pour rendre l’écologie possible - La FEVElafeve.fr/IMG/pdf/2015_rapport_activite_s_feve.pdf ·...
Transcript of pour rendre l’écologie possible - La FEVElafeve.fr/IMG/pdf/2015_rapport_activite_s_feve.pdf ·...
lafeve.fr
Intercommunalité
pour rendre l’écologie possiblepour rendre l’écologie possible
RappoRt d'activités
Assemblée générale de Villeneuve d'Ascq
La FEVE ´ TEL : 01 53 19 53 16 ´ SITE : lafeve. fr ´ MEL : [email protected]
La FEVE est l’association de référence p
our les élu-es qui
veulent faire gagner l’écologie.
Elle fédère aujourd’hui plusieurs centai
nes de membres,
de tous types de mandat.
Ensemble, nos adhérent-es contribuent
à faire avancer ce
projet collectif.
Un état d’esprit collectif Un principe d'entre aide Des soutiens pour progresser Des groupes thématiques Des initiatives concertées
Un discours centré sur les pratiques Les informations les plus utiles L’expertise de nos adhérent-es Les méthodes gagnantes Des outils privilégiés
Une vitrine pour lesélu-es écologistes La valorisation des réalisations La représentation à l’extérieur Des contributions au débat public
Des événements au fil de l’année
L’envie de rassembler Les membres d’EELV et affilié-es Les élu-es non encarté-es Les élu-es progressistes Les ancien-nes élu-es
RassembleR, paRtageR, avanceR Etre élu-e, faire face à la réalité cela s’apprend. La réglementation et les pratiques sont complexes, elles imposent un apprentissage et des soutiens spécifiques. C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de mettre en pratique des politiques écologistes. Un parti ou un centre de formation ne peuvent répondre seuls à ces besoins : voilà pourquoi la FEVEpropose de vous accompagner, tout au long de votre mandat
Rejoignez la FEvE : lafe
ve.fr
existe aussi
en numérique
vOUs accOmpagneR tOUt aU lOng DU manDat
Des groupes sur les politiques publiques, pour des élu-es deterritoires et de niveaux collectivités différents (logement, réforme territoriale, transports, nucléaire, coopération décentralisée...)
Des coordinations nationales pour des élu-es ayant un mêmemandat.
La FEVE vous accompagne dans votre pratique politique et sur les dimensions stratégiques et personnellesliées à la bonne conduite de votre mandat. La FEVE vous propose différents services accessibles pour faciliter votre travail.
Pour développer le travail en réseaux Pour passer plus vite à l’action Pour peser collectivement
Annuairedes élu/es régionaux Europe écologie Les Verts
ÉDITION 2011
http://lafeve.fr
Des groupes thématiques
Pour bénéficier des listes en accès réservé Pour s'appuyer sur l'expérience des autres
adhérent-es, Pour suivre l’activité de la FEVE
Un forum d'échange
Des conseils pratiques
Pour mieux se connaître Pour faciliter les échanges Pour renforcer le sentiment d’appartenance
commune
Les annuaires
http://lafeve.fr
des adhérent/es de la FEVE
Annuaire
Annuaire
Les services proposés par la FEvE
Depuis 2001, L’Ile-Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, a engagé une
politique volontariste pour réduire les dépenses énergétiques.
Objectif : baisser de 5% par an la consommation en énergie. Cette
réduction doit s’appliquer d’abord aux services de la ville au titre
de l’exemplarité, puis s’étendre à la totalité de la commune. Mais
comment faire en sorte que les 7000 habitants de L’Ile-Saint-Denis,
aux portes de Paris, participent de concert à cette « chasse au gaspi »
énergétique? Le point avec le Maire, Michel Bourgain.
Première étape vers la réduction de la
consommation et le changement des com-
portements : un agent de la commune,
électricien, est mis en responsabilité
« d’économie des flux ». Sa tâche est
d’analyser l’évolution de la consommation
et les factures détaillées pour dégager de
possibles économies. Une telle veille a par
exemple entraîné la découverte d’abonne-
ments payés par la commune pour des
bâtiments hors d’usage ou qui n’existaient
plus.Cet économe des flux a également une
place prépondérante dans le processus de
sensibilisation. Il a la charge de promouvoir
de nouveaux comportements pour éviter
le gaspillage énergétique. Responsabiliser
LES FICHES PRATIQUES DE LA FEVEEconomies d’énergie:
Sensibiliser pour moins consommer PAR MICHEL BOURGAIN,
MAIRE DE L’ILE-SAINT-DENIS, SEINE-SAINT-DENIS
&'����������� ��������) ��������
� ����������
des correspondants « énergie » dans
chaque bâtiment communal est une
solution qui se heurte à la routine ou à
l’insouciance. Apparaît toutefois pour la
municipalité la nécessité de trouver un
équilibre entre les politiques de sobriété
énergétique et les travaux plus consensuels:
il s’agit d’éviter des oppositions entre les
efforts humains de sobriété et les amélio-
rations techniques d’efficacité.
Cela passe en premier lieu par une
municipalité exemplaire : suppression des
véhicules de fonction, chasse aux éclai-
rages brûlant inutilement, restriction de la
période de chauffage des bâtiments com-
munaux et de leur température à 19 °C…
Tout est fait pour éliminer les consomma-
tions superflues. Des campagnes d’affichage sont menées
pour faire comprendre aux familles les
bénéfices, pour l’environnement mais
aussi financiers, d’une réduction de la
consommation. Le levier financier est
souvent plus efficace pour inciter les
habitants à modifier leurs habitudes
quotidiennes. Comme le rappelle le maire
de l'Ile -Saint-Denis, Michel Bourgain: « Les
petites actions, légères financièrement,
sont une aide pour faire évoluer les
consciences ». La Ville a aussi installé un espace info-
énergie animé par trois conseillers en
énergie, un Agenda 21 et des classes
Parallèlement, L’Ile-Saint-Denis est entrée
dans une dynamique de sensibilisation
aux enjeux environnementaux et à la
sobriété énergétique, mobilisant les
agents territoriaux autant que les élu-es.
������� ������ &�������������� ������������� �
La FEVE décrypte pour vous
Élu/e dans l’opposition:
Faire valoir son droit d’expression
Qu'est-ce que le droit d’expression des élus d’opposition?
Le règlement intérieur du Conseil doit donc définir
les modalités pratiques de l’espace accordé dans son
bulletin d’information générale. Comme l’indique le
Code général des collectivités locales, celui-ci est ré-
servé, non pas à des groupes d’élu/es, mais bien à
celles et ceux qui ne sont pas membres de la majo-
rité. Dans l’esprit du législateur ce droit est un droit
individuel. Dans la pratique cependant, il est bien
souvent constaté que les règlements intérieurs par-
lent d’espaces accordés « aux groupes »... Cela
laisse alors la possibilité d’intégrer un espace sup-
plémentaire, en plus des groupes politiques, qui est
alors considéré celui du groupe majoritaire.
