatt ddeess ffaabbrriiccaannttss iinndduussttrriieellss ddee ggllaacceess,, ssoorrbbeettss eett ccrrèèmmeess ggllaaccééeess))Questions àà......
© D
R
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Solutions
CONCEPT
c ioccolatitaliani est un vasteconcept de restauration quirassemble dans un mêmelocal un fournil, un laboratoire pour la
glace, un autre pour le chocolat et une
cuisine dans laquelle sont préparées
des spécialités italiennes. Tout doit être
vu, c’est le « show cooking ». Grâce à
un jeu de miroirs et au positionnement
des laboratoires en vitrine, l’activité des
chefs est visible de l’extérieur aussi.
La clientèle peut donc admirer les
pains, gâteaux et viennoiseries à la
sortie du four, contempler les chefs
préparer leurs assiettes, observer le
mariage des fruits et du chocolat lors
de la fabrication des glaces, et saliver
devant le local central qui abrite deux
fontaines de chocolat… Mais le client
n’est pas là que pour admirer, il peut
aussi se restaurer dans l’espace café-
téria. Le mot d’ordre est donc donné :
transparence. Outre la visibilité de leur
fabrication, les produits sont large-
ment mis à la vue de tous dans une
vitrine centrale, seules les glaces sont
cachées sous des cloches anciennes
pour en protéger la qualité. Les tons
sont chauds, le sol est recouvert de
bois, de la pierre brute habille le
comptoir, le carrelage blanc recouvre
les laboratoires, les tables en bois ne
sont pas traitées, bref une ambiance
En France, le pionnier du « fait devant tout le monde » est incontestablement Francis Holder
(lire notre article p. 26) qui a amené le fournil à la vue de tous dans les années 80. Aujourd’hui,
le concept Cioccolatitaliani, inauguré à Milan par Costa Group, va plus loin, puisque c’est
l’ensemble de la fabrication des produits qui est visible de l’intérieur et de l’extérieur.
«« LLee ffaaiitt ddeevvaanntt ttoouutt llee mmoonnddee »»
© c
iocc
olat
Italia
ni.fr
c e projet est suffisammentoriginal et réussi pour quenous ne le passions passous silence. Les deux « artisans »
designers, diplômés des arts appli-
qués, à l’origine de ce projet, inven-
tent et réinventent à peu près tout ce
qui passe entre leurs mains : objets,
meubles, luminaires, etc., mais aussi
tablettes de chocolat. Leur création
« Péchés mignons » est un concept
croquant (en attente d’un éditeur) qui
revisite les péchés capitaux à travers
sept tablettes de chocolat.
Cette création fera partie d’une expo-
sition qui traversera Salvador de
Bahia, Rio de Janeiro et Brasilia, entre
fin août et novembre 2009. Une ving-
taine de designers français seront
représentés.
À l’image de « Péchés Mignons », Pitaya
s’intéresse depuis plusieurs mois au
chocolat. Le studio travaille notamment
avec Sébastien Bouillet, célèbre choco-
latier lyonnais, sur des concepts
innovants autour du macaron. �
E. R.
Le studio de création Pitaya Global Design vient d’être
sélectionné pour une exposition itinérante dans le cadre
de l’Année de la France au Brésil. Leur projet « Péchés
mignons » revisite les péchés capitaux à travers sept
tablettes de chocolat : étonnant !
CRÉATION
LLeess 77 ppéécchhééss ccaappiittaauuxx
© L
ilian
Pel
legr
ino
chaleureuse et naturelle. À l’origine de
cette réalisation, Franco Costa, prési-
dent de Costa Group, Paolo Barichella
pour l’étude et la réalisation, Roberto
Lobrano, maître glacier, et enfin Silvio
Bessone, maître chocolatier.