��������������
���������������
��Il arrive parfois qu'un/e élu/e quitte une majorité de ma-
nière pérenne. dans ce cas, la personne concernée, même
isolée, doit se voir attribuer son propre espace d'expression.
�����������������
���������������� �
�
Outre le bulletin municipal/intercommunal périod
ique,
peuvent être considérés comme « bulletin d’information
générale » des suppléments au magazine municipal/
intercommunal1, une lettre du
maire2, mais égale-
����������������
��
������������ �
Le droit d’expression d
es conseillers d’oppos
ition est fondé sur l’a
rticle L2121-27-1 du
code
général des collectivit
és territoriales :
« Dans les communes de 3 500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse, sous quelque forme
que ce soit, un bulletin d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal,
un espace est réservé à l’expression des conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale. Les
modalités d’application de cette disposition sont définies par le règlement intérieur. »
Outre les lois du 27/02/2002
(démocratie de
proximité, droit à l’expression des élus, bulletins
d’information,
��loi du 29 juillet 1881(liberté de la presse)
��Code général des colle
ctivités territoriales : a
rticle
L2121-27-1 ; article L3121-24-1 ; article L4132-23-1
��Code électoral : article L. 52-8 ; article L. 52-1
Quelques exemples de ré
daction pouvant
intégrer un règlement intérie
ur
« Lorsque la commune diffuse, sous quelque
forme que ce soit (papier ou support numérique)
un bulletin d’information générale sur les réalisa-
tions et la gestion du conseil municipal, un espace
de X page(s) est réservé à l’expression des
groupes composant ledit conseil municipal. Dans
ce cadre, chaque groupe bénéficiera d’un espace
d’expression proportionnel à sa représentation au
sein du conseil municipal ».
Ou encore : « Chaque groupe politique dispose
d’un espace de libre expression dans le journal
municipal ainsi que d’une page permanente sur
le site internet de la ville de XXX. »
1- Tribunal administratif de VERSAILLES 1er avril 2010 (M. M. et autres c/ Le Plessis-Robinson)
2- TA de Versailles, 15 mai 2004, Ville de Longjumeau
3- CAA Versailles, 17 avril 2009, Ville de Versailles, req. n° 06VE00222, AJDA 2009, p. 1712, concl. Jarrau
ment le site internet de la c
ollectivité3. Il est donc tout
à fait possible de réclamer un espace sur ces diffé-
rentes publications.
��� ��������� ���
����������������1
�� ���������� ����
�0 �1����
Être dans l'opposition s'apparente encore trop souvent à un sport de combat lorsqu'il s'agit de faire valoir
pleinement ses droits. Un exemple : celui, fondamental, du droit d'expression. Tous les supports d'information
générale publiés par la collectivité sont concernés, en particulier les sites internet.
� Dans les commun
es et EPCI de 350
0 habitants et plu
s, le droit d’expre
ssion des élu/es
d’opposition est
garanti
depuis la loi du 27 février 2002, relativ
e à la démocratie
de proximité.
� Quelle que soit la
nature du suppor
t, les bulletins d’information générale de la collectivité doivent réserv
er une
tribune libre aux membres de l’opposition afin de leur ass
urer leur liberté f
ondamentale d’e
xpression.
� C’est le règlement intérieur du Conseil qui doit en détailler les modalités d’application.
� �
� �
L'agenda 21 mis e
n place à Auray, c
ommune du
Morbihan, par An
ne-Marie Boudou constitue
une
feuille de route du
développement s
outenable, un
projet global et tr
ansversal pour l'a
venir de la ville.
Son objectif : imp
liquer tous les hab
itants et les ac-
teurs du territoire
. Elle
raconte comment
elle a réussi à fair
e bouger les
mentalités.
Depuis 1995, sou
s l'impulsion de d
eux
adjoints écologis
tes à l'environne
ment
et d'un maire so
ucieux du logem
ent
social et de la p
rise en compte d
e la
population défa
vorisée, la comm
une
d'Auray s'était dé
jà engagée dans
des
actions de dévelo
ppement durable
.
Dès son élection
en 2008, Anne M
arie
Boudou, maire-a
djointe au dévelo
ppe-
ment durable, a c
ommencé à élab
orer
le projet d'Age
nda 21 transve
rsal,
associé à un bi
lan carbone, qu
'elle
avait porté pend
ant la campagne.
LES FICHES PRATIQUES DE LA FEVE
L'Agenda 21 d'A
uray:
feuille de route d’
un projet de déve
loppement durable
PAR ANNE MARIE BO
UDOU,
ANCIENNE MAIRE-AD
JOINTE AU DÉVELO
PPEMENT DURABLE D'A
URAY (2008-201
4)�����
dans le cadre des
trophées du dév
elop-
pement durable d
u conseil régiona
l de
Bretagne. »
Le conseil munici
pal a ensuite ado
pté
six objectifs :
� amplifier la démarc
he de dévelop-
pement durable ;
� organiser une ré
flexion de tous le
s
acteurs locaux et
de la population
;
� sensibiliser les services
de la
commune;
� décloisonner les
services pour plu
s
de transversalité ;
� impliquerla popu
lation dans les
processus décisio
nnels ;
� inciter la Commun
auté de Commune
s
et le Syndicat Mixte du P
ays d'Auray
à s'engager dans
la démarche.
Anne-Marie Boudou: « Pou
r que l'ensem-
ble des élu-es comp
rennent bien les
enjeux et la m
éthode d'élabor
ation
d'un Agenda 21,
Joël Labbé, maire
de
Saint-Nolff, est venu raco
nter comment
sa commune a o
btenu le prix de
la
Gouvernance pour
son projet d'écoci
té
� � �� ���
����&�����
Anne Marie BOUDOU
ANCIENNE MAIRE-ADJOINTE AU DÉVELO
PPEMENT DURABLE
D'AURAY (2008-2014
)
annemarieboudo
L’objectif est de favoriser, dans une logique territoriale
durable, le développement de la méthanisation, pour créer
du biogaz ou de l’électricité. Il est cependant essentiel
d’accompagner cette dynamique pour éviter les effets pervers
d’une « méthanisation intensive », qui ne relève que d’oppor-
tunités économiques éphémères et ne s’inscrit pas dans une
logique sincère d’économie circulaire.
Il existe 3 principaux types de méthanisa-
tion :� les unités de méthanisation agricole
qui exploitent les gisements (fumiers,
pailles, cultures intermédiaires…)
produits par les exploitations ;� les unités de méthanisation des biodé-
hets, collectés auprès des
ménages ou d’entreprises ;� les unités de méthanisation de boues
de stations d’épuration urbaine
(digesteur).
LES FICHES PRATIQUES DE LA FEVEDévelopper une méthanisation durable
Un plan méthanisation pour porter le développement
des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R)
en Ile-de-FrancePAR CORINNE RUFET,
VICE-PRÉSIDENTE À L’ENVIRONNEMENT, L’AGRICULTURE ET L’ÉNERGIE DU CONSEIL RÉGIONAL ILE-DE-FRANCE
������������%��#�������
�������������%�%�����$����������Le Plan méthanisation voté par la Région
Ile-de-France a pour objectif le développe-
ment d’une méthanisation réellement
écologique, dont l’empreinte environne-
mentale globale est positive. Pour se garder
d’effets pervers, il a été nécessaire
d’imposer certains principes généraux aux
dispositifs de soutien :� Les projets de méthanisation doivent
avoir un réel ancrage territorial, qui se
définit par l’insertion du projet dans un
paysage économique préexistant.
������� ��%��������������� ��La méthanisation produit du biogaz, véritable opportunité
en termes d’indépendance énergétique et de baisse de nos
émissions de carbone. Le biogaz peut servir à produire de
l’électricité, mais le plus efficace reste de loin l’injection dans
le réseau gaz ou dans le réseau de chaleur. D’après Gaz ré-
seau Distribution France (GrDF), entre 25 % et 62 % du
gaz qui circulera dans ses tuyaux en 2 050 sera du Biomé-
thane.L’ambition de la Région Ile-de-France est de produire
2 000GWh de biogaz par an à partir de 2020. Le parc fran-
cilien ne compte aujourd’hui que 11 unités (pour une pro-
duction de 300GWh en 2009), dont 9 sont des stations
d’épuration, alors même que ce gisement est le plus limité :
8 % du potentiel régional contre 60 % pour la méthanisation
agricole. Le nombre de méthaniseurs en Ile-de-France est
donc appelé à s’étoffer et se diversifier !
CC B
Y-SA
3.0
de
Christophe Porquier, vice-président encharge de l’écodéveloppement, de l’énergieet du climat, souligne le caractère novateurdu projet: « Le Service public de l’efficacitéénergétique constitue une petite révolutioncar il permettra de fournir un service intégréalors que jusqu’ici tout était éclaté: audit,artisans et entreprises du bâtiment, suivi, financement. La démarche de rénovationest ainsi facilitée au maximum pour les par-ticuliers, d’autant plus que le diagnosticthermique assorti des propositions de travaux est une étape gratuite et non engageante. Ce dispositif va permettreune réelle montée en puissance de la rénovation énergétique en Picardie, au triple bénéfice de l’emploi local, du confortdes habitants et de l’environnement. »
Pour répondre aux enjeux liés à la réhabilitation thermique
des logements individuels, le conseil régional de Picardie a
lancé une initiative unique en France: la mise en place du
service public de l’efficacité énergétique et d’une régie
régionale pour lui donner les moyens d’exister. Présentation
par Christophe Porquier, vice-président du Service public de
l’efficacité énergétique.La rénovation énergétique des maisons individuelles est un enjeu majeur dans lalutte contre la précarité énergétique et laréduction des gaz à effet de serre.Aujourd’hui, les propriétaires qui font unedémarche en ce sens sont confrontés àdes difficultés multiples: études préalables,financement, choix des maîtres d’œuvreet des matériaux, coordination des travaux…La région Picardie souhaitait devenir unacteur majeur de la transition énergétiqueen étant au plus près des habitants et desterritoires. C’est pourquoi elle a développéen 2013 un Service Public de l’EfficacitéÉnergétique (SPEE).
LES FICHES PRATIQUES DE LA FEVELe service public de l’efficacité énergétique
L’ingénierie technique et financière régionale au service de la rénovation énergétique
PAR CHRISTOPHE PORQUIER,
VICE-PRÉSIDENT EN CHARGE DE L’ÉCODÉVELOPPEMENT, DE L’ÉNERGIE ET DU CLIMAT DE LA RÉGION PICARDIE
Concrètement, la régie régionale proposeun accompagnement étape par étape, àdestination des particuliers :� le conseil en maîtrise de l’énergie parun audit thermique approfondi et la définition du programme de réhabilita-tion avec les propriétaires ; � l’organisation d’appel d’offres en travauxpour la consultation des entreprises;
� le suivi des travaux de rénovation thermique réalisés par des entreprisespartenaires ;
� la possibilité d’un tiers-financement, assorti à la proposition de travaux,pour les ménages qui ne peuvent pasavoir accès à des financements de longterme par le réseau bancaire. Possibilitéd’effectuer le remboursement grâce auxéconomies sur les factures d’énergie résultant des travaux ; � une prestation de suivi des consomma-tions des logements pendant 5 ans aprèsréalisation des travaux, ainsi qu’uneprestation de suivi de la maintenancedes équipements de chauffage et deventilation sur la durée souhaitée parles usagers du service public.
LES OBJECTIFS�diminuer les factures de chauffage des logements ;�améliorer le confort des Picards et leur qualité de vie ;�offrir un marché conséquent pour les entreprises dont
le secteur va monter en compétence, en qualification etcréer de nombreux emplois.
LES PARTIES PRENANTES DU PROJET� les particuliers : accompagnés tout au long de leur démarche de rénovation énergétique ; � les professionnels : mieux qualifiés et aidés à se regrouper
pour répondre à des appels d’offre d’envergure ;� les territoires : associés pour déployer le dispositif.
Pour passer à la loupe des politiques déjà mise enplace
Pour mesurer les résultats Pour décrypter les enjeux Pour tous les types de mandats
Les fiches pratiques
Rédigées par les élu-es de la FEVE, elles sont le reflet des ini-tiatives des écologistes dans les politiques publiques
Questions d’actualité Nos dernières publications Presse Agenda Adhésion en ligne
Le site de la FEVE
lafeve.fR
vOUs accOmpagneR tOUt aU lOng DU manDat
�3� ANNUA IRE DES É LUS MUNIC I PAUX
�3� K I T ANT I PARAD IS F I SCAUX
Si les paradis fiscaux n’ont pas causé
à eux seuls la crise financière de 2008,
ils y ont largement contribué, pour au
moins trois raisons. Et malgré les
grands effets d’annonce des pays du
G20, le problème est loin d’être résolu.� <���� ���� ������ ������ ��� ���
������������������������������������
���������������;��������������������
�������������������;���� Ils ont permis
aux banques de développer des acti-
vités de crédit et de spéculation ris-
quées, hors de tout contrôle. Sur ce
problème, le G20 peine à proposer
des réponses concrètes, alors que la
moitié des flux financiers internatio-
naux transitaient, en 2000, par les
paradis fiscaux1.� �7< ����������������� ������������
��� ����� ��� ��� ���� ��� ��������
��������� ���������� ���� �����
���������������� �������������� ��������
�������� �����Alors que la crise de la
dette s’aggrave jour après jour, la
lutte contre l’évasion fiscale dans les
paradis fiscaux peut redonner des
ressources aux Etats. En France, la
fraude fiscale internationale repré-
sente plus de 20 milliards d’euros par
an. Dans les pays du « Sud », la
seule évasion fiscale des entreprises
multinationales génère un manque à
gagner de 125 milliards d’euros
chaque année. D’après les chiffres du
think tank américain « Global Finan-
cial Integrity », pour chaque euro
d’aide des pays riches, 10 euros
fuient les pays en développement en
flux financiers illicites. Et plus de la
moitié des ces flux sont liés aux pra-
tiques d’évasion fiscale des entre-
prises multinationales2. Celles-ci
utilisent des techniques de plus en
plus difficiles à contrôler, notamment
sur les opérations de commerce intra
�423*(*'1�+'�%.,$#3/.4104.*�+433'1�%.-31'�+'2�/#1#&*2�(*2%#46��
1=3#/'
�2� ANNUA IRE DES É L
US MUNIC I PAUX
HTTP : // LAFEVE .