Si le premier Cioccolatitaliani se
trouve à Milan, Costa Group ambi-
tionne d’ouvrir d’autres points de
vente d’ici cinq à dix ans : Florence,
Venise et dans certaines capitales
européennes, pour arriver jusqu’aux
États-Unis. �
E. R.
La colère
-
p rofessionnels ou particuliers, nous connaissons tous les incon-vénients des distributeurs de film étirable. Le distributeur Sabrede chez Matfer pallie le problème avec une découpe facile. Le
film est retenu et ne colle pas sur le rouleau après avoir été coupé. Ceproduit convient aussi bien aux films étirables qu’à ceux en aluminium
ou au papier cuisson. Le système demolette ronde permet de coupertous types de film PVC et PE, lon-gueur 300 m ; de film aluminium,longueur 200 m : et de papier cuis-son, longueur 75 m. Matfer �
VVêêtteemmeennttss pprroossÀ chaque métier sa collection. Le groupe Initial propose des vêtements à usage
des professionnels
et un service d’en-
tre tien pour garantir
l’hygiène et valori-
ser l’accueil. Une
collection complète
pour les métiers de
bouche, adaptée
aux contraintes de
la profession.
Initial �
BBooddeeggaammaanniiaaInspirée des habitudes hispaniques consistant à
proposer des portions de différents plats, la bode-
gamania présente un repas complet et équilibré
dans un tube. La société Solia a déjà mis sur le mar-
ché un verre bodega de 18 cl pour boisson, portion
de féculents ou gaspacho. Aujourd’hui, deux verres
de 30 cl pouvant contenir salade, soupe ou plat
chaud et un verre de 10 cl pour la sauce ou le des-
sert sont disponibles. Solia �
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PPrroodduuiittss
p atis France présente sa dernière nouveauté, le Patis’Joconde,une préparation en poudre pour biscuits moelleux aux amandes.Vous réaliserez en seulement 3 pesées un biscuit Joconde aux
amandes pour tous les grands classiquesde la pâtisserie française (Opéra,
Saint-Marc, Royal, Concorde,etc.). Cette préparationpourra aussi être utiliséepour décorer des entremets.Patis’France �
OOeeuuffss eenn bbrriiqquuee
La société Ferme du Pré
a élaboré une gamme
complète d’œufs liquides
répondant aux besoins
des professionnels de la
boulangerie. Trois pro-
duits en Tetra Brick de 1
kg : des blancs d’œufs,
des jaunes d’œufs et des
œufs entiers.
Ferme du Pré �
TTaarrtteeccaarrrrééeeAvec sa forme surpre-
nante, la tarte carrée
(180 x 180 mm) devrait
avoir du succès auprès
des pâtissiers. Ce produit
a été conçu pour préser-
ver sa texture après
garnissage durant 24 h. Pétrie puis dorée dans les fours de Délices du Palais,
elle est 100 % pur beurre et garantie sans conservateur. Une idée originale à
laquelle il fallait penser ! Délices du Palais �
DDiissttrriibbuutteeuurrpour film étirable
Biscuit JJooccoonnddee
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PPRROODDUUIITTSS
o n connaissait le succès du Boursin en GMS, le voici en formatprofessionnel en pot de 1 kg. Facile à délier et à incorporer,ce produit servira aussi bien pour des sandwichs, des prépa-rations de tartes, ajouté à du poisson, de la viande ou des légumes. Belfoodservices �
ÀÀ ccrrooqquueerr !!Depuis 1979, au cœur des Pyrénées,
la Confiserie Lourdaise officie dans
l'art du plaisir de tous : les bonbons.
Les produits sont travaillés dans des
turbines en cuivre, et c'est grâce au
savoir-faire, à l'expérience et à une
sélection rigoureuse des matières pre-
mières que les chocolatiers-confiseurs
font la réputation de ces produits tra-
ditionnels : berlingots, violettes,
haricots des Pyrénées, etc.