FR
�!(��#(!�%�&��!'�
�!'��)+
UN KIT, POUR
QUOI FAIRE
?
A crise structu
relle, réponse
s structurelles
: la lutte cont
re les paradi
s
fiscauxdoit co
nstituer une p
riorité politiqu
e de premier
plan, tant ce
s
trous noirs de la
finance sont à
la racine de dy
sfonctionnemen
ts importants
touchant nos
économies.
Chacune à le
ur échelle, les
collectivités
territoriales p
euvent agir
contre les par
adis fiscaux. I
l faut pour cela
se réapproprie
r les questions
financières co
mme autant d
e questions po
litiques.
Ce kit a donc
vocation à g
uider au mieu
x les actions d
es collectivités,
grandes et pe
tites.
���!� �'���(!$#
%$)&�"�'�-")��'�
�(�"�'��$""��(!*!(-'�(�&
&!($&!�"�'
� �
Pour agir au sein de votre collectivité
Pour participer à des initiatives concertées
Des actions clé en mainles formations tout au long du mandat avec notre partenaire cédis
La FEVE entretient un partenariat privilégié avec le Cédis, centre de formation, afin que ses adhérent-espuissent entrer, dès le démarrage effectif du mandat, dans un processus
pédagogique. Cela se traduit par…
la co-organisation d’événements nationaux Des formations travaillées ensemble : comme des formations
terrain avec visite de site et rencontres d’acteurs, des journéesd’échanges sur la fin de mandat ou la prise de fonction…
Des interventions d’élu-es, membres de la FEVE, pour témoignerde leur expérience, aux côtés de formateurs
Plus d’infos sur notre site
Ils l’ont fait et ça marche !comment l’écologie change déjà la france
Parution janvier 2014Auteur : Pascale D’Erm, déjà auteure de plusieurs livres sur l’écocitoyenneté. Préface de Nicolas Hulot
La FEVE a eu l’occasion de travailler en étroite collaboration avec la maisond’édition Les Petits Matins pour faciliter l’enquête de l’auteure, Pascale D’Erm. Portraits, chroniques, témoignages : l’ouvrage met en avant des exemples depolitiques publiques et d’initiatives citoyennes portées ou soutenues par des élu-es et qui participent à la transition sociale et écologique.
Un enthousiasmant laboratoire fourmillant de pistes d’avenir pour une sociétémoins polluante mais aussi plus collaborative, intergénérationnelle, démocra-tique. En un mot : désirable.
paRtIcIpeR aUx campagnes électORales
Pour s’inspirer des méthodes gagnantes Pour illustrer par l’exemple Pour anticiper le démarrage du mandat
Des conseils stratégiques
PAR JEAN-FRAN
ÇOIS CARON, MAIRE DE
LOOS-EN-GOHELLE (DPT 62)
PATRICK NAIZAI
N, ADJOINT AU MAIRE DE
COUERÖN (DPT44)
ET BRUNO BERNA
RD, ÉLU À VILLEU
RBANNE (DPT 69)
La semaine qui s
épare les deux to
urs d'une élection
est straté-
gique. C'est là qu
e se discutent les
convergences év
entuelles d'un
accord. A la clé :
les termes d'un c
ontrat politique po
ur la mandature…
Quelques éléments clés
à ne pas oublier
.
Au delà d’une
campagne et d
’un
programme élect
oral, il y a la réa
lité du
mandat. Elle se f
ait sentir dès le s
oir du
premier tour… En un te
mps court, dans
le cadre d'une
négociation pos
sible,
vous devrez :
� vérifier les poin
ts de convergen
ces
politiques et prog
rammatiques ;
� convenir des pr
ojets prioritaire
s sur
lesquels chacun
prend des eng
age-
ments et donc p
rendre des garan
ties
sur leurs condition
s de mise en œuvre;
� envisager la répa
rtition des déléga
tions
qui corresponden
t à ces priorités.
Tout cela partic
ipe à construire
les
conditions de vo
tre réussite !
� �������������'�
Un projet est un
ensemble structu
ré
et cohérent de
grandes orienta
tions,
déclinées en actions,
conçues et
programmées pour atteindre
des
objectifs.
Il importe de s'a
ccorder sur :
� la formulation générale
du projet,
� ses buts, exprimé
s en résultats atten
dus
et avec des indi
cateursde résul
tats,
et des délais de ré
alisations,
��������������
����������� �
� le détail des moyens
humains,
techniques et fi
nanciersqui sero
nt
accessibles et mo
bilisés pour la bo
nne
réalisation des élé
ments du projet,
� un accord sur les
étapes de vérifica
tion
et de retours sur
la mise en œuvre du
projet.
� La gestion des servic
es
Lors des discussi
ons avec le parte
naire,
soyez particulière
ment attentifs à c
e qui
concerne l’accè
s aux services
et aux
moyens d’ingénie
rie:
� dans le règlement intér
ieur,
� dans le projet d
’administration et le
fonctionnement effe
ctif des services
,
via la direction gé
nérale (organisati
on,
lettres de mission
des intéressé-es…
).
Constituez vous un orga
nigramme le plus préc
is possible
des services : Qui fait quoi ? Quelles compétences et
quelles motivations ?
�� �&������
L’ensemble doit impér
ativement faire l’obje
t d’un
contrat signé entre les
parties prenantes.
Il ne s’agit pas seulement du futu
r maire mais aussi des
responsables des group
es politiques engagés
dans l’ac-
cord. Evitez aussi le pi
ège des seuls accords
bilatéraux
entre le maire (et le groupe dont
il est issu) et les diverse
s
composantes de la majorité. Cela permet une approche
plus collective et plus politique.
������ �
� Les moyens humains
Envisagez, dès
le début, la q
uestion
cruciale des re
ssources humaines sur
lesquelles vous p
ourrez vous app
uyer :
� Cabinet du maire
et collaborateurs
de
groupe : statut
(politique), nom
bre
et/ou masse sala
riale.
� Chargé-es de m
issions (techniq
ues)
auprès des adj
oints : rattachés
aux
services, mais dédiés
à une
mission/délégati
on d’élu-e.
��������� ���
�������������
�
� La lettre de mission
Ce cadrage offic
iel, signé par le m
aire,
donne la légitimit
é à l’élu-e d’inter
venir,
d’agir, d’interpe
ller… Toute lettre de
mission doit être a
ppréhendée au r
egard
des lettres de m
ission des autres
élu-es
du conseil munici
pal. Il s’agit ici d’é
viter
les risques de
chevauchement ou
de
conflits.
LES FICHES« RÉUSSIR
SON MANDATAVEC LA FEVE »
PAR THIERRY SOLER, CONSEILLER DEPARTEMENTAL D’OPPOSITION DANS LE LOIRET
DEPUIS 2008Un-e écologiste au sein d’un conseil départemental doit se battre pour orienter les politiques.
Avec méthode, patience et combativité, il est possible d’avoir de l’influence, que l’on soit dans une majorité ou
dans l’opposition. Pour bien démarrer votre nouveau mandat, la FEVE vous propose quelques conseils de Thierry
Soler, conseiller départemental dans le Loiret.���������$ � �������&�����%������������� ��!�� ��%�����%������� �
Les élu-es sont tou-tes des gagnant-es.
Les électeurs/trices vous ont choisi-e,
vous. Certes, si vous êtes dans la minorité,
vous n’avez pas un accès direct aux
décisions exécutives de votre collectivité,
mais vous êtes légitime pour tout ce qui
touche à la population dont vous êtes la
ou le représentant-e.Vous serez considéré-e dans votre
commune comme un-e interlocuteur/tice
de référence, une autorité. Profitez-en
pour faire valoir une autre façon de
considérer le rapport à la chose publique.���������$ � ���� �����!�������� ������!��������������� ����%���"�Il est d’usage d’inviter l’élu-e de la
circonscription dans de nombreuses
manifestations. Il faut absolument y
aller… et rester, si possible, jusqu’au
bout. Ces moments permettent d’écouter
la population et de faire passer des
messages. C’est une manière d’asseoir
votre crédibilité et de contribuer à briser
les images toutes faites liées aux écolos.
Si vous ne pouvez pas être présent-e,
adressez un mot d’excuse.
LES FICHES « RÉUSSIR SON MANDAT AVEC LA FEVE »���� ����������� ���������� ��
Le statut d’élu départemental vous ouvre
des portes. Usez pleinement de ce crédit
pour dialoguer avec l’ensemble de la
société civile : on y apprend beaucoup et
on influe aussi. Tous ces échanges, dans le canton et le
département, vous permettront d’être
connu-e et reconnu-e. En attendant
d’être connu-e au-delà de votre canton,
tenez un fichier à jour et, en janvier,
adressez des voeux rigolos et écolos à
tous vos contacts.
���������$ � ���#���%����� ���������� ����"
La présence en session est indispensable :
toute absence engage votre crédibilité.Les séances débutent par un échange
généraliste avec le président. C’est
l’occasion de faire une intervention
ciblée sur une question d’actualité à
l’échelle départementale.Dans les autres instances internes, qui
ne sont pas publiques, il faut surveiller
les délibérations et distinguer par un
vote négatif celles qui vous posent
problème. Les résultats des délibérations des
commissions permanentes, par exemple,
sont généralement publiés officielle-
ment. Si ça n’était pas le cas, informez
les principaux intéressés.Par ailleurs, le fait d’être dans l’opposi-
tion ne vous empêche pas de siéger
dans de nombreux organismes extérieurs.
Vous pourrez y exercer une veille et/ou
faire bouger les lignes.
���������$ � ������������! �Une chose est de travailler dur pour faire
avancer un peu d’écologie en milieu
hostile, une autre est de faire en sorte
que l’opinion publique progresse sur le
sujet. Outre ceux qui attendent de vous
un soutien moral ou concret, l’ensemble
de la population sera sensible à la
différence entre un-e élu-e écolo et les
autres. Encore faut-il que vos actions
soient connues !� Ouvrez un espace sur le web (site,
blog, réseaux sociaux). Publiez-y vos
propres comptes-rendus des séances
publiques et vos interventions en interne
comme à l’extérieur de l’institution.
Informez sur les délibérations à venir en
n’en publiant pas le contenu avant qu’il
ne soit adopté officiellement. Apprenez
à diffuser vos prises de position avec
tous les outils à disposition sur le net ou
������������� �� ��� �������
PAR PIERRE SERNE, CONSEILLER MUNICIPAL DE VINCENNES,
VICE PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL D'ILE DE FRANCE
Le règlement intérieur d’un conseil municipal a une grande importance. Il se fixe généralement une fois pour
toute en début de mandature. La Commission qui le rédige est donc cruciale, sa réunion est obligatoire et l’opposition
y est bien sûr représentée. Il faut donc bien y siéger, bien la préparer et beaucoup y négocier… Quelques conseils.
������������ ������Le Règlement intérieur (RI) doit avant tout
respecter la loi (Code général des collec-
tivités territoriales indispensable) et les
principes fondamentaux du droit des
assemblées et de l’élu. Certains maires ont
tendance à jouer avec les limites du
dispositif en intégrant dans le RI des
restrictions ou des dispositions qui ne
respectent pas la loi. Il n’est pas impossible que les droits d’ex-
pression des conseillers municipaux (en
particulier ceux de l’opposition) puissent
être malmenés ou limités… ce à quoi il faut
tenter de résister, bien sûr.
LES FICHES « RÉUSSIR SON MANDAT AVEC LA FEVE »
������ �������������������� �
�� ������
groupe: cette affiliation est totalement
libre. Autrement dit, le RI ne peut pas
obliger les élu-es d’une liste à siéger dans
un seul et même groupe. Les moyens d’expression légaux de l’opposition
doivent être particulièrement surveillés dans
le RI. Ils sont trop souvent négligés. � Ces tribunes peuvent être liées au groupe
mais pas obligatoirement à une liste. Si
un groupe écologiste existe, même s’il a été
élu sur une liste plurielle, il a le droit à son
espace d’expression� L’espace d’expression est de droit pour
l’opposition sur tout support d’information
municipale à caractère général (c’est
donc, même si ça reste rarement appliqué,
le cas sur le site de la ville, a fortiori sur une
newsletter municipale ou sur un support oc-
casionnel type bilan de mandat…)� Le maire n’a pas le droit de suspendre la
parution de l’expression de l’opposition,
même en temps d’élection, ni d’interdire le
contenu d’une tribune sauf en cas d’infra-
ction à la loi (injure, diffamation). Tout cela
doit être expressément rappelé dans le RI.En savoir plus :Fiche FEVE « Faire valoir son droit d’expression »par Catherine CANDELIER
Rappelez les textes dès le départ, sans quoi la seule
solution sera ensuite de tenter de faire casser le RI devant
le tribunal administratif…
�� ���
Une fois les groupes constitués, il est utile de demander
à ce que soit mentionné, dans le RI, l'usage d'une confé-
rence des présidents de groupe. Cela permet de discuter
régulièrement avec le ou la maire de la pratique démo-
cratique et de la bonne application du règlement.
�� ���
Mobilisez le RI pour essayez d’obtenir des moyens un
peu plus conséquents tels que l’équipement
bureautique (ordinateur, imprimante, photocopieur).
Si des permanences en mairie sont prévues, tentez
d’obtenir un créneau pour les groupes d’opposition.
�� �����������������������La question des critères qui permettent de
constituer les groupes d’élus est importante,
stratégique mais parfois ambigüe. Il est
possible que le seuil minimal, inscrit dans
le RI soit d’une personne. Mais, à l'inverse,
la règle édictée peut mettre la barre trop
haute: certains seuils ont été cassés par
des tribunaux administratifs. En aucun cas le RI ne peut légalement fixer
l’appartenance de tel-le ou tel-le élu-e à un
�������� �A minima, les moyens dévolus aux
groupes constitués sont ceux que prévoit
la loi : un local, dans la mairie, équipé,
avec un téléphone… pas moins !
���������� ���������Les questions orales (et écrites) sont un
exercice encadré par le RI. Il faut veiller
au plein exercice de ce droit. Parce
qu'elles obligent la Municipalité à répon-
dre aux sujets soulevés, cela vous offre
une vraie plage d'expression.
��������� ��� �������������
La FEVE décrypte pour vousÉlu/e dans l’opposition:
Faire valoir son droit d’expression
Qu'est-ce que le droit d’expression des élus d’opposition?
Le règlement intérieur du Conseil doit donc définir
les modalités pratiques de l’espace accordé dans son
bulletin d’information générale. Comme l’indique le
Code général des collectivités locales, celui-ci est ré-
servé, non pas à des groupes d’élu/es, mais bien à
celles et ceux qui ne sont pas membres de la majo-
rité. Dans l’esprit du législateur ce droit est un droit
individuel. Dans la pratique cependant, il est bien
souvent constaté que les règlements intérieurs par-
lent d’espaces accordés « aux groupes »... Cela
laisse alors la possibilité d’intégrer un espace sup-
plémentaire, en plus des groupes politiques, qui est
alors considéré celui du groupe majoritaire.
�������������������������������
Il arrive parfois qu'un/e élu/e quitte une majorité de ma-
nière pérenne. dans ce cas, la personne concernée, même
isolée, doit se voir attribuer son propre espace d'expression.
��������������������������������� ��
Outre le bulletin municipal/intercommunal périodique,
peuvent être considérés comme « bulletin d’information
générale » des suppléments au magazine municipal/
intercommunal1, une lettre du maire2, mais égale-
������������������������������ �
Le droit d’expression des conseillers d’opposition est fondé sur l’article L2121-27-1 du code
général des collectivités territoriales :« Dans les communes de 3 500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse, sous quelque forme
que ce soit, un bulletin d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal,
un espace est réservé à l’expression des conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale. Les
modalités d’application de cette disposition sont définies par le règlement intérieur. »
Outre les lois du 27/02/2002 (démocratie de
proximité, droit à l’expression des élus, bulletins
d’information,��loi du 29 juillet 1881 (liberté de la presse)
��Code général des collectivités territoriales : article
L2121-27-1 ; article L3121-24-1 ; article L4132-23-1
��Code électoral : article L. 52-8 ; article L. 52-1
Quelques exemples de rédaction pouvant
intégrer un règlement intérieur« Lorsque la commune diffuse, sous quelque
forme que ce soit (papier ou support numérique)
un bulletin d’information générale sur les réalisa-
tions et la gestion du conseil municipal, un espace
de X page(s) est réservé à l’expression des
groupes composant ledit conseil municipal. Dans
ce cadre, chaque groupe bénéficiera d’un espace
d’expression proportionnel à sa représentation au
sein du conseil municipal ».Ou encore : « Chaque groupe politique dispose
d’un espace de libre expression dans le journal
municipal ainsi que d’une page permanente sur
le site internet de la ville de XXX. »
1- Tribunal administratif de VERSAILLES 1er avril 2010 (M. M. et autres c/ Le Plessis-Robinson)
2- TA de Versailles, 15 mai 2004, Ville de Longjumeau
3- CAA Versailles, 17 avril 2009, Ville de Versailles, req. n° 06VE00222, AJDA 2009, p. 1712, concl. Jarrau
ment le site internet de la collectivité3. Il est donc tout
à fait possible de réclamer un espace sur ces diffé-
rentes publications.
��� ��������� �������������������1�� ���������� �����0 �1����
Être dans l'opposition s'apparente encore trop souvent à un sport de combat lorsqu'il s'agit de faire valoir
pleinement ses droits. Un exemple : celui, fondamental, du droit d'expression. Tous les supports d'information
générale publiés par la collectivité sont concernés, en particulier les sites internet.
� Dans les communes et EPCI de 3500 habitants et plus, le droit d’expression des élu/es d’opposition est garanti
depuis la loi du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité.
� Quelle que soit la nature du support, les bulletins d’information générale de la collectivité doivent réserver une
tribune libre aux membres de l’opposition afin de leur assurer leur liberté fondamentale d’expression.
� C’est le règlement intérieur du Conseil qui doit en détailler les modalités d’application.
Des sites pour valoriser les bilans
Parce que les conditions d’un bon mandat se préparent dès avant le 1er tour, la FEVE prend une part active dans les rendez-vous électoraux. Les candidat-es en campagne doivent pouvoir intégrer rapidement notre réseau, une fois élu-es.
RegIOnales.lafeve.fRÀ venIRmUnIcIpales.lafeve.fR
PAR CATHERINE CAN
DELIER, CONSEILLÈRE M
UNICIPALE À SÈVRES (9
2)
Chargé de régler les
affaires de la commu
ne, le conseil est l’ass
emblée délibérante o
ù siège l’ensemble
des élu-es municipau
x. Instance essentielle
de la ville, le consei
l et sa préparation do
ivent être l’objet de
toute votre attention :
il est l’occasion de b
ien faire respecter vo
s droits et de rendre
publics vos choix..
LES FICHES « RÉUSSIR SON MANDAT AVEC LA FEVE »
������������
����������� ������
����������� ���
��������������
���������������� �������
�������������������������
Dans les villes de m
oins de 100000
habitants, les group
es politiques n’ont
pas d’existence léga
le. Le règlement in-
térieur peut permettre
d’en créer, mais
ça n’est pas une oblig
ation. De même,
rien n’oblige un-e élu
-e à siéger dans un
groupe.
vous avez aussi le d
roit de poser des
questions orales ou é
crites, de faire des
amendements…
������ ������
Les commissions son
t régies par l’article
L2121-22 du CGCT.
Tous les groupes et to
utes les tendances
peuvent y être représ
entés, à la propor-
tionnelle. Un-e élu-e
isolé-e peut donc
théoriquement siéger da
ns toutes les
commissions.
Si vous ne disposez
pas assez d’élu-es
dans votre groupe po
ur être dans toutes
les commissions, dem
andez à être infor-
més de leur travail, d
e l’ordre du jour de
leurs réunions et à
avoir la possibilité
d’y assister le cas éc
héant.
������������������ �����
��
Le conseil municipa
l doit se réunir au
moins une fois par
trimestre,même si
aucune affaire n'est à
mettre en délibéra-
tion. (Article L2121-7
du CGCT) Le maire
peut aussi le réunir
chaque fois qu’il le
juge utile. (Article L21
21-9 du CGCT
��������������
Eelle doit être envoy
ée par écrit sous
quelque forme que ce
soit (mail, courrier
postal ou remise en m
ain propre contre
� Pour exister, un groupe doit être déclaré par un courrier
au maire signé par tous ses membres.��������
« Pour que le délai soit franc, celui-ci ne commence à
courir que le lendemain du jour où la convocation est
adressée aux conseillers et expire le lendemain du jour
où le délai de trois ou cinq jours est échu. Selon la juris-
prudence du conseil d'État (13 octobre 1993 d'André,
n° 141677), l'article 642 du code de procédure civile
disposant que « le délai qui expirerait normalement un
samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé est prorogé
jusqu'au premier jour ouvrable suivant » ne s'applique
pas au délai de convocation du conseil municipal. La
haute juridiction a ainsi admis que le délai est respecté
alors même qu'un samedi, un dimanche et un jour férié
étaient compris dans la période qui s'est écoulée entre
l'envoi de la convocation aux membres du conseil municipal
et la séance tenue par cette assemblée. Selon ce même
principe, il doit être considéré que lorsque le délai franc,
c'est-à-dire trois ou cinq jours, comporte un jour férié, ce
délai n'est pas prorogé d'un jour. Le jour férié n'est donc
pas pris en compte dans la computation du délai. »
(Réponse du Ministère de l’intérieur à une question écrite
du sénateur Gaëtan Gorce)
�����������������������
���
récépissé) au domic
ile des conseillers
municipaux au moin
s trois jours francs
(jours pleins de 24
heures) avant le
conseil dans les com
munes de moins de
3500 habitants et a
u moins 5 jours
francs dans lescom
munes de plus de
3500 habitants. (Ar
ticle L2121-10 du
CGCT)
Elle doit être accom
pagnée de l’ordre
du jour. Seul le mai
re a le pouvoir de
fixer ce dernier, cepe
ndant l’assemblée
est maîtresse d’elle-m
ême et peut donc le
modifier en début de
conseil.
Le règlement intérieu
r peut gérer la vie
des groupes (nombr
e d’élu-es néces-
saire à leur constituti
on, moyens alloués
etc.), mais ne peut p
as empiéter sur les
droits individuels d
e chaque élu-e.
Liberté de parole et
liberté de vote sont
inaliénables ! Dans
un groupe compo-
site, vous ne pouvez d
onc pas être limi-
tés en interventions.
Dans les villes de plus
de 3500 habitants,
l’accès à un local com
mun avec d’autres
élu-es d’opposition
est automatique.
(Pour plus d’informat
ion, cette décision
de la cours adminis
trative d’appel de
Marseille: http://lc.cx/
QCm)
En tant qu’élu-e isolé
-e, vous avez droit
à un espace d’expres
sion dans toutes les
publications généra
les de la commune
(magazine municipa
l, site internet),
Des restitutions collectives qui s’appuient sur les acquisdes élu-es écologistes en situation
Des contributions au programme:l'expertise des élu-es mise à profit
Pour bien démarrer les premiers mois Pour accéder à l’ensemble des contenus utiles Pour connaître ses droits et ses devoirs
Anticiper la suite : une boîte à outils en ligne
Une participation de la FEVE au manuel édité par EELVà destination des candidat-es aux Municipales
Droits et devoirs
http://ReUssIR-sOn-manDat.lafeve.fR2014 : Manifeste pour la transition écologistes des territoires disponible sur http://lc.cx/Zgje
2015 : Un projet écologiste pour départementales Disponible sur : http://lc.cx/Zgj7
La FEVE � 247, rue du Faubourg Saint Martin 75 010 Paris � TEL : 01 53 19 53 16 � SITE : lafeve. fr � MEL : [email protected]
������� POUR LA TRANSITION ECOLOGIQUE DES TERRITOIRES
Le temps du « la
boratoire »
se termine.
Celui de la géné
ralisation de la t
ransfor-
mation écologiqu
e concrète des vi
lles et
des territoires co
mmence.
Face au défi de la transition écologique
et dans un contexte de crise des
ressources financières, la question des
moyens de l'action publique locale est
évidemment posée.
Les collectivités sont mises à contribution
dans l'effort de redressement budgétaire
de l'Etat, les intercommunalités ont vu
leurs ressources fiscales se brouiller suite
à la réforme de 2009, les dotations de
l'Etat sont en baisse. Le processus de
mutualisation des moyens justifié par
des économies budgétaires et l'efficacité
de l'action publique ne suffit pas.
Les écologistes fondaient beaucoup
d'espoir sur la réforme territoriale afin de
donner davantage de moyens à l'action
locale sur de nouvelles bases pour la dé-
mocratie locale. Malheureusement, elle
fait l'objet d'obstruction de la part de
certains groupes de pression et de lob-
bies d'élu-es. Si la création des métro-
poles peut correspondre à certaines
réalités territoriales, il n'est pas sûr
qu'elle constitue le levier efficace attendu
si ne sont pas traitées conjointement
la solidarité entre territoires (via des
péréquations financières bien assumées)
et les modes de scrutin garants de la
meilleure représentativité.
Les futur-es élu-e
s écologistes con
tribue-
ront, par leurs a
ctions, à l'évolut
ion de
la réforme territo
riale qui doit rép
ondre
à trois enjeux m
ajeurs :
� favoriser l'effica
cité et la clarté
de
l'action publique
� assurer l'égalité
des territoires
� réaffirmer et ren
ouveler la démoc
ratie
Avec le processus de transfert de compé-
tences structurantes (urbanisme, trans-
ports, eaux…) aux intercommunalités
ainsi que le fléchage des délégués com-
munautaires sur les listes municipales, le
projet des écologistes sera porté par le
couple commune/intercommunalité de
façon cohérente, il mettra en avant la
nécessité du suffrage universel direct
des délégués (adopté pour 2020).
Le Manifeste 2
014 pour la Tr
ansition
Ecologique des T
erritoires propo
se cinq
axes programma
tiques à travers le
squels
les élu-es écolog
istes apporteron
t des
réponses concr
ètes aux trois
enjeux
majeurs. Une fa
çon d'agir pour a
rriver
à une vraie réfo
rme institutionne
lle.
� Equilibre et solidarité
Entre 1975 et 2010, la France a vu sa
population augmenter de plus de
10 millions de personnes, passant ainsi
de 52,6 à 62,8 millions d'habitants. Si
la densité moyenne a augmenté en
conséquence, elle se répartit de façon
contrastée entre les villes «métropoles»
et les communes de territoires ruraux.
Au sein de la FEVE, La coordination
nationale des élu-es municipaux
écologistes est un réseau qui
contribue notamment à la mise en
place, chaque année, de rencontres
nationales. Ce groupe est animé
par Catherine Hervieu (Dijon) et
Ronan Dantec (Nantes).
Le Manifeste présenté ici est le fruit
d’un travail collectif entamé en
2013 lors des rencontres de
Nantes. C’est une contribution qui
s’appuie sur les acquis de nos élu-es,
en situation.
LES COMMUNES constituent le premier
niveau de maillage du territoire
national et européen. C’est à ce
niveau que se font sentir durement les
conséquences des crises multiples que
nous traversons. C’est à ce même niveau
qu’il est possible de construire un
nouveau modèle de développement,
plus écologique, et une société plus juste,
plus démocratique. Un rêve atteignable,
nourri de sens et porteur d’avenir. Du
local au global
, le projet écol
ogiste
permet de ne pas
subir mais d'ag
ir.
Depuis plus de quarante ans, les pionniers
de l'écologie urbaine ont contribué à
faire des villes et des communes des
laboratoires de changement. Les élu-es
écologistes se battent au quotidien pour
des communes plus solidaires, plus éco-
logiques, dans un échelon de proximité,
avec des actions qui font leurs preuves.
UN PROJET ECOLOGISTE POUR LE DEPARTEMENT
! La transition écologique au cœur des solidarités : ce sera l’enjeu majeur du mandat qui suivra
les élections départementales de 2015.
!!Les écologistes se sont toujours positionnés pour la simplification du mille-feuille
administratif, par le renforcement du couple interco-département et l'effacement du
département. C’était d'ailleurs l'idée initiale de la réforme territoriale en cours.
Les débats parlementaires en ont décidé autrement. Le département va rester une collectivité
territoriale de plein exercice, responsable notamment des politiques sociales dont les autres
niveaux de collectivités ont globalement refusé de se saisir.
En tant qu'écologistes, nous continuerons de défendre le transfert de compétences
départementales, comme les routes, au profit de l’échelon régional planificateur et de
l’échelon intercommunal de proximité.
Pour les écologistes, cette réorganisation peut contribuer à une meilleure clarification des
compétences sur la base d’un schéma territorial resserré, plus conforme aux réalités de vie
des habitants d’aujourd’hui, en donnant clairement aux régions le rôle de garant de l'équilibre
territorial et de redistribution des richesses.
Pour autant, le conseil départemental exerce encore actuellement des compétences
essentielles pour les solidarités et le bien vivre ensemble qui ne sauraient être pénalisées du
fait de la mutation en cours et du contexte de crise.
pORteR la paROle Des élU-es écOlOgIstes
La réforme territoriale
Des réunions pour les élu-e-s de notre réseau.
Des contacts réguliers avec les autres fédérations et associa-tions d’élu-es de gauche. Participation à des manifestationset débats publics, notamment dans le cadre des UniversitésPS de La Rochelle.
Un travail de concertation, dans le cadre du projet, avec les parlementaires écologistes, les instances na-tionales d’EELV, les commissions thématiques, le Conseil fédéral. Des rencontres ponctuelles avec Mme La Ministre Lebranchuen charge du dossier et les membres de son cabinet.
Les autres initiatives portéesavec la FEvE
Communiqués �
Déplacements, actualité parlementaire, infrastructures et projets inutiles (Notre-Dame-des-Landes), éolien offshore, retraites des fonctionnaires, transition énergétique... �A voir sur lafeve.fr
Participation de la FEVE
Aux collectifs pour la défense et développement du service public �
À l’opération « Oui au Bio dans la Cantine » de WWF � À la campagne de votation citoyenne pour le droit de
�vote des étrangers
Campagnes initiées par la FEVE
Collectivités locales et climat �(COP21) Manifeste pour la transition écologique des territoires Désinvestissement carbone Contribution à l’Acte 2 de la Loi Montagne Pour la protection du Parc national de la Vanoise � Interpellation du gouvernement pour la défense du Parc
Amazonien en Guyane Soutien au conseil général du Gers (OGM)
Représentation extérieures auprès
Des autres associations d’élu-es De l’Association des Maires de France (AMF) De l’Association des Régions de France (ARF) Des ministères et organismes représentatifs
LES CONTRIBUTIONS FEVE
Fiche FEVE sur le conseiller territorial
Guide de réponses au questionnaire des Etats géné-raux sur la démocratie territoriale initié par le Sénaten 2012 et contribution FEVE dans le cadre du cahierd'acteurs du Sénat
« 3 enjeux 9 propositions » : Position FEVE sur la réforme territoriale
PRÉS
IDEN
TE
Danielle AUROI Rhône-Alpes-Auvergne
Maryvonne BOILEAU Rhône-Alpes-Auvergne
Catherine BOONE Nord-Pas-de-Calais-
PicardieJacques BOUTAULT
Ile-de-FrancePatrick
CHAIMOVITCH Ile-de-France
Gérard CHAUSSET Aquitaine-Poitou-
Charente-LimousinEmmanuelle COSSE
Ile-de-FranceFrançoise COUTANT
Aquitaine-Poitou-Charente-Limousin
Anne DE BEAUMONTRhône-Alpes-Auvergne
Jacques FERNIQUEAlsace-Champagne-Ardennes-Lorraine
Marion GERLAUDRhône-Alpes-Auvergne
Pierre HEMONRhône-Alpes-Auvergne
Francine HERBAUT-DAUPTAIN Nord-Pas-
de-Calais-Picardie
Eric LOISELET Ile-de-France
François LOTTEAU Bourgogne-Franche
ComtéJacques MANGOLD
Bretagne
Antoine MAURICE Languedoc-Roussillon-
Midi-Pyrénées
Christine MOEBS Aquitaine-Poitou-
Charente-LimousinClara OSADTCHY
Normandie
Jean-Yves PETIT Provence-Alpes-
Côte-d'AzurJacques PICARD
Ile-de-FranceHenrique PINTO
Ile-de-FranceMarie-Christine PONSLanguedoc-Roussillon-
Midi-Pyrénées
Denise REVERDITO Provence-Alpes-
Côte-d'Azur
Nadège TRICARD Aquitaine-Poitou-
Charente-Limousin
Michèle RIVASI Rhône-Alpes-Auvergne
Corinne RUFET Ile-de-France
Julia SANGUINETTI Corse
Adrien SAUMIER Ile-de-France
Thierry SOLER Centre
Patrick TILLIE Nord-Pas-de-Calais-
Picardie
Marine TONDELIER Nord-Pas-de-Calais-
Picardie
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Catherine HERVIEUBourgogne-Franche
Comté
SECR
ÉTAI
RE
Catherine CANDELIERIle-de-France
TRÉS
ORIER
Yves CONTASSOTIle-de-France
Patricia ANDRIOTAlsace-Champagne-Ardennes-Lorraine
Jean-François CARONNord-Pas-de-Calais-
PicardieRonan DANTECPays-de-la-Loire
Chantal DUCHENEIle-de-France
Alain FOURNIERIle-de-France
Christian METAIRIEIle-de-France
Patrick NAIZAINPays-de-la-Loire
LES MEMBRES DU BUREAU DE LA FEVE
nOs Instances