Confiserie Lourdaise � DDeesssseerrttss ggllaaccééssCartes d’Or propose des solutions
« nouvelles tendances » pour promou-
voir la glace au moment du dessert :
des mises sur assiette, de nouvelles
recettes pour des associations de
goûts et de textures originaux, des
glaces à la portion et des grands clas-
siques revisités. Cartes d’Or �
LLee mmooiiss dduu MMiilllleeffeeuuiilllleeBasé sur le même principe que le mois des P’tits choux, Bakemark renouvelle
l’expérience avec le mois du Millefeuille. Du 14 septembre au 11 octobre pro-
chains, Bakemark, au travers de cette opération, mettra à l’honneur 3 recettes
de millefeuilles, qui se succéderont chaque semaine dans les pâtisseries, avant
de se réunir la dernière semaine. Du 18 mai au 31 août, les commerciaux du
groupe proposeront aux artisans bou-
langers-pâtissiers de participer à
l’opération. Pour l’achat de 75 kg de
produits (voir conditions auprès du
groupe), ces derniers recevront un kit
d’animation. D’après une enquête de
satisfaction suite à la précédente édi-
tion, les artisans ayant participé ont
notamment constaté une hausse signi-
ficative de leurs ventes. Bakemark �
Boursin ppoouurr lleess pprrooss
SSaallaaddeess ffrraaîîcchheessOSFA offre une sécurité alimentaire garantie grâce à sa méthode de pasteurisation.
Sans ajout de conservateurs, la gamme se compose d’une vingtaine de salades dis-
ponibles en portions individuelles de 50 et 80 g, en barquettes de 200 à 360 g (GMS)
ou en pot de 1 à 2,7 kg. Les produits ont une DLC de 90 jours minimum. OSFA �
-
26 I nn°° 44 •• JJuuiinn//JJuuiilllleett 22000099
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112200 aannss ddee ppaaiins et de traditionPAUL
L e groupe Paul, c’est avanttout un produit : le pain.C’est ensuite une image dequalité et de tradition reconnue par-
delà le monde. Repérables grâce à
leurs devantures, les boutiques Paul se
veulent le reflet de l’art de vivre à la
française.
L’histoire débute en 1889, lorsque
Charlemagne Mayot, l’arrière-grand-
père de Francis Holder, et sa femme
prennent les rênes d’une boulangerie à
Croix, près de Lille. De cette union naî-
tra un fils, Edmond-Charlemagne, qui
reprendra le commerce en 1908.
En 1935, Suzanne, fille de Victorine et
d’Edmond-Charlemagne Mayot,
épouse Julien Holder, boulanger. Le
couple s’installe alors rue des Sarrazins
à Lille, et c’est en 1953 que leur fils,
Francis Holder, débute dans la nouvelle
boulangerie que ses parents ont reprise
à la famille Paul, place de Strasbourg à
Lille. Le nom de Paul est conservé.
Après le décès de son père, Francis
Holder prend la direction de la boulan-
gerie avec sa mère et entreprend de
développer l’entreprise. En 1972, il a
l’idée qui va faire son succès : mettre
le fournil au cœur de ses boutiques. Ce
concept révolutionnaire à l’époque a
été depuis largement repris par les pro-
fessionnels du secteur.
Forte de son succès en France,
l’entreprise entreprend son internatio-
nalisation en 1985 en commençant
par l’Espagne, le Japon et la Turquie.
En 2000, les magasins s’installent sur
les marchés concédés, comme les
gares et les aéroports.
Mais l’histoire des magasins Paul n’a
pas été qu’une succession de réus-
A L’OCCASION de son 120e anniversaire, Paul amis les petits plats dans les grands en mettanten ligne un site consacré à l’événement. Vous ytrouverez une rétrospective de l’histoire dugroupe bien sûr et des actualités sur lesproduits et le groupe de façon plus général.Mention spéciale pour le petit lexique sur lesexpressions en rapport avec le pain !www.paul120ans.com
Anniversaire120 ans de pains et de tradition 26
Cent vingt ans que le groupe Paul travaillele pain. Au-delà du produit, existe un « esprit » Paul : celuide la tradition. Tradition dans les recettes, dans la fabrica-tion et dans la présentation, le groupe Paul ne néglige rien.Cette image est la clef de la réussite du groupe en Francecomme à l’international. Retour sur 120 années de succèset parfois d’échecs…
ANNIVERSAIRE
© Paul
C’est en 1993 que les boulangeries Paul
s’habillent